laGazettedufoyer N° 34

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Juillet / Août 2014 n° 34

laGazetteduFoyer La revue du Foyer Résidence Francis Barousse - CCAS Ramonville St-Agne

Jean Jaurès En cas de CANICULE La vie au Foyer


Sommaire En cas de Canicule Page 2. Escapade à Cordes sur Ciel Pages 3 et 4. La fête d’été au FRFB Pages 5 et 6. Un peu d’histoire Pages 7 et 8. Poésie Page 9. Jean Jaurès Pages 10, 11 et 12. Les herbes aromatiques Page 13. L’esclavage moderne Pages 14 et 15. Une journée à la ferme de 50 Page 16 et 17. Un peu d’humour Page 18. Vernissage au Foyer Page 19. Passe-temps Page 20. Lectures en queue de cerise Page 21. Les infos du Foyer Pages 22 et 23. Planing animations d’été Page 24.

L’équipe de rédaction Yvonne SOULET Denise DUCOS Georgina CHASTEL Pierre FERAUT

Foyer Résidence Francis Barousse 83 ter Avenue Tolosane 31520 Ramonville St-Agne 2. La gazette du foyer

En cas de canicule...

Quand donner l’alerte? Le danger est plus grand lors des premiers jours de grandes chaleurs, alors que le corps n’est pas encore acclimaté à ces températures. Le coup de chaleur se produit lorsque le corps ne réussit pas à se refroidir de façon adéquate.

En tout temps vous devez être vigilants. Surveillez chez vous, ainsi que dans votre entourage, l’apparition de symptômes d’un malaise causé par la chaleur.

D’abord, le Foyer Résidence Francis Barousse vous informe des températures maximales prévues par Météo France pour la journée (panneau d’information à l’entrée de la salle à manger) puis une tournée de distribution de boissons fraîches est organisée dans l’après-midi, dès que la température atteint les 28°.

Si un coup de chaleur est soupçonné, il faut alerter immédiatement le Foyer, se placer dans une de nos salles climatisées (à savoir: la salle à manger ou la bibliothèque), asperger son corps d’eau, le ventiler le plus possible et boire de l’eau fraîche en petite quantité.

En plus de souffrir d’étourdissements, de vertiges ou d’une grande fatigue, une personne Afin de prévenir un tel inci- qui subit un coup de chaleur dent, nous devons prendre les peut tenir des propos incohémesures préventives qui s’im- rents, perdre l’équilibre, ou enposent. core s’évanouir.

L’équipe du FRFB


Escapade à Cordes sur Ciel

Le jeudi 12 juin, nous étions une vingtaine de personnes parties à Cordes sur Ciel pour une journée de visites et de gourmandises. Sonia, Anne-Marie et moimême, Denise, nous sommes greffées au groupe de « Couleurs et rencontres », car comme vous le savez, étant résidents du foyer nous sommes tous adhérents au Centre social de notre commune. Cette journée fut organisée grâce aux bénéfices engendrés

par la buvette du festival jeune public « les Extras » qui fut tenue par les ados du service jeunesse et par nous, les moins jeunes du CCAS. Pendant ces deux jours de festival, nous vendîmes des gaufres avec de la pâte à tartiner maison, ainsi que des muffins et d’autres gâteaux. La recette collectée, et cela malgré le temps maussade et frais, fut partagée entre les jeunes et nous. Deux navettes du SICOVAL et la « Kangoo » du CCAS furent nécessaires pour nous trans-

porter. Chantal, la responsable du centre social du CCAS, Manon, une très gentille stagiaire du CCAS, Nadège et Fernando, que je n’ai plus besoin de vous décrire, nous conduisirent sur les lieux avec quelques soucis d’itinéraire (mais ne soyons pas méchants), disons que ce fut la faute au GPS!... Nous arrivâmes à Cordes sur Ciel où le petit train nous attendait. Nous montons et partons pour une promenade autour de ce village nommé il y a peu par France 2 « plus beau village de

La gazette du foyer. 3


France 2014 ». La conductrice démarre et nous commençons notre ballade par le bas de la cité. A bord, son équipier nous raconte en direct l’histoire de Cordes, chose que je vais vous narrer brièvement. Cordes sur Ciel est situé dans la vallée du Cérou qui est un affluent de l’Aveyron. A sa création, le village reçut le nom de « Cordoa », sûrement en référence la ville de Cordoue, car il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et cette ville espagnole était connue pour son artisanat du cuir. Lors de la révolution française la ville est rebaptisée Cordes- la- Montagne. En 1947, une journaliste romancière et poétesse, Jeanne Ramel – Cals, invente le nom de Cordes sur Ciel, le village évoquant la mer de nuage qui entoure le « puech» (Puech

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est la retranscription en français du terme occitan «puèg» qui signifie petite hauteur, mont, colline, montagne), à l’automne et au printemps. En, 1993 le nom de la commune fut changé officiellement par le ministre de l’intérieur et futur maire de Cordes, Paul Quillès. Une fois au pied de la cité, il n’y a plus que vos pieds pour monter. L’ascension vous plonge sans transition dans l’ambiance médiévale : porches, remparts, façades sculptées et petits coins cachés… Les anciennes demeures des riches marchands du XIIIe siècle sont des splendeurs d’architecture gothique. Les façades de la maison du Grand Veneur ou la maison du Grand Écuyer vous immergent dans l’ambiance. Nos estomacs réclament eux

aussi leur part de réconfort et le restaurant était prêt pour nous accueillir. Nous sommes installés dans une salle où une grande baie vitrée donnait sur le panorama de la vallée du Cérou. Quelle merveille, la vue est magnifique et le beau temps était avec nous, nous en profitons au max. L’accueil du resto fut magnifique, la propriétaire nous annonça que tout le repas était confectionné entièrement avec des produits du terroir, et c’est vrai que la charcuterie, les légumes, la viande et jusqu’au dessert, tout était délectable. Pour finir un bon café et nous revoilà partis pour une promenade. Pour les unes, ce fut quelques petits achats, pour les autres du lèche-vitrine. L’heure du départ étant venue nous rejoignons le petit train à nouveau pour nous descendre à nos véhicules, car nous aurions eu beaucoup de mal à redescendre à pied. Nous revenons à la Place Jean Jaurès de Ramonville et nous nous souhaitons un « au revoir les amies, à une autre journée ». Nous remercions chaleureusement nos quatre accompagnateurs. Denise Ducos.


La fête au foyer Francis Barousse Le samedi 14 juin dernier dès 9 heures du matin, il y avait une importante et inhabituelle animation sur la place centrale du foyer. Comme chaque année, et cela depuis plus de deux décades, il se tenait « la fête d’été du foyer », qui rassemble les résidents, leurs familles et leurs amis.

d’un énorme réchaud, sont venus nous concocter sur place une Fidéuà, un plat portugais à base des fruits de mer, poulet et pâtes. L’animation musicale était assurée par le duo « Pink Mélodie » qui nous a accompagné une grande partie de la journée avec ses chansons et sa guitare. Monsieur Christophe

le plateau de fromages étaient arrosés de vin rosé frais. Nous nous sommes régalés. La glace accompagnée de Blanquette fut la bienvenue et le très bon café fut très apprécié. Mais déjà voici l’heure des jeux. Le chamboule-tout est en place et très vite nous entendons les boites tomber, avec plus ou

Nous avons eu de la chance. Après des jours d’une météo incertaine, la journée s’est réveillée sous un beau soleil. Petit à petit, les poteaux puis les toiles de tentes furent mis en place, les tables et les chaises arrivèrent ensuite. Puis, ce fut le tour des nappes, serviettes et décorations, aux couleurs rouge et jaune qui donnèrent une ambiance chaleureuse et festive.

LUBAC, Maire de Ramonville, Madame Marie-Pierre DOSTE élue aux affaires sociales et Madame Carine JANDAU directrice du CCAS et du Foyer Résidence Francis Barousse, sont venus présider notre repas. Monsieur le Maire en a profité pour un « speech » dont il est coutumier. Avec l’apéritif offert par la municipalité, nous avons trinqué en l’honneur de cette belle journée. Des tapas diverses et variées, la Fidéuà,

moins de bruit selon la force de celui ou celle qui a lancé la balle. Une grande cible (faite par des résidentes) est placée au sol et comme dans le jeu de fléchettes, celui ou celle qui s’approche du centre gagne plus ou moins de points. Un autre jeu consistait à former des tours avec des fiches de domino géantes.

Cette année, pas de plan de table, ce qui n’a pas été du goût de tout le monde. La disposition des tables en forme de U laissé libre choix de placement et nous a permis de mieux nous voir et mieux apprécier les animations qui se tenaient au centre de la place. Tout d’abord la confection du plat principal. Hervé et Khadija, les cuisiniers de l’EHPAD, armés

La gazette du foyer. 5


Tout cela s’est fait dans la bonne humeur et beaucoup de rires, même s’il y a eu des déceptions, tout le monde eut son cadeau.

notre animateur. La veille et en avant-première de la fête, nous avions visionné ce film avec des adhérents de « Couleurs et rencontres » car parmi

gement de tout le matériel, tout le personnel du foyer se joint à moi et les remercier infiniment. Nous remercions chaleureusement Monsieur le Maire, Ma-

Tout au long de la journée, le film des sketchs « les scènes du foyer » tournait en boucle à la cheminée. Comme vous le savez, ce film fut réalisé entièrement par les résidents du foyer ayant participé aux ateliers d’écriture, théâtre et cinéma animés par Valérie Raich et son association « Des fil(les) en récit » ainsi que par Fernando

les acteurs du film, Rose et Michel ont largement participé à cette aventure. Pour connaître le tournage du film, reportezvous à la gazette de juin n° 33.

dame DOSTE, Madame JANDAU pour leur participation à cette journée, ainsi que toutes les personnes cuisiniers, employées de table, animateurs, « Pink Mélodie » sans qui la journée n’aurait pu se faire.

6. La gazette du foyer

Hélas, l’heure de nous quitter est arrivé. Nos invités, avec beaucoup de solidarité et de gentillesse, ont participé au démontage des tentes et au ran-

Denise Ducos


Ce fut lors de la rencontre, organisée au foyer le mois dernier, avec les enfants de l’école Pierre Mendes France, que nous, les rédacteurs de la gazette, avons eu l’idée d’écrire sur l’histoire de notre commune. Pendant les mois à venir, votre gazette va vous livrer l’histoire de Ramonville St-Agne. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Un peu d’histoire... 2ème Partie

Les rédacteurs de La gazette du foyer. Origine du nom de la Commune La légende dans le pays raconte que Raymond IV partit en 1096 du château de Bellevue pour la croisade et qu’il suivit pour atteindre la route connue aujourd’hui sous le nom de Nationale 113, le «Chemin des crouzats», chemin qui existe encore de nos jours. Il donna donc son nom à la commune qui s’appela successivement Raymondville puis Ramondville, le nom actuel de Ramonville datant de la Révolution. Le mot de Saint-Agne vient de Saint-Aignan, patron de la paroisse qui fut évêque d’Orléans et qui en 451 délivra cette ville qui se trouvait assiégée par Attila. Ce mot fut rayé du nom de la Commune pendant la Révolution et rétablie définitivement en 1808. Le nom de la commune provient probablement du château que Raymond, Comte de Toulouse, possédait sur le coteau de Soule, dit aujourd’hui château de Bellevue. L’histoire de ces quatre hameaux est indivisible de celle de la route centrale : D’abord voix romaine, puis chemin de pèlerinage jusqu’à St Jacques de Compostelle, elle devient une voie importante et aménagée par le pouvoir central, d’où le nom « de France » pour améliorer les relais de poste et la rapidité des communications dans un programme développé par Sully et Colbert. La route Royale qui déjà dessine un Ramonville «d’en haut» et

Du chemin de St Jacques à la route nationale

un Ramonville «d’en bas» permettra, clin d’œil de l’histoire, dès le 20 juillet 1789 de véhiculer les mots d’ordre et les idées de la Révolution Française aux Toulousains, comme aux Ramonvillois, à commencer par la nouvelle de la prise de la Bastille.

croisade en passant par le chemin de St Jacques, futur Grand Chemin François, empruntant le chemin «del Crouzal» qui existe encore de nos jours et porte aujourd’hui le nom de «chemin des Croisés».

La légende imagine même qu’en 1096 Raymond IV, comte de Toulouse, quitta son château de Bellevue pour la La gazette du foyer. 7


Une réalité sociale diversifiée humide), car ils étaient proches de la ville et bien desservis, lieux idéaux pour construire des propriétés de repos, ou des métairies de forts revenus.

Très tôt les grands propriétaires terriens recherchent les domaines agricoles des co-

teaux ou de la plaine (même si une partie proche de l’Hers était dans une vallée inondable et

Premiers témoignages de la réalité sociale, démographique et géographique de Ramonville Saint-Agne, le cadastre de 1717 et celui de 1824, qui sont parvenus jusqu’à nous, sont riches d’enseignements. Ils nous permettent, en effet de reconnaître une organisation complexe où se retrouvent trois groupes de propriétaires.

L’église prioritaire

Bien implanté dans toute la val- Les possessions de l’église lée de l’Hers, deux ordres fémi- gagneront en importance à la nins, notamment l’ordre fran- fin du XVIIIéme siècle, lorsqu’en ciscain des Dames Religieuses 1776, l’archevêque de Toulouse, du Tiers Ordre « Tiercelettes », Loménie de Brienne, réalise un se sont établis sur le domaine important achat foncier pour de l’actuelle ferme de Cin- remplacer sa résidence de quante et afferment la métairie campagne de Balma, en trop pour le compte de son proprié- mauvais état ; il achète le châtaire le collège Sainte-Cathe- teau du marquis Jean Gabriel rine de Toulouse. Bertrand de Saint Léonard, comte de Brassac et seigneur 8. La gazette du foyer

d’Auzeville, ainsi que les 60 arpents de terre qui l’entourent et les droits féodaux qui s’y rattachent. Le château deviendra pour les habitants « l’archevêché » (château dit Maragon) sur les sommets boisés de « Tap Del Fort », limites du fort, à côté du hameau de Soule.


Destins 1940 – 1945 Lentement nous quittions le nord Pour aller vers quel qu’autre port Car la guerre était déclarée Depuis des mois on pensait bien Que nous allions prendre le train Que cela pouvait arriver C’est ainsi qu’en Avril 40 Nous avons dû gravir la pente Des coteaux verts du beau Quercy Qu’importe la région, l’endroit C’était comme un chemin de croix Il fallait protéger nos vies Refrain Pourtant, la campagne était belle Et pouvait-on s’imaginer En voyant tes vols d’hirondelles Que la guerre était arrivée ! Les allemands envahissaient Tous les Français étaient inquiets Et tous nous désertions les villes Nous, nous quittions notre région Pour le Lot ou pour l’Aveyron Nous n’étions plus très difficiles Nous avions besoin d’un abri Alors qu’importait le pays Pourvu qu’il n’y ait plus d’alerte C’est ainsi qu’on s’est retrouvés Paysans pour pouvoir manger Et là, ce fut la découverte ! Refrain

Poésie

Papa, maman taillaient la vigne Moi, je gardais des oies très dignes En glanant quelques belles gerbes L’eau du puits qu’il fallait porter Etait rare tous les étés L’hiver elle inondait les herbes L’herbe qui faisait le bon foin Que j’amassais pour mes lapins Qui hérésie maman assommait Mais il fallait bien que l’on mange Que l’on produise que l’on mange Car vide était le porte-monnaie Refrain Deux chèvres et puis mes trois moutons Une année bonne et l’autre non Et sans vacance et sans sortie A treize ans j’aspirais au bal N’était-ce pas un peu normal De vouloir « connaître » la vie La mienne était un peu trop fade Je rêvais souvent d’escapade Pour moi, loin était cette guerre Une fillette qu’attend- elle ? Si ce n’est être demoiselle Et d’un prince être la bergère. Refrain Pourtant, la campagne était belle Et l’on ne s’imaginait pas En voyant les vols d’hirondelles Que la guerre était toujours là. Yvonne Soulet. Sur l’air de « La montagne » de jean Ferrat. La gazette du foyer. 9


JEAN JAURES 1859 / 1941 tares sur une petite propriété rurale. A 17 ans, il part à Paris suivre de brillantes études. Remarquable étudiant, il est reçu premier au concours d’entrée de l’école normale supérieure de la rue d’Ulm en 1878. A l’âge de 22 ans, l’agrégation de philosophie en poche, il est nommé professeur au lycée d’Albi. Le plus jeune député de France

une pensée d’avenir.

« C’est à l’intelligence du peuple, c’est à sa pensée que nous devons aujourd’hui faire appel si nous voulons qu’il puisse rester maître de soi, refouler les paniques, dominer les énervements et surveiller la marches des hommes et des choses pour écarter de la race humaine l’horreur de la guerre », écrit Jean Jaurès dans l’humanité du 31 juillet 1914, dans son dernier édito. Jusqu’au bout et dans les pires moments, il aura ouvert une fenêtre sur l’espoir, sur la confiance en la classe ouvrière et en la force de la raison. Ce même vendredi 31 juillet, à 21h40 exactement, au café du croissant à Paris, Jean Jaurès tombe sous les balles assassines. 10. La gazette du foyer

Les va-en-guerre et l’extrême droite qui ne cessent de cracher leur venin contre le leader socialiste et pacifiste ont armé le bras du meurtrier. Au lendemain de cet assassinat, les dirigeants français de l’époque décrètent la mobilisation générale. Le 3 août l’Allemagne déclare la guerre à la France. Des millions d’hommes de par toute l’Europe vont « ouvrir au champ d’horreur leur vingt ans qui n’avaient pu naître », dénonce Brel dans son chant si émouvant « Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? ». Jean Jaurès naît à Castres dans le Tarn le 3 septembre1859. Issu d’une famille d’origine bourgeoise confrontée au déclin, son père travaille 6 hec-

Deux ans plus tard, il obtient un poste de maître de conférences à la faculté des lettres de Toulouse. Lors d’une élection municipale partielle en juillet 1890, Jean Jaurès rejoint les élus « d’union républicaine, radicale et socialiste » et devient maire-adjoint en charge de l’instruction publique. Jean Jaurès forge alors son engagement politique et socialiste. La question sociale essentielle devient la question ouvrière, indissociable de toute avancée de la république. Jaurès et la république sociale En 1892, année charnière de son engagement, il s’implique pleinement dans le soutien à la longue grève des mineurs de Carmaux. Les militants socialistes du Carmausin lui demandent, alors qu’il n’est pas encore socialiste, d’être leur candidat aux élections législatives. Le 8 janvier 1893, Jean Jaurès est élu député de la deuxième circonscription du Tarn et devient le plus jeune député de France.


soutiens lui valent de sévères critiques de la part des syndicalistes révolutionnaires de la CGT qui désapprouvent la participation au gouvernement. En 1902 il reconquiert le siège de député de Carmaux qu’il conservera jusqu’à sa mort. Jaurès et le syndicalisme

Partout où des luttes dures sont menées dans le pays, il se lance résolument par ses interventions, par ses écrits, par sa présence sur les lieux de grève, dans la défense des ouvriers. Il contribue à la fondation de la verrerie d’Albi, première grande entreprise coopérative inaugurée le 25 octobre 1896. A partir de 1894, l’affaire Dreyfus déchire la république. Convaincu de l’innocence du capitaine à la lecture de « J’accuse » la lettre ouverte de Zola, Jean Jaurès prend parti. Il dénonce dans un recueil d’articles, « Les Preuves », l’in-

justice, le mensonge et l’arbitraire des grandes institutions bourgeoises, notamment de l’armée. Battu aux élections législatives de 1898, Jean Jaurès se consacre au journalisme et l’étude de l’histoire. Il rédige « l’histoire socialiste de la Révolution française ». Il s’implique dans le bouillonnement des débats qui occupent alors les socialistes. Jaurès est favorable à la participation du socialiste Millerand au gouvernement « bourgeois » Waldeck Rousseau de défense républicaine. Il s’engage en faveur du « bloc des gauches » et du gouvernement Combes (1902-1905). Ces

De 1904 à 1906, le contexte politique social et syndical évolue très vite. Le 18 avril 1904, paraît le premier numéro de L’humanité que vient de fonder Jean Jaurès. Avril 1905, c’est la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO) qui unifie les différents courants socialistes. Jaurès partage avec Guesde la direction de la SFIO. Des liens se tissent entre socialistes européens. En décembre 1905, les députés votent la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Jaurès s’impose comme l’un des promoteurs de la laicité. Jean Jaurès entend les critiques qui s’expriment contre sa participation au gouvernement. Il engage un dialogue fructueux avec les syndicalistes révolutionnaires de la CGT. Le 13 octobre 1906, le 9ème congrès de la CGT adopte la charte d’Amiens. Celle-ci assigne au syndicalisme révolutionnaire un double objectif et une exigence : la défense des revendications immédiates et quotidiennes, et la lutte pour une transformation d’ensemble de la société, et ceci en toute indépendance des partis et de l’Etat. La grève générale contre la guerre Des rapprochements de point de vue s’opèrent entre le leader socialiste et les syndicalistes révolutionnaires. Mais des désaccords persistent. Jaurès criLa gazette du foyer. 11


tique par exemple l’ouvriérisme et l’antiparlementarisme. Il se prononce pour la grève générale dans des circonstances exceptionnelles comme la guerre ou la remise en cause d’acquis fondamentaux. Jaurès s’oppose vigoureusement au radical Clémenceau, alors ministre de l’intérieur, puis président du conseil dès 1906. Il dénonce la répression

12. La gazette du foyer

du « tigre » contre les grèves ouvrières et les militants syndicaux. L’armée est mobilisée pour réprimer. Plusieurs dizaines d’ouvriers sont tués en 1907 et 1908. Jaurès que le programme radical est obsolète parce qu’il refuse de s’en prendre au système économique en place. Il s’affirme toujours plus combatif et révolutionnaire. Il se prononce résolument pour l’approbation sociale des grands moyens de production industriels et agricoles et pour la maîtrise du crédit par la nation. Les trois années qui précèdent le déclenchement de la défpresion mondiale marquent un resserrement des liens et un approfondissement des débats entre la CGT et Jaurès.

ans, les manifestations contre la guerre en mars et mai 1913 puis dans les premiers mois de 1914, favorisent les rapprochements. Le 14 juillet, Jaurès fait adopter par la SFIO le principe de la grève générale contre la guerre.

Les questions internationales, la lutte contre la guerre et le colonialisme, le combat commun engagé contre la loi des trois

Alain Reynal / Denise Ducos Texte paru dans le journal «Présence» de l’association «Loisir Solidarité Retraités»

Le 27, la CGT organise une ultime manifestation pour la paix qui rassemble beaucoup de monde à Paris. Trop tard, les va-t’en guerre ont choisi d’en découdre. Cent ans plus tard, la pensée de Jaurès est toujours vivante et en prise sur le réel. Une pensée qui ne dissocie jamais le but et les moyens, l’action et l’idéal, la réforme et l’émancipation totale du genre humain, Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?


Les herbes aromatiques Le printemps et l’été sont des saisons où les fleurs sont au maximum de leurs couleurs et de leurs fragrance, mais n’oublions surtout pas les herbes aromatiques, car c’est dans la cuisine qu’elles expriment toutes leurs saveurs. Dans l’Ardèche j’ai pu respirer à pleins poumons l’odeur du thym car là-bas on en trouve partout. En dehors de son bon goût, il

est bénéfique pour la santé. Il est bourré d’huiles essentielles (à manipuler avec précaution). Ses propriétés antivirales et antispasmodiques en font une aide efficace dans les problèmes de digestion. Un bouquet garni dans un civet de lapin, quel bonheur! Le thym à un grand ami, le romarin, une petite branche suffit à parfumer les poissons, les grillades et les rôtis, il a les mêmes propriétés que son compagnon. Les anciens en mettaient quelques feuilles sous leur

oreiller pour chasser les mauvais esprits et les cauchemars. Le persil que l’on trouve dans tous les jardins et même dans notre jardin en hauteur est aussi un ami, ses feuilles sont très riches en fer, calcium, tanins et vitamines, donc n’hésitons pas à l’utiliser, fraîchement ramassé pour relever le goût des salades, avec ses copains le basilic, la coriandre, l’estragon et le cerfeuil.

L’oignon ne fait pas partie des herbes aromatiques, mais c’est un légume remarquable, il est très riche en vitamines (groupe A), en minéraux et oligoéléments, il est très stimulant des défenses immunitaires de l’organisme et facilite l’élimination des toxines. L’oignon a aussi une autre propriété (voir gazette no 24). Mettre des herbes aromatiques dans la cuisine c’est l’art du «bien manger». Denise Ducos. La gazette du foyer. 13


L’esclavage moderne.

Le samedi 10 mai a eu lieu la «journée commémorative de l’abolition de l’esclavage en métropole». Il s’agissait pour la France métropolitaine d’honorer le souvenir de cette époque historique où devait être mis fin à cette exploitation honteuse et indigne de l’homme par l’homme. Un sondage récent révélait que pour une majorité de personnes l’esclavage appartenait à une époque révolue. Malheureusement cet optimisme n’est pas fondé. Force de reconnaître que sous des formes moins visibles, non officielles, ce fléau persiste à travers le monde frappant encore des millions de personnes. Un événement dramatique récent nous l’a rappelé; l’enlèvement au nord du Nigeria par une secte islamique « Boko Haram » de 276 lycéennes dans leur établissement où elles étaient scolarisées. Les propos du chef de la secte ont été clairs, ces jeunes filles sont destinées à être mariées de force ou vendues aux pays voisins sur le marché et qu’elles 14. La gazette du foyer

sont traitées en esclaves. Cet événement a eu un retentissement international et suscité des réactions indignées ainsi que des manifestations visant à faire délivrer ces jeunes filles dont l’avenir paraît bien sombre. Mais cet événement a le mérite de lever le voile sur une réalité que l’on croyait disparue ou qu’on ne voulait pas voir. Il existe dans le monde en ce début du XXIéme siècle un esclavage sous diverses formes. D’abord persiste dans quelques rares pays (Mauritanie – Niger

– Soudan – différents pays du golfe Persique) un esclavage par ascendance, un groupe de population ou des individus qui sont considérés comme asservis de par leur naissance. Est présent aussi l’esclavage pour dette qui touche des millions de personnes dans le monde. Quand la misère est trop grande, une personne contracte une dette que le «préteur» lui demande de rembourser en travaillant pour lui. Toute la famille se trouve ainsi aliénée jusqu’au remboursement. Les esclaves travaillent tous les jours de l’année contre un peu de nourriture et un abri.


Le plus souvent leur travail

sont esclaves soit en servitude

jeune fille une vie de servitude

n’arrive jamais au bout de la

pour dettes, contraints à un

domestique, de travail esclave

dette qui peut même se trans-

travail forcé, recrutés dans des

ou de prostitution. N’oublions

mettre à leurs enfants.

conflits armés (enfants soldats)

pas pour ces enfants la men-

ou prostitués. Car une autre

dicité contrainte ou le vol à la

Existe aussi le travail forcé.

forme d’esclavage existe, dont

Il

personnes

sont victimes particulièrement

contraintes sous la menace

les femmes et les enfants, l’es-

d’effectuer des travaux diffi-

clavage sexuel.

concerne

les

péennes. Non, contrairement à ce que

ciles dans des conditions parcriminelles

pensent de nombreux indivi-

fois dangereuses. Leur rétri-

Ces

bution est inexistante et elles

concernent les enfants dans

sont souvent enfermées, pri-

certains pays d’Asie du sud-

vées d’identité soumises à des

est, et les jeunes filles dans

violences physiques et psy-

l’Europe de l’Est, jusque dans

chologiques. Les enfants en

nos villes, victimes de réseaux

sont les principales victimes.

criminels qui pratiquent

Souhaitons que des scandales

du travail estime que 215 mil-

La traite des êtres humains. Les

Boko Haram, permette une

lions d’enfants âgés de 5 à 17

fillettes ou les jeunes filles sont

prise de conscience universelle

ans travaillent, dont 53 mil-

aussi contraintes au mariage

pour que ce fléau qui déshonore

lions de moins de 15 ans, qui

forcé entraînant des relations

l’’humanité soit enfin terrassé.

font un travail particulièrement

sexuelles forcées, pouvant aus-

dangereux. Plus de 8 millions

si signifier pour la fillette ou la

L’organisation

pratiques

tire dans les capitales euro-

internationale

dus, l’esclavage, même s’il est mieux caché et devenu pour certain un sujet tabou, n’a pas disparu.

comme celui de la secte de

Pierre Féraut.

La gazette du foyer. 15


Une journée à la ferme de 50

Sous la houlette de Chantal Cabanac ce 26 juin, un repas partagé fut organisé à la ferme de cinquante. Le temps étant un peu maussade nous décidons de manger dans la salle réservée pour toutes les manifestations de familles, mariages associations…

stagiaire au CCAS, Fernando et cinq résidentes du foyer, Louise, Pierrette, Suzy, Cécile et Denise. Je ne peux vous décrire tout ce qu’il y avait sur la table, des entrées aux desserts en passant

Tout le monde se met à l’ouvrage, on met les tables, les chaises, la nappe, d’un autre côté on prépare l’apéritif qui est offert par « Couleurs et rencontres ». Petit à petit des participants arrivent chacun avec un sac qui en dit long sur son contenu, comme nous le verrons plus tard. Nous nous retrouvons trente personnes autour de la table, Michel, qui a participé au tournage des sketchs, Thibaud

16. La gazette du foyer

par les grillades, et les vins, il y avait aussi de l’eau, c’était presque Pantagruélique. Nous avons eu, quand même un drôle d’imprévu (il y en a toujours même avec une bonne orga-

nisation): nous avons oublié les couverts! Heureusement le foyer nous a dépannés. J’ai profité de cette journée pour dialoguer avec quelques participants (es): Louise du foyer disait : ‘‘il faut recommencer, mais pas dans un an, dans deux ou trois mois’’. Maria : ‘‘je me réserve aussi pour les desserts’’. Thibaud : ‘‘je ne pensais pas que les seniors aimaient autant rire et s’amuser’’. Fernando : ‘‘ça me fait ch…aque fois la même chose, j’aime me retrouver avec vous, car vous respirez la joie de vivre’’. Ginette remercie le garçon du barbecue (Fernando) pour ses grillades. Avec beaucoup d’autres personnes ce ne sont que des superlatifs, journée formidable, repas très copieux, journée à renouveler, j’y retrouve des amies, am-


biance très chaleureuse, on fait des connaissances, on parle, on papote, mais l’heure de se séparer est arrivée. Nous avons remis la salle dans le même état que nous l’avions trouvée en arrivant. Certaines sont rentrées chez elles, d’autres ont préféré aller voir le potager que les adhérents de « couleurs et rencontres » cultivent et entretiennent car il fait partie des animations prposées par le Centre social d’animation. Nous remercions Chantal et Fernando ainsi que tous les participants à cette

journée qui fut une belle réus-

site.

Denise Ducos

La charlotte potelée avec sa saveur légèrement musquée, la marra des bois, la gariguette et la cifflorette, toutes deux ont obtenues le label rouge, elles se consomment avec du vin, du sucre, en crème glacée ou sorbet, mais moi je la préfère avec de la crème chantilly, quel régal!...

rition des premières rides. (Les Romaines s’appliquaient des onguents à base de fraise pour embellir leur teint et à la cour de Napoléon, la célèbre Madame TALLIEN faisait une consommation immodérée de ce fruit, dont elle abusait dans son bain pour « Entretenir le velouté et l’éclat de sa peau »). La fraise aurait également permis à Bernard Le Bouyer de Fontenelle, secrétaire perpétuel de l’Académie royale des sciences au fil des règnes de Louis XIV et Louis XV, de vivre centenaire.

Mon amie la fraise Lorsque j’entre dans une pâtisserie quel régal pour les yeux, toutes ces tartes aux fraises, rondes, potelées, aguichantes et gracieuses. Elles se posent en reines au milieu de la vitrine. Sûr les 130 000 tonnes que nous consommons, seulement 40 000 tonnes sont produites sur notre sol. Elles arrivent essentiellement de Plougastel en Bretagne, de Rhône-Alpes, du Val de Loire, du Périgord et du midi où, depuis 2004, elles bénéficient d’une légitime Indication Géographique Protégée (I G P). Pour le cahier des charges, seules 8 variétés sont autorisées.

Ce magnifique fruit rouge regorge de vitamines C (antioxydant), de vitamines A, elle est aussi riche en oligoéléments (Potassium, sodium, calcium et magnésium). On peut également l’utiliser en usage externe, pour redonner de l’éclat au visage et prévenir l’appa-

Lorsque j’étais enfant je faisais de l’allergie à la fraise, un docteur avait conseillé à ma mère de rincer les fruits à l’eau vinaigrée, depuis je suis toujours ce conseil et je me régale maintenant avec ce fruit délicieux. Denise Ducos

Que tu sois gariguette ou autre, Fraise, tu es mon amie!. les Fraises du Foyer La gazette du foyer. 17


Un peu d’humour...

Après la télé, un couple de personnes âgées va se coucher. Comme chaque nuit, Mamie pose sa main gauche sur la couverture et Papy pose sa main droite sur celle de mamie, c’est un rituel. Un soir, comme d’habitude, mamie pose sa main et au moment où papy va poser la sienne, elle lui dit: ‘‘non chéri pas ce soir j’ai la migraine’’

Après la télé, un couple de personnes âgées va se coucher papy va dans la salle de bain, sort et se couche. Mamie va dans la salle de bain mais ne ressort pas. Papy s’inquiète et lui demande: ‘‘mamie qu’est-ce que tu fais ?’’ mamie réponds: ’’je me lave les dents’’ ‘‘tu en mets du temps!’’ lui dit papy. ‘‘oui, mais je lave aussi les tiennes’’

Trois amis de longue date qui étaient de bons amis se retrouvent après de longues années: - Que faites-vous depuis que vous êtes en retraite...? - Moi, je fais de la recherche...! Le premier dit: - Ah bon...! Et dans quoi...? - Moi, je fais de la photo. - Tous les jours, je cherche mes Le deuxième: lunettes, ma canne, mon dentier, - Moi, je jardine. mes clés... Et le troisième annonce:

18. La gazette du foyer


Vernissage au foyer Le collage est une technique de création artistique qui consiste à organiser une conception avec des matériaux (textes, photos, fleurs, animaux, tout est permis) pris dans des revues que nous avons à profusion et collés sur un support rigide (pour nous des calendriers). Tout vient de l’imagination de la créatrice selon son état d’esprit ou son cœur du moment. Pour certaines, un sujet est déjà en tête, mais selon la variété des découpages le tableau final est souvent très loin de l’idée

initiale. Pour d’autres, c’est le hasard qui va jouer son rôle et selon les images obtenues, un tableau va voir le jour sans d’autres perspectives personnelles que de faire travailler l’imagination des personnes qui le regarderont. Je dois vous dire que nous devons tout cela à notre animatrice Béatrice BERMOND qui, par son professionnalisme, sa patience et sa gentillesse a su nous guider dans ces travaux qu’aucune de nous n’avait jamais exercées aupara-

vant, car nous étions toutes des dilettantes du collage, (nous le seront moins à la rentrée). Donc, il a été décidé le trente juin dernier de faire le vernissage de nos œuvres qui sont accrochées aux murs de la «cheminée» et du couloir du rez-de-chaussée. Cette exposition a pu être organisée grâce à l’obligeance de Madame Carine JANDAU directrice du foyer et de Madame Béatrice BERMOND qui, a chaque tableau, a fait un commentaire sur la façon dont la créatrice a étudié et réalisé sa production. Toute l’assemblée a été surprise, mais aussi bienveillante à la découverte au fur et à mesure des œuvres exposées. Autour de la cheminée, un goûter composé de boissons et petits gâteaux nous attendait pour clôturer cette après-midi culturelle. Je remercie Madame JANDAU, Madame BERMOND pour l’organisation de ce vernissage, ainsi que les participantes Nicole LEBON, Janny JOURDAIN, Nelly ALAUX, Jeanine SALM, Georgina CHASTEL, Andrée VAISSIE, et Denise DUCOS pour leur participation à l’atelier collage et au succès reçu au vernissage. Un grand merci à toutes. La gazette du foyer. 19


Les charades d’Yvonne

Réponse :

Mon premier c’est bien d’en avoir et encore + s’il est bon. Mon second : comme un grand « Jules ». Mon troisième on ne peut pas croire ce qu’il dit. Mon tout est à la « une » en Mai. Réponse :

Yvonne Soulet.

Réponse :

Goût – Verne – ment (Gouvernement).

Pentes – côte (Pentecôte). Mon premier on les jette. Mon deuxième est l’indispensable pour les pêcheurs d’étang. Mon troisième le fait comme « un arracheur de dents ». Mon tout est d’actualité

Il vaut mieux ne pas perdre mon premier. Mon second est la première activité d’un SDF. Mon tout est une région que « j’irai revoir »

Nord – mendie ( Normandie).

Réponse :

Réponse : S – Pagnol (Espagnol).

Mon premier comme mon second peuvent se monter et peuvent aussi descendre. Mon tout est un jour férié.

Mon premier est la moitié d’un régime nazi. Mon second « Marcel » écrivain connu. Mon tout est un voisin de la France.

Mon premier est une grande fête annuelle. Mon deuxième le paon le fait. Mon tout navigue.

Des – barque – ment (Débarquement).

Passe-temps

Réponse :

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Trouvez les annagrammes des I N S O L E 8 mots de la grille de gauche V I S I O N pour former dans la grille de A S P I R I droite les nom des habitants C A N O N I des villes françaises. N

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Trouvez les 7 differences entre ces deux dessins.

www.fortissimots.com

Pâques - beau (Paquebot). A

TROUVEZ LES ANAGRAMMES DES 8 MOTS DE LA GRILLE DE GAUCHE POUR FORMER DANS LA GRILLE DE DROITE LE NOM D’HABITANTS DE VILLES FRANÇAISES (LES GENTILÉS).

20. La gazette du foyer


Lectures en queues de cerises.

Toutes les fins de semaine du mois de juin, et cela depuis trois ans, immuable et généreux, le cerisier de la médiathèque prête ses cerises vagabondes. Marie-Jo et Véronique, nos deux cerises qui égrènent des lectures et de la musique dans tout Ramonville sont venues à l’EHPAD « Les fontenelles » le 20 juin. Les résidents du foyer Francis Barousse étaient aussi conviés. Entre les deux résidences nous étions une trentaine à écouter ces lectures très attrayantes. A tour de rôle, Marie-jo ou Véronique ouvrent un grand livre, qui, avec des dessins et des

textes nous racontent de petites histoires comme «Petit trou», «Germaine aux oiseaux», «Les arbres pleurent aussi»... Nous sommes revenus dans le passé en écoutant «Ici Londres», car à cette époquelà, nous avions dans ma famille l’oreille collée au poste TSF. Nous avons aussi chanté la très belle chanson de Boris Vian «Le déserteur». Toutes ces histoires écrites et dessinées dans les livres, et par la voix de l’une ou l’autre cerise, nous ont envoyées dans

le monde imaginaire que nous aimions tant étant enfants et pourquoi pas maintenant à nous les seniors. N’oublions pas que Françoise Parmentier est à l’origine de cette initiative, et nous espérons fortement continuer à voir et entendre nos deux cerises. Cette invitation de l’EHPAD nous a permis de revoir avec bonheur nos anciennes résidentes. Nous avons bavardé un peu, au moment du départ, avec des yeux brillants pour certaines, nous promettons de revenir les voir bientôt, et peutêtre qui sait, autour d’une table pour un déjeuner entre seniors. Denise Ducos.

La gazette du foyer. 21


Les infos practiques pour l’été La navette municipale Ram’Way s’arrête pendant les mois de juillet et août.

Chers résidents, pour un goûter presque parfait, nous vous rappelons qu’il doit être pris sur place afin de passer un moment convivial et de partage. Elle sera remise en service à la rentrée de septembre

L’équipe du foyer

Toute l’équipe du Foyer tient à remercier tous les résidents et résidentes qui se sont investis dans la vie du Foyer et on pris partie à l’amélioration de celui-ci. (Décision pour l’emplacement des nouveaux bancs, participation aux animations et aux sorties proposées)

L’atelier Gym du lundi matin avec Maud s’arrête pendant le mois d’Août

Merci à tous et à toutes pour votre investissement. L’équipe du foyer L’atelier Collage du lundi après-midi avec Béatrice est suspendu pendant les mois de juillet et août.

Il reprendra à la rentrée de septembre

Info congés Nous vous informons des vacances des agents d’accueil et d’animation. Mme Carine JANDAU du 24 juillet au 11 août inclus Mme A-Marie PEYTAVIN du 13 août au 2 septembre inclus Mlle Nadège AIME du 11 au 14 août et du 1 au 5 septembre inclus

Reprise à la rentrée de septembre

Mlle Lucie PINGUET du 4 au 14 août inclus M Fernando NAVARRO du 28 juillet au 22 août inclus.

Bonnes vacances à tous!!! 22. La gazette du foyer


X

Comme convenu lors de la derniere reunion du CVS, la nouvelle fontaine de distribution d’eau fraîche est arrivée. Elle est située à la bibliothèque, à côté des ordinateurs. Évidemment, cet eau est à consommer au verre et ne pas remplir des bouteilles pour un usage personnel ou arrosage des plantes. Nous vous rappelons que vous avez un deuxième point de rafraîchissement à l’accueil du foyer. A consommer sans modération en cette période de canicule. L’équipe du foyer

Les anniversaires de Juillet et Août Juillet Mireille BROUTE, née le 06/07 fêtera ses 81 ans

Anne Marie TARRIEU, née le 18/07 fêtera ses 72 ans

Colette NOT, née le 07/07 fêtera ses 70 ans

Michel LACAZE, né le 19/07 fêtera ses 92 ans

Gisèle JOLIVET, née le 16/07 fêtera ses 90 ans

Felice MIRABILE, né le 23/07 fêtera ses 77 ans

Août Francine ANDRIEU, née le 08/08 fêtera ses 88 ans

Pierre CHAUVIAC, né le 21/08 fêtera ses 87 ans Paul PENARD, né le 11/08 fêtera ses 93 ans Françoise SALVADOR, née le 28/08 fêtera ses 87 ans

La gazette du foyer. 23


Les ateliers et animations pour l’été

Reunion info Animation

N’oubliez pas de regarder le programme d’animations du Centre social d’animation «Couleurs et Rencontres». Vous trouverez de quoi vous amuser!!!

24. La gazette du foyer


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