Avril 2014 n° 31
laGazetteduFoyer La revue du Foyer Résidence Francis Barousse - CCAS Ramonville St-Agne
Sommaire Hymne au soleil
HYMNE AU SOLEIL
Page 2. 10 ans déjà Page 3. Pâques Pages 4 et 5. La femme est l’avenir de l’homme Page 6. Le fanatisme Pages 7 et 8. Vie au foyer Page 9. Les Fontenelles Page 10. Humour Page 11. Le calendrier du foyer Page 12.
L’équipe de rédaction Renée BEAUDON Yvonne SOULET Denise DUCOS Georgina CHASTEL Pierre FERAUT Suzanne DUPRAT Andrée VAISSIE
Foyer Résidence Francis Barousse 83 ter Avenue Tolosane 31520 Ramonville St-Agne 2. La gazette du foyer
Je t’adore ! Soleil ! O toi dans la lumière, Pour bénir chaque front et murir chaque miel, Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière, Se divise et demeure entière, Ainsi que l’amour maternel. Tu fais tourner les tournesols du presbytère, Luire le frère d’or que j’ai sur le clocher, Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère, Tu fais bouger des ronds par terre, Si beaux qu’on n’ose plus marcher. Tu changes en émail le vernis de la cruche, Tu fais un étendard en séchant un torchon, La meule a, grâce à toi, de l’or sur sa capuche, Et sa petite sœur la ruche, A de l’or sur son capuchon. Gloire à toi sur les près. Gloire à toi dans les vignes, Sois béni parmi l’herbe et contre les portails, Dans les yeux des lézards et dans l’aile des cygnes, O toi qui fais les grandes lignes, Et qui fais les petits détails. Je t’adore Soleil ! Tu mets dans l’air des roses, Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson, Tu prends un arbre obscur et tu l’apothéoses, O Soleil ! Toi sans qui les choses ! Ne seraient pas ce qu’elles sont ! Edmond Rostand (1868 – 1918) Poésie donnée par Renée Beaudon.
10 ans déjà
Le 4 Mars dernier nous com- sa ville : personne ne va écrire mémorâmes la triste perte de sur Toulouse après lui c’est terClaude Nougaro. miné ».Sébastien Michel : « Il me fait penser au rugby, il est Il est né à Toulouse tout près Toulouse ». du boulevard d’Arcole en sep- « Sa musique est élaborée, pas tembre 1929 et décéda à Paris facile à chanter par la foule, en 2004. Très jeune il écoutait mais avait un rapport simple chez ses grands-parents, qui avec la ville et les gens avaient l’ont élevé, Glenn Miller, Edith un accès très facile à lui » Piaf, Bessie Smith et surtout ajoute Yvan Cujious. Magyd Louis Amstrong, qui réveilla en Cheif se souvenant que Noului l’envie de chanter. garo s’adressait à sa ville natale en chantant : «Un torrent de Il était poète, auteur, compo- cailloux roule dans ton accent». siteur et interprète français. Il était un très grand amateur Il écrit pour Marcel Amont et de jazz, de musique brésilienne Philippe Clay puis il rencontre et africaine. Il met des paroles Georges Brassens qui devient sur des musiques de Louis son ami et son mentor. Amstrong , la liste est beaucoup Après des débuts difficiles il trop longue pour vous les citer écrit : «Une petite fille» et «Cé- toutes. En hommage, Maucile ma fille», mais c’est l’album ranne enregistre « Nougaro ou « Nougayork » qui le lancera et l’espérance en l’homme ». l’amènera vers le succès connu, car grâce à celui-ci, il reçoit aux victoires de la musique de 1998 le prix de l’artiste interprète masculin de l’année. Avec l’incontournable « ô Toulouse » Nougaro fait frissonner d’émotion les habitants de la ville rose. Art Mengo assure « Je ne connais pas un artiste qui ai fait une chanson aussi belle sur
En 2006, la Région Midi Pyrénées crée le « Prix Claude Nougaro » qui a comme but de primer et encourager des jeunes talents dans les domaines de la nouvelle (ancienne écriture et fiction), l’écriture de scénario, de bande dessinée ou de chansons. Un jardin municipal, un collège ainsi qu’une station de métro portent aujourd’hui son nom. Une salle de concert, au quartier des Sept-Deniers s’appelle aussi «Claude Nougaro». Quelques-uns d’entre nous, résidents du foyer Francis Barousse, connaissons cette salle et avons monté sur les planches avec la troupe du « Boustrophédon » et leur spectacle « Camelia ». Ses obsèques furent célébrées à Toulouse en mars 2004, en la basilique Saint-Sernin, dont le carillon joua à l’occasion les notes de la chanson « ô Toulouse ». Ses cendres furent dispersées dans la Garonne, fleuve qu’il a tant aimé et si bien chanté. Denise Ducos La gazette du foyer. 3
Pâques est une fête religieuse chrétienne qui fête la résurrection de Jésus, c’est une tradition mais c’est aussi le moment idéal pour fêter le chocolat et se faire plaisir. La coutume est de partir à la chasse aux œufs de Pâques : ce sont des œufs en chocolat emballés dans du papier multicolore. En France, selon la tradition, les œufs sont apportés par des cloches. En Allemagne et
L’agneau pascal
en Angleterre, c’est le lapin de pâques qui cache les œufs dans le jardin le matin de Pâques ! Offrir des œufs remonte à plusieurs milliers d’années! Ce sont les Perses qui ont inventé cette tradition. Les œufs n’étaient pas en chocolat, mais étaient de vrais œufs de poule. Plus tard, les romains cassaient des œufs au début du printemps. Par la suite, les œufs étaient peint en rouge et on y
Dans la religion juive, la fête de Pâque ou Pessa’h (passage) commémore pendant 8 jours la libération du peuple d’Israël et de la traversée de la mer Rouge. Pour commémorer l’exode et célébrer la Pâque, les juifs ont continué à sacrifier un agneau. Pour les chrétiens, la fête de Pâques célèbre la résurrection de Jésus et l’agneau pascal ou (agnus Dei, l’agneau de dieu) symbolise le Christ. 4. La gazette du foyer
dessinait dessus, cela symbolisait la fin de l’hiver. Au Moyen-âge, les œufs de poules ont été remplacés par des œufs en or sur lesquels étaient gravés des motifs. Après les véritables œufs de poule et les œufs en or, ces oeufs sont aujourd’hui en chocolat ! Mais il n’y a pas que les oeufs qui font Pâques! Donc voici un petit historique...
Jésus est identifié à l’agneau sacrificiel de la tradition juive car il est une victime innocente sacrifiée pour racheter les péchés des hommes. Dans la religion chrétienne, l’agneau symbolise aussi les vertus d’innocence, de douceur, de bonté et la soumission à la volonté de Dieu, en référence au sacrifice d’Abraham qui était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l’exigeait.
Les cloches de Pâques pour commémorer le temps qui s’écoula entre la mort du Christ et la résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques et pour signaler les offices, on remplace donc le bruit des cloches par une crécelle. La tradition des cloches de Pâques a débuté vers le VII ème siècle en Europe. A cette époque l’église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le jeudi Saint et le dimanche de Pâques,
La légende, dans certains pays catholiques et particulièrement en France, affirme que le soir du Jeudi Saint elles partent à Rome où le pape les bénit. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant pour annoncer la joie de
la résurrection du Christ. A Rome, elles se chargent d’œufs de Pâques qu’elles répandent à leur retour dans les jardins, les enfants vont alors les chercher. Pour le voyage, les cloches se munissent d’une paire d’ailes, de rubans ou sont transportées sur un char. En Italie le Jeudi Saint, en signe de deuil, on attache les cloches des églises pour éviter qu’elles ne sonnent. A Pâques, les cloches défaites des liens, peuvent de nouveau sonner.
Le lapin de Pâques Le lapin symbolisait autrefois la fertilité et le renouveau (comme le Printemps). C’est en Allemagne que la tradition naquit. Les enfants fabriquaient un nid qu’ils mettaient dans le jardin en espérant que le lapin de Pâques le remplirait d’œufs pendant la nuit. L’œuf est le symbole de germination qui se produit au Printemps et le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité. On trouve des traces du « lapin de Pâques » jusque dans l’Antiquité, 3500 ans avant Jésus-Christ. Au départ, on parlait plus d’un lièvre, symbole d’abondance, de prolifération et de renouveau. La tradition d’associer le lapin
et les œufs serait d’origine allemande et alsacienne et celle de les offrir en chocolat serait une initiative des commerçants du XVII ème siècle qui trouvait l’idée intéressante après les privations du carême. Le mythe du lapin qui apporte des œufs aux enfants serait né d’une légende allemande : Une
pauvre femme, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceuxci apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs. Denise Ducos La gazette du foyer. 5
Œufs de Pâques Voici venir Pâques fleuries, Et devant les confiseries Les petits vagabonds s’arrêtent, envieux Ils lèchent leurs lèvres roses Tout en contemplant quelque chose Qui met de la flamme à leurs yeux Leurs regards avides attaquent Les magnifiques œufs de Pâques Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins, Magnifiques, fermes et lisses, Et que regardent en coulisse Les poissons d’avril, leurs voisins Les uns sont blancs comme la neige Des copeaux soyeux les pro-
tègent. Leurs flancs sont faits de sucre, Et l’on voit, à côté, D’autres, montrant sur leurs flancs sombres De chocolat brillant dans l’ombre, De tous petits anges sculptés. Les uns sont petits et graciles, Il semble qu’il serait facile D’en croquer plus d’un à la fois; Et d’autres, prenant bien leurs aises, Unis simples pansus, obèses, S’étalent comme des bourgeois. Tous sont noués de faveurs roses, On sent que mille bonnes choses Logent dans leurs flancs gra-
cieux L’estomac et les poches vides, Les pauvres petits, l’œil avide, Semblent les savourer des yeux. Marcel Pagnol (1895 – 1974)
La femme est l’avenir de l’homme
La femme est l’avenir de l’homme. Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l’horizon Et le futur est son royaume Face à notre génération Je déclare avec Aragon La femme est l’avenir de l’homme. Entre l’ancien et le nouveau Votre lutte à tous les niveaux De là nôtre est indivisible Dans les hommes qui font les 6. La gazette du foyer
lois Si les uns chantent par ma voix D’autres décrètent par la bible.
royaume Remet à l’endroit la chanson Et déclare avec Aragon La femme est l’avenir de l’homme.
Le poète a toujours raison Qui détruit l’ancienne oraison L’image d’Eve et de la pomme Face aux vieilles malédictions Je déclare avec Aragon La femme est l’avenir de l’homme.
Il faudra reaprendre à vivre Ensemble écrire un nouveau livre Redécouvrir tous les possibles Chaque chose enfin partagée Tout dans le couple va changer D’une manière irréversible.
Pour accoucher sans la souffrance Pour le contrôle des naissances Il a fallu des millénaires Si nous sortons du Moyen Âge Vos siècles d’infinis servages Pèsent encore lourd sur la terre.
Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l’horizon Et le futur est son royaume Face aux autres générations Je déclare avec Aragon La femme est l’avenir de l’homme
Le poète a toujours raison Qui annonce la floraison D’autres amours en son
Poème de Louis Aragon (1897-1982) Merveilleusement chanté par Jean Ferrat (1930-2010)
Le fanatisme, fléau humain Le fanatisme, défini comme une foi exclusive en une doctrine, une religion, une cause ou une personnalité, est un des fléaux qui n’a cessé de sévir au cours des siècles, constituant un triple danger pour le fanatique lui-même, ses relations avec autrui et pour l’humanité en général. Le fanatisme est d’abord une menace sur le plan individuel. Il détruit la personnalité du fanatique, intellectuellement et psychologiquement. Habité par un zèle aveugle pour la doctrine, l’opinion qu’il défend, le fanatique perd tout esprit critique, il est aveugle aux défauts ou aux dangers de ce qu’il soutient. Sa vision de la réalité devient caricaturale, simpliste, manichéenne : il vénère la cause, l’idéologie à laquelle il adhère totalement et rejette tout ce qui n’est pas conforme et à fortiori contraire à la cause qu’il défend. D’où un appauvrissement intellectuel particulièrement marqué, qui a des conséquences néfastes sur son psychisme, il est habité désormais par une passion absolue pour une cause, une doctrine, une idéologie à laquelle il se voue corps et âme et il devient insensible à tout ce qui leur est extérieur. Une seule passion guide désormais ses actes; comme elle guide ses pensées. Il est prêt à
sacrifier tout pour elle, y compris ce qu’il a de plus précieux: sa vie. L’actualité récente en témoigne avec l’attitude de ces adolescents vivant dans les pays européens et qui, endoctrinés, sont allés rejoindre le camp des jihadiste en Syrie, y perdant, pour plusieurs, leur vie. Cet exemple illustre un autre danger du fanatisme: ses conséquences sur les relations avec autrui. Ces jeunes avaient une famille qui les aimait et qu’ils aimaient. A partir du moment où, endoctrinés, ils se sont fanatisés, les liens avec cette famille se sont rompus, leur vraie famille devenait pour eux les autres jihadistes aux côtés de qui ils combattaient. Ainsi, pour le fanatique, les relations avec autrui sont profondément transformées, les
autres sont vus à travers le prisme de ses convictions. Ici aussi on note un appauvrissement; n’ont de valeur aux yeux du fanatique que ceux qui partagent ses convictions, les autres sont des adversaires qu’il faut combattre ou des individus qu’il faut essayer de convertir. Cette attitude se retrouve également souvent chez les membres d’une secte: l’individu est nié en tant que tel, il n’existe que par le groupe qui partage ses convictions. Il en déroule une autre conséquence très dangereuse pour la société et l’humanité en général : le fanatisme conduit à l’intolérance et à la violence : le fanatique rejette tous ceux qui ne partagent pas ses idées ou qui refusent de se convertir à son idéologie. L’histoire ancienne et récente
La gazette du foyer. 7
est là aussi pour nous fournir de tristes exemples avec les guerres religieuses qui ont sévi dans le passé entre catholiques et protestants, au XVIéme siècle en France, ou qui se déroulent actuellement entre catholiques et musulmans en Centre Afrique. Oui le fanatisme est une réelle menace pour les sociétés humaines contre laquelle elles doivent lutter par l’éducation dès le plus jeune âge, visant à dénoncer ses méfaits et à cultiver le respect de l’autre, condition nécessaire d’une meilleure qualité de vie.
est malheureusement là pour illustrer le double danger du fanatisme pour les sociétés. L’endoctrinement d’abord, seule compte la parole du guide, du chef qui incarne cette idéologie. Le nazisme en est un sinistre exemple avec ses terribles
méfaits. L’autre danger réside dans la violence due à l’intolérance du fanatique qui souvent, n’hésite pas à recourir à la force pour imposer ses idées. Cette violence devient particulièrement meurtrière quand des camps de fanatiques opposés s’affrontent. L’histoire
Ayons présente à l’esprit cette déclaration de Winston CHURCHILL:
« Le fanatique est quelqu’un qui ne veut pas changer d’avis et qui ne veut pas non plus changer de sujet ». Pierre Féraut.
Les anniversaires du mois au Foyer
Pierrette DOUMENC, née le 06/04 fêtera ses 97 ans
Jeudi 24 Avril Salle Re staurant
Françoise ROUX-GARIN, née le 15/04 fêtera ses 88ans Gabrielle MARIE, née le 20/04 fêtera ses 86 ans
À 8. La gazette du foyer
Nicole GRANDMAIRE, née le 11/04 fêtera ses 77 ans Chistianne ARNAUNE, née le 17/04 fêtera ses 63 ans
Vie au foyer
C.V.S. REUNION EXTRAORDINAIRE
Le 31 février dernier, Madame Jandau, directrice du foyer, convoquait le CVS pour une réunion extraordinaire. Dans cette réunion, elle nous a fait part de son désir d’agrandir la capacité du foyer, pour permettre à davantage de seniors de profiter de leur retraite et des animations. Voici ce qu’elle nous a communiqué :
d’enfants. Une pataugeoire, en bout de ce toboggan viendra amortir l’arrivée, car un senior souffre souvent des pieds, et il faut qu’il en prenne soin.
Tout d’abord la construction d’un immeuble rond dans la cour centrale (la place ne permet pas une construction en étoile comme elle l’avait pensé auparavant), où une vingtaine d’appartements allant du type1 au type 5 et de très grand standing seraient fabriqués. Ces locataires pourront bénéficier d’une piscine de type olympique (construite sur le toit de l’immeuble) et par un mécanisme dont le monde moderne nous donne accès, cette piscine pourra se transformer en jacuzzi au printemps et en patinoire l’hiver.
roulettes, dévaler cette pente neigeuse et avoir ainsi souvenir d’avoir dans le temps participé aux jeux olympiques d’hiver. Madame la directrice souhaite faire installer un tirefesses pour que les participants puissent remonter plus facilement, mais elle va d’abord consulter son budget.
Pendant l’hiver, un canon à neige viendra recouvrir d’une belle poudreuse ce toboggan. Les résidents pourront, en ski, en raquette ou en patins à
Sur les parties vertes qui entourent le foyer des ruches seront installées, où des milliers d’abeilles pourront butiner le pollen des fleurs de nos jardins. Nous récolterons le miel avec lequel nous ferons des gâteaux. Nous vendrons ceux-
ci sur les marchés des alentours, et pourquoi pas, soyons fous, sur internet dans le marché mondial. Le CVS a très fortement applaudit cette initiative. Madame la directrice, vous êtes une novatrice et nous vous suivons.
Pour le cheminement des boites aux lettres, côté avenue Tolosane, un grand toboggan sera installé, où l’été, les résidents pourront glisser comme le font les petits dans les jardins La gazette du foyer. 9
Le Carnaval vu par nos Ainés En ce jour de mardi-gras, à la maison de retraite des Fontenelles, avec quelques résidents, nous avons évoqué comment ils fêtaient carnaval dans leur enfance, puis avec leurs enfants. Ce dont ils se souviennent le plus, c’est qu’ils se déguisaient et mangeaient des crêpes. Petits, l’un se déguisait chaque fois en cowboy. Il faisait son costume avec ce qu’il avait sous la main, tandis qu’une autre se déguisait toujours en princesse; elle fabriquait ses propres robes avec sa mère. Elle créait une nouvelle robe avec les restes d’autres robes usées. Un autre encore allait dans un bal costumé pour danser, habillé en costume de marin, fabriqué par sa mère qui n’avait pas oublié, sur son chapeau, le pompon rouge porte bonheur.
« On se déguisait avec ce qu’on trouvait en empruntant les ha-
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bits des autres et surtout avec des chapeaux. On mettait aussi des masques noirs façon Zorro, mais c’était moins courant qu’à Venise. On faisait plus dans le maquillage. » Cette journée était une journée de joie et d’amusement. On dansait sur la place d’Aspect. Les filles et les garçons s’amusaient et dansaient ensemble. La musique se faisait avec les pieds et les mains, mais c’était suffisant pour faire l’ambiance. Parfois, il y avait des défilés suivis par un orchestre, comme l’Orchestre du Capitole.
L’un des résidents a été au carnaval de Nice et Menton. A Menton, au même moment, on organisait aussi la fête du citron. Tous les véhicules étaient déguisés en citron, comme une Jeep qui en était recouverte de filets. Il y avait aussi de nombreux chars avec différents thèmes. Le brésilien avec les belles danseuses. Le japonais avec des nippones qui faisaient du bâton en parfaite synchronisation. Une année, le thème a même été Astérix et Obélix. Dans d’autres villes, d’autres fêtes étaient organisées comme la fête des fleurs de Luchon, certains résidents y allaient avec leurs parents. D’autres, accompagnés d’un professeur, partaient déguisés se promener dans les rues, mais quelques uns le fêtait directement dans leur école ou leur lycée. Monsieur Carnaval, après avoir traversé la ville, pouvait être brûlé, mais cela ne se faisait pas partout. Tout comme il y avait des batailles d’œufs et de farine. Ensuite nous avons parlé du carnaval une fois adulte, dans les écoles ou à l’extérieur, quand certains résidents accompagnaient leurs enfants. Ces derniers se déguisaient en chat, chien, ou en toutes sortes d’animaux. Pour finir nous avons passé du temps à nous rappeler la recette des crêpes.
Citations
« Il y a des gens qui parlent, qui parlent… jusqu’à qu’ils aient trouvé quelque chose à dire » Sacha Guitry.
¨Tu n’as pas eu mon e-mail?¨
« Mon seul regret est de ne pas avoir pu réconcilier les œufs brouillés » Alphonse Allais sur son lit de mort. « Je tiens beaucoup à ma montre, c’est mon grand – père qui me la vendue sur son lit de mort » Woody Allen
« Les chaînes du mariage sont lourdes, il faut être deux pour les porter et parfois trois » Alexandre Dumas.
«Ce n’est pas que j’ai peur de la mort, je veux juste ne pas être là quand ça arrivera» Woody Allen
« Ah ! Docteur ! J’ai bien failli vous perdre» Sacha Guitry. La gazette du foyer. 11
LES ANIMATIONS DU MOIS AU FOYER
12. La gazette du foyer