L'Écho des pacages n°3 JOURNAL DE LA FÊTE DE LA MONTAGNE LIMOUSINE DIMANCHE 27 SEPTEMBRE - 2 H
SAMEDI 26 SEPTEMBRE 201 5
SUCCESS FOULE
LES FEMMES DE LA MONTAGNE N'ONT JAMAIS ÉTÉ SOUMISES
C'est une femme qui le dit et l'écrit. Marie-France Houdart vient de consacrer un livre au sujet : C'est par les femmes. Il sortira dans quelques semaines aux éditions Maïade. En attendant allez l'écouter dimanche à 14h dans la grange de la librairie occitane, rue des Trois sœurs (Place des territoires).
« J'ai écrit ce livre pour lutter contre les contre-vérités qui circulent sur les femmes en Limousin. Il y a plein de dictons mysogines. On dit que les femmes sont soumises et qu'elles ont toujours été derrière les hommes. Or ce n'est pas vrai du tout. En particulier sur le plateau de Millevaches, on s'aperçoit que la femme est très souvent propriétaire. On l'appelle la foncière. C'est une expression courante en Limousin. Quand on veut parler d'une femme et qu'on précise qu'elle est propriétaire de la terre, on dit d'elle, avec une certaine déférence : « Elle est foncière ». Le fait qu'il y ait un nom spécifique pour désigner cette situation prouve bien que ça existe. Moi qui viensi de Lorraine je peux vous dire que c'est tout à fait original. Là-bas, c'est forcément l'homme qui est propriétaire et qui hérite. Du fait des migrations, en Limousin, ce n'est pas forcément le cas. Comme on dit : « L'aîné, on le fait », c'est à dire qu'on choisit l'héritier – et dans un tiers des cas sur le Plateau, c'est la femme qui est désignée. Son mari, le gendre, n'a pas le même pouvoir. Du reste on dit avec un peu de dédain en parlant de lui : « Il est venu gendre, c'est elle la foncière... »
Pour montrer tout cela je suis remonté loin, très loin, jusqu'au paléolithique. Les anthropologues ont fait des rapprochements entre le Limousin et la Laponie et en comparant les deux civilisations ils ont montré que le rôle des femmes est loin d'être subalterne. Ce sont elles qui s'occupent de la nourriture, du vêtement, et ce sont encore elles qui maîtrisent les connaissances des rites, des secrets, des choses intimes. Par exemple toutes les pratiques autour de la naissance et de l'accouchement, ce sont ce qu'on appelle les « femmes sages » qui les détiennent. Le grand ennemi des femmes ça a été l'Eglise. Elle a toujours été amenée à rabaisser les prétentions des femmes, des prétentions incarnées par la figure de Madeleine. Mais celle-ci (une chanson limousine le raconte) s'est toujours défendue et n'a jamais voulu rabaisser ses prétentions. Pour tous ceux qui pensent que la femme a toujours été soumise, l'histoire nous montre que les choses ne sont pas aussi caricaturales qu'on le dit trop souvent ! »
La conférence de Marie-France Houdart aura lieu à 14h dimanche
Autonomie alimentaire : encore un effort
Êtes-vous plutôt montagne limousine ou plateau de Millevaches ?
Rémy Cholat d'Eymoutiers n'est pas du même avis que Jean-Marie Caunet (voir l'Echo des pacages n°1). Pour lui, c'est, sans hésitation, « plateau de Millevaches ». « Montagne limousine ? Non, ça ne me parle pas. Du reste, ce matin quand je suis venu à Tarnac pour la fête, je n'ai pas dit « je vais à la fête de la Montagne », j'ai naturellement dit : « je vais à la fête du Plateau ». Il y a une vingtaine d'années j'ai fait un mémoire d'étude sur la forêt du « plateau de Millevaches ». C'était alors l'appellation montante. « Montagne limousine » était en perte de vitesse, c'était même un peu ringard. Et puis la région forestière définie par l'Inventaire forestier national
s'appelle « plateau de Millevaches » et non « Montagne limousine. » Tout concourait donc pour que j'adopte plutôt le plateau que la montagne. Pour moi Montagne limousine est une expression de géographes. C'est une aberration parce que, honnêtement, ça ressemble beaucoup plus à un plateau qu'à une montagne. Pour moi Montagne limousine c'est un truc d'universitaires, de gens qui en parlent mais qui n'y habitent pas. Le Plateau m'évoque plutôt le côté rebelle du territoire ! »
Samedi, 18 heures : bal place du Coudert
Où est la rigoleuse ? « Sauras-tu trouver la rigoleuse sur la fête de la Montagne ? » Quand on m'a lancé ce défi, je me suis dit que ce serait facile. Des filles riantes, j'en ai vu plus d'une hier place du Coudert. Je me suis dit que des rigoleuses, j'en trouverai partout, et qu'elles ne manqueraient pas de se dénoncer devant un mec rigolard comme moi. Finalement, j'ai vite dû déchanter. Parce qu'on m'a dit qu'il n'y en avait pas tant que ça. En réalité, il n'y en avait même qu'une sur la fête. Ah ?! C'est Dédé Bessette, de Faux-la-Montagne, qui m'a donné un indice. Il m'a dit qu'il n'y en avait pas eu plus de dix comme celle-ci. Ah bon ? Dix seulement. Une sacrée reine cette rigoleuse ! Je commençais à me dire que j'allais finir la soirée tout seul si je n'arrivais pas à mettre la main dessus avant les autres. J'étais un peu tristounet et j'avais vraiment envie de trouver quelqu'un avec qui passer un bon moment de rigolade. J'ai enquêté, discrètement. Pas question qu'un rigolo me la pique sous le nez. On m'a dit qu'elle n'était ni place des âges, ni place des médias, ni place des activités, ni place du territoire. Comme, sans me vanter, j'ai un esprit assez déductif, j'ai compris que c'était place de la Terre ! Quelqu'un m'a dit que si je voulais un indice supplémentaire j'en trouverai un à la librairie occitane.
Là je suis tombé sur un petit monsieur avec un béret qui m'a parlé en occitan et, qui, lorsqu'il a vu que je ne comprenais pas, m'a demandé d'un air bourru ce que je voulais au juste. « Bah voilà, je cherche des renseignements sur les rigoleuses ». J'avais l'impression de le déranger mais il est allé chercher un livre qu'il avait écrit, intitulé « Memoria de l'Aiga ». Mémoire de l'eau en occitan. Tiens-donc... Qu'a donc à voir avec l'eau ma rigoleuse ? Moi je l'aurais plutôt préférée avec une Félis ou une Mille. Je sentais que j'allais finir ma journée sans avoir trouvé ma rigoleuse. Finalement Dédé a été gentil. Il me l'a présentée, place de la Terre effectivement. Je l'ai trouvée un peu froide, un peu raide et pas facile à traîner. C'est pas parcequ'elle est originaire du même village que moi que j'ai accroché. J'étais quand même content de l'avoir trouvée. Au moins j'avais vu à quoi elle ressemblait. Je ne me suis pas éternisé et, vite fait, je suis retourné place du Coudert en me disant que je retrouverai bien là-bas les rigoleuses que j'avais vues la veille.
HIER, LA TERRE A PRIS
Entre méchoui et moisson, charpente à l'ancienne et pépinière, les visiteur les 50 mètres, retardant de deux heures le début des débats
Les agriculteurs débattent
Fièvre catharale ovine, modèle agricole bovin, distribution, pôle viande... le menu était copieux sous le barnum de la place de la Terre Si la vaccination contre la FCO a fait l'unanimité contre elle, les débats autour du modèle d'élevage bovin ont été vifs. L'avenir est-il dans le broutard pour l'export, les veaux de lait, les centres d'engraissement fermés ? Ne faut-il pas carrément se passer des primes ? Certains avancent alors l'idée de la diversification. Trop coûteux en temps et en main-d'oeuvre leur répond un autre. On constate aussi la diversité des situations entre propriétaires et locataires du foncier, le financement par l'emprunt ou le développement chemin faisant... Tout cela dans un monde qui change très vite, où le maïs sert à produire de l'énergie avant de nourrir les bêtes. Y a-t-il des solutions à chercher du côté de la valorisation du bois, bien présent sur les exploitations ? La disparition des milieux tourbeux va créer une demande en terreau de culture. Or les ligneux peuvent servir à faire de la biomasse, des lombri-compost... Pendant ce temps, d'anciennes variétés de pommes étalent leurs dégradés de couleurs sur les étals qui bordent le barnum.
Un vieil agriculteur de Millevaches, samedi matin, devant les vieux engins agricoles présentés sur le champ de sarrasin :
« On n'était pas des ingénieurs, mais on était sacrément ingénieux ! »
SA PLACE
rs ont envahi la place... A 1 4 heures, la queue pour manger dépassait
75 variétés de pommes Acides, douces, croquantes, sucrées, vertes, rouges, bariolées, il y a toutes sortes de pommes place de la Terre. Chloé Dequeker des Jardins de Peyreladas en a apporté avec elle 75 variétés à gôuter sur place. Vous pourrez poursuivre votre exploration pomicole sur le stand des Croqueurs de pommes, juste à côté. Enfin les WC se trouvent tout au fond du champ en bas à droite.
Avenir du Plateau agricole
La nouvelle fièvre bovine et la ferme Intermarché des 1400 veaux à La Courtine posent la question du modèle paysan vers lequel on veut tendre. Des paysans et des habitants se sont exprimés sur ces sujets.
Bon, personellement, je ne suis pas d'accord avec toutes les optiques prises. Par exemple, avec un questionnement centré sur le réseau économique agricole en essayant de ne pas voir en face la dépendance engendrée par les primes, ou par exemple sur le manque de remise en cause de la pertinence du bovinviande sur le plateau, et surtout sur la fuite d'une responsabilité et d'une possibilité de choix (primes ou pas, bovin ou pas, travailleur agroagricole ou paysan). Donc je risque de forcer sur la moutarde. Il y a une formule dans la plateforme... si je ne m'abuse : "on ne fait pas vivre (ou ne repeuple pas) un territoire avec la logique qui en a fait un désert", enfin, un truc qui veut dire la même chose... Que ce raisonnement ne s'applique-t-il aux primes, au broutard d'Italie, à l'agrandissement... au modèle non seulement qu'on nous prépare mais déjà en cours. Mieux vaut, je pense, être assisté par le RSA que par les
primes! Moutarde, maestro!
Enfin, y'a quand même des bonnes idées ! On a parlé de
valoriser la visibilité des bons produits, de savoir qui les vend, de se rendre indépendant des supermarchés (avec un Pôle Viande : une opportunité pour une agriculture à taille plus humaine?), et aussi de reprendre en main le foncier. Comment? C'est le débat de demain. Pour le vaccin contre la fièvre, il y en a quand même des un peu courageux (employons les mots qu'il faut puisque rien n'est sans risque) qui ne comptent pas vacciner. Plus ils seront nombreux et soutenus et mieux ce sera. Il faut qu'il puisse abattre localement et être soutenus pour trouver preneur "Viande garantie non vaccinée" ! On fait des fêtes pour se connaître aussi. De revenir à des productions (le mot est dégueulasse mais j'y peux rien, on pensait aussi à ça) plus diversifiées ou plus adaptées au territoire, voire nouvelles, a été mis sur le tapis. Enfin, pensons à vivre avant de produire et de gagner plus quand même, ça nous fera des vacances. Et on se plaindra moins. Avec ça j'ai loupé la chorale, ça avait l'air d'être classe, j'ai la rage. D'un passant creusois de l'Est (même pas un abruti de néo)
Comment j'ai appris à jouer aux quilles limousines
Rue des Trois sœurs on peut jouer aux quilles traditionnelles limousines. Moi qui habite depuis si longtemps sur la Montagne, je n'y ai jamais joué ! Quand je suis arrivé, c'est William qui m'a accueilli. William est congolais. Mais il habite en ce moment à Peyrelevade. Il est donc déjà un peu du pays. Du reste, je l'ai vite compris. La preuve : c'est lui qui m'a expliqué comment on joue aux quilles limousines. Peut-être, pensait-t-il, qu'une petite démonstration préalable serait nécessaire. C'est Lamis qui a bien voulu m'initier. Lamis est syrienne. Mais elle habite aussi à Peyrelevade. Elle est donc déjà un peu du pays. Elle a mis 6 quilles par terre en deux coups. Pas mal. C'était mon tour. Avec mes deux coups, je n'ai réussi à n'en mettre que trois par terre. J'étais un peu honteux. On m'a alors envoyé le spécialiste du jeu de quilles. C'est lui qui détenait le reccord avec 8 quilles tombées en deux coups. Il s'appelle
Molsiev. Molsiev est ukrainien. Mais il habite lui aussi à Peyrelevade. Il est donc un peu du pays. Côté jeu de quilles limousines, ceux qui ont des leçons à me donner, ne parlent guère l'occitan.
Jeux de cartes L'Atelier de géographie populaire déplie ses fonds de carte sur la place des territoires. Venez y tracer les contours de vos vies.
Quelques tables couvertes de grandes feuilles sous un petit barnum militaire de la place des territoires. Feutre à la main, quelqu'un s'applique à tracer un trait. « C'est ma zone de déplacements réguliers, dit-il, et le le point, là, c'est chez moi ». Petit à petit, au fil des participants, la carte se couvre de couleurs, reflétant un bout de vie d'habitants de la montagne. « Ce sont des cartes subjectives », explique Julie de Quartier Rouge, l'association felletinoise qui porte les Ateliers de
géographie populaire avec les associations Pivoine (Faux) et La Pommerie (Gentioux). Des cartes comme celle-là, elles en accumulent depuis 5 ans, les ont exposées au théâtre de l'Union à Limoges et compte bientôt en éditer une sélection. Des ateliers sont organisés régulièrement, alliant plaisir esthétique et prise de conscience de son inscription dans l'espace. Ces cartes inutiles et uniques font la nique à leur consoeurs institutionnelles, froides et objectives. Potentielles sources d'inspiration, on se sait pas à l'avance ce qu'elles peuvent produire comme sens ou comme beauté, qui vont-elles toucher et où. Il en va ainsi de cette « carte des endroits où les vaches ne peuvent pas brouter » ou de celle « des lieux qui nous lient à eux » où en chaque lieu, le panneau est percé pour accueillir un petit parchemin de déclaration d'amour. D'autres sont plus farfelues, tels ces exercices de mise en carte du « Rapport sur l'état général de nos forêts ».
Le conseil de la libraire À la librairie occitane notre reporter est allé demander à la libraire de nous
conseiller un livre. Elle a choisi pour les lecteurs de l'Echo des pacages l'ouvrage de Yves Lavalade et Jacques Peyramaure Tournures limousines. Ce livre recence les mots français qui trouvent leur origine dans l'occitan. Bien évidemment lorsque vous utilisez un pétarou (une mobylette) vous pouvez deviner d'où vient ce mot. C'est moins évidemment avec le verbe cramer. Son origine vient de l'occitan cramar, qui veut dire brûler. Les ganes, si fréquentes dans la région, sont des passages à gué, et l'on dit d'un mur qui s'écroule, qu'il s'ébouille. Quant aux banturles que vous avez vu circuler pendant la fête, leur origine vient du mot banturla qui signifie se promener sans but précis. Le verbe badar (être bouche bée) a donné badaraud (gros bêta) qui a lui même donné badaud. Le livre peut se trouver à la librairie occitane dans la grange de la rue des Trois soeurs.
La place vide
Aujourd'hui à Tarnac, en cette fin septembre 2015, je viens d'entendre la Chorale des résistances sociales. Leurs chansons m'ont fait voyager dans ma jeunesse parisienne, juste après mai 1968. Tout en buvant un gobelet de vin blanc avec Daniel et Thierry puis un rouge avec Loïc, dans le soleil d'automne, mon regard cherchait l'inconnu du passé dans la foule. Mais la place de Jean Plazanet était vide. Charlet m'a offert deux morceaux de bois alors qu'il ne faisait pas froid dans ma vie. Le vin de paille de Jeannette m'a chauffé le cœur. Puis Michel m'a aidé à fixer dans ces lignes ce que j'ai vécu aujourd'hui. Iradj
SOS urgence dépression Lors de la conférence sur les initiatives qui existent sur la Montagne Limousine en terme de santé, Loïc a présenté le Groupe psy et son dispositif d'urgence. Les réactions ont été plus que positives. Certains sont même emballés. C'est que ce « Groupe psy », tel qu'il a été présenté par Loïc, l'un de ses acteurs, semble réussir là où l'institution médicale et psychiatrique bute. Ce réseau d'entraide sur les souffrances psychiques, qui s'est créé en 2012, utilise la solidarité de manière organisée pour venir en aide aux voisins, connaissances, personnes qui en ont besoin. Lors de son intervention, Loïc fait une démonstration par l'exemple : Madame ne va pas bien. Elle est seule. Ses enfants la tiennent en vie et en même temps elle n'a plus l'énergie de s'en occuper. Elle leur cuit des pâtes en pilote automatique, mais elle, elle n'a pas faim. Elle ne trouve plus le sommeil. Elle a un boulot salarié à mi-temps, qui, dit-elle, la structure, auquel s'ajoute des prestations en intermittence pour une boîte de prod. Elle a un travail à leur rendre mais n'y arrive pas. Son généraliste la renvoie vers un psychiatre.
Le groupe peut être sollicité par l'entourage, mais aussi le médecin ou le psy, car il a tissé des liens de confiance avec certains professionnels de santé
(mais restent discrets par peur d'être débordés). Lorsqu'il est sollicité, il réagit en organisant l'appui de l'entourage : amis, famille, voisins, selon les possibilités et les besoins. Autant de personnes qui peuvent offrir du temps pour pallier aux urgences. Dans le cas présent, récupérer les enfants à l'école jusqu'au coucher ou les garder un
week-end, faire le dîner, faire des permanences de nuit, prévenir la boîte de prod que la personne ne peut pas travailler, et orienter vers différents professionnels de santé. Le tout coordonné par une personne qui se rend particulièrement disponible. « Nous ne sommes pas des thérapeutes » insiste Loïc. Leur rôle, finalemen t, est de créer les conditions pour que la personne soit soulagée et puisse avancer vers la prise en charge qui lui convient. « Nous avons une liste de thérapeutes que nous connaissons, psychologues classiques ou praticiens de techniques énergétiques, émotionnelles, manuelles... On travaille aussi maintenant avec des infirmiers ». Un membre du groupe peut également assister aux entretiens médicaux avec la personne si elle le souhaite comme le permet la loi. « On arrive à tenir 15 jours avec ce dispositif d'urgence qui a montré son efficacité à de nombreuses reprises ». 15 jours pendant lesquels la personne est à la fois totalement libre et extrêmement entourée. Une véritable alternative à l'internement en hôpital psychiatrique. Seule limite au système : il fonctionne en bénévolat et, comme en témoigne Loïc, « le rôle du coordinateur, c'est jour et nuit pendant 15 jours ». Est-ce tenable sur le long terme ? Ce réseau peut-il s'élargir ou bien c'est parce qu'il se concentre sur un territoire réduit qu'il fonctionne ? En attendant, ce groupe montre encore une fois l'efficacité des solutions créées et organisées collectivement et ce côté toujours pionnier du plateau de Millevaches en la matière.
Les héros sont fatigués Confidence vers 14h d'un des organisateurs de la fête : "Je me suis couché à 5h30 ce matin et me suis levé à 8h30". Après une semaine aux nuits courtes et aux journées de préparation harrassantes, il s'apprêtait à aller faire une (petite) sieste réparatrice. Si vous voyez quelque dormeur au détour d'un chemin, dans un pré, surtout ne le réveillez pas !
Les minots font la teuf
La boum des enfants a eu lieu samedi après-midi à 16h. Ils étaient une bonne quarantaine de 2 à 12 ans à swinger sur une musique de discothèque dans la salle des fêtes de Tarnac. Lumière tamisée, lasers, bracelets fluo, boule disco, réglisse, chamallows, oursons à la guimauve, cotillons et ballons... Tout y était pour que ce soit une réussitte ! (Voilà bien une brève cul-cul se dit le rédacteur qui commence à sommeiller sur son clavier).
L'Arban veut faire revivre les centres bourgs
La Société coopérative d'intérêt collectif l'Arban a mené une étude approfondie sur l'avenir des centre bourgs de plusieurs communes du Plateau. Celle-ci a été menée avec la participation active des habitants qui ont donné leur point de vue sur la manière de revitaliser leur coeur de village. Après tout, en tant qu'habitants, ils en sont les meilleurs experts. L'Arban expose dans la rue des Trois soeurs les propositions issues des "ateliers d'urbanisme rural" de deux communes : La Villedieu et Faux-la-Montagne. À voir, pour tous les autres bourgs qui aimeraient engager une démarche similaire chez eux.
LE RANGEMENT QUI VIENT
Amis, armez-vous de balais, sacs poubelle, serpillères : Grand rangement de la fête dimanche dès 18 heures. Puis rendez-vous lundi à 10 heures place du Coudert pour les démontages et transport de tout le matériel. La participation du plus grand nombre est nécessaire.
SANS SUBVENTION, IL FAUT DES COTISATIONS Adhérez à l'association "Fête de la montagne limousine". La fête coûte de l'argent. Malgré beaucoup de bénévolat, la participation de tous est la bienvenue. Les éventuels excédents permettront d'organiser la prochaine fête. NOM_______________________________________________ PRÉNOM ___________________________________________ ADRESSE___________________________________________ ___________________________________________________ E-MAIL_____________________________________________ COTISATION (5 EUROS OU PLUS)_______________________ CHÈQUE À ENVOYER À : FÊTE DE LA MONTAGNE LIMOUSINE - 1 2 RUE DU TILLEUL - 1 9 1 70 TARNAC
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