Valérie Desplas
Un monde sans plastique
S o mm air e 18
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Du plastique… partout !
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Un « continent » de plastique
Trier et recycler plus
Tous mobilisés
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C’est quoi, le plastique ?
Les animaux marins menacés
Réduire la pollution plastique existante
Décisions concrètes
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Plusieurs résines
La pollution de l’environnement
14 Toujours plus
16 Que devient le plastique ?
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Intercepter les déchets
Tous acteurs
36 Les bioplastiques
L’homme en danger ?
48 Lexique
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28 Refuser le plastique
Déplastifier. Oui, mais...
Au centre de ton livre, découvre l’association No Plastic In My Sea !
Textes : Valérie Desplas Remerciements à Muriel Papin pour sa relecture attentive. Direction : Guillaume Pô Direction éditoriale : Emmanuelle Braine Bonnaire Édition : Danielle Védrinelle et Anaïs Rougale, assistées d'Amélie Palladin Réalisation graphique et mise en pages : Philip Garcia Direction de fabrication : Thierry Dubus Fabrication : Marie Guibert © Fleurus, Paris 2021 www.fleuruseditions.com ISBN : 9782215173014 MDS : FS73014 Tous droits réservés pour tout pays. « Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011. » Dépôt légal : février 2021 N° d’édition : J21057 Achevé d’imprimer en décembre 2020, en Roumanie, par Rotolito sur du papier FSC.
Un monde sans plastique Valérie Desplas
Un monde sans plastique, est-ce possible ? Aujourd’hui, on a du mal à l’imaginer ! Bouteilles et gobelets, emballages alimentaires, jouets, voitures, mais aussi vêtements en tissus synthétiques… Le plastique est partout dans notre quotidien ! Le problème est que cette matière ne disparaît pas une fois utilisée, elle n’est pas biodégradable (voir p. 17). Une partie des déchets en plastique finit dans la nature, notamment dans les océans, et se décompose lentement en tout petits morceaux qui se retrouvent ensuite partout, et même dans l’eau potable. Ce n’est bon ni pour la nature, ni pour les animaux, ni pour l’homme. Le plastique pollue notre environnement : il abîme la planète et la met en danger, ainsi que les espèces qui y vivent. 6
Heureusement, des solutions existent. Le tri et le recyclage* des déchets plastiques sont indispensables, mais attention, cela ne marche pas toujours ! Il faut aller plus loin. Pour les déchets jetés ou perdus dans la nature, on organise des ramassages. Quelques objets plastiques à usage unique, comme les sacs ou les couverts jetables, sont désormais interdits. C’est déjà bien, mais l’idéal serait de diminuer ou de supprimer la production de nombreux objets et emballages. Certains essaient aussi de produire de nouvelles matières pour remplacer le plastique, à partir de plantes par exemple. Des associations comme No Plastic In My Sea (« pas de plastique dans mon océan » en anglais) dénoncent la situation. Elles encouragent aussi à agir : on peut tous participer à l’élimination du plastique inutile et, ainsi, réduire la pollution plastique.
C’est parti ! 7
Du plastique… partout ! Le plastique est la matière favorite des entreprises, dans tous les secteurs ! Et les objets fabriqués plaisent beaucoup aux consommateurs : pratiques, imperméables, presque incassables, ils sont utilisés pour tout dans la vie courante. Impossible de tous les lister ! Dans les salles de sport ou de jeu : équipements (ballons, raquettes…), jouets (poupées, Lego®, figurines, peluches…).
Dans les transports (tout le véhicule n'est pas en métal !) : voitures, vélos, trottinettes… mais aussi les banquettes des trains, des métros, des avions… 8
Dans la salle de bains : tubes de dentifrice ou de crème, peignes et brosses, rasoirs, bouteilles de savon liquide et de shampoing, produits cosmétiques (tubes de rouge à lèvres, mascara…).
Dans n’importe quelle habitation (sauf peut-être les cabanes en bois !) : fenêtres et tuyaux en PVC, tapis et moquettes tissés en polyester, tables et placards.
Autour de la table (ou dans l’herbe, pour un pique-nique) : bouteilles, gobelets, Tupperware®, couverts, emballages alimentaires… Mais aussi petits et gros ustensiles de cuisine.
Dans l’armoire : chaussures et textiles (vêtements polaires, maillots de bains, justaucorps…).
Aujourd’hui, près de trois habits sur quatre sont tissés avec des fils en matière plastique. Tes vêtements en sont peut-être même composés à 100 %. Cherche les termes « polyester », « nylon » ou « acrylique » sur les étiquettes : eh oui, c’est du plastique !
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C’est quoi, le plastique ? 6%
du pétrole produit dans le monde sert à faire du plastique.
GAZ DE PÉTROLE
ESSENCE
NAPHTA
KÉROSÈNE
GAZOLE
FIOUL
PÉTROLE BRUT
HUILE DE GRAISSAGE
BITUME
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FOURNEAU
C’est une matière issue essentiellement de la transformation du pétrole. Découverte au milieu du 19e siècle, elle est aujourd'hui couramment utilisée dans le monde entier. Le plastique est si facile à produire qu’on ne peut plus s’en passer.
Du pétrole ? Le pétrole est un liquide noir naturel que l’on extrait du sol. Pour être utilisé, il doit être « raffiné », c’est-à-dire, en quelque sorte, nettoyé. Pour cela, il est envoyé dans une raffinerie*, où il passe dans une grosse tour d’acier appelée « colonne de distillation ». À chaque étage de cette tour, on récupère différents produits : en bas, le bitume pour fabriquer les routes, et le fioul (ou fuel) qui sert de carburant aux gros navires. Tout en haut, ce sont des gaz. Et entre les deux, Dans la colonne de distillation, le pétrole est chauffé plus ou moins fort pour récupérer ses différents éléments.
Le pétrole a été surnommé « or noir », car il est vite devenu une ressource utile pour de nombreuses activités.
d’autres types de carburants : le gazole, le kérosène, puis l’essence. Mais aussi le naphta*, qui servira à fabriquer le plastique.
Du naphta au plastique Le naphta part ensuite dans une usine spécialisée pour être transformé. On y ajoute différents additifs* (des colorants, et des produits chimiques qui le rendent élastique par exemple, ou au contraire très solide). Ces mélanges produisent des résines* avec différentes qualités : résistance au feu, flexibilité, légèreté… Ce sont elles qui vont donner le plastique ! Versées dans des moules, puis chauffées, elles deviennent des objets.
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Lexique Additif : supplément ajouté à un produit pour l’améliorer. Biodiversité : ensemble des espèces vivant dans un même environnement. Préserver la biodiversité est essentiel pour éviter la disparition des espèces. Centre de traitement des déchets : endroit où l’on traite les déchets en fonction de leur matière. Ils y sont soit recyclés, soit incinérés (brûlés), soit stockés, soit enfouis (enterrés). Composter : transformer des déchets en engrais, c’est-à-dire en fertilisants qui enrichissent les sols sur lesquels poussent les plantes.
Naphta : huile transparente qui sert de matière de base au plastique, mais aussi aux engrais, aux parfums ou aux médicaments. Pétition : demande envoyée aux décideurs, en général sous forme écrite, qui exprime un mécontentement face à une situation. Un changement est réclamé et le document est signé par tous ceux qui le soutiennent. Raffinerie : usine où une matière (comme le pétrole) est débarrassée de ses impuretés (« raffinée ») pour être transformée. Recyclage : action qui consiste à transformer des déchets pour en faire de nouveaux objets.
Gyre : gigantesque tourbillon d’eau océanique formé d'un ensemble de courants marins.
Résines : substances collantes, produites par certains végétaux (les arbres résineux, comme le sapin) ou obtenues chimiquement.
Hormone : substance biologique qui transmet des messages chimiques dans le corps et lui permet de fonctionner correctement.
Station d’épuration : installation qui sert à séparer l’eau des substances indésirables qu’elle contient avant rejet dans la nature.
Incivilité : comportement impoli, qui va à l'encontre des règles de vie en communauté. Jeter ses déchets au sol plutôt que dans une poubelle est une incivilité, par exemple.
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Crédits iconographiques Couverture : © Paulo de Oliveira / Biosphoto. Intérieur : © Shutterstock, à l’exception de : pp. 14-15 : Gigira / Shutterstock.com – p. 23 droite : Andy Rouse / Photoshot / Biosphoto – p. 31 : CBW / Alamy Stock Photo – p. 32 haut : © The Ocean Cleanup ; bas : © The Ocean Cleanup/Cover Images/Sipa – p. 33 : © Plastic Odyssey – Réalisation Raphaël Barriol – p. 34 : © City of Kwinana – p. 35 haut : © Mairie de Pluguffan et SIVADOLET / photos de P. Petit de Voize – GASM et J-J Banide ; bas : mauritius images GmbH / Alamy Stock Photo – p. 40 : GERARD BOTTINO / Shutterstock.com – p. 41 : Alexandros Michailidis / Shutterstock.com – p. 43 : © Laurent Rousselle/DR – p. 46 gauche : Emagnetic / Shutterstock.com – pp. 46-47 : © No Plastic In My Sea. Livret central : © No Plastic In My Sea, sauf photo par drone sur la plage : @Fédération française de voile ; et photo en salle de conférence, photo mairie de Marseille et photo en école : © Shutterstock. Pictogrammes (issus de thenounproject.com) : Arbre : ruliani – Bouteilles plastique : ProSymbols – Chariot de supermarché : Alfa Design – Éclaboussures : Paul Berthelon – Goutte : steindorsson – Loupe : Veve – Manifestant : Jems Mayor – Mégaphone : IconMark – Ordures ménagères : ProSymbols – Panneau danger : Adrien Coquet – Pas : Kirby WU – Photographe : Iconathon – Pneu : priyanka – Pollution aquatique : panyawut norrasing – Poubelle : Simon Child – Sac de courses : nareerat jaikaew – Symbole recyclage : Ben Davis – Tortue : BGBOXXX Design – Tortue avec déchets : Komkrit Noenpoempisut – Tote bag feuille : Becris – Tote bag plante : Becris – Tuyau d’évacuation : Luis Prado. Pictogrammes (© Shutterstock) : ours en peluche, gobelet, emballage plastique.
À r i a p rt S 8 AN Le plastique semble aujourd’hui indispensable. Des emballages aux voitures, en passant par les jouets, les bouteilles, ou bien encore les vêtements, il est partout ! Cette matière pollue pourtant énormément et menace la survie de nombreuses espèces. Apprends tout ce qu’il faut savoir sur le plastique, ses ravages sur la planète et notre santé. Découvre aussi comment réduire ta consommation et les bons gestes à adopter ! pour un avenir plus
Avec un dépliant de 8 pages pour découvrir l’association No Plastic In My Sea.
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MDS : FS73014 - 10,95 € TTC