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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ACTUS
RÉSEAUX D’ENTREPRISES
FORMATION P. 10
MOBILISATION DES CCI POUR L’APPRENTISSAGE ACTUS COMMERCE
ÉCHANGES PROMETTEURS P. 30
ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RESTAURATION P. 16
BAISSE DE LA TVA, UN CHALLENGE POUR LA PROFESSION
JURI-INFOS BAUX COMMERCIAUX P. 34
RESPECTER LES NOUVEAUX DÉLAIS DE PRÉAVIS L’ E S S E N T I E L RESSOURCES HUMAINES P. 36
MAÎTRISEZ VOTRE SYSTÈME D’INFORMATION RH 3 € – numéro 114 – septembre - octobre 2009
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ÉDITO
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LES ENTREPRISES JEAN-FRANÇOIS BERNARDIN
AU CŒUR DE NOTRE ORGANISATION
Président de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines E-mail : jfbernardin@versailles.cci.fr
À
la lecture du sommaire de ce numéro de rentrée, vous constaterez l’implication toujours plus forte de votre Chambre de commerce et d’industrie dans tous les domaines importants qui concernent les entreprises et les territoires des Yvelines et du Val-d’Oise. Afin de soutenir le plan d’urgence pour les jeunes mis en place par l’État qui fait de l’apprentissage un des moteurs de la reprise, la CCIV, leader de la formation par alternance en Ile-de-France, a mobilisé l’ensemble de ses écoles qui proposent plus de 160 formations adaptées aux besoins opérationnels des entreprises et aux motivations de ses 6 000 apprentis. Plus que jamais, et particulièrement en cette période de crise, tout doit être fait pour favoriser l’emploi des jeunes et leur trouver des débouchés à la rentrée.
Donner un coup de pouce aux entreprises qui embauchent, c’est aussi tendre la main aux jeunes. Ce sommaire rappelle donc tout simplement que nous avons placé l’entreprise au cœur de notre organisation en nous positionnant comme un acteur économique incontournable de nos deux départements. En inaugurant les ateliers locatifs de Saint-Gratien, en favorisant la création et la reprise d’entreprises, en développant des communautés de financeurs et des réseaux toujours plus actifs, en nous engageant fortement en faveur des éco-activités, nous avons l’ambition de répondre encore mieux chaque jour aux attentes des 70 000 entreprises de nos territoires et d’accompagner au plus près leur développement. Nous vous souhaitons une bonne lecture et une rentrée réussie.
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SOMMAIRE
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16 ACTUS LOCALES 15/ GRIPPE A/H1N1
Les précautions face à la pandémie grippale.
10 Deuxième réseau de formation en France avec 200000 jeunes formés chaque année dont 100000 en alternance, les Chambres de commerce et d’industrie s’engagent aux côtés de l’État pour soutenir le Plan d’urgence pour les jeunes qui, notamment, fait de l’apprentissage un moteur de la reprise. Revue de détails de la mobilisation consulaire et des dispositifs mis en œuvre.
ACTUS COMMERCE 16/ ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RESTAURATION
ACTUS 6/ BOURSES ESSEC
Baisse de la TVA, un challenge pour la profession
20 bourses pour les créateurs et repreneurs
18/ CONSOMMATION
6/ VAL-D’OISE
De nouvelles habitudes dans la restauration
Semaine de la création et de la reprise d’entreprise
19/ HÔTELS
7/ DÉVELOPPEMENT
Une nouvelle classification
Lancement de la communauté des financeurs des Yvelines
20/ YVELINES ENTREPRISES NUMÉRIQUES
8/ INAUGURATION
Les TPE profitent aussi des aides
Les ateliers locatifs de Saint-Gratien
21/ QUALITÉ DE L’ACCUEIL
Depuis le 1er juillet 2009, le taux réduit de TVA à 5,5 % est applicable au secteur de la restauration. Attendue depuis quinze ans par la profession, cette mesure fiscale représente une véritable opportunité pour un secteur gros pourvoyeur d’emplois.
ACTUS INDUSTRIE 22/ RÉSEAU NATIONAL DES ÉCO-ENTREPRISES
La CCIV, éco-acteur engagé 24/ ENTERPRISE EUROPE NETWORK
Convention européenne au salon Pollutec Horizons
Échanges prometteurs Les bienfaits des plans de déplacement d’entreprise
26/ MESUREXPO 2009
Le réseau « Mesure du Val-d’Oise», en première ligne 27/ ENTREPRISES EXPORTATRICES
Nouvelles réglementations des échanges internationaux
JURI-INFOS 34/ BAUX COMMERCIAUX
Respecter les nouveaux délais de préavis
L’ESSENTIEL 36/ RESSOURCES HUMAINES
Maîtrisez votre système d’information RH (SIRH) 38/ PORTRAITS
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La CCIV s’engage
30/ RÉSEAUX D’ENTREPRISES
32/ MOBILITÉ
Les premières rencontres interentreprises
13/ ÉCOLES DE LA 2E CHANCE
ACTION TERRITORIALE ET RÉSEAUX
Pérenniser et créer des marchés
Nouvelle charte en 2010
Apprentissage : mobilisation tous azimuts des CCI
28/ TABLEAU DE BORD ÉCONOMIQUE
25/J2IE
9/ COAXION VAL-D’OISE
10/ FORMATION
BAROMÈTRE
Affaires de couple
L’engagement fort de la Chambre en direction des éco-entreprises s’exprime cette fois-ci par la signature d’une convention entre la CCIV et l’association PEXE.
N° 1 1 4 S E P T E M B R E - O C TO B R E 2 0 0 9 Le Courrier économique, journal bimestriel d’information et d’action de l’opinion socio-économique • Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines • 21, avenue de Paris, 78021 Versailles Cedex (Tél. : 01 30 84 78 78)
• Directeur de la publication : Michel Delamaire • Directeur de la rédaction : Marie-Pierre Coursat • Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon • Rédaction : Nicolas Demare, Martine Bousquet, Stéphane Marcovik, Agnès Noël, Patricia Coignard, Céline Zichowski
• Publicité : HSP Tél. : 01 55 69 31 00. • Conception, réalisation : samourai.fr • Impression : ETC, avenue des lions, Sainte-Marie-des-Champs, B.P. 198, 76196 Yvetot Cedex. Tél. : 02 35 95 06 00.
• Commission paritaire : 0507B073 22 • N° ISSN : 0752-1855 • Crédits photos : Getty Images, Cofiroute, Masterfile.
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6 ACTUS
BOURSES ESSEC
20 BOURSES POUR DES CANDIDATS CRÉATEURS ET REPRENEURS Bruno Bouniol, vice-président de la CCIV et président de la commission formation initiale aux côtés des premiers créateurs et repreneurs bénéficiaires des bourses ESSEC.
En juillet 2009, les premières bourses attribuées par la CCIV ont été remises aux candidats des programmes de formation créés par l’Essec en faveur des repreneurs d’entreprise et des femmes créatrices d’entreprise. réé par l’Essec en partenariat avec Intercessio, l’Institut de la transmission d’entreprise (ITE) propose chaque trimestre des cycles de formation à la reprise d’entreprise réunissant une quinzaine de participants. La CCIV soutient activement ce programme en accordant une bourse de 3 000 € à chaque participant permettant ainsi d’élargir le panel des entrepreneurs candidats. À l’issue de cette formation, 40 % d’entre eux – un taux exceptionnel – concrétisent un projet de reprise. La CCIV accorde le même type de soutien au programme « Entrepreneuriat au féminin » : une dizaine de journées de formation dédiée aux femmes qui se destinent à la création d’une entreprise. « Je venais d’être licenciée. Sans cette bourse, je n’aurais pas eu les moyens de suivre une
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formation de ce niveau », explique Isabelle Kowalski, boursière du Val-d’Oise, porteuse d’un projet d’entreprise dans la création et la commercialisation d’une marque de vêtements pour enfants. « Dès le premier jour, nous avons été considérées comme des chefs d’entreprise et cela m’a permis de lever le doute sur mes capacités à l’être. » Autre projet porté par les deux institutions : la création d’un incubateur pépinière de 1 500 m2 qui permettra de créer des entreprises à fort potentiel d’innovation à partir des projets portés par des étudiants ou jeunes diplômés de l’Essec ou des écoles de la CCIV. n Contact : Essec au 01 34 43 30 00. CCIV : Géraldine Frobert au 01 30 84 79 20 ou gfrobert@versailles.cci.fr
VAL-D’OISE
SEMAINE DE LA CRÉATION ET DE LA REPRISE D’ENTREPRISE À NOTER Le Forum départemental aura lieu le 1er octobre 2009 à Villiers-le-Bel.
Forum départemental, visites de pépinières d’entreprises, réunions d’information…, de nombreux rendez-vous de proximité sont proposés par le département pour vous donner les moyens de réaliser et de réussir votre démarche entrepreneuriale. rganisée par le Conseil général du Val-d’Oise, en liaison avec son organisme associé, le Comité d’expansion économique et différents partenaires dont la CCIV, la Semaine de la création et de la reprise d’entreprise en Val-d’Oise vous offrira tous les outils pour matérialiser vos projets. Pour cela, une trentaine de manifestations vous seront proposées sur tout le département. Au programme : des visites de pépinières d’entreprises, des ateliers (étude de marché, financement), des réunions d’information… et un temps fort : le Forum départemental qui se déroulera le 1er octobre 2009 à Villiers-le-Bel.
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Les visiteurs pourront y rencontrer les acteurs du réseau d’accueil et d’accompagnement aux créateurs et repreneurs d’entreprises du département. À cette occasion, seront remis les prix du Concours de la Jeune Entreprise. n Informations pratiques : Du 28 septembre au 2 octobre 2009 dans différentes communes du Val-d’Oise. Forum départemental le jeudi 1er octobre 2009 de 10h à 18h à Villiers-le-Bel (espace Marcel Pagnol) www.valdoise.fr
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DÉVELOPPEMENT
LANCEMENT DE LA COMMUNAUTÉ DES FINANCEURS DES YVELINES Cette nouvelle communauté, inaugurée par la CCIV le 17 juin 2009, réunira les acteurs du financement de la création-reprise, du développement des entreprises et de l’innovation dans les Yvelines.
Yves Fouchet, premier vice-président de la CCIV, président de la délégation des Yvelines à l’origine de ce projet fédérateur: « Nous espérons faciliter les processus d’échanges. Mais c’est aux financeurs de faire vivre cette communauté.»
es structures de financement dans le département sont très diverses car elles doivent répondre aux besoins grandissants des entrepreneurs d’être accompagnés à tous les stades de l’évolution de leurs projets. Avec la création de cette communauté, la Chambre et ses partenaires entendent promouvoir et coordonner leurs actions, favoriser les échanges entre les financeurs mais aussi faciliter l’orientation et les démarches des porteurs de projets. La « communauté des financeurs » se fixe donc pour objectifs de mutualiser les réflexions de ses membres, d’harmoniser les méthodes, les outils et d’améliorer la fluidité du parcours entre financeurs et entrepreneurs. Avec, comme conséquence naturelle, l’amélioration de l’attractivité des Yvelines.
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Des actions coordonnées avec la CCIV Afin d’animer les travaux, un comité de pilotage sera constitué ; un animateur de la CCIV agissant en coordination avec des membres-référents par domaine.
Durant la première année ces référents sont : • domaine création : Val-de-Seine Initiative et Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) • domaine reprise : Saint-Quentin Initiative et Oseo • domaine innovation : Scientipôle initiatives et le CFI (Centre des informations industrielles) • domaine développement : Trianon angels et Aface Yvelines initiative (Association pour favoriser la création d’entreprise).
Un label commun Lors de la soirée de lancement le 17 juin 2009 à Versailles, Yves Fouchet, premier vice-président de la CCIV, président de la délégation des Yvelines, récemment nommé à la présidence de CCI Entreprendre en France, a exposé devant la cinquantaine de financeurs présents, les modalités d’animation et le plan d’actions de cette opération. Différents projets ont été évoqués : labelliser les actions des partenaires sous un logo commun et les mettre en avant via une communication dynamique, exposer au salon des entrepreneurs en 2010, lancer le premier Forum du financement en Yvelines et décerner un prix « spécial communauté des financeurs » doté d’une prime de 10 000 €. Pour animer et faire connaître ce réseau, les partenaires utiliseront une e-communauté dotée d’un « espace membres » dédié aux échanges et aux bonnes pratiques et un « espace clients » servant à l’information et la prise de contact. «La CCIV est un médiateur entre les entreprises et les financeurs. Avec cette nouvelle communauté, nous espérons faciliter et améliorer les processus d’échanges. Mais c’est aux financeurs de faire vivre cette communauté » a souligné Yves Fouchet. n Contact CCIV : Géraldine Frobert au 01 30 84 79 20 ou gfrobert@versailles.cci.fr
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Frédéric Vernhes, vice-président de la CCIV, président de la délégation du Val d’Oise souligne : «Avec ce type de locaux de petite surface, la CCIV répond à une très forte demande des entreprises, face à une offre quasi inexistante. »
INAUGURATION
LES ATELIERS LOCATIFS DE SAINT-GRATIEN Mis à la disposition des professionnels en avril 2009, les ateliers locatifs de Saint-Gratien ont été officiellement inaugurés le 8 juin en présence de nombreuses personnalités et avec déjà, dans leurs murs, 6 entreprises.
«
e cherchais de nouveaux locaux, avec surtout de vraies possibilités de stationnement pour mes camions », explique Jacques Nassif, gérant de Cedrus espaces verts, installé depuis le premier jour. « Je ne pouvais pas espérer mieux, à proximité immédiate de la plupart de mes chantiers et dans des locaux flambant neufs. » Son entreprise s’occupe de création et d’espaces verts, l’une des quelques premières activités accueillies dans les ateliers locatifs conçus et réalisés par la CCIV et ses partenaires. En même temps que lui et à sa suite, sont venus s’installer au 32-40, boulevard Pasteur à Saint-Gratien, un fabricant de charpentes, de vérandas et de meubles, un spécialiste de pose de menuiseries et de fermetures, un autre de production de spectacles vivants, de sonorisation et d’éclairage, un photographe… « J’étais déjà à Saint-Gratien et je cherchais un second local. Je suis très content d’avoir pu le trouver dans le même périmètre pour y installer mon studio à un prix abordable et j’ai saisi l’opportunité dès qu’elle s’est offerte », explique Yves Boucaux qui assure seul avec un apprenti son activité de reportage photographique et de prises de vues.
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Conçus pour répondre aux besoins des TPE La taille des entreprises installées – d’un gérant unique à un effectif de 8 personnes – correspond bien au profil visé par l’ensemble du projet. Les ateliers de Saint-Gratien ont en effet été conçus pour répondre aux besoins des artisans et des dirigeants de TPE qui ne trouvent pas, Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
sur le marché immobilier, des locaux d’activités adaptés à leur taille. Ils proposent des surfaces de 100 m2 à 150 m2, 20 m2 à 30 m2 de bureau en mezzanine, « 1 800 m2 au total, qui représentent un investissement de 3,3 millions d’euros, que nous avons financés avec le concours de subventions et d’aides financières du Conseil régional d’Île-de-France, du Conseil général du Val-d’Oise, de la Communauté d’agglomération de la vallée de Montmorency et de la commune de Saint-Gratien », a rappelé Jean-François Bernardin au moment de l’inauguration de l’ensemble immobilier en juin 2009. Ces ateliers offrent de multiples avantages aux entreprises. Implantés dans un quartier résidentiel et équipés de nombreuses places de stationnement, ils sont desservis par des voies rapides comme l’A 15, le BIP (boulevard intercommunal de Parisis) et par la N 14. Ils se situent également non loin de la gare de Saint-Gratien. Par ailleurs, le rapport qualité/superficie/prix contribue à leur attractivité. Un autre ensemble sera inauguré avant la fin de l’année dans la zone industrielle de Gonesse. Il obéira au même principe et répondra aux mêmes exigences d’une démarche de Haute Qualité Environnementale. Sa commercialisation est également assurée par la société Loiselet & Daigremont. n Commercialisation : Loiselet & Daigremont, Mlle Cousson au 01 41 22 55 56 et 06 60 33 03 55 ou ldc@l-d.fr
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COAXION VAL-D’OISE
LES PREMIÈRES RENCONTRES INTERENTREPRISES Pour la première fois depuis la création de leur réseau, les huit présidents d’associations de parcs d’activités membres de Coaxion Val-d’Oise ont invité leurs entreprises adhérentes à se rencontrer. es premières rencontres interentreprises se sont tenues en juin 2009 au château d’Auverssur-Oise, à l’espace scénographique, et étaient bâties autour d’un « Dîner Carroussel », un concept ludique destiné à favoriser le contact entre les représentants des entreprises présentes en imposant aux convives de changer de places et de tables à chaque service. « Il s’agit là d’un nouveau mode de rencontres interprofessionnelles, dans une ambiance conviviale et un cadre onirique… La formule est assurément gagnante, a fortiori en réponse au contexte macroéconomique morose », remarque Hélène Gravet, directrice générale de Muse en Scène, adhérente de l’AEPF 1. « L’idée était de mettre en relation les entreprises adhérentes des associations regroupées dans Coaxion, répondant ainsi à l’objectif premier du réseau : favoriser les échanges entre les associations et entre les entreprises qui les composent », souligne Bruno Didier, vice-président de la CCIV et président de l’association des Entreprises de Sarcelles – Villiers-le-Bel. Coaxion Val-d’Oise existe officiellement depuis janvier 2008. Ce réseau a été créé par quelques pionniers décidés à s’unir pour satisfaire leur besoin d’échanges et de partages d’expériences, pour leur bénéfice mais aussi pour celui des entreprises adhérentes de leurs associations. Huit présidents se sont ainsi engagés, représentant 366 entreprises du centre et de l’est du Val-d’Oise.
C « L’objectif premier du réseau : favoriser les échanges entre les associations et entre les entreprises qui les composent » Bruno Didier, vice-président de la CCIV et président de l’association des Entreprises de Sarcelles – Villiers-le-Bel.
Dernier arrivé, le nouveau président de GFE 2, Yves Micoud, gérant de Dan’s Médical et Transport, ne cache pas sa satisfaction : « Coaxion est vraiment une opportunité d’échanges d’expériences et d’affaires au niveau du territoire, qui peut permettre aux entreprises locales de se développer plus vite.» Depuis sa création, le réseau a bien entamé son plan d’actions. Recrutée en octobre 2008 par la Chambre, une assistante accompagne les présidents de parcs d’activités membres du réseau dans la gestion quotidienne de leur activité. Un extranet du réseau
a été mis en place sur Ecobiz. Deux visites de parcs d’activités sont prévues au dernier trimestre 2009. Enfin, des outils d’animation des parcs d’activités ont été mis au point, tel le guide Créa-ZA, qui sera remis officiellement aux membres de Coaxion 95 et 78 en novembre 2009 n Contact : Aude Vautherot au 01 30 75 35 89 ou avautherot@versailles.cci.fr 1
Association des entreprises de l’Ouest de la Plaine de France (AEPF)
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Garges en France Entreprises (GFE)
COAXION YVELINES Sept associations sont actuellement membres du réseau Coaxion, créé dans les Yvelines en octobre 2008. Ensemble, leurs présidents ont élaboré une stratégie autour de quatre axes prioritaires : animation et mobilisation des membres des associations, développement de synergies entre les associations et la CCIV, actions de lobbying et de communication, échanges inter-associations. D’ores et déjà, trois commissions de travail se mettent en place sous le pilotage d’un ou de plusieurs présidents afin de déterminer les actions début 2010. Contact : Andrea Zorrilla-Tafur au 01 39 29 23 45 ou azorrilla@versailles.cci.fr Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
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FORMATION
APPRENTISSAGE : MOBILISATION TOUS AZIMUTS DES CCI Le Plan Jeunes concerne 500 000 jeunes et représente un investissement de 1,2 milliard d’euros pour l’État visant un objectif de 320 000 contrats d’apprentissage et 170 000 contrats de professionnalisation du 24 avril 2009 au 30 juin 2010, soit 15 % de plus qu’actuellement en rythme annuel.
DEUXIÈME RÉSEAU DE FORMATION EN FRANCE AVEC 200 000 JEUNES FORMÉS CHAQUE ANNÉE DONT 100 000 EN ALTERNANCE, LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE S’ENGAGENT AUX CÔTÉS DE L’ÉTAT POUR SOUTENIR LE PLAN D’URGENCE POUR LES JEUNES QUI, NOTAMMENT, FAIT DE L’APPRENTISSAGE UN MOTEUR DE LA REPRISE. REVUE DE DÉTAILS DE LA MOBILISATION CONSULAIRE ET DES DISPOSITIFS MIS EN ŒUVRE. Porte-parole du Plan Jeunes initié le 24 avril 2009 et promoteurs des mesures soutenant l’alternance auprès des entreprises, les Chambres font preuve de leur réactivité, de leur expertise en matière de formation et de leur capacité à fédérer les énergies. Les explications de Bruno Bouniol, vice-président de la CCIV et président de la commission formation initiale.
« L’apprentissage est une voie d’exigence, d’excellence et d’efficacité en faveur de l’insertion des jeunes »
Pourquoi l’ACFCI s’est-elle si rapidement saisie du dispositif exceptionnel lancé au printemps dernier par le gouvernement ?
Bruno Bouniol : Le président Jean-François Bernardin a, dès l’annonce, écrit à Nicolas Sarkozy pour lui signifier l’engagement actif du réseau pour soutenir et promouvoir le Plan Jeunes. En tant que collectivités locales des entreprises et deuxième formateur après l’Éducation nationale, nous avons le devoir de faire savoir et d’inciter à faire. Se mobiliser en cette période difficile est une responsabilité sociale. M. BRUNO BOUNIOL, vice-président Par ailleurs, nous sommes convaincus qu’en dépit du fait de la CCIV et président de la commission formation initiale que personne ne sait précisément quand l’embellie
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sont prévues à la rentrée à Pontoise et Versailles pour informer les entreprises sur les mesures gouvernementales en faveur de l’emploi des jeunes. Nous avons également lancé une nouvelle campagne de placement des apprentis en juin qui se terminera à l’automne.
économique sera effective, la reprise se prépare maintenant. Et les jeunes y apporteront leur contribution parce qu’ils sont un facteur de modernisation et de compétitivité indéniable pour les entreprises.
À ce titre, quels sont les atouts de la formation par alternance ? B. B. : Elle constitue une voie reconnue qui favorise l’insertion des jeunes car c’est une voie d’exigence – on assume un poste en même temps que des cours –, une voie d’excellence – le taux de réussite moyen aux examens est de 85 % du CAP au Bac + 5 avec des pics à 98 % pour certains niveaux –, et d’efficacité avec, en Ile-deFrance 1, huit jeunes sur dix sortant des cursus en alternance qui trouvent un emploi en moins de trois mois. Enfin, le salaire moyen constaté est de 1 800 € nets en 2009 contre 1 400 € nets en 2004, soit une progression de 26,8 %. Pour l’entreprise, choisir d’embaucher un jeune en apprentissage, c’est investir dans une personne motivée, travailleuse qui saura contribuer à la créativité des équipes et qui sera formée aux méthodes maison.
Quelles sont les initiatives du réseau consulaire pour promouvoir les nouvelles mesures du Plan Jeunes ? B. B. : Début juillet, l’ACFCI et l’État ont signé une convention d’objectifs et de moyens pour le développement de l’apprentissage. Concrètement, les CCI ont nommé 100 développeurs de l’apprentissage, soit le triple du nombre actuel. Chacun a pour objectif de visiter 500 entreprises soit près de 50 000 PME de 20 à 250 salariés auxquelles vont être présentées les nouvelles mesures en faveur de l’apprentissage. Le message à dire et redire : les jeunes sont une chance et non une charge. Par ailleurs, l’ACFCI propose, de septembre à fin décembre, un Tour de France pour l’emploi des jeunes. Dans la centaine de villes-étapes, nous promouvrons l’alternance en collaboration avec les représentants du Medef, de la CGPME, des fédérations patronales et de tous ceux qui travaillent à l’insertion professionnelle. Nous avons eu le plaisir de recevoir à Versailles le 9 septembre 2009, dans le cadre de ce Tour de France, le secrétaire d’État à l’emploi, M. Laurent Wauquiez Enfin, l’ACFCI formera 1 000 tuteurs pour accompagner les apprentis. Il s’agit là d’une mobilisation exceptionnelle de l’ensemble du réseau consulaire.
Qu’organise la CCIV localement ? B. B. : Pour accélérer le déploiement du dispositif national, nous avons organisé des Forums emplois/études entre le 4 juin et le 4 juillet dans quasiment toutes nos écoles. Il s’agissait de rendez-vous en face-à-face entre 900 futurs apprentis et 170 entreprises. Deux réunions
Concernant la prochaine rentrée, quels sont les premiers constats ? B. B. : On frôle les 6 000 apprentis, même si les écoles peinent plus souvent que par le passé à trouver des entreprises désireuses de s’engager dans l’alternance. En revanche, les jeunes se sont présentés en nombre dans nos écoles ce qui est un signe encourageant. Enfin, nous constatons une nette augmentation des demandes de partenariats pour créer des formations supérieures en alternance, notamment dans les secteurs de l’environnement, de l’énergie. Nous sommes en train d’en développer une avec l’université de Versailles. Pour plus d’information, j’invite les jeunes et les entreprises à se connecter sur le nouveau site portail des écoles de la Chambre sur www.ecoles.versailles.cci.fr. (Suite p. 12)
MESURES DU DISPOSITIF NATIONAL « JEUNES ACTIFS » EN FAVEUR DE L’APPRENTISSAGE n
Élargissement du dispositif « zéro charge » aux entreprises de onze salariés et plus pour leur recrutement d’apprentis. n Prime de 1 800 € pour les entreprises de moins de 50 salariés qui embauchent un premier apprenti ou un apprenti supplémentaire. n Prime de 1 000 € ou 2 000 € pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation. n Prime de 3 000 € pour les entreprises qui recrutent en CDI des jeunes de moins de 26 ans qu’elles ont préalablement accueillis en stage. n 50 000 contrats initiatives emploi (CIE) supplémentaires pour les jeunes. n Lancement d’un contrat d’accompagnement formation. n Mise en place de contrats passerelles vers l’emploi dans les collectivités territoriales. Les formulaires attachés à ces mesures et destinés aux employeurs sont téléchargeables sur le site : www.entreprises.gouv.fr/jeunesactifs 1
«Nous faisons chaque année la preuve que nos formations aboutissent in fine à un emploi ce qui, au demeurant, se trouve être aussi notre premier objectif en tant que leader de l’apprentissage en Île-deFrance», Renaud Nadjahi, vice-président de la commission formation de la CCIV.
Enquête menée en décembre 2008 auprès d’un échantillon de 1 500 étudiants.
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« L’alternance permet de tester dans la durée les compétences, la motivation et la rigueur dans le travail », J. Vazelle, expertcomptable.
Sup de Pro
UN NOUVEAU PROGRAMME EN ALTERNANCE TRÈS INNOVANT Destiné aux titulaires d’un Bac Pro, le dispositif pilote « Sup de Pro » initié par la CCIV permettra d’assurer une continuité entre la formation technologique et la formation supérieure. Depuis la rentrée de septembre 2009, ces diplômés en alternance ont accès à un BTS comptabilité/ gestion des organisations à l’ESCIA et un BTS informatique de gestion à l’ITIN. À la fois prépa intégrée et cursus 100 % apprentissage, le programme pédagogique se déroule en deux étapes réparties sur 26 mois : une première phase préparatoire à temps plein (35 h/semaine) sur 6 semaines centrée sur le développement de l’autonomie et le soutien personnalisé, la seconde sur 24 mois étant la préparation effective au BTS par alternance (1 semaine en entreprise / 1 semaine à l’école). Durant toute la durée de la formation, les jeunes bénéficient d’un accompagnement personnalisé intégrant un tuteur école, un coach chargé du suivi en entreprise en relation avec le maître d’apprentissage ainsi qu’un étudiant de la chaire d’entrepreneuriat social du groupe ESSEC. « Via ce programme expérimental, nous souhaitons donner l’opportunité aux diplômés d’un bac pro de renforcer leur niveau de savoirs, d’élaborer un projet personnel de poursuite d’études et in fine d’être admis dans l’enseignement supérieur », indique Gilbert Deunf, chargé du projet Sup de Pro. Dès la rentrée de septembre 2011, le dispositif pourrait être étendu à l’ensemble des écoles de la Chambre.
POINT D’ÉTAPE Forums emplois/études Favoriser la rencontre et les synergies entre les entreprises et les jeunes, tel était en substance l’objectif des forums emplois/études organisés en juin dernier. « Les 14 forums ont réuni des entreprises de toute taille, des Grands comptes aux TPE. Toutes ont salué cette initiative qui leur permet de gagner du temps dans le recrutement d’apprentis compétents et motivés. La qualité des profils que nous avions sélectionnés a été particulièrement appréciée », indique Nathalie Maître, directrice du développement et des actions commerciales pour le département formation à la CCIV. Campagne de placement des apprentis Organisée de juin à octobre 2009 pour sensibiliser aux bienfaits de l’apprentissage, cette campagne de communication utilise différents supports pour expliquer et inciter les entreprises à recruter des apprentis (dépliants, affichage, site portail www.ecoles.versailles.cci.fr, mailing, dossier spécial sur la plate-forme Internet Ecobiz, etc.). Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
QUE PENSENT-ILS DE L’APPRENTISSAGE ? Josette Vazelle, expert-comptable au sein du cabinet Farmagest à Montigny le Bretonneux (78) « Nous embauchons des BTS comptabilité, des DCG (diplôme de comptabilité et de gestion/ 1er cycle) et des DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion/2e cycle). L’alternance permet de tester dans la durée les compétences, la motivation et la rigueur dans le travail et le comportement. Nous formons la personne à nos méthodes en lui donnant progressivement des responsabilités afin qu’elle s’autonomise. Nous utiliserons le Plan Jeunes pour recruter au moins deux autres apprentis. » Lucile Pesch, apprentie en licence Pro au CFA d’Alembert et dans la société Île-de-France Revêtements « Je me forme pour être chef d’équipe spécialisé ou conductrice de travaux. Je travaille aux côtés de mon tuteur qui est aussi le chef d’entreprise. La formation en alternance me permet à la fois d’apprendre un métier tout en ayant une expérience professionnelle digne de ce nom. Je suis à la fois encadrée et autonome. J’ai des contacts réguliers et personnalisés avec d’autres entreprises du secteur, ce qui ne serait pas possible avec un cursus académique. Pour moi, l’apprentissage est une chance supplémentaire pour rentrer sur le marché du travail et le meilleur moyen pour démarrer sa vie professionnelle. » n
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ÉCOLES DE LA 2 E CHANCE
LA CCIV S’ENGAGE Edith Cresson (debout au centre), ancien Premier ministre et présidente de la Fondation de l’École de la deuxième chance; Manuel Hacyan (assis, à g.), président d’E2C et Yves Fouchet (assis, à dr.), vice-président de la CCIV, président de la délégation des Yvelines lors de la signature à Versailles du contrat d’objectifs liant l’E2C à la CCIV.
En France, 160 000 jeunes quittent l’école chaque année sans aucune qualification. Les Écoles de la deuxième chance les placent au centre d’un dispositif de formation à leur mesure, qui s’appuie sur un partenariat fort avec les entreprises. riginal et généreux, ce dispositif s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans, sortis du système scolaire sans diplôme depuis au moins deux ans et en situation d’échec complet : scolaire, social et professionnel. Il leur offre une formation de neuf mois à un an permettant de construire un projet professionnel, de bénéficier d’une formation de mise à niveau des savoirs de base (lire, écrire, compter et notions d’informatique) et d’acquérir des compétences pour les utiliser en entreprise (deux ou trois stages ponctuent leur formation). À l’issue de leur parcours, les deux tiers des stagiaires, rémunérés au titre de la formation professionnelle, obtiennent un emploi ou une formation, souvent dans des secteurs en déficit de recrutement. « C’est là toute la force du système qui, non seulement, rend un avenir professionnel à ces jeunes laissés-pour-compte, mais aussi donne le moyen aux entreprises de résoudre de manière prévisionnelle leurs besoins de personnel qualifié », a rappelé Frédéric Vernhes, président de la délégation du Val-d’Oise, lors de l’inauguration, à Argenteuil, de la première antenne de l’E2C 95.
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Réponse innovante aux questions de l’insertion et de la formation des jeunes Comme l’ensemble des Chambres de commerce et d’industrie qui ont signé un accord-cadre entre leur assemblée au niveau national (ACFCI) et le réseau des Écoles de la deuxième chance en 2008, la CCIV a estimé que le concept apportait une réponse innovante aux questions de l’insertion et de la formation des jeunes. Il constitue
également un outil complémentaire aux autres dispositifs existants, notamment à l’apprentissage, largement développé dans le réseau consulaire. Aussi, les élus n’ont pas hésité à mobiliser la Chambre dans les projets situés sur son territoire, d’abord dans les Yvelines 1 puis dans le Val-d’Oise 2 et de concrétiser son engagement à leur côté en signant avec elles un contrat d’objectifs. « Cela se traduit notamment par une implication forte des chefs d’entreprise élus de la Chambre, et un concours financier de 40 000 € par an pour chaque école, que viendront compléter des fonds issus de la taxe d’apprentissage », explique Yves Fouchet, président de la délégation des Yvelines.
L’École de la deuxième chance des Yvelines déjà labellisée L’E2C 78 fait la preuve de l’efficacité et du succès du système : des 102 jeunes accueillis entre novembre 2007 et novembre 2008, 42 sont sortis de formation en février 2009 et ont connu une issue positive : emploi, contrat en alternance, formation qualifiante. L’École 78 a d’ailleurs obtenu en décembre 2008 la labellisation « E2C » après plusieurs audits (Afaq-Afnor et réseau des écoles), ce qui est exceptionnel un an seulement après son ouverture. n Contact : Jean-Pierre Clève au 06 21 05 43 19 ou jpcleve@versailles.cci.fr 1
École créée en 2007, 3 sites ouverts depuis.
2
École créée en 2008, 1 site ouvert en 2009.
LE FINANCEMENT DES E2C Le financement des E2C est assuré par des fonds provenant des conseils régionaux, des départements, des municipalités et communautés d’agglomération, du Fonds social européen et d’autres ressources, notamment la taxe d’apprentissage et les donations d’entreprises. Les principaux membres fondateurs des E2C du Val-d’Oise et des Yvelines, en plus de
la CCIV, sont le Conseil général du Val-d’Oise, les Communautés d’agglomération d’Argenteuil-Bezons, de Val de France (pour le 95), de Saint-Quentin-enYvelines, de Mantes en Yvelines (pour le 78), la Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise, la RATP, Aéroports de Paris, et les communes concernées.
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14 ACTUS LOCALES
SINÉO 78 LAURÉAT
INAUGURATION
Le jury de la 8e édition du « Concours de la Création et des jeunes entreprises » organisé par la Maison de l'entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines a récompensé 8 lauréats selon les quatre critères : emploi, financement, crédibilité, mérite et communication. Parmi les lauréats, Sinéo 78, installée dans la pépinière d'entreprises Promopole de Trappes n'emploie que des personnes en réinsertion (8 actuellement). La société est spécialisée dans le lavage de véhicules sans eau et utilise uniquement des produits biodégradables.
FRANCE PLASTIQUES RECYCLAGE S’INSTALLE À LIMAY
Contact : www.sineo.fr
Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'écologie a inauguré, le 23 juin 2009, l'usine de recyclage de bouteilles plastiques de France Plastiques Recyclage. usine prévoit de recycler sur ce site quelque 40 000 tonnes de bouteilles plastiques par an dès 2009. Après avoir été triées, lavées, broyées et transformées en granulés par extrusion, les bouteilles trouveront une nouvelle vie et retourneront à l'industrie alimentaire. Le port autonome de Limay dans
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les Yvelines, premier port fluvio-maritime d'Ilede-France, est en passe de devenir un grand pôle français de l'éco-industrie. En 2008, il a accueilli trois nouvelles usines spécialisées dans le traitement des déchets, dont France Plastiques Recyclage, société du groupe Sita. n
AUTOROUTE A86 LE RSI A CHANGÉ D’ADRESSE Depuis le 8 juin 2009, l’adresse du RSI Île-de-France Ouest est 2, rue Voltaire, 92532 Levallois-Perret Cedex. n Accueil du public : du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 sans interruption. n Accueil téléphonique : du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 sans interruption. n Accès : métro ligne 3, station Anatole France. Bus lignes : 93 - 174 – 274 Parkings publics : le Voltaire et le Général Leclerc (première heure gratuite).
LA PREMIÈRE SECTION DU DUPLEX A86 MISE EN SERVICE Le tunnel entre Rueil-Malmaison et Vaucresson – Le Chesnay ouvert en juin.
onstruit, financé et exploité par Cofiroute, ce tunnel de 4,5 km de long relie RueilMalmaison à l'échangeur de l'A13 sur les communes de Vaucresson et du Chesnay. Doté des équipements de sécurité et de surveillance les plus modernes, le Duplex A86 sera exploité par le centre Cofiroute de Rueil-Malmaison (100 salariés). Quelque 20 000 véhicules par jour sont attendus sur la section Rueil-Malmaison – A13.
C Contacts : Cotisations : 0810 009 032 Autres motifs : 01 57 64 70 10 www.le-rsi.fr : rubrique « nous contacter » (en haut à droite de la page d’accueil).
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Le Duplex A86 devrait permettre de fluidifier la circulation à l'ouest de la capitale (le trajet Rueil-Malmaison – A13 - Vaucresson-Le Chesnay dure cinq minutes) et d'améliorer la qualité de vie des riverains grâce à l'allégement du trafic en surface. À terme, l’ouvrage reliera Rueil-Malmaison à Versailles et permettra aux automobilistes d’accomplir ce trajet en moins de dix minutes, au lieu des quarante-cinq minutes nécessaires aujourd’hui. n
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GRIPPE A/H1N1
LES PRÉCAUTIONS FACE À LA PANDÉMIE GRIPPALE fin de mieux informer les dirigeants des PME/ PMI et de TPE sur la pandémie grippale et ses conséquences pour l’activité économique, le ministère du Travail diffuse une plaquette explicative tirée à plus d’un million d’exemplaires. Ce document destiné à conseiller les chefs d’entreprise dans la préparation d’un plan de Continuité d’activité est consultable sur : www.pandemie-grippale.gouv.fr Éditée par les préfectures des Yvelines et du Val-d’Oise, une information sur les précautions à prendre par les entreprises est également publiée en supplément de notre magazine Le Courrier économique.
A
EN SAVOIR PLUS n
n
www.pandemie-grippale.gouv.fr Le site officiel donne toutes les informations et recommandations face à l'épidémie de grippe A/H1N1 En outre, une rubrique est consacrée aux entreprises et administrations, et des guides pratiques sont téléchargeables. Un numéro de téléphone unique 0 825 302 302 est aussi à disposition pour répondre aux questions relatives à l’épidémie.
DÉVELOPPEMENT
LE VAL-D’OISE PRÉSENTE SON LIVRE BLANC Fruit d’une réflexion associant élus et acteurs économiques du territoire, ce document d’orientations a été présenté lors des Secondes assises du développement durable de l’économie et de l’emploi en juin 2009. lus de 160 personnes ont participé durant plusieurs mois à cette réflexion collective autour de 15 thèmes de travail. Au total, 115 de ces contributions ont été reprises dans un livre blanc dont 35 auxquelles la CCIV a pris une large part. Les élus de la Chambre ont ainsi pu exprimer leur volonté d’un territoire en phase avec les préoccupations des entreprises et qui s’enrichisse des échanges multiples entre ses acteurs, d’un territoire bénéficiant d’un ancrage large et équilibré des activités et, enfin, d’un territoire capable de se projeter dans l’avenir et d’anticiper les évolutions économiques.
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VALLÉE DE SEINE REJOIGNEZ LE CLUB ENTREPRISES MISSISSIPPI
Pour répondre à ces exigences, la CCIV propose : le développement des réseaux d’entreprises ; le déploiement de l’usage des nouvelles technologies et de la formation par l’apprentissage ; le renforcement du programme de requalification des parcs d’activité, une évolution des formes du commerce ; l’incitation à la mobilité intersectorielle des salariés, etc. « J’ai rencontré une forte volonté de chacun d’apporter sa pierre à une communauté d’intérêts dépassant les clivages, souligne Frédéric Vernhes, président de la délégation du Val-d’Oise à la CCIV. Ces réflexions partagées doivent s’inscrire dans une dynamique à long terme. » n
Créé en 1999, le festival Blues sur Seine se déroulera cette année du 13 au 28 novembre 2009 dans 23 communes du département des Yvelines et devrait rassembler cette année près de 16 000 personnes. Résolument ancré sur son territoire, Blues sur Seine a tissé un véritable réseau entre les collectivités locales, les entreprises des Yvelines et les diverses structures associées (culture, éducation, services sociaux..) dans un esprit de complémentarité. Une centaine de partenaires est engagée dans ce projet fédérateur par le biais du Club entreprises « Mississippi » parrainé par la Chambre de Commerce ét d’Industrie de Versailles Val-d’Oise Yvelines. Plus d’information sur le Club Entreprises Mississippi : tél.: 01 34 78 43 80 contact@blues-sur-seine.com www.blues-sur-seine.com
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La disposition fiscale est la bienvenue pour des entreprises qui représentent un important gisement de croissance et d’emplois.
ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RESTAURATION
BAISSE DE LA TVA, UN CHALLENGE POUR LA PROFESSION Depuis le 1er juillet 2009, le taux réduit de TVA à 5,5 % est applicable au secteur de la restauration. Attendue depuis quinze ans par la profession, cette mesure fiscale représente une véritable opportunité pour un secteur gros pourvoyeur d’emplois. ous y sommes… enfin ! » s’est exclamé Jean-Luc Madec, président des restaurateurs indépendants d’Ile-de-France, lors des états généraux de la Restauration qui se sont tenus le 17 juin 2009 dans les locaux de la CCIV, pour saluer l’introduction du taux réduit de TVA applicable au secteur de la restauration. Cette disposition fiscale, qui coûtera environ 2 milliards d’euros aux finances de l’État, est la bienvenue pour des entreprises qui représentent un important gisement de croissance et d’emplois. Cependant la baisse du taux de TVA n’a rien d’une largesse offerte à la profession. Cette réforme fiscale s’accompagne, en effet, de contreparties inscrites dans un contrat d’avenir de la restauration signé par le gouvernement et les neuf organisations professionnelles repré-
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sentatives du secteur. À travers ce contrat, les entreprises s’engagent ainsi à répercuter totalement les gains obtenus, que ce soit sur les prix, la création d’emplois, les conditions de travail des salariés ou la modernisation des établissements.
Baisser les prix sur au moins 7 produits Premier point, la baisse de la TVA doit être répercutée sur au moins 7 des 10 produits suivants : une entrée, un plat chaud (viande ou poisson), un plat du jour, un dessert, un menu entrée-plat, un menu plat-dessert, un menu enfant, un jus de fruit ou un soda, une eau minérale, un café, un thé ou une infusion. Pour les restaurants ne disposant que d’une carte limitée, la baisse des prix doit porter sur des produits représentant au moins
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POINT DE VUE Soutenir les 2500 cafetiers, hôteliers et restaurateurs des Yvelines et du Val-d’Oise pour faire face à la crise actuelle, Jean-Claude c’est la mission Impens, élu de la CCIV. de la CCIV. Hôtelierrestaurateur moi-même pendant quarante-cinq ans, je suis persuadé que la baisse de la TVA est une belle occasion de rebondir. Cette baisse nous l’avons souhaitée, aujourd’hui il est
indispensable qu’elle se répercute de manière visible pour nos clients. Sinon, c’est toute notre profession qui sera montrée du doigt par les medias et l’opinion publique. Bien sûr, la baisse de la TVA intervient alors que la situation financière de nombreux restaurateurs s’est déjà dégradée : 40% des restaurateurs ne peuvent même plus payer leurs cotisations RSI (retraite et santé). Mais il faut tenir les engagements pris lors des états généraux de la restauration. Et surtout communiquer auprès de nos clients sur nos actions, qui sont multiples : baisse des prix sur certains produits mais aussi
30 % du chiffre d’affaires. Les restaurateurs s’engagent, en outre, à identifier de façon lisible les produits qui bénéficient de la répercussion intégrale de la baisse de TVA. Quant aux cafetiers, ils devront baisser le prix du café, du thé et d’au moins une boisson fraîche, les boissons alcoolisées restant soumises au taux normal de 19,6 %. Le secteur de la restauration, qui a créé au cours la dernière décennie près de 15 000 emplois par an en moyenne, s’engage aussi sur un objectif de 40 000 emplois supplémentaires sur deux ans, 20 000 emplois pérennes et 20 000 jeunes accueillis en alternance. La reprise de la fréquentation apparaît toutefois comme un préalable au respect de cet engagement. Le contrat d’avenir prévoit aussi des contreparties en faveur des salariés notamment dans les domaines de la rémunération, de la formation et de la protection sociale. Une négociation entre organisations professionnelles et partenaires sociaux devrait aboutir d’ici à la fin de l’année.
« Soyons solidaires, appliquons le contrat d’avenir » Le dernier volet des engagements porte sur les mesures en faveur de la modernisation des entreprises, indispensable pour renforcer l’attractivité des établissements et les maintenir en conformité avec les normes d’exploitation. Un fonds de modernisation spécifique, probablement doté de 1 milliard d’euros, devrait être mis en place pour soutenir les investissements des professionnels dans les domaines de la sécurité, de l’hygiène, de l’accessibilité, du confort, de l’informatisation, des actions en faveur du développement durable.
augmentations salariales et investissements. Un simple mot sur le menu est déjà un moyen facile de le faire savoir. Les consommateurs ne comprendraient pas de n’avoir aucun retour sur une mesure qui coûtera 2,4 milliards d’euros aux Français. Pour vous accompagner et pour que toute la profession joue le jeu, la CCIV s’est engagée dans des actions d’information et de partage des bonnes pratiques à l’attention de tous les professionnels. Nos clients attendent de nous d’être inventifs. C’est à ce prix que nous les fidéliserons.
Le contrat d’avenir n’est pas obligatoire et les professionnels ne sont pas tenus de diminuer leurs prix. Ceux qui refuseront seront juste privés de la vitrophanie apposée à l’extérieur de l’établissement en référence aux engagements pris dans le cadre des états généraux de la Restauration. Jean-Luc Madec, qui est aussi restaurateur à Élancourt, lui, baissera ses prix de façon conséquente et communiquera sur le sujet. « Soyons solidaires, appliquons le contrat d’avenir », implore-t-il. Le risque est en effet réel que les consommateurs, s’ils ne s’y retrouvent pas, ne reprochent demain aux professionnels de ne pas avoir joué le jeu et que l’image de la profession n’en pâtisse. n
En contrepartie, le secteur de la restauration doit créer, sur deux ans, 40 000 emplois répartis pour moitié entre des postes pérennes et l’accueil de jeunes en alternance.
CALCULER LES NOUVEAUX PRIX Répercuter intégralement la baisse de la TVA sur un produit revient à diminuer le prix de ce produit de 11,8 %. À titre d’exemple, sur un plat vendu à 15 € TTC, le restaurateur reversait 2,46 € de TVA à 19,6 % à l’État, pour un prix HT de 12,54 €. Au 1er juillet 2009, sur ce même prix HT, le restaurateur ne reversera plus que 0,69 € de TVA à 5,5 %. Le prix de vente TTC s’élèvera donc à 13,23 € Le client réalise ainsi une économie de 1,77 € sans que le restaurateur ne sacrifie sa marge. n Astuce : pour obtenir le nouveau prix, il suffit de multiplier l’ancien prix TTC par 0,882. Ainsi 15 € X 0,882 = 13,23 €
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CONSOMMATION
DE NOUVELLES HABITUDES Depuis dix ans, la restauration connaît des mutations profondes que la crise ne fait qu’accentuer. Les restaurateurs qui sauront adapter leur offre aux aspirations des consommateurs tireront leur épingle du jeu lorsque la reprise viendra. nvité par Yves Fouchet et Jean-Claude Impens, tous deux élus de la CCIV, à s’exprimer à l’occasion des états généraux de la Restauration du 17 juin 2009, Bernard Boutboul, directeur général de Gira, cabinet de conseil en marketing et développement de la restauration, a tracé les perspectives d’avenir d’un secteur primordial pour l’activité économique des Yvelines et du Val-d’Oise puisqu’il représente 4 800 entreprises et 26 000 emplois. Longtemps coutumiers à voir leur chiffre d’affaires progresser de 10 % par an, les restaurateurs ont pâti d’une relative désaffection de leur clientèle, notamment à la suite du passage à l’euro.
I Les clients économes deviennent exigeants vis-à-vis des établissements moyen de gamme.
Un repas sur 7 est pris hors domicile Chaque année, 10 milliards de repas sont pris hors du domicile en France. Mais « de nouveaux concurrents sont apparus », poursuit Bernard Boutboul, à commencer par les circuits alimentaires alternatifs, comme les grandes surfaces qui proposent une offre de restauration dans le seul but de retenir leurs clients sur place. Ils auraient déjà capté 13 % du marché. Le fast-food, à condition qu’il soit
à la française, progresse et prend des formes sans cesse innovantes. Les chefs étoilés ouvrent des sandwicheries haut de gamme. Un distributeur de plats surgelés installe des fours micro-ondes dans ses boutiques. Et à midi, la gamelle fait un retour remarqué au bureau tandis que de plus en plus de repas sont pris en dehors des horaires traditionnels. Dans ce contexte de contraction des dépenses, les clients seraient devenus particulièrement exigeants vis-à-vis des établissements moyen de gamme, ceux qui proposent des repas entre 20 € et 30 € et qui souffrent le plus aujourd’hui. Ces restaurants sont amenés à se démarquer, que ce soit au niveau de la qualité, de la quantité, du prix ou de l’innovation. Si des efforts conséquents sont donc demandés à la profession, Bernard Boutboul donne aussi aux restaurateurs de bonnes raisons d’espérer. « Un repas sur 7 est pris en France hors domicile, c’est encore très peu et même moins qu’en Espagne », estime le consultant qui s’attend à voir cette proportion évoluer fortement dans les cinq ans à venir. Le taux de retour au domicile le midi s’effondre. Il y a des parts de marché à prendre mais l’achat malin sera privilégié, il faudra être compétitif. n
RESTO KDO, UNE OPÉRATION LANCÉE PAR LES RESTAURATEURS… POUR LES RESTAURATEURS Le principe est simple : 2 couverts… 1 offert. Le réseau des Cafés-Hôtels-Restaurants, créé avec l’appui de la CCIV et qui rassemble plus d e 50 m e m br e s à t r a v e r s l e s Y v e l i ne s e t l e Va l- d’ Oi s e, propose aux professionnels de la restauration de participer à sa première opération de communication i n s p i r é e d e l a fa m e u s e f ê t e d u c i n é m a . Les 7, 8 et 9 o ct o b r e 2 0 0 9 , l e s é t a b l i s s e m e n t s participants offriront un repas, hors boissons, pour chaque repas acheté sur une table de huit couverts m a x i m u m . L’ o b j e c t i f e s t d e d o n n e r e n v i e a u x g e n s de se rendre au restaurant, d’inciter à la découverte de nouveaux établissements ou de récompenser Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
le s clients fidèles et, in fine, d’ a mél io rer l’ ima ge de l a profession. Les prestations proposées à cette occasion devront donc être identiques à celles d’un jour ordinaire tant au niveau de la qualité que de la quantité. Surtout, l’opération Resto KDO bénéficiera d’une importante campagne de communication prise e n c h a r g e p a r l a C C I V, c o u v e r t u r e m é d i a , s i t e I n t e r n e t dédié, kit promotionnel pour chaque établissement. « En comparaison avec les moyens de promotion mis en œuvre, l’investissement demandé, un repas offert, sera largement rentabilisé » estime ainsi Romain G i c q u e l , r e s t a u r a t e u r à Vo i s i n s - l e - B r e t o n n e u x qui participera à l’événement.
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HÔTELS
UNE NOUVELLE CLASSIFICATION Le 1er octobre 2009, le référentiel portant sur le classement des hôtels sera modifié. S’il concrétise un louable effort de clarté, il implique aussi un certain nombre d’investissements auxquels les hôteliers devront se préparer. igé depuis 1986, le référentiel portant classement des hôtels n’était plus adapté aux normes de confort attendues par les consommateurs français et internationaux. La nouvelle classification qui sera évolutive, devrait permettre d’améliorer la lisibilité de l’offre française mais aussi de moderniser les infrastructures hôtelières et de renforcer l’attractivité de notre destination. La mesure la plus médiatique réside dans la création d’une catégorie cinq-étoiles pour les hôtels de luxe, comme il en existe dans de nombreux pays, ce qui facilitera la compréhension de la grille par les étrangers. Mais pour la plupart des hôteliers, la réforme se concrétise avant tout par la nature et le nombre, près de 250 au total, des critères exigés pour être classé dont certains obligatoires.
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Les nouvelles spécifications mettent l’accent sur l’accès (personnes handicapées, Internet) et sur l’attention dédiée au développement durable.
Une offre plus lisible pour les consommateurs
carte permettra de tenir compte de la diversité de l’offre et d’éviter ainsi les dérogations. Le classement, attribué par le préfet pour cinq ans, reste volontaire, la procédure étant engagée auprès de la préfecture 1 et prise en charge par l’exploitant de l’établissement. Les hôteliers auront trois ans, à partir de la date de parution des décrets d’application, pour faire réaliser des audits par des réseaux spécialisés : visites à découvert des établissements de une à trois-étoiles ; visites mystères pour les catégories quatre et cinq-étoiles. Les prérequis à ce nouveau classement, à commencer par le respect de nouvelles normes en matière d’hygiène, de sécurité et d’accessibilité, vont cependant nécessiter de lourds investissements préalables pour de nombreux établissements, élargir les portes pour faciliter la circulation des fauteuils roulants, par exemple. Des outils financiers spécifiques devraient être mis en place par les pouvoirs publics pour soutenir les hôteliers dans leurs efforts de modernisation. La CCIV organise des réunions sur le sujet et se tient aux côtés des professionnels pour leur apporter toutes les informations nécessaires. n Contact : www.versailles-ecobiz.fr ou direction du commerce, de l’hôtellerie-restauration et du tourisme au 01 30 75 35 46/01 30 84 79 56 - Fax : 01 30 84 73 75 1
Là où l’on dénombrait 30 critères pour obtenir une étoile, on en comptera 61. Le nombre de 33 critères pour décrocher la distinction quatre-étoiles passe à 94. Alors que jusqu’à présent la surface de la chambre était déterminante, la grille rénovée intègre de nouvelles spécifications en matière de confort, de service et de développement durable, comme la qualité de la literie, la propreté de l’ensemble de l’établissement, l’accès à Internet, l’accessibilité des personnes handicapées, l’utilisation d’ampoules basse consommation ou de produits d’entretien écologiques. L’introduction d’un système de points à la
Nouveau formulaire de demande de classement (12 000*02). Direction du tourisme. Arrêté du 22 décembre 2008, J.O. du 1er janvier 2009.
L’HÔTELLERIE DANS LES YVELINES ET LE VAL-D’OISE Yvelines Nombre d’hôtels Nombre de chambres Part hôtels 4-étoiles Part hôtels 3-étoiles Part hôtels 2-étoiles Part hôtels 1-étoile Durée moyenne du séjour Taux d’occupation Part clientèle étrangère Part clientèle affaires
132 7 552 5% 24 % 38 % 8% 1,7 jour 62,9 % 35,6 % 51,1 %
Val-d’Oise 106 9 964 8% 16 % 42 % 9% 1,5 jour 69,6 % 35,4 % 55,5 %
Chiffres au 31 décembre 2 008. Source : Insee
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20 ACTUS COMMERCE
YVELINES ENTREPRISES NUMÉRIQUES
LES TPE EN PROFITERONT AUSSI Le dispositif Yvelines entreprises numériques est désormais étendu aux TPE, ce qui lui permet d’englober le secteur du commerce et de l’hôtellerie-restauration. Il comprend une aide financière et un accompagnement pour développer les équipements numériques de l’entreprise. Pour les TPE, la subvention couvre 50 % de l’investissement hors taxe et est plafonnée à 4 000 €.
abord réservé aux PME à sa création en 2006, Yvelines entreprises numériques est étendu aux TPE depuis le 1er janvier 2009. Cette aide, initiée par le conseil général et relayée sur le terrain par la CCIV, vise à accompagner les entreprises dans la modernisation de leurs outils informatiques. Il se compose d’une aide financière fournie par le département et de réunions d’informations collectives mises en place par la Chambre. Pour les TPE, la subvention s’élève à 50 % de l’investissement hors taxe et est plafonnée à 4 000 €. « Nous avons organisé une série de cinq réunions d’information, explique Léopold Fernandez, responsable du développement à la direction du commerce. Nous avons pu constater qu’il existait une réelle demande de la part des entreprises. Les dirigeants souhaitent développer leurs systèmes d’informations. Cela peut concerner aussi bien la mobilité des salariés que la gestion comptable, avec des factures dématérialisées, ou la simple communication avec les clients, les fournisseurs, les administrations… »
D’
Outils indispensables « Aujourd’hui, il est impossible de vivre sans informatique », confirme Bénédicte Devaux, cogérante de l’agence d’architecture d’intérieur B et C Déco à Châteaufort. Elle a bénéficié d’une aide au début de l’année lors de la création de sa structure. « Une entreprise ne peut pas fonctionner sans ces outils, poursuit-elle. On a toujours besoin de pouvoir montrer un plan en 3D à un client, en face-àface, ou lui envoyer par courriel.
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La mise en place d’un site Internet est devenue également indispensable. Le nôtre est en pleine refonte. Nous avons entendu parler de Yvelines entreprises numériques au cours de réunions organisées à la CCIV en faveur de la création d’entreprise. »
Une partie conseil très précieuse César Molina, gérant du restaurant Le Molière à Versailles, a également bénéficié de Yvelines entreprises numériques en début d’année. Il a changé ses ordinateurs obsolètes, rafraîchi son site Internet et revu ses systèmes de caisses enregistreuses, de téléphonie et de vidéo surveillance. « L’aide financière est capitale, estime-t-il. Sans elle, nous n’aurions pas pu tout faire en même temps. Il aurait fallu procéder au coup par coup. Mais l’aspect financier n’est pas seul suffisant. La partie conseil est très précieuse pour définir ce qui nous convient le mieux. Enfin, le dispositif comprend un volet formation, pour permettre à tout le personnel d’exploiter le matériel de façon optimale. » À la fin du mois de juin, la CCIV avait déjà reçu trenteneuf demandes, ce qui correspond globalement aux objectifs fixés. « Tous les dossiers sont d’une grande qualité, se réjouit Léopold Fernandez. Chaque fois, les demandes s’accompagnent d’une véritable vision stratégique du développement de l’entreprise ». n Contact et inscription : www.entreprises-numeriques.fr
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QUALITÉ DE L’ACCUEIL
UNE NOUVELLE CHARTE EN 2010 La Charte qualité de l’accueil sera proposée aux communes et aux centres commerciaux, pour une étude à la fois plus globale et plus localisée. ise en place en 2003 par la Chambre, la Charte qualité de l’accueil est une méthode nationale référencée par plus de quarante CCI. L’objectif est de souligner les points forts et de révéler les aspects perfectibles de l’accueil réservé aux clients par le commerce ou le prestataire de services évalué. Grâce à la technique du « client mystère », près de 80 points sont audités concernant l’accueil intérieur et extérieur, l’accueil téléphonique et dans l’établissement. C’est un outil de mesure simple, objectif et concret qui permet de mettre en place une véritable stratégie de développement. Après sept années d’exercice, les élus de la CCIV ont décidé une évolution significative des modalités de la Charte à compter de 2010, afin de faire face à certaines difficultés de développement de ce dispositif sur le territoire et, notamment, à une stagnation des adhésions depuis deux ans. Au-delà du manque de visibilité de la Charte auprès du public, par sa grande dispersion sur le territoire, cette évolution répond à la demande accrue formulée par les adhérents d’un suivi personnalisé, que ce soit pour améliorer l’accueil dans leurs points de vente ou pour bénéficier de formations collectives réalisées par la CCIV. Ainsi, pour permettre un véritable programme d’accompagnement des adhérents et la mise en œuvre de plans d’actions assurant de meilleurs résultats à l’audit suivant, la Charte qualité de l’accueil aura désormais lieu tous les deux ans, et non plus chaque année.
M Les adhérents souhaitent un suivi personnalisé, tant pour améliorer l’accueil dans leurs points de vente que pour bénéficier de formations collectives dispensées par la CCIV.
Des pôles territoriaux Dès mai 2009 et jusqu’en septembre, les conventions seront passées avec les communes et les centres commerciaux, qui constitueront des « pôles ». Agissant en parte-
nariat avec la Chambre, chaque pôle désignera le périmètre géographique (quartier, centre-ville, ville entière…) concerné par le dispositif. « Cet accompagnement plus global et plus localisé sera un point fort pour nos commerçants. Ils bénéficieront de conseils directement chez eux, et les réunions se feront en mairie. Cet aspect plus “local” nous paraît être une bonne chose », explique Mme Halimi, chargée de mission commerce pour la mairie de Bezons, déjà partenaire de l’opération depuis 2007. Ces pôles auront aussi la charge d’informer les commerçants du lancement de l’opération par tous les moyens à leur disposition (presse, affichage…), les entreprises ayant le choix d’y participer ou non. À la fin des campagnes d’audit, les résultats individuels, qui resteront confidentiels, seront compilés et remis sous la forme d’un rapport de synthèse. Une réunion d’information sera alors organisée par chaque pôle pour les entreprises, afin d’en livrer les conclusions générales. Les commerçants et prestataires de services seront alors invités à adhérer à la Charte qualité de l’accueil. (Lire encadré cidessous) « La perspective d’une adhésion après la livraison des résultats globaux semble appréciée par les commerçants. Et c’est aussi notre avis », confirme Mme Halimi. Ce dispositif se déploiera sur une vingtaine de communes déjà impliquées dans la démarche et une dizaine de centres commerciaux. Cette Charte qualité de l’accueil nouvelle formule semble séduire les commerçants de Bezons, et la mairie « car nous cherchons à soutenir et développer la professionnalisation du commerce de proximité. Nous comptons en effet une centaine de commerces de détail dans la ville », explique Mme Halimi. Les commerçants et prestataires de services seront avisés par courrier de la démarche et de ses modalités à partir de fin septembre 2009. Contact : Damaris Miller au 01 30 84 73 06 ou dmiller@versailles.cci.fr
PROGRAMME D’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ n Remise
du rapport d’audit individuel, détaillant les 83 points examinés ; n Suivi et conseils personnalisés par un conseiller commerce pour améliorer les points faibles ; n Participation aux formations collectives dans la ville sur les thèmes de l’accueil ; n Réception d’une newsletter et d’informations périodiques ; n Accès à la plate-forme collaborative Ecobiz. n Prix de l’adhésion : 100 € HT, pour les entreprises en pôle ou hors pôle.
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Frédéric Vernhes, viceprésident de la CCIV, président de la délégation du Val-d’Oise et dirigeant d’une entreprise du secteur des éco-industries : « Le PEXE est un bon partenaire pour promouvoir notre filière vers l’export, c’est un club très ouvert qui fédère beaucoup de monde. »
RÉSEAU NATIONAL DES ÉCO-ENTREPRISES
LA CCIV, ÉCO-ACTEUR ENGAGÉ L’engagement fort de la Chambre en direction des éco-entreprises n’est pas une déclaration de principe. Elle vient une nouvelle fois de s’exprimer dans les faits avec la signature d’une convention entre la CCIV et l’association PEXE 1.
C’
est bon pour l’écologie… et c’est bon pour l’économie. « D’après l’Assemblée des Chambres fran*Montage Courrier:Mise en page 1 21/04/09 15:07 Page5 çaises de commerce et d’industrie (ACFCI), le secteur des éco-entreprises regroupe environ 15 000 sociétés dans notre pays pour un nombre d’emplois compris entre 300 000 et 500 000 », rappelle Jean-Claude Andreini, pré-
sident de l’association PEXE. Le secteur profite de la prise de conscience environnementale pour se développer en France et dans le monde. La CCIV, pionnière en la matière, a décidé de s’engager aux côtés de l’association. Son président, Jean-François Bernardin, a signé une convention avec le PEXE qui a pris effet au premier janvier 2009.
Développement à l’international « Nous souhaitons créer une filière d’excellence basée sur des partenariats public-privé, poursuit Jean-Claude Andreini. Notre objectif est de développer l’emploi et le chiffre d’affaires des entreprises. Et principalement celui des PME. Les grands groupes, eux, n’ont pas besoin de notre aide. Ils peuvent, en revanche, être nos partenaires. Notre objectif ultime est le développement des entreprises à l’international. L’association PEXE, regroupe les différents réseaux d’éco-entreprises et apporte son soutien pour en faire émerger de nouveaux. Elle s’appuie pour cela sur les Chambres de commerce et d’industrie comme celle de Versailles, mais aussi sur d’autres structures comme les pôles de compétitivité. Les éco-entreprises font aujourd’hui parLe courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
66, rue des Amandiers - 92000 NANTERRE contact@hsp-publicite.fr / pao@hsp-publicite.fr
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tie d’une filière à part entière, aussi bien identifiée que les industries pharmaceutique ou aéronautique, par exemple. Ce secteur regroupe des domaines d’activité tels que le traitement de l’eau, des déchets, de l’air ou des pollutions, mais aussi la maîtrise de l’énergie, les transports, le bâtiment ou les énergies renouvelables. »
LES ORIGINES Le club Ademe international est le réseau d’entreprises à l’origine de la naissance du PEXE. À sa création en 2001, celui-ci est un club informel d’acteurs baptisé : Plan export des eco-entreprises. En septembre 2007, il décide de formaliser ses relations et se constitue en association de type loi 1901. Il change alors de nom pour devenir l’Association pour la promotion et le développement international des éco-entreprises de France.
Un hommage au travail effectué et qui se poursuit dans la coordination et la promotion Le PEXE regroupe une quinzaine de réseaux en France pour un total de 2 200 entreprises. L’association en vise une vingtaine d’ici à la fin de l’année. Créé en 2004, le réseau des éco-industries mis en place sous l’égide de la CCIV fait figure de précurseur. Il compte près de 200 entreprises, tous secteurs confondus. C’est tout naturellement que son animatrice, Marie Lorenz a pris ses nouvelles responsabilités au sein de l’association. « Nous perdons une très bonne déléguée au profit du PEXE, plaisante Frédéric Vernhes, vice-président de la CCIV, mais aussi entrepreneur en assainissement et en traitement des déchets. Cette mise à disposition est une forme d’hommage au travail effectué. Elle assure le lien entre les trois niveaux : local, régional et national. Le PEXE est le bon partenaire pour promouvoir les éco-entreprises vers l’export. C’est un club très ouvert qui fédère beaucoup de monde. Il est également ambitieux puisqu’il envisage pour la filière une croissance annuelle à deux chiffres dans un avenir proche ». Frédéric Vernhes reconnaît que le dynamisme du réseau lancé par la CCIV est en partie dû aux spécificités de la zone Val-d’Oise/Yvelines : « Il est vrai que nous comptons de nombreuses éco-entreprises. Mais ce qui est exemplaire, c’est l’implication des chefs d’entreprise. Ce sont eux qui prennent les initiatives, qui élaborent les plans d’action ».
Quatre objectifs principaux « Pour se développer à l’international, les entreprises doivent atteindre une taille critique, prévient Marie Lorenz. Pour cela, elles peuvent compter sur le PEXE. L’association se fixe quatre objectifs principaux : structurer et promouvoir l’offre sur les marchés français et mondial ; jouer le rôle d’un moteur de croissance et d’emploi pour les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ; se placer comme l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics ; et, enfin, être un centre de ressources pour les membres des réseaux. » Sur ce dernier point, le PEXE peut se reposer sur l’expertise de la CCIV qui met gracieusement sa plate-forme collaborative Ecobiz à disposition. Cet outil de recueil et de partage d’information s’est déjà montré précieux pour répondre à une demande urgente du secrétariat d’État au commerce extérieur (lire ci-dessous). Le PEXE, ainsi que le réseau des éco-industries Yvelines/Val-d’Oise seront présents au salon Pollutec qui se tiendra en décembre à Paris- Nord Villepinte. n 1
Association pour la promotion et le développement international des éco-entreprises de France.
Le PEXE regroupe une quinzaine de réseaux en France pour un total de 2 200 entreprises.
LA RÉACTIVITÉ SELON ECOBIZ Début mai 2009, Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État au commerce extérieur organisait une grande rencontre intitulée : « Eco-entreprises françaises, à la conquête du marché mondial. » Elle souhaitait disposer d’éléments chiffrés sur les pratiques des entrepreneurs à l’export pour préparer la rencontre. Elle a donc tout naturellement fait appel au PEXE. « Le délai était très court,
se souvient Marie Lorenz. Nous nous sommes appuyés sur la plate-forme Ecobiz pour toucher le plus grand nombre possible de chefs d’entreprise. Notre appel a été entendu puisque nous avons rapidement obtenu 350 réponses. » Au cours de la rencontre, Anne-Marie Idrac a annoncé un plan de mesures destinées à renforcer le soutien public aux éco-entreprises françaises
sur les marchés extérieurs. Parmi elles, la création d’un logo, d’un site internet servant de vitrine à l’offre française (firmafrance.com) ainsi que la mise en place d’un fonds d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep) pour soutenir les études de faisabilité et les projets pilotes dans les pays émergents. Contact : Marie Lorenz au 06 74 35 11 13 ou mlorenz.pexe@gmail.com
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ENTERPRISE EUROPE NETWORK
UNE CONVENTION EUROPÉENNE AU SALON POLLUTEC HORIZONS Le salon Pollutec Horizons est une opportunité unique d’établir un premier contact avec les décideurs des secteurs environnement et « green business » en provenance de toute l’Europe afin d’établir une collaboration commerciale ou technologique. nitié en 2008 par la Commission européenne dans le cadre du Programme innovation et compétitivité, Enterprise Europe Network permet notamment aux entreprises et centres de recherche de participer à des conventions d’affaires dans toute l’Europe. Membre de ce réseau européen au travers du consortium Paris Île-deFrance Centre, la CCIV et la CCIP organisent la prochaine convention d’affaires du salon Pollutec Horizons à Paris Nord Villepinte le 3 décembre 2009.
I
Le rendez-vous des professionnels de l’environnement et du « green business » À RETENIR Le 3 décembre 2009 aura lieu la convention d’affaires européenne organisée par Entreprise Europe Network dans le cadre du salon POLLUTEC HORIZONS à Paris Nord Villepinte.
Pollutec Horizons est devenu depuis plusieurs éditions le salon de référence pour tous les professionnels de l’environnement et du green business, en France comme en Europe. En 2007, le salon avait rassemblé à lui seul près de 36 000 visiteurs pour 1 500 exposants, répartis sur plus de 50 000 m2. Afin de permettre aux participants qui le souhaitent de se concentrer sur des rendez-vous qualifiés et d’augmenter les chances de matchmaking, Enterprise Europe Network organise pour l’édition 2009 une convention d’affaires ciblée sur votre secteur d’activité qui vous permet de présélectionner les entreprises et les centres de recherche européens avec lesquels vous souhaitez vous entretenir au cours de l’événement.
Enfin, grâce à une collaboration cette année avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi), les participants auront également l’opportunité de rencontrer le 2 décembre 2009 des entreprises d’Afrique et d’Amérique Latine à la recherche de technologies européennes. n Contact : Pierre Arribe au 01 72 03 29 68 ou parribe@versailles.cci.fr
Votre prospection préalable par le Net Quatre secteurs incontournables devraient rassembler de nombreux participants cette année : le recyclage et la valorisation des matériaux, le traitement de l’eau, l’écoconception (appliquée aux énergies nouvelles, à la construction et à la mobilité), ainsi que le contrôle environnemental. Le processus d’inscription est ouvert jusqu’au 20 octobre 2009 et se fait intégralement en ligne à l’adresse www.pollutec.b2bmatchmaking.com. Près de 200 participants sélectionnés en provenance de 44 pays européens auront ainsi la chance de cibler leur prospection et leurs prises de contacts avec les professionnels qu’ils auront déterminés. Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
UNE CONVENTION POUR FAIRE DES AFFAIRES • 3 décembre 2009 à Paris Nord Villepinte /Hall 5 Salles 520 A&B • Inscription en ligne jusqu’au 20 octobre 2009 sur www.pollutec.b2bmatchmaking.com • 44 pays invités • 200 participants attendus • Un planning d’affaires optimisé sur une seule journée • 30 minutes par rendez-vous • Un emplacement dédié
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PÉRENNISER ET CRÉER DES MARCHÉS Face à la compétitivité mondiale et pour répondre à la crise, il faut accompagner les entreprises dans l’appropriation des démarches d’innovation et d’intelligence économique, indispensables vecteurs de croissance et de conquête de nouveaux marchés. ort du succès des Journées de l’Innovation et de l’Intelligence économique (J2IE) organisée en 2008 (53 experts mobilisés, 23 conférences, 900 participants) et devant l’intérêt affiché par les PME-PMI, le réseau des CCI de Paris – Île-de-France organisera, du 12 au 23 octobre 2009, la seconde édition des J2IE, avec le parrainage de la préfecture de la région d’Île-de-France et en partenariat avec Enterprise Europe Network, le Conseil régional d’Ile-de-France, Oseo Île-de-France et l’Inpi. « Une seconde édition qui devra répondre à la double problématique à laquelle sont confrontés les dirigeants de PME-PMI : comment pérenniser les marchés en période
F Les secondes Journées de l’Innovation et de l’Intelligence économique auront lieu du 12 au 23 octobre 2009.
de crise ? Comment en développer de nouveaux grâce à l’innovation et l’intelligence économique ? », annonce Pierre Simon, président de la CRCI Paris – Ile-de-France.
Les conférences-ateliers en cinq thèmes
n Connaître son environnement pour mieux se position-
ner sur ses marchés.
n Valoriser ses savoir-faire.
n Protéger ses avantages concurrentiels. n Innover pour se différencier,
n Être plus performant grâce à l’innovation.
Inscriptions : www.j2ie.fr
LES DEUX RENDEZ-VOUS ORGANISÉS PAR LA CCI DE VERSAILLES VAL-D’OISE / YVELINES « Utiliser efficacement Internet pour initier une démarche de veille pertinente. » Si une démarche de veille repose avant tout sur un état d’esprit, des réflexes, une organisation partagés par tous dans l’entreprise sous l’impulsion du dirigeant, elle peut s’organiser autour de solutions simples et peu
onéreuses tels que notamment Internet, flux RSS et agrégateurs de type Netvibes, Google Reader, Yahoo Pipes, etc. L’objectif de cet atelier pratique est de familiariser les participants avec le jargon et de les amener à construire leur propre outil en interne, à partir d’exemples concrets.
« Comment innover et gagner des parts de marchés par des partenariats internationaux efficaces ? » Des dirigeants de PME et des responsables de grands groupes témoignent de leur expérience grâce à Enterprise Europe Network
et présentent leur démarche de veille et de maîtrise des risques. INTERVENANTS n Benoît Magny, Cray Valley, groupe Total (sous réserve) n Bruno Poyet, Bull Télécom & Médias, conseiller national au Commerce extérieur de la France
INTERVENANTS n Régine Castagnet et Myriam Laurent du pôle Innovation et Intelligence Économique de la CCIV DATE ET LIEU n Mercredi 14 octobre 2009 à Versailles de 14h30 à 16h30 (accueil à 14h00)
n
2 dirigeants de PME Pierre Arribe, CCIV DATE ET LIEU n Mardi 20 octobre 2009 à Pontoise de 14h30 à 16h30 (accueil à 14h00) n
Contact : Lucille Lafontaine au 01 30 75 35 82 ou llafontaine@versailles.cci.fr
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26 ACTUS INDUSTRIE
MESUREXPO 2009
« MESURE DU VAL-D’OISE », LE RÉSEAU EN PREMIÈRE LIGNE Pour la sixième année consécutive le réseau Mesure du Val-d’Oise sera présent au salon Mesurexpo qui se déroulera à Paris-Nord Villepinte du 6 au 8 octobre 2009.
A
Le réseau Mesure du Val-d’Oise représente 1 400 salariés et pèse 350 millions d’euros de CA.
vec un pavillon de 360 m2 (stand O 40, hall 2) abritant vingt-quatre PME-PMI adhérentes, pour la plupart du Val-d’Oise et des Yvelines, le RMVO représente la première organisation professionnelle sur ce salon international unique pour les fournisseurs d’instrumentation pour la recherche, les essais et l’industrie. Directement ou indirectement, les entreprises du réseau participent toutes à la chaîne d’instrumentation et de mesure dans de multiples secteurs : acoustique et vibration, acquisition et traitement des données, capteurs, équipements des laboratoires, mesures mécaniques, mesures dimensionnelles, métrologie et instrumentation générale, traitement du signal, visualisation, informatique industrielle, etc. En exclusivité cette année, et en partenariat avec Mesurexpo, le réseau Mesure proposera une animation autour d’un concept innovant : le véhicule laboratoire sera équipé d’appareils de mesure. Le visiteur découvrira ainsi le concept « Plug & Drive » conçu par les spécialistes de l’intégration de dispositifs de mesures de Pecan Technologies et les fonctionnalités du système de mesure sans fil développé par la société française Beanair. Une visite du pavillon pour une présentation des innovations sera organisée le 7 octobre 2009 à 11 h 30 (inscription obligatoire auprès du RMVO).
Avec 300 exposants et 8 000 visiteurs attendus, Mesurexpo représente une occasion unique de se faire connaître, de promouvoir ses produits, savoir-faire et innovations, de rencontrer les décideurs nationaux et internationaux dans son domaine d’activité et de nouer de nouveaux contacts. Dans le cadre de son plan d’actions, le RMVO prend en charge toute la logistique d’organisation, la négociation des prix auprès de l’organisateur et des différents prestataires et fait ainsi bénéficier ses adhérents de tarifs préférentiels. n Information : au 01 30 75 35 38 ou jcarrascograff@versailles.cci.fr Site Internet : www.rmvo.com Sur le salon Mesurexpo : stand O 40, hall 2.
LE RÉSEAU MESURE DU VAL-D’OISE Le réseau Mesure du Val-d’Oise est une association d’entreprises du secteur de la mesure et de l’instrumentation créée en 2002. Il compte 43 membres, fabricants, distributeurs, sociétés d’ingénierie, de génie logiciel…, représentant 1 400 salariés et 350 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le RMVO met en œuvre des actions au service des entreprises parmi lesquelles : l’augmentation des compétences « métrologie », la mise à disposition d’informations de veille personnalisée sur des thèmes précis, la participation à des actions de prospection en France et à l’export, communication et valorisation de la filière, maillage institutionnel. Par la complémentarité des activités de ses membres, le RMVO constitue un véritable centre de compétences Mesure et Instrumentation pour répondre aux besoins des donneurs d’ordres et des clients. Ses partenaires : Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines (CCIV), Direction régionale de la recherche, de l’industrie et de l’environnement (Drire), Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires (Diact), Club des districts industriels français (CDIF) et Agence de développement de Cergy-Pontoise.
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ENTREPRISES EXPORTATRICES
NOUVELLES RÉGLEMENTATIONS DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX Certaines règles relatives à la dématérialisation des procédures d’exportation ainsi qu’à la justification de la sortie des marchandises hors du territoire de l’Union européenne sont entrées en vigueur le 1er juillet 2009. e Code des douanes communautaire a en effet été modifié par le règlement (CE) n°648/2005, dit « amendement sûreté », afin d’intégrer les dispositions concernant le système communautaire ECS (Export Control System) destiné à améliorer le contrôle des exportations. Il s’agit notamment d’obliger les opérateurs économiques à fournir aux autorités douanières des informations sur les marchandises préalablement à leur exportation. Le dépôt de la déclaration sommaire de sortie par voie électronique reste cependant encore une faculté pour les opérateurs pendant une période transitoire qui devrait se terminer en 2013. Le système ECS permet un échange électronique des données d’exportation entre un bureau d’exportation, où la déclaration d’exportation est déposée, et un bureau de sortie par lequel les marchandises quittent le territoire douanier de la Communauté européenne, l’un et l’autre pouvant se situer dans deux États membres différents. La phase fiscale de mise en œuvre d’ECS en France est opérationnelle depuis le 1er juillet 2009 et implique pour certains opérateurs la dématérialisation du justificatif export lors du dédouanement (exemplaire 3 du document administratif unique). Les règles de la mise en œuvre d’ECS sont détaillées dans le Bulletin officiel des douanes (BOD) n°6830 du 1er juillet 2009 1.
L EXEMPLE : l’envoi de données informant sur la nature des marchandises avant leur exportation contribue à l’amélioration des contrôles.
Est également applicable, depuis le 1er juillet 2009, le numéro unique d’identifiant communautaire EORI (enregistrement et identification des opérateurs économiques), attribué à l’ensemble des opérateurs économiques devant accomplir des formalités douanières. Reconnu par toutes les autorités douanières de la Communauté européenne, il sert de référence commune pour leurs échanges d’information et évite ainsi aux opérateurs concernés de s’enregistrer dans chacun des États. n 1
Référence du BOD n°6830 : http://www.douane.gouv.fr/ data/file/5867.pdf
Pour tout renseignement complémentaire : Enterprise Europe Network, europe@versailles.cci.fr ou 01 72 03 29 65/67
RÉUNION D’INFORMATION La CCI de Versailles Val-d’Oise / Yvelines, membre d’Enterprise Europe Network, organisera le 5 octobre 2009 une réunion d’information sur les échanges internationaux : quelles démarches et formalités pour : 1. importer ou exporter des marchandises hors Union européenne ? 2. acheter et vendre à l’intérieur de l’Union européenne ?
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28 BAROMÈTRE Indice du coût de la construction (publié par l’Insee – base 100 en 1953)
1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.
EN CHIFFRES
Variation de l’indice du coût de la construction Trimestre
Sur 1 an
Sur 3 ans (révision)
2001 1er 2e 3e 4e
3,88 % 4,59 % 4,76 % 1,15 %
6,33 % 7,66 % 8,32 % 6,15 %
2002 1er 2e 3e 4e
3,02 % 2,11 % 2,18 % 2,81 %
8,22 % 8,29 % 8,33 % 10,05 %
2003 1er 2e 3e 4e
2,07 % 3,35 % 2,82 % 3,58 %
9,23 % 10,38 % 10,06 % 7,72 %
2004 1er 2e 3e 4e
3,55 % 5,40 % 5,73 % 4,53 %
8,89 % 11,24 % 11,09 % 11,31 %
2005 1er 2e 3e 4e
3,67 % 0,71 % 0,47 % 4,96 %
9,58 % 9,72 % 9,23 % 13,65 %
Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction : Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer Ancien indice
2006 1er 2e 3e 4e
7,24 % 7,05 % 8,06 % 5,56 %
15,13 % 13,64 % 14,80 % 15,82 %
Indice des loyers commerciaux (ILC)1
2007 1er 2e 3e 4e
1,69 % 5,05 % 4,49 % 4,84 %
13,06 % 13,26 % 13,44 % 16,15 %
2008 1er 2e 3e 4e
8,09 % 8,85 % 10,46 % 3,32 %
17,87 % 22,41 % 24,73 % 14,34 %
2009 1er
0,40 %
10,35 %
1991 972 1992 1 006 1993 1 022 1994 1 016
992 1 002 1 012 1 018
996 1002 1 008 1 005 1 017 1 016 1 020 1 019
1995 1996 1997 1998 1999
1 011 1 038 1 047 1 058 1 071
1 023 1 029 1 060 1 058 1 074
1 024 1 030 1 067 1 057 1 080
1 013 1 046 1 068 1 074 1 065
2000 2 001 2 002 2 003 2004 2005 2006
1 083 1 125 1 159 1 183 1 225 1 270 1 362
1 089 1 139 1 163 1 202 1 267 1 276 1 366
1 093 1 145 1 170 1 203 1 272 1 278 1 381
1 127 1 140 1 172 1 214 1 269 1 332 1 406
2007 1 385 2008 1 497 2009 1 503
1 435 1 562
1 443 1 474 1 594 1 523
Révision des loyers / baux commerciaux.
Trimestre
1 trim. 2009 4e trim. 2008 3e trim. 2008 2e trim. 2008 1e trim. 2008 er
1
Indice
Progression
102,73 103,01 102,46 101,20 100,00
2,73 % 4,16 % 4,48 % 3,85 % –
L’ILC peut être choisi par les parties d’un commun accord pour remplacer l’indice INSEE du coût de la construction.
Indice national bt01 Mois
Indice
Janv. 2009 Fév. 2009 Mars 2009 Avril 2009
802,9 803,6 796,4 797,8
Sur les 4 derniers mois 830
820
810
Sources : service financement et assistance juridique de la CCIV
800
790 décembre 2 008
janvier 2009
février 2009
mars 2009
Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
LES MIGRATIONS RALENTISSENT LE VIEILLISSEMENT DE L’ÎLE-DE-FRANCE Les migrations permettent de limiter le vieillissement de la population de la région : les jeunes viennent encore s’y installer pour étudier ou pour débuter dans la vie active. Sans migration, la part des 18-24 ans dans la population francilienne aurait diminué alors qu’elle est restée stable. La part des Franciliens âgés de plus de 40 ans a, quant à elle, moins augmenté que s’il n’y avait pas eu de migration. Les départs de retraités, beaucoup plus importants que leurs arrivées dans la région, sont en partie à l’origine de ce phénomène. La région compte davantage de cadres qu’en 1 999 (+2,3 %). C’est la seule catégorie d’actifs dont les échanges sont positifs. À l’inverse, la part des ouvriers a baissé de 9 % en 1999 à 7,9 % en 2006. (Source Insee)
L’EMPLOI FRANCILIEN N’EST PLUS ÉPARGNÉ PAR LA CRISE Selon l’Insee, l’emploi francilien a diminué sensiblement en début d’année pour la première fois depuis quatre ans. L’Ile-de-France, qui compte 4,1 millions de salariés dans le secteur concurrentiel hors agriculture, selon Pôle emploi, a perdu 30 000 emplois au premier trimestre 2009. Ce recul est plus tardif qu’en France métropolitaine où il a débuté dès le deuxième trimestre 2008 et reste de moindre ampleur (- 0,7 % contre - 1,1 % au niveau national).
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SOCIAL
Intérêts des comptes courants d’associés
Plafond de la Sécurité sociale 2009
(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)
Dates de clôture
Plafond annuel : . . . . . . . . . . . . . 34 308 € Plafond trimestriel : . . . . . . . . . . 8 577 € Plafond mensuel : . . . . . . . . . . . . . 2 859 €
taux déductibles
À partir du 31 août 2009 . . . . . . À partir du 31 juillet 2009 . . . . . À partir du 30 juin 2009 . . . . . . . À partir du 31 mai 2009 . . . . . . . À partir du 30 avril 2009 . . . . . .
5,75 % 5,95 % 6,11 %
SMIC
6,35 %
À compter du 1er juillet 2009 : SMIC horaire : 8,82 €
6,32 %
Taux d’intérêt légal : 3,79 % pour l’année 2009. Taux REFI (ou REPO) : 1 % au 13 mai 2009.
SMIC mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)
Taux d’usure
Horaire hebdo
La réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétés et aux entreprises individuelles.
Découverts en compte
1er trim. 2009
2e trim. 2009
3e trim. 2009
14,55 %
14,13 %
13,45 %
er
Crédit gratuit. 1 semestre 2009 : 6,69 %. Taux de base bancaire 2009 : 6,60 %
Évaluation kilométrique des frais de voiture Prix de revient kilométrique 2009 Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2008
Puissance fiscale
Jusqu’à 5 000 km
De 5 001 à 20 000 km
Au-delà de 20 000 km
3 CV et moins
0,38 € x d
(0,23 € x d) + 778 €
0,27 € x d
4 CV
0,46 € x d
(0,26 € x d) + 1 020 €
0,31 € x d
5 CV
0,51 € x d
(0,28 € x d) + 1 123 €
0,34 € x d
6 CV
0,53 € x d
(0,30 € x d) + 1 178 €
0,36 € x d
7 CV
0,56 € x d
(0,31 € x d) + 1 218 €
0,37 € x d
8 CV
0,59 € x d
(0,33 € x d) + 1 278 €
0,40 € x d
9 CV
0,60 € x d
(0,35 € x d) + 1 278 €
0,41 € x d
10 CV
0,63 € x d
(0,37 € x d) + 1 323 €
0,44 € x d
11 CV
0,65 € x d
(0,39 € x d) + 1 298 €
0,45 € x d
12 CV
0,68 € x d
(0,40 € x d) + 1 383 €
0,47 € x d
13 CV et plus
0,69 € x d
(0,42 € x d) + 1 363 €
0,49 € x d
SMIC mensuel
35 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 337,73 € 36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 385,49 € 37 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 433,25 € 38 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 481,12 € 39 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 528,88 € 40 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 576,64 € 41 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 624,51 € 42 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 672,27 € 43 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 720,03 € 44 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 777,45 €
Minimum garanti À compter du 1er juillet 2009 = 3,31 €
Régime complémentaire de retraite des cadres Plafond mensuel 2009 Tranche A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de 0 à 2 859 € Tranche B . . . . . . . . . . . . de 2 859 à 11 436 € Tranche C . . . . . . . . . . . de 11 436 à 22 872 €
d = distance parcourue dans l’année 2008, à titre professionnel.
Frais professionnels Limite d’exonération de charges sociales et fiscales 2009
Frais de nourriture
Indemnités de grand déplacement
Sur le lieu de travail ................................... 5,60 € En cas de déplacement ........................... 16,60 € par repas Hors locaux ..................................................... 8,10 €
De 4 à 24 mois
Indemnités forfaitaires de grand déplacement Nourriture ......................................................... 16,60 € par repas Logement région IDF ............................... 59,60 € Logement autres départements ....... 44,20 €
Nourriture ........................................................................................................................ 14,10 € par repas Logement région IDF ............................................................................................... 50,70 € Logement autres départements ....................................................................... 41,70 € De 25 à 72 mois Nourriture ........................................................................................................................ 11,60 € par repas Logement région IDF ............................................................................................... 41,70 € par jour Logement autres départements ....................................................................... 30,90 € par jour Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois .................................... 65,20 € par jour Indemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement .................................................... Limite de 1325,10 € majorée de 110,40 € par enfant à charge dans la limite de 3 enfants
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30 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX
RÉSEAUX D’ENTREPRISES
ÉCHANGES PROMETTEURS Plus de 180 dirigeants de PME des Yvelines et du Val-d’Oise, se sont retrouvés le 25 juin 2009 à Guerville dans les locaux des Ciments Calcia. Objectif de cette première soirée « Speed business meeting » organisée par la CCIV : favoriser les échanges et les courants d’affaires entre les membres de ses réseaux d’entreprises. onvaincue que le travail en réseau est une clé du développement économique des entreprises, la CCIV développe depuis près de dix ans son expérience et son savoir-faire via la mise en place et l’animation de réseaux autour de trois axes principaux : les métiers et filières ; les territoires ; les thématiques. Désormais bien intégrés par les chefs d’entreprise – plus de 1 000 d’entre eux en font déjà partie –, les réseaux offrent de multiples avantages comme le partage des expériences, la mutualisation des coûts, un positionnement réaliste par rapport à la concurrence, une stimulation de la créativité… Avec, à terme, la possibilité de développer la compétitivité de l’entreprise et un accroissement de son chiffre d’affaires. Ainsi, l’objectif de la Chambre est-il de poursuivre le développement des réseaux et de mailler quelque 3 000 entreprises sur le territoire des Yvelines et du Val-d’Oise. Pour faciliter le rapprochement des membres des réseaux, la CCIV a déjà mis en place différents outils, dont en 2007, Ecobiz, plateforme collaborative en ligne d’échanges entre les différents réseaux, véritable « e-communauté » des acteurs économiques de l’Ouest francilien. Le 25 juin 2009, dans ce même but, la CCIV proposait aux membres de ses réseaux une rencontre originale et innovante, autour d’une soirée « Speed business meeting » organisée au sein de l’entreprise Ciments Calcia, à Guerville. Pas moins de 180 chefs d’entreprise, appartenant aux neuf réseaux de la CCI, avaient répondu présent à l’invitation.. « Par petits groupes de dix, tous réseaux confondus, chaque entrepreneur disposait d’une minute trente pour présenter son activité à ses voisins de table », précise Odette
C
Directrice réseaux d’entreprises et filières à la CCIV, Mme Odette de Azevedo, organisatrice de la soirée, veille au respect du (court) temps de parole.
de Azevedo, directrice réseaux d’entreprises et filières à la CCIV et organisatrice de la soirée. Une minute trente, pas plus, l’animatrice veillant efficacement au respect du temps de parole de chacun. Ainsi, pendant plus de deux heures, les participants se sont employés à se présenter, à l’aide du produit phare de leur société ou d’un petit mémo soigneusement préparé à l’avance.
Se présenter en moins de 1 minute 30
Échanges de cartes de visites, convivialité et professionnalisme étaient les maîtres mots de la soirée, comme le souligne Didier Desoubry, dirigeant des établissements Desoubry, membre du réseau Plato depuis 2004, du Comité mécanique d’Île-de-France et du réseau Ravy : « En participant, je venais chercher des partenaires, des fournisseurs. Cet objectif est atteint grâce à un maximum d’échanges professionnels, dans une ambiance conviviale. Cette forme de réunion est inhabituelle mais nous permet de faire un condensé de nos activités. » Même constat pour Patrick Souhait, de SABMC, membre du réseau Ravy, qui attendait de cette soirée de « prendre des contacts pour développer mon activité, et trouver des partenaires. Ces buts sont pleinement atteints, et le “speed meeting” oblige à savoir se présenter en une minute trente. C’est fondamental. » Quant à Stéphane Claudel, responsable de Cintromeca, une PME de 20 personnes, membre des réseaux Ravy, Managers de l’environnement et du Comité Mécanique d’Île-de-France, il est satisfait de la soirée : « Je suis venu pour rencontrer des clients potentiels mais aussi pour développer des synergies afin d’étoffer mes offres et d’être accompagné dans mes démarches environnementales, à l’export, etc. Ces réunions sont un bon moyen de travailler en partenariat à moyen et long termes, explique-t-il. Et le “Speed business meeting” m’a permis de prendre beaucoup de contacts en “local”. On n’est pas là pour vendre, mais pour rencontrer. » Exercice inhabituel pour les dirigeants de PME, le « Speed business meeting » est basé sur une formule D’autres, comme David Cohen, Engineering mesures, membre de RMVO, innovante, rapide et concise. Il favorise un maximum ont trouvé la réunion intéressante de rencontres professionnelles. mais ont été un peu désarçonnés par
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la forme des rencontres : « Les domaines de compétence des uns et des autres étaient très variés. C’était génial, mais un peu curieux, un peu trop mélangé peut-être. »
« Cette forme de rencontres est un gain de temps, et donc d’argent. » Des grands groupes étaient également représentés lors de cet événement. Stéphane Cornu, directeur technique régional de la Lyonnaise des Eaux, membre du réseau des Éco-industries, était venu avec trois objectifs en tête : « Tout d’abord, trouver des partenaires dans les domaines de l’eau, de l’électricité…, rencontrer des petites entreprises fabriquant des produits innovants pour les accompagner dans leur développement, et enfin entrer en contact avec des bureaux d’études environnementales. Ces buts sont partiellement atteints : sur 40 entreprises rencontrées, nous en recontacterons 8, ce qui est plutôt bien, se réjouit-t-il. Il est vrai que nous sommes un grand groupe, mais faire du
développement durable en travaillant avec les entreprises locales est tout à fait cohérent avec nos objectifs. » Quant au « Speed business meeting », Stéphane Cornu le trouve « très efficace. Cela va vite et on reprend contact plus tard. » Même enthousiasme pour Ludovic Dilmi, fondateur de Team performances en 2008 et adhérent du réseau RJE (Réseau des jeunes entreprises): « Je propose des objets publicitaires et j’ai pris énormément de contacts en un temps record. Cette forme de rencontres est un gain de temps, et donc d’argent. Le lieu est convivial… Bref, merci la CCIV ! » conclut le jeune entrepreneur. Le questionnaire de satisfaction distribué en fin de soirée est sans appel : les notes vont de 15 à 20 sur 20. Au final, un beau succès pour ce premier « Speed business meeting » qui en appelle d’autres. n
M. Yves Fouchet, premier viceprésident de la CCIV, donne le coup d’envoi de la rencontre. Regroupé par groupes de dix, tous réseaux confondus, chaque entrepreneur présente son activité à ses voisins de table.
Contact : Valérie Marsault au 01 30 75 35 83 ou vmarsault@versailles.cci.fr
LES NEUF RÉSEAUX PARTICIPANTS ET LEUR MISSION n
n
n
RÉSEAUX PLATO : réseaux fondés sur l’accompagnement des dirigeants de PME-PMI par des cadres de grandes entreprises, par parrainage. RÉSEAU AUTOMOBILE VAL-D’OISE YVELINES (RAVY) : a pour vocation de fédérer et traiter collectivement les problématiques communes aux entreprises de cette filière. RÉSEAU DES ÉCO-INDUSTRIES : il s’agit de réunir les entreprises éco-industrielles : traitement des déchets, prévention des nuisances environnementales…
n
n
n
COMITÉ MÉCANIQUE ILE-DE-FRANCE : a pour rôle de prendre en compte les besoins des entreprises de mécanique industrielle, d’établir des synergies entre elles et favoriser leur développement. RJE (Réseau des jeunes entreprises) : a pour but de fédérer autour d’une dynamique forte les entreprises du territoire de moins de trois ans. RMVO (Réseau Mesure du Val-d’Oise) : réseau associé, pour bénéficier de services et de financements dans divers domaines : ressources humaines, export, veille technologique…
n
n
n
RME (Réseau des managers de l’environnement) : réservé aux entreprises qui ont engagé une démarche de management environnemental pour leur propre compte. RÉSEAU CHR (Réseau des cafés, hôtels, restaurants) : défense des intérêts du secteur. COAXION 78 (Réseau des présidents de parcs des Yvelines) : maintenir et développer l’attractivité des parcs d’activités des Yvelines.
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32 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX
Innovatrice en la matière en Île-de-France, la CCIV accompagne quelque 1 400 entreprises fédérées en bassins d’emploi dans ces démarches mutualisées de développement durable.
MOBILITÉ
LES BIENFAITS DES PLANS DE DÉPLACEMENT D’ENTREPRISE Démarche innovante et pragmatique, les Plans de déplacement d’entreprise (PDE) et leurs corollaires, les Plans de déplacement interentreprises (PDIE), visent à mettre en œuvre des outils d’organisation et de management de la mobilité des employés.
U
n PDE conçoit et coordonne un ensemble de mesures visant à optimiser les déplacements liés aux activités professionnelles. Le principe directeur : favoriser l’usage des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle comme les transports en commun, le vélo, le covoiturage, les véhicules propres, voire la marche à pied ! Pour Guy-Francis Parmentier, coprésident du groupe de travail interne à la CRCI sur la Révision du Plan de déplacements urbains d’Ile-de-France (PDUIF, placé sous la responsabilité du Stif 1), « l’un des intérêts de la démarche, c’est qu’elle est globale et implique une toute nouvelle approche non seulement du transport mais également une refonte plus ou moins importante de certaines pratiques de management, de l’organisation du travail et des relations sociales dans une logique de projet transversal d’entreprise. » Quelques illustrations concrètes de l’impact important de ce management de la mobilité : l’encouragement à l’utilisation des transports publics, l’aménagement des horaires de travail, la mise en place d’un service de parc automobile partagé, l’incitation au covoiturage, la promotion du vélo, etc. « La mise en œuvre d’un PDE répond à une logique de développement durable car si les bénéfices sont d’ordre
économique – l’entreprise peut, par exemple, diminuer les coûts imputés aux transports, optimiser son fonctionnement à travers ses déplacements et donc augmenter sa productivité –, une telle démarche, à la fois responsable et citoyenne, est également un “plus” en termes d’image », souligne Emmanuel Veiga, responsable du service aménagement transport à la CCIV.
Des Plans de déplacement d’entreprise aux Plans de déplacement interentreprises Un double contexte a permis à la Chambre d’expérimenter l’accompagnement de ce processus dynamique et innovant dans les Yvelines. «En matière d’accès et de transports en commun, la grande couronne est considérablement désavantagée par rapport à Paris et la petite couronne qui bénéficient d’un maillage radial conséquent. Ces conditions difficiles, auxquelles s’ajoutent la saturation et le dysfonctionnement des infrastructures de transports en commun, constituent un frein à l’accès à l’emploi des populations et pénalisent les capacités de recrutement des entreprises », rappelle Patrick Devergies, vice-président de la CCIV en charge du dossier Transport. Après avoir mené dès 2007 une expérience pilote sur Vélizy avec l’association Horizon Employeur,
DEUX RENDEZ-VOUS AUTOUR DES PDIE À Saint-Quentin-en-Yvelines, du 14 AU 18 SEPTEMBRE 2009, dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité où la Chambre organise aux côtés
de la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines des forums thématiques au sein des entreprises membres d’un Plan de déplacement interentreprises
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LE 23 SEPTEMBRE 2009, la CCIV organise, en partenariat avec Horizon Employeur et la ville de VélizyVillacoublay, une réunion de présentation et de restitution du PDIE.
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la Chambre a été contactée en 2008 par la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines qui souhaitait recalibrer son offre de transport en fonction des besoins des salariés.
La CCIV, cheville ouvrière de la démarche La CCIV en lien avec la CASQY a proposé aux entreprises une méthode de travail appliquée sur trois secteurs géographiques ciblés disposant d’une forte concentration d’emplois : Pissaloup-Clef Saint-Pierre à Trappes-Élancourt, les Saules-Chênes-Sangliers et le secteur Technocentre-Mérantais à Guyancourt. « Les PDE auxquels sont soumis les grands groupes ont permis de les fédérer avec des entreprises plus petites dans le cadre de démarches mutualisées entre entreprises d’un même bassin d’emploi, permettant des échanges très constructifs », confirme Laurent Schlaeintzauer, directeur transports à la CASQY. À ce jour, la Chambre impulse et accompagne quatre PDIE sur les secteurs de Vélizy et de Saint-Quentin-enYvelines. Ceux-ci sont parmi les plus importants de la
région, en nombre d’entreprises impliquées (1 400) et de salariés concernés (environ 70 000). L’action de la CCIV ? Impulser et développer des groupes de travail transports et mobilité, contribuer à les animer, les informer et les conseiller, proposer une expertise méthodologique (diagnostics, définition des objectifs de reports modaux, élaboration et déclinaison des plans d’action à trois ans), favoriser la mise en relation avec les acteurs locaux concernés. Cette valeur ajoutée à la fois technique et organisationnelle positionne la Chambre comme un acteur central des démarches de PDIE. « Nous sommes parvenus à transformer une contrainte réglementaire en une opportunité pour les entreprises, à la fois pour contribuer à leur développement et susciter leur mise en réseau », se réjouit Emmanuel Veiga. Rendez-vous en 2010 pour la mise en œuvre des plans d’actions triennales. n
Les secteurs de Vélizy et de Saint-Quentinen-Yvelines. sont parmi les plus importants de la région, en nombre d’entreprises et de salariés impliqués.
Contact : Émilie Aumont au 01 30 84 79 46 ou eaumont@versailles.cci.fr 1
Syndicat des transports d’Ile-de-France
TROIS PORTE-PAROLE DE PLANS DE DÉPLACEMENT INTERENTREPRISES TÉMOIGNENT DIDIER LEPITRE, directeur de l’établissement EADS d’Élancourt / PDIE du secteur de Pissaloup-Clef Saint-Pierre à Saint-Quentin-en-Yvelines «Nous nous réunissons un mois sur deux avec comme objectifs pérennes d’affiner le plan d’action du PDIE et de découvrir les différents moyens de transport alternatifs à la voiture. En amont, je prépare la réunion avec un représentant de la communauté d’agglomération et Émilie Aumont de la CCIV. Les avancées déjà obtenues telles que la réduction de 30 % du temps de trajet en bus entre la gare de Saint-Quentin et la zone d’activité sont intimement liées à la politique de la communauté d’agglomération en la matière. Nos axes de travail sont l’amélioration des transports en communs, la réduction des trajets professionnels au profit de la mutualisation des outils
d’audio et de visioconférences entre les membres du PDIE, le développement de la circulation douce et la mise à disposition de services (pressing, coiffeur…) sur le lieu de travail. » STÉPHANE TORREZ, élu de la CCIV, président de l’Association Horizon Employeur / PDIE de Vélizy « Si nous n’avons pas de vue d’ensemble à l’échelle d’un bassin d’emploi, une action sur la mobilité n’a que peu d’intérêt. À cet égard, on mesure l’impact et la cohérence globale de l’action de notre association qui concerne 34 000 salariés sur les 42 000 que compte la zone. Notre regroupement a permis une prise de conscience forte des problèmes et des enjeux en matière de transport. Grâce aux négociations menées avec les transporteurs locaux et le STIF, nous avons obtenu une modification du schéma
de transport en commun, plus structuré, comportant une amélioration des fréquences et des débits ». CHRISTINE GREZES, directrice du développement durable chez Bouygues Construction / PDIE du secteur des Saules-Chênes-Sangliers à Saint-Quentin-en-Yvelines « La réflexion conduite dans le cadre de notre PDE et celle menée dans le cadre du PDIE auquel nous participons sous l’impulsion de la Chambre constituent deux approches qui se nourrissent l’une de l’autre. L’objectif est d’accroître l’impact de certaines actions en les mutualisant, en particulier pour ce qui concerne les transports en commun, l’usage du vélo ou le covoiturage. En tant que porte-parole, il m’incombe de faire connaître puis de fédérer le plus d’entreprises autour des pistes d’amélioration envisagées. »
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34 JURIS-INFOS
La loi de modernisation de l’économie a apporté plusieurs modifications au statut des baux commerciaux.
BAUX COMMERCIAUX
RESPECTER LES NOUVEAUX DÉLAIS DE PRÉAVIS La modification essentielle de la loi porte sur le préavis à respecter lorsque le locataire souhaite obtenir le renouvellement de son bail ou lorsque le bailleur entend délivrer un congé. a loi de modernisation de l’économie (LME) a supprimé pour le congé et la demande de renouvellement la notion d’usages locaux pour les remplacer par le principe du terme civil. Il n’est plus fait désormais référence aux usages locaux mais au dernier jour du trimestre civil en matière de congé, plus de terme d’usage mais du premier jour du trimestre civil en matière de demande de renouvellement. Ainsi, un congé ou un renouvellement sera toujours donné pour le 31 mars, le 30 juin, le 30 septembre ou le 31 décembre à condition que plus de six mois séparent cette date de la signification. Les baux ne cessent donc que par l’effet d’un congé donné pour le dernier jour du trimestre civil et au moins six mois à l’avance. Et le nouveau bail prend effet à compter de l’expiration du bail précédent et si une demande de renouvellement a été faite, le premier jour du trimestre civil qui suit cette demande.
L
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Les règles de ce préavis s’appliquent tant au congé à délivrer en fin de bail qu’à l’échéance de la période triennale. La lecture de ces nouvelles règles n’est pas évidente et le secrétaire d’État chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme et des services a heureusement précisé les modalités du calcul 1. À défaut d’une disposition particulière prévue par la convention, le locataire souhaitant résilier son bail, devra, par exploit d’huissier faire signifier le congé au bailleur pour le dernier jour du trimestre civil et au moins six mois à l’avance. Ce délai de six mois (deux trimestres), doit être respecté, délai auquel on ajoute le délai nécessaire pour atteindre la fin du trimestre suivant. « Si un locataire entend quitter les lieux et qu'il envoie, par exemple, son préavis un 4 avril 2009, l'effet de ce préavis sera le 31 décembre 2009 (délai de six mois, du 4 avril au 4 octobre, augmenté du délai nécessaire pour atteindre la
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fin du trimestre civil) ». (Extrait de la réponse ministérielle.) Il s’agit de considérer ce délai minimum de six mois et le dernier jour du trimestre civil cumulativement. Un locataire n’ayant pas reçu de congé avec offre de renouvellement de la part de son bailleur, pourra prendre l’initiative de solliciter le renouvellement. Dans ce cas la demande en renouvellement devra être faite soit dans les six mois qui précèdent l’expiration du bail, soit à tout moment au cours de sa reconduction. Le nouveau bail prendra dans ce cas effet le premier jour du trimestre civil qui suivra cette demande : six mois et le temps néces-
saire pour atteindre le premier jour du trimestre suivant. Lors de la conclusion ou du renouvellement de baux commerciaux, il sera judicieux de fixer la date de prise d’effet du nouveau bail sur le premier jour d’un trimestre civil pour éviter de laisser courir un trimestre entier au moment de la résiliation. n Contact : Claire Deboissy au 01 30 75 35 31 ou cdeboissy@versailles.cci.fr 1
Réponse ministérielle, Journal officiel du 5 mai 2009, p. 4326
LA LOI DE MODERNISATION DE L’ECONOMIE A MODIFIE D’AUTRES POINTS DU STATUT DES BAUX COMMERCIAUX RÉVISION DU LOYER On peut désormais faire référence dans le bail à l’indice des loyers commerciaux (ILC) susceptible de moins augmenter que l’indice INSEE du coût de la construction. Mais pour opter pour l’ILC, les parties doivent parvenir à un accord, notamment parce qu’il s’agit d’une modification de la convention. La modification unilatérale est impossible. DROIT AU RENOUVELLEMENT L’immatriculation de tous les preneurs ou indivisaires au registre du commerce et des sociétés
n’est plus obligatoire pour obtenir le renouvellement d’un bail accordé à plusieurs preneurs. L’immatriculation de l’exploitant du fonds de commerce suffit pour qu’il bénéficie du statut des baux commerciaux. En cas de décès du titulaire d’un bail, les héritiers qui n’exploitent pas le fonds de commerce peuvent demander le maintien de l’immatriculation pour les besoins de la succession. APPLICATION DU STATUT À UN LOCAL PROFESSIONNEL Les parties peuvent décider
de se placer sous le régime des baux commerciaux pour des locaux à usage exclusivement professionnel. BAUX DE COURTE DURÉE Le code de commerce prévoit désormais la possibilité de conclure plusieurs baux successifs dans la limite d’une durée totale de deux ans. FORCLUSION Le locataire qui souhaite contester le refus de renouvellement de son bail ou demander le paiement d’une indemnité d’éviction et laisse passer le délai de deux ans n’est plus sanctionné par la forclusion.
RENOUVELLEMENT ORIGINE DE LA DEMANDE (à faire signifier par exploit d’huissier)
DELAI À RESPECTER
BAILLEUR CONGÉ AVEC OFFRE DE RENOUVELLEMENT DU BAIL Donné pour le dernier jour du trimestre civil et au moins six mois à l’avance
LOCATAIRE DEMANDE DE RENOUVELLEMENT DU BAIL À faire dans les six mois qui précédent l’expiration du bail ou à tout moment au cours de sa tacite prorogation
DATE D’EFFET DU NOUVEAU BAIL Six mois + le temps nécessaire pour atteindre le premier jour du trimestre civil suivant.
RÉSILIATION
DELAI À RESPECTER
BAILLEUR CONGÉ AVEC REFUS DE RENOUVELLEMENT DU BAIL Donné pour le dernier jour du trimestre civil et au moins six mois à l’avance
LOCATAIRE RÉSILIATION DU BAIL Congé donné pour le dernier jour du trimestre civil et au moins six mois à l’avance
DATE D’EXPIRATION DU BAIL
Dernier jour du trimestre civil suivant le terme contractuel soit six mois + le délai nécessaire pour atteindre la fin du trimestre
Délai de six mois + le temps restant à courir jusqu’au dernier jour du trimestre civil
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RESSOURCES HUMAINES
MAÎTRISEZ VOTRE SYSTÈME D’INFORMATION RH (SIRH) La CCIV vous propose une méthodologie et un outil directement transposable pour construire un plan de formation avec les projets de votre entreprise et les besoins en compétences de vos salariés.
L’application est mise à jour en fonction de la législation en vigueur.
et outil permet de bâtir et structurer un plan de formation centré sur les priorités de l’entreprise et les besoins des salariés, de concrétiser l’élaboration du plan et la gestion du DIF (droit individuel à la formation). Il permet également de définir des priorités, recenser les besoins (individuel et collectif), chiffrer et valider le budget. Son tableau de bord et ses nombreuses fonctions permettent d’accéder à une offre de formation, de planifier les actions, suivre le budget, accéder au bilan pédagogique, consulter un bilan financier, téléchar-
C
ger le plan de formation déjà réalisé (sous Excel). La réforme de la formation y est présentée sous forme de fiches pratiques imprimables.
La gestion décentralisée prévoit un accès sécurisé Des messages d’information avant chaque échéance légale (date de dépôt 2483…) ainsi que des courriers types (ex : acceptation/refus d’une demande de DIF) sont mis à disposition. C’est également un outil d’aide à la gestion des compétences et des entretiens professionnels. Il permet
BILAN
FAITES LE POINT SUR VOS COMPÉTENCES Comment mieux gérer les carrières et favoriser la mobilité ? En développant les bilans de compétences dans votre entreprise. LE BILAN EN TROIS ÉTAPES 1. Analyser les besoins. 2. Recenser les motivations et les compétences. 3. Évaluer la faisabilité du projet.
e bilan de compétences permet aux salariés de définir un projet professionnel, d’entamer une formation ou d’entreprendre une démarche de validation des acquis de l’expérience. La CCIV dispose de conseillers et de consultants expérimentés, et de moyens informatiques spécifiques pour analyser les potentialités de vos salariés et vous accompagner au long du processus. Première étape : confirmer l’enga-
L
gement du bénéficiaire dans la démarche, le volontariat étant une condition première. C’est également à ce stade que va être définie et analysée la nature de ses besoins.
La durée est en général d’un mois et demi Dans la seconde phase, on recense les motivations et intérêts professionnels personnels, les compétences et aptitudes et les possibilités d’évolu-
Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
le suivi en temps réel des heures acquises et consommées au titre du DIF, la catégorisation du plan de formation (conformément à la loi de mai 2004). La gestion décentralisée est possible pour les organisations multisites avec un accès sécurisé et individualisé par site. Une mise à jour automatique de l’application selon l’évolution de la législation est prévue. Un outil dont vous ne pourrez plus vous passer. n Renseignements : fpcinfo@versailles.cci.fr
tions professionnelles. La synthèse des résultats est ensuite transmise au salarié qui peut dès lors évaluer la faisabilité de son projet et les conditions de sa mise en œuvre. Un bilan de compétences s’étale en général sur une période d’un mois et demi (soit vingt-quatre heures dont quinze avec un consultant). Il peut être effectué dans le cadre d’un congé individuel de bilan de compétences, du plan de formation de l’entreprise ou du droit individuel à la formation (DIF). La démarche peut être prise en charge par les organismes paritaires agréés au titre du congé individuel de formation (Opacif) si la demande émane du salarié ou par l’entreprise dans le cadre de son plan de formation. n Renseignements : fpcinfo@versailles.cci.fr
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D’OCTOBRE À MI-NOVEMBRE 2009
ZOOM SUR DES FORMATIONS À VENIR Formations dispensées dans nos quatre centres de formation du Val-d’Oise et des Yvelines. Bureautique et systèmes d’information De nombreuses formations chaque mois dans les logiciels suivants : Windows, Word, Excel, Access, Photoshop et Internet. Nous consulter.
Comptabilité / Gestion / Finance / Fiscalité • Fondamentaux de la comptabilité, les 6, 8, 13 oct. à Saint-Quentin en Yvelines • Travaux comptables quotidiens les 15, 20, 22 oct. à Saint-Quentin en Yvelines • Pratique de la paie : la fiche de paie les 19, 21, 23 oct. à Cergy-Pontoise, les 5, 10, 12 nov. à Saint-Quentin en Yvelines • Pratique de la TVA les 9, 13 nov. à CergyPontoise, les 17, 19 nov. à Saint-Quentin en Yvelines • Travaux d'inventaire et états de synthèse les 4, 5, 6 nov. à Cergy-Pontoise • Comptabilité des associations les 12, 13 oct. à Poissy • Contrôle de gestion : Déterminer et maîtriser les coûts les 5, 6, 12 nov. à CergyPontoise • Pratique de l'analyse financière les 8, 9, 15 oct. à Cergy-Pontoise
Sécurité / Hygiène / Conditions de travail / Qualité / Logistique
!
• Pratique et fonctionnement du CHSCT, les 7, 8, 9 oct. à Poissy, les 12, 13, 14 oct. à Saint-Quentin en Yvelines • Habilitation électrique B1-H1, B2-H2, BR les 19, 20 oct. à Roissy PN2 • Recyclage habilitation électrique le 13 oct.à Cergy-Pontoise, • Sauveteur Secouriste du Travail les 5, 6 oct. à Poissy, les 13, 14 oct. à Roissy PN2, les 9, 10 nov. à Poissy • Recyclage Sauveteur Secouriste du Travail le 12 oct. à Saint-Quentin en Yvelines, le 16 oct. à Poissy, le 20 oct. à Cergy-Pontoise, le 23 oct. à Roissy PN2, le 12 nov. à Roissy PN2 • Gestes et postures le 3 déc à Cergy-Pontoise
• Sécurité incendie le 15 oct. à Poissy • La démarche 5S le 2 oct. à Poissy • Gestion des stocks les 19, 20, 21 oct. à Poissy
Communication / Efficacité professionnelle • Écriture rapide les 7, 14, 21 oct. à Roissy PN2 • De la prise de notes au compte-rendu de réunion les 13, 14 oct. à Cergy-Pontoise • Conduire une réunion les 1er, 2 oct. à Roissy PN2 • Lecture rapide et efficace les 22, 23 oct. à Saint-Quentin en Yvelines • Affirmation de soi les 6, 13, 20 nov. à SaintQuentin en Yvelines
Direction d’entreprise et management • Perfectionner son management d'équipe les 22, 23 oct. à Poissy • Agir avec son intelligence émotionnelle les 14, 15, 16 oct. à Poissy • Management pour agent de maîtrise les 28, 29, 30 sept., 12, 13 oct. à Poissy • Management intergénérationnel les 1er, 2 oct. à Cergy-Pontoise • Management de la diversité les 22, 23 oct. à Poissy • Gérer les conflits les 5, 6 oct. à Cergy-Pontoise
Marketing / Vente / Achats / Relations clients • Concevoir et rédiger des supports marketing performants les 8, 9 oct. à Poissy • La Communication Évènementielle les 5, 6 nov. à Cergy-Pontoise • Maîtriser les techniques de vente, 8, 9 oct. à Cergy-Pontoise, les 5, 6, 16, 17 nov. à Poissy • Répondre à un appel d'offres public les 12, 13 nov. à Poissy • Prospecter et vendre par téléphone les 1er, 2, 19 oct. à Poissy • La relation client au téléphone les 15, 16 oct. à Cergy-Pontoise • Technicien, améliorez votre relation client les 8, 9 oct. à Roissy PN2
Commerce / Hôtellerie / Restauration • La vente en commerce, hôtellerie, restauration les 19, 20 oct. à Cergy-Pontoise • Valoriser l'accueil client et fidélisation, les 22, 23 oct. à Cergy-Pontoise • Prévenir et gérer les conflits en commerce, hôtellerie, restauration les 20, 21 oct. à Poissy • Le Guide des bonnes pratiques d'hygiène le 7 oct. à Poissy, le 10 nov. à Roissy PN2
Développement international • Les incoterms le 15 oct. à Roissy PN2, le 9 nov. à Saint-Quentin en Yvelines • Transports internationaux les 5, 6, 13 nov. à Roissy PN2 • TVA intracommunautaire et Déclaration d'Échange de Biens (DEB) les 21, 22 oct. à Roissy PN2 • Approche interculturelle et relation client le 1er oct. à Poissy
Gestion des ressources humaines et des compétences • Les délégués du personnel le 5 nov. à Poissy • L'essentiel du droit social les 9, 10, 12 nov. à Cergy-Pontoise • Mieux recruter les 9, 10 nov. à Poissy • La fonction tutorale les 29, 30 sept. à Cergy-Pontoise, les 12, 13 oct. à Roissy PN2
Développement personnel et vie pratique • Améliorer son écriture et sa lecture les 6, 13, 20 nov. à Poissy • Maîtriser les opérations de la vie quotidienne les 1er, 6 oct. à Cergy-Pontoise • Gérer son budget familial les 19, 20 oct. à Cergy-Pontoise
Consultez notre guide interactif : www.formation continue. versailles. cci. fr
Langues La formation continue à la CCIV, c’est aussi un Centre d’étude des langues, avec des parcours « Inter » entreprises, « Intra » entreprise et « Intra » Blended. N’hésitez pas à nous contacter.
Le planning des formations interentreprises du second semestre 2009 est disponible gratuitement sur simple demande à l’aide du coupon ci-dessous à faxer au 01 30 17 19 67 ou par téléphone au
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PORTRAITS
AFFAIRES DE COUPLE
L’entreprise de Maguy Schæfer, établie à SaintGermain de la Grange fait travailler 27 personnes. Daniel Schaefer, PDG de Kalis, emploie une dizaine de consultants, à Trappes.
Elle s’appelle Kalis, elle se nomme La Vie simple. L’une œuvre dans l’informatique, l’autre dans le social. A priori, rien de commun entre ces deux jeunes pousses yvelinoises à une nuance près, tout de même : c’est un couple, Daniel et Maguy Schaefer qui est à l’origine de la création de chaque entreprise.
A
près avoir mis ses compétences au service de grandes entreprises telles que Bull, la CSEE, Daniel Schaefer a souhaité donner plus de sens à son activité dédiée à l’informatique en fondant, en mai 2005, sa propre société dans un domaine pour lequel il y a fort à faire, la Qualité du Système d’Information. Kalis comme « K » lité du Système d’Information articule son offre autour de quatre pôles : le conseil aux directions des systèmes d’information (SI) ; l’amélioration de la qualité du SI ; les tests et qualification du patrimoine applicatif ; et le cycle de vie du système applicatif.
Daniel Schæfer mise sur le traitement des logiciels O p e n s o u r c e Membre du pôle de compétitivité System@tic – et de son directoire – et du projet Hélios (Thales, Alcatel-Lucent, Madriva, Kalis), Daniel Schaefer a fait du traitement des logiciels Open source l’une des principales valeurs ajoutée de son entreprise. « Les DSI connaissent les enjeux de l’Open source pour leur système d’information et les intègrent de plus en plus dans leur stratégie projet mais utiliser massivement des logiciels libres nécessite un niveau de maturité que les DSI n’ont pas toutes atteint », soulignet-il. Soutenue par le Conseil général des Yvelines (230 K€ de financement) et par un prêt Aface, l’entreprise, installée dans la Zone franchise urbaine de Trappes, emploie une dizaine de consultants et compte parmi ses principaux clients des banques, des sociétés d’assurance et de crédit et de grands noms de l’industrie (Total, Thalès, Vallourec, BNP Paribas, Sofinco, etc.) Si le fondateur de Kalis est resté dans la droite ligne de son métier d’origine, son épouse a, quant à elle, suivi un itinéraire beaucoup plus atypique. Pendant une quinzaine d’années elle a exercé de multiples activités (importLe courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
export, qualité, contrôle de gestion, conseil en productivité, immobilier d’entreprise…) auprès de grandes entreprises comme Lesieur, L’Oréal ou Baxter. « J’ai suivi une formation en gestion d’entreprise mais ma première idée de jeunesse était d’entrer dans une école d’assistantes sociales à Strasbourg », souligne la créatrice de la Vie simple. Lorsqu’elle décide de ce lancer dans le service à la personne, elle commence par adhérer à un réseau (Vitame) qui lui permet d’obtenir des conseils, d’acquérir des savoir-faire et de nouer des contacts.
Maguy Schæfer acquiert une légitimité dans un secteur peu exploité par le privé « J’ai démarré ma propre activité en 2004 en commençant par le portage de repas aux personnes âgées. Après l’obtention de l’agrément qualité auprès du Conseil général, j’ai pu développer un service d’auxiliaires de vie. C’est à partir de là que l’entreprise a vraiment pu décoller. » Se faire admettre en tant qu’entreprise privée dans un secteur où l’esprit associatif et le bénévolat dominent n’a pas toujours été simple reconnaît Maguy Schaefer. Mais dans son esprit, la recherche de la rentabilité ne doit plus être un mot tabou dans un secteur qui se professionnalise de plus en plus. Une idée qu’elle défend notamment auprès du réseau Amadom, plateforme de modernisation du secteur de l’Aide à domicile du Sud-Yvelines, dont elle est la vice-présidente. « Ma volonté est d’axer mon “produit” sur la qualité. Je suis parfois plus chère que d’autres mais le prix correspond au niveau de mes prestations. » Implantée à Saint-Germain de la Grange, La Vie simple fait travailler 27 personnes. n Contacts : Kalis : www.kalis.fr ; La Vie simple : www.viesimple.fr
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EN BREF
SOIRÉE DE LA CRÉATION-REPRISE D’ENTREPRISE (à partir de 16 h 30) • à Pontoise, le 29 septembre 2009, dans le cadre de la semaine de la création et de la reprise d’entreprises en Val-d’Oise (28 septembre – 2 octobre 2009), et le 17 novembre 2009 • à Versailles, le 13 octobre et le 8 décembre 2009
Formations, stages et séminaires
Contact : L’Espace Entreprendre • Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou creation95@versailles.cci.fr • Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou creation78@versailles.cci.fr
5 jours pour entreprendre Initiation à la création d’entreprise Formation organisée par la CCIV dans le cadre du réseau « CCI Entreprendre en France » et en partenariat avec la Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services. • Pontoise, du 21 au 25 septembre et du 2 au 6 octobre 2009 • Versailles, du 5 au 9 octobre et du 23 au 27 novembre 2009
2 jours CHR Stage spécial café-hôtel-restaurant (CHR) • Pontoise, les 28 et 29 septembre 2009 • Versailles, les 30 novembre et 1er décembre 2009.
17 jours pour réussir Séminaire de création et de direction d’entreprise en partenariat avec le Conseil régional Ile-de-France (CRIF) • Pontoise : du 23 septembre au 3 novembre 2009 • Versailles : du 26 octobre au 11 décembre 2009
16 jours pour reprendre Formation spéciale repreneur en partenariat avec le Conseil régional Île-de-France (CRIF) • Versailles : du 5 octobre au 29 octobre 2009
5 jours pour reprendre Initiation à l’acquisition d’une entreprise • Pontoise, du 16 au 20 novembre 2009 Contact : pdesilans@versailles.cci.fr ou fmaleama@versailles.cci.fr ou au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama)
Réunions d’information
Après-midi d’information (de 14h00 à 17h00 – inscription préalable obligatoire) • les 24 septembre, 8 et 22 octobre 2009, à Pontoise et à Versailles Contact : L’Espace Entreprendre • Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou creation95@versailles.cci.fr • Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou creation78@versailles.cci.fr
La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/ Yvelines accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprises sur l’ensemble de leur parcours. Rencontres d’information, formations courtes (initiation) ou plus approfondies (longues), ces interventions constituent la base de travail pour tous les porteurs de projet.
PERMANENCES « PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE » Ces permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV en partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle. Prochaines dates : • les 17 septembre, 15 octobre, 19 novembre et 17 décembre 2009 à Versailles • les 1er octobre, 12 novembre et 3 décembre 2009 à Pontoise Inscription : au 01 30 75 35 82 ou arist@versailles.cci.fr
INFORMATION SPÉCIALE REPRENEURS « Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI ? » (de 9 h 30 à 11 h 30, dans les locaux de la CCI) • à Pontoise, le 18 septembre et le 20 novembre 2009 • à Versailles, le 16 octobre et le 11 décembre 2009 Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61 ou laouad@versailles.cci.fr
Réunions extérieures
APÉRITIFS CONTACTS Organisées par le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (Ceevo), ces réunions à thèmes sont destinées à répondre aux interrogations des chefs d’entreprise sur les sujets qui les préoccupent. Elles sont gratuites et ont lieu un mercredi chaque mois, entre 12 h 30 et 14 h 30 autour d’un buffet léger dans les salons du Conseil général du Val-d’Oise, 2 avenue du Parc, à Cergy-Pontoise (Bât. F). Prochaines rencontres 2009 : « Essaimage, comment permettre et accompagner la mobilité des salariés pour la création d’entreprise ? », le mercredi 30 septembre ; « Dématérialiser les documents et les processus : comment en faire une obligation qui rapporte ? », le mercredi 21 octobre ; et « Le télétravail, comment en faire une nouvelle opportunité sociale et professionnelle pour les PME-PMI ? », le mercredi 25 novembre. Contact et inscription : au 01 34 25 32 43 ou ceevo@ceevo95.fr (inscription au plus tard une semaine avant la date)
Le courrier économique • N° 114 septembre - octobre 2009 • www.versailles.cci.fr
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