Interview
« La première évaluation de l’état d’avancement des contrats programme signés laisse apparaître que les réalisations restent globalement satisfaisantes pour la plupart des filières agricoles » Nabil Chaouki, Directeur de Développement des Filières de Production au MAPMDREF
N°110
15 Mai - 15 Juin 2018
35 DH
Retour sur une décennie de presse professionnelle SALON
SIAM 2018 Un flux de plus d'un million de visiteurs
RESSOURCES
MARCHES
Seafood Excellence Global Awards Amandier Les produits de la mer les plus Arbre rustique à double intérêt : innovants pour 2018 ! environnemental et économique
ENTREPRISE DU MOIS
Groupe Apia Un terroir authentique, moderne et de qualité
L’Interview
Nabil Chaouki, Directeur de Développement des Filières de Production au MAPMDREF
La première évaluation de l’état d’avancement des contrats programme signés laisse apparaître que les réalisations restent globalement satisfaisantes pour la plupart des filières agricoles Adoptée par le Plan Maroc Vert, l'approche « filière » est considérée comme un choix stratégique pour le pilotage, la mise à niveau et le développement du secteur agricole. Ce concept est basé sur une synergie conclue entre l'État et les interprofessions via des contrats programmes. Une décennie après le lancement du Plan Maroc Vert, qu'en est-il réellement ? Zoom sur cette approche stratégique avec Nabil Chaouki, Directeur de Développement des Filières de Production au Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux Et Forêts (MAPMDREF), qui répond à nos questions et nous présente le bilan du Plan Maroc Vert. FOOD Magazine 10 ans après le lancement du Plan Maroc Vert, où en est-on ? Quid des réalisations ? Nabil Chaouki Le Plan Maroc Vert (PMV) a fait de l’approche filière un choix stratégique pour le développement du secteur agricole. Ce choix a été matérialisé par la mise en place d’un cadre contractuel et de partenariat avec les organisations professionnelles, visant la modernisation et le développement des différentes filières de production, et ce moyennant l'intégration des différents maillons de la chaine de valeur en vue d'améliorer la productivité et la qualité et par conséquent l’augmentation de la valeur ajoutée et du revenu des agriculteurs. Durant la période 2008-2017, 19 contrats programmes ont été signés à ce jour, fixant les objectifs à atteindre en matière de superficies de plantations, d’effectif du cheptel,
d’économie d’eau, d’augmentation de la production, de mise à niveau de l’outil de valorisation et d’amélioration des conditions de commercialisation, tout en précisant les engagements de chacune des deux parties signataires. L’investissement global pour la mise en œuvre des dispositions des différents contrats programmes est évalué à près de 166,3 milliards DH, dont 45,5 milliards DH pris en charge par l’Etat, soit près de 27%. Pour accompagner la mise en œuvre de ces contrats programmes, le Gouvernement a mis en place plusieurs dispositions et mesures incitatives, parmi lesquelles nous pouvons citer notamment : - La refonte du Fonds de Développement Agricole (FDA), ce qui a permis le renforcement des subventions et des aides en vigueur et l’institution de nouvelles aides destinées à promouvoir l’investissement. - Le renforcement du rôle des in-
terprofessions, à travers la mise en place d’un cadre juridique régissant la création et le financement des interprofessions agricoles et halieutiques. - La mise en place d’un cadre juridique régissant l’agrégation agricole. - La contribution à la mise à niveau des organisations professionnelles et au renforcement de la recherche/développement à travers des conventions spécifiques conclues entre le MAPMDREF et les interprofessions. - La mise en place de l’assurance agricole multirisque climatique pour les céréales, légumineuses, les cultures oléagineuses et les arbres fruitiers - La restructuration et la réforme des marchés de gros des fruits et légumes et des abattoirs et des marchés à bestiaux.
Suite page 32-33 FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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FOCUS
FOOD Magazine a 10 ans ! Retour sur une décennie de presse professionnelle « L’alimentaire à la loupe ! » : telle est la promesse de FOOD Magazine envers ses lecteurs. En effet, depuis le premier jour, nous nous sommes engagés à aller à la découverte des acteurs de l’agroalimentaire, allant des grandes entreprises marocaines aux multinationales, passant par les PME et les startups, couvrant ainsi tous les secteurs liés à l’activité agro, y compris les fournisseurs, les prestataires de services ou encore les distributeurs.
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RESSOURCES
Amandier Un arbre rustique à double intérêt : environnemental et économique Au Maroc, l’amandier constitue la 2ème plus importante culture fruitière après l’olivier et représente environ 70% des rosacées fruitières. Plutôt répandu dans les oasis et dans le Rif, l’amandier est un arbre rustique qui résiste au froid, bien qu’il soit sensible aux gelées hivernales. Très prisées, les amandes offrent plusieurs vertus santé et beauté et présentent des pics de consommation, qui coïncident essentiellement avec certaines occasions, comme les fêtes ou encore le mois de Ramadan.
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MARCHES
Seafood Excellence Global Awards Les produits de la mer les plus innovants pour 2018 ! Le Seafood Expo Global, plus grand salon des produits de la mer au monde, qui s’est tenu à Bruxelles du 24 au 26 avril derniers, est l’occasion pour les industriels du secteur de concourir aux Seafood Excellence Global Awards, qui récompensent chaque année les meilleures produits exposés. Découvrons les lauréats de cette édition 2018.
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L’ENTREPRISE DU MOIS
Groupe Apia Un terroir authentique et moderne Il y a trente ans, trois jeunes entrepreneurs se sont lancés dans l'aventure passionnante de l'apiculture. Un choix qui répondait avant tout à leur specialité de base (ingénieurs agronomes spécialisés en apiculture) et à leur passion pour les produits apicoles. Apia, c'est le nom qu'avaient choisi ces trois entrepreneurs pour leur coopérative. Initiée en 1987 et formalisée en 1998, la coopérative Apia avait pour principale mission la valorisation et la distribution des produits apicoles. Aujourd’hui, Apia n’est plus une simple coopérative mais un groupe qui emploie une centaine de salariés. Son Président, Abdelilah Daoudi, nous révèle le chemin parcouru et affiche ses ambitions.
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N° 110 • 15 Mai / 15 Juin 2018
L’INTERVIEW 3 Nabil Chaouki, Directeur de Développement des Filières de Production au MAPMDREF 5 Editorial
6 Agenda L’ACTU 8
Maroc
14 Assises de l’Agriculture 16 Crédit Agricole du Maroc au SIAM 18 Best Biscuits Maroc - SGS 22 Monde 24 Tableau de bord 25 Veille réglementaire
SALON 26 SIAM 28 Alimentaria 30 Djazagro
PROCESS 46 Nouveautés : Solutions Fournisseurs
MARCHES 50 Lancements Maroc 52 Lancements Monde
58 FOOD Mondain
Edito Adel AMOR Directeur Rédactricedeenpublication chef
Dix ans déjà 10 ans, c’est très jeune mais également très vieux puisque ce ne sont pas moins de 110 éditions qui ont été publiées ! Et en 10 ans, nous avons eu le temps de passer de l’enthousiasme fou des débuts à la déprime causée par la crise et le changement de paradigme dans la presse - le papier souffre alors que le digital peine à trouver sa place… puis à l’assurance et à la sérénité de la maturité. Mais notre volonté reste intacte et notre foi en la nécessité d’un support professionnel au service des professionnels est réconfortée chaque jour par les marques de confiance renouvelées de nos lecteurs et de nos annonceurs. A travers le focus de ce mois, nous avons essayé de vous donner un aperçu du contenu de nos activités, de l’étendue de notre couverture géographique, de notre présence sur le digital, de nos interactions avec notre environnement avec quelques témoignages. Et le meilleur reste à venir. Grâce à votre soutien et à vos encouragements et aussi grâce à vos critiques constructives, nous serons amenés à développer de nouveaux services et à explorer de nouvelles voies pour nous rapprocher encore plus de vous et de vos attentes. 10 ans, c’est aussi l’âge du Plan Maroc Vert. Nous donnons la parole à Nabil Chaouki, le Directeur de Développement des Filières de Production au Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour nous en dire plus. On décèle dans cette interview la volonté de l’administration de responsabiliser les professionnels à travers les interprofessions érigées en interlocuteurs uniques et de leur assigner des objectifs de résultats. Certaines filières ont pris de l’avance avec de bons résultats à l’image de la filière laitière ou de la filière sucrière. Il faut espérer qu’une dialectique positive basée sur le respect et la confiance s’instaure entre les Pouvoirs Publics et les professionnels. Enfin, je ne pourrai pas conclure ce petit mot sans une pensée solidaire à deux grandes entreprises agroalimentaires marocaines qui souffrent des affres d’un boycott qui dure. Elles sont visées parce qu’elles sont leaders dans leurs secteurs d’activités, parce qu’elles travaillent bien ! Espérons que cette injustice s’arrêtera bientôt et que les consommateurs n’auront plus besoin de s’attaquer aux entreprises pour se faire entendre.
49 Bulletin d'abonnement FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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Agenda SIAL China (Shanghai, Chine) 16 au 18 mai 2018 Salon international de l'alimentation, des boissons, vins et spiritueux.
Directeur Général Directeur de publication Adel AMOR a.amor@foodmagazine.ma Rédacteur en chef Florence CLAIR f.clair@foodmagazine.ma
Print4All (Milan, Italie) 29 mai au 1er juin 2018 Salon international de l’industrie de l’impression.
Journalistes Maria MOUHSINE m.mouhsine@foodmagazine.ma
Food & Hotel Kenya Expo (Nairobi, Kenya) 22 au 24 juin 2018 3ème édition dédiée aux aliments et boissons, process agro-industriels, équipement de cuisine et de traiteur, équipement d'hôtel, agriculture et pêche.
Nargys ES-SETTE n.essette@foodmagazine.ma Assistante de direction Siham AIT SI BELLA assistante@foodmagazine.ma Comptabilité Abdelaziz TOUHAM
Publicité Mostafa BENCHARFA m.bencharfa@foodmagazine.ma Amal LOUDIYI a.loudiyi@foodmagazine.ma Imprimerie Rotaco - Casablanca Distribution Maroc : Sapress
FOOD MAGAZINE Une publication de
Crédit photo de couverture : © Vectorideas - Fotolia.com
Conception graphique Othman EL MAHFOUDI o.elmahfoudi@foodmagazine.ma
Salon des produits agricoles. Ipack-Ima (Milan, Italie) 29 mai au 1er juin 2018 Salon international de la manutention, de l'emballage et des machines pour l'industrie agro-alimentaire. Innovation technologique et internationalité sont les mots clés de l’édition 2018. La 24ème édition d’IpackIma se caractérise par une expérience de visite nouvelle, fonctionnelle et ordonnée par marchés de destination des entreprises présentes afin d’optimiser et de satisfaire pleinement les attentes de tous ceux qui participeront à l’événement.
Ma-Hal Expo (Béni Mellal, Maroc) 29 et 30 juin 2018 7ème édition du salon itinérant de l'export Halal. Summer Fancy Food Show (New York) 30 juin au 2 juillet 2018 Foire des produits alimentaires et boissons. Vietfood & Beverage (Ho Chi Minh City, Vietnam) 8 au 11 aout 2018 22ème édition de l’exposition internationale des aliments et des boissons. IBA (Munich, Allemagne) 15 au 20 septembre 2018 Salon leader mondial des boulangeries, des pâtisseries et des snacks. Gulfhost Dubai (Dubaï,
Pollutec Maroc (Casablanca, Maroc) 2 au 5 octobre 2018 10ème édition de Pollutec Maroc, salon international des équipements, des technologies et des services pour tous les secteurs de l’environnement : eau, déchets, air, énergie. SIAL Paris 2018 (Paris, France) 21 au 25 octobre 2018 Rendez-vous mondial de l’innovation alimentaire. The Speciality Food Festival (Dubaï, Emirats Arabes Unis) 30 octobre au 1er novembre 2018 Festival de la gastronomie pour les professionnels de la restauration. Salon du Chocolat (Paris, France) 31 octobre au 4 novembre 2018 Salon professionnel et grand public exclusivement dédié au chocolat.
Emirats Arabes Unis) 16 au 18 septembre 2018 Salon dédié aux équipements de grandes cuisines pour collectivités, hôtellerie et restauration.
Gulfood Manufacturing (Dubai, Emirats Arabes Unis) 6 au 8 novembre 2018 Salon des procédés de l'alimentation et des boissons.
CFIA 2018 (Casablanca, Maroc) 25 au 27 septembre 2018 Salon de l'emballage et de l'industrie alimentaire.
MENOPE (Dubai, Emirats Arabes Unis) 18 au 20 novembre 2018 Salon entièrement dédié aux produits naturels et bio au Moyen Orient.
World Of Perishables Dubaï (Dubaï, Emirats Arabes Unis) 1 au 3 octobre 2018
All4Pack (Paris, France) 26 au 29 novembre 2018 Salon emballage et manutention.
Silvestri Media L'info et + …
Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008 ISSN : 2028-0335 AVENUE DES F.A.R ,119 Espace Sofia B1 CASABLANCA 20000 Tél. : +212 522 30 62 79 Tél. : +212 522 30 62 80 Fax : +212 522 44 14 05 contact@foodmagazine.ma www.foodmagazine.ma
Nos Annonceurs Crédit Agricole du Maroc....................................................7 Cimbria..................................................................................9 Gulfood Manufacturing.................................................... 31 Hit Radio............................................................................ 57 ICE...................................................................................... 19 Kool Food........................................................................... 59 Labomag...............................................................................2
Lesieur Cristal................................................................... 60 Madec................................................................................ 23 Qualimag............................................................................11 SIAL.................................................................................... 13 Silvestri Media............................................................37 - 39 Steriflow............................................................................. 21 Swing Events..................................................................... 53
L’Actu Concours Mario Solinas 2018 Trois huiles d’olive marocaines distinguées !
Digital McKinsey débute un cycle de tables rondes
L’édition 2018 du Prix à la Qualité du Conseil Oléicole International (Mario • Le jury au travail. Parmi Solinas 2018) a connu la participation eux, un juré marocain, de 189 huiles d’olive vierges extra, Hassan Mouho, de l’Étaprésentées par des producteurs, groublissement Autonome de pements de producteurs et entreprises Contrôle et de Coordinade 11 pays : Brésil (1), Chine (2), Croatie tion des Exportations (au fond à gauche). (1), Espagne (97), France (1), Grèce (5), Italie (15), Maroc (12), Portugal (35), Tunisie (16) et Turquie (4). Les membres du jury international de cette édition ont évalué toutes les huiles participantes et ont sélectionné les 6 huiles de chacun des groupes de fruité (vert intense, vert moyen, vert léger, mûr) ayant obtenu les meilleures notations. Parmi ces huiles, le jury international a sélectionné, dans chacun des groupes de fruité, l’huile lauréate du Prix à la Qualité du Conseil Oléicole international (Mario Solinas 2018). Sur les 12 huiles d’olive extra vierges présentées par le Maroc, 3 se sont distinguées. Dans la catégorie fruité vert moyen, l’huile du Domaine Arij (Marrakech) a remporté le 1er prix. Les Conserves de Meknès, via leur filiale Oleafood, remportent le 3ème prix dans cette même catégorie. Enfin, dans le groupe fruité mûr, l’huile du GIE Zouyout Chiadma Mogador (Essaouira) s’est classée 1er finaliste (4ème place). La cérémonie de remise des prix aura lieu à l’occasion du Fancy Food Show à New York le 29 juin prochain. Rappelons enfin que le concours international Mario Solinas est organisé tous les ans depuis 2001.
Le bureau McKinsey & Company de Casablanca a organisé le 16 avril 2018 sa 1ère table ronde sur le thème « Le potentiel de l'Intelligence Artificielle pour les secteurs économiques au Maroc et en Afrique », en présence de près de 50 grands décideurs et chefs d’entreprises marocaines. L’objectif de ce cycle de rencontres est de présenter les dernières avancées dans le monde dans le domaine du Digital et d’identifier les enjeux et l’impact de ces nouvelles évolutions sur les économies du continent. Cette première conférence a mis en exergue l’importance du digital et en particulier l'Intelligence Artificielle dans le contexte actuel. En effet, la disponibilité de données a explosé ces dernières années, tandis que les coûts de stockage et de traitement ont drastiquement diminué. L'Intelligence Artificielle consiste donc en l’analyse autonome ou semi-autonome de données sous plusieurs formes en utilisant des techniques et des outils sophistiqués, généralement au-delà de ceux de l'informatique décisionnelle traditionnelle. C’est ainsi que l’analyse poussée des données permet d'extraire de la valeur et de l’intelligence au service des utilisateurs métier de l’entreprise afin de faire des prédictions ou générer des recommandations business. Les experts internationaux de McKinsey ont présenté des exemples concrets allant de la segmentation et la fidélisation clients dans les télécoms, à l’optimisation du placement produit dans la distribution, en passant par la publicité en temps réel pour les banques.
Digitalisation de la production et efficacité énergétique Nouveaux défis de l’industrie 4.0 ! La Chambre de commerce Suisse au Maroc, en partenariat avec la FENAGRI, Fédération Nationale de l'Agroalimentaire, ONUDI, Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, et ABB Maroc, leader mondial des technologies de l'énergie et de l'automation, ont organisé le 17 avril dernier à Casablanca une conférence sous le thème : « Technologies innovatrices et digitalisation au service de l'industrie agroalimentaire ». Dans son mot d’ouverture, Khaled Torbey, Directeur Général d’ABB Maroc, a expliqué : « dans les métiers de l'agroalimentaire, l'objectif majeur est de disposer d'équipements de production performants et flexibles. Outre la réduction des coûts et de la consommation d'énergie, chaque utilisateur et chaque entreprise sont confrontés à la même réalité. Notre rôle au Maroc est de promouvoir un écosystème innovant et hisser le Maroc en hub africain pour le transfert de ces technologies. » Dans cette même logique, Mohamed Fikrat, Président de la FENAGRI, a déclaré : « nous sommes aujourd’hui contraints de concilier croissance économique, protection de l’environnement et développement humain. » L’ONUDI, un des organismes internationaux qui militent pour le développement d’une industrie durable dans les pays en voie de développement, soutient et accompagne plusieurs projets verts au Maroc, s’articulant autour de 3 axes : la réduction de la pauvreté grâce à la promotion et la mise en place d'activités productives ; le renforcement des capacités commerciales ; l'énergie et l'environnement. Ainsi, explique Hanane Hanzaz, Représentante ONUDI
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au Maroc : « aujourd’hui, l’ONUDI vient avec une nouvelle approche de partenariat : le programme de • De g. à dr. : Mehdi Benpartenariat pays. Le Maroc est zaari, Président Chambre de depuis le 4 février dernier le 6ème Commerce Suisse au Maroc, Khaled Torbey, DG ABB Maroc, pays au niveau international qui Mohamed Fikrat, Président va mettre en place ce nouveau FENAGRI, Massimo Baggi, Amcadre de partenariat durant 8 ans. bassadeur de Suisse au Maroc, L’objectif est d’augmenter l’impact Hanane Hanzaz, Représentante de nos interventions sur le terrain, ONUDI au Maroc. en renforçant nos partenariats au niveau du gouvernement, pour l’accompagnement du Maroc dans sa préparation pour la mise en place de l’industrie 4.0. » En 2014, le secteur industriel était responsable de 29% des émissions de gaz à effet de serre, sachant que 60% du potentiel d’efficacité énergétique a été identifié et non encore réalisé. En effet, les barrières sont toujours énormes, bien que les solutions d’efficacité énergétique aient un taux retour sur investissement de moins de 2 ans. Afin de palier à ces entraves, l’ONUDI a mis en place une plateforme globale pour accélérer les procédures de mise en place de l’efficacité énergétique dans l’industrie. « L’objectif de cette plateforme est d’accompagner 15 pays pour doubler leur effort d’efficacité énergétique en mettant l’accent sur les grands consommateurs, avec la collaboration des acteurs locaux (gouvernement, opérateurs financiers, industriels…) », reprend Mme Hanzaz.
Maroc FISA De nouvelles requêtes pour la mise à niveau de la filière avicole Dans le cadre de la concertation régulière avec le Ministère de l’Agriculture, la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA) a tenu une séance de travail le 10 avril dernier à Casablanca avec le Ministre Aziz Akhannouch, en présence du Secrétaire Général du Ministère, du Directeur Général de l’Office National de Sécurité Sanitaire et Alimentaire (ONSSA), du Directeur de Développement des Filières de Production (DDFP) ainsi que des représentants de la Mutuelle Agricole Marocaine d’Assurance (MAMDA). Cette réunion a été consacrée à faire le point sur la situation du secteur et sur son état d’avancement, à l’examen des mesures à mettre en œuvre pour surmonter les difficultés rencontrées par les opérateurs et identifier les leviers de croissance pour lever certaines entraves à la modernisation et à la mise à niveau du secteur. La FISA a également présenté les réalisations accomplies en matière de formation au Zoopole à Ain Jemaâ en faveur des étudiants, des professionnels du secteur ainsi que des formations dispensées aux cadres et techniciens de pays africains amis dans le cadre de la coopération Sud-Sud. L’ensemble des représentants de la chaine de valeur avicole constituant la FISA ont insisté sur la stricte application des dispositions de la loi 49-99, l’amélioration des conditions de transport des volailles vivantes, qui doit être réalisé dans des cageots métalliques ou en plastique, et la nécessité d’assainir les circuits de commercialisation et de distribution des viandes
de volailles (ryachates). Ils ont demandé au Ministre d'insister auprès des autorités locales de surseoir à l'octroi de nouvelles autorisations de ryachates et de soutenir la transformation de celles existantes en unités d’abattage de proximité ou en points de vente des viandes issues des abattoirs industriels et ce dans le cadre du soutien financier au niveau du contrat programme relatif au développement des industries agroalimentaires. L’ONSSA a été appelé à mener ces actions en collaboration avec les départements concernés. Par ailleurs, la FISA a présenté certaines requêtes à introduire dans le cadre de la préparation de la loi des finances 2019, notamment le reclassement des éleveurs de volailles dans le statut agricole, la récupération de la TVA non apparente sur les prix des œufs de consommation et la création d’une nomenclature douanière spécifique aux œufs SPF (Specified Pathogene Free). M. Akhannouch a assuré les professionnels de son soutien et que ces dossiers feront l'objet de réunions sous peu avec les départements ministériels concernés.
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L’Actu Distribution de PGC Partenariat stratégique entre Tijara 2020 et l’ONSSA Lors de la 13ème édition du SIAM, l’association des entreprises de distribution des produits de grande consommation, Tijara 2020, et l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) ont signé un partenariat stratégique ayant pour objectif de créer une collaboration visant à assurer une sécurité sanitaire optimale pour les produits distribués de manière formelle au Maroc. Ce partenariat vise à renforcer les relations entre les deux parties et couvre plusieurs axes : les échanges d’informations en matière de veille réglementaire, de veille normative et de veille sanitaire ; les échanges d’information pour combattre les produits qui rentrent au Maroc de manière informelle ; et la co-organisation de campagnes de sensibilisation des opérateurs et consommateurs sur les bonnes pratiques. Par ailleurs, ce partenariat permettra à Tijara 2020 de participer aux réunions du comité consultatif de l’ONSSA et à l’élaboration et la révision des normes agroalimentaires et de la réglementation sur l’étiquetage. Moncef Belkhayat, Président de Tijara 2020, a déclaré : « Tijara 2020 regroupe aujourd’hui plus d’une trentaine d’opérateurs de premier ordre qui pèsent plus de 15 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et emploient plus de 15.000 salariés. Je suis heureux de voir que notre association devient un acteur incontournable dans l’accompagnement des pouvoirs publics dans le développement du commerce au Maroc. » De son côté, Abdellah Janati, Directeur de l’ONSSA, s’est félicité de ce partenariat qui « s'inscrit dans la durée et dans une relation de confiance, pour une meilleure maitrise de la sécurité sanitaire des produits alimentaires. »
Fédération Marocaine de la Climatisation, de la Ventilation et du Froid Un comité fondateur provisoire voit le jour Après une première réunion tenue le 21 mars 2018 au sein de la CGEM, la commission s’est encore rencontrée le 12 avril 2018 avec la CGEM. Au menu des échanges, un choix sur le format de la structure en phase de mise en place. Et à l’unanimité, le choix fut porté sur le format Fédération en vue d’intégrer toutes les parties prenantes gravitant autour de la climatisation, du froid, de la ventilation, du chauffage, de la réfrigération, du traitement de l’air, etc. Aujourd’hui, la volonté est d’impliquer toutes ces parties (entreprises, associations déjà existantes) au sein de cette fédération pour prendre à bras le corps l’ensemble des défis liés à ce secteur (réglementation, formation, contrôle qualité…). Lors de cette réunion du 12 avril, les participants ont désigné les entreprises qui intègreront le comité fondateur provisoire. Ce dernier sera dissous une fois l’assemblée générale constitutive de la fédération du HVAC sera tenue. Il est composé de Hicham Bennaghmouch, Directeur Général de First Therm, de Nacer Yazami, Directeur Ingénierie & Commercial de Ventec Maroc, de Habib Medjou, Technico-commercial d’Icemar, de Ahmed Haddad, Directeur Général de MR Clim, de Saad-Eddine Tazi, Directeur commercial chez ICAT International, et de Omar Lahrichi, Directeur Général de Brofer Maroc. En sa qualité de Directeur Général du Groupe Success Editions, Sidi Mohammed Lamghari se chargera de coordonner les actions entreprises par ledit comité.
Baghi Ntzewej Fin de diffusion de la web série Suite aux réactions défavorables qu’a suscité la diffusion du premier épisode de la web-série intitulée « Baghi Ntzewej », Nestlé Maroc a décidé d’interrompre ce programme. Ainsi, peut-on lire dans le communiqué officiel de l’entreprise : « Nestlé Maroc regrette sincèrement que la web série Baghi Ntzewej ait pu froisser, voire choquer un certain nombre de personnes. Telle n’était évidemment pas son intention. » Rappelons que la marque avait lancé cette web série sous forme de télé-réalité, toute montée, inspirée du programme « The Bachelor », pour promouvoir un de ses produits, à savoir le lait concentré sucré. Ainsi, cinq prétendantes devaient préparer différents plats en utilisant ce lait concentré sucré, sous l’œil attentif de la future belle-mère, qui recherchait une femme pour son fils « Sidi Anas ». À la fin de chaque épisode, une d’entre elles devaient être éliminée, selon le plat jugé le moins bon par « Sidi Anas ». Un thème qui n’était visiblement pas au goût des Marocains, qui ont clairement exprimé leur indignation à travers les réseaux sociaux, qualifiant cette campagne de rétrograde. En voici quelques commentaires sur notre page FaceBook : « Désolée mais ce concept nuit tout simplement à la femme, comme si cette dernière était là pour servir monsieur, sans oublier la belle-mère qui sert, comme d’habitude, de modèle d’une dame autoritaire et mégère en admiration devant son beau Sidi weldi. Tout ça fait très cliché et il est temps de changer les mentalités.
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FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
Cette campagne de communication dénote tout simplement de la bassesse de notre société. » « Pour servir monsieur... -_- ! » « On ne valorise pas à-travers une pub les travers des rapports humains. Le mariage et certaines coutumes n'ont absolument rien à voir avec le vice qu'on retrouve chez certaines personnes, la médisance, la jalousie, le stéréotype mariée vs belle-mère et j'en passe. Utiliser le concept du mariage traditionnel oui, après tout vous n'êtes pas une association féministe. Utiliser le rapport femme/cuisine, après tout c'est votre cible, oui. Mais sortir un concept qui met en valeur ce dont la société àtravers toute une nouvelle génération rejette. Ce que même l'antienne génération refusait. Que dis-je?! Ce que l'humanité refuse, je répète « la jalousie, la médisance, la mère castratrice, l'homme sans personnalité, etc. » est juste UN FLOP. Vous allez faire tout simplement un BAD BUZZ. Et vous n'avez qu'à checker le mécontentement dans les commentaires pour le réaliser. » Aussitôt dit, aussitôt fait. En effet, Nestlé Maroc a décidé de retirer sa campagne publicitaire après à peine un épisode diffusé. Une décision qui reflète l’importance qu’occupe la satisfaction client dans la stratégie de l’entreprise.
Maroc Hub Africa Et de 6 !
Fellah Bladi 1er projet d’agrégation pour la filière laitière
La 6ème édition de Hub Africa, 1ère plateforme des investisseurs et des entrepreneurs en Afrique, s’est tenue cette année les 2 et 3 mai à Casablanca, sous le thème : « La diaspora africaine au service du développement du continent ». Près de 10.000 participants venus de 26 pays d’Afrique et d’Europe ont répondu présents à cet événement. En 5 éditions, Hub Africa a réalisé un saut qualitatif avec une montée en gamme des projets et des échanges intra-africains, mais aussi nord-sud, en s’ouvrant d’édition en édition à de plus en plus de pays et d’acteurs. Ce rendez-vous est aujourd’hui un outil d’accompagnement des entrepreneurs africains vers la réussite en mettant à leur disposition tout l’écosystème pour leur développement, aussi bien dans leur pays qu’à l’international. Plusieurs nouveautés ont marqué cette édition, à savoir : les plénières, en présence du Chef d’État du Sénégal, Macky Sall, de ministres marocains et également de ministres de nations d’Afrique subsaharienne ; la 1ère édition du Bootcamp Hub Africa, qui a consisté à connecter des entrepreneurs de 10 nations participantes au Pitch Hub Africa pendant 5 jours à Casablanca pour accélérer le développement de leur projet d’entreprise ; la pérennisation de l’espace Green Business initié au lendemain de la COP22, à travers la promotion des gestes éco-responsables et le développement durable dans les TPE et PME marocaines et africaines ; et enfin Africa Innov Invest by CCV, l’accélérateur des startups marocaines pour le continent africain. Pour finir en beauté, le dernier jour de Hub Africa a connu la tenue de la 2ème édition du Concours de l’Innovation Africaine. Trois projets ont ainsi été distingués. Le 3ème prix (10.000 DH) a été remporté par le projet Smart Windows, un vitrage intelligent qui permet de réduire la consommation d’énergie au sein des bâtiments ; le 2ème prix (20.000 DH) a été gagné par le projet « Dis Moi Doc », une application pour smartphones pour les informations médicales au Bénin, et enfin le 1er prix (30.000 DH) a été remporté par Eco-Oil, pour la fabrication de pétrole écologique à partir de sacs en plastique.
Le Groupe Centrale Danone a lancé, le 25 avril dernier à Meknès, dans le cadre de la 13ème édition du SIAM, le projet « Fellah Bladi », 1er programme d'agrégation au service du développement et de la durabilité des petites exploitations laitières au Maroc, et construit sur le succès du projet-pilote « Hlib Bladi ». Le budget total du programme Fellah Bladi est de 880 MDH. Centrale Danone et Livelihoods, un fonds d’investissement international expert dans le financement et l’accompagnement de projets agricoles, proposent de démarrer la 1ère phase 2019-2020 sur les 5.000 premiers éleveurs à hauteur de 240 MDH, avec une contribution directe de 50 MDH de Centrale Danone et Livelihoods. À terme, le projet aura des impacts économiques, sociaux et écologiques significatifs sur les exploitations, la région Doukkala et le Maroc. Ainsi, sur 7 ans, la productivité laitière devrait progresser de +70% dans la région, la marge des éleveurs être multipliée par 2 à 3, quelques 4.000 fermes formées et 800 emplois créés, sans oublier l’impact écologique. Ce lancement a également été marqué par la remise des prix d'excellence destinés aux fermiers, éleveurs, coopératives et centres de collecte impliqués dans le cadre du projet Hlib Bladi.
Aid Al Adha Opération d’enregistrement des unités d’engraissement des ovins et caprins Avec l’appui du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, l’Office national de sécurité sanitaire de produits alimentaires (ONSSA) a annoncé, le 2 mai dernier, le lancement d’une vaste opération au niveau national pour l’enregistrement des unités d’engraissement des ovins et caprins destinés à l’abattage à l’occasion de l’Aid Al Adha 1439. L'ONSSA explique, dans un communiqué officiel, qu'une large compagne de communication a été mise en place afin d'inciter les éleveurs engraisseurs à contacter l’Office pour s'enregistrer, pour qu'ils soient en mesure de vendre leurs animaux lors de la période de l'Aid Al Adha. Selon la même source, ces éleveurs enregistrés bénéficieront gratuitement de l’identification de leurs ovins et caprins par une « boucle spéciale Aid Al Adha ». FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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L’Actu National Farmer’s Union Aziz Akannouch rencontre le premier syndicat agricole au Royaume Uni Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts Aziz Akhannouch a tenu le 12 avril dernier à Londres une rencontre avec les responsables de la National Farmer’s Union (NFU), la première organisation syndicale des agriculteurs au Royaume Uni. M. Akhannouch a été reçu par Nick Von Wolstenholz, Directeur chargé du Brexit et du commerce international de l’Organisation. La rencontre s’est déroulée en présence de Abdesselam Aboudrar, Ambassadeur du Maroc au Royaume Uni, et Thomas Reilly Ambassadeur du Royaume Uni au Maroc. Lors des échanges, le Ministre a exprimé l’intérêt que présente le modèle du NFU pour le Maroc, qui a misé dans le cadre du Plan Maroc Vert sur l’organisation du tissu des professionnels comme levier de développement et de promotion du secteur agricole. La NFU représente un exemple dans ce sens avec un champs d’actions couvrant, entre autres, l’assistance technique aux agriculteurs à travers la formation et l’échange d’expertise, la réalisation d'études stratégiques sur les filières agricoles et l’appui à la promotion commerciale des produits agricoles. M. Akhannouch a également rappelé les grands efforts entrepris pour la restructuration des interprofessions au Maroc et a exprimé l’importance d’un rapprochement entre la NFU et les organisations professionnelles marocaines afin d’étudier les moyens de développement d’une coopération bilatérale riche, pratique et diversifiée.
Maroc-Australie De nouveaux projets en vue Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime du Développement Rural et des Eaux et Forêts, a reçu le 11 avril dernier à Rabat, Berenice Owen-Jones, Ambassadrice résidente d’Australie au Maroc. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Maroc et l’Australie et vise le développement des relations économiques et la coopération dans le domaine agricole entre les deux pays. Les parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer cette relation au vu du grand potentiel de coopération restant à explorer. L’intérêt des partenaires australiens pour le secteur agricole au Maroc a commencé depuis 2009. La coopération entre les deux pays a été concrétisée par la signature d’un mémorandum d’entente en 2010 portant sur la réalisation d’un projet d’irrigation utilisant la technologie Rubicon, qui consiste en l’automatisation des canaux principaux de la rive gauche de la Moulouya, desservant 32.000 ha, avec un coût de près de 80 MDH. Mme Owen-Jones a exprimé lors de cette entrevue le vif intérêt que suscite le Plan Maroc Vert en Australie et également évoqué avec beaucoup de satisfaction les exemples d’investissement australien au Maroc qui sont qualifiés de réelles success stories. La rencontre a permis également de revenir sur l’ouverture de nouveaux domaines de coopération. Il s’agit, outre la collaboration dans le domaine de l’irrigation, d’élargir à d’autres domaines comme l'enseignement, la recherche et l’échange universitaire, le développement de l’élevage ovin, de l’horticulture, de l’aquaculture et de la pêche. Il s’agira également de développer les exportations de l’huile d’olive, des dates fraîches et autres produits marocains vers le marché australien et de dupliquer les partenariats réussis autour de certains projets agricoles. Il est question enfin d’intensifier les relations à travers l’échange de missions économiques entre les deux pays.
Interproberries Maroc Démenti face aux fausses données communiquées sur la filière des fruits rouges Certains médias ont publié les 11, 12 et 13 avril 2018 des articles comportant des fausses données sur le secteur des fruits rouges à la suite d’un événement non reconnu par l’interprofession relatif au coup d’envoi de la 8ème édition du festival de la fraise à Mly Bousselham, organisée par la fondation Nalsya. La Fédération Interprofessionnelle Marocaine des Fruits Rouges (Interproberries Maroc) dénonce vigoureusement ces fausses données, aggravées par l’illustration d'images sur le mode de cueillette de la fraise pratiqué par certains producteurs qui n’ont pas encore été mis à jour. « Ce type d’images risquerait de compromettre notre relation avec les clients étrangers, les auditeurs et les organismes de certification et de porter atteinte à la qualité de la fraise marocaine destinée en grande partie à l’export », précise Interproberries, qui rappelle que le secteur des fruits rouges dispose de sa propre interprofession, qui est l'interlocuteur unique et le seul représentant des différents acteurs du secteur auprès des pouvoirs publics :« nul n’a le droit de parler en son nom et encore moins de livrer des données fausses sans aucune base réelle. Ainsi, il y a lieu de préciser que les chiffres mentionnés par certains médias et qui leur ont été avan-
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cés par les organisateurs du « festival en question» ne reflètent pas la réalité du terrain. » Les données basées sur les statistiques menées systématiquement par l’interprofession et les services compétents des DRA du Gharb et du Loukkos illustrent les chiffres réels de la campagne en cours des différentes cultures des fruits rouges par périmètre d’irrigation. Ainsi, pour le périmètre du Loukkos, la superficie est de 4.856 ha, de 982 ha dans le Gharb et de 1.266 ha dans le Souss Massa, et ce pour les cultures des fraises, myrtilles, framboises et mûres. Concernant les prévisions de la campagne 2017/2018, la production totale des fruits rouges est estimée à 188.098 T, dont 146.360 T de fraise, 20.760 T de myrtille, 20.850 T de framboise et 128 T de mûres. En ce qui concerne les exportations marocaines des fruits rouges durant la campagne précédente 2016/2017 et conformément aux chiffres officiels de l’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE), le Maroc a produit 140.000 tonnes de fraise et en a exporté 72.054 tonnes, dont 20.219 tonnes à l’état frais et 51.835 tonnes à l’état surgelé. Le reste a été écoulé sur le marché national.
Maroc ONSSA Destruction de 859 tonnes de produits impropres à la consommation ! Les contrôles des produits alimentaires effectués par l’ONSSA au cours du premier trimestre de l’année 2018 ont concerné près de 7.250.820 tonnes de divers produits. Sur le marché local, les inspecteurs de l’ONSSA ont réalisé 15.680 visites de contrôle sur le terrain. Ces investigations ont abouti au contrôle de 249.300 tonnes de produits alimentaires ; à la saisie et à la destruction de 859 tonnes de produits impropres à la consommation ; la transmission au parquet de 607 dossiers pour jugement. À l’importation, le contrôle de 6.109.759 tonnes de divers produits alimentaires a été effectué. À l’issue de ces contrôles, 8.720 certificats d’admission ont été délivrés et 773 tonnes de produits alimentaires ont été refoulés pour non-conformité aux exigences réglementaires en vigueur. À l’exportation, 891.761 tonnes de produits alimentaires ont été contrôlés et ont abouti à la délivrance de 43.621 certificats sanitaires et phytosanitaires. Par ailleurs, dans le cadre de son programme préventif et conformément aux dispositions de la loi 28.07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, les services de l’ONSSA ont délivré 221 agréments et autorisations sanitaires aux établissements et entreprises alimentaires, soit un total général de 5.928 établissements agréés et autorisés à ce jour ; réalisé 866 visites sanitaires de suivi pour vérifier le respect et le maintien des exigences sanitaires dans les établissements déjà agréés et autorisés par l’ONSSA ; effectué 1.293 visites d’inspection lors des opérations de certification ou d’enquêtes sanitaires ; et procédé à la suspension de l’agrément de 18 établissements et au retrait d’agrément de 11 établissements pour non-conformité aux exigences réglementaires en vigueur.
Centrale Danone Packagings personnalisés mettant à l’honneur le patrimoine marocain À l’occasion du Salon International de l’Agriculture du Maroc (SIAM), Centrale Danone a lancé un packaging en série limitée pour sa gamme de lait « Centrale ». Disponibles depuis le 24 avril dernier sous le nom de « Zine Bladi », ces 12 packagings personnalisés sont une ode au patrimoine culturel marocain, dans toute sa diversité, avec la mise en avant des costumes traditionnels de toutes les régions du Royaume. Zine Bladi a été dévoilé à l’occasion de l’inauguration du SIAM en présence de Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan, de Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement du monde rural, des Eaux et forêts, ainsi que d’une délégation de personnalités officielles. Les 12 packaging personnalisés seront disponibles pendant une durée de deux mois dans les rayons des supermarchés et épiceries du pays, y compris pendant le mois sacré de Ramadan.
L’Actu Assises de l’Agriculture 2018
L’heure est au bilan !
Comme à l’accoutumée, les Assises de l’Agriculture se sont tenues la veille du lancement de la 13ème édition du Salon International de l’Agriculture du Maroc (SIAM), et ce le 23 avril 2018 à Meknès, sous le thème : « La jeunesse, principal moteur et bénéficiaire de développement agricole », soulignant ainsi le rôle majeur de la jeunesse dans le développement agricole ainsi que la place qu’elle occupe dans les politiques publiques agricoles. Retour sur cette journée ! De notre envoyée spéciale à Meknès, Maria MOUHSINE
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evenues un événement de référence du secteur agricole aux niveaux national et international, les Assises de l’Agriculture permettent également d’exposer le bilan du Plan Maroc Vert (PMV), ses réalisations et les orientations stratégiques pour l’avenir de l’agriculture marocaine. Cet événement a été présidé par Aziz Akhannouch, Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts au Maroc, et a connu la participation de plusieurs personnalités gouvernementales, dont Mamadou Sangafowa Coulibali, Ministre de l’agriculture et du développement rural en Côte d’Ivoire, et Isabel Garcia Tejerina, Ministre espagnole de l'Agriculture et de la pêche, de l'alimentation et de l’environnement. Des scientifiques, ainsi que d’éminentes personnalités, comme Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire de l'Economie Rurale et Agriculture à la Commission de l'Union Africaine, étaient également
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présents.
Le PIB agricole en croissance de 7,3%
Bientôt arrivé à échéance, le PMV, cette feuille de route pour le développement agricole national, a permis de réaliser des avancées sans précédent dans le secteur agricole depuis son lancement il y a 10 ans. Aujourd’hui, le Maroc est 1er exportateur mondial d’huile d’argan,le 3ème exportateur de conserves d’olives et le 4ème exportateur de tomates et d’agrumes. Le PMV a également permis une amélioration dans la structure génétique du cheptel au Maroc et ce à hauteur de 72%, comme il a permis une plus grande disponibilité des terres agricoles et l’accroissement du nombre de fermes modernes et économes en eau. La surface irriguée en goutte à goutte a ainsi atteint 540.000 ha en 2017, et devrait passer à 590.000 ha à la fin de cette année. « Grâce à ces techniques économes en eau, nous avons pu économiser 1 milliard
et 600 millions m3 d’eau, un volume capable d’irriguer jusqu’à 250.000 ha d’olivier », se réjouit Aziz Akhannouch. En soutenant l’agriculture solidaire d’une part, et l’agriculture à haute valeur ajoutée d’autre part, le PMV a permis au secteur agricole d’être un des moteurs principaux de l’économie au Royaume. Ainsi, a déclaré M. Akhannouch : « nous ne pouvons qu’être fiers de cette belle réussite et de ce choix stratégique, qui a permis de créer de l’emploi, soit +250.000 emplois créés depuis 2008, tout en assurant des débouchés au niveau du marché local, et le développement des opportunités d’exportation grâce à l’accompagnement des producteurs dans leur expérience de commercialisation à l’international. » Ainsi, le commerce agricole s’est vu dynamisé, avec une augmentation de plus de 65% pour les exportations agricoles en valeur et en volume depuis 2008. S’ajoutent à cela l’augmentation des investissements injectés dans le domaine agricole pour atteindre 105 milliards de DH d’investissements cumulés depuis 2008. Ces efforts ont permis de stabiliser la population rurale qui atteint les 13,3 millions et qui était presque la même en 2008. Le PMV a ainsi permis une croissance de 7,3% du PIB agricole à 125 milliards de dirhams entre 2008 et 2018, a annoncé, le 23 avril à Meknès, M. Akhannouch, soit un rythme de croissance plus élevé que celui du PIB national, qui lui enregistre une évolution annuelle moyenne de 3,5%. Par ailleurs, la
Maroc
• Aziz Akhannouch, Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts au Maroc
production céréalière est estimée cette année à 98,2 MQX, soit une évolution de 3% par rapport à l’année dernière. Concernant les autres filières de production, comparés à la moyenne de production des 3 dernières années, une croissance de 37% a été notée pour les agrumes, 38% pour les oliviers et 40% pour les fruits rouges. Pour finir, rappelons que le succès de cette transformation agricole de Maroc a été récompensé par l’Union Africaine et le Programme Détaillé pour le développement de l’Agriculture Africaine en janvier 2018.
La jeunesse, l’avenir de l’agriculture en Afrique !
Soutenir l’implication de la jeunesse en agriculture est considéré comme un facteur clé pour atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. Chaque année, 10 millions de jeunes Africains arrivent sur le marché du travail, où le secteur agricole représente parfois plus de 70% des emplois. Le continent doit également faire face à l’exode rural et au vieillissement des exploitants agricoles. Au Maroc, explique M. Akhannouch : « le Recensement National Agricole a estimé que l’âge d’accès au statut de chef d’exploitation peut atteindre 53 ans. Lancé en 2008, le Plan Maroc Vert a largement favorisé l’accès des jeunes à l’agriculture. Il a facilité l’accès au crédit, soutenu l’entrepre-
neuriat en agriculture et développé la formation, tant dans l’enseignement supérieur et technique que dans la formation professionnelle. » Ainsi, on compte aujourd’hui un taux d’insertion professionnelle atteignant parfois les 70%. L’impact de ces efforts a été souligné dans le Recensement National Agricole 2016, qui a mis en avant le niveau croissant d’instruction : 50% des exploitants agricoles entre 25 et 35 ans sont instruits. Dans son mot d’ouverture, le Ministre ivoirien, M. Coulibali, a souligné l’expérience de son pays dans l’intégration de la jeunesse dans le secteur agricole. Les conclusions tirées de la success story ivoirienne ne diffèrent pas de l’expérience marocaine. En effet, l’investissement constitue le facteur
principal pour attirer les jeunes vers le secteur agricole. Ainsi, relate M. Coulibali : « la pyramide des âges en Côte d’Ivoire, notamment pour la filière cacao, a changé depuis la mise en place d’un programme d’investissement en 2011/2012. La majorité des agriculteurs opérant dans la filière avaient plus de 60 ans. Au terme des 5 ans du programme d’investissement agricole, la pyramide des âges s’est inversée, montrant que plus de la moitié des agriculteurs travaillant dans cette filière avaient moins de 40 ans. La raison derrière ce changement est l’amélioration indéniable du revenu perçu directement par les agriculteurs, passant ainsi, en 2011/2012, de 3.000 milliards de Franc CFA à plus de 6.000 milliards, à la fin du programme. Cette meilleure rentabilité a motivé les jeunes à exercer dans le domaine agricole en retournant dans les exploitations de leurs parents. Force est de constater que la rentabilité et donc le financement est le facteur primordial pour attirer les jeunes vers ce domaine », conclut M. Coulibali. Dans cette même logique, Josefa Leonel Correia Sacko, a pour sa part déclaré que « l’Afrique a tout le potentiel et toutes les possibilités pour parvenir à une transformation inclusive de l’agriculture. C’est pourquoi, les Etats doivent œuvrer pour la création de conditions à travers des plans nationaux destinés à l’investissement agricole avec des incitations pour faciliter l’accès des jeunes au secteur. »
Facteurs clés de réussite du PMV :
- Opérationnalisation de la régionalisation : la région de Béni Mellal est devenue leader dans la production du lait, ce qui permet de répondre à la demande de la région, comme elle contribue à couvrir les besoins nationaux en lait. Le nord du pays est connu aujourd’hui pour sa forte croissance en fruits rouges. Quant à la province de Taounat, elle est devenue leader dans la production oléicole avec plus de 70 unités de trituration ; - Création de nouveaux organismes : ADA, ONSSA, ONCA, etc. ; - Soutien du PMV à l’agriculture solidaire, notamment en facilitant l’accès aux services bancaires : plus de 1 million d’agriculteurs ont bénéficié de crédits bancaires soit 3 fois plus qu’en 2008 ; - Regroupement de la production et ce grâce à la création de 8.000 coopératives depuis 2008 ; finalisation de 215 projets dans le cadre de l’agriculture solidaire, d’un montant global de 15 milliards de DH.
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L’Actu SIAM 2018
Crédit Agricole du Maroc : un activisme remarquable et remarquée
La ville de Meknès a connu l’organisation de la 13ème édition du Salon International de l'Agriculture au Maroc (SIAM) qui s’est tenu du 24 au 28 avril. Cette édition a été marquée par la participation de plusieurs acteurs clés du secteur. Parmi les participations les plus actives et remarquées figure celle du Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM), qui a organisé en marge de cette édition des conférences et a signé plusieurs conventions.
Nargys ES-SETTE tations agricoles du Sud du Maroc (partenariat GCAM – AFD – Institut de Recherche pour le Développement) ; 4. Projet de construction d’une unité pédagogique de stockage moderne de l’oignon dans le bassin de production d’El-Hajeb (partenariat GCAM – Ambassade des Pays-Bas);
Stockage moderne des oignons
• Tariq Sijilmassi, Président du Directoire de Crédit Agricole du Maroc
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edette dans l’accompagnement financier du monde agricole, agroalimentaire et rural, Crédit Agricole sert plus de 2 millions de clients à travers le Maroc, dont la moitié est issue du milieu rural. Le GCAM a su réaffirmer, en marge de la 13ème édition, son implication dans l’accompagnement de sa clientèle, confirmant ainsi son engagement dans le développement de l’économie nationale.
Projets d'accompagnement non financier Dans le cadre de la célébration de la Journée Arabe de l’Inclusion Financière, le GCAM a organisé le 25 avril une conférence sous le thème « l’importance de l’accompagnement non financier des petites exploitations et coopératives agricoles au Maroc ». Ce forum a été l’occasion de partager les résultats de quatre projets
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liés à l’appui non financier en milieu rural, réalisés par le Centre d’Etudes et Recherches du groupe Crédit Agricole du Maroc (CERCAM), à savoir : 1. Projet d’éducation financière de base réalisé dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Marrakech-Safi au profit des petits producteurs agricoles et ménages ruraux, en particulier dans les zones de montagne (partenariat GCAM – Fondation Marocaine pour l’Education Financière) ; 2. Projet de renforcement des capacités techniques et de gestion des petites coopératives agricoles laitières de Doukkala (partenariat GCAM – Ambassade des Pays-Bas), suite à des opérations similaires réussies réalisées dans le Nord et le Gharb. 3. Projet d’évaluation et chiffrage du rôle économique, social et culturel de la femme dans les petites exploi-
Le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts (MAPMDREF), l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Maroc, le GCAM et la Coopérative Agricole Marocaine de Meknès ont procédé, le 24 avril dernier, à la signature d’une convention en vue de construire la première unité pédagogique de stockage moderne des oignons dans la région d’El Hajeb. Cette première unité a vocation à être une unité de démonstration, afin non seulement d’éliminer les pertes engendrées par le stockage traditionnel, mais également de permettre au secteur de développer une dynamique de l’offre exportable à travers un produit de qualité, adossé à un système de calibrage et de traçabilité. Dans le cadre de cette convention, les Pays-Bas s’engagent à conduire une étude économique préliminaire du projet de construction de l’unité pilote dans la région de Meknès – El Hajeb, et à encourager les entreprises néerlandaises spécialisées à soumettre une offre compétitive et adaptée aux besoins du projet. L’Ambassade apportera également un
Maroc la Fondation Crédit Agricole du Maroc pour le Développement Durable (FCAMDD). Ce projet a pour objet l’accompagnement des exploitations laitières • Désirée Bonis, Ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, et Tariq Sijilmassi, PDG clientes du GCAM, lors de la signature… d’une convention en vue de construire une du GCAM unité pédagogique de stockage moderne des oignons dans la conduite durable de leur activité soutien financier à hauteur de 10% d’élevage. des coûts de construction de l’unité. Ce projet pilote devra combiner De son côté, le MAPMDREF partiassistance technique et accompacipera au financement de l’unité à gnement financier, afin d’identifier hauteur de 30% et apportera, suite à les mesures et les équipements cette convention, l’appui institutiondéveloppés et éprouvés aux Paysnel nécessaire à la Coopérative AgriBas, les adapter au contexte des cole de Meknès afin de formaliser le éleveurs marocains et les proposer projet d’agrégation des producteurs aux exploitations laitières partid’oignons, ainsi que l’appui financier cipantes au projet. La finalité est à travers le Fonds de Développede démontrer qu’il est possible de ment Agricole. réduire l’empreinte environnementale Le GCAM accompagnera financiède l’élevage laitier tout en améliorant rement la Coopérative Agricole de la productivité et ainsi la rentabilité Meknès dans ses besoins de finandes exploitations, les revenus des cement pour la réalisation du projet. éleveurs et le confort des animaux. Il met par ailleurs à la disposition des investisseurs, les moyens financiers Une nouvelle filiale dédiée pour assurer la mise en place de futures unités de stockage d’oignons. au leasing… Afin d’accompagner agriculteurs et Le GCAM apportera un soutien agro-industriels dans le financement financier direct de 10% des coûts de de leurs investissements, le GCAM construction de l’unité. et la Société Financière InternatioEnfin, la Coopérative Agricole de nale (IFC) ont signé le 26 avril derMeknès supportera 50% des coûts nier une convention de partenariat de construction et d’équipement de en vue de la mise en place de CAM l’unité et se chargera de l’exécution leasing, filiale du GCAM dédiée au du projet, à travers l’acquisition du leasing. Cette future société de créterrain support du projet au niveau dit-bail servira l’ensemble des secde l’Agropole de Meknès. En outre, teurs d’activité, mais se positionnera la Coopérative, qui assurera l’encasur une offre dédiée aux agriculteurs drement des agrégés, approvisionet agro-industriels. nera ces derniers en intrants agriIFC conseillera ainsi CAM Leasing coles et procèdera à l’acquisition de dans la conception de son business l’oignon au prix du marché. model et sa proposition de valeur en vue de soutenir le secteur agricole. Élevage laitier durable CAM Leasing bénéficiera donc de Un projet pilote d’élevage laitier l’expertise d’IFC et du retour d’exdurable sera conduit dans la propérience de son programme Africa vince de Tadla Azilal, à l’initiative de Leasing Facility pour concevoir des l’Ambassade des Pays-Bas et de
produits répondant aux besoins très spécifiques des agriculteurs et leur permettre ainsi de disposer de nouveaux produits de crédit-bail pour moderniser leurs équipements et moyens de production.
À la conquête de nouveaux partenariats internationaux
En partenariat avec les services de l’Ambassade du Royaume des PaysBas au Maroc et ING bank, principal partenaire du GCAM aux Pays Bas, le GCAM a organisé le 26 avril dernier des rencontres d’affaires axées autour des secteurs de l’agriculture, l’élevage et l’agro-industrie. Le CAM a ainsi accueilli les opérateurs néerlandais, membres de la délégation officielle du pays à l’honneur au SIAM 2018, en organisant des rencontres BtoB personnalisées avec le fleuron de sa clientèle issue de différents secteurs. Près de 80 entreprises ont participé, dont 32 entreprises néerlandaises, pour un total d’une centaine de rendez-vous.
Assurance dans les filières bovine, équine et arboricole
Le GCAM et la Mutuelle Agricole Marocaine d’Assurances (MAMDA) ont conclu une convention de partenariat visant l’accompagnement des filières animales et arboricoles à travers l’amélioration du taux de pénétration de l’assurance dans les secteurs de production bovine, équine et arboricole. Les produits d’assurance de mortalité de bétail et d’arboriculture seront ainsi distribués en faveur des bénéficiaires de crédits pour l’acquisition du bétail et l’entretien de plantation arboricole. Au titre de cette convention et en complément de la mise à disposition des produits d’assurances, MAMDA s’engage à organiser des ateliers de formation et d’information sur les produits d’assurance et de garantie et sur les modalités de souscription spécifiques à chaque produit. Quant à GCAM, il assurera la promotion et la commercialisation des produits d’assurance de la MAMDA, et offrira des moyens de financements de la police d’assurance à ses clients opérant dans les filières concernées. FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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L’Actu Best Biscuits Maroc
Maroc
Ambitieux plan d'investissement S'étalant sur une superficie couverte de 25.000 m2 à Had Soualem, Best Biscuits a bénéficié d’un ample programme de modernisation. Dans ce cadre, une visite de presse de l'usine de biscuiterie Excelo a été organisée le 12 avril dernier. Depuis six ans, l’entreprise enregistre une progression moyenne à deux chiffres de son chiffre d’affaires et ambitionne de doubler la superficie de son parc industriel dans le Grand Casablanca à travers la mise en place d’une nouvelle unité industrielle aux meilleurs standards internationaux. Nargys ES-SETTE compétitif », assure Rachid El Allam, Directeur Général Adjoint de Best Biscuits.
S
ous sa marque ombrelle Excelo créée en 2004, le pôle biscuiterie du groupe Anouar Invest propose une multitude de produits qui couvrent tout le Maroc. « Nous offrons des produits avec une constante valeur ajoutée, en ciblant le meilleur de la qualité au prix le plus accessible, avec une recherche permanente d’innovation. Bref, nous préservons la qualité tout en étant
6 millions de biscuits vendus par jour
Gaufrettes, génoises, biscuits et madeleines : Excelo propose un large assortiment de produits sur l’ensemble des segments de la biscuiterie. Et à l’occasion du premier concours Élu Produit de l’année organisé au Maroc, la marque de génoise du groupe, Genova, a été distinguée dans sa catégorie. Très investi en recherche & développement, l’opérateur lance une innovation chaque mois et garantit aux consommateurs une qualité aux
normes internationales. Le pôle biscuiterie d’Anouar Invest est certifié par l’AFNOR ISO 9001 et ISO 22000. Il détient aussi le label Halal de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR).
Un plan d’investissement de plus de 300 millions de DH
La dynamique de croissance du pôle biscuiterie se poursuivra pour la période 2018-2020 grâce à un ambitieux plan d’investissement de plus de 300 millions de dirhams, l’objectif étant de doubler la superficie du parc industriel. Cet effort d’investissement sera maintenu afin de soutenir l’expansion de la marque à l’international, notamment sur le marché africain.
SGS
1er Multi Laboratoire à Casablanca SGS Maroc a inauguré le 19 avril dernier une nouvelle structure privée au Maroc dans les domaines de l’agroalimentaire, l’agriculture et le textile. À travers ce développement, le groupe SGS déploie un ambitieux plan de développement pour ériger SGS Maroc en véritable hub africain dans ces différents domaines. Nargys ES-SETTE
«
À une époque où les interactions entre l’alimentation, la santé, l’environnement et l’industrie sont au cœur de l’actualité, SGS inaugure à Casablanca ce Multi Laboratoire privé afin de répondre aux besoins des producteurs,
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des industriels et des collectivités et de mieux les accompagner dans leur recherche de compétitivité et d’innovation », explique Mehdi Benzaari, Directeur général de SGS Morocco et Président de la Chambre de Commerce Suisse au Maroc. Créée en 1951, la filiale marocaine du groupe suisse opère sur le territoire depuis plus de 65 ans avec un effectif de 380 collaborateurs.
Un investissement de 30 millions DH
D’une superficie d’environ 1.300 m2,
cette nouvelle plate-forme analytique, proche de la zone industrielle et employant 100 collaboratrices et collaborateurs, est issue d’un projet mûri depuis 2012 et représente un investissement de 30 millions DH. « Nous mettons à la disposition de nos partenaires des prestations sophistiquées grâce à une équipe qualifiée, un local centralisé et spacieux, des infrastructures modernes et des équipements conformes aux normes et exigences nationales et internationales », poursuit M. Benzaari.
L’Actu FOOD Magazine primé lors de la 5ème édition du Grand prix de la presse agricole et rurale Un prix qui coincide avec une décennie d’activité Pour son 10ème anniversaire, FOOD Magazine a ravi la vedette lors de la 13ème édition du SIAM avec la distinction de l'une de ses journalistes, Nargys Es-Sette, qui a remporté parmi 72 journalistes concurrents, tous supports confondus, le Grand prix de la Presse Agricole et Rurale, pour son article « 10 ans d'agrégation : notre enquête », paru dans l’édition du 15 février 2018. Deux ans auparavant, FOOD Magazine avait remporté le deuxième prix de la 3ème édition du Grand prix de la Presse Agricole et Rurale par l’intermédiaire de sa journaliste Dounia Benhayoune, pour son article « Développement des produits du terroir, un engagement de tous ». La remise des prix s'est déroulée lors d'une cérémonie présidée par le Ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch, en présence du Ministre de la Culture et de la Communication Mohamed Laaraj, du Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime du Développement Rural et des Eaux et
Forêts Hammou Ouhelli, du Wali de la Région de la région Fès-Meknès Saïd Zniber, et du Président du Directoire de Crédit Agricole du Maroc Tariq Sijilmassi. Pour rappel, FOOD Magazine et CHR Magazine sont publiés par SILVESTRI MEDIA. Ils sont distribués nominativement par la Poste aux décideurs de l’univers agroalimentaire marocains et étrangers et en vente dans les principaux kiosques du Royaume.
OCP Focus sur l’innovation et le développement durable au SIAM 2018
26ème édition du Seafood Expo Global Forte participation du Maroc
Du 24 au 29 avril derniers, le Groupe OCP a assuré une présence élargie au SIAM à travers un stand de 1.300 m2 couvrant les univers institutionnel, industriel et agricole du Groupe. Des espaces qui représentent son engagement en faveur du développement d’une agriculture durable en Afrique. Le phosphatier a également mis en avant l’accompagnement actif qu’il apporte au Plan Maroc Vert. En ligne avec sa stratégie de diversification, le Groupe OCP a ainsi mis l’accent sur ses efforts en termes d’innovation et de R&D en vue d’accompagner l’agriculture marocaine et africaine. Grâce à l’appui de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UMVIP), il œuvre en faveur de l’émergence de nouvelles techniques et solutions innovantes. En plus de l’implantation de laboratoires d’expérimentation « living labs » dans plusieurs villes du Royaume et du projet de ferme expérimentale à Ben Guerir, l’UMVIP encourage l’émergence de nouvelles techniques et bonnes pratiques agricoles grâce à ses différentes formations adaptées aux besoins des agronomes et de l'agriculture. Le Groupe OCP a également présenté de nombreuses solutions innovantes visant à mieux servir l’agriculteur en mettant en place une large gamme de services et d’outils comprenant des unités de productions innovantes, à l'instar du Smart Blender, des outils d'analyse des sols, comme le SoilOptix, ou encore des applications mobiles, des capteurs et objets connectés etc. Ces outils et solutions permettent d'améliorer la prise de décision de l'agriculteur au quotidien et contribuent à la réalisation d'une agriculture prospère et durable.
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Organisée par l'Établissement Autonome de contrôle et coordination des exportations (EACCE), sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, la 18ème participation du Maroc au salon international Seafood Expo Global a connu une forte participation. Avec 1.859 exposants représentants environ 79 pays et plus de 29.000 visiteurs en provenance de 150 pays, ce salon se veut une occasion pour faire valoir l’offre Maroc, identifier de nouveaux partenaires et conclure des contrats d’affaires. La participation du Maroc à cet événement, qui s’est tenu du 24 au 26 avril derniers à Bruxelles, s’inscrit dans le cadre de la promotion des produits halieutiques marocains et du label Maroc, permet aux exportateurs marocains de s'informer sur les nouvelles tendances du marché et les dernières technologies se rapportant au secteur de la pêche, mais aussi de saisir l’opportunité de la présence des principaux acteurs du secteur pour concrétiser de nouvelles opportunités d’affaires et conquérir des marchés à fort potentiel. D’une superficie de 587 m², le pavillon marocain a ainsi mis en avant la richesse de l’offre exportable marocaine. Dans ce cadre, une délégation composée de 38 producteurs–exportateurs et d’associations professionnelles a fait le déplacement à Bruxelles. Et pour mieux faire découvrir la diversité des produits nationaux, un cooking show a été organisé sur le pavillon marocain afin que les visiteurs internationaux puissent déguster des plats traditionnels, préparés par le Chef Khalil. Étaient présents lors de l'ouverture du salon, le 24 avril 2018, Mohamed Ameur, Ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché du Luxembourg, et Ahmed Réda Chami, Ambassadeur du Maroc auprès de l'Union Européenne.
Maroc Boycott de produits de consommation Imbroglio social sans précédent Depuis un peu plus de 3 semaines, le Maroc connait un imbroglio social sans précédent. Il s’agit d’une situation quasiment inédite au Maroc qui se résume dans le boycott, entre autres, de deux produits agroalimentaires marocains, l’eau minérale Sidi Ali et le lait de Centrale Danone. Cette campagne lancée sur les réseaux sociaux a rapidement pris de l’ampleur, bien qu’elle repose sur des fake news en rapport avec une soi-disant augmentation des prix des produits susmentionnés. En tout état de cause, l’impact du boycott est réel. Qui en est l’initiateur ? Comment l’idée s’est-elle propagée comme une tâche d’huile ? Personne ne le sait ! Après trois semaines de silence, le Gouvernement a enfin réagit. Son porte-parole, Mustapha El Khalfi, déclare : « la campagne de boycott s'est appuyée sur des données erronées. » Il menace « de porter devant la Justice les boycotteurs propageant de fausses informations préjudiciables à l'économie nationale. » Reste maintenant à s’interroger sur les conséquences de ce boycott. Un fait est avéré : les retombés économiques sur les 2 entreprises sont indéniables. Devant l’ampleur de la situation, les responsables aussi bien de Centrale Danone que de Sidi Ali ont fait preuve de bonne volonté. Le premier en s’excusant des déclarations désobligeantes à l’égard des consommateurs : « Centrale Danone présente ses excuses à tous les citoyens qui se sont sentis offensés par de tels propos, qui ne reflètent pas la position de l’entreprise et exprime son profond respect à tous les consommateurs marocains et tente de son mieux de les écouter et de les comprendre. » Le second en exprimant, quelques jours plus tard, sa disponibilité à désamorcer cette bombe en trouvant un compromis. « La société Les Eaux Minérales d’Oulmès s’engage à œuvrer auprès des pouvoirs publics à la révision à la baisse des prix par la réduction des taxes imposées sur les eaux minérales et
de sources. Nous prônons en effet une T.V.A. réduite à 7% (au lieu de 20%), le taux de 7% étant déjà appliqué par ailleurs sur certains produits de grande consommation tels que, entre autres, le sucre et la conserve de sardines. Cette réduction permettrait de baisser le prix de vente final des eaux minérales au profit du consommateur. » Dans ce communiqué, l’embouteilleur de Sidi Ali rappelle également qu’il « avait pris la décision de ne pas augmenter ses prix de vente publics depuis 2010, sur l’intégralité des formats Sidi Ali, et ce malgré l’inflation régulière qu’a connu le Maroc et l’augmentation de l’ensemble de ses postes de coûts : matières premières, énergie, salaires, taxes ». De même pour Centrale Danone qui, depuis juillet 2013, « a maintenu inchangé le prix du lait, en dépit d’une hausse continue de ses coûts », apprend-on d'un communiqué officiel. Que va-t-il se passer ? Va-t-on procéder tout simplement à la baisse des prix pour satisfaire la principale revendication des boycotteurs ? La question de la révision des prix sera-t-elle étudiée ? Si révision il y a, serait-elle substantielle ou juste de quoi calmer un tant soit peu les ardeurs ? Quant aux boycotteurs, qui semblent être grisés par la persistance de leur mouvement de contestation, vont-ils adhérer positivement aux propositions qui leur ont été faites, notamment par Les Eaux Minérales d’Oulmès, ou renforcer leurs revendications ? À ces questions et bien d’autres, seul le temps et la tournure que prendra ce bras de fer entre boycotteurs et boycottés pourront y répondre.
Diana Holding Rencontre avec la délégation hollandaise À l’occasion du SIAM 2018, Diana Holding a reçu les représentants du pays à l’honneur, les PaysBas. Après la conclusion d’un accord commercial avec un groupe privé hollandais pour l’exportation d’agrumes, Diana Holding ouvre de nouvelles perspectives d’échanges et de collaboration autour du partage d’expertises, notamment dans le secteur agricole et industriel. C’est à cet effet que Rita Maria Zniber a organisé, le 25 avril dernier, une rencontre d’amitié et d’échanges avec la délégation diplomatique hollandaise, en présence de l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Maroc, S.E. Désirée Bonis. Cette rencontre entre deux femmes d’influence a ouvert le débat sur la question du leadership féminin et de la parité hommes/femmes dans le milieu professionnel. Un certain nombre d’entreprises hollandaises du secteur agricole et industriel du Pavillon Pays-Bas au SIAM étaient présentes à l’événement, avec pour objectif le renforcement des échanges commerciaux et l’exploration de nouveaux partenariats de coopération. Diana Holding souligne ainsi son intention d’intensifier son ouverture à l’international et de participer à l’essor de l’agriculture du Maroc. FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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L’Actu
Monde Développement durable DuPont Nutrition & Health parmi les leaders mondiaux
Relever les défis d’un développement durable mondial nécessitera la participation de toutes les grandes entreprises. DuPont Nutrition & Health fait partie de ce groupe qui vise à impacter encore davantage la chaine de valeur de l’industrie agroalimentaire. Depuis début 2017, DuPont Nutrition & Health a mis en place plusieurs actions pour renforcer son leadership en termes de durabilité. Il s’agit notamment de sa Stratégie durable 2020, à travers laquelle l’entreprise s’engage à utiliser des ingrédients sources ou produits de façon durable. Et en avril 2018, DuPont Nutrition & Health a entamé une collaboration avec la Fédération de l’industrie danoise (DI) pour participer à un « boot camp » de deux jours, durant lesquels 21 entreprises ont réfléchi aux actions à prendre pour soutenir les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. À l’instar des autres participants, DuPont Nutrition & Health a reçu une assistance détaillée pour lancer de nouveaux business modèles basés sur les ODD. « Traduire le langage général des ODD en objectifs professionnels est un pas important pour créer des actions ODD. Faire cela avec la DI et d’autres entreprises mondiales constitue une grande opportunité », a déclaré Mikkel Thrane, Responsable développement durable chez DuPont Nutrition & Health. Ce boot camp a permis de lancer un programme de 18 mois, durant lequel les entreprises pourront mettre en application les ODD dans leurs stratégies.
Ishida et Heat And Control Renforcement de la collaboration Dans l’optique d’offrir à l’industrie agroalimentaire de la zone EMEA la sécurité d’une solution complète allant de la fourniture de matériels de process jusqu’au conditionnement des aliments, Ishida et Heat And Control ont décidé de mettre en commun leur expérience et savoir-faire représentant près de 200 ans cumulés. Rappelons que Ishida est leader mondial du pesage associatif, constructeur de peseuses multi-têtes, de systèmes d’ensachage, et de contrôle qualité (détecteurs rayons X, détecteurs de fuites de gaz de conservation, trieuses pondérales…). Dave Tiso, Directeur général d’Ishida Europe, déclare à cette occasion : « nos deux sociétés ont appris à travailler ensemble sur différents projets. L’extension de notre collaboration donne une impulsion commerciale très forte, soutenue par les nombreux avantages qu’elle offre. » Heat And Control est l’un des principaux équipementiers mondiaux de systèmes de traitement des aliments (friteuses, fours, enrobeuses de panure et de pâte…), d’emballage, de manutention, d’inspection et de contrôle de l’information. Le Président de Heat And Control, Tony Caridis, a souligné que : « le renforcement de notre partenariat permet à nos équipes de fournir la valeur ajoutée d’une solution unique. En misant sur nos innovations et notre soutien, nous sommes convaincus que nous pourrons apporter une valeur accrue et un fort avantage concurrentiel. »
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Universal Robots Un cobot « Golden Edition » pour la 25.000ème unité vendue Pour célébrer le cap des 25.000 cobots vendus dans le monde, Universal Robots a décidé de créer un modèle doré unique de son cobot. Cette « Gold Edition » sera livrée gratuitement à l’heureux client qui commandera le 25.000ème cobot. Avec ses jointures peintes en doré dans une finition de qualité, le cobot « Gold Edition » est une version raffinée des emblématiques modèles bleus et gris d'Universal Robots. Il sera disponible dans les modèles UR3, UR5 ou UR10. « Avec cette étape historique, nous célébrons à la fois le succès d'Universal Robots à fournir des solutions de progrès à ses clients, et celui de nos clients à innover et changer leur environnement de travail en intégrant des robots collaboratifs à leurs équipes », a déclaré Jürgen von Hollen, Président d’Universal Robots. « Le robot Gold Edition reflète notre engagement continu à rendre accessible à tous le potentiel illimité de la robotique. » Depuis le lancement du premier cobot en décembre 2008, les cobots d'Universal Robots ont été utilisés dans toutes sortes d’industries, de la production alimentaire à la recherche scientifique, en passant par l'assemblage industriel, le pick & place et même l’inspection qualité. À ce jour, la société a vendu plus de 23.000 unités, devenant ainsi le leader mondial du secteur avec la plus grande base de cobots installés au monde. Contrairement aux solutions robotiques classiques, les cobots d'Universal Robots sont conçus pour fonctionner de pair avec les opérateurs, et ce, avec une efficacité maximale, ouvrant plus d'opportunités pour la collaboration homme-robot sur le lieu de travail. Ces robots hautement polyvalents peuvent assumer un large éventail de tâches et ont le temps de retour sur investissement le plus rapide dans l'industrie, ce qui en fait une option viable pour toutes les petites entreprises où les options conventionnelles peuvent être trop coûteuses.
Uncle Ben’s Grand Prix de la Responsabilité Sociétale Lors de la première édition du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale de la Marque, Uncle Ben’s, marque du groupe Mars Food, a été finaliste dans la catégorie • Sajid, riziculteur Mars Food au Pakistan, et Luc Beerens, Directeur du Développement. « produit de grande consommation ». En effet, dans le cadre du plan Mars Food « Sustainable in a Generation » le riz basmati Uncle Ben’s est désormais sourcé à 100% selon les normes SRP (Sustainable Rice Platform). La traçabilité, élément indispensable de toute démarche durable, est garantie par la solution SGS Transparency-One. À l’aide de la technologie Blockchain, les consommateurs ont une vision complète de la chaîne d’approvisionnement grâce à l’application Blippar. D’un simple scan au dos du pack Uncle Ben’s, le consommateur dispose de toutes les informations concernant le riziculteur qui a produit son riz basmati, du champ à l’assiette.
L’Actu (en Dollars/Tonne)
Zoom sur les ventes de… ÉPICES ET HERBES Ventes (valeur)
Croissance annuelle (valeur)
2014
76,10 MDH
4,5% 2013-2014
2015
80,40 MDH
5,8% 2014-2015
2016
83,80 MDH
4,2% 2015-2016
2017
87,90 MDH
4,8% 2016-2017
2018*
92,10 MDH
4,8% 2017-2018
2019*
96,50 MDH
4,8% 2018-2019
(Source : Les Echos)
Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café
(Source : Euromonitor International – ventes en distribution moderne et traditionnelle, hors tomates et condiments)
Baromètre des exportations
(Source : Les Echos)
À fin février 2018, soit après deux mois de campagne, les exportations de produits végétaux transformés comme celles de produits de la pêche affichent toujours un recul par rapport à la même période l’année dernière. La baisse est de -20% pour les produits végétaux, et de -5% pour ceux de la pêche en ce début de campagne. Les exportations atteignent ainsi : • 44.450 T pour les produits végétaux transformés (t -20% par rapport à fin février 2017) • 94.358 T pour les produits de la pêche (t -5%)
Prix internationaux des produits laitiers
Tendances des exportations 2017/2018 (évolution en volume par rapport à fin février 2017, cumul au 28 février 2018, soit 2 mois de campagne) Produits végétaux Epices & herbes s +4% Conserves d’olives s +1% Cornichons, câpres t -5% Huiles végétales, vins t -56% Par marché Union Européenne t -4% ALENA t -13% Autre Afrique t -44% Maghreb t -64%
(Source : USDA)
Produits de la pêche Semi-conserves s +9% Farine et huile de poisson s +11% Conserves de poisson t -4% Produits congelés t -13% Par marché Asie s +239% Autre Afrique t -0,2% Autre Europe t -1% Union Européenne t -17%
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Source : EACCE. (NB : changement des dates de la campagne, avec référence à l’année civile)
Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre
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* Estimations
Cours des matières premières
Tableau de Bord
Veille Réglementaire
Maroc Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 622-18 du 13 joumada II 1439 (1 mars 2018) – BO6666 Cet arrêté donne l’agrément à la société « Comptoir agricole du Souss » pour commercialiser les semences certifiées des céréales à pailles, du maïs, des légumineuses alimentaires, des oléagineuses, de betteraves industrielles et fourragères, des plants certifiés de pomme de terre et des plants certifiés des espèces à fruits rouges.
mercialiser des semences standard de légumes.
pour commercialiser des plants certifiés d’olivier.
Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 624-18 du 13 joumada II 1439 (1 mars 2018) – BO6666 Cet arrêté donne l’agrément à la société « Farmtrade » pour commercialiser des plants certifiés d’olivier, de vigne, de figuier, de grenadier, des rosacées à pépins, des semences et plants certifiés des rosacées à noyau.`
Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 626-18 du 13 joumada II 1439 (1 mars 2018) – BO6666 Cet arrêté donne l’agrément à la société « les pépinières Brahim Zniber » pour commercialiser des plants certifiés des espèces à fruits rouges.
Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 623-18 du 13 joumada II 1439 (1 mars 2018) – BO6666 Cet arrêté donne l’agrément à la société « Touzagri » pour com-
Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 625-18 du 13 joumada II 1439 (1 mars 2018) – BO6666 Cet arrêté donne l’agrément à la société « Pépinière Barrada »
Projet de décret n°2.18.346 adopté le 3 mai 2018 par le Conseil de gouvernement. Ce texte vise à augmenter les droits de douane sur l’importation du blé tendre à 135% contre 30% actuellement en vigueur, et ce à partir de la date de publication de ce décret au Bulletin officiel jusqu’au 31 octobre 2018.
Union Européenne Rectificatif à la directive (UE) 2015/412 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2015 Ce règlement modifie la directive 2001/18/CE en ce qui concerne la possibilité pour les États membres de restreindre ou d''interdire la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) sur leur territoire (JO L 68 du 13.3.2015). Règlement (UE) 2018/511 du Conseil du 23 mars 2018 Ce règlement modifie le règlement (UE) 2018/120 en ce qui concerne certaines possibilités de pêche. Règlement d'exécution (UE) 2018/520 de la Commission du 28 mars 2018 Ce règlement modifie le règlement (UE) n° 37/2010 afin de classifier
la substance « solvant naphta aromatique léger » en ce qui concerne sa limite maximale de résidus. Règlement d'exécution (UE) 2018/521 de la Commission du 28 mars 2018 Ce règlement modifie le règlement (CE) n° 1296/2008 portant modalités d'application des contingents tarifaires à l'importation respectivement de maïs et de sorgho en Espagne et de maïs au Portugal. Règlement d'exécution (UE) 2018/523 de la Commission du 28 mars 2018 Ce règlement modifie le règlement (UE) n° 37/2010 afin de classifier la substance « fluazuron » en ce qui concerne sa limite maximale de résidus.
Rectificatif au règlement d'exécution (UE) 2018/483 de la Commission du 22 mars 2018 Ce rectificatif est relatif au prix de vente minimal du lait écrémé en poudre pour la dix-huitième adjudication partielle prévue dans le cadre de la procédure ouverte par le règlement d'exécution (UE) 2016/2080 (JO L 81 du 23.3.2018). Règlement délégué (UE) 2018/542 de la Commission du 22 janvier 2018 Ce règlement rectifie la version en langue grecque du règlement délégué (UE) 2017/86 établissant un plan de rejets pour certaines pêcheries démersales dans la mer Méditerranée.
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Salon SIAM 2018
Un flux de plus d'un million de visiteurs Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et organisée par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et l’Association du Salon International de l’Agriculture au Maroc, la 13ème édition du Salon International de l'Agriculture au Maroc (SIAM) a été placée sous le thème : « Logistique et marchés agricoles ». Du 24 au 29 avril derniers, l’évènement a mis à l'honneur la Hollande et a enregistré des taux de participation remarquables, en constante évolution par rapport aux chiffres des précédentes éditions. Un programme riche et varié, des conférences, des accords de partenariats, des rencontres scientifiques ont ponctué les journées du SIAM. De notre envoyée spéciale à Meknès, Nargys ES-SETTE
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SIAM
éveloppement durable, innovation, agriculture solidaire, agrobusiness et chaines de valeur… : autant de thématiques qui ont été abordées et qui ont permis de mettre en évidence les défis auxquels fait face le secteur agricole et agroalimentaire marocain et la dynamique insufflée par le Plan Maroc Vert dans ses deux phases. Boostée par le lancement du Plan Maroc Vert (PMV) en 2008, l’agriculture nationale a vu ses rendements s’améliorer significativement. Dix ans après sa mise en œuvre, la production agricole a connu un bond avec une amélioration de 31% de la production végétale. De même, les exportations agricoles ont connu une hausse de 30% ces dernières années, améliorant ainsi les performances du secteur sur ce plan. En effet, dès son lancement, en 2008, le PMV, stratégie nationale de
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développement agricole avait comme objectif de relever le défi de l’agriculture de demain en faisant le pari de transformer l’agriculture nationale, en procédant d’une part à la modernisation de la grande agriculture et d’autre part en mettant en place les conditions d’inclusion solidaire de la petite agriculture. « En 13 ans, le SIAM, a réussi le pari de se positionner comme évènement phare du Maroc en général et de son
agriculture en particulier. Au fil des éditions, il a acquis une dimension panafricaine de premier plan et est devenu la grand messe des professionnels du secteur à l’échelle du continent, réunissant plus de 1.350 opérateurs et acteurs nationaux et internationaux, qui se retrouvent autour de thématiques d’intérêt capital pour l’agriculture », souligne le Commissaire Général du Salon, Jawad Chami. Et d’ajouter : « plusieurs ministres africains et étrangers ainsi que des délégations étrangères et représentants de régions africaines ont pris part aux différentes activités et échanges durant cette édition, renforçant ainsi le rôle du Maroc en tant que "porte de l’Afrique". » C’était également l’occasion pour les professionnels et acteurs du sec-
De nombreuses conventions signées au SIAM
- Le Maroc et la Côte d’Ivoire ont signé, le 23 avril, une convention pour la mise en œuvre d’une plateforme logistique permettant aux produits marocains d’accéder au marché ouest-africain via le port d’Abidjan. - Des conventions de coopération entre le Royaume du Maroc et les Pays-Bas ont été actées, le 24 avril, concernant le stockage et le conditionnement de l'oignon à El Hajeb et la production laitière durable dans la région de Tadla Azilal. - Une convention ayant pour objet l’accompagnement et le développement de la filière de l’argane a été signée, le 28 avril, entre l’Office national du conseil agricole (ONCA), l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), et la Fédération interprofessionnelle de la filière de l’argane (FIFARGANE). - La Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (Fimalait), Saham assurance et Wafa IMA Assistance, ont signé le 26 avril une convention ciblant les éleveurs laitiers qui vont profiter d’une couverture sociale et médicale.
Maroc
teur de passer en revue les progrès enregistrés ces dernières années par le Royaume, et ce notamment en matière de logistique et marchés agricoles.
Logistique et marchés, au cœur des enjeux de l’agriculture durable et résiliente « La thématique a été consacrée à la logistique et également à la valorisation de la production. En effet, le PMV a pratiquement réalisé ses objectifs, notamment en ce qui concerne la production et la valorisation de cette production par la transformation et la révision des circuits de commercialisation. D’ail-
Et après 2020 ?
« Nous lançons l’évaluation des dix ans de mise en œuvre du PMV et des pistes à suivre pour élaborer une stratégie agricole post-2020, date d’échéance du PMV » : c’est ce qu’a annoncé Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural, des Eaux et Forêts, lors de la table ronde tenue le 26 avril dernier avec les interprofessions et les représentants des Chambres de commerce. « Cette évaluation commencera dès maintenant et jusqu'aux prochaines Assises, en avril 2019 », précise–t-il. Et d'ajouter: « nous voulons élaborer une vision actualisée du PMV avant l’échéance de 2020. »
leurs cette année, un grand programme agroalimentaire a été lancé, suite à la signature du contrat programme l’année dernière et qui porte sur une enveloppe budgétaire conséquente (12 milliards DH). Ce budget va être consacré à la modernisation des circuits de commercialisation, de stockage et de transport, ce qui est nécessaire pour la valorisation de cette production à haute valeur ajoutée. Il s’agit également d’attaquer les marchés extérieurs dans de très bonne conditions, que ce soit les marchés traditionnels comme l’Europe ou les nouveaux marchés comme l’Afrique. Il est question également d’améliorer notre position vis-à-vis d’autres marchés comme ceux de la Russie ou encore l’Asie », témoigne Ahmed Ouayach, Président de la Confédération Marocaine de l'Agriculture et du Développement Rural (COMADER). Illustrative de sa dimension internationale et de l’évolution de la stratégie du Plan Maroc Vert, cette édition, placée sous le thème « Logistique et marchés agricoles », est axée vers la commercialisation de la production agricole et les débouchés tant nationaux qu’internationaux. « Ces deux composantes constituent non seulement un levier de compétitivité, mais également un pilier de pérennisation de l’agriculture », explique Jawad Chami.
Les Pays-Bas : pays à l’honneur
« Nous accueillons cette année les Pays-Bas en tant que pays à l’honneur, un des fleurons de l’agriculture et de l’agro-industrie européenne, notamment à l’export, et un expert de la logistique. Son modèle durable peut être une source d’inspiration et offrir des pistes pour penser l’agriculture nationale », déclare M. Chami. Considérée comme la « Porte de l’Europe », la Hollande jouit d’un réseau logistique de premier plan et re-
présente l’une des places centrales du commerce européen et mondial pour les produits agricoles. En effet, les Pays-Bas disposent d’un réseau d’infrastructures logistiques particulièrement diversifié. Citons le port de Rotterdam, plus grand port d’Europe, et l’aéroport d’Amsterdam Schiphol (plébiscité meilleur aéroport européen en 2013), tous deux connus pour leurs niveaux de services. Rotterdam fait figure de centre portuaire et logistique du pays. Une grande partie de l’activité économique néerlandaise est organisée autour du commerce international et, par conséquent, des transports de marchandises. De plus, les Pays-Bas ont mis en place un modèle agricole très performant. Ce modèle néerlandais constitue donc un benchmark de premier plan par rapport à la problématique choisie cette année pour le salon.
Chiffres clés
- 1.025.000 visiteurs ; - 70 pays présents, dont 23 pays africains ; - 32 conférences scientifiques ; - 1.700 exposants ; - 1.350 opérateurs et acteurs nationaux et internationaux - Une superficie globale de 180.000 m2 dont plus de 90.000 m² couverts et 200.000 m² de parking
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ALIMENTARIA - HOSTELCO
Salon Alimentaria et Hostelco 2018
Une synergie qui créé l’évènement Alimentaria et Hostelco ont clôturé avec succès la première édition conjointe de la plateforme internationale de l'industrie alimentaire, de la gastronomie et de l’hôtellerie, qui s’est tenue du 16 au 19 avril à Barcelone. Une édition qui a été marquée par une forte participation, une internationalisation et un succès commercial. L'événement a enregistré une fréquentation de plus de 150.000 visiteurs et a rassemblé quelques 4.500 entreprises du secteur venues de 70 pays, qui ont occupé plus de 100.000 m2 du parc des expositions de la Gran Via. Nargys ES-SETTE, avec notre envoyé spécial à Barcelone, Mostafa BENCHARFA
«
du secteur de l'hôtellerie et de la restauration, déjà entièrement recouverte, et consolidera l'internationalisation de cette industrie. »
La gastronomie et l'innovation Visant à renforcer les liens entre l'industrie alimentaire, la gastronomie et le tourisme, la gastronomie et l'innovation ont été les deux activités phares parmi 150 autres activités de cette édition. Hostelco et Alimentaria ont pu assembler 35 chefs et 45 étoiles Michelin, et des experts internationaux de premier plan. Plus de 21.500 exposants et visiteurs ont ainsi participé aux activités gastronomiques organisées en marge de cette édition.
• Délégation marocaine conduite par l'Association marocaine des exportateurs (Asmex)
C'était le bon choix d'avoir Alimentaria et Hostelco simultanément, ceci a permis de renforcer la complémentarité existante et d’offrir ainsi une large plateforme d'affaires et de réseautage pour les professionnels du secteur », a souligné Josep Lluís Bonet, Président de Fira de Barcelona et Alimentaria. C'est ainsi qu'Alimentaria et Hostelco 2018 ont conjointement confirmé leur leadership parmi les salons les plus importants dans leurs secteurs respectifs (aliments, boissons et services alimentaires d'une part ; équipements et machines pour les restaurants, hôtels et services de restauration d'autre part) et ont mis à disposition des offres complètes
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et transversales de l'ensemble de la chaîne de valeur pour les professionnels de la distribution et le secteur CHR. Pour le Directeur général de Alimentaria Exhibitions, J. Antonio Valls, « les dynamiques intenses vécues au cours de cette édition renforcent le positionnement de l'événement en tant que partenaire stratégique du secteur dans son processus d'internationalisation imparable. Alimentaria 2018 a été témoin des principales innovations de l'industrie et a vu la force et l'optimisme des protagonistes du secteur. » De son côté, le Président d'Hostelco, Rafael Olmos, a déclaré que « cette nouvelle plate-forme commune renforcera la croissance
Une participation marocaine L'Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE) a procédé
Chiffres clés
- 4.500 exposants de 70 pays - 150.000 visiteurs inscrits, dont 30% d'outre-mer, venus de 156 pays, - Impact économique estimé à 200 millions € - 100.000 m2 nets d’espace d’exposition - Plus de 300 nouveautés présentées - Plus de 1.400 acheteurs internationaux invités - Plus de 12.500 réunions de travail
Espagne
à l’aménagement d’un pavillon marocain d’une superficie de 189 m², situé dans le hall des pavillons internationaux. Quelques 20 entreprises marocaines ont ainsi fait le déplacement pour présenter et promouvoir l'offre Maroc. Conduite par l'Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), la participation du Maroc au secteur Expo Halal Alimentaria a connu également un grand succès. Plusieurs rencontres ont été organisées avec des délégations étrangères représentantes des institutions, des entreprises et des représentations diplomatiques accréditées en Espagne. La délégation marocaine a été conduite par Hassan Sentissi El Idrissi, Président de l’ASMEX, accompagné de l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) représenté par son Directeur, Abderrahim Taibi, de Umnia Bank représentée par son Directeur général, Adnane El Gueddari, ainsi que des représentants du Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique. « Les produits Halal sont devenus incontournables. En effet, la production mondiale représente une valeur de l’ordre de 3.000 MM USD. Or, plus de 80% de cette production est faite dans des pays non musulmans, ce qui devrait interpel-
ler les opérateurs marocains sur l’importance de ce secteur. Il faut que toutes nos unités de fabrication de produits alimentaires se fassent certifier pour que nos produits puissent circuler dans les 5 continents et obtenir ainsi un meilleur équilibre de nos exportations », insiste M. Sentissi.
Pour sa part, Khalil Benhamida, Directeur Gérant de La Maison du Foie Gras, témoigne : « cette exposition nous permettra de nous ouvrir sur les marchés étrangers grâce à notre label Halal accordé par l’IMANOR et qui a été reconnu de façon officielle auprès des pays arabes et auprès notamment de la Malaisie et de l’Indonésie. Plusieurs sociétés ont participé à ce salon grâce à l’ASMEX et nous espérons pouvoir accéder à des marchés à travers le monde entier. » En marge de ce cet événement, les acquis du Maroc et son potentiel en matière de produits et services Halal ont été exposés et mis en avant. Il est à noter également qu’un programme de rencontres BtoB a été organisé par l’ASMEX en faveur de toutes les entreprises participantes, tant avec les entreprises espagnoles qu’avec les entreprises des autres pays participants au salon Alimentaria 2018. Rappelons enfin que la prochaine édition d'Alimentaria & Hostelco aura lieu du 20 au 23 avril 2020 à Barcelone.
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Salon
Algérie
Djazagro
Plus de 20.000 visiteurs cette année ! En hausse de 2%, le nombre de visiteurs à la 16ème édition de Djazagro a atteint 20.500 personnes. Preuve que ce salon professionnel de la production alimentaire, qui s’est tenu du 9 au 12 avril derniers à Alger, n’en finit pas d’attirer les professionnels algériens mais aussi internationaux, notamment en provenance du Maroc.
DJAZAGRO
Article réalisé en partenariat avec notre partenaire Corine Bennis, Directrice Promosalons Maroc
D
urant 4 jours, Djazagro a donc accueilli un peu plus de 20.000 visiteurs, dont 8% d’internationaux., venus à la rencontre de 740 entreprises, dont 500 étrangères de 34 pays. « La qualité des visiteurs a été soulignée par l’ensemble de nos exposants. En effet, tous les profils étaient représentés, depuis les boulangers-pâtissiers aux fabricants de de machines, équipements et produits alimentaires, en passant par les importateurs, exportateurs et distributeurs de ces mêmes produits. Cette affluence en hausse reflète la richesse, la diversité et la qualité de l’offre proposée par le salon, dans tous les secteurs de l’agroalimentaire », se félicitent l’organisateur Comexposium.
Satisfectit chez les exposants marocains
Pour les exposants marocains que
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nous avons rencontrés, Djazagro est incontournable. Le verrier Sevam, qui expose depuis 7 ans sur ce salon et s’est développé sur le marché algérien, a pu constater la montée en puissance de cet événement, devenu aujourd’hui le plus important de son secteur dans toute la région Maghreb. « Le marché algérien est important et en pleine ébullition. Les produits marocains jouissent d’une excellente image et bénéficient d’exonération de droits de douane dans le cadre des accords multi-latéraux ratifiés notamment par le Maroc et l’Algérie », commentent Jamal Benyahia, Directeur général de Sevam, et Hassan Tahri, Directeur commercial et marketing. La nouvelle réglementation algérienne, interdisant l’importation sur son territoire de la plupart des produits finis de consommation, pourrait même représenter une opportunité selon M. Tahri : « en cherchant à développer
le tissu industriel local, les besoins des opérateurs algériens en équipements industriels et produits semi-finis devraient ainsi s’intensifier. » Pour la société Vadispack, venue présenter notamment son nouveau convoyeur intégrant un système de collage thermofusible des cartons d’emballage, destiné aux petites industries, Djazagro est un véritable catalyseur de business. Confirmant la perception positive des produits marocains, Rachid Saissi Hassani, Directeur général, et Mohamed El Kouni, Directeur commercial, soulignent également « la culture salon des Algériens, pour qui Djazagro représente l’événement incontournable de leur profession. » Du côté de Naturepak, qui commercialise des emballages alimentaires en carton de type « brique », cette 4ème participation n’a pas encore permis de concrétiser des ventes, malgré un marché des produits laitiers 2 à 3 fois plus important qu’au Maroc. En cause, selon Hassen Khemiri, Business Unit Manager, et Hanan Khanchaoui, Supply Chain Supervisor, la faible valeur ajoutée du lait, produit subventionné généralement conditionné en sachets plastiques. La faiblesse des marges n’a pas non plus incité les industriels à investir dans des équipements de conditionnement plus modernes. Mais « malgré ces difficultés, auxquelles s’ajoutent la fermeture des frontières terrestres, la société Naturepak continue d’y croire. Un jour le marché évoluera et nous comptons bien être présents à ce moment-là. »
L’Interview Adoptée par le Plan Maroc Vert, l'approche « filière » est considérée comme un choix stratégique pour le pilotage, la mise à niveau et le développement du secteur agricole. Ce concept est basé sur une synergie conclue entre l'État et les interprofessions via des contrats programmes. Une décennie après le lancement du Plan Maroc Vert, qu'en est-il réellement ? Zoom sur cette approche stratégique avec Nabil Chaouki, Directeur de Développement des Filières de Production au Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux Et Forêts (MAPMDREF), qui répond à nos questions et nous présente le bilan du Plan Maroc Vert.
Comment évaluez-vous ces réalisations par rapport aux objectifs 2020 ? La première évaluation de l’état d’avancement des contrats programme signés laisse apparaître que les réalisations restent globalement satisfaisantes pour la plupart des filières agricoles notamment au niveau de l’amont productif. Ces réalisations positives concernent surtout les filières : oléicole, sucrière, agrumicole, maraichère, arboricole, céréalière, dattes, huile d’argan, safran, avicole, lait, viandes rouges, apicole et filière cameline. Globalement, sur les 14 filières, la productivité et les superficies ont connu une évolution remarquable. A titre d’exemple, la superficie oléicole a augmenté de 35% passant de 773.000 ha en 2009 à 1.045.570 actuellement. La filière olive a par conséquent enregistré une augmentation de la production passant de 863.000T en 2009 à 1,35 millions de T durant la période 2011-2016. (NDLR : Le détail des différentes réalisations est publié sur le site web www.foodmagazine.ma) Quelles sont les principales problématiques rencontrées lors de la
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mise en œuvre dudit Plan ? Quelles sont vos suggestions pour surmonter ces difficultés ? La mise en œuvre des contrats programme se fait dans un cadre de partenariat entre l’Etat et les interprofessions agricoles représentant les différentes filières. Elles ont donc ont un rôle primordial à jouer dans la réalisation des objectifs qui y sont fixés. Cela nécessite le renforcement de leurs capacités d’intervention en termes de ressources humaines et financières pour qu’elles puissent porter les projets de développement de leurs filières et mettre en œuvre les actions et les programmes de leur mise à niveau. À cet effet, une loi sur les interprofessions agricole et halieutique (Loi 03-12) qui régit la création et le financement de ces interprofessions a été mis en place. Ce dispositif réglementaire permettra également aux interprofessions de se structurer, de se doter de ressources humaines qualifiées et surtout de disposer de ressources financières suffisantes et permanentes pour contribuer au financement des actions et des programmes de développement de leurs filières de production. Depuis la publication de la loi 0312 et de ses textes d'application fin 2015, les fédérations interprofessionnelles ont entamé le processus de mise en conformité avec ladite loi avec l’appui et l’accompagnement du MAPMDREF et de la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER). Certaines interprofessions, qui peuvent constituer un modèle à suivre, n’ont pas attendu l’achève-
ment de la mise en place de ce cadre juridique pour s’organiser et se structurer ; d’autres par contre ont encore besoin d’un appui pour leur mise à niveau. Ce retard pris dans la restructuration et la mise à niveau de certaines interprofessions a impacté la réalisation dans les délais de certaines actions et objectifs fixés dans les contrats programmes les concernant. Les interprofessions reconnues pourront bientôt, tel que prévu dans le cadre de cette loi, bénéficier de ressources financières, constituées des prélèvements sur les produits de leurs filières. Ainsi, elles achèveront leur processus de restructuration et de mise à niveau et leur capacité d’intervention sera renforcée. Il y a lieu de rappeler qu’à ce jour, et depuis l’entrée en vigueur de cette loi, 14 interprofessions ont été reconnues représentant les filières sucrière, agrumicole, oléicole, rizicole, semencière, oléagineuse, biologique, arboricole, safran, argane, apicole, viandes rouges, lait et avicole.
Nabil Chaouki, Directeur de Développement des Filières de Production au MAPMDREF rétroactif, ce qui implique que les exportations réalisées depuis 2017 seront éligibles pour bénéficier des subventions. Aujourd’hui, les 57 guichets uniques du Fonds de Développement agricoles sont tous mobilisés et ont déjà commencé à recevoir et à traiter les demandes des subventions.
Le contrat-programme de l’industrie agroalimentaire a été signé en avril dernier mais les textes d'application tardent à paraître. Quels sont à votre avis les points de blocage restant à lever pour exécuter ce contrat-programme ? La mise en œuvre des dispositions de ce contrat programme ne connait aucun blocage et à ce jour. L’avancement se présente comme suit : - En ce qui concerne la valorisation des produits agricoles, l’arrêté conjoint fixant les montants, les conditions et les modalités d’octroi de l’aide financière de l’Etat pour les unités de valorisation des produits agricoles frais et de leurs sous-produits a été publié au bulletin officiel le 22 février 2018. Cet arrêté prévoit des subventions de l’Etat variant de 10 à 30% selon le type des unités avec bénéfice de l’ensemble des activités de valorisation des produits agricoles. - Pour les exportations, le projet d’arrêté conjoint fixant les conditions et modalités d’octroi de l’aide financière de l’Etat à la promotion et à la diversification des exportations des produits agricoles a été publié au bulletin officiel le 23 avril 2018. Cet arrêté prévoit des subventions de l’Etat variant de 500 à 6.000 DH/T selon le produit. Ainsi, et compte tenu de la spécificité de l’activité des exportations agricoles, ce projet d’arrêté sera
Comment sont élaborés ces textes de loi ? Les professionnels sont-ils impliqués ? Il est à rappeler que la stratégie de développement des industries agroalimentaires a été précédée d’une étude stratégique réalisée par un cabinet spécialisé en la matière. Ainsi et dans le cadre de cette étude, une série de réunions et d’ateliers ont été tenus avec les professionnels du secteur agricole et agroalimentaire. En plus, l’élaboration des dispositions du contrat programme a été également faite en concertation avec l’ensemble des fédérations et associations des professionnels. Ainsi, les services du MAPMDREF ont procédé à la concrétisation des engagements du Ministère pour l’appui à l’investissement et à l’export à travers l’élaboration des arrêtés conjoints instituant les aides de l’état dans le cadre du FDA. Concrètement, quels sont vos objectifs avec ce contrat-programme ? Les principaux objectifs de cet ambitieux contrat programme sont : - Le renforcement de l'intégration entre l'amont productif et l'aval de transformation, à travers le développement de nouvelles capacités de valorisation et de transformation des produits agricoles. Un appui de l’État sera apporté à travers le soutien à la création ou à la modernisation ou l’extension de 371 unités industrielles par des subventions allant de 10 à 30% (conditionnement, entreposage frigorifique, transformation…) ;
- Le renforcement et la promotion des exportations sur les marchés traditionnels et le développement de nouveaux marchés d’exportation à forte croissance, notamment à travers le soutien de l’État aux produits exportés. Les subventions prévues varieront de 500 à 6.000 DH/T pour les produits concernés (huile d’olive, olives de table, fruits & légumes transformés, produits laitiers…) et au développement de nouveaux marchés, notamment ceux de l’Afrique subsaharienne ; - La modernisation des circuits de commercialisation des produits agricoles, notamment des viandes à travers la modernisation des abattoirs et du réseau de distribution des viandes ; - Des mesures transverses visant essentiellement l’amélioration des compétences par la mise en place de programmes de formation et d’innovation (subvention des brevets, études techniques, programmes de R&D…), la promotion des produits sur le marché local et à l’export, le renforcement du contrôle sanitaire des produits agroalimentaires, la normalisation des produits, la mise à niveau du Centre Technique des Industries Agroalimentaires… ; - La création et la stabilisation des emplois dans les secteurs agricole et agroalimentaire. Les impacts socio-économiques de ce contrat programme sont très ambitieux. Ainsi, sa mise en œuvre permettra de générer à l’horizon 2021, comparativement à 2016 : - 38.457 emplois permanents additionnels ; - 41,74 milliards DH de chiffre d’affaires annuel additionnel, dont 12,52 milliards DH à l’export ; - 13,1 milliards DH de valeur ajoutée annuelle additionnelle.
Propos recueillis par Nargys ES-SETTE
Parcours
Ingénieur d’Etat en industries agricoles et alimentaires de l’IAV Hassan II, promotion 1995, Nabil Chaouki a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein du Ministère du commerce et de l’industrie de 1996 à 2013, dont la dernière est le Chef de la division des industries agricoles et alimentaires, avant de rejoindre le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime en juin 2013 pour occuper le poste de Directeur de développement des filières de production.
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• 110 numéros en 10 ans • Chaque numéro est lu par plus de 15.000 personnes chaque mois • Une participation à tous les événements du secteur à l’échelon national • Une couverture des grands salons internationaux • Des reportages dans les startups, PME et grandes entreprises au Maroc comme à l’étranger • Nos lecteurs et partenaires témoignent dans un livre d’or
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FOOD MAGAZINE A 10 ANS !
Focus
Retour sur une décennie de presse professionnelle Diffusion et contenu
Salons et reportages
Digital
Une présence confirmée sur le terrain
Un accompagnement à l’international
Diversité et croissance des supports
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FOOD Magazine a 10Focus ans !
Diffusion et contenu
Une présence confirmée sur le terrain « L’alimentaire à la loupe ! » : telle est la promesse de FOOD Magazine envers ses lecteurs. En effet, depuis le premier jour, nous nous sommes engagés à aller à la découverte des acteurs de l’agroalimentaire, allant des grandes entreprises marocaines aux multinationales, passant par les PME et les startups, couvrant ainsi tous les secteurs liés à l’activité agro, y compris les fournisseurs, les prestataires de services ou encore les distributeurs.
F
OOD Magazine, c’est d’abord une information qui atteint un large lectorat professionnel. Sa diffusion est certifiée OJD dès le départ avec 10.000 exemplaires imprimés en Espagne puis au Maroc. Ils sont diffusés nominativement par poste et mis à la disposition des lecteurs dans les kiosques des principales villes du Royaume. C'est ainsi que chaque numéro est lu par plus de 15.000 lecteurs par mois. FOOD Magazine constitue de fait un outil
Maria MOUHSINE de travail indispensable pour les professionnels du secteur agroalimentaire au Maroc. En 10 ans de travail et de recherches fournis par son équipe de journalistes, ingénieurs et docteurs spécialisés en agroalimentaire, FOOD Magazine compte aujourd’hui à son actif 108 interviews, 108 reportages en entreprises et 109 dossiers, sans compter les centaines d’articles répartis entre les rubriques Ressources, Process, Qualité, Nutrition, Marchés et Lo-
Partenaires et lecteurs depuis 10 ans Ils témoignent ! page 42
• Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, sur le stand de FOOD Magazine lors du CFIA Maroc. FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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Focus
FOOD Magazine a 10Focus ans ! distribution et la restauration, bénéficient également régulièrement d’une mise en avant dans cette rubrique.
Les événements locaux : FOOD magazine au rendez-vous !
Qu’il s’agisse de salons, de conférences, de séminaires ou tout autre événement ayant trait de près ou de loin au secteur, FOOD Magazine a toujours répondu présent,
ce qui lui vaut le titre de revue de l’agroalimentaire au Maroc ! Ainsi pour les événements fixes de l’année, notamment les salons, FOOD Magazine se propose d’accompagner les opérateurs dans leur développement en constituant un support d’information incontournable, diffusé avant et pendant les événements : CFIA Maroc, SIAM, Marocarne, Dawajine, Mafex, et Sifel, Sidattes, Halieutis, Marocotel by Equip’Hotel Paris, Cremai.
Répartition des interviewés par secteur sur 10 ans
gistique, qui constituent l’ossature de la revue.
Têtes d’affiche
Sur les 108 interviews réalisées, 42% se rattachent au secteur privé, à savoir des directeurs et des chefs d’entreprises ; 29% représentent des associations/fédérations/organisations ; 21% font partie du secteur étatique, dont des directeurs de départements ministériel, des directeurs d’agences de développement et d’offices nationaux ; 4% sont des directeurs d’écoles de formation et d’instituts de recherche ; 3% des directeurs de salons et 1% des coopératives agricoles. Pour ses reportages « Entreprise du mois », FOOD Magazine a pu traiter durant cette décennie une vaste étendue de filières de production. Les usines de fabrication de produits divers (confiserie, chocolaterie, thé, café, herbes aromatiques, condiments, sauces, aliments diététiques ou infantiles, desserts, aides culinaires, etc.) arrivent en tête avec 23 reportages, soit 21%. Les industries des produits céréaliers se classent en seconde position (12%), juste devant les produits carnés et les fruits et légumes (respectivement 11 et 10%). Les activités annexes comme le conditionnement, la logistique, la qualité, l’environnement, mais aussi aval comme la
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Répartition des 108 « Entreprise du mois » en fonction des filières
Focus Salons et reportages
Un accompagnement à l’international Les activités de FOOD Magazine s’étendent au-delà du territoire national. Non seulement pour couvrir les différents événements du secteur agroalimentaire, mais aussi accompagner des opérateurs marocains aux différentes manifestations, salons, expositions et foires à l’étranger. Il s’agit également de participer aux visites organisées par des entreprises, qui sont autant d’opportunités de rapporter à nos lecteurs des informations sur les bonnes pratiques de ces sociétés et sur les dernières technologies. C’est enfin l’occasion de mieux faire connaître FOOD Magazine et le secteur agroalimentaire marocain à une large audience. Cap sur une décennie à l’international ! Nargys ES-SETTE en matière d’innovation, des ingrédients aux produits finis en passant par le process.
Présence dans les plus grandes vitrines du secteur
Zoom sur les principaux salons couverts par FOOD Magazine
Dans le secteur alimentation et boissons : Gulfood à Dubai, Anuga et ISM à Cologne, en Allemagne, SIAL et IPA à Paris, Djazagro à Alger, MIG et SIGEP en Italie, Alimentaria à Barcelone, Espagne, ThaiFex en Thaïlande, FOODist en Turquie, Fruit Logistica en Allemagne, Seafood Expo en Belgique, IFE en Angleterre, Tuttofood/RHO à Milan et le Fancy Food Show aux États-Unis. Dans le secteur de la production agricole, citons enfin le Sival à Angers, en France, le SIMA et le SIA à Paris.
Gulfood à Dubai, Anuga en Allemagne, Alimentaria en Espagne et SIAL à Paris : FOOD • Diffusion de FOOD Magazine et CHR Magazine au kiosque Magazine confirme sa international du SIAL Paris. volonté par la participaoucieux d’être présent sur tion annuelle et systématique à de toutes les grandes manifesnombreuses manifestations internatations du secteur alimentionales. taire, FOOD Magazine Conférences IBA et Drinktec en distribue chaque année plusieurs Egypte, Alimentaria en centaines d’exemplaires sur chaEspagne, Print4all en Italie cune des différentes manifestations : FOOD magazine répond à l’échelle internationale. FOOD présent aux différentes conféMagazine diffuse ainsi des milliers rences de presse organisées de copies à travers le monde notamà travers le monde, en prément en Europe, Afrique du Nord, sence de journalistes étranAfrique Sub-Saharienne, Amérique gers, ainsi que d’éminentes Latine, Russie, etc. personnalités, avec pour Grâce à ses envoyés spéciaux, objectif la promotion du salon FOOD Magazine réalise aussi pour en question dans les pays ses lecteurs une veille internationale arabes. • Stand FOOD Magazine au SIAL Paris.
S
FOOD Magazine a été invité par différentes entreprises étrangères, dont :
Ishida En 2013, Ishida Europe a invité FOOD Magazine à découvrir son usine de Birmingham lors d’une journée sur le thème du contrôle qualité. L’année suivante, destination la région parisienne pour une autre journée portes ouvertes afin de mieux faire connaître ses systèmes dédiés au pesage et au conditionnement des snacks.
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FOOD Magazine a 10 ans ! First Rest International
Vichy Barcelone
En 2009 et 2010, First Rest International, franchisé exclusif de Mc Donald’s au Maroc, a organisé des voyages de presse en Espagne (filière viandes rouges) et en Egypte (filière frites), pour faire découvrir les lieux et les différentes étapes de production, les ingrédients utilisés, les normes et cahiers des charges mis en place.
Référence du secteur des eaux minérales naturelles et gazeuses, Vichy Catalan a invité FOOD Magazine à visiter son usine moderne leader sur le marché des eaux minèrales naturelles en Espagne et en Europe.
DS-France Connue par sa marque commerciale Soussana, DSFrance est spécialisée dans la fourniture de produits et consommables pour les professionnels de la charcuterie-salaisons et des produits traiteurs. Le 12 juin 2014, elle a invité la presse pour l’inauguration de son nouveau site industriel, situé à Moreuil (Somme, France).
Groupe Sidel En 2010, le groupe Sidel, l’un des leaders mondiaux des solutions pour le conditionnement de liquides alimentaires a organisé un voyage de presse pour la présentation de ses deux dernières solutions à la pointe du progrès : la Rollsleeve et la SL 90. FOOD Magazine était l’invité d’honneur du continent africain.
Infrico À l’occasion de la présentation de sa nouvelle collection 2010 intitulée « Pure Seduccion », Infrico a invité la presse à découvrir ses nouveautés. FOOD Magazine a été le seul support de presse marocain à visiter son usine de Lucena.
Fike Sucre, farine, amidon… : dans l’industrie alimentaire, de nombreuses applications manipulent des pulvérulents, produits qui présentent un risque d’explosion souvent sous-évalué. Le 30 septembre 2015, à l’occasion de la présentation à la presse de la toute nouvelle « Fike Academy » sur le site de fabrication de Fike en Europe, ce spécialiste s’est attaché à faire découvrir les risques et les dernières innovations en matière de protection contre les explosions.
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Focus Digital
Diversité et croissance des supports Diffuser des informations sur le web est incontournable, même pour un magazine « papier ». Depuis plusieurs années déjà, FOOD Magazine s’est doté tout d’abord d’un site internet, puis s’est aventuré sur les réseaux sociaux, médias de plus en plus sollicités. Tour d’horizon de la stratégie digitale de FOOD Magazine ! Florence CLAIR Incontournable Facebook
L
e site internet de FOOD Magazine, www.foodmagazine.ma, qui a bénéficié d’un lifting complet il y a deux ans, reçoit entre 22.000 et 28.000 visites par mois. Le nombre de pages vues chaque mois s’étale quant à lui entre 78.000 et 88.000. Complément naturel du site web, la newsletter hebdomadaire est le dernier-né en matière digitale chez FOOD Magazine, puisqu’elle a fait ses débuts en janvier 2018. Envoyée à plus de 15.000 exemplaires par mois, son taux d’ouverture atteint déjà 15 à 20%, avec un taux de clic sur les liens de 10 à 17%.
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Avec 3.438 abonnés à début mai 2018, FOOD Magazine dispose d’une assez forte audience sur Facebook pour un support de presse professionnel. Ayant à cœur de développer sa présence sur ce media incontournable, nous postons systématiquement des photos, et de plus en plus des vidéos, des événements auxquels nous assistons afin de pouvoir informer nos lecteurs en temps réel. Comme le montre le graphique cicontre, la portée des publications et les interactions avec les internautes se sont envolées. En 2017, la portée de la page était de 138.560 personnes, soit une moyenne de 380/jour, avec un nombre total d’interactions à 26.478, soit 73/jour en moyenne. Et sur les 4 premiers mois de 2018, ces chiffres sont déjà presque atteints, voire dépassés, avec une portée de 136.647, soit 1.139/jour en moyenne, et 52.998
FOOD Magazine a 10 ans ! interactions, soit 442/jour ! Cette montée en puissance a été favorisée par l’adoption d’un nouveau format, avec de courtes vidéos. Le contexte actuel, avec les polémiques successives pour Nestlé et Centrale Danone, a joué un rôle dans le succès de ces publications. Les informations concernant les étudiants bénéficient également de plus d’interactions, phénomène de génération oblige, tout comme les grands événements internationaux (voir tableau).
Évolution de l’activité de la page Facebook FOOD Magazine (chiffres quotidiens moyens)
Twitter et LinkedIn
Moins populaire au Maroc que Facebook, Twitter n’en est pas moins un réseau intéressant. Lancé en février 2017, le compte Twitter de FOOD Magazine dispose à ce jour de 175 abonnés, dont 35% en France, 31% au Maroc, 11% en Espagne, 6% au Royaume-Uni et 2% aux États-Unis. Après deux premiers mois de rodage, le compte est rapidement monté en puissance et affiche depuis un an une moyenne de 2.013 impressions/mois (les impressions sont les vues de tweets). Enfin, sur le réseau social professionnel LinkedIn, le groupe « FOOD Magazine » recense 417 membres, qui peuvent y lire et y partager des actualités, des articles, des offres d’emploi… concernant le secteur agroalimentaire.
(Impressions : nombre de visualisations d’une publication sur la page ; Portée : nombre de personnes à qui la publication a été diffusée sur leurs fils ; Interactions : nombre de clics sur la publication - j’aime, commentaire, partage, clic sur lien, etc.)
Top 10 des publications parues sur la page Facebook en 1 an Rang
Publication
Portée
Interactions
1
Présentation du concept « Baghintzewej » par Nestlé
63.000
31.200
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Ouverture Carrefour Gourmet Souissi à Rabat
10.500
2.808
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Forum IAV Hassan II à Rabat : présentation de la confiture de bissap
8.800
2.100
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Parution du n°106 sur les abattoirs
5.900
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2èmes Rencontres internationales sur le lait à Rabat
5.600
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Congrès international de l’arganier à Agadir
5.000
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Annonce du Forum IAV Hassan II
4.700
748
4.500
787
3.200
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3.100
1.700
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Prix national de la presse agricole, remporté par FOOD Magazine Vidéo Centrale Danone des excuses du Directeur des achats Le Forum IAV Hassan II en photos
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Focus Partenaires et lecteurs depuis 10 ans
Ils témoignent !
À l’occasion de cette date anniversaire, nous avons sollicité nos lecteurs et partenaires, pour qu’ils partagent avec nous leur vision de FOOD Magazine. Voici quelques témoignages ! Florence CLAIR
• Bruno Montier, Fondateur et Directeur Général d’Agro-Food Industrie « FOOD Magazine m’accompagne chaque mois depuis sa naissance, nous l’avons vu grandir, se réaliser, s’épanouir, s’engager en restant libre afin de devenir simplement présent et incontournable. J’aime ce moment où je le reçois, il suscite chez moi une belle émotion qui me plonge dans ce monde passionnant et fascinant qu’est l’agroalimentaire au Maroc. Vous êtes un bien bel exemple de réussite, que vous devez sans aucun doute à votre simplicité, votre ouverture vers les autres, votre écoute attentive, aussi votre grande persévérance et parfois même à votre audace à traiter certain sujet délicat. Dans tous les cas vous faites toujours de votre mieux, ça se voit et ça se ressent…. Restez motivé, et audacieux !! Bravo à votre superbe équipe » • Dr Mounir Diouri, Directeur Général de Qualilab International « FOOD Magazine est une bonne source d’information dans le secteur agroalimentaire, aussi bien au niveau national qu’international. La diversité des articles et des dossiers traités
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permet une mise à jour régulière des informations dans le secteur. Les dossiers traités avec professionnalisme sont en général une vrai synthèse de la situation. Joyeux anniversaire et bon vent à cette belle aventure. » • Slim Kabbaj, Président du groupe La Vie Claire-Distribio et dirigeant associatif « Un magazine fait par des professionnels pour des professionnels, et aussi pour un large public ; ses thèmes de grand intérêt économique, clarifiant les enjeux et les potentialités ; une tribune pour des projets innovants et des créateurs d'entreprises dans le domaine agro-alimentaire. » • Ahmed El Houari, Directeur du bureau de Promotion des Affaires au Maroc, Agence Andalouse de Promotion Extérieure « Je tiens à féliciter vivement l’équipe de FOOD Magazine pour sa coopération constructive et sa contribution au développement de l’agro-industrie et de la distribution agroalimentaire au Maroc. » • Mohamed El Ouahdoudi, Directeur MCC et Halal Expo « Toutes les pages de FOOD Magazine sont utiles et agréables à lire. Dix ans seulement ? On pourrait penser que le magazine a toujours existé ! Longue vie dans le halal et le sérieux ! » • Georges-Emmanuel Benhaïm, Président-Directeur Général de Foods & Goods S.A « Dès leurs débuts, FOOD Magazine, ses responsables et collaborateurs se
sont imposés comme des acteurs et partenaires du monde de l’alimentation au Maroc. Professionnels, persévérants, compétents, ils inspirent confiance aux opérateurs, informent de manière avisée et privilégiée, attirent les confidences et savent filtrer les informations qualifiées en respectant la confidentialité et en écartant les rumeurs. FOOD Magazine est devenu une institution que la profession respecte et que nous avons eu plaisir à accompagner depuis le premier jour. Nous leur souhaitons un très joyeux anniversaire, réussite et longue vie. » • Mohammed Belfqir, Directeur Chargé de mission de Copag « Magazine toujours d'actualité, compétences et professionnalisme de toute l'équipe. Davantage de prospérité. » • Dr Noureddine Ouazzani, Responsable de l’Agro-pôle Olivier « FOOD Magazine est un outil précieux pour l'innovation, le transfert de technologie et la promotion du secteur agro-industriel marocain. » • Driss Herrati, Directeur Général d’Avenir Formation « Un magazine à la pointe de l'information dans le secteur agroalimentaire, des articles réalisés par des professionnels. Et regroupant tous les secteurs de cette industrie. Une excellente pagination. Aussi une distribution très réussie, par abonnement ou chez les détaillants. » • Mariam Ben Lemlih, Chef de la Division de la Communication – Ministère de l’agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts « FOOD Magazine a su au bout de 10 années gagner en notoriété et à se forger une image valorisante auprès d’un lecteur exigeant et avisé. C’est un support crédible, qui fait appel à une
FOOD Magazine a 10 ans ! équipe professionnelle, comme en témoigne le prix remporté par le support pour son article sur l’agrégation au titre de la 5ème édition du Grand Prix de la Presse Agricole et Rurale de l’année 2018. Toutes nos félicitations et bonne continuation. » • Hamid Mouhim, Directeur Général de Faconex « Nous sommes très satisfaits des prestations et du professionnalisme de la seule revue de l'agroalimentaire du pays, qui informe les industriels marocains des nouveautés qui touchent ce secteur. » • Pr. Ismaili Alaoui My Mustapha, Chef département Sciences Alimentaires et Nutritionnelles à l’IAV Hassan II « D'abord mes félicitations pour le Prix du SIAM 2018. Cela témoigne de votre dévouement pour continuer le succès de votre revue. En effet, votre magazine demeure une excellente plateforme d'information et d'échange pour les spécialistes et les professionnels des industries agricoles et alimentaires. Je tiens à vous remercier en tant que chef de département des Sciences Alimentaires et Nutritionnelles au sein de l'IAV Hassan II, pour l'octroi d'exemplaire à notre bibliothèque IAA. Mes souhaits de réussite pour toute votre équipe. » • Hassan Debbarh, Directeur Général de Cartier Saada « Joyeux anniversaire ! 10 ans de bonheur, de lecture enrichissante, instructive et éducative. Que la fête continue ! » • Lucien Leuwenkroon, Gérant de Topclass Expresso « 10 délicieuses années, une équipe bien sympathique et pleine de génie, gloutonne des bonnes infos. Voilà pour moi qui résume les succulents 10 ans de FOOD Magazine. » • Alaedine Tidjani, Business Promotion Expert à l’ONUDI « Plus qu'une revue sectorielle, une réelle expertise de l'agroalimentaire et un partenaire avec une capacité rare d'identification opportunités d’affaires. » • Brahim Ouabiba, Directeur Général de Mea Food « 2008 a vu naître ce formidable magazine, 1er de son genre au Maroc de l’époque. Une exaltante aventure humaine et journalistique qui a rempli
un vide énorme, une équipe jeune et dynamique qui n’a pas pris une seule ride depuis. Ce magazine est devenu au fil des années notre ami, et c’est d’ailleurs l’ami de tous ses lecteurs. Ses équipes sont de toutes les manifestations du secteur. À l’occasion de son 10ème anniversaire je tiens à souhaiter à son équipe, une longue vie et une très bonne continuation. » • Silver Food Group « Joyeux Anniversaire ! Depuis de nombreuses années, nous avons collaboré avec FOOD Magazine, tant au niveau du magazine que des salons internationaux. Nous n'avons qu'à nous en féliciter. Votre magazine est incontournable pour tous les professionnels de l’agroalimentaire. Nous n'oublierons pas de citer toutes les parutions internationales dans lesquelles nous étions présents, grâce à vous, contribuant à la notoriété et à l'image de notre marque dans le monde. Toute l’équipe Silver Food Group se joint à nous pour vous souhaiter un joyeux anniversaire et prospérité. » • Zeineb El Bouchikhi, Chef de la Division de la Coopération et de Communication de l’ONSSA « FOOD Magazine est un de nos partenaires depuis de nombreuses années. La qualité des articles, l'information bien structurée et la pertinence des sujets traités font de ce support un bon canal de communication avec nos partenaires dans la sphère agroalimentaire, sur divers thèmes liés à la sécurité sanitaire des produits alimentaires. » • Messaoud M' Hammed, Directeur Général des Conserves de Meknès - Aïcha « FOOD magazine et une revue professionnelle pour les professionnels. C'est un magazine complet qui traite l'ensemble des chaînes de valeurs liées au secteur alimentaire. Chacun peut y trouver son intérêt, du producteur jusqu'au consommateur, en passant par le transformateur et le distributeur. De plus son équipe est cohérente et professionnelle. » • Jalal Bouchama, Directeur Ingénierie Agribusiness au Groupe Crédit Agricole du Maroc « À mon sens, FOOD Magazine est un outil incontournable qui permet aux professionnels de suivre l'évolution du
monde de l’agroalimentaire, qui évolue en permanence. C'est aussi un outil important pour faire connaitre son entreprise en vue de développer sa base clientèle et de nouer des partenariats intéressants. » • Khadija Mahmoudi, Responsable département Foires à la Chambre Allemande de Commerce et d'Industrie au Maroc « C’est toujours une joie de collaborer avec FOOD Magazine qui reste le pionnier du secteur. Polyvalence et professionnalisme, ce sont les deux devises de votre réussite. »
Anciens collaborateurs
• Sarah Ousaid, Responsable Technique et Commerciale chez TBI Maroc « D’abord en tant qu’ancienne collaboratrice : FOOD Magazine a été pour moi une véritable école où j’ai eu le plaisir de côtoyer des personnes compétentes, dévouées et dotées d’un esprit d’équipe remarquable. Une entreprise à taille humaine où professionnalisme, exigence et créativité sont les maîtres mots. Puis en tant que lectrice, une mine d’information cristallisée dans un mensuel de qualité. Je vous souhaite une bonne continuation en étant persuadée que vous êtes bien lancés pour la prochaine décennie ! » • Nabil Taoufik, Directeur de publication de Consonews « Mon expérience à FOOD Magazine était des plus enrichissantes, m'ayant permis de faire la découverte du monde de la presse spécialisée orientée b2b. Elle a également été une grande source d'épanouissement et d'inspiration pour le restant de ma carrière. C'est à ce moment que l'idée de créer un support food b2c commençait déjà à germer dans ma tête. La confiance dont j'ai joui et la grande liberté d'action que permettait le type de management adopté par l'équipe dirigeante m'a également permis de parfaire mes skills de manager et de chef de projet. Il faut dire que ce passage FOOD Mag a constitué une sorte de vrai tremplin dans ma vie professionnelle Sans parler des amitiés qui j'ai pu y nouer, et qui durent encore à aujourd’hui. » FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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Ressources
Amandier Un arbre rustique à double intérêt : environnemental et économique Au Maroc, l’amandier constitue la 2ème plus importante culture fruitière après l’olivier et représente environ 70% des rosacées fruitières. Plutôt répandu dans les oasis et dans le Rif, l’amandier est un arbre rustique qui résiste au froid, bien qu’il soit sensible aux gelées hivernales. Très prisées, les amandes offrent plusieurs vertus santé et beauté et présentent des pics de consommation, qui coïncident essentiellement avec certaines occasions, comme les fêtes ou encore le mois de Ramadan. Maria MOUHSINE
• Aziz Akhannouch, Ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts, en visite à Lalla Tiaaza dans la province de Tiznit pour superviser un projet de plantation d’amandier sur 50 ha pour un montant de 3,5 MDH, dans le cadre du Plan Maroc vert.
C
omme l’olivier, l’amandier est très utilisé dans les programmes nationaux pour la lutte contre l’érosion, notamment dans les régions au relief accidenté et pour la valorisation des terres marginales. Ainsi, au niveau régional, plus de 50% de la superficie de l’amandier est concentrée sur les régions de Taza Al Houceima Taounate et de Souss Massa Draa, mais ces deux régions ne représentent qu’un tiers de la production. Deux régions (Fès et Meknès) se distinguent par des productivités élevées, d’après les données du Ministère de l’Agriculture.
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L’amandier dans le monde
La production des amandes s’élève dans le monde à près de 1,17 millions de tonnes (en 2016), dont les USA produisent environ 862.000 tonnes. Au Maroc, et grâce aux efforts de plantation en amandier dans le cadre du Plan Maroc Vert, la production annuelle a atteint 100.000 tonnes, soit près de 20.000 tonnes d’amandes décortiquées. Au niveau national, la production est principalement absorbée par la consommation intérieure. Selon une étude effectuée en 2013 par le Ministère de l’Agriculture, la consommation mondiale des amandes était menée en 2009
par les USA avec une quantité de 0,59 Kg/personne/an, suivis de l’Europe de l’Ouest avec 0,52 Kg/ personne/an, puis du Maroc avec une consommation de 0,40 Kg/personne/an. Il existe différentes forme de transformation des amandes, à savoir : les amandes effilées utilisées généralement en pâtisserie ; les amandes émondées (technique qui consiste à retirer la peau brune des amandes à l’aide d’eau chaude) utilisées en pâtisserie et en cuisine (tajine) ; les amandes torréfiées ; et enfin la pâte d’amandes. Chaque variété d'amande est destinée à une utilisation différente, suivant sa taille et sa saveur, voire sa forme. Ainsi, les amandes variété Marcona, considérées comme les meilleures au monde, sont parfaites pour une consommation directe. La Ferraduel, avec sa forme plate et son arrière-goût sucré, est idéale pour confectionner des dragées par exemple, tandis que la Fournat de Brezenaud est très prisée en pâtisserie.
Culture de l’amandier
L’amandier est une espèce relativement résistante au froid. Elle nécessite de températures basses hivernales pour la levée de la dormance (200 à 400 heures en dessous de 7,2°C). Sa floraison est précoce (décembre à mars). L’amandier est exigeant en lumière et en chaleur pendant la phase de croissance du fruit. Il redoute
aussi la forte hygrométrie dans les phases de floraison et croissance du fruit. Il redoute les sols alcalins et les terres argileuses asphyxiantes. Les besoins en eau de l’amandier sont de 800 à 850 mm/ an, avec des apports recommandés durant mai-juin-juillet, mois pendant lesquels les besoins en eau sont maximum. Ainsi, le cycle de l’amandier se résume comme suit : - Dormance: les amandiers ont besoin d'une période de dormance. La saison froide leur permet de stocker des nutriments et de préparer le cycle de production de la saison suivante. - Floraison : sur les arbres, les bourgeons fleurissent en prévision de la pollinisation. Cette phase du cycle de vie peut influencer la taille des fruits qui seront finalement récoltés. - Pollinisation : les arbres sont pollinisés grâce à des ruches qui sont placées dans le verger. - Récolte : après récolte, les amandes sèchent naturellement dans le verger pendant 8 à 10 jours, avant d'être alignées et ramassées. - Transport : une fois ramassées, les amandes sont transportées jusqu'à la décortiqueuse où elles passent au-dessus d'un rouleau qui enlève leur coque ainsi que tout corps étranger ou débris restant. Les amandes sont ensuite stockées en vrac jusqu'au traitement.
Les maladies de l’amandier
Comme toute autre culture, un
contrôle phytosanitaire rigoureux doit être maintenu durant toute la phase de production de l’amandier, afin d’éviter des pertes au niveau du rendement. Ce contrôle doit concerner essentiellement les maladies suivantes, à savoir : les monilioses (Monilia laxa et Monilia fructigena), qui sont des maladies graves affectant principalement les fleurs et rameaux, mais aussi les fruits, dûes à des champignons qui s’activent essentiellement en climat humide. En guide de remède, explique Pr. Ossama Kodad de l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès : « en plus des traitements d’hiver qui permettent de détruire les formes de conservation du champignon, 3 traitements sont conseillés si c’est nécessaire, à savoir un avant le débourrement (produits cupriques), en pleine floraison et à la chute des pétales (fongicides systémiques). » La maladie criblée, reprend Pr. Kodad : « se manifeste par des trous circulaires de formes irrégulières sur les feuilles et des taches accompagnées de gomme sur les fruits attaqués, qui chutent précocement. » Pour cette maladie, qui devient plus importante pendant les hivers où les précipitations sont abondantes, un traitement d’automne avec des produits cupriques s’avère efficace pour éviter le pire. Enfin, pour la pyrale des amandes, qui est un insecte, « il est important de faire un contrôle rigoureux, consistant à éliminer les fruits de l’arbre et du sol à la récolte, maintenir une hygiène des locaux, séparer les denrées alimen-
taires et appliquer des insecticides, notamment la phosphine », conclut Pr. Kodad.
Circuits de commercialisation des amandes
Au Maroc, la production est dominée par les petites exploitations de moins de 1 ha qui représentent 80% des exploitations d’amandiers et génèrent une dispersion de l’offre, relate la Veille économique sur le secteur amandier, réalisé par le Ministère de l’Agriculture en 2013. La prédominance de l’amandier dispersé a de fortes implications sur les modes de commercialisation et les volumes mis sur le marché. Les collecteurs opèrent dans les souks hebdomadaires des régions de production de l’amande. Ils vendent à des collecteurs de taille supérieure (semi grossistes), qui gèrent des magasins dans les chefs-lieux des régions de production. La production agrégée est ensuite vendue aux grossistes des grands centres de consommation (principalement Casablanca). Il n’y a pas un marché de gros bien identifié mais des transactions de gros. Ce mode de commercialisation se traduit par des coûts de transactions élevés dus aux faibles volumes et à l’hétérogénéité des lots. La consommation des amandes est influencée par les coutumes et les traditions marocaines. La consommation des amandes observe un pic lors des fêtes, notamment dans la période estivale, ainsi que durant le mois de Ramadan.
@Agence Belge de Développement
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Agriculture
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Process
© 2018 Milliken & Company.
Solutions Fournisseurs • CONDITIONNEMENT
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Milliken et ITC. Emballages parfaitement transparents
Festo. Mesurer et peser sans contact
Le nouveau pot en polypropylène NX™ UltraClear est le fruit d’une collaboration entre l’américain Milliken Chemical, l’espagnol ITC Packaging et le belge Verstraete-IML. ITC a moulé par injection ce produit en utilisant le clarifiant Millad NX 8000 de Milliken, puis l’a étiqueté avec SuperClear IML de VerstraeteIML. En plus d’être transparents, ces pots sont aussi légers, micro-ondables, • Transparence totale, jusqu’à l’étiquette recyclables et peuvent être rem• Pots légers, compatibles avec le remplisplis à chaud. « Cette solution vient sage à chaud répondre à l’une des plus grandes • Visibilité maximale du produit demandes de nos clients : atteindre un degré de transparence encore plus grand, afin de pouvoir présenter leurs produits avec une visibilité maximale », explique Silvia Oliver, Responsable qualité chez ITC. NX™ UltraClear PP est une alternative au verre, idéale pour les produits de snacking. Sa totale transparence, accentuée par l’étiquette SuperClear IML, en fait un facteur de différenciation en rayon.
KHS. Système flexible pour emballages souples Apprécié des consommateurs pour son faible poids et sa manipulation aisée, et des producteurs pour son faible coût (moins de matériaux nécessaires), le sachet est définitivement à la mode. Avec sa nouvelle ensacheuse Innopouch Bartelt® K series, KHS propose un équipement automatisé flexible, précis, facile à opérer et hygiénique. Elle est disponible en deux ver• Deux versions sions : FS (fill and seal : rem• Changement de format en moins de 15 min plissage) et FFS (form, fill and • Grande diversité de tailles de sachets seal : production des sachets et remplissage). La machine étant modulable, il est possible de transformer la version FS en FFS ultérieurement. Le changement de format se fait d’une simple pression sur un bouton et prend moins de 15 minutes. La machine peut produire jusqu’à 15 sachets par minute en système duplex (2 sachets par cycle), pour des sachets mesurant de 100 à 380 mm de hauteur et 100 à 400 mm de largeur, pour un poids maximum de 2,5 kg. Il est donc possible de conditionner des petits snacks comme du pet food. De conception hygiénique, Innopouch est facile et rapide à nettoyer.
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Dans les procédés hygiéniques ou stériles, comme dans l’agroalimentaire, le défi est de garder les process de production exempts de contamination. Les ustensiles et surfaces de laboratoire peuvent pourtant être des sources de contamination. L’utilisation de technologies super-conductrices, basées sur les champs magnétiques, peut dispenser de ces problèmes. SupraSensor a été présenté par Festo lors du salon Anuga FoodTec. Il fonctionne comme une balance sans contact, qui mesure différents paramètres physiques comme le poids, la densité, la viscosité ou la température. « Seul le plateau de pesage, transportant le produit à mesurer, plane au-dessus de la table - sans danger de contamination croisée via la surface de travail ou les outils », explique Georg Berner, Responsable du développement stratégique à Group Holding Festo et Coordinateur du projet SupraMotion. En effet, les super-conducteurs peuvent maintenir en suspension des éléments magnétiques à une distance fixe, lorsqu’ils sont refroidis à une certaine température
• Mesure sans contact • Poids, densité, viscosité ou température • Pas de risque de contamination
Nouveautés Metarom Group. Nouveaux caramels Le spécialiste des caramels, Metarom Group, vient de dévoiler plusieurs nouveautés complétant sa gamme Cara’Sens et visant à satisfaire les nouvelles attentes des • Caramel sans ingrédient laitier consommateurs. • Caramel faible Aw Ainsi, pour répondre à la • Caramel bio tendance des produits « Free-From » et à l’essor du végétal, Metarom Group propose un caramel Dairy-Free, sans ingrédient laitier. Savoureux, il conserve les caractéristiques organoleptiques et les propriétés techniques d’un caramel classique. Il existe pour les chocolats et les glaces. Avec le caramel faible Aw, préserver le croustillant des inclusions devient possible : son activité de l’eau très faible (Aw<04) permet d’éviter le transfert d’humidité vers la matrice, assurant une bonne conservation dans le temps. Sa texture convient en fourrage de biscuits et chocolats. Enfin, un caramel biologique rejoint l’offre de fourrages et nappages. Ce caramel à la crème, à la texture fondante et la couleur ambrée, développe des notes douces et miellées.
Epi Ingrédients. Composés aromatiques laitiers Epi Ingrédients, filière ingrédients secs de la coopérative laitière Laïta, lance une nouvelle gamme de composés aromatiques. Ces produits sont des arômes 100% naturels ne contenant ni additifs, ni agents de texture, ni conservateurs. Proposés sous forme de pâte, ils permettent de booster la note cré- • Clean label meuse et d’améliorer la rondeur en • Permet de réduire la quantité de crème bouche d’un grand nombre d’ap• Goût crémeux et ronplications sans en affecter la liste deur en bouche d’ingrédients négativement. Cette gamme d’ingrédients laitiers modifiés (EMDI : enzyme-modified dairy ingredients) comporte aujourd’hui deux références : un concentré de lait (Milk Concentrate 10501) et un concentré de crème (Cream Concentrate 10157). Ils permettent aux industriels de réduire la quantité de crème utilisée dans un grand nombre d’applications (crèmes glacées, yaourt glacés, sauces pour salades, béchamel, quiche lorraine, etc.) tout en conservant le goût crémeux et riche du produit traditionnel, offrant ainsi une solution pour des produits plus sains tout en ne sacrifiant ni le goût ni la texture.
Chr. Hansen. Seconde génération de cultures de bioprotection Il y a cinq ans, Chr. Hansen lançait sa gamme de cultures lactiques FreshQ®, utilisée dans l’industrie laitière pour ses propriétés • Sept nouvelles cultures protectrices na- • Effet protecteur contre levures et moisissures turelles contre amélioré • Aucun effet sur le goût et l’acidité du produit les levures et les moisissures, répondant ainsi à une forte demande des consommateurs pour un étiquetage simplifié. Aujourd’hui, l’équipe innovation Chr. Hansen a développé une nouvelle série de cultures FreshQ® qui protègent encore mieux contre les levures et qui peuvent supporter de petites pauses dans la chaîne du froid entre le producteur et le consommateur. Sur 1.400 souches bactériennes choisies au départ, seule une poignée ont finalement été sélectionnées et combinées pour composer une série de sept nouvelles cultures FreshQ® destinées aux produits laitiers fermentés et aux applications mésophiles comme la crème fraîche, le kéfir, les fromages blancs, etc. Cette seconde génération offre un effet protecteur significativement amélioré, ce qui permet dans certains cas de supprimer l’utilisation de conservateurs chimiques. Enfin, ces cultures n’ont aucun impact sur l’acidité et le goût du produit, même en cas de rupture occasionnelle de la chaîne du froid.
Aromatech. Arôme œuf naturel et vegan Aromatech, qui produit des arômes sucrés et salés, innove avec un arôme naturel œuf vegan, sans allergène, sans alcool (certificat halal possible). Son profil • Arôme vegan organoleptique • Profil organoleptique de jaune d’œuf de jaune d’œuf, • Applications salées et sucrées soufré, est typique. Il peut s’utiliser dans de nombreuses applications : sauces, pâtes, boulangerie, viennoiserie, pâtisserie. Il est ainsi par exemple possible de produire une mayonnaise entièrement vegan. FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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• INGRÉDIENTS
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Marchés Seafood Excellence Global Awards
Les produits de la mer les plus innovants pour 2018 !
Le Seafood Expo Global, plus grand salon des produits de la mer au monde, qui s’est tenu à Bruxelles du 24 au 26 avril derniers, est l’occasion pour les industriels du secteur de concourir aux Seafood Excellence Global Awards, qui récompensent chaque année les meilleures produits exposés. Découvrons les lauréats de cette édition 2018.
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eux premiers prix et cinq prix spéciaux ont été décernés par un jury d’experts (6 acheteurs d’enseignes de distribution européennes et asiatiques). Les gagnants ont été sélectionnés parmi 40 finalistes de 17 pays, et ont pu bénéficier d’une exposition de leurs produits dans un hall dédié.
• Meilleur Produit Retail : Christmas Smoked Salmon de Labeyrie Fine Foods (France)
• Meilleur Produit HORECA : Haddock blanc fumé de J.C. David (France)
• Prix spécial Santé & Nutrition : Perles de spiruline congelées de Globe Export of Rosporden (France)
• Prix spécial Commodité : Filet de cobia de qualité sashimi de Open Blue (Canada)
Ce produit en édition limitée a été spécialement conçu pour les périodes de fêtes. Le saumon est élevé en Laponie, accroché à une corde et délicatement paré d’épices de Noël, puis fumé au hêtre et à la châtaigne. Les juges ont noté la délicate utilisation des épices et de la fumée, ainsi que l’emballage élégant et accrocheur.
Ces perles surgelées bénéficient d’une nouvelle méthode de conservation qui utilise les micro-algues pour retenir tous les nutriments de la spiruline. Cette méthode ne nécessite aucun additif et ne déforme pas le goût. Avec leurs niveaux élevés en vitamine B12 et en protéines, les perles de spiruline ont la riche saveur umami du fromage frais et une belle couleur verte naturelle.
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Pêché au large des côtes islandaises dans une pêcherie durable et certifiée MSC, l’aiglefin est légèrement salé puis fumé durant 20 heures dans des fours au bois, selon une tradition ancestrale. Les juges ont noté la qualité exceptionnelle du produit, ainsi que le soin et le respect accordés au poisson tout au long du processus de production.
Le cobia, un corégone haut de gamme avec une saveur douce et beurrée disponible tout au long de l’année, est idéal pour une grande variété d’applications en restauration et en catering. Ici emballé sous vide et congelé individuellement, sa texture ferme le rend particulièrement adapté aux plats crus tels que les sushis, les sashimis et les pokes. Le poisson a également une teneur en matières grasses saine et naturellement élevée, ce qui le rend très difficile à trop cuire.
Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition
Produit • Prix spécial Innovation : Surimi Lasagne Sheets de Viciunai Group (Belgique) Fabriquées à partir de surimi de la plus haute qualité et emballées dans un plateau prêt à cuire, les feuilles sont riches en protéines, faibles en glucides et sans gluten. Elles ne nécessitent aucune cuisson et peuvent être utilisées directement à partir de l’emballage pour faire n’importe quel type de lasagne. Les feuilles sont coupées en deux : parfait donc pour deux portions, ou pour faire deux types de lasagnes sur un seul plateau.
• Prix spécial Emballage Retail : Bacon Wrapped Scallops de Clearwater Seafoods (Royaume-Uni)
Ces pétoncles canadiens géants certifiés MSC sont congelés en mer dans l’heure suivant leur capture, puis enveloppés dans une pancetta locale, préparée à la main. L’emballage comporte la photographie attrayante et précise du produit, un panneau d’affichage du produit, les avantages clairs du produit ainsi que les instructions de préparation.
• Prix spécial Gamme : Iceland’s Finest Starters de Iceland’s Finest (Islande)
Présentée dans un élégant emballage noir, la gamme comprend des kits pour des bouchées de Masago crémeuses, des bouchées de caviar croquantes et de la soupe riche aux langoustines. Chaque produit fournit trois ingrédients-clés et des instructions étape par étape pour fabriquer des entrées innovantes avec des produits de la mer islandais à la maison. Il a été conçu pour les consommateurs urbains ayant un revenu moyen à élevé qui suivent les tendances alimentaires, mais qui n’ont pas d’expérience en cuisine.
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Maroc
Marchés
Cappy Pulpy Pêche Boisson à la purée de pêche. Teneur en fruits 11% minimum. Fabricant : The Coca-Cola Company - Eau, purée de pêche et pulpe d’orange, sucre, épaississant : E440, E466 ; acidifiants : E330, E300 ; arômes naturels, édulcorants : E950, E954, E955 ; colorant : 160 a. - Références : Pêche ; Orange ; Multi-fruits - Volume : 1 litre - Prix : 7,95 DH
La Vosgienne Parfums Framboise Citron Orange Confiseries aromatisées parfums citron, orange et framboise. Fabricant : Mondelez France Importateur : Foods Brands - Sucre, sirop de glucose, acidifiant (acide citrique), arôme naturel d’orange, arôme naturel citron avec autres arômes naturels, arôme naturel, jus de citron concentré, colorants (E160c, E100). - Références : Framboise Citron Orange ; Menthe Fraîche - Poids : 125 g - Prix : 29,50 DH
Maroc
Casino Infusion Pêche Cassis Préparation de plantes aromatisée pour infusion. Fabricant : Casino Importateur : Marjane Holding - Marc de pomme 73,5%, fleurs d’hibiscus 15%, arôme pêche 5%, cynorrhodon 2%, arôme cassis 1,7%, arôme 1,3%, baies de cassis 1%, granulés de jus de pêche 0,5%. - Poids : 40 g - Prix : 23 DH
Sauce Teriyaki Pikarome Sauce sucrée. Importateur et distributeur : VCR Sodalmu - Sucre, soja sélectionnés (non-OGM), eau, sel, farine de blé, conservateur : sorbate de potassium. - Référence : Teriyaki 150 ml ; Teriyaki 1,8 L - Volume : 150 ml - Prix : 10,22 DH
Amendy Foods Farine de Quinoa La farine de quinoa Amendy est confectionnée de manière artisanale pour des fins culinaires diverses. Seule ou mélangée avec d’autres farines panifiables, la farine de quinoa permet de réaliser des crêpes, des gâteaux, des biscuits, du pain et bien d’autres préparations. Fabricant : Amendy Foods - Graines de quinoa cultivées au Maroc, issues d’une agriculture durable. - Poids : 250 g - Prix : 39 DH
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Casino Macédoine de légumes Macédoine de légumes. Fabricant : Casino Importateur : Marjane Holding - Eau, carottes, haricots verts, navets, petits pois, flageolets, sel. - Références : Macédoine de légumes ; Petits pois Extra-Fins ; Petits Pois Extra-Fins Et Jeunes. - Poids : 400 g - Prix : 16,95 DH
Fini Caprice Suisse Jellies Halal Confiserie gélifiée, sans gluten et 0% matières grasses. Fabricant : Fini Golosinas Distributeur : Baby Food Maghreb - Sucre, sirop de glucose, jus de fruits 10% (extrait concentré de pomme, poire, raisin, ananas et pêche), eau, gélatine, dextrose, gélifiant : pectine, acidifiant : E330, E270, correcteur d’acidité : E325, arômes, concentrés de fruits et préparation d’extrait végétal (carotte, cassis noire). - Poids : 100 g - Prix : 15,50 DH
Donnez de la visibilité à vos produits Vous souhaitez faire connaître un de vos nouveaux produits, cette rubrique « Espace Nouveautés » vous est
gracieusement
réservée. Il vous suffit de nous faire parvenir une photo, accompagnée des informations requises. E-mail :
m.mouhsine@foodmagazine.ma
Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.
Lancements Vahiné Nappage chocolat Nappage chocolat. Fabricant : McCormick France Importateur : Atlantic Foods - Sirop de glucose-fructose, eau, poudre de cacao maigre 7,5%, amidon modifié, chocolat 0,5% (sucre, pâte de cacao, cacao maigre en poudre, arôme naturel de vanille), sel, émulsifiant : E471, arômes, correcteur d’acidité : acide trisodique. - Références : Nappage Chocolat ; Nappage Caramel - Poids : 190 g - Prix : 25 DH
Marrakech Orange & Fleur d’oranger Nectar d’orange et fleur d’oranger pasteurisé. Sans conservateurs. Fabricant : Distra-Gp Mutandis - Eau, jus d’agrumes à base de concentré (orange, mandarine), sucre, pulpe d’orange, acidifiant : acide citrique, arôme orange, arôme fleur d’oranger. Teneur minimum de jus 50%. - Volume : 1 litre - Prix : 8,95 DH
Balconi Rollino Hazelnut Mini génoises fourrées à la noisette et enrobées au cacao maigre. Fabricant : Balconi Importateur : Sweet Express - Sucre, graisses végétales (palme, palmiste, coco), sirop de glucose-fructose, œufs frais, farine de blé 10,08%, lait écrémé 10,3%, lait en poudre, pâte de noisettes 2,8%, poudre de cacao maigre 1,8%, lait écrémé en poudre, protéines de lait, arômes, émulsifiants : mono et di-glycérides d’acides gras, lécithine de soja, poudres à lever : carbonates d’ammonium, carbonates de sodium, diphosphates, sel. - Poids : 222 g - Prix : 15,90 DH
Dar Belaamri Eau de Fleur d’Oranger Eau de fleur d’oranger. Fabricant : Les Arômes du Maroc Domaine Tiddas - Eau distillée de fleur d’oranger. - Volume : 250 ml - Prix : 6,95 DH
Amendy Foods Semoule de Quinoa La semoule de quinoa est un produit authentique émanant de l’héritage culturel du Maroc et offrant une alternative ultra nutritive par rapport aux semoules des graines classiques comme le blé. Fabricant : Amendy Foods - 100% de graines de quinoa cultivées au Maroc, issues d’une agriculture durable. - Poids : 250 g - Prix : 38 DH
Casino Bio Mayonnaise à la Moutarde de Dijon Mayonnaise à la moutarde de Dijon issue de l’agriculture biologique. Fabricant : Casino Importateur : Marjane Holding - Huile de tournesol, jaune d’œuf 7%, eau, moutarde de Dijon 3,1% [vinaigre de cidre caséine de lait, graines de moutarde, eau, sel, acidifiant : acide citrique], vinaigre d’alcool, sucre de canne, sel, arôme naturel de carotte, arôme naturel de moutarde, épaississant : gomme xanthane. - Poids : 238 g - Prix : 26 DH
Assylor Sellou Sellou pour Ramadan. Fabricant : Joy Food - Farine, amandes mondées, graines de sésame, beurre, miel, graines d’anis, cannelle, gomme arabique pilée, sucre glace. - Poids : 200 g - Prix : 24,90 DH
Buono Bütün Bademli sütlü çikolata Chocolat au lait aux amandes entières. Fabricant : Detay Gida Imporateur : Bim Stores - Chocolat au lait (sucre, beurre de cacao, lait entier en poudre, pâte de cacao, poudre de lactosérum (produits laitiers), lait écrémé en poudre, émulsifiant (lécithine de soja), arômes (vanille)), amandes (20%). - Poids : 80 g - Prix : 11,90 DH FOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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FRANCE Chef Select To Go Sushi Box Umeda Spécialité de sushis avec une sauce soja, préparation au gingembre et préparation au raifort. 2 nigiris au saumon cru ; 4 hosomakis : 2 au saumon cru et 2 surimi saveur crabe à base de protéines de muscles de poisson ; 1 futomaki au saumon cru, concombre et fromage frais. Fabricant : Lidl - Sushi : 78% préparation à base de riz (riz cuit [eau, riz, huile de tournesol], sirop de fructose- glucose, vinaigre d'alcool, sel, vinaigre de riz, correcteur d'acidité : acétates de sodium), 13% saumon cru (poissons), 2,9% préparation à base de surimi saveur crabe (surimi [chair de poisson (poissons), sucre], eau, amidon de blé, poudre de blanc d'œuf réhydraté, sucre, sel, arôme naturel (de crustacés), colorant : extrait de paprika), algue Nori séchée, 1,1 % concombre, mayonnaise (huile de colza, jaune d'œuf, eau, vinaigre d'alcool, graines de moutarde, sucre, sel, épices), 0,8% fromage frais (lait, crème (lait), ferments lactiques, enzyme coagulante microbienne, sel). Sauce soja : eau, graines de soja 19%, grains de blé, sel, acidifiants : acide acétique, acide citrique. Préparation au raifort : eau, poudre de raifort à 17%, farine de moutarde, poudre de wasabi, colorants : complexes cuivriques des chlorophylles et chlorophyllines, curcumine. - Poids : 200 g - Prix : 2,99 €
ALLEMAGNE Haagen Dazs Fruits Banana Chocolate Brownie Ice Cream Glace à la banane avec une sauce au chocolat. Fabricant : General Mills - Crème fraîche, lait écrémé condensé, purée de banane, sucre, sirop de glucose séché, farine de blé, huile végétale (tournesol, noix de coco), jaune d'œuf, sirop de glucose, pâte de cacao, œuf entier, poudre de cacao, arôme naturel de banane, sel, poudre de cacao, blanc d'œuf, beurre, arôme naturel de vanille, beurre de cacao, émulsifiant : lécithine de soja, fécule de maïs, arôme naturel, agent levant : bicarbonate de sodium. - Poids : 500 ml - Prix : 5,99 €
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Lancements
ESPAGNE Hacendado Pizza 4 Quesos 4 Cheeses Pizza Pizza surgelée, prête à l’emploi aux 4 fromages. Fabricant : Mercadona - Farine de froment, fromage 24% (mozzarella, emmental, edam, fromage bleu), eau, tomate, crème de gorgonzola (8%), huile de tournesol, beurre (lait), citrate de sodium, sel, amidon modifié, arôme, épinards, lactose, levure, fécule de maïs, acide citrique, origan, bêta-carotène, extrait de paprika. - Poids : 365 g - Prix : 1,89 €
ITALIE Del Monte Fruit Gummies Gommes aux fruits fabriquées avec des jus de mûre, de fraise et de framboise. Fabricant : Del Monte - Jus de fruits concentré (pomme 60%, mûre 19%, framboise 19%), sirop de glucose, gélatine, arôme naturel (fraise, framboise, mûre), acidifiant : acide citrique, agent d'enrobage : cire de carnauba, concentré de carotte noire. - Poids : 50 g - Prix : 1,71 €
PORTUGAL Condi Pudim De Mirtilo Zero Mélange pour la préparation de pudding à la myrtille avec 0% de matière grasse et sans sucre ajouté. Fabricant : Condi - Amidon, stabilisant (carraghénane), arômes, colorant (anthocyanes), sel, édulcorants (sucralose, acésulfame-k), colorants (bêta-carotène, carmins). - Poids : 22 g - Prix : 0,99 €
TUNISIE Les 3 Couronnes Crokini Biscuits Salés Au Fenouil Biscuits salés au fenouil. Fabricant : Biscuiterie Phenix - Farine de blé, huile d'olive, huile végétale, fenouil, sel. - Poids : 175 g - Prix : 1,02 € Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.
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Groupe Apia
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Un terroir authentique, moderne et de qualité Il y a trente ans, trois jeunes entrepreneurs se sont lancés dans l'aventure passionnante de l'apiculture. Un choix qui répondait avant tout à leur specialité de base (ingénieurs agronomes spécialisés en apiculture) et à leur passion pour les produits apicoles. Apia, c'est le nom qu'avaient choisi ces trois entrepreneurs pour leur coopérative. Initiée en 1987 et formalisée en 1998, la coopérative Apia avait pour principale mission la valorisation et la distribution des produits apicoles. Aujourd’hui, Apia n’est plus une simple coopérative mais un groupe qui emploie une centaine de salariés. Son Président, Abdelilah Daoudi, nous révèle le chemin parcouru et affiche ses ambitions.
C
réée et lancée par trois ingénieurs agronomes en 1998, Apia est aujourd’hui leader national dans la production des produits de terroir et dépasse les 20 ans d’existence. « Notre métier de base était la production et la commercialisation de miel. Ensuite, notre activité s'est fortement développée vers d’autres produits de terroir, à savoir l’huile d’olive et l’huile d’argan. C’est ainsi que nous avons créé en 2002 la première unité de trituration à Ouezzane. Cette unité est
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Nargys ES-SETTE dotée d’un système de dépollution, qui permet de traiter nos rejets et valoriser nos sous-produits. Apia se concentre aujourd’hui sur 3 unités de production et 6 magasins répartis dans différentes régions du Maroc », déclare M. Daoudi.
De la coopérative Apia au Groupe Apia
Aujourd’hui, Apia est un groupe qui comprend quatre coopératives réunies en groupement d'intérêt économique (GIE). « Ce groupement a pour objectif de valoriser les produits de terroir des
quatre coopératives. Ces dernières produisent les produits primaires tels que le miel, l’huile d’olive, l’huile d’argan et les Plantes Aromatiques et Médicinales(PAM). Toute la valorisation est faite par le GIE, groupement qui met tous les moyens de production en commun. » Et d'ajouter : « le groupe Apia compte également deux sociétés, Apia Cosmétique et Apia Tourisme. » Apia Cosmétique crée des cosmétiques à base de produits primaires. Quant à Apia Tourisme, il s’agit d’un tout nouveau concept qui a pour objec-
Groupe Apia 3
1 - Magasin Apia : vue externe 2 - Equipe Apia 3 - Ruches
tif de contribuer au développement de l'économie locale. « En effet, autour de chacune de nos unités de production, nous comptons installer des auberges. Nous recevons souvent des visiteurs à Ouezzane, à Kenitra et à Agadir, et notre objectif est de faire du lieu de production un lieu d’hébergement et de restauration pour les gens qui viennent dans la région. Les visiteurs pourront ainsi manger et loger sur place, en plus d’acheter nos produits. Nous venons d’avoir les autorisations pour notre unité à Kenitra. » On le voit, les clients sont au cœur des préoccupations du Groupe Apia. Afin de garantir au mieux la qualité et l’authenticité de ses produits, Apia travaille conjointement avec les apiculteurs, les agriculteurs et les femmes rurales. Chaque jour, Apia voit plus loin dans son désir de former ces soldats de l'ombre. Des programmes de formation sont ainsi organisés à l'intention de ses collaborateurs pour développer leurs compétences.
Une panoplie de produits appréciés
Miel, huile d'argan bio, huile d'olive,
olives, confitures, confiseries, etc. : tels sont les produits proposés par Apia. « Les trois gammes que nous commercialisons le plus sont le miel, l’huile d’olive et l’huile d’argan. Ces produits sont malheureusement souvent touchés par des fraudes sur le marché marocain. Nous garantissons à notre clientèle l'authenticité et la qualité de l'ensemble de nos produits, qu’ils soient alimentaires ou cosmétiques. » Pour satisfaire les différents besoins du marché, Apia poursuit son développement avec une gamme de compléments alimentaires. Elle ambitionne également de lancer une offre de confitures haut de gamme, des vinaigres et des sauces. « Une ligne performante et aseptique sous vide est en cours d'installation pour fabriquer des produits haut de gamme », révèle avec fierté M. Daoudi.
La qualité, une démarche permanente
Afin de garantir la conformité des produits Apia aux normes en vigueur, un processus de contrôle intervient tout au long de la chaine de production. Les analyses et les tests sont
conduits dans des laboratoires spécialisés. « Nous contrôlons régulièrement nos lots auprès du Laboratoire Officiel d'Analyses et de Recherches Chimiques de Casablanca (LOARC). Nous comptons prochainement nous équiper d’un laboratoire de microbiologie pour cerner le process. Petit à petit, nous arriverons à réaliser les analyses les plus importantes en interne. » Apia a également entamé une démarche qualité et s'est engagée dans diverses certifications et la mise en place d'un système HACCP. « Nous possédons des certifications Bio, FDA USA pour l’huile d’argan et l’ huile de figue de barbarie, ainsi que 9 autorisations et agréments de l’ONSSA. Nous nous engageons ainsi dans une démarche responsable, performante, assurant la qualité et la sécurité de tous nos produits. » Apia ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : « nous avons lancé un nouveau chantier sur la certification qui est très ambitieux. Il s'agit de ISO22716 pour la cosmétique, l’ISO 22000 pour l’alimentaire et des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) pour les compléFOOD MAGAZINE N° 110 15 Mai - 15 Juin 2018
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4 - Extraction du miel
ments alimentaires, les produits sans gluten et les sans sucres, etc. Nous travaillons également pour être certifié IMANOR pour la réglementation de nos canaux de distribution. Afin de répondre à la demande des marchés à l'export, nous comptons diversifier encore plus notre gamme de produits et nous comptons travailler avec deux certificateurs, à savoir SGS et Veritas. » Sur le marché national, Apia commercialise ses produits sans intermédiaire, directement à ses clients via un réseau de magasins en propre. « Nous intégrons toute la chaîne de production, de valorisation et de distribution afin de mieux contrôler la qualité de nos produits. Sans intermédiaire, automatiquement le prix arrive au consommateur à un niveau très étudié. »
L'innovation au cœur de l´ADN de Apia
Afin de répondre aux exigences de ses clients, à la recherche de produits authentiques et innovants, Apia, à travers son département recherche et développement, ne cesse de lancer des initiatives dans ce domaine. En effet, l'entreprise a mobilisé d'importantes ressources financières pour la mise en place d'un département R&D pour améliorer de manière continue les méthodes et produire ainsi de nouveaux produits innovants. « Apia s’est donné comme mission la valorisation de ses produits. La valorisation passe par la recherche et développement. Pour assurer notre compétitivité et garantir la qualité de notre production, nous faisons preuve d’innovation et de créativité et c'est cela notre force. Nous sommes constamment à la recherche de nouvelles recettes, de nouvelles formules et de
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5 - Unité de trituration d´huile d´olive à Ouezzane
nouvelles saveurs. »
Un système d'information pour piloter le process
Devenu indispensable, l'outil informatique fait partie du quotidien d'Apia et permet de gérer et de suivre l'ensemble des informations et des services des coopératives et sociétés du Groupe Apia. « Nous sommes en train d’installer un ERP (Enterprise Resource Planning) pour disposer de l’information en temps réel sur l’ensemble de notre réseau, aux niveaux de la production et de la distribution. C'est un système qui permet de gérer et de suivre au quotidien l'ensemble des informations et des services opérationnels d'une entreprise », souligne M. Daoudi.
Marketing : un catalyseur indéniable
Pour assurer une bonne gestion des affaires, Apia dispose d'un département marketing qui vise à créer une valeur ajoutée répondant à ses besoins et attentes. « Nous considérons que nous ne sommes pas au point où nous voulons être parce que nous communiquons très peu. Pour remédier à cet état de fait, un département marketing a été créé et une équipe est en train de se constituer. Nous ne pouvons plus camper sur nos vieilles stratégies et devons consentir des efforts de communication », aime à préciser M. Daoudi. Autre difficulté : le marché des produits de terroir est très compliqué. Aujourd'hui les initiatives publiques ou privées font preuve de grandes ambitions en vue de venir à bout de l’informel.
Groupe Apia 6
6 - Magasin Apia : vue interne
« Le marché du miel est désorganisé, mais les efforts consentis par l'ONSSA ont permis jusqu'à présent de structurer le marché. Cependant, il reste encore du chemin à parcourir. En ce qui nous concerne, nous avons tissé des liens avec nos clients et nous tâchons de les conserver et de les développer. »
2020 : 20 magasins…
Apia voit grand et va plus loin dans son ambition de se développer afin d’offrir des produits à la hauteur des attentes des consommateurs.Disposant de 6 magasins, le groupe prévoit d’en ouvrir 4 autres en 2018, puis d’atteindre les 20 points de vente en 2020. « Notre ambition est de couvrir tout le territoire national en magasins et de créer une franchise pour l’export car il y a une très forte demande. » L'export est en effet un axe stratégique pour Apia. « Nous exportons déjà actuellement mais cela reste assez limité. Nous avons des clients partout dans le monde notamment en Belgique, en Chine et en Russie. Aujourd'hui, sous travaillons sur la règlementation des pays qui demandent ces franchises et nous adaptons nos produits aux marchés cibles. »
Chiffres clés :
• 174 salariés dont 6 cadres et 8 techniciens • Capacité de production : 4.000 colonies d’abeilles/an et 70 tonnes de miel varié • 3.000 ruches en production • Unité de trituration des olives d’une capacité de 150 tonnes / jour
FOOD Mondain 13ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc, du 24 au 29 avril 2018 à Meknès Nourreddine Zine, PDG de Zine Capital Invest.
De g. à dr. : S.E. Désirée Bonis, Ambassadrice du Royaume des Pays-Bas au Maroc, et Rita Maria Zniber, PDG de Diana Holding.
Tariq Sijilmassi, PDG du Crédit Agricole du Maroc.
De g. à dr. : Mohammed Sadiki, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Nargys Es-Sette, Journaliste FOOD Magazine, Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.
Salons Alimentaria et Hostelco, du 16 au 19 avril 2018 à Barcelone Yassine Najjah El Idrissi et Hicham El Ouardi de Somafaco.
Zhor Lahlou Alaoui, Directrice Développement Cartier Saada, et Hamid Mouhim, DG Faconex.
Conférence organisée par la Chambre de Commerce Suisse au Maroc en partenariat avec la FENAGRI, l'ONUDI et ABB Maroc, sous le thème « Technologies innovatrices et digitalisation au service de l'industrie Agroalimentaire », le 17 avril 2018 à Casablanca
Mot d’ouverture de Massimo Baggi, Ambassadeur de Suisse au Maroc.
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2ème édition du Concours de l’Innovation Africaine, organisée le 3 mai dernier à l’occasion de la tenue de la 6ème édition de Hub Africa, à Casablanca Les gagnants des 3 premiers prix de l’innovation en compagnie des membres du jury.