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על נוהו ישאג על שאוג ישאג קולו ,,שאוג יתן קולו קדשו יתן וממעון קדשו ישאג וממעון ממרום ישאג הה'' ממרום נוהו
SOMMAIRE :
Directrice : Tsipora G. Graphiste : Rephael G.
INSTITUTION NER RA’HAMIM
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-11
Publicité et Abonnement :
CHABBAT
Tel. : 054.563.13.51
Pages 12-13
Fax : 077.470.17.80
ESHET ‘HAYIL
E-mail : famillytorah@gmail.com
Pages 14-17
Site : www.FamillyTorah.com
‘HAGUIM - FÊTES JUIVES
Distribution :
Pages 18-21
Gratuite : Par Email
ENFANT
Payante : En Format A4 La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.
Pages 22-23 BRESLEV Pages 24-33 HABBAD - LOUBAVITCH Pages 36-45
Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
SEGOULOT
Avec le Soutien de :
LA FORCE DE LA TSEDAKA
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
Pages 48-49
Rav Ron Chaya chlit’a
Pages 46-47
AUTRES GRANDS RABBANIM
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
Pages 50-53
Rav Acher Fitoussi chlit’a
ETC…
Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi
Recettes p 54
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Concours & Blagues p 55
Et plein d’autres Gdoley aDor...
DEVARIM
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
19:11
20:28
TEL AVIV
19:26
HAIFA
VAET’HANAN
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
19:08
20:25
20:31
TEL AVIV
19:24
20:27
19:19
20:32
HAIFA
19:16
20:29
ENTREE
SORTIE
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
19:04
20:20
JERUSALEM
18:59
20:14
TEL AVIV
19:20
20:22
TEL AVIV
19:14
20:16
HAIFA
19:12
20:24
HAIFA
19:07
20:17
EKEV
REEH
Vers la route que un homme veut prendre, par las on le dirigera...
et que là bas il aurait plus de possibilité pour prier avec miniane. Après avoir réfléchie, le rav accepta et peu de temps après avoir embarqué l’avion atterrit à Amsterdam.
Un juste vivait à Jérusalem, le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran zatsa’l, qui a servi de dirigeant spirituel de la Yechiva de Kamnits.
Le rav avez à peine 2 heures de libre avant de continuer son voyage, il ne savait pas non plus ou trouver un miniane en ville, c’est pour cela qu’il se muni de son Talith et de ses Téfilines et couru en direction de l’autoroute dans l’espoir que quelqu’un ne s’arrête pour le prendre et le conduise en ville pour trouver un miniane. Tout d’un coup une voiture s’arrêta devant le rav et le conduisit en ville; le conducteur était un juif qui avait l’habitude tous les matins d’aller prier en ville avant d’aller au travail, et la providence divine les fit se rencontrer tous les deux. Ensemble ils s’arrêtèrent dans une petite ruelle et après être rentré dans un appartement attendirent les 8 autres personnes pour compléter le miniane.
Le Gaon vit le jour au Etats-Unis, quand il eu 8 ans, il tomba gravement malade. Son père se retourna vers les meilleurs médecins qui ont trouvé étrange la maladie du jeune Moché, son père demanda a de nombreux rabbanim de prier pour son fils et lui-même ainsi que toute sa famille multiplièrent les lectures des Téhilim pour la guérison de l’enfant. Un jour son père demanda au jeune Moché: «mon cher fils, nous faisons tout ce qui est de notre possible pour ta guérison, autant sur le plan matériel que sur le plan spirituel de par nos prières et celles des rabbanim; mais toi mon fils que fais-tu pour ta guérison? » Le jeune Moché répondit: « Papa, que dois-je faire? Enseignes moi quoi faire dans un telle cas. » Son père lui dit alors: « il faut prendre sur toi une mitsva pour ta santé, que si tu guéri, tu prendra soin de faire cette mitsva et respecter ta promesse que tu as fait à D.ieu » . Et le père conseilla à son cher enfant de prendre sur lui b’’h de toujours prier en miniane. Ainsi le jeune Moché, malade, à peine âgé de 8 ans fît la promesse au Maitre du monde que si il guérissait il irait prier en miniane. Ainsi il fut, le Maitre du monde, le Saint béni soit-il, Roi des rois, entendit la promesse du jeune Moché, cette promesse qui venait du cœur pur de cet enfant et le soigna de sa maladie par sa grande bonté. Le jeune Moché Aaron Chtran, respecta sa promesse malgré toutes les difficultés de la vie, et sur la même route s’éleva dans l’étude de la Torah et dans la Crainte du Tout puissant, et c’est ainsi qu’il mérita de devenir le dirigeant spirituel de la Yechiva de Kamnits. Un jour que la Yechiva commença à devenir trop petite pour y contenir tous ses élèves, il fût décider que le rav irait dans son pays natal pour y demandé des fonds pour la construction d’un grand bâtiment pour sa Yechiva. Le rav rentra dans une agence de voyage pour acheter son billet d’avion et demanda si la compagnie pourrait lui assuré que pendant le vol il pourrait prier en miniane. L’agence de voyage expliqua au rav qu’elle ne pouvait pas lui promettre une tel chose, mais que s’il désirait, il pourrait prendre un billet avec une escale à Amsterdam
Rabbi Moché Aaron Chtran eu le mérite de prier en miniane et à la fin de la prière il retourna à l’aéroport avec le même conducteur, bon, qui avait insisté pour ramené le rav pour ne pas qu’il loupe son avion. Quand le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran raconta son histoire il expliqua que 8 personnes avaient coutume de se réunir pour prier le 9éme venait de la banlieue pour se joindre à cette mitsva et l’Eternel tout puissant ramena un Israélien en voyage pour complété ce miniane. Car dans un chemin que l’homme veut aller, il y sera diriger! Le Marcha zatsa’l explique la parole de nos sages de mémoires bénite car dans un chemin que l’homme veut aller, il y sera diriger! : « Il n’est pas écrit que D.ieu va le diriger mais qu’il sera diriger - chaque pensée, parole ou action que un homme fait crée un ange bon ou mauvais selon le sujet en question c’est la raison pourquoi il est écrit dans le chemin que l’homme veut aller bon ou mauvais vers des mitsvot ou haz vechalom des averot, le choix a été donné à l’homme. Il est écrit : « tout est dans les
mains de D.ieu, sauf la crainte de D.ieu » car justement là se trouve notre libre arbitre de choisir entre le bien et le mal, et même si D.ieu souffre quand quelqu’un choisi le mal, jamais il ne l’abandonnera et toujours sera heureux et joyeux de le voir faire téchouva car D.ieu dans sa grande miséricorde aime tous ses enfants même les plus égarés.
Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel
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Mazal Tov
Devarim - Ne pas faire honte à un juif « Ce sont les paroles que Moché a parlé à tout Israel, de l’autre côté du Jourdain, dans le désert, dans la Arava, face à la mer des Joncs, entre Paran et Tofel, et Lavan et ’hatsérot et D-Zahav » Des paroles de reproches voilés étaient les paroles de Moché Rabbenou qui en aucun cas ne désirais faire du tord au Bnei Israel, il se contenta de rappeler des noms d’endroits où le peuple avait commit des fautes. Ainsi Moché Rabbenou nous enseigne l’importance de toujours faire attention de ne blesser aucun juif même s’il à commis des erreurs mais de lui faire des remarque en douceur pour ne pas blessé son honneur. R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Un jour un homme alla voir un rav et soudain on entendit le rav crier : « ce n’est pas possible qu’une tel chose se produise ... » La rabbanite s’inquiéta pour le rav qui était assez âgé et qui ne devait pas s’inquiéter pour sa santé. Quand l’homme sortit de chez le rav, on entendit le rav lui dire : « Mazal Tov, et l’année prochaine n’oublis pas de m’inviter pour la Brit Mila. » Dès le départ de l’homme la rabbanite toujours inquiète pour son mari lui demanda comment il se sentait et pourquoi il avait crié avec tellement d’amertume dans sa voix. Le rav lui expliqua que ce juif était venu le voir pour lui demandé quelle étais la marche à suivre dans un Shidou'h où la futur mariée ne peut pas avoir des enfants s’il devait quand même se marier ou arrêter le Shidou’h. Le rav lui répondit que s’il arrêter le Shidou’h cela ferait honte à sa fiancée et lui causerait beaucoup de tristesse; Alors le Rav lui conseilla de se marier avec la fille et que avec l’aide de D.ieu l’année prochaine il devrait invité le rav à la Brit; et en effet l'année qui suivi le rav reçu une invitation pour la Brit du couple .
Une Bra’ha pour mon Chien Il est raconté sur le Stempler Akadosh que une fois un juif loin de la Torah et des Mitsvot alla le voir pour lui demander une bénédiction pour son chien qui était malade. Le Stempler Akadosh ne pouvait pas prier pour le chien de ce juif, mais ne pouvait pas non plus blessé ce juif, lui expliqua que pour faire une prière de Réfoua Chéléma pour son chien, il devait connaitre le nom de sa
mère et donc il demanda au juif de revenir le voir une fois qu’il connaitrait le nom de la mère du chien; bien entendu que ce juif ne revint pas voir le Stempler Akadosh.
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Zera Kodesh Meytal Bat Liza
Vaet’hanan - Ne jamais renoncer, mais continuez à prier « J’ai imploré Hachem à cette époque en disant: Mon Seigneur Hashem, Tu as commencé à montrer à ton serviteur Ta grandeur et Ta main forte ; car quelle est la force dans le ciel ou sur la terre qui pourrait reproduire Tes œuvres et Tes actes de puissance? Laissemoi traverser, je T’en prie נה, que je vois ... » Bien que D.ieu lui ait affirmé qu’il ne rentrerait pas en Israël, Moché continua à prier de toutes ses forces pour tenter d’annuler ce décret, il pria avec ferveur rappela l’infinie miséricorde de D.ieu à accepter les pécheurs qui se repentent, sa force de nous juger avec miséricorde au lieu de nous condamner comme l’aurait fait un roi de chair et de sang. Voici le chemin de la prière, que chaque juif doit en tiré un exemple dans sa vie:
Implorer D.ieu.
Ne pas s’arrêter de prier mais au contraire de multiplier sa prière.
Se repentir.
Faire appel à la miséricorde de D.ieu d’accepter les pécheurs qui se repentent.
D’exprimer par la bouche la grandeur de D.ieu
Le proclamer UNIQUE et que rien dans aucun monde n’égal à Lui ou ne peut exister sans Lui.
On voit aussi que sans vraiment comprendre pourquoi D.ieu arrêta Moché dans ses supplications comme il est écrit : « C’est trop pour toi ! Ne continue pas à Me parler davantage de cette chose. »
Une double Bénédiction Depuis qu’il était tout petit et qu’il savait réciter le Chéma Israël, le petit Jonathan priait Hashem de toutes ses forces avec ses mots, tous les soirs avant de dormir, il imploré l’Eternel pour qu’il lui donne une petit frère ou une petite sœur et qui ne reste plus seul. Sa maman ne pouvait plus avoir d’enfant mais sa le petit Jonathan ne le comprenait pas. Son papa lui avait dit que s’il désirait un petit frère ou une petite sœur il fallait demander très fort à Hashem et seulement si la prière vient du fond du cœur et qu’elle est sincère alors elle se réalisera, et c’est exactement ce que faisait le petit Jonathan tous les soirs, il demandait à Hashem de plus profond de son cœur d’enfant ce dont il désirait plus que tout. Au bout de quelques longues années de prières et de demandes, les parents du petit Jonathan partirent en Erets pour les vacances et une fois arrivé le papa du petit Jonathan dit à son fils qu’il existe un endroit ou l’on peut y écrire ses prières pour Hachem mais qu’il faudra aussi prier pour que Hashem lise le papier ou se trouve la prière et ensemble ils partirent au Kotel à Jérusalem. Là bas, le petit Jonathan se mit à implorer Hashem encore plus que toutes les autres fois des petites gouttes de larme vinrent à perler sur son visage, mais il resta concentrer dans sa prière, il l’écrivit aussi avec ses mots sans l’aide de personne et introduisit le papier dans le mur. A son retour de vacance, le petit Jonathan apprit la bonne nouvelle sa maman était enfin tombé enceinte et au bout de neuf mois le petit Jonathan, eu la chance d’avoir une petite sœur Keren, et un peu plus d’an après il eut aussi un petit frère, Elirane. Ces
Nos Sages demande de quelle chose parla D.ieu à Moché et qu’avais dit Moché de trop? Parmi les différentes explications on apprend de là et de la prière que Moché avez fait pour sa sœur Miriam : « Je T’en prie נה, D.ieu, guéris la je T’en prie נה, » que le mot נהen Hébreu répéter 2 fois dans une prière est un Très forte Ségoula pour que notre prière soit exaucée. Comme Moché avait déjà utilisé 1 fois le mot נהdans sa prière s’il l’aurai employé une seconde fois Hashem aurait surement répondu favorablement à Moché et l’aurait permit de rentrer en Israël.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
beaux cadeaux que Hashem lui avait donné en récompense pour toutes ses prières changèrent sa vie et depuis se jour, le petit Jonathan n’est plus jamais seul.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava
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Paracha Ekev
Un confiance sans limite
« Lorsque j’ai gravi la montagne pour recevoir les Table de pierres, les Tables de l’alliance que Hachem a conclue avec vous, et je suis resté sur la montagne quarante jours et quarante nuits; du pain , je n’[en] ai pas mangé, et de l’eau je n’[en] ai pas bu. »
Nombreux sont les coups de la vie que une homme peut prendre sur lui.
Nombreux sont les enseignements que nous apprenons à travers cette phrase: Quand une personne décide de se rapprocher de D.ieu il ne faut pas croire que du jour au lendemain on peut arriver à un niveau très élevé mais il faudra GRAVIR les étapes les unes après les autres . Il ne faudra pas non plus croire que la route même si longue, sera facile et plate comme une plaine, qu’il n’y aura juste qu’à marcher tout droit pour arriver à sa destination; mais au contraire il faudra s’accrocher de toutes ses forces pour escalader cette MONTAGNE qui est notre ascension spirituel vers l’Eternel. Aussi ne croyez pas une seconde que le travail de soi, cette ascension spirituel vers l’Eternel ne vaut rien (Has Véchalom) que ce ne sont que des simples PIERRES et que dans la vie l’important c’est les plaisirs, le matériel.
Jadis atteint de nombreuse maladie, le jeune Haim ne savait pas quoi faire de sa vie, il était perdu. Comme la plupart des jeunes de son âge, il pensait lui aussi au mariage, mais qui voudrait d’un jeune d’une vingtaine d’année complètement perdu dans les abimes de ce monde ? Doucement, doucement, étapes après étapes, Haim commença à revenir vers le Créateur du monde, Celui qui dans ses épreuves ne l’avais jamais abandonné. Haim commença à suivre des cours de Torah, même si la plupart du temps, il s’y endormait au bout de quelques minutes à peine et ne se réveiller que pour manger des croissants et boire une verre de petel que l’on y servait; et dés que le cours de Torah était terminé Haim courait chez lui pour se préparer à sortir avec ses amis en boite de nuit, où là il n’était plus du tout fatigué . Les années passèrent ainsi et Haim sentait qu’il lui manquait quelque chose dans sa vie, alors il commença à aller de plus en plus souvent à des cours de Torah mais cette fois pas pour s’y endormir, et ce même si au début c’était pour lui très dur de rester réveiller il se força. Il arrêta aussi d’aller en boite de nuit avec ses copains, à la grande surpri-
Ces ‘PIERRES’ renferme en elles un trésor d’une très grande valeur car en réalité elle représente cette ALIANCE QUE HASHEM A CONCLUE AVEC NOUS elles ont la force de nous relier avec le Créateur du monde, et automatiquement nous faire découvrir un nouveau monde, un monde qui défit les lois de la nature, un monde qui changera votre manière de voir la vie . Comme nous le témoigne Moché Rabbenou « et je suis resté sur la montagne quarante jours et quarante nuits » quarante le chiffre qui représente le temps qu’il faut à une nouvelle création pour exister (40 jours prières, etc...). « du pain , je n’[en] ai pas mangé, et de l’eau je n’[en] ai pas bu » ce qui est le plus essentiel de nos besoins vitaux, Moché n’en a pas eu besoin car quand une personne à une entière confiance en l’Eternel alors il n’a pas besoin de la nature. « Quand une personne est reliée par en haut (avec Hashem) il ne peut tomber en bas » R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
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se de beaucoup d’entre eux. Haim se renforçait à sa vitesse dans la Torah, et tout particulièrement dans les cours de Moussar et d’Emouna. Un jour, Haim se mit à parler à Hashem en plein milieu de nul par, les gens autour de lui le prirent pour un fou mais il ne les remarqua même pas, Haim était en très de supplier D.ieu de lui donner un signe par lequel il pourrait trouver facilement son Mazal, avec une Emouna comme celle de Haim se n’était pas surprenant, il avait une total confiance que D.ieu lui montrerai son âme sœur et à peine quelques minutes plus tard, il la vit, la devant lui en train de travailler, timide et tsniout, c’était celle que
Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter
Hashem lui avait désigner de lui-même, elle était parfaite. Moins d’un an après Haim sanctifia sa Kala sous la Houpa.
Paracha Reéh Un chauffeur de taxi du nom de Ouzie raconta que durant l’une de ses courses il fût bloqué dans les embouteillage à cause d’une alerte à la bombe avec un client.
Mais même si Haim avait ‘tout’ dit à sa Kala par rapport à sa santé, il omit juste de la prévenir que selon les médecins il ne pourrait jamais avoir d’enfant. Confiant en Hachem, Haim prévint sa Kala que elle allait attendre un bébé dés le début du mariage et effectivement 11 mois plus tard le jeune couple annoncé la Brit Mila de leur fils.
Ouzie et le client se mirent à parler d’Emouna et de fil en aiguille le chauffeur expliqua à son passager qu’il n’était en rien responsable de son niveau spirituel très bas et que personne n’avait le droit de le juger mal sur sa condition. Le voyageur lui répondit: « permettez moi de vous raconter une histoire. Il était une fois, un homme, qui depuis qu’il eut perdu son emploi, trouva tous les matins dans son journal un billet de 200 shekels. Pendant 4 longues années, tous les jours sans exception, il trouva un billet de 200 shekel dans son journal, à la page 6, plus d’inquiétude pour sa Parnassa il était tranquille. Un jour, quand il vint pour ramasser son journal à son accoutumé il remarqua une chaussure brillante posée sur son journal et l’empêchant de le ramasser.
Quand une personne croit en Hashem, une croyance aveugle, ni même les médecins ni personnes ne peuvent lui dicté sa vie car seul D.ieu est le Maitre du monde. Amen.
Un voix sortie de nulle part se mit à lui parler : « Et alors pas même un merci ? 4 ans que tous les jours tu reçois un billet de 200 shekels dans ton journal que je prends soin de mettre pour toi, et pas une
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
ves ça
seule fois je t’ai entendu me remercier! Tu trounormal ? »
« Mr excusez moi mais je ne vous ai jamais vu, je n’ai jamais entendu parler de vous. Je ne savez même pas que vous existiez . » C’est justement çà le probléme pas une fois tu ne t’ai lever plus tot pour voir la personne qui tous les jours met 200 shekel dans ton journal. C’est pareil avec nous Hashem fait pour nous, il nous nourrit nous donne un toit sur notre tête, un emploi, une femme, des enfants, Il nous soigne de nos maladies, nous maintient en vie etc.. A chaque instant il est la pour nous et nous … est ce que nous le remercions pour tous ces bienfaits qu’à chaque instant Il fait pour nous?
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid
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Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia
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Préparation pour Chabbat Il y a des maris qui ont l’habitude de préparer le Bougies de Chabbat, et qui allume les bougies et les éteint pour qu’elles s’allument facilement et bien selon la Hala’ha il n’y a aucune obligation à cette habitude. Il faudra allumer les bougies quand la major partie de la mèche soit allumé pour que le feu monte bien. Si l’allumette avec laquelle la femme allumait s’éteint et qu’elle n’a pas encore allumé toutes les bougies, il sera permit d’allumer les autres bougies de Chabbat à l’aide d’une bougie déjà allumé ou avec une autre allumette mais il sera interdit d’allumer avec les bougies de Chabbat une allumette ou quelque chose d’autre à part les autres bougies de Chabbat directement. Avant l’allumage des bougies en l’honneur de Chabbat il sera permit d’utiliser les bougies pour faire fondre la cire sous les bougies, toutes les interdictions d’utilisation des bougies ne débutera qu’après l’allumage en l’honneur du Chabbat . Si la femme ne prend pas sur elle l’allumage comme entrée de Chabbat il lui sera permit d’éteindre l’allumette et même de ranger le paquet à sa place, mais si elle a pris sur elle de faire rentrer Chabbat depuis l’allumage, elle devra poser l’allumette et la laissé s’éteindre d’ellemême. Une petite fille ne doit pas allumer les bougies, c’est pour cela qu’il ne faudra pas lui apprendre à allumer avec la bénédiction même sans y prononcer le nom de D.ieu même pour une question d’éducation par contre elle pourra allumé ses bougies et écouter sa mère faire la bénédiction. Une jeune fille célibataire qui habite encore chez ses parents sera exemptée de l’allumage car elle sera acquittée par l’allumage de sa mère. Une jeune fille célibataire qui est invitée dans un endroit que l’on y allume les bougies, on allumera aussi pour elle; mais dans un endroit ou l’on allume pas les bougies, elles devra allumer avec la bénédiction de préférence dans l’endroit ou elle devra manger ou sinon si elle ne peut pas allumer là bas elle allumera dans sa chambre. Si plusieurs jeunes filles dorment dans la même chambre seulement une seul allumera avec la bénédiction et elle acquittera toutes les autres. Des invités pour Chabbat à qui on a donné une chambre allumeront dans leur chambre avec la bénédiction mais ne ferra pas la bénédiction dans l’endroit où la maitresse de maison allume.
Si l’on est invité a passé Chabbat dans un hôtel, il faudra demander un autorisation pour allumer les bougies de Chabbat dans sa chambre selon les règles de sécurité de l’hôtel, et il faudra faire attention de se revenir dans sa chambre pendant que les bougies sont allumées. Si il n’est pas possible d’allumer dans sa chambre à cause des règles de sécurités de l’hôtel, il faudra allumer dans le réfectoire de l’hôtel (seul la première femme qui allumera ses bougies de Chabbat dans le réfectoire ferra la bénédiction; ou sinon il sera possible d’allumer la lumière électrique dans sa chambre avec la bénédiction et la femme sera acquittée de sa mitsva. Dans un réfectoire, endroit où plusieurs femmes vont manger seul la première des femmes qui allumera ses bougies fera la bénédiction, les autres femmes qui viendront allumer leurs bougies ne feront pas la bénédiction car elles seront acquittées de bénédiction de la première. Toutes femmes qui a été exempté de l’allumage des bougies devra quand même écouté la bénédiction, mais si elle ne la pas entendu elle sera quand même acquittée. Si une femme est célibataire, veuve ou divorcé et vie seul est tenu d’allumer ses bougies de Chabbat, de Yom Tov et même de Kippour comme toutes les autres. Si la mère n’est pas là, il sera préférable que le père allume les bougies de Chabbat avec la bénédiction et non la fille même si cette dernière a plus de 12 ans. Si une femme est malade et qu’elle ne peut pas aller allumer les bougies son mari pourra les lui rapproché et après l’allumage s’empressera de les posé dans un endroit que leur lumière est profitable comme par exemple : dans le salon ou dans la salle à manger… Les bougies de Chabbat devront être allumé et posé dans la salle à manger mais dans des cas où (comme la femme malade, si c’est dangereux pour des enfants, etc...) il sera permit de les poser dans un endroit autre que celui où elles ont été allumé tant que l’on puisse profiter de leur lumière. Il sera interdit de déplacer le chandelier ou sont allumées les bougies de Chabbat et ce même après que les bougies se sont éteintes à moins que avant l’allumage une condition de les déplacer aura été formulé et là il sera permit de le déplacer que après que les bougies seront éteintes. Il faudra faire la bénédiction de l’allumage des bougies avant de les allumer. Il y a des femmes qui ont l’habitude d’allumer les bougies, faire la bénédiction les yeux recouvert et après ouvrir leurs yeux et regarder les bougies amis d’après de grands décisionnaire il est préférable de faire la bénédiction avant l’allumage.
Dans le cas où des gens sont invités juste pour un repas pendant Chabbat ils devront allumer chez eux une lampe avec beaucoup d’huile pour profiter de la lumière des bougies à leur retour, et il sera possible en plus d’allumer aussi une lumière électrique pour ne pas que la bénédiction soit vaine si les bougies ne s’éteignent. Page 12
Réfoua Chélèma et Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida
C’est pour ce garçon que j’ai prié La mère du ‘Hafets ‘Haïm était une femme qui craignait Hachem, pudique et modeste. En l’honneur du Chabbat elle allumait de nombreuses bougies et observait très scrupuleusement le Chabbat. Toute la journée se passait pour elle à lire la paracha et les midrashim. Le sidour, les prières et les psaumes ne sortaient presque pas de sa main. Cinq ans après son mariage, elle enfanta son fils unique. La joie de la jeune femme fut grande en voyant que sa prière avait été exaucée et qu’elle avait eu un enfant agréable dont le visage brillait d’une lumière précieuse. Si le Temple avait encore existé, elle aurait consacré le fils pour lequel elle avait prié, comme ‘Hana l’avait fait de Chmouël à son époque, en le rendant saint pour Hachem. D’ailleurs, ce fils était
encore plus noble que Chmouël. Il était Cohen, alors que Chmouël était simplement Lévi! Mais quoi qu’il en soit, son fils étudierait la Torah. La Torah est le seul trésor qui nous est resté après la destruction. Par l’étude de la Torah, il est possible de s’élever au niveau du Cohen Gadol. Le 18 Chvat, l’enfant rentra dans l’alliance d’Avraham. Le Rav, tous les notables de la communauté et les amis de la famille participèrent à la fête. En entendant que l’enfant s’appelait Israël Méïr, tous ceux qui étaient présents souhaitèrent au père et à la mère que leur enfant grandisse pour être une lumière en Israël. (Le ‘Hafets ‘Haïm)
Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam
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Voici comment l’on prie Le jour du yahrzeit de notre mère Ra’hel, la nuit du 11 ‘Hechvan, Rabbi ‘Haïm Schmuelewitz est allé prier sur la tombe de Ra’hel, et voici qu’il a entendu de l’autre côté la voix d’une femme qui n’avait pas d’enfants, et qui disait en suppliant : «Mère Ra’hel, toi-même tu as ressenti l’amertume de ce goût, de ne pas avoir d’enfant, donc je t’en supplie, intercède pour moi… que j’aie une descendance.»
Dès que Rabbi ‘Haïm entendit cette prière, il fut très ému et dit : «Je suis certain que cette prière a été acceptée dans le Ciel, et l’année prochaine je veux être le sandak dans cette circoncision.» Il demanda à ce qu’on vérifie qui était cette femme. Et l’année suivante, Rabbi ‘Haïm zatsa'l fut sandak chez elle… (Hi tithalal)
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La vigilance sur les lieux de travail Il faut savoir que dans de nombreux lieux de travail, il se trouve que des hommes et des femmes travaillent ensemble. Cette situation risque de provoquer de graves écueils à cause de la proximité continuelle entre les travailleurs et les travailleuses. C’est pourquoi a priori, même si la femme est obligée de sortir de
chez elle pour travailler, elle doit choisir un lieu de travail où il n’y ait pas de mixité. Si elle n’en a pas trouvé et qu’elle est obligée de travailler dans un endroit mixte, qu’elle demande à un Rav connu si ce lieu de travail convient, si d’après les conditions il est permis d’y travailler. Elle ne doit prendre aucune décision en la matière de sa propre initiative sans avoir obtenu l’avis d’un Rav compétent. Et de toutes façons, partout où la femme se trouve, elle doit faire très attention à observer les règles de la pudeur et à s’éloigner de toute chose laide.
Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah
De ses propres mains
De véritables bijoux
Il y a l’amour de la Torah, et il y a le dévouement pour la Torah.«Et toi, tu les surpasses toutes», c’est la qualité de rechercher toutes les occasions d’aider ceux qui étudient la Torah. La rabbanite Eliachiv était de cette trempe. Elle était un symbole de ce genre de conduite.
Rabbi Hershel Louria, l’un des ‘hassidim de Slonim à Tibériade, aspirait beaucoup à se rendre à Slonim en Lituanie pour voir son Rabbi, l’auteur de Divrei Chmouël, et apprendre de ses actes. Mais il était terriblement pauvre et n’avait pas l’argent du voyage. Son épouse voulait l’aider, malgré les difficultés, et décida de vendre ses bijoux et d’en donner la valeur à
Toutes le Rav se pour aller et la rabbanite elle aussi avec lui un café chaud. Ce petite chose. Aupachauffer l’eau sur un le, ce qui était asqu’est-ce que parée à l’imrabbanite d’être ‘Hakham ? Elle tes les nuits avec un chant dans le
les nuits, levait étudier, se levait pour lui préparer n’était pas une ravant, il fallait réchaud à pétrosez difficile, mais cette difficulté commense mérite de la l’aide d’un Talmid se levait tou-
se désir
coeur et se de lui préparer cette boisson chaude.
réjouissait
Dans sa vieillesse, l’une de ses filles lui apporta une bouilloire électrique, pour qu’il y ait de l’eau chaude en appuyant sur un bouton sans qu’elle ait besoin de se lever la nuit, puisque le Rav pourrait la faire chauffer lui-même. La rabbanite refusa énergiquement. Elle n’accepta absolument pas de prendre la bouilloire, en disant :«Est-ce qu’on va me prendre même cette mitsva ?»
Le jeune avrekh donc trouver le Admor, voyage qui n’était ni court ni facile. Il ne
son mari pour qu’il puisaccomplir le de son coeur. alla
raconta pas au Rabbi comment il avait réussi à payer le voyage, mais d’autres ‘hassidim lui racontèrent l’histoire de la vente des bijoux. Le Rabbi s’émerveilla, et bénit le ‘hassid que par ce mérite ils auraient, lui et son épouse, des enfants qui seraient des bijoux. Rabbi Hershel le mérita effectivement, et ses fils éclairèrent les cieux d’Erets Israël par leur Torah et leur service de Hachem.
Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith
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Le Secret de la colombe Ce sont des paroles très graves à tous les points de vue mais c’est de surcroît une rébellion ouverte contre le Maître du monde et les Sages. Mesdames, il y a une erreur d’entendement. Ce n’est pas votre mari qui exige des honneurs d’un roi mais c’est la Torah qui vous le commande … pour votre plus grand bien ! Cette révélation révolutionnaire et inattendue vient à l’encontre des idées empoisonnées de notre époque moderne : féminisme, égalité des droits entre la femme et l’homme, recherche de jouissances matérielles, orgueil et égoïsme. Cessons de vivre avec ce faux complexe qui nous incite à entrer en concurrence avec le sexe dit ‘’fort ‘’. Un philosophe moderne a écrit: « Les femmes qui veulent être les égales des hommes manquent sérieusement d’ambition car en matière d’hommes neufs, la femme est, de nos jours, ce qui se fait de mieux! » Si on s’imagine que le mari idéal, c’est celui qui rentre tôt, fait les courses, la vaisselles, s’occupe des enfants…, on en conclut que le mari idéal … c’est la femme! C’est pourquoi elle ne doit pas désespérer d’être la pionnière dans son foyer. C’est elle qui détient la télécommande pour programmer la radio sur les ondes de la Torah et du bonheur ou … que D.ieu préserve, déclencher une émission de feu et de sang qui détruit la maison. Elle veut que ce soit son mari qui prenne l’initiative des opérations alors que c’est elle le grand colonel qui mène toutes les campagnes. Cessons d’attendre que l’autre commence et de nous obstiner à prendre exemple sur un entourage qui pourrait être perverti. Nos actions ne doivent pas être des réactions. Nous ne sommes pas des robots qu’on manipule. Nous devons toujours agir selon notre conscience et nos principes moraux et non nous abaisser au niveau de certaines personnes qu’il ne faut point imiter. Accrochons notre idéal à une étoile et suivons-le! Nous sommes les descendants d’Abraham qui a recherché et trouvé la Vérité en se déconnectant de son environnement plongé dans l’idolâtrie et l’immoralité. Suivons le chemin de la Torah pour trouver le bonheur.
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Pour être heureuse, il ne reste plus à la femme qu’à appliquer minutieusement cette prescription du Rambam : « Il sera à ses yeux comme un prince ou un roi ». Un souverain, pour être respecté, doit-il avoir des qualités ? Doit-il être bon, généreux, miséricordieux, intelligent ? Non ! Même si c’est un tyran ou un simple d’esprit, son autorisé reste indiscutable. De la même façon, notre devoir envers notre conjoint ne dépend pas de ses mérites. C’est un commandement divin qui apporte une bénédiction extraordinaire et contribue grandement à la paix familiale. Pour être heureux, ne recherchons pas à tout prix l’égalité au sein du couple. Les deux conjoints ne sont pas égaux, ils sont complémentaires. Ils ont la même importance mais remplissent des fonctions différentes. Chacun s’est vu attribuer un rôle selon sa propre nature, ses possibilités et ses aptitudes. En voulant commander, être la « Tête », la femme conduit son foyer à une mort certaine. Cela nous rappelle la parabole qui est rapportée dans le Midrach (Devarim Rabba 1,8): La queue d’un serpent dit à la tête: « Jusqu’à quand iras-tu en premier ? Je veux, moi, te précéder. » « Je t’en prie, après toi ! « répondit la tête. Ainsi fut fait. La
queue prit la direction des opérations, trouva sur son chemin un trou rempli d’eau et y fit tomber le serpent, rencontra un incendie et l’y précipita, des ronces et l’y fit choir. Tous ces malheurs arrivèrent au serpent parce qu’il avait dévié de son identité naturelle et usurpé des fonctions qui lui étaient étrangères. La queue, dépourvue d’yeux, ne pouvait en l’occurrence éviter les obstacles parsemés tout au long de la route. Chaque élément d’un seul corps doit remplir strictement son rôle pour la plus grande harmonie de la Création.
La suite dans notre prochain numéro b’’h
Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel
R. Amar
Dés le début du mois de Av, nous diminuons dans la joie Bien que quelques règles de deuil sont déjà en vigueur pendant la période de Ben Ha-Metsarim (les 3 semaines entre le 17 tamouz et le 9 Av), comme nous l’avons expliqué dans des précédentes Halah’ot, malgré tout, dès le début du mois de Av - et cela, jusqu’au 10 Av - des règles supplémentaire entrent en vigueur, puisque c’est le mois dans lequel est survenue la destruction des 2 Baté Mikdash (les 2 Temples de Jérusalem à 2 époques différentes). Nos maîtres nous enseignent que ces jours-là sont des jours de malheur pour Israël, et leur destin ne leur est pas favorable. Ces jours sont voués au malheur. Voici les termes de la Guémara Ta’anit (26b) à ce sujet : « Dès l’entrée du mois de Av, nous diminuons la Simh’a (la joie). Par conséquent, si un juif a un litige avec un non-juif, il doit éviter de passer en justice pendant ces jours là, et doit reporter le procès après le 10 Av. » Depuis Roch H’odech Av (cette année Roch H’odech Av tombe le lundi 1.08.11), nous diminuons toutes formes d’achats liés à une réjouissance, comme des nouveaux meubles pour un futur couple, ou des bijoux en or ou en argent, ou autre. Pour ce qui est des autres achats qui ne sont pas liés à une réjouissance, comme acheter des nouveaux meubles pour soi-même, ou une nouvelle voiture, bien qu’il sera juste de s’en abstenir, cependant, on a l’habitude de le tolérer. Il est quand même convenable de s’abstenir de s’acheter des nouveaux meubles ou une nouvelle voiture pendant ces jours là, puisque cela représente quand même une réjouissance pour nous même. Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF chlita écrit que si la date d’un mariage est fixée immédiatement après le 9 Av, et que le H’atan (le marié) n’a pas encore accompli la Mitsva de Pirya Vérivya (le devoir de procréation duquel nous nous acquittons que lorsque nous avons au moins un garçon et une fille), il est permis d’acheter tout le nécessaire du mariage même pendant cette période, et cela, même s’il restera du temps pour le faire entre le 9 Av et le mariage, mais que les prix risquent de monter.
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Tout le peuple d’Israël a la tradition de ne consommer ni viande ni vin depuis Roch H’odech Av jusqu’au 10 Av inclus, excepté Chabbat. Ce sujet sera traité largement dans une Halah’a indépendante. Pendant la semaine où tombe le jeûne (« Chavoua’ Chéh’al Bo »), d’autres usages de deuil sont en vigueur, et parmi ces usages, l’interdiction de se laver le corps à l’eau chaude, ainsi que l’interdiction de laver le linge ou bien de porter du linge propre. Cependant, la tradition des Ashkenazim est de s’abstenir dès Roch H’odech Av de se laver, aussi bien à l’eau chaude qu’à l’eau froide. Ils s’imposent donc 2 H’oumrot (2 rigueurs) : S’interdire de se laver à l’eau chaude dés Rosh ‘Hodesh Av ; s’interdire également de se laver à l’eau froide. Cependant, même selon la tradition des Achkénazes, s’il s’agit d’une personne qui habite un pays où le climat est chaud, comme Erets Israël, ou bien d’une personne qui transpire beaucoup, il est permis de se laver avec de l’eau qui n’est pas chaude même pendant la semaine où tombe le jeûne, car les Ashkenazim n’ont pris sur eux ces H’oumrot que pour les pays qu’ils habitaient, qui étaient des pays au climat assez froid, mais le respect de la vie en société est tellement important (Gadol Kavod Ha-Beriyot) selon la Torah que nous pouvons permettre même à un Achkénaze de se laver au moins à l’eau froide pendant cette période. C’est ainsi que tranche le Gaon Rabbi Moshé FEINCHTEIN zatsal Cette année (5773 – 2013), le 9 Av tombe un mardi, et c’est pourquoi les usages de deuil relatifs à la semaine dans laquelle tombe le 9 Av entrent en vigueur dès dimanche (07.08.11). En conclusion Il existe 4 niveaux de sévérité du deuil pendant cette période : La plus faible est depuis le 17 tamouz jusqu’à Roch H’odech Av. Ensuite, depuis Roch H’odech Av jusqu’au 10 Av inclus ; Puis, toute la semaine dans laquelle tombe le jeûne. Et enfin le niveau le plus sévère, le jour du 9 Av qui est un jour de deuil et de jeûne.
Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora
Règles relatives au jour du 9 Av Le jour de Tich’a Be-Av (le jeûne du 9 Av), 5 interdits sont en vigueur : Manger et boire ; Se laver ; S’enduire (le corps avec de l’huile ou de la crème corporelle) ; Porter des chaussures en cuir ; Pratiquer l’intimité conjugale De même, il est interdit d’étudier la Torah, puisque les paroles de la Torah réjouissent le cœur. Il n’est autorisé d’étudier ce jour-là que le livre de Iyov (Job), ou les prophéties de la destruction du Beit Ha-Mikdach dans le livre de Irmiya (Jérémie), ou les Midrachim relatifs à la destruction du Beit Ha-Mikdach, ou les Halah’ot relatives au deuil. Il est également permis d’étudier les livres de Moussar (étique et morale juive) qui ont pour vocation de motiver l’homme à faire Techouva et à améliorer ses actes. La veille du 9 Av, nous devons arrêter de manger un peu avant la Chki’a (le coucher du soleil). Les 5 restrictions entrent en vigueur à partir de la Chki’a. Il est interdit de se laver le jour du 9 Av, à l’eau chaude comme à l’eau froide, aussi bien la totalité du corps que des parties. Il est même interdit de tremper son doigt dans l’eau. Par conséquent, le matin du 9 Av, on procède à la Netilat Yadaïm (l’ablution des mains) en lavant uniquement les doigts jusqu’aux deuxièmes phalanges (c'est-à-dire, jusqu’à la jonction entre les doigts et la paume de la main), 3 fois alternées, comme l’usage habituel, et on récite la Berah’a de ‘Al Netilat Yadaïm. C’est ainsi qu’il faut également procéder lorsqu’on sort des toilettes, pendant le 9 Av. On ne se lave pas le visage le jour de Tich’a Be-Av. Le matin, après avoir procédé à la Netilat Yadaïm, on passe les mains encore humides sur les yeux. S’il y a de l’humeur ou toute autre saleté sur l’œil, il est permis de nettoyer l’endroit sale. Une personne très pointilleuse sur sa propreté, qui ne peut pas supporter de ne pas se laver le visage le matin, est autorisée à se laver le visage le matin du 9 Av. Une nouvelle mariée, qui se trouve dans les 30 jours de son mariage, est autorisée à se laver le visage avec de l’eau le matin du 9 Av, afin de ne pas déplaire à son
mari. Dans les Halah’ot relatives au jeûne du 17 tamouz, nous avons mentionné le cas d’une personne qui souffre particulièrement de la privation de se laver les dents le matin d’un jeûne, et nous avons établie qu’il lui était autorisé de se laver les dents, à la condition de veiller à ne pas avaler la moindre goûte d’eau, et aussi à ne pas introduire dans la bouche une quantité de 1 Révi’it d’eau (8.1 cl) en une seule fois. Mais, cette autorisation exceptionnelle n’est pas valable pour le 9 Av. Cependant, si une personne souffre énormément de ne pas se laver les dents, ou bien que le fait de ne pas se laver les dents lui provoque une très mauvaise haleine, cette personne peut s’autoriser à se laver les dents en respectant les 2 conditions que nous avons déjà mentionnées (ne rien avaler, mettre moins d’1 Révi’it d’eau en une seule fois dans la bouche), et en ajoutant une 3ème condition : pencher la bouche vers le bas. Il n’est pas possible de s’étendre sur l’explication de chaque Din dans le cadre de cette rubrique. A la demande de nombreuses personnes : Nous avons expliqué qu’il est interdit de porter des vêtements propres pendant la semaine dans laquelle tombe le jeûne du 9 Av (cette semaine), et qu’à cet effet, chacun doit revêtir, avant la semaine dans laquelle tombe le 9 Av, pendant environ 1 heure chaque vêtement qu’il envisage de porter pendant cette semaine. Ainsi, le vêtement n’aura plus le statut de vêtement propre, et il sera permis de le porter pendant la semaine dans laquelle tombe le 9 Av. La question posée est la suivante : Que peut faire une personne qui a oublié de préparer les vêtements pour cette semaine ? A-t-elle une solution afin qu’il lui soit permis de revêtir un vêtement propre ? La réponse est donnée par le livre Leh’em Ha-Panim au nom du MAHARACH de Louvlin selon qui si l’on placé le vêtement pendant environ 1 heure sur un sol brut, il sera permis de le revêtir pendant la semaine dans laquelle tombe le 9 Av, car il n’a plus le statut de vêtement propre. Notre maître le Rav Chlita écrit que dans un cas où l’on a oublié de préparer les vêtements pour cette semaine, on peut s’appuyer sur cette opinion afin de permettre de revêtir des vêtements de cette façon.
Ilouye Nishmat Israel ben Sara
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La Lumière de Tou BéAv Six événements sont survenus le jour de Tou BéAv - le 15 Av - qui, de ce fait, est considéré dans le calendrier juif comme un jour de fête. La Michna dans le Traité Ta’anit dit: "Aucune festivité ne fut plus bénéfique au peuple d'Israël que le 15 Av et Yom Kippour". Quel est le sens de Tou BéAv, qui tombe le 15ème jour du mois de Av? En quoi ce jour est-il comparable à Yom Kippour ? Nos Sages expliquent : Yom Kippour symbolise la confirmation définitive du pardon divin à l’égard du peuple juif, à la suite de la faute du Veau d'or dans le désert. C’est en ce jour que la plaidoirie de Moïse en faveur de son peuple sera acceptée, à la suite de quoi il descendra du Mont Sinaï avec les nouvelles tables de la loi. De même que Yom Kippour symbolise l'expiation du péché du Veau d'or, Tou BéAv confirme l'expiation du péché des explorateurs, parmi lesquels dix revinrent avec un rapport négatif sur Eretz Israël et suscitèrent une peur panique au sein de la nation. A cause de cette faute, le peuple juif fut contraint d’errer pendant quarante ans dans le désert, de sorte qu’aucun homme de cette génération âgé de plus de vingt ans ne put entrer en terre d’Israël. Chaque année à Tisha béAv, et ceci pendant quarante ans, ceux qui atteignaient l'âge de 60 ans mourraient, ce qui faisait quinze mille morts par an. C’est un jour de Tou BéAv que ce fléau prit fin. Par ailleurs, six événements positifs sont survenus au cours de notre histoire le quinze du mois d’av: Premier événement : Comme indiqué plus haut, le fléau de mortalité, qui accablait les Juifs dans le désert pendant 40 ans, prit fin. Cette année là, 15.000 personnes se préparaient à mourir, mais Dieu, dans sa miséricorde, décida d’épargner ce dernier groupe, en prenant en compte tous les tourments qu'ils avaient déjà subi. Au fur et à mesure que la date du 9 Av approchait, toutes les personnes ayant atteint l’âge critique s’apprêtèrent à quitter ce monde, mais il n’en fut rien. Croyant s’être trompés de date, ils continuèrent d’attendre jour après jour, jusqu’au quinzième jour du mois d’av, jour de la pleine lune, qui confirma l’évidence : le 9 Av était bel et bien passé et ils étaient toujours en vie ! Ils surent alors clairement que le décret de Dieu n’était plus d’actualité et qu’Il avait définitivement pardonné la faute des explorateurs. Lorsque nos Sages affirment qu’« aucune festivité ne fut plus grandiose en Israël que le 15 Av et Yom Page 20
Kippour" » cela signifie qu’il n’existe aucune joie plus intense que de savoir ses fautes pardonnées, en l’occurrence à Yom Kippour, où la faute du Veau d'Or a été pardonnée, et à Tou BéAv où celle des explorateurs a été effacée. Dans le Livre des Juges, Tou BéAv est compté parmi les jours fériés (Juges 21,19). Cinq événements supplémentaires sont survenus à Tou BéAv: Deuxième et troisième événement : Suite au chapitre sur les « filles de Tzélof’had » (voir Les Nombres, ch. 36), qui, à défaut d’héritiers mâles, ont elles-mêmes hérité de leur père, ces jeunes filles ne pouvaient épouser un mari issu d'une autre tribu, sinon le terrain hérité deviendrait la propriété de celle-ci. Quelques générations plus tard, après l'histoire de la "Concubine de la vallée" (voir Juges, chapitres 19-21), les Enfants d'Israël jurèrent de ne pas laisser leurs filles épouser un homme de la tribu de Benyamin. Cette résolution constituait une menace de disparition pure et simple de la tribu de Benyamin. Chacune de ces interdictions fut levée à Tou BéAv. En effet, lorsque les Enfants d’Israël s’aperçurent que l’une des douze tribus risquait de disparaître, ils décidèrent de restreindre le serment prononcé à leur encontre à la génération qui avait connu ce triste épisode. Cet amendement fut également appliqué pour circonscrire l'interdiction d’épouser un homme issu d’une tribu différente, à la génération de Josué uniquement. Ces deux réformes constituèrent la première expression d’une fusion de toutes les tribus, qui déclencha au sein du peuple de grandes réjouissances. Dans le Livre des Juges, ces réjouissances sont appelées « festivité pour le Seigneur ». Au fil des générations, cette journée a été répertoriée dans le Traité Ta’anit comme un jour consacré aux fiançailles, qui favorise l’émergence de nouvelles familles juives. Quatrième événement : Après que Jéroboam eût provoqué le schisme du Royaume d'Israël en entraînant derrière lui dix tribus du royaume de Judée, il posta des gardes sur toutes les routes menant à Jérusalem afin d’empêcher ses sujets de se rendre en pèlerinage à la ville sainte, ce qui constituait pour lui une atteinte à son autorité. En guise de substitut, il fit ériger des idoles à Dan et à Béthel. La scission entre les deux royaumes de Juda et d’Israël devint ainsi un fait accompli qui dura plusieurs générations. Le dernier roi du royaume d'Israël, Osée fils d’Éla,
Brioute et Atsla'ha et Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith
souhaitant réparer cette brèche, fit retirer tous les gardes postés sur les routes menant à Jérusalem, afin de permettre à son peuple de renouveler leurs pèlerinages en Ville sainte. Ces nouvelles dispositions furent mises en place, le jour de Tou BéAv. Cinquième événement : Au début de la période du Second Temple, alors que le pays était encore totalement en friche, le bois nécessaire à la consommation des sacrifices quotidiens et à l’entretien de la flamme éternelle de l’autel, faisait gravement défaut. Chaque année, un certain nombre de personnes dévouées se proposaient volontairement pour rapporter le bois indispensable d’Afar, en Afrique, bien que ce voyage fût extrêmement dangereux. Tous les bois n’étaient pas valables pour servir dans le Temple, mais seulement celui qui n’était pas véreux. L'humidité et le froid étant des facteurs favorables au développement de vers à bois, il fallait par conséquent profiter de l’été pour amasser une quantité de bois suffisante qui permettrait de tenir jusqu'à l’été suivant. Le dernier jour où le bois pouvait être apporté pour y être stocké au cours des mois d'hiver, était Tou BéAv. Cette performance, qui consistait à réussir d’approvisionner suffisamment le Temple en bois précieux, était une raison supplémentaire de se réjouir ce jour-là. Sixième événement : Bien plus tard dans l’histoire, toujours un jour de Tou BéAv, les Romains autorisèrent finalement les juifs à enterrer les dépouilles des personnes tuées lors de la révolte de Bar Kokhba, en défendant la ville de Betar. Cette concession des Romains fut pour les Juifs l’occasion de vivre un miracle double : l’accord de leurs oppresseurs d’enterrer leurs morts d’une part, et, d’autre part, la découverte prodigieuse que, en dépit de la longue période écoulée, ces corps n'étaient pas décomposés. En reconnaissance pour ce double miracle, une quatrième et dernière bénédiction fut rajoutée au
Birkat Hamazon - actions de grâce après le repas. Dans cette bénédiction, nous rendons grâce à Dieu " qui est bon et fait du bien." «Il est bon» - en référence aux corps qui ne se sont pas décomposés, et « fait le bien» - en allusion à l’autorisation obtenue pour l'enterrement des morts. Jusqu’aujourd’hui; nous célébrons Tou BéAv à la manière d’une petite fête. Ce jour-là, nous ne récitons pas les Ta’hanounim – supplications, ni ne procédons à des oraisons funèbres. De même, si un couple se marie ce jour-là, il s’abstiendra de jeûner. En effet, nous verrons plus loin qu’il est de coutume pour des jeunes mariés de jeûner le jour de leur mariage. A Tou BéAv, nous commençons nos préparatifs spirituels en vue du mois d’Eloul, prologue des Jours Redoutables. Les jours commencent à raccourcir et la durée de la nuit s'allonge. Le temps, aussi, nous aide à faire le point spirituellement : pour l'agriculteur, la période mouvementée de la récolte est derrière lui et le rythme a considérablement ralenti. Sur le plan physique également, la chaleur de l'été rendait plus difficile la possibilité de s'asseoir et de méditer. A présent que les jours et les nuits sont plus fraîches, il est bien plus facile de procéder à un examen de conscience. Dans les temps anciens, on avait coutume de s’envoyer mutuellement, à partir de Tou BéAv, des bons vœux pour que la nouvelle année qui approche soit douce et heureuse. A partir du quinze av, les Juifs commençaient à se souhaiter « ketiva vahatima tova » - d’être « inscrits et scellés dans le livre de la vie » - formule identique à celle que nous utilisons de nos jours, le jour de Roch Hachana. Des érudits versés dans les valeurs numériques des différentes expressions usitées, ont découvert que les lettres formant l’expression « Hamicha Assar bé-Av - le 15ème jour du mois de Av - et « K’tiva véHatima tova – soyez inscrit… ont une valeur numérique identique de 928. Grand Rabbin Israël Meir Lau.
Briout et Atslah’a pour Moché ben Marie Ida
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Un bon ami “Chalom,
je m'appelle Na'hman. Quel est ton nom ?”
“David.” “Voudrais-tu être mon meilleur ami ?” “Bien sûr !” À cet instant, la mère de David l'appela du porche de leur maison : “David, tu devrais rentrer à la maison. Il est tard maintenant et tu n'a pas encore fait tes devoirs de l'école !”
Le Petit Na’hman par: le Rav Shalom Arush
“Je ne veux pas venir maintenant,” répondit David à sa mère en criant. “Tu me déranges : ne vois-tu pas que je joue avec un copain ?” Le petit Na'hman ne dit rien. Cependant, il pensait : “Personne ne devrait parler de la sorte à ses parents ; quel manque de respect ! Ceci est un terrible péché. Un enfant doit être courtois et poli ; il est très important qu'il écoute avec attention les paroles de ses parents.” Na'hman rentra chez lui. Il se mit à la fenêtre de sa chambre et il commença à prier D.ieu : “Hachem, Créateur de l'univers ! S'il te plait : aie pitié de moi et viens à mon aide. Je t'en prie : écoute mes prières et aides moi à trouver un bon ami. Je désire rencontrer un garçon honnête qui aime étudier la Torah et prier. Je cherché de partout où je pouvais : je n'ai encore trouvé personne de la sorte. Cependant, Tu sais tout ce qui se passe dans ce monde. Tu vois tout ! Hachem, Tu sais très bien où se trouve cet ami que je cherche depuis déjà longtemps. S'il te plait, aides moi et guide-moi vers le propre chemin. Protège-moi des amis qui pourraient avoir une mauvaise influence sur moi et aides moi à trouver uniquement des amis honnêtes et bons.” Lorsqu'il eut terminé ses prières, Na'hman alla se coucher. À suivre b’’h... Page 24
Le paradis dans ce monde Les meilleurs bienfaits du monde – depuis les bénédictions matérielles et spirituelles, jusqu'à la rédemption de tout l'univers – ne dépendent que de la paix domestique. Sur le plan matériel, la santé physique et mentale du mari, de la femme et des enfants, dépendent de l'entente conjugale. En particulier, la santé mentale, car dans une maison où la paix ne règne pas, tous souffrent de désordres mentaux. De même, la subsistance, la richesse, la réussite… dépendent toutes de la paix domestique. Il est évident que tout dépend de l'entente conjugale aussi sur le plan spirituel, comme pour le repentir, la foi, l'étude de la Torah… Et l'essentiel, la rédemption finale, dépend elle aussi de la paix domestique, comme nous nous proposons de l'expliquer par la suite. L'importance du conseil À travers une expérience de longues années avec de jeunes couples qui vinrent me demander conseil et orientation pour leurs problèmes de paix domestique, j'ai vu clairement que – même si chaque cas devait être considéré individuellement, avec ses conditions, ses problèmes et un arrière-plan différents – tous les cas présentaient un point commun : le manque d'orientation adéquate pour une entente conjugale. Il est évident que les couples n'ont pas des difficultés de paix domestique parce qu'ils sont foncièrement mauvais et qu'ils veulent se faire souffrir réciproquement. Il est certain qu'ils ne recherchent qu'à réjouir l'autre et vivre avec lui dans la paix. S'il en est ainsi, que leur manque-til ? Très simplement, ils n'ont pas appris comment vivre ensemble. Il existe plusieurs raisons qui empêchent l'homme de rechercher et de recevoir une direction dans la paix domestique : Certains pensent qu'ils n'en ont simplement pas besoin
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et se disent : “Qu'y a-t-il à étudier dans ce domaine ? Mes parents ont-ils appris l'entente conjugale ? Seraisje sot pour avoir besoin qu'on m'explique comment vivre avec ma femme ? Comme tout le monde qui se marie et s'arrange, nous apprendrons, nous aussi, à vivre ensemble.” Si le mari devait vivre avec un autre homme, cet argument serait sensé, car un homme sain d'esprit n'a besoin d'aucune orientation pour vivre en paix avec son semblable. Mais puisqu'il est question ici de vivre avec une femme qui diffère complètement de l'homme par sa nature, une orientation est nécessaire. Il existe en effet des différences naturelles entre l'homme et la femme, et rares sont ceux qui comprennent à quel point ces différences sont extrêmes. Ainsi, le mauvais penchant, la façon de pensée et la sensibilité sont complètement différents chez l'un et l'autre ; et cette différence nécessite une étude en profondeur. Si les maris prenaient la peine de réfléchir profondément à la différence considérable entre la constitution mentale et spirituelle de l'homme et celle de la femme, ils saisiraient à quel point l'âme de l'homme est différente de celle de la femme et ils chercheraient de toutes leurs forces quelqu'un qui leur montre comment vivre avec leur femme.
Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
Par conséquent, vivre en paix avec sa femme ne dépend pas du tout de l'intellect du mari, mais de sa connaissance. Personne ne s'attend à savoir la médecine sans y consacrer de nombreuses années d'études dans une faculté – et chacun est prêt à admettre son peu de connaissance dans ce domaine – sans qu'il soit question de stupidité, mais de préparation – il en va de même avec la vie maritale : le manque de connaissances ne provient pas de la stupidité, mais d'un manque d'étude adéquat. À plus forte raison lorsque, hormis la nécessité de comprendre la différence entre l'homme et la femme, le mariage implique la réalisation de nombreux commandements que chacun doit approfondir, comme les autres lois et commandements de la Torah. Par exemple, chacun comprend qu'il doit être guidé pour mettre les Téfilines, quand les mettre, comment… Ainsi, celui qui achèterait des Téfilines les plus parfaites du monde, puis poserait celle de la tête sur le front, comme c'est souvent le cas, ne s'acquitterait pas de son obligation. Le commandement de mettre les Téfilines est un des plus faciles à réaliser, plus facile que celui du mariage qui comprend de nombreuses lois dépendant de l'intention du coeur et qui exigent, pour les accomplir correctement, beaucoup d'étude, d'orientation, de prières et d'aide divine.
Les disciplines de la Torah D'importants rabbins qui exercent dans les différents secteurs de la Torah ne comprennent évidemment pas pourquoi ils auraient besoin d'être guidés, à plus forte raison par des rabbins qui leur sont inférieurs dans l'étu-
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de, l'analyse et la connaissance. La réponse à ces rabbins est comprise dans ces paroles de Ben Zoma (Pirké Avot 4) : “Qui est sage ? Celui qui apprend de tous, ainsi qu'il est dit (Psaumes 119:99) : 'Je suis devenu intelligent par tous mes maîtres'.” Un expert international en ophtalmologie qui souffre du coeur, prend pourtant conseil auprès des experts en cardiologie, sans honte ni déshonneur, même s'il possède quelques connaissances dans ce domaine, puisqu'il a appris aussi la médecine générale. De même, il est vraisemblable qu'un grand décisionnaire se butte à des problèmes de paix domestique et se tourne sans aucune honte vers un autre Rav moins grand que lui dans l'étude, mais plus expert dans les problèmes de l'entente conjugale. Puisque nous avons cité les exemples d'un homme simple et d'un grand Rav, tous deux obligés d'étudier le sujet de la paix domestique, il s'ensuit que chacun doit en tirer une leçon, car presque tous les problèmes conjugaux proviennent d'un manque de connaissance ; car si on savait ce qui manque, on éviterait les problèmes. En vérité, à cause de son orgueil, l'homme n'est pas prêt à accepter une orientation, faire des efforts pour la paix domestique, multiplier ses prières et son étude… Il lui semble qu'il n'a aucun problème, que seule sa femme doit être guidée, et que chez lui tout cela vient naturellement. Un homme aussi extraordinaire doit-il faire un effort pour réjouir sa femme ? Le fait même qu'elle est sa femme devrait déjà la combler !
Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
Soyons clairs : la colère n'a pas de place dans l'éducation d'un enfant. La colère dans la maison indique un régime tyrannique au sein du foyer familial. Ne savons-nous pas ce qui arrive dans les régimes tyranniques ? Dès l'instant où la population opprimée obtient la possibilité de se rebeller contre le tyran, elle le fait. L'erreur tragique des parents est de souvent croire que leurs enfants veulent les déranger, les peiner intentionnellement. De tels parents développent un sentiment négatif envers leurs propres enfants. Malheureusement, ce sentiment peut se transformer en véritable haine de leur progéniture, que D.ieu nous préserve. Il n'y rien de plus éloigné de la vérité. Les parents s'attendent à ce que l'enfant soit un adulte en miniature. Les parents veulent que l'enfant comprenne et qu'il soit plein d'égard envers leurs besoins. En même temps, le parent égoïste n'a aucune idée du monde dans lequel l'enfant vit, de la nature de ses désirs, de sa perception spécifique de la réalité... Nous devons impérativement laisser notre enfant s'épanouir dans son propre monde. Le problème réside dans la mémoire sélective des parents qui oublient qu'eux aussi ils furent des enfants. Ce comportement atteint la nature même de nos enfants et peut même finir par les détruire, que D.ieu nous pré-
serve. Cependant, lorsque les parents parviennent à prendre le recul nécessaire et à regarder d'une façon objective leurs propres demandes, ils s'aperçoivent de leur attitude injuste dans un nombre important de leurs demandes. Dans un premier temps, nous devons réaliser que nos enfants n'essaient pas de nous mettre en colère ou de nous insulter. Ensuite, nous devons nous faire ce que nous demandons à nos enfants de faire : penser d'abord aux autres, et ensuite à soimême. Sommes-nous prévenants à ce point envers les besoins d'autrui que nous nous attendons de la part de nos enPage 28
par: le Rav Shalom Arush
fants de l'être envers nous ? Avons-nous surmonté notre propre yetser hara' (mauvais penchant) ou nos envies matérielles que nous exigeons de nos enfants un tel effort ? Pensons sérieusement à tout cela ... Soyons clairs : la colère n'a pas de place dans l'éducation d'un enfant. La colère dans la maison indique un régime tyrannique au sein du foyer familial. Ne savonsnous pas ce qui arrive dans les régimes tyranniques ? Dès l'instant où la population opprimée obtient la possibilité de se rebeller contre le tyran, elle le fait. Imaginons les conséquences dramatiques que cela peut avoir dans l'éducation de nos enfants, ainsi que dans la vision positive du monde selon la Torah que nous désirons leur enseigner. Notre époque est difficile. Nous vivons dans les années qui précèdent l'arrivée du Messie. Il existe tellement de tentations dans la rue et le yetser hara' possède une panoplie entière d'armes trompeuses pour détruire l'âme des enfants. De nombreux parents – et je parle de parents "religieux" – m'écrivent à propos de leurs enfants qui s'éloignent du chemin de la Torah. Dans neuf cas sur dix, la situation que ces parents me décrivent correspond à celle eu j'ai décrite précédemment : les enfants, depuis leur plus jeune âge, ont été exposé à la colère et la tyrannie de leurs parents. Ils ont été abusés verbalement, ou menacé avec la fournaise ardente du purgatoire pour chaque petite chose qui n'allait pas. Dans la mesure où leurs parents "religieux" représentaient la Torah à leurs yeux, ils pensent : "Qui a besoin d'une religion faite de peur et de tyrannie ?" Ils voient fréquemment leurs parents de mauvaise
Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith
humeur, souvent en colère et irritables comme cela arrive souvent dans les maisons où il manque une ambiance d'Emouna. Peut-on réellement blâmer ces enfants de rejeter une telle religion ? Les mères et pères oublient souvent qu'eux-mêmes ont été des enfants. Arrivés à l'âge adulte, ils projettent leurs propres frustrations sur leurs enfants. Ils les regardent comme s'ils étaient des adultes. Ceci est faux et une erreur tragique. Des phrases telles que : "Mon enfant veut simplement me mettre en colère" ; ou : "Mon enfant ne veut pas m'écouter" sont complètement fausses. Les parents devraient examiner ce qu'ils demandent à leurs enfants : ils veulent que leurs enfants aillent se coucher à la minute précise où ils leurs disent, mais l'enfant peut ne pas être fatigué. Ils demandent qu'un enfant reste assis à table, mais l'enfant a besoin d'énergie et désire de courir et se dépenser. Lorsque l'enfant ne fait ce que ses parents lui demandent, il ne correspond plus à l'attente de ces derniers. Dans ce cas, les parents considèrent comme un affront personnel leurs refus et ils commencent à penser toutes sortes de choses à propos de leur progéniture l'enfant. Les parents doivent réaliser que l'enfant possède son propre monde que le parent égoïste refuse de voir. Par conséquent, le parent fait toutes les erreurs imaginables et cela perdure pendant les nombreuses années consacrées à l'éducation de l'enfant. Lorsque nous essayons d'éduquer un enfant ou de le discipliner sans essayer
de comprendre ce qu'il est, nous n'éduquons pas. L'éducation n'est pas modeler un comportement en utilisant la force. La contrainte entraîne des réactions opposées. Je suis conscient que le ton employé dans mon exposé est plutôt dur, cassant. Cependant, mon objectif est de stimuler l'évaluation personnelle de chaque père et mère. Un des aspects les plus importants de notre prière personnelle quotidienne consiste à nous évaluer nousmêmes en tant que parents, et de demander l'aide d'Hachem pour nous guider sur le chemin de l'amour et la compréhension de la condition difficile de parent. En résumant, nous avons dit que l'erreur tragique que les parents commettent en considérant comme un affront personnel le comportement de leurs enfants entraîne souvent une série d'erreurs. Avec l'aide d'Hachem, j'espère que nous avons clarifié ce point et que nous le garderons maintenant à l'esprit. Ceci étant dit, passons maintenant à l'étape suivante de notre second point. Rabbi Na'hman de Breslev enseignait régulièrement que nous devons éviter à tout prix de critiquer les autres, tout particulièrement les personnes que nous aimons. Par conséquent le deuxième aspect de notre article est d'envoyer un message clair : la critique n'a pas de place dans l'éducation des enfants, surtout lorsque nous désirons éduquer nos enfants avec amour. Nous élaborerons sur ce sujet la semaine prochaine, avec l'aide de D.ieu.
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Le secret du bonheur Comme le dit Rabbi Nathan de Breslev, que son mérite nous protège : “Partout où je constate un manque, soit on n’a pas du tout prié, soit on n’a pas prié suffisamment.” Cette formule détient en elle-même le secret de la vie en ce monde. Si l’homme a le mérite de prier chaque jour sur chaque détail de sa vie, tant dans les domaines matériels que spirituels, il méritera de réparer tous ses défauts. Mais à quoi sont comparables ceux qui ne prient pas, en prétextant le manque de temps ? A un fils de riches vêtu de guenilles, affamé et blessé, auquel on demande pourquoi il ne réclame pas l’aide de son père, qui l’habillerait correctement et le nourrirait de pain – et qui répond sottement : “Je ne trouve pas le temps …” De même l’homme qui ne prie pas et garde ses défauts : problèmes de paix domestique, de subsistance ; mauvais traits de caractère, désirs impurs, mélancolie et paresse – auquel on demande : “Pourquoi ne demandes-tu pas à ton Père céleste qu’Il réponde à tes besoins ? Et qui répond : 'Je n’ai pas assez de temps pour cela…' L’homme qui comprend le sens de la prière, prie pour ce qui lui manque, tant dans les domaines matériels que spirituels. En vérité, l’essentiel de la prière doit porter sur les questions spirituelles, et par voie de conséquence, ses autres besoins seront eux aussi satisfaits. Par conséquent, l’homme doit prier sur chaque détail de son adoration divine, sur sa prière du matin, qu’il mérite de prier avec joie et concentration. Sur les grâces et autres bénédictions – qu’il prononcera mot à mot, à haute voix et avec l’intention adéquate. Page 30
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Concernant la protection du regard, il doit prier et se juger lui-même pour savoir s’il se détourne vraiment des choses prohibées et applique l’interdit de ‘Tu ne convoiteras point’. Ainsi, il passera en revue toute la journée écoulée et priera sur chaque détail de son service divin et ses relations entre l’homme et son prochain. Il multipliera ses prières sur toute chose, jusqu’à ce qu’il mérite de réparer tous ses défauts. Aspirez sans cesse à voir Sa face Il est très important que l’homme consacre, d’une manière régulière, un certain temps de son isolement à implorer pour la foi et la demander à Hachem, béni soit-Il : “Hachem, je T’en prie, donne-moi la parfaite foi. Puissé-je croire d’une parfaite foi que le mal n’existe pas dans le monde car tout est entre Tes mains, et tout n’est que pour le bien. Donne -moi la foi que Tu m’aimes tel que je suis et que Tu m’agrées.” “Donne-moi la parfaite foi que rien n’existe hormis Toi, c’est-à-dire que tout être au monde paraissant me porter préjudice n’est qu’un bâton entre Tes mains, afin de m’éveiller à me rapprocher de Toi.
Zera bar Kayema Nati ben Eliyahou ve Oraline
Donne-moi la foi que ce n’est pas la faute de ma femme, ni celle de ma belle-mère, ni de mon patron, ni d’Untel ; mais que Tu me fais signe pour que je m’approche de Toi et que je m’adresse à Toi.” “Donne-moi la parfaite foi que Tu ne veux pas de ma culpabilité ou de ma mortification, car mon ego vient de Toi et rien n’existe hormis Toi, béni sois-Tu. Donne-moi la foi que grâce à la prière on peut tout réparer et en finir avec chaque défaut du caractère et mauvais désir. Donne-moi la foi que chaque défaut dont je souffre provient d’une insuffisance de ma prière. Donne-moi la volonté de multiplier mes prières et de les prolonger sur chacun de mes défauts, tant dans les domaines matériels que spirituels, pour mériter du bonheur spirituel et matériel.” “Donne-moi la foi que tout est entre Tes mains, Hachem béni sois-Tu, afin que je puisse annuler en moi le principe de 'C’est ma force et ma puissance' et afin que toute initiative se limite à la prière. Donne-moi la parfaite foi que tout défaut dont je souffre provient d’un manque de prières, afin que je puisse les multiplier.”
ces quelques lignes ? D’autant plus que les événements auxquels l’homme est confronté jour après jour, comme la recherche de sa conjointe, la paix domestique, les qualités morales, etc. sont absents de la prière telle qu’elle est fixée. A plus forte raison, les épreuves qu’il affronte et pour lesquelles la prière est encore nécessaire mais n’est écrite dans aucun Livre de prières. Par conséquent, on sait que les justes de toutes les générations ont ajouté des suppliques, à celles des trois prières fixes qu’ils récitaient longuement, et qu’ils prononçaient mot à mot, tout en dirigeant leur coeur. Chacun déduira des justes cette règle : si les justes multiplièrent tant leurs prières, en ajoutant de nombreuses supplications et requêtes afin de pouvoir se réparer, à plus forte raison quelqu’un comme moi, qui n’est pas assez juste, doit-il ajouter des prières pour mériter de se conduire selon la volonté divine. Je ne me contenterai donc pas de ces quelques lignes de prière, que je ne mérite même pas de dire avec la bonne intention. Rabbi Israël Méïr zatsa’l de Radin, l’auteur du ‘Hafets ‘Haïm a écrit (Likouté Amarim 1:47) :
Ta prière Sache que l’homme ne peut se contenter des trois prières qu’il récite chaque jour dans son Rituel des prières, car peu sont ceux qui ont le mérite de prier en dirigeant leur coeur comme il convient. Mais même pour celui qui prie avec une parfaite intention, toute sa requête est réduite finalement à quelques lignes. Et comment peutil espérer changer et se repentir en ne prononçant que
“Car si nous pouvions prier et ouvrir notre coeur au Saint béni soit-Il, nos prières et nos requêtes seraient exaucées. L’homme ne se contentera donc pas de réciter les dix-huit bénédictions trois fois par jour, mais ouvrira son coeur en prières et requêtes plusieurs fois par jour dans l’isolement, ou chez lui et au plus profond de son coeur.”
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Surveiller et penser Par conséquent, nous devons persévérer dans nos prières, jour après jour, aussi longtemps que nous continuons à faire un faux pas. Nous devons prolonger nos prières jusqu'au moment où nous réussirons à ne plus chuter. Lorsque nous avons réussi à garder nos yeux, nous devons poursuivre nos efforts en formulant une courte prière, tous les jours, qui nous servira à maintenir notre attention. C'est seulement grâce à une volonté quotidienne et permanente que nous pourrons parvenir à garder entièrement nos yeux. Cela nous permettra de nous préserver des innombrables péchés, transgressions et atteintes à notre intégrité morale. La personne qui se comporte de la sorte est appelée “Tsadiq parfait”, elle atteint l'Emouna (foi) parfaite, elle mérite un gagne-pain abondant, ainsi qu'une Providence divine miraculeuse. Egalement, si cette personne maintient ces efforts, elle parviendra à une importante compréhension divine de la Torah, ainsi qu'à une multitude d'autres bienfaits. Pour quelle raison une personne perdrait-elle tous ces avantages ? Uniquement si elle n'est pas persuadée que garder ses yeux représente la vérité. Dans ce cas, elle ne se battra pas pour y arriver. Cependant, si cette personne croit en elle-même, elle priera tous les jours pour y parvenir et il lui deviendra évident que laisser trainer ses yeux est un crime de premier ordre. Si elle parvient à cette conclusion, elle ne sera plus prête à faire face à d'autres échecs supplémentaires. De plus, même si elle échoue, elle n'en sera pas ébranlée. Plutôt, elle se dira que ce jour-là, les évènements ont pris une tournure qu'elle ne désirait pas. Cette situation l'amènera à faire le point sur elle-même, à se repentir et à reprendre de plus belle ses prières. Que veut dire transgresser et répéter ? Nos Sages ont dit (Yoma 86b) : “Rav Houna a dit : 'Lorsqu'une personne a commis une transgression et qu'elle la répète, celleci lui semble permise.'” Dans quel cas une chose interdite pourrait-elle nous sembler permise ? Nous devons répondre qu'une telle chose est possible uniquement si nous ne faisons pas constam-
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ment les efforts qu'il faut pour nous convaincre du contraire. Cependant, si nous consacrons suffisamment de temps à nous battre, à prier, à faire notre examen de conscience et à nous repentir, même un échec nous permettra de progresser. Dans tous les cas, si nous ne baissons pas les bras, il est certain que ce qui interdit ne revêtira pas l'habit de ce qui est permis. Si nous commettons une faute, nous ne devons pas simplement l'ignorer. Au contraire ! Celle-ci doit nous permettre de nous renforcer encore plus dans notre conviction de prier et de nous repentir : après tout, nous avons encore échoué ! Cependant, prenons le cas d'une personne qui ne pratique pas une hitbodédouth adéquate et qui n'est pas convaincue que laisser traîner ses yeux est strictement interdit. Cette personne n'est pas consciente du fait qu'aussi longtemps qu'elle échoue elle doit multiplier ses prières, redoubler ses efforts et se repentir. Si elle ne consacre pas toute son énergie tous les jours à cela, il est certain que ce qui est interdit lui apparaîtra permis. De fait, lorsque l'occasion se présentera, cette personne n'aura même plus l'impression qu'elle est en train de commettre une transgression. Ceci est la véritable explication de ce que nos Sages ont dit : "Si nous répétons une transgression, elle nous apparaîtra permise.” Cela est possible lorsqu'une personne ne prend pas le temps de se repentir entre deux transgressions. Cependant, si après avoir commis une faute nous nous repentons et que par la suite, nous commettons de nouveau la même faute, cela n'est pas appelé “répéter la transgression”. Grâce au que fait que nous nous sommes repentis entre-temps, nous avons “effacé” la première faute. Ce que nous venons de décrire n'est qu'un des multiples bienfaits de l'hitbodédouth.
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Même si une personne ne parvient pas
encore à faire ce qu'elle sait être la vérité, le plus important est que cette personne sache sans le moindre doute qu'il s'agit de la vérité, qu'elle se bat pour l'atteindre et qu'elle fasse son examen de conscience chaque jour. Ceci représente un grand encouragement pour toutes les personnes qui prient et qui travaillent sur ellesmêmes, mais qui continuent à chuter, encore et encore. Ces personnes n'ont aucune raison de se décourager ; plutôt, elles doivent réaliser que tant qu'elles travailleront sur elles-mêmes, ces “fautes” ne représentent pas une chute, un échec. Plutôt, cela fait partie de leur Service divin. Tout ce que nous venons de dire s'applique non seulement à garder ses yeux, mais également à toutes les autres Mitsvot de la Torah, à tous les comportements, les traits de caractère et désirs avides. Nous devons choisir un certain aspect de notre comportement et consacrer beaucoup de temps pendant hitbodédouth à vouloir l'améliorer. Nous devons poursuivre nos efforts jusqu'au point où il nous apparaîtra évident que ce désir avide représente uniquement une idiotie, ce mauvais trait de caractère une absurdité. Ainsi, nous devons considérer comme notre obligation de prendre une mitsva, l'une après l'autre, et d'améliorer notre façon de la faire ; également, de choisir un trait de caractère, l'un après l'autre, et de perfectionner notre comportement. Nous devons consacrer beaucoup de temps à faire hitbodédouth en nous concentrant à tour de rôle sur chaque désir avide et trait de caractère qui nous définisse en tant que personne. Nous devons agir de la sorte jusqu'au moment où nous atteindrons une vision claire et définitive de la vérité. Si nous continuons à travailler sur nous-mêmes de la sorte, nous recevrons alors un véritable cadeau du Ciel : nous constaterons une amélioration évidente dans notre comportement général. Cela pourra se poursuivre jusqu'au point où nous mériterons d'être un véritable Tsadiq. Ne me quittez pas ! Revenons sur le sujet que nous avons abordé précédemment : celui de l'Emouna (la foi). Lorsqu'Adam a péché, cela a provoqué une dissimulation de l'Emouna. C'est pour cette raison que chaque génération et chaque personne doit mener une véritable guerre pour vivre selon les principes de l'Emouna. De fait, avant le péché du premier homme, l'Emouna était claire comme du cristal et l'homme pouvait croire en Hachem avec énormément de facilité. Cependant, Adam fit une hitbodédouth inappropriée et cela eut pour conséquence de faire sortir
de la bouche du Roi – D.ieu – ces paroles terribles : “Que le 'pas-bon' t'emporte !” Immédiatement, l'Emouna – la princesse – disparut. Désormais, il revient à chacun d'entre nous de retrouver l'Emouna. Il est certain que lorsqu'une personne pèche, c'est qu'elle a “oublié” Hachem, qu'elle Lui a tourné le dos. En réaction, Hachem répond de la sorte et – si l'on peut dire – tourne à Son tour Son dos à cette personne. Cela a pour conséquence d'éloigner encore plus l'Emouna de celui qui a péché. Maintenant, si nous désirons retourner vers Hachem, la recherche de l'Emouna est devenue encore plus difficile. Dans ce cas, la personne doit investir tous ses efforts si elle désire vraiment révéler l'Emouna que ses actions ont cachée. D'autre part, une telle situation doit nous servir à nous renforcer et à nous encourager. Certes, l'homme a péché, il est tombé spirituellement et a causé une dissimulation de l'Emouna. Cependant, si cette chute lui permet de renforcer sa volonté de travailler sur lui-même et de renouveler sa motivation à révéler l'Emouna, il aura de la sorte rectifié tout ce qu'il avait abimé en chutant. De plus, cela lui permettra également de réaliser une rectification d'un ordre encore plus grand : il méritera d'atteindre le niveau de ceux qui n'ont pas péché ! Tout cela est possible, à condition que sa faute ne fût pas délibérée. Ce que nous venons s'expliquer est réalisable uniquement par la compassion du Créateur. Celui-ci voit qu'une personne ne désire pas fauter; plutôt, c'est son [mauvais] penchant qui triomphe de lui et lui fait commettre la faute. Par conséquent, D.ieu nous a donné le remède spirituel dont nous avons besoin : celui de la téchouva, qui consiste à se repentir et à nous rapprocher de nouveau de Lui. Ce n'est pas tout ! Hachem nous a également donné une récompense : celui de pouvoir transformer toutes nos fautes en un apport positif dans notre Service divin. Dans tous les cas, il est strictement interdit de pécher d'une façon délibérée dans le but de vouloir effectuer par la suite la réparation dont nous avons parlé. Malheur à celui qui agit ainsi car dans son cas, la téchouva devient bien plus difficile à atteindre. C'est à propos d'une telle personne que nos Sages ont dit (Yoma 85b) : “Celui qui dit : 'Je pécherai et je ferai téchouva' n'aura pas la possibilité de se repentir.” [Hachem ne l'aidera pas à se repentir, mais s'il se repent, malgré l'absence d'Aide divine, son repenti est accepté].
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Il est écrit dans le Sefer Hamidoth (“le livre de l'alefbeth”) : “Les disputes se trouvent uniquement dans les maisons où l'argent manque.” Avoir des dettes est la situation idéale pour inviter les tensions et les disputes chez soi. De fait, lorsqu'une personne doit faire face au stress de devoir de l'argent à d'autres individus, même si elle n'est pas de nature avare, elle se retrouvera souvent en train de discuter d'argent et d'analyser dans les moindres détails la façon dont le budget de sa maison est dépensé. Dans ces conditions, la lumière spirituelle naturelle de l'âme de sa femme se contracte et perd de sa luminosité. Cela s'explique par le fait que chaque femme a besoin de pouvoir compter sur une sécurité financière et qu'en son absence, elle prend cela extrêmement à coeur. Ainsi, lorsqu'un mari montre des signes d'angoisse et de stress à l'encontre de sa santé financière, la femme de celui-ci se sent comme prise dans un piège et assiégée de toutes parts. En peu de temps, sa santé mentale se déséquilibre et la tranquillité d'esprit qui était la sienne peu de temps auparavant s'évapore. Une femme qui se trouve dans une telle situation est envahie par un sentiment de tristesse et ne peut plus mener une vie normale. De plus, lorsque les dettes prennent une ampleur de plus en plus grande, et que c'est la quasi-totalité des revenus de la famille qui se trouve engloutie par leur remboursement, la situation s'aggrave : il devient impossible de payer l’hypothèque de la maison – ou le loyer – d'acheter de quoi manger… D'une façon logique, c'est toute la paix qui régnait dans la maison qui s'ébranle. L'ironie est que cette situation familiale explosive rend encore plus difficile la recherche d'une source de revenus. Un cercle vicieux est ainsi créé et une chose négative en suit une autre. L'absence de paix au sein du couple et de la famille empêche la réalisation de la bénédiction d'un revenu décent pour la maisonnée. En l'absence de bénédiction pour le revenu, les dettes augmenPage 34
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tent. L'accroissement des dettes devient une raison pour détruire d'autant plus la paix conjugale. Ce que nous venons de décrire est la recette idéale pour la catastrophe, que D.ieu nous préserve. Il existe une différence importante entre vivre dans la pauvreté – mais en l'absence de dettes – et “vivre à l'aise”, mais endettés jusqu'au cou ! Une personne peut avoir des fins de mois difficiles, mais si elle doit de l'argent à personne, elle connaîtra une certaine tranquillité d'esprit, en dépit des difficultés inhérentes à sa situation précaire. “Grâce à D.ieu, je ne dois de l'argent à personne” deviendra vite la phrase que cette personne prononcera souvent. Ceci correspond à ce qui est écrit (Proverbes 17:1) : “Mieux vaut du pain sec, mangé en paix, qu'une maison pleine de festins, accompagnés de disputes.” Une personne pauvre – mais qui n'a pas de dettes – ne sursaute pas lorsqu'elle entend quelqu'un frapper à sa porte ou la sonnerie de son téléphone retentir. Également, une personne sans dettes ne craint pas de sortir librement dans la rue : elle ne risque pas de rencontrer une tierce personne à qui elle doit de l'argent ! Dans la mesure où elle ne doit rien à personne, personne ne lui tient rigueur de quoi que ce soit ! En d'autres termes, une telle personne – ainsi que celles qui vivent sous son toit – peuvent vivre d'une fa-
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çon normale, en dépit de ce qui leur manque dans le domaine matériel. D'autre part, une personne qui vit sur un train de vie élevé – mais qui accumule les dettes –vit aux dépend des autres. Même s'il peut sembler au reste du monde que cette personne vit “une bonne vie”, il en n'est rien : sa vie est remplie de tourments et de souffrances. Parce que les souffrances d'une personne endettée sont nombreuses et déshonorantes – que D.ieu nous préserve – il n'est pas utile de les décrire plus en détails. Chaque personne endettée sait mieux que quiconque à quoi ressemble sa vie et les douleurs qui l'accompagne. Par conséquent, chaque mari – avec sa femme – doivent faire leur compte : est-il réellement dans leur intérêt d'emprunter de l'argent et de risquer de faire des dettes pour obtenir la chose qu'ils désirent ? Les deux doivent peser avec sérieux le risque réel qu'ils courent de voir la paix qui règne dans leur ménage se volatiliser et de perdre leur tranquillité d'esprit. Un père de famille ne peut pas ignorer ses responsabilités : il est de son devoir de subvenir aux besoins de sa femme et de ses enfants. Ainsi, il doit multiplier les prières à Hachem pour pouvoir assurer son rôle et faire le maximum d'efforts pour garantir un revenu décent à sa maisonnée. Les effets négatifs pour les enfants Des enfants qui vivent dans l'ombre des dettes de leurs parents payent généralement de lourdes conséquences de cette situation. Ils entendent continuellement leur père et leur mère parler d'argent ; ils les voient souvent se disputer à ce sujet ; l'argent devient l'objet de discussions interminables ; les polémiques qui en découlent sont nombreuses… Des enfants qui vivent dans cette ambiance en viennent rapidement à la conclusion que dans la vie, tout dépend de l'argent. Il ne faut pas s'étonner que chez de tels enfants naît l'idée que la vie consiste seulement à gagner de l'argent afin de pouvoir payer ce que l'on doit. De plus, des enfants qui entendent et voient leurs parents dans l'inquiétude et le stress causés par les dettes héritent d'un sentiment de peur et de frayeur. Les enfants sont incapables de comprendre la situation difficile dans laquelle se trouvent leurs parents.
La situation devient encore plus alarmante si les enfants doivent assister au spectacle désolant d'agents du gouvernement qui viennent saisir les meubles de la famille ; également, que penser de l'impact chez les enfants des créditeurs qui laissent aller leur colère en leur présence ? À quoi peut réfléchir un enfant qui voit ses parents se cacher ou se sauver en vitesse à la vue de certaines personnes dans la rue ? Lorsqu'un enfant entend maintes fois ses parents supplier un directeur de banque de faire preuve encore un peu plus de patience, quels peuvent-être les effets dans son esprit ? Tout cela crée un traumatisme chez les enfants dont l'importance ne peut pas être calculée à sa juste valeur. Dans certains cas, les effets de ce traumatisme peuvent mettre des années à s'estomper et le plus souvent, c'est leur vie entière qui en est changée. Tel que nous l'avons indiqué précédemment, il existe une différence immense entre des parents qui vivent dans les dettes et ceux qui vivent dans la pauvreté. Chez ces derniers, la maison baigne dans une ambiance sereine et tranquille ; le chahut et le tumulte causés par les dettes ne franchissent pas la porte d'entrée. Des parents qui n'ont pas le sou, mais qui ne connaissent pas l'angoisse liée aux dettes peuvent faire face à leur responsabilités de parents. L'absence de disputes et de querelles est une véritable bénédiction pour leurs enfants. Les enfants qui grandissent dans ces maisons peuvent grandir chez eux sans sentir qu'il leur manque vraiment quelque chose. Au contraire, la vie simple qu'ils mènent leur apprend à vivre en étant satisfaits de ce qu'ils possèdent, même si cela est peu. Ils ne sont pas des enfants gâtés et le plus souvent, leurs bonnes manières font la merveille de leurs parents. Chaque parent doit réfléchir à cela : vaut-il vraiment la peine de sacrifier l'éducation de ses enfants – ainsi que leur avenir – afin d'assouvir leur désir de se procurer une chose particulière. Leurs enfants méritent-ils réellement qu'ils empruntent de l'argent qu'ils ne pourront pas forcément rembourser ?
Pour un enfant, ses parents doivent être la source exclusive de tous ses besoins. Dès l'instant où un enfant s'aperçoit que son père et sa mère ne peuvent pas répondre à ses attentes, il perd automatiquement la confiance qui lui est indispensable pour fonctionner normalement. En l'absence du sentiment de confiance, un enfant devient dépressif et craintif. Dans ces conditions, les chances sont grandes qu'il sente naître en lui un sentiment de jalousie et de douleur à l'encontre de ses amis pour lesquels la vie semble sourire.
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Mots - Paracha Devarim Devarim signifie “mots” et c’est le nom de la Paracha de cette semaine, la première des lectures du livre de Devarim, le cinquième livre de la Torah. Bien sûr, la Torah tout entière, du moins comme elle nous a été transmise à nous, êtres humains, est constituée de mots; mais dans le livre de Devarim, la nature de ces mots prend une signification particulière. Le livre de Devarim constitue un discours de trente-sept jours prononcé par Moché, commençant le 1er Chevat et s’achevant le 7 Adar, le jour de sa mort, en 2488 (1723 avant l’ère commune). Dans son discours, Moché récapitule les événements et les lois majeurs qui sont relatés dans les quatre premiers livres de la Torah. C’est pourquoi le livre de Devarim est aussi appelé Michné Torah “la répétition de la Torah” (d’où son nom Deutéronome ou “seconde loi”). Techniquement Moché écrivit tous les cinq livres. Mais nos Sages expliquent que dans les quatre premiers livres, Moché retranscrivit tout ce qu’il avait reçu de D.ieu alors que dans le cinquième livre, il le fit “avec ses propres mots”. La distinction est claire par le fait que les quatre premiers livres sont écrits à la troisième personne (“Et D.ieu parla à Moché en ces termes…”), alors que dans Devarim, nous entendons la voix de Moché à la première personne (“A cette période D.ieu me dit…”). Néanmoins, Devarim appartient à ce que nous appelons la Torah écrite, ce qui signifie que non seulement le contenu mais également les mots et les lettres sont considérés d’origine divine. Nos Sages expliquent que Moché avait si totalement fait abstraction de son ego devant la Volonté Divine que “la Présence Divine parlait à travers sa gorge”, les propres mots de Moché étant les mots de D.ieu. En tant que tel le livre de Devarim joue le rôle de pont entre la Torah écrite et la Torah orale. La Torah orale inclut le Talmud et les Midrachim, les commentaires et les codes, le Zohar et la Cabbale, et “tout ce qu’un élève diligent exposera devant son maître”, tout ce qui a été produit par trente-trois siècles d’érudits dans la Torah qui étudient et interprètent la Torah en accord avec la tradiPage 38
tion sinaïtique. Dans la Torah orale, produite par des esprits et des bouches dont l’abstraction de soi est moindre que celle de Moché, le contenu est divin mais les mots et les lettres sont humains, venant de l’homme lui-même. En d’autres termes, nous avons deux dimensions de la Torah: une dimension dans laquelle à la fois le contenu et “l’emballage” sont impartis d’En-Haut et une dimension dans laquelle la Sagesse et la Volonté Divines sont enveloppées dans “nos propres mots”. Et puis nous avons le livre de Devarim, dans lequel les deux convergent: un être humain, Moché atteint un niveau d’identification avec la Sagesse et la Volonté Divines dans lequel “ses propres mots” sont complètement en harmonie avec leur contenu divin, au point qu’ils ne sont pas moins les mots de D.ieu que ceux que D.ieu dicta à Moché pour les quatre premiers livres. En fait, c’est même du livre de Devarim que toute la Torah orale découle. L’identification absolue de Moché avec la Sagesse Divine donne la force à nos âmes moindres, dont chacune possède “une par-
celle de l’âme de Moché” de faire la même chose (bien qu’à un niveau moins élevé): créer à partir de “nos propres mots” des réceptacles pour la Sagesse Divine. L’homme: un être doué de la parole Cela se passe, à un certain niveau, chaque fois que nous ouvrons la bouche. Les philosophes anciens se réfèrent à l’homme comme à celui “qui parle” et personne n’a encore trouvé de meilleure dénomination pour notre espèce douée du langage. Nous aimons parler. Témoins en sont les explications infinies dans lesquelles nous nous engageons, la conversation perpétuelle que nous nous sentons obligés de mener, les milliards de mots que nous prononçons chaque jour. Pourquoi ce besoin insatiable de tout mettre dans des mots, comme si rien n’existait véritablement avant d’avoir été fixé et développé dans un certain nombre de sons fixés et émis par l’homme ? Parce que, nous disent les Maîtres ‘hassidiques, il n’y a
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rien que l’être humain veuille davantage que de jouer à D.ieu. D.ieu le fit: Il parla pour créer la réalité. Il dit “Que la lumière soit!” et la lumière fut. Il dit: “Que les eaux se rassemblent et que la terre apparaisse” et les océans et les continents se formèrent. Mais l’homme regarde la création de D.ieu et la voit comme quelque chose qui n’est pas encore formé, à qui il manque encore une définition. Ainsi nous parlons, catégorisant, quantifiant et qualifiant le monde de D.ieu dans un effort pour lui donner un sens et un but. Bien sûr il y a des différences. D.ieu est infini est omnipotent; nous sommes finis et faillibles. D.ieu créa la lumière par Sa parole; nous avons été pourvus de la force de formuler cette lumière en une luminosité plus claire, plus éclatante, mais nous pouvons aussi la formuler en obscurité. Nous pouvons verbaliser les continents en pays et provinces d’un monde productif ou nous pouvons les prononcer frontières de haine et de luttes. Mais c’est “le partenaire dans la création” que D.ieu désire; un partenaire qui est tout aussi capable de diriger sa société que de la créer, un partenaire indépendant et libre, dont les choix lui sont propres, et qui assume donc complètement sa responsabilité et accomplit son but. Parce que D.ieu voulait de véritables partenaires pour
Ses entreprises et non une équipe d’employés et de garçons de courses (de ceux-là, Il en avait déjà pléthore: les anges!) Monter au niveau supérieur Mais D.ieu fit plus encore. Non seulement assujettit-il Sa création au langage humain, mais Il mit également Sa Torah, Ses propres pensées et désirs, dans des mots reconnaissables par l’humanité et puis Il nous invita dans le processus de verbaliser Sa Torah. Mais si nous sommes Ses partenaires, nous devons être impliqués dans tout. Un véritable partenaire ne fait pas qu’accomplir sa part dans la tenue et le développement de la société, il participe également aux projets, au modus operandi, aux lois et règlements. Ainsi D.ieu accorda-t-Il à l’esprit et la parole de l’humanité non seulement de modeler Son monde mais aussi de participer à la formulation de la Torah, les lois et le plan, la source de la création. C’est ainsi que naquit Devarim, le livre des Mots. Le premier à recevoir ce mandat fut Moché qui l’accomplit si parfaitement que sa “contribution” devint l’un des cinq livres qui forment le coeur de la Torah. Et l’accomplissement de Moché contient les germes qui permettent et permettront à tous les partenaires humains suivants d’articuler la Sagesse divine.
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Trois échos divins: singularité, pluralité, unicité Paracha Vaet’hanan Ecoute Israël, l’Eternel notre D.ieu, l’Eternel est Un ("é’had") Deutéronome 6 :4 Nous pensons généralement le combat cosmique en termes de bien contre le mal. Mais selon les Kabalistes, le bien et le mal ne sont rien d’autres que des émanations de l’unité et de la division. D.ieu est l’unité ultime et tout ce qui est divin dans notre monde porte la marque de Son unité. Le mal, en termes simples, est la distorsion de cette unité par le voile de la division dans laquelle D.ieu a enveloppé Sa création. La création, comme elle est décrite dans les enseignements de la Kabale, est une évolution de l’unité singulière vers la pluralité et la dichotomie. Toute l’existence a son origine dans l’aspiration divine de créer, un désir aussi singulier (unique) que Son créateur. Mais le Divin possède également un autre aspect latent: les possibilités infinies implicites dans le potentiel illimité de D.ieu. C’est pourquoi le désir singulier de la création donne naissance à notre monde pluriel, un monde dont l’immensité des détails et la complexité expriment le potentiel infini de son Créateur. Rien de tout cela ne constitue le phénomène négatif que nous appelons le mal. Et pourtant les germes du mal sont là. La pluralité produit la division et la division débouche sur le conflit. Tant qu’une réalité plurielle fait écho de sa source singulière, la division ne prend pas racine et ne se transforme pas en lutte; mais avec le développement de chaque entité particulière dans la diversité de la création, en un moi distinct de l’entité cosmique, la division, la querelle et le Page 40
mal font surface. Disséquer la vie Comment restaurer l’unité divine dans un monde fragmenté? En plongeant encore plus dans sa pluralité. Car tel est le paradoxe de la vie: plus quelque chose est fragmenté dans ses détails et plus nous découvrons les opportunités d’en faire ressurgir l’unité. Prenez pour exemple deux substances matérielles. Vos cinq sens les perçoivent différentes et sans relation l’une avec l’autre: mais placez les sous un microscope et vous découvrirez qu’elles sont constituées de composants similaires, elles peuvent même avoir en commun un ou deux éléments. Plus vous creuserez, allant jusqu’aux niveaux moléculaire, atomique et infra-atomique, plus vous trouverez de convergences et plus vous découvrirez la manière de mettre ces énergies au service d’une fin unique. Ou bien encore prenez deux nations. Apparemment, leurs buts, leurs aspirations vont à l’encontre les uns des autres, donnant naissance à des conflits voire des combats. Mais disséquez ces aspirations point par point et vous trouverez inévitablement des domaines qu’elles partagent et dans lesquels elles se complètent. Ce terrain commun peut ne couvrir que cinq pour cent de la volonté collective de la nation, mais un pont d’harmonie peut être construit. Creusez plus profondément encore et ce pont peut être élargi. Explorez les aspirations profondes de chacun des millions d’individus de la nation, les détails innombrables de la volonté de chacun et des terrains d’intérêts communs et de dépendance mutuelle peuvent être mis à jour. Les différences resteront mais au lieu d’alimenter les combats, elles serviront à construire des blocs de coexistence
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harmonieuse.
Nous évoluons de la singularité ultime vers la pluralité puis vers la diversité. Mais la diversité n’a pas besoin de dégénérer en querelle. Au contraire, la diversité peut se disséquer en ingrédients pour l’harmonie, une harmonie qui reflète la singularité qui a pu donner naissance au processus.
unité qui peut être obscurcie par l’émergence de la pluralité. Comme nous l’avons vu, quand s’exprime le potentiel infini de D.ieu dans les détails innombrables d’une création diversifiée, le résultat en est le voilement de Son unité. L’accomplissement de la vie du Juif est de parvenir à une expression plus vraie de l’unité de D.ieu, l’unité du é’had. E’had est l’unité de l’harmonie: non une unité qui nie la pluralité (et donc que la pluralité obscurcit) mais une unité qui utilise la pluralité comme fondement de l’unité.
L’investissement
Trois échos divins
Néanmoins, un monde harmonieux fait plus que refléter la tranquille singularité dont il est issu: il va au-delà pour mettre à jour un nouveau visage, et donc inconnu, de la réalité divine. La vie sur terre est plus que l’engagement à faire un cercle complet: réparer la création en y restaurant son unité originelle. La descente de la singularité vers la diversité est un investissement et D.ieu attend d’en recueillir les profits. Le profit est l’harmonie, qui est une expression de l’unité divine plus profonde, plus vraie que la singularité d’avant la création.
En dernier ressort, l’essence de D.ieu, inconnaissable et indéfinissable, transcende et embrasse à la fois la singularité et la pluralité. Aucune description ne peut Le définir. Notre réalité ne peut exprimer Sa vérité quintessentielle.
C’est ainsi que nous introduisons un nouveau facteur dans l’équation cosmique: l’harmonie.
Si une phrase est bien la pierre angulaire de la foi juive, c’est la première phrase du Chéma, le verset récité chaque matin et chaque soir de sa vie par le Juif et les derniers mots qu’il prononcera: "Ecoute Israël, l’Eternel notre D.ieu, l’Eternel est Un". Mais questionnent nos Sages, pourquoi le verset utilise-t-il le terme "é’had" ("un") pour évoquer l’unité de D.ieu? Le mot "un" peut également servir pour se référer à quelque chose qui fait partie d’une série (comme dans "un, deux, trois...) ou à quelque chose composé de plusieurs éléments (comme dans "un morceau de pain", "un être humain", "une communauté"). L’unité de D.ieu transcende une telle "unité", comme le dit Maimonide dans le chapitre qui ouvre son Michné Torah. Le mot hébreu "ya’hid" ("singulier", "unique") n’aurait-il pas été mieux approprié? Mais la singularité est une unité que l’on peut défier, une
Mais certains des éléments de Sa vérité peuvent l’être: a) la singularité de D.ieu qui s’exprime dans la réalité qui précède, transcende et domine la création, b) Son potentiel infini exprimé dans le vaste monde qu’Il a créé, c) l’harmonie divine que nous exprimons en faisant une synthèse et une unanimité dans le but de la création diversifiée de D.ieu. Des trois, l’harmonie est la plus profonde expression de la vérité de D.ieu. Car son unité, “é’had”, embrasse les phénomènes de la singularité et de la pluralité exprimant la vérité que la réalité divine ne peut être confinée dans aucun mode d’expression et d’être. Quand l’homme, confronté à un monde fragmenté et déchiré, répond en extrayant le potentiel d’harmonie implicite, il élève la création au-dessus de son apparence plurielle, au-dessus même de ses origines singulières et le façonne dans un modèle de l’unité quintessentielle de Son Créateur.
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capables de résister à la culture et aux moeurs qui semblent les absorber.
Paracha Ekev La consolation de l’exil Ekev est l’une des “sept Parachiot de Consolation”. Puisque sa Haftara traite de la Rédemption, nous devons donc en déduire que la Paracha elle-même traite également de ce sujet. Nous nous trouvons actuellele concept de la Rédemption être mieux compris en disd’abord de l’exil et de ses causes sous-jacentes. En prenant conscience des causes, nous sommes alors à même de les rectifier et c’est cela qui conduira à la Rédemption.
ment en exil, peut donc cutant
En réalité, rien ne peut entraver le Juif dans son service spirituel de la Torah et des Mitsvot. Quand un Juif agit avec fierté et montre sans honte son judaïsme, alors “toutes les nations du monde reconnaissent que D.ieu est sur toi et elles te craignent”. Mais quand un Juif estime que “le désert des nations” est “grand” et que lui-même est chétif, cela en soi entretient un perpétuel état d’exil. Penser le monde comme un “grand désert” peut conduire à une descente encore plus dramatique : l’individu ne se voit pas seulement chétif en comparaison du “grand désert”, mais il ressent une terreur abjecte, pensant que “les autres” ont un contrôle total de lui. Il éprouve alors de la peur à agir comme un Juif, même lorsqu’il n’est pas en contact direct avec le monde car peut-être que quelqu’un dans ce “vaste et redoutable désert” aura connaissance de ses actions juives, même si elles sont accomplies dans l’intimité de son foyer.
Cela peut se comparer à une per-
sonne physiquement atteinte qui connaît la cause de sa maladie. Elle se rendra chez un médecin et saura quoi lui dire. A son tour, ce dernier sera apte à la soigner. Si bien que la conscience même de la maladie et de ses symptômes constitue la moitié de la guérison. Il en va de même pour l’exil. La connaissance de ses causes est le commencement de la Rédemption, car savoir ce qui a suscité l’exil pousse à se guérir et à atteindre par là-même l’état de Rédemption. Dans la Paracha Ekev, Moché fait un bilan du séjour de quarante ans du Peuple Juif dans le désert, un lieu qu’il décrit comme “grand et redoutable, rempli de serpents, de reptiles venimeux et de scorpions”.
Cela mène à être mordu par le “serpent” que nos Sages décrivent comme possédant un “venin fulgurant”. En termes spirituels, cela signifie que la personne est si absorbée par la chaleur et les passions du monde qui l’entourent qu’en elle diminue sa passion pour le Judaïsme. Cette imprégnation contre avec “le ser-
conduit à la renpent venimeux”.
L’individu est si propar la chaleur des sule feu du Judaïsme s’éteint
fondément mordu jets profanes que complètement.
Et puis survient le “froid qui rend ses froides
Tout ce qui précède ne fait pas que décrire le désert d’alors mais aussi notre exil présent, notre peuple vivant dans “le désert des nations”. La connaissance de ces détails est en soi une consolation car savoir comment sortir du désert nous conduit à le faire. Dans la description du désert comme “grand”, nous venons à comprendre la raison première pour laquelle l’exil parmi les nations est décrit comme un “désert des nations”.C’est parce que les Juifs y sont une minorité distincte, tout comme le désert n’est que très peu habité.
fièrement son la Rédempnotre Juste
venin du scorpion” victimes totalement devant le sujet spirituel. Savoir qu’un manque de ténacité dans “le grand désert” conduit à tous ces problèmes permet au Juif de hâter la fin de l’exil en assumant Judaïsme et en marchant vers tion avec la venue immédiate de Machia’h.
Cela peut malheureusement conduire les Juifs à considérer le désert comme véritablement “grand”, et l’aspect non-juif de l’environnement si vaste qu’ils se sentent inPage 42
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Paracha Reéh Une bénédiction déguisée La Paracha Reéh commence par les mots : “Vois, Je te donne aujourd’hui une bénédiction et une malédiction. La bénédiction (viendra) si tu obéis aux commandements… La malédiction (viendra) si tu désobéis aux commandements…” Le mot “vois” indique que l’on doit examiner le sujet attentivement. Pourquoi est-il nécessaire que ce sujet soit scruté afin d’être “vu” ? Apparemment, si l’on pense, même superficiellement, au fait que l’on est béni pour avoir choisi le bien et maudit pour avoir choisi le mal, il semble évident que l’on choisira de faire le bien. De plus, “Je te donne aujourd’hui” ne semble s’appliquer qu’à la bénédiction. Car le terme “Je” se réfère à l’essence de D.ieu, Qui ne donne que du bien pur, où il n’y a pas du tout de place pour la “malédiction” opposée. Bien plus encore, le terme “donne” comme l’affirment nos Sages, indique une abondance de bien inhabituelle. Il va sans dire que “malédiction” en est l’antithèse même. Enfin “tu” se réfère à la quintessence du Juif et chaque Juif est dans son essence absolument bon. De plus, lorsque la Torah utilise le terme “aujourd’hui”, elle le fait comme une indication d’immuabilité. Cela ne peut s’appliquer qu’au bien et à la sainteté qui sont éternels. Car le mal est en dernier ressort une “non-entité”; dans le monde futur, il cessera comme l’enseigne le verset: “J’ôterai tout esprit d’impureté du monde”. Ainsi, comment est-il possible que “Je te donne aujourd’hui” semble se référer à la fois à une bénédiction et à une malédiction? La raison de la “bénédiction” et de la “malédiction” est de permettre à l’homme d’exercer son libre-arbitre, selon le verset: “J’ai placé devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie”. Pour que l’homme puisse choisir librement de faire le bien, D.ieu a donné au contraire de la sainteté, qui en lui-même n’a pas de substance, la faculté de s’opposer à la sainteté. Puisque la liberté de choix est l’une des qualités primordiales du service spirituel de l’homme, et que l’homme Page 44
s’élève de degré en degré par son effort, le mal s’oppose à la sainteté à tous les niveaux, à tel point qu’une personne peut choisir n’importe quand d’agir de manière inadéquate, même si le faire peut lui coûter la vie. Car le libre arbitre s’applique à tout ce que fait l’homme. En fait, le désir animal de l’homme peut être même plus fort que son désir pour la sainteté dans la mesure où son âme divine (la partie qui désire la sainteté) est tout d’abord rationnelle alors que l’âme animale (la partie qui désire les sujets matériels) est prioritairement émotionnelle. Tout comme cela s’applique à l’homme, il en va de même pour D.ieu, pour ainsi dire ; le potentiel du mal existe même dans le niveaux les plus élevés. La négation du mal est seulement le résultat du libre-arbitre de D.ieu. C’est pourquoi le verset déclare: “Car Essav est le frère de Yaakov”, c’est-à-dire que le bien manifeste et le mal manifeste sont tous deux équidistants de Lui. Cependant, exprimant Son libre-arbitre, le verset ajoute: “J’aime Yaakov et Je méprise Essav”. Le résultat de ce librearbitre est que le mal est totalement nié et contesté en Haut. L’homme luiaussi en choisissant délibérément de faire le bien et de renoncer au mal, supprime la méchanceté en bas. De plus, le choix de faire le bien a pour conséquence la révélation en l’homme de l’attribut qui conduit D.ieu à choisir librement Yaakov plutôt qu’Essav. Pour que l’homme puisse jouir du libre arbitre, D.ieu peut donner le contraire de la sainteté au niveau des “Je”, “te donne” et “aujourd’hui”. Mais puisque cette aptitude n’existe que pour pourvoir une base au choix, le mal cesse dès lors que l’homme choisit le bien. Puisque le but ultime de la création est de permettre à l’homme d’exercer son libre arbitre et d’être récompensé pour ses efforts, D.ieu, en fait, donne le bien d’une manière sans égale. La connaissance, du fait que le but de ce qui est contraire à la sainteté est d’être surmonté par l’homme qui s’élève ainsi, rend le service spirituel ostensiblement plus facile. C’est pourquoi le verset emploie “vois”, indiquant qu’un regard scrutateur est nécessaire pour prendre conscience que le dessein du mal (“malédiction”) n’est pas de s’opposer à la sainteté mais d’aider l’homme à atteindre un niveau de sainteté encore plus élevé.
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Prières, Ségoulot & Kaméot Chabbat est la source des bénédictions Ségoula pour avoir des garçons que le Ariz’al Akadosh conseilla à quelqu’un: Faire très attention a commencer le Chabbat un peu avant le temps et le terminer un peu après et aussi d’encourager les autres à le faire
(source Téfila lérabénou Mordehaï shaarabi Hatsadik)
____________________________________________________________________________ Améliorer la mémoire Bonjour à tous voici une ségoula pour amélioré la mémoire, devenez une véritable machine à enregistrer :
Manger le matin à jeun du miel
Boire à jeun de l’huile d’olive pas plus que une cuillère à soupe
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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes. Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignemen ts, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen. UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim
SHEMOT HATSADIKIM Les fils de Réouven : Yoèl. Chémaya. Gog. Chimi. Mikha. Réaya. Ba’hal. Bééra. Yé’hièl. Zékharyahou. Béla, fils de ‘Hazaz, fils de Chéma, fils de Yoèl. Les fils de Gade : Yoèl Haroch. Chafame Hamichné. Yanaye. Chafate Babachane. Mikhaèl. Méchoulame. Chéva. Yoraye. Yakane. Ziya. ‘Hévèr. Avih’ayil. H’ouri. Yaroah’. Guilade. Mikhaèl. Yéchichaye. Yah’do. Bouz; Ah’i. ‘Havdièl. Gouni. ‘Héfèr. Yichi. Elièl. ‘Hazrièl. Yirméya. Hodavya. Yah’dièl. Les fils de Aarone Hakohène (le Prêtre) : Avichoua. Bouki. ‘Houzi. Zérah’ya. Mérayote ; Amarya. Ah’itouv. Tsadok. Ah’ima’hatss. ‘Hazarya. Yoh’anane. Chaloum. H’ilkiya. Séraya. Yéhotsadak. Les fils de Lévi: Yah’ate. Zima. Yoah’. ‘Hido. Zérah’. Yéatraye. ‘Haminadav. Korah’. Assir. Elkana. Evyassaf. Tah’ate. Ourièl. ‘Houziya. Chaoul. ‘Hamassaye. Ah’imote. Elkana. Tsofaye. Nah’ate. Eliyav. Yéroh’ame. Elkana. Les fils de Chmouèl: Habékhor Vachni. Aviya. Livni. Chimi. ‘Houza. Chima. H’aguiya. ‘Hassaya. Hémane Haméchorèr, fils de Yoèl, fils de Chmouèl, fils de Elkana, fils de Yéroh’ame, fils de Elièl, fils de Toah’, fils de Tsouf, fils de Elkana, fils de Mah’ate, fils de ‘Hamassaye, fils de Elkana, fils de Yoèl, fils de ‘Hazarya, fils de Téfaneya, fils de Tah’ate, fils de Assir, fils de Evyassaf, fils de Korah’, fils de Yitshar, fils de Lévi, fils d’Israël Assaf, fils de Bérèkhyahou, fils de Chima, fils de Mikhaèl, fils de ‘Hasséya, fils de Malkiya, fils de Etni, fils de Zérah’, fils de Adaya, fils de Etane, fils de Zima, fils de Chimi, fils de Yah’ate, fils de Guèrchome, fils de Lévi. Etane, fils de Kichi, fils de ‘Havdi, fils de Maloukh, fils de H’achavya, fils de Amatsya, fils de H’ilkiya, fils de Ametsi, fils de Bani, fils de Chamèr, fils de Mah’li, fils de Mouchi, fils de Mérari, fils de Lévi.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
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Les Téfilines de Rabbenou Tam Le taxi roule rapidement en se frayant un chemin parmi les voitures. En cette fin de soirée, Jérusalem se prépare au sommeil. Les marchands lavent à grande eau leur stand au marché, les gens garent leur voiture sur le côté et rentrent chez eux. C’est la nuit. « Il est arabe, ce chauffeur ». Cette pensée traverse rapidement l’esprit de Rav Yéhouda Deitch, l’un des deux passagers. Il regarde au-dessus de la fenêtre, à l’endroit où une plaque porte généralement le nom du chauffeur. La plaque réglementaire est absente. Aucun drapeau sur le taxi, aucun signe identificateur. Le chauffeur bavarde sur son portable avec un accent guttural prononcé. Pas de doute. Il était difficile de s’en rendre compte au premier coup d’oeil. Ses cheveux blancs sont coupés très court, il est rasé de près…
Les deux hommes montent. Rav Nussbaum les reçoit aimablement. Malgré le peu de temps dont ils disposent, ils exposent le sujet en question, l’analysent de toutes part, expliquent les différentes possibilités. Ils n’entendent absolument pas le chauffeur qui klaxonne sans arrêt au bas de l’immeuble, jusqu’à ce qu’il perde patience. Au bout d’une heure et quart, ils descendent le front plissé, les mains traçant des cercles en l’air. Les premiers signes de la joie qui accompagne la résolution des doutes apparaissent sur leur visage. « Où est notre taxi ? » Rav Sternbuch regarde de tous côtés. La petite rue est vide, pas un taxi en vue. Ils se tournent à droite, à gauche. Non, pas de taxi. Un coup d’œil à leur montre leur en explique la raison. « Comment allons-nous le payer ? Il va croire que nous avons fait exprès ! s’exclame Rav Sternbuch. Je ne me rappelle pas avoir vu sa plaque portant son nom.
Il ne dit rien. Rav Yitzhak Méir Sternbuch, qui enseigne avec lui à la Yechiva Darkei Torah, discute du sujet brûlant qui les préoccupe. Une lourde responsabilité leur a été imposée et ils se rendent à présent en taxi chez une autorité pour lui faire part de leurs doutes. Rav Yéhouda, fils du Gaon Rabbi M. Deitch (Rav du quartier de Ramat Chlomo à Jérusalem), se plonge dans la conversation. Il détourne son esprit du chauffeur arabe, de ce qui se passe chez lui, de ce qu’il a fait ce jour-là, et se concentre pleinement sur le sujet en question. Les deux Rabbanim ressentent bien la responsabilité qui pèse sur eux.
– C’était un chauffeur arabe, répond Rav Deitch, alors qu’une pensée floue s’obstine à tenter de passer le seuil de sa conscience. Il était arabe, c’est certain. Et il n’y avait pas de nom sur le côté
Ils se rendent chez le Gaon Rabbi Naftali Nussbaum pour discuter du sujet, pour demander son avis et, ils l’espèrent, pour résoudre la question. Ils savent qu’ils disposent de peu de temps. Plus le sujet est important et décisif, plus le temps dont on dispose est concentré… « Attendez-nous jusqu’à ce que nous redescendions, et nous vous prendrons pour le retour, dit Rav Sternbuch au chauffeur. Nous en avons pour dix minutes, un quart d’heure. Laissez le compteur allumé». Le chauffeur hoche la tête et gare son véhicule. Il sort une cannette de Coca-Cola de sa boite à gants et se cale confortablement sur son siège. Page 48
du taxi, ni de drapeau… » Soudain, il se prend la tête entre les mains et laisse échapper un gémissement. « Mes Téfilines ! Mes Téfilines de Rabbenou Tam sont restés dans le taxi ! » Que faire ??? « Tu te souviens d’un signe qui nous permettrait de reconnaître la voiture ? – Non, aucun. » Il n’y a rien à ajouter. Un chauffeur privé qui n’appartient
Refoua Chelema Rav Agaon Ovadia Yossef ben Gorgaya
pas à une compagnie de taxis, et qui est arabe... Aucun espoir de retrouver les Téfilines .
vous, prenez ce truc-là ! Ma voiture, c’est pas un dépôt. »
« J’ai besoin de mes Téfilines demain matin ! Murmure Rav Deitch. Mes Téfilines de Rabbenou Tam…
Il jette en sa direction un paquet noir. Le beau-frère de Rav Deitch fait un bon en arrière et se sauve, persuadé que l’Arabe au volant lui a lancé un objet piégé.
Je les ai mises à la fin de la prière depuis le jour de mon mariage, sans manquer un jour. Ce n’est pas seulement l’argent qu’elles coûtent, ce n’est pas seulement ce qu’elles représentent pour moi. C’est de penser qu’un chauffeur arabe va les jeter n’importe où ! Oh lala ! » Rav Sternbuch n’a pas de mots pour le consoler. « Il est déjà onze heures et demie, soupire Rav Deitch dans l’obscurité. Les chances de retrouver le chauffeur sont nulles. Mais le Gardien d’Israël ne dort pas… Le Créateur sait où se trouvent mes Téfilines. Il sait comment me les rendre, si j’en ai le mérite. » C’est vrai. Mais des miracles… a-t-on le droit de prier pour des miracles ? « Je donne 180 chékels à Koupat Ha’ir. C’est le minimum d’effort personnel que je peux faire, et le seul possible dans cette situation. D. verra peut-être ma peine… » Il s’engage à donner cette somme si ses Téfilines sont retrouvées la nuit même. « Cette nuit ? – Oui ! Y a-t-il quelque chose de trop difficile pour D. ? Cette nuit ! Il faut que je les mette demain matin ! » Ils se séparent tristement, sans entretenir trop d’espoir. Les miracles, cela fait très plaisir lorsqu’ils arrivent, mais il ne faut pas les attendre. Ah ! Que sont devenues les Téfilines à présent ? Le chauffeur les a-t-il jetées n’importe où ? Cela leur fait mal au coeur d’y penser. Deux heures plus tard… Deux heures plus tard, le beau-frère de Rav Yehouda Deitch sort de la synagogue « Or Hatsafoun » de Jérusalem pour rentrer chez lui. A une heure et demie du matin, il marche lentement, réfléchissant encore au passage qu’il venait d’étudier ce soir-là. Un taxi s’arrête brusquement à côté de lui. « Eh ! Vous là-bas ! Holà ! » Un visage en colère apparait à travers la fenêtre. « Alors, vous m’avez dit d’attendre et vous êtes partis comme ça ! Attendez, je retrouverai votre copain là! Il paiera la course jusqu’au dernier sou ! » Il reste debout sur le trottoir, interdit. « Qu’est-ce que vous dites ? Je n’ai pas pris de taxi ! répond-il. – Si ! C’est vous ! C’est vous qui m’avez pris avec votre ami, et il ne m’a pas payé ! Qu’est-ce qu’il croit ? Je vais le retrouver, et il paiera tout ! Rappelez-vous de ce que je viens de dire ! Je vous ai attendus presque une heure comme un imbécile. Qu’est-ce que vous croyez ? Et Page 49
Le taxi s’éloigne rapidement. Il reste à distance et observe l’objet par terre, attendant d’entendre l’explosion. Mais l’explosion ne se produit pas. Il s’approche prudemment et reste pétrifié en voyant un sac de Téfilines en velours bleu. Il soulève le sac et l’embrasse. Il le prend avec lui et se dirige vers sa maison, interloqué par l’incident. Pour qui l’Arabe l’a-t-il pris ? Existe-t-il quelqu’un qui lui ressemble à ce point ? Peut-être que pour un Arabe, tous les Juifs se ressemblent, comme pour nous, tous les Chinois se ressemblent ? Alors, pourquoi s’est-il arrêté justement à côté de lui ? Arrivé chez lui, il examine à nouveau le sac pour tenter de trouver un signe quelconque. Il remarque les lettres brodées sur le tissu : youd, aleph, mem, tsadik, daleth. Comment ? Quelle chance y a-t-il pour qu’il existe un autre homme dont le nom a précisément ces initiales ? Il a un beau-frère qui s’appelle : « Yéhouda Aryé Marim Tsvi Deitch ». Un homme ayant quatre prénoms, dont voici les initiales… Cela ne peut être quelqu’un d’autre ! Comment l’Arabe a-t-il deviné leur lien de parenté ? Ils sont beaux-frères par le mariage, pas par la filiation. Son beau-frère Rabbi Yéhouda est un homme petit et maigre ; lui-même est haut de taille et large. Ils ne se ressemblent absolument pas ! Il n’a pas le moindre doute et téléphone à son beau frère. Une voix triste lui répond. Son beau-frère n’arrive pas à dormir, et ce n’est pas étonnant. « Tu as perdu par hasard tes Téfilines de Rabbenou Tam ? – Oui ! Comment le sais-tu ? Tu les as trouvées ? – Un Arabe me les a jetées ! Il m’a accusé d’avoir voyagé dans son taxi et d’être parti sans le payer… Il m’a crié dessus dans la rue et m’a jeté les Téfilines. Et tes initiales, il est impossible de les oublier. » Rav Yéhouda n’attend pas le matin. Empli de reconnaissance envers D., il se rend de suite chez son beau-frère. Le don à Koupat Ha’ir a bouleversé l’esprit du chauffeur et l’a fait confondre entre lui et nul autre que son beau-frère, qui connaît les initiales de son nom et lui rend son objet perdu cette nuit même ! Cela vous paraît un peu trop extravagant ? Un conte imaginaire ? Voici les noms des protagonistes. Voici leur numéro de portable. Ce sont des personnalités bien connues à Jérusalem. Rav Yehouda Deitch : 050-4102308
Refoua Chelema Rav Agaon Ovadia Yossef ben Gorgaya
GARDES TA LANGUE Profitons du temps Il n’y a personne au monde qui soit prêt à raccourcir sa vie, et pourtant il y a beaucoup de gens qui perdent leur temps dans des discussions frivoles et oiseuses.
La langue tue Il est dit dans Michlei : «La mort et la vie sont aux mains de la langue». Non seulement la langue a le pouvoir de tuer, mais elle cause plus de tort que l’épée, car l’épée ne tue que celui qui se trouve à sa proximité, alors que la langue est capable de tuer même celui qui se trouve loin d’elle. De plus, l’une des choses qu’il est très important de savoir est que les Mitsvot qui dépendent du langage sont plus graves que celles qui dépendent des actes, comme l’ont dit les Sages : «Celui qui pèche par la bouche, c’est plus grave que s’il avait commis un acte». En effet, nous trouvons que le décret contre nos pères dans le désert n’a été scellé qu’à cause de la faute des explorateurs, parce qu’ils avaient dit du mal d’Erets Israël. Voyez combien est grave la faute de la langue, qui a la puissance de tuer de loin et de provoquer de grandes catastrophes pour la communauté et pour l’individu !
Ceux qui perdent leurs droits
Quand l’homme arrive devant le Tribunal céleste, on ouvre devant lui le livre où sont inscrits tous les actes qu’il a accomplis pendant sa vie. Au jour du bilan, beaucoup de gens trouveront que dans leur livre sont inscrits en leur faveur, à leur grande surprise, des bonnes actions qu’ils n’ont jamais faites, et on leur répondra : «Ce sont les mérites qui ont été enlevés aux gens qui ont mal parlé de vous, et qui par conséquent vous ont été attribués». A l’inverse, ces gens trouveront que leurs mérites ont été perdus et effacés du livre, et on leur dira que «vos bonnes actions ont été portées au mérite de ceux dont vous avez dit du mal». De la même façon, il y aura des gens qui trouveront que dans le livre sont inscrites de mauvaises actions qu’ils n’ont jamais commises, et à eux aussi on dira que «ce sont les fautes des autres dont vous avez dit du mal, par conséquent elles vous ont été attribuées.»
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Quand on y réfléchit et qu’on fait le calcul des heures perdues, cela nous montre l’ampleur de la perte. Une seule heure perdue en Lachone HaRa par jour donne 350 heures par an ! On connaît ce qu’a dit un sage : «Il n’y a rien d’aussi définitivement perdu que le temps perdu». C’est une grande vérité : on peut retrouver de l’argent qui s’est perdu, mais pas du temps perdu, il est perdu pour toujours. Celui qui évite le Lachone HaRa évite en général de dire des choses inutiles, c’est pourquoi il lui reste du temps libre pour étudier la Torah et accomplir les Mitsvot.
Il faut mieux être brûlé que de faire honte à quelqu’un Mar Oukva avait l’habitude de donner tous les jours à un voisin pauvre quatre zouzim, qu’il posait sur le seuil de sa porte. Un jour, ce pauvre voulut voir qui lui donnait cela tous les jours. Le jour où le pauvre décida d’éclaircir la chose, Mar Oukva s’attarda au Beit Hamidrach. Sa femme vint le trouver. Quand le pauvre vit par la porte qu’ils se penchaient pour mettre les pièces sur son seuil, il sortit pour les suivre. Ils s’enfuirent et se cachèrent dans un endroit où il y avait un four qu’on avait fait chauffer pour cuire du pain, et les pieds de Mar Oukva reçurent des brûlures de ce four, alors que les pieds de sa femme n’avaient rien. Mar Oukva était bouleversé à l’idée que sa femme était plus tsadéket que lui. Elle lui dit : «Le mérite à cause duquel mes pieds n’ont pas été brûlés est que je suis toujours à la maison, alors quand un pauvre frappe à la porte je lui donne immédiatement du pain, de la viande et du sel, et il peut en profiter tout de suite, il n’a pas à se donner le mal d’aller les acheter. Mais toi, tu leur donnes de l’argent et ils doivent prendre la peine d’aller acheter ce qu’il leur faut.» La raison pour laquelle ils s’étaient enfuis était pour ne pas faire honte au pauvre, car il vaut mieux donner sa vie en entrant dans une fournaise que de faire honte à quelqu’un en public. (Ketoubot 66b)
Atsla’ha pour Avraham ben Fortuné
le suivant : donnerai-je mon premier-né pour mon offense, pour témoigner mon humilité et a soumission au vu de mes multiples péchés ? Car je suis conscient du fait que la gravité de mon offense nécessiterait le sacrifice de mon premier-né.
par: Rabbenou Yonah de Gerone
Les Principes du Repentir Septième principe (suite) Il existe de nombreux degrés d’humilité, comme ce sera expliqué, avec l’aide de D.ieu, dans les Portes de l’Humilité. Le plus haut niveau d’humilité, nécessaire au repentir, est de magnifier et de glorifier le service de D.ieu, de ne s’attribuer aucun mérite de Le servir et de ne prendre en compte que nos obligations envers Lui. Il faut donc se soumettre et servir D.ieu humblement, ne rechercher aucun honneur pour ses actes louables mais, au contraire, les dissimuler autant que possible. Le prophète Michée mentionne l’humilité comme principe même du repentir : « Avec quoi viendrai-je devant D.ieu, m’inclinerai-je devant le D.ieu Très -Haut ? » (Michée 6.6). Avec quoi viendrai-je devant D.ieu au vu de Ses multiples bienfaits (mentionnés plus haut dans ce passages) ? Et « avec quoi m’inclinerai-je devant le D.ieu Très -Haut » au vu de mes nombreux péché ? L’expression « leD.ieu Très-Haut » montre à quel point celui qui s’est révolté contre le Très-Haut doit s’incliner et se soumettre. L’explication du verset suit : « Me présenterai-je devant Lui avec des holocaustes des veaux âgés d’un an ? L’Eternel sera-t-Il agréé avec des milliers de béliers, des myriades de ruisseaux d’huile » (ibid. 6-7) avec lesquels je me présenterai à Lui pour Ses multiples bienfaits ? « Donnerai-je mon premier-né pour [racheter] mon offense ?... » (ibid. 7) se rapporte à : « et m’inclinerai-je devant le D.ieu Très-Haut » (ibid. 6). Le sens du verset est
« Donnerai-je mon premier-né pour [racheter] mon offense, le fruit de mes entrailles pour [réparer] le péché de mon âme ? »(ibid.). Lorsque le verset parle « d’offense » (pécha), il emploie l’expression « mon premier-né », tandis que lorsqu’il s’agit de « péché »(’heth), il mentionne « le fruit de mes entrailles» ; car « l’offense »(pécha), disent nos Sages, signifie la rébellion » (Yoma 36b), faute considérée comme plus grave que le « péché »(’heth). La réponse de D.ieu fut la suivante : Il t’a été dit, à toi homme, ce qui est bon et ce que l’Eternel te demande : uniquement de faire la justice et d’aimer la bienfaisance.. »(ibid.8) - ceci est préférable aux holocaustes et offrandes présentés à D.ieu pour Ses bienfaits. « ...Et de marcher modestement avec ton D.ieu »(ibid.) : l’essentiel de ton humilité et de ta soumission consistera en un service de D.ieu accompli dans la discrétion. C’est cela qui définira ton humilité car tu prouveras ainsi que tu ne désires pas d’hommage pour tes bonnes actions. Tu montreras que tu ne tires pas non plus d’orgueil de qualités qui n’ont pas de valeur intrinsèque aux yeux de ton Créateur telles que la richesse, la force ou l’érudition profane, contrairement à la connaissance et à la compréhension de D.ieu, comme il est écrit : « Que le sage glorifie pas de sa sagesse, que le vaillant ne se glorifie pas de sa vaillance, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse ! Que celui qui se glorifie ne se vante que d’être assez sage pour Me comprendre et savoir que je suis l’Eternel, appliquant la bonté, le droit et la justice sur la terre car ce sont ces choses-là auxquelles Je prends plaisir, dit l’Eternel » (Jérémie 9.22). Le repentie est également tenu d’être humble pour se débarrasser des traits de caractères qui mènent au péché et causent des offenses.
Zivoug Agoun pour Aurelie Bat Rahel Evelyne
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Le Shidou’h pas à pas L’apparence extérieure : « Mensonge que la grâce ! Vanité que la beauté ! La femme qui craint l’Eternel est seule digne de louanges. » (Michlei 31) La beauté n’est juste une chose qui aveugle mais se dissipe avec le temps en particulier quand elle n’est pas accompagné de bonne valeur du cœur. Pour le choix d’un partenaire pour la vie la beauté extérieure n’a pas vraiment d’importance comme l’on dit nos Sages zatsa’l dans le traité de Sota 47. Rabbi Yo’hanan disait : « Il existe trois beautés : la beauté de l’endroit pour les résidents, la beauté de la femme pour son mari, la beauté de la marchandise pour l’acheteur, et Rachi explique que la beauté de la femme est toujours sur son mari et que même si elle est moche, elle lui plaira », cela veut dire que il ne faut pas avoir peur, même si un homme prend pour épouse une femme qui n’est pas très belle physiquement mais qui a de bonnes valeurs, elle plaira toujours a son mari. Et cette enseignement nous pouvons l’apprendre la reine Esther qui d’après un certain avis n’était pas belle physiquement comme il est rapporté dans la Guémara que Esther avait le teint verdâtre et qu’elle était âgée de 75 ans, et malgré cela Esther portait grâce aux yeux de tous ceux qui la voyait, car cela dépendait de Hashem béni soit-Il qui donne à la personne la grâce alors que la beauté même si présent au début peut au contraire amener un manque à la personne par des mauvaises valeurs comme l’orgueil et la vanité. Si un homme garde ses yeux de regarder des femmes alors cela l’aidera de ne pas tomber dans la débauche; comme l’a écrit de Or a’Haim aKadosh, paracha Vayetsé : « Ra’hel notre matriarche était belle de l’intérieur comme de l’extérieur » car c’est important pour un Talmid ‘Haham d’avoir une épouse qui soit belle car cela l’aidera pour garder son regard. Le Peley Yoéts écrit : « Mensonge que la grâce ! Vanité que la beauté ! » c’est celui qui trouve une femme belle de l’extérieur mais vide de l’intérieur ou qui ne craint pas D.ieu et c’est pour cela qui choisira : « La femme qui craint l’Eternel est seule digne de louanges » car son intérieur est préférable à son extérieur; mais si il trouve une femme qui a et l’intérieur et l’extérieur - elle a de bonne Midot, craint l’Eternel et aussi est belle physiquement Page 52
c’est certain qui la choisira elle. Comme nous l’avons vu dans la Guémara au sujet de Rabbi Yo’hanan qui était très beau physiquement et qu’il s’asseyait à la sortie du bain rituel pour que tout celui qui le regarde engendrera de beaux garçon comme lui. Aussi a dit Rich Laquich à Rabbi Yo’hanan (avait qui fasse téchouva) « Ta beauté convient aux femmes ». Il est mieux pour un homme de prendre pour ses fils de belles femmes pour ne pas qu’ils regardent ailleurs, et aussi que un homme ramène à sa femme de beaux vêtements et lui achète des bijoux et tout ce qui en résulte pour plus que ce qu’il a pour lui et ce pour que la femme se fasse belle chez elle pour son mari, mais devra faire attention de ne pas se faire belle dans des endroits publics et de cette manière elle sauvera son mari comme il est enseigné dans la Guémara sur la femme de Abba ’Hilkiya qui sortait à sa rencontre après s’être fait belle pour son mari pour ne pas qu’il regarde d’autres femmes; ou comme la femme du riche qui après avoir perdu son argent devait aller travailler et sa femme se faisait belle pour lui et aller le chercher à son travail pour lui remonter le moral car les choses qui sont fait avec la crainte de D.ieu, rapportent beaucoup. Si un homme voit que la femme avec qui il est en Shidou’h a un défaut qui le dérange et le repousse malgré que la femme a de très bonne valeur il devra vérifier à travers les autres rencontres avec cette femme si ce sentiment passe de lui-même et qu’il commence a s’habitué à son physique ou que le sentiment grandi et devient insupportable dans ce cas il y aura une possibilité d’arrêter le Shidou’h, mais si l’homme désire juste une femme plus belle alors il devra poser la question à un Rav su ce sujet. Quelques cas sur ce sujet: Une fois un homme est venu voir un rav et lui dit qu’il préférait une femme qui soit belle physiquement pour pouvoir la ramener à sa famille, le rav a vu que cet homme se trompait et que tous ses actes sont que extérieur jusqu’à même son choix de partenaire pour la vie ne dépend pas de ce dont il a besoin mais de ce que vont dire les autres; et c’est la raison pourquoi il ne faut pas juger son chidou’h en comparaison avec une autres
Zivoug Agoune Yehoudith Garçona bat Rahel
Le Shidou’h pas à pas proposition mais selon ce dont on a vraiment besoin et qui est le mieux pour nous. Une fois, un très bon ami est venu me voir pour me demander conseil à propos de son Shidou’h, une jeune femme qui avait de très bonnes qualités mais qui était forte physiquement, et il voulait savoir s’il devait ou non continuer dans son Shidou’h avec cette jeune femme? Du ciel mes paroles ont été dirigé et c’est ainsi que je lui répondis : « si et quand elle sera ta femme pourrais tu t’imaginer devoir allait en sa compagnie dans différents endroits et même dans ta famille sans avoir honte de son apparence, si oui continue avec elle dans ton Shidou’h et Mazal Tov. Et ainsi il fût, il se maria avec elle et méritèrent d’avoir ensemble de nombreux enfants qui ont la crainte de l’Eternel. Un homme était en Shidou’h avec une jeune femme qui n’avait pas une belle apparence car son nez était imposant et penchait sur le coté, mais de rencontre en rencontre les choses avancèrent et quand il voulu enfin mettre une date à leur fiançailles le nez de cette jeune femme le dérangea et il arrêta toute conversation avec elle. Elle comprit qu’il avait un problème et lui demanda si ce qui le dérangé était son nez. Avant même qu’il répondu elle lui dit que ce n’était pas un problème et qu’elle était prête à se le faire opérer et qu’il pourrai choisir le nez qu’il voudrait qu’elle porte. Il fût très content et se fiancèrent puis se marièrent et la jeune femme voulu respecter sa parole mais quand elle com-
mença les test elle apprit qu’elle était tombé enceinte et donc repoussa l’opération de 9 mois, et ainsi d’année en année et ainsi au bout de quelques année plus tard et après avoir vérifier qu’elle n’était pas enceinte demanda de nouveau a son mari qu’elle forme de nez il désirait pour sa femme, et son mari lui répondit : « NON, maintenant tu ne ferra aucune opération; comme tu es, tu es belle; et en plus j’aime beaucoup la forme de ton nez ». Ce sont exactement les paroles de Rachi et de la Sainte Guémara que nous avons cité au début : « la beauté de la femme est toujours sur son mari et que même si elle est moche, elle lui plaira » Très IMPORTANT :
Faites attention de respecter les lois de la Tsniout et de la Kédoucha pendant les rencontres.
Il est écrit dans les saints livres, que la Kédoucha avant le mariage affectera toute la vie du couple.
Si tu as une information positive ou négative sur le Shidou’h de quelqu’un tu te dois de le lui dire pour qu’il se fasse une vrai idée de la personne avec qui il/elle est en Shidou’h [seulement des informations vérifiées pas des rumeurs]
Zivoug Agoune Yehoudith Garçona bat Rahel
Rav Moché Lizmi Chlit’a
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Poisson en sauce à l'orientale (hlaïmi)
Ingrédients : 2 pers
• Dans une casserole chauffer un peu plus qu'un fond d'huile.
• 4 filets de poisson de type bar, sole ou perche du Nil
• Y rajouter à feu doux 1 cuillère à soupe de tomate concentrée et 1/2 cuillère à soupe de paprika.
• 1 cuillère à soupe de concentrée de tomate
• Mettre 1 piment coupé en 2 et 3 gousses d'ail haché. Couvrir.
• 1 piment
• 1 cuillère à soupe de paprika
• Verser en remuant 1 verre d'eau petit à petit pendant 15 min. Couvrir.
• 3 gousse d'ail
• Au bout de 12 min mettre le poisson, du sel, du poivre et le jus d'1/2 citron.
• 1/2 cas de harissa
• Laisser mijoter 5 min puis mettre un peu de harissa.
• 1 verre d'huile
• 1/2 citron • sel, poivre
• Laisser cuire pendant 10 min sans oublier de retourner le poisson au milieu. • Servir 2 filets de poisson arroser de sauce.
Glace à la vanille
Ingrédients : 4 pers
• Faites tiédir la crème avec la vanille a feu très doux. Séparez les blancs des jaunes d'œufs. Travaillez les jaunes avec le sucre jusqu'a ce que cela blanchisse. Ajoutez alors la crème en petites quantités sans cesser de remuer.
• 3/4 l de crème fraîche
• Mettez le tout à chauffer à feu doux jusqu'a ce que le mélange épaississe. Et nappez la spatule. Ne pas laissez bouillir, laissez refroidir et passez à la sorbetière.
Astuces : Vous pouvez remplacez la crème (tout ou partie) par du lait.
• 200 g sucre en poudre • 6 jaunes d'œufs • 1 gousse vanille ou 2 saches de sucre vanillé
CONCOURS FAMILLY TORAH Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons 1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim 1 - Que devons nous arreter de manger à partir du rosh hodesh au 10 Av ? [ ] des galletes
[ ] du fromage
[ ] de la viande
[ ] du pain et de l’eau
2 - Pourquoi jeunons nous le 9 Av? [ ] le Beith Amikdach a était détruit
[ ] La muraille de Jerusalem a été percé
[ ] pour maigrir
3 - Quand tombe Tou BeAv ? [ ] Le 2 av
[ ] Le 9 av
[ ] Le 15 av
[ ] Le 9 et le 10 av
Réponses à renvoyer sur famillytorah@gmail.com / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mais 2013 Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro Noms des Gagnants du Mois d’Avril 2013 : Yehudith - Garçonna
Une partie de golf Le Chabbat des Chabbat, c'est Kippour. C'est le jour le plus grave de l'année juive. Eh bien, c'est par un jour de Kippour que le jeune David, passionné de golf, ne résista pas à l'envie brûlante d'aller faire quelques trous. Il profita d'une pause pendant les prières, rentra chez lui, prit en vitesse son sac et se rendit à un club assez loin de chez lui pour que personne ne le reconnaisse. Est-ce un miracle ? Il n'y a strictement personne sur le terrain. Il a bien quelques remords mais, c'est plus fort que lui, et puis, maintenant qu'il est là, ce n'est plus le moment de reculer, n'est-ce pas ? Là-haut, dans le ciel, on s'agite. Satan attire l'attention du Seigneur : - Regarde, Seigneur, comment cet effronté transgresse le jour le plus saint de l'année, le jour qui T'est entièrement consacré - Attends, répond sévèrement Dieu, tu vas voir comment il sera puni. Satan se régale à l'avance. Pendant ce temps, David place sa première balle. Miracle Du premier coup, elle tombe dans le trou ! Seconde balle : même exploit. Tout le parcours se fait ainsi : c'est un magistral sans faute ! David rayonne : c'est le plus beau parcours de toute sa vie, dommage que personne ne soit là pour l'admirer. Satan s'insurge : - Comment, Tout-Puissant, c'est là sa punition ? - Mais oui ! Devant qui crois-tu qu'il pourra se vanter de son exploit ?
Au paradis Un grand rabbin d’Israël monte au paradis , on s’occupe des formalités et tout parce que c’est une personne importante, quoi… Et puis, il doit aller dans sa nouvelle demeure. Alors, au bureau d’attribution des maison, on lui montre sa future maison, une simple F2, avec une place de parking, pas génial, quoi… Alors le rabbin s’étonne, et regarde autour de lui, et aperçoit une maison fantastique, sur 3 étages, avec jardin, piscine et tennis. Alors le rabbin se met en colère, et demande “c’est à qui cette maison?”. Alors on lui répond : - C’est à Schmoulik Cohen de Tel-Aviv. - Quoi, Schmoulik Cohen, le chauffeur de bus ? - Ouais, c’est lui - Non mais, vous n’avez pas honte, moi un grand rabbin j’ai seulement un F2 et lui il a une superbe maison ? - Oui, mais toi, en bas, quand tu faisais la prière à la synagogue, tout le monde dormait. Lui, quand il conduisait, tout le monde faisait sa prière
20% de remise Abraham a installé devant son magasin une grande pancarte : "Ici, 20% de remise." Alors Jacob, qui tient un magasin presque à côté, accroche une pancarte un peu plus grande ou il a écrit : "Ici, 30% de remise." Et puis arrive Samuel, qui est propriétaire du magasin situé entre les 2 autres. Il voit les deux pancartes et il se dit : Impossible de descendre plus bas. Alors il se met une grande banderole au-dessus de sa porte : "Entrée principale."
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