N掳3 Juin-Juillet-Ao没t
FOOD FOR THOUGHTS
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Du fait de la longueur et de la difficulté de son nom d’origine, le village d’El Pueblo de Nuestra Señora La Reina de Los angeles de Porciuncula devient vers 1830 Ciudad de Los Angeles.
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LOS ANGELES N°3 Juin-Juillet-Août
Les polars, Echo Park, les gueules cassées et les serveuses habillées trop court Les seins tout ronds et les bedaines triomphantes des touristes Le Roosevelt et les jolies blondes vacillantes au Ivy Gimlet Le Bowl de Venice Les palmiers et les échangeurs en béton Le flux incessant de voitures comme autant de résidences secondaires La fausse sagesse de Malibu Et LAX pour son nom Méfiez-vous de ceux qui vous disent qu’ils n’aiment pas L.A. Cherchez plutôt la compagnie de ceux qui ont succombé
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Edité et réalisé par l’agence de publicité
thanks
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L.A. IS TOUGH
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No tenderness Violente dans le glamour Violente dans la rĂŠvolte L.A. est (pourtant) la ville la plus cool au monde
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Durant la sécheresse de 1976, les piscines vides se transforment en terrains de jeu que l’on connaît maintenant sous le nom de «bowls».
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L.A. vous donne envie de rouler De choisir une voiture/une moto/un skate De vous y installer De cruiser
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Artistes, business men nés des industries parallèles. Le surf, le skate, la moto. Avant que cela s’embourgeoise. Des mecs un peu à la loose mais forts en bouche. Des bad boys qui ont pris un virage au contact des éléments, du béton, de la couleur et du mouvement. L.A. les a faits.
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À L.A., à 40 ans tu es un peu taré ou tu t’es rangé à Malibu.
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Beverly Hills versus West Hollywood versus Watts versus Silver Lake versus Venice versus South Central Crips contre Bloods Choose your gang and stick to it
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L.A. EST UN MONDE p.22
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Le Mexique devient indépendant de l’Espagne, Le Mexique prend le contrôle de la Californie, Les Etats-Unis annexent la Californie, Et L.A. devient la deuxième ville des Etats-Unis. 1ère communauté chinoise au monde Longtemps 1ère communauté japonaise hors du Japon Made in downtown L.A.
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L.A. est une ville où les hommes sont virils et les femmes des femmes Tout le monde est très près de son sexe Les filles sont roses et les garçons conduisent des gros engins Et tout le monde a trois boulots
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CRUISING IN L.A.
En 1995, Kenny Dreer fait revivre Norton, fermée depuis 76, depuis son petit atelier de réparation appelé Vintage Rebuild et basé à Portland, dans l’Oregon. On les retrouve dans les rues de L.A.
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L.A. STORIES
À Los Angeles, on passe 320 JOURS PAR AN SOUS LE SOLEIL et la pluie, on ne sait pas trop à quoi ça ressemble avec seulement 27 jours d’intempéries par an. Le soleil porte la ville mais n’adoucit pas forcément les mœurs. La police surnomme L.A. la «Gang Capital of America». 250 gangs, 26 000 membres. 196 HOMICIDES EN 92, 297 EN 2010. Violent. En 20 ans, Charlie Beck, chef du L.A.P.D. et personnage de roman, a fait des miracles. Pas étonnant pour la cité des Anges. L.A. est une ville de clans. De partis pris. Une ville plate, sectorisée, qui donne de l’horizon. Nœud central d’un réseau d’autoroutes de plus de 1 000 km où CHAQUE JOUR QUELQUES 160 MILLIONS DE KM DE DÉPLACEMENT SONT CUMULÉS. Chacun rallie son îlot, revendique son appartenance en voiture Première propriété. Pas question de se regrouper donc. Eliminé au début du siècle par les lobbies des constructeurs automobiles, le réseau ferroviaire est mort. 4 HEURES SONT AUJOURD’HUI NÉCESSAIRES POUR TRAVERSER LA VILLE d’est en ouest en bus. La voiture s’en sort reine. Sur le bitume de L.A., chacun s’affirme. Voitures en mode lowriding ou motos de collection. Justin Kell (p.33) en a fait son business. Glory Sales & Service, sur HOLLYWOOD BOULEVARD. By our own hand & by our own name. Un savant mélange de Vintage British et de motos Américaines. Quality construction. Classic Style. Une perle. Plus à l’est. Mr Cartoon (p.11). Un studio où l’on ne se pointe pas. On prend RDV. Pas de charge à l’heure mais au dessin. The « art of lettering ». « IF YOU WANT MY STYLE, YOU COME TO L.A. ». Mr Cartoon ne voyage pas. Le Tatoo est un signe d’appartenance, il se fait là où il naît. La voiture. Le corps. La maison. Les signes extérieurs sont parlants et forgent les symboles de la ville. Hugh Hefner possède une maison de 30 pièces d’une superficie de plus de 2 000 m2. THE MANSION. L’histoire ne donne pas le nombre de Bunnies. À L.A., les maisons sont à l’épreuve des folies de ses habitants. La Stahl House ou CSH 22 (p.38-39) dessinée par Pierre Koenig est perchée sur les collines d’Hollywood. Architecture 60’s. Des baies vitrées sur 180°: cette maison est faite pour se montrer. Les Angelins adorent ça. En forme de L pour rappeler celui de L.A. Elle offre une vue époustouflante sur la ville. L.A. est une ville de caractères, de personnages. De fous qui s’investissent et créent leur propre histoire. ABBOT KINNEY avait pris une longueur d’avance. Véritable taré parmi les tarés, ce magnat du tabac achète en 1904 un grand marais à l’ouest de L.A. et engage des architectes pour bâtir une « Venise de l’Amérique ». Plus de QUATRE-VINGT KM DE CANAUX ET TROIS JETÉES sont construits. Mais on découvre du pétrole juste au sud de Venice en 1929. La ville de L.A. annexe une partie du secteur, comble les canaux avec du béton et construit 450 PUITS DE PÉTROLE. L.A. n’a pas de pitié. Un siècle plus tard. Venice, avant d’avoir été prise d’assaut par des Schwartzie en goguette, a créé le skate. DOGTOWN. ZBOYS. Of course. Mais des mecs surtout. Si vous pensez qu’un skateur c’est un fou furieux inconscient, avide de sensations fortes, qui s’est cassé trop de fois les os pour se souvenir du nombre, vous tapez dans le mille mais vous oubliez que ce sont les mêmes qui ont construit UNE TOUTE NOUVELLE INDUSTRIE. Eric Dressen (p.8-9). Trois fois champion du monde. Pro depuis trois décennies. Un style intemporel. Un extraterrestre qui n’a pas toujours été une star des salons de jeux vidéos : Tony Hawk (p.16). PRO À 11 ANS. Premier homme à réaliser un « 900 ». Sal Barbier (p.5), l’un des skateurs les plus stylés des années 90, a conçu la vénérée chaussure Etnies SAL 23. Damon Way (p.17), fondateur de la célèbre marque de footwear, skateboard et snowboard, DC SHOES. Steve Olson (p.13) a juste créé dans les 70’s le look du SKATEUR PUNK/ROCK qu’on connaît aujourd’hui. D’autres approchent les limites et font figure d’inspiration pour les écrivains : Duane Peters, chanteur punk/rock du groupe U.S. Bomb et skateur pro, se fait appeler « THE MASTER OF DISASTER ». El Khatib, (p.18-19) chanteur, auteur et musicien, dit de ses musiques qu’elles ont été écrites pour ceux qui ont déjà été abattus ou frappés par un train. Ed Hardy et le gang des Avignonnais ne s’y étaient pas trompés. L.A. est une ville dure qui ne se limite pas aux palmiers. Elle se gagne. L.A. NOUS A COUPÉ LE SOUFFLE. ON A ENCORE DU MAL À RESPIRER. À vous.
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