Interview
« Centrale Danone, un opérateur marocain responsable et actif dans le Maroc de demain » Didier Lamblin, PDG de Centrale Danone
N°108
15 Mars - 15 Avril 2018
35 DH
FOCUS L’Afrique
Un continent à portée de main !
RESSOURCES
MARCHES
SALON
ENTREPRISE DU MOIS
Riziculture Une culture qui reste à l’ombre
Vins sans alcool Pour le marché halal mais pas que…
Ipack-Ima et Meat-Tech Synergie internationale
Deli’s fête ses 15 ans Des solutions pratiques et de qualité pour le secteur CHR
L’Interview
Didier Lamblin, PDG de Centrale Danone
Centrale Danone, un opérateur marocain responsable et actif dans le Maroc de demain Depuis son arrivée à Centrale Danone en février 2016, Didier Lamblin entend redonner à l’entreprise sa force et ses liens avec son écosystème. Une mission qui passe notamment par des projets de partenariat durable et pérenne avec les petits éleveurs, tel que Hlib Bladi. Ces initiatives visent le développement du secteur en accélérant l’intégration de l’amont productif et l’aval industriel. L'engagement envers la filière et l’assurance d’une production accessible et de qualité est aussi l’une des priorités de celui qui est aussi Président de la Fimalait. Didier Lamblin nous livre son analyse du marché et annonce les perspectives de développement de Centrale Danone au Maroc. FOOD Magazine Vous êtes à la Direction de Centrale Danone depuis février 2016, Quels sont les objectifs que vous aviez fixés à votre arrivée ? Et quel en est le bilan à ce jour ? Didier Lamblin Centrale Danone est le leader du marché du lait et des produits laitiers au Maroc. C’est une entreprise dotée d’une forte identité et portée par des équipes engagées et mobilisées. Depuis mon arrivée, mon premier engagement a été de redonner ses lettres de noblesse à cette institution marocaine, avec laquelle tous les Marocains ont grandi, tout en renforçant les liens de cette entreprise avec son écosystème. L’empreinte socio-économique de Centrale Danone dans les territoires sur lesquels elle est active fait d’elle un acteur majeur au niveau national, que ce soit auprès de ses pairs, des institutionnels qui encadrent son activité ou des autorités de tutelle, dans le respect de la réglementation en vigueur. Il était important pour moi de piloter l’activité de l’entreprise, en insufflant du sens et en fixant les
priorités stratégiques, au service de nos consommateurs. Nous donnons du sens à notre empreinte sur l’amont laitier auprès duquel Centrale Danone a une responsabilité immense, notamment vis-à-vis de petits éleveurs dont 95% ont moins de 10 vaches laitières. Avec le programme « Hlib Bladi », nous mettons en place les jalons d’une stratégie de remise à niveau et de pérennisation de la filière laitière, testée auprès de 1.600 producteurs, en droite ligne avec les axes stratégiques identifiés dans le cadre du Plan Maroc Vert. J’ai également à cœur de donner du sens vis-à-vis du consommateur : le fait que notre mission d’entreprise, au sein de Centrale Danone, soit d’« Apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre » donne à l’entreprise une responsabilité de fait quant à la valeur nutritionnelle des millions de produits qu’elle vend aux familles marocaines et à son impact quant à la santé des générations futures. Nous avons également une responsabilité auprès de nos partenaires épiciers : nous approvisionnons quo-
tidiennement plus de 78.000 points de vente à travers le Maroc afin qu’en ville, ou périphérie urbaine, tous les points de vente du Maroc soient livrés. C’est un challenge opérationnel que nous relevons au quotidien grâce à l’engagement de nos équipes sur le terrain pour que les familles marocaines trouvent, tous les jours, leurs produits préférés dans leur quartier. Enfin, notre leadership a une empreinte sociale. Nous accompagnons fortement l’enfance marocaine à travers un programme de sensibilisation aux bienfaits de l’alimentation saine et également à travers un championnat national de football scolaire « La Coupe Scolaire Danone » - qui cible, tous les ans, 2,5 millions d’enfants des écoles publiques - et dont le vainqueur participe à la Danone Nations Cup dont la dernière édition s’est tenue aux États-Unis. L’équipe du Maroc s’est classée troisième et a eu une place sur le podium. Nous avons été très fiers de les accompagner dans ce beau challenge !
Suite page 26-27 FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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FOCUS
L’Afrique Un continent à portée de main ! À l’heure où leurs marchés traditionnels occidentaux s’essoufflent, les exportateurs marocains de produits alimentaires diversifient leurs débouchés. Le continent africain est, depuis plusieurs années, l’objet de toutes les attentions. Qu’en est-il réellement ? Quels sont les obstacles à surmonter ? Quelle place et quelles opportunités pour les produits marocains ? Éléments de réponses dans ce dossier.
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RESSOURCES
Riziculture Une culture qui reste à l’ombre Au Maroc, la riziculture est une culture encore méconnue. Sur un potentiel de 25.000 ha dans la région du Gharb, la superficie récoltée avoisine les 8.000 ha et le rendement s'élève à 75 q/ ha. Les difficultés d’accès aux équipements, l’irrégularité du climat ainsi que l'importation illégale freinent l’essor de cette culture. Retour sur cette activité à fort potentiel qui génère un chiffre d’affaires de 315 millions de DH.
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QUALITE
Nutri-Score Maroc Un outil au service du consommateur Face aux problématiques de santé liées à la sur-consommation de sel, de sucre et de gras, auxquelles le Maroc n’échappe pas, certains pays se sont engagés dans une démarche visant à apposer sur les produits alimentaires un logo permettant de donner une information nutritionnelle claire et lisible aux consommateurs, directement sur la face avant des emballages. Dans cette 2ème partie, des scientifiques marocains et français expliquent les justifications scientifiques et de santé publique, ainsi que les fondements du logo nutritionnel Nutri-Score.
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L’ENTREPRISE DU MOIS
Deli’s fête ses 15 ans Des solutions pratiques et de qualité pour le secteur CHR Née au sein du groupe Ecolys (qui a lancé la chaine Paul au Maroc), l’unité de production de Deli's fêtera cette année ses quinze ans d’activité. L’entreprise, spécialisée dans la boulangerie, viennoiserie, pâtisserie et snacking, présente un catalogue diversifié de produits innovants pour satisfaire sa clientèle. Avec un objectif : assurer un service pratique et une qualité stable pour le secteur CHR, d’abord pour le marché national, puis dans un second temps pour l’export.
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N° 108 • 15 Mars / 15 Avril 2018
L’INTERVIEW 3 Didier Lamblin, PDG de Centrale Danone 5 Editorial
6 Agenda L’ACTU 8
Maroc
16 Flexibilité du dirham 18 Coca-Cola Maroc et ONU Femmes Maghreb 19 Monde 20 Tableau de bord 21 Veille réglementaire
SALON 22 Ipack-Ima et Meat-Tech 23 Gulfood 2018
PROCESS 40 Nouveautés : Solutions Fournisseurs
MARCHES 46 Vins sans alcool 48 Lancements Maroc 50 Lancements Monde
56 FOOD Mondain 58 Délices d’initiés 57 Bulletin d'abonnement
Edito Adel AMOR Directeur Rédactricedeenpublication chef
Donner du sens Des idées claires, une démarche ferme et assurée. Voilà ce que l’on doit retenir de l’interview de Didier Lamblin, PDG de Centrale Danone pour une approche réussie des affaires dans le secteur agro-industriel au Maroc. Donner du sens est le fil conducteur de cette démarche. Que ce soit au niveau des petits producteurs, des ressources humaines, des clients, de l’environnement en général, l’entreprise doit être consciente de son empreinte et agir en conséquence… Merci donc pour ce partage et avis aux entrepreneurs dans l’âme : il reste encore beaucoup de filières au Maroc qui attendent leur « Centrale »… En attendant, il y a en Afrique sub-saharienne des marchés à prendre. C’est une entreprise empirique car il n’y a pas encore de véritable modèle de business qui émerge et entre le commerce pur et dur et l’installation sur place, les opérateurs cherchent encore leur voie et chacun trace son chemin à sa manière. Toujours est-il que les chiffres montrent une évolution positive des échanges et vous verrez à travers la lecture du focus du mois que les entreprises marocaines peuvent compter sur plusieurs atouts : image du Maroc plutôt positive, professionnels marocains aguerris au marché de prix, croissance démographique et donc demande incompressible, présence des banques marocaines, développement de moyens de transport plus compétitifs, etc. FOOD Magazine n’est pas en reste pour accompagner les entreprises marocaines dans leur combat quotidien pour le développement et la prospérité. En assurant la couverture des plus grands salons tels que Gulfood, Anuga, etc. et en traitant des sujets d’actualités comme la flexibilité des changes ce mois-ci, ou en assurant une veille à tous les niveaux, nous souhaitons contribuer aux grands chantiers de notre pays. Aussi, à l’image de l’entreprise du mois, Deli’s, société spécialisée dans la production de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie et snaking, n’hésitez pas à user et abuser de nos colonnes pour faire du partage un moteur du développement.
FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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Agenda Prowein (Düsseldorf, Allemagne) 18 au 20 mars 2018 Salon international des vins et spiritueux.
Directeur Général Directeur de publication Adel AMOR a.amor@foodmagazine.ma
Forum Halal Maroc (Casablanca, Maroc) 22 mars 2018 4ème édition sous le thème « Le marché halal mondial des produits et services quelles opportunités pour le Maroc ».
Rédacteur en chef Florence CLAIR f.clair@foodmagazine.ma Journaliste Ilias MARMOUZI i.marmouzi@foodmagazine.ma Maria MOUHSINE m.mouhsine@foodmagazine.ma
Djazagro (Alger, Algérie) 9 au 12 avril 2018 Salon international de l'agroalimentaire en Algérie.
Nargys ES-SETTE n.essette@foodmagazine.ma Assistante de direction Siham AIT SI BELLA assistante@foodmagazine.ma
Food & Drink Expo (Birmingham, RoyaumeUni) 16 au 18 avril 2018 Salon de la boisson et de l'alimentation.
Comptabilité Abdelaziz TOUHAM Conception graphique Othman EL MAHFOUDI o.elmahfoudi@foodmagazine.ma Publicité Mostafa BENCHARFA m.bencharfa@foodmagazine.ma Amal LOUDIYI a.loudiyi@foodmagazine.ma Imprimerie Rotaco - Casablanca Distribution Maroc : Sapress
FOOD MAGAZINE Une publication de
Silvestri Media L'info et + …
Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008 ISSN : 2028-0335 AVENUE DES F.A.R ,119 Espace Sofia B1 CASABLANCA 20000 Tél. : +212 522 30 62 79 Tél. : +212 522 30 62 80 Fax : +212 522 44 14 05 contact@foodmagazine.ma www.foodmagazine.ma
Crédit photo de couverture : © paulmz - Fotolia.com
Ont collaboré à ce numéro Aguenaou, Julia, El Hajjab, Galan, Alla, El Berri, Brahimi, Belkhadir, Heikel, Hercberg
Hostelco Barcelone (Barcelone, Espagne) 16 au 19 avril 2018 Foire internationale de l'hôtellerie et de la restauration. Alimentaria (Barcelone, Espagne) 16 au 19 avril 2018 Salon dédié aux professionnels de l'industrie alimentaire, des boissons et du food service. SIAM (Meknès, Maroc) 24 au 28 avril 2018 Salon International de l’Agriculture au Maroc. Seafood Expo (Bruxelles, Belgique)
Anuga FoodTec (Cologne, Allemagne) 20 au 23 mars 2018 Salon de l'industrie de sous-traitance des denrées alimentaires et des boissons. Anuga FoodTec, qui a lieu tous les 3 ans, se positionne en tant qu’événement international unique, et s’adresse à tous les secteurs de l’industrie alimentaire, du traitement jusqu’à l’emballage. L’offre du salon est élargie par les zones Food Ingredients, pour les entreprises d’ingrédients et d’additifs alimentaires et Food Analytics, pour les entreprises de technologies d’analyse des aliments. Food Analytics est une zone qui présente un potentiel de croissance énorme, car la sécurité des aliments prend de plus en plus de l’importance. En 2015, environ 1.500 exposants de 49 pays et 45.000 visiteurs de 137 pays ont participé à l’Anuga FoodTec.
Food & Hospitality Africa (Johannesburg, Afrique du Sud) 6 au 8 mai 2018 Salon de l’industrie alimentaire. Logismed (Marrakech, Maroc) 9 au 11 mai 2018 7éme édition du salon international du transport et de la logistique pour l'Afrique et la méditerranée. Olivtech (Izmir, Turquie) 9 au 12 mai 2018 Salon de l'olive, de l'huile d'olive et de ses technologies SIAL China (Shanghai, Chine) 16 au 18 mai 2018 Salon international de l'alimentation, des boissons, vins et spiritueux. Ipack-Ima (Milan, Italie) 29 mai au 1er juin 2018 Salon international de la manutention, de l'emballage et des machines pour l'industrie agro-alimentaire.
24 au 26 avril 2018 Salon mondial annuel des professionnels du secteur des produits de la mer.
Food & Hotel Kenya Expo (Nairobi, Kenya) 22 au 24 juin 2018 3ème édition dédiée aux aliments et boissons, process agro-industriels, équipement de cuisine et de traiteur, équipement d'hôtel, agriculture et pêche.
FI Istanbul (Istanbul, Turquie) 2 au 4 mai 2018 Salon international des ingrédients alimentaires.
Summer Fancy Food Show (New York, USA) 30 juin au 2 juillet 2018 Foire des alimentaires et boissons spéciaux.
Nos Annonceurs ADA.................................................................................... 25 Ain Saiss...............................................................................9 Alimentaria......................................................................... 59 Crédit Agricole................................................................... 60 Chile Halal......................................................................... 37 Cimbria............................................................................... 31 Djazagro............................................................................ 33 IM Alliance............................................................................2 Ipack-Ima........................................................................... 35
Madec...................................................................................7 Marocotel........................................................................... 55 Nord Drivesystems........................................................... 23 Olivtech.............................................................................. 15 Qualimag........................................................................... 19 Radio Aswat.......................................................................51 Steriflow..............................................................................11 Swing Events..................................................................... 45
L’Actu Azelis Acquisition de Distralim • Cartier Saada
Après la réussite de son premier contrat croissance export 2013-2015, Cartier Saada vient de signer un nouveau contrat avec le Ministère du commerce de l’industrie pour la période 2017-2019. Le soutien de l’effort commercial à l’export de l’entreprise est prévu à hauteur de 5 millions de dirhams.
• Entreprenariat social
Les candidatures pour le 8ème Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) sont ouvertes jusqu’au 31 mai 2018. Le Maroc fait partie des 17 pays concernés, où des filiales de l’opérateur de télécommunications sont présentes. Ce prix récompense les projets innovants basés sur les technologies de l’information et de la communication permettant d’améliorer les conditions de vie des populations de la région, dans les domaines tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, le paiement mobile ou encore le développement durable.
Le groupe Azelis, distributeur d’ingrédients et produits chimiques présent sur 40 pays, dont le Maroc, renforce son positionnement sur le marché marocain en procédant à l’acquisition de la société Distralim. Cette dernière, basée à Casablanca, est un distributeur d’ingrédients alimentaires employant 21 personnes. Grâce à cette opération, qui devrait être finalisée dans les 3 mois, Azelis entend devenir l’un des distributeurs leaders sur le marché des ingrédients alimentaires au Maroc. Benoit Fritz, Directeur Général d’Azelis pour les régions France et Afrique, commente cet accord : « nous sommes enthousiastes à propos de cette acquisition et des opportunités qu’elle apporte à Azelis. Le Maroc, avec sa population de 35 millions d’habitants et sa localisation stratégique, est un pays attractif pour développer nos affaires et nous étendre davantage sur l’Afrique du Nord et de l’Ouest. Les mandats et l’offre de produits de Distralim sont complémentaires aux nôtres et nous per-
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mettent de créer une plateforme solide, bien équipée pour la croissance future. » De son côté, Hassan Charrouf, propriétaire de Distralim, ajoute : « Azelis et Distralim partagent les mêmes valeurs. Nous sommes convaincus que cet accord créera des opportunités pour toutes les parties impliquées. »
Brasseries du Maroc Du solaire pour couvrir 17% de la consommation électrique
• Crédit Agricole
Le Groupe Crédit Agricole du Maroc a remporté le titre de « meilleure institution de financement du développement en Afrique en 2017 », décerné par l’Association des institutions africaines de financement du développement (AIAFD). Quant à sa filiale Tamwil el Fellah, elle a également été récompensée en tant que 3ème meilleure institution de financement et du développement en Afrique en 2017.
• De g. à dr. : Benoit Fritz, Directeur Général d’Azelis pour les régions France et Afrique, et Hassan Charrouf, propriétaire de Distralim.
La Société des Brasseries du Maroc (SBM) équipe son usine de Tit Mellil d’une centrale photovoltaïque, conçue et réalisée par la filiale marocaine du groupe français GreenYellow. Composée de 2.208 panneaux sur une surface de 7.500 m2, cette installation permettra de couvrir plus de 17% de la consommation électrique du processus de fabrication de SBM. Elle permettra surtout d’éviter l’émission de près de 700 tonnes de CO2 par an. Une enveloppe de plusieurs millions de dirhams a été allouée à ce projet qui s’inscrit dans la démarche de responsabilité sociétale
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et environnementale de SBM (qui a renouvelé en décembre dernier le Label RSE décerné par la CGEM) et dans une démarche globale du Groupe Castel. SBM est ainsi la première filiale du groupe à réaliser ce projet en Afrique et projette de dupliquer cette expérience sur les autres sites et filiales. « Je suis particulièrement fier d’avoir œuvré avec l’ensemble des employés de SBM, du Groupe Castel et de nos partenaires de GreenYellow pour finaliser en un temps record ce projet qui dotera notre entreprise d’une source d’énergie renouvelable. Cette initiative démontre notre engagement en termes de RSE et la prépondérance de cette démarche dans tous les processus du Groupe. J’espère que nous ouvrirons ainsi la voie à d’autres projets panafricains », note Brahim Laroui, Directeur Général du Groupe des Brasseries du Maroc Pour sa part, Khalid Semmaoui, Directeur Général de GreenYellow Morocco, a déclaré : « nous sommes honorés d’accompagner la Société des Brasseries du Maroc dans ce projet photovoltaïque d’envergure. Il est la démonstration de notre conviction profonde que performance économique et responsabilité environnementale doivent aller de pair, au service de la compétitivité des industriels marocains et du bien commun. »
Maroc Races bovines Première journée maroco-allemande
Transport et logistique 9ème édition du Trophée de golf
Le 1er mars à Kenitra, l’Ambassade d’Allemagne au Maroc a organisé, en coopération avec le Centre de Conseil Agricole Maroco Allemand (CECAMA), la première journée du bovin allemand. Sous le thème « Les races allemandes à double fin Fleckvieh et Braunvieh », cette journée avait pour objectif d’informer les professionnels du secteur de l’élevage sur les races allemandes, notamment les races mixtes (viande et lait), leur potentiel et les conditions à remplir pour tirer profit de ce potentiel. Cet évènement se voulait également un carrefour d’échanges sur l’élevage du bovin en général, sachant que la santé des bovins est directement liée à leur valeur économique. Cette journée fut, de plus, l’occasion de présenter deux films, récemment réalisés par le CECAMA avec le soutien du Ministère allemand de l’Agriculture, qui portent sur les meilleures pratiques de la production du lait. Ces films seront aussi mis en ligne à la disposition de tous les fermiers. S’exprimant sur cette initiative, la Conseillère agricole de l’Ambassade d‘Allemagne a déclaré : « tout le monde boit du lait régulièrement et c’est pour cela que nous attachons beaucoup d’importance à ce projet à travers lequel nous tenons à soutenir les efforts des fermiers marocains, afin qu’ils puissent améliorer davantage l’hygiène lors de la production du lait. Nous partageons avec nos partenaires marocains l’intérêt de placer la protection des consommateurs au cœur de notre collaboration. »
Le 31 mars, Swing Events, spécialiste du networking sportif, organisera la 9ème édition du Trophée de golf du Transport et de la Logistique. L’événement se tiendra au Pullman Royal Golf d’El Jadida et verra 72 golfeurs dirigeants d’entreprise s’affronter. Au programme également, 50 initiations au golf, le tout dans une ambiance conviviale propice au réseautage.
Selon la presse espagnole, le groupe Coviran prévoit de s’implanter au Maroc dès cette année. Le distributeur espagnol, qui vient de communiquer des résultats en progression pour 2017, avec des bénéfices nets en hausse de 5%, a évoqué à cette occasion l’ouverture durant le premier semestre 2018 d’un premier magasin pilote à Tanger. Un second devrait voir le jour à Tétouan d’ici fin 2018. Ces deux premières implantations permettront de tester le marché avant d’autres ouvertures en 2019.
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© Coviran
Grande distribution L’espagnol Coviran vise le Maroc
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Tijari 2020 Accueil à l’ONSSA et plan de formation • Douanes
Le 9 mars, l’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) et le Département chargé du Transport ont signé un accord de partenariat en vue de renforcer la compétitivité du secteur national de la logistique. Les parties s’engagent à mettre en œuvre un système d’échange informatisé des documents et des données, dans le but de faciliter et simplifier les procédures administratives en matière de dédouanement, d’homologation, d’immatriculation des véhicules et d’autorisation du transport international routier de marchandises.
• CFCIM
Conjoncture, la revue mensuelle de la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), a publié en février 2018 son 1.000ème numéro. De simple bulletin de liaison lors de sa création en 1918, ce support est devenu un véritable magazine dans les années 80, aujourd’hui envoyé chaque mois à plus de 12.000 contacts.
Le 7 mars dernier, la commission ONSSA de Tijara 2020 a été accueillie par M. Janati, nouveau Directeur Général de l'ONSSA au sein de sa direction régionale de Casablanca. Lors de cet entretien, il a été notamment question de la première convention entre Tijara 2020 et l’ONSSA, qui sera signée en marge du SIAM de Meknès dans le cadre de la protection du consommateur et de la lutte contre l'informel pour la distribution de produits de grande consommation au Maroc suivant des normes de traçabilité et de qualité. Rappelons que Tijara 2020 est une association des distributeurs de produits de grande
Produits bio Nouveau décret !
Le Conseil du gouvernement, a adopté, le 8 février dernier, le projet de décret 2-18-13 relatif à l'octroi d'une subvention de l'État pour la certification des produits agri• Pêche coles biologiques, et Selon les chiffres de l’Office ce en vue de réaliser national des pêches (ONP), les objectifs du 1,31 million de tonnes de contrat-programme produits de la pêche côtière signé entre l'État et et artisanale ont été comles professionnels mercialisés en première du secteur en 2011 vente en 2017, pour une pour promouvoir valeur totale de 7,3 Mrd la filière de proDH, soit 6% de plus qu’en duction biologique. 2016. Cette subvention financière, qui est directement versée aux producteurs en tant que soutien au coût de la certification, contribuera à relever la productivité et à alléger le coût de production, tout en améliorant la qualité et la compétitivité des produits biologiques.
consommation, créée à l’initiative des professionnels de ce secteur. Présidée par Moncef Belkhayat, PDG de Dislog Group, l’objectif de Tijara 2020 est de rassembler l’ensemble des intervenants organisés en entreprises transparentes et contributrices fiscales dans le secteur de la distribution. L’association compte ainsi devenir un acteur important dans le dialogue avec les pouvoirs publics, notamment le Ministère de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, et ce dans le cadre de son programme Rawaj Vision 2020. Par ailleurs, afin de doter les ressources humaines de ses membres des meilleures pratiques dans les domaines de la distribution, du commerce et de la vente, et ce, selon les standards internationaux, Tijara 2020 a conclu un partenariat avec l’Ecole Française des Affaires. Des experts reconnus veilleront sur ce programme en termes d’ingénierie de formation, de déploiement et de certification sur tout le territoire national. « Ce projet d’envergure ambitionne une contribution forte à l’essor et à la restructuration du secteur de la distribution au Maroc », affirme l’association.
Eclipse Nouvelle gamme C’est lors d’un atelier de dégustation organisé le 12 mars dernier, en présence de Lilian Benaddou, œnologue et maître de chais des Deux Domaines, suivi d’un cocktail dînatoire au restaurant Petrosino de Casablanca, que les vins Eclipse ont présenté les nouveaux millésimes de leur gamme : Eclipse Rouge millésime 2016, Eclipse Blanc, Rosé et Gris millésime 2017. C’est toujours dans le vignoble que commence la création d’Eclipse, fruit d’une culture privilégiant un objectif de qualité, basé sur des rendements volontairement limités et réalisé dans des conditions d’agriculture raisonnée. Ce mode de culture intègre de nombreuses phases de travail manuel avec un double avantage social et environnemental, ainsi qu’un minimum d’intrants phytosanitaires. « Lorsque les conditions climatiques sont idéales, nous obtenons une parfaite concentration des arômes », explique Lilian Benaddou. « Les blanc, gris et rosé d’Eclipse sont très expressifs, fruités et gourmands, avec beaucoup de vivacité et une belle persistance aromatique. Le rouge est puissant avec du caractère : c’est un vin de gastronomie capable, par son ampleur, d’accompagner même les plats les plus épicés », poursuit-il avec passion.
Produits du terroir Accès massif à la grande distribution
Mondelez Maroc Deux nouvelles cantines réaménagées
L’Agence pour le Développement Agricole (ADA) a lancé une large campagne de promotion à l’échelle nationale avec ses partenaires Marjane et Label’Vie, qui ont contribué activement à ouvrir les portes de la distribution moderne aux produits du terroir issus de l’agriculture solidaire. Couvrant de nombreux magasins des grandes villes du Royaume, cette campagne concerne 72 coopératives et a pour principal objectif d’appuyer la commercialisation de près de 13 filières issues des différents terroirs du Maroc. En parallèle de ces programmes de mise en avant, d’animation et de merchandising sur les lieux de vente, deux opérations promotionnelles complémentaires ont été organisées du 15 au 18 février au niveau de Morocco Mall à Casablanca et du 22 au 25 février à Méga Mall à Rabat. En appui à cette opération, l’ADA a également lancé une campagne de communication mass média autour des produits du terroir, des labels officiels AOP et IGP et du nouveau canal de distribution e-commerce mis en ligne fin 2017, et ce via différents moyens de communication (télévision, presse, radio, affichage urbain et web).
Mondelez Maroc vient de finaliser le réaménagement de deux cantines scolaires situées dans les provinces de Moulay Brahim et Laâyoune, portant ainsi le nombre des cantines réaménagées et agencées à 12 et le nombre des bénéficiaires à près de 2.600. « Nous avions prévu de réaménager trois cantines pour l’année scolaire 2017-2018. Nous sommes ravis que deux d’entre elles soient désormais prêtes à accueillir près de 200 enfants dans un cadre agréable et opérationnel. Une 3ème cantine est en travaux et sera achevée bientôt », déclare Salma Louah, Responsable de la communication à Mondelez Maroc. En effet, la cantine Dar Taliba Moulay Brahim située dans la région de Marrakech- Safi et celle du Centre de l’éducation et la formation et la réhabilitation des enfants située dans la région de Laâyoune- Essakia Alhamra sont prêtes à accueillir respectivement 72 enfants et 120 enfants. La cantine de l’école Al Maarif située dans la province de Nouaceur sera prête, quant à elle, avant la fin de l’année scolaire. « Notre partenaire l’Heure Joyeuse travaille d’arrache-pied pour nous proposer d’autre cantines, dont l’état nécessite des travaux de réaménagement, pour pouvoir poursuivre notre plan d’engagement communautaire pour la prochaine année scolaire », poursuit Salma Louah.
Monster Energy Le N°1 sur le marché américain fait son entrée au Maroc ! Leader du marché des boissons gazeuses au Maroc, le Groupe North Africa Bottling Company (NABC) lance la distribution de la boisson énergétique emblématique Monster Energy. N°1 sur le marché américain, Monster Energy vient élargir le portefeuille de NABC, déjà composé de 14 grandes marques. Le lancement de Monster Energy a été célébré lors d’un événement organisé le 9 février 2018 à Marrakech et rassemblant plusieurs célébrités marocaines ainsi que les ambassa- • Faycal Zitouni, Directeur général de NABC. deurs emblématiques de Monster Energy : Nani Roma, double vainqueur du rallye Paris-Dakar, Adam Kun, Champion du monde de BMX freestyle, Fernando et Antonio Laczko, deux talents internationaux en BMX freeride. « Monster Energy vient agrandir notre portefeuille de produits et consolider notre position de leader. Avec ce lancement, nous poursuivons notre engagement à offrir aux consommateurs marocains des produits de qualité supérieure et répondant à l’ensemble des occasions de consommation », a déclaré Faycal Zitouni, Directeur général de NABC.
L’Actu Leader Price Lancement du 1er magasin dans une station Shell Vivo Energy Maroc, la société qui distribue et commercialise les carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc, a annoncé l’ouverture du premier magasin de l’enseigne de distribution Leader Price au sein de la station-service Manar à Casablanca. Ce projet est le fruit d’un partenariat avec le groupe OCS Maroc et sa filiale LP Distribution. Vivo Energy Maroc innove avec une solution intelligente de « Smart Shopping », en faisant des magasins de proximité Leader Price Express, la première chaîne de distribution internationale au sein d’une station-service au Maroc. Idéalement situé à l’intersection du Boulevard Yacoub El Mansour et de la route d’El Jadida à Casablanca, Leader Price Express propose une offre de proximité, 24heures/24 et 7jours/7. « Vivo Energy Maroc est pionnier dans le développement d’alliances avec de grandes enseignes internationales dans son réseau de stations-service. Avec ce partenariat, nous passons aujourd’hui à une autre étape, celle de la distribution moderne. Notre partenaire a été choisi pour la qualité de son service et de son offre afin de répondre aux attentes de nos clients et contribuer à offrir une expérience complète et intégrée », a déclaré Asaf V. Sasaoğlu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc. « À travers ce projet, Vivo Energy Maroc poursuit sa stratégie d’innovation, et répond à un besoin de plus en plus présent d’offre globale incluant le carburant, la restauration, les produits de distribution et les services annexes », a ajouté Mehdi Abaghad, Directeur Réseau de Vivo Energy Maroc. Ce choix stratégique de l’entreprise de s’orienter vers des alliances diversifiées avec les meilleures marques internationales a pour but de continuer à se rapprocher de ses clients avec des offres compétitives, et de répondre à leurs besoins en renouvelant leur quotidien.
City Club et Aswak Assalam Convention de partenariat City Club et Aswak Assalam, filiale de Ynna Holding, ont signé une convention de partenariat portant sur l’ouverture de clubs de sport et de fitness « City Club » dans tous les hypermarchés Aswak Assalam. Signé conjointement par Jonathan Harroch, Président du groupe City Club, et Abdelkrim Tassine, Directeur Général d’Aswak Assalam, cet accord s'inscrit dans la volonté commune des enseignes de proposer à leur clients un service de qualité et de proximité. « L’innovation et le service client étant au cœur de nos préoccupations, accueillir des salles de sport au sein de nos hypermarchés permettra de faciliter le quotidien de nos clients mais aussi leur proposer un service complémentaire. Aswak Assalam compte aujourd’hui 13 hypermarchés dans les quatre coins du Maroc, dont 8 accueilleront des City Club en 2018 à Agadir, Kénitra et Casablanca Ouled Ziane », déclare Abdelkrim Tassine.
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FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
Maroc/Australie Première édition d’Australia Unlimited au Maroc Pour la première fois en Afrique, le Gouvernement australien a choisi le Royaume du Maroc pour tenir sa 6ème édition d’« Australia Unilimited », événement majeur pour la promotion du commerce et de l’investissement avec l’Australie. Les 27 et 28 février 2018, cet événement s’est tenu sous deux thématiques : les mines et ressources naturelles d’une part, l’agriculture et l’agroalimentaire d’autre part. • Gerard Seeber, Haut-commisOnt assisté à cette journée fon- saire australien pour le comdatrice de nombreuses person- merce et investissements pour l’Afrique et le Moyen-Orient. nalités marocaines du monde politique, économique et des affaires, ainsi qu’une importante délégation en provenance d’Australie. L’ouverture officielle a été coprésidée par son Excellence Berenice Owen-Jones, Ambassadeur d’Australie au Maroc, Nizar Baraka, Président du Conseil Economique Social et Environnemental, Gerard Seeber, Haut-commissaire Australien pour le commerce et investissements, et John Butler, représentant de l’Etat du Victoria. Parmi les personnalités qui ont aussi assisté à l’ouverture officielle, figurent Abdallah Janati, Directeur General de l’ONSSA, Said Mouline, Directeur General de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique, et Youssef Alaoui, Président de la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole, entre autres. La délégation australienne a effectué des visites de sites le lendemain, notamment les installations ultra-modernes de l’OCP à Khouribga et les stations d’engraissement de Doukkala avec leur abattoir récemment lancé. Des discussions de partenariat ont été entamées concernant les échanges de technologies et de savoir-faire, ainsi que les opportunités d’échanges commerciales et d’investissement.
Dalia Foods La qualité aux standards internationaux reconnus ! Dalia Foods vient de se voir renouveler ses certifications selon les normes ISO 9001, système de management de la qualité, et ISO 22000, système de management de la sécurité des aliments. Obtenues en 2014, ces certifications ont été renouvelées cette année pour un nouveau cycle de 3 ans suite à un audit effectué par AFNOR. Fortement présent sur le marché national et poursuivant une politique volontaire de développement de nouveaux débouchés à l’export, Dalia Foods s’est résolument engagé depuis le début de la décennie dans une politique qualité et sécurité alimentaire suivant des standards stricts et internationalement reconnus.
Maroc Attijariwafa bank Nouvelle ligne de crédits en faveur des PME et ETI La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Attijariwafa bank ont annoncé le 5 mars dernier la signature d’une ligne de crédit de 100 millions d’euros pour renforcer le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaires (ETI) marocaines. La cérémonie de signature s’est déroulée à Casablanca en présence de Mohamed El Kettani, Président Directeur Général du groupe Attijariwafa bank, et de Flavia Palanza, Directeur des Opérations de Prêt dans les Pays du Voisinage à la BEI. Cette nouvelle ligne de crédit, octroyée à des conditions favorables grâce à la notation triple A de la BEI, permettra à Attijariwafa bank de renforcer sa capacité d’intervention en faveur des entreprises marocaines, qu’elles soient petites, moyennes ou intermédiaires, facilitant ainsi l'accès de ces dernières à un financement attractif et adapté à leurs besoins, notamment via des maturités plus longues de prêt. À cette occasion, M. El Kettani a déclaré : « cette ligne vient élargir le spectre de nos engagements déjà pris en direction des PME et des ETI, cœur battant de l’économie marocaine. Il faut également retenir l’orientation à fort impact social qui sera donnée à l’utilisation de cette ligne et ce, par le financement de projets industriels et de services qui contribueront à créer des emplois notamment pour nos jeunes. » En tant qu'un des principaux bailleurs de fond de la région, la BEI a consacré 1,9 milliard d’euros à des investissements en 2017, dont un quart de ces nouveaux financements à l’appui de projets concrets dans les secteurs clefs de l’économie marocaine, tels que le soutien aux entreprises et au secteur de l’innovation, l’énergie, l’industrie, les transports, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé ou encore le logement social.
Logistique Double événement à Marrakech ! La communauté logistique se réunira du 9 au 11 mai prochains à Marrakech, à l’occasion de la tenue conjointe de la 7ème édition de Logismed et de la 24ème édition d’Eurolog, congrès international de la logistique. Il s’agit d’une double innovation pour ces deux rendez-vous puisque, pour la première fois, Logismed se tiendra en dehors de Casablanca et Eurolog en dehors du continent européen, faisant ainsi de Marrakech et pour 3 jours la capitale de la logistique. Outre un espace d’exposition, cet événement offrira, à travers une série de conférences, tables rondes, ateliers et visites de terrain, une plateforme pour l’échange d’idées entre les meilleurs experts nationaux et internationaux de la logistique et de la supply-chain, issus aussi bien du milieu professionnel que de la recherche scientifique. Le thème d’Eurolog sera cette année « Elargir les horizons pour la croissance ».
INRH Une gestion durable des ressources halieutiques au Royaume L’Institut National de Recherche Halieutique (INRH), a tenu son Conseil d’Administration le 21 février dernier à Agadir, sous la présidence de Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, et en présence de Mbarka Bouaida, Secrétaire d’Etat à la Pêche, ainsi que des représentants des administrations et des organisations professionnelles du secteur de la pêche, membres du Conseil. Ce conseil a été l’occasion de présenter le plan d’action des activités de recherche scientifique de l’INRH au titre de l’année 2018 pour accompagner le développement durable du secteur de la pêche, en ligne avec les objectifs de la stratégie Halieutis. Ces activités concernent principalement le suivi et l’évaluation des stocks, le monitoring sanitaire, océanographique et environnemental ainsi que la recherche aquacole. Lors des discussions, les professionnels, membres du conseil, représentant différentes activités de la pêche, ont salué les grandes avancées réalisées dans le domaine de la recherche maritime au Maroc grâce à l’importance qui lui a été accordée dans le cadre de la stratégie Halieutis. Ils ont également insisté sur le rôle central qu’occupe aujourd’hui la recherche ainsi que sur les efforts consentis par l’INRH, ayant abouti à un retour de la confiance et du renforcement de la fiabilité de son action. Les intervenants ont aussi relevé les résultats positifs enregistrés au niveau de la gestion de la ressource et qui se sont traduits par le renforcement de plusieurs stocks, notamment les céphalopodes, les algues, les petits pélagiques, le thon rouge, etc., ainsi que le retour de certaines espèces et le développement de nouvelles pêcheries. Les membres du Conseil ont également soulevé une problématique relative à l’extraction de sable en mer exprimant leur préoccupation par rapport à ce que pourrait représenter cette activité comme risque sur la productivité des stocks halieutiques. Ce Conseil a, par ailleurs, été l’opportunité de présenter les nouveaux chantiers de développement d’infrastructures et de gouvernance programmés par l’INRH, ainsi que le processus de mise en place des pôles régionaux, dans le cadre de la régionalisation avancée. Ces pôles ont pour vocation de faciliter la cohérence de l’action de recherche au niveau régional d’une part, et de promouvoir la coordination entre les structures de l’INRH d’une même région.
Forum International Afrique Développement Les dates annoncées ! Le Club Afrique Développement du groupe Attijariwa bank organise la 6ème édition du Forum International Afrique Développement les 18 et 19 octobre 2018 à Casablanca. Pour rappel, le Forum International Afrique Développement est une initiative née en 2010, impulsée par la SNI, actionnaire de référence d’Attijariwafa bank. Les 5 éditions du Forum, placées sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi, ont réuni plus de 7.500 opérateurs de 36 pays et ont généré plus de 17.000 rendez-vous d’affaires. Le Forum est aujourd’hui considéré comme la plateforme de référence, en terre africaine, de la communauté économique et politique engagée dans la dynamique intracontinentale. FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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L’Actu African Digital Summit Coca-Cola Maroc remporte deux prix
OCP Africa Lancement de l’OCP School Lab
La cérémonie des Moroccan Digital Awards, qui s’est tenue en marge de l’African Digital Summit le 23 février dernier, a consacré les meilleurs acteurs nationaux en termes d’innovation et de présence digitale. Coca-Cola Maroc, à travers son programme Coke Studio, qui a suscité un engouement national aussi bien sur la chaine 2M que sur les réseaux sociaux, a remporté deux distinctions en matière de création de contenu et d’engagement de la communauté digitale. Coca-Cola Maroc a ainsi remporté le prix Silver dans la catégorie « Best Digital Advertising & Brand Content Campaign », une catégorie qui récompense les créations de contenu originales et attractives, suscitant une forte adhésion à la marque et aux valeurs qu’elle véhicule. L’entreprise s’est également distinguée en remportant le prix de bronze dans la catégorie « Best Social Media Engagement Campaign » qui a consacré sa capacité à générer un important volume de réactions et interactions sur les réseaux sociaux relatifs à Coke Studio Maroc. « Nous sommes particulièrement heureux de recevoir ces deux distinctions, qui nous confortent dans notre décision de prendre très tôt le tournant de la digitalisation, tant en termes d'expertise que de niveau d'investissement. Coke Studio Maroc a atteint plus de 60 millions de vues sur les réseaux sociaux pour les vidéos des chansons, avec 60% de vues organiques, des niveaux d'engagement sans précédent et un ressenti très positif de la part du public », a déclaré Mehdi Alami, Directeur Marketing de Coca-Cola Maroc.
OCP Africa, filiale du Groupe OCP, et le Ministère de l’Agriculture burkinabé, représenté par la Direction Générale des Productions Végétales, s’associent pour lancer l’OCP School Lab. La campagne pilote, lancée officiellement le 16 février dernier, vise à former 2.000 agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles, ceci afin de les aider à augmenter les rendements de leurs récoltes. Grâce à cette école itinérante, les équipes d’agronomes des deux entités sillonneront les routes de la région des Hauts Bassins durant deux mois, à la rencontre des agriculteurs. L’accompagnement des agriculteurs se fait notamment à travers des sessions de sensibilisation aux bonnes pratiques agricoles, correspondant aux cultures dominantes des régions où ils se trouvent – c’est le cas du maïs pour le Burkina Faso. De plus, l’application mobile de conseil en fertilisation permet de réaliser en temps réel un diagnostic de la fertilité des sols et de fournir des recommandations de formules d’engrais pour les cultures de la région. Le programme OCP School Lab a déjà été lancé dans cinq pays africains (Nigéria, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire et Kenya), auxquels vient s’ajouter aujourd’hui le Burkina Faso. Karim Lotfi Senhadji, Directeur Général d’OCP Africa, souligne par ailleurs : « la formation aux bonnes pratiques agricoles est au cœur de la stratégie d’OCP Africa. Au Burkina Faso, nous entendons accompagner les agriculteurs locaux pour maximiser et pérenniser leurs rendements en adoptant une fertilisation adaptée et raisonnée. »
Halieutis Et de 5 ! Le salon Halieutis tiendra sa 5ème édition du 20 au 24 février 2019 au parc des expositions à Agadir. Organisé par l’Association du Salon Halieutis, sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, le salon s’étendra sur une surface d’exposition de 16.000 m². Lors de son Conseil d’administration, l’association du salon a annoncé la nomination de Mohammed Bouayad en tant que Commissaire Général du salon. Pour rappel, ce salon biannuel a tenu sa quatrième édition du 15 au 19 février 2017 à Agadir et a connu un franc succès à travers une affluence importante des professionnels et particuliers marocains, avec une importante participation étrangère. Le salon se veut une vitrine représentative du secteur halieutique marocain et un rendez-vous de rapprochement et d’échange privilégié entre les opérateurs du secteur de la pêche maritime et de l’aquaculture.
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Nespresso « Créez votre histoire matinale » Suite à de récentes recherches menées par Nespresso montrant que 91% des personnes interviewées boivent du café, dont 56% le prennent au cours de la matinée, Nespresso propose une sélection idéale de cafés, de machines et d'accessoires en édition limitée afin de répondre aux besoins de n'importe quelle routine matinale, et de la rendre unique. Les recherches ont également montré que le matin, bon nombre de consommateurs préfèrent boire de plus grandes tasses et des cafés à base de lait. Le fait d'ajouter un nuage de lait à la tasse de café Nespresso peut être la source d'une nouvelle saveur. Pour faire preuve de créativité, la gamme de machines à café de Nespresso permet de créer ses propres boissons à base de lait. Et pour savourer son café sur la route, Nespresso propose de nouveaux TravelMugs en édition limitée.
Maroc Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture 10ème session du conseil d’administration
Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, en présence de Mbarka Bouaida, Secrétaire d’État chargée de la Pêche Maritime, a présidé le 21 février dernier à Agadir, la réunion de la 10ème session du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA), consacrée à l’examen de ses réalisations au titre de l’exercice 2017, à la discussion de son plan d’action et à la présentation du projet de budget pour l’exercice 2018. En 2017, l’ANDA a lancé 4 appels à manifestation d’intérêt pour le développement des projets d’aquaculture, les 2 premiers destinés aux investisseurs et jeunes entrepreneurs originaires de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, et les deux autres concernant la Région de Souss Massa. Les projets prévus au niveau des deux régions aspirent à atteindre une production cible de plus de 40.000 tonnes de produits aquacoles et à créer plus de 2.000 emplois. En outre, un plan d’action spécifiques dédié à l’encadrement et l’accompagnement des coopératives de pêcheurs artisanaux est prévu par l’ANDA et porte dans un premier temps sur l’identification des coopératives et la préparation de projets clés en main pour cette catégorie d’acteurs. Dans le cadre de sa stratégie de planification et en vue de consolider la base de données du secteur aquacole, un géoportail sera développé par l’ANDA. Ce dispositif, considéré comme un outil de simplification de l’accès à l’information pour l’ensemble des usagers, permettra de rationaliser l’archivage, l’intégration des données administratives, juridiques et techniques. L’ANDA compte également parmi ses réalisations en 2017 l’attribution de l’appel à manifestation d’intérêt pour la
mise en œuvre du plan d’aménagement aquacole de la région de Dakhla Oued Eddahab. En effet, l’examen des dossiers a abouti à la sélection de 224 projets aquacoles, dont 100 projets portés par 507 jeunes diplômés originaires de Dakhla Oued Eddahab organisés en 94 groupements. Ces projets portent sur l’exploitation de 2.330 ha pour une production de 78.000
tonnes de produits aquacoles. Ces projets devraient drainer un montant d’investissement dépassant les 800 millions DH et la création de plus de 2.500 emplois. Enfin, le conseil d’administration a pris connaissance du plan d’action de l’ANDA au titre de l’exercice 2018 qui prévoit plus de 66 actions à réaliser pour poursuivre le programme de développement d’une aquaculture durable au Maroc conformément aux orientations de la stratégie Halieutis.
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L’Actu Flexibilité du dirham
Nouvelle réforme du régime de change Un mois après la mise en œuvre du nouveau régime de change, la Chambre de Commerce BelgoLuxembourgeoise au Maroc a organisé le 15 février dernier un déjeuner débat ayant pour thème « La réforme du régime de changes et les nouveaux plans d’accompagnement disponibles auprès des entreprises », animé par Hassan Boulaknadel, Directeur Général de l’Office des Changes. À travers son intervention, ce dernier a présenté les principales mesures d’accompagnement mises en place par l’Office des Changes et a jeté un éclairage sur le nouveau régime monétaire de ciblage de l'inflation adopté par le Maroc, ainsi que sur la dynamique que connait la réglementation des changes. Nargys ES-SETTE Règlementation des changes : un véritable carrefour
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révue pour le 15 juin 2017 et finalement adoptée en janvier dernier, la nouvelle réforme du régime de change s’est faite dans un contexte économique marocain favorable, caractérisé par une inflation maitrisée (moins de 2 %) et des réserves de change confortables (+ de 5 mois d’importations). Les autres prérequis de la réforme étaient présents : une solidité et résilience du système bancaire ; des salles des marchés outillées pour assurer les couvertures nécessaires concernant les cours de change et les taux d’intérêt ; une adaptation du cadre opérationnel et réglementaire de Bank Al Maghreb ; et enfin des mécanismes de protection et de soutien (Ligne de Précaution et Liquidité « LPL » avec le FMI ). Les mécanismes adoptés dans le
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cadre de la nouvelle réforme visent à renforcer la résilience de l’économie nationale et soutenir sa compétitivité à travers l’accompagnement de la croissance des entreprises marocaines.
Quelques chiffres de la balance commerciale du Maroc La balance commerciale du Maroc est
Source : Office de change
Source : Office des changes
M. Boulaknadel tient à souligner qu’aujourd’hui la flexibilité des changes est un nouveau maillon dans une chaine de valeur. En effet, plusieurs entités gèrent la réglementation des changes au Maroc à savoir : - Le ministère des Finances qui fixe la politique de change globale du Maroc ; - La Banque Centrale qui gère les réserves de change du Maroc et organise le marché des changes ; - L’Office des changes qui opère le contrôle règlementaire de change ; - La Douane qui exerce le contrôle au niveau frontalier pour le respect de la réglementation de change.
Maroc namisation de l’économie agricole ont permis au Maroc de faire des avancés en termes d’exportations (367 Mds DH en 2017 contre 335 Mds DH en 2016 soit une progression de +9,4 % avec une contribution du secteur agricole et agroalimentaire sur 2017 et 2016 de 52 Mds DH et 48 Mds DH respectivement, soit +7% en un an). Source : Office des changes
Les facettes de la réforme liée à la flexibilité
Un texte réglementaire pour accompagner le nouveau régime de change
La circulaire n°1/2018 de l’Office des Changes, publiée le 19 janvier 2018, fixe les conditions et les modalités de réalisation des opérations de couverture : - Les opérations de couverture contre le risque de change - Les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt - Les opérations de couverture contre le risque de fluctuation des prix des produits de base - Les opérations de couverture contre tout risque inhérent à tout actif ou toute dette
Les nouvelles facilités prévues par la circulaire Instruction Générale des Operations de Change 2013
Circulaire 1/2018
La compensation des positions n’est pas permise
Les opérations de couverture peuvent donner lieu à la compensation des positions nées de ces opérations
Les opérations de couverture contre les risques de fluctuations des prix des produits de base peuvent porter sur les prix des produits exportés et importés
Les opérations de couverture contre les risques de fluctuation des prix de produits de base peuvent porter sur le prix des produits : - Exportés - Importés - Importés et stockés
La combinaison d’instruments de couverture n’est pas permise
Les banques peuvent proposer à leur clientèle, dans le cadre d’une même opération de couverture, une combinaison d’instruments
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Source : Office des changes
structurellement déficitaire avec un taux de couverture en 2017 de 77,4%. Les importations avoisinent les 474 Mds DH pour des exportations de l’ordre de 367 Mds DH, ce qui induit un déficit commercial de l’ordre de 107 Mds DH. Après un accroissement de 9,9% en 2016, les importations ont augmenté de 6,3% en 2017. « Cette évolution s’explique principalement par l’augmentation de la facture énergétique (+ 14,9 Mds soit l’équivalent de 57,7 % de la hausse totale des importations). Cette hausse est due à l’entrée du Maroc dans un processus d’équipement du sol économique à travers plusieurs projets d’envergure comme le TGV, l’énergie renouvelable, l’équipement des villes en tramway », explique M. Boulaknadel. En termes d’exportation, le Maroc a signé plusieurs accords de libreéchange avec différents pays. Ces accords ont contribué à l’amélioration de la force exportatrice et ont permis aux opérateurs économiques d’atteindre un marché de plus en plus élargi. « Il convient de signaler que le Maroc a entamé plusieurs chantiers d’industrialisation à travers le Plan Maroc Vert et le Plan Halieutis », souligne M. Boulaknadel. Ces plans de redy-
La Banque Centrale a introduit de nouvelles mesures relatives au fonctionnement du marché de change. Ces mesures portent sur ce qui suit : - Élargissement de la bande de fluctuation du dirham de 0,6% à 5% ; - Mise en place d’un système d’adjudication sur le marché des changes entre les banques commerciales et la banque centrale ; - Maintien du panier de change du dirham à 60% pour l’euro et 40% pour le dollar.
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L’Actu
Maroc
Coca-Cola Maroc et ONU Femmes Maghreb
Vers une autonomisation économique des femmes rurales Les femmes rurales jouent un rôle primordial et incontournable dans les économies. Pour rendre hommage à ces femmes, Coca-Cola Maroc et ONU Femmes Maghreb ont présenté leur programme d’appui à l’autonomisation économique des femmes, à travers la promotion de la chaîne de valeur agro-écologique pour une meilleure résilience au changement climatique. Nargys ES-SETTE
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outenue par la Fondation Coca-Cola et mise en place par ONU Femmes Maghreb, cette initiative a été exposée le 9 février dernier lors d'un événement organisé à Rabat, avec la participation de Mbarka Bouaida, Secrétaire d’État chargée de la Pêche Maritime, Nezha El Ouafi, Secrétaire d’État chargée du Développement Durable, Leila Rhiwi, Représentante ONU Femmes Maghreb, et Abdou Kadiri, Directeur Général de The Coca-Cola Export Corporation Maroc. « L’autonomisation des femmes et l’encouragement de l’entreprenariat féminin, sont l’un des piliers de notre action citoyenne, pas seulement au Maroc, mais partout dans le monde », a déclaré Loubna Sabir, Directrice des Affaires Publiques, de la Communication et du Développement Durable de Coca-Cola Maroc. « Nous sommes
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convaincus que le développement durable des sociétés, notamment rurale, et leur résilience face aux changements environnementaux, que ce soit le réchauffement climatique ou autres phénomènes, passe nécessairement par des femmes économiquement autonomes, disposant de revenus stables, qui les libèrent des préoccupations de base liées à la survie et leur permet de prospérer, et de faire prospérer leurs communautés. »
Informer et former pour la promotion de chaine de valeur agro-écologique
Pour les aider à développer des activités agro-écologiques génératrices de revenus, des femmes agricultrices leaders dans les régions d’Ouarzazate et Essaouira ont été accompagnées à travers le conseil, la formation et le renforcement des compétences ainsi que la fourniture d’équipements. En effet, le projet œuvre à renforcer le leadership des femmes à travers leur autonomisation économique et
la promotion de la chaine de valeur, tout en ciblant la préservation de l’environnement, de la biodiversité et en particulier le besoin de développer une agriculture durable résiliente au changement climatique. À travers des investissements financiers, matériels et humains, les femmes agricultrices participantes au dit programme ont pu d’une part développer leurs capacités pour la production de cultures et de produits agro-écologiques adaptés au changement climatique, et d’autre part gérer leurs propres petites entreprises et activités génératrices de revenus.
Un investissement de 3 millions de dirhams
Huit mois seulement après son lancement, le programme a permis l’autonomie financière de 50 femmes dirigeantes et membres de deux coopératives agricoles. Ce programme a mobilisé un investissement de près de 3 millions de dirhams (300.000 dollars). Pour l’année 2018-2019, le programme cible 68 participantes directes au sein des coopératives de Tilouine et Tinjdade, et 260 bénéficiaires indirectes dans l’oasis de Tinjdade. Pour sa 3ème année (20192020), l’objectif est d’atteindre 80 bénéficiaires directes au sein des coopératives d’Agadir et 240 bénéficiaires indirectes dans la région d’Agadir-Taroudant.
Monde Chobani Un yaourt gratuit pour chaque Américain ! Pour célèbrer ses 10 ans d’existence, Chobani, pionnier et marque leader des yaourts grecs et 2ème plus grand fabricant de yaourts aux États-Unis, a lancé une campagne innovante pour remercier tous ceux qui l’ont soutenu, mais aussi accueillir de nouveaux fans. En effet, selon Ipsos, la moitié des foyers américains n’ont jamais consommé de yaourts grecs. Le potentiel est donc énorme ! Pour cela, Chobani a proposé une offre unique pendant 3 semaines à partir de mi-février : en imprimant un coupon sur le site web de l’entreprise, chaque fan avait droit à un yaourt gratuit dans l’un des magasins participants, sans obligation d’achat.
New Wave Food Des crevettes… sans crevettes ! Aux États-Unis, la société New Wave Food produit une crevette végétale, à partir d’algues (le produit de base dans la chaine alimentaire océanique) et d’ingrédients naturels non animaux. Résultat : un produit savoureux, nutritionnel, durable, et de texture similaire à celle d’une véritable crevette. « C’est une bonne source de protéines, sans cholestérol, ce qui en fait un choix bon pour la santé des consommateurs », indique New Wave Food. Avec ce type de de produit, n’impliquant pas d’élevage ou de prise accessoire, l’objectif de l’entreprise est de préserver l’écosystème marin en réduisant l’impact de la consommation de produits de la mer traditionnels.
Seamore Lancement d’une alternative 100% algues au célèbre bacon Après les tagliatelles I sea pasta, Seamore lance aujourd'hui en France son dernier produit I sea bacon. Ce lard de mer est une alternative 100% algues au célèbre bacon. Ce produit végétarien, sain et durable a un goût naturellement salé, fumé et devient très croustillant après cuisson. Willem Sodderland, fondateur de Seamore, déclare : « nous avons entendu parler d'une variété d'algue qui pouvait imiter le goût du bacon. J’ai donc moi-même souhaité la tester. Le moment où je l'ai mise dans la poêle était magique : les magnifiques algues pourpres se sont transformées en quelques secondes en bacon croustillant. Je me suis régalé ! » Il ajoute : « I sea bacon n'a pas seulement un goût délicieux, il remplace les graisses saturées du bacon classique. Et grâce à lui, aucun cochon n'a besoin d'être sacrifié et la nature est préservée ! » I sea bacon peut remplacer le bacon animal dans toutes ses utilisations classiques : hamburgers, quiches, salades et recettes avec des œufs.
Engie Axima Une solution pour économiser jusqu’à 30% d’énergie ! Engie Axima, filiale du groupe Engie spécialisée dans le génie climatique, la réfrigération et la sécurité incendie, a équipé le site Cooperl d'Ille-et-Vilaine, France, avec une thermo-frigo-pompe innovante, conçue par Engie Axima. Cette solution énergétique intelligente permet à Cooperl, groupe coopératif leader français de la production porcine, de réaliser sur ce site une économie annuelle de 30% sur sa consommation de gaz, et de près de 8.000 m3 d’eau. À partir de la production frigorifique, la mise en place de la thermo-frigo-pompe d’Engie Axima a permis de récupérer 1.500 kW de chaud, pour chauffer l’Eau Chaude Sanitaire (ECS), ainsi que 100 kW pour le circuit de chauffage des bureaux de l’entreprise. La mise en place d’une cuve tampon de 75 m3 d’ECS à 60°C a également permis à l’entreprise de sécuriser ses process et de différer le lavage de ses ateliers pendant la nuit. Aujourd’hui, 22 MWh d’eau chaude sont produits quotidiennement, sans consommation de gaz de ville. « Avec un système de récupération classique via échangeurs, nous récupérions 30% de la puissance frigorifique. Avec cette thermo-frigo-pompe, ce chiffre monte à 100% ! Même l’énergie du moteur électrique est récupérée. Elle est aujourd’hui devenue notre chaudière principale, et nos anciennes sont passées en secours », conclut Christian Tertrais, Responsable technique Cooperl. FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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L’Actu (en Dollars/Tonne)
Zoom sur les ventes de… CONSERVES DE LÉGUMES Ventes (valeur)
Croissance annuelle (valeur)
2014
207,00 MDH
5,7% 2013-2014
2015
222,10 MDH
7,3% 2014-2015
2016
231,80 MDH
4,4% 2015-2016
2017
244,90 MDH
5,7% 2016-2017
2018*
258,90 MDH
5,7% 2017-2018
2019*
275,20 MDH
6,3% 2018-2019
(Source : Les Echos)
Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café
(Source : Euromonitor International – ventes en distribution moderne et traditionnelle, hors tomates et condiments)
Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre
Baromètre des exportations
Tendances des exportations 2016/2017 (évolution en volume par rapport à fin décembre 2016, cumul au 31 décembre 2017, soit 12 mois de campagne) Produits végétaux Epices & herbes s +24% Huiles végétales, vins t -2% Surgelés t -3% Conserves d’olives t -4% Par marché Autre Afrique s +41% Union Européenne s +9% Maghreb t -23% ALENA t -26% Produits de la pêche Farine et huile de poisson s +20% Produits congelés s +3% Semi-conserves s +5% Conserves de poisson s +2%
(Source : USDA)
Par marché Autre Europe s +80% Amérique du Sud s +22% Autre Afrique s +11% Union Européenne t -3%
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Source : EACCE. NB : changement des dates de la campagne, avec référence à l’année civile)
(Source : Les Echos)
Sur l’année 2017, les exportations de produits végétaux transformés ont légèrement progressé, à +2% par rapport à 2016. Le résultat est un peu meilleur pour les produits de la pêche, qui affichent une hausse de 6 points. Les exportations atteignent ainsi : • 335.599 T pour les produits végétaux transformés (s +2% par rapport à l’année 2016) • 704.714 T pour les produits de la pêche (s +6%)
Prix internationaux des produits laitiers
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* Estimations
Cours des matières premières
Tableau de Bord
Veille Réglementaire
Maroc Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 3533-17 du 14 rabii II 1439 (2 janvier 2018) – BO6648 Cet arrêté donne l’agrément à « Alf Tadla » pour commercialiser des semences certifiées de maïs, des semences standard de légumes, des plants certifiés de pomme de terre, d’olivier, de rosacées à pépins et des semences et plants certifiés de rosacées à noyau.
plants certifiés de rosacées à noyau.
Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 3534-17 du 14 rabii II 1439 (2 janvier 2018) – BO6648 Cet arrêté donne l’agrément à « Pépinière Maroua » pour commercialiser les plants certifiés d’olivier, de rosacées à pépins et des semences et
Arrêté conjoint du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, du Ministre de l’économie et des finances et du Ministre de l’intérieur n°3285--17 du 16 rabii II 1439 (5 décembre 2017) – BO6652 Cet arrêté fixe les montants, les conditions et les modalités d’octroi de l’aide
Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 3538-17 du 14 rabii II 1439 (2 janvier 2018) – BO6648 Cet arrêté donne l’agrément à « Best Bursery » pour commercialiser les plants certifiés d’olivier, de vigne, de figuier, de grenadier, de fraisier, de rosacées à pépins et des semences et plants certifiés de rosacées à noyau.
financière de l’État pour les unités de valorisation des produits agricole frais et de leurs sous-produits. Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 110-18 du 21 rabii II 1439 (9 janvier 2018) – BO6652 Cet arrêté porte sur la protection de variétés par certificats d’obtention végétale. Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 567-17 du 27 safar 1439 (16 novembre 2017) – BO6652 Cet arrêté porte sur la reconnaissance de l’indication géographique « Dattes Outoukdim de Toudgha Tinghir » et l’homologation du cahier des charges y afférent.
Union Européenne Règlement d'exécution (UE) 2018/304 de la Commission du 27 février 2018 Ce règlement écarte le financement de l'Union européenne de certaines dépenses effectuées par les États membres au titre du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader).
destinées au Danemark. Règlement d'exécution (UE) 2018/316 de la Commission du 2 mars 2018 Ce règlement fixe les droits à l'importation dans le secteur des céréales, applicables à partir du 3 mars 2018.
Règlement délégué (UE) 2018/306 de la commission du 18 décembre 2017 Ce règlement établit les spécifications relatives à la mise en œuvre de l'obligation de débarquement en ce qui concerne le cabillaud et la plie dans les pêcheries de la mer Baltique.
Rectificatif au règlement d'exécution (UE) 2018/303 de la Commission du 27 février 2018 Ce rectificatif concerne la non-approbation de la substance active « extrait de Reynoutria sachalinensis », conformément au règlement (CE) n° 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques.
Règlement d'exécution (UE) 2018/307 de la commission du 28 février 2018 Ce règlement étend les garanties spéciales en matière de salmonelles établies dans le règlement (CE) n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil aux viandes de poulets de chair (de l'espèce Gallus gallus)
Règlement d'exécution (UE) 2018/327 de la Commission du 5 mars 2018 Ce règlement concerne l'autorisation d'une préparation d'endo-1,4-bêta-xylanase (EC 3.2.1.8) produite par Trichoderma citrinoviride Bisset (IMI SD135) en tant qu'additif pour l'alimentation des carpes.
Règlement d'exécution (UE) 2018/328 de la Commission du 5 mars 2018 Ce règlement concerne l'autorisation de la préparation de Bacillus subtilis DSM 29784 en tant qu'additif pour l'alimentation des poulets d'engraissement et des poulettes destinées à la ponte (titulaire de l’autorisation : Adisseo France SAS). Règlement d'exécution (UE) 2018/338 de la Commission du 7 mars 2018 Ce règlement concerne l'autorisation d'une préparation de 6-phytase produite par Aspergillus niger (DSM 25770) en tant qu'additif dans l'alimentation des poulets d'engraissement, des poulettes destinées à la ponte, des porcs d'engraissement, des truies, des espèces porcines mineures élevées pour l'engraissement ou la reproduction, des dindes d'engraissement, des dindons élevés pour la reproduction et de toutes les autres espèces aviaires (à l'exception des oiseaux pondeurs), ainsi que des porcelets sevrés (titulaire de l'autorisation: BASF SE). FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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Salon
Italie
Ipack-Ima et Meat-Tech
Synergie internationale Du 29 mai au 1er juin 2018, la ville de Milan, Italie, accueillera la tenue conjointe de deux salons professionnels, Ipack-Ima (salon des technologies pour la transformation et le packaging) et Meat-Tech (salon de la transformation et du packaging pour l’industrie des produits carnés). Au programme : plus d’espace, plus d’innovations, plus de services et une augmentation du nombre de visiteurs internationaux. Florence CLAIR
U
IPACK-IMA
n tournant : c’est ainsi que les organisateurs qualifient cette édition 2018. Outre les pavillons classiques, dédiés aux technologies, matériels, conditionnements et accessoires pour les industries des pâtes, de la boulangerie, de la meunerie, de la confiserie, des produits frais, des plats cuisinés, des boissons, les visiteurs d’Ipack-Ima pourront découvrir un nouveau salon satellite consacré aux matériels innovants et au packaging haut de gamme : Ipack-Mat. Quant à Meat-Tech, les technologies, équipements auxiliaires et ingrédients pour la transformation de la viande y seront exposés.
5 événements en 1
L’offre sera complétée par des machines, équipements et dispositifs transversaux aux différents secteurs de produits : les technologies pour l’étiquetage, le codage et le suivi sans oublier les équipements de fin de ligne, complétés par l’offre présentée à Intralogistica Italia, un salon organisé par Deutsche Messe et Ipack-Ima, et consacré à la logistique interne. Deux autres salons s’ajoutent à ce panel : Plast, consacré aux technologies pour l’industrie
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des matières plastiques et du caoutchouc, et Print4All, dont c’est la 1ère édition et qui concernera l’impression et la conversion sur tous supports. L’ensemble de ces salons font partie du projet « The Innovation Alliance » et occuperont pratiquement tout le parc des expositions avec plus de 140.000 m2 de surface d’exposition nette. Le tout pour un seul et unique billet d’entrée !
Échanges et opportunités d’affaires Côté animation, différents thèmes d’actualité seront abordés via un programme de conférences et de congrès : économie circulaire, développement durable, numérisation et e-commerce, lutte contre la contrefaçon, sérialisation, etc. Les Oscars 2018 de l’emballage seront décernés par l’Institut Italien de l’Emballage, sous
le thème « l’innovation technologique liée au design ». Grâce à la plateforme novatrice de rencontre en ligne, My Matching, des rendez-vous B2B seront organisés. Les rencontres seront également favorisées grâce au catalogue intelligent en ligne, qui associe les informations classiques des catalogues de salons avec celles que les entreprises publient sur leurs propres sites web. Enfin, quelques 1.000 acheteurs profilés ont été invités à l’événement, en provenance d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Amérique du Sud et des États-Unis. Cette internationalisation est le résultat de l’intense campagne promotionnelle menée ces dernières années, avec 5 conférences de presse sur les principéaux marchés, la participation à 50 salons à travers le monde et les 230 partenariats avec des médias, des réseaux sociaux et des organisations internationales.
E.A.U.
Gulfood 2018
Un carrefour toujours exclusif et interactif Plus de 97.000 visiteurs et 5.000 entreprises régionales et internationales représentant environ 185 pays ont pris part à la 23ème édition du salon international Gulfood à Dubai. Le Maroc a participé à cette grande messe qui s’est tenue du 18 au 22 février derniers. La délégation marocaine a été menée par l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), sous l’égide du Ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, et des eaux et forêts. Le pays était représenté par 60 entreprises opérant dans l'industrie alimentaire. Nargys ES-SETTE Avec notre envoyé spécial à Dubai, Adel AMOR
«
Gulfood joue un rôle clé dans la promotion de l'innovation au sein de la chaîne d'approvisionnement alimentaire et de boissons locale, régionale et mondiale », déclare Mark Napier, directeur des expositions Gulfood.
Et d’ajouter : « Gulfood 2018 devrait contribuer au marché des aliments et des boissons des Émirats Arabes Unis (EAU) pour atteindre une valeur de 82 milliards d'ici 2020. » Pour cette 23ème édition, Gulfood a innové avec « Discover Zone », une
toute nouvelle galerie interactive où les exposants ont pu présenter des produits récemment lancés. « Discover Zone est un ajout très stratégique aux caractéristiques de l'exposition de cette année. En fournissant un espace dédié à certains
Salon goûts en matière de développement de produits alimentaires à l'échelle mondiale », se félicite M. Napier.
60 entreprises marocaines
• Amine Khalil, Directeur Développement et Hassan Khalil DG de Dari Couspate.
3 questions à Hassan Debbarh, Directeur Général de Cartier Saada
GULFOOD
1. Quels étaient vos objectifs sur Gulfood ? Pour toutes nos participations aux différents salons internationaux, notre premier objectif est de revoir notre clientèle établie, présenter nos produits, nos nouveautés et nos projets. Aussi, c’est une occasion pour faire l’état des lieux du marché, des tendances et de la concurrence internationale. Enfin, c’est l’occasion de rencontrer des prospects et de potentiels nouveaux clients. 2. Quel est le bilan de votre participation ? Nous jugeons notre participation pour cette édition excellente. Nous avons rencontré la quasi-totalité de nos clients de la région mais aussi d’autres clients venus d’Europe. Cette édition a été marquée par la qualité des visiteurs. Aussi, de nouveaux partenariats ont été conclus dans la région du Moyen Orient. 3. Quels sont vos projets ? Nous avons lourdement investi sur les 3 dernières années dans l’augmentation de notre capacité de production et l’amélioration de la compétitivité. Nous sommes en phase avec nos objectifs de croissance à mi-chemin de notre plan stratégique 2016-2020. Nous continuons à élargir notre réseau de distributeurs à travers les 5 continents avec un accent particulier sur les pays à forte population et à population jeune, ce qui nous permettra de préparer notre clientèle de demain.
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des produits les plus novateurs et les plus progressifs de cette année, nous avons facilité encore plus les missions de sourcing sur les dernières tendances et les nouveaux
Étalé sur une superficie de 531 m², le pavillon marocain était réparti sur deux halls, à savoir World Food et Oils and Fats. Une grande variété de produits agroalimentaire y était présentée par 60 entreprises, dont Sicopa, Cartier Saada, Dari Couspate, Urcimar, King Pélagique, Lesieur Cristal, VCR-Sodalmu, King Génération, Groupe Zine, etc. Le salon a notamment permis aux participants de dénicher de nouveaux clients et de découvrir les
• Lhou Sabouri Directeur administratif et financier et Heuda Farah Guessous Directrice commerciale et marketing SICOPA
3 questions à Heuda Farah Guessous, Sales and Marketing Manager de Sicopa
1. Quels étaient vos objectifs sur Gulfood ? Sans conteste, participer à Gulfood présente une multitude d'avantages. En effet, la participation à cet évènement avait principalement pour but de rencontrer nos clients et négocier les contrats 2018. C’est aussi l’occasion de prospecter le marché, réaliser du benchmark et identifier les nouvelles tendances. 2. Quel est le bilan de votre participation ? Le salon a été très prometteur en termes d’affluence et d’intérêt pour nos produits. Ceci confirme que la région a commencé à s’intéresser à des produits beaucoup plus élaborés que le vrac traditionnel. Nous avons choisi de confirmer notre participation au nouvel emplacement Zaabeel 3 et étions agréablement surpris par la qualité des contacts que nous avons fait et espérons avoir des retours dans les mois qui viennent. Le salon devient un rendez-vous incontournable pour la région et le secteur en général. Nous avons reçu des visiteurs de plus de 20 pays, dont les USA et le Canada, en passant par l’Europe et l’Asie/Océanie. 3. Quels sont vos projets ? Nous comptons actualiser certains de nos emballages et en développer d’autres pour répondre aux besoins de certains marchés. Nous continuerons à miser sur l’innovation en améliorant les procédés et les produits.
E.A.U
• Nora Alj chargée de mission King Génération, Yahya Lamarti Directeur commercial VCR Sodalmu, Mehdi El Alj Président de Sanam Agro, Jamil Benhassain DGA VCR Sodalmu et Hassan Khalil DG Dari Couspate.
dernières innovations et tendances internationales du marché agroalimentaire. Jamil Benhassaïn, Directeur Général adjoint de VCR-Sodalmu, témoigne : « pour notre participation à ce salon, nous avons veillé à rechercher des distributeurs pour la région du Moyen Orient et ailleurs, mais aussi à découvrir les nouvelles tendances du marché. En général, notre participation est très
positive, marquée surtout par une affluence de visiteurs de qualité par rapport à l’année dernière. »
Gulfood 2018 en mode innovation
« L'industrie mondiale du F&B (Food and Beverage) est l'un des secteurs les plus compétitifs de l'économie mondiale. Rester immobile, c’est comme si on marchait à reculons »,
affirme Mark Napier. Dans le cadre d’un concours des chefs cuisiniers et des compétitions pour les prix de créativité, un panel international d'experts indépendants de l'industrie a jugé les participants et 20 lauréats ont été honorés pour leur excellence et leur créativité au sein de l'industrie mondiale du F&B. Vichy Catalan, par exemple, a présenté, lors de sa 4ème participation, son vaste portefeuille de produits (Font d'Or, Mondariz, Montepinos et Lambda) et a profité de l'occasion pour présenter la nouvelle canette « Sleek » pour ses eaux aromatisées. De cette façon, les eaux aromatisées et à 0% de sucre sont disponibles dans un nouveau conditionnement pour une plus grande facilité d'utilisation. « De nos jours, 60% du marché européen fonctionne déjà avec ce format et ce pourcentage est susceptible de croître », apprend-on auprès de Vichy Catalan. La nouvelle boîte conserve le couvercle protecteur qui offre une protection contre la saleté et les germes et fournit un sceau de sécurité.
L’Interview
Quelle est la contribution du projet Hlib Bladi au développement des activités de Centrale Danone? En droite ligne avec les axes stratégiques du Plan Maroc Vert, le programme Hlib Bladi est tourné vers une logique de partenariat durable et pérenne avec les éleveurs partenaires. Adapté aux réalités et aux difficultés des petits éleveurs laitiers au Maroc, le projet Hlib Bladi s’engage en faveur de l’amont laitier à travers trois objectifs majeurs : • L’augmentation des revenus des petits producteurs laitiers et le renforcement de leurs capacités de production ; • La formation des adhérents aux centres de collecte sur les problématiques de qualité, d’hygiène et de conduite des élevages ; • Le développement d’une activité d’élevage et de collecte plus respectueuse de l’environnement et à fort impact social. Dans le cadre du programme Hlib Bladi, Centrale Danone intervient tout au long de la chaîne de production et de collecte du lait par des actions de formation et d’équipement structurantes qui incluent : un programme de formation testé au profit de 1.600 éleveurs, intégrant la mise à niveau des centres de collecte, l’équipement et l’encadrement de proximité des éleveurs à haut potentiel, des actions sociales d’appui des centres de collecte et éleveurs et des actions environnementales, a montré des résultats très positifs nous motivant à étudier l’extension de ce programme à un nombre plus élevé d’éleveurs dans les années à venir. Centrale Danone implémente, avec le projet Hlib Bladi, les fondamentaux de
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son accompagnement futur à destination de ses 120.000 éleveurs partenaires - petites exploitation ou plus grandes exploitations- : un savoir-faire qu’elle a développé depuis plus de 60 ans dans la collecte et production laitière, qu’elle met à disposition de ses partenaires éleveurs pour avoir la fierté partagée de produire du lait 100% marocain. Un contrat-programme a été signé en 2017 pour les agro-industriels. Quelle valeur ajoutée peut-il apporter en amont et en aval de la filière laitière en général et pour Centrale Danone en particulier ? L’État accompagne l’agriculture nationale dans son développement et l’aide à franchir un nouveau palier en suscitant, notamment par le biais du contrat-programme, un écosystème agricole et agro-industriel compétitif. Doté d’une enveloppe globale de 12 milliards de dirhams, dont 4 milliards de fonds publics, le premier contrat-programme relatif au développement des industries agroalimentaires au Maroc vise en effet à développer le secteur en accélérant l’intégration entre l’amont productif et l’aval de la transformation. S’inscrivant dans la droite ligne du Plan Maroc vert (PMV), il a pour ambition de créer des synergies entre les différents acteurs du secteur agricole marocain et de générer ainsi des chaînes de valeur compétitives, capables de répondre aux attentes des marchés nationaux et internationaux. Cette démarche d’intégration, bâtie autour de filières d’agro-business de haut niveau, créera à terme près de 40.000 emplois industriels additionnels et 13 milliards
de dirhams de valeur ajoutée additionnelle. La filière laitière n’est pas en reste. Elle bénéficie à son tour des effets directs et induits du contrat-programme. Nous avons un double enjeu : relever le défi du développement de l’amont laitier et assurer les conditions idoines d’acheminent du lait aux consommateurs. Une « Charte Qualité du lait Collecté » a été d’ailleurs signée entre la Fimalait et les pouvoirs publics lors du SIAM 2016, en vue d’engager de manière solidaire tous les acteurs de l’interprofession, y compris les petits acteurs, dans une chaine vertueuse de promotion de la qualité du lait collecté, au bénéfice des familles marocaines. Comment comptez-vous vous inscrire dans ce contrat-programme ? Centrale Danone est un acteur agro-industriel au plein sens du terme, résolument engagé en faveur d’une agriculture durable au Maroc. Centrale Danone travaille avec 120.000 petits éleveurs. C’est un écosystème spécifique qui permet au monde rural de se développer et qui permet également à la filière laitière de s’approvisionner auprès d’un maillage d’éleveurs très divers. Pour les plus petits de ces éleveurs, nous avons, comme déjà évoqué, notre programme Hlib Bladi qui a pour ambition d’accompagner 10.000 petits éleveurs à l’horizon 2020 en les dotant des moyens nécessaires pour améliorer leur production laitière et sécuriser leur avenir. Centrale Danone agit également auprès de la collecte directe en encourageant un élevage moderne à travers des fermes moyennes et grandes. Nous accompagnons les éleveurs-partenaires en savoir-faire et nous les soutenons dans l’acquisition du cheptel laitier et le financement de leurs projets dans le cadre d’une approche gagnant-gagnant En aval, conscients du pouvoir d’achat des consommateurs, nous proposons des produits de qualité accessibles et sains pour les foyers marocains. Le marché des produits laitiers est souvent l’objet de critiques sur la qualité des produits. Quelle est
Didier Lamblin, PDG de Centrale Danone
votre analyse de la qualité du lait sur le marché marocain et de son évolution ? Les professionnels veillent à maîtriser de manière rigoureuse la sécurité alimentaire, à chaque maillon de la chaîne de collecte, de production et de distribution, afin de mettre, sur le marché des produits laitiers accessibles, sains et répondant aux meilleures normes de qualité. Cette exigence de qualité commence dans les exploitations laitières, où elle dépend étroitement des conditions d’élevage. Depuis 2016, l’interprofession est signataire de la « Charte de la Qualité du lait collecté » avec les pouvoirs publics avec l’objectif de mettre en place des standards rigoureux de la qualité du lait en généralisant les bonnes pratiques auprès des éleveurs ; dont plus de 90% sont des petits exploitants, avec des cheptels de moins de 10 vaches laitières. Chez Centrale Danone, la qualité n’est pas un vain mot : en sus des analyses qualité sur le lait collecté, des analyses sont également effectuées sur le lait à l’arrivée à l’usine et sur les produits finis dans les unités de transformation. Sur la gamme Centrale, pas moins de 7 millions d’analyse qualité sont faites sur le lait collecté et les produits finis (LP et UHT) de cette gamme et, sur Jamila, autre marque emblématique de notre portefeuille marques, nous réalisons 2.000 contrôles qualité par jour sur le produit fini ! Les conditions d’hygiène sont extrêmement réglementées en usine. Elles concernent le choix des matières premières, les conditions de fabrication, l’emballage des produits, les locaux, le matériel utilisé, l’entreposage des produits… Tout est pensé et régulé par les instances de contrôle – l’ONSSA notamment - et par des laboratoires indépendants - pour assurer la qualité et la sécurité alimentaire des produits mis sur le marché.
De l’éleveur à l’usine, en passant par les centres de collecte, ce sont donc des millions d’analyses qui sont ainsi réalisées chaque année sur le lait produit par les éleveurs, afin de maîtriser la qualité du lait marocain, de l’étable à la table. Depuis plus de 20 ans, la filière laitière marocaine s’est considérablement développée avec des unités modernes en ligne avec les meilleures normes internationales, faisant du lait « Made In Morocco » un produit de consommation courante accessible, sain et sûr. Centrale Danone dispose de marques historiques. Pourquoi réinvestir et renouveler un produit comme Raibi Jamila ? Cela a-t-il un rapport avec la résistance aux nouveaux produits ? Raibi Jamila est une marque mythique connue depuis plus de 60 ans des grands comme des petits. C’est une marque intergénérationnelle à laquelle les Marocains sont très attachés. Né dans le quartier Jamila à Casablanca, ce produit 100 % marocain a une place à part dans le cœur et la tête des familles marocaines d’ici et d’ailleurs. Peu de produits marocains tiennent la comparaison et nous en sommes, chez Centrale Danone, très fiers. En 2015, le produit a été victime de rumeurs malveillantes sur les réseaux sociaux. Nous avons donc choisi de nous rapprocher des consommateurs, d’entendre leurs interrogations et de co-contruire, ensemble, le nouveau pot de Jamila. Aussi, des activations sur des marques phares comme Raibi Jamila ne sont en nulle manière un frein aux innovations locales, comme le lancement de Danone Fakia, une innovation faite par des Marocains pour des Marocains, le beurre frais Centrale ou le lait arômatisé Jiby, qui ont connu de beaux succès également.
De manière générale, sur les deux dernières années, nous avons massivement investi dans la refonte des fondamentaux en assurant la supériorité organoleptique de nos produits grâce à un travail majeur de nos équipes R&D Quel rôle joue Centrale Danone dans les activités de Danone en Afrique ? Centrale Danone est la principale filiale du Groupe Danone en Afrique. Elle représente 50% de la région africaine et a donc une importance de fait, à la fois en termes d’impact business mais également en termes de conduite de projets stratégiques, de lancement produits ainsi que pour les ressources qui, dans le cadre de leur développement et évolution de carrière, y voient à raison un tremplin de carrière. Quels sont vos projets pour Centrale Danone ? Avec le soutien de mes équipes, je compte poursuivre la stratégie d’investissement et d’innovation en donnant du sens et de la puissance à notre leadership, pour renforcer la position de Centrale Danone dans les territoires dans lesquels elle est active, tout en continuant à travailler main dans la main avec les autres acteurs de l’interprofession, les autorités de tutelle et les partenaires institutionnels. Il est important pour moi et pour tous ceux qui travaillent avec moi que Centrale Danone soit perçue du plus grand nombre comme elle est : une entreprise marocaine responsable, créatrice de valeur ajoutée pour ses partenaires et fortement contributrice à l’amélioration de la nutrition actuelle et future des familles marocaines.
Propos recueillis par Ilias MARMOUZI
Parcours
PDG de Centrale Danone et Président en exercice de la Fédération interprofessionnelle Marocaine du lait (Fimalait) et de la Fédération Nationale de l'Industrie Laitière (FNIL), Didier Lamblin capitalise sur une longue expérience internationale dans l’industrie laitière, au sein du Groupe Danone où il travaille depuis plus de 36 ans. À ce titre, il a dirigé Danone Autriche, Danone Clover SA en Afrique du Sud, Danone Mexico et Blédina. Il est à la tête de Centrale Danone depuis février 2016.
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Focus
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L’Afrique
Un continent à portée de main ! © paulmz - Fotolia.com
L’AFRIQUE
• Les exportations marocaines de produits alimentaires vers l’Afrique ont été multipliées par 5 en 15 ans • Les exportateurs redoublent d’efforts pour diversifier leurs marchés et proposer des produits plus élaborés • Le marché africain reste toutefois un marché de prix • La problématique du paiement, la forte concurrence de tous horizons (Asie, Europe, Turquie…) et le coût du commerce intracontinental sont parmi les principales difficultés soulevées par les opérateurs • Pour autant, le potentiel de développement du marché est bien là : pour saisir cette opportunité sans plus attendre, les experts nous livrent leurs conseils.
Intégration régionale
Difficultés
Perspectives
Des entreprises mobilisées
Encore plusieurs freins à lever
Et conseils de pro !
FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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Focus L’Afrique
L’Afrique
Un continent à portée de main ! À l’heure où leurs marchés traditionnels occidentaux s’essoufflent, les exportateurs marocains de produits alimentaires diversifient leurs débouchés. Le continent africain est, depuis plusieurs années, l’objet de toutes les attentions. Qu’en est-il réellement ? Quels sont les obstacles à surmonter ? Quelle place et quelles opportunités pour les produits marocains ? Éléments de réponses dans ce dossier. La rédaction
S
elon les chiffres de l’Office des Changes (cf. tableau et graphique), les exportations de produits alimentaires marocains ont été multipliées par 5 en 15 ans, passant de 1 Mrd DH en 2000 à plus de 5,8 Mrd DH en 2016, soit une croissance moyenne annuelle de 11,5%. « Les exportations durant la période 2000 - 2015 ont été constituées en grande partie par des produits agroalimentaires transformés avec une croissance annuelle de 12%. Cependant, une forte tendance a été observée sur les produits frais, qui connaissent une croissance annuelle moyenne de 21% », précise Hassan Sefrioui, Directeur Agence Afrique chez Sopexa. Une tendance de fond donc, puisqu’à fin septembre 2017, les exportations ont déjà atteint 4,4 Mrd DH et sont bien parties pour approcher voire dépasser la barre des 6 Mrd DH sur l’année. Premiers intéressés par le marché africain : les produits de la mer, qui représentaient 42% de la valeur des exportations de l’année 2016. « Sur nos produits, l’Afrique est un marché qui compte, avec une position primordiale en termes quantitatifs », confirme Mohammed Edderkaoui, Directeur Marketing et Commercial du groupe Unimer. Soulignons également la forte progression de la catégorie « sucre et sucreries » en 2016 grâce à un boom des exportations de sucre, fruit du développement de l’activité export de Cosumar. Cette catégorie dépasse désormais les fruits et légumes. Pour les produits à
base de céréales, l’Afrique constitue également une destination importante, comme le confirme Meryem Jamaleddine, Directeur Général Adjoint de Dalia : « le marché africain représente une grande part de nos exportations, qui y connaissent une croissance à deux chiffres. Pour des produits de grande consommation comme les nôtres, l’enjeu est stratégique. La croissance de ce marché est très intéressante, vu que la population ne fait que croître et que le niveau de vie s’améliore d’année en année. » Certains opérateurs vont même plus loin, à l’image d’Agro Food Industrie : « l’Afrique constitue un important gisement et relais de croissance pour l’économie marocaine en raison de son accroissement démographique et de son urbanisation accélérée, ainsi que de l’élargissement soutenu de sa classe moyenne. Pour notre société, ce marché est très stratégique ; c’est pour cela que nous avons ouvert en avril 2016 notre propre agence, qui dispose de bureaux, d’une belle zone de stockage et d’une équipe administrative et commerciale. Nous distribuons sur tout le Sénégal mais aussi sur les 15 pays de la CEDEAO », indique son Directeur Général, Bruno Montier. Agro Food Industrie a ainsi fait de l’Afrique sa destination d’exportation privilégiée, ouvrant 5 marchés supplémentaires sur l’année 2017.
Impulsion royale
La tournée africaine effectuée par FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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Focus
Photo Agro-Food Industrie
tentiel de développement. Tout cela prend du temps car dans certains pays nos produits ne sont même pas connus », indique M. Edderkaoui. « Surtout qu’après notre absence de l'UA durant 32 ans ,il fallait se "reconnaître" Africains et Marocains et balayer tout les stéréotypes de part et d'autre. Durant ses visites, Sa Majesté a permis de baliser le terrain pour tout entrepreneur marocain. Et encore aujourd’hui, nos frères sénégalais disent que la baraka de Sa Majesté est présente même après son départ ! Cela permet de mettre de l’humain dans la relation commerciale, qui est différente de celle qu'on a l'habitude d'avoir avec les européens par exemple », constate Aziz Bouhartan, Export Manager Afrique et Arabie Saoudite chez Infrico. Pour ce dernier, la question des visas a également évolué favorablement, à l’image de l’exemption de visa pour la Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2014 a sans nul doute permis à l’export sud-sud de passer à la vitesse supérieure. « Cette tournée a vraiment permis un développement durable des relations bilatérales entre le Maroc et l’Afrique, et ceci dans tous les domaines. Nous le constatons chaque jour lorsque nous prospectons vers l’Afrique : les gens connaissent le Maroc, en ont entendu parlé, l’ont vu à la télévision et en ont une très bonne image. Ce qui n’était pas forcément le cas avant la tournée royale », déclare Bruno Montier, qui observe également plus de demandes spontanées sur la gamme d’Agro-Food Industrie. « Nous constatons que les importateurs/ distributeurs africains ont eux aussi orienté leur sourcing de produits et services vers le Maroc alors qu’avant ils étaient plus tournés vers l’UE. » Pour sa part, le groupe OCP indique avoir observé un renforcement de l’idée de coopération sud-sud, un type de partenariat privilégié par le producteur d’engrais. Une tournée qui a donc facilité le business, notamment en ouvrant les portes de nouveaux marchés. « Elle nous a permis de faire un premier pas vers certains pays, pour avoir des discussions BtoB et sonder le po-
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Tanzanie juste après la visite Royale.
Une image de marque rayonnante
Fort de son positionnement géographique, de sa stabilité institutionnelle et politique, de son ouverture économique, de son identité plurielle et de ses stratégies sectorielles performantes, le Maroc jouit de nombreux atouts pour raffermir ses liens avec les autres pays africains et pour s’imposer en tant que hub à l'échelle continentale. Porteur d’une réelle stratégie gagnant-gagnant et sudsud, le Royaume a pu construire au fil des années son image de marque sur le plan international. Nul ne peut contester que le Maroc jouit d’une bonne perception de ses produits agroalimentaires, qui trouvent des débouchés régionaux croissants. « Les produits alimentaires marocains profitent d’une bonne image en étant
L’accompagnement sud-sud se renforce
Afin de mettre en œuvre une stratégie de développement des investissements nationaux et étrangers, notamment en Afrique, une fusion des agences de promotion des exportations du Maroc a eu lieu en décembre dernier, entre le Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export), l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) et l'Office des foires et des expositions de Casablanca (OFEC), qui sont devenus une seule et même institution publique, nommée Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) . L’AMDIE a pour mission de mettre en œuvre la stratégie de l’État dans le développement des investissements nationaux et étrangers, en guidant et en accompagnant les investisseurs. Cette nouvelle « super agence » a pour objectif d’harmoniser la promotion du "Made in Morocco" après la prolifération des structures ayant le même but, ce qui pouvait conduire à des actions complètement dispersées et déconnectées. L’agence réalisera aussi des études de prospection pour des opportunités d'affaires, accompagnera les hommes d'affaires investissant à l'étranger, recevra les investisseurs et leur fournira les informations en vue de les accompagner dans la gestion de leurs projets d’investissement au Maroc. Rappelons dans ce sens que, dans son discours prononcé le 13 octobre dernier, le Roi Mohamed VI a annoncé la création d'un ministère délégué rattaché au Département des Affaires étrangères et qui sera chargé des affaires africaines. Décision qui ambitionne de booster la coopération sud-sud et d’ériger le Maroc en hub africain, au service du développement durable. Il convient de signaler également que la réintégration du Maroc au sein de l’Union Africaine, les accords bilatéraux signés avec plusieurs pays (26 en Côte d’Ivoire, 21 avec la Guinée et 17 avec le Mali), ainsi que l’adhésion à la Cedeao sont des démarches stratégiques qui ouvrent, sans doute, la voie pour les entreprises marocaines qui investissent ou veulent investir en Afrique.
Focus L’Afrique le bon « élève » africain dans de le domaine de l’agriculture. Certains de ces pays étant en partie musulmans, les produits marocains offrent une tranquillité à cette population. Ils sont généralement de meilleure qualité que ceux produits localement ou importés de Chine. La proximité géographique du Maroc avec les autres pays africains facilite le transport et réduit les délais de livraisons pour les exportateurs et les clients », explique Hassan Sefrioui. Les produits marocains disposent en effet de plusieurs avantages. Bruno Montier en cite quelques-uns : la qualité du produit, la diversité, les goûts adaptés, l’innovation, les prix compétitifs, le délai de transit plus rapide que la Chine et même l’UE, la culture, la langue, la manière de négocier, et la proximité géographique, entre autres. Et d'ajouter : « le Maroc possède une très bonne image en termes de relations bilatérales avec les pays africains, et le made in Morocco est très apprécié. » Meryem Jamaleddine renchérit : « l’image
du Maroc sur ces marchés est très intéressante, les Africains donnent beaucoup de valeur et d’importance aux produits marocains. » Il n'est pas toujours facile de concilier un produit de qualité avec un bon prix. Pourtant il semblerait que les produits marocains jouissent d’un bon rapport qualité/prix. « Ils sont surtout moins chers que les produits européens et le facteur prix est très important dans ces pays d’Afrique », indique M. Sefrioui. Pour sa part, Mohammed Edderkaoui estime que l’image du Maroc et sa proximité sont deux facteurs essentiels. « Pour les produits agroalimentaires, en général le Maroc est bien perçu sur le continent africain, avec une image de produits de qualité, premium, notamment par rapport aux produits asiatiques. Nos avantages concurrentiels par rapport aux concurrents d’Asie, c’est la qualité, mais aussi la proximité : nous sommes un pays africain aussi ! Le dialogue est plus facile, il y a une similitude sur certains aspects, comme
la façon de traiter les affaires, de négocier. Cette proximité nous avantage aussi par rapport aux produits européens. La coopération sud-sud joue son rôle ! »
Des entreprises mobilisées pour une intégration régionale
« Le développement durable du continent africain exige que la créativité et le dynamisme du secteur privé se concentrent sur des domaines porteurs, comme l’agriculture, l’industrie, la science et la technologie, et le développement des infrastructures. Cela reste tributaire de la libération des potentialités et du renforcement de l’initiative privée, ce qui présuppose l’existence d’un secteur public efficace, porteur et compétent », avait déclaré Sa Majesté en février 2014 à Abidjan. En effet, la mobilisation du secteur privé s’avère de plus en plus importante, notamment pour accompagner les exportateurs. Au cours des dix dernières années, le groupe
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Focus
• Bruno Montier, Directeur Général d’Agro-Food Industrie, dans une épicerie locale.
Attijariwafa bank, à titre d’exemple, a fait le pari de l'Afrique et a mené une stratégie d’expansion régionale dont l’objectif est de contribuer à la construction africaine et répondre aux besoins des différents acteurs économiques. La banque a progressivement étendu son réseau bancaire sur le continent, jusqu’à couvrir 14 pays aujourd’hui. « C’est concrètement 14 nouveaux marchés que nous mettons à la disposition de nos clients exportateurs, sur un continent devenu attractif pour toute la communauté internationale », indique Sanaa Drissi, Directrice de l'International au sein de la Banque Transactionnelle Groupe. En termes d’accompagnement, Attijariwafa bank propose toute une palette de services personnalisés en fonction du degré de maturité export des entreprises. Citons à titre d’exemple la mise en relation commerciale à travers le Club Afrique Développement, le Forum International Afrique Développement ou encore les missions sectorielles. Pour sécuriser les moyens de paiement, le groupe dispose d’équipes dédiées qui apportent conseils techniques et réglementaires tout au long du processus d’exportation, ainsi qu’une couverture risque pays et de contrepartie. Enfin, pour le financement, « Attijariwafa bank met à la disposition de ses clients exportateurs une batterie de produits dédiés, qui répondent aux besoins de trésorerie engendrés par leur cycle d’exploitation, ou qui leur permettent de soumissionner et mener à bien des marchés dans le continent africain », poursuit Mme Drissi.
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En tant qu’agence de marketing et de communication internationale spécialisée dans le secteur agroalimentaire, Sopexa est implantée en Afrique avec l’agence Sopexa Africa, basée à Casablanca. Cette nouvelle structure a vocation à rayonner sur l’Afrique. Elle a pour mission d’accompagner ses clients sur l’ensemble du continent. « Nous avons une excellente connaissance et une capacité d’intervention sur ces marchés et plus
spécialement le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Cameroun. Nous avons acquis l’expertise, l’expérience, et le relationnel à travers plusieurs actions mises en place dans ces pays pour le compte de nos clients marocains, locaux et internationaux », atteste Hassan Sefrioui. Un autre exemple est celui de Coface Maghreb, qui offre un dispositif d'accompagnement aux entreprises implantées au Maghreb, en Afrique de l'Ouest et Centrale pour les protéger contre le risque de défaillance financière de leurs clients. Coface met en œuvre des techniques de recouvrement pour maximiser les chances de récupération, et ce dans les meilleurs délais et bénéficie de synergies avec les banques pour faciliter l’accès au financement. Son Directeur commercial, Mehdi Arifi, explique : « nos partenaires cherchent d’abord des conseils, et chez Coface, nous avons assez d’expertise et de recul pour orienter les entreprises dans leurs choix stratégiques, tant en termes de pays que de secteurs d’activité. »
OCP Africa : pour une transformation agricole en Afrique
Le groupe OCP, dont 29% des exportations sont destinées à l’Afrique, est résolument engagé envers ce continent. OCP Africa est une entreprise africaine dédiée au développement des activités du groupe en Afrique et au développement de l’écosystème agricole sur le continent. OCP Africa s’est engagée à accompagner l’Afrique vers la satisfaction de ses propres besoins en apportant produits et services aux agriculteurs et en contribuant à nourrir une population en pleine croissance et veille à renforcer l'ensemble de l'écosystème agricole africain, en fournissant aux agriculteurs tous les moyens nécessaires pour réussir. « L’agriculture est l’avenir de l’Afrique. Son potentiel est considérable et sa réussite absolument décisive pour lutter contre la pauvreté, favoriser la croissance économique du continent et stimuler la création d’emplois », estime l’OCP. Pour cela, le continent doit relever le défi de l’industrialisation et de la transformation des matières premières agricoles, afin de capter davantage de valeur ajoutée. OCP Africa compte aujourd’hui 9 filiales et opère dans plus de 15 pays. L’entreprise travaille main dans la main avec les agriculteurs et tous les acteurs du secteur, dont les pouvoirs publics, pour définir les besoins et trouver des solutions adaptées et pérennes. « Notre stratégie est d’agir sur toute la chaine de valeur agricole. En effet, le montant des importations est de 35 milliards de dollars par an et pourrait atteindre 110 milliards de dollars d’ici à 2025, à moins qu’il n’y ait une amélioration de la productivité et de la compétitivité des secteurs agricole et de l’agro-industrie. L’Afrique dispose de plus de 60% des terres non cultivées de la planète et notre rôle est d’accompagner les fermiers dans leur professionnalisation », nous indique l’OCP.
Focus L’Afrique L’assurance-crédit avec Coface, ce sont aussi des analyses des risques par pays, secteurs et sociétés pour aider les opérateurs à évaluer et prévenir au mieux les risques qu’ils sont amenés à prendre. Et de conclure : « notre protection s’appuie sur un dispositif préventif puissant : nos experts sont mobilisés dans le monde entier pour analyser la solidité financière des entreprises et prévenir les impayés. Cette surveillance de chaque instant est restituée sur tout ou partie du portefeuille de nos clients, dans un esprit de complémentarité et de partenariat avec les entreprises. En cas d’impayé, Coface verse à l’entreprise qu’elle assure une indemnité pour amortir le choc de la perte subie. Dès connaissance de cet impayé, nos experts interviennent pour recouvrer la créance auprès de l’acheteur. »
Plusieurs difficultés restent à lever
Malgré un bon nombre d’atouts, notamment géographiques, culturels, historiques et politiques, lui permettant de renforcer ses liens commerciaux avec les pays d’Afrique, le Maroc connait plusieurs difficultés sur le terrain, dont notamment la multiplicité des frontières nationales qui entravent le commerce intracontinental. « En outre, l’obligation de se conformer à des régimes commerciaux différents entraîne une faible intégration des marchés, facteur qui entrave le commerce intra-africain et le maintient en deçà de son potentiel », peut-on lire dans l’étude de la DEPF (Direction des Études et
Prévisions Financières) publiée en juin 2017. Par ailleurs, le manque d’infrastructures entre le Maroc et le reste des pays de l’Afrique constitue un frein au développement des échanges commerciaux. « Aujourd’hui le problème des infrastructures est l’une de contraintes les plus importantes pour le secteur privé dans le continent, affectant les prix de distribution et l’accès au marché pour les petits agriculteurs », confirme l’OCP. Alors que la demande de l’Afrique en produits agricoles va doubler en 2050, atteignant entre 30 et 50 milliards de dollars, la question essentielle du développement des infrastructures sera centrale pour favoriser l’essor et l’investissement des agro-industries. « En plus de l’insuffisante infrastructure routière en Afrique, le transport maritime n’est pas suffisamment exploité entre les deux parties », souligne le même rapport. En effet, étaye Hassan Sefrioui, Directeur de Sopexa Afrique : « il y a une grande insuffisance de lignes directes, depuis les lieux de production et vers les lieux de livraison, et un manque d’infrastructures développées pour les produits frais. » Cependant, tempère M. Edderkaoui, « les lignes maritimes se sont beaucoup développé ces dernières années, avec beaucoup de concurrence et une baisse des prix. » S’ajoutent à cela les coûts de transaction qui sont élevés en Afrique et qui entravent la croissance du commerce intracontinental. « Ces coûts sont en moyenne plus élevés pour le commerce intra-africain que pour les échanges FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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• Produits du Groupe Unimer en rayon dans un supermarché du continent.
avec le reste du monde », fait valoir la DEPF. En Afrique, les différents pays exportateurs se livrent à une concurrence accrue. L’Europe et l’Asie s’intéressent aussi de près à ces marchés et occupent le terrain. « Le Maroc n’est en effet qu’en 46ème position en tant que partenaire commercial », rappelle M. Arifi. Pour Meryem Jamaleddine, « la difficulté principale est la concurrence des produits turques en terme de prix - ils sont très agressifs. Les subventions de l’État turc leur donnent un avantage compétitif par rapport à la concurrence, surtout sur le marché africain qui est un marché de prix. Citons également la Tunisie, qui est de plus en plus agressive grâce à d’importantes subventions étatiques octroyées pour les sociétés exportatrices sur le fret et les coûts d’approche. » Si les produits marocains exportés vers l’Afrique justifiaient jusqu’à présent leurs prix élevés grâce à une forte image de marque du pays, « le label marocain risque aujourd’hui de se dégrader à cause des exportations informelles », alerte Hassan Sefrioui. La contrefaçon est également un problème majeur en Afrique, trompant les consommateurs non avertis grâce à des prix bas : « certains producteurs asiatiques essaient de se positionner sur les marchés en copiant les marques qui marchent le plus et qui ont le capital sympathie le plus important. Person-
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nellement, nous en avons souffert sur nos marques de référence et nous nous battons toujours pour expliquer aux consommateurs les dangers d’acheter ce genre de produits, qui sont de qualité médiocre », nous explique Mohammed Edderkaoui. Car l’une des difficultés des marchés africains réside dans la question du prix. « C’est pour cela que nos exportations concernent essentiellement la conserve de sardine, une protéine accessible par rapport au niveau de vie », constate M. Edderkaoui. Et même si les consommateurs sont de plus en plus regardants sur la qualité, les prix bas sont toujours
recherchés. « Les recettes demandées restent standard. Il n’y a donc pas de possibilité de développement pour des nouveaux produits. D’autant plus qu’avec la crise dans les pays pétroliers, le pouvoir d’achat a beaucoup diminué », poursuit le Directeur Marketing du groupe Unimer L’aspect financier est un autre frein. « L’export vers le continent n’a jamais constitué un problème pour les grands groupes marocains. Depuis plusieurs décennies et pour des raisons culturelles et historiques, les entreprises marocaines d’envergure ont développé des réseaux solides et bien implantés. Par contre, pour les PME, l’export vers l’Afrique est plus hasardeux tant en terme commercial que financier », prévient M. Arifi. Exporter sans prendre (trop) de risque de ne pas être payé peut s’avérer délicat. En effet, « les grossistes importateurs n’ont pas toujours la possibilité de donner des garanties. Or, nous avons besoin de garanties pour être sûrs d’être payés. Parfois, il n’est pas possible de couvrir le risque, ce qui nous fait manquer des opportunités de vente », reprend Mohammed Edderkaoui. Il est indéniable que « le risque pays et commercial reste très élevé, bien qu’en perpétuelle amélioration, Cela est dû à des cours de changes volatiles, des situations politiques en pleine mutation et des procédures administratives toujours très complexes,
Un MOOC pour faire des affaires en Afrique
Après le succès rencontré par son premier MOOC (massive open online course) « Entreprendre au Maroc », emlyon business school campus Casablanca lance son deuxième MOOC « Introduction to Doing Business in Africa » sur sa plateforme d’apprentissage en ligne emlyonX. Ce cours en ligne et gratuit a été conçu par Youssef Lahlou, Expert à l’emlyon campus Casablanca, et Tawhid Chtioui, Professeur et Dean d’emlyon business school Africa. Il vise à expliquer les problématiques économiques actuelles que connait le continent africain dans un contexte de forte mutation et de croissance, à mieux comprendre la dynamique des différentes régions d’Afrique et identifier les opportunités d’affaires en Afrique et avec l’Afrique tout en sachant évaluer les risques et anticiper les évolutions à venir. Ce cours en ligne et gratuit, dispensé totalement en anglais, se déroulera sur 10 semaines à partir du 7 avril 2018. Il est également possible, après avoir suivi le MOOC, d’obtenir le Certificat en ligne « Introduction to Doing Business in Africa » délivré par emlyon business school. Le coût de la certification est de 150 €.
Focus L’Afrique ce qui rend le recouvrement des créances très difficile », explique Mehdi Arifi. Une autre difficulté, selon ce dernier, est celle des solutions de financement à l’export qui restent relativement chères, bien que des groupes bancaires marocains soient présents localement. Enfin, comme le constate Hassan Sefrioui, « les exportations marocaines sont peu diversifiées, concentrées sur quelques pays, essentiellement les pays francophones et ceux à fort enjeu. » Conscients de ce phénomène, certains opérateurs ciblent de nouveaux marchés en dehors de l’Afrique de l’ouest. Ainsi, Agro-Food Industrie vise aussi l’Est africain, « comme l’Éthiopie, avec sa croissance économique et ses 80 millions d’habitants, le Kenya et le Soudan », détaille M. Montier. De son côté, le groupe Unimer s’attache à prospecter chaque année de nouveaux pays.
De belles perspectives…
L’Afrique est un marché on ne peut plus florissant pour le Maroc comme pour le monde entier pour trois raisons essentielles. Tout d’abord, la plupart des pays connaissent une croissance soutenue, ce qui en a fait, durant la dernière décennie, une terre favorable à l’émergence d’une classe moyenne et donc de consommateurs potentiels. La croissance démographique va également dans le sens d’une augmentation mécanique, quantitative, de la demande en produits de grande consommation. Bref, « c'est le marché du 21ème siècle, vu sa
croissance économique, démographique et l'émergence des agglomérations ainsi que de la classe moyenne, principale cible économique pour nous », résume Aziz Bouhartan. Un autre élément clef est le besoin en infrastructures. « Un pays qui a tendance à s’équiper de manière accélérée constitue un eldorado commercial », précise le Directeur Commercial de Coface Maghreb. « Prenons le secteur de l’agroalimentaire par exemple : la transformation des produits agricoles dans les pays de l’Ouest africain étant à la traine, y exporter des produits alimentaires peut se montrer très rentable en termes de chiffre d’affaires et de marges. Nous assistons en outre à la naissance d’océans bleus comme le Rwanda, ou la Sierra Leone, deux pays en plein équipement en termes bancaire et d’infrastructure. Pour les entreprises marocaines, le débouché est assez facile d’accès, grâce notamment à la proximité géographique et aux initiatives royales qui ont bien forgé le 'made in Morocco' », reprend-il. Plusieurs pays représentent de belles opportunités pour les exportateurs marocains, notamment : « la Côte d’Ivoire et le Sénégal pour le développement de leurs infrastructures, ainsi que le développement de la demande et du pouvoir d’achat des consommateurs essentiellement issus de la classe moyenne urbaine. Le Nigéria, le 1er marché de consommateurs d’Afrique (180 millions d’habitants), avec une production locale quasi inexistante, ainsi qu'une diversité de la deFOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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Conseils de pros pour les nouveaux investisseurs ! mande en termes de produits alimentaires », estime Hassan Sefrioui. En termes de besoins, l’Afrique a aujourd’hui une demande pour des produits tels que les céréales, spécialement le riz, les huiles et graisses végétales, le sucre, les légumes et fruits, et les produits laitiers. En bref, « la demande est plutôt concentrée sur les produits de base transformés, sans qu’ils soient pour autant très élaborés, ce qui renchérirait le prix », explique Mme Jamaleddine. Pourtant, les modes de consommation évoluent rapidement et permettent à des produits de plus en plus élaborés de se faire une place. C’est le cas par exemple des produits d’alimentation infantile, compotes, boissons, snacks… d’Agro-Food Industrie : « je peux dire avec beaucoup de fierté que nos produits rencontrent un franc succès ! », se réjouit M. Montier. Afin de saisir ces différentes opportunités, bon nombre d’entreprises marocaines se sont lancées dans différents projets en Afrique. Le groupe OCP a, depuis 2016, déployé son service OCP Africa qui s’emploie à mettre en place des solutions efficaces et novatrices permettant de lever les principales barrières à la pleine réalisation du potentiel de croissance de l’agriculture en Afrique. Concrètement, cela se traduit par des projets menés dans 15 pays, toujours avec des partenaires locaux. À titre d’exemple, au Nigéria, OCP Africa a conclu en 2016 un accord pour développer une usine d'engrais et un réseau de distribution. En Éthiopie, le groupe a conclu un partenariat en 2016, de plus de 2,4 milliards de dollars, pour la construction d’une
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Si certains pays se sont lancés en Afrique depuis des décennies, d’autres attendent toujours le bon moment. Voici quelques conseils d’experts pour franchir le premier pas et réussir sa lancée africaine. « Il faut s’y lancer et vite ! Tout est à faire dans ces pays qui sont en très fort développement. Il faut y introduire ses produits de la bonne manière, avec les bons partenaires et assez rapidement pour être les premiers sur son segment de produits. Les consommateurs africains sont très fidèles aux produits qu’ils côtoient quotidiennement », annonce Hassan Sefrioui. « En général, la mise en œuvre d’une stratégie d’expansion vers ou au sein d’un environnement nouveau devrait faire l’objet d’une étude macroéconomique, sectorielle et réglementaire du marché cible. Nous avons la possibilité, grâce à notre réseau, de faciliter et d’orienter cette démarche, surtout avec le soutien de nos collègues dans nos filiales africaines qui sont dans la maitrise de leurs marchés respectifs. Il doit s’en suivre une immersion directe et ce avant toute prise de décisions : c’est incontournable, surtout quand il s’agit d’identifier de nouveaux partenaires y compris son partenaire bancaire. C’est ainsi que nous avons accompagné avec grand succès des grandes entreprises marocaines en Afrique mais aussi des PME et des TPE ; ceci sans compter tous nos clients africains qui remontent vers nous pour leur besoins d’approvisionnement et de services, ou encore de recherche de partenaires en vue d’investissement ou de joint-venture », conseille Sanaa Drissi. Par ailleurs, il faut tenir compte de
la diversité des marchés. « Les pays d’Afriques ont leurs similitudes et leurs divergences : structurellement, on ne peut pas avoir la même analyse pour tous les pays. Les pays jouissent d’une diversité ethnique et culturelle et le facteur culturel est très décisif en termes de décision d’achat et d’affaires. Avoir une connaissance profonde de ces éléments aiderait à fournir les offres ad hoc. Le challenge est de ne pas voir dans le continent un simple débouché d’écoulement de produits en fin de cycle, mais de formuler les offres de manière réfléchie, adaptée et compétitive. Contrairement à ce que l’on peut penser, l’Afrique ne nous achète pas tout, et surtout pas à n’importe quelles conditions. Beaucoup d’entreprises organisent des stages d’immersions culturelles pour leurs salariés, c’est une très bonne idée à mon sens. De plus en tant qu’assureur crédit, je ne recommanderai pas aux exportateurs, surtout ceux nouveaux sur le marché, d’y aller seuls. Des organismes à l’instar de Coface, peuvent se montrer très utiles pour tous les jalons du processus commercial, de la prospection au recouvrement de la créance », rassure M. Arifi. Pour finir, Aziz Bouhartan conseille de ne surtout pas considérer les marchés africains comme un terrain conquis, mais au contraire de montrer le bon exemple : « la clé c’est l’attitude ! Il y a une dimension humaine dans ce marché, une logique win-win à mettre en avant. »
Carte des évaluations pays • janvier 2018
Source : Coface
Photo Groupe Unimer
usine de production d’engrais de classe mondiale d’une capacité de production de 2,5 millions de tonnes d’intrants par an jusqu’à 2022. « Ces projets sont essentiels puisqu’ils nous permettent d’être agiles, de mieux nous adapter aux besoins locaux, de nous rapprocher des bassins de consommation et d’améliorer la disponibilité de notre produit », explique l’OCP.
Focus L’Afrique
2000
2010
2015
2016
Janvierseptembre 2017*
Produits de la mer
554
1 898
2 670
2 457
1 906
Sucre et sucreries
11
116
346
866
764
Fruits et légumes frais ou transformés
38
160
505
639
345
Huiles végétales et matières grasses
11
143
332
536
497
Autres
17
138
368
421
247
Produits laitiers
141
182
307
271
170
Café et thé
70
218
216
232
192
Pâtisseries et préparations à base de céréales
2
30
164
151
103
Boissons et jus
37
60
186
87
57
Farines et semoules
142
273
320
71
21
Epices
1
12
47
37
49
Œufs
-
20
75
35
55
Cacao et préparations à base de cacao
-
34
41
31
20
Produits carnés
1
15
23
21
11
TOTAL
1 025
3 299
5 600
5 856
4 437
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(Source : Office des Changes - * Données provisoires)
Évolution des exportations de produits alimentaires vers l’Afrique en valeur (millions DH)
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Ressources
Riziculture Une culture qui reste à l’ombre Au Maroc, la riziculture est une culture encore méconnue. Sur un potentiel de 25.000 ha dans la région du Gharb, la superficie récoltée avoisine les 8.000 ha et le rendement s'élève à 75 q/ha. Les difficultés d’accès aux équipements, l’irrégularité du climat ainsi que l'importation illégale freinent l’essor de cette culture. Retour sur cette activité à fort potentiel qui génère un chiffre d’affaires de 315 millions de DH. Nargys ES-SETTE
Des rendements qui dépassent les pays spécialisés La riziculture connaît un accroissement de rendement consécutif aux stratégies adoptées par le Plan Maroc Vert (PMV). Comme tient
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à le souligner le Directeur Général de Mlah Mechiche Alami, Fahd Mechiche Alami, le secteur entre dans une nouvelle dynamique et le rendement de la culture se développe au fur et à mesure des années. En effet, le PMV a instauré et facilité la culture du riz, grâce à la mise en place d'outils pour le nivellement des sols. Le nivellement du sol permet d'obtenir un plan horizontal
Objectifs globaux du contrat-programme (2014-2020)
• Amélioration des rendements pour atteindre une moyenne de 80 qx/ha • Extension progressive des superficies réalisées annuellement pour les stabiliser à 11.000 ha • Diversification des variétés semées pour les trois variétés : riz rond, long et medium • Amélioration des niveaux de consommation de 2 kg/hab/an à 3 kg/hab/ an • Amélioration de la qualité du riz produit • Amélioration des conditions du marché national du riz • Introduction de nouvelles techniques de traitement du riz (nettoyage, séchage, stockage, usinage et conditionnement) • Amélioration des conditions de stockage du riz avant et après usinage
(Source : Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts)
D
'un budget de 270 millions de dirhams (dont 182 MDH sont supportés par l'État), un contrat-programme (2014-2020) a été conclu entre l’État et la Fédération Nationale Interprofessionnelle du Riz (FNIR) pour la mise à niveau du secteur rizicole visant, entre autres, l'augmentation des rendements moyens, la modernisation de l’outil industriel ainsi que l’amélioration des conditions cadre de la filière. Le riz au Maroc est cultivé dans la région du Gharb sur des sols argileux et particulièrement lourds à travailler. Cette culture est considérée comme grande consommatrice en eau : le meilleur mode d'irrigation est la submersion.
du champ pour faciliter le drainage et la circulation de l’eau et le drainage. Preuve en est, 3.200 ha, pour un montant de 33 millions de DH, ont été nivelés, ce qui permit d’avoir un meilleur rendement. « Nous constatons une légère augmentation du rendement d’année en année qui s'est élevé à 7 tonnes/ha », précise M. Mechiche Alami. Et d'ajouter : « ce chiffre dépasse celui enregistré dans les plus grands pays producteurs de riz (6 tonnes/ha) et dépasse même la moyenne européenne. » Comme tient à l’expliquer Mohammed Khalile, Président de la FNIR, l’amélioration de la rentabilité de la culture passe par la diminution de la consommation d’eau d’irrigation à moins de 11.000 m3/ha à travers le nivellement des clos rizicoles et l’adoption de pratiques d’irrigation adaptées. Il s'agit également de diminuer le coût des semences à travers l’encouragement à l’utilisation des semences certifiées et la diminution de la dose de semis (1,7 au lieu de 2 qx/ha). La fertilisation constitue la charge
Riziculture tiques », ajoute M. Mechiche.
À ce jour, 5 projets d’agrégation sont opérationnels pour un investissement de près de 648 millions de DH sur une superficie à terme de 12.400 ha et un regroupement de 2.300 agrégés. Sur les 5 projets, un projet a été mis en conformité avec la loi 04-12 relative à l’agrégation. Les dossiers des 4 autres projets sont validés par le comité technique et les attestations sont en cours d’établissement.
Des projets d’agrégation pour cadrer la filière…
opérationnelle la plus coûteuse en grandes cultures. Le raisonnement de la fertilisation en encouragent les agriculteurs à recourir aux analyses du sol permet d’ajuster les doses au plus près des besoins nutritionnels des plantes.
À l’instar des autres filières agricoles, la mise en place de projets d’agrégation joue un rôle important dans l’organisation et l’amélioration des conditions de commercialisation de la production.
Evolution du chiffre d’affaires de la filière
La nécessité de moderniser les techniques
Au Maroc, les moissonneuses-batteuses destinées au blé sont utilisées pour la récolte du riz, ce qui influe négativement sur le rendement. Il faudrait pouvoir disposer de moissonneuses spécifiques à la culture de riz. « Si nous avions les équipements adéquats, nous aurions pu avoir des rendements beaucoup plus importants. Nous perdons 8% du rendement parce que nous utilisons des moissonneuses-batteuses adaptées au blé et non au riz », regrette M. Mechiche. Selon Mohammed Khalile, la généralisation et modernisation de l’outil industriel et des techniques d’usinage est un atout qui permet l’amélioration de la qualité du riz produit. De plus, la culture est impactée négativement par le climat. « Nous avons constaté ces deux dernières années que des grosses vagues de chaleur n’ont pas permis au cycle végétatif du riz d’être complet. Nous avons donc subi une légère perte de rendement due à ces aléas clima-
Année
2014
2015
2016
2017
Objectif 2020
Chiffre d'affaires en MDH
231,416
339,690
277,524
315,000
457,600
Evolution de la production en tonnes
(Source : Fédération Nationale Interprofessionnelle du Riz)
Evolution des importations & exportations (T)
(Source : Fédération Nationale Interprofessionnelle du Riz)
Contrat-programme : où en est-on ? Désignation
Situation actuelle
Horizon 2020
Évolution
Superficie
Ha
6.500
11.000
+69 %
Rendement
Qx/ha
75
80
+7 %
Consommation
Kg/habitant/an
2
3
+ 50 %
(Source : Fédération Nationale Interprofessionnelle du Riz)
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Process
Solutions Fournisseurs • PROCESS Caspeo. Logiciel de simulation pour optimiser les procédés de transformation Caspeo vient de lancer son logiciel de modélisation et de simulation des procédés de transformation des agro-ressources, USIM PAC AGRO. Conçu à partir d’une technologie robuste, performante et bien établie dans l’industrie minérale, USIM PAC AGRO est le 1er logiciel de ce genre pour la valorisation des matières premières agricoles d’origine végétale ou animale. La description fine • Un seul et même outil pour concevoir et et configurable de la matière permet optimiser l’ensemble d’un procédé de prendre en compte la variabilité et • Bibilothèque de plus de 150 modèles • Logiciel ouvert la complexité des matériaux issus du vivant. Outil décisionnel, il accompagne les services R&D des industriels, les centres techniques et les bureaux d’études de la conception d’une installation jusqu’à son optimisation en production. Son utilisation permet de minimiser les coûts d’investissement grâce à un dimensionnement optimal des équipements. Les performances de production des installations sont optimisées (ajustement des paramètres opératoires : résultats de calcul instantanés, évaluation rapide de différentes configurations, visualisation de l’ensemble d’un procédé) ainsi que l’efficacité énergétique.
Pierre Guérin. Agitation innovante pour produits visqueux et fragiles La nouvelle gamme EOLE4 de la société Pierre Guérin garantit un brassage énergique tout en douceur. En effet, pour homogénéiser certains produits visqueux (ex. : riz au lait, décaillage de yaourt brassé, chocolats, plats cuisinés, desserts lactés avec • Taux de cisaillement minimum préservant ou sans marquants, fourrages, napl’intégrité des produits pages, confitures avec morceaux…), • Optimisation des temps de mélange grâce au débit de recirculation élevé le débit de recirculation doit être im• Brassage efficace = économies portant. Or, l’utilisation d’une agitation traditionnelle, avec hélice de pompage tournant à grande vitesse, peut être dommageable à la structure du produit. Pour y remédier, EOLE4 est constitué d’un ou plusieurs étages d’hélices HTPG4 et de lames diamétralement opposées, ce qui permet de diminuer considérablement les effets de cisaillement indésirables tout en favorisant le transfert thermique par renouvellement de la couche limite en paroi. La complémentarité des 2 mobiles permet de diminuer considérablement la vitesse de rotation et donc de préserver l’intégrité des produits tout en assurant un brassage optimal dans l’ensemble de la cuve. En complément, les pales de proximité en fond de cuve favorisent les échanges thermiques, la recirculation du produit et l’homogénéisation en fin de vidange.
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Serac. Solution bloc de soufflage-remplissage aseptique
• Pour basses et moyennes cadences • Encombrement réduit • Système flexible
Avec le Combox Aseptique, Serac propose désormais une solution bloc de soufflage-remplissage pour des lignes de capacité moyenne, marché qui disposait jusqu’à présent d’un choix limité. Pour cela, Serac a associé sa souffleuse linéaire PET (SBL) et sa remplisseuse rotative pondérale dans une version bloc (dénommée Combox). Aujourd’hui, le Combox est disponible dans une version aseptique. Il ouvre de nouvelles perspectives aux industriels laitiers et des boissons en leur permettant d’avoir une solution basse et moyenne cadence sur des applications produits à pH neutre et acide allant jusqu’à 12.000 bouteilles PET par heure pour le litre et jusqu’à 18.000 bouteilles PET par heure sur des petits formats de 250 ml. Combox offre performance et flexibilité grâce à un transfert positif et direct des emballages par le col entre la souffleuse et la remplisseuse, limitant les risques de contamination des emballages. L’absence de transfert des emballages au travers de silos puis de redresseurs permet une réduction de l’investissement Sans convoyeur à air, le système est plus compact et plus fiable (moins de risque de bourrages). Un seul opérateur suffit pour l’ensemble soufflage-remplissage. Enfin, le système est très flexible avec changement de format bouteille facile, rapide et sans risque : la souffleuse étant située hors zone stérile, il n’y a pas de danger de re-contamination lors d’un changement de moule.
• INGRÉDIENTS
Mane. Marinades aux saveurs asiatiques
Nexira. Nouvelle gamme d’hydrocolloïdes
Face à l’attrait des consommateurs pour les saveurs Asiatiques, Mane lance une gamme aux références originales. « Nous ne voulions pas inclure dans notre collection une énième version • 10 références d’une marinade 5 épices ou • Saveurs originales d’une marinade aigre-douce. • Sans exhausteur de goût En effet, nous avons constaté qu’au fil des ans, les consommateurs sont devenus de plus en plus spécialistes de la cuisine asiatique. Nous avons donc voulu proposer des références qui aillent dans ce sens, qui permettent de renouveler l’offre en rayon tout en assurant une réelle expérience gustative », commente Fanny Dézert, Responsable du développement commercial et du Marketing Viande pour l’Europe de l’Ouest. Cette gamme - adaptée à une large palette d’applications salées – comporte donc une marinade ouzbèke, cambodgienne ou encore indonésienne, ainsi que des marinades dites « Nikkei », avec des saveurs associant les cuisines japonaise et péruvienne et qui entrent dans la tendance « Fusion Food ». Ces 10 références de marinades en poudre sont toutes sans exhausteur de goût ni nanoparticules. Elles se dosent sur de la viande à environ 4% et peuvent convenir aussi bien à des applications carnées qu’à des applications végétaliennes.
Avec ThixogumTM, Nexira propose une gamme d’hydrocolloïdes entièrement naturels aux propriétés texturantes et stabilisantes uniques. D’origine 100% végétale et clean label, cette gamme est issue d’une combinaison de gommes d’acacia (émulsifiante) et xanthane (propriétés de mise en suspension). Elle convient particulièrement aux applications boissons et laitières. • Ingrédient végétal naturel Dans les boissons, • Amélioration de la texture et de la ThixogumTM aide à sensation en bouche • Maintien en suspension des pulpes maintenir en suspension les pulpes insolubles, dans les boissons apportant une texture onctueuse et une sensation en bouche agréable. Dans les boissons à teneur réduite ou sans sucre, il contribue à améliorer la texture et à masquer l’arrière-goût des édulcorants. Dans les produits laitiers, desserts ou glaces, ThixogumTM améliore la sensation en bouche et la texture.
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Nouveautés
GoodMills Innovation. Une nouvelle ancienne graine
• Sans gluten • Facile à préparer • Goût et texture plaisants
Lors du dernier salon Fi Europe, GoodMills Innovation a présenté plusieurs nouveautés axées sur la santé. Parmi elles, le blé 2ab (2ab Wheat) est une ancienne graine récemment découverte. Cette alternative au blé boulanger moderne est facile à digérer et permet de produire des pains savoureux pour les consommateurs sensibles au gluten. En effet, les produits boulangers produits avec la farine 2ab sont particulièrement bien tolérés et offrent une texture et un goût convaincants. Enfin, le blé 2ab est facile à manipuler et à préparer, pour les boulangeries industrielles comme artisanales.
• POINTS DE VENTE Euralux. Système de vitrine motorisée, convertible en libre-service Lauréat du Prix Nouveautés du salon Européen 2018, dans la catégorie « Je vends », le système d’Euralux consiste en une façade vitrée motorisée qui glisse verticalement à l’intérieur du meuble afin de transformer une vitrine de service traditionnel en libre-service donnant accès aux produits côté clients. La tablette haute est rétractable et coulisse vers l’arrière permettant d’agrandir encore l’accessibilité. Ce système de double service offre de nouvelles perspectives d’utilisation de l’espace de vente. Il est ainsi possible de passer, en quelques secondes, d’un système de vente derrière un comptoir à un système ouvert de libre-service. L’espace du magasin peut ainsi évoluer ponctuellement au cours de la journée (comme à l’heure du déjeuner...) ou lors d'évènements.
• Façade motorisée • Passage en système libre-service en quelque secondes
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Qualité
Nutri-Score Maroc Un outil au service du consommateur 2 partie ème
Aguenaou H.1, 6 , Julia C.2, 3, El Hajjab A.4, Face aux problématiques de santé liées à la sur-consommation de sel, de sucre et Galan P.2, Alla A.5, El de gras, auxquelles le Maroc n’échappe pas, certains pays se sont engagés dans Berri H.5, 6, Brahimi M.6, une démarche visant à apposer sur les produits alimentaires un logo permettant Belkhadir J.6, Heikel J.6, Hercberg S.2,3 de donner une information nutritionnelle claire et lisible aux consommateurs,
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directement sur la face avant des emballages. Dans cette 2ème partie, des scientifiques marocains et français expliquent les justifications scientifiques et de santé publique, ainsi que les fondements du logo nutritionnel Nutri-Score.
I
l existe différents formats de signalétique dans le monde, développés selon des principes et des approches différentes. Certains formats sont déclinés en « sceau d’approbation », avec un logo présent uniquement sur les meilleurs produits d’une catégorie ; d’autres constituent des « avertissements sanitaires », indiquant inversement les produits de moins bonne qualité nutritionnelle. Certains formats sont plutôt interprétatifs par nutriment et, enfin, d’autres interprétatifs synthétiques graduels (figure 3). Les formats interprétatifs, qu’ils soient par nutriments ou synthétiques, s’appuient sur des profils nutritionnels des aliments. Aujourd’hui, pour choisir la signalétique nutritionnelle optimale, il est indispensable de s’appuyer sur des travaux validant le système de scoring qui sous-tend le logo (profilage nutritionnel) et des études comparatives entre plusieurs systèmes, et de clas-
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ser les types de logos les uns par rapport aux autres en termes d’efficacité pour le consommateur. C’est cette démarche qui a permis d’aboutir, en France, au choix du Nutri-Score par les autorités de Santé Publique, sur la base des travaux scientifiques sur la validation de l’algorithme et du format graphique permettant d’établir sa supériorité par rapport aux autres logos nutritionnels.
Les travaux scientifiques sur la validation du système de base du Nutri-Score
Différents travaux analysant une table de composition des aliments génériques (8) et la composition nutritionnelle de produits de marque (9) ont mis en évidence que le score FSA et le logo 5-C/Nutri-Score permettent de différencier la qualité nutritionnelle entre les groupes alimentaires, au sein des groupes alimentaires et pour des produits équivalents. Le classement des groupes alimentaires en fonction des quintiles statistiques a été évalué. Dans l’ensemble, le score FSA permet de classer les groupes alimentaires en 5 catégories de façon cohérente par rapport aux recommandations nutritionnelles : les fruits et légumes, les produits céréaliers sont classés dans les premières classes de score (meil-
leure qualité nutritionnelle), alors que les produits de snacking salé et sucré sont plutôt classés dans les dernières classes du score (moins bonne qualité nutritionnelle). De plus, il existe une forte variabilité dans pratiquement tous les groupes alimentaires : les aliments se répartissent systématiquement dans au moins trois classes de score. Par ailleurs, pour des produits similaires de marques différentes, au moins deux classes de couleur sont identifiées à chaque fois. Par exemple, pour les céréales du petit déjeuner (analyse sur 380 produits) (10), le logo 5-C/Nutri-Score permet de différencier la qualité nutritionnelle entre les catégories de céréales (flocons d’avoines globalement répartis dans de meilleures classes que les céréales fourrées), au sein des catégories (pour chacune des catégories, au moins 3 classes représentées), et même pour des produits équivalents (3 classes représentées).
Validation du score de calcul du Nutri-Score
Le score constitutif du logo 5-C/ Nutri-Score a été validé dans plusieurs travaux scientifiques réalisés sur des cohortes (SU.VI.MAX (11), NutriNet-Santé (12)) et dans le cadre de l’Etude Nationale Nutrition Santé (ENNS) portant sur un échantillon national représentatif de la population française (13). Les analyses se sont appuyées sur un score de qualité nutritionnelle de l’alimentation des individus, calculé à partir des scores
QHS FSA de l’ensemble des aliments qu’ils consomment. Les sujets (adultes et enfants) ayant un score FSA-individuel plus faible (plus favorable) ont des consommations plus importantes en fruits, légumes et poissons et plus faibles en produits de snacking sucrés et gras et sucrés ; des apports nutritionnels en fibres, vit C, bêta-carotène, Ca, Zn, Fe plus élevés et des apports en acides gras saturés plus faibles; une meilleure adhérence aux recommandations du PNNS et un meilleur statut biologique en antioxydants (taux sanguin de vitamine C et de bêta-carotène plus élevés). Il apparait clairement que le score FSA est associé à la qualité nutritionnelle de l’alimentation et au statut nutritionnel des individus. D’autre part, le score FSA constitutif du logo 5-C/Nutri-Score a été validé en testant l’association entre le score individuel de qualité nutritionnelle de l’alimentation, basé sur le score FSA, et le risque de survenue de pathologies. Dans le cadre d’une étude de cohorte portant sur plus de 6.400 sujets suivis pendant 13 ans, pour lesquels ont été collectés des enregistrements alimentaires répétés, les sujets dont le score nutritionnel FSA de leur alimentation se situe dans le 5ème quintile, reflétant une moins bonne qualité nutritionnelle, ont un risque supérieur de 34% de développer un cancer, tous sites confondus (14) ; de 61% une maladie cardiovasculaire (15) ; de 43% un syndrome métabolique (16) et de prise de poids, avec un risque de 61% plus élevé de développer une obésité (chez les hommes)(17).
généralement rapidement. La compréhension objective des différents systèmes d’information nutritionnelle simplifiés a été testée auprès de 14.230 participants de la cohorte NutriNet-Santé, par leur capacité à classer divers aliments en fonction de leur qualité nutritionnelle globale (20). D’une façon générale, en dehors de tout logo nutritionnel, les individus plus âgés, avec un faible niveau de revenu, d’éducation et de connaissance en nutrition, ainsi que ceux lisant peu les étiquetages nutritionnels, ont davantage de difficultés à classer les produits en fonction de leur qualité nutritionnelle. La présence d’un logo d’information nutritionnelle simplifié augmente de façon nettement plus importante la capacité des individus à classer les produits. Le logo 5-C/Nutri-Score a les meilleures performances, y compris chez les individus ayant une alimentation plutôt « défavorable » sur le plan nutritionnel et la santé. En particulier, la présence du 5-C/Nutri-Score augmente, de façon importante (plus de 20 fois par rapport à la situation sans logo), la capacité des individus n’ayant pas de connaissance en nutrition, à classer correctement les produits par rapport à la situation sans logo. Par ailleurs, l’impact des différents logos d’information nutritionnelle simplifiés (dont le 5-C/Nutri-Score) a
été évalué sur les intentions d’achat des consommateurs mesurées via un supermarché expérimental en ligne (21) . Un essai randomisé, mis en place au sein de la cohorte NutriNet-Santé a permis de montrer que la présence du logo Nutri-Score sur la face avant des emballages permettait d’augmenter significativement la qualité nutritionnelle du panier d’achat par rapport aux autres logos testés et comparé à la situation de référence sans logo. Il n’y a pas de différence significative pour le prix et le nombre de produits ajoutés au panier quel que soit le logo. Le logo coloriel 5-C/Nutri-Score est le seul logo permettant de réduire significativement à la fois la teneur en lipides, acides gras saturés et sodium du panier d’achat. Enfin, ce logo est également le plus efficace au sein de sous-groupes de population basés sur le sexe, l’âge, le niveau d’étude, le revenu, l’indice de masse corporel et le niveau de connaissance en nutrition. Finalement, une étude « grandeur nature » a été développée en 2016 comparant le NutriScore à 3 autres logos (SENS proposé par la fédération de la grande distribution, les Feux Rouges Tricolores Multiples et une nouvelle version des Repères Nutritionnels Journaliers « RNJ »), portant sur 4 rayons (1.298 produits) de 60 supermarchés (10 par logo et 20 témoins)
Performances du système graphique
L’acceptabilité et la perception du logo 5-C/Nutri-Score ont été évaluées par rapport à différents autres systèmes d’information nutritionnelle (Repères Nutritionnels Journaliers, feux tricolores multiples britanniques, coche verte), ainsi qu’une situation de référence sans logo d’information nutritionnelle (18,19). Le logo 5-C/Nutri-Score est perçu comme le plus facile à identifier et nécessitant le moins de temps et d’effort à comprendre. Ainsi, il présente des avantages en situation réelle où les choix des produits se font
• Figure 3. Les différents systèmes disponibles et implémentés dans le monde
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Qualité sur une période de 10 semaines (22). Cette étude fait apparaître une supériorité d’ensemble assez nette pour le logo NutriScore qui n’entraîne jamais, contrairement aux autres systèmes, de dégradation de la qualité nutritionnelle des achats et produit plus souvent que les autres, de façon statistiquement significative, une amélioration de cette qualité. L’amélioration de la qualité nutritionnelle globale du panier d’achat pour les produits des rayons étiquetés est de l’ordre de 4%. Cet avantage de NutriScore est plus marqué encore lorsqu’on observe spécifiquement le comportement des consommateurs qui achètent les produits les moins chers. Ce résultat est renforcé par celui d’une étude qualitative (réalisée dans 20 magasins sous la forme de questionnaires face-à-face avant et après l’expérimentation), qui place les systèmes synthétiques, et notamment Nutri-Score, clairement devant tous les autres systèmes. Ce résultat a également été confirmé par une étude menée auprès de 809 sujets, testant le NutriScore et 4 autres logos en conditions réelles d’achat recourant aux méthodes d’économie expérimentale (framed field experiment (23)). Les auteurs concluent que si les 5 logos testés ont un impact significatif sur la qualité nutritionnelle des achats, l’effet nutritionnel positif contraste les systèmes d’étiquetage : NutriScore est significativement le plus efficace des cinq. NutriScore génère une amélioration nutritionnelle de la moyenne des paniers des participants, mesurée par le score FSA, de +9,3%, alors que les améliorations varient de 2,9 à 6,6% pour les autres logos. De plus, NutriScore l’emporte également en efficacité pour les revenus les plus faibles.
Conclusion
Le Maroc, comme de nombreux pays dans le monde, fait face à une épidémie de surpoids et d’obésité et à une augmentation des maladies chroniques liées à la nutrition. Le logo d’information nutritionnelle à 5 couleurs Nutri-Score apparaît pour le Maroc, comme pour la France, comme un outil permettant d’aider les consommateurs, afin qu’ils orientent
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QHS leurs choix vers des produits de meilleure qualité nutritionnelle, moins gras, moins sucrés et moins salés. De plus, compte-tenu de ses performances, ce système pourrait être un élément incitateur fort pour les producteurs et distributeurs d’aliments à améliorer la qualité nutritionnelle des aliments qu’ils produisent ou distribuent en réduisant leurs teneurs en sucre, gras et sel, afin de tirer parti d’un positionnement le plus favorable possible sur le système d’information nutritionnelle (visible par les consommateurs) et ainsi valoriser leurs efforts en terme de reformulation et d’innovation au bénéfice des consommateurs. Bien sûr, pour garantir une bonne compréhension du système, il est nécessaire de prévoir des stratégies de communication et d’information du
Bibliographie
public ainsi que des professionnels de santé, de l’éducation et du social. Enfin, il faut garder à l’esprit que cette mesure spécifique doit, bien sûr, être replacée dans le cadre global d’une politique nutritionnelle de santé publique globale à la mesure des défis de santé publique. 1 Unité Mixte de Recherche en Nutrition et Alimentation URAC39, Centre Régional Désigné de Nutrition associé à l’AFRA/IAEA, Université Ibn Tofaïl-CNESTEN, Kénitra-Rabat, Maroc 2 Équipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, CRESS U1153 Inserm/Inra/Cnam/ UP13, COMUE Sorbonne Paris Cité, Bobigny, France 3 Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Bobigny, France 4 Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires, Maroc 5 Direction de l’Épidémiologie et de Lutte contre les Maladies, Ministère de la Santé, Maroc 6 Moroccan Obesity Task force
8. Julia C, Kesse-Guyot E, Touvier M, Mejean C, Fezeu L, Hercberg S. Application of the British Food Standards Agency nutrient profiling system in a French food composition database. Br J Nutr 2014;112:1699-705. 9. Julia C, Ducrot P, Peneau S et al. Discriminating nutritional quality of foods using the 5-Color nutrition label in the French food market: consistency with nutritional recommendations. Nutr J 2015;14:100. 10. Julia C, Kesse-Guyot E, Ducrot P et al. Performance of a five category front-of-pack labelling system - the 5-colour nutrition label - to differentiate nutritional quality of breakfast cereals in France. BMC Public Health 2015;15:179.10. 11. Julia C, Mejean C, Touvier M et al. Validation of the FSA nutrient profiling system dietary index in French adults-findings from SUVIMAX study. Eur J Nutr 2015. 12. Julia C, Touvier M, Mejean C et al. Development and validation of an individual dietary index based on the British Food Standard Agency nutrient profiling system in a French context. J Nutr 2014;144:2009-17. 13. Deschamps V, Julia C, Salanave B, Verdot C, Hercberg S, Castetbon K. Score de qualité nutritionnelle des aliments de la Food Standards Agency appliqué aux consommations alimentaires individuelles des adultes en France. Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 2015;46675. 14. Donnenfeld M, Julia C, Kesse-Guyot E et al. Prospective association between cancer risk and an individual dietary index based on the British Food Standards Agency Nutrient Profiling System. Br J Nutr 2015;1-9. 15. Julia C, Kesse-Guyot E et al. Prospective association between a dietary quality index based on a nutrient profiling system and cardiovascular disease risk. Eur J Prev Cardiol 2016. 16. Julia C, Fezeu LK, Ducrot P et al. The Nutrient Profile of Foods Consumed Using the British Food Standards Agency Nutrient Profiling System Is Associated with Metabolic Syndrome in the SU.VI.MAX Cohort. J Nutr 2015;145:2355-61. 17. Julia C, Ducrot P, Lassale C et al. Prospective associations between a dietary index based on the British Food Standard Agency nutrient profiling system and 13-year weight gain in the SU.VI.MAX cohort. Prev Med 2015;81:189-94. 18. Ducrot P, Mejean C, Julia C et al. Objective Understanding of Front-of-Package Nutrition Labels among Nutritionally At-Risk Individuals. Nutrients 2015;7:7106-25. 19. Ducrot P, Mejean C, Julia C et al. Effectiveness of Front-Of-Pack Nutrition Labels in French Adults: Results from the NutriNet-Sante Cohort Study. Plos One 2015;10:e0140898. 20. Julia C, Péneau S, Buscail C et al. Perception of different formats of front-of-pack nutrition labels according to sociodemographic, lifestyle and dietary factors in a French population: cross-sectional study among the NutriNet-Santé cohort participants. BMJ Open 2017 (in press). 21. Ducrot P, Julia C, Méjean C et al. Impact of different front-of-pack nutrition labels on consumer purchasing intentions: a randomized controlled trial. Am J Prev Med 2015. 22. Comité Scientifique de l'étude d'expérimentation. Évaluation ex ante de systèmes d'étiquetage nutritionnel graphique simplifié. Rapport final du comité scientifique. 23. Crosetto, P., Lacroix, A., Muller, L., and Ruffieux, B. Mesure expérimentale en laboratoire des impacts sur la qualité nutritionnelle du panier alimentaire familial de l'apposition de 'Systèmes d'étiquetage nutritionnel' en face avant des emballages. INRA GAEL : Grenoble.
Marchés
Vins sans alcool Pour le marché halal mais pas que… Déguster une boisson festive sans les inconvénients liés à l’alcool, tel est le principe des vins sans alcool, dont font partie les vins halal. En effet, ce type de produit s’adresse non seulement aux consommateurs musulmans, mais aussi à un public plus large qui ne souhaite pas boire d’alcool pour des raisons de santé, de sécurité routière, etc. Pour répondre à la demande croissante, les fabricants ont développé des produits de plus en plus élaborés et qualitatifs. Florence CLAIR
Dismark, spécialisée dans les boissons.
Il a donc fallu trouver une alternative et créer un vin, avec toute la dimension que cela représente, mais sans alcool », révèle Fabrien Gross, PDG des Domaines Pierre Chavin, premier élaborateur français de vins sans alcool. C’est ce vécu, conjugué à une expatriation de Mme Boulachin en Scandinavie, où règne la tolérance zéro en matière d’alcool au volant, et à la forte demande des consommateurs musulmans, en France comme ailleurs, qui a conduit les Domaines Pierre Chavin à se lancer sur le marché.
Pour qui ?
Un marché prometteur…
• Gamme Pierre Zéro des Domaines Pierre Chavin.
U
n vin sans alcool, qu’estce que c’est ? Il doit être conforme aux réglementations européennes, qui limitent le degré d’alcool à 0,3%, soit le même dosage qu’un jus de fruits ou un soda. Généralement, les producteurs vont plus loin en proposant des boissons à 0,0%. Mais un vin sans alcool ne saurait être un simple jus de raisin. Pour Rachid Gacem, Directeur Général d’Univers Drink, spécialiste du sans alcool, « un vin sans alcool, c’est un vrai vin, qui est ensuite désalcoolisé. » Quant au caractère halal, il est certifié par des organismes indépendants. Univers Drink fait ainsi appel au Jakim malaysien, réputé internationalement pour son sérieux. « Le vin halal doit passer par une analyse exhaustive et un contrôle spécifique : il ne doit pas seulement être désalcoolisé mais présenter un degré d’alcool de 0,0% pour être considéré halal », ajoute Belén Conde Toubes, du département export de la société espagnole
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« Les vins sans alcool ciblent deux catégories de consommateurs : ceux qui ne boivent pas d’alcool pour des raisons religieuses, et ceux qui le font pour d’autres raisons (femmes enceintes, santé, personnes âgées, mais aussi pour la cuisine ou pour pouvoir boire et conduire) », indique Belén Conde Toubes. Peu calorique, sans risque de maux de tête le lendemain, compatible avec la conduite, le vin sans alcool peut en effet séduire d’autres consommateurs que la population musulmane. « L’envie et l’idée de créer une gamme de vins sans alcool fait suite aux deux grossesses successives suivies de périodes d’allaitement prolongées de Mathilde Boulachin, co-fondatrice des Domaines Pierre Chavin. Difficile pour une femme du vin de rester 4 ans en abstinence parfaite.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les producteurs ont commencé à s’intéresser sérieusement à ce marché en proposant de vrais alternatives au vin traditionnel. Vin tranquille ou effervescent, l’offre se diversifie rapidement et séduit des consommateurs du monde entier. « Le marché a crû très rapidement et nous sommes désormais présents dans plus de 20 pays », témoigne Belén Conde Toubes. Chez Univers Drink, on constate une croissance entre 12 et 35% selon les pays. Et cette croissance devrait encore s’accélérer selon • Vin efferM. Gacem : « un grand vescent Night faiseur de vins tranquilles Orient d’Uniet effervescents, qui à lui vers Drink.
Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition
seul vend 160 millions de cols de vins effervescents alcoolisés, prédit que la tendance va s’inverser d’ici à 10 ans au profit des vins sans alcool. » Le volume du marché est important dans les pays du Moyen-Orient, mais aussi en Europe, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas, selon Dismark. « Nous avons beaucoup de demandes • Vin aux paillettes d’or de Dismark. en provenance du Maroc, mais nous n’avons pas encore trouvé le bon partenaire pour vendre dans ce pays », précise l’entreprise espagnole. « Au niveau mondial, 48 % de la population mondiale adulte n'a jamais consommé d'alcool dans sa vie, selon la base de données de l'Organisation mondiale de la santé », indique Fabien Gross, ajoutant que la demande s’accroît notamment sur le marché maghrébin.
…. mais un produit encore mal connu
Aujourd’hui, l’une des difficultés majeures rencontrées par les opérateurs de cette filière reste la méconnaissance du produit, et ce quelle que soit la cible. Pour M. Gross, « les consommateurs ont besoin d’être rassurés sur les procédés d’élaboration et de certification. Nous devons fournir plusieurs niveaux d’explication et prouver la manière dont nous pouvons garantir le 0,0% d’alcool dans nos produits. » Car le marché recèle un potentiel énorme : « c’est un marché mondial. Plus les pays seront contraignants au niveau de la sécurité routière, moins les gens consommeront d’alcool », estime Rachid Gacem. Pour toucher davantage de clients,
les fabricants ont considérablement élargi leur offre. « Nous pouvons extraire l’alcool de toute la diversité des vins qui existent, quel que soit le cépage », affirme Rachid Gacem. À l’instar des autres catégories de boisson, le vin sans alcool n’échappe pas non plus aux tendances de fond actuelles : la santé, avec des produits basse-calorie, et le naturel (vins biologiques). Pierre Chavin propose par exemple des vins certifiés bio et halal sous la marque Ôpia et la gamme Silhouet’Light à base d’extraits naturels de stevia, qui ne contient que 7 kcal, soit 100 fois moins qu’un vin
Produit traditionnel. Une autre tendance forte concerne le segment premium, avec des déclinaisons jouant sur le côte « blingbling ». Ainsi, Dismark et les Domaines Pierre Chavin ont tous deux lancé leurs effervescents contenant des paillettes d’or comestible 24 carats, respectivement baptisés Lussory Gold et Gold Arabesque. Enfin, l’univers du sans alcool s’élargit à d’autres boissons. Ainsi, après les pétillants et les vins, Univers Drink a élargi sa gamme « Night Orient » aux cocktails sans alcool, commercialisés notamment au Maroc lors de la dernière saison estivale.
Comment sont élaborés les vins sans alcool ?
Plusieurs technologies permettent de produire des vins sans alcool. Elles procèdent notamment par osmose inverse, extraction à chaud ou à froid. « L’inconvénient de l’extraction à chaud est la déperdition des aspects organoleptiques du vin. Et dans beaucoup de cas, on ne peut descendre en deçà de 0,5% d’alcool », prévient M. Gacem. Chez Dismark, on fait appel à une désalcoolisation sous-vide. • Produits d’Univers Drink en rayon à Toulouse, France. « L’avantage de cette méthode est qu’il n’y a pas besoin d’ajouter d’additifs artificiels au vin et qu’elle conserve les propriétés et le goût du breuvage, tout en enlevant complètement l’alcool d’une façon naturelle », souligne Belén Conde Toubes. Les Domaines Pierre Chavin ont opté pour la méthode SCC (Spinning Cone Column), considérée comme « la plus rapide, la plus efficace et la plus rentable pour la collecte et la préservation des composants volatils (les arômes) d’un vin à basse température. Basée sur des procédés thermiques et de distillation, elle permet d’ajuster finement la teneur en alcool sans perte aromatique. » Notons enfin qu’à l’inverse des vins traditionnels, qui se bonifient en vieillissant, les vins sans alcool ont une date de péremption et ne peuvent se conserver plus de quelques années. « Comme toute autre boisson, nous avons l’obligation d’indiquer la DLUO, la composition et les ingrédients utilisés, ainsi que les valeurs nutrition• Produits d’Univers Drink en rayon à nelles », explique Fabien Gross. Auchan Bagnolet, France.
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Marchés LavAzza KAFA Forest Coffee Un café à la structure robuste et un bouquet d’arômes et de parfums, avec des notes florales intenses et un arrière-goût typique de miel et de dattes avec des notes de cerises mûres. Fabricant : LavAzza Importateur : Top Class - 100 % café d'Ethiopie - Prix (hors TVA) : 6,25 DH/capsule et 359 DH/ 1 kg en grains
Maroc
La Bella Caso Pan de Leche sin colorantes sin conservantes Pain au lait avec 20% de lait écrémé. Sans conservateurs ni colorants. Fabricant : Bakery Donuts Iberia Importateur et distributeur : Food Group Trading Farine 53% (blé, avoine, riz, orge, seigle), eau, sirop de glucose-fructose, graisses végétales (palme et coco), œuf liquide pasteurisé (5,6%), sucre, sel, lait en poudre écrémé 2,5%, arômes, huile végétale (tournesol), levain liquide (blé), levure, sel, émulsifiants (mono- et diglycérides d’acides gras (blé), E481 (blé), lécithine de tournesol), protéines de lait, gluten de blé, stabilisant E466, agent de traitement de la farine (acide ascorbique), correcteur d’acidité E330. - Poids : 350 g - Prix : 56,70 DH
Casino Tartidou Fromage à tartiner doux. Fabricant : Casino Importateur : Marjane Holding - Crème (origine : UE) 49,6%, lait écrémé (origine : UE) 49,3%, sel, ferments lactiques (contient lait). - Poids : 150 g - Prix : 14,95 DH
X Korn Cheese Maïs au goût de fromage. Fabricant : Tostaderos Sol De Alba Importateur et importateur : Foods & Goods - Maïs, huile végétale, arôme (sel, exhausteur de goût E621 et E635, poudre de lactosérum, colorant E160c, antiagglomérant E551). - Poids : 100 g - Prix : 10,60 DH
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Maroc Del Pacha Duo Jambon Bœuf & Poulet 4 tranches de jambon de bœuf et de poulet cuit. Fabricant : Somafaco - Viande de bœuf, viande de poulet, eau, huile de soja, fécule, sel, antioxydants (acide ascorbique), aromatisant artificiel, colorant naturel carmin de cochenille. - Poids : 80 g - Prix : 14,90 DH
Idéal Damti Les Papillotes de Poulet Origan & Ail Papillote de poulet à l’origan et à l’ail, sans conservateurs. Fabricant : Somafaco - Epices (piment, coriandre, gigembre, poivre, origan 1,5%, basilic, laurier), sel, sucre, amidon de maïs, tomate, ail 3,5%, huile de palme hudrogénée, exhausteur de goût : monosodium glutamate, acide citrique, colorant : caramel E150. - Poids : 35 g - Prix : 10,95 DH
Lindt 6 œufs Chocolat au Lait Œufs de Pâques faits avec le chocolat au lait fondant de Lindor. Fabricant : Lindt Importateur : Foods & Goods - Ingrédients : sucre, matière grasse végétale (coprah, palmiste), beurre de cacao, pâte de cacao, poudre de lait, poudre de lait écrémé, lactose, beurre laitier concentré, émulsifiant (lécithine de soja), extrait de malt d'orge, arômes. - Poids : 168 g - Prix : 100 DH
Donnez de la visibilité à vos produits Vous souhaitez faire connaître un de vos nouveaux produits, cette rubrique « Espace Nouveautés » vous est
gracieusement
réservée. Il vous suffit de nous faire parvenir une photo, accompagnée des informations requises. E-mail :
m.mouhsine@foodmagazine.ma
Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.
Lancements Lindt Happy Easter Tube Tube d’œufs en chocolat au lait : Lapin Or. Fabricant : Lindt Importateur : Foods & Goods - Ingrédients : sucre, beurre de cacao, poudre de lait, pâte de cacao, lactose, poudre de lait écrémé, émulsifiant (lécithine de soja), extrait de malt d'orge, arômes. - Poids : 200 g - Prix : 108 DH
Monster Energy Boisson énergétique. Fabricant : Monster Beverage Corporation Distributeur : North Africa Bottling Company - Eau gazéifiée, sucre, sirop de glucose, régulateur d’acidité (acide citrique), arômes naturel et synthétique, taurine 0,4%, régulateur d’acidité (citrate de sodium), extrait de racine de Ginseng Panax 0,08%, L-tartrate de L-Carnitine 0,04%, caféine 0,03%, agents de conservation (acide sorbique, acide benzoïque), colorant (anthocyanines), vitamines (B3, B6, B2, B12), chlorure de sodium, D-Glucuronolactone, extrait de graine de Guarana 0,002%, inositol, maltodextrine. - Volume : 355 ml - Prix : 19,95 DH
Casino Kroast Recette Suédoise Petits pains grillés au blé complet sans sucres ajoutés. Fabricant : Casino Importateur : Marjane Holding - Farine de blé complet 50%, farine de blé, huile de colza, levure, sel, gluten de blé, agent de traitement de la farine : acide ascorbique. - Poids : 225 g - Prix : 14 DH
Nescafé 3 en 1 Crem Sachet pour une tasse de café crème. Fabricant : Nestlé Maroc - Sucre, blanchisseur de café (amidon, huile végétale hydrogénée, régulateur d’acidité : phosphate de potassium, citrates et phosphates de sodium ; protéines de lait, émulsifiant : mono- et diglycérides d'acides gras, E472e ; antiagglomérant : dioxyde de silicium ; arômes, acide citrique, épaississant), lait écrémé, café instantané, arôme de crème, épaississant, sel. - Poids : 18 g - Prix : 1,95 DH
Nespresso Arabica Ethiopia Harrar Limited Edition 10 capsules de café aux notes de fruit mûrs, de fleurs fraîches et de céréales maltées, torréfié et moulu pour système Nespresso. Fabricant : Nestlé Importateur : Daba Maroc - 100% café d’Ethiopie torréfié et moulu. - Références : Arabica Ethiopia Harrar ; Robusta Uganda. - Poids : 55 g - Prix : N.C.
Lindt Lindor Mini Œuf Lait Mini-œufs de Pâques faits avec le chocolat au lait fondant de Lindor. Fabricant : Lindt Importateur : Foods & Goods - Sucre, matière grasse végétale (coprah, palmiste), beurre de cacao, pâte de cacao, poudre de lait, poudre de lait écrémé, lactose, beurre laitier concentré, émulsifiant (lécithine de soja), extrait de malt d'orge, arômes. - Références : Lait ; Mango ; Assortis. - Poids : 100 g - Prix : 29 DH
Café Liégeois Bio Kivu Congolais En provenance d'Afrique, le Kivu se caractérise par une acidité délicate, ses arômes de jasmin et une sensation en bouche légèrement sirupeuse et veloutée. 10 capsules à café, compatibles Nespresso. Fabricant : Cafe Liégeois - Références : Bio Chiapas Mexicain, Bio Kivu Congolais - Poids : 52g - Prix : 59 DH
Lindt Cooking 70% Cacao Chocolat noir à cuisiner aux arômes corsés pour donner du caractère à tous vos desserts. Fabricant : Lindt Importateur : Foods & Goods - 70% de cacao : mousse de cacao, sucre, poudre de cacao réduite en gras, beurre de cacao ; émulsifiant (lécithine de soja), arôme naturel de vanille. - Poids : 180 g - Prix : 48,50 DH FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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Marchés
Monde
FRANCE Sun Graine de Chef Figues Noix Raisins Mix gourmands et équilibrés de fruits secs sous forme de dés pour réveiller tous les plats du quotidien. Fabricant : Color Foods - Figues, noix, raisins. - Références : Cranberries, graines de courge, amandes effilées ; Baies de Goji, pignons, graines de courge et de tournesol ; figues, noix, raisins. - Poids : 200 g - Prix : 3,90 €
Monde
ESPAGNE
Natur Green Velouté Aubergines à la Sicilienne Velouté d'aubergines à la sicilienne. Produit issu de l’agriculture biologique, sans gluten et sans lactose. Fabricant : Laboratorios Almond - Eau, légumes 37% (aubergines 17%, tomates, poireau, céleri, oignon, carotte, ail), huile d'olive extra vierge pressée à froid 1,5%, amidon de maïs, amidon de tapioca, amande, sel de mer, vinaigre balsamique de Modène, épices (poivre noir, persil, muscade). - Poids : 310 g - Prix : 2,30 €
ARABIE SAOUDITE Nescafe Iced Mocha Coffee Café glacé avec du lait, du sucre et de l'édulcorant. Fabricant : Nestlé - Eau, sucre, lait de vache écrémé en poudre, café instantané, lait écrémé, poudre de cacao, stabilisants (cellulose microcristalline et carboxyméthylcellulose), citrate de potassium, arômes (arôme naturel et artificiel de moka et arôme naturel de lait, régulateur d'acidité, bicarbonate de sodium, émulsifiant : lécithine de soja, édulcorant : stévia (5,19mg / 100ml), crème (dextrine de tapioca, huile de palme hydrogénée, protéine de lait). - Volume : 240 ml - Prix : N.C.
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Lancements
ALLEMAGNE Castello Pepper Cream Cheese Le fromage à la crème Castello Pepper a des arômes de poivre noir écrasé avec une légère acidité et de légères notes herbacées. Fabricant : Arla - Crème de fromage, poivre noir. - Poids : 100 g - Prix : N.C
TUNISIE El Dorra Liquid Sweetener Edulcorant liquide. Fabricant : Laboratoire Arrazi - Eau purifiée, cyclamate de sodium (E952), saccharine sodique (E954), sorbate de potassium (E202) - Volume : 180 ml - Prix : 1,54 €
EMIRATS ARABES UNIS Camelicious Pasteurized Camel Milk with Chocolate Flavor Lait de chameau pasteurisé à la saveur de chocolat. Fabricant : Emirates Industry For Camel Milk and Products - Lait de chamelle pasteurisé, sucre de fruit, cacao, stabilisant (E412, E407), arôme naturel de chocolat identique. - Volume : 250 ml - Prix : 0,92 €
TURQUIE Ots Organik Kuru Kayisi Abricots biologiques séchés. Fabricant : Ots - 100% abricots biologiques séchés. - Poids : 200 g - Prix : 1,62 €
Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.
L’Entreprise du mois 1
Deli’s fête ses 15 ans
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Des solutions pratiques et de qualité pour le secteur CHR Née au sein du groupe Ecolys (qui a lancé la chaine Paul au Maroc), l’unité de production de Deli's fêtera cette année ses quinze ans d’activité. L’entreprise, spécialisée dans la boulangerie, viennoiserie, pâtisserie et snacking, présente un catalogue diversifié de produits innovants pour satisfaire sa clientèle. Avec un objectif : assurer un service pratique et une qualité stable pour le secteur CHR, d’abord pour le marché national, puis dans un second temps pour l’export. Ilias MARMOUZI
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epuis sa création en 2003, l’entreprise s’est fixée comme mission principale de fournir le groupe Paul en produits semi-finis pour asseoir la qualité de l’enseigne de restauration durant son développement. En 2006, Deli’s élargit son activité, devenant le pionnier dans le secteur des produits surgelés de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie et snacking (BVPS), à destination du marché marocain de la RHF (Restauration Hors Foyer). L’entreprise livre alors les acteurs majeurs de l’hôtellerie, de la restauration, des
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stations-service et de la grande distribution. « Ces acteurs sont devenus depuis de véritables partenaires », rapporte Saad El Mokhtari, Directeur Marketing et R&D chez Deli's. Le groupe compte aujourd’hui plus de 360 références et fournit plus de 180 professionnels de la boulangerie, pâtisserie et cuisine. L’unité de production s’étend sur 4.000 m2 en atmosphère contrôlée, est certifiée ISO 22000 en 2013, puis FSSC 22000 depuis 2016. Deli's compte aussi sur une équipe de « talentueux chefs exécutifs R&D qui innovent en fonction des tendances.
Par ailleurs, plusieurs ingénieurs experts étudient et optimisent les lignes de production les plus en pointe dans nos métiers, supervisent la gestion de production sous ERP, et mettent en œuvre depuis 2 ans tous les principes du Lean manufacturing », atteste M. El Mokhtari. À l’écoute des besoins de ses partenaires, l’entreprise est présente sur les salons professionnels pour échanger avec eux et leur faire découvrir ses innovations.
Les atouts de la sous-traitance De plus en plus de professionnels de
Deli’s 3
1 - Vue extérieure de l’usine Deli’s. 2 - Préparation de la meringue. 3 - Viennoiseries.
du CHR préfèrent ne pas s’aventurer dans la production de pains et viennoiseries en interne, « évitant toute la complexité et le coût d’un savoir-faire internalisé, rajouté au coût élevé des investissements en matériel et brigades de production. Ils préfèrent se concentrer sur leur savoir-faire au service de leurs clients finaux », explique M. El Mokhtari. À cela s’ajoute la praticité de l’usage. « Nos produits ne nécessitent pas une connaissance technique pointue ou un savoir-faire poussé de la part du professionnel pour les préparer. En général, il suffit d’enfourner et la cuisson est rapide, ce qui permet (dans le cas de la boulangerie et viennoiserie) de présenter du chaud tout en évitant les pertes grâce à une gestion de stock à la minute en fonction du débit », précise M. El Mokhtari. La sous-traitance des produits BVPS a toujours été assez répandue au Maroc avec une offre exclusivement en frais, le surgelé étant relativement nouveau sur le marché - depuis une quinzaine d’années. Seuls les grands hôtels pouvaient se permettre le luxe de fabriquer leur pain et viennoiserie,
« ceci étant justifié par la disponibilité du savoir-faire des chefs, des brigades et du matériel pour fabriquer en interne. Mais la gestion de l’innovation reste compliquée dans leur contexte », explique M. El Mokhtari. Les professionnels du CHR apprécient aussi la stabilité de la qualité des produits. « Nos produits sont conçus par de talentueux chefs exécutifs R&D qui veillent à créer des recettes stables et performantes. L’ADN de Deli's, c’est aussi la qualité et la sécurité, de par ses process d’autocontrôle, ses plans de formation continue, mais aussi l’exigence de son équipe d’audit interne », atteste M. El Mokhtari. L’offre en boulangerie-viennoiserie surgelée gagne ainsi du terrain, les acteurs de l’hôtellerie et de la restauration étant de plus en plus conscients de ses avantages, dans la standardisation de l’offre, la gestion des urgences et l’optimisation du temps de fabrication. « Ces atouts, en plus du développement de la RHF, sont les facteurs déclencheurs d’une croissance plus dynamique du marché des produits surgelés », souligne M. El Mokhtari. Deli’s compte continuer à
aller chercher des certifications encore plus exigeantes pour sécuriser sa production.
Les nouveautés Deli's
En 2017, Deli's a lancé 40 références innovantes au gré des tendances, pour répondre aux attentes de ses partenaires. Parmi ces nouveautés, les danish aux fruits, lancés pour permettre aux professionnels de varier leur offre en viennoiserie, généralement très classique. « Le produit existe en Europe sous forme surgelée et nous sommes les premiers à le lancer sur le marché marocain », déclare M. El Mokhtari. Le groupe a aussi lancé cinq nouvelles références de demis cadres pâtisserie, une base pratique de préparation d’entremets en pax ou individuels. Autres nouveautés : la fameuse gourmandise anglo-saxonne « Le Muffin », déclinée en deux variantes, chocolat et fruits rouges, et toute une gamme de pains classiques baptisée « le pain quotidien », une variante de pain de consommation courante au Maroc, offre qui n’existait pas jusque-là sur le marché. « D’ailleurs Deli's expose FOOD MAGAZINE N° 108 15 Mars - 15 Avril 2018
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4 - Enfournement du pain.
au salon Marocotel 2018 pour faire découvrir son nouveau catalogue produits aux professionnels », annonce M. El Mokhtari.
Un catalogue riche et diversifié
Le catalogue produits de Deli's est très diversifié. Tous les produits de l’unité sont commercialisés sous cette marque, c’est l’identité B to B de l’entreprise. Le groupe propose 6 grandes familles de produits : la boulangerie, la viennoiserie, la pâtisserie, les produits cafés gourmands, les produits snacking et les produits services et semi-finis. « En boulangerie, nous offrons une gamme de pains précuits surgelés se déclinant sous différents formats (long, rond, pistolets, grands pains, pains sandwich, pains burger), différentes pâtes et enrobages (nature, son, césame, pavot, olives) avec trois niveaux de gamme, à savoir : une gamme prestige de recettes françaises de pain à l’ancienne, une gamme premium de pains tradition au levain maison et une gamme standard de pains quotidiens de consommation courante au Maroc », souligne M. El Mokhtari. Et d’ajouter : « en viennoiserie notre offre répond encore une fois à différents niveaux d’exigence de la demande en qualité et diversité, avec deux niveaux de gamme de viennoiserie surgelée pur beurre, une gamme prestige et une autre premium. Nous proposons aussi une gamme standard à base de margarine. Notre viennoiserie est disponible en format mini et grande entre variantes classiques : croissant, pain au chocolat, pain escargot et variantes gourmandes : danish, chausson aux
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5 - Appareil macarons (remplissage de la cuve)
pommes, pain suisse, brioche, et beignets. »
Des experts du sourcing
Le sourcing fait partie des expertises clé de Deli’s. « En effet, la qualité du produit final qu’apprécient nos partenaires et que nous nous imposons se transforme en exigences pour les chefs exécutifs R&D », souligne M. El Mokhtari. Afin de développer des recettes performantes et réussies, les chefs veillent à une sélection rigoureuse des matières premières par des cahiers de charges précis, notamment en termes d’origines. M. El Mokhtari décrit ce process : « nos experts en sourcing travaillent en étroite collaboration avec la R&D, pour satisfaire cette exigence et mettre à leur disposition les meilleurs choix de matières, entre sourcing local ou à l’import. Ainsi nous utilisons des beurres qui proviennent de Nouvelle Zélande ou d’Irlande, du blé canadien… » L’entreprise dispose aussi d’un laboratoire R&D, où officient les chefs exécutifs de Deli’s, qui captent les tendances, créent au quotidien et veillent à répondre aux besoins des partenaires. D’autre part, le service logistique de Deli's repose sur une flotte de camions frigorifiques qui se déplacent sur tout le territoire national, assurant un service de livraison performant, ponctuel et sans rupture de la chaine de froid, garantissant ainsi des produits finis livrés en bonne condition.
Un marché en évolution
L’innovation est le maitre-mot chez Deli’s. « Nous accordons une attention particulière à l’innovation. D’ailleurs, le leadership de Deli's s’est imposé
Deli’s 6
6 - Mesure du calibre des macarons.
de par notre passion pour l’innovation produit. » Après les nombreuses nouveautés lancées en 2017, les chefs exécutifs de l’entreprise prévoient le lancement de nouvelles innovations en 2018 pour satisfaire les attentes croissantes de leurs clients et partenaires. Le marché de l’export fait aussi partie des objectifs de Deli's à moyen terme. Cependant, « le marché BVPS surgelés est relativement récent au Maroc et offre encore de grandes perspectives de développement et des opportunités à fort potentiel. Nous donnons donc la priorité au développement local encore quelque temps, un temps et un développement nécessaires à l’entreprise afin de mieux préparer et conforter le lancement de l’activité à l’export », relate M. El Mokhtari. Deli's est mobilisée et motivée par le fort désir de pérennisation et d’entretien de son leadership. « Nous sommes passionnés par cet univers à grande dimension émotionnelle pour le consommateur final et nous souhaitons maintenir cette flamme de plaisir éprouvée par le consommateur à chaque moment de dégustation d’un bon pain ou d’un bon croissant. Il est naturel pour nous d’assumer la mission de garant du maintien des bons standards de qualité produit sur le marché », réaffirme M. El Mokhtari. Et de conclure : « Deli's n’arrêtera pas d’innover pour accompagner ses partenaires dans leur quête de performance. L’entreprise continuera toujours à avoir les yeux rivés sur la satisfaction de ses partenaires et réussir tous les challenges pour pérenniser son leadership et rester une référence de la boulangerie pâtisserie industrielle au Maroc. »
FOOD Mondain Présentation du programme pour l'autonomisation économique des femmes en milieu rural par Coca-Cola Maroc et ONU Femmes Maghreb, le 9 février 2018 à Rabat Abdou Kadiri, Directeur Général de The Coca-Cola Export Corporation Maroc.
Salon Gulfood, à Dubai du 18 au 22 février 2018
De g. à dr. : Jamil Benhassain, DGA VCR Sodalmu, et Mohamed Zebdi, Président de King Pelagique Group.
McDonaldsMaroc et Marrakech Du Rire présentent la Masterclass 2018, le 19 février 2018 à Casablanca Driss El Alami, Directeur Général de McDonald’s Maroc.
Wassila Bekkali, Corporate Communication Manager de McDonald’s Maroc.
Signature d’une convention de partenariat portant sur l’ouverture de clubs de sport et de fitness City Club dans tous les hypermarchés Aswak Assalam Jonathan Harroch, Président du groupe City Club et Abdelkrim Tassine, Directeur Général d’Aswak Assalam.
Soirée de lancement de la distribution de la boisson énergétique Monster Energy au Maroc, à Marrakech le 9 février 2018
De g. à dr. : Philippe Wothke, Vice-Président de Monster Energy pour la zone Europe de l'Est, Afrique et Moyen-Orient (EEAM), et Faycal Zitouni, Directeur Général de North Africa Bottling Company NABC.
Cérémonie de signature d’une nouvelle ligne de crédit de 100 millions d’euros pour renforcer le soutien aux PME et aux ETI marocaines, entre le groupe Attijariwafa bank et la BEI, à Casablanca le 5 mars 2018 De g. à dr. : Flavia Palanza, Directeur des Opérations de Prêt dans les Pays du Voisinage à la BEI (Banque Européenne d’Investissement), et Mohamed El Kettani, Président Directeur Général du groupe Attijariwafa bank.
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Délices d’initiés Nestlé Professionnal Deux nouveaux produits pour le secteur CHR Le 1er avril prochain, Nestlé Professionnal va lancer deux nouveaux produits, à savoir Nestlé Docello et Chef® Demi-Glacé. Conçue par des chefs pour les chefs, Nestlé Docello est une nouvelle marque de desserts sous forme de chocolat à tartiner. Quant à Chef® Demi-Glacé, il s’agit d’un produit polyvalent préparé à partir d’ingrédients naturels. Il peut être utilisé dans différents plats pour améliorer la saveur et peut être utilisé comme une base de sauce à part entière.
Le Bio Bientôt un livre sur la filière au Maroc Le président du Groupe La Vie Claire-Distribio, Slim Kabbaj, sortira dans quelques semaines, en collaboration avec Si Bennasseur Alaoui, Professeur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, un livre intitulé : Les Filières Bio / Enjeux et promesses pour le Maroc et l’Afrique. Stay tuned !!
Diana Holding Un hôtel au cœur du domaine des Celliers de Meknès Visant une clientèle de niche, Château Roslane Boutique and Spa est un hôtel du groupe Zniber qui ouvrira ses portes pour le SIAM 2018. Au milieu des vignes et d’un domaine de 2.500 ha, dans la région de Meknès, l’hôtel proposera 8 chambres, 4 suites, un restaurant et un bar. De nombreuses activités seront prévues, comme la chasse, des visites culturelles et l’équitation.
Groupe Labomag Bureau Veritas vient d’acquérir une participation majoritaire dans Groupe Labomag Depuis sa création en 2000, Groupe Labomag, à travers ses filiales Labomag et Qualimag, est le partenaire d’un grand nombre de sociétés agroalimentaires marocaines et leur fournit des services de traçabilité et de contrôle qualité des matières premières agricoles et produits alimentaires, « de la fourche à la fourchette ». Basé à Casablanca, Groupe Labomag dispose d'un autre laboratoire à Agadir. Il emploie 104 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 3,8 millions d'euros en 2017.
Groupe Labomag va permettre à Bureau Veritas d’opérer sur de nouveaux marchés en offrant une large gamme de services aux principaux acteurs agroalimentaires en Afrique afin de réduire les risques, d'assurer la qualité et d'améliorer la productivité tout au long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire.
Les managers qui bougent Réseau Entreprendre Maroc
À l’occasion de son assemblée ordinaire, le Réseau Entreprendre Maroc (REM) a élu son nouveau Président : Mehdi Laraki succède ainsi à Aziz Kadiri. M. Laraki est le PDG du Groupe Gelacom. REM compte aujourd’hui 296 membres et chefs d’entreprise au Maroc et plus de 14.000 à l’international. Actuellement, 226 entrepreneurs sont en cours d’accompagnement par le Réseau (aide à l'élaboration de leurs projets et validation par des chefs d'entreprise, soutien financier par des prêts d'honneur, accompagnement humain de proximité par un chef d'entreprise en activité pendant
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une durée minimale de 3 ans et enfin accès à un réseau local, national et international de chefs d’entreprise).
Ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts
Nouvelles nominations dans le Ministère d’Aziz Akhannouch en février : Mohamed Sadiki est reconduit Secrétaire général du Département de l’agriculture et Zakia Driouich Secrétaire générale du Département de la pêche maritime. Par ailleurs, Abderrahman Naïli a été nommé au poste de directeur de l’Office régional de mise en valeur agricole des Doukkala.
Enfin, depuis le 1er mars, Jalila Nasraoui est la nouvelle directrice de cabinet de Aziz Akhannouch. Cette nomination fait suite au départ d’Abir Lemseffer à la direction de l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE). Jalila Nasraoui travaillait jusqu’à présent au sein du groupe Akwa.
Forafric
Le groupe minotier Forafric vient de s’adjoindre les services de Saad Bendidi, nommé au poste de Vice-président exécutif, selon une source médiatique. Il succède ainsi à Khalid Assari. Saad Bendidi avait quitté le groupe Saham en septembre dernier.