Calendrier mural jardin 2025 by Fleurus Editions

Jardin CALENDRIER

CONSEILS, DICTONS, GESTES, PLANTES, BIODIVERSITÉ

À FAIRE CE MOIS-CI

• Arrosez les pélargoniums, les lauriers-roses et toutes les autres plantes hivernées à l’abri du gel.

• Rabattez le poinsettia de trois quarts et reprenez régulièrement les apports d’engrais.

• Taillez l’hibiscus d’intérieur afin de faire démarrer un maximum de jeunes pousses qui assureront d’ici trois mois une floraison abondante.

• Contrôlez et, au besoin, réajustez les protections contre le froid sur les plantes d’extérieur sensibles.

• Mettez en végétation les bulbes de bégonias et rempotez les plantes d’intérieur qui le nécessitent.

C’est le moment !

Broyez les rameaux de taille

Ne laissez pas se perdre les branches et rameaux prélevés sur les arbustes et les arbres. Broyez-les pour les épandre au pied des végétaux en place. Coupez au sécateur ou au sécateur- ébrancheur les rameaux des arbres fruitiers et des arbustes à floraison estivale. Éliminez les moignons anciens et les branches dont le diamètre dépasse 2 cm. Faites tourner le broyeur à plein régime avant d’introduire les branches dans la goulotte, une à une pour les plus épaisses et par brassées de 3 à 5 pour celles qui ne dépassent pas 1 cm de diamètre. Récupérez le broyat et épandez-le au pied des arbustes pérennes pour conserver au sol son humidité et limiter l’apparition des mauvaises herbes. L’épaisseur de la couverture pourra varier de 2 à 8 cm.

Le saviez-vous ?

Certes, elles ne fleurissent pas… Mais les graminées prennent en hiver un aspect féerique sous le givre. Des Lagurus aux épis floraux soyeux aux populaires Pennisetum alopecuroides et aux diverses Stipa, tous participent à la magie hivernale.

Faisons connaissance… Le pinson des arbres Le mâle est très coloré avec un plumage rose, des ailes noires bordées de bandes blanches et une tête ornée d’une calotte hérissée. La femelle, plus terne, est de couleur brun olive. Le pinson est très friand de faines de hêtre et de céréales. Au jardin, il vient récupérer au sol les graines tombées des mangeoires. Il niche dans les arbres, c’est la femelle qui construit le nid, le mâle l’encourageant en chantant.

Très mélodieux, c’est une succession de trilles.

Le perce-neige

Né, aﬃ rment les légendes, de la querelle entre la fée printemps et la fée hiver, le perce-neige se fait, tour à tour et selon les époques et les lieux, clochette d’hiver, galantine nivéole, violette de la Chandeleur ou violier d’hiver. Pour les botanistes, il est la ﬂeur de lait des neiges

– Galanthus nivalis –, des termes grecs gala, « lait », anthos, « ﬂeur », et nivalis, « près des neiges ». En croissant, cette plante bulbeuse très rustique fait fondre en cercle la neige autour de son pied, comme si elle cherchait à nous débarrasser de l’hiver.

Jour de l’An

• Nettoyez les massifs d’heuchères, de bergénias et des autres vivaces persistantes.

• Taillez les groseilliers à grappes et à maquereaux ainsi que les cassissiers, les framboisiers et les noisetiers.

• Taillez les clématites à grandes fleurs.

• Remettez en végétation les géraniums hivernés en plaçant les potées à une température ambiante de 18 à 20 °C et en augmentant progressivement l’arrosage. Taillez les feuilles et les pousses de l’année précédente si cela n’a pas déjà été fait.

• Par température positive, toilettez les pensées, pâquerettes, myosotis et giroflées ravenelles plantés cet automne.

C’est le moment !

Prélevez les rejets sur les orchidées d’appartement Les orchidées d’appartement se multiplient par prélèvement de jeunes rejets, le semis n’étant certes pas impossible, mais aléatoire et difficile. Dépotez la plante et démêlez les racines en prenant soin de ne pas abîmer celles qui sont saines. Enlevez délicatement les radicelles ramollies, noircies ou blessées. Prélevez au bas de la plante les renflements ou pseudobulbes et débarrassez-les des éventuelles feuilles desséchées. C’est à partir des réserves de ce bourgeon végétatif que la nouvelle orchidée va se développer. Rempotez chaque rejet dans un mélange terreux pour orchidée. Utilisez des petits pots et entreposez- les entre 20 et 22 °C. Vérifiez souvent le substrat qui doit rester humide mais jamais détrempé, au risque de compromettre la reprise.

Le saviez-vous ?

Les fleurs des premiers Hamamelis mollis et celles des variétés les plus précoces de camélias et d’azalées anticipent le printemps. Les chatons des noisetiers s’épanouissent, alors que la floraison des lauriers-tins et des viburnums d’hiver se maintient et se prolongera encore pendant 2 mois.

Faisons connaissance… La sittelle torchepot

Elle se reconnaît à son corps gris-bleu sur le dessus et roussâtre en dessous. La joue est barrée d’une ligne noire. Peu farouche, elle est surtout visible en hiver, car elle fréquente assidûment les mangeoires. Le reste du temps, elle se nourrit d’insectes qu’elle capture en montant et descendant sur les troncs. Elle accepte tout type de nichoirs, quelle que soit leur ouverture qu’elle cimentera avec de l’argile. Le chant de la sitelle est mélodieux, elle est très bavarde.

«<< Si février laisse les fossés pleins, les greniers deviendront pleins. >>

Le lilas de Chine

C’est un arbuste de moins de 2 m, aussi large que haut. Ce port compact en fait une plante souvent cultivée dans les petits jardins. Sa présence est d’autant appréciée que ses multiples ﬂeurs, pourpre rosé en bouton et rose-mauve à l’épanouissement, apparaissent à deux époques distinctes de l’année, en mai d’abord, puis de fi n juillet à fi n septembre.

Jardin CALENDRIER

À FAIRE CE MOIS-CI

• Taillez après la chute des fleurs les arbustes à floraison printanière comme les forsythias, les deutzias, les cognassiers à fleurs, la corète du Japon, etc.

• Rempotez en jardinières et balconnières les pélargoniums, surfinias, verveines retombantes, sanvi talias, diascias et autres fleurs d’été. Après le 15 mai, toutes les annuelles à floraison estivale seront mises à l’extérieur.

• Supprimez les tiges défleuries des tulipes et autres bulbeuses de printemps en conservant intact le feuillage.

• Plantez les derniers rosiers en conteneurs.

C’est le moment !

Le saviez-vous ?

Aujourd’hui commun et presque banal, le muguet des bois était jadis dénommé « gazon du Parnasse » – Apollon l’aurait créé

Faisons connaissance… La cétoine dorée

RETROUVEZ TOUS LES MOIS

• Les gestes et plantes de saison à ne pas manquer.

• Des astuces et conseils précieux à adopter au jardin et dans la maison toute l’année.

• Une présentation d’un animal sauvage fréquent dans les jardins.

Textes : Robert Elger

Crédits iconographiques :

Couverture : Shutterstock.

© Christian Hochet/Rustica : janvier (bd) ; © Frédéric Marre/Rustica janvier (h), février (mg), août (mg), septembre (bd) ; © Virginie Quéant/Rustica janvier (mg), février (bd), avril (mg), mai (mg), juillet (bd).

Direction Guillaume Pô

Direction éditoriale : Élisabeth Pegeon

Édition Liza Person-Lisiecki

Direction artistique : Julie Mathieu

Mise en pages : Véronique Sommeilly

Direction de fabrication : Thierry Dubus

Suivi de fabrication : Julia Mirenda

Dépôt légal : août 2024

1re édition N° d’édition 24L0789

ISBN : 978-2-8153-2178-5

Code MDS : RU21785

Achevé d’imprimer en juillet 2024 par DZS en Slovénie sur du papier certi é FSC ® (issu de forêts gérées de façon responsable) et avec des encres végétales.

<< Averse de mai a plus de pouvoir que dix arrosoirs. >>

Le corps de 14 à 20 mm de long est recouvert d’une carapace d’un vert métallique avec des reﬂets rouges ou bleus. La cétoine fréquente essentiellement les rosiers et les églantiers où elle dévore pollen et nectar des ﬂeurs au point souvent de les détruire. La femelle pond ses œufs dans les matières en décomposition comme le compost.

L’arbre aux mouchoirs

La spectaculaire ﬂoraison du Davidia involucrata lui a valu de nombreux surnoms, comme « arbre aux mouchoirs », « arbre aux pochettes », arbre aux colombes » et même « arbre aux fantômes ». Tous se réfèrent au grand involucre garni de longues bractées blanches de près de 20 cm de long. Quand Ernest Henry Wilson (1876-1930), collecteur de plantes pour le jardin botanique de Kew en Angleterre, le découvrit pour la première fois en ﬂeur en Chine, il crut voir, émerveillé, comme « un vol d’immenses papillons ».