FOOD Magazine 113

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Interview « Aujourd’hui, après 8 années de contrat programme, nous voyons le bout du tunnel » M'hamed Karimine, Président de la FIVIAR

N°113

15 Septembre - 15 Octobre 2018

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Biotechnologie

Du champ à l’assiette, un outil moderne au service de l’agro-industrie

Rendez-nous visite au stand 6.2 Hall 2

RESSOURCES

PROCESS

MARCHES

ENTREPRISE DU MOIS

Tomates Une filière tournée vers l’export

Malaxeurs et broyeurs Les indispensables de l’industrie alimentaire

Business Halal Quelles perspectives dans les pays de l'OCI ?

Centrale Danone Une réorganisation pour retrouver l'équilibre



L’Interview

M'hamed Karimine, Président de la FIVIAR

Aujourd’hui, après 8 années de contrat programme, nous voyons le bout du tunnel C’est grâce aux efforts conjugués de l’État et des professionnels que le secteur des viandes rouges s’est vu insuffler un nouvel élan. Ce secteur stratégique et prépondérant a un poids important dans la création de valeur ajoutée. Cependant, la filière fait face à des difficultés qui constituent toujours un frein pour le développement du secteur. Le Président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges nous en dit plus. FOOD Magazine Pour commencer, pouvez-vous nous présenter la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR) en quelques mots ? Quelles sont ses principales missions ? M'hamed Karimine La FIVIAR est reconnue par la loi 03/12 relative aux interprofessions agricoles et halieutiques comme étant le représentant unique des professionnels de la filière viandes rouges. Nous veillons, entre autres, à améliorer le fonctionnement, le contrôle et la transparence du marché par la connaissance de l’offre, de la demande et des mécanismes de ce marché. Nous veillons aussi à renforcer la contribution de la filière des viandes rouges à la garantie de l’approvisionnement du pays en viandes rouges, à accroitre la productivité et la compétitivité pour réduire les coûts de production afin d’améliorer l’offre de viandes et de produits à base de viandes sains et à des prix

abordables, et surtout à promouvoir la qualité de nos viandes rouges. Aujourd’hui la FIVIAR a 8 ans et nous sommes fiers d’avoir la reconnaissance de l’État en tant que seul représentant du secteur des viandes rouges. Un an après votre élection à la présidence de la FIVIAR, quel est votre diagnostic du secteur des viandes rouges ? Le secteur des viandes rouges est en pleine expansion. Aujourd’hui, les Marocains disposent de plus de ressources en matière de viandes rouges. C’est ainsi que leur consommation a connu une augmentation importante. Et c’est grâce au Plan Maroc Vert que ce secteur s’est renforcé et que nos défis ont gagné en dynamique, surtout en termes de production. Justement, comment a évolué la production de viandes rouges au Maroc ? Elle a connu une hausse considérable. Pour ce qui est du 1er

contrat-programme, il a atteint ses objectifs en termes de production, avec 490.000 tonnes de viandes rouges en 2013, contre 450.000 tonnes prévues pour 2014. Dans le second contrat programme, des aspects ont été pris en charge et en considération. Au-delà de l’élevage, il a été question de mettre l’accent sur toute la chaîne de valorisation, mais aussi de poursuivre l’accroissement de la production, et ce afin de faire baisser les prix. Et effectivement, en 2014 nous avons enregistré une consommation d’environ 15,5 kg/habitant/an, au lieu de 9 kg/habitant/an en 2009. En 2016, le Maroc a enregistré un ratio de 16 kg/habitant/an sachant que le contrat programme vise à terme (à l’échéance 2020) un ratio de 17,3 kg par habitant. Pratiquement nous avons pu augmenter la production d’environ 50% en l’espace de 5 ans, ce qui est absolument exceptionnel !

Suite page 24-25 FOOD MAGAZINE N° 113 15 Septembre - 15 Octobre 2018

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FOCUS

Biotechnologie Du champ à l’assiette, un outil moderne au service de l’agro-industrie

Avec l’augmentation continue de la demande en produits alimentaires, les rendements seront amenés systématiquement à se développer, ce qui ne sera possible qu’avec l’aide des innovations technologiques. Les avancées de la biotechnologie, dont le génie génétique, offrent justement des réponses à cet enjeu vital.

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RESSOURCES

Tomates Une filière tournée vers l’export Considéré comme le principal fournisseur de tomates de l’Union Européenne, le Maroc dispose d’un important potentiel et affiche des performances en termes de production et de rendement, compte tenu de son climat favorable et de son savoir-faire avéré. Toutefois, la filière tomates reste très peu valorisée et ne permet pas la pleine exploitation de son potentiel.

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PROCESS

Malaxeurs et broyeurs industriels Les indispensables de l’industrie alimentaire

Dans toute industrie agroalimentaire, les malaxeurs et les broyeurs constituent des équipements indispensables au cours du processus de transformation. Alors que certains appareils remplissent leurs simples fonctions de malaxage et de broyage, d’autres ont été combinés à différentes options plus performantes pour répondre aux impératifs des process.

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L’ENTREPRISE DU MOIS

Centrale Danone Une réorganisation pour retrouver l'équilibre Depuis un peu plus de 5 mois, Centrale Danone connait une situation sans précédent. Il s’agit du boycott par les consommateurs de son lait aux tarifs jugés trop élevés. Pour répondre aux attentes en matière de pouvoir d’achat, Emmanuel Faber, Président-Directeur Général de Danone, avait pris, le 26 juin, des engagements relatifs à la production et à la commercialisation du lait frais pasteurisé Centrale. L’entreprise a ainsi lancé toute une campagne pour écouter toutes les parties prenantes : consommateurs, épiciers, éleveurs et fournisseurs.

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N° 113 • 15 Septembre / 15 Octobre 2018

L’INTERVIEW 3 M'hamed Karimine, Président de la FIVIAR 5 Editorial

6 Agenda L’ACTU 8

Maroc

18 Monde 20 Tableau de bord 21 Veille réglementaire

SALON 22 SIAL Paris 2018

PROCESS 42 Nouveautés : Solutions Fournisseurs

MARCHES 44 Business Halal 46 Distribution : Le supermarché du futur 48 Lancements Maroc 50 Lancements Monde

56 FOOD Mondain 58 Délices d’initiés 55 Bulletin d'abonnement

Edito Florence CLAIR Rédactrice chef Directeur deenpublication

Un mois de découvertes L’événement était suffisamment rare pour que nous y consacrions notre « Entreprise du mois » : Centrale Danone a ouvert ses portes à la presse pour une visite de l’unité de transformation du lait de Fkih Ben Salah. Une opération transparence visant à renouer le lien de confiance avec les consommateurs marocains qui boycottent les produits de l’entreprise depuis le mois d’avril. À cette communication, s’ajoute la mise en place d’un nouveau modèle économique, avec notamment, des baisses de prix conséquentes sur le lait frais pasteurisé, qui sera commercialisé à prix coûtant. Ces efforts vont-ils permettre de redresser la barre ? Car en attendant, les résultats semestriels publiés par le groupe Danone révèlent que la baisse des ventes au Maroc (-40% sur le 2ème trimestre 2018) a pénalisé les résultats mondiaux. Autre découverte avec Superlab, le supermarché du futur, tel qu’il a été imaginé par une société espagnole. Un projet séduisant, alliant technologie, développement durable et personnalisation, pour une expérience shopping radicalement différente. Sans doute un peu trop futuriste pour l’heure, mais voilà qui peut donner aux enseignes quelques idées pour dynamiser une façon de faire ses courses qui n’a guère évolué depuis les débuts de la distribution moderne. Enfin, le rendez-vous incontournable de l’industrie agroalimentaire et de ses fournisseurs, le CFIA Maroc, ouvre ses portes dans quelques jours pour sa 6ème édition. L’occasion pour tous les opérateurs de découvrir les dernières innovations en matière d’ingrédients, d’équipements, d’emballages et de solutions pour accompagner leur développement. Et comme à son habitude, toute l’équipe de FOOD Magazine est mobilisée pour couvrir cet événement. Rendez-vous sur notre stand, numéro 6.2 dans le Hall 2 !

FOOD MAGAZINE N° 113 15 Septembre - 15 Octobre 2018

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Agenda Gourmet Food & Wine Selection 2018 (Paris, France) 23 et 24 septembre 2018 Salon de la gastronomie et des vins.

Directeur Général Directeur de publication Adel AMOR a.amor@foodmagazine.ma Rédacteur en chef Florence CLAIR f.clair@foodmagazine.ma

Pollutec Maroc (Casablanca, Maroc) 2 au 5 octobre 2018 Salon international des équipements pour l'environnement. Technologies et services pour l'industrie et les collectivités locales.

Journalistes Maria MOUHSINE m.mouhsine@foodmagazine.ma Nargys ES-SETTE n.essette@foodmagazine.ma Assistante de direction Siham AIT SI BELLA assistante@foodmagazine.ma

Conception graphique Othman EL MAHFOUDI o.elmahfoudi@foodmagazine.ma Publicité Mostafa BENCHARFA m.bencharfa@foodmagazine.ma Amal LOUDIYI a.loudiyi@foodmagazine.ma Imprimerie Rotaco - Casablanca Distribution Maroc : Sapress

FOOD MAGAZINE Une publication de

Silvestri Media L'info et + …

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008 ISSN : 2028-0335 AVENUE DES F.A.R ,119 Espace Sofia B1 CASABLANCA 20000 Tél. : +212 522 30 62 79 Tél. : +212 522 30 62 80 Fax : +212 522 44 14 05 contact@foodmagazine.ma www.foodmagazine.ma

Crédit photo de couverture : © Budimir Jevtic - Fotolia.com

Comptabilité Abdelaziz TOUHAM

Africa Agri Forum (Libreville, Gabon) 18 et 19 octobre 2019 Chaque édition de ce forum est un échange entre gouvernements des meilleures pratiques africaines, des plans qui marchent et ceux qui n’arrivent pas à décoller. Organismes internationaux, bailleurs de fonds, gouvernements, universitaires, consultants, tous se réunissent autour d’Africa Agri Forum pour apporter des solutions concrètes à ce secteur vital. SIAL Paris (Paris, France) 21 au 25 octobre 2018 Salon international de l’alimentation. Elec Expo (Casablanca, Maroc) 24 au 27 octobre 2018 Salon international de l'électricité, de l'éclairage, de l'ingénierie électrique et de l'automatisation industrielle. Salon Du Chocolat (Paris, France)

CFIA (Casablanca, Maroc) 25 au 27 septembre 2018 Événement leader dédié à l’agroalimentaire, le CFIA réunira un ensemble d’expertises pour cette nouvelle édition 2018 qui s’annonce avec 300 exposants présents pour 5.000 visiteurs attendus. Salon créé en 1997 et présent au Maroc depuis 2005, le CFIA représente un véritable levier de croissance pour les entreprises agroalimentaires en générant des contacts porteurs et du business dans une ambiance conviviale.

31 octobre au 4 novembre 2018 Salon professionnel et grand public exclusivement dédié au chocolat. Gulfood Manufacturing (Dubaï, Émirats Arabes Unis) 6 au 8 novembre 2018 Salon des procédés de l'alimentation et des boissons pour le Moyen-Orient et l'Afrique. SIAB Expo Maroc (Casablanca, Maroc) 21 au 24 novembre 2018 Salon international de l'alimentation et des boissons au Maroc. Morocco Food Expo 2018 (Casablanca, Maroc) 1er au 3 décembre 2018

Salon international de l'alimentation et de l'agriculture au Maroc. SIVAL (Angers, France) 15 au 17 janvier 2019 Salon interprofessionnel des techniques vitivinicoles, horticoles, arboricoles et légumières. SIRHA (Lyon, France) 26 au 30 janvier 2019 Rendez-vous mondial de la restauration et de l'hôtellerie. ISM (Cologne, Allemagne) 27 au 30 janvier 2019 Salon international le plus grand du monde pour la confiserie et les snacks. Fruit Logistica (Berlin, Allemagne) 6 au 8 février 2019 Premier salon du commerce international des fruits.

• Conférences

Conférence internationale sur l’eau (Agadir, Maroc) 3 au 6 octobre 2018 L'IAV Hassan II organise une Conférence internationale sur le thème « Gestion de la pénurie de l’eau au niveau des bassins versant : innovations et développement durable ». Symposium FIFEL (Agadir, Maroc) 20 septembre 2018 Symposium organisé par la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de production et d'exportation des Fruits et Légumes (FIFEL), sous le thème « Fruits et légumes : s’adapter à son environnement national et international en mutation ».

Nos Annonceurs Arômes & co.........................................................................2 All4Pack............................................................................. 19 Bosch................................................................................. 33 CFIA Maroc.................................................................35, 59 Cimbria..................................................................................9 Gulfood Manufacturing.................................................... 37 King Génération...................................................................2 Hit Radio............................................................................ 57

JBT FoodTech....................................................................17 Kool Food........................................................................... 23 Madec.................................................................................51 Nord Drive Systems......................................................... 13 Qualimag............................................................................11 SIAL.................................................................................... 15 Steriflow............................................................................. 31 Thaiinmorocco.....................................................................7



L’Actu StartUp Maroc Lancement des programmes de mentorat • Produits de la mer

Selon une étude de la FAO, la production mondiale de poissons a atteint 171 millions de tonnes en 2016, un record. Le Maroc arrive en 13ème position du classement mondial, avec des captures estimées à 1,4 million de tonnes. C’est la Chine qui arrive en tête avec 15,2 millions de tonnes de captures marines en 2016. Maroc et Chine ont également été les plus gros exportateurs de poulpes.

• Délais de paiement

Le 10 juillet dernier à Rabat a eu lieu le lancement officiel de l'Observatoire des délais de paiement (ODP). Créé en application des dispositions de la loi n°49-15, l'ODP a pour objectif d’analyser les observations statistiques concernant les pratiques des entreprises en matière de délais de paiement.

• Coopération scientifique

L’adhésion du Maroc au PRIMA (Partnership for Research and Innovation in the Mediterranean Area) a été validée par le Parlement Européen. PRIMA compte donc 19 États membres, dont 11 pays de l’UE et 8 pays méditerranéens (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Tunisie et Turquie). Ce programme de recherche et d’innovation, axé sur les systèmes alimentaires et les ressources en eau dans le bassin méditerranéen, a pour objectif de renforcer la coopération dans les pays concernés afin de développer des solutions innovantes permettant de contribuer aux défis de production alimentaire durable et de sécurité en eau dans la région méditerranéenne.

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StartUp Maroc, en collaboration avec ANIMA Investment Network, a organisé la Master Class de lancement des programmes de mentorat DiafrikInvest les 20 et 21 juillet à Rabat. DiafrikInvest, cofinancé à hauteur de 90% par l'Union Européenne, a pour ambition d'accélérer et accompagner la mobilisation des hauts talents, des entrepreneurs et des investisseurs de la diaspora pour dynamiser les relations d'affaires entre l'Europe et le Maroc et contribuer ainsi au développement économique. Cet accompagnement se traduit par un programme de mentorat de 9 mois dont le lancement a été effectué à l'occasion de cette Master Class. « La Master Class a pour objectif d'accompagner les entrepreneurs dans le développement de leurs startups en leur offrant des outils et des contacts sur mesure mais également de renforcer l'implication des hauts talents de la Diaspora marocaine et de les connecter directement avec l'écosystème entrepreneurial de leurs pays d’origine », a annoncé Naoufal Chama, président StartUp Maroc. 5 hauts talents de la Diaspora de France, Belgique et Pays Bas ont été mobilisés dans le cadre de

ce programme. Concrètement, les entrepreneurs ont bénéficié le 20 juillet de 5 workshops sur les thèmes « Pricing », « Go-to-Market Strategies », « Legal& IP », « Funding&equity » et « Hiring et OnBoarding », animés par des Mentors de la diaspora marocaine en Europe et des Mentors du Maroc. Le lendemain, place aux sessions de mentoring individuels. La journée a été clôturée par la formation des binômes Mentors / Mentee et la signature des conventions pour le lancement du programme de mentorat de 9 mois. 15 entrepreneurs locaux ont pu bénéficier de cette Master Class et 7, accompagnés dans le cadre du programme StartUp Maroc Booster, bénéficieront du programme de mentoring de 9 mois par les hauts talents de la Diaspora Marocaine en Europe. Au cours des 9 mois, les entrepreneurs accompagnés seront invités à se rendre en Europe pour visiter leurs mentors et bénéficier de leurs connexions d'affaires sur place. Plusieurs rencontres seront organisés également au Maroc. À l’issue de cette étape de mentorat, les entrepreneurs bénéficieront d’une campagne de communication et de promotion sur des plateformes de crowdfunding et accès à des rencontres avec des financeurs potentiels.

Danone Impact du Maroc sur les résultats monde Le 27 juillet dernier, Danone a publié ses résultats au premier semestre 2018. Si le chiffre d’affaires consolidé s’est établi à 12,5 milliards d’euros, en hausse de +4% en données comparables par rapport au 1er semestre 2017, le groupe indique clairement que sa performance a été pénalisée par le mouvement de boycott au Maroc. Ainsi, le chiffre d'affaires des Produits laitiers et d’origine végétale (EDP) International a enregistré une baisse au deuxième trimestre de -2,4%. Hors Maroc, EDP International a enregistré une croissance rentable, avec un chiffre d'affaires en progression de +0,4%. En effet, « au Maroc, les ventes ont baissé d'environ -40% au deuxième trimestre en raison du récent mouvement de boycott. Pour y regagner la confiance des consommateurs, Danone a pris l’engagement de faire évoluer le modèle économique du lait frais, notamment en le commercialisant à prix coûtant », explique Danone dans son communiqué.

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« Au premier semestre, Danone a de nouveau enregistré de très bons résultats, alliant croissance des ventes, forte amélioration de la marge et progression du free cash-flow. Cette forte performance, réalisée malgré un environnement volatil et des événements défavorables inattendus sur certains marchés, traduit les fondamentaux solides de notre activité et le maintien de notre discipline financière. Elle reflète un portefeuille plus équilibré, reposant sur des moteurs de croissance plus nombreux, et les premières réalisations de Protein, notre programme d’un milliard d’euros d’économies. En dehors de la situation exceptionnelle au Maroc, tous les pôles sont en croissance au deuxième trimestre. (…) Cela m'amène à confirmer notre objectif pour l’année », commente Emmanuel Faber, PDG de Danone.


Maroc Éco-parc industriel de Berrechid Collaboration CFCIM/ONUDI

Ishida et Multivac Zoom sur le conditionnement des snacks au CFIA Maroc

L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) collaborent afin d’optimiser et de garantir la durabilité de l’éco-parc industriel de Berrechid. Actuellement en phase de valorisation par la CFCIM, Berrechid est un nouveau parc industriel d’une superficie de 61 hectares. Il aura une capacité d’accueil de 192 entreprises et offrira des terrains à construire et des bâtiments prêts à l’emploi en mode locatif. Dès le début du projet, la CFCIM a tout mis en œuvre afin de développer un parc industriel écologique. Ainsi, Berrechid fut le premier projet en Afrique à recevoir la certification Haute Qualité Environnementale (HQE) Aménagement. Dans le cadre d’un programme financé par la Confédération Suisse, l’ONUDI promeut et soutient le développement de parcs éco-industriels. Le but est de généraliser et d’améliorer la collaboration entre les entreprises des parcs industriels afin d’améliorer leurs performances sociales, économiques et environnementales. Au final, cela permet une production industrielle durable et inclusive. Au sein du parc industriel de Berrechid, l’ONUDI et la CFCIM vont combiner leurs compétences et expériences réciproques. Il est prévu de favoriser la création de synergies industrielles entre les entreprises afin de créer un environnement favorable non seulement pour les industriels du parc, mais aussi pour les communautés locales et l’environnement aux alentours du parc industriel.

Au prochain CFIA Maroc, du 25 au 27 septembre 2018 à Casablanca, Ishida et son distributeur exclusif Multivac présenteront des solutions adaptées aux conditionnement des snacks. Précurseur des solutions intégrées pesage/ensachage dédiées aux snacks secs, le constructeur Ishida en est devenu le leader mondial. Ses solutions monobloc combinant peseuse associative et ensacheuse verticale s’adressent autant aux petites et moyennes entreprises - ou aux usines locales de marques mondiales-, qu’aux fabricants mondiaux de grande notoriété. Plus de 3.000 systèmes ont déjà été installés dans le monde. Ishida fera également la démonstration au CFIA Maroc d’une ligne complète ITPS (Ishida Total Packaging System), pouvant comporter une peseuse associative, une ensacheuse, un détecteur de métal, un détecteur par rayons X, un testeur d’étanchéité, une trieuse pondérale, une encaisseuse.

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L’Actu Maroc & UE Signature du nouvel accord de pêche Le Maroc et l’Union européenne(UE) ont procédé le 24 juillet 2018, à Rabat, au paraphe du nouvel accord de pêche Maroc-UE marquant la fin des négociations entamées il y a quelques mois. Les deux parties se sont entendues sur le contenu du futur accord de pêche durable et son protocole d'application. Ce texte précise entre autres les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, à travers la définition précise de zones de pêche et de zones de gestion selon les catégories de flottes et d’espèces cibles. Ainsi, selon les modalités prévues dans cet accord nouvelle génération, le niveau des débarquements obligatoires et les catégories de pêche restent inchangées par rapport à l’ancien protocole avec 128 navires. Cet accord permettra par ailleurs une augmentation de la contrepartie financière. Celle-ci passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%). Les deux parties se sont également entendues sur des dispositions d’amélioration visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées. Ces dernières bénéficieront des avantages socio-économiques découlant de l'accord, notamment en termes d’infrastructures, de services sociaux de base,

de création d’entreprises, de formation professionnelle, de projets de développement et de modernisation du secteur de la pêche. Une augmentation du nombre de marins marocains à embarquer dans les navires européens est également prévue pour plusieurs catégories de navires. Et pour maximiser les impacts socio-économiques sur ces régions, l’accord maintient un volume de débarquement obligatoire avec une augmentation du niveau des pénalités à 15% au lieu de 5% en cas de non-respect de ces débarquements. Enfin, dans un objectif de préservation de la durabilité des ressources halieutiques et de protection de l’environnement marin, plusieurs exigences techniques on été intégrées. Il s’agit entre autres d’une révision des plafonnements de captures de petits pélagiques au sud, en adéquation avec le cycle de vie de ces espèces. Par ailleurs, certaines espèces à préserver et dont la gestion fait l’objet de plans d’aménagement stricts ne sont pas incluses dans le nouvel accord, notamment le poulpe et la crevette. Cet accord couvre la zone géographique de Cap Spartel à Cap Blanc tout en excluant la mer Méditerranée de ce périmètre dans une fin de préservation de ses ressources qui souffrent à plusieurs endroits de surexploitation. Le système de suivi et de contrôle de la pêche a été renforcé également en rendant obligatoire la présence des observateurs dans certaines catégories qui n’étaient pas prévues dans l’ancien protocole.

ASMEX La ministre congolaise des PME en visite officielle au Maroc

Forum Économique Generescence Dakar Le Maroc pays à l'honneur

Yvonne Adélaïde Mougany, Ministre des PME, de l’Artisanat et du Secteur Informel de la République du Congo, a effectué le 1er août 2018 une visite de courtoisie à l’ASMEX en marge de sa mission officielle au Maroc. Lors des échanges de la Ministre avec le Président de l’ASMEX, Hassan Sentissi El Idrissi, et les membres présents à cette rencontre, l’accent a été mis sur l’excellence des relations politiques qui existent entre le Maroc et la République du Congo et la nécessité de renforcer leur partenariat économique et commercial. La Ministre a rappelé à cette occasion que son pays est un importateur net de produits de consommation, et a invité les exportateurs marocains à explorer les différentes opportunités qui existent dans tous les secteurs. Les ressources forestières, en eau, en minerai et en agriculture constituent également des opportunités pour les investisseurs marocains suite à l’adoption de plusieurs codes et réglementations visant l’attraction des investissements extérieurs et la simplification des procédures. Dans ce cadre, l’Etat congolais pourrait mettre à la disposition des investisseurs des lots de terrain pour le montage de leurs projets. Un besoin urgent en matière de logements et d’irrigation a été exprimé lors de cette réunion. Par ailleurs, l’ASMEX a informé la Ministre que des négociations sont en cours avec le groupe Bolloré, dont le directeur général était présent, pour proposer des solutions logistiques optimisées aux opérateurs économiques marocains intéressés par le marché africain en général et celui de la République du Congo en particulier.

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FOOD MAGAZINE N° 113 15 Septembre - 15 Octobre 2018

Le Maroc sera à l'honneur lors de la 1ère édition du Forum Economique Generescence (FEG Dakar), prévue du 27 au 30 novembre 2018 à Dakar, au Sénégal. Un choix qui s’inscrit dans la lignée de la coopération économique développée entre les deux pays. Le Maroc bénéficiera d’un pavillon national où seront regroupées les entreprises participantes. Organisé par GBN (Generescence Business Networking), entreprise spécialisée dans le conseil en communication d'influence, affaires publiques, intelligence économique et business networking, en collaboration avec les autorités sénégalaises, le FEG Dakar est un nouveau rendez-vous annuel économique qui permettra à la fois de poser les problématiques de l’investissement en Afrique, mais surtout de favoriser la connexion d’affaire entre les acteurs économiques, institutions publiques et donneurs d’ordre du Sénégal, ceux du reste du continent et du monde. Placé sous le Haut patronage de SE Macky SALL, Président de la République du Sénégal, ce forum aura pour thème « Investissements en Afrique : le Sénégal porte d'entrée des marchés ouest-africains ». Durant 4 jours, près de 1.500 acteurs économiques, institutionnels et donneurs d’ordre venus d’une vingtaine de pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, sont attendus pour visiter l’exposition multi-sectorielle et assister aux conférences, rencontres B2B et ateliers.


Maroc Suez Un contrat avec Lesieur Cristal Suez poursuit sa forte progression dans le secteur agroalimentaire en remportant un nouveau contrat de 2 millions de dirhams annuel pour la gestion globale des déchets de 3 sites de Lesieur Cristal, filiale du groupe Avril, dont l’usine de production de Aïn Harrouda. Ce succès commercial renforce le partenariat international entre Suez et le Groupe Avril, groupe agro-industriel français qui dispose de 84 sites industriels à travers le monde spécialisés dans les filières végétales et animales. En effet, en marge de la COP22 tenue à Marrakech en novembre 2016, un accord cadre a été signé entre Lesieur Cristal et Suez, portant sur l’optimisation de la performance économique et environnementale des sites de production de Lesieur Cristal au Maroc. Dans le cadre de cet accord, Suez s’est engagé à développer des solutions sur-mesure visant à recycler les déchets et préserver la ressource en eau, notamment par son traitement et son recyclage sur les sites de production de Lesieur Cristal au Maroc. Ce contrat s’inscrit en ligne avec la politique de développement durable de Lesieur Cristal pour qui « produire plus propre, consommer moins d’énergie et minimiser l’impact sur l’environnement » est une priorité à tous les niveaux de responsabilité de l’entreprise. Suez accompagne donc aujourd’hui Lesieur Cristal en s'appuyant sur les capacités d'expertise de sa filiale au Maroc pour le traitement et le recyclage des déchets. À noter que depuis quelques années, Suez a investi le secteur de l’agroalimentaire au Maroc avec des références comme Coca Cola (Atlas Bottling Company), Nestlé, Mondelez (Bimo), Pepsi (Varun Beverages Morocco), Danone ou tout récemment le contrat signé avec Nespresso dans le cadre d’un partenariat inédit d’économie circulaire pour le recyclage des capsules de cafés sur la plate-forme de Suez située à Bouskoura.

Palmeraie de Tata Programme de reconstitution pour les 80 hectares touchés par le feu Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a reçu le 16 juillet dernier à Rabat un groupe formé de députés de la région du Souss Massa et d’élus locaux et acteurs de la société civile de la province de Tata au sujet de l’incendie ayant touché une partie de la palmeraie dans les oasis Tarmazigh et Aguerd sur 80 hectares. Cette rencontre, à laquelle ont pris part le Président de la région du Souss Massa et les représentants des départements de l’agriculture et des eaux et forêt, a permis aux représentants locaux de décrire de manière exhaustive la situation dans la palmeraie et les besoins exprimés par les agriculteurs et éleveurs. Le Ministre de l’Agriculture a annoncé à ce sujet un programme visant la reconstitution des 80 hectares touchés. Lors de cette rencontre, il a également donné ses instructions aux services concernés d’étudier la mise en place d’un nouveau périmètre extensible de palmiers sur 1.500 hectares dans la province. Ce projet a pour objectif d’ouvrir de nouvelles opportunités de développement et la création d’activités génératrices de revenus pour les populations locales.

Aïd Al-Adha Plus de 2.600 carcasses et abats ont été examinés Les services du Ministère de l'agriculture et de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ont procédé durant la période de l’Aïd Al-Adha, « à l’examen d’environ 2.600 carcasses et abats, dont la majorité des cas ne concernent que des maladies parasitaires et des inflammations qui n'impactent en aucun cas la santé des bêtes », précise-t-on auprès du département de l’Agriculture. Notons au passage que pour des raisons de traçabilité, les différents services du ministère ont pu numéroter plus de 6,7 millions de têtes avant l’Aïd pour renforcer le contrôle des réseaux de ventes des moutons au sein des marchés temporaires qui ont été mis en place. Dans l’objectif de s’assurer de leur qualité, les services du ministère ont procédé aux analyses de plus de 50 carcasses. L’ONSSA n’a pas ménagé ses efforts afin de répondre aux plaintes des citoyens via les réseaux sociaux, au centre de relations de l'ONSSA et à travers les numéros de téléphone des différents médecins et techniciens vétérinaires. L’Office a effectué également des visites de terrains et a répondu à plus de 3.300 appels entre le 22 et le 25 août. Les vétérinaires de l'ONSSA ont aussi fait le déplacement chez plus de 400 familles pour examiner les moutons suspectés. FOOD MAGAZINE N° 113 15 Septembre - 15 Octobre 2018

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L’Actu Aswak Assalam Lancement d’une carte de paiement en différé : L’Carnet Poursuivant sa démarche en faveur d’une expérience client améliorée, Aswak Assalam, filiale de Ynna Holding spécialisée dans la grande distribution, a annoncé le lancement de sa carte de paiement en différé « L’carnet », destinée aux entreprises qui souhaitent faire bénéficier leurs collaborateurs d’un réel avantage social. Avec « L’carnet », les salariés peuvent faire leurs courses maintenant et les payer à la fin du mois, sans intérêts et dans l’ensemble des 13 supermarchés et hypermarchés de l’enseigne Aswak Assalam au Maroc. Le principe de « L’carnet » est simple : dans la limite d’un montant fixé par le bénéficiaire en accord avec son employeur, le salarié pourra désormais faire ses courses durant le mois sans les payer directement en caisse. Les achats effectués seront cumulés et réglés à la fin du mois via un prélèvement sur son salaire. De plus, « L’carnet » permet à ses titulaires de gérer leur budget, consulter le détail de leurs achats et suivre leurs règlements en temps réel depuis un compte accessible sur Internet. Cette solution de paiement, qui est une première au Maroc, vient renforcer le programme de fidélisation de Aswak Assalam et compléter sa gamme des cartes de fidélité Blue et Gold. Pour rappel, Aswak Assalam est aujourd’hui le n°1 de la fidélisation au Maroc dans le secteur de la distribution avec plus de 900.000 adhérents. « Le lancement de notre nouvelle carte de paiement en différé traduit notre volonté d’améliorer l’expérience d’achat de nos clients en leur proposant une vraie facilité de paiement. Cette solution inédite répond aux attentes de beaucoup de consommateurs qui désormais peuvent réaliser leurs achats tranquillement, tout en contrôlant à chaque instant leurs dépenses », a déclaré Abdelkrim Tassine, Directeur Général de Aswak Assalam.

Campagne agricole 2017-2018 Une récolte exceptionnelle de 103 millions de Qx Les résultats définitifs de la campagne céréalière 2017-2018, issus de mesures des rendements par prélèvement aux champs, font état d’une récolte exceptionnelle de 103 millions de quintaux. Une récolte qui dépasse de 7,3% les performances de la campagne précédente. Par espèce des principales céréales, la production définitive est répartie comme suit : 49,1 millions Qx de blé tendre, 24,2 millions Qx de blé dur et 29,2 millions Qx d'orge. Cette production a été réalisée sur une superficie emblavée en céréales principales de 4,5 millions d’hectares contre 5,4 millions d'hectares en 2016-2017, soit moins 16% par rapport à la campagne précédente. La réduction de la superficie céréalière est due à l’arrivée très tardive des pluies d’automne ayant fortement raccourci la période des semis. Cependant, et en dépit de ce démarrage difficile la campagne a pu profiter d'une meilleure expression des potentiels de production, notamment des céréales, grâce aux efforts techniques et technologiques ayant apporté de grandes avancées de performance des itinéraires techniques promus par le Plan Maroc Vert. La récolte exceptionnelle réalisée s’est également faite à la faveur d’une poursuite de la campagne dans d’excellentes conditions climatiques caractérisées par l’abondance, la régularité et la bonne répartition dans l’espace et dans le temps de la pluviométrie et des températures clémentes au long de la saison culturale. En effet, la campagne agricole 2017/18 a enregistré un cumul de précipitation de 402,3 mm contre 362,6 mm pour une campagne normale soit 11% (ou 40 mm) de plus.

Importation de viandes de volailles américaines La Fisa et le ministère démentent La Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc (FISA) dément toute information véhiculée par certains organes de presse nationaux, selon laquelle la FISA aurait appelé les professionnels du secteur à une réunion en urgence pour discuter des conséquences de l’importation de viandes de volailles et de produits à base de viandes de volailles en provenance des États-Unis d'Amérique. Toute importation de produits de viandes de volaille congelés (halal bien entendu) en provenance des États-Unis doit obligatoirement être accompagnée d'un certificat sanitaire d’importation validé d’un commun accord par l’ONSSA et les autorités sanitaires américaines concernées, et respecter strictement, dans le cadre de la distribution, les impératifs de la chaîne de froid. Le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts explique dans un communiqué que les démarches annoncées ne représentent pas une nouveauté, mais interviennent dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’accord de libre-échange (ALE) Maroc - États-Unis signé le 15 juin 2004 et opérationnel depuis le 1er janvier 2006. Le Département de l’Agriculture marocain et les représentants de l’United State Trade Representatives (USTR) ne sont parvenus qu’en mai 2018 à la conclusion de manière concertée du contenu du certificat sanitaire qui devra accompagner toute importation de viandes de volaille et de produits à base de viande de volaille originaires des USA, conformément aux dispositions auparavant négociés de l’ALE. « Nous réitérons une fois de plus notre appel à la presse nationale : pour toute information crédible et fiable concernant le secteur avicole, nous les invitons à s’adresser aux services du Ministère de l’Agriculture, en l’occurrence la DDFP (Direction des Filières), et à l’ONSSA, ou directement à la FISA qui, conformément à la loi n° 03-12, est reconnue seule inter-profession agricole de la filière avicole », apprend-on d’un communiqué de la FISA.

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Maroc Direction des Etudes et des Prévisions Financières Mise en ligne d’un nouveau site web La Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) a annoncé la mise en ligne de son nouveau site web, accessible dès le 17 juillet dernier via le lien URL suivant : http://depf. finances.gov.ma Ce nouveau site, élaboré selon les meilleurs standards internationaux, s’inscrit dans le cadre du repositionnement stratégique de la DEPF en tant que think-tank du Ministère de l’Economie et des Finances, un think-tank centré sur les priorités du Gouvernement et activement présent au niveau du débat national sur les grandes questions de politique économique, financière et sociale qui interpellent le pays. Par le biais de ce site web rénové tant au niveau graphique qu’au niveau du contenu, la DEPF ambitionne de mettre à disposition du public un accès, en mode interactif, à toute la richesse des publications réalisées depuis sa création en 1995. Ces publications sont désormais consultables selon plusieurs entrées : par métier de la Direction, par série de publications, par année et par auteur. Parallèlement à l’accessibilité gratuite à une batterie d’indicateurs nationaux et internationaux de référence disponibles au niveau de la banque de données « Manar-Stat », le nouveau site offre la possibilité d’accéder au tableau de bord mensuel qui retrace l’évolution de certains indicateurs clés ayant trait, entre autres, à l’environnement international et national, aux tendances sectorielles, aux finances publiques et à l’emploi. Pour accompagner ses travaux d’analyse sur le nouveau positionne-

ment institutionnel du Maroc en Afrique et renforcer la connaissance des acteurs nationaux sur les réalités africaines, la DEPF a jugé opportun d’enrichir sa banque de données « Manar-Stat » à travers la mise en ligne d’une base d’information comportant une panoplie d’indicateurs socio-économiques pour les 54 économies africaines. D’autres nouveautés ont été introduites dans le nouveau site web de la DEPF. Il s’agit des infographies pour permettre une meilleure visualisation des données et des tendances de certains secteurs clés de l’économie nationale. Ce nouveau site web moderne, interactif et davantage ergonomique, traduit la volonté de la Direction de répondre au mieux aux aspirations et aux attentes du public.

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L’Actu Label'Vie 2ème édition du prix de l’excellence scolaire

Asmex 3ème édition des Rencontres Africa

Sous le thème « Comment se dépasser et aller au-delà de ses limites ? », le Groupe Label'Vie a lancé pour la deuxième année consécutive le « Prix de l'Excellence Scolaire ». Organisé cette année en partenariat avec le cabinet de conseil en ressources humaines Clem Outsourcing, ce programme récompense et accompagne les enfants bacheliers des collaborateurs de Label’Vie ayant obtenu leur diplôme de baccalauréat avec mention « Bien » ou « Très Bien ». La cérémonie officielle de remise des prix a eu lieu le 25 juillet dernier. Le programme Prix de l'Excellence Scolaire s'articule autour d'un cycle de formation résidentiel qui dure une semaine et qui a pour but d'éveiller et renforcer les compétences des jeunes étudiants en matière d'intelligence émotionnelle, de communication interpersonnelle et de prise de parole en public. Un objectif à atteindre grâce à des ateliers de théâtre et d'art plastique, à des ateliers-débats et à des échanges autour de films documentaires et de films cinématographiques instructifs. Le cycle inclut également des séances de yoga-méditation et de coaching collectif. Par ailleurs, une activité caritative a été programmée à l'orphelinat Lalla Hasna de Casablanca le 27 juillet dernier : « il s'agissait pour les jeunes d'apporter confort et soutien aux pensionnaires de l'orphelinat, mais surtout de prendre conscience du devoir de solidarité et de partage », estime Laila Bouskla, Chef de Département Administration RH et Affaires Sociales du groupe Label’Vie. À la fin du programme, chaque jeune étudiant est reparti avec une batterie d'outils pratiques et de matériels informatiques.

Les 24 et 25 septembre prochains, l’Association Marocaine des Exportateurs conduit à Paris une délégation d’entreprises exportatrices marocaines pour la participation à la 3ème édition des Rencontres Africa. La délégation marocaine compte également des représentants de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), de la Chambre Française de commerce et d’Industrie du Maroc ainsi qu’une vingtaine d’exportateurs qui se retrouveront dans l’objectif de repérer les opportunités d’expansion et de croissance de l'offre exportable marocaine. Plusieurs secteurs seront représentés, dont notamment l'agriculture et la pêche, la santé et les BTP. Le Maroc sera à l’honneur durant cette 3ème édition avec une conférence sur le thème « Maroc, le carrefour africain ». S’exprimant à propos de cet évènement, le président de l’Asmex, Hassan Sentissi El Idrissi, note que « les Rencontres Africa sont l’une des rencontres stratégiques pour l’association, qui œuvre depuis 1982 à la promotion de l’offre exportable nationale. Nous encourageons l’exportateur marocain à aller à la rencontre des 800 décideurs africains ainsi que des 1.500 dirigeants français et européens qui seront présents. D’autant plus que l’ensemble des acteurs nationaux du commerce extérieur marqueront une participation active à cet évènement afin d’œuvrer dans la continuité des orientations Sud-Sud & Sud-Nord initiées par le Royaume. » En plus des conférences et colloques thématiques qui auront lieu, plusieurs rencontres B2B seront organisées avec une prise de rendez-vous intra-participants directement via une plateforme de matching. S’ajouteront à cela les pavillons des 9 pays africains présents à cette rencontre, dont le Maroc. Afin de concrétiser les opportunités de bussiness qui s’offriront aux différents acteurs présents, des rendez-vous qualifiés avec des partenaires ciblés auront lieu durant la rencontre Networking Maroc, le lundi 24 septembre à partir de 14h30.

Africa Investment Forum Le roadshow fait escale à Casablanca Le 27 juillet dernier, la Banque Africaine de Développement (BAD) a organisé un atelier de présentation de l’Africa Investment Forum (AIF). Il s’agissait de la troisième étape d’un roadshow en Afrique du Nord après Tunis et Le Caire. L’objectif était de mobiliser les acteurs de l’investissement public et privé et de mettre en place une réserve de projets bancables en amont de l’Africa Investment Forum, qui se tiendra du 7 au 9 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud. À cette occasion, Mohamed El Azizi, Directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, a notamment souligné la finalité de cette initiative pour la Banque : « l’AIF constitue une réponse concrète aux défis du financement de l’investissement et du développement auxquels l’Afrique est confrontée. » La responsable pays pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem, a pour sa part réitéré « le rôle moteur du Maroc dans la dynamique d’investissement, d’intégration et de coopération Sud-Sud. » Lors de l’échange interactif avec les quelques 100 participants venus assister à la présentation, de fortes attentes ont été

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formulées à l’égard de cette initiative de la Banque, qualifiée par tous de bienvenue : « ce nouveau forum est pour nous l’opportunité d’améliorer la préparation des projets, de faciliter leur structuration et de financer des transactions. Nous avons besoin de connaitre le mécanisme et le fonctionnement de cette nouvelle plateforme pour en tirer profit. » Enfin, des rencontres B2B entre différents opérateurs du secteur privé ont suivi la présentation formelle, ouvrant ainsi la voie aux mises en relations fructueuses qu’entend favoriser l’Africa Investment Forum entre porteurs de projets et investisseurs.


Maroc Thaïlande Mission commerciale au Maroc Le 21 septembre à Casablanca, le Bureau des Affaires Commerciales de l’Ambassade Royale de Thaïlande au Caire organise une mission de prospection au Maroc, au profit d’opérateurs économiques thaïlandais. Décideurs, entrepreneurs et grossistes marocains peuvent s’inscrire en ligne sur www.thaiinmorocco.com pour pouvoir rencontrer une trentaine de chefs d’entreprises thaïlandais opérant dans divers secteurs à fort potentiel (dont les produits alimentaires et boissons). Leur objectif : établir des relations économiques et commerciales entre les deux pays et développer les flux d’affaires et de collaboration. À cet égard, des rencontres B2B seront organisées durant toute la journée. Le Maroc et la Thaïlande jouissent depuis plusieurs années de relations d’amitié et de coopération à plusieurs niveaux. En 2017, le commerce bilatéral a représenté en valeur 150 millions de dollars. Sur la période janvier à juillet 2018, le commerce total entre les 2 pays a atteint 100 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 12% par rapport à la même période de l'année dernière. Avec une telle tendance croissante, « nous prévoyons que notre commerce bilatéral pourrait atteindre les 170 millions USD d'ici la fin de l'année », déclare Thalerngsak Vongsamsorn, Ministre conseiller commercial de l'Ambassade du Royaume de Thaïlande en Egypte.

Santé animale en Afrique Création d’une Association des Organismes Statuaires Vétérinaires Africains Du 25 au 27 juillet 2018 s’est tenue au Caire, Egypte, la conférence panafricaine sur les établissements d’enseignement vétérinaire, les organismes statuaires et les réseaux agroalimentaires de la femme et des jeunes engagés dans le secteur de l’élevage. Concernant les organismes statuaires vétérinaires, cette conférence a connu la participation de 36 pays d’Afrique, membres de l’Organisation Mondiale pour la Santé Animale (OIE). Le Maroc a été représenté par son Président, Dr. Badre Tancheri Ouazzani, et Pr. Jamal Hossaini Hilali, membre du Conseil National. Durant la conférence, l’Association des Organismes Statuaires Vétérinaires Africains (2AVSB) a été créée et les membres du comité exécutif ont été élus. Au premier tour, le Maroc a été élu avec la Tunisie comme représentants de l’Afrique du Nord. Au deuxième tour, le comité exécutif, formé de 10 membres (2 par région) a élu le Président (Uganda) et le Vice-président (Maroc). Le poste de Vice-président a fait l’objet de candidature du Maroc, de l’Afrique du Sud, du Sénégal et du Cameroun. Il est à rappeler qu’un Ordre National Vétérinaire efficace est le fondement d’une bonne gouvernance des services vétérinaires dans un pays. Cependant, dans de nombreux pays africains, le fonctionnement inadéquat ou l’absence d’un ONV affectent négativement la qualité des services vétérinaires. Par conséquent, dans ces pays, la fonction vétérinaire est confrontée à des défis pour répondre aux obligations et aux attentes sociétales et internationales en ce qui concerne la santé et le bien-être animal et la sécurité des aliments d’origine animale.


L’Actu Olivecept ®

Un outil de compétitivité pour l’or vert Olivecept® débarque au Maroc ! Basée sur le procédé Cept®, qui s’adresse à divers domaines d’application, la version Olivecept® promet à ses utilisateurs des avantages compétitifs, aussi bien en termes de qualité que de quantité d’huile d’olive. Cette technologie, qui concilie écologie et économies, permet en effet d’améliorer notablement le rendement en huile d’olive sans augmenter la quantité d’olives pressées. Plus de détails sur cet outil qui se veut performant dans cet article. Nargys ES-SETTE cherchent à améliorer en permanence et qui permet aux producteurs de générer plus de revenus pour le même verger ou volume d’olives à presser et pour la même unité de trituration. « Et c’est ce rendement qu’OliveCept® permet d’améliorer sans changer la quantité des olives pressées », affirme M. Malki.

Un rendement supplémentaire d’au moins 5 % !

«

Nous avons gagné aussi bien le pari d'oser nous mesurer à de grands groupes industriels internationaux que la confiance d'Arc Aroma Pure, société suédoise cotée au Nasdaq à l'origine de la technologie Cept, pour la commercialisation de ses solutions », déclare avec fierté Jaouad Malki, Conseiller partenaire et Associé fondateur de la société américaine Ventures United, qui est actionnaire dans la société marocaine Symbionova Solutions. Classé 5ème au niveau mondial, le Maroc est un acteur majeur dans la production d’huile d’olive. « Notre approche est complètement en ligne avec les efforts qui ont été fournis et les objectifs du Plan Maroc Vert qui ciblent à améliorer la production de ce patrimoine vert, aussi bien en quantité qu’en qualité, et à renforcer notre position au niveau international. C’est dans ce sens que nous souhaitons apporter un soutien complémentaire surtout en termes d’innovation et d'outils de compétitivité », aime à préciser M. Malki. Considéré comme le principal critère de mesure de la performance de la trituration d’huile d’olive, le rendement est un paramètre que les spécialistes

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Placé entre le malaxeur et le décanteur, OliveCept® est un générateur électrique qui se place dans la ligne de pressage des olives. « Ayant la taille d’un réfrigérateur, ce générateur s’intègre facilement aux unités de trituration en continu et de manière mécanique et moderne. Il offre aussi une consommation énergétique très faible et avantageuse de 4 kW », note M. Malki. Comment OliveCept® fonctionne-t-il ? Les olives malaxées en pâte passent dans ce générateur pour subir une pulsation électrique. Ces pulsations de haut voltage sont contrôlées avec précision en environnement clos et permettent de casser la membrane cellulaire du fruit, formant des gouttelettes d’huile abondantes, ce qui génère au final un rendement supplémentaire d’au moins 5% garanti

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contractuellement. « La technologie PEF (Champ de Pulsion Electrique, au cœur d’OliveCept®) appliquée au processus d’extraction mécanique de l’huile d’olive a montré un impact significatif sur le rendement de l’huile d’olive extra vierge (EVOO) pendant le test effectué sur l’unité d’extraction de l’Université de Pérouse. L’augmentation du rendement a été mesurée à un minimum de 5% en comparaison avec l’extraction de référence ne recourant pas à la technologie PEF », note Maurizio Servili de l’Université de Pérouse, Département de science agricole, alimentaire et environnementale, Italie. M. Malki renchérit : « cette technologie, récemment commercialisée, a été déjà introduite et adoptée dans quelques pays, notamment en Italie, au Chili, en Espagne et en Argentine. Au Chili par exemple, le taux de rendement était de l’ordre de 7%, ce qui est remarquable » En plus de l’amélioration du rendement, « OliveCept® offre une augmentation significative de la qualité de l’huile d’olive produite, notamment en acides phénoliques. D’autant plus qu’aucun additif chimique ou biologique n’est ajouté », souligne M. Malki.

Symbionova Solutions voit grand !

Basée à Casablanca, Symbionova Solutions a pu développer des partenariats stratégiques à fort potentiel économique à l’avantage du Maroc pour lui permettre d’accéder plus facilement et parmi les premiers à des instruments de compétitivité efficaces et ainsi l’inscrire au cœur de la scène internationale de l’innovation. D’autres innovations et technologies de pointe seront bientôt incluses à la liste des outils d’amélioration des performances que Symbionova Solutions mettra à la disposition des acteurs économiques marocains, et ceci concernant divers domaines: énergies renouvelables hybrides, bigdata appliquées à l’agriculture, etc.


Maroc Maroc-EAU L’Asmex partenaire de l’Arab Investor Award Le 3 août dernier à Casablanca, l’Association Marocaine des Exportateurs (Asmex) a signé un accord de partenariat et de coopération avec les organisateurs du prix « Arab Investor Award ». Pilotée par le magazine Arab Investor et soutenue par l'Université de Wollongong à Dubaï, cette compétition récompense les initiatives menées par les institutions publiques et privées dans plusieurs catégories, notamment l'innovation, la gouvernance et la RSE. Dans le cadre de ce partenariat, l’Asmex apportera son soutien et son expertise pour la réussite de cette compétition et assurera la promotion du prix « Arab Investor Award » à l’échelle nationale et internationale. L’Asmex désignera également un panel d’experts nationaux et internationaux pour faire partie des membres du jury et représentera le Maroc au forum organisé en parallèle. S’exprimant à propos de cet accord, Hassan Sentissi El Idrissi, Président de l’Asmex, a déclaré que : « les échanges commerciaux entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis ne cessent d’évoluer d’une année à l’autre et nous souhaitons, à travers cette initiative, booster cette progression avec des actions à forte valeur ajoutée pour l’exportateur marocain. »

Globaqua Une prochaine rencontre au Maroc sur la gestion de l’eau Globaqua, un projet financé par l’UE qui vise à améliorer les politiques et les pratiques de gestion de l’eau, organise du 4 au 6 octobre 2018 à Agadir, une série de conférences sous le thème : « Gestion de la pénurie d'eau dans les bassins fluviaux : innovation et développement durable ». Le développement durable dans les bassins hydrographiques nécessite des sociétés qui gèrent de manière intelligente ses ressources en eau, en réduisant considérablement l'impact sur cette denrée naturelle. La conférence vise ainsi à rassembler des scientifiques et des praticiens du secteur de l'eau pour informer et sensibiliser sur les dernières innovations dans les zones touchées par la pénurie d'eau. Le débat mettra également l'accent sur les stratégies européennes et nationales dans le domaine de l'eau, comme il traitera des solutions décentralisées pour le développement durable.

IAV Un colloque sur la vulnérabilité des sols Un groupe d’enseignants et de chercheurs du consortium IAV Hassan II-ENA de Meknès-ENFI de Salé et de l’INRA Maroc organise, les 20 et 21 novembre 2018 à l’IAV Hassan II à Rabat, un colloque international sur « La vulnérabilité des sols méditerranéens à l’érosion hydrique dans un contexte de changement global ». Le colloque réunira des chercheurs, des formateurs, des agents de développement, des décideurs, des financiers et des agents de coopération internationale des pays du Sud et du Nord de la Méditerranée. Il s’inscrit dans la contribution directe aux Objectifs de Développement Durable « Sécurité alimentaire », « Ressources en eau » et « Lutte contre le changement climatique ».

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L’Actu Unicorn Grain Specialties & Limagrain Céréales Ingrédients Un nouveau leader européen en ingrédients céréaliers Limagrain Céréales Ingrédients (LCI) a franchit une étape majeure d’internationalisation en annonçant la conclusion d’un accord visant à acquérir Unicorn Grain Specialties. Unicorn Grain Specialties bénéficie d’une forte présence en Europe du Nord sur les marchés des ingrédients céréaliers & légumineuses, en s’appuyant sur des technologies de traitement thermique (céréales soufflées, cuisson-extrusion, floconnage). La combinaison des forces des deux structures permettra de faire bénéficier à leurs clients d’une expertise renforcée et d’ingrédients innovants sur les marchés de la boulangerie, des produits apéritifs, des céréales petit déjeuner, des plats cuisinés et de la nutrition animale. Le nouvel ensemble, avec un effectif de 350 collaborateurs, réalisera un chiffre d’affaires proche de 150 M€ et lui permettra de renforcer sa position de leader européen en ingrédients céréaliers. Il transformera plus de 330.000 tonnes de céréales chaque année dans sept usines de production réparties en Europe. Emmanuel Goujon, Directeur général de LCI souligne : « Unicorn possède une très forte implantation au Benelux et en Allemagne, des produits compétitifs et innovants, avec une équipe dotée d’un solide savoir-faire. Les deux sociétés partagent une même vision de l’alimentation qui doit être sûre, naturelle, et source de plaisir. Ainsi, grâce à nos efforts en recherche (sélection variétale des plantes, traitement thermique, nutrition), nous continuerons à offrir le meilleur des céréales, pour satisfaire nos clients avec une gamme de produits élargie, 100% naturels et à forte valeur ajoutée. »

Smart Chimp Une nouvelle boisson à la spiruline Répondant à la tendance pour des boissons très peu sucrées, saines, contenant des principes actifs naturels, Smart Chimp – le singe intelligent – a trouvé tout de suite ses clients, les urbains actifs, résolus à prendre leur vie et leur bien-être en mains. A partir de C-Phycocyanine, le composé qui donne à la spiruline sa couleur bleue inimitable, la boisson apporte aussi de la vitamine E, et autant de caféine qu’un café, avec seulement 3,4 g de sucre pour 100 ml. Référencée chez Monop’ et Monoprix de toute la France depuis cet été, mais aussi dans les 1.500 magasins Carrefour dès le 3 septembre, et bientôt dans les Franprix, le succès est au rendez-vous pour cette start up qui vend aussi en ligne.

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Eau en bouteille Des canettes pour remplacer le plastique Depuis le 30 juillet dernier, l’enseigne britannique Tesco est la première grande chaine de distribution à franchir une étape majeure dans l’offre d’alternatives aux emballages plastiques. En effet, 700 supermarchés Tesco ont référencé la marque CanO Water, une eau minérale en canettes aluminium de 500 ml, créée à Londres fin 2015. À travers ce geste, Tesco donne un choix à ses clients et espère réduire drastiquement la quantité de déchets plastiques. CanO Water est par ailleurs disponible dans d’autres points de vente comme Whole Foods et Selfridges, et en ligne sur Amazon, entre autres. « Les canettes en aluminium ont le plus fort taux de recyclage. Une canette recyclée peut se retrouver en rayon sous forme d’une nouvelle canette en seulement 60 jours », déclare Ariel Booker, Co-fondateur de CanO Water. De plus, elles ont une empreinte carbone moindre en termes de transport, du fait de leur légèreté et de leur facilité à s’empiler. Enfin, CanO Water est proposée avec un opercule refermable, pour une consommation tout au long de la journée.

Arabie Saoudite GEA équipe l’usine laitière la plus grande et la plus moderne du pays À Al Kharj, GEA a conçu pour son client Almarai Company, l’unité de traitement du lait la plus grande et la plus moderne d’Arabie Saoudite. Cette usine comprend de multiples lignes de production pour une large gamme de laits et de yaourts, pour une capacité de traitement de 2 millions de litres de lait par jour. Torben Jul Jensen, Directeur commercial régional pour les solutions Dairy, Beverage et Food chez GEA Middle East, déclare qu’en dépit de l’expérience de GEA dans la construction d’usines laitières similaires dans le monde, l’installation d’Al Kharj a posé certains défis spécifiques. « Cependant, tous ceux impliqués dans le projet, y compris tous les actionnaires d’Almarai, ont bien travaillé ensemble pour conduire le projet à son terme et à l’heure. » Le climat a aussi joué un rôle. « Il faisait si chaud que nous avions un arrêt obligatoire à mi-journée durant l’été ! », ajoute-t-il.


Monde Beneo Nouvelle étude sur la santé digestive des enfants Menée par les professeurs Tamás Decsi et Szimonetta Lohner du département de pédiatrie de l’université de Pécs (Hongrie), une étude scientifique montre les bienfaits de la consommation de fibres prébiotiques de racine de chicorée chez les enfants âgés de 3 à 6 ans. De précédentes études avaient déjà démontré que la consommation de ces fibres entre la naissance et l’âge de 2 ans renforçait le système immunitaire. L’objet de cette étude était d’examiner l’effet sur la santé des enfants d’un apport quotidien de 6 g de fibres de racine de chicorée pendant l’automne et l’hiver. Les résultats démontrent les nombreux bienfaits de ces fibres, parmi lesquels l’amélioration de la qualité du microbiote intestinal, des selles plus molles et une diminution des cas d'infections dans le groupe des enfants âgés de 3 à 6 ans. Menée pendant 6 mois, l’étude en double aveugle contrôlée contre placebo a également confirmé que les fibres de racine de chicorée étaient très bien tolérées. La consommation régulière d’une préparation à base de racine de chicorée, une variante de l’inuline Orafti® de Beneo, s’est avérée bénéfique pour le microbiote intestinal des enfants, dont elle augmente le nombre de bifidobactéries et de lactobacilles. Conséquence directe, le nombre de sinusites et d’épisodes de fièvre nécessitant une consultation médicale a baissé chez les enfants de maternelle. En outre, la consistance de leurs selles s’est révélée plus molle. Les infections aiguës sont fréquentes chez les enfants de maternelle, particulièrement l’hiver. L’augmentation du coût des soins et la perte de sources de revenu des parents jouent notamment un rôle dans l’apparition de ces problèmes de santé. Or, l’étude des professeurs Decsi et Lohner montre que le risque d’infections peut être réduit en intégrant à l’alimentation quotidienne des enfants des fibres de racine de chicorée sous forme d’inuline Orafti® pour renforcer leurs défenses immunitaires et améliorer leur santé digestive.

Émirats Arabes Unis Lancement de la première capsule vraiment biodégradable Loose Unicorns, spécialiste du café haut de gamme au MoyenOrient, vient de lancer ses capsules 100% compostables, compatibles avec les machines NespressoTM. Cette nouvelle gamme de capsules est 100% biodégradable : elle se réduit en poussière en seulement 12 semaines. De plus, les capsules sont garanties sans aluminium, PVDC (polychlorure de vinylidène), BPA et OGM. Les clients peuvent choisir en ligne leur café en sélectionnant l’origine, et se les faire livrer le lendemain. Tous les cafés d’origine proposés par Loose Unicorns sont disponibles en grains, moulus (selon un degré de mouture personnalisable) ou en capsules.


L’Actu (en Dollars/Tonne)

Zoom sur les ventes de… MARGARINE Ventes (valeur)

Croissance annuelle (valeur)

2014

938,40 MDH

5,9% 2013-2014

2015

995,10 MDH

6,0% 2014-2015

2016

1.031,10 MDH

3,6% 2015-2016

2017

1.076,50 MDH

4,4% 2016-2017

2018*

1.142,30 MDH

6,1% 2017-2018

2019*

1.215,60 MDH

6,4% 2018-2019

(Source : Les Echos)

Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café

(Source : Euromonitor International – ventes en distribution moderne et traditionnelle)

Baromètre des exportations

(Source : Les Echos)

À fin juin 2018, soit après 6 mois de campagne, la baisse des exportations constatée depuis janvier semble s’être stabilisée. Les exportations de produits végétaux transformés diminuent ainsi de -5%par rapport à la même période de la campagne précédente (contre -16% à fin mars). Même baisse de 5 points pour les produits de la pêche. Les exportations atteignent ainsi : • 200.456 T pour les produits végétaux transformés (t -5% par rapport à fin juin 2017) • 301.067 T pour les produits de la pêche (t -5%) Tendances des exportations 2017/2018 (évolution en volume par rapport à fin juin 2017, cumul au 30 juin 2018, soit 6 mois de campagne)

Prix internationaux des produits laitiers

Produits végétaux Fruits et légumes surgelés s +10% Conserves d’olives s +3% Epices & herbes t -9% Huiles végétales, vins t -28% Par marché ALENA s +12% Union Européenne t -3% Maghreb t -28% Autre Afrique t -39% Produits de la pêche Farine et huile de poisson s +8% Semi-conserves t -1% Conserves de poisson t -5% Produits congelés t -12%

(Source : USDA)

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Par marché Autre Europe s +22% Amérique du Sud s +10% Autre Afrique s +8% Union Européenne t -16%

Source : EACCE. NB : changement des dates de la campagne, avec référence à l’année civile)

Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre

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* Estimations

Cours des matières premières

Tableau de Bord


Veille Réglementaire

Maroc

Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 2065-17 du 23 kaa ada 1438 (16 août 2017) – BO6692 Cet arrêté est relatif aux missions déléguées par l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires à des organismes publics ou à des personnes morales de droit privé.

l’Indication géographique « Huile d’Olive Lemta Fès » et homologation du cahier des charges y afférent.

mande d’autorisation de transhumance pastorale ainsi que les délais et les modalités d’instruction de ladite demande.

Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 3294-17 du 17 rabii I 1439 (6 décembre 2017) – BO6692 Cet arrêté accorde une aide de l’État à la création de nouvelles plantations d’agrumes.

Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, n° 2473-17 du 28 chaabane 1439 (15 mai 2018) – BO6692 Cet arrêté modifie et complète l’arrêté conjoint du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, du ministre de la pêche maritime et du ministre de la santé n°440-01 du 2 hija 1421 (26 février 2001) relatif à la durée de validité et aux conditions de conservation de certains produits.

Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, n° 871-18 du 19 rejeb 1439 (6 avril 2018) – BO6692 Cet arrêté fixe le modèle de la de-

Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, n° 1633-18 du 14 ramadan II 1439 (30 mai 2018) – BO6692 Cet arrêté porte reconnaissance de

Arrêté du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, n° 1950-17 du 14 kaada 1438 (07 août 2017) – BO6696 Cet arrêté est relatif au classement sanitaire des zones maritimes de production conchylicole. Arrêté du Ministre de l’intérieur, du Ministre de l’économie et des finances et du Ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, n° 1675-18 du 16 ramadan 1439 (1er juin 2018) – BO6700 Cet arrêté fixe les conditions de fabrication des farines subventionnées, ainsi que les conditions de fabrication, de conditionnement et de mise en vente desdites farines.

Union Européenne Règlement d'exécution (UE) 2018/981 de la Commission du 11 juillet 2018 Ce règlement modifie la liste des établissements brésiliens en provenance desquels les importations vers l'Union de produits de la pêche destinés à l'alimentation humaine sont autorisées. Règlement d'exécution (UE) 2018/982 de la Commission du 11 juillet 2018 Ce règlement concerne l'autorisation d'une préparation d'acide benzoïque, formiate de calcium et acide fumarique en tant qu'additif pour l'alimentation des poulets d'engraissement et des poulettes destinées à la ponte (titulaire de l’autorisation : Novus Europe N.A./S.V.). Règlement d'exécution (UE) 2018/983 de la Commission du 11 juillet 2018 Ce règlement concerne l'autorisation de l'acide benzoïque en tant qu'additif pour l'alimentation des espèces porcines mineures destinées à l'engraissement ou à la reproduction (titulaire

de l’autorisation : DSM Nutritional Products Sp. z o. o.). Règlement d'exécution (UE) 2018/1011 de la Commission du 17 juillet 2018 Ce règlement autorise une extension des niveaux d'utilisation des champignons traités aux UV en tant que nouvel aliment en application du règlement (UE) 2015/2283 du Parlement européen et du Conseil, et modifiant le règlement d'exécution (UE) 2017/2470 de la Commission. Règlement délégué (UE) 2018/985 de la Commission du 12 février 2018 Ce règlement complète le règlement (UE) n° 167/2013 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les prescriptions relatives aux performances environnementales et aux performances de l'unité de propulsion des véhicules agricoles et forestiers et de leurs moteurs et abrogeant le règlement délégué (UE) 2015/96 de la Commission. Règlement d'exécution (UE)

2018/1018 de la Commission du 18 juillet 2018 Ce règlement autorise une extension de l'utilisation de la levure de boulanger (Saccharomyces cerevisiae) traitée par UV en tant que nouvel aliment en application du règlement (UE) 2015/2283 du Parlement européen et du Conseil et modifiant le règlement d'exécution (UE) 2017/2470 de la Commission. Règlement d'exécution (UE) 2018/1026 de la Commission du 19 juillet 2018 Ce règlement est relatif au prix de vente minimal du lait écrémé en poudre pour la vingt-deuxième adjudication partielle prévue dans le cadre de la procédure ouverte par le règlement d'exécution (UE) 2016/2080. Décision n° 1/2018 du Conseil d'association UE-Turquie du 27 mars 2018 Cette décision modifie le protocole n°2 de la décision n°1/98 concernant le régime de commerce pour les produits agricoles [2018/1029].

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Salon

France

SIAL Paris 2018

Source d’inspiration et tremplin pour l’export

© SIAL

SIAL Paris

SIAL Paris, le rendez-vous mondial de l’innovation alimentaire, revient du 21 au 25 octobre 2018. Au programme, comme tous les deux ans, toujours plus de produits et solutions innovants, et des opportunités d’échange avec des acheteurs professionnels du monde entier. Paris sera donc la capitale de l’alimentation pendant ces 5 jours. Florence CLAIR

C

ette année, les visiteurs du SIAL Paris pourront découvrir les offres de quelques 7.200 exposants de 109 pays différents, dont le Maroc qui, rappelons-le, avait organisé via l’EACCE le déplacement de 80 entreprises nationales pour l’édition 2016, sur un pavillon de 1.750 m2. Que l’on soit à la recherche de nouveaux marchés, de nouveaux clients ou fournisseurs, le SIAL est incontournable - et fructueux : en 2016, les exposants avaient déclaré plus de 6 mois de chiffre d’affaires additionnel. « Le secteur de l’alimentation aura les yeux tournés vers Paris en octobre 2018 », prévient Nicolas Trentesaux, Directeur du réseau SIAL. « N’oublions pas que l’agroalimentaire est l’une des industries les plus dynamiques dans la majorité des pays du G20 ! Venir à SIAL Paris, c’est justement découvrir des opportunités de croissance, ainsi que de nouvelles tendances ; c’est

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bénéficier d’un formidable tremplin pour atteindre les objectifs ambitieux auxquels sont attachés les acteurs de l’alimentaire. SIAL Paris est une plateforme unique d’inspiration qui permet de tester de nouveaux marchés, lancer de nouveaux produits et rencontrer les principaux professionnels du secteur pour discuter des défis à venir. Et c’est aussi un véritable laboratoire : les départements R&D du monde entier finalisent leurs innovations pour pouvoir les tester dans les allées du salon. Plus de 2.500 innovations vont être présentées en avant-première mondiale lors de SIAL Innovation afin d’inspirer toujours plus l’industrie agroalimentaire. »

L’innovation toujours en ébullition

Outre le traditionnel et incontournable concours SIAL Innovation, qui récompensera les meilleurs nouveaux concepts parmi 2.500 produits présentés, ou encore les parcours thématiques, toujours plus nombreux, le salon propose cette année Future Lab, un nouvel espace d’anticipation pour découvrir les tendances alimentaires de demain à travers un tunnel expérientiel immersif, un espace « start-up en

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devenir », où seront présents 40 porteurs de projets sélectionnés, et enfin la possibilité de tester des concepts de réalité virtuelle appliquée à l’agroalimentaire. Une autre nouveauté fait son apparition cette année : une application de Match-Making qui vise à faciliter la prise de rendez-vous B2B, afin de maximiser les opportunités de rencontres fructueuses. Les secteurs émergents (produits bio, produits « sans », durables…) bénéficieront désormais d’un espace dédié, Alter’Native Food, véritable salon dans le salon avec son espace forum et ses visites guidées. Enfin, la zone « équipements et services » fait son retour, afin de permettre à des TPE et PME de présenter aux visiteurs leurs technologies. Quant à la restauration, elle sera mise à l’honneur avec le secteur « La Cuisine », parrainé par le Chef Yannick Alléno. Tout au long du salon, des démonstrations culinaires mettant en scène les produits des exposants y seront organisées et même, pour la première fois, des cours de cuisine (à réserver lors de l’achat de badge en ligne).

Retour sur le SIAL 2016 en chiffres

• 7.000 exposants • 156.000 visiteurs de 194 pays • 70% de visiteurs internationaux • + 2.000 nouveaux produits (+14% vs 2014) • 2.600 journalistes



L’Interview C’est grâce aux efforts conjugués de l’État et des professionnels que le secteur des viandes rouges s’est vu insuffler un nouvel élan. Ce secteur stratégique et prépondérant a un poids important dans la création de valeur ajoutée. Cependant, la filière fait face à des difficultés qui constituent toujours un frein pour le développement du secteur. Le Président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges qui représente le secteur nous en dit plus.

Parlez-nous plus de ce contrat-programme. Des objectifs sont-ils déjà atteints ou en bonne voie ? Il faut savoir que l'objectif principal de ce contrat programme est l’augmentation de l’offre en volume et l’amélioration de la qualité des viandes rouges, tout en augmentant au maximum les revenus des éleveurs. Le 1er contrat a été signé en 2009. Le second s’étend sur la période 2014 - 2020. Les résultats à mi-chemin de ce second contrat sont très satisfaisants. Ainsi nous avons atteint une production de plus de 500.000 tonnes en 2016 contre 612.000 tonnes prévus à l’horizon 2020. L’État et les producteurs ont répondu présents sur ce contrat-programme et le résultat est que aujourd’hui, malgré toute la polémique sur la viande rouge, cette viande n’est pas chère et de bonne qualité. Sachez aussi que le chiffre d’affaires généré par la filière était d’environ 27 MMDH en 2016 contre 35 MMDH prévu en 2020. Sinon, quelles sont les difficultés qui constituent encore aujourd’hui un frein pour le secteur des viandes rouges ? Le transport ! Une des grandes dif-

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ficultés est la question du transport des animaux. Nous avons vraiment besoin d’une réglementation car nos animaux sont aujourd’hui transportés dans des conditions indécentes. Et là aussi notre partenaire incontournable est le ministère de l’équipement, avec qui nous souhaitons discuter des spécificités techniques sur le transport des animaux. Il existe aussi ces espaces de concessions que l’on ne trouve nulle part ailleurs au monde et qui sont délivrés par les autorités locales de chaque ville. Par exemple, pour transporter de la viande, les transporteurs doivent payer à la commune une charge supplémentaire que nous ne comprenons pas ! La viande, comme les autres denrées, doit être transportée librement. Il est absolument aberrant de supporter cette charge supplémentaire sur le transport. Et cette problématique de transport des viandes freine le développement de ce secteur. Les abattoirs et le contrôle de la qualité des viandes rouges posent encore problème. À votre avis, pourquoi les abattoirs au Maroc rencontrent-ils autant de difficultés ? Effectivement les abattoirs posent toujours problème, du fait d’une

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absence d’organisation distinctive et d’un règlement interne propre. Comme vous le savez, la gestion des abattoirs est monopolisée par les municipalités et les collectivités. Malheureusement, ces collectivités considèrent les abattoirs comme une sous-activité non rentable et donc le dernier de leurs soucis. Le résultat aujourd’hui est que nous avons des abattoirs qui sont dans des situations lamentables et déplorables. Aujourd’hui, avec le ministère de l’Intérieur, nous planchons sur un projet de schéma directeur qui permettra de mieux organiser non seulement l’implantation de nouveaux abattoirs mais aussi des marchés à bestiaux. Cependant, il faut souligner que nous disposons aussi d’abattoirs privés qui n’ont rien à envier aux laboratoires européens en termes de sécurité, d’hygiène, de services de qualité, comme Copag, Biobeef, etc. Enfin, pour ce qui concerne l’abattoir de Casablanca, nous travaillons


M'hamed Karimine, Président de la FIVIAR

actuellement sur un grand projet qui fera que les abattoirs de cette ville s’installeront dans la banlieue pour couvrir toute la région de Casablanca, ce qui sera une excellente chose. Les wilyas, les services de l’ONSSA et les services du ministère de l’agriculture font le suivi du contrat-programme, sans oublier le directeur des collectivités locales qui se déplace lui-même en région pour expliquer ce schéma directeur des abattoirs… Aujourd’hui, après 8 années de contrats programmes, nous voyons le bout du tunnel. Quelle est votre analyse de l’affaire des carcasses vertes de l’Aïd 2017 ? Quelles sont les actions qui ont été entreprises cette année par la FIVIAR pour prévenir la putréfaction des viandes ? Vous savez, il y a eu chez nous un tremblement de terre. Pourquoi ? On parlait de 800 cas, ce qui ne représente pas 0,0001% de l’effectif total, mais avec la force qu’ont aujourd’hui

les réseaux sociaux, les dégâts pourraient être très importants pour la filière ! Nous avons tiré la sonnette d’alarme. Ce qui faisait défaut, c’est le système d’identification qui assure la traçabilité. Il fallait donc passer à l’acte, et fermement. L’identification est une mission qui a été donnée à la FIVIAR, qui s’est engagée à ce que tout le cheptel destiné à la fête du sacrifice soit identifié. Cet engagement a été respecté. Ainsi, un total de 6,7 millions de têtes ont été numérotées à cette occasion et environ 2.600 carcasses et abats ont été examinés. Quant aux cas de fraudes qui ont été constatés, les responsables ont été transférés au parquet. Sans oublier que nous avons mis en place des marchés temporaires dans certaines villes afin de raffermir le réseau de commercialisation des bêtes destinées à l'abattage. Les mesures prises par le ministère de l'agriculture et l'ONSSA ont permis d'éviter le fracas des viandes verdâtres de l'Aid Al Adha 2017.

Quels sont vos projets ? Nous avons prévu l’aménagement d’une dizaine de souks hebdomadaires à bestiaux (ovins, bovins et équidés) où des vendeurs et des acheteurs professionnels se rencontrent pour commercialiser leurs animaux. Ces marchés présentent des conditions très favorables pour les animaux car ils y sont gérés avec plus de soins. Pour une meilleure protection, ces souks seront équipés pour accueillir et canaliser ces animaux d’un espace à un autre. Le marché sera équipé d’enclos pour placer les animaux et les attacher, d’un système de vente via des enchères électroniques, d’un système de pesage pour vendre les animaux au poids et non plus à la pièce, de guichets automatiques de banque, etc. Ce sont des marchés qui fonctionnent 7 jours/7 et sont éclairés et sécurisés pour l’acheteur et le vendeur. Le 1er marché aux bestiaux du Maroc verra le jour à Sidi Bennour. Pourquoi Sidi Bennour ? Parce que cette région est connue pour son grand cheptel de bovins. Le contrat programme a prévu un certain financement public pour ce type de projet, mais nous avons besoin de partenaires, notamment les collectivités locales, pour le réussir. Le coût total est estimé à 26 MDH et plus de 5 ha seront dédiés à l’aménagement de ce souk. Nous espérons vraiment que ce marché, qui est en construction, devienne un modèle pour pouvoir en construire au moins un dans chaque région.

Propos recueillis par Nargys ES-SETTE

Parcours

Après un parcours scolaire à l’école des Orangers et au Lycée Descartes, à Rabat, M'hamed Karimine part à Bruxelles et Paris pour des études supérieures pharmaceutiques. Ancien membre de l’Union Marocaine des Etudiants, M'hamed Karimine se lance dans la politique et accroche, dès 1997, la présidence du conseil communal de Bouznika. Il a dirigé, pendant plusieurs années, la Chambre d’agriculture de Casablanca, la Fédération des chambres d’agriculture du Maroc et l’Association Nationale des Producteurs de Viandes Rouges (ANPVR). En 2017, M’Hammed Karimine a été élu président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR).

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Focus

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© Budimir Jevtic - Fotolia.com

BIOTECHNOLOGIE

• La « technologie du vivant » permet d’améliorer les performances du matériel végétal ou animal • Ses applications en agriculture et agro-industrie sont multiples et s’inscrivent dans une logique de développement durable • La fermentation, procédé biotechnologique ancestral, gagnerait à être encouragée au Maroc • La biotechnologie est aussi un outil de contrôle de la sécurité sanitaire et de l’origine des aliments • De nombreux ingrédients indispensables sont produits par biotechnologie : enzymes, cultures, probiotiques... qui contribuent à produire des produits plus sains, de façon plus durable

Biotechnologie

Du champ à l’assiette, un outil moderne au service de l’agro-industrie La biotechnologie Définitions et champs d’application

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Biofertilisants et biopesticides Pour une agriculture durable

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La biotechnologie dans le process agroalimentaire Pour des produits à forte valeur ajoutée page 30


Focus Biotechnologie

La biotechnologie

Définitions et champs d’application Avec l’augmentation continue de la demande en produits alimentaires, les rendements seront amenés systématiquement à se développer, ce qui ne sera possible qu’avec l’aide des innovations technologiques. Les avancées de la biotechnologie, dont le génie génétique, offrent justement des réponses à cet enjeu vital. Maria MOUHSINE

L

a biotechnologie est l’ensemble des techniques qui permettent de fabriquer ou modifier des produits, dans le but d’améliorer le rendement des animaux et des végétaux. Cette technique offre de grandes possibilités d’accroissement de la productivité agricole et de protection de l'environnement face à un recul de l'utilisation des produits agro-chimiques. Toutefois, certains aspects de cette avancée technologique ont connu une forte controverse, concernant notamment le développement des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).

Définition

Selon la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), la biotechnologie a été définie en 1992 comme « toute ap-

plication technologique qui utilise des systèmes biologiques, des organismes vivants ou des dérivés de ceux-ci pour réaliser ou modifier des produits ou des procédés à usage spécifique ». Pour la FAO, le terme biotechnologie comprend les techniques qui utilisent des organismes ou des substances vivantes qui en sont issues pour élaborer ou modifier un produit à des fins pratiques. Selon la définition officielle d'Agriculture et Agro-alimentaire Canada, la biotechnologie est l'utilisation pratique d'organismes vivants ou de certaines de leurs parties en vue de fabriquer de nouveaux produits. L’utilisation de la biotechnologie s’étend sur plusieurs organismes et substances vivantes, à savoir : les virus, les bactéries, les végétaux et les animaux. C’est un vecteur de

La modification génétique : entre acceptation et refus

Biotechnologies Des ingrédients surmesure pour l’industrie de demain

Le génie génétique, nommé aussi modification génétique, est une technique qui permet de modifier le caractère génétique d’un organisme, en implantant un ou plusieurs gènes dans un organisme vivant, appelé transgénèse. Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) sont obtenus par l'application de la transgénèse, pour changer leur niveau d'expression. La transgénèse peut même s’appliquer pour le transfert des gènes d’une espèce animale à une espèce végétale. Cette pratique, malgré les divers avantages qu’elle offre, notamment l’accroissement de la production et du rendement, connait des résistances relevant de l’éthique, suite à la manipulation génétique artificielle des organismes. Ces considérations éthiques s’opposent à l’idée de transférer des gènes d’une espèce à une autre. Toutefois, la biotechnologie est sans doute en train de changer un grand nombre de produits alimentaires et connait une croissance considérable. Ainsi, en 2011, les surfaces cultivées en OGM ont représenté 160 millions d’hectares, selon l’ISAAA, association non-gouvernementale de promotion des biotechnologies, soit 3% des terres agricoles à l'échelle mondiale. Parmi les cultures les plus concernées par cette technique, citons le maïs, le colza, la pomme de terre.

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© Freeimages.com/ Eugene Z

Focus

développement pour les secteurs de l’agriculture, de l'élevage, de la pêche, de la foresterie, de la médecine et de l’industrie. En agronomie, la biotechnologie permet, à travers la modification de la structure génétique des organismes, d’améliorer le rendement du bétail et des produits agricoles. La biotechnologie repose sur 2 techniques, à savoir : la culture de cellules et de tissus et les techniques de l’ADN, dont le génie génétique. La culture de tissus végétaux et de cellules est une technologie relativement peu onéreuse, qui est largement utilisée dans de nombreux pays en développement. Cette pratique est utilisée pour l’amélioration végétale et est particulièrement utilisée, entre autres, pour : « la propagation en grande quantité d’un stock d’élite ; la production de plantes indemnes de virus au moyen de la culture in vitro de méristème ; la possibilité de surmonter les barrières à la reproduction entre espèces et le transfert de caractéristiques désirables aux cultures par croisements larges ; la possibilité de transférer des gènes par fusion de protoplasme et la conservation in vitro de germplasm végétal », d’après une étude de cas réalisée par la FAO. Pour le 2ème volet, qui est les technologies de l’ADN, elles utilisent les connaissances des gènes et du code génétique pour améliorer les cultures, les arbres, le bétail et les poissons.

Applications végétales…

Dans le domaine agricole, la biotechnologie a permis de résoudre plusieurs problèmes, liés notamment au rende-

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ment, en introduisant dans les plantes concernées des caractéristiques performantes qu’elles ne contenaient pas. Avant le développement des biotechnologies, à la fin des années 1980, les agriculteurs sélectionnaient les plantes dans le but d’obtenir de meilleurs résultats. Les étapes de la biotechnologie passent par l’identification des gènes intéressants, la sélection de ces gènes à travers l’utilisation de marqueurs et la production de plantes. Le génie génétique permet ainsi d’introduire un gène, à partir d’une espèce donnée, dans une espèce différente, lui conférant ainsi des caractéristiques nouvelles, pour stabiliser les rendements, augmenter la résistance des plantes à la sécheresse, aux pesticides, aux mauvaises herbes et aux insectes. Les cultures de la pomme de terre et de la banane, exemptes de virus, sont les exemples les plus connus de cette pratique. Par ailleurs, les biotechnologies végétales reposent principalement sur la culture in vitro, qui permet une multiplication artificielle des plantes. L’objectif est de permettre la production d’une plante à partir de cellules végétales, sous le contrôle des conditions spécifiques à chaque culture (T°, humidité, lumière, …). Le génie génétique permet également d’augmenter la valeur nutritionnelle de certaines plantes, pour produire plus de protéines par exemple.

… et animales

Dans le domaine animal, les applications de la biotechnologie concernent 4 grands volets, à savoir : les techniques de reproduction, les hormones de croissance, les animaux transgéniques et les produits vétérinaires. Concernant l’amélioration des performances de production, la biotechnologie permet la transmission des caractéristiques de femelles génétiquement supérieures grâce aux transferts d’embryons. Concernant les produits vétérinaires, plusieurs produits ont été développés grâce notamment aux techniques du génie génétique, comme les vaccins contre la rage et la diarrhée. Des anticorps ont également été développés pour détecter certaines maladies animales. Dans le volet des hormones de croissance

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: la découverte de la somatotrophine bovine recombinante a aidé au développement de la production de lait. D’après la FAO, plusieurs études sont également en cours de réalisation, pour offrir aux éleveurs des solutions plus performantes et économes, à travers le développement de poulets résistants aux maladies bactériennes ou encore de bovins dont la croissance est 2 fois plus rapide avec moins d’aliments de bétail.

La biotechnologie au service de l’agro-industrie

Dans le secteur agroalimentaire, la biotechnologie repose sur l’utilisation des potentialités des micro-organismes, des cellules végétales ou animales. Deux processus sont possibles, à savoir : la fermentation, à travers la multiplication d’organismes vivants ; et la conversion enzymatique, pour la transformation d’un produit à un autre. Par ailleurs, les biotechnologies peuvent contribuer à la sécurité alimentaire, grâce à la mise au point de kits de détection rapide des micro-organismes pathogènes par exemple, ou pour l’identification d’ingrédients. Tous ces outils sont détaillés dans les articles suivants. En agro-industrie, de nombreux micro-organismes (bactéries, micro-algues, levures, champignons) sont génétiquement modifiés et servent à la production d’enzymes et d’ingrédients, qui rentrent dans la transformation des aliments. À noter que les produits résultants ne sont pas considérés comme OGM. Ainsi, la présure, qui est utilisée à grande échelle dans le monde comme levain lactique, est produite à l'aide de bactéries génétiquement modifiées. La chymosine, enzyme servant à coaguler le lait, se trouve naturellement dans l’estomac d’un jeune veau nourrit au lait, dont elle est extraite sous forme de présure. Aujourd’hui, cette enzyme est généralement produite par génie génétique, à travers des micro-organismes génétiquement modifiés. Le gène responsable de la production de la prochymosine isolé de l’estomac du veau et introduit dans le génome du micro-organisme, lui permet de produire la prochymosine, transformé ensuite en chymosine.


Biotechnologie

Biofertilisants et biopesticides

Pour une agriculture durable En Afrique, l’agriculture constitue un levier de développement socio-économique majeur. Afin de répondre à la demande alimentaire croissante de la population, une démarche agricole raisonnée et durable est donc de mise pour produire mieux, tout en préservant notre environnement. Maria MOUHSINE nos biostimulants car ces micro-organismes sont adaptés aux conditions pédoclimatiques de la zone traitée », nous explique la même source.

Perspectives de développement de la biotechnologie

D

• Usine Éléphant Vert à Meknès

e par leur nature écologique, les biofertilisants et les biopesticides contribuent à réduire l’impact négatif sur l’environnement et la santé, contrairement aux intrants chimiques qui agressent l’écosystème et la biodiversité. Les biointrants sont ainsi produits pour la nutrition et la protection des plantes, et pour améliorer la qualité des sols agricoles.

Rôle de la biotechnologie

La biotechnologie aura un impact indéniable sur le développement agricole dans les années à venir, nous explique Anouar Alasri, Directeur Général d’Éléphant Vert Maroc : « je pense sincèrement que la biotechnologie, par ses actions spécifiques, peut régler les problèmes de résidus de pesticides auxquels nous faisons face aujourd'hui. Partant de ce postulat, les applications chez Éléphant Vert sont très diverses, tant les champs d'intervention dans le monde agricole sont vastes. En effet, qu'il s'agisse de matière organique pour enrichir nos biofertilisants, ou de champignons et bactéries pour développer nos biostimulants, nos biointrants agissent sur l'ensemble de la chaîne de valeur

agricole. » Pour élaborer ses biostimulants, Éléphant Vert a développé une souchothèque (collection de souches de micro-organismes qualifiée). Concrètement, les micro-organismes sont collectés autour des zones à forte présence de certains pathogènes. Ensuite, les relations trophiques entre le pathogène et ses voisins (du type : indifférents, additifs ou antagonistes) sont établies. « De ce fait, notre collection est un vivier de germes qui ont un potentiel biopesticide ou biostimulant. Après des séries d'études de corrélation « germe/activité » et d'essais agronomiques, vient ensuite le processus réglementaire d'innocuité afin d'intégrer le marché en produits à valeur ajoutée agronomique, qui est bien entendu en parfaite harmonie avec notre raison d'être : une agriculture saine et durable », reprend le Directeur Général. Les biointrants, qui jouent un rôle dans le renforcement du système racinaire et immunitaire de la plante, sont issus d'une sélection fine de micro-organismes (champignons, bactéries, etc.) naturels. « Cette sélection s'opère depuis les sols endogènes, ce qui garantit une efficacité optimale de

Le marché du biocontrôle se situe déjà à presque 10 millards de dollars au niveau mondial. Au Maroc, son potentiel de développement est important, compte-tenu des ambitions portées par le secteur agricole. « Avec un secteur qui représente près de 18% du PIB et emploie 40% de la population active, l’agriculture marocaine est l’une des plus dynamiques du continent africain et affiche de belles promesses de croissance », fait valoir M. Alasri. Pour relever le défi d’une agriculture saine, performante et durable et répondre aux attentes des consommateurs en faveur d’une alimentation sans impact pour l’environnement ou la santé, la diminution de l’usage des pesticides dans la production agricole constitue un objectif commun à atteindre pour tous les acteurs du secteur. Les défis sont nombreux, à savoir le manque de connaissances agronomiques des agriculteurs concernant ces alternatives, ainsi que des processus d'homologation trop longs, voire inadaptés. « Mais le marché phytosanitaire en général, et celui des biopesticides en particulier, est en forte croissance au niveau mondial (taux de croissance annuel moyen de 15% contre 2 à 3% pour les pesticides conventionnels). Ces derniers sont même en recul dans certains pays européens du fait des interdictions, de plus en plus fréquentes, de certaines molécules dangereuses pour l'homme et l'environnement », souligne M. Alasri.

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Focus

Biotechnologie

La biotechnologie dans le process agroalimentaire

Pour des produits à forte valeur ajoutée

Source : Isolab

En termes de production de denrées alimentaires, la biotechnologie créée de nombreuses opportunités dont l’importance grandit progressivement. En plus des biotechnologies traditionnelles (fermentation) qui permettent de fabriquer entre autres des olives fermentées, des vinaigres et les produits laitiers, les biotechnologies modernes sont basées sur l'utilisation industrielle de l'ADN recombinant, la fusion de cellules ou encore de techniques nouvelles de biotransformation. Découvrons dans cet article le rôle de la biotechnologie dans le process agroalimentaire. Nargys ES-SETTE

• Kit Ridascreen vitamine de R-biopharm

D

ans le secteur de la transformation des aliments, la biotechnologie utilise des micro-organismes pour la conservation, pour la production à proprement parler (notamment via divers ingrédients - à lire dans l’article suivant de ce dossier), ou pour contrôler la sécurité alimentaire des produits. Il s’agit donc de sélectionner et de manipuler des micro-organismes afin d'améliorer le contrôle des processus, la qualité, la sécurité, la consistance, le rendement et la durée de conservation des produits. Bref, les biotechnologies dans l’industrie alimentaire permettent d’optimiser les processus.

La fermentation : un procédé traditionnel mais toujours d’actualité ! La fermentation est la principale application biotechnologique dans la transformation des aliments. Est appelé fermentation le processus par lequel les inoculants microbiens et leurs enzymes provoquent l’amélioration des propriétés désirables dans les aliments. C’est une technologie tradi-

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tionnelle dont l'intérêt ne faiblit pas. Selon la FAO, « la fermentation est habituellement une étape dans une suite d'opérations de transformation des aliments, qui peut comprendre le nettoyage, la réduction de la dimension, le trempage et la cuisson. Les microbes associés aux matières premières alimentaires et au milieu de transformation servent d'inoculants dans la fermentation spontanée, tandis que les inoculants contenant de fortes concentrations de micro-organismes vivants, appelés cultures starters, sont utilisés pour provoquer et accélérer la fermentation dans des processus de fermentation non spontanés ou contrôlés. Les cultures starters microbiennes varient largement pour ce qui est de leur qualité et de leur pureté. » En effet, dans la plupart des pays en développement, la fermentation est souvent utilisée selon une base technologique élémentaire avec un contrôle médiocre des procédés, ce qui aboutit à des rendements relativement faibles et de qualité variable. Dans ces fermentations spontanées, les microbes associés aux aliments crus et à l'environnement de transformation servent d'inoculants. Bien que les fermentations spontanées améliorent souvent la sécurité des aliments en raison d'une réduction du pH et de la détoxification, il existe dans certains cas des problèmes de sécurité liés aux agents pathogènes

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bactériens dans la matière première ou à des pratiques non hygiéniques pendant la transformation. Par ailleurs, un certain nombre de souches de micro-organismes pré-cultivées, appelées « cultures de départ définies » (cultures starters), ont été développées et sont utilisées par les petits fabricants dans leurs opérations de transformation par fermentation, ce qui permet d'initier et d'accélérer le processus de fermentation non spontané. Ces cultures sont largement utilisées dans la production de sauces de poisson fermentées et de légumes fermentés en Asie et dans les fermentations de céréales dans les pays d'Afrique et d'Amérique latine. Selon Robert W. Hutkins, auteur du livre Microbiology and Technology of Fermented Foods, ces cultures ne produisent pas nécessairement des acides de fermentation ni ne modifient la texture ou la saveur, mais sont incluses dans la culture définie en raison de leur capacité à inhiber les organismes pathogènes ou d'altération. Leur activité inhibitrice est due à la production d'une ou plusieurs substances telles que le peroxyde d'hydrogène, les acides organiques, les diacétyles et les bactériocines.

Des techniques de génie génétique au service de l’industrie agroalimentaire

Bien que la biotechnologie ait été utili-



Focus

sée pendant des siècles pour produire des changements dans les aliments naturels, dès 1970, de nouvelles biotechnologies ont commencé à avoir un impact avec la découverte de la technologie de l'ADN recombinant. La technologie des gènes recombinants par exemple est largement utilisée en Recherche & Développement pour améliorer les souches. La disponibilité des outils de manipulation génétique et les possibilités existantes d'améliorer les cultures microbiennes, associées aux fermentations alimentaires, sont tempérées par les préoccupations liées aux problèmes de réglementation et aux perceptions des consommateurs. Les cultures microbiennes OGM sont cependant utilisées dans la production d'enzymes et de divers ingrédients de transformation des aliments tels que le glutamate monosodique, les acides gras polyinsaturés et les acides aminés.

IAV Hassan II : un plan d’action pour le développement des biotechnologies au Maroc

Pr Ismaili Alaoui, Professeur à l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, explique l’importance octroyée au déploiement des biotechnologies au Maroc, découlant des potentialités réelles que recèle le Maroc en matière d’écosystèmes propices et de biodiversité variée (hardware) et de savoir-faire dans les domaines agricoles (software). La conjugaison du hardware (dimension physique) et du software (dimension génétique, scientifique et humaine) constitue au-

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qualité. ▪ Valorisation des fruits par la production de jus de fruits fermentés, notamment les grenades qui peuvent être transformées pour la production d’une boisson alicament présentant des propriétés antioxydantes et fonctionnelles. ▪ Valorisation de certains produits marocains d’origine animale fabriqués toujours d’une façon traditionnelle, notamment : smen, klila, jben et lfrik du lait de chamelle, etc. ▪ Valorisation des viandes fermentées du Maroc, notamment kaddid et khliaa, etc. ▪ Valorisation de la pomme de terre par production de vinaigre. ▪ Valorisation et promotion du pain marocain. ▪ Valorisation du soja importé par la production de condiments fermentés au Maroc. ▪ Valorisation des sous-produits agro alimentaires. « Dans l’optique de « faire croître le savoir », ce plan d’action mise essentiellement sur le transfert de technologies orienté vers la valorisation agroalimentaire et met l’accent sur une meilleure synergie entre le milieu de la recherche, les opérateurs du secteur agroalimentaire et l’adaptation des réglementations », recommandent les 3 chercheurs.

La biotechnologie comme outil de sécurité sanitaire

Considérée comme un outil de diagnostic, la biotechnologie est également utilisée amplement pour assurer la sécurité alimentaire, vérifier l'origine des aliments et prévenir et diagnostiquer les maladies d'origine alimentaire. Elle permet de réduire aussi les pertes dans la chaîne alimentaire en accroissant la disponibilité et la commercialisation des aliments. Dans son étude sur « La situation actuelle • Fermenteur 500 et 2.000 L et des

Source : IAV Hassan II

• Laboratoire de Biotechnologies, IAV Hassan II

jourd’hui la base de développement des différents types de biotechnologies. Que ce soit sur le marché national ou international, la demande en consommation des produits fermentés traditionnels est croissante, ce qui présente de réelles opportunités pour leur commercialisation. Des produits très appréciés pour leurs qualités gustatives, diététiques, voire thérapeutiques. « La valorisation de ces produits passera par la mise en place d’un cadre institutionnel pour le développement des biotechnologies au Royaume », souligne Pr. Ismali Alaoui. Provenant du mot composé « vin aigre », le vinaigre, par exemple est obtenu habituellement par une double fermentation simultanée, alcoolique et acétique. Les travaux du Dr Mounir Majid, Enseignant à l’IAV Hassan II, montrent qu’il n’existe pas au Maroc une activité considérable de production de vinaigres de fruits répondant à un cahier des charges international. Le vinaigre d’alcool est le principal vinaigre produit au Maroc et l’activité principale est réalisée surtout dans l’informel. Au Maroc, environ 2,5 millions de litres, composés à 100% de vinaigre blanc, sont fabriqués par 5 sociétés à partir de l’alcool éthylique dénaturé importé. Pourtant, certaines matières premières cultivées au Maroc peuvent servir de base à la production de vinaigre et ainsi connaitre une meilleure valorisation. D’après Pr. Ismaili Alaoui My Mustapha, Dr. Mounir Majid et Dr. Hakim Galfi, pour renforcer davantage le développement et la promotion des produits fermentés marocains, une stratégie doit être élaborée, qui s’articule autour des leviers suivants : ▪ Élargir la gamme des légumes lactofermentés (carottes, poivrons, ails, etc). ▪ Production de vinaigre de fruits. ▪ Production de vinaigre de miel de


© Freeimages.com-Jean Scheijen

Biotechnologie

options concernant l’application des biotechnologies à la transformation et à la sécurité sanitaire des aliments dans les pays en développement », la FAO indique que des informations sur les séquences génomiques, associées à des techniques moléculaires de pointe, ont permis aux scientifiques de mettre en place des stratégies défensives pour protéger les consommateurs des agents pathogènes et fournir aux industriels des outils pour formuler des stratégies de production d'aliments sains et sûrs. « Ces percées ont à leur tour conduit à des outils de diagnostic plus précis et ont permis de mettre au point des kits

de détection efficaces, sensibles et spécifiques pour de nouvelles souches microbiennes. Des kits sont maintenant disponibles pour la détection des mycotoxines, qui représentent un risque biochimique important dans les légumineuses et les céréales, qui sont la matière première pour plusieurs aliments fermentés traditionnels dans de nombreuses régions en développement. L'identification des ingrédients alimentaires et l'origine des aliments dans les études de traçabilité ont aussi été renforcées par des méthodes moléculaires », indique l’étude de la FAO. Les techniques comme la réaction en chaîne de la polymérase (PCR) et d'immuno-absorption enzymatique (ELISA) sont appliquées aujourd'hui pour la détection des principaux agents pathogènes présents dans les aliments. Ces biotechnologies sont axées sur la détection et la surveillance des dangers, qu’ils soient biologiques, chimiques ou physiques. « Les méthodes de la biotechnologie sont la meilleure alternative aux méthodes de référence, qui sont en générale très longues par rapport aux méthodes de biotechnologie. À titre d’exemple, l’analyse des pathogènes par la PCR ne prend pas plus de 24 heures, contrairement aux méthodes de

référence qui ne donnent le résultat qu’à partir de 5 jours. Ceci permet aux industriels d’économiser beaucoup de frais liés à la logistique et la main d’œuvre. D’autre part, l’analyse des mycotoxines par ELISA permet d’éviter les méthodes chromatographiques très coûteuses et qui ne sont pas à la portée des industriels », souligne Ilias Amjahad, Ingénieur Téchnico-commercial chez Isolab. Autre exemple avec l’une des dernières innovations du partenaire allemand de Isolab, R-biopharm, qui a développé le kit Ridascreen Histamine. Ce dernier permet la quantification de la teneur d’histamine dans les produits de la mer en 15 minutes, contrairement aux méthodes de référence qui prennent plusieurs heures. « Les industriels sont de plus en plus conscients de l’importance des techniques biotechnologiques pour le contrôle qualité, contrairement au passé où les gens pensaient que ces techniques étaient des solutions réservées au domaine de la recherche. Ce marché est en pleine progression », conclut Ilias Amjahad.

Le Quorn® :

L'une des réussites de la biotechnologie dans l'industrie alimentaire est celle de la myco-protéine quornée. Le Quorn® est une alternative à la viande, produite à partir d'un microfongus cultivé dans un fermenteur. La base de son succès a été de maîtriser la technologie qui a permis la découverte et le lancement de ce nouvel aliment. Une protéine issue de la famille des champignons est le principal constituant de Quorn®. Il a le goût et la texture de la viande blanche et des propriétés nutritionnelles avérées : riche en fibres, peu calorique, sans cholestérol. En 2015, le britannique Quorn Foods, fabricant de plats industriels sans viande, a été vendu au groupe philippin Monde Nissin pour une valeur d'entreprise de 743 millions d'euros par leur propriétaires : les fonds Exponent Private Equity et Intermediate Capital Group.

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Focus Biotechnologies

Des ingrédients sur-mesure pour l’industrie de demain Levures, enzymes, ferments, probiotiques, arômes… les ingrédients produits grâce aux biotechnologies sont couramment utilisés dans les procédés de transformation alimentaire. Amélioration du profil organoleptique, prolongation de la fraîcheur mais aussi dégradation des allergènes, leurs fonctionnalités permettent de répondre aux tendances et défis de l’industrie agroalimentaire de demain. Découvrons-le à travers quelques exemples. Florence CLAIR Business Director F&B pour la région MEA chez Novozymes, spécialiste des enzymes.

© Lallemand Specialty Cultures

Cultures : pour des produits au goût unique et sûrs

L

’utilisation de microorganismes et d’enzymes pour la production d’aliments et de boissons remonte à plusieurs milliers d’années : lait fermenté, fromage, vin, vinaigre, bière, olives… sont autant d’exemples. D’abord empirique, ce savoir-faire a ensuite été maitrisé scientifiquement et industriellement. Aujourd’hui, la biotechnologie appliquée à l’agroalimentaire permet de produire (par fermentation) des microorganismes et des ingrédients sur-mesure en fonction des besoins de chaque process. « Les applications sont presque sans limites et se multiplient au cours des années. Par exemple, pour Lallemand Inc., société spécialisée dans la commercialisation des microorganismes, les domaines d’applications pour l’industrie agroa-

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limentaire sont les suivants : cultures de spécialités pour la salaison et les fromages ; levures et ingrédients pour la boulangerie ; nutrition animale ; ingrédients et suppléments pour les solutions santé ; œnologie ; biocarburant et spiritueux ; brasserie ; et enfin savory-ingrédients, ingrédients à base de levure pour l'industrie agroalimentaire », détaille Philippe Bouygues, Responsable Technico-commercial France-Benelux-Afrique du Nord chez Lallemand Specialty Cultures. Les enzymes s’adressent également à un large spectre de marchés : « notre activité Food & Beverage couvre 7 segments : produits céréaliers, boissons (avec ou sans alcool), produits laitiers, protéines (produits animaux et végétaux), amidon, fruits et légumes, huiles végétales », déclare Umut Köroglu,

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La production de dérivés laitiers et de viandes fermentées nécessite l’inoculation de cultures ou ferments spécialisés. Les fournisseurs proposent ainsi des gammes de cultures conçues pour apporter un arôme spécifique, une couleur, un aspect, une texture… et ainsi contribuer à la différenciation des produits. Chez Lallemand Specialty Cultures par exemple, la gamme Velv-Top® s’adresse aux fromages à pâte molle de type camembert ou brie, pour développer une croûte sur-mesure. Les solutions Flav-Antage® s’adressent quant à elles aux fromages à pâte pressée (morbier, raclette, reblochon…) pour exprimer les arômes, couleurs et aspects spécifiques à ces produits. Inoculer une flore choisie permet aussi à l’industriel « d’occuper le terrain » et donc de prévenir la contamination et le développement de flores indésirables, qu’elles soient d’altération ou pathogènes. Cette inhibition est généralement due à l’acidification du milieu et/ ou à la production de bactériocines (peptides antimicrobiens produits par certaines bactéries) par les cultures. En matière de cultures, les dernières tendances portent sur la création de fromages les plus authentiques possibles et sur la sécurité sanitaire. « Nos dernières innovations peuvent être déclinées sur plusieurs thèmes, notamment un retour aux sources


Biotechnologie avec le Lalflora®, le meilleur de la flore indigène d’un lait cru pour produire des fromages “signature” ; et la sécurité alimentaire avec le Lalcult® Protect pour lutter contre certains pathogènes et les flores d’altération », dévoile Philippe Bouygues.

Probiotiques : des fonctionnalités orientées santé

Microorganismes vivants aux effets - scientifiquement prouvés - bénéfiques pour la santé, les probiotiques s’adressent à une large variété d’applications alimentaires, reflétant leur grande diversité. En effet, « ce sont des bactéries vivantes qui sont aussi présentes dans le corps humain (40.000 espèces différentes) et donc définies comme naturelles. La technologie du séquençage nous a permis d’analyser cette diversité microbienne et de développer des probiotiques qui peuvent altérer - et corriger - la composition bactérienne du tube digestif. En assurant une bonne composition bactérienne, nous pouvons aider les gens à vivre de façon plus saine plus facilement, chaque jour », indique Daniel Ramon Calvo, Directeur Marketing et Communication chez ADM Biopolis, spécialiste des probiotiques. Aujourd’hui, la stratégie d’innovation d’ADM Biopolis se concentre sur la recherche de nouveaux probiotiques et de solutions basées sur le microbiome (habitat du microbiote) afin de répondre aux demandes de fonctionnalité des consommateurs : gestion du poids, réduction des graisses et contribution à la lutte contre les syndromes métaboliques. « Grâce à nos capacités internes de séquençage de

l’ADN et du microbiome, la nutrition personnalisée, incluant la bioinformatique et la big data, continuera à jouer un rôle important dans le secteur », complète Daniel Ramon Calvo.

Enzymes : pour lutter contre les allergènes et le gaspillage

Catalyseurs de réactions durant le process de fabrication des produits alimentaires et boissons, les enzymes permettent aussi d’améliorer les rendements tout en réduisant le recours aux additifs chimiques. Un exemple : l’enzyme Lipopan® de Novozymes permet de renforcer la pâte pour produire des pains volumineux et de qualité, tout en réduisant l’usage des émulsifiants traditionnels. Selon Novozymes, 1 kg de Lipopan® procure les mêmes effets que 1.000 kg d’émulsifiants. Un autre avantage majeur des enzymes réside dans leur capacité à dégrader certains allergènes. Les peptidases peuvent ainsi scinder le gluten du blé, les lactases le lactose des produits laitiers. Dans ce dernier cas, « le lactose est converti en deux sucres simples, qui peuvent être métabolisés sans intolérance par le corps humain », précise Umut Köroglu. Certaines enzymes sont utilisées pour réduire la formation de composés indésirables comme l’acrylamide ou pour réarranger la structure des acides gras. C’est ainsi que Novozymes, en partenariat avec ADM, a développé une technologie d’interesterification enzymatique (à base de lipase) pour remplacer les procédés classiques d’hydrogénation partielle et produire des margarines sans acides gras trans.


Focus

Biotechnologie

Un intérêt d’autant plus grand aux États-Unis par exemple, où les huiles partiellement hydrogénées (sources d’acides gras trans) ne peuvent plus être intégrées aux produits alimentaires depuis le 18 juin 2018. De plus, l’interestérification enzymatique permet d’obtenir les mêmes résultats que l’interestérification chimique, mais sans additifs, sans production d’eau usée et selon un process continu plus simple et moins énergivore. Aujourd’hui, les enzymes entendent jouer un rôle à l’échelle globale, en contribuant au développement durable, notamment, comme vu précédemment, en proposant des process plus efficaces, plus naturels et plus économes, mais aussi à travers la lutte contre le gaspillage. En effet, les enzymes peuvent bloquer les processus de dégradation de la qualité des produits alimentaires et ainsi prolonger leur fraîcheur. C’est d’ailleurs la mission du Centre d’innovation et de technologie que Novozymes a ouvert en avril dernier à Istanbul. « Nos recherches portent sur des solutions biotechnologiques durables pour l’Afrique. L’un des axes est la lutte contre le rassissement du pain plat, que l’on trouve en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et qui cause un gros problème de gaspillage alimentaire. En utilisant des enzymes, il est possible de rallonger la durée de fraicheur du pain jusqu’à 3 ou 4 jours, contre quelques heures sans enzymes », souligne M. Köroglu. En bloquant

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l’amidon responsable du rassissement, ces enzymes inhibent le mécanisme de rassissement. Umut Köroglu cite également un autre apport des enzymes pour construire un futur durable en Afrique, cette fois pour l’industrie de la brasserie, pour laquelle il faut traditionnellement utiliser de l’orge maltée : « avec des enzymes dédiées, les brasseurs africains peuvent utiliser des matières premières locales comme le manioc, le sorgho, le millet… plutôt que d’importer de l’orge d’Amérique du Nord, d’Australie ou d’Europe. Nous pouvons ainsi aider l’Afrique à se nourrir elle-même. »

Un marché promis à un bel avenir

(1) Source : Grand View Research, août 2017 : « Biotechnology Market Analysis By Application (Health, Food & Agriculture, Natural Resources & Environment, Industrial Processing Bioinformatics), By Technology, And Segment Forecasts, 2018 – 2025 »

Le marché mondial de la biotechnologie croit rapidement. « La biotechnologie est de plus en plus pertinente dans notre société actuelle, particulièrement pour répondre aux futurs défis de l’industrie agroalimentaire », déclare Daniel Ramon Calvo, qui cite également quelques chiffres : « avec un taux de croissance de 7,4%, le marché de la biotechnologie devrait atteindre 727,1 milliards USD d’ici 2025(1). De fait, non seulement les entreprises visionnaires sont intéressées pour contribuer à cette industrie, mais aussi toutes les parties prenantes, comme les institutions de recherche publiques et les universités, les investisseurs, • Culture de probiotiques

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Photo ADM Biopolis

• Travail sur la durée de fraîcheur du pain plat à l’Innovation & Technology Center for MEA region de Novozymes, situé à Istanbul.

et même les consommateurs, qui sont de plus en plus éduqués aux thèmes scientifiques associés à la santé, au bien-être et à la nutrition. » Pour Philippe Bouygues, les applications agroalimentaires de la biotechnologie sont en pleine évolution car elles répondent « à des tendances du marché telles que les produits « sans » (sans lactose, gluten, OGM, etc.), les nouvelles sources de protéines, les aliments fonctionnels (produits fermentés, ajout de probiotiques, etc.). » Dans des pays comme le Maroc, la biotechnologie peut contribuer à une meilleure nutrition de la population, surtout dans un marché alimentaire en croissance. « La rendre abordable peut cependant être un challenge face au pouvoir d’achat », reconnait Daniel Ramon Calvo, qui estime cependant que des opportunités existent, telle l’exploration de probiotiques sourcés localement, ciblant les populations locales. « Les enjeux sont multiples mais l’un des points capital est d’apporter une autonomie technologique aux pays, leur permettant d’assurer l’intégralité des processus de production. Concernant les perspectives, nous sommes assurés que la différentiation de l’offre produit proviendra d’une accentuation du typage des fromages », estime pour sa part Philippe Bouygues.



Ressources

Tomates Une filière tournée vers l’export Considéré comme le principal fournisseur de tomates de l’Union Européenne, le Maroc dispose d’un important potentiel et affiche des performances en termes de production et de rendement, compte tenu de son climat favorable et de son savoir-faire avéré. Toutefois, la filière tomates reste très peu valorisée et ne permet pas la pleine exploitation de son potentiel. Nargys ES-SETTE Export : orientation vers l’Europe

D

epuis le lancement du Plan Maroc Vert (PMV), la culture des tomates a affiché de bonnes performances avec des rendements en amélioration. « Nous produisons de 150 jusqu’à 200 tonnes/hectare de tomates selon la technicité », souligne Mohamed Ajana, producteur de la région Massa et Président de la coopérative Comaprim. En outre, le PMV a eu un fort impact sur l’évolution des superficies de tomates sous serre dans la région de Souss Massa. En effet, « la superficie consacrée à la production de la tomate est passée de 4.348 ha en 2006 à 6.320 ha en 2016 dont environ 5.300 ha sont destinés à l´export », souligne Samir Belghol, Directeur de l’APEFEL (Association des Producteurs et Producteurs Exportateurs de Fruits et Légumes). À la lumière des chiffres des 10 dernières années, la culture de la tomate a subi de très grandes transformations, surtout sur le plan technique. « Par exemple, nous sommes passés de la culture en plein champ à la culture sous serre et de l’irrigation à l’arrêt à l’irrigation goutte à goutte, ce qui a contribué à l’amélioration technique de la production de tomates », explique M. Ajana. Les variétés les plus cultivées dépendent du marché de destination.

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« Nous cultivons principalement la tomate ronde avec les deux types : à grand fruit et à petit fruit. Nous orientons notre production en fonction des demandes du client. Nous ne produisons plus ce que nous voulons mais ce que le client ou le consommateur demande », détaille M. Ajana. Leader dans la production des primeurs dans la région Souss Massa, Copag Delight compte plus de 190 producteurs et mise sur les techniques modernes. « Pour limiter Ies traitements et les ravageurs, nos tomates sont exclusivement sous protection filet insect-proof et nos fermes sont accompagnées et structurées pour mettre en œuvre Ies techniques Ies plus modernes et les plus durables de production », apprend-on de Copag Delight. Et d’ajouter : « nos fermes sont toutes contrôlées et analysées, de la plantation à la récolte, au conditionnement et à l'expédition pour garantir la plus grande transparence et offrir une traçabilité continue de l’exploitation au client final. »

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À l’export, le Maroc exporte principalement vers le marché européen, qui absorbe environ 78% du volume de tomates exportées. Le PMV a permis d’assurer une croissance continue de ces exportations. « Notre marché traditionnel est la France, mais nous exportons également vers la Russie, l’Angleterre et les pays nordiques. Concernant la Russie, nous sommes leur 1er fournisseur en tomates », note M. Ajana. « Cependant, nous veillons à la restructuration du marché local et également à la diversification et à la recherche d’autres niches à l’export qui ont plus de valeur ajoutée », poursuit-il.

Souss-Massa : plus 60 % de la production nationale La culture des tomates est concentrée sur la région Souss-Massa, qui « représente environ 60% de la production et plus de 96% des exportations de tomates », indique M. Belghol. En 2016, la région Souss Massa a ainsi produit environ 800.000 tonnes de tomates. La région du Gharb est la deuxième région de production mais reste très peu présente à l’export, écoulant sa récolte surtout sur le marché national. Selon les estimations de l’Office Régional de Mise en Valeur Agri-


Agriculture

cole de Souss-Massa, la tomate sous serre occupe 6.300 ha (20152016), dont 5.300 ha destinés à l’export (superficie estimée en attendant le résultat du dernier recensement agricole). « Contrairement aux autres régions du Maroc, la région Souss-Massa investit dans l’élément humain. Toutes les fermes ont un ingénieur ou un technicien spécialisé et je pense que c’est la cause principale de la réussite de cette région », précise M. Ajana. Toutefois, « nous devons former davantage de techniciens et d’ingénieurs. Nous formons des ingénieurs exclusivement pour la production mais il y a un grand déficit dans la formation d’autres spécialités. Malheureusement, nous ne disposons pas de spécialistes de conditionnement et nous n’avons pas de cadres qualité, alors que nos partenaires sont de plus en plus exigeants », ajoute-t-il. De son côté, M. Belghol renchérit : « nous souhaitons que l´État contribue au financement des programmes de formation et de voyages d'études au profit des équipes de production et de conditionnement, surtout en ce qui concerne la conduite technique de la tomate segmentation et le post récolte en hors sol. D’autant plus que les travaux de recherche des institutions étatiques ne sont pas parallèles aux attentes et besoins des producteurs et des exigences du marché international. »

Des défis à relever

Afin de développer cette filière, le Maroc doit relever de nombreux défis, « notamment ceux liés aux ressources en eau, ce qui nous rend totalement dépendants du climat. En effet, la région connait une diminution des réserves de la nappe phréatique de la plaine du

Souss », déplore M. Ajana. Les professionnels de la filière, via l’APEFEL, ont déjà anticipé de faire face à cette pénurie des ressources hydriques. « Dès 2007, nous avons sollicité le gouvernement et le Ministère de tutelle pour la mise en place du projet de dessalement de l’eau de mer. Ce projet est composé de deux piliers interdépendants : la sauvegarde de la nappe par la mise en place du décret, et la production d’eau dessalée pour l’irrigation du périmètre irrigué, en substitution des volumes sur-prélevés sur la nappe. » Les travaux de ce projet de dessalement ont démarré et les agriculteurs ont déjà commencé à souscrire un abonnement à l’eau dessalée. Parallèlement, des contrats nappes sont réalisés, qui visent à sauvegarder les ressources hydriques et à les gérer de façon rationnelle et durable. « En effet, chaque abonné disposerait d’environ 3.600 m3/ha d’eau dessalée et le contrat nappe sera géré par des quotas afin de respecter

les scénarios de l’étude », précise le Directeur de l’APEFEL. D’autre part, « le port d’Agadir n’est pas à la hauteur de la fluidification des expéditions et nous souffrons d’absence de procédures adaptées au secteur. Outre l’insuffisance de moyens matériels et humains, le schéma de circulation des camions est engorgé et il n’existe pas un terminal dédié aux fruits et légumes. Malheureusement, il n’y a pas de plan d’action dédié aux fruits et légumes au niveau de ce port et les marchés lointains demandent des lignes maritimes et beaucoup de départs par semaine. Par ailleurs, nous souhaitons disposer d´un guichet unique et d'un bâtiment qui regroupe l’ensemble des administrations intervenantes (Douane, ONSSA, Marsa Maroc…). Une région qui exporte 96% des tomates nécessite un port qui permet de répondre aux exigences de l’export », insiste M. Belghol. Et d’ajouter « en tant qu’association, nous jouons le rôle de coordination entre l’ensemble des exportateurs et nous coordonnons aussi avec l’EACCE et les sociétés de transport maritime afin de mettre en place des lignes qui soient pratiques en termes d’horaire de départ ou de transit time, mais nous nous heurtons toujours à ces limites d’infrastructures du port. d´Agadir »

Évolution de la production de la tomate sous serre dans la région Souss Massa (tonnes) Type de tomate

Tomate ronde Tomate grappe Tomate cerise+ cocktail

Campagne 2015/2016

Campagne 2016/2017 (estimation)

569.245

584.896

31.964

33.410

171.973,5

174.356

3.185

4.315

776.368

796.977

Tomate allongée TOTAL

Source : enquête de l’ORVA de Souss Massa

Évolution de la superficie des cultures de tomates sous serre dans la région du Souss Massa (en hectares) 2006/07

2007/08

2008/09

2009/10

2010/11

2011/12

2012/13

2013/14

2014/15

2015/16

4.348

4.409

4.299

4.768

5.037

5.527

4.989

5.044

6.250*

6.320*

*Estimation selon enquête ORMVA de Souss Massa

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Process

Malaxeurs et broyeurs industriels Les indispensables de l’industrie alimentaire Dans toute industrie agroalimentaire, les malaxeurs et les broyeurs constituent des équipements indispensables au cours du processus de transformation. Alors que certains appareils remplissent leurs simples fonctions de malaxage et de broyage, d’autres ont été combinés à différentes options plus performantes pour répondre aux impératifs des process. Maria MOUHSINE

© Electra

en 3 à 6 minutes avec une vitesse de rotation de 15tr/mn, utilisés par exemple pour le mélange de farines. Le mélangeur industriel discontinu de fûts permet d’élaborer des opérations de mélange simples, idéal pour fûts de 1 à 400 litres. Le mélangeur industriel biconique, qui est composé de 2 cônes inversés, permet, grâce à un mouvement de rotation, de mélanger avec douceur et fluidité les produits en un temps adapté. C'est un système conçu pour les mélanges solides sous forme de granulés de cristaux ou pulvérulents de nature chimique, alimentaire, minérale, végétale, pharmaceutique, etc. Les mélangeurs industriels à pales conviennent particulièrement au mélange de produits chimiques, alimentaires, végétaux ou de substances minérales, de nature humide, sèche et pâteuse. Les mélangeurs

• Mélangeur horizontal à double spires creuses à pas inverses pour le mélange de poudres et granulats

40

matières à mélanger, pour définir la force de motorisation optimale. De même pour les broyeurs, l’industriel est amené à définir la granulométrie finale à obtenir ainsi que le rendement horaire souhaité.

Types de mélangeurs pour l’industrie alimentaire

Une multitude de malaxeurs existe sur le marché. Un exemple : les mélangeurs horizontaux par pale ou par vis à doubles spires contrariées, qui permettent un mélange rapide

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n fonction des besoins des industriels, les malaxeurs peuvent aujourd’hui être accompagnés de plusieurs fonctions, essentiellement la salaison et le marinage. Parmi les autres fonctions possibles, citons par exemple la décongélation, la cuisson, le fumage, le refroidissement, la congélation et l’enrobage. Afin de répondre au mieux aux besoins de chaque procédé, il est indispensable de connaitre la capacité utile souhaitée ainsi que la densité des

• Broyeur microniseur à attrition permettant des broyages fins et ultra-fins


Equipements

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plus long pour cer- également la possibilité de réaliser taines parties. La un cryo-enrobage après la surgélapré-cuisson peut tion IQF, une technique qui permet être combinée au de surgeler chaque pièce de façon malaxage. Les individuelle. Enfin, pour les viandes cous de volaille, nécessitant un salage, les ingréqui représentent dients sont placés avec la viande une source non dans le malaxeur, ce qui permet négligeable de de mener à bien le salage jusqu'au viande mais aussi cœur de la viande, en une seule d’arômes, peuvent opération. également être une source de Le broyage en industrie contaminations agroalimentaire microbiologiques. Le broyage constitue le procédé le • Mélangeur horizontal à double spires creuses à pas inverses Afin d’éviter le plus répandu pour la transformation pire, la cuisson en malaxeur permet d’une matière solide en poudre. verticaux offrent de grandes capade valoriser ces viandes, notamment En industrie, le choix d’un broyeur cités- jusqu’à 9.000 litres - et une dans les plats cuisinés. Pour le riz dépendra principalement de trois vitesse de rotation de 270 tr/mn. Les facteurs, à savoir : la nature de la mélangeurs industriels cubiques, matière première (abrasive, huiquant à eux, offrent un malaxage leuse, dure, cassante, élastique, optimal de produits pulvérulents de thermosensible, etc.) ; la distribution nature chimique, pharmaceutique, granulométrique (taille moyenne et alimentaire ou métallique. Grâce variance) du produit que l’on souà sa forme en cube et à son axe haite obtenir ; et le dimensionnement autour duquel la cuve tourne, ce type de l’unité industrielle (quantité et/ de mélangeurs assure une mixture, ou débit). En industrie alimentaire, à triple action, d'une parfaite homoil existe environ 8 grands types généité. Les mélangeurs industriels de broyeurs : les broyeurs à coucontinus en forme W sont adéquats teaux, les broyeurs à marteaux, les pour un malaxage homogène de broyeurs à broches, les broyeurs matières solides ou liquides dans de dits universels qui peuvent devenir nombreuses industries. Enfin, citons l'un ou l'autre des types ci-dessus les mélangeurs industriels à rubans, par simple changement d'un couple idéaux pour l'homogénéisation des rotor-stator, les broyeurs à classifisubstances minérales, des produits cateur intégré, les broyeurs à jets de chimiques, alimentaires ou végétaux. • Broyeur a marteaux mobiles pour le concasfluide et lit fluidisé, les broyeurs à cyCes mélangeurs peuvent être comsage ou le broyage fin lindres (ou rouleaux) et les broyeurs posés de rubans à simple, double à meules. par exemple, les pâtes ou la seou à triple effet, en forme d'hélice, moule, la cuisson peut montés sur une cuve cylindrique, également se faire afin d'assurer un mouvement de va dans le malaxeur, par et vient pour obtenir un mélange aspiration d’eau bouilextrêmement homogène et d'une lante et entretien de la meilleure qualité. Les mélangeurs à température par injecrubans peuvent être combinés à des tion de vapeur. Il est fonctions de chauffage ou de refroiégalement possible de dissement. combiner malaxage et Un malaxeur mais pas que… congélation. Certains produits comme les Pour la préparation de plats cuisinés crevettes, les poulpes, à base de viande par exemple, une le calamar, les moules pré-cuisson des produits carnés est et les coques, entre souvent recommandée avant l’étape autres, qui nécessitent de la pasteurisation. L’objectif est de une congélation, solubiliser le collagène, afin de garantir un niveau de tendreté homogé- peuvent être traités dans un malaxeur néisé pour toute la viande, sachant cryogénique. Il existe • Broyeur à marteaux mobiles permettant le broyage grossier à fin que le temps de cuisson peut être

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Process

Solutions Fournisseurs • INGRÉDIENTS

• HYGIÈNE

Roquette. De la protéine de pois pour des produits sans viande

Kemica. Résines haute sécurité

Si les flexitariens sont aujourd’hui l’une des catégories de consommateurs affichant la croissance la plus rapide, ils sont à la recherche de solutions convaincantes en termes de goût et de texture. Pour répondre à cette demande, Roquette a dévelop- • Protéine végétale naturelle, clean label, sans gluten • Amélioration de la texture des substituts de produits pé une nouvelle gamme de protéine de pois, à la texture carnés • Imite différents types de viandes améliorée : Nutralys® T70S Cette protéine de pois texturée, naturelle, permet de préparer une grande variété de substituts de viande. Sa texture fibreuse améliore l’appétence et la mâche des produits à base de végétaux. Versatile, elle peut imiter différents types de viandes comme le bœuf, la volaille ou encore le poisson. Ingrédient naturel contenant 70% de protéines et 7% de fibres, Nutralys® T70S est aussi sans gluten et compatible avec les régimes végétariens et vegans. « Avec Nutralys® T70S, l’ambition de Roquette est de devenir le leader dans l’enrichissement en protéines végétales hors soja, pour le marché des substituts de viande », déclare Marc Renaud, Market Manager Europe chez Roquette.

Kemica Coatings propose Souplethane, une résine polyuréthane qui fait disparaître les bactéries, telles que salmonelles et listeria, à son contact. Exempte de bisphénol A, de phtalates et de formaldéhyde, elle s’applique en une seule couche pour protéger les locaux de fabrication de produits alimentaires (sols, murs et plafonds) ainsi que tous les contenants alimentaires, quel que soit le matériau, pour en assurer la parfaite étanchéité tout en respectant les critères d’hygiène et de santé les plus stricts. Résistante à la compression et étanche, non inflammable et facilement décontaminable, la résine Souplethane s’adresse aux industries agroalimentaires mais aussi au monde vinicole avec sa version Excell Plus, seule résine ayant obtenu l’agrément pour le contact direct avec le vin en cuve.

Lycored. Couleurs naturelles très stables pour confiseries Des tests de performance viennent de démontrer la stabilité des colorants naturels de Lyocred (Tomat-O-RedTM - tons roses et rouges - à base de lycopène de tomates, et LycO-BetaTM - jaunes et oranges - extrait du beta-carotène) dans les applications gommes enrichies en vitamines et bonbons dragéifiés. Pour les gommes, les tests ont vérifié la stabilité en temps réel comme en temps accéléré de 6 • Stabilité dans le temps comparable à celle des colorants artificiels teintes de Lyocored, tout en les • Résistance à la présence de vitamine C comparant avec des échan• Résistance au process tillons colorés artificiellement par le même fabricant. Toutes les couleurs de Lycored sont restées fidèles. Leur forte stabilité en conditions de lumière intenses est équivalente à celle des colorants artificiels, et ce en dépit de la présence de vitamine C, qui perturbe la stabilité de certains colorants. Enfin, confrontés aux conditions extrêmes du process de fabrication des confiseries dragéifiées, les colorants de Lycored ont affiché de très bonnes performances.

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• Sécurité bactériologique • Application en une seule couche • Sols, murs, plafonds et contenants


Nouveautés • CONDITIONNEMENT

• PROCESS

Sidel. Solution d’étiquetage flexible et performante

Ishida. Capteurs d’humidité intégrés aux peseuses associatives

La gamme Sidel EvoDECO, disponible en version modulaire, multi-technologies ou équipement dédié, est conçue pour assurer une flexibilité totale et optimisée en termes d’étiquetage, afin de répondre aux besoins des industriels recherchant une application précise d’étiquettes de haute qualité et des changements de formats rapides et simples. • 1 machine, 4 technologies Basées sur un socle commun • 36 configurations et bénéficiant d’un design op• Cadence de 6.000 à 81.000 conteneurs par heure timisé, les nouvelles solutions EvoDECO permettent aux producteurs de fabriquer différentes unités de stock (SKU). Le carrousel standard peut en effet être équipé avec jusqu’à 4 différentes technologies d’étiquetage : bobine, auto-adhésive, colle froide et colle chaude. En fonction de leurs besoins, les industriels peuvent donc appliquer différents types d’étiquettes à différents types d’emballages (PET, HDPE, verre) de différents formats (de 0,1 L à 5 L), sur une seule machine et à des vitesses de 6.000 à 81.000 conteneurs par heure. Grâce aux connexions Plug & Play, le passage d’un module d’étiquetage à l’autre est rapide et facile. Ces 4 technologies peuvent aussi être installées seules, en application dédiée, pour une performance maximale.

Witt. Mesure d'atmosphère modifiée en ligne avant le scellage Le nouvel analyseur de gaz en ligne MAPY VAC de Witt-Gasetechnik contrôle l'atmosphère modifiée des emballages passant dans les thermoformeuses et les operculeuses avant que ces emballages ne soient définitivement scellés. Double avantage: le dispositif MAPY VAC vérifie d'abord le vide généré dans la machine d'emballage puis mesure le gaz inerte entrant dans l'outil de scel• Analyse en ligne pour correction immédiate lage. La mesure est ainsi effectuée en • Mesure précise et non destructive synchronisation avec le cycle de la ma- • Gain de productivité chine. Si les valeurs limites définissables individuellement pour O2 ou CO2 sont dépassées, une alarme est déclenchée et le MAPY VAC interrompt immédiatement le fonctionnement de la machine d'emballage. L'ensemble du processus est entièrement automatisé et extrêmement rapide. Cela se traduit par un contrôle de qualité en ligne transparent et non destructif. Pour encore plus de sécurité, le nouvel analyseur Witt vérifie également la concentration de gaz dans le réservoir tampon de la machine d'emballage. « Avec l'analyse des gaz en ligne, nous constatons un réel gain de productivité pour l'utilisateur et une sécurité accrue pour le consommateur », estime le Directeur général de Witt, Martin Bender. « Le processus de contrôle qualité à 100% offre une assurance qualité optimale et complète parfaitement l'échantillonnage par lots final aléatoire comme dernière vérification avant l'expédition des colis. »

Ishida, leader mondial du pesage associatif, annonce l’intégration à ses peseuses de capteurs d’humidité associés au système de • 3 capteurs aux surveillance et endroits clés de la d’intervention peseuse Sentinel, l’en• Contrôle en permasemble améliorant nence de l’humidité la performance de • Alerte progressive ces équipements sur 3 niveaux et leur résistance dans le temps. L’objectif est d’éviter toute infiltration d’eau dans ces équipements de pesage et de conditionnement au cours des process concernant tant les aliments frais que surgelés. En effet, bien que dotées d’une classification IP qui garantit leur étanchéité lors du lavage, les peseuses associatives sont parfois soumises à des erreurs humaines : portes ouvertes par inadvertance, systèmes de purge d’air destinés à l’évacuation de l’air humide mal entretenus… Or, une humidité excessive conduit inexorablement vers une perte de performance de la machine, ou des dommages et, par conséquent, entraîne des temps d’arrêts et des frais de réparation parfois onéreux. La solution Ishida repose sur 3 capteurs de rosée et de température placés à des endroits-clés de la peseuse, sous le couvercle supérieur, dans la tourelle et dans le corps principal. Ils contrôlent en permanence les niveaux d’humidité et si ceux-ci deviennent anormaux, envoient une série d’alertes progressives aux opérateurs. Ces 3 capteurs peuvent être associés aux différents packs du logiciel Sentinel, récemment créé par le constructeur. Ils permettent d’obtenir une analyse historique approfondie de chaque problème rencontré et de définir comment les éviter et in fine, d’augmenter la durée de vie de la peseuse.

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Marchés Business Halal

Quelles perspectives dans les pays de l'OCI ? La population musulmane mondiale devrait atteindre 2,2 milliards de personnes d'ici 2030. Une population de telle ampleur implique une demande de plus en plus large et diversifiée en produits et services Halal et donc des opportunités d’affaires. Des opportunités qui concernent aussi des pays non musulmans en Europe et ailleurs. Quels sont les enjeux et les perspectives dans les pays membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ? Découvrons-les dans cet article. Article proposé par le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC)

L

e Business Halal peut être défini comme un commerce relatif à des aliments, des boissons, des biens et des services conformes à la charia et donc permissibles à l'usage et à la consommation des musulmans. Aujourd'hui, la population musulmane mondiale est d'environ 1,6 milliard et devrait atteindre 2,2 milliards d'ici 2030. Il n'est donc pas surprenant que le marché des produits et services halal attire de plus en plus l'attention, même dans les pays non musulmans tels que le Royaume-Uni, la France et l’Australie, où de nouveaux marchés pour les produits halal apparaissent.

Un marché estimé à 3.622 milliards de dollars

Selon les dernières statistiques, le marché halal est estimé à 3.622 milliards de dollars. La demande prévue de produits alimentaires

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halal, qui représente actuellement 31% de la part totale, sera de 1.585 milliards de dollars en 2020, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen d'environ 5,8%. En 2014, les principaux pays de l’OCI consommateurs de produits alimentaires halal étaient l'Indonésie (157,6 milliards de dollars), la Turquie (109,7 milliards de dollars), le Pakistan (100,5 milliards de dollars), l'Égypte (75,5 milliards de dollars), le Bangladesh (62 milliards de dollars), l'Iran (58,9 milliards de dollars), l'Arabie saoudite (44,1 milliards de dollars) et le Nigeria (39,4 milliards de dollars).

Des opportunités à saisir

Le marché halal offre d'énormes opportunités commerciales aux producteurs d'aliments halal dans les pays de l'OCI, compte tenu des éléments suivants: - La variété de produits est actuellement faible et le marché reste

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encore non saturé ; - La demande est énorme pour les produits nouveaux et innovants, ainsi que pour les aliments halal traditionnels ; - Le marché des consommateurs à la recherche de produits halal peut croître très rapidement et inclure potentiellement une variété de types de consommateurs autres que les musulmans ; - Les produits halal peuvent être positionnés comme des produits plus sûrs et de qualité supérieure, en ciblant les consommateurs qui souhaitent dépenser davantage pour des produits alimentaires que les consommateurs moyens. Néanmoins, afin de tirer pleinement parti de la croissance du marché des aliments halal, il est urgent que les pays de l'OCI « atteignent des normes harmonisées Halal qui soient globalement acceptables, en tenant compte des différentes variations nationales », comme l’a indiqué l’ancien Secrétaire général de l’OCI, SE lyad Amin Madani, lors de l'ouverture du Forum des parties prenantes de l'OCI sur les normes et procédures alimentaires Halal unifiés, tenu à Djeddah les 9 et 10 décembre 20l5. Au cours de ce forum, l’étude du SESRIC sur « L’industrie des aliments halal dans les pays membres de l’OCI : défis et opportunités » a été présentée. Cette étude a également soulevé d’autres questions importantes, parmi lesquelles l’existence sur le


Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Produit

marché de labels auto-déclarés qui ne subissent pas nécessairement des vérifications appropriées et, dans certains cas, contiennent de fausses déclarations. À cet égard, l’étude a souligné l’importance de la mise en place d’institutions solides au niveau national qui fournissent des directives complètes assorties de procédures d’audit et de certification claires. La transparence et la clarté accrues du cadre réglementaire sont essentielles pour gagner la confiance de toutes les parties prenantes et stimuler la croissance du secteur halal. Au niveau de l’OCI, c’est l’Institut de normalisation et de métrologie des pays islamiques (SMIIC) qui a pour mandat d’accroître la transparence et la coopération et de renforcer les capacités des différents organismes nationaux en assurant l'éducation et la formation et en fournissant une assistance technique aux pays membres dans le domaine de la normalisation et la métrologie.

tenue du 8 au 10 décembre 2015 à Sharjah, une attention particulière a été accordée au Tourisme halal. L'événement a été ouvert par SE Sheikh Khalid Bin Abdullah Bin Sultan Al Qassimi, Président de la douane et des ports maritimes de Sharjah, en présence d'Abdullah Bin Mohammed Al Owais, Président de la Chambre de commerce et d'industrie de Sharjah. À cette occasion, SE Sail Mohammed Al Midfa, PDG du Sharjah Expo Center, a déclaré : « le 4ème Salon Halal des États Membres de l’OCI se tient à un moment où les Emirats Arabes Unis émergent en tant que leader mondial d’une économie islamique en croissance rapide, qui se développe quasiment deux fois plus vite que l'économie mondiale ; les dépenses des consommateurs musulmans sont aussi en hausse.

La sensibilisation aux produits halal augmente et de plus en plus de produits sont certifiés conformément à la charia. » Au cours de cet important rassemblement, les experts ont indiqué que les produits et services halal font l’objet d’une plus grande attention puisque le marché principal, la population musulmane qui s’établit actuellement à environ 1,8 milliards, devrait atteindre 2,2 milliards d’ici 2030. Dans le but de promouvoir le Tourisme halal, le CIDC a également organisé en concomitance avec le 4 ème Salon Halal, la seconde édition du Salon du Tourisme et du Voyage sous le thème « Promotion du tourisme familial », ainsi qu'un Séminaire sur le tourisme religieux à Konya, Turquie, du 17 au 18 novembre 2016. En outre, afin de faire connaitre davantage les différentes facettes du marché Halal (finance, alimentation, mode, média, voyage, pharmaceutique, cosmétique...), le CIDC a organisé le Forum Africain du Business Halal à Dakar, Sénégal, du 3 au 5 mars 2016 et la 5 ème édition du Salon Halal en 2017 à Istanbul, Turquie. Cette ville accueillera à nouveau la 6 ème édition de ce salon, prévue du 29 novembre au 2 décembre 2018.

Pour la promotion du Halal

En tant qu’organe subsidiaire de l’OCI chargé de la promotion du commerce et des investissements dans les États Membres de l'OCI, le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC) joue également un rôle essentiel pour le développement du secteur halal dans les pays de l'OCI. Parmi les activités régulièrement organisées par le Centre, citons le Salon Halal des États Membres de l’OCI dont les 3ème et 4ème éditions ont été organisées en 2014 et 2015 aux Émirats Arabes Unis. Lors de la 4ème édition de ce salon, FOOD MAGAZINE N° 113 15 Septembre - 15 Octobre 2018

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Marchés Le supermarché du futur

Une nouvelle façon de faire ses courses !

Photos Evvo Retail

À quoi pourrait ressembler le supermarché du futur ? C’est la question que s’est posée Evvo Retail, société espagnole spécialisée dans le marketing stratégique et l’innovation dans les supermarchés. Début juillet, Evvo Retail a présenté à Barcelone son projet Superlab, fruit de 3 ans de recherche. Découvrons-le en détail. Florence CLAIR

S

elon Evvo Retail, le projet SuperLab est né de deux constats : premièrement, le fait qu’aller dans un supermarché n’est pas une activité agréable et qu’une crise touche actuellement la dynamique d’achat ; deuxièmement, la nécessité pour le secteur de se mettre à la page vis-àvis des nouvelles technologies, afin de proposer une expérience d’achat interactive. « En ce sens, SuperLab propose un nouveau modèle, avec un nouveau scénario. Son objectif final est de forger un lien plus intense avec l'usager, en créant une expérience d'achat agréable et personnalisée, avec un important engagement éthico-écologique et avec toutes les innovations technologiques disponibles », explique l’entreprise. En questionnant le modèle actuel de shopping en supermarché Evvo Retail a soulevé plusieurs questions, notamment sur le fait de remplir un chariot de produits avant de les sortir à la caisse, pour finalement les remettre dans ce même chariot, ou

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encore sur la présence de produits qu’un consommateur n’achètera jamais dans « son » supermarché.

De la personnalisation, de la technologie et de l’éthique Après 3 années de recherche, Evvo Retail propose donc un nouveau modèle axé sur 3 concepts : 1. Attention personnalisée contre libre service : Prenant le contrepied du libre-service généralisé qu’offre actuellement

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la distribution moderne, SuperLab propose une « attention personnalisée ». La technologie de SuperLab lui permet en effet d’identifier l’usager afin d’anticiper et faciliter son acte d’achat. En fonction de l’historique des commandes, SuperLab pourra ainsi suggérer une liste de courses adaptée en quantité et en fréquence, en fonction des produits achetés habituellement par cet usager. Ces mêmes produits apparaitront de plus en premier sur le magasin virtuel dans le cas d’un achat en ligne. 2. Technologie transversale : Cette attention personnalisée est basée sur l'utilisation de la technologie de manière transversale, afin de gérer également les réserves de l'usager chez lui. SuperLab pourra ainsi savoir quand il aura besoin d'un produit et lui offrira la possibilité de l'incorporer à sa liste de courses, de façon immédiate, grâce à une application mobile spécialement conçue. 3. Achat éthique : Aliments de saison et produits de


Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Distribution

façon durable, réduction des emballages, limitation du stock pour éviter le gaspillage seront les engagements de SuperLab. La construction même du bâtiment fera appel à des matériaux écologiques, durables et recyclables (en partenariat avec Porcelanosa), tandis que les énergies et le matériel seront issus d’une production écologique et renouvelable.

Un parcours d’achat entièrement revu

Finie la déambulation traditionnelle derrière le caddie, de rayon en rayon jusqu’à la caisse ! SuperLab entend briser la rigidité des points de vente d’aujourd’hui ou créant des espaces organiques et accueillants répartis en 4 zones :

aux fruits et légumes, dont une partie proviendra du potager et/ou des serres visibles depuis l’intérieur du supermarché. • Zone produits secs : SuperLab utilisera le moins d’étagères possibles, le stock étant consultable sur écran

• La réception et le point d’information : à l’entrée de SuperLab, l’usager s’identifie auprès d’une borne interactive. Il peut alors choisir de faire ses courses lui-même ou d’être conseillé par un assistant. Dans ce dernier cas, il se rendra dans un des 4 centres d’attention personnalisée, où un conseiller l’aidera à faire ses courses sur-mesure (aspect nutritionnel, élaboration de menus hebdomadaires, liste des courses, livraisons…) Une zone de repos permet ensuite à l’usager de faire son achat en ligne et d’attendre sa commande. Cette zone dispose également d’un espace de formation, avec des ateliers relatifs à l’alimentation, et d’un bar. • Zone d’exposition des produits : il s’agit là du magasin « physique », où l’usager fait ses courses. Une attention particulière a été portée

tactile. • Enfin, une fois les achats physiques terminés, l’usager pourra laisser son chariot sur un tapis roulant et ses produits seront préparés (à emporter ou pour une livraison à domicile). « Grâce à ce nouveau concept,

l'usager n'aura pas à faire la queue pour payer le produit, éliminant cette partie mécanique de tout achat », affirme Evvo Retail.

Un supermarché pour tous

Evvo Retail précise que SuperLab ne se veut pas une réponse universelle, ni une solution unique et définitive, mais plutôt une proposition de nouvelles alternatives, adaptables à chaque enseigne en fonction de son positionnement, de son profil de clientèle, etc. « En ce sens, SuperLab s'adresse à tous les publics et à un consommateur curieux et non-conformiste, qui évolue et qui a déjà intégré la technologie à son quotidien. Avec cette technologie, on souhaite que chaque usager se sente unique, en nous adaptant pleinement à ses besoins. Ainsi, l'objectif final est de forger un lien plus intense avec l'usager, en créant une expérience d'achat agréable et personnalisée, avec un important engagement éthico-écologique et avec toutes les innovations technologiques disponibles, dans un espace agréable », conclut Evvo Retail.

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Maroc

Marchés

Salsa Formaggio Sauce fromage. Fabricant : FIRMA Importateur : Chaloupe - Fromage fondu en poudre 42% (fromage, lactosérum, sel), amidon de blé, fécule de pommes de terre, huile de palme en poudre (huile de palme, sirop de glucose, protéines de lait), sel, exhausteur de goût : glutamate monosodique, protéines végétales hydrolysées, extrait de levure, arômes, persil. - Poids : 40 g - Prix : 17,40 DH

Casino Saveurs d’Ailleurs Recette Mexicaine Mélange d’épices pour guacamole. Ajouter simplement 2 avocats bien mûrs. Fabricant : Mexma Food Importateur : Marjane Holding - Farine de blé, oignons en poudre, lactose, sel, ail en poudre, oignons déshydratés, correcteur d’acidité : acide citrique, persil, tomates en poudre, paprika, poivrons déshydratés. - Poids : 20 g - Prix : 9,50 DH

Maroc

Moro 2 couches de nougat et de caramel, enrobés de chocolat au lait. Fabricant : Mondelez Egypt Importateur et distributeur : Mondelez Maroc - Sucre, sirop de glucose, poudre de crème de lait entier, masse de cacao, huile végétale 5% (huile de palmiste partiellement hydrogénée, huile de karité et huile de palme non hydrogénées), beurre de cacao, malt d'orge, poudre de cacao réduite en matière grasse, humectant (glycérol), blanc d’œuf, émulsifiants d’origine végétale (soja E322, E476, E471), sel, arômes naturels et artificiels (lait condensé, vanille, beurre), - Poids : 40 g - Prix : 2,95 DH

Sboula Levure Levure instantanée. Fabricant : Somadir - Levure naturelle (saccharomyces cerevisiae), agent de réhydratation E491. - Poids : 125 g - Prix : 6,95 DH

Casino Crackers Fromage Graine Biscuits au fromage et aux graines. Fabricant : De Kroes Importateur : Marjane Holding - Farine de blé, huiles végétales hydrogénées et non hydrogénées (tournesol, colza, coco), fromage gouda 11% (lait, sel, présure, ferments lactiques, colorant : 160b, conservateur : E251), graines de sésame 8,1%, graines de citrouille 7,4%, sirop de glucose, flocons d’avoine, graines de lin 3,5%, graines de tournesol 2,9%, arômes (contient lait, exhausteurs de goût E621, E631), levure, sel, poudre d’oignon, extrait de levure, protéines de lait, épices, dextrose, antioxydant : E306, émulsifiant : E471, acidifiant : E270. - Poids : 65 g - Prix : 20 DH

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Manïa Cocktail de fruit Cocktail de fruits, sans arômes artificiels, sans OGM. Répondant aux normes alimentaires européennes. Origine : Europe Importateur : Cotrafood - Pêches en dés, poires en dés, ananas, raisins, cerises. - Poids net : 820g - Prix (HT): 14,35 DH

Donnez de la visibilité à vos produits Vous souhaitez faire connaître un de vos nouveaux produits, cette rubrique « Espace Nouveautés » vous est

gracieusement

réservée. Il vous suffit de nous faire parvenir une photo, accompagnée des informations requises. E-mail :

m.mouhsine@foodmagazine.ma

Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.


Lancements Exotic Food Yellow curry Paste Pâte de curry jaune. Fabricant : Exotic Food Importateur et distributeur : Jessy Diffusion - Huile de soja, citronnelle, sel, piment 11%, échalote, sucre, curcuma 6%, ail, curry en poudre 3,5% (coriandre, cannelle, curcuma, anis étoilé, clou de girofle), cumin, conservateur : E202. - Poids : 50 g - Prix : 8,50 DH

Trident Mixed Berries Flavor Sugar Free Chewing-gum sans sucre à la saveur de baies mélangées. Fabricant : Kent Foods Importateur et distributeur : Mondelez Maroc - Edulcorants (sorbitol, maltitol, xylitol, sirop de maltitol, aspartame, sucralose, acésulfame K), matière élastique, arômes naturels et artificiels (cerise, framboise, fraise), correcteur d’acidité (E330), humectant (glycérine), colorant (E163), émulsifiant d’origine végétale (lécithine de tournesol). - Poids : 27 g - Prix : 6,95 DH

Leader Price Gourd’O’Fruits 12 compotes aux fruits (pomme, pomme-abricot, pomme-fraise, pomme-banane) ; allégées en sucre. Fabricant : Distribution Leader Price Importateur : LP Distribution - Pomme (x3) : purée de pommes 95,4%, sucre, antioxydant : acide ascorbique. Pomme-abricot (x3) : purée de pommes 68,6%, purée d'abricots 26%, sucre, antioxydant : acide ascorbique. Pomme-fraise (x3) : purée de pommes 72,2%, purée de fraises 20%, sucre, purée de cassis, antioxydant : acide ascorbique. Pomme-banane (x3) : purée de pommes 76,7%, purée de bananes 20%, sucre, antioxydant : acide ascorbique. - Poids : 12 x 90 g - Prix : 69,90 DH

Casino Pommes Rissolées Pommes rissolées pré frites surgelées. Fabricant : Clarebout Potatoes Importateur : Marjane Holding - Pommes de terre, huile de tournesol, stabilisants : diphosphates, dextrose. - Poids : 450 g - Prix : 13,50 DH Mandolin Biscuit enrobé de caramel et de chocolat. Fabricant : Mondelez Egypt Importateur : Mondelez Maroc - Farine de blé, huiles végétales hydrogénées et partiellement hydrogénées (palme, palmiste, karité), sucre, sirop de glucose, poudre de lactosérum, sirop de glucose-fructose, dextrose, poudre de lait entier, poudre de cacao, humectant (glycérol), sel, émulsifiants (lécithine de soja, tristéarate de sorbitan), agents levants (bicarbonates de sodium), acide stéarique, arômes identiques naturels (vanille). - Poids : 50 g - Prix : 2,95 DH

Gaya Origan Origan. Fabricant : Tradipal - 100% origan. - Poids : 40 g - Prix : 17,40 DH

Zakia Thon à la Sauce Tomate Thon à la sauce tomate. Fabricant : Groupement Alimentaire Réuni (GAR) - Thon, concentré de tomate, huile de soja, eau, sel, sucre et épices - Poids : 3 x 80 g - Prix : 16,50 DH

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Monde

Marchés FRANCE Grandeur Nature Mousse au Chocolat noir Bio Mousse au chocolat noir bio dans un bocal en verre. Fabricant : Sill Entreprises - Œufs (ingrédient issu de l'agriculture biologique), chocolat pur beurre de cacao 42% (pâte de cacao, sucre, beurre de cacao, poudre de vanille), beurre salé (lait). - Poids : 100 g - Prix : 2,19 €

Monde

BELGIQUE Nestle Special T Limited Edition Organic Bali Bali Flavoured Green Tea Dix capsules de thé vert de Bali Bali biologique en édition limitée. Notes aromatiques de citronnelle, de noix de coco et de légume. Fabricant : - Thé vert (93%), morceaux de noix de coco (3%), arôme naturel, citronnelle (1%), arôme naturel de citronnelle. - Poids : 23 g - Prix : 4 €

PORTUGAL Cremos Gourmet Pessego e Maracuja Produit laitier fermenté aux pêches et aux fruits de la passion. Fabricant : Lacteas Flor De Burgos - Lait fermenté (lait de vache pasteurisé, sucre, protéines de lait, amidon de maïs modifié, conservateur (E202), culture lactique et préparation de fruits 22% (pêche (40%), sucrose, eau, purée de fruit de la passion (9,5%)), amidon modifié (E1442), arôme, stabilisant (E407), régulateur d'acidité (citrate trisodique), conservateur (E-202), colorant (bêta-carotène), régulateur d'acidité (acide citrique)). - Poids : 650 g - Prix : 1,60 €

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Lancements

ESPAGNE Ecoficus Snack de Higo Ecologico Goji y Jengibre Snack aux figues bio, au goji et au gingembre. Fabricant : Ecoficus - Figues sèches 94,9%, baies de goji 4,9%, orange 3,2%, gingembre 0,2%. - Poids : 50 g - Prix : 1,10 €

ITALIE Orasi Castagna Boisson à la châtaigne italienne. Fabricant : Unigra - Eau, châtaignes (7,5%), sucre de canne, huile de tournesol, citrate de potassium, citrate de magnésium, stabilisants : farine de caroube, gomme gellane, sel de mer, arômes. - Volume : 1 l - Prix : 2,99 €

TUNISIE Yab Plaisir Crème dessert à boire Café Crème dessert à boire au café. Fabricant : La Societe Gipa - Lait frais en crème, sucre, crème fraîche, amidon modifié (E1442), café soluble, gélifiant : E407, arôme de cappuccino. - Poids : 170 g - Prix : 0,34 €

ALLEMAGNE Grill Mi Nature Grill Cheese Fromage gouda grillé et rôti. Fabricant : Migros - Fromage Gouda 40%, lait écrémé, fromage 20%, beurre, poudre de blanc d'œuf, lait écrémé en poudre, amidon de tapioca, sel de cuisine. - Poids : 280 g - Prix : 4,99 €



L’Entreprise du mois 1

Centrale Danone

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Une réorganisation pour retrouver l'équilibre Depuis un peu plus de 5 mois, Centrale Danone connait une situation sans précédent. Il s’agit du boycott par les consommateurs de son lait aux tarifs jugés trop élevés. Pour répondre aux attentes en matière de pouvoir d’achat, Emmanuel Faber, Président-Directeur Général de Danone, avait pris, le 26 juin, des engagements relatifs à la production et à la commercialisation du lait frais pasteurisé Centrale. L’entreprise a ainsi lancé toute une campagne pour écouter toutes les parties prenantes : consommateurs, épiciers, éleveurs et fournisseurs. Et pour affirmer son engagement de transparence, Centrale Danone a ouvert les portes de son usine de Fkih Ben Salah aux journalistes, micro et caméras compris. Objectif : afficher en toute transparence le processus de fabrication de son lait, de la collecte à la vente au consommateur final. Nargys ES-SETTE

«

Nous sommes dans un moment un peu exceptionnel, c’est la 2ème fois de ma carrière que nous ouvrons les usines Danone à la presse. Nous avons décidé de vraiment jouer l’ouverture et nous allons être le plus transparent possible », dévoile en introduction Denis Hermant, Directeur industriel chez Centrale Danone. En plus de Salé, El Jadida, Meknès, l’unité de Fkih Ben Salah est l’une

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des usines qui produit le lait frais pasteurisé « Centrale ». S’étendant sur plus de 5.000 m2 et prise en location de la coopérative Halib Tadla depuis 1989, l’unité est destinée à la fabrication du lait frais et UHT, du lait en poudre et du beurre. Elle est composée d’une tour de concentration, d’une tour de séchage, d’une unité de process et conditionnement, d’un magasin poudre d’une capacité de 5.000 tonnes, d’une chaufferie

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et d’un espace réservé au stockage froid de 5.000m2. L’usine, qui tourne sept jours sur sept et produit plus de 210 millions de litres/an, dispose également d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 700 m3 par jour.

Plus de 7 millions d’analyses effectuées annuellement « Le lait est le produit alimentaire le


Centrale Danone 3

1 - Emballage du lait 2 - Emmanuel Faber, Président-Directeur Général de Danone lors du lancement du nouveau modèle économique 3 - Visite presse, Usine Fkih Ben Saleh

plus fragile, et si nous ne prenons pas de précaution quand le lait est trait de la vache, il va se dégrader et sera inconsommable. Il y a un certain nombre de précautions très importantes que nous prenons tout au long de la chaine avant que le produit final n'arrive au consommateur », explique Abdenasser Lahmame, Directeur de l'usine de Fkih Bensalah. En effet, une fois la traite effectuée, le lait est refroidi à 4°C dans des tanks. « Nos 1.800 coopératives sont équipées de tanks (réservoirs de lait) dans lesquels les fermiers conservent leur lait dès qu’il est trait. Le temps et la qualité de ce refroidissement conditionnent la qualité du lait », précise Denis Hermant. Dès son arrivage au centre de collecte et avant de le dépoter, le lait cru est analysé. « Nos centres de collecte sont munis d’instruments techniques nécessaires afin de contrôler la qualité du lait avant son acheminement dans des camions frigorifiques vers les usines », souligne Denis Hermant. Différentes analyses sont effectuées sur des échantillons de chaque comparti-

ment. Mesure d’acidité, de température et recherche d’antibiotiques sont réalisées. « S’il y a présence d’antibiotique, le lait est systématiquement écarté ; s’il est conforme, il est dépoté », insiste le Directeur industriel de Centrale Danone. Le lait est ramassé dans des camions citernes de 25 tonnes, qui maintiennent le lait à 4°C pour bloquer la croissance microbienne. Une fois à l’usine, des analyses microbiologiques, physico-chimiques et des tests de matière grasse et de protéines sont effectués pour s’assurer de la qualité du lait. Un nouveau contrôle d’antibiotiques est refait. « Nous dépensons plus de 10 millions de dirhams / an sur des achats de tests d’antibiotiques », révèle M. Hermant. « Les conditions d’hygiène sont extrêmement normalisées en usine. Nous choisissons rigoureusement nos matières premières, les conditions de fabrication, l’emballage des produits, les locaux, le matériel utilisé, l’entreposage des produits, la chaîne de froid, etc. » nous explique Abdenasser Lahmame.

Un process certifié

Pour séparer le lait écrémé de la crème, le lait est ramené au séparateur centrifuge dit « écrémeur » qui va traiter le lait. Après la séparation, la crème et le lait écrémé sortant du séparateur passent à la standardisation de la teneur en matière grasse. Afin d’éviter que la matière grasse ne remonte à la surface et ne gêne ainsi l'écoulement du lait ou ne se dépose sur l'emballage lors du traitement thermique de conservation, le lait subit un processus d’homogénéisation.

Chiffres clés Centrale Danone

- Institution depuis plus de 60 ans - 75.000 points de vente visités quotidiennement - 120.000 éleveurs et 1.800 coopératives laitières - 4 usines : Meknès, Salé, El Jadida, Fkih Ben Saleh et 30 centres de distribution - Produits : lait et dérivés laitiers, laits infantiles, fromages

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L’Entreprise du mois 4

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4 - Ecrémeuse

Le lait (4°C) est ensuite pasteurisé à 90°C. Le lait thermisé subit par la suite un refroidissement final à 4°C. Le lait est conditionné dans des briques étiquetés selon la date limite de consommation. Le lait pasteurisé passe ensuite dans une chambre froide à 4°C où il sera stocké momentanément en attente de sa commercialisation. « Tous les camions Centrale Danone sont réfrigérés. Malheureusement nous ne maitrisons pas le processus de refroidissement chez l’épicier. Cependant, nous achetons régulièrement nos produits sur le marché pour nous assurer de ce que nous mettons sur le marché en matière de goût, conservation et température », affirme Abdenasser Lahmame. Ces différents process de production sont entièrement certifiés par des organismes indépendants nationaux et internationaux. En effet, Centrale Danone dispose de certificats de qualité et de sécurité alimentaire délivrés par l’ONSSA, qui effectue des contrôles périodiques et des analyses indépendantes, le Bureau Véritas et l’American Institute Of Baking (AIB). Par ailleurs, des audits inopinés sont réalisés par le groupe Danone. Enfin, l’ensemble des produits Centrale Danone sont certifiés Halal par l’IMANOR (Institut Marocain de Normalisation).

Plus de 1,2 Md DH investis entre 2013 et 2018

« Pour moderniser nos usines, nous nous sommes mobilisés pour aligner notre marque sur les standards internationaux. C’est ainsi que nous avons investi ces cinq dernières années 1.239 millions de dirhams. Plus de la moitié de ces investissements

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5 - Tanks de stockage de lait cru

ont été alloués à la sécurité de nos salariés et de nos installations ainsi qu’à la mise à niveau des standards food safety et à la mise en conformité environnementale », aime à souligner Denis Hermant. Le parc logistique et la chaîne de froid ont également été renouvelés de bout en bout afin que « le consommateur ait son lait frais quotidiennement dans les 78.000 points de vente, répartis à travers tout le Maroc », ajoute M. Hermant.

Un nouveau modèle économique

Pour répondre aux attentes des consommateurs, en matière de pouvoir d’achat, exprimées à travers le boycott lancé fin avril sur les réseaux sociaux, Emmanuel Faber, Président-Directeur Général de Danone, avait pris le 26 juin dernier 3 engagements importants relatifs à la production et à la commercialisation du lait frais pasteurisé Centrale : « je respecte totalement le choix de ceux qui ont choisi de ne plus acheter nos produits : ils font passer un message fort, même si cela a un impact très grave sur nos activités. En tant que chef d’entreprise, il est de mon devoir d’en tirer des conséquences. » Ainsi, Centrale Danone a mené depuis juillet une large consultation publique qui a touché près de 10 millions de personnes. Entre le 22 août et le 2 septembre, des milliers de consommateurs se sont mobilisés sur la plateforme « ntwaslo » pour exprimer leur choix vis-à-vis des différentes propositions qui leur ont été faites. « Cette plateforme a été nourrie d’échanges très engagés et transparents entre les parties

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Centrale Danone 6

6 - Les différents emballages du lait pasteurisé : Berlingot, sachet et brique

prenantes, qui nous ont confortés dans la nécessité d’avancer ensemble vers un nouveau modèle économique pour le lait frais et d’en faire un succès collectif », souligne Emmanuel Faber. Sur la base des choix exprimés pour chaque grand thème, Emmanuel Faber a annoncé le 5 septembre dernier une série de mesures importantes, notamment : - Le lancement fin septembre d’un lait frais pasteurisé demi-écrémé inédit au prix de 2,5 DH les 470 ml. - La référence actuelle de lait frais pasteurisé Centrale va retrouver dès le 7 septembre son prix d’il y a 10 ans, soit 3,20 DH. Autrement dit, la valeur du lait sera la même qu’il y a dix ans, avec des qualités toujours assurées : un lait frais pasteurisé entier en emballage carton, présentant les plus hauts standards de qualité du marché, de la collecte à la commercialisation. - Pour assurer une plus grande transparence de la collecte à la commercialisation, notamment sur la qualité, Centrale Danone organisera régulièrement des visites des fermes de ses éleveurs partenaires, accessibles au grand public, pour aider les consommateurs à mieux comprendre la réalité et la qualité de leur travail. L’entreprise organisera également des visites régulières des sites de production accessibles au grand public, pour permettre à chacun de vérifier les engagements qualité de l’entreprise. Centrale Danone s’est engagée à rendre publique tous les 6 mois la grille tarifaire moyenne d’achat du lait et à publier régulièrement sur Facebook les résultats d’audits menés par des organismes indépendants.



FOOD Mondain Conférence de presse de lancement du nouveau modèle économique de Centrale Danone, le 5 septembre 2018 à Casablanca Emmanuel Faber, Président-Directeur Général de Danone. Didier Lamblin, Directeur Général de Centrale Danone.

Visite-presse de l’usine Centrale Danone à Fquih Ben Salah, le 30 août 2018

Denis Hermant, Directeur industriel chez Centrale Danone.

Lancement du programme de mentorat DiafrikInvest, les 20 et 21 juillet 2018 à Rabat. Les entrepreneurs locaux ayant bénéficié d’une masterclass et du programme de mentorat, lancé par StartUp Maroc et ANIMA Investment Network.

2ème édition du prix de l’excellence scolaire, remis par Label’Vie aux enfants bacheliers de ses collaborateurs, le 25 juillet 2018 Les lauréats de cette édition 2018.

Signature du nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne, le 24 juillet 2018 à Rabat

De g. à dr. : Fouad Yazough, Ambassadeur-Directeur général des Relations bilatérales et des Affaires régionales, Zakia Driouich, Secrétaire Générale, Département de la pêche maritime, et Claudia Wiedey, Ambassadeur de l’Union Européenne, devant Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

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Délices d’initiés Slow Food Prévention de l’extinction d’une variété de blé marocain Le 4 septembre 2018, le mouvement Slow Food a lancé la Sentinelle pour le Rif einkorn, une variété marocaine rustique de blé ancien (Triticum monococcum). L'épeautre est depuis longtemps un aliment de base de l'alimentation locale, mais les agriculteurs l'ont progressivement abandonné en raison de l'arrivée de nouvelles céréales hybrides à haut rendement. Par conséquent, le blé d'épeautre et d'autres céréales locales sont maintenant menacés d'extinction. Cette Sentinelle (projet qui soutient la production de variétés menacées) compte 15 producteurs dans la commune de Kissane (province de Taounate), une zone reconnue comme un point chaud de la biodiversité en raison de sa concentration impressionnante de variétés végétales et animales. La Sentinelle a été financée par le Convivium italien Slow Food Val d'Arno, dont l'objectif est de promouvoir non seulement cette variété patrimoniale mais aussi toute la biodiversité locale. La culture de la variété, qui est maintenant cultivée principalement pour la consommation familiale, n'implique pas d'utilisation de désherbants ni d'engrais et l'irrigation est rarement nécessaire. Le Rif einkorn est utilisé dans diverses recettes traditionnelles : les grains sont cuits dans des soupes, tandis que la farine est utilisée pour préparer des pâtes (m'hamsa), des crêpes (baghrir) et un pain à la saveur sucrée et de noisette. L'épeautre grillé est également utilisé comme substitut de café. Le Maroc compte donc désormais 5 Sentinelles (Cumin Alnif, Huile d'Argan, Safran de Taliouine, Sel de Zerradoun et Rif einkorn), 38 produits sur l'Arche du Goût, 67 jardins impliqués dans le projet « 10.000 Jardins en Afrique", et 10 chefs sur l'Alliance des Chefs Slow Food.

Green Village La première franchise Bio marocaine Spécialisés dans le bio dès 2011, le Groupe La Vie Claire Maroc et Distribio Maroc lancent pour septembre 2018 la première franchise marocaine « Green Village ». Ce grand marché bio multimarques, qui débutera avec 35% de produits marocains, a comme ambition de dépasser les 50% dans 5 ans. Cette franchise marocaine bio autonome permettra d’améliorer l'achalandage et la variété dans les magasins, et de rechercher le meilleur rapport qualité-prix. Les objectifs majeurs sont de gagner en liberté et en marge de manœuvre, de s’affranchir de processus administratifs et financiers inadaptés et de réduire les longs délais d'importation depuis les plateformes des franchiseurs. Divers partenariats avec plus de 45 opérateurs marocains permettront d’étoffer l’offre locale : thés, cafés, épices, farines, compléments alimentaires, cosmétiques. Des produits de boulangerie et de pâtisserie feront leur entrée. Des unités de transformation seront mises en place par le groupe pour des produits spécifiques. Par ailleurs, les contenants en plastique issus des hydrocarbures seront réduits progressivement au profit de packagings en plastique végétal, en papier ou en tissu. Le site de vente sur internet, connu du public sous www. lavieclaire.ma, deviendra www.greenvillage.ma. À terme, le réseau Green Village deviendra une vitrine internationale du bio, centrée sur la richesse d’un bio « Made in Morocco ».

Les managers qui bougent Conseil de l’enseignement médical vétérinaire pour la région MENA

Pr. Noursaïd Tligui a été officiellement nommé comme associé régional au sein du Conseil de l’enseignement médical vétérinaire (CIVME- AAVMC) pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). En tant qu’asso-

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cié régional, il sera chargé d’aider à établir un réseau d’éducateurs dans cette région et contribuera à diffuser les initiatives de la CIVME dans le domaine vétérinaire. Diplômé de l’IAV Hassan II (doctorats en sciences agronomiques et doctorat de médecine vétérinaire), complété d’un PhD en anatomie pathologique vétérinaire de l’Université du Minnesota, États-Unis, Pr. Noursaïd Tligui est Directeur de l’école vétérinaire à l’IAV Hassan II depuis 2017, reprenant un poste qu’il avait déjà occupé de

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2003 à 2010.

CGEM

Lors du premier conseil d’administration sous la présidence de Salaheddine Mezouar, le 13 juillet dernier, le nouveau bureau de la CGEM a été constitué. Il comprend, en plus du Président et du Vice-Président, 7 Vice-Présidents opérationnels : Dounia Taarji, Hakim Abdelmoumen, Khalid Benjelloun, Tarafa Marouane, Ahmed Rahhou, Mohamed Talal et Mehdi Tazi.




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