Le Courrier économique n° 112 (février 2009)

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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ACTUS GÉNÉ INDUSTRIE AUTOMOBILE P. 08

QUEL AVENIR SUR LE TERRITOIRE ?

ACTUS INDUSTRIE ENTERPRISE EUROPE NETWORK P. 24

DES OFFRES DE PARTENARIATS JURI-INFOS P. 32

QUE VOUS RÉSERVE L’ANNÉE 2009 ? L’ESSENTIEL RESSOURCES HUMAINES P.34

UN CAPITAL À NE PAS NÉGLIGER

ATELIERS LOCATIFS

DES LOCAUX POUR LES TPE 3 € – numéro 112 – février 2009


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ÉDITO

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JEAN-FRANÇOIS BERNARDIN

FRANCILIENNE OUEST: ELLE DOIT SE FAIRE ET ELLE SE FERA !

Président de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines E-mail : jfbernardin@versailles.cci.fr

A

près quarante années de tergiversations et de palinodies, les attentes des entreprises et de la majorité de la population de ce secteur semblent enfin être prises en compte. En effet, fin 2006, après un débat public difficile sur le prolongement de la francilienne à l’Ouest, l’État a pris ses responsabilités pour finalement trancher pour sa réalisation par le tracé vert (couleur de l’espérance). Aussi, quand le projet de Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) remettait encore une fois en cause la Francilienne, la mobilisation du monde économique s’est faite comme jamais auparavant et la Région a accepté de modifier son schéma initial avec, toutefois, la réserve d’adapter le tracé. Cette réserve ne doit pas être encore l’alibi de vaines et stériles manœuvres de retardement du projet. Nous n’attendrons plus. Il en va de l’avenir de nos entreprises et de l’emploi. Des adaptations doivent se faire dans le respect du calendrier validé lors du débat public par décision ministérielle. L’État doit tenir le cap. Il en va aussi

de l’intérêt général de la région capitale. Même si, ici où là, certains se battent encore dans une lutte d’arrière-garde. Mais le projet avance et l’espoir grandit d’un avenir conforme aux nécessités d’un développement moderne et digne du potentiel francilien. Le rejet du recours d’une association en Conseil d’État en est le témoignage annonciateur. L’enquête publique qui doit avoir lieu fin du second semestre 2009 est là pour nous montrer que nous sommes à présent dans la dernière ligne droite. J’ai attiré solennellement l’attention du Président de la République sur l’impérieuse nécessité et l’urgence de réaliser cette infrastructure. Des assurances m’ont été données sur la volonté des pouvoirs publics de voir aboutir ce prolongement. Je suis aujourd’hui persuadé qu’il se fera ! Tous ensemble, nous devons rester mobilisés sur notre objectif. Ne cédons pas aux diversions de dernière minute et maintenons une cohésion sans faille, garante de la réalisation de cet ouvrage d’intérêt public. Après quarante années d’atermoiements, il faut maintenant passer à l’acte.

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SOMMAIRE

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37 ACTUS COMMERCE 16/ CHARTE QUALITÉ ACCUEIL

Performante, encourageante, indispensable !

08

Un partenariat réussi à Enghien

Destinées à favoriser le dialogue entre les entreprises de la filière automobile, les acteurs institutionnels et les élus des Yvelines et du Vald’Oise, les 2es Rencontres territoriales, organisées le 4 décembre dernier par le Ravy, se sont penchées sur l’avenir de ce secteur majeur pour l’économie de nos départements.

ACTUS 6/ CCI

Une réforme à l’échelle des régions 08/ INDUSTRIE AUTOMOBILE

Quel avenir sur le territoire ? 10/ ATELIERS LOCATIFS

34/ RESSOURCES HUMAINES

Action territoriale et réseaux

Un capital à ne pas négliger

30/ COMITÉ MÉCANIQUE

37/ TRANSMISSION D’ENTREPRISE

L’entreprise face à l’évolution de la menace

32/ LOI DE MODERNISATION DE L’ÉCONOMIE, LOI DE FINANCES…

Soutenir les commerçants pendant les travaux

Que vous réserve l’année 2009 ?

ACTUS INDUSTRIE ET SERVICES 22/ FORUM ENTREPRISES DÉFENSE

À la recherche de nouveaux fournisseurs

13/ FRANCHISE

24/ ENTERPRISE EUROPE NETWORK

14/ ACTUS LOCALES

L’ESSENTIEL

28/ TABLEAU DE BORD ÉCONOMIQUE

JURI-INFOS

20/ TRAMWAY SAINTDENIS-SARCELLES

Des locaux taillés pour les TPE La CCI s’expose à Paris

BAROMÈTRE

Une convention régionale d’échanges

18/ HYGIÈNE ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Dans un contexte de compétition internationale exacerbée, la protection du patrimoine matériel de l’entreprise ne suffit plus à garantir sa sécurité.

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Des offres de partenariats 26/ YVELINES ENTREPRISES NUMÉRIQUES

Lancé en 2006 par le Conseil général et la CCIV, Yvelines entreprises numériques (YEN) rencontre un franc succès auprès des PME. Le dispositif va être reconduit et même étendu.

Soutenir l’innovation technologique

N° 112 FÉVRIER 2009 Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ACTUS GÉNÉ INDUSTRIE AUTOMOBILE P. 08

QUEL AVENIR SUR LE TERRITOIRE ?

ACTUS INDUSTRIE ENTERPRISE EUROPE NETWORK P. 24

DES OFFRES DE PARTENARIATS JURI-INFOS P. 32

QUE VOUS RÉSERVE L’ANNÉE 2009 ? L’ESSENTIEL RESSOURCES HUMAINES P.34

UN CAPITAL À NE PAS NÉGLIGER

ATELIERS LOCATIFS

DES LOCAUX POUR LES TPE 3 € – numéro 112 – février 2009

Le Courrier économique, journal bimestriel d’information et d’action de l’opinion socio-économique • Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines • 21, avenue de Paris, 78021 Versailles Cedex (Tél. : 01 30 84 78 78)

• Directeur de la publication : Michel Delamaire • Directeur de la rédaction : Marie-Pierre Coursat • Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon • Rédaction : Nicolas Demare, Martine Bousquet, Stéphane Marcovik, Agnès Noël, Pierre Seisson, Patricia Coignard

• Publicité : HSP (Tél. : 01 55 69 31 00). Contact : Guilaine Antoni au 06 88 58 38 13 • Conception, réalisation : Tél. : 01 53 23 35 00 • Impression : Gutenberg on line 2, rue Kléber, 92309 Levallois-Perret Cedex Tél. : 01 41 05 88 00

• Commission paritaire : 0507B073 22 • N° ISSN : 0752-1855 • Crédits photos : Pierre Seisson, Lohr, Fuji-Siemens, Bosch, BASF, Getty Images, PSA, B+C Architectes

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CCI

UNE RÉFORME À L’ÉCHELLE DES RÉGIONS Plus de 3 300 chefs d’entreprise se sont réunis le 9 décembre dernier, au Palais des congrès de Paris, pour la journée de clôture des États généraux des CCI. Cette journée a été l’occasion de présenter les principaux axes de la réforme des Chambres. Courrier économique : Lors des États généraux des Chambres de commerce et d’industrie, du 9 décembre, le Premier ministre, François Fillon a insisté pour que la réforme des CCI se fasse rapidement. Quel est son but et quel est son contenu ? Jean-François Bernardin : Nous devons adapter le réseau des Chambres de commerce et d’industrie au monde d’aujourd’hui, avoir des politiques plus globales prenant en compte les spécificités territoriales et développer les mutualisations pour, comme toute entreprise, offrir de meilleurs services au meilleur coût. Une première étape avait été franchie, il y a quelques années, sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et s’était traduite par une refonte de notre dispositif électoral et une stabilisation de notre système de financement. Il fallait également réécrire la carte consulaire, c’està-dire revoir le nombre de Chambres, région par région, et étudier la meilleure façon dont elles travailleraient ensemble pour une plus grande efficacité tout en réalisant des économies d’échelle. Compte tenu du positionnement historique de nombreuses CCI, cet aspect de la réforme a pris du temps. C’est pour donner un nouvel élan que nous avons organisé ces États généraux tournés vers la nécessité de mieux répondre aux besoins des entreprises et, dans un deuxième temps, de voir comment relancer la dynamique régionale et renforcer la structure nationale. Notre calendrier a été bouleversé par la révision générale des politiques publiques qui nous a contraints à accélérer mais aussi à aller plus loin dans le changement. Comment ce mouvement va-t-il se traduire ? La question était de savoir comment garder et raffermir la légitimité locale des Chambres de commerce et d’industrie et leur capacité d’adaptation au terrain, Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

tout en renforçant les politiques et mutualisations régionales. Après avoir examiné plusieurs scénarios, deux tiers des CCI représentant près des trois-quarts du poids économique total ont décidé d’opter pour une solution courageuse : le renforcement très conséquent du rôle des Chambres régionales auxquelles seront rattachées, au niveau des départements, des entités territoriales (CCIT) relativement autonomes. Cette réforme porte sur deux points essentiels : d’une part, la totalité des ressources fiscales sera collectée par chaque Chambre régionale, avec une unification progressive des taux. D’autre part, un nouveau système électoral sera mis en place selon lequel les élus des Chambres régionales, désignés au suffrage universel par les entreprises, siégeront également de droit dans les Chambres territoriales de leur ressort. Afin d’avoir un nombre d’élus suffisant pour asseoir leur connaissance du territoire et la légitimité de la structure, ces dernières compteront également des membres élus ne siégeant que dans leur assemblée territoriale.

Qu’est-ce que cette réforme doit apporter aux chefs d’entreprise ? Son but n’est pas de répondre à l’impatience des pouvoirs publics mais de répondre à notre responsabilité de dirigeant : comment faire mieux au meilleur coût. C’est d’abord de proposer aux chefs d’entreprise, où qu’ils soient, de bénéficier d’un tronc commun de services identiques, normalisés et mieux évalués. C’est ensuite d’encourager les Chambres territoriales à prendre des initiatives pouvant être, en cas de succès, généralisées à l’ensemble du réseau. Sur le plan matériel, la mutualisation des systèmes supports (informatiques ou autres) et de professionnels de haut niveau (je pense aux spécialistes « pays » à l’international) facilitera les investissements et les amortissements engagés à l’échelle d’une région plu-


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tôt que d’une Chambre, si puissante soit-elle. Tous les chefs d’entreprise comprennent cette logique. Encore faut-il éviter une centralisation excessive qui serait source de coûts. C’est donc bien un équilibre entre l’échelon régional et l’échelon territorial qui est la clé de la réussite de cette réforme.

Plus près de nous, comment ce scénario va-t-il s’appliquer en Ile-de-France et particulièrement à la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines qui exerce sa compétence sur deux départements ? L’ensemble des cartes devrait être redistribué en Ilede-France. Huit Chambres territoriales devraient être créées. Elles disposeront toutes d’un président, d’un directeur général et d’un budget délégué. Cette « révolution » peut se réaliser dans un délai relativement bref, pour la prochaine élection dont l’échéance sera peut-être reculée du fait du calendrier parlementaire. Mais, compte tenu de l’ampleur des mutations nécessaires et surtout de la nécessité de gérer les évolutions des organisations en respectant les compétences et les situations de chacun, elle demandera probablement du temps.

La CCIV va donc disparaître sous sa forme actuelle ? C’est dans la suite de l’évolution précédente puisqu’elle est l’héritière de l’ancienne Chambre de la Seine-et-Oise. Pour le chef d’entreprise que je suis, la question n’est pas de conserver les structures dans leur intégralité historique, mais de s’adapter au monde et aux besoins d’aujourd’hui. Les Chambres ne sont

pas un but en soi, mais un outil au service des entreprises et une institution pour les représenter ; comme les entreprises, leur pérennité réside dans leur capacité à évoluer et non à se conserver à l’identique.

Cette réforme a pour objectif de mieux répondre aux besoins des entreprises.

Les Yvelines et le Val-d’Oise auront donc chacun leur Chambre de commerce et d’industrie. Quel impact cette décision aura-t-elle sur le système de formation de la CCI, ses écoles et particulièrement sur l’Essec ? Il ne devrait pas être considérable dans la mesure où il n’y a pas de doublons dans nos centres de formation. Les écoles existantes conservent donc toute leur raison d’être, tout comme les projets que nous avons lancés. Par contre, la politique de formation sera définie et pilotée au niveau régional, la taxe d’apprentissage étant d’ailleurs déjà obligatoirement collectée à ce niveau. Les services centraux de formation seront aussi rapprochés, ce qui devrait faciliter les échanges d’expériences, l’enrichissement des pratiques, et les économies d’échelle même si, sur ce dernier point, le coût de nos services d’appui est déjà très inférieur à la moyenne. Nos rapports avec l’Essec ne devraient pas non plus être remis en cause. D’une part parce que cette remarquable école est utile aux entreprises françaises et que, d’autre part, sur le fond, les raisons qui ont poussé la CCI à s’y intéresser restent identiques. Le protocole d’accord et les contrats d’objectifs qui nous lient seront naturellement repris par la nouvelle entité régionale. Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr


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La filière automobile est confrontée à une crise économique et financière globale.

INDUSTRIE AUTOMOBILE

QUEL AVENIR SUR LE TERRITOIRE ? Destinées à favoriser le dialogue entre les entreprises de la filière automobile, les acteurs institutionnels et les élus des Yvelines et du Val-d’Oise, les 2es Rencontres territoriales, organisées le 4 décembre dernier par le Ravy*, se sont penchées sur l’avenir de ce secteur majeur pour l’économie de nos départements.

l est un point qui ne prête guère à polémique. Implantée sur le territoire depuis 1902, l’industrie automobile a largement contribué à la croissance économique du Val-d’Oise et des Yvelines. Représentant 75000 emplois répartis dans 400 établissements, la filière automobile regroupe dans l’ouest francilien les deux sites de production que sont les usines de PSA à Poissy et de Renault à Aubergenville, les principaux centres de recherche et développement des constructeurs français, des sièges sociaux, des équipementiers de rang mondial, mais aussi tout un réseau de petites entreprises dont la technicité est reconnue. Alors que se profile une conjoncture incertaine, il importait aux entreprises adhérentes du Ravy de convaincre leurs interlocuteurs politiques et institutionnels de la nécessité de conserver l’ensemble des maillons de l’industrie automobile, sites de production et tissu de soustraitants compris, sur notre territoire.

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Car la filière est aujourd’hui confrontée à une crise économique et financière globale, mais aussi à des enjeux mondiaux et à des contraintes locales tels que la mutation des marchés, la mondialisation de la concurrence, le renchérissement durable du coût de l’énergie, l’accroissement des objectifs de sécurité et de respect de l’environnement, ou encore le poids de la fiscalité et des politiques de subventions, inégaux selon les régions et les pays. Trois groupes de travail, constitués de représentants des grands groupes, de PME et de l’État, ont donc débattu autour de thématiques intéressant l’avenir de l’industrie automobile dans nos départements puis restitué leurs travaux en présence des élus locaux.

Rester compétitif Un premier atelier s’est ainsi penché sur les défis spécifiques que la filière automobile doit relever pour se maintenir dans l’ouest de l’Ile-de-France. « Il convient


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tout d’abord de définir une stratégie industrielle du territoire basée sur la coopération entre l’ensemble des acteurs du secteur », insiste Patrice-Henry Duchêne, directeur de la communication et des relations extérieures à l’usine PSA de Poissy, qui appelle les collectivités locales, le futur pôle emploi, les écoles et les universités à s’impliquer davantage dans les réseaux d’entreprises comme le Ravy, qui constituent une réponse efficace à la compétition mondiale accrue. Les chefs d’entreprise ont par ailleurs déploré les distorsions en matière de fiscalité entre les régions françaises, voire en Europe, qui pèsent sur la compétitivité de la filière installée en Ile-de-France. Un second enjeu porte sur le logement et les transports publics. « L’offre doit répondre aux besoins des entreprises et des salariés », souligne Patrice-Henry Duchêne, citant en exemple le bassin de Vélizy, qui souffre d’une desserte de transports en commun inadaptée. Mais il convient également de développer les infrastructures routières et de fluidifier le trafic pour améliorer les conditions de vie des salariés et faciliter les livraisons. Par ailleurs, le prix de l’immobilier dans la région représente un obstacle à l’embauche dans les PME locales et à la mobilité des collaborateurs au sein des grands groupes.

Préparer l’avenir Une production dite « verte » – usines propres, process de fabrication économes en énergie et en matières premières, éco-conception des produits pour faciliter leur recyclage – représente un facteur de compétitivité et de maîtrise des coûts à moyen terme. « Cependant, il convient de sélectionner avec soin les actions à mener

en priorité pour minimiser notre impact sur l’environnement tout en maintenant la compétitivité de nos entreprises », prévient Jean-Loup Martin, créateur d’Énairgalices, entreprise spécialisée dans le conseil en énergies et en environnement, et animateur de la seconde table ronde au cours de laquelle a été soulignée la nécessité de mutualiser les connaissances. L’intervention d’ingénieurs spécialisés sur plusieurs PME s’avère, à cet égard, efficace pour diffuser les meilleures pratiques répondant au respect des normes environnementales présentes ou à venir. À plus long terme, les mutations auxquelles la filière doit se préparer seront d’une ampleur inédite : innovations, en particulier dans le domaine des matériaux et de l’électronique, segmentation des marchés, grande hétérogénéité des modèles, réorganisation de la filière entraînant une nouvelle répartition de la chaîne de valeur… Des définitions originales du concept de mobilité individuelle et de nouveaux services devraient aussi faire leur apparition. «Nous ne devons pas craindre l’avenir, assure Michel Gigou, directeur général du pôle de compétitivité Mov’eo, mais il faut accompagner les entreprises pour qu’elles s’adaptent, ce qui nécessite un effort de prospective et un large partage de l’information. » Les formations aux métiers de l’automobile doivent aussi faire l’objet d’une réflexion continue sur l’évolution de leur contenu. L’élargissement du passeport Ravy (lequel permet au salarié d’attester de ses compétences et de les exporter d’une entreprise à l’autre) aux domaines de l’ingénierie et de la logistique constitue une première réponse à certaines problématiques de recrutement. Rappelant que cette journée était destinée à créer du lien entre les entreprises, Jean-François Bernardin, président de la CCIV, a estimé indispensable le maintien de l’industrie en général, et de l’automobile en particulier, sur notre territoire. Pour ce faire, trois conditions doivent être réunies : le Grenelle de l’environnement ne doit pas empêcher nos entreprises d’être rentables pour qu’elles puissent investir dans l’automobile du futur ; la Francilienne doit être bouclée ; il convient enfin de cesser de stigmatiser les automobilistes, l’industrie automobile ne pouvant se développer sans un marché intérieur fort. *Le Réseau automobile Val-d’Oise/Yvelines réunit des établissements représentatifs de l’ensemble de la filière et s’emploie à faciliter les relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants, ou encore à promouvoir les métiers de l’automobile auprès des jeunes.

Contact CCIV : Estelle Duflot, animatrice du Ravy, au 01 30 75 35 43 ou eduflot@versailles.cci.fr

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La CCIV a mis en œuvre la construction de 1 800 m2 de petits loaux individuels à Saint-Gratien.

DES LOCAUX « TAILLÉS » POUR LES TPE Difficile de trouver des locaux adaptés lorsque l’on est artisan ou une TPE. La CCIV apporte une réponse cohérente par le lancement d’un premier programme immobilier très attrayant à Saint-Gratien. a demande croissante de surfaces commerciales inférieures ou égales à 150 m2 a encouragé les acteurs locaux à développer de mini-parcs d’activités offrant aux artisans et aux TPE, qui emploient de deux à six collaborateurs, les moyens de disposer d’une partie bureaux séparée de la partie professionnelle proprement dite, aménageable en atelier ou en laboratoire. La CCIV a mis en œuvre la construction de 1 800 m2 de petits locaux individuels, en quinze lots de 100 à 150 m2, au 32-40, boulevard Pasteur à Saint-Gratien, le tout étant financé par la Région Ile-deFrance et le Conseil général du

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Val-d’Oise. Implanté dans un quartier résidentiel, ce nouveau parc d’activités, dont la livraison est prévue fin janvier, possède plusieurs atouts séduisants.

Dessertes et transports en commun Outre sa localisation et son environnement au cœur du Vald’Oise, ce parc d’activités est desservi par de nombreuses voies rapides comme l’autoroute A15, le BIP (boulevard intercommunal du Parisis) et par la N14, qui donnent un accès facile à Gennevilliers, Cergy-Pontoise, Paris et RoissyCharles-de-Gaulle. Par ailleurs, il se situe à proximité immédiate de la gare de Saint-Gratien, sur

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la ligne C du RER, proche de nombreuses lignes de bus.

Loyers attractifs L’ensemble de ces quinze lots sont disponibles uniquement à la location, à un coût très raisonnable par rapport au prix du marché. Les loyers ont été calculés par la CCIV en fonction des ressources de ce type d’entreprise et validés par le cabinet Loiselet-Daigremont, administrateur de biens et commercialisateur du programme.

Parkings et circulations des utilitaires Selon la formule consacrée « No parking, no business », les places de stationnement ont été


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POINT DE VUE

UNE OPÉRATION À RENOUVELER Frédéric Vernhes, vice-président de la CCIV, président de la délégation du Val-d’Oise Le Courrier économique : Pourquoi la CCIV s’est-elle impliquée directement dans la mise en œuvre de ce programme immobilier ? Frédéric Vernhes: Nous avons constaté, sur le «terrain» comme en com-

optimisées pour fluidifier la circulation du quartier et ne pas gêner les riverains. Chaque lot dispose de trois à quatre places pour les véhicules légers et des aires de dégagement ont été spécialement étudiées pour les manœuvres des utilitaires. « Grâce à la Chambre, SaintGratien se dote de moyens supplémentaires pour attirer de nouvelles entreprises qui, faute d’une offre suffisamment alléchante, se seraient, très certainement, éloignées », souligne Frédéric Vernhes, viceprésident de la CCIV, président de la délégation du Val-d’Oise. La CCIV termine actuellement la construction d’un autre parc d’activités du même type à Gonesse mais avec des hauteurs sous plafond plus importantes (de 5 à 6 m). La date de livraison est programmée pour le deuxième trimestre 2009. Commercialisation : Loiselet & Daigremont au 01 41 22 55 91 / 06 60 33 03 55 ou ldc@l-d.fr

missions, la carence en ateliers locatifs de petite taille. Très peu de bailleurs de fonds ou de promoteurs immobiliers s’intéressent à cette niche de marché. Loin de nous, l’idée de les remplacer. Nous avons une longue expérience dans le domaine de l’immobilier d’entreprise (bourse des locaux, parcs d’activités, atlas foncier, etc.) qui nous permet aujourd’hui d’être un acteur aux côtés de nos adhérents. L’emploi reste un facteur moteur de l’économie. N’oublions pas que la richesse d’un pays réside essentiellement dans le nombre de ses emplois. Après l’État et les collectivités locales, ce sont nos entreprises, et surtout celles de moins de vingt salariés, qui tirent le PIB vers le haut. Un des objectifs des Chambres de commerce et d’industrie est le soutien de toute nature aux entreprises existantes et aux créateurs d’entreprise, futurs employeurs. Les municipalités aussi se mobilisent pour conserver leurs entreprises ou pour susciter l’installation de nouvelles. Elles ont bien compris l’intérêt de l’édification de ces mini-parcs d’activités et c’est grâce à elles que nous pouvons négocier des tarifs préférentiels sur le foncier. Ainsi, nous parvenons, d’une part, à équilibrer nos investissements et, d’autre part, à offrir un niveau de prix susceptible d’attirer et de pérenniser, soit en centre-ville, soit dans des secteurs attractifs par leur situation géographique, une «clientèle» qui, sinon, aurait sans doute choisi de s’éloigner.

CE: Cette première expérience est-elle appelée à s’étendre? La démarche de la CCIV est très claire en ce domaine. Nous devons identifier les secteurs géographiques à forte demande et multiplier, partout où cela est possible, la construction de ces petites surfaces à faible coût de revient. Avec ce type de locaux, nous répondons à une demande très forte face à une offre quasi inexistante. La CCIV pourrait également privilégier à l’avenir la dimension d’appui et services aux entreprises en confortant d’autant sa légitimité d’opérateur dans la réalisation de ce type d’équipement. À Saint-Gratien comme à Gonesse, autre programme commercialisé prochainement, les équipes de la CCIV, mais aussi celles du Conseil général, des communes et de la Cavam ont travaillé en étroite collaboration pour optimiser les coûts de mise en œuvre. Elles ont été vigilantes, tout au long du process, à la qualité de la construction. Nous avons souhaité, dès le départ, que ces deux programmes s’inscrivent dans une démarche de type HQE (haute qualité environnementale). De ces savoir-faire acquis, nous saurons recueillir l’essentiel pour garantir un même niveau de prestations pour les prochains projets. L’expérience de Saint-Gratien et bientôt de Gonesse va permettre d’évaluer la pertinence de cette initiative, grandeur nature. Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr


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L’exercice de cette fonction implique des sacrifices et une disponibilité qui évolue au fil des années.

JUGE AU TRIBUNAL DE COMMERCE

UN RÔLE ESSENTIEL Chaque année, les tribunaux de commerce recrutent des juges qui, après s’être portés candidats, sont élus par leurs pairs. Ils sont commerçant, responsable d’une PMI ou directeur au sein d’une grande entreprise et consacrent également une partie de leur temps au service de la justice. Mais à quoi servent-ils exactement ? es tribunaux de commerce exercent un rôle essentiel dans la vie économique. Juridiction de 1er degré de l’ordre judiciaire, ils sont en effet compétents pour connaître des litiges opposant des commerçants et des difficultés opposant des entreprises situées dans leur ressort. Les tribunaux de Versailles et de Pontoise ont ainsi une compétence judiciaire respectivement sur les départements des Yvelines et du Vald’Oise. Les hommes et les femmes qui composent les tribunaux de commerce sont tous bénévoles. Élus pour une période probatoire de deux ans, ils sont ensuite rééligibles pour trois mandats consécutifs de quatre ans. Chaque année à l’automne, un certain nombre de juges sont élus ou réélus par un collège électoral qui comprend des juges en exercice, les anciens qui souhaitent rester électeurs et les délégués consulaires, soit environ 160 personnes. Pour être éligible, il faut, au moment de l’élection, être de nationalité française et âgé de 30 ans au moins, jouir de ses droits civiques, avoir été chef d’entreprise ou cadre dirigeant pendant cinq années cumulées d’une entreprise immatriculée dans le ressort du tribunal (ou d’un tribunal limitrophe) ou être

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immatriculé personnellement depuis cinq ans au moins au Registre du commerce et des sociétés du tribunal, enfin être inscrit sur la liste électorale chargée d’élire les délégués consulaires.

Mettre ses compétences au service des entreprises Un juge consulaire doit faire preuve de beaucoup de modestie, d’humilité, d’indépendance, d’impartialité, de compétence et d’un esprit d’analyse et de synthèse afin de pouvoir exercer sa fonction dans les meilleures conditions, dans le respect du serment qu’il aura prêté avant son installation et des règles d’éthique et de déontologie qui régissent la fonction. Les connaissances juridiques, si elles sont souhaitables, ne sont pas indispensables. Elles s’acquièrent lors de la formation qui est dispensée, à la fois par les formateurs du tribunal et par l’École nationale de la magistrature.

Une activité prenante mais captivante L’exercice de la fonction implique de la part de chaque juge des sacrifices et une disponibilité qui évolue au fil des années. Un juge débutant, affecté à une Chambre qui traite les affaires de

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contentieux, doit consacrer une journée complète par quinzaine pour les audiences au tribunal, ainsi qu’une journée pour examiner les dossiers qui lui sont affectés par son président de Chambre. En outre, la première année, il doit être présent aux journées de formation dispensées par l’École nationale de la magistrature tous les deux mois environ. Après quelques années d’activité, et selon leur disponibilité, la charge de travail et les responsabilités confiées aux juges s’accroissent. Les contraintes qu’implique la fonction dans un cadre strictement bénévole sont amplement compensées par la satisfaction intellectuelle, l’élargissement des compétences et la rencontre d’hommes et de femmes de qualité, dévoués au service de la justice commerciale, que procure la fonction de juge consulaire. Ce type de mission vous intéresse ? Ne perdez pas de temps. Le recrutement s’opère dès les mois de février et mars, en vue des élections qui ont lieu en octobre. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter le président du tribunal : • À Pontoise au 01 72 58 75 20 • À Versailles au 01 39 07 16 41


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Le salon Franchise Expo est un point de rencontre idéal entre créateurs d’entreprise et commerçants (www.franchise paris.com).

FRANCHISE

LA CCI S’EXPOSE À PARIS La CCI participera pour la deuxième année consécutive au salon Franchise Expo. ranchise Expo Paris, qui ouvrira ses portes du 13 au 16 mars 2009 Porte de Versailles, Paris, accompagne depuis plus de 25 ans les enseignes, les entrepreneurs et les professionnels gravitant autour de la franchise. Réunissant sur 3 jours et 27 000 m² tous les acteurs du commerce associé, il accueille chaque année 30 % de nouveaux concepts, 50 % d’exposants prêts à s’exporter et 20 % de concepts internationaux. C’est donc un point de rencontre privilégié mettant en relation des créateurs d’entreprise et des commerçants avec plus de 400 marques françaises et internationales. Comme l’an passé, l’international et le développement durable seront particulièrement mis à l’honneur

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lors de cette édition. Une journée spéciale CCI le 16 mars permettra par ailleurs à de nombreuses délégations de commerçants locaux, accompagnées par leur Chambre de commerce et d’industrie, de participer à de nombreuses conférences. Cette année, la CCIV a souhaité se positionner tant auprès des franchiseurs que des futurs franchisés comme un outil d’aide à la décision en mettant en avant sa connaissance du tissu commercial local et les opportunités d’implantation sur son territoire.

Contact CCIV : Léopold Fernandez au 01 30 84 79 48

ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ

UNE COOPÉRATION RENFORCÉE Un nouveau magistrat honoraire appuiera la cellule de prévention des difficultés des entreprises à Pontoise. lusieurs centaines de chefs d’entreprise étaient présents les 11 et 16 décembre dernier lors des réunions d’information organisées par la CCIV, à Versailles et à Pontoise, sur les dispositifs de prévention et d’accompagnement des difficultés d’ordre financier mis en place pour les entreprises. À l’occasion de la rencontre organisée avec les entreprises valdoisiennes à Pontoise, Jean-Claude Mayer, président du tribunal de commerce de Pontoise, et Frédéric Vernhes, viceprésident de la CCIV Val-d’Oise/

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Yvelines, président de la délégation du Val-d’Oise, ont signé une convention de coopération fixant le cadre d’intervention à Pontoise d’un magistrat honoraire en appui à la cellule de prévention des difficultés des entreprises. Animée par un consultant juridique de la CCIV et un magistrat honoraire du tribunal de commerce, la cellule de prévention des difficultés propose, à Versailles ou à Pontoise, des rendezvous confidentiels permettant d’informer et d’orienter les dirigeants vers les procédures adéquates et de les faire bénéficier

d’un appui auprès des organismes fiscaux ou sociaux, notamment pour obtenir des délais de paiement. Une orientation vers le médiateur du crédit peut aussi leur être proposée (www.mediateurducredit.fr). Suite à la prise de contact, un dossier est constitué pour mettre en avant les informations principales concernant l’entreprise et l’origine de ses difficultés.

Contact : au 01 30 75 35 31 ou juridique@versailles.cci.fr

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ESSEC ET CCIV, UN PARTENARIAT RENFORCÉ La grande école de gestion et de management et la CCIV vont renforcer leur partenariat dans le domaine de la création et de la reprise d’entreprise. L’Essec et la CCIV ont signé une nouvelle convention de partenariat.

ean-François Bernardin, président de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, et Bruno Bouniol, président du directoire de l’Essec, ont confirmé en décembre dernier leur volonté d’agir ensemble en signant, le 17 décembre dernier, dans le cadre du contrat d’objectif 2008-2012, une nouvelle convention de partenariat articulée autour de 5 actions majeures. Pour les jeunes créateurs, la convention prévoit la création d’une bourse Entreprendre pour les aider à démarrer. Parallèlement, un concours « jeunes créateurs d’entreprise », ouvert aux jeunes de moins de 28 ans en formation dans une école de la CCIV ou à l’Essec, sera également organisé. Dix bourses de 3 000 euros seront accordées à des femmes créatrices d’entreprise, dans le cadre d’un pro-

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gramme particulier composé d’une dizaine de jours de formation de haut niveau. Le potentiel de l’incubateur Essec, qui permet à des projets de création d’entreprise d’éclore, va lui aussi être renforcé et passera de 22 à 40, ce qui devrait permettre de faire naître une trentaine de sociétés. Enfin, une pépinière destinée à favoriser la création d’entreprise à fort potentiel d’innovation va être construite au sein de l’Essec sur environ 1 500 m2. « Les repreneurs ne seront pas oubliés. L’Essec a déjà ouvert un institut de formation aux candidats à la reprise d’entreprise, qui en forme une dizaine par cycle. Et cette année, la CCI offrira une bourse à plusieurs d’entre eux », précise Bruno Bouniol.

LES ÉCOLES OUVRENT LEURS PORTES Les 20 et 21 mars, la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines organisera des journées portes ouvertes (JPO) dans l’ensemble de ses écoles. Lieux d’échanges et de réflexion, les JPO permettent aux jeunes de s’informer et de découvrir les différents métiers et filières de formation à travers des animations, notamment des tables rondes, des expositions, des ateliers pédagogiques… Au programme, de 9 h à 17 h, les 14-25 ans pourront se renseigner sur les possibilités offertes par les 16 établissements de la Chambre (55 métiers préparés, 170 formations proposées du CAP au diplôme d’ingénieur)

et les moyens d’y arriver. Chefs d’entreprise, formateurs, apprentis et anciens élèves seront là pour répondre à leurs questions et leur apporter des réponses concrètes selon leur niveau d’étude et leur diplôme. Contact et information CCI – Centre d’information et d’orientation professionnelle : Yvelines Tél. : 01 30 48 80 75 Val-d’Oise Tél. : 01 30 75 36 92 Internet : www.ecoles.versailles.cci.fr

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L’ENACTT DEVIENT ESMAE Lancée dans les années 1990, l’ENACTT (École nationale des cadres du travail temporaire) implantée à Lyon et à Saint-Germain-en-Laye forme des commerciaux de qualité et des conseillers en recrutement pour les agences d’intérim. La mutation de ces dernières en agences d’emploi, désormais dédiées à tous les types de contrats professionnels, a amené cet établissement, dont la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines est partenaire*, à se repositionner pour devenir l’École supérieure des métiers des agences d’emploi (ESMAE). *Aux côtés des CCI de Lyon et du Maineet-Loire et du Prisme, la branche professionnelle de l’intérim, des services et des métiers de l’emploi. Contact : 01 39 10 78 78 ou infos@esmae.fr / www.esmae.fr

LA SCÈNE CHERCHE DES PARRAINS À l’heure où l’État encourage le parrainage et la philanthropie, le théâtre Montansier, inscrit au répertoire des monuments historiques, souhaite associer les entreprises à la réhabilitation du prestigieux espace scénique et de la machinerie à l’ancienne du plus vieux théâtre à l’italienne de France (1777). Grandes entreprises ou PME-PMI donatrices bénéficieront non seulement des mesures fiscales liées à une action de parrainage, mais encore de privilèges propres à la vie d’un théâtre. Contact : Carl Hallak au 01 39 20 16 02

ALERTE ! Vous êtes destinataires de factures en provenance d’organismes portant la dénomination CCI ? Attention ! Vérifiez que ces factures proviennent bien de votre Chambre de commerce afin d’éviter d’éventuelles escroqueries. Un doute ? N’effectuez pas de versement avant d’avoir vérifié l’origine de ces factures, demandez conseil à votre CCI. Contact : Nathalie Collardeau au 01 30 75 35 32

34E CHALLENGE DU COMMERCE ET DES SERVICES

YVELINES ET VAL-D’OISE RÉCOMPENSÉS Deux Mercures d’or et un panonceau d’or : un beau palmarès pour ce 34e challenge du commerce et des services. réé par l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie et le ministère des PME, du Commerce, de l’Artisanat et des Professions libérales, ce concours récompense d’un Mercure d’or les performances individuelles des entreprises commerciales et de services et d’un panonceau d’or les performances collectives des unions commerciales ayant au minimum trois ans d’existence. Cette année, une centaine de dossiers ont été examinés (88 pour les Mercure et 30 pour les panonceaux). « Les trois dossiers présentés par notre Chambre de commerce ont tous été distingués », a souligné avec satisfaction Bernard Scaillierez, vice-président de la CCIV et président du jury local de la Chambre, lors de la cérémonie de remise des prix, le 26 janvier, dans les salons de la CCIP. Récompensée par un Mercure d’or, la boutique de cadeaux Art tout Cœur,

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ouverte en 2005 à Voisins-le-Bretonneux par Véronique Bauer, ne manque pas d’originalité puisqu’une grande partie des objets vendus sont des créations d’artistes locaux. Largement impliquée dans le développement des ressources humaines (apprentissage, formation des salariés, promotion du métier auprès des jeunes, ateliers d’insertion), la boulangerie Joubert, à Taverny, a également reçu un Mercure d’or. Cet établissement est passé de 8 à 22 salariés en l’espace de 8 ans. Action Com, enfin, présidée par Philippe Ball, a décroché cette année le panonceau d’or. Cette dynamique association, qui fédère les différents groupements de commerçants de Franconville, s’est particulièrement impliquée dans l’accompagnement des commerçants touchés par les travaux de la gare et de l’Épine Guyon, ainsi que dans le cadre du développement durable.

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LE SAVEZ-VOUS? La Charte Qualité Accueil est un dispositif national et une méthode référencée regroupant 40 Chambres de commerce et d’industrie à travers la France.

CHARTE QUALITÉ ACCUEIL

PERFORMANTE, ENCOURAGEANTE, INDISPENSABLE ! Depuis 2003, la CCIV propose aux entreprises du commerce, de l’hôtellerierestauration et du tourisme de son territoire d’adhérer à la Charte Qualité Accueil. Cette démarche d’excellence et de progrès rencontre un succès qui ne se dément pas année après année. Focus sur les millésimes 2008 et 2009. omment créer une relation authentique et professionnelle avec ses clients ? En étant irréprochable sur l’accueil. Sur le papier, tous les commerçants connaissent cette règle d’or. Mais sous la pression du quotidien et le poids des habitudes, le professionnel indépendant n’a pas toujours le temps ni le recul nécessaire pour s’assurer de la qualité de l’aménagement de son magasin et de son comportement. D’où l’intérêt de la Charte Qualité Accueil, un outil de diagnostic personnalisé, objectif et concret évaluant quatre thématiques: l’accueil intérieur et extérieur de l’établissement, l’accueil téléphonique et la relation client. Le commerçant qui adhère s’engage sur sept points définis: recevoir dans un magasin propre et agréable, accueillir avec amabilité et courtoisie, écouter et conseiller en véritable professionnel, présenter une vitrine et une façade originales et attrayantes, honorer les commandes et les délais de livraison, respecter les horaires d’ouverture et accepter les réclamations. Un cabinet d’audit indépendant analyse ensuite 85points d’accueil via deux appels anonymes

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VAL-D’OISE/YVELINES LA CHARTE EN CHIFFRES Depuis 2003 (premier millésime) : 3 620 adhésions Millésime 2008 : • 910 adhérents • 813 lauréats • 89 % de taux de réussite • 62 % de communes avec un taux de réussite de 100 % • 65 % d’entreprises ayant renouvelé leur adhésion (54 % en 2007) • 71 villes partenaires dans le Val-d’Oise et les Yvelines Millésime 2009 • 884 adhérents • 107 villes partenaires dans le Val-d’Oise et les Yvelines • 65 % d’entreprises ayant renouvelé leur adhésion


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Pour Franck Dequin, président de l’association des commerçants de Sarcelles Village dont c’est la première adhésion : « La charte est pour nous une réelle opportunité pour susciter plus de contacts entre les commerçants et faire la preuve individuellement et collectivement de notre valeur ajoutée. »

Une charte en mouvement

et une visite mystère. Pour être lauréat, l’établissement doit obtenir la note minimum de 8/10 dans chacune des quatre thématiques.

Un dispositif gagnant-gagnant « Cette démarche d’excellence rencontre un succès croissant, pour preuve le taux de renouvellement d’adhésion. En cinq ans, ce dispositif a recueilli plus de 300 adhésions dans les Yvelines et le Val-d’Oise. Et une centaine de villes partenaires, quatre communautés de communes et un parc naturel régional soutiennent la charte, qu’ils considèrent comme un outil supplémentaire de défense et de valorisation du commerce de proximité», explique Damaris Miller, responsable projet et développement de l’offre commerce à la CCIV. Qu’en pensent les principaux intéressés ? Lauréate 2008 et adhérente pour 2009, Valérie Cornu, directrice d’une société de toilettage à Beynes (78), confirme que « la charte pointe des dysfonctionnements qu’on ne voit pas ou qu’on ne voit plus. Je fais désormais plus attention à mon accueil téléphonique et en magasin. J’ai aussi nettement intensifié la dimension conseil car je me mets plus à l’écoute des besoins des clients. Ma motivation pour obtenir la charte est sans faille et je considère la démarche comme un défi professionnel et personnel ». Agnès Poisson, fleuriste à Bezons(95) et adhérente de l’association de commerçants locale, apprécie l’idée de partenariat gagnant-gagnant de la charte: «Elle apporte une aide pour mettre en valeur mes atouts commerciaux. Ce signe de reconnaissance crée également des liens avec la mairie et rompt l’isolement des commerçants. Je suis adhérente pour la troisième année consécutive car, pour moi, l’amélioration de l’accueil est une démarche de progrès continue qui doit s’inscrire dans la durée.»

Nouveauté en 2008 : tous les adhérents ont pu bénéficier d’une formation gratuite d’une demi-journée organisée par la CCIV sous la forme d’un atelier dans les Yvelines puis dans le Val-d’Oise. Le thème était « Réussir son accueil clientèle ». En 2009, la thématique demandée par les participants sera l’accueil téléphonique*. La Chambre réfléchit également, en collaboration avec l’association nationale de la Charte Qualité Accueil, à l’évolution du dispositif. La création d’un logo commun aux partenaires et d’un site Internet constitue quelques-uns des chantiers en cours. En attendant les résultats de cette concertation, rendezvous le 9 mars prochain à l’Essec, à Cergy-Pontoise, pour les résultats du millésime 2009 et la remise des prix. À cette occasion, les lauréats recevront de la part de la CCIV un kit complet de communication, un diplôme encadré et un guide-conseil dédié à l’accueil. Plus d’information : Damaris Miller au 01 30 84 73 ou dmiller@versailles.cci.fr

POINTS DE VUE… Deux élus de la CCIV en charge du commerce : Bernard Scaillierez (Yvelines) et Guy Blanchart (Val-d’Oise). Quels sont les intérêts pour un commerçant d’adhérer à la Charte Qualité Accueil ? Bernard Scaillierez : L’accès à un diagnostic précis, détaillé et non partisan de la façon dont on reçoit et conseille ses clients. Le chef d’entreprise peut ensuite plus aisément proposer des pistes de progrès à son équipe. C’est un vrai outil de management. Guy Blanchart : Avec ce dispositif, le commerçant dispose de la vision du client qui doit être notre référence en matière d’accueil. Elle instille aussi la culture de l’audit qui est indispensable pour un commerçant. Pourquoi ensuite renouveler son adhésion ? B. S. : La première année, on repère les points forts et les points faibles de son accueil puis, dans la foulée, on corrige ce qui doit l’être. Les années suivantes, on peut contrôler si les mesures prises sont efficaces au regard de l’image que l’on souhaite donner. Et on envisage de nouvelles actions. Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr


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Les Journées des restaurants devraient se dérouler au printemps prochain.

DES JOURNÉES QUI METTENT EN APPÉTIT Il existait des journées du cinéma, il y aura dorénavant des Journées des restaurants ! L’opération, lancée par le réseau des CHR mis en place par la CCIV, vise à promouvoir l’activité auprès du grand public. idée ? Elle tient dans un slogan : « Venez par deux, payez pour un ! » L’opération consiste à offrir durant trois jours un repas pour chaque repas acheté (le tout hors boisson) à une même table (de 10 couverts maximum) et au cours du même service, à tous les clients fréquentant les restaurants du Vald’Oise et des Yvelines participant à l’opération, hors séminaires et banquets, et ce, bien sûr, en respectant leurs prestations habituelles (services, produits…). Cette initiative a plusieurs objectifs : attirer de nouveaux clients tout en fidélisant les habitués, changer l’image de la profession, faire découvrir les métiers au grand public et promouvoir les actions du réseau. Les Journées des restaurants devraient se dérouler au

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printemps prochain. La participation est gratuite. Seuls les coûts d’exploitation de la promotion seront à la charge du restaurateur, la CCIV prenant en charge la campagne de communication. Un dossier de candidature, à renvoyer à la CCIV, sera adressé à l’ensemble des établissements des deux départements. Plus il y aura de participants, plus la profession fera parler d’elle. Alors, n’hésitez pas, inscrivez-vous ! Contact : Philippe Taillard, animateur du réseau CHR, au 01 30 75 35 46 ou ptaillard@versailles.cci.fr Damaris Miller, responsable de projet CHRT au 01 30 84 73 06 ou dmiller@versailles.cci.fr

TENDANCE

LES CHR À LA LOUPE La CCIV a lancé, il y a quelques mois, un observatoire économique des cafés, hôtels et restaurants. Désormais, une note de conjoncture permettra de prendre la température de la profession. our connaître de façon plus précise les caractéristiques de ces entreprises et leur poids économique sur nos territoires, la Chambre s’est dotée d’un observatoire économique des CHR. Il permet aux entreprises, créateurs, collectivités et organismes professionnels de disposer d’informations et de conseils. Il vise aussi à renforcer la connaissance de

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l’appareil commercial CHR et à créer un outil d’aide à la décision pour les professionnels et les institutionnels. Mieux connaître l’offre, c’est aussi disposer de tous les éléments nécessaires pour anticiper les évolutions à venir. L’observatoire économique s’appuie sur l’interrogation d’un panel d’entreprises représentatif à la fois des trois branches d’activité et de

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leur répartition territoriale à partir de questionnaires sur les caractéristiques des entreprises et ses résultats. La CCIV publiera chaque trimestre, avec le soutien des CDT des Yvelines et du Val-d’Oise, une note de conjoncture et, chaque année, un bilan d’activité. Contact et informations : Annie Batier au 01 30 84 79 88 abatier@versailles.cci.fr


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Un local a été mis à disposition par la mairie d’Enghien pour que les professionnels puissent suivre la formation sur place.

HYGIÈNE ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

UN PARTENARIAT RÉUSSI À ENGHIEN Un partenariat entre la municipalité et la CCIV a permis l’organisation sur place d’une session de formation pour les restaurateurs et commerces de bouche implantés dans la commune. objectif de cette formation est de former les restaurateurs et commerces de bouche et leur personnel aux bonnes pratiques de l’hygiène alimentaire imposées par la nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er janvier 2006. Aussi appelé « paquet hygiène », ce nouveau dispositif réglementaire européen vise à refondre, harmoniser et assurer un haut niveau de sécurité en la matière. Il rend notamment la formation obligatoire. Engagée depuis dix ans déjà dans une démarche de sensibilisation et d’information auprès des professionnels du secteur dans le domaine des normes et réglementations en matière d’hygiène alimentaire, la CCIV leur propose une formation en deux temps : un module collectif, qui se déroule généralement dans ses locaux, et deux modules individuels,

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réalisés en entreprise par les conseillers de la Chambre. Grâce au partenariat signé entre Enghien et la CCIV, un local a été mis à disposition par la mairie, permettant ainsi aux professionnels de suivre sur place le module de formation collectif. Cette opération est née du constat de la difficulté de mobiliser les chefs d’entreprise et leur personnel, notamment pour des problèmes de temps et de distance par rapport à leur lieu d’implantation. Dès lors que cette partie de la formation a pu être organisée à leur porte, les candidats n’ont pas manqué de se faire connaître. Forte de ce succès, la CCIV se propose d’étendre l’expérience à d’autres municipalités des deux départements. Contact : Abdelilah Taoufik, conseiller CHR, au 01 30 75 35 53

PORTRAIT

UN REPRENEUR À L’HONNEUR eprendre une entreprise, c’est acheter une expérience, une clientèle et une position sur le marché. Cela a un coût, mais on échappe à l’étape de la mise en place et à la difficulté de se faire connaître ou d’imposer son nom puisqu’il existe déjà», explique Frédéric Purgal. Avant de racheter, en octobre 2007, l’entreprise Kamivolt, son parcours professionnel l’avait conduit de l’organisation de transport et du suivi qualité en milieu industriel et médical au pilotage de projets informatiques. Il suit en juin 2006 une formation à l’Institut de la

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transmission d’entreprise, à l’Essec et, dans le même temps, étudie différentes opportunités de reprise. Son choix se fixe sur Kamivolt, fonds de commerce spécialisé dans le négoce à distance de matériel audiovisuel. Après avoir rencontré les propriétaires de l’établissement en mars 2007, il décide de créer une SARL lui permettant de reprendre l’entreprise. «Du jour au lendemain, je me suis retrouvé dans le vif du sujet, à prendre les commandes, gérer les achats et les expéditions, bref, à assurer la continuité de l’activité.» Accompagné durant quelques mois par les cédants, le nouveau chef

d’entreprise a le sentiment de plonger dans une autre dimension. D’ailleurs, pour ne pas rester isolé, il choisit très vite d’adhérer à un réseau: «Je ne voulais pas risquer de m’enfermer dans mon activité. Le réseau des jeunes entrepreneurs mis en place par la Chambre me permet de rencontrer d’autres chefs d’entreprise, d’échanger avec eux.» À l’heure d’un premier bilan, Frédéric Purgal s’avoue satisfait. Le site de vente en ligne est opérationnel depuis janvier 2009 et les projets de développement ne manquent pas. Informations : www.kamivolt.com

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TRAMWAY SAINT-DENIS-SARCELLES

SOUTENIR LES COMMERÇANTS PENDANT LES TRAVAUX Les travaux, prévus jusqu’en 2011, de la nouvelle ligne de tramway, attendue pourtant avec impatience, risquent de perturber l’activité économique des commerces riverains. Pour les aider à passer ce cap, le Conseil général du Val-d’Oise et la CCIV se mobilisent.

ans le cadre de sa politique de développement des transports en commun, la région Ile-deFrance, le Conseil général du Val-d’Oise et la RATP vont investir plus de 163 millions d’euros d’ici à 2010 pour la création et la construction d’une nouvelle ligne de tramway sur pneus entre Saint-Denis et Sarcelles. Cette nouvelle ligne, qui traversera deux communes de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine) et trois communes du Val-d’Oise (Montmagny, Garges-lès-Gonesse, Sarcelles), favorisera le désenclavement du territoire et assurera une liaison directe en site propre entre le nord de Plaine Commune (93) et le sud du Val-d’Oise. À terme, cette ligne ne pourra avoir qu’un effet bénéfique sur le développement de la ville de Sarcelles et du territoire, la circulation automobile ou la réhabilitation des quartiers. Mais dans l’immédiat, les travaux, qui ont déjà commencé depuis l’automne 2008 et doivent s’achever à la fin de l’année 2011, ne seront pas sans conséquences pour les entreprises commerciales situées sur le parcours.

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LE TRAMWAY EN CHIFFRES La RATP a choisi le Translohr pour équiper sa première ligne de tramway sur pneus en région parisienne. • Une ligne tramway de 6,6 km. • Fréquence : 5 minutes aux heures de pointe et 8 minutes aux heures creuses. • Vitesse moyenne : 18 km/heure. • 120 passagers par rame. • Temps de parcours : Garges-Sarcelles-SaintDenis 22 minutes. Des atouts qui lui permettront de séduire 30 000 franciliens chaque jour selon les dernières études. Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

Vers une commission d’indemnisation à l’amiable Conscient des nuisances engendrées par ces travaux et de leurs conséquences sur l’activité économique des commerçants et des entreprises de la ville de Sarcelles, Didier Arnal, président du Conseil général du Val-d’Oise, a sollicité l’appui technique et l’expertise de la CCIV pour la mise en place d’une commission d’indemnisation à l’amiable. Cette commission, qui devrait se mettre en place après le commencement des travaux de la plate-forme du tramway (courant 3e trimestre 2009), aura pour mission d’étudier les préjudices occasionnés pour les entreprises, dans les conditions définies par la jurisprudence administrative sur la base de critères objectifs, comme le caractère anormal de la gêne subie en lien évident avec la réalisation des travaux, et tiendra compte de l’état des lieux avant l’exécution des travaux.

Création d’une maison du tramway à Sarcelles Dans la perspective de ce vaste chantier, et afin de jouer pleinement son rôle de proximité, le Conseil général a pris aussi l’initiative de la création, dans le cœur de la ville à Sarcelles, d’une « Maison du tramway », qui devrait ouvrir ses portes avant le printemps 2009. Lieu d’accueil et d’informations, tant pour les riverains que pour les entreprises, la « Maison du tramway » sera ouverte tous les jours avec des permanences assurées chaque jour par des cadres, techniciens du Conseil général, de la CCI, de la RATP et des maîtres d’œuvre. Deux agents de proximité vont également être embauchés. Des salles de réunions pourront être mises à disposition des partenaires pour les diverses réunions de travail. Dans le cadre d’une convention signée prochainement entre le Conseil général et la CCIV, une conseillère de la Chambre, Claude Salomone, sera chargée de l’appui technique aux commerçants impactés par les travaux.


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Son rôle sera d’assister, de conseiller les commerçants et de mettre en place et coordonner une commission d’indemnisation à l’amiable. Présente deux jours et demi par semaine sur le terrain et dans les locaux de la future « Maison du tramway », elle aura aussi pour mission d’aider la création d’une association des commerçants, d’être le relais entre les entreprises et les différentes caisses de recouvrement des cotisations sociales, les bailleurs de fonds, l’administration fiscale et, bien sûr, de faire remonter vers la CCIV et le Conseil général les dossiers les plus délicats, pour des prises de décisions rapides. « L’expérience du dossier du Pôle gare de Franconville, toujours d’actualité (voir encadré), a incité tant le Conseil général que la CCIV à encore plus de vigilance sur les doléances des commerçants et à anticiper avant tout. Dans le cadre de travaux importants impactant les entreprises, chaque commerçant connaît un destin différent de son voisin : soit la perte d’une partie de son revenu, soit l’obligation de licencier son personnel ou bien pire, une fermeture définitive », souligne Guy Blanchart, élu de la CCIV en charge du commerce. D’ores et déjà, les entreprises et les commerçants concernés peuvent contacter Claude Salomone. Plus

que jamais, la Chambre et le Conseil général du Vald’Oise sont attentifs à toutes vos demandes ou questions pour prévenir les risques. Contact : Claude Salomone au 01 34 34 45 01 / 01 34 34 45 05 ou csalomone@versailles.cci.fr Info travaux Conseil général Val-d’Oise au 01 45 266 366

FRANCONVILLE CÔTÉ GARE Depuis juin 2006, la CCIV est en charge de la coordination de la commission d’indemnisation à l’amiable et de l’appui technique aux entreprises impactées par la suppression de deux passages à niveaux de la gare de Franconville. Environ 65 commerçants, artisans, prestataires de services sont implantés dans ce quartier. Opérationnelle depuis le début de l’année 2008, la commission, présidée par un magistrat du tribunal administratif, a d’ores et déjà examiné près de 20 dossiers, dont certains ont bénéficié d’indemnisations versées par les deux maîtres d’ouvrage (Conseil général du Val-d’Oise et Réseau Ferré de France). Les travaux de la gare, qui ont commencé en juin 2006, devraient être achevés avant la fin de cette année.

La nouvelle ligne de tramway reliera Saint-Denis et Sarcelles.

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Le forum favorise la rencontre entre les acheteurs du secteur de la défense et leurs fournisseurs, fabricants, sous-traitants et prestataires de services.

FORUM ENTREPRISES DÉFENSE

À LA RECHERCHE DE NOUVEAUX FOURNISSEURS Le Forum Entreprises Défense est devenu, au fil des éditions, un incontournable rendez-vous d’affaires pour les armées et leurs fournisseurs. es 13 et 14 mai prochains, la CCIV et la Direction centrale du matériel de l’armée de terre (DCMAT) organisent à Versailles Satory le 11e Forum Entreprises Défense. Cet événement, qui se déroule tous les deux ans, est une opportunité exceptionnelle de favoriser la rencontre professionnelle des acheteurs du secteur de la défense avec leurs fournisseurs, fabricants, sous-traitants, prestataires de services. La DCMAT, dont les moyens oscillent bon an, mal an, autour des 400 millions d’euros, y accueillera les visiteurs ainsi que les autres principaux donneurs d’ordres des armées, la gendarmerie, la direction générale de l’armement, l’agence Otan d’entretien et d’approvisionnement, ou encore les sapeurspompiers, soit plus d’une dizaine d’organisations militaires au total.

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Nouveaux marchés Cette manifestation est née, en 1989, de la volonté de la Chambre d’ouvrir de nouvelles perspectives aux petites entreprises industrielles, notamment mécaniLe courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

ciennes, dont le tissu est exceptionnellement dense et dynamique dans le Val-d’Oise et les Yvelines. Le Forum Entreprises Défense permet en effet aux PME participantes de tisser de nouvelles relations commerciales ou de consolider des partenariats d’affaires, mais aussi d’avoir une approche actualisée et réaliste des besoins en équipements, pièces de rechange et prestations des services des armées et de mesurer le poids financier représenté par le secteur. Les organisateurs attendent environ 140 exposants, soit autant que lors de la précédente édition. En effet, la mise en œuvre des recommandations contenues dans le livre blanc des armées, tout comme la Révision générale des politiques publiques (RGPP) voulue par le gouvernement entraînent une profonde restructuration du secteur de la défense. Ces mutations en cours ont des conséquences sur la politique d’achat des armées. « Nous sommes amenés à repenser les dépenses, confirme Stéphanie Lugrin, responsable communication de la DCMAT. Ainsi nous allons probablement externaliser un certain nombre d’opérations de main-


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contraintes particulières », reconnaît Sidney Amar, qui dirige Starpack, fabricant d’emballages techniques de protection pour produits sensibles, employant une vingtaine de personnes à Boissy-l’Aillery, dans le Vald’Oise, et pour qui les secteurs aéronautiques et militaires représentent environ les deux tiers de l’activité. Gilbert Tchividji, vice-président de la CCIV et patron de SECM-GT – 110 salariés à Sarcelles –, qui fournit aux armées des blocs d’assistance au freinage, regrette cependant que « la défense nationale ne passe plus commande de pièces de maintenance directement auprès des PME » et appelle de ses vœux un véritable « small business act » à la française.

Un réseau est né

tenance et donc faire appel à de nouveaux sous-traitants. » Par ailleurs, les armées seraient tentées de revoir l’éventail de leurs fournisseurs et espèrent un nombre accru de concurrents lors de leurs différents appels d’offres. « Il y a de la place pour de nouveaux partenaires, pour des savoir-faire que nous ne connaissons pas encore mais qui pourraient correspondre à nos besoins », ajoute Stéphanie Lugrin.

PME bienvenues Car, si sur les 350 marchés que proposent chaque année les différents donneurs d’ordres du secteur de la défense, certains correspondent, on l’imagine bien, à des compétences spécifiques de très haut niveau technologique, d’autres apparaissent ouverts à un vaste panel d’entreprises. Les armées ont ainsi besoin de produits aussi variés que des uniformes, des simulateurs, des fontaines à eau ou de la quincaillerie. Et il n’est pas nécessaire d’être homologué défense nationale pour espérer remporter un marché concernant de la visserie ou d’autres petites pièces mécaniques. « Les armées ont la volonté de se fournir autant que possible auprès des PME, précise Sandrine le Du De Pinho, responsable du forum à la CCIV, et la démarche pour répondre à nos appels d’offres est la même que pour n’importe quel autre marché public. » Une conférence sur la contractualisation des marchés de maintenance et une démonstration d’utilisation des portails permettant d’accéder aux appels d’offres des armées sur Internet sont d’ailleurs au programme du forum. « Hormis, évidemment, le respect de clauses de qualité et de confidentialité, travailler avec l’armée n’impose pas, en effet, de

La part d’exposants qui reconduisent leur participation d’une édition à l’autre atteignant les 80 %, c’est à un véritable réseau local du secteur de la défense que le Forum Entreprises Défense a donné naissance. Sidney Amar se félicite d’ailleurs d’y avoir emporté un certain nombre de contrats. « C’est une manifestation modeste, à échelle humaine, qui ne dure que deux jours et ne mobilise pas de moyens extravagants, une bonne formule en somme, souligne-t-il. J’ai eu l’occasion d’y nouer, auprès d’exposants et parfois même de visiteurs, des contacts intéressants qui se sont concrétisés dans l’année, soit exactement ce que recherche tout exposant. » Plaquette programme du FED : www.fed.versailles.cci.fr Contact : Service salons, Sandrine le Du De Pinho au 01 30 75 35 65 ou sledudepinho@versailles.cci.fr

LES ARMÉES SE METTENT AU VERT Comme lors des précédentes éditions, un cycle de conférences ciblant les PME-PMI du secteur de la défense est prévu sur des thématiques les intéressant directement. Cette année, l’accent est porté sur le développement durable et l’un des thèmes retenu concerne l’élimination des déchets. « Le ministère de la Défense exprime une réelle volonté de s’engager pour la protection de l’environnement et recherche, dans ce but, des solutions avantageuses pour l’élimination propre de ses déchets auprès d’entreprises spécialisées », assure ainsi Stéphanie Lugrin, responsable de la communication du Forum Entreprises Défense. Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr


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Tous les ans Enterprise Europe Network organise des conventions d’affaires permettant aux participants une prise de contact directe avec leurs partenaires.

ENTERPRISE EUROPE NETWORK

DES OFFRES DE PARTENARIATS Initié en 2008 par la Commission européenne, Enterprise Europe Network propose aux entreprises et centres de recherche des Yvelines et du Val-d’Oise un service totalement gratuit de recherche de partenaires technologiques et commerciaux dans toute l’Europe. nterprise Europe Network, représenté par la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, a pour vocation d’aider les entreprises et les centres de recherche à identifier des partenaires technologiques et commerciaux dans toute l’Europe, ainsi qu’à les accompagner dans leurs échanges jusqu’à la signature d’accords. Ce service de recherche de partenaires européens constitue ainsi une des prestations phares du réseau Entreprise Europe, chargé en premier lieu d’informer les entreprises sur l’actualité juridique réglementaire communautaire, les marchés publics, les financements européens disponibles, mais aussi de les sensibiliser aux appels à projets du 7e PCRDT*. Tous les ans, et dans le cadre des principaux salons professionnels sectoriels en Europe, Enterprise Europe Network organise plusieurs dizaines de conventions d’affaires permettant aux participants une prise de contact directe avec leurs partenaires.

E

Pour des mises en contact efficaces Ce sont près de 8 000 opportunités de partenariats technologiques et commerciaux dans toute l’Europe qui sont en permanence disponibles par Enterprise Europe Network. Ces profils, régulièrement actualisés, peuvent se présenter sous la forme d’offres et de demandes de technologies ou de coopérations purement commerciales. Ainsi, le type de partenaires recherché peut aller d’un simple distributeur à un centre de recherche désirant s’engager dans une collaboration technologique. Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

Outre la consultation des profils existants, la publication d’un profil personnalisé est tout à fait envisageable. L’entreprise est alors accompagnée pour définir précisément le type d’accord commercial qu’elle souhaite engager avec son partenaire européen (licence d’exploitation, joint-venture, distribution, transfert technologique) en intégrant cette démarche dans une réflexion plus globale (stratégie de développement, export, propriété intellectuelle…). Enfin, le suivi des contacts obtenus par une approche individualisée sur mesure ou de manière collective au travers des conventions d’affaires est assuré pour aboutir à l’accord le mieux adapté.

Un service personnalisé et gratuit Ce service d’accompagnement et de recherche de partenariats est personnalisé et gratuit. Il est accessible aux entreprises, aux universités, aux laboratoires et centres de recherches, aussi bien publics que privés, implantés sur le territoire des Yvelines ou du Val-d’Oise. Il met à leur disposition une équipe de conseillers, d’ingénieurs et de juristes ayant une expertise dans les domaines de l’innovation et de l’intelligence économique. *Programme-cadre pour la recherche et le développement technologiques 2007-2013.

Contact : Réseau Entreprise Europe, CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines. Pierre Arribe au 01 72 03 29 68 ou parribe@versailles.cci.fr


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PARCOURS THÉMATIQUE « RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES) »

LES PREMIERS ATELIERS SONT LANCÉS ! La plupart des entreprises qui choisissent de réaliser leur bilan carbone le font principalement pour communiquer sur leur engagement environnemental.

Réduire l’impact de son activité sur l’environnement, chaque chef d’entreprise y pense. Mais comment s’y prendre ? La CCIV apporte une vraie réponse. es accompagnements Valid’action « Carbone » et « Énergie » mis en place par la CCIV se composent chacun d’un diagnostic personnalisé et d’un parcours d’ateliers thématiques qui peuvent être suivis indépendamment du diagnostic. Animé par des intervenants spécialisés, le premier atelier du parcours thématique « Réduction des émissions de gaz à effet de serre », organisé le 10 février à Versailles, avait pour thème « Appauvrissement des énergies fossiles et réchauffement climatique : quelles réponses pour votre entreprise ? ».

L

« À l’issue de la séance de questionsréponses sur les changements climatiques, les participants ont pu partager l’expérience de l’entreprise Eastbalt, qui a déjà réalisé son bilan carbone, souligne Isabelle François, ingénieur au pôle environnement et développement durable. Chacun a pu ensuite participer à des tables rondes d’une heure de réflexion approfondie

portant sur les actions de réduction des émissions, liées à la diminution des consommations d’énergie, aux ressources utilisées (matériaux entrants, éco-conception…) ou à la logistique et aux transports. Enfin, le mini-salon a permis aux participants de rencontrer des professionnels qui leur ont présenté des solutions techniques innovantes en matière de réduction des émissions de GES. »

Anticiper sur les évolutions de la réglementation La plupart des entreprises qui choisissent de réaliser leur bilan carbone le font principalement pour communiquer sur leur engagement environnemental et sur les actions mises en œuvre pour la réduction de leur impact. Elles le font aussi pour anticiper les évolutions de la réglementation. « Tant que rien n’est obligatoire, il est possible de bénéficier d’aides financières de l’Ademe et de la Drire, précise Isabelle François.

Après, il sera trop tard. » Chaque parcours coûte 250 euros HT. Plusieurs personnes d’une même entreprise peuvent participer aux ateliers. C’est une bonne manière de sensibiliser d’autres salariés que les seuls responsables environnement ou les chefs d’entreprise. Par ailleurs, le parcours offre un lieu d’échange d’expériences et de témoignages très apprécié. Les prochains ateliers organisés en 2009 seront : en avril, « Le chauffage et la climatisation des bâtiments industriels et tertiaires : quelles solutions ? » ; en mai, « Les plans de déplacements des entreprises (PDE) » ; en septembre, « Énergies renouvelables : quelle rentabilité pour les PME-PMI ? » ; en octobre, « Les économies d’énergies dans la logistique et les transports » ; en novembre, « L’efficacité énergétique des procédés industriels et des bâtiments ». Contact : Isabelle François au 01 30 75 35 87 ou ifrancois@versailles.cci.fr

JOURNÉES ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE (JEDD) Dans le cadre des JEDD (ex-JQSE) qui se tiendront au sein des CCI de Paris Ile-de-France du 23 mars au 3 avril 2009, la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines organisera 4 conférences : – « Opportunités de financement européen en faveur des éco-technologies », le 25 mars, à 14 h 30, à Versailles. – « Prévenir et anticiper les risques professionnels : les addictions (alcool, drogue et médicaments) », le 31 mars, à 14 h 30, à Pontoise.

– « Reach et le nouveau système de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH) », le 1er avril, à 14 h 30, à Pontoise. – « Vie des ICPE », le 2 avril, à 14 h 30, à Versailles.

Contact : Linda Sekkai au 01 30 84 79 71 ou lsekkai@versailles.cci.fr Inscription et information complémentaire : http://www.jedd.fr

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Depuis trois ans, 180 entreprises ont bénéficié du YEN.

YVELINES ENTREPRISES NUMÉRIQUES

SOUTENIR L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE Lancé en 2006 par le Conseil général et la CCIV, Yvelines entreprises numériques (YEN) rencontre un franc succès auprès des PME. Le dispositif va être reconduit et même étendu.

«Y

velines entreprises numériques est, je crois, l’une des premières collaborations de ce type entre le Conseil général et la CCIV. C’est une réussite totale, les équipes se complètent parfaitement », se réjouit Gérard Bachelier, élu de la Chambre et membre de la commission appui aux entreprises. Depuis trois ans, 180 entreprises ont bénéficié de YEN. Les PME manquent souvent de temps et de moyens pour faire appel à des conseils extérieurs en matière de technologies de l’information (TIC). « On estime que seuls 25 % des projets significatifs d’évolution du système d’information des PME sont un succès total , analyse Frédéric Lavelle, chargé du pôle TIC à la CCIV. Un autre quart est purement et Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

simplement abandonné en cours de route. Les autres projets, la moitié, ne peuvent pas être considérés comme un échec, mais ne sont pas non plus une vraie réussite. »

60 dossiers par an Partant de ce constat, le département et la CCIV ont lancé l’opération YEN. Le principe ? Fournir aux entreprises une aide financière à l’investissement couplée à une prestation de conseil. L’aspect financier est géré par le Conseil général tandis que la CCIV se charge de l’accompagnement. Pour être éligible à cette aide, le projet doit s’inscrire dans au moins un des cinq thèmes suivants : la relation clients, la gestion globale (comptabilité, paie, gestion des temps…), la mobilité,


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l’e-commerce et l’innovation. « La demande est très forte, constate Frédéric Lavelle. Nous examinons en moyenne chaque année 120 demandes pour sélectionner au final 60 dossiers. Le choix s’effectue en fonction de plusieurs critères. Il faut, bien sûr, que le projet concerne l’un des cinq grands thèmes prédéfinis. Nous évaluons également la maturité de l’approche du dirigeant par rapport à son projet. Depuis le lancement de l’opération en 2006, 180 dossiers ont abouti. » Un prédiagnostic est réalisé sur l’ensemble des dossiers par un conseiller de la Chambre qui rédige ensuite un rapport destiné à la CCIV, mais aussi au Conseil général et à la Drire. L’entreprise se voit ensuite attribuer un consultant sélectionné par la CCIV sur appel d’offres.

20 000 euros d’aides Le consultant réalise un rapport de synthèse qui est soumis à un comité d’attribution. Si le projet est retenu, le comité attribue à l’entreprise une subvention qui ne peut pas être supérieure à 50 % du total. Jusqu’à l’année dernière, elle était plafonnée à 16 000 euros. Ce plafond est désormais de 20 000 euros. « L’aspect financier est très important, bien sûr, mais ce n’est pas le seul, loin de là, note Catherine Deseine, responsable administratif des Moulins de Brasseuil, à Auffreville, une entreprise qui a bénéficié du dispositif dès son lancement. Nous avions des besoins en termes de mobilité pour notre commercial et de traçabilité pour nos produits. Dans l’agroalimentaire, nous devons en permanence savoir d’où viennent nos matières premières et où se trouve le produit. Notre système d’information est aujourd’hui relié sur l’automate du moulin et nous permet d’avoir une véritable traçabilité opérationnelle. C’était un programme très lourd. L’accompagnement de la CCIV nous a permis de bénéficier du prédiagnostic, une aide très efficace pour nous guider dans nos choix et savoir ce qui existe sur le marché. Une fois le programme terminé, on intègre un réseau et on continue à profiter des propositions de la Chambre. On déborde un peu du simple cadre des technologies, mais c’est très utile. »

créer des emplois durables pour lutter contre l’exclusion. Nous plaçons des conteneurs pour récupérer des vêtements dans tout le département, mais aussi sur les départements limitrophes. En tout, nous collectons plus de 3 600 tonnes par an, déposées dans près de 600 conteneurs. Nous avions besoin d’améliorer l’efficacité de nos tournées, de pouvoir suivre nos camions en temps réel et d’avoir des données sur l’état des conteneurs, leur niveau de remplissage. Notre objectif est de continuer notre développement et de trouver de nouvelles villes pour poser des conteneurs. Le dispositif YEN nous a permis de mettre en place une solution technologique et de nous conforter dans nos choix. La CCIV avait la maîtrise d’ouvrage du projet. Il était important pour nous de pouvoir nous reposer sur des professionnels capables de nous mettre en relation avec les bonnes personnes. Notre site est pilote au niveau national. L’outil que nous avons développé ainsi que les compétences acquises pourraient être étendus à tous les Relais de France. »

Création d’un réseau « Le développement informatique est essentiel pour une entreprise aujourd’hui. En lançant Yvelines entreprises numériques avec la CCIV, nous avons été surpris de constater que les besoins demeuraient importants, rappelle Pierre Bédier, président du Conseil général des Yvelines. Il y a bien sûr eu un effet d’aubaine pour certaines entreprises qui, de toute façon, auraient investi dans les TIC. Mais, globalement, l’opération a créé une véritable dynamique. D’ailleurs, la plupart des entreprises qui en ont bénéficié y restent très attachées. Un réseau est en train de se mettre en place. » Pour s’inscrire : La seule manière de s’inscrire pour bénéficier du dispositif est de se rendre sur le site Internet dédié à YEN : www.entreprises-numeriques.fr

Échange d’expériences

LES TPE AUSSI

L’accompagnement individuel assuré par la CCIV ou des consultants sélectionnés par ses soins est complété de réunions d’informations collectives et de séminaires. « Chaque entreprise doit participer à deux séminaires d’une demi-journée, précise Frédéric Lavelle. Nous privilégions l’action collective qui permet aux dirigeants de se rencontrer, d’échanger leurs expériences. » « Nous sommes une entreprise d’insertion basée à Chanteloup-les-Vignes, souligne Jean-François Luthun, directeur d’EBS le Relais Val-de-Seine. Notre but est de

Devant le succès rencontré, le Conseil général et la CCIV ont décidé d’étendre l’opération Yvelines entreprises numériques aux TPE, et donc aux commerces. « Nous allons accompagner entre 75 et 100 dossiers par an », souligne Léopold Fernandez, responsable du développement à la direction commerce hôtellerie-restauration tourisme. Le principe est le même que pour les PME. Le plafond de l’aide est abaissé à 4 000 euros et l’accompagnement se fait uniquement de manière collective. Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr


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EN CHIFFRES

Variation de l’indice du coût de la construction

Indice du coût de la construction (publié par l’Insee – base 100 en 1953)

1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.

Trimestre

Sur 1 an

Sur 3 ans (révision)

1991 972 1992 1 006 1993 1 022 1994 1 016

992 1 002 1 012 1 018

996 1 008 1 017 1 020

1002 1 005 1 016 1 019

1995 1996 1997 1998 1999

1 011 1 038 1 047 1 058 1 071

1 023 1 029 1 060 1 058 1 074

1 024 1 030 1 067 1 057 1 080

1 013 1 046 1 068 1 074 1 065

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

1 083 1 125 1 159 1 183 1 225 1 270 1 362

1 089 1 139 1 163 1 202 1 267 1 276 1 366

1 093 1 145 1 170 1 203 1 272 1 278 1 381

1 127 1 140 1 172 1 214 1 269 1 332 1 406

2007 1 385 2008 1 497

1 435 1 562

1 443 1 594

1 474

Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction :

2003 1er 2e 3e 4e

2,07 % 3,35 % 2,82 % 3,58 %

9,23 % 10,38 % 10,06 % 7,72 %

2004 1er 2e 3e 4e

3,55 % 5,40 % 5,73 % 4,53 %

8,89 % 11,24 % 11,09 % 11,31 %

2005 1er 2e 3e 4e

3,67 % 0,71 % 0,47 % 4,96 %

9,58 % 9,72 % 9,23 % 13,65 %

2006 1er 2e 3e 4e

7,24 % 7,05 % 8,06 % 5,56 %

15,13 % 13,64 % 14,80 % 15,82 %

2007 1er 2e 3e 4e

1,69 % 5,05 % 4,49 % 4,84 %

13,06 % 13,26 % 13,44 % 16,15 %

2008 1er 2e 3e

8,09 % 8,85 % 10,46 %

17,87 % 22,41 % 24,73 %

Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer ancien indice

Évaluation kilométrique des frais de voiture Prix de revient kilométrique 2008 Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2007

Puissance fiscale

Jusqu’à 5 000 km

De 5 001 à 20 000 km

Au-delà de 20 000 km

3 CV et moins

0,376 € x d

(0,225 € x d) + 758 €

0,263 € x d

4 CV

0,453 € x d

(0,254 € x d) + 998 €

0,304 € x d

5 CV

0,498 € x d

(0,278 € x d) + 1 100 €

0,333 € x d

6 CV

0,521 € x d

(0,293 € x d) + 1 140 €

0,350 € x d

7 CV

0,545 € x d

(0,309 € x d) + 1 180 €

0,368 € x d

8 CV

0,575 € x d

(0,328 € x d) + 1 238 €

0,390 € x d

9 CV

0,590 € x d

(0,342 € x d) + 1 240 €

0,404 € x d

10 CV

0,621 € x d

(0,364 € x d) + 1 283 €

0,428 € x d

11 CV

0,633 € x d

(0,381 € x d) + 1 260 €

0,444 € x d

12 CV

0,666 € x d

(0,397 € x d) + 1 343 €

0,464 € x d

13 CV et plus

0,677 € x d

(0,412 € x d) + 1 323 €

0,478 € x d

d = distance parcourue dans l’année 2007, à titre professionnel.

Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

DES SECTEURS INNOVANTS ATTIRANTS Les PME des cinq pôles de compétitivité franciliens labellisés en 2005 emploient 10 000 salariés. Un salarié sur deux travaille dans un secteur dit innovant, contre un sur dix pour l’ensemble des PME franciliennes. C’est ce que révèle une récente enquête réalisée par l’Insee Ile-de-France. Beaucoup de ces emplois relèvent de l’informatique et de l’audiovisuel. Les salariés sont jeunes et souvent des hommes. Les cadres (ingénieurs ou chercheurs) sont plus nombreux que dans les autres PME.

LES YVELINES, PREMIER DÉPARTEMENT INDUSTRIEL D’ILE-DEFRANCE Selon le journal Les Échos, le département des Yvelines est le plus industrialisé de la région Ile-deFrance, avec près de 20 % de l’emploi salarié dans la catégorie industrie, notamment dans l’automobile et les biens d’équipement. Il compte environ 60 000 établissements. Parmi les plus importantes sociétés du département (en termes de chiffre d’affaires annuel), on peut citer : Bouygues, Nissan Europe, Vinci Énergies, Mercedes-Benz France, Eiffage Construction, Atac, Bongrain, McDonald’s France, Peugeot Citroën Poissy. Le département compte 1,4 million d’habitants et est le 3e pôle d’emploi d’Ile-de-France. Il est concerné par plusieurs pôles de compétitivité (System@tic, Mov’eo, Cosmetic Valley, Medicen, Cap Digital…) et par deux opérations d’intérêt national (OIN).


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SOCIAL

Intérêts des comptes courants d’associés

Plafond de la Sécurité sociale 2009

(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

Dates de clôture

À partir du 30/11/08 À partir du 31/12/08 À partir du 31/01/09 À partir du 28/02/09

Plafond annuel : . . . . . . . . . . .34 308 € Plafond trimestriel : . . . . . . . .8 577 € Plafond mensuel : . . . . . . . . . .2 859 €

taux déductibles

.......... .......... .......... ..........

6,15 % 6,21 %

SMIC

6,32 %

À compter du 1er juillet 2008 : SMIC horaire : 8,71 €

6,42 %

Taux d’intérêt légal : 3,99 % pour l’année 2008 Taux REFI (ou REPO) : 2,50 % au 10 décembre 2008

SMIC mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés) Horaire hebdo

Taux d’usure La réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétés et aux entreprises individuelles.

Découverts en compte

3e trim. 2008

4e trim. 2008

1er trim. 2009

14,25 %

14,17 %

14,55 %

SMIC mensuel

35 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 321,05 36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 368,20 37 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 415,36 38 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 462,62 39 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 509,77 40 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 556,93 41 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 604,19 42 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 651,34 43 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 698,50 44 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 755,22

Crédit gratuit. 1er semestre 2009 : 6,69 %. Taux de base bancaire 2009 : 6,60

€ € € € € € € € € €

Minimum garanti À compter du 1er juillet 2009 = 3,31 €

Indice national bt01 2008

Juillet Août Sept.

Régime complémentaire de retraite des cadres

Sur les 3 derniers mois

815,5 815,0 811,7

830

820

810

800

790

Sources : Service des affaires juridiques et consulaires de la CCIV.

07 2008

08 2008

09 2008

Plafond mensuel 2009 Tranche A . . . . . . . de 0 à 2 773 € Tranche B . . . . . . . de 2 773 à 11 092 € Tranche C . . . . . . . de 11 092 à 22 184 €

Indice des loyers commerciaux (ILC) 1 er trimestre 2008 : . . . . . . . . .100,00 2 e trimestre 2008 : . . . . . . . . . .101,20 3 e trimestre 2008 : . . . . . . . . . .102,46 4 e trimestre 2008 : . . . . . . . . . .117,54

Frais professionnels Limite d’exonération de charges sociales et fiscales 2009 Frais de nourriture Sur le lieu de travail En cas de déplacement Hors locaux

5,60 € 16,60 € par repas 8,10 €

Indemnités forfaitaires de grand déplacement Nourriture 16,60 € par repas Logement région IDF 59,60 € Logement autres départements 44,20 € Indemnités de grand déplacement De 4 à 24 mois Nourriture Logement région IDF Logement autres départements

14,10 € par repas 50,70 € 41,70 €

De 25 à 72 mois Nourriture Logement région IDF Logement autres départements Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois Indemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement

11,60 € par repas 41,70 € par jour 30,90 € par jour 65,20 € par jour limite de 1 325,1 € majorée de 108,80 € par enfant à charge dans la limite de 3 enfants

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30 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

200 entreprises attendues et 800 entretiens B to B organisés en une seule journée.

COMITÉ MÉCANIQUE

UNE CONVENTION RÉGIONALE D’ÉCHANGES Le Comité mécanique Ile-de-France invite les entreprises mécaniciennes à participer à sa 1re convention régionale d’échanges le jeudi 19 mars prochain, de 9h30 à 17h00, à la Maison de la mécanique, à Courbevoie. Il est encore temps de vous inscrire! ette première édition, qui attend la participation de 200 entreprises, propose 800 rendez-vous en B-toB sur une seule journée. En organisant cette convention, les industriels du comité entendent faciliter la mise en relation des entreprises mécaniciennes et leur permettre d’élargir leur réseau. Cette opération s’inscrit en droite ligne du plan d’actions élaboré pour la période 2007-2012. «Ces rencontres constituent une opportunité unique pour un chef d’entreprise de développer son réseau et de découvrir l’ensemble des actions proposées par le Comité mécanique Ile-de-France», explique son président, Gilbert Tchividtji.

C

Créé en 2001, le Comité mécanique Ile-de-France a pour objectif d’établir des synergies entre les entreprises mécaniciennes franciliennes et de mettre en place des actions collectives pour favoriser leur développement et l’emploi. Doté d’un budget de plus de 7 millions d’euros, ce plan s’articule autour de deux axes prioritaires: l’image et la valorisation de l’industrie mécanique, l’accompagnement du développement des entreprises. Contact: Ludovic Moutoucarpin, coordinateur du Comité mécanique Ile-de-France, au 01 30 75 35 56 ou lmoutoucarpin@versailles.cci.fr Site Internet : www.comitemeca-idf.com

GROUPEMENT D’EMPLOYEURS

UN LABEL POUR LE GEYVO Ugef vient d’accorder son label qualité au groupement d’employeurs Yvelines-Val-d’Oise. a commission de labellisation de l’Ugef (Union des groupements d’employeurs de France) a accordé en décembre dernier au Geyvo (Groupement d’employeurs Yvelines-Val-d’Oise) le label qualité avec, de surcroît, les félicitations du jury. Depuis 10 ans que ce label existe, c’est la première fois qu’il est délivré à un groupement d’employeurs dès sa première année d’activité. Créé à l’automne 2007, à l’initiative de chefs d’entreprise des Yvelines et du Vald’Oise membres de différents réseaux animés par la CCIV

L

(Réseau mesure du Val-d’Oise, Plato, Réseau des managers de l’environnement…), le Geyvo permet aux entreprises de recruter des compétences nouvelles, indispensables pour leur développement, à temps partagé. Le principe est simple: l’entreprise adhère au groupement d’employeurs, une association loi 1901, et définit avec lui le profil du poste. Le Geyvo associe une ou plusieurs autres entreprises ayant un besoin complémentaire et recrute, en tant qu’employeur unique, le salarié correspondant.

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« Cette labellisation vient confirmer l’engagement de nos adhérents au sein de notre association, le soutien de nos partenaires*, le professionnalisme des salariés du Geyvo mis à disposition des entreprises et le niveau des résultats obtenus dès cette première année », souligne Joël Sahler, président du Geyvo. *Le Geyvo est soutenu par la CCIV, les DDTEFP 78 et 95, le CRIF et EADS Développement.

Contact: Harris Bodard au 01 30 06 70 11 ou hbodard@versailles.cci.fr


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INDUSTRIES DE LA MESURE

LE RMVO MULTIPLIE LES INITIATIVES Mission à l’international, plan de communication mutualisé, salon… Le RMVO se mobilise en faveur des entreprises de la mesure. près l’organisation réussie en janvier dernier d’une mission de prospection internationale en Turquie associant huit entreprises adhérentes, le Réseau Mesure en Val-d’Oise déploie ses actions sur l’année 2009. Dans un contexte de crise économique, le réseau valdoisien a décidé d’aider ses adhérents en soutenant leur communication et en leur permettant de rester présents sur le devant du marché pendant toute l’année 2009. Les entreprises vont ainsi pouvoir s’offrir une meilleure visibilité sur plusieurs supports de communication grâce à la mise en œuvre d’un plan média et d’une offre publicitaire négociée. Au total, ce sont 26 entreprises qui ont décidé de souscrire à l’offre RMVO. En privilégiant l’espace médiatique Internet et en investissant le champ de la presse généraliste et spécialisée (Mesures, L’Usine Nouvelle, Mesure and co), le

A

RMVO permet à ses adhérents de maintenir leur présence «marché» et de continuer à faire connaître leur savoir-faire et offre produit. Le réseau participera par ailleurs à la première convention d’échange du Comité mécanique Ile-de-France qui se déroulera le 19 mars prochain à Courbevoie en présence de 800 entreprises (voir notre article ci-contre en page 30). Pour la 6e année consécutive, le Réseau Mesure sera présent enfin sur le salon Mesurexpo. Dédié aux professionnels de la mesure et de l’instrumentation, ce salon regroupe les principaux acteurs du secteur. Pour l’édition 2009, le Réseau Mesure accompagnera de nouveau ses adhérents avec un pavillon réservé de 350 m². Contact et information : Réseau Mesure en Val d’Oise (RMVO), Juliette Carrasco Graff, animatrice du RMVO, au 01 30 75 35 38 ou jcarrascograff@versailles.cci.fr


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L’entrepreneur individuel peut lui aussi bénéficier des régimes microfiscal et microsocial qui sont l’apanage du statut de l’autoentrepreneur.

LOI DE MODERNISATION DE L’ÉCONOMIE, LOI DE FINANCE, PLAN DE RELANCE…

QUE VOUS RÉSERVE L’ANNÉE 2009 ? Différentes mesures touchant l’entrepreneur individuel, l’impôt sur le revenu, l’embauche et la transmission d’entreprise ont été mises en place. Voici les principales.

L’entrepreneur individuel Protection du patrimoine Afin de toujours mieux protéger ses biens des poursuites d’éventuels créanciers, l’entrepreneur individuel peut rendre insaisissable, en plus de sa résidence principale, ses biens fonciers bâtis ou non bâtis s’ils ne sont pas affectés à un usage professionnel. Cette déclaration doit être effectuée devant notaire et publiée au bureau des hypothèques. Bénéficier des mesures du régime de l’auto-entrepreneur Relevant du régime fiscal de la micro-entreprise, l’entrepreneur individuel peut demander lui aussi à bénéficier des régimes micro-fiscal et micro-social, qui sont l’apanage du statut de l’auto-entrepreneur créé par la loi de modernisation de l’économie: en d’autres termes, vous pouvez, à condition d’avoir opté avant le 31 mars 2009 (directement sur le site www.auto-entrepreneur.fr, rubrique déclaration sur Internet), opter pour le régime micro-social simplifié et, éventuellement, pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu pour l’année 2009. Si vous laissez passer cette date du 31 mars, vous pourrez toujours opter auprès de votre caisse RSI pour le régime micro-social au plus tard le 31 décembre pour une application à compter du 1er janvier 2010. Ce système permet d’acquitter l’impôt sur le revenu et les contributions et cotisations sociales forfaitairement au moment où vous réalisez vos gains. Ces versements correspondent à un pourcentage du chiffre d’affaires du mois ou du trimestre précédent (12 % pour les activités de vente ou de fourniture de logements, 21,3 % pour les activités de fournitures de services). Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu est calculé par application, au monLe courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

tant de votre chiffre d’affaires ou de vos recettes hors taxes de la période considérée, des taux suivants: 1 % pour les activités de vente ou de fourniture de logements, 1,7 % pour les activités de fournitures de services.

Impôt sur le revenu Éviter la majoration de 25 % Jusqu’à présent, seuls les adhérents d’un centre de gestion agréé échappaient à la majoration de 25 % de leurs revenus. Celle-ci ne s’appliquera plus aux contribuables non-adhérents à condition qu’ils fassent appel à un expert-comptable ayant conventionné avec l’administration fiscale et proposant de s’assurer de la régularité des documents fiscaux de son client, de viser, dématérialiser et transmettre les déclarations de résultat aux services fiscaux. Encourager la création En souscrivant au capital d’une PME en phase de démarrage ou d’expansion, le contribuable bénéficie d’une réduction d’impôt dont le plafond annuel est porté à 50 000 euros pour un contribuable célibataire et 100 000 euros pour des contribuables mariés. Alléger l’impôt Les sociétés non cotées (SA, SARL et SAS) soumises à l’impôt sur les sociétés et constituées depuis moins de 5 ans peuvent opter, par accord unanime des associés, pour l’impôt sur le revenu pour une période de 5 ans. Cette mesure permet ainsi l’imputation des déficits subis sur le revenu des associés personnes physiques. Le résultat fiscal de la société est déterminé au niveau


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de la société et imposé au nom de chaque associé à proportion de ses droits dans le capital. La société doit être détenue à 50 % au moins par des personnes physiques.

Embaucher : une mesure de simplification et une aide à l’embauche Prime à l’embauche Toute entreprise de moins de 10 salariés procédant à l’embauche d’un salarié en CDI ou en CDD de plus d’un mois peut prétendre à une prime qui lui sera versée sur demande par le Pôle emploi, nouvel organisme issu du rapprochement ANPE-Assédic. Pour y prétendre, l’employeur doit embaucher sur la base d’un salaire ne dépassant pas 1,6 fois le Smic. Le montant de l’aide est égal à la rémunération brute soumise à cotisations multipliée par un coefficient (0,14/0,6) x (1,6 x montant du Smic mensuel/salaire mensuel brut hors heures supplémentaires - 1). Le montant de la prime atteint son maximum pour un salaire équivalent au Smic et est alors de 184,94 euros par mois. Le titre emploi service entreprise Au 1er avril 2009, les petites entreprises pourront utiliser le titre emploi service entreprise, qui réunit la déclaration unique d’embauche, le contrat de travail, la déclaration des cotisations sociales et le bulletin de paie.

Jouer la prudence en matière de charges sociales Toutes les demandes relatives aux exonérations de cotisations de Sécurité sociale et aux exemptions d’assiette peuvent faire l’objet de demandes de rescrit auprès des Urssaf. Le délai de réponse de l’administration est fixé à 3 mois maximum. Au 1er juillet 2009, un rescrit social sera ouvert aux indépendants: il permettra d’interroger le RSI sur les exonérations de cotisations sociales et les conditions d’affiliation au régime.

Locaux commerciaux Un nouvel indice des loyers (ILC) peut être choisi par le bailleur et le locataire par avenant au bail, en lieu et place de l’indice du coût de la construction, pour calculer les révisions du loyer. Cet indice, qui devrait moins varier que l’indice du coût de la construction et ralentir la progression des augmentations des loyers commerciaux, est composé de 3indices (prix à la consommation, indice du coût de la construction et indice du CA du commerce de détail). Il est publié trimestriellement par l’Insee.

Régime des soldes Les soldes se déroulent désormais pendant 5 semaines maximum : l’hiver, le 2e mercredi de janvier à partir de 8 heures ou le 1er mercredi de janvier lorsque ce

2e mercredi intervient après le 12 janvier ; et l’été, le dernier mercredi du mois de juin à partir de 8 heures À ces deux périodes s’ajoutent deux semaines supplémentaires ou deux périodes d’une semaine maximum aux dates choisies par le commerçant. Mais ces deux semaines doivent s’achever au plus tard un mois avant le début des soldes nationaux. Les produits soldés peuvent être revendus à perte. Ils doivent avoir été proposés à la vente et payés depuis au moins un mois à la date de début de la période de soldes.

Prévenir les difficultés Aux différentes mesures prises pour sauvegarder l’entreprise (voir Courrier économique n° 111) s’ajoute l’aménagement des modalités du chômage partiel : en cas de suspension d’activité décidée par l’employeur pour fermeture temporaire de l’établissement, les salariés peuvent désormais bénéficier de l’allocation spécifique de chômage partiel pendant une durée maximale de 6 semaines. L’allocation perçue est de 60 % du salaire horaire et le montant minimum de l’allocation est de 6,84 euros de l’heure. Lorsque le chômage partiel se prolonge audelà de 6 semaines, les salariés ne bénéficient plus de l’allocation spécifique de chômage partiel mais sont considérés comme à la recherche d’un emploi, alors même qu’ils n’ont pas fait l’objet d’une mesure de licenciement, et ont droit aux allocations de chômage total.

Délais de paiement Hormis certains secteurs et les accords dérogatoires signés par certaines branches d’activités, le délai de paiement entre entreprises ne peut dépasser 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de l’émission de la facture. Ce sont les parties au contrat qui fixent ce délai et à défaut de règlement, le taux des pénalités de retard exigibles est égal au taux « refi » (refinancement) de la Banque centrale européenne majoré de 10 points et ne peut être inférieur à 3 fois le taux de l’intérêt légal.

Transmission d’entreprise Pour l’acquéreur de parts sociales ou d’actions, un taux uniforme de 3% s’applique aux droits de mutation. Quant à la cession d’un fonds de commerce, les droits sont eux aussi diminués, les taux étant abaissés à 3 % et 5 % selon les tranches. Le cédant d’un fonds de commerce doit faire valoir ses droits à la retraite et cesser toute fonction dans le délai de 2ans pour bénéficier de l’exonération des plusvalues professionnelles. Pour l’application de toutes ces mesures, rapprochez-vous de votre conseil habituel.

Contact: Agnès Noël au 01 30 84 79 01 ou agnoel@versailles.cci.fr Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr


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Une démarche en trois étapes pour vous aider à mieux gérer vos ressources humaines.

RESSOURCES HUMAINES

UN CAPITAL À NE PAS NÉGLIGER Le capital humain fait partie du patrimoine de l’entreprise. Parce qu’il est humain, il nécessite qu’on y prête attention, et parce qu’il est une ressource, il exige qu’on ne la gaspille pas.

Comment vous y aider ? La CCIV vous propose une démarche en trois temps. Le premier consiste à délimiter et clarifier avec vous, chef d’entreprise, les enjeux de votre stratégie reposant sur le facteur humain tel que le vieillissement des salariés occupant des emplois clés, les évolutions de vos métiers, ou encore le déficit de compétences en management d’équipe. Cette première phase, appelée « analyse préalable », est réalisée sous forme d’entretien par un conseiller ressources humaines et compétences. En fonction des préconisations identifiées, la seconde phase peut consister soit à réaliser un diagnostic complet de votre gestion des ressources humaines, appelé diagnostic RH, soit à cibler d’autres actions d’accompagnement pouvant être le diagnostic compétences, ou d’autres investigations permettant de déterminer les actions d’amélioration de votre gestion des ressources humaines et de la gestion des compétences du patrimoine de votre entreprise. Enfin, la mise en œuvre de ces actions d’amélioration représente le troisième temps de l’intervention. À ce stade, nous pouvons vous proposer le logiciel Talents et Compétences, logiciel de gestion des compétences, ou toute autre action de conseil permettant, par Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr

exemple, de vous aider à mettre en œuvre l’entretien professionnel, à redéfinir la classification des emplois, ou encore la définition de parcours internes visant la mobilité de vos salariés. Ces deux dernières phases sont réalisées par des consultants experts en ressources humaines et compétences, partenaires de la CCIV. D’autres actions peuvent également être une réponse pertinente pour dynamiser la performance de vos salariés : la formation professionnelle ciblant les compétences clés à développer ou les CCE (certificats de compétences en entreprises). Le dispositif CCE délivré par l’Afaq-Afnor est structuré autour de la norme ISO 17024. Pour toute demande d’information : Bruno Pascal, responsable de l’ingénierie de formation, au 01 30 17 43 47 ou bpascal@versailles.cci.fr Annick Vandaele, conseillère ingénierie RH et Compétences au 01 30 17 43 48 ou avandaele@versailles.cci.fr

Renseignements : fpcinfo@versailles.cci.fr Consultez notre guide interactif : www.formationcontinue.versailles.cci.fr


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ZOOM SUR DES FORMATIONS À VENIR Bureautique et systèmes d’information • Access: initiation, les 14, 15 et 25 mai à Cergy-Pontoise. • Excel : initiation, les 1er, 2 et 3 avril à Poissy ; les 27, 28 et 29 avril à Roissy PN2 ; les 4, 5 et 6 mai à Poissy. • Excel : base de données et tableaux croisés dynamiques le 27 avril à Poissy. • Excel: outils avancés et simulations, le 28 avril à Poissy. • Excel : VBA, les 11, 12 et 13 mai à Cergy-Pontoise. • Internet et messagerie : le 3 avril à Cergy-Pontoise. • Project : les 6 et 7 avril à Roissy PN2. • Windows : le 30 mars à Cergy-Pontoise. • Word : présentation de documents attractif, le 27 avril à Cergy-Pontoise. • Word : mailing et formulaires, le 23 mars à SaintQuentin-en-Yvelines ; le 4 mai à Cergy-Pontoise. • Word : gestion de documents longs, le 24 mars à Saint-Quentin-en-Yvelines; le 5 mai à Cergy-Pontoise.

Comptabilité / Gestion / Finance / Fiscalité • Contrôle de gestion social : le 27 avril à Poissy. • Contrôle de gestion : gestion budgétaire et tableaux de bord, les 4, 5 et 11 mai à Poissy. • Fondamentaux de la comptabilité : les 6, 8 et 10 avril à Cergy-Pontoise. • L’essentiel des normes IFRS : les 22 et 23 avril à Poissy. • Pratique de l’analyse financière : les 2, 3 et 10 avril à Poissy. • Pratique de la TVA : les 7 et 9 avril à Saint-Quentin-enYvelines ; les 25 et 27 mai à Cergy-Pontoise. • Pratique de la paie : les 11, 13 et 15 mai à CergyPontoise. • Travaux comptables quotidiens : les 27 et 29 avril et le 4 mai à Cergy-Pontoise.

Sécurité / Hygiène / Conditions de travail • Gestes et postures : le 6 avril à Roissy PN2 ; le 11 mai à Saint-Quentin-en-Yvelines. • Habilitation électrique B1-H1, B2-H2, BR : les 26 et 27 mars à Poissy ; les 2 et 3 avril à Roissy PN2. • Habilitation électrique H0/B0 : le 7 avril à Roissy PN2. • Recyclage sauveteur secouriste du travail (R.SST) : les 9 et 25 mars, le 27 avril et le 12 mai à Poissy ; le 16 mars et le 28 avril à Roissy PN2 ; le 3 avril à Cergy-Pontoise ; les 6 et 29 avril à Saint-Quentin-en-Yvelines. • Sauveteur secouriste du travail (SST) : les 19 et 20 mars à Cergy-Pontoise ; les 2 et 3 avril à SaintQuentin-en-Yvelines. • Sécurité incendie : le 26 mai à Cergy-Pontoise.

Qualité / Environnement / Production / Logistique • Gestion des stocks : les 23, 24 et 25 mars à CergyPontoise. • La démarche 5S : le 30 mars à Cergy-Pontoise.

Communication / Efficacité professionnelle • Affirmation de soi: les 6, 7 et 10 avril à Cergy-Pontoise. • Améliorer ses capacités relationnelles dans le travail : les 11, 12 et 18 mai à Saint-Quentin-en-Yvelines. • Classez avec efficacité : le 6 avril à Cergy-Pontoise. • Conduire une réunion : les 14 et 15 mai à SaintQuentin-en-Yvelines. • Écriture rapide : le 27 avril et les 4 et 11 mai à Poissy. • Lecture rapide et efficace : les 8 et 9 avril à CergyPontoise. • Organisation et gestion du temps : les 6 et 7 mai à Saint-Quentin-en-Yvelines. • Prise de parole en public : les 30 et 31 mars et le 6 avril à Poissy. • Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire : les 1er, 10 et 28 avril à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Direction d’entreprise et management • Déléguer pour plus d’efficacité : les 6 et 7 mai à Poissy. • Élaborer un cahier des charges : le 4 mai à Roissy PN2. • Fondamentaux de la conduite de projet : les 1er et 2 avril à Cergy-Pontoise. • Management intergénérationnel : les 26 et 27 mars à Poissy. • Manager la sécurité au quotidien : les 14 et 15 mai à Poissy. • Perfectionner son management d’équipe : les 26 et 27 mars à Cergy-Pontoise. • Responsabilité pénale du dirigeant et management des risques : le 28 avril à Cergy-Pontoise. • Tableau de bord, pilotage et suivi de l’activité : les 14 et 15 mai à Cergy-Pontoise. Renseignements et inscriptions : fpcinfo@versailles.cci.fr

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L’information stratégique de nombre d’entreprises ferait l’objet de la convoitise de services de renseignements étrangers.

L’ENTREPRISE FACE À L’ÉVOLUTION DE LA MENACE Dans un contexte de compétition internationale exacerbée, la protection du patrimoine matériel de l’entreprise ne suffit plus à garantir sa sécurité. es espions sont-ils paranoïaques ? Pas si sûr, car c’est à force d’enquêter, d’arpenter les salons, de naviguer sur Internet, ou encore d’observer le comportement de leurs congénères dans les transports publics, que les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) ont acquis la certitude que des méthodes inavouables étaient régulièrement employées pour déstabiliser une entreprise ou s’emparer de ses richesses. « La menace qui pèse sur les entreprises est avant tout ciblée sur leur patrimoine immatériel : systèmes d’information, stratégie d’innovation, marques, organisation, image »,

L

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explique Sylvie Roizeux, responsable des journées d’études au Centre national d’études et de formation de la police nationale (Cnef ).

Intelligence économique « Les entreprises ont aujourd’hui, plus que jamais, besoin de se protéger », affirme Robert Authessère, chef de section à la DCRI. Ce policier aguerri explique le phénomène par l’architecture du nouvel ordre mondial, né après la chute du mur de Berlin. « Émergeant du désarroi causé par la fin de la Guerre froide, une nouvelle forme de conflictualité est apparue, la


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guerre économique », assure-t-il. L’économie est devenue le principal enjeu de puissance pour des nations qui s’affrontent afin de conquérir des marchés, mais aussi d’imposer leurs normes juridiques et commerciales. Dans cet environnement multipolaire, l’influence des entreprises multinationales ne cesse de croître, tandis que de nouveaux acteurs émergent : blocs régionaux, fonds d’investissements transnationaux, mafias aussi, dont les profits sont estimés à 70 milliards d’euros par an, et ce, uniquement en Europe. Ainsi l’information stratégique de nombre d’entreprises ferait l’objet de la convoitise de services de renseignements étrangers, mais également d’officines privées opérant sur notre sol à la demande d’États, de groupes de pression, de concurrents, voire d’organisations criminelles. Or l’agent de la DCRI, service à qui a été confiée, depuis 2003, la tâche de protéger le patrimoine des entreprises, estime que « les Français sont en retard en matière d’intelligence économique ». Aussi, Robert Authessère prône-t-il la mise en place dans les entreprises d’une politique de sécurité économique active consistant à identifier l’information stratégique, à classer ce qu’il convient de protéger et ce qui peut être diffusé et partagé et, enfin, à strictement appliquer ces règles à tout type de document, brevet, rapport d’activités, site web, base de données…

Sécurité économique active Une politique de sécurité économique active, certes contraignante, ne se conçoit que si elle implique le personnel et conduit à corriger les comportements individuels à l’origine, dans 80 % des cas, de la divulgation d’informations confidentielles : ordinateurs laissés sans surveillance sur un salon professionnel, propos inopportuns lâchés sous l’effet de la flatterie ou de l’alcool, manque de réserve lors d’un déplacement à l’étranger… Dans une entreprise irriguée de culture de la sécurité économique, fini les Post-it négligemment scotchés à l’écran de l’ordinateur et précisant le mot de passe, les visiteurs errant à leur guise dans les bureaux, les conversations sensibles devant la machine à café, ou encore les intervenants extérieurs, auditeurs, techniciens de maintenance, stagiaires, qu’on laisse quitter l’entreprise sans avoir remis leur mot de passe ou leur log-in… Et à ceux qui se demandent si toutes ces précautions sont bien nécessaires, Robert Authessère réplique : « Le PDG d’Oracle n’a-t-il pas reconnu avoir rémunéré une femme de ménage pour fouiller dans la poubelle de Bill Gates ? » Les technologies de l’information et de la communication sont également une source de vulnérabilité

pour la sécurité du patrimoine de l’entreprise. Premier point, « les outils étant devenus nomades, les limites numériques de l’entreprise sont totalement déconnectées de ses limites physiques », souligne Lionel Bender, spécialiste informatique auprès de la DCRI. Cet expert conseille ainsi de ne laisser sortir des murs de l’entreprise que des ordinateurs dédiés aux missions extérieures et contenant uniquement les documents indispensables à leur succès. C’est là la seule solution pour se protéger des outils d’intrusion capables, à partir d’une simple clé USB, d’aspirer le contenu d’un ordinateur, y compris les mots de passe ou l’historique des connections. Il est déjà arrivé que l’ordinateur d’un homme d’affaires ait été copié lors d’une escale dans un pays, pourtant ami, assure Lionel Bender.

Risque digital Depuis trois ans, aucun virus n’a été propagé pour détruire notre parc informatique, le vandalisme serait passé de mode. Mais une recrudescence d’attaques à visée lucrative – vol, chantage, déstabilisation – serait à déplorer. Une pratique consiste ainsi à saturer le serveur d’une entreprise au moment où celle-ci souhaite répondre à un appel d’offres. 500 000 sites Internet ont été défigurés l’an dernier, de part le monde, notamment par les « hacktivistes », qui déstabilisent ainsi une entreprise au nom de leurs valeurs, mais aussi par des agences privées œuvrant pour la concurrence ou pour des organisations criminelles. Attention également au Phishing, technique consistant à détourner l’internaute vers un vrai-faux site éphémère afin d’obtenir ses coordonnées bancaires. Certaines fonctions sont plus vulnérables que leurs promoteurs ne veulent bien l’avouer. Ainsi l’option Bluetooth doit toujours être désactivée quand son usage n’est pas impératif. À partir de son réseau wifi, une entreprise américaine s’est fait voler une base de données mal sécurisée regroupant 40 000 numéros de cartes bancaires, revendus depuis sur Internet. Lionel Bender regrette que « les utilisateurs soient mal formés au bon usage des outils mis à leur disposition » et appelle de ses vœux la mise en place de chartes informatiques dans les entreprises. Les risques inhérents à l’utilisation de tel ou tel logiciel y seraient explicités et des conseils prodigués comme, par exemple, l’importance de recourir à des mots de passe réellement complexes.

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EN BREF

INFORMATION SPÉCIALE REPRENEURS

LES

RENCONTRES

CREATEUR DU

« Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI ? » (de 9 h 30 à 11 h 30, dans les locaux de la CCI) • Pontoise : le 13 mars 2009 • Versailles : le 17 avril 2009

5 jours pour entreprendre

Contact : Luce Aouad au 01 30 75 35 61 ou laouad@versailles.cci.fr

Initiation à la création d’entreprise* • Versailles : du 2 au 6 mars et du 20 au 24 avril 2009 • Pontoise : du 30 mars au 3 avril 2009

PERMANENCES « PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE »

2 jours pour tout savoir Stage spécial café-hôtel-restaurant (CHR) • Pontoise : les 6 et 7 avril 2009

17 jours pour réussir Séminaire de création et de direction d’entreprise en partenariat avec le Conseil régional Ile-deFrance (CRIF) • Pontoise : du 17 mars au 28 avril 2009 • Versailles : du 27 mai au 7 juillet 2009

16 jours pour reprendre Formation spéciale repreneur en partenariat avec le Conseil régional Ile-de-France (CRIF) • Versailles : du 16 mars au 9 avril 2009 Contact: pdesilans@versailles.cci.fr ou fmaleama@versailles.cci.fr ou au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama)

Soirée de la création-reprise d’entreprise (à partir de 16h30) • Pontoise : les 10 mars et 12 mai 2009 • Versailles : les 14 avril et 2 juin 2009

Après-midi d’information (de 14 h à 17 h, inscription préalable obligatoire) • Pontoise et Versailles : les 5 et 19 mars et les 2 et 16 avril 2009

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La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Vald’Oise/Yvelines accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprise sur l’ensemble de leur parcours. Rencontres d’information, formations courtes (initiation) ou plus approfondies (longues), ces interventions constituent la base de travail pour tous les porteurs de projet.

Contact : L’Espace Entreprendre • Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou creation95@versailles.cci.fr • Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou creation78@versailles.cci.fr * Formation organisée par la CCI dans le cadre du réseau « CCI Entreprendre en France » et en partenariat avec la Direction du commerce, de l’artisanat, des services et des professions libérales (DCASPL).

Ces permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV en partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle. Prochaines dates : • Versailles : les 19 février et 19 mars 2009 • Pontoise : les 5 mars et 9 avril 2009 Inscription au 01 30 75 35 82 ou arist@versailles.cci.fr

RÉUNIONS EXTÉRIEURES Apéritifs contacts Organisées par le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (CEEVO), ces réunions à thèmes sont destinées à répondre aux interrogations des chefs d’entreprise sur les sujets qui les préoccupent. Elles sont gratuites et ont lieu un mercredi par mois, entre 12 h 30 et 14 h 30, autour d’un buffet léger dans les salons du Conseil général du Val-d’Oise, 2, avenue du Parc, à Cergy-Pontoise (bâtiment F). Prochaines rencontres 2009 : – le mercredi 25 mars, « PME-PMI : comment organiser une prospection commerciale efficace ? » ; – le mercredi 8 avril, « S’ouvrir à l’international : une nécessité pour toutes les PME-PMI ». Contact et inscription au 01 34 25 32 43 ou ceevo@ceevo95.fr (inscription au plus tard une semaine avant la date)

LES ATELIERS DE L’ACCET Ces ateliers sont organisés par l’Association pour la création de centres d’entreprises tertiaires (Accet) qui anime le réseau des pépinières d’entreprises du Val-d’Oise. Ils proposent chaque mois, généralement le vendredi, de 8 h 30 à 10 h, de se pencher sur des thèmes intéressant les entreprises. Les prochains ateliers se dérouleront à la pépinière Accet, à Sannois, le 6 mars 2009 sur « L’accès aux marchés publics pour les PME-PMI », et à Cergy, le 3 avril 2009, sur « L’Optimisation des régimes sociaux et analyse de la fiche de paie ». Contact : Accet, Jean-Claude Celectin au 01 34 10 97 97 ou jean_claude.celestin@accet.asso.fr

Le courrier économique • N° 112 février 2009 • www.versailles.cci.fr


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