Feather #5

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N°5 Janvier - Février


A l’abord de cette nouvelle année, nous souhaitons remercier toutes les personnes et tous les partenaires qui ont suivi et soutenu le projet en 2014. Cette année fut riche en émotions pour nous, car elle a vu naître et évoluer notre magazine. Bordeaux n’en finit pas de nous surprendre et de nous étonner, nous découvrons tous les jours de nouveaux talents, des horizons différents, des gens avec la rage et la conviction de proposer quelque chose de nouveau. Nous ne saurions combien vous dire à quel point nous sommes émus et reconnaissants pour toutes les rencontres magnifiques que Feather nous permet de faire. Pour bien démarrer 2015, on vous propose dans cette cinquième parution de découvrir de tous jeunes commerçants ou restaurateurs qui ont ouvert leurs portes il y a seulement quelques mois dans notre jolie ville, mais aussi des recettes, des reports, des voyages sans oublier notre édito mode ! En espérant que l’année à venir soit tout aussi prolifique, nous vous souhaitons une très bonne lecture. Toute l’équipe Feather se joint à moi pour vous souhaiter tous nos vœux de bonheur ainsi qu’une très heureuse année 2015. PS : Je remercie aussi tout particulièrement l’équipe Feather pour magnifier et investir ce projet ainsi que pour la qualité de leur travail, c’est une joie que Feather se développe grâce à vous tous. Caroline. Rédactrice en chef.

Rédactrice en chef Caroline Mélia Marlène Coute

Communication / Community management Thomas Feret Laurene Garderes

Comité de rédaction

Graphisme

Webmaster

Hugo Dufour Lison Koch Nicolas Jolfre Hugo Brochen Marion Bernès

Pierre Chabrand Cedric Brin

Emmanuel LD


P4Never - Libido P4 Say Fuz Die! zFestival P10Expression - Le psyché P10 Urbaines P12 - Shooting

P14 Brooklyn

P20 - Playlist P20 La Playlist

P24 - Nouvelle

P24 Winter Game

P26 - Amandine Urruty

P34 P32Black - TheBeauty Walk

P36Greedy - Londres P40 P44Nouvelles - Recette P46 P46 - Bôme

P48 Cinema Français

P50 - Alexander Wang X H&M P52 Herbes Fauves

P56 - FIFIB

P54 Recette

P62 - Aperoboat

P56 P66Remerciements - La recharge

P68Aperoboat - Remerciements P57 Feather #5


NEVER SAY DIE! Après avoir reçu au cours de l’année dernière beaucoup d’avis et de retours positifs de la part de leurs partenaires, des groupes et bien sûr des fans, le festival Impericon va s’étendre à l’international !



Pour la 8ème édition du festival Hardcore Metal de la firme vestimentaire allemande Impericon, le Never Say Die! Tour se déplaçait sur notre terre bordelaise. La tournée compte une trentaine de dates réparties dans plus de 10 pays et seulement deux petites étapes en France dont notre chère capitale girondine. Au menu de cette soirée : Les californiens de Capsize, No Bragging Rights, les portugais de More Than a Thousand, Obey The Brave, Stick to Your Guns, les cultissimes Comeback Kid et en tête d’affiche Terror groupe phare du Hardcore.

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La soirée commence à 18h pétante avec Capsize . Formé en 2009, issu de la ville de San Diego aux États Unis, Capsize c’est 5 membres. Leur musique est qualifiée de Hardcore mélodique. Le set commence devant une salle peu remplie. Je ne sais pas si l’ingénieur son est mauvais ou si le chanteur est fatigué, mais la guitare et la batterie sont omni présentes sur le chant. C’est plutôt mou, ennuyeux et je ne vois absolument pas le rapport avec du Hardcore Mélodique. Cela me fait penser à un vieux groupe de Screamo des années 2000. Ça hurle dans le micro, ça ne chante pas, ça braille et les membres ne sont pas du tout ensemble. Le frontman abuse des mimiques clichées des chanteurs de la scène Metal et tout ça sans vraiment de classe. Alors oui, sur Mike Hranica et Winston Mccall ça le fait mais là, c’est maladroit, presque ridicule. Le show fait limite amateur. Une demi-heure vraiment longue.

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Ensuite, place à No Bragging Rights, Si l’on considère que la salle était presque vide, le groupe a instauré une bonne ambiance avec une performance forte et enthousiaste. Parsemé de petites interludes entre les chansons, le chanteur Mike Perez utilisait les breaks pour faire passer des messages derrière chaque morceau joué dont une dédiée à son père. La foule a répondu positivement à cela. No Bragging Rights est plus étiqueté comme du Hardcore Mélodique et le groupe a réussi à faire ce que leurs prédécesseurs n’avait pas fait, à savoir dégeler un public un peu frisquet. Convivial, authentique, varié, avec un bon son sonnant bien Groove, excellente découverte.

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Apres NBR, le groupe portugais, poids lourd du Hardcore : More Than a Thousand a pris le public avec une attitude positive et communicative en essayant de le faire bouger et d’attirer la foule vers le devant de la scène. Le groupe était très impliqué dans son ensemble, et a fait un boulot monstrueux sur scène. Leur son était peut-être le plus éloigné de la soirée du son Hardcore en général, celui-ci sonnant beaucoup plus Metal avec des riffs Pop Rock et des sons assez Metalcore. Le public, qui a été en constante augmentation, a été plus désireux de participer. Leur son plus classique a été bien accueilli par l’ensemble de la salle. Après un peu plus d’une heure depuis le début du premier tome, la salle commençait enfin à se remplir. Le rythme présenté lors de cette tournée est vraiment stupéfiant. 30 minutes de show par groupe, 5 minutes de pause.

Capsize : 3/10 No Bragging Rights : 7/10

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Stick To Your Gun : 8/10

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Obey The Brave : 8/10

Le premier grand nom de la soirée, Stick to Your Guns , a pris la scène devant un public chaud bouillant. Leur présence a obtenu instantanément une espèce de frénésie dans la salle. La fosse faisant de la place pour les fans voulant libérer leur rage : mosh pit, circlepit et wall of death. Survolant le plancher, jambes et bras entrant en collision, un spectacle pur et génial.

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More Than a Thousand : 9/10

Après, c’est au tour du groupe de Metal canadien, Obey the Brave, que nous étions ravis de voir. Après avoir joué sur le Never Say Die ! Tour dans le passé, le groupe a étalé son expérience. Le public a répondu positivement aux représentations des singles « Full Circle » et « Raise Your Voice » de leur nouvel album . Le groupe a pris possession de la salle avec leur grande fanbase, leur musique accrocheuse et leur interaction étroite avec le public. Une très très grosse ambiance dans la fosse.


Ensuite place à Comeback Kid, un autre groupe qui a joué sur les dernières Never Say Die Tour et qui traine sur la scène Hardcore depuis maintenant un certain temps. Après avoir été bercé par leurs musiques, adolescents, on savait à quoi s’attendre de leur part et leur show a été tout aussi bon que ce à quoi je m’attendais. Leur musique nourrie d’énergie est une cavalcade complète, puissante avec des chants et des riffs puissants. Le groupe finissant leur set avec la classique « Wake The Dead », de leur album de 2005 du même nom, qui a été incroyablement bien reçue à travers la salle. Bien que les Canadiens appartiennent à l’ancienne vague Hardcore, ils ne sont pas morts mais plutôt encore bien frais. La foule a énormément apprécié leur présence sur scène. Inutile de faire une intro pour le groupe, les fans du genre Hardcore ont plongé directement dans le show.

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Pour terminer, les vétérans du Hardcore de Los Angeles : Terror. Le groupe est connu pour mettre une ambiance fantastique à ses shows. La foule est devenu dingue pour « Live By The Code » la chanson phare de leur dernier album. Tout au long de leur jeu, le public a égalé l’énergie du groupe, dansant et chantant tout le long du show. Le groupe Terror a libéré la Rock School. Avec ses riffs brutaux, ses lourds beat down incroyablement accrocheurs, il n’y avait aucune échappatoire à leur groove, Scott Vogel (le frontman) fait en sorte que tout le monde passe un bon moment.


Après 5 heures de show hardcore, les guitares hurlantes, le fracas de la batterie et le crissement des amplis en surchauffe se sont interrompus, laissant place au halo de la scène et le flambeau de la salle embaumant la moiteur. Des kids, des ancestraux fans de Metal, des filles, des punks abordant fièrement leur t-shirt de Rockband, les cheveux suants, certains se serrent la main. Voilà ce que j’ai pu voir ce soir. Un Pit actif, solidaire et respectueux et cela résume exactement la mentalité de la scène Hardcore. Sur scène et dans la fosse, ce milieu regorge de respect.

C’était un événement à la fois décevant au vu du temps laissé aux groupes pour leur Set (seulement 30 minutes pour chacun), et à la qualité des balances mais c’était aussi un moment étonnant, curieux et agréable grâce à ce climat très positif dans ce milieu musical. Impericon a fait un énorme boulot au niveau de l’organisation. À l’année prochaine Never Say Die!

Comeback Kid : 9/10 Terror : 10/10 F E AT H E R N5 P 9


EXPRESSIONS URBAINES Jusqu’au 1er février, l’Institut Culturel Bernard Magrez présente avec « Expressions urbaines » quelquesunes des plus grandes signatures du street-art et du lowbrow art. L’occasion de voir s’entrechoquer deux mondes aux antipodes.


Tout d’abord, il y a le lieu où sont rassemblées les œuvres : le Château Labottière, écrin de l’Institut Culturel Bernard Magrez. Construit durant les années 1770, ce lieu a traversé les époques et est chargé d’histoire. Il abrita notamment durant les années folles de nombreuses fêtes et fût pendant la 2ème Guerre Mondiale réquisitionné pour abriter le Lycée Longchamp, plus connu aujourd’hui sous le nom de lycée Montesquieu. Bernard Magrez, un homme d’affaires en œnologie bordelais, racheta le château et débuta des travaux de rénovation en 2010. Le Château Labottière se transforma alors peu à peu en boîte à trésors pour les œuvres rassemblées par Bernard Magrez au fil des années. Des expositions temporaires, comme « Expressions urbaines » viennent aujourd’hui enrichir son impressionnante collection.

« Expressions urbaines » réunit des œuvres provenant du monde entier et issues de différents mouvements artistiques descendants du street-art. On retrouve dans chaque œuvre la même énergie, souvent animée par la dénonciation de la société de consommation et une interrogation sur la place de l’homme dans la ville. Elles se caractérisent aussi par un refus de l’ordre établi et du conformisme, qu’ils soient sociétal ou artistique.

Le conformisme justement… Peut-on dire que ces œuvres, normalement destinées à la rue, ont leur place accrochés à des murs et dépeintes par le guide de l’institut comme le seraient des tableaux de Picasso ou de Monnet ?

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Œuvres de Dran, Roa et Erica II Cane.

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Six fruits, Invader

Toute l’exposition tourne autour de ce questionnement. Pour alimenter ce paradoxe, l’institut culturel a invité sept artistes à investir le château Labottière pour créer des œuvres in situ. On retrouve notamment parmi ces invités le duo bordelais Monkey Bird ainsi qu’Invader, connu pour ses extraterrestres en céramique dispersés dans le monde entier. Une façon d’intégrer le caractère éphémère et spontanée de cette forme d’art dans un lieu que l’on penserait figé dans le passé. Les œuvres que l’on rencontre au fil des salles proviennent de la galerie de jour d’agnès b, la célèbre styliste, et des fonds d’œuvres Spacejunk Art Centers, un réseau français célébrant la street culture.

Snow Owl, Jeff Soto

Mais la majorité des œuvres provient de la collection de Nicolas Laugero Lasserre, le commissaire de l’exposition. Il prête près de 60 œuvres notamment une de Banksy, le pape anonyme du street-art que les collectionneurs s’arrachent. Banksy n’est pas le seul anonyme présent à « Expressions urbaines ». En effet, officiant la plupart du temps dans la clandestinité et jouant à cachecache avec la police, les artistes d’art urbain se doivent de cacher leur identité… Même si ils ont maintenant leur place dans les musées.

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Night Owl, Jeff Soto

Shepard Fairey

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F E AT H E R N5 P13 Oeuvre éphémre, Monkey Bird


Longtemps boudé par la célèbre Manhattan, Brooklyn depuis quelques années ne cesse d’évoluer.



Longtemps boudé par la célèbre Manhattan, Brooklyn depuis quelques années ne cesse d’évoluer. Passant d’un quartier difficile dans les 90’s, Brooklyn est aujourd’hui devenu l’un des quartiers les plus prisés de New York.

Ce nouveau succès est dû à l’arrivée de nombreux petits artistes, créateurs ou entreprises fuyant les prix exorbitants de Manhattan qui a fait du quartier, notamment de la partie de Williamsburg t où de nouveaux styles voient le jour.

Je vous propose donc de vous immiscer une journée dans l’univers de Williamsburg lors d’un dimanche afin de découvrir la confusion des styles qui habitent le quartier et ses bons plans modes.

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Commençons notre route sur la 7ème rue à l’angle de Wythe Avenue où l’environnement « brooklynisant » se fait directement ressentir à la vue de ses rues tranquilles et colorées et la présence de nombreux commerces typiques du quartier.

Vous pourrez trouver au 70, Artists & Fleas un grand complexe aménagé dans un ancien local industriel où plusieurs petits créateurs et friperies de tous styles y ont trouvé place. Au milieu de ce bazar de créations vous pourrez dénicher des vêtements et accessoires en tous genres comme chez Champton Vintage qui dénichent des pièces originales du monde notamment d’Asie comme des teddys en soie brodés ou une besace réversible en toile imprimée et shearling venant du Japon.

Vous pourrez faire un détour chez Coast to Coast, un stand de vêtements tenu par une jeune fille qui alterne ses lieux de vente entre la Côte Est et la Côte Ouest des Etats-Unis avec sa caravane bleue dénichant pour vous des pièces vintage très belles et très peu cher venant de Los Angeles, San Francisco ou New York. Les Fleas sont également l’occasion de se mêler avec les locaux et découvrir les styles qui rythment le quartier, passant du célèbre style hipster né dans le quartier au style bohème chic ou de style plus rock vous pourrez jouir des street styles très intéressants qui alimentent la vie de Brooklyn.

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Continuons notre route sur Kent Avenue, une longue avenue longeant l’East River accompagné d’une vue imprenable sur Manhattan. En marchant un peu vous y trouverez un lieu incontournable de Williamsburg, les Brooklyn Fleas (les puces), où un nombre incalculable de stands en tous genres se mêlent les week-ends sur une grande place en plein air. Sur ce marché original vous pourrez dénicher de nombreux bons plans pour les vêtements, les accessoires, le mobilier ou babioles en tous genres la plupart du temps vintage et pouvant convenir à de nombreux styles.

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«un quartier arty et branché» Nous pouvons alors continuer notre route sur Nassau Avenue et prendre Berry Street où vous pouvez y trouver la fameuse boutique Beacon’s Closet installée à Williamsburg depuis 1997 qui propose une multitude de pièces vintage venant d’un système de rachat aux particuliers. La boutique convient à tous les gouts et toutes les bourses pour hommes et femmes, restant tout de même très accessible vous pourrez trouver tout ce don votre dressing a besoin comme des pièces de grandes marques très peu chères ou des pièces plus originales afin de pimenter votre style. Vous vous plairez donc forcément dans l’univers de Beacon’s Closet pouvant vous laisser aller à l’achat et vous trouver des pièces uniques à petit prix.

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Brooklyn est donc devenu un quartier incontournable de Manhattan qu’il ne faut absolument pas rater lors d’un voyage à New York, au-delà des bons plans mode de Williamsburg vous y découvrirez un univers totalement différent de l’esprit de Manhattan. Le quartier se montre comme une parenthèse durant un séjour dans la grosse Pomme où vous pourrez jouir d’une ambiance calme et de nombreuses découvertes comme plusieurs galeries d’art ou des restaurants en cohésion avec l’esprit du quartier ou des hôtels très agréables, loin du tumulte de Manhattan.

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À ne pas rater!


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Casseurs Flowters Orelsan et gringe sont les casseurs flowters.

Nirvana Unplugged in New York

Ultra Violence de Lana Del Rey est un album bien produit avec beaucoup de sensibilité et de très beaux morceaux en perspective. Pas forcément fan de cette nouvelle mode musicale hipster industrielle, ce quatrième album est très abouti et très agréable à écouter. On appréciera énormément les influences pin-up, avec ses clips hors normes inspirés par les vieux films américains.

Les Casseurs Flowters sont un duo formé des rappeurs Orelsan et Gringe. Les deux se rencontrent en 2000 et commencent à faire du Rap. En 2006, le groupe se fait connaître avec le clip Ramen. Le nom du groupe tire son origine du film « Maman, j’ai raté l’avion » où l’un des deux bandits propose « Les casseurs flotteurs » comme nouveau nom de groupe.

Nirvana nous offre un de ses plus beaux shows dans un concept original : ambiance de funérailles, bougies, bouquets de roses et lumière tamisée. Un show qui marquera aussi un adieu à Kurt Cobain qui se suicidera quelques mois plus tard. Le groupe précurseur du Grunge s’engage formidablement dans l’acoustique avec des reprises de ses plus grands tubes.

Après avoir fait une pause au profit de la carrière de Orelsan, les voici enfin réunis avec un album relatant heure par heure, la journée de jeunes hommes qui gâchent leur vie avec leur comportement cliché. Du bon Rap avec des paroles ravageuses et actuelles.

L’opus deviendra un classique de Nirvana mais aussi du Rock. Un superbe album plein de mélancolie et de subtilité.

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Lana Del Rey Ultra Violence

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Arctic Monkeys AM

Le coup de coeur

AM est le cinquième album studio du groupe anglais de Rock sorti le 9 septembre 2013. L’album contient des collaborations avec Josh Homme, Pete Thomas et Bill Ryder-Jones. Dès les premières secondes, la chaleur des sonorités de Rock à l’américaine se ressentent et embrasent ce savoureux mélange de style (Rock, Hip-Hop, Heavy, Glam...). F E AT H E R

Pétri d’influences Pop Rock 70, AM offre donc une musique beaucoup plus sophistiquée et beaucoup plus universelle que ces prédécesseurs.

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Daft Punk Discovery

IAM L’École du Micro d’Argent

Pink Floyd The Dark Side of the Moon

Un chef d’œuvre du genre. Un album qui aura marqué bien des adolescences. Qui ne se souvient pas du tube « One More Time » ? Cette chanson que nous chantions en yaourt à la recréation avec nos barres de chocolat et notre Kiri goûter. Le fabuleux tube : « Harder, Better, Faster, Stronger » qui nous rappellera nos soirées lycéennes. Tous les morceaux de cet album sont des tubes en puissance et Daft Punk confirme après Homework, son statut de groupe Electro phare et précurseur de la musique française électronique.

Vous souvenez-vous de cet album ? Adolescent avec votre Walkman ? L’École du Micro d’Argent est le troisième album studio du groupe de Rap français IAM, sorti en 1997. C’est aussi très probablement le meilleur album de Hip-Hop français à l’heure actuelle.

Une œuvre musicale énorme. Un album électrisant, fascinant, brillant, lunaire et extrêmement neuf pour l’époque. Sorti en 1973, le huitième album du groupe est sans doute l’un des disques les plus célèbres du monde. Psychédélique, il surprend l’auditeur par son originalité musicale en commençant et s’achevant par un battement de cœur : un peu l’histoire de la vie. On se régale des paroles, des morceaux qui s’enchaînent subtilement. « Time » est selon moi la meilleure de l’opus avec un solo de guitare majestueux.

Au final c’est 16 titres que nous propose le groupe avec des textes au réalisme sombre et violent et une perfection de la rime dans des beats finement choisis. Un album mythique.

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Realisation: Hugo Brochen Photographe: Héloise De Poyferré Modèle: Thomas Kurt



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Teddy en laine, Joe San - A.Copola / Pull laine, A.P.C - Graduate / Jean slim, Cheap Monday - Richy’s / Baskets en cuir, Common Project - Graduate / Bonnet en laine, Oliver Spencer - Graduate


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Blouson en cuir et shearling, Melinda Gloss - A.Copola / Pull en laine, Gant Rugger - A.Copola Jean slim, Cheap Monday - Richy’s / Sneakers montantes, Nike - Strictly Koncept


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Manteau en laine et fausse fourrure, A.P.C - Graduate / Pull laine, Soulland - Graduate Jean slim, Cheap Monday - Richy’s / Sneakers, Nike - Strictly Koncept


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Blouson en laine et fourrure, Filson - Graduate / Sweat-shirt, Won Hundred - Edith Jogging, Won Hundred - Edith / Pochette en laine et cuir, Auguste - Edith Boots en cuir, Red Wing - Graduate


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Manteau laine, A.P.C - Graduate / Chemise laine, Kenzo - Graduate / Jogging, Won Hundred - Edith Baskets en cuir, Common Project - Graduate / Bonnet en laine, Oliver Spencer - Graduate


Réalisation : Hugo Brochen Photographe : Caroline Mélia Make up : Sophie Rose Modèle : Iris Fabre



F E AT H E R N5 Veste asymétrique, MM6 - Ma Première Boutique / Bottines en cuir, Michel Vivien - Ma première Boutique P36


F E AT H E R N5 Manteau long en laine, Sessùn - Richy’s / Bottines en cuir, Michel Vivien - Ma Première Boutique P37


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Bumper, Acne - Ma Première Boutique / Legging en cuir - Ma Première Boutique Escarpins en cuir, Acne - Ma Première Boutique


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Manteau, Nümph - Richy’s / Top en laine, Sessùn - Richy’s / Slim en velours côtelé, Cheap Monday - Richy’s Escarpins en cuir, Acne - Ma Première Boutique


ConvivialitĂŠ, gourmandise et partage, voici les trois mots que Sabrina a choisi pour nous parler de Greedy.


Comment ça ?! Vous ne connaissez toujours pas Greedy ?! Il est temps de se mettre à la page mes petites plumes !

Greedy c’est le nouveau restaurant et salon de thé végétarien qui a ouvert le 9 décembre rue du Hâ au centre de Bordeaux. À l’initiative de ce noble et courageux projet, Sabrina, 32 ans, ancienne gestionnaire de paie et Clément, 32 ans, cuisinier depuis 6 ans. Le restaurant nous offre un vrai petit coin de gaieté et propose des plats à la fois innovants et savoureux.

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Le tout est préparé sur place, avec des aliments de saison. De quoi mettre tout le monde d’accord, amis végés mais aussi grands consommateurs de viande, pour peu qu’ils soient légèrement curieux. Je soulignerai également l’accueil souriant et chaleureux qui est réservé à tous les clients et nous donne la sensation d’être chez de vieux amis. En bref, vous l’avez compris, Feather adore Greedy !

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Qu’est-ce que c’est Greedy ? Sabrina : C’est un restaurant qui propose une cuisine maison avec des produits biologiques et de saison. C’est une cuisine essentiellement végétarienne et végétalienne, mais on essaye aussi de faire des plats sans gluten et l’ensemble des plats sont sans lactose animal, exceptés les fromages. Pourquoi avoir choisi ce nom ? Sabrina : La première signification du terme est : avide, mais ce n’est pas du tout ce que nous cherchons à véhiculer. Il s’agit plus de la signification « gourmand ». On trouvait que ça sonnait bien, et on souhaitait montrer que les plats végétariens peuvent aussi être gourmands.

Pourquoi avoir fondé un restaurant végé ?

Êtes-vous, vous-mêmes végétariens ?

Sabrina : À la base, c’était juste une idée, et puis, on s’est dit : Pourquoi pas ? Je ne me sentais plus à l’aise dans mon ancien métier et Clément était lassé de cuisiner de la viande, il souhaitait faire une nourriture plus saine. C’est donc devenu « l’éthique du chef », il refuse de cuisiner de la viande et préfère créer une cuisine fraîche, saisonnière et « maison ». C’est très important.

Sabrina : Clément l’est, quant à moi, je m’accorde du poisson de temps en temps.

Quand peut-on venir ? Sabrina : Le restaurant a ouvert le 9 décembre. C’est principalement de la restauration du midi. Nous sommes ouvert du lundi au mercredi de 11h30 à 19h30, sachant que nous faisons aussi salon de thé. Les gens peuvent aussi venir les jeudi et vendredi de 11h30 à 22h.

N’est-ce pas difficile pour un chef de préparer des menus entièrement végétariens, sans lactose ou sans gluten ?

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Sabrina : C’est vrai qu’il a fallu s’adapter sachant que les recettes n’ont pas forcément le même rendu ni le même goût avec ces modifications. Nous avons donc testé toutes les recettes et nous continuons de le faire. Mais c’est la cuisine que Clément a choisi et elle lui convient tout à fait. Il souhaite même se diriger vers plus de cuisine végétalienne ainsi que de la cuisine crue. C’est très important pour nous, de conserver toutes les vitamines et les saveurs des aliments.

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Qu’est-ce qui est le plus dur lorsque l’on passe du projet à la réalité ?

Sabrina : Non, on espère attirer une population différente ou des gens curieux qui souhaitent découvrir, nous essayons donc de ne pas trop appuyer sur l’image végétarienne pour ne pas freiner les gens plus habitués à la viande ou au poisson.

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Sabrina : Le but c’est de faire découvrir et aimer la cuisine végétarienne aux gens qui ne la connaissent pas. On souhaite

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Quel est votre but à terme ?

aussi développer le côté végétalien car il y en a beaucoup plus que ce qu’on pense et nous souhaitons que Greedy devienne un endroit vivant et convivial. Nous voulons organiser des animations, des débats ou encore des soirées à thème. On a même laissé quelques murs libres pour de petites expositions. On veut vraiment créer un endroit sympa où l’on peut se régaler et s’amuser en même temps.

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Sabrina : C’est vrai que je ne réalise toujours pas qu’on est dedans. Le projet a débuté en janvier. Ce n’est pas évident, il y a des contraintes financières, des aléas administratifs, ça nous demande beaucoup d’organisation. C’est effrayant, on se lance dans l’inconnu et on se demande toujours si cela va plaire. C’est un sacré challenge.

Visez-vous une clientèle exclusivement végé ?


journal d’un romantique contrarié

Lundi: Je me lève à l’heure où le monde déjeune. La soirée d’hier fut plus qu’arrosée. J’erre dans des limbes abstraits, embrouillé de vapeurs alcooliques. Les fumées de cigarettes mêlées à celle du café brûlant, voilent l’écran de mon mac book. Des photos de Charlotte y défilent à l’infini. Seul des clics de souris sonores rythment en cadence cette symphonie d’ennuis. Petits coups de poignard numérique. J’ai mille photos d’elle. Les pixels craquellent chacun de ses sourires sous la lumière bleue de l’appareil qui hypnotise mes derniers neurones vivants. Impossible de sortir de mon appartement, de cet ordinateur, de ces photos. Impossible de sortir d’elle.

Mardi:

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Je reçois un sms de Nicolas qui me propose dans un vague esprit de solidarité masculine d’aller boire une bière. J’accepte sans enthousiasme et me traîne, fatigué, au bar qui fait l’angle de ma rue. En terrasse, après ce long moment de silence qui trahi si bien la pudeur mutuelle des vrais amis, Nicolas se jette à l’eau. Son couple avec Zoé bat de l’aile. Les disputes s’enchaînent, les mensonges se révèlent, la pudeur s’évanouie, la tendresse se taille, les messages se glacent, les yeux se détournent, les coïts s’arrêtent. C’est à n’y rien comprendre. Ce couple était pourtant ce que j’admirais le plus au monde. Je ne désirais rien de moins que leur ressembler. Depuis le lycée, rien n’avait paru ébranler ce binôme magique. L’amour, la paix, et la sérénité qui régnaient entre eux paraissaient inébranlables, figés dans le temps. Ils s’étaient aimés à l’heure du «passe ton bac d’abord». L’enthousiasme de leur jeune amour m’avait à cette époque ému au-delà de tout. Ils ne s’étaient jamais quittés, franchissant deux par deux les petites épreuves qui conduisent les jeunes à se prendre pour des adultes.

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Tout était on ne peut plus merveilleux dans leur monde. Ils partageaient un petit appartement neuf sur les quais, décoré de bibelots Ikea soigneusement choisis par la belle famille. Ils avaient adopté un chaton blanc qu’il s’appelait Cookie. Ils avaient acheté ensemble une Clio grise dont ils payaient avec fierté le crédit. Ils avaient fait agrandir une photo prise à Hossegor, sur la plage, sur laquelle ils s’embrassaient et qui trônait en noir et blanc au-dessus du canapé clic-clac de leur salon. Ils passaient leur week-end dans des chambres d’hôte WonderBox qu’ils s’offraient à chaque Saint Valentin. Il lisait GQ avant de s’endormir et elle lisait Ensemble c’est tout d’Anna Gavalda avant de s’endormir. Après la lecture il posait GQ sur Ulysse de Joyce, qu’on lui avait offert et qu’il n’avait jamais lu et elle posait Gavalda sur Le Deuxième sexe de Beauvoir qu’on lui avait offert et qu’elle n’avait jamais lu. Mais s’était terminé. Zoé avait avoué à Nicolas qu’elle avait couché avec le nouveau stagiaire. Malgré son amour pour lui, elle avait déclaré que dans un moment de folie elle avait cédé à une pulsion. Après le yoga avec les copines, elle avait rejoint Stanislas, étudiant ERASMUS hipster à un vernissage. Ce dernier l’avait prise froidement, dans son appartement d’étudiant dans la foulée. Nicolas tentait de relativiser. Effectivement, elle lui avait fait lire un article dans Psychologie qui s’appelait «Femme et humaine, on a toutes le droit de fauter !». En réalité, je savais que Nicolas ne regrettait qu’une chose : ne pas avoir pris le temps de tromper Zoé pendant cinq ans. L’occasion fut trop belle, je commandais instantanément une nouvelle tournée de bière.

Mercredi: F E AT H E R

Je suis Charlie.

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CINEMA FRANCAIS LE RE NOUVEAU Le 29 Mai 2012, le journaliste Alain Riou, publiait dans le Nouvel Observateur un article intitulé : « La révolution des films à petit budget » dans lequel il faisait la lumière sur un phénomène nouveau du cinéma français : l’apparition sur les circuits de films tournés grâce à des budgets dérisoires, voire inexistants.



Des films bricolés, produits sans les aides de financement classique du CNC ou des chaines de télé. Des films dirigés par des jeunes ou des moins jeunes, joués autant par des vedettes que des nonprofessionnels, des films courts, des films longs, des comédies, des documentaires, des films bons et mauvais, différents et singuliers, mais qui pourtant passaient par le même chemin : celui de l’indépendance absolue dans lequel l’argent n’est plus la condition indispensable à la création.

L’école de ces bricoleurs de mouvements, Riou l’appelle l’Ecole de l’impatience. Impatience de tourner, de monter, de montrer. Sans besoin du désir et des moyens de certains, retournant et contournant le processus classique, ils courent vers le cinéma sans l’attendre...

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Que reste-t-il, presque deux ans après l’article de ces impatients de la création ? Qui sont-ils ? Où en sont-ils et quelles sont les raisons qui font croitre ce phénomène en France, apportant au 7ème Art hexagonal un second souffle ? Feather fait le point sur la révolution des « sans dents » du cinéma français.

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Le phénomène n’est bien sûr pas récent, et si l’on était pointilleux on pourrait même dire qu’il existe depuis toujours dans l’Histoire du cinéma. Néanmoins, depuis quelques années, le phénomène a tendance à s’amplifier et à prendre des proportions telles qu’on ne peut plus parler de cas isolé. Bien sûr cette école a des airs de Nouvelle vague. Comment ne pas penser à la politique des auteurs à l’arrivée des caméras légères, et au désir de liberté qui animait ce mouvement ? Seulement là où la Nouvelle vague a échoué, les impatiens réussissent. Comme il avait finalement fallu attendre plus de cinquante ans pour qu’elle s’accomplisse réellement.

Leboutte comparait même l’arrivée de ces caméras ultra légères dans les mains de chacun à ce qu’avait connu la peinture à la fin du XIXème siècle avec l’arrivée des petit tubes de couleur qui avait permis aux artistes de sortir des ateliers, faisant naitre la peinture impressionniste qui marquait le plus grand bouleversement que les arts picturaux ont pu connaître. Aujourd’hui, la possibilité de filmer, partout, tout le temps, à l’improviste, à la volée est enfin là. Le tournage n’est (dans l’absolu bien sûr) plus une question de moyen. Un retour assez surprenant aux frère Lumières, jamais les vidéos de quelques secondes n’ont autant ressemblé aux premiers films de cinéma. Ce retour aux « primitifs » comme le préconisait déjà Delluc il y a 90 ans arrive enfin, décuplant la liberté de ceux qui désirent s’emparer du cinéma. Encore faut-il le vouloir et le cinéma des amateurs comme le prophétisait Jean Rouch dans les années soixante n’appartiendra plus qu’aux enfants et aux fous !

DES VISAGES IMPATIENTS Guillaume Brac, 37 ans, impatient

(Un monde sans femme (2011) Tonnerre (2014))

Antonin Peretjako,

40 ans, impatient

(La fille du 14 Juillet (2013)

Justine Triet,

36 ans, impatiente LE TOURNAGE POUR TOUS

(La Bataille de Solferino (2013))

Vincent Macaigne,

36 ans, impatiente

(Ce qu’il restera de nous (2011)

Virgile Vernier, 38 ans, impatiente

(Comissariat (2010) Mercuriales (2014))

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Thomas Bardinet, (Nino (2011))

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50 ans, impatiente

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Déjà en 2011 le théoricien et documentariste belge Patrick Leboutte parlait de cette révolution sans précédent que fut l’arrivée dans la poche de chacun de caméras, d’appareils de prise de vue capable de capter des images en mouvement et du son. Qui aujourd’hui peut dire qu’il ne possède pas de caméra quelle que soit la qualité ou la définition numérique de son téléphone portable. Qui peut dire je n’ai jamais filmé. Nous sommes la première génération de jeunes gens pour qui la caméra est un outil banal, qui n’est pas réservé à une élite.

Aujourd’hui, depuis quelques années, nous distinguons quelques réalisateurs qui émergent des flots du cinéma français, impatients sans doute de faire vivre leur art :


HERBES FAUVES Dans une ambiance sauvage et poétique, la boutique Herbes Fauves vous propose des compositions florales naturalistes, des plantes de saison, une sélection d’objets autour du végétal et des conseils sur mesure dans le centre historique de Bordeaux.


Niché au cœur des petites ruelles bordelaises depuis déjà quelques semaines, Herbes Fauves c’est le petit coin de verdure que l’on attendait dans nos quotidiens tristement trop urbains. Sara et Timothé, deux amoureux de Bordeaux et des jolies choses, vous accueillent au 36 rue de Cheverus et vous distillent leurs précieux conseils pour vous aider à dégoter la plante que vous cherchez. Ici, on ne parle pas de fleuriste, mais bel et bien de cabinet de curiosités floral : vous pourrez tout aussi bien trouver de beaux bouquets champêtres pour magnifier votre intérieur que des flacons anciens chinés par les gérants eux même.

Véritable écrin verdoyant, l’atmosphère est à la fois intimiste et sauvage, les cactus côtoient les lierres, de petites succulentes investissent des terrariums minuscules, d’ici et là des fleurs nous éblouissent par leurs couleurs éclatantes... Un vrai fantasme de jungle idéale pour résumer. Le respect et la mise en avant des végétaux proposés semblent être les mots d’ordres : chaque plante,

chaque objet apparaît comme parfaitement à sa place dans cet univers entre jardin et vintage. Ca serait presque un sacrilège de déranger cette harmonie magnifiquement organisée ; oui mais voilà, la tentation est bien trop forte et on aimerait tant pouvoir tout ramener chez nous, afin de recréer cette incroyable intimité végétale dans notre petit appartement … Au 36 rue de Cheverus,Bordeaux.

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lin aro


La recette Feather

CARROT CAKE Oubliez tous vos préjugés sur les carottes… Moelleux et parfumé, le carrot cake est l’ami des soirées d’hiver au chaud.


Temps de préparation : Environ 30 minutes Cuisson : 1h15 minutes

IN

6

GRE DIENTS: 1 2 3 4

Fromage Blanc Beurre Ramolli Sucre Glace

Préchauffez le four à 180°C. Séparez les blancs et les jaunes d’œufs. Fouettez les jaunes avec le sucre dans un bol. Ajoutez ensuite petit à petit les carottes grossièrement râpées, les raisins, la farine, la levure, la muscade et la cannelle. Les épices sont à doser selon votre goût ! Faîtes monter les blancs en neige dans un petit saladier à part. Une fois qu’ils sont bien fermes, ajoutez-les en plusieurs fois au mélange précédent. Versez ensuite la pâte dans un moule, préalablement beurré et recouvert au fond de papier sulfurisé.

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rio a M

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Pour le glaçage : Battez en crème le fromage blanc et le beurre Incorporez ensuite progressivement le sucre glace, sans cesser de fouetter. Une fois le gâteau cuit et froid, nappez-le de ce glaçage et déposez les amandes effilées grillées. Le truc en plus : Les arômes de ce carrot cake sont encore plus prononcés après quelques heures ou une nuit au réfrigérateur ! Enjoy !

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+

100g 80g 80g

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1 2 3

Oeufs Raisins blonds Carottes Sucre en poudre Farine Sachet de Levure Chimique Muscade et cannelle en poudre

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5

3 150g 300g 250g 75g 1

Pour le Glaçage


REMERCIEMENTS Intervenants Shooting Boutiques & Concepts Stores Strictly 1 Rue Bouquière, 33000 Bordeaux

Iris Fabre Thomas Kurt

Vidéaste Dorian Falconnet

Héloïse De Poyferré Sophie Rose

Edith 6 Place Fernand Lafargue, 33000 Bordeaux Richy’s 73 Rue du Pas-SaintGeorges, 33000 Bordeaux

Partenaires Les Coquettes Party

A.Copola 61 Cours d’Alsaceet-Lorraine, 33000 Bordeaux

Bordeaux In Box I.BOAT

Graduate 63 Rue du Pas-SaintGeorges, 33000 Bordeaux

Greedy Espace 29

Ma premiere boutique 11 Rue Maucoudinat, 33000 Bordeaux

Herbes Fauves Mademoiselle Aime

Et aussi Le Festival Never Say Die! Tour ZH Agency Virgile Vernier Bordeaux Event & Electro News Institut Bernard Magrez Marion MS photography

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Jack & Fabio Antoine r photographie

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APEROBOAT FEATHER #4 Pour Halloween Feather avait investi l’I.BOAT pour une soirée à thème des plus effrayantes ! Toiles d’araignées, citrouilles, déguisements, maquillages, tout était au rendez-vous ! Encore un énorme merci à nos partenaires pour cette super soirée : Les Coquettes Party, Jack & Fabio, Mademoiselle Aime, Antoine r Photographie, Hiloraï.

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featherwebzine@gmail.com


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