laGazettedufoyer n° 15

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Septembre 2012 n° 15

laGazetteduFoyer La revue du Foyer Résidence Tolosane - CCAS Ramonville St-Agne

« SEPTEMBRE NOUS PRODUIT LE PLUS DÉLECTABLE DES FRUITS» Reproduction de Nigel Metcalf


Sommaire

Bientôt l’automne

Un jeudi dans l’Aude

Page. 3, 4 et 5 Les vendanges, et le vin

Page. 4 La Rumeur Page. 6 Donner er Recevoir Collage Page. 7 Les jeux Olympiques Pages. 8 et 9 La musique Des éléphants trompés Page. 9 Programme Fête d’été 2012 Pages. 10 Les échos des Fontenelles Page. 11 Jeux et Passe temps Page. 12 L’équipe de rédaction Renée BEAUDON Yvonne SOULET Denise DUCOS Giorgina CHASTEL Pierre FERAUT Suzanne DUPRAT Andrée VAISSIE

Foyer Résidence Tolosane 83 ter Avenue Tolosane 31520 Ramonville St-Agne 2. La gazette du foyer

L’été, est toujours là, avec de chaudes journées. Cependant les jours commencent à diminuer, de quatre à cinq minutes de soleil en moins et bientôt arrivera l’automne (le 23 septembre). Les nuits seront plus fraiches, le matin nous verrons sur l’herbe des perles de rosée brillées comme du cristal. La campagne prendra de belles couleurs. Les arbres se métamorphoserons, passant du vert, au jaune, au brun et pour certains même en rouge. Leurs branches frémiront sous le vent. Les feuilles mortes tomberons en tourbillonnant, sur le sol, et formerons un joli tapis. Dans les vignes les raisins murirons et il faudra penser aux vendanges (se font-elle toujours manuellement), je n’ai jamais vu les machines à vendanger, fonctionner ! Les vignes prendront des couleurs chatoyantes. Les champs reverdiront avec les jeunes pousses des blés, semés depuis quelques semaines. Dans les jardins

et les parterres, les fleurs d’automne refleuriront. Les chrysanthèmes aux belles couleurs, blanches, or, mauves et panachées, et les dahlias aux hautes tiges et fleurs très colorées nous réjouirons. Les oies et les cigognes dans les pays plus chauds dessinant dans le ciel un V à l’envers. Nous ne verrons pas les hirondelles groupées sur les fils électriques. Depuis quelques années nous n’en voyons plus, dommage elles volaient dans le ciel d’automne, les ailes en faux, avec leur plumage noir et blanc. A la campagne, elles faisaient leurs nids dans l’étable des vaches, sur une poutre. Et quand les petits étaient nés, nous allions avec un brin de paille au bord du nid pour voir sortir les petits becs ouverts qui attendaient la becquée. Mais ne soyons pas triste, l’automne est une belle saison, qui laissera sa place à l’hiver avec son manteau blanc et suivra le renouveau avec le printemps, ainsi va la nature. R. B.


Chanson d’automne

Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure,

Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte De çà, delà, Pareil à la Feuille morte PAUL VERLAINE (1844 – 1896)

Vendanges En parcourant des kilomètres Je rêve et je deviens poète ! Mais où est donc la poésie Dans tous les progrès d’aujourd’hui ? C’est l’Aude et le temps des vendanges Des vignes avec petites granges Attendent un peu plus de vie Qui en ferons un paradis Mais rien ne bouge à l’horizon Et c’est là une désolation Ceps de vigne rabougrit Par un très gros manque de pluie On ne voit plus les ribambelles Qui de vignes à champs s’interpellent Colorées, joyeuses et amies Les paniers de raisins remplis

Les vendanges de mes quinze ans Sont maintenant loin dans le temps Comportes, coupeurs, font défaut Sont remplacés par des robots « y a » t’il coupeurs dans le vignoble ? Pour cueillir cette grappe noble! Des mastodontes font irruption Et succèdent aux vignerons Vais-je chercher dans la vie Pour faire un peu de poésie ! Dans mes rêves il vaut plonger J’y trouverai la vérité

Poême écrit par Yvonne Soulet La gazette du foyer. 3


La lavande du Foyer

Dans les jardins du foyer, de grandes gerbes bleues et odorantes de lavande ont donné à notre animateur Fernando l’idée de les cueillir et d’en faire des sachets parfumés. Une date est décidée et ce sera le 19 juillet à 10 heures. Sept résidentes munies de ciseaux et chapeautées car la matinée est prévue chaude et ensoleillée sont au rendez-vous. Nous voilà, coupant, avec presque des regrets, ces magnifiques épis tout en chassant les abeilles qui étaient habituées à butiner là. Après cette récolte toutes les fleurs ont été étalées sur la pierre de la place centrale en plein soleil pour le séchage. Un verre d’eau fraiche a été le bienvenu et quelques photos prises à cette occasion, nous rappellerons avec bonheur cette petite heure passée ensemble. Le lundi 30 juillet après-midi une quinzaine de résidentes ce sont réunies dans la bibliothèque pour égrainer les épis de lavande. Ceux-ci étant bien secs, on ne devait pas attendre pour faire ce 4. La gazette du foyer

travail. Pourquoi travail? ce mot est impropre car tout s’est fait dans une bonne ambience ou reignait la bonne humeur. Est-ce le parfum subtil de la lavande, ou de se retrouver autour d’une grande table?... Les quatre tables de la bibliothèque sont remplies et réunies au centre de la piece. Il y a même des résidentes qui d’habitude ne participent pas aux animations, merci à elles... Tout cela fut que l’après-midi ce passais dans une ambiance conviviale et détendue.

il faut retourner les sachets et y coudre le ruban. Ceux-ci sont remplis de la lavande qui n’a pas perdu de son arome. Comme nous n’avons jamais fait cette opération, plusieurs résidentes demandent, « à quel niveau doit-on emplir le sac? » «Doit - ont tassé la lavande?» «Le ruban doit-il être serré?» (Impérativement deux nœuds). «La boucle est-elle bien faite?». Les sachets finis sont mis avec précaution dans un carton, stocké au foyer, en attendant leurs destinations. Se sera surement une bonne action. Le lundi suivant, les Nous pensons déjà à la récolte sachets confectionnés par de l’année prochaine. une résidente, nous voilà transformées en cousette car D.D.


Venue de l’ouest du bassin méditerranéen, la lavande était déjà utilisée par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains. En Provence, la lavande fut utilisée dès le MoyenAge, pour la composition des parfums et des médicaments, mais c’est à partir du XIXe siècle que sa culture se développe. L’essor de la production française d’huile essentielle de lavande fine est lié à l’implantation de parfumeries dans la région de Grasse. La mise en culture organisée systématique du lavandin, dans les années 1950, prendra ensuite le relais. La culture de la lavande du Quercy apparait également sur les derniers versants du Sud-Ouest du massif central avant 1936 à Roquecor dans le Tarn et Garonne. Celle-ci atteint son apogée dans les années 1950 et 1960 et seuls quelques cultivateurs perpétuent encore cette tradition. De nos jours la plus grande fête consacrée à la lavande en France est célébrée depuis plus de 70 ans à l’occasion du « corso de la lavande »à Digneles-bains et s’achève par un défilé de chars décorés de lavande. Le lavandin est aujourd’hui l’espèce la plus cultivée car sa fleur est la plus productrice en huile essentielle que la lavande vraie. Source internet.

La promenade dans les jardins du Foyer

Une résidente étant très étonnée d’apprendre que la lavande poussait dans le jardin du foyer, nous organissons une petite promenade pour voir ses fleurs, même s’il ne reste que les pieds, et ainsi, nous en profiterons pour voir et commenter nos jardins. Toutes ses dames chapeautées, car ce jour-là le soleil et la température sont déjà élevés, on ce rejoint à l’accueil du foyer. Nous commençons par le jardin japonisant, qui puis nous allons à la place centrale où nous admirons les jardins en hauteur. Un de ses jardins est planté de pieds de tomates dont les branches croulent sous les grappes de fruits, dont quelques-uns sont déjà murs, n’oublions pas les piments qui eux prennent forme. Puis nous passons au deuxième jardin en hauteur, où les fleurs toutes différentes nous offre une mosaïque de couleurs que l’on pourrait mettre sur une palette de peintre. Puisque c’était le but de la promenade, nous passons devant les pieds de lavande où quelques fleurs, qui ont échappées aux ciseaux se dressent encore vers le soleil. Nous voici enfin devant les jardins des résidentes. Georgina n’a que quelques pots, mais quels jolis pélargoniums (appelés aussi géraniums des fleuristes) avec ses pétales violines bordées de rose et des pétunias roses et d’autres blancs. Puis chez Suzanne nous avons droit à une jolie terrasse avec un magnifique rosier à grandes

fleurs rouges, un pélargonium trône sur la table de jardin, tandis que la verveinette multicolore se cache un peu sur le côté, des fuchsias roses d’autres rouges, un autre rosier à petites fleurs rouges, des plantes vertes font de ce devant de porte un ensemble très agréable à regarder. Passons maintenant devant chez Simone où il y a profusion de fleurs et de légumes. Les pieds de tomates trônent au milieu des œillets d’inde et des radis. Habitant au-dessus de ce jardin, je vais pouvoir moi-même cueillir les tomates cerise et les tomates poire que je vois murir tous les jours. Un lis rose, des cyclamens rouges et blancs et le gerbéra rouge sont eux aussi sur la table de jardin. Sur le côté de la terrasse des reines marguerites, roses, blanches, violettes, des œillets de poètes et sur la fenêtre des pétunias rouges vifs font là aussi une palette multicolore. Nous arrivons maintenant devant le jardin de chez Francine (la gardienne) celui-ci est beaucoup plus modeste, mais les fleurs font aussi un très joli ensemble. La viorne du japon qui fait des fleurs blanches au printemps et le jasmin du brésil rose dans son pot ressortent bien parmi les rosiers et les pétunias aux couleurs vives. Un résident (Albert G) se joint à nous, nous profitons de notre fin de promenade pour papoter et nous nous séparons heureuses de cette grande demi-heure passée ensemble résidentes, fleurs, légumes, et tomates. D.D. La gazette du foyer. 5


La pâtisserie Tous les dimanches midi au foyer residence tolosane, au moment du dessert, nous avons un delicieux gâteau ou une très bonne tarte aux fruits. En voyant, chaque semaine ces desserts de formes et de couleurs différentes, il m’est venu l’idée de rechercher l’historique de toutes ces bonnes choses. La tarte Tatin, ce dessert serait originaire de LamotteBeuvron en Sologne: les sœurs Stéphanie (1838-1907) et Caroline Tatin (1867-1911) y tenaient un restaurant, qui existe toujours, face à la gare et fréquenté par des chasseurs. Un dimanche d’ouverture de la chasse, alors qu’elle préparait une tarte aux pommes pour un repas de chasseurs, l’une des sœurs, étourdie, la laissa brûler. Elle décida de rajouter de la pâte et remis la tarte au four. Les chasseurs ont appréciés cette tarte, qui est devenu la tarte Tatin. Curnonsky présente cette tarte à Paris en1926 sous le nom de « tarte des demoiselles Tatin » Le Paris-Brest, c’est un pâtissier de MaisonsLaffitte, Louis Durand, inspiré par une course cycliste entre Paris-Brest-Paris créée en 1891, course dont le créateur Pierre Giffard lui demande de faire un gâteau en forme de roue de bicyclette, qui est à l’origine du gâteau en 1910. La forme du Paris-Brest est bien censée représenter une roue en référence à la course cycliste. Quelques pâtissiers perpétuent la tradition des grands Paris-Brest comportant comme à l’origine, des rayons 6. La gazette du foyer

en pâte à pain. Vendus à la coupe, ils peuvent atteindre des dimensions de 30 à 50 centimètres de diamètres. Mais le plus étonnant est surement le mille- feuilles, il faut attendre 1806 pour que

il en vend quotidiennement plusieurs centaines. Le nom français de cette pâtisserie fait référence au nombre élevé de feuillets de pâte qui le compose. Méthode de préparation de la pâte feuilletée, en six étapes

sa recette soit publiée par un certain Rouget…puis oubliée. Le succès du gâteau est plus tardif, grâce à un pâtissier parisien du nom de Sergent, qui tenait boutique rue du bac et qui le propose à sa clientèle à partir de1867. Très vite,

de pliages en trois, le millefeuilles comporte en réalité 729 paires de feuillets. Dans le cas de la recette d’André Guillot son mille- feuilles comprend 2048 paires de feuillets. Les éclairs sont aussi des gâteaux que nous apprécions, comme


Catherine de Médicis qui, née à Florence épousa le Duc d’Orléans et vint en France en1533, cette dame était très gourmande lorsqu’elle arriva en France avec son personnel

Cette pâte était l’ancêtre de la pâte à choux. Ce n’est que deux siècles plus tard qu’elle sera appelée ‘’la pâte à choux ‘’ c’est avec cette pâte qu’aujourd’hui nous dégustons

hautement qualifié, cuisiniers, pâtissiers, glaciers, parmi lesquels un certain ‘’Popelini‘’. En 1540 Popelini inventa la ‘’pâte à chaud’. A la cour royale cette recette porta le nom de ‘’popeline‘’puis devint ‘’popelin‘’ puis ‘’poupelin‘’.

éclairs au chocolat ou café, et profiteroles. La crêpe (que nous mangeons presque à toutes les sauces) n’est pas une invention très récente… l’origine de la crêpe remonterai à 7000 ans avant Jésus- Christ ! A cette époque elle ressemblait

plutôt à une grosse galette épaisse. Elle était faite avec une mixture pâteuse, obtenue par écrasement de plusieurs céréales et à laquelle on rajoutait de l’eau. Une pierre bien chaude et plate servait de poêle. La crêpe apparut en Bretagne vers le 13e siècle avec la culture du sarrasin rapporté des croisades. Elle a au début du 20e siècle été transformée et donne maintenant la crêpe que l’on connait grâce à la farine blanche de froment. Voici pour nous résidents(es) l’historique du gâteau d’anniversaire puis que tous les mois nous avons la chance d’en déguster une part avec une flûte de champagne et avec Madame Jandau , Fernando, le personnel de service et de cuisine. La tradition du gâteau d’anniversaire se développe au XIXe siècle majoritairement dans les pays protestants. Les pays de tradition catholique privilégiant le culte des saints et l’anniversaire des sacrements : la première célébration avec gâteau et bougie apparaît chez Goethe en 1802 pour son 53 e anniversaire. Au milieu du XXe siècle, la tradition des gâteaux d’anniversaire gagne les pays latins. Le rituel de la bougie combine celui du cierge chrétien (allumé pour faire un vœu) et de la bougie calendaire (la cire brûlant décomptant le temps). D. D. La gazette du foyer. 7


Voyage en Auvergne Lundi 17 septembre. Place jean jaurès 9 h, tout le monde est là, 32 participants, notre accompagnateur Fernando, notre accompagnatrice Suzette et notre jeune chauffeur Guillaume. Nous arrivons à Brive pour une pause d’une heure, nous tirons notre casse-croute du sac et allons boire un café à la cafétéria. Il fait beau et tout va bien. Nous repartons et notre prochain arrêt sera le centre de vacances Azuréva en Auvergne. En arrivant on nous donne nos clefs et nous nous installons dans nos logements respectifs. Mardi 18 septembre. Matinée libre. En sortie individuelle nous allons grimper pour voir le château de Murol. Le château semble avoir été construit au XIIe siècle sur un promontoire en basalte. Le château a été classé monument historique en1889. A 11h30 présentation du séjour par Arnaud, directeur du centre, puis apéro médiéval hypocras. Après le repas nous partons en car vers le lac Pavin. Celuici est situé à une altitude de 1197 m, il s’est formé dans le cratère d’un volcan. Il a un diamètre d’environ 800 m et une profondeur de 92 m, il est le volcan le plus profond d’Auvergne, il est aussi le plus jeune volcan de France métropolitaine. La couleur de ses eaux change selon le temps. On y pêche l’omble chevalier, poisson dont la pêche est strictement règlementée. Nous reprenons le car (heureusement car la pluie tombe depuis de puis des 8. La gazette du foyer

minutes) et en route vers le très joli village de Besse, avec ses nombreux édifices anciens, en particulier la cathédrale St André construite au XIIe siècle. Le centre de la ville comporte, la rue des boucheries, la maison de la reine

Margot, le château du bailli, la maison des consuls, la porte de la ville et la tour du beffroi. Les toits des maisons sont recouverts de lauzes qui sont une pierre plate plus épaisse que l’ardoise. (Nous avons des couvreurs posé des lauzes). Certaines rues sont pavées de carreaux de couleurs. Malgré la pluie et (peut-être tant mieux) car celle-ci a donné un certain charme à toutes ses couleurs et pour ceux d’entre nous qui avons continué la

visite, nous avons apprécié. Mercredi 20 septembre. Départ pour Vulcania, qui est un projet de Valéry Giscard d’Estaing, alors président du

conseil général d’Auvergne il en a fait un pôle d’activité didactique et ludique. « Survol d’un volcan en activité » « Le diable des volcans » le grand cratère, Dragon Ride (film en 3 D 100% ) qui vous plonge dans les profondeurs terrestres. Déjeuner au restaurant de Vulcania. Après-midi nous


continuons la visite, puis nous rentrons avec dans les yeux et les oreilles toute cette activité volcanique qui n’est pas si vielle que ça ( 7000 ans ). Jeudi 20 septembre. Visite de la ferme GAEC de l’Oiseau. Nous voici à la ferme où se fabrique le fromage ST Nectaire. La fabrication de ce fromage a lieu le

matin et le soir après la traite des vaches. Le St Nectaire est un fromage français, de la région Auvergne à pâte pressée non cuite, fabriqué avec du lait cru. Sa forme circulaire est de 21 cm, 6 cm d’épaisseur et d’un poids de 1,7kg, et de 52 gr de matière grasse. Tranché, le St Nectaire laisse entrevoir une belle pâte de texture souple, de couleur crème qui transporte toutes les essences des prairies de

son terroir et un léger gout de noisette. Le fromage de St Nectaire a l’appellation AOP (appellation origine protégée). Nous profitons de la visite pour voir l’exploitation où nous attendent veaux, cochons, moutons, vaches et bien d’autres bestiaux. Le propriétaire et fabricant n’a pas tari d’éloges sur son métier et sur sa région et comme il a raison. L’aprèsmidi visite de la ville de St Nectaire ( Sen Nectari en occitan) . Deux localités sont rassemblées sous le nom de St Nectaire. Saint-Nectairele-haut, autour de son église romane faite de trachyte gris (trachyte roche volcanique) et classée monument historique depuis 1840. A l’intérieur 103 chapiteaux offrent leurs décors exceptionnels. Entre les épisodes de l’apocalypse, de la vie du Christ et celle de ST Nectaire ces figures sont représentées dans le rond-point du chœur. SaintNectaire le bas est la ville thermale située autour des sources thermales. Des sarcophages venant très

surement des fouilles de l’église sont incrustés dans les murailles autour de l’église. Puis nous partons pour le lac Chambon, formé par le volcan le Tartaret. Il est situé à 877 m d’altitude et peu profond (4 m). Au nord du lac se dresse une aiguille rocheuse dite « Saut de la pucelle » en voici la légende. Celle-ci raconte qu’une jeune bergère pour échapper aux assiduités du seigneur, se serai jetée du haut de cet éperon rocheux, s’élevant à près de 100 m, et aurai miraculeusement atterrie indemne. Elle se sera vantée de son exploit au village et, devant l’incrédulité des villageois, aurait voulu recommencer mais cette fois se serai écrasée au sol. Retour au centre. Surtout n’oublions pas que pour les trois jours, nous avons eu pour guide, Chistian, un auvergnat d’adoption, qui connait son métier et sa région sur le bout des doigts et dans son cœur et qui aussi nous a fait revivre et aimer cette région. Encore merci Christian. D. D.

La gazette du foyer. 9


Soirées au centre Azuréva. Nos soirées commencent par des jeux apéro au bar. A 21 heures le lundi nous avons vu un film régional intéressant. Le mardi nous avons assisté à un spectacle de danses folkloriques Les

d’origine

danseurs

étaient

ancienne. habillés

de costumes auvergnats. Ils ont dansé pendant deux heures c’était extraordinaire, la « bourrée » avec ses rythmes endiablés, est dansée à différentes occasions : une rencontre avec un beau garçon, des fiançailles, mariages, séparation, récolte de maïs, etc. Nous étions tous sous le charme. Mercredi la soirée loto était très animée, avec des lots auvergnats, charcuterie, vins, fromages. Jeudi nous avons achevé ce séjour avec un karaoké cocktail party, avec les animateurs du village vacances qui étaient très sympathiques. Résultat nos quatre soirées ont été bien réussies et très animées. Un grand merci aux organisateurs. G.CH

L’OISEAU DES VACANCES Sur une branche de bois mort Le dernier oiseau de l’été Se balance Dernier dimanche en ce décor Où meurt le sourire enchanté Des vacances Dernier soleil qui vous salue Et qui s’éclipse au fond des nues Dans sa gloire Demain sera fini l’amour Et nous aurons plus les beaux jours Qu’en mémoire

J’entends alors comme une voix Qui murmure je ne sais pourquoi Des rengaines Toutes me redisent dans leur refrain Ces mots qui me font à la fin De la peine « Que viens-tu chercher en ces lieux Toi qui cent fois fis tes adieux A l’enfance C’est toi la branche de bois mort C’est toi la branche de bois mort C’est toi l’oiseau, la mer, le port Les vacances… » Extraits d’une chanson de Charles Trenet (1913 – 2001) (magnifique)

10. La gazette du foyer


La comtesse de Ségur à Verfeil Connaissez- vous le cimetière des « petites filles modèles » logé derrière l’église de Saint Sernin des rois, c’est l’un des sites les plus visités sur la commune de Verfeil. Et pour cause, les petites filles modèles ont bien existé et c’est ici qu’elles demeurent. Nombreux sont ceux qui se souviennent des lectures de leur jeunesse parmi lesquelles les romans de la comtesse de Ségur tiennent une place importante. «Les malheurs de Sophie» «les vacances» et «un bon petit diable» restent gravés dans nos mémoires. Mais il est un livre de Sophie de Ségur, mariée au comte Eugène de Ségur qui touche particulièrement Verfeil. Au milieu du 19e siècle désespérée de ne pouvoir conter de belles histoires à ses petites filles, alors installées à Londres la comtesse de Ségur se lance dans l’écriture pour maintenir le contact avec elles. Nathalie de Ségur, maman des petites filles modèles, et elle-même fille de la comtesse est alors mariée à Paul de Malaret, diplomate, qui exerce ses fonctions à Londres. Cependant en 1870, mis à la retraite, Paul de Malaret perd son poste et rentre en France avec toute sa famille. C’est ainsi que les Malaret s’installent à Verfeil.

En 1872, en prise avec des problèmes financiers, la comtesse de Ségur s’établit chez sa fille à Verfeil auprès de ses petits- enfants. Malade du cœur elle décide de rentrer à Paris où elle s’éteint le 9 février 1874. Les tombeaux de la famille Malaret sont dans un enclos à l’ombre du clocher de l’église à S t Sernin des Rois (près de Verfeil). On y trouve quatre tombes dont celles des petites filles modèles Camille et Madeleine, inhumées en 1893 et 1938. Texte donné par Suzanne Duprat.

La cité médiévale Cet été, je suis allée voir la cité médiévale de Carcassonne. La cité après plusieurs siècles d’occupation fût donnée en 1226 au roi de France, qui la transforma en forteresse royale. En 1355 la bastide est incendiée par le prince de Galles. Reconstruite sur une surface plus petite elle s’entoure d’un rempart. Au XIXe siècle, la vie culturelle est très riche. Aujourd’hui la cité est classée au patrimoine de l’humanité, et bénéficie d’une renommée internationale. Il y a beaucoup de monuments à visiter : L’église

Saint Germain (XIXe). Le musée de l’école, avec des pupitres en bois, des encriers, des plumes etc. La maison hantée, avec ses fantômes, ses légendes, le tout dans le noir, des meubles qui bougent etc. Le château comtal et le rempart intérieur (XIIe). Toutes les ruelles sont bondées de touristes au mois d’Août, mais la cité garde tout de même son charme. Bref, ce fût une journée inoubliable. G.C. La gazette du foyer. 11


Humour

MOTS FLÉCHÉS

Les enigmes d’Yvonne Soulet Félin + bassin (naturel ou artificiel donnant sur la mer ) =

Chat rade = charade.

Avant les vacances on aime sculpter son _ _ _ _ _ pour qu’il soit _ _ _ _ ces 2 mots vous ferons trouver le nom d’un oiseau ou d’une vilaine personne _ _ _ _ _ _ _.

Corbeau

Le premier jour, l’écolier se dépêche de prendre son _ _ _ puis prend place à sa _ _ _ _ _ le tout réunis n’est pas rempli de coup de poing comme celui de Nougaro _ _ _ _ _ _ _ _ .

Cartable Pour le meilleur et pour le pire Monsieur le Maire les _ _ _ _, ce dont est constitués les poésies _ _ _ _, nom que l’on donne à de certains ensembles d’immeubles _ _ _ _ , pour une grande école réunissez le tout _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .

Université

12. La gazette du foyer


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