L’écho n°6 des pacages journal de la fête de la montagne limousine SAMEDI 24 septembre 2016
Cette année c’est
La Nouaille qui régale
Une fête, ça ne s’improvise pas è
À la Nouaille, depuis une semaine, c’est le branle-bas de combat ! Les bénévoles de la commune et des environs se sont mobilisés toute la semaine pour vous accueillir dans les meilleures conditions possibles. Retour en images sur cette semaine folle, pages 4 et 5.
Savoir accueillir les migrants è
Samedi à 15h, un film sera projeté sur Riace, un village de Calabre en Italie qui accueille depuis presque 20 ans des migrants. La projection sera suivie d’un débat avec les réalisatrices. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer les associations locales qui se mobilisent dans l’accueil des migrants.
Venez parler météo è
Au cours de la fête, Stéphanie Engilbert s’entretiendra avec qui veut sur le temps qu’il fait... Une enquête météo qu’elle nous présente page 7.
Le mystère du clocher de l’église è
Suite de notre feuilleton historico-policier que vous retrouverez dans chaque numéro de l’Echo des pacages. En dernière page.
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La révolution sur le plateau ?
Samedi à 18h est proposé un débat sur le thème « Abolir la propriété et partager les revenus, chiche ? » Diantre ! Quel programme. Partageux et utopistes se donnent rendez-vous mais avec un seul mot d’ordre : « Du con-cret ! » On attend de voir ça.
Du côté de La Nouaille
La Nouaille sous l’oeil de l’urbaniste En 2015, une étude d’urbanisme a eu lieu dans le bourg de La Nouaille, réalisée par l’Arban, une coopérative installée à Faux-la-Montagne qui se définit comme un « atelier d’urbanisme rural ». Questions à Stéphane Grasser, son directeur. C’est quoi une “étude d’urbanisme” ? Une étude d’urbanisme, au sens où l’entend l’ARBAN, c’est d’abord un travail sur le présent et l’avenir d’un espace bâti ou à bâtir : un bourg, un terrain destiné à accueillir un nouveau quartier... C’est aussi un processus de réflexion partagée entre différents acteurs, tous autant légitimes, à s’emparer de la question de l’espace et de son utilisation : des élus, des habitants, des travailleurs qui fréquentent cet espace. C’est enfin un travail qui croise différentes approches, en lien avec les différentes manières dont nous habitons l’espace : l’approche physique et paysagère (comment l’espace est-il organisé, comment son occupation a-t-elle évolué dans le temps, comment nous déplaçons-nous, comment ressent-on notre environnement bâti et non bâti ...), l’approche sociale (quels sont les services auxquels nous accédons, sont-ils suffisants, comment se fabrique le lien social...), l’approche économique (comment fonctionne le tissu économique local, comment répond-il aux besoins de la population...), l’approche résidentielle (quel est le type d’habitat dominant, comment est-il occupé, répond-il aux besoins...). Et pourquoi à La Nouaille ? Un travail de ce type s’est tenu sur le bourg de Faux la Montagne, autour de la question suivante : comment réhabiter les centres-bourgs et réoccuper le bâti ancien vacant ? Cette question se posant de manière récurrente sur notre territoire, les élus de Fauxla-Montagne ont proposé d’élargir le périmètre de travail à l’ancienne communauté de communes du plateau de Gentioux, donc à La Nouaille.
« On n’est pas aidé »
OBjectif obsession Sécurité Le passage de la commission de sécurité est toujours un moment difficile pour les manifestations publiques... Celle qui a eu lieu jeudi soir à La Nouaille n’a pas échappé à la règle. Le chef des pompiers en tête est venu constater si les installations étaient ou non conformes à la réglementation. Hollande, risque tout Première exigence de Monsieur Sécurité : « Ces deux barnums que vous a loués la communauté de communes ne sont pas aux normes : vous devez les démonter ! » Exigence qui évidemment ne souffre aucune contestation. Première raison : La validité de leur certificat de sécurité était expirée depuis deux mois. Deuxième raison : ils ne disposent pas d’un double système d’allumage et d’un double disjoncteur pour les lumières. Une exigence que ni l’électricien, ni le bureau d’études qui surveillent le matériel ne semblaient connaître... Et dire qu’il y a deux mois, lors de l’inauguration de la Cité de la tapisserie, ces mêmes barnums ont servi pour accueillir François Hollande à Aubusson... On en tremble encore pour lui. Abus de pouvoir Seconde exigence : comptetenu de notre manifestation nous aurions dû, selon lui, faire une déclaration en préfecture et disposer d’un poste de secours. Obligations que la Fête conteste formellement,
textes à l’appui. Par ailleurs, ni la Croix Rouge, ni la protection civile n’étant disponibles, c’est l’organisation de la fête qui assurera le minimum elle-même. « Non, non, non ! » dit Monsieur Sécurité qui, se basant sur un décret de 2006, nous impose une telle installation. Notre experte juridique ira le soir même vérifier le décret et la loi sur les sites très officiels du gouvernement et s’apercevra qu’on nous impose là une obligation qui ne concerne que les manifestations réunissant plus de 1500 personnes au même endroit et ayant un but lucratif... Ce qui n’est pas le cas de la Fête de la Montagne ! Devant cet abus de pouvoir, le maire de la Nouaille a décidé de signer la convention des pompiers et de prendre en charge les 414 € que cela coûtera (merci Monsieur le maire!). Curieux, que celui qui interprète le loi à sa manière... soit aussi celui qui vend la prestation qu’il a déclaré (contre les textes!) obligatoire... Une petite aventure qui nous a fait penser au texte de Jan dau Melhau que nous publions ci-dessous.
Le Monsieur sait mieux que toi Comment caractériser La Nouaille ? La Nouaille est un village-rue en situation de promontoire, structuré autour de trois espaces-clés : la place de la mairie-lieu de services / l’église et ses abords-lieu de tourisme / le cimetière-lieu du souvenir. Pour renforcer ces micro-centralités dans un bourg par ailleurs très peu habité du fait de la présence de nombreux logements vacants et résidences secondaires, il s’est agi de trouver de nouveaux motifs de fréquenter le bourg, avec en particulier une réflexion sur l’aménagement des abords de la mairie et de l’église. Quelles idées sont sorties de cette étude ? Pour répondre à ce besoin de rendre le bourg plus attractif et plus fréquenté plusieurs pistes ont été avancées : - Construction d’une halle communale à côté de la mairie, intégrant différentes fonctions : accueil d’animations / place de marché / affichage d’informations / accès à un point d’eau et à des toilettes publiques. - À moyen terme, implantation possible d’un verger conservatoire derrière la mairie-école. - Toujours à moyen terme, ouverture d’un chemin reliant la mairie, l’église et le verger, cette petite boucle de promenade ayant vocation à désenclaver les abords du bourg, aujourd’hui totalement inaccessible à pied... - Réhabilitation du lavoir derrière l’église, pour en faire un lieu où “se poser”, discuter, pique-niquer.
Le vrai Jean-Marie Caunet Suite aux réactions de plusieurs personnes qui ont estimé que la photographie de Jean-Marie Caunet parue dans le numéro 5 de l’Echo des pacages n’était, parait-il, pas flatteuse, la rédaction du journal a décidé de publier une photo rectificative.
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Me revenait en tête, là, cette petite histoire, fable, tu sais... L’homme était là, dans son lit couché, près de passer. Sa femme tout de même veut faire venir le médecin. Le médecin arrive, prend le poignet de l’homme, le laisse retomber, et se tournant vers sa femme : « Il est mort, dit-il. » Alors le mort, qui ne l’était pas encore sans doute, essaie de se soulever, de remuer les lèvres, ouvrir un peu les yeux, donner si peu que soit signe de vie, et finit par en naître quelque filet de voix : « Mais... mais... mais... » Mais la femme : « Ferme-là, tiens, vieille bête, le monsieur sait mieux que toi! » Eh oui, le monsieur savait mieux que lui. Et notre homme encore un peu vivant était déjà bien mort, dépouille froide. Le monsieur sait mieux que toi. Elle va loin, cette parole, il en dit long, mon petit conte, parce que je ne sais pas si tu l’as remarqué mais en toute chose que tu puisses faire, penser ou dire, il y a toujours quelque monsieur qui sait mieux que toi. Et comme il sait mieux que toi, c’est bien normal, il va te conseiller, pour le moins, et pour le mieux décider pour toi. Que veux-tu, il sait mieux que toi où tu en es, ce qu’il te faut, ce qui te fait besoin, ce qui est bon pour toi. Le monsieur sait mieux que toi, tais-toi, tu n’es qu’une bête. Et tu peux bien remuer la langue comme si tu voulais parler et dire... « mais je ne suis peut-être pas si bête, et je sais un peu tout de même ce qui m’est nécessaire, que ma vie, après tout, c’est la mienne, et de la prendre en charge j’y suis bien pour mon compte, non ?... » Tais-toi, tu n’es qu’une bête ! Tais-toi et écoute celui qui sait, celui qui sait mieux que toi, qui va t’expliquer, qui va te faire voir... Toi, tu crois avoir une idée quelconque sur quelque sujet que ce soit, pourquoi pas un jugement, le tien, sur les choses de la vie ? Tu plaisantes ! Tu n’es qu’un pauvre malheureux, et tu as de la chance que le monsieur s’intéresse à tes affaires ! Allons, non seulement tu l’écouteras mais tu lui diras grand merci Notre monsieur, et bien sûr tu le paieras, cela va sans dire, tu le paieras pour ses bonnes paroles, sa cravate, son parfum, sa poignée de main. Et tu t’en iras, la casquette à la main, l’échine un peu basse, sans oublier de fermer la porte derrière toi. Que voulais-tu dire ? Tu voulais dire quelque chose peut-être ? Ferme-là, tiens, le monsieur sait mieux que toi. Jan dau Melhau
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Entre duo ou duel, la frontière est toujours mince
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Territouère, Territouère ??
Est-ce que j’ai une gueule de territouère
Vendredi 23 septembre, Radio Vassivière a organisé un débat autour de la question « Pourquoi et comment construire une vie commune sur le territoire ? ». Nous avons demandé à Emmanuelle, journaliste bénévole de la station associative, ce qu’elle pense de cette notion de « territoire ». Qu’entend-t-on par territoire ? Les définitions sont multiples tant le mot territoire renvoie à différents concepts. On lit sur wikipedia qu’un territoire doit être habité, partagé, transformé. Voilà qui nous parle ici où le mot est sur-employé par une partie importante de la population... alors qu’ailleurs, personne ne l’utilise, sauf les professionnels de l’aménagement. Parce qu’ici, les habitants se sentent concernées par l’aménagement du territoire, parce qu’ils s’approprient le territoire de la Montagne limousine ou du plateau de Millevaches. Pour quelles raisons ? Est-ce à cause des conditions géographiques ? De l’histoire locale ? Des migrations ?… Tout le monde partage-t-il cet intérêt ? Beaucoup d’habitants n’ont pas cette conscience de territoire et se sentent extérieurs voire hostiles à cette énergie créatrice et à cette volonté d’autonomie. On parle beaucoup de clivage entre locaux et néoruraux. Mais finalement, la frontière ne se situe-t-elle pas ailleurs ? Entre ceux qui estiment que nous devons ensemble prendre en main le destin du territoire, et ceux qui préfèrent s’en référer aux pouvoirs centraux et hiérarchiques des villes ? (la « république autonome du plateau non merci » me disait un élu). Entre ceux qui veulent une campagne bouillonnante et hyper-active et ceux qui préfèrent qu’on ne dérange pas la paisibilité des villages ? Et alors, ne faudrait-il pas rappeler que tous ceux qui s’activent sur plateau ne peuvent être mis dans le même sac d’écolo-bobo-anarcho-bio ? Que d’entre-soi il n’y a point quand on voit les désaccords et les conflits à l’intérieur des collectifs et des associations ? De même, il convient de bien saisir l’extrême diversité de tous les habitants qui ne s’impliquent pas sur le territoire...
Des Entretiens météo Vous avez peut-être remarqué sur le programme de la fête que sont prévus des « entretiens sur les sensations du temps qu’il fait sur le plateau de Millevaches ». Stéphanie Eligert nous explique en quoi consiste son projet. Avec l’atelier de géographie l’arrivée d’un ban de nuages modifie populaire du Plateau de Millevaches l’aspect du village, de la forêt ? et l’association PAN !, je serai Dans quelle mesure le climat du présente à la Fête pour interroger Plateau influence l’être-ensemble, tous les habitants (et gens de les relations humaines et politiques ? passage) qui le souhaitent, sur leurs Comment cela se manifeste ? Quelle relations au temps qu’il est l’ambiance générale fait, au fil des jours de la Montagne ? Y Nous sommes et des années, sur le a-t-il des microclimats tous des plateau de Millevaches. distinguant les villages ? baromètres Quelles différences, vivants, Une enquête sensible par exemple, existe-t-il hypersensibles Les questions sont entre l’air de Faux-laaux variations très simples et portent Montagne et celui de atmosphériques exclusivement sur Meymac ? Le Plateau les petites sensations est-il lui aussi affecté qui affectent qu’on a tous chaque par le bouleversement notre maison, jour, et qu’en dépit climatique ? Par nos rues et de leur importance quels signes cela se chemins souvent décisive sur nos concrétise ? Des vents existences affectives (par nouveaux sont-ils exemple, l’effet d’une éclaircie après apparus ? Comment s’en sent-on trois jours de brouillard sur notre affectés ? humeur), nous ne prenons jamais vraiment le temps de nommer et de L’Atelier de géographie populaire décrire dans le détail. et moi-même tiendrons à Pourtant, n’est-ce pas dans ces disposition un cahier où recenser détails infimes, mais très concrets, tous les proverbes et phrases, que s’affirme aussi la singularité d’un légués oralement de génération en territoire ? génération, et qui condensent un aspect particulier du temps qu’il fait ici, sur la Montagne ; seront aussi disponibles des cartes et des couleurs afin de décrire le plus précisément possible toutes nos impressions climatiques. Stéphanie Eligert (pour me joindre à tout moment de la fête : 06-30-95-49-73)
“Il peut quasiment geler tous les mois de l’année”. Quelques phrases entendues lors de l’émission de Radio Vassivière :
« Si nous étions la Côte d’Azur, nous ne serions pas le Plateau de Millevaches » (Remy Cholat) « Mon territoire il est ici mais il est aussi plus large, parce qu’il est là où je m’implique » (Pomme Boucher) « Si je n’ai pas le consommateur qui décide de manger mes produits, je ne peux plus vivre ici » (Jérôme Orvain) ce « Pour bien vivre ensemble on a besoin de faire par nous mêmes : c’est qui s’appelle faire de la politique » (Stéphane Grasser) t « Le plateau de Millevaches fait partie des dix sites mondiaux qui peuven être classés zone « ciel étoilé » et deux des rivières classées rivières sauvages sur les huit classées dans le monde sont sur le plateau de Millevaches ! » (Jérôme Orvain)
SE PERDRE DANS LA NOUAILLE ? Impossible, Charlotte et ses potes se sont réunis samedi dernier, ils ont bu des coups, ils ont découpé des planches, ils ont écrit des choses utiles dessus et ils ont parlé et ils ont rigolé ensemble et maintenant les panneaux sont partout pour guider nos pas dans la fête. 6
« Nous sommes le territoire », c’est à dire que nous sommes tout autant la terre et les forêts de ce territoire que l’atmosphère délicate que nous y respirons ; à l’égal de Proust, nous sommes tous des « baromètres vivants », hypersensibles aux variations atmosphériques qui affectent notre maison, nos rues et chemins, etc., et que nous enregistrons, souvent malgré nous, avec un degré de précision remarquable. C’est tout ce savoir précis, mais flottant que les entretiens aimeraient recueillir afin, plus tard, de les mettre en forme dans un livre que l’Atelier de géographie populaire intitulera Atlas de l’écoumène du plateau de Millevaches. Des questions en veux-tu ? En voilà ! Les entretiens pourront aborder tout un tas de facettes météorologiques ; la trame sera libre. On pourra se poser plein de questions. Existe-til différentes sortes de brumes sur le Plateau ? A quel moment de l’année, la brume fine et légère ? Ou pesante, opaque ? Comment
« A l’instant, on parlait de la sensation de printemps. On commence à voir des insectes partout ; et il y a les odeurs de la terre … Néanmoins, l’on sait très bien qu’il peut encore geler jusqu’à mi mai. Jusqu’au 20 mai, même, il peut faire suffisamment froid le matin pour geler des pieds de tomates. C’est ça, le Plateau. Ici, nous sommes sur les contreforts, on n’est jamais qu’à 520 mètres, mais la particularité de cette partie de la Montagne, ce n’est pas forcément une alternance « été très chaud » / « hiver très rigoureux », mais l’existence d’intersaisons avec du gel. Il peut quasiment geler tous les mois de l’année. - Même en été ? - Oui. J’ai vu des fougères geler au 14 juillet. Et après le 15 août, il peut geler à nouveau. Il ne gèlera pas en journée, mais la nuit. Ce qui caractériserait le climat du Plateau, c’est justement cette amplitude thermique entre le jour et la nuit. » Extrait d’un entretien déjà réalisé
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IL VA FAIRE CHAUD PRES DES BRASEROS C’est Fred qui les fabrique à La Nouaille. Bûche norvégienne ou torche suédoise, elles nous viennent du grand nord, elles sont belles, elles éclairent et réchauffent les soirées d’été, quand on peut manger dehors et faire la fête … et… on ne va pas tout vous dire, allez voir Fred, il vous racontera.
Mur de la mort : le retour des forains Le Mur de la Mort est une attraction foraine du début du 20e siècle. Une, deux, voire trois motos tournent sur la paroi verticale du cylindre en bois de 9m de diamètre et de 4,80 m de hauteur. Appréhendé de son sommet, le spectacle est inhabituel et les spectateurs assistent à des numéros spectaculaires défiant les lois de la pesanteur. La version présente à La Nouaille date de 1930. Elle a été exploitée par plusieurs familles jusqu’en 1992, avant d’être stockée dans une grange du Cantal pendant une dizaine d’années. En 2002, Bruno Marchand, Gérard Crinière et Vincent Estaque en font l’acquisition et décident de le restaurer. Le Groupe MDLM (Mur de la Mort) va lui redonner vie en en faisant un lieu pluridisciplinaire itinérant associant la tradition du théâtre forain et l’Art forain, spectaculaire, graphique et scénographique. Le Groupe MDLM, en plus de ses propres activités, souhaite proposer et soutenir des initiatives en matière de création, de production et d’appel aux créateurs dans le cadre particulier d’une attraction foraine. Contact : Le Mur de la Mort - Laurie-Anne Estaque 12, rue Pisseloche 23500 Felletin 06 72 72 59 62 - contact@lemurdelamort.fr www.lemurdelamort.fr
Retour à l’école. Il était 22 heures lorsque le staff de la rédaction de l’Echo des pacages a reçu la visite d’Isaïa, collégien à Aubusson et ancien élève de l’école de La Nouaille : « C’est ici, dit-il, que se trouvait la bibliothèque. Je me souviens de la cantinière aussi, elle s’appelait Gisèle, elle était sympathique, mais évidemment à mon âge je la trouvais un peu embêtante, et chaque midi je devais manger à côté d’elle parce que je faisais des bêtises... Mon meilleur souvenir de cette école : les récréations ! C’était une école sympa ! »
ça cloche toujours Suite de la grand enquête sur le mystère du clocher (voir n°5). Notre détective a interrogé des passants dans les rues du bourg. Les pistes se multiplient. Pour certains, c’est l’argent qui expliquerait la séparation du clocher de l’église. Ainsi, Daniel croit savoir que c’était « trop cher de le monter sur l’église ! ». Pour d’autres, c’est une histoire de tectonique. Jean-Marie est précis à ce sujet : « c’était l’hiver, il gelait, il glaçait, le clocher a glissé, c’est tout ». Selon Dédé le clocher est tout simplement « tombé ». Plus ethnologues, Charlotte analyse que c’est « parce qu’on voulait se faire remarquer à La Nouaille » et Benjamin que, « à La Nouaille, ils voulaient un campanile comme en Italie ». Quant à Amandine, elle est persuadée que l’éloignement du clocher, c’était « pour ne pas déranger le curé ». Enfin, il y a ceux qui, comme Christine, passe l’éponge (« on ne pense pas toujours à tout »), ou qui, comme Seize, nient franchement le particularisme local : « Hein ? Mais ça se fait à plein d’endroits ! ». L’enquête continue, si vous avez des informations à ce sujet, manifestez-vous auprès de la rédaction.
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