laGazettedufoyer n°3

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N° 3 - Juillet - Août 2011

laGazetteduFoyer La revue ddu FFoyer Résidence - CCAS RRamonville St-Agne Ré id TTolosane l ill St A

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90 ans La fête d’été du foyer Vacances en Provence Nostalgie quand tu nous tiens...


Sommaire La fête du Foyer Pages. 3/4

Même si nous attendons toujours l’arrivée de l’été, n’oubliez pas ces quelques conseils en cas de fortes chaleurs.

Cinéma Page. 5

Vacances en Provence Page. 6/7

Nostalgie quand tu nous tiens / 90 ans Page. 8/9 A qui demanderons-nous l’eau ? Des proverbes d’été Page. 10/11

Se mouiller la peau plusieurs fois par jour tout en assurant une légère ventilation Ne pas sortir aux heures le plus chaudes Passez plusieurs heures dans un endroit frais ou climatisé

Sport Page. 12 Les infos du Foyer L’agenda Page. 13 Humour et Passe temps Page. 14

Boire normalement (environ 1,5 litre d’eau par jour), car le corps transpire peu Mangez normalement, (fruits, legumes, pain...)

L’équipe de rédaction Renée BEAUDON Yvonne SOULET Denise DUCOS Giorgina CHASTEL Suzane Duprat Pierre FERAUT Albert Jarry Mise en page Fernando

Ne pas consommer d’alcool.

Quant à moi, je vous retrouverai le 23 Août après quelques semaines de vacances. Fernando

Foyer Résidence Tolosane 83 ter Avenue Tolosane 31520 Ramonville St-Agne 2. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011


La Fête d’été 2011 du Foyer Le premier juillet des employés municipaux arrivent avec un camion chargé de matériel. Ils déposent dans la cour la scène, des tables et des chaises. Le personnel du foyer monte des tubes et des charpentes en fer qui vont soutenir les tentes, puis l’équipe installe les tables et les chaises. Le 2 Juillet, de belles nappes de couleurs vives sont déposées sur les tables ainsi que des guirlandes et de jolies lanternes vietnamiennes, confectionnées par quelques résidentes du foyer, comme décoration.

Puis le déjeuner a commencé. Repas Vietnamien à base de crevettes dont je ne dirai pas les noms car j’ai oublié.

Mais, Bravo! aux cuisiniers, c’était délicieux, en plus servi avec le sourire par le gentil personnel féminin du foyer.

11 heures trente, M. LUBAC, Maire de la commune, les membres du conseil municipal et les invités arrivent et saluent toutes les personnes déjà installées autour des tables. L’apéritif est servi avec des amuse-gueules

vietnamiens.

C’est à ce moment que le groupe Boustrophédon nous a présenté des numéros de cirque. Formidable Lucie, accompagnée au piano par Daniel.

Repas arrosé d’un bon vin, champagne et café. En fin de repas, la chorale du foyer emmenée par Pierre, a interprétée plusieurs chansons et

une dame a raconté deux u ccontes Vietnamiens.

La journée s’est terminée L dans la joie en pensant déjà à la fête de l’an prochain . En repartant tout le monde a pu admirer les photos du Vietnam dans le couloir . Les résidents ont regagné leur appartement, contents de la journée. R.B. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 3


Matinée cuisine vietnamienne Jeudi 30 juin, 10 heures pétantes, à la bibliothèque, plusieurs résidentes, un petit tablier autour de la taille. Sonia notre résidente

vietnamienne et sa sœur (venue spécialement pour l ‘ occasion) sont réunies sous la houlette de Fernando, qui arrive avec tous les ingrédients nécessaires pour confectionner des brioches (banh bao).

deux sœurs vietnamiennes décident de faire venir une autre résidente vietnamienne. Celle-ci vient nous donner quelques conseils . L’autre cul de poule est destiné à recevoir une crème qui après quelques manipulations doit faire des bulles. Midi nous allons déjeuner. 14 h Nous reprenons nos activités, tout est prêt, Sonia et sa sœur nous montrent comment

confectionner les brioches. On fait des boulettes, on étale la pâte en petites galettes bien fines pas trop grandes, on met dessus, une autre pâte faite avec la crème on forme des aumôneries qui seront cuites à la vapeur (hâp) comme nous n’avons pas le droit d’entrer dans la cuisine la cuisson reste un mystère.

Deux grands culs de poule sont installés, du matériel de cuisine, les ingrédients, et c’est parti. Après quelques déboires avec l’ouvre-boîte nous versons le lait de coco ‘’ nuoc dao ‘’ quelques discutions 15 h tout est prêt heureusement, car nous s’engagent sur les quantités, entendons les enfants de farine (bôt ), sucre ( duong l’école Pierre Mendès France ), levure (men da nho), fautil un quart de lait (sua) ou plus... Enfin ça y est, c’est prêt, tous les ingrédients sont versés dans le cul de poule, maintenant il faut des bras musclés pour touiller tout ça : nous nous passons le fouet, le pilon, heureusement Fernando qui sont autour de la cheminée avec leurs professeurs et notre est toujours là, au bout de animateur de chant Jo Vidal. 20 minutes, c’est OK. Nos 4. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011

A tour de rôle les enfants et nous mêmes nous chantons

avec une grande gaieté, nous dégustons les brioches, des friandises, les boissons

qui nous sont offertes. De nombreuses personnes ont aussi assistés à ce spectacle et ont chaleureusement applaudi tous les participants. Nous nous séparons sur ‘’ce n’est qu’un au revoir ‘’ en espérant que ce ne sera pas le dernier. D.D.


Cinéma Éloge d’un film... Le jeudi 5 mai nous avons assistés à la projection d’un film remarquable de Jean Bécher « La tête en friche » qui a été apprécié, me semblet-il, par les résidents qui l’ont vu. Certes les personnes n’aimant pas les films dit « d’action », aux multiples péripéties spectaculaires, ou qui recherche essentiellement

humaine très juste qui fait que nous nous sentons proches d’eux. Nous nous attachons notamment à suivre l’évolution du personnage d’apparence fruste incarné par Depardieu, dont l’enfance a été massacrée par les adultes, et, en premier par sa mère et son instituteur qui l’ont méprisé, humilié. Or cet être, dont la tête était restée « en friche » car on

leçon de vie, en montrant que les barrières, notamment sociales, qui séparent les individus, peuvent être brisées, comme le nombrent ces deux personnages, par le respect de l’autre et un effort de compréhension réciproque. Une des réussites du film réside aussi dans la qualité suggestive des images, qui facilite le rapprochement

au cinéma l’exotisme, l’évasion dans l’espace et le temps, n’y auraient pas trouvé leur compte, car ce film à l’intrigué très dépouillée, qui se déroule dans le cadre banal d’une petite ville, ne tient pas en haleine, ne fait ni rêver, ni vibrer, ni frissonner. Pourtant on ne s’ennuie jamais en le regardant, car le réalisateur a su capter notre intérêt en nous faisant entrer en sympathie, au sens latérale du terme, c’està-dire en communion, avec les deux protagonistes principaux du film, incarnés par Gisèle Casadesus et Gérard Depardieu, profondément vrais, authentiques, donnant au film une résonance

avait refusé de la cultiver, la jugeant incapable de produire des fruits, va, grâce à une vieille dame instruite et généreuse, rencontrée par hasard sur un banc, et par l’intermédiaire de la lecture d’ouvrages littéraires, s’ouvrir aux lumières de la connaissance et donner un sens véritable à son existence qui jusqu’à là, était confirmée à un horizon étroit. Un autre intérêt de ce film réside, en effet dans le rapprochement. Cette complicité, c’est bien ce qui va nouer deux êtres que tout semblait séparer, l’âge, l’origine sociale, l’instruction. A cet égard ce film est porteur d’une belle

entre le spectateur et les personnages, je pense notamment, aux brefs retours à l’enfance qu’a connu le personnage interprété par Depardieu et qui sont importants pour mieux comprendre sa personnalité. Il faut, enfin, souligner la remarquable interprétation des deux acteurs principaux qui, dans leur rôle respectif, ont su donner à cet spectacle, cette profonde vérité humaine qui le caractérise. P.F.

La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 5


Vacances en Provence Dans l’année 1945 après une période de guerre la jeunesse a besoin de s‘épanouir et d’oublier. La fédération des auberges de jeunesse crée alors des caravanes (groupe de jeunes accompagnés) . Voici le récit de Mme Duprat. A Montauban cinq jeunes filles dynamiques se

lancent dans l’inconnu .Nous recrutons huit jeunes gens et formons un groupe. Léo (Léonidas) et Odette pour les excursions et animations, Emma et Lucette pour le ravitaillement et les repas .Quant moi il me restait la trésorerie et la responsabilité du groupe, cuisine collective, couchage sous tente ou en auberge.

Départ en train jusqu’à Nîmes puis vélo ou stop à l’appel.

NIMES,

principales curiosités sont les arènes (très bien conservées) la maison carrée, le jardin de la fontaine, et la tour Magne. Départ pour le pont du Gard (merveille de l’antiquité) aqueduc grandiose Qui conduisait à Nîmes les eaux de source captée près d’Uzès Ce pont enjambe la vallée du Gardon. Il est construit en trois étages. Des sentiers aménagés permettent de contempler ce pont et nous amènent à l’aqueduc qui se trouve à 50 mètres au dessus des eaux .Nous avons traversé le pont à l’intérieur de la canalisation mais les plus courageux ont préféré les dalles qui sont au dessus, trajet périlleux. Nous redescendons au point de départ, mais deux jeunes manquent à l’appel. Ils nous affrontent du haut du pont en faisant des gestes d’équilibre. En entendant mes cris de colère ils nous ont vite rejoint et après de gentilles excuses le calme est revenu . ps: nous étions 13 pour 11 vélos, dont deux faisaient du stop à tour de rôle. Saint Rémy de Provence. Visite de la ville avec le musée des abeilles puis départ au début de l’après midi pour les Baux.

visite de la ville où les 6. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011

Les Baux. Village dénudé

bordé de deux ravins à-pic, un château fort en partie détruit et de vielles maisons. En arrivant en haut du village l’impression est très forte. Nous nous installons sur la belle place du château quant un autre groupe du nord de la France viens nous rejoindre, présentations, connaissances, et le temps passe. Je m’aperçois alors que nos deux stoppeuses (Léo et Odette) ne sont pas arrivées, à l’époque le téléphone portable n’existait pas. À19 heures nos jeunes commencent à réclamer le manger, quant à moi je m’inquiétais sur le sort des deux stoppeuses quand vers 20 heures nous les avons vu arriver très gaies en brandissant 2 tableaux et nous expliquant qu’il y avait à l’auberge de Saint Rémy des jeunes peintres qui venaient peindre des paysages provençaux. L’occasion était trop belle et elles ont demandé a ces peintres de dessiner leur portrait, la pause était longue ce qui explique le retard. Tout cela s’est terminé par un pique-nique avec l’autre groupe sur la belle place du château.


Avignon,

Le 13ème jour est arrivé. Départ pour Nîmes où nous reprenons le train pour

Fontaine de Vaucluse.

nous arrivons la semaine où Jean Vilar animateur de théâtre viens de créer le festival d’Avignon qui donne droit à tous les jeunes a la gratuité des visites des monuments . Visite du palais des Papes.

Nous arrivons un peu en retard pour la dernière visite de la matinée Mais comme l’entrée était gratuite et que nous entendions la voix du guide à l’intérieur ,nous somme entrés en espérant le rejoindre .Mais ce palais est un véritable dédale de salles ,de couloirs ,de chapelles et nous nous sommes retrouvés seuls à 50 mètres de hauteur. Un courageux se penche pour appeler un guide dans la cour, qui vient rapidement nous récupérer, je passe sur les engueulades biens méritées tout au long de la descente. Le sourire est revenu et après une visite de la ville nous nous retrouvons le soir pour chanter et danser sur le célèbre pont d’Avignon .

Cette fontaine s’ouvre sur une grotte où le Sorgue apparaît au fond d’un cirque entouré de falaises. Ce spectacle était tellement beau que j’étais encouragée, Jeller étant responsable de la sacoche qui contenait les espèces et documents importants je la donna à Léo le temps de la visite. Au retour je trouve Léo et Odette faisant sécher au soleil le contenu de la sacoche tombée dans l’eau, mais rapidement rattrapée, heureusement nous avons tout récupérer.

Montauban où dans le hall de la gare nous nous séparons avec un sentiment de joie et de fierté. Nous avons réussi l’aventure avec 13 personnes pendant 13 jours. S.D

Saintes Maries de la mer

avec sa célèbre église fortifiée et les souvenirs qui s’attachent à son pèlerinage de gitans cette ville mérite d’être visitée.

La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 7


Nostalgie quand tu nous tiens… Voici quelques mois, j’eus l’occasion de revenir dans

boutique de mes parents, l’école que j’avais dût quitter

mon village natal de Tarn et Garonne où je ne m’étais pas rendu depuis de longues années. J’attendais avec impatience ce moment, où j’allais retrouver le cadre de mon enfance et de mon adolescence et, avec lui, les souvenirs de tout, une part de mon existence.

avec beaucoup de regret, pour le pensionnat du lycée, l’église où je fus plusieurs années, enfants de chœur, la hulle du village où les gamins se regroupaient pour jouer, le terrain de foot où, le dimanche après-midi, je défendais les couleurs du club local. A travers cette visite c’était

Or ce moment que j’espérais tout un passait qui défilait tant, ne m’apporta pas, loin dans ma mémoire et sous s’en faut, la joie escomptée, mes yeux. Pourtant mes certes, je parcourus avec espérances étaient en grandes plaisir ces rues et ruelles parties déçues : j’éprouvais auxquelles m’attachaient un sentiment étrange, fait de de nombreux souvenirs. Je malaise et d’amertume, qui passais avec émotions devant pris assez vite le dessus sur ma maison natale et l’ancienne le plaisir que je ressentais en 8. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011

revisitant ma jeunesse. En effet, à mesure que j’avançais dans ma promenade, j’avais l’impression d’errer dans un village fantôme. Oui, c’étaient les mêmes lieux que je revoyais, mais des lieux d’où la vie semblait avoir disparu. Ce n’était plus le vrai village qu’avait connu ma jeunesse. Certes notre mémoire, souvent influencés par les forces affectives, ne restaure pas toujours fidèlement le passé et tend souvent à l’embellir. Mais, en l’occurrence, quand je comparais le village que je voyais à l’instant et celui que j’avais connu, la cruelle vérité s’imposait, ce lieu, comme disait le poète Lamartine, « glissait sur la pente, où le temps entasse les jours ». A l’époque où j’y avais vécu, malgré sa politesse, il reflétait une certaine joie de vivre, il comprenait trois épiceries, deux boulangeries, un atelier de forgeron, une boutique de cordonnier, un magasin de journaux, un vétérinaire, un médecin même s’y étaient installés, rares étaient les moments où l’ont ne trouvait pas des gens dans les rues qui faisaient leurs courses ou bavardaient avec des connaissances ou leurs voisins. L’été on sortait le soir prendre le frais et l’hiver on se réunissait souvent auprès d’un feu de cheminée, où rires et histoires fusaient. Dans la campagne environnante un nombre relativement important de petites exploitations agricoles avaient disparu, les artisans aussi, les jeunes partant, comme ceux qu’évoque Jean Ferrat dans « la montagne », pour s’en aller gagner leurs vies loin de


90 ans la terre où ils sont nés. Faute d’une clientèle suffisante les commerçants avaient fermés leurs boutiques. Ne subsistait plus qu’un épicier vendant aussi du pain qu’un artisan d’une ville voisine venait lui livrer. Les services publics commençaient aussi à déserter. Les maisons, où plusieurs générations, avaient jadis cohabité, étaient fermées ou occupés seulement par une ou deux personnes d’un âge avancés. Plus de cris d’enfants dans les rues. Comme un grand blessé agonisant, se vidait peu à peu de son sang, le village faisait échapper lentement et inexorablement sa force vitale. En le voyant décliner ainsi, je songeais à ce poème de Lamartine, évoqué plus haut, où revenu devant sa maison natale de Milly, l’écrivain, après avoir célébré la vie qu’avait connue cette maison, racontait comment elle avait peu à peu perdu la grande famille qui la peuplait. A la fin seul « un vieillard morne » restait. Ce village me semble hélas promis au même destin, comme des centaines voire des milliers d’autres villages, loin des grandes villes, qui sont aussi victimes de l’exode rurale. C’est la loi de l’évolution, on n’y peut rien diront les fatalistes. Peut-être, mais au risque d’être taxés de passéistes, regrettons l’époque où la population était plus harmonieusement répartie où il n’existait pas à une telle échelle, cette disproportion que nous somme en train de connaître, entre des mégalopoles surpeuplés où s’entassent des centaines de milliers d’êtres humains et ces vastes espaces désertifiés où la trace de vie humaine est de plus en plus rare. Il ne s’agit pas seulement d’un problème démographique c’est aussi une certaine qualité de vie, on pourrait me dire un certain art de vivre, qui disparaît avec nos campagnes. P.F.

Paroles de la chanson de Renaud « j’ai 100 ans» de 1988 de l’album «Putain de Camion» adaptés par un de nos résidents J’ai 90ans et j’suis bien content J’suis assis sur un banc Et je regarde les contemporains J’file des coups de cane aux passants Des coups de pompes aux clébards Qui m’énerve et j’me marre On peut rien m’dire, j’suis trop vieux Trop fragile, trop précieux J’ai 90ans qui dit mieux J’parle aux oiseaux, et j’me demande ou j’ai mis mon chapeau J’suis comme le platane Comme ma canne, j’suis solide et ancien J’suis bien J’ai 90ans et j’suis bien content J’ai encore mal aux dents Mais la souffrance, c’est très rassurant Ca n’arrive qu’aux vivants J’attends tranquille sur mon banc Que ce vieux monde explose Tant il se décompose Moi sa fait quatre vingt ans Que j’crois plus à grand-chose Il est temps que j’me repose J’ai pas cent ans Mais j’aimerais bien les avoir demain Même aujourd’hui j’veux bien Pour jouir enfin du bonheur D’avoir pu traverser Sans me faire écraser Cette pute de vie, ses malheurs Ses horreurs, ses dangers Et ses passages cloutés

La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 9


Des proverbes de Juillet Les abeilles de Juillet Ne valent grain de millet. En Juillet mois d’abondance Le pauvre a toujours sa pitance. Qui veut beau navet Le sème en Juillet. Pluie de Juillet Eau en Janvier Juillet sans orage Famine au village. En Juillet pluie du matin Est bonne au grain. Ciel de juillet rouge au matin, veut un pluvieux voisin. De juillet chaud vient un automne, où souvent il tonne. De juillet la chaleur, fait de septembre la valeur.

Paroles de la chanson «De L’Accent» de Fernandel Avoir l’accent enfin, c’est, chaque fois qu’on cause, Parler de son pays en parlant d’autre chose!... Non, je ne rougis pas de mon fidèle accent! Je veux qu’il soit sonore, et clair, retentissant! Et m’en aller tout droit, l’humeur toujours pareille, En portant mon accent fièrement sur l’oreille! Mon accent! Il faudrait l’écouter à genoux! Il nous fait emporter la Provence avec nous, Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardages Comme chante la mer au fond des coquillages! Écoutez! En parlant, je plante le décor Du torride Midi dans les brumes du Nord! Mon accent porte en soi d’adorables mélanges D’effluves d’orangers et de parfum d’oranges; Il évoque à la fois les feuillages bleu-gris De nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris, Et le petit village où les treilles splendides Éclaboussent de bleu les blancheurs des bastides! Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin, A toutes mes chansons donne un même refrain, Et quand vous l’entendez chanter dans ma parole Tous les mots que je dis dansent la farandole! D.D

Vieillir même si... Vieillir en beauté Même quand on a la peau ridée

Vieillir en toute sérénité Même si le monde est tourmenté.

Vieillir en rêvant de voyager Même si l’ont ne peut plus marcher.

Vieillir en étant respecté Même si l’ont perd ses facultés.

En juillet jusqu’au dernier, mets ton blé dans ton grenier.

Vieillir en gardant l’espérance Même si l’ont connaît la souffrance

Vieillir tout doucement En attendant d’autres printemps.

Jamais en juillet, sécheresse n’a causé la moindre tristesse.

Vieillir en se forçant à rire Même si l’ont a plus rien a dire

En juillet, faucille au poignet. En juillet, grand tonnerre du ciel remplit cave et grenier.

Soleil de juillet, brode le melon tout entier.

Vieillir en pensant aux siens Même s’ils résident très loin. Vieillir entourés d’enfants Même s’ils sont très remuants.

10. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011


Des proverbes d’Août

A qui demanderons-nous l’eau ? Dans ces jours secs où beaucoup souhaiteraient plus d’eau, vers qui se tourner pour changer cet état de fait ? De nos jours, on ne sait plus. Bien moi, natif du Limousin, je peux vous inciter, à aller vous rafraîchir à Vassivière.

Temps trop beau en août, Annonce hiver en courroux. A la mi-août, Les noix ont le ventre roux. Au mois d’août, Le vent est fou. S’il pleut au 1er août Les noisettes sont piquées de poux. S’il tonne en août, Grande prospérité partout, Mais des maladies beaucoup. Tels les trois premiers jours d’août, Tel le temps de l’automne.

Fleuron du tourisme du Limousin, le lac de Vassivière rayonne sur un arrière pays riche d’un patrimoine, naturel, humain et archéologique. Le circuit qui est proposé va vous immerger dans la nature sauvage et préservée entre forêt, pays, eaux vives et tourbières. Une balade attachante au cœur du parc naturel régional de Millevaches en Limousin qui vous réservera bien des surprises. A Saint Matthieu situé à la pointe sud ouest de la Haute Vienne, nichée au cœur du parc naturel Périgord Limousin. La commune de Saint Matthieu est loin d’être une inconnue pour certains. Même en dehors des frontières régionales et nationales, car lauréate depuis 2010 du pavillon bleu d’Europe pour son lac (écolabel à forte connotation touristique et garant d’une qualité environnementale). Pavillon qui vient d’ailleurs de lui être décerné à nouveau cette année. A.J.

En août les gélines sont sourdes (car ce mois là, les poules sont silencieuses). Août mûrit, septembre vendange, En ces deux mois, tout bien s’arrange. Août mûrit les fruits, Septembre les cueille. Quiconque se marie en août, Souvent n’amasse rien du tout. Ce que le mois d’août ne mûrira pas, Ce n’est pas septembre qui le fera. A la saint Bernard Pour moissonner, il est bien tard. Soleil rouge en août C’est la pluie partout

La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 11


Sport Temps Forts du Tour de France. Dans la France du début du 20ème siècle, il fallait être insensé, ou pire, une sorte d’aliéné, pour imaginer une course cycliste de près de 2500 kilomètres à travers le pays.

Après six étapes démesurées (Nantes-Paris, 471 km) seuls 21 « routiers » Maurice Garin

Géo Lefèvre alors journaliste

en tête, parvinrent au terme de cette première épopée. Après avoir immédiatement à l’auto, eut cette inspiration. Son directeur, Henri Desgrange suscité l’étonnement et l’admiration, le tour à captivé à eut l’audace d’y croire, de le travers les colonnes de l’Auto et en même temps qu’il partait à la rencontre de son public, de plus en plus d’assidus au bord des routes. Les français nous sommes dès lors pris de passion pour nos nouveaux héros qui s’appelaient Pottier, Henri Desgrange, à son bureau en 1914 Petitsuivre et parier gros sur le tour Breton ou Pélissier de France. et un peu plus tard Le premier juillet 1903 soixante pionniers s’élancèrent pour Vietto, Magne ou de Montgeron sur leur Leduc. bicyclette. Mieux, au- Henri Pélissier en 1919 delà de l’attache-ment à des champions de hautes valeurs, nous nous sommes appropriés cette épreuve atypique qui met à l’honneur nos villes, nos campagnes et même depuis 1910 nos montagnes. Premier kilomètre de l’édition 1903 du tour de France

12. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011

Générateur de performance et d’émotion, le tour à surtout constamment vécu en harmonie avec son temps, quitte a en absorber les maux.

Il a profité avec toute la France des congés payés dès 1936, a souffert des guerres, a savouré l’insouciance des ‘’trente glorieuses ‘’ en célébrant Coppi, Bobet, Anquetil, Poulidor, s’est ouvert vers les pays étrangers à l’heure de la mondialisation, et se débat maintenant dans le tourbillon des dérives du sport mondial. D.D.

Le saviez-vous?

Le maillot jaune du leader du classement général est l’un des plus emblématiques symboles du Tour de France. La couleur jaune rappelle celle du journal L’Auto, créateur de l’épreuve. La signature d’Henri Desgrange, le fameux HD, orne ce maillot après une parenthèse de quelques années seulement où cet usage fut oublié.


Les Infos du Foyer

Nous vous rappelons que des élections pour désigner les nouveaux membres du conseil de vie social du Foyer se tiendront en septembre. Vous pouvez d’ores et déjà postuler comme candidat. Pour plus d’informations et renseignements adressez-vous à Mme Jandau, directrice du Foyer.

Séjour « Séniors en Vacances », en collaboration avec l’Agence Nationale des Chèques Vacances, (ANCV).

Le CCAS de Ramonville s’est associe à l’ANCV pour proposer aux séniors de la commune un séjour de 5 jours 4 nuits à Seignosse Le Penon. Des places sont encore disponibles pour ce séjour qui se tient du 19 au 23 septembre 2011. Au programme : • La découverte de la côte Landaise. • Bayonne et Cambo-Les-Bains, visite guidée du coeur de Bayonne et sa Cathédrale, visite guidée de la villa Arnaga à Cambo-Les-Bains, demeure d’Edmond Rostand. • Découverte de Dax, première destination thermale de France : avec ses façades élégantes, ses édifices Art Déco et ses ruelles pittoresques. • Des soirées animées, loto, karaoké, dansante…

Si vous êtes intéressés par ce séjour, remplissez le formulaire qui se trouve à l’accueil puis déposez-le auprès de Leïla, Gautier ou Mme Jandau avec les documents demandés. Vous bénéficierais d’un tarif préférentiel pour ce séjour, que vous soyez imposable ou non.

(Ligne 14 de votre feuille d’impôts sur le revenu) 150€ pour les personnes non imposables. 300€ pour les personnes imposables. Le prix du transport reste encore à fixer, mais il ne dépassera pas les 50 €. Plus on est, moins on paie!... Alors, n’hésitez pas et joignez-vous a nous. Date limite le 15 août 2011.

Les anniversaires du Foyer Nous fêterons les anniversaires du mois le mardi 30 Août

La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 13


Humour Les tongs sont les strings des pieds

Être loin d’ailleurs, c’est être ici

Quitte à être réincarné autant que ce soit en moi comme ça mes vêtements pourront me resservir

Je viens d’inventer le stylo pour les auteurs qui n’ont pas d’idées Le mot « long « est plus court que le mot « court »

C’est encore heureux que les circuits formule 1 soient à sens unique

Il y a des gens qui arrivent à joindre l’inutile au désagréable Pour voir qu’il fait noir on n’a pas besoin d’être une lumière

Je suis pour le partage des tâches ménagères à la maison c’est moi qui passe l’aspirateur ….. À ma femme.

Un joueur d’échecs c’est comme la peinture s’il n’est pas brillant il est mat

DIEU a crée l’homme, pour le remercier l’homme a crée DIEU Au fond la vie est une sorte de machine à voyager dans le

On a parfois de la chance dans son malheur moi je me suis blessée avec du sparadrap Le lancement du poids, c’est la pétanque des costauds

Il m’arrive de me parler à moi même pour être certain que quelqu’un m’écoute

HORIZONTALEMENT : 1 - Magnifierais . 2 - Parfumasse . 3 Peintre italien . Morceau de cercle . On le fait pour boire un coup . 4 - Fusil à répétition . Pareillement . 5 -Sur la gamme . Poisson d’eau douce . Pied . 6 -Déesse des eaux . Tressa . 7 - Inflammation des ganglions lymphatiques . Nationale . 8 Déroute .Pas moi . 9 - Symbole en noir et blanc . Quartier général . 10 - Fit du bien. Petite bête préhistorique . 11 - Balai . Armes de poing . 12 -Brasse . Utilise . VERTICALEMENT : 1 - Insémination artificielle . Chien . 2 - Fibre synthétique . Recueil . 3 - Vent . Pour partir à leur chasse il faut y croire . 4 - Comme de lapâte à modeler . Classification des huiles pour moteurs . 5 - Sur la gamme . Essence . 6- Pizzeria . Vidé . 7 - Titre anglais . Ressemblas . 8 - Savoir . Grande jatte . 9 -Dieu égyptien . Pierre d’aigle . 10 -Apparence . Retire . 11 - De même grandeur .12 Manche . Partie . Connu .

14. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011

Passe temps


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