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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ACTUALITÉ PME P. 7
UN RÉSEAU POUR LES JEUNES POUSSES ACTUS COMMERCE CHARTE QUALITÉ P. 15
LE MYSTÈRE AU SERVICE DE L’ACCUEIL ACTUS INDUSTRIE 20 CONFÉRENCES P. 22
TOUT SAVOIR SUR L’INNOVATION ET L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
ACCOMPAGNEMENT À L’INTERNATIONAL L’ESSENTIEL TRANSMISSION D’ENTREPRISE P. 34
DES OUTILS POUR FACILITER LA REPRISE
DES PILOTES POUR BIEN DÉCOLLER 3 € – numéro 110 – octobre 2008
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ÉDITO
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CONSTRUIRE L’AVENIR DE NOS ENTREPRISES ET CELUI DE NOS JEUNES JEAN-FRANÇOIS BERNARDIN Président de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines E-mail : jfbernardin@versailles.cci.fr
Leader de l’apprentissage, la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines propose une offre de 160 formations, du CAP au master et au diplôme d’ingénieur. Aujourd’hui, 6 000 jeunes bénéficient de ces formations au sein de nos écoles. En 2012, ils seront 8 000.
Mais le monde de la formation, comme celui de l’entreprise, est un monde mouvant où il faut sans cesse innover pour rester compétitif et proposer la meilleure offre possible. C’est pour cette raison que le 23 octobre à Deauville, les Chambres de commerce et d’industrie organisent une journée d’échanges sur les nouveaux enjeux de la formation et de la gestion des compétences. Évolution démographique, rapport des jeunes au travail, attractivité des entreprises, émergence d’un espace européen des compétences et de la formation : sur tous ces sujets, experts et chefs d’entreprise apporteront leurs témoignages.
Afin de répondre à vos besoins de personnels qualifiés, nous mettons en œuvre des cursus innovants qui s’adaptent aux évolutions de chacune des filières, à chacun des métiers, et se font, pour l’essentiel, par la voie de l’apprentissage. Nous insistons sur le dialogue, le partage et la transmission d’expériences pour que nos formations collent au plus près des attentes.
Ce rendez-vous constitue l’une des nombreuses étapes des États généraux des CCI dont le point d’orgue aura lieu à Paris au Palais des congrès le 9 décembre. À l’occasion de cette grande manifestation, nous pourrons rendre compte des travaux communs réalisés et fixer un nouveau cap pour, d’ici à 2020, mieux servir encore les intérêts des entreprises et des territoires.
e capital humain est la première richesse des entreprises. Orienter, former, faire émerger les talents, c’est le rôle mais aussi le devoir des Chambres de commerce et d’industrie pour construire l’avenir de nos entreprises et celui de nos jeunes.
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SOMMAIRE
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10 15/ CHARTE QUALITÉ
JURI-INFOS
Le mystère au service de l’accueil
28/ EMPLOYEURS
Attention, les règles ont changé !
ACTUS INDUSTRIE ET SERVICES
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L’ESSENTIEL 32/ FORMATION CONTINUE
16/ ACCOMPAGNEMENT À L’INTERNATIONAL
La CCIV propose aux entreprises de les accompagner pour évaluer et prévenir les risques professionnels, formaliser le «document unique» obligatoire et former les salariés à la sécurité.
ACTUS 6/ PROJET SEPA
Des instruments de paiement communs pour tous les Européens 7/ PME
Un réseau pour les jeunes pousses 8/ RENCONTRE AVEC BRUNO BOUNIOL
8 000 apprentis en 2012 dans les écoles de la CCIV
ACTUS COMMERCE 12/ CHR
Avec la Chambre, ils se mettent à table !
Se développer à l’international? Un défi pour de nombreux dirigeants de PME-PMI. Grâce à l’accompagnement de la CCIV, les obstacles s’aplanissent et l’export devient une réalité.
Apprendre à manager
Des pilotes pour bien décoller
34/ TRANSMISSION D’ENTREPRISE
20/ RÉDUIRE LES RISQUES PROFESSIONNELS
Une démarche de progrès
Des outils pour faciliter la reprise
22/ CONFÉRENCES
Tout savoir sur l’innovation et l’intelligence économique
BAROMÈTRE 24/ TABLEAU DE BORD ÉCONOMIQUE
28
ACTION TERRITORIALE ET RÉSEAUX
Une bonne transmission d’entreprise ne s’improvise pas. La CCIV propose une série d’outils performants au service des cédants et des repreneurs.
26/ AUTOMOBILE
Rencontres du 2e type
N° 110 OCTOBRE 2008 Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ACTUALITÉ PME P. 7
UN RÉSEAU POUR LES JEUNES POUSSES ACTUS COMMERCE CHARTE QUALITÉ P. 15
LE MYSTÈRE AU SERVICE DE L’ACCUEIL ACTUS INDUSTRIE 20 CONFÉRENCES P. 22
TOUT SAVOIR SUR L’INNOVATION ET L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
ACCOMPAGNEMENT À L’INTERNATIONAL L’ESSENTIEL
TRANSMISSION D’ENTREPRISE P. 34
DES OUTILS POUR FACILITER LA REPRISE
DES PILOTES POUR BIEN DÉCOLLER 3 € – numéro 110 – octobre 2008
Le Courrier économique, journal bimestriel d’information et d’action de l’opinion socio-économique • Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines • 21, avenue de Paris, 78021 Versailles Cedex (Tél. : 01 30 84 78 78)
• Directeur de la publication : Michel Delamaire • Directeur de la rédaction : Marie-Pierre Coursat • Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon • Rédaction : Nicolas Démare, Martine Bousquet, Stéphane Marcovik, Agnès Noël, Bénédicte Rogulski
• Publicité : HSP (Tél. : 01 55 69 31 00). Contact : Guilaine Antoni au 06 88 58 38 13 • Conception, réalisation : Tél.: 01 53 23 35 00 • Impression : Gutenberg on line 2, rue Kléber, 92309 Levallois-Perret Cedex Tél. : 01 41 05 88 00
• Commission paritaire : 0507B073 22 • N° ISSN : 0752-1855 • Crédits photos : Getty Images, Corbis, Midest, Vincent Collin, ADP.
Le courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
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PROJET SEPA
DES INSTRUMENTS DE PAIEMENT COMMUNS POUR TOUS LES EUROPÉENS L’espace unique de paiement en euros (Sepa) se met progressivement en place et les entreprises sont appelées à adopter de nouveaux standards pour leurs ordres de paiement. ièces et billets en euros sont une réalité en Europe depuis 2002 : au 1er janvier 2009, ils circuleront dans 16 pays avec l’adoption de la monnaie unique par la Slovaquie. Mais le paysage européen demeure fragmenté pour ce qui concerne les paiements scripturaux : paiements par carte, prélèvements, virements, chèques… En effet, « d’un pays à l’autre, l’utilisation des différents moyens de paiement varie fortement », analyse Clémentine Vilcocq, de la direction des systèmes de paiement et des infrastructures de marché de la Banque de France. Par exemple, l’importance de l’usage du chèque est une spécificité française. L’hétérogénéité des standards techniques, des usages mais aussi des cadres juridiques constitue ainsi un obstacle aux transactions transfrontalières, qui ne représentent que 2 % de l’ensemble des transactions en Europe.
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Migrer vers de nouveaux standards Thème d’une rencontre organisée par la Banque de France et la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, le 7 octobre dernier à Pontoise, le projet Sepa, espace unique de paiement en euros (Single Euro Payments Area), a pour ambition de créer une gamme d’instruments communs (virement, prélèvement, paiement par carte), afin que les utilisateurs puissent effectuer des paiements en euros partout dans l’espace européen aussi facilement que dans leur pays. Les entreprises, aujourd’hui contraintes de gérer un compte bancaire dans chacun des pays où elles réalisent des transactions, pourront ainsi centraliser leurs opérations sur un seul compte, localisé où elles le souhaitent au sein de l’espace Sepa. La gestion de leur trésorerie et leurs relations avec leurs partenaires seront alors simplifiées. La généralisation des cartes à puce sécurisées par un code confidentiel, norme acquise en France depuis plusieurs années, permettra aux comLe courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
merçants de bénéficier de la même sécurité pour des paiements réalisés par des porteurs européens que pour des porteurs français. En outre, la standardisation de l’offre entraînera une concurrence accrue entre prestataires de services de paiement, ce qui pourrait conduire à une diminution du coût de ces services. Depuis janvier dernier est ainsi disponible le virement Sepa qui permet de transférer des fonds, d’un compte à un autre dans l’espace Sepa, dans un délai maximum garanti de trois jours ouvrés dans les mêmes conditions que pour les opérations domestiques. Il est également prévu que le prélèvement soit progressivement remplacé par son équivalent Sepa à partir de 2010. « Nous entrons dans une phase de coexistence entre instruments nationaux et européens, mais ces derniers se substitueront, d’ici quelques années, aux instruments nationaux », indique Clémentine Vilcocq. Or la migration vers ces nouveaux standards nécessite des investissements de la part des utilisateurs que sont les entreprises. Celles-ci sont notamment amenées à adapter leurs systèmes d’information aux nouvelles normes pour les virements et les prélèvements et à intégrer les coordonnées bancaires européennes, l’IBAN (International Bank Account Number) et le BIC (Bank Identifier Code) dans leurs bases de données clients, fournisseurs et salariés. « Les entreprises doivent analyser l’impact de l’espace unique de paiement sur leur organisation, planifier ce projet dans leur cycle d’investissement et ne surtout pas attendre le dernier moment, conseille Clémentine Vilcocq, mais Sepa est aussi une opportunité de rationaliser leurs activités de paiement et de développer leurs échanges en Europe. » Plus d’informations sur : www.sepafrance.fr
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Rompre l’isolement, partager des expériences avec le Réseau des jeunes entreprises.
PME
UN RÉSEAU POUR LES JEUNES POUSSES Sortir de l’isolement, partager des expériences, c’est ce que propose le Réseau des jeunes entreprises du Val-d’Oise et des Yvelines lancé au printemps dernier par la CCIV.
«I
l ne suffit pas de créer, il faut durer, progresser, passer le cap des trois premières années, celles où l’on est le plus fragile, où l’on a besoin d’être le plus entouré, aidé », expliquait Frédéric Vernhes, président de la délégation du Val-d’Oise, en annonçant en mai 2008, lors du concours de la jeune entreprise en Val-d’Oise, la création du Réseau des jeunes entreprises. « Nous voulons permettre aux chefs de ces entreprises, qui se débattent dans les difficultés des débuts, de se rencontrer, de s’informer, de développer leur savoirfaire, de partager les expériences, de ne plus être seuls enfin face aux grandes décisions. » Basé sur un territoire représentant un tiers de l’Ilede-France, le réseau s’est organisé autour de trois grands pôles – Pontoise, Les Mureaux et Versailles –, pour que ses 30 membres puissent développer leurs contacts et leur activité tant au niveau local que sur l’ensemble du territoire. « L’idée est d’élargir les horizons géographiques et économiques de l’entreprise et de créer des liens forts entre les dirigeants, affirme Gérard Bachelier, membre élu de la CCIV. Les thèmes de réflexion et les actions sont définis par les membres du réseau. Chaque mois, des rencontres de partage et d’échange sont organisées. Un espace collaboratif est spécialement dédié au nouveau réseau sur la plate-forme Ecobiz (www.versailles-ecobiz.fr) pour favoriser la circulation de l’information et les relations entre les pôles. »
S’impliquer pour avancer Pour adhérer au réseau, les conditions sont simples : l’entreprise doit être âgée de moins de trois ans, inscrite au registre du commerce et des sociétés du Vald’Oise ou des Yvelines, et signer la charte d’adhésion au réseau en s’engageant à en respecter les règles. « Nous sommes petits et souvent confrontés à des questions dont nous n’avons pas toujours les réponses. Grâce au réseau nous pouvons partager nos interrogations et, parfois, y répondre. Mais tout le monde doit jouer le jeu pour que cela fonctionne. Il faut s’impliquer. Sinon, cela ne rime à rien », souligne Frédéric Purgal, repreneur il y a un an de la société Kamivolt, entreprise de négoce de matériel audiovisuel à Sannois (95). Un postulat que ne démentira pas François Thiret, gérant de MID Conseil, créée fin 2007 à SaintGermain-en-Laye (78). En participant activement au groupe de travail « Échange et partage », il souhaite s’ouvrir sur le monde et faire profiter les autres de son expérience par rapport à des sujets très spécifiques aux PME.
Contact CCIV : Arnaud Bisig, animateur du réseau, au 01 30 75 35 54 ou abisig@versailles.cci.fr
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RENCONTRE AVEC BRUNO BOUNIOL, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION FORMATION INITIALE À LA CCIV
8 000 APPRENTIS EN 2012 DANS LES ÉCOLES DE LA CCIV Nous souhaitons tirer l’apprentissage vers le haut et permettre à un jeune d’aller du BEP à bac+5.
Le plan stratégique à cinq ans de la CCIV comprend un volet des plus ambitieux en matière de formation initiale. Quelles évolutions caractérisent cette rentrée 2008 ? Bruno Bouniol : Cette année, nous accueillons 503 élèves de plus, ce qui porte le total des effectifs de nos 16 établissements à 6 077. Nous participons ainsi largement à l’effort voulu par le Conseil régional visant à atteindre les 100 000 apprentis en Ile-de-France. Cette politique sera poursuivie dans les années à venir et nous attendons 8 000 apprentis en 2012. D’autre part, notre offre se caractérise par son adaptation constante aux besoins des entreprises. Les formations offrant désormais peu de débouchés sont abandonnées et de nouvelles sont créées. Par exemple, l’IFABTP propose, en cette rentrée, des formations professionnalisantes axées sur les métiers de l’expertise en matière d’efficacité énergétique répondant aux exigences nouvelles de la profession. Sans jamais négliger les formations courtes, nous souhaitons enfin tirer l’apprentissage vers le haut, c’est-à-dire rendre concevable l’hypothèse pour un jeune qui s’inscrit en BEP de poursuivre son cycle de formation jusqu’à bac + 5. Ainsi, pour surmonter l’obstacle fréquemment observé
lors du passage du bac Pro, qui est certes un diplôme d’insertion mais pas seulement, vers l’enseignement supérieur, nous avons mis en place dans deux écoles des unités de mise à niveau assorties d’une pédagogie proche du sur-mesure. Si les vertus de l’alternance ne sont plus à démontrer, épanouissement et valorisation de l’élève, acquisition de savoirfaire mais aussi de savoir être…, cette voie doit aussi être considérée comme celle de l’excellence. Les entreprises ont besoin de diplômés réactifs, curieux, imaginatifs et opérationnels, dont les profils sont moins formatés. L’apprentissage leur offre justement la possibilité de diversifier leur recrutement.
Aider les apprentis à trouver leur entreprise d’accueil n’est-il pas une des valeurs ajoutées du dispositif de formation de la CCIV ? B. B. : Absolument. C’est pourquoi nous avons organisé, en juin dernier, un forum emploiétudes commun aux 16 écoles de la CCIV afin de permettre aux jeunes préinscrits dans les différents établissements de prendre avec les recruteurs
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des contacts pouvant déboucher sur un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. 170 entreprises ont ainsi pu rencontrer chacune une dizaine de jeunes parmi les 1 000 présents. Cette forte participation témoigne de tout l’intérêt porté à une telle manifestation.
Un mot sur le challenge « Demain mon entreprise » ? B. B. : Il s’agit d’un élément de pédagogie moderne qui donne le goût du travail en équipe et en mode projet et qui réunit des jeunes de tous niveaux autour de l’entrepreneuriat. Cette opération, qui mobilise fortement professeurs et encadrement, connaît un vrai succès puisque 600 projets de création d’entreprise ont été lancés en 2008 dans l’ensemble de nos écoles, dont certains sont particulièrement innovants. Nous voulons éveiller chez les jeunes une âme de créateur et depuis la naissance de ce challenge, il y a dix ans, certains projets se sont effectivement concrétisés. Contact : Centre d’information et d’orientation professionnelle au 01 30 75 36 92
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VAL-D’OISE
5e FORUM ENTREPRISES & ÉTUDIANTS près le succès des éditions précédentes, le Carrefour enseignement supérieur entreprises du Val-d’Oise (CESE 95) et dix établissements d’enseignement supérieur partenaires* organiseront le jeudi 6 novembre 2008, de 10 h à 18 h, le 5e Forum Entreprise & Étudiants du Val-d’Oise dans les locaux de l’université de Cergy-Pontoise. Les étudiants, au travers de leurs rencontres avec les recruteurs de grands groupes et de PME-PMI, auront l’opportunité de trouver un stage ou un emploi dans les domaines d’activités qui les intéressent, mais également de prendre connaissance des métiers et des secteurs d’avenir. Les entreprises participantes pourront rencontrer de jeunes diplômés prêts à s’engager au sein de leurs équipes et pourront ainsi identifier de nouveaux collaborateurs qualifiés, parmi près de 28 000 étudiants du bac +2 au doctorat, issus
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de dix établissements d’enseignement supérieur correspondant à plus de 26 secteurs d’activités. Tout au long de la journée, des tables rondes sensibiliseront les étudiants et jeunes diplômés à divers thèmes: les métiers de la banque, de l’assurance et de la finance, l’environnement, les études en apprentissage ou la création d’entreprise. Des ateliers assurés par l’Apec et la Jeune Chambre économique de Cergy-Pontoise permettront enfin aux étudiants de bénéficier de simulations d’entretiens, de conseils pour la rédaction de CV et de lettres de motivation. *Université de Cergy-Pontoise, Ensea, Eisti, Itin-Escia, IPSL (Ebi, Istom, EPMI, Ileps), Cnam.
Contact : CESE 95 – Kelly Fevrin au 01 34 25 32 45 ou k.fevrin@ceevo95.fr – Internet : www.forum-valdoise.fr
ABB REGROUPE SON ACTIVITÉ ROBOTIQUE À SAINT-OUEN-L’AUMÔNE Le 27 juin dernier, ABB posait la première pierre de son nouveau bâtiment en présence de nombreuses personnalités et d’officiels de la région. 7 000 m² sur cinq niveaux, voici les caractéristiques du nouveau bâtiment qu’ABB, fournisseur leader de robotique industrielle (plus de 160 000 systèmes installés dans le monde) construit sur son site de Saint-Ouenl’Aumône. « Prévue pour le premier trimestre 2009, sa livraison permettra de réunir sur un seul site l’ensemble des équipes d’ingénierie de l’activité robotique d’ABB France basées en région parisienne », explique Hubert Labourdette, directeur de la division robotique d’ABB France. Le développement du site de Saint-Ouen-l’Aumône (650 salariés, CA de 174 M€ en 2007, dont 50 % à l’export) s’inscrit dans le plan de regroupement des activités robotiques d’ABB France, qui prévoit l’intégration des équipes de la division actuellement basées à Beauchamp.
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ASSURANCE MALADIE DES YVELINES UN NUMÉRO UNIQUE POUR LES EMPLOYEURS Les employeurs des Yvelines disposent désormais d’un numéro de téléphone unique pour joindre la Caisse primaire d’assurance maladie de leur département, le 0 821 202 726. Ce service, accessible du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h 30, permet aux employeurs d’obtenir des réponses claires et fiables à toutes leurs demandes. La création de ce service s’inscrit dans une démarche globale de l’assurance maladie visant à développer et diversifier l’offre de services vers ses différents publics. Dans ce cadre, elle propose également des services en ligne sur le site www.ameli.fr permettant aux employeurs de simplifier leurs démarches (attestations de salaire, déclarations d’accident du travail, courriels…).
UNE ÉTUDE SUR L’INTELLIGENCE EMBARQUÉE Le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (Ceevo) vient de publier une nouvelle étude sur « La situation et les perspectives de développement de la filière de l’intelligence embarquée dans le Val-d’Oise ». Cette étude présente le domaine des logiciels et des systèmes embarqués ainsi que les secteurs d’activités concernés par ces technologies, les principaux acteurs de la filière (entreprises, formations, laboratoires de recherche) et les résultats d’une enquête réalisée auprès des sociétés et laboratoires du secteur implantés dans le département. Contact : Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (Ceevo) au 01 34 25 32 95 ou ceevo@ceevo95.fr
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DÉVELOPPEMENT DU PÔLE DE ROISSY : LES CCI OUVRENT DES PISTES Le 19 septembre dernier, une réunion exceptionnelle se tenait à Paris. Les membres des bureaux de trois CCI – Paris, Seine-et-Marne et Versailles Val-d’Oise/Yvelines – étaient réunis afin d’approuver un document commun : « RoissyPlaine de France, une ambition partagée pour un territoire d’exception ». Ce rapport qui pourrait faire date dans l’histoire commune des CCI vise – au-delà d’un diagnostic précis et détaillé du vaste territoire couvert (des portes de Paris au nord de Roissy-CDG) – à formuler un ensemble cohérent de propositions concrètes à destination des pouvoirs publics. Il est complété par 18 initiatives qu’entendent prendre les trois CCI de manière commune afin d’apporter concrètement leur participation à la construction d’un véritable projet pour ce territoire. Un dossier complet sur ce sujet sera publié en décembre prochain dans les colonnes du Courrier économique.
YVELINES : SOYONS PLUS MOBILES
e Medef Yvelines Sud organise le 23 octobre prochain, dans les locaux de l’université de Versailles SaintQuentin-en-Yvelines, un forum portant sur la problématique de la mobilité au travers de ses aspects écologiques, économiques et politiques. Un thème ô combien d’actualité dans un département où l’on cherche à concilier qualité de l’environnement et des espaces verts (80 % du territoire) et développement économique. Un thème également fédérateur puisque la question de la mobilité interpelle aussi bien les décideurs politiques (transports urbains, fluidité des circulations, accessibilité à certaines zones d’activités, fiscalité, etc.), le monde des constructeurs et équipementiers automobiles (voitures
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propres, éco-conduite, transports et énergies alternatifs, innovations et recherches, etc.), les chefs d’entreprise (gestion et optimisation de l’entretien de la flotte de véhicules, covoiturage, transports « verts » et alternatifs, meilleure gestion du transport des marchandises, télétravail, plages horaires variables, vidéoconférence, etc.), les partenaires sociaux et les usagers. Ce forum sera l’occasion de faire le point sur les pratiques, les enjeux stratégiques, les expériences concrètes réalisées dans notre département et de découvrir les solutions et produits alternatifs de l’avenir. Contact : Chantal Duval au 01 39 50 61 12 ou medef.yvelines.sud@wanadoo.fr
Les élus des trois CCI en charge de ce dossier: Gilbert Diépois et William Zerbib de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, Bertrand Boissier de la CCI de Seine-et-Marne et Frédéric Verhnes, vice-président de la CCI de Versailles Val-d’Oise Yvelines, président de la délégation du Val-d’Oise.
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Une cinquantaine de professionnels ont déjà rejoint le réseau CHR de la CCIV.
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AVEC LA CHAMBRE, ILS SE METTENT À TABLE ! Présenté en janvier dernier aux professionnels du secteur dans les Yvelines et le Vald’Oise, le réseau des cafés, hôtels, restaurants (CHR) multiplie les actions et les projets. raiteurs, débitants de boissons, restaurateurs ou hôteliers et parfois même les deux…, ils sont près d’une cinquantaine de professionnels des Yvelines et du Val-d’Oise à avoir rejoint le réseau CHR lancé au début de l’année par la CCIV. En favorisant le rapprochement des entrepreneurs du secteur, ce réseau vise à défendre leurs intérêts auprès des institutions et à améliorer l’image de leur profession auprès du grand public. Il leur permet aussi de participer par leur développement au rayonnement du territoire. Dès avril dernier, les adhérents définissaient un mode de fonctionnement avec, au menu: des rencontres régulières (fixées à 6 par an), des conférences sur des sujets liés à leur profession et l’utilisation d’un extranet pour échanger des informations (www.versailles-ecobiz.fr). « Le réseau nous donne la possibilité de confronter nos expériences et de chercher ensemble des solutions à des difficultés qui sont spécifiques à notre profession et que nous rencontrons tous individuellement », explique Marie-Françoise Claro, directrice de La Ferme d’Argenteuil, à Argenteuil (95). Répartis au sein de trois groupes de travail thématiques (« Faciliter le recrutement », « Valoriser l’image de la profession » et « Rechercher de nouveaux clients »), les adhérents multiplient les initiatives : utilisation du forum Ecobiz pour échanger leurs offres d’emploi, organisation d’un exposé sur le temps partagé avec le Geyvo* (en septembre dernier), présentation du régime social des indépendants (RSI), organisation de deux « Éductours » en novembre prochain (voir encadré). Autres projets : créer des « journées des restaurants » sur le modèle des « journées du cinéma », participer acti-
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vement aux forums des métiers dans les écoles, profiter de la nouvelle grille de la classification des hôtels mise en place par le secrétariat d’État au Tourisme pour faire des Yvelines et du Val-d’Oise des départements tests. « C’est par nos actions que nous démontrerons notre efficacité et que nous renforcerons nos liens. À nous aussi de les faire connaître auprès de nos collègues pour leur donner envie de nous rejoindre et nous permettre ainsi d’avoir plus de poids pour faire remonter nos attentes », conclut Thierry Frisse, gérant de l’auberge du Clos Saint-Pierre à Gambais (78). Pour faire partie du réseau, c’est simple et gratuit. Implication et signature de la charte d’adhésion suffisent. * Groupement d’employeurs des Yvelines et du Val-d’Oise.
Pour en savoir plus: Philippe Taillard, animateur du réseau, au 01 30 84 78 23 ou Catherine Stéphant, assistante, au 01 30 84 79 56
ÉDUCTOURS Organisés les 13 et 25 novembre prochains, les Éductours proposent aux proviseurs de lycées, principaux de collèges, conseillers d’orientation, professeurs, mais aussi aux parents d’élèves de découvrir la diversité et la richesse des métiers de l’hôtellerie-restauration. De Roissy à Rambouillet, visites d’établissements et déjeuner dans un centre de formation leur permettront de rencontrer sur leur terrain les professionnels du secteur, des étudiants dans l’exercice de leur formation et leurs équipes pédagogiques.
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PORTRAIT
ILS ROULENT POUR VERSAILLES Plusieurs millions de visiteurs déferlent chaque année sur la « capitale du Roi-Soleil », mais ils ne s’y attardent guère. En proposant des produits touristiques qui sortent des sentiers battus, Versailles Events cherche à inverser la tendance.
l’origine de cette entreprise créée en décembre 2007, Jean-Baptiste Giraud, fondateur du premier hebdo gratuit Économie Matin, Flore Ozanne, responsable d’un cabinet de recrutement, et François-Hugues de Vaumas, dirigeant d’une société de production audiovisuelle. « Nous proposons aux touristes français comme étrangers lors de leur séjour à Versailles, ainsi qu’aux entre-
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prises pour leurs congrès ou séminaires et aux touropérateurs, une offre complète d’animations et d’activités touristiques centrées sur Versailles, son château et son histoire, et plus largement sur la culture et l’art de vivre à la française », détaille Jean-Baptiste Giraud. Promenades dans les allées du parc ou les rues de Versailles en Segway (un drôle d’engin électrique sur deux roues), courses au trésor sur le thème du collier de la reine, cours de cuisine ou de savoir-vivre à la française, anniversaires surprises ou enterrements de vie de jeune fille…, des produits « maison » ou distribués dans le cadre d’offres packagées. Accompagnée par la CCIV et soutenue par le Conseil général des Yvelines, cette jeune entreprise versaillaise a bénéficié d’un prêt Aface de 45 000 euros et d’une subvention de 16 000 euros pour lancer son nouveau site Internet dans le cadre du dispositif Yvelines Entreprises Numériques. Elle a également reçu en avril le prix de l’entrepreneur de la Chambre, sous forme d’un abonnement de six mois à SVP. Contact : www.versaillesevents.fr/
PORTRAIT
UN ALBUM À VOTRE IMAGE C’est ce que propose la nouvelle entreprise d’Audrey Canal, invitée d’honneur de la CCIV en juillet dernier. près un voyage de reconnaissance aux ÉtatsUnis, Audrey Canal crée, en 2002, SID, une société d’imprimerie numérique. «J’ai tout de suite vu les formidables possibilités offertes en matière d’impression, de tirages et de délais», explique la jeune chef d’entreprise. Portée par le succès de cette première expérience, elle lance cinq ans plus tard avec Hervé Bloch, consultant dans le domaine de la photo argentique, numérique et expert du e-business, BestMoment. «Nous proposons un
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service en ligne complet dont l’album numérique personnalisé destiné aux particuliers. L’internaute le crée à son idée, nous l’imprimons.» Tout se fait à partir du site Internet www.domalbum.com qui permet de commander des produits «boutique» et de télécharger le logiciel Domalbumbook, édité en partenariat avec Kodak. Après 18 mois d’existence, les commandes sont quotidiennes. Mais pas question de s’arrêter en si bon chemin. «Pour avancer, il n’y a
pas de secret, il faut régulièrement se renouveler. Nous sommes sans cesse à la recherche de nouveaux produits, de nouvelles cibles. Institutions, communes, entreprises… qui pourraient par exemple exploiter ce logiciel pour leur propre enseigne.» Bénéficiaire d’un prêt Aface pour ces deux entreprises, Audrey Canal a reçu le prix de l’Agglomération de Cergy-Pontoise en 2007 pour Best-Moment au Concours du jeune créateur en Val-d’Oise. Contact : www.domalbum.com
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CHARTE QUALITÉ
LE MYSTÈRE AU SERVICE DE L’ACCUEIL Le commerçant doit obtenir une moyenne de 8/10 sur l’ensemble des critères.
Depuis plus de cinq ans, la Charte qualité de l’accueil dynamise la relation client dans le commerce de détail. Pilier de l’opération : un audit basé sur une visite mystère. et audit constitue une base concrète d’évaluation, analyse Antoine Guichard, conseiller commerce de la CCIV. Le commerçant obtient une photographie précise de la façon dont il reçoit ses clients dans son magasin, comment il répond à leurs attentes. Il peut ainsi connaître les points forts de son établissement et les aspects à améliorer. Il peut être très performant sur l’aménagement intérieur, par exemple, mais avoir des progrès à faire au niveau de l’accueil téléphonique. Il n’a pas forcément le temps de prendre du recul pour juger de la qualité de son accueil. La Charte lui permet de bénéficier d’un œil extérieur sur sa relation avec sa clientèle. » Cette démarche, lancée à l’origine par la CCI de Poitiers, est conduite depuis 2003 par la Chambre, en partenariat avec des associations de commerçants, des communes des Yvelines et du Val-d’Oise et avec le soutien de grandes entreprises. Basé sur 83 critères, l’audit s’appuie sur une visite mystère dans l’établissement ainsi que sur deux appels téléphoniques. Sont ainsi contrôlés : l’aspect intérieur et extérieur de l’établissement, la relation en face à face avec le client et l’accueil téléphonique. Pour obtenir son sésame et faire partie des lauréats de la Charte qualité de l’accueil, le commerçant doit obtenir une moyenne de 8/10 sur l’ensemble des critères. La fin des audits donne lieu chaque année à une cérémonie de remise des prix. « L’utilité de la démarche n’est plus à démontrer, poursuit Antoine Guichard. C’est un vecteur de promotion pour le lieu de vente mais aussi un véritable outil de management du personnel pour le dirigeant de l’entreprise. Certains commerçants s’y soumettent d’ailleurs chaque année depuis 2003 pour constater qu’ils sont toujours dans la course et progresser continuellement. »
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Mesures homogènes Le dispositif fonctionne bien dans toutes les CCI et de plus en plus de commerçants comprennent l’intérêt qu’ils ont à voir la Charte se développer. « La Charte qualité de l’accueil est nationale, souligne Delphine Jacquet, qui préside la société Quidam à Rueil-Malmaison, chargée d’organiser les visites et les appels mystères. Le questionnaire que nous utilisons est un référentiel commun à toutes les Chambres. Les mesures sont donc homogènes. Notre rôle consiste surtout à bien choisir les enquêteurs et à soigner le briefing. Nous auditons l’accueil mais nous ne rentrons pas dans l’évaluation du cœur de métier ou de la prestation fournie. Les scénarios préétablis sur mesure par commerce sont donc relativement simples. Ce qui compte avant tout, c’est que le client mystère soit le plus naturel possible pour ne pas se faire repérer. » Bien évidemment, les enquêteurs s’adaptent à la réalité du terrain. Pas question donc d’aborder de la même façon une boutique de prêt-à-porter et un établissement de pompes funèbres. Les conditions dans lesquelles se déroule la visite sont également importantes. Celle-ci a lieu généralement en fin d’année. Un commerce peut ainsi se retrouver dans un état de propreté douteux après une journée pluvieuse au cours de laquelle des centaines de clients sont passées dans le magasin. « Cela ne reflète pas la réalité du reste de l’année. Nous devons bien sûr le prendre en compte dans nos observations, les commentaires sont donc primordiaux », précise Delphine Jacquet. Contact : pour adhérer à la Charte qualité de l’accueil, contactez Damaris Miller au 01 30 84 73 06 ou sur dmiller@versailles.cci.fr NB : Un dispositif particulier s’applique au secteur de l’hôtellerie-restauration avec une grille différente.
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ACCOMPAGNEMENT À L’INTERNATIONAL
DES PILOTES POUR BIEN DÉCOLLER Se développer à l’international ? Un défi pour de nombreux dirigeants de PME-PMI. Grâce à l’accompagnement de la CCIV, les obstacles s’aplanissent et l’export devient une réalité. n cinq mois, que de chemin parcouru pour Bruno Courtois, dirigeant de l’entreprise éponyme à Bezons : le voilà qui s’apprête à ouvrir un bureau au Mexique et à y recruter son premier collaborateur. « Sans l’accompagnement de la CCIV, je ne pense pas que j’aurais sauté le pas. L’aide apportée par la conseillère a permis de rompre mon isolement et de dépasser le stade des intuitions pour concrétiser mon projet d’export », souligne ce chef d’entreprise. Ce constat, Michel Jonquères, élu de la CCIV en charge de l’international, le connaît bien : « Souvent, les entrepreneurs songent à l’export mais ne savent pas comment s’y prendre ou ne s’en donnent ni le temps ni les moyens. Dans le cadre du programme d’accompagnement, nous leur apprenons à aborder de nouveaux marchés, à mettre en place les outils et les méthodologies nécessaires, tout en leur évitant les faux pas et le gaspillage d’énergie. »
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Un diagnostic et des préconisations Conçu sur une durée de 24 mois, le programme s’adresse à des entreprises bien ciblées. Certaines PME ont été détectées sur le terrain par les conseillers en développement des entreprises de la CCIV, d’autres Le courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
se sont manifestées spontanément. La plupart n’ont pas ou peu d’expérience à l’export. Dans tous les cas, un premier échange d’une trentaine de minutes permet d’évaluer la capacité, les besoins et la motivation des candidats. Si les résultats sont concluants, un diagnostic approfondi est effectué par le conseiller international, qui se déplace alors au sein de l’entreprise et procède à une véritable radiographie de la société, depuis les ressources humaines jusqu’à l’organisation financière, en passant par le marketing, la R&D, etc. « Les forces et les faiblesses de l’entreprise sont analysées et les risques humains ou financiers exposés dans un rapport complet, explique Christelle Cadeau, conseiller international. Celui-ci propose aussi un plan d’action avec des préconisations sur une hiérarchie d’objectifs à atteindre et les moyens à mettre en œuvre. » Le diagnostic a été vécu comme un « choc salutaire » par Bruno Courtois : « J’avais des idées préconçues sur mon entreprise, certaines d’entre elles m’empêchaient d’agir. J’ai pris conscience que mon projet export était bien orienté mais que pour devenir viable, il lui manquait certaines ressources, en particulier humaines. » Même son de cloche pour Vincent
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Benoît, dirigeant d’ACB Engineering à Herblay, qui se lance sur le marché chinois : « Le diagnostic permet d’appuyer là où ça fait mal… Les contrats avec nos distributeurs chinois, par exemple, étaient mal ficelés. Cela venait du fait que j’étais un peu trop enclin à me placer de leur point de vue. Dans les milieux d’affaires chinois, il y a une tradition qui favorise l’engagement verbal plutôt que l’écrit. » Très appréciée aussi des entrepreneurs, la mise en place d’un échéancier des actions à mener et des rencontres à intervalles réguliers avec le conseiller international, souligne Agnès Oliveau, responsable du Pôle international à la CCIV : « Au début, nous travaillons avec eux pour leur montrer les réflexes à acquérir. Petit à petit, ils prennent la main et avancent sur leur projet avec de plus en plus d’autonomie. C’est l’objectif visé. » Le champ des actions à mener peut être très large, depuis le lancement d’une étude de marché jusqu’au recrutement de collaborateurs spécialisés. Dominique Sarrazin, directeur général de l’entreprise Stratos à Cergy-Pontoise, a pris le problème à bras-le-corps en recrutant un cadre spécialisé export et bientôt un jeune diplômé en commerce international. « Adapter mes ressources humaines a été la priorité et un investissement pour le futur. Je vais enfin avoir la possibilité de lancer des opérations de “phoning” et de visites sur plusieurs pays européens », commente le chef d’entreprise qui espère des retombées importantes de son plan d’action.
Accéder rapidement aux bons interlocuteurs L’accompagnement personnalisé de la CCIV, c’est aussi un accès rapide à des partenaires indispensables tels que Ubifrance, la Coface, Oseo… ou des réseaux à l’étranger. « Nous avons été mis en relation avec une conseillère de la Chambre de commerce et d’industrie de Barcelone, raconte Béatrice Herrant, gérante de ATS à Plaisir, avec elle, nous avons signé une convention de coaching pour aborder le marché espagnol : elle va nous aider à cibler de futurs prospects et à peaufiner la présentation des activités de la société. » Quant à Vincent Benoît d’ACB Engineering, il a eu accès à des financements inespérés : « Nous avons dépensé 75 000 euros en prospection, 50 000 euros ont été pris en charge par la Coface, 10 000 euros par des organismes régionaux (AREX, CRITT, etc.) que nous n’aurions pas pensé à solliciter sans l’aide de la CCIV. » Enfin, les entrepreneurs bénéficient du parrainage des conseillers du commerce extérieur, cadres de haut niveau qui ont tous l’expérience de l’international et apportent leurs connaissances géographiques et sectorielles aux entrepreneurs. Ils n’hésitent pas non
plus à ouvrir leur carnet d’adresses lorsque cela s’avère nécessaire ! « Le développement à l’export démultiplie par ailleurs certaines problématiques que le dirigeant doit mener de front (recrutement, locaux, informatique, administration, finance, gestion…) souligne Dominique Sarrazin. Grâce au conseiller en développement international, nous avons été mis en relation avec les autres Suite de l’article en page 18…
Un accès rapide à des partenaires indispensables pour l’international.
LE PLAN D’ACTION INTERNATIONAL EN 5 POINTS – Un entretien préalable avec le chef d’entreprise pour évaluer son projet – Un diagnostic approfondi de l’entreprise – Un rapport de synthèse comprenant une recommandation de plan d’action avec hiérarchisation et planification des actions à engager – Un suivi individualisé et personnalisé par un conseiller international pendant la mise en œuvre du projet pendant une période de 24 mois – Un parrainage de l’entreprise par un conseiller du Commerce extérieur de la France
PROCHAINES MISSIONS ET STANDS COLLECTIFS France Expo Maroc 2008 du 12 au 15 novembre à Casablanca Pavillon collectif au sein du pavillon francilien Salon multisectoriel de promotion de l’image et du savoir faire de la France Possibilité de stand individuel à partir de 9 m2, stand pépinière de 3 m2, programmes de RDV personnalisés avec prospects pré-identifiés
Forum PME Brésil du 10 au 14 novembre à São Paulo, Rio + possibilité d’extension dans une 3e ville – Programme de RDV individuels B to B avec prospects préalablement identifiés – Séminaire sur le cadre des affaires au Brésil – Visites de sites industriels…
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conseillers en développement de la CCI pour bénéficier d’un accompagnement sur ce type de problématique… »
Favoriser l’éclosion de nouveaux exportateurs À ce jour, une trentaine d’entreprises ont déjà bénéficié du plan d’action international de la CCIV. À partir de 2009, 50 entreprises nouvelles pourront bénéficier du programme chaque année. « Cette montée en charge vise à répondre aux attentes de nombreuses entreprises à potentiel. Une convention de partenariat, signée entre les Chambres de commerce et d’industrie d’Ile-de-France et Ubifrance le 8 septembre dernier (dans la foulée d’un accord-cadre national) prévoit l’éclosion de 3 000 nouveaux exportateurs
en Ile-de-France d’ici à trois ans », souligne Michel Jonquères. Outre ce programme d’accompagnement, la CCIV organise des actions ponctuelles : zoom sur des pays tels que le Brésil, la Chine ou la Russie à l’occasion des soirées de l’international, réunions thématiques sur les outils d’aide à l’export, missions de prospection en partenariat avec Ubifrance ou encore mise en place de stands collectifs lors de salons professionnels à l’étranger (voir encadré page 17). Qui contacter : Agnès Oliveau, responsable Pôle international au 01 30 75 35 74 L’équipe des conseillers internationaux • Val-d’Oise : Christelle Cadeau au 01 30 75 63 40 • Yvelines Sud : Isabelle Trouillet au 01 72 03 29 70 • Yvelines Nord : Cécile Dabernat au 01 72 03 29 50
REACH
DERNIÈRE LIGNE DROITE POUR LE PRÉENREGISTREMENT ! Le règlement européen (CE) n° 1907/2006 concernant l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la restriction des substances chimiques (REACH) est entré en vigueur le 1er juin 2007. oute substance mise sur le marché européen à plus d’une tonne par an doit faire l’objet d’un enregistrement par son fabricant ou importateur auprès de l’Agence européenne des produits chimiques. Le principal objectif est d’inventorier les substances chimiques afin d’assurer une meilleure gestion des risques liés à leur production et à leur utilisation.
T
Des délais d’enregistrement (2010, 2013 ou 2018 selon le tonnage et la dangerosité) sont accordés aux substances qui auront fait l’objet d’un préenregistrement. Attention ! Une substance non préenregistrée devra être directement enregistrée auprès de l’Agence européenne. À défaut, sa mise sur le marché sera interdite. Ne pas rater la date limite de préenregistrement des substances : 1er décembre 2008. Pour plus d’informations, contacts et outils : Réseau entreprise Europe de la CCIV au 01 72 03 29 65/67 ou europe@versailles.cci.fr
OÙ TROUVER L’INFORMATION UTILE ? • Guides, FAQ, outils d’aide disponibles sur les sites de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) : www.echa.europa.eu et www.reach.jrc.it • Actualités, guides et FAQ en français sur le site du Bureau d’assistance français
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(BERPC) : www.reach-info.fr • Notamment en ligne sur ces sites : fiches sur les obligations des fabricants, importateurs, distributeurs ou utilisateurs en aval de substances ; guides du préenregistrement et de l’enregistrement.
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Rencontrer de nouveaux prospects et diversifier ses marchés.
MIDEST 2008
LES ENTREPRISES DE LA FILIÈRE MÉCANIQUE D’ILE-DE-FRANCE S’EXPOSENT Plus de 40 PME mécaniciennes exposeront en novembre leur savoir-faire sous le pavillon du Comité mécanique Ile-de-France. e Comité mécanique Ile-de-France mobilise, pour la première fois, plus de 40 PME mécaniciennes pour participer au Midest 2008, au sein d’un îlot spécifiquement dédié à la mécanique et accueilli sur l’espace régional. Avec l’appui financier du Conseil régional, pour qui le développement de la filière mécanique francilienne est une priorité affirmée, le Comité mécanique Ile-de-France va ainsi permettre à des PME et même des TPE, qui pour certaines d’entre elles n’avaient jamais participé à une telle manifestation, d’acquérir une visibilité remarquable dans des conditions financières négociées au plus juste. L’événement est d’importance. Le Midest, dont l’édition 2008 se tiendra du 4 au 7 novembre prochain, est en effet un grand salon international exclusivement consacré à la sous-traitance industrielle et où la mécanique tient une place prépondérante aux côtés d’autres secteurs comme la plasturgie, l’électronique ou l’ingénierie. En 2007, 1 800 exposants issus de 33 pays ont pu y présenter et valoriser leurs réponses innovantes et efficaces aux représentants des donneurs d’ordres, fabricants, équipementiers, assembleurs, venus du monde entier rechercher sur le salon des solutions et des technologies compétitives. Outre les rencontres en face-à-face, la participation au salon offre également une vitrine sur un site Internet fréquemment consulté par ces mêmes donneurs d’ordres.
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« Il faut participer » « Exposer sous le pavillon du Comité mécanique Ilede-France offre plusieurs avantages, estime Bruno Didier, vice-président de la CCIV et dirigeant de la société Promofiltres, fabricant d’éléments filtrants mécaniques sur plans à Sarcelles. D’abord, le Comité
mécanique Ile-de-France dispose d’une réelle notoriété auprès des donneurs d’ordres que sont les grands groupes, ce qui n’est pas toujours le cas des petites entreprises que nous sommes. Ensuite, sous pavillon commun, nous pouvons mutualiser nos moyens logistiques, nous entraider et, in fine, mobiliser moins de personnel sur le salon. Enfin, le tarif raisonnable qui nous est proposé permet à tous de participer. » Cet important salon représente bien sûr l’opportunité de rencontrer de nouveaux prospects et de diversifier ses marchés. C’est aussi l’occasion pour les donneurs d’ordres et leurs sous-traitants de faire le point sur les évolutions de leurs marchés et de constituer des réseaux relationnels. « C’est un peu le tour de France de sa clientèle en quatre jours, s’amuse Bruno Didier. La possibilité aussi de découvrir ce que fait la concurrence. C’est au Midest que j’ai décroché, lors d’une précédente édition, un gros contrat qui a représenté 15 % de mon chiffre d’affaires l’année suivante. Certaines petites entreprises hésitent, pourtant il faut participer et peu importe si l’on ne dispose que d’un stand modeste. » Le Comité mécanique Ile-de-France, dont les missions sont de valoriser l’image de la mécanique, de favoriser les partenariats industriels et d’accompagner le développement des entreprises, démontre par cette initiative forte que ce regroupement de chefs d’entreprise est bien l’interlocuteur reconnu et légitime pour fédérer les acteurs d’une filière, transversale par définition. Contact : Céline Verdier, coordinateur du Comité mécanique Ile-de-France, au 01 30 75 35 56 ou 06 21 05 43 41 ou cverdier@versailles.cci.fr
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Le document unique est obligatoire dès le premier salarié.
RÉDUIRE LES RISQUES PROFESSIONNELS
UNE DÉMARCHE DE PROGRÈS La CCIV propose aux entreprises de les accompagner pour évaluer et prévenir les risques professionnels, formaliser le «document unique» obligatoire et former les salariés à la sécurité. employeur est tenu de protéger la santé des salariés sur leur lieu de travail. Sa responsabilité pénale et civile est d’ailleurs engagée en cas de manquements à ses obligations. Pour ce faire, il doit se conformer aux principes de prévention énumérés par le code du travail : combattre les risques à la source, évaluer ceux qui ne peuvent être évités, adapter postes de travail, équipements, méthodes de production, tenir compte de l’évolution des techniques et planifier la prévention, notamment en donnant des instructions appropriées aux salariés. Le chef d’entreprise doit donc analyser les dangers ainsi que les facteurs de risques auxquels sont exposés les salariés et consigner les résultats de cette évaluation dans un document unique, obligatoire dès le premier salarié.
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Si aucune forme n’est imposée, le document unique est supposé être transparent, lisible et fiable. « Beaucoup de PME ignorent encore que ce document doit comporter un inventaire des risques identifiés pour chaque unité de travail. En outre, il doit être mis à jour au moins une fois par an mais aussi lorsque survient un accident et dès que la vie de l’entreprise est affectée par des transformations relatives aux équipements, aux procédés de fabrication, aux locaux ou aux postes de travail », remarque Lucile Lallié, conseiller en systèmes de management à la CCIV. Le défaut de présentation du document unique ou de sa mise à jour est pénalement sanctionné et des amendes sont parfois infligées. Et « en cas d’accident, certaines compagnies d’assurance exigent le document unique avant toute indemnisation », précise Lucile Lallié.
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Prévention et évaluation Pour accompagner les chefs d’entreprise dans leur politique de sécurité et de prévention des risques, la CCIV propose la démarche « Valid’Action Risques professionnels ». Un consultant, sélectionné pour son expérience en matière de sécurité et d’organisation, se rend dans l’entreprise, étudie son fonctionnement, évalue les moyens mis en place pour garantir la sécurité, s’assure du respect de la législation et identifie, pour chaque poste de travail, les risques associés, leur gravité et leur récurrence. Une fois son rapport rédigé, l’expert remet le document unique personnalisé à la direction et commente le plan d’action préconisé pour améliorer les conditions de travail et de sécurité. Une démarche similaire est proposée à l’occasion de la première actualisation annuelle du document unique, laquelle valide les actions correctives actées précédemment, intègre les nouveaux processus et outils de production et tient compte de l’actualisation de la réglementation. À l’instar de 150 autres PME et TPE, la Société d’exploitation du golf de l’île Fleurie à Carrières-sur-Seine a opté pour cet accompagnement. Son responsable qualité sécurité environnement, Guénola Dangin, souligne que la formalisation du document unique lui est apparue un exercice difficile à réaliser en interne. « Le consultant nous a apporté une aide précieuse pour hiérarchiser les risques et mettre au point un plan d’action cohérent s’inscrivant dans notre stratégie de prévention des risques », précise-t-elle.
Une offre exhaustive de formations sécurité Le document unique fixe une liste de mesures à prendre au cours de l’année à venir. Celles-ci peuvent consister en un affichage plus clair des consignes, le renouvellement d’équipements, l’aménagement des postes ou encore la sensibilisation des salariés à la sécurité routière. « Pour notre part, actions préventives et correctives se sont inscrites dans un projet de rénovation des locaux. Nous avons amélioré l’ergonomie de certains postes, déplacé la banque d’accueil par exemple. Nous avons aussi décidé de rédiger des procédures relatives à l’utilisation des produits phytosanitaires nécessaires à l’entretien du terrain », poursuit Guénola Dangin. Information des salariés et formations à la sécurité sont bien souvent préconisées dans le document unique. « Les entreprises optent en priorité pour les formations à caractère obligatoire, comme les stages sécurité incendie, afin de respecter un cadre réglementaire plutôt contraignant, détaille Bruno Pascal, responsable ingénierie formation continue à la CCIV. Mais
certaines vont au-delà de leurs obligations et proposent, par exemple, le stage sauveteur secouriste du travail à l’ensemble du personnel. » À cet effet, le service formation continue de la CCIV offre aux entreprises des solutions pour l’ensemble des problématiques sécurité, depuis les formations réglementées jusqu’au management de la sécurité. Contacts : • Diagnostic Valid’Action Risques professionnels : Lucile Lallié au 01 30 17 43 42 ou llallie@versailles.cci.fr • Formations « Sécurité » : 0 810 078 095 ou fpcinfo@versailles.cci.fr • Service assistance juridique : Claire Champotray au 01 30 75 35 31 ou juridique@versailles.cci.fr
ACCIDENTS DU TRAVAIL : 35 MILLIONS DE JOURNÉES PERDUES ! En 2006, plus de 700 000 salariés ont été victimes d’un accident du travail et 537 décès ont été déplorés. Le BTP est le secteur d’activités où sont constatés les accidents les plus graves et les plus fréquents. Cependant, les employeurs prennent conscience de la notion de risque professionnel, ce qui a permis de faire baisser la courbe des accidents du travail, – 14 % en une décennie selon la Caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés. En revanche, la tendance pour les maladies professionnelles n’est pas satisfaisante, + 25 % par an depuis dix ans. Les 42 000 cas ont été, pour la première fois, atteints en 2006. Les troubles musculosquelettiques représentent les 3/4 d’entre eux et les affections liées à l’amiante sont particulièrement invalidantes. De nouveaux risques apparaissent. Le stress est ainsi devenu, depuis une quinzaine d’années, un problème majeur auquel les entreprises doivent faire face. Les accidents du travail, les accidents de trajet et les maladies professionnelles ont un coût élevé : 7 milliards d’euros versés aux victimes, 35 millions de journées de travail perdues chaque année. Et les conséquences sur le fonctionnement ne sont pas anodines : augmentation de l’absentéisme et du turnover, dégradation de la productivité et du climat social. Le courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
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Stratégies d’innovation: la CCIV accompagne les entreprises tout au long de l’année.
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TOUT SAVOIR SUR L’INNOVATION ET L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE Les journées de l’innovation et de l’intelligence économique, qui se déroulent du 13 au 24 octobre, seront pour les PME-PMI une occasion unique de s’informer sur un ensemble de thématiques essentielles à la réussite d’une stratégie d’entreprise. es PME de notre région sont conscientes de leurs besoins croissants en innovation et en intelligence économique. Mais l’exigence du quotidien, leurs moyens souvent contraints et leur constante obsession du chiffre d’affaires face à la concurrence ne leur permettent pas toujours d’utiliser ces ressources pour devenir plus compétitives et gagner des parts de marché », estime Pierre Simon, président de la Chambre régionale de commerce et d’industrie ParisIle-de-France (CRCI). Les CCI franciliennes ont donc, sous la coordination de la CRCI, entrepris d’organiser un événement de dimension régionale où les chefs d’entreprise recevront, en optimisant leur temps, une information complète et les réponses concrètes pour s’engager dans une stratégie de compétitivité. Ils bénéficieront, en effet, de l’intervention des meilleurs experts en la matière au cours de 20 conférences, réalisées en partenariat avec Oséo Ile-de-France, soutenues par Enterprise Europe Network* et placées sous le double parrainage de l’État et du Conseil régional d’Ile-de-France.
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Maîtriser son environnement Les cinq conférences qui se tiendront dans les locaux de la CCIV, à Versailles et Pontoise, sont révélatrices de la richesse des questions relatives à l’innovation et à l’intelligence économique. Le 14 octobre, il sera ainsi question de protection des logiciels, sujet complexe dans notre pays où le brevet ne s’impose pas toujours comme la solution idoine. Sera ensuite abordée la problématique délicate du régime des inventions des salariés, soit la gratification de l’esprit d’innovation dans le respect des droits de l’entreprise. Ce même jour, un second atelier s’intéressera aux enjeux, méthodes et bonnes pratiques de veille technologique et concurrentielle, ainsi qu’aux nouveaux outils de la recherche d’information sur Internet dans un contexte où la maîtrise de son environnement réglementaire, technologique et concurrentiel est devenue déterminante. L’assistance devrait être nombreuse, le 16 octobre, où sera dressé un panorama complet des mécanismes de financement de l’innovation. Trouver un financement
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adapté est, il est vrai, une tâche ardue tant les aides financières à l’innovation sont diverses, qu’elles soient régionales, nationales ou européennes. Le financement privé ne sera pas oublié avec l’intervention d’un business angel et d’un consultant expert. Un second atelier présentera, au travers d’exemples concrets, les outils disponibles au sein du réseau Entreprise Europe pour aider les entreprises à valoriser leur savoir-faire, innover, gagner en parts de marché, en nouant des partenariats à l’échelle européenne. Des spécialistes aborderont notamment les principes de négociation et les points de vigilance indispensables pour aboutir à un accord performant. Le 21 octobre, enfin, seront évoquées trois questions ayant trait à l’intelligence économique : – la sécurisation des systèmes d’information ou comment diffuser au sein de ses équipes de bons réflexes et mettre en œuvre des solutions adaptées très accessibles, – les précautions à prendre pour tirer le meilleur parti de ses déplacements à l’étranger, minimiser les risques et adopter les attitudes adéquates, – enfin, car nombreuses sont désormais les entreprises amenées à travailler au sein d’un réseau comme les pôles de compétitivité, des conseils simples et concrets seront prodigués pour échanger avec ses partenaires en toute sécurité.
Centre de ressources Tout au long de l’année, le pôle innovation et intelligence économique de la CCIV accompagne les entreprises et les porteurs de projets qui souhaitent s’en-
gager dans une stratégie d’innovation. Par exemple, il propose des pré-recherches d’antériorité, qui permettent d’obtenir un premier éclairage sur la liberté d’exploitation de nouvelles inventions. Pour les entreprises soucieuses de maîtriser leur environnement sont réalisées des prestations de veille alimentées à partir de banques de données internationales. Par ailleurs, à l’automne, sera signée une convention de partenariat formalisant les relations entretenues avec l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), qui assurera désormais des permanences régulières dans les locaux de la CCIV. « Nous souhaitons ainsi nous rapprocher au plus près des PME innovantes, explique Jean-Pierre Cardon, délégué régional de l’INPI, car 40 % d’entre elles renoncent encore au brevet, bien souvent en raison d’idées préconçues. Or, l’innovation en France doit être protégée comme elle l’est ailleurs. » Pour atteindre cet objectif, l’INPI offre une prestation gratuite, un pré-diagnostic de l’état des lieux des pratiques innovantes dans l’entreprise assorti de préconisations concernant la stratégie de protection de la propriété industrielle, l’indispensable veille ou la résolution de problèmes contractuels. *Lancé en février 2008 par la Commission européenne, le réseau Entreprise Europe constitue le plus vaste réseau européen de soutien aux petites et moyennes entreprises en Europe, soit près de 600 organisations actives dans près de 40 pays.
Pour en savoir plus : Le programme complet des conférences sur le site www.j2ie.fr Contact CCIV : Régine Castagnet au 01 30 75 35 84 ou rcastagnet@versailles.cci.fr
LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE, UN OUTIL AU SERVICE DE L’INNOVATION «Le brevet est une arme économique qui encourage l’innovation, affirme JeanPierre Cardon, délégué régional de l’INPI. En effet, le brevet accorde un monopole provisoire afin que l’innovateur exploite ou fasse exploiter son produit et récupère son investissement en recherche et développement.» Toute entreprise qui conçoit des innovations technologiques a donc besoin d’une stratégie de protection de la propriété industrielle pour se
protéger des contrefacteurs. Toutefois, la plupart des inventions ne signifient pas rupture mais concernent des perfectionnements de procédés techniques existants. Un brevet permet de protéger une solution technique à un problème technique. Pour être brevetable, une invention doit: – être nouvelle, c’est-à-dire n’avoir fait l’objet d’aucune publication ou divulgation préalable… alors soyez discret et gardez le secret;
– impliquer une activité inventive, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas découler de manière évidente de la technique connue par « l’homme du métier»; – être susceptible d’application industrielle. La rédaction d’un brevet, document technique à portée juridique, est un exercice délicat car elle conditionne la solidité du brevet, essentielle pour défendre ultérieurement ses droits ou négocier des accords de licences. C’est
pourquoi, il est fortement recommandé de confier cette étape à un Conseil en propriété industrielle qui, outre la rédaction du brevet proprement dite, vous aidera à préciser votre stratégie de développement commercial et de propriété industrielle. Pour toute information complémentaire, notre équipe de spécialistes est à votre service pour vous guider dans vos démarches, au 01 30 75 35 82 ou rnguyen@versailles.cci.fr
Le courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
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EN CHIFFRES
Variation de l’indice du coût de la construction
Indice du coût de la construction (publié par l’Insee – base 100 en 1953)
1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.
Trimestre
Sur 1 an
Sur 3 ans (révision)
1991 972 1992 1 006 1993 1 022 1994 1 016
992 1 002 1 012 1 018
996 1 008 1 017 1 020
1002 1 005 1 016 1 019
1995 1996 1997 1998 1999
1 011 1 038 1 047 1 058 1 071
1 023 1 029 1 060 1 058 1 074
1 024 1 030 1 067 1 057 1 080
1 013 1 046 1 068 1 074 1 065
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
1 083 1 125 1 159 1 183 1 225 1 270 1 362
1 089 1 139 1 163 1 202 1 267 1 276 1 366
1 093 1 145 1 170 1 203 1 272 1 278 1 381
1 127 1 140 1 172 1 214 1 269 1 332 1 406
2007 1 385 2008 1 497
1 435
1 443
1 474
Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction : Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer ancien indice
er
2002 1 2e 3e 4e
3,02 % 2,11 % 2,18 % 2,81 %
8,22 % 8,29 % 8,33 % 10,05 %
2003 1er 2e 3e 4e
2,07 % 3,35 % 2,82 % 3,58 %
9,23 % 10,38 % 10,06 % 7,72 %
2004 1er 2e 3e 4e
3,55 % 5,40 % 5,73 % 4,53 %
8,89 % 11,24 % 11,09 % 11,31 %
2005 1er 2e 3e 4e
3,67 % 0,71 % 0,47 % 4,96 %
9,58 % 9,72 % 9,23 % 13,65 %
2006 1er 2e 3e 4e
7,24 % 7,05 % 8,06 % 5,56 %
15,13 % 13,64 % 14,80 % 15,82 %
2007 1er 2e 3e 4e
1,69 % 5,05 % 4,49 % 4,84 %
13,06 % 13,26 % 13,44 % 16,15 %
2008 1er
8,09 %
17,87 %
Évaluation kilométrique des frais de voiture Prix de revient kilométrique 2008 Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2007
Puissance fiscale
Jusqu’à 5 000 km
De 5 001 à 20 000 km
Au-delà de 20 000 km
3 CV et moins
0,376 € x d
(0,225 € x d) + 758 €
0,263 € x d
4 CV
0,453 € x d
(0,254 € x d) + 998 €
0,304 € x d
5 CV
0,498 € x d
(0,278 € x d) + 1 100 €
0,333 € x d
6 CV
0,521 € x d
(0,293 € x d) + 1 140 €
0,350 € x d
7 CV
0,545 € x d
(0,309 € x d) + 1 180 €
0,368 € x d
8 CV
0,575 € x d
(0,328 € x d) + 1 238 €
0,390 € x d
9 CV
0,590 € x d
(0,342 € x d) + 1 240 €
0,404 € x d
10 CV
0,621 € x d
(0,364 € x d) + 1 283 €
0,428 € x d
11 CV
0,633 € x d
(0,381 € x d) + 1 260 €
0,444 € x d
12 CV
0,666 € x d
(0,397 € x d) + 1 343 €
0,464 € x d
13 CV et plus
0,677 € x d
(0,412 € x d) + 1 323 €
0,478 € x d
d = distance parcourue dans l’année 2007, à titre professionnel.
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ROISSY : TOUJOURS PLUS HAUT L’aéroport de Roissy-Charles-deGaulle, dont le trafic a augmenté de 5,4 % en un an, passe de la 7e à la 6e place au classement mondial 2007, réalisé par Airport Concil International. Roissy-CDG a accueilli l’année dernière près de 60 millions de passagers.
NEUVILLE-SUR-OISE : « VAL-D’OISE INCUBATION » FÊTE SON 1ER ANNIVERSAIRE Créé en septembre 2007, au sein de la pépinière d’entreprises Accet-Neuvitec 95, l’incubateur « Val-d’Oise Incubation » accueillait son premier projet. Un an plus tard, ce sont six « incubés » qui bénéficient des services de la structure. De plus chaque créateur de projet est aidé dans ses réflexions et ses décisions par un comité d’experts composé d’environ cinq personnes dont un dirigeant d’entreprise. Les membres des comités sont des représentants de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines (CCIV), du Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (CEEVO), de Val-d’Oise Business Angels, l’ACCET Val-d’Oise…
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SOCIAL
Intérêts des comptes courants d’associés
Plafond de la Sécurité sociale 2008
(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)
Dates de clôture
À partir du 31/05/08 À partir du 30/06/08 À partir du 31/07/08 À partir du 31/08/08
Plafond annuel : . . . . . . . . . . . 33 276 € Plafond trimestriel : . . . . . . . . 8 319 € Plafond mensuel : . . . . . . . . . . 2 773 €
taux déductibles
.......... .......... .......... ..........
5,58 % 5,63 %
SMIC
5,62 %
À compter du 1er juillet 2008 : SMIC horaire : 8,71 €
5,62 %
Taux d’intérêt légal : 3,99 % pour l’année 2008 Taux REFI (ou REPO) : 4,25 % au 3 juillet 2008
SMIC mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés) Horaire hebdo
Taux d’usure
35 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 321,05 36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 368,20 37 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 415,36 38 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 462,62 39 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 509,77 40 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 556,93 41 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 604,19 42 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 651,34 43 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 698,50 44 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 755,22
La réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétés et aux entreprises individuelles.
Découverts en compte
1er trim. 2008
2e trim. 2008
3e trim. 2008
14,71
14,29
14,25
SMIC mensuel
Crédit gratuit. 2e semestre 2008 : 6,81 %. Taux de base bancaire 2008 : 6,60 %
€ € € € € € € € € €
Minimum garanti À compter du 1er juillet 2008 = 3,31 €
Indice national bt01 2008
Janvier Février Mars
Régime complémentaire de retraite des cadres
Sur les 3 derniers mois
776,8 780,6 787,0
790
780
770
Plafond mensuel 2008 Tranche A . . . . . . . de 0 à 2 773 € Tranche B . . . . . . . de 2 773 à 11 092 € Tranche C . . . . . . . de 11 092 à 22 184 €
760
750
Sources : Service des affaires juridiques et consulaires de la CCIV.
01 2008
02 2008
03 2008
Frais professionnels Limite d’exonération de charges sociales et fiscales 2008 Frais de nourriture Sur le lieu de travail En cas de déplacement Hors locaux
5,50 € 16,40 € par repas 8€
Indemnités forfaitaires de grand déplacement Nourriture 16,40 € par repas Logement région IDF 58,70 € Logement autres départements 43,50 € Indemnités de grand déplacement De 4 à 24 mois Nourriture Logement région IDF Logement autres départements
13,90 € par repas 49,90 € 37 €
De 25 à 72 mois Nourriture Logement région IDF Logement autres départements Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois Indemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement
11,50 € par repas 41,50 € par jour 30,50 € par jour 65,20 € par jour limite de 1 305 € majorée de 108,80 € par enfant à charge dans la limite de 3 enfants
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26 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX
Agir ensemble pour la pérennité de la filière automobile.
AUTOMOBILE
RENCONTRES DU 2e TYPE Quelles solutions face aux mutations économiques de la filière auto dans les Yvelines et le Val-d’Oise? En partenariat avec Mov’eo, le Ravy ouvre le débat lors de ses deuxièmes rencontres territoriales. Rendez-vous le 4 décembre à l’Essec, à 14 heures. nimé par la CCIV depuis janvier 2005, le Ravy, Réseau automobile du Val-d’Oise et des Yvelines, réunit les principaux acteurs de la filière automobile sur les départements du Val-d’Oise et des Yvelines, soit 80 établissements (constructeurs, ingénierie, équipementiers, sous-traitants/fournisseurs et distributeurs) représentant près de 35 000 emplois. Son objectif : être un lieu de réflexion et d’actions collectives concrètes pour la pérennité de la filière automobile sur le territoire.
A
sont une occasion unique de concentrer efficacement et de façon pragmatique les esprits et les imaginations afin de construire l’avenir d’une filière qui aborde un tournant important dans son évolution. C’est pourquoi nous insistons sur la présence de tous à cet événement, institutionnels et élus locaux, en plus des entreprises, quelle que soit leur taille », note Yves Fouchet, premier viceprésident de la CCIV, président de la commission « appui aux entreprises ».
Au programme Rendez-vous le 4 décembre à l’Essec Événement phare de son plan d’actions, ces deuxièmes rencontres territoriales ont pour ambition d’impliquer les PMEPMI et grands groupes de la filière, les acteurs territoriaux et les élus locaux dans une réflexion commune et constructive à la mesure des évolutions techniques, économiques et sociales de la filière. « Les rencontres du Ravy
Pendant plusieurs mois, lors de réunions de travail, les acteurs du réseau ont planché en amont sur différentes problématiques de la filière et émis un certain nombre de propositions qui seront débattues lors des trois ateliers organisés à l’occasion de ces rencontres territoriales : • « Quel avenir pour l’industrie automobile dans les Yvelines et le Val-d’Oise ? Implantation et prospérité du territoire » ; • « Construire, fabriquer et
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recycler proprement : un atout pour la compétitivité de la filière automobile du Val-d’Oise et des Yvelines » ; • « Les mutations automobiles et leurs impacts sur les métiers du futur ». Le fruit de cette réflexion et de ces débats organisés le 4 décembre permettra au Ravy de définir et de valider un plan d’actions pour les deux prochaines années. « L’objectif pour le territoire est sa compétitivité dans les différentes activités de l’industrie automobile », explique Jacques Lacambre, président de Mov’eo, le pôle de compétitivité, dédié à l’automobile et aux transports collectifs, sur les régions BasseNormandie, Haute-Normandie et Ile-de-France. « Complémentaires dans leurs organisations et leurs plans d’actions, les deux acteurs de poids que sont le Ravy et Mov’eo se devaient d’agir ensemble pour la pérennité de la filière. »
Contact CCIV : Estelle Duflot, animatrice du Ravy, au 01 30 75 35 43 ou eduflot@versailles.cci.fr
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GEYVO : COMPÉTENCES EN TEMPS PARTAGÉ
PME, SAISISSEZ L’OPPORTUNITÉ ! Deux salariés répartis entre neuf entreprises, six postes en attente de candidats. Après dix mois d’existence, le groupement d’employeurs Yvelines/Val-d’Oise confirme son utilité, et son succès. réé fin 2007, le Geyvo permet à des PME d’intégrer des compétences nouvelles, indispensables pour leur développement, en les partageant avec d’autres sociétés. Une façon de pallier l’impossibilité de ces entreprises, dont les besoins se limitent parfois à quelques heures par semaine, d’offrir de tels postes à temps plein. Lors de sa première assemblée générale, tenue à Poissy le 24 juin dernier, le groupement a fait le compte : 18 entreprises adhérentes, deux salariés : un coordinateur environnement hygiène sécurité (cinq entreprises), une responsable RH (quatre entreprises) et six postes ouverts (un manager qualité, deux assistantes de gestion-comptabilité, deux assistantes commerciales, un acheteur de frais généraux).
C
« Tout va beaucoup plus vite avec le soutien des partenaires qui ont permis la mise en place rapide de ce dispositif », tient à souligner Joël Sahler, son président, qui cite, en plus de la CCIV, le Conseil régional d’Ile-de-France, les directions départementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et la société EADS Développement. À cette occasion, l’extranet du Geyvo a également été lancé. Hébergé sur www.versailles-ecobiz.fr, il permet aujourd’hui aux entreprises tout à la fois de déposer en ligne leurs besoins et de consulter les compétences disponibles, les candidats pouvant de leur côté y déposer leur curriculum vitae. À faire, sans hésitation ! Contact: au 01 30 06 70 02
PLAN LOCAL D’URBANISME
GARDEZ L’ŒIL ! Pour savoir si le PLU de votre commune d’implantation est en révision: contactez la CCIV.
Outil d’aménagement du territoire par excellence, le PLU conditionne l’implantation des activités économiques. La CCIV participe à son élaboration.
utrefois appelé plan d’occupation des sols (POS), le plan local d’urbanisme (PLU)* planifie les constructions et implantations sur le territoire d’une commune et en définit les règles. Avec ce document, la commune délimite notamment les terrains destinés aux entreprises, détermine les activités qu’elle veut ou peut recevoir dans son périmètre, impose ses exigences en matière de construction, etc. Autant dire qu’un chef d’entreprise a tout intérêt à se tenir informé des projets et des plans de sa commune, surtout s’il a vent d’une révision du PLU. En effet, le PLU ne porte pas seulement sur les constructions nouvelles et ne conditionne pas uniquement la venue d’activités et la nature de ces activités. Sont également concernés les projets
A
d’extension d’implantations existantes. De tels projets peuvent très bien être remis en question dès lors que le PLU déclasse le terrain sur lequel l’entreprise est installée ou projette de s’étendre. La CCI participe aux groupes de travail du PLU. À ce titre, il lui revient de défendre les intérêts et les besoins des entreprises et de s’en faire le porte-parole. Il est donc important que les chefs d’entreprise concernés fassent valoir leurs intérêts auprès de la Chambre, particulièrement en cas de révision. Pour en savoir plus : www.plu.versailles.cci.fr Contact : Jean-Philippe Porte, au 06 24 34 41 25 ou jpporte@versailles.cci.fr * Créé par la loi 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU.
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28 JURI-INFOS
Contrat de travail, heures supplémentaires et procédures de licenciement: du nouveau dans la réglementation.
EMPLOYEURS
ATTENTION, LES RÈGLES ONT CHANGÉ ! Les lois du 25 juin 2008 et du 20 août 2008* apportent de nombreuses modifications en matière d’embauche des salariés, en passant par l’organisation du temps de travail et la rupture de la relation salariale.
Embaucher Le contrat nouvelle embauche a disparu depuis le 20 août. La forme normale d’un contrat de travail est le CDI (contrat à durée indéterminée). Le chef d’entreprise peut toujours utiliser le CDD (contrat à durée déterminée) dans les mêmes cas d’exception que précédemment (remplacement d’un salarié, accroissement temporaire d’activité…) auxquels la loi ajoute à titre d’essai le CDD à objet défini, réservé aux ingénieurs et aux cadres. L’échéance du contrat est la réalisation de l’objet défini et sa durée minimale est de 18 mois, 36 mois maximum. Ce contrat ne peut pas être renouvelé. Mais revenons aux principes qui gouvernent le CDI, notamment en matière de période d’essai. Celle-ci est désormais fixée par le code du travail à un maximum de 2 mois pour les ouvriers et les employés, Le courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens, 4 mois pour les cadres. Cette période d’essai peut être renouvelée si un accord collectif le prévoit mais seulement une fois, sans pouvoir dépasser au total 4, 6 ou 8 mois selon la catégorie de salarié. Lorsque vous embauchez un salarié, commencez par vérifier les dispositions de votre branche professionnelle et mentionnez la durée de la période d’essai et son éventuel renouvellement dans le contrat. En cas de rupture de cette période d’essai, vous devez prévenir le salarié 24 h à l’avance si celui-ci fait partie de l’effectif depuis moins de 8 jours, 48 h s’il est présent depuis moins d’un mois, 2 semaines après 1 mois de présence et 1 mois après 3 mois de présence. Le salarié, lui, peut mettre fin à la période d’essai moyennant un délai de prévenance de 48 h, ou 24 h s’il est dans l’entreprise depuis moins de 8 jours.
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Organiser le temps de travail Même si la durée du travail reste fixée à 35 heures hebdomadaires, la détermination du contingent d’heures supplémentaires pouvant être réalisées au-delà de ce seuil est désormais fixée par accord collectif ou convention. En l’absence d’un tel accord le contingent devra respecter un maximum fixé par décret. Vous pouvez donc demander à vos salariés d’effectuer des heures supplémentaires dans la limite de ce contingent sans informer au préalable l’inspecteur du travail comme auparavant. Pour les heures effectuées au-delà du contingent, une contrepartie en repos est due et c’est à l’accord collectif d’en déterminer les conditions. Ces heures supplémentaires demeurent rémunérées de façon majorée (25 % pour les 8 premières heures supplémentaires et 50 % pour les heures suivantes), par contre le repos compensateur légal n’existe plus : la contrepartie obligatoire en repos n’est prévue que pour les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent annuel d’heures supplémentaires. Pour les salariés au forfait jours ou heures, c’est aussi un accord collectif qui en fixe les conditions (volume maximal 218 jours par an, rachat de jours de repos jusqu’à 235 jours travaillés…)
Rompre un contrat de travail Rappelons que tout licenciement doit être justifié par une cause réelle et sérieuse. Et hormis la démission, rien n’était légalement prévu pour rompre un contrat de travail sans risque de litiges. La rupture d’un contrat de travail par convention entre employeur et salarié est désormais prévue par le code du travail. Reposant bien sûr sur le consentement libre de chacun, cette nouvelle procédure doit être homologuée par le directeur du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) dont relève l’établissement du salarié concerné. S’il justifie d’une ancienneté d’un an dans l’entreprise, le salarié pourra percevoir une indemnité au moins égale à l’indemnité légale de licenciement. À l’issue de la rupture, le salarié est admis au régime d’assurance chômage. La procédure s’ouvre sur un entretien au cours duquel chacun peut se faire assister par un tiers (représentant du personnel, autre salarié…). Mais attention, l’assistant d’une ou des parties ne peut pas être un
avocat et l’employeur ne peut se faire assister que si le salarié a choisi de l’être. La convention de rupture est rédigée et signée manuscritement par les parties : elle doit comprendre leur identité, les éléments relatifs à leur libre consentement, l’ancienneté du salarié, la mention de ses 12 derniers salaires bruts, les conditions de la tenue de l’entretien, l’identité des assistants, la signature de la convention, le montant de l’indemnité que recevra le salarié, la date envisagée de la rupture du contrat (celle-ci ne peut en aucun cas être antérieure au délai d’expiration d’instruction par le DDTEFP). Chaque signataire dispose alors d’un délai de 15 jours calendaires (sont comptés tous les jours de la semaine) pour dénoncer la convention. Passé ce délai, la convention sera transmise pour homologation au directeur du travail, de préférence par lettre recommandée avec avis de réception, accompagnée d’un imprimé spécifique (www.travail-solidarite.gouv.fr). Le directeur du travail dispose ensuite d’un délai de 15 jours ouvrables (sont comptés tous les jours de la semaine sauf dimanche et jours fériés) pour se prononcer sur l’homologation à compter de la réception du dossier complet. Au-delà et sans notification d’un refus, l’homologation est réputée acquise. Le contrat peut être rompu le lendemain du jour de la notification de l’acceptation de l’homologation. En cas de rejet par le directeur du travail, le contrat de travail n’est pas rompu et se poursuit. Tout litige lié à une rupture conventionnelle est du ressort du conseil des prud’hommes et l’action doit être entamée dans les 12 mois. Dernière étape de la séparation employeur-salarié : le solde de tout compte. Celui-ci est libératoire pour l’employeur si le salarié ne conteste pas les sommes mentionnées dans le délai de 6 mois qui suit sa signature. En cas de licenciement, le salarié doit avoir une ancienneté d’un an pour prétendre aux indemnités de licenciement. Et celles-ci sont calculées sur un taux unique, quel que soit le motif du licenciement (économique ou personnel).
Contact : Agnès Noël au 01 30 84 79 01 ou agnoel@versailles.cci.fr *Lois du 25 juin 2008 sur la modernisation du marché du travail et du 20 août 2008 sur la démocratie sociale et réforme du temps de travail.
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30 L’ESSENTIEL
ZOOM SUR CERTAINES FORMATIONS À VENIR Achat / Logistique • Conduire une négociation d’achat : les 8, 16, 17 décembre à Poissy. • Maîtriser les techniques d’achat : les 2, 3, 15 décembre à Poissy.
Communication / Efficacité professionnelle • Classez avec efficacité : le 17 décembre à Poissy. • Communication non verbale : les 25, 26 novembre à Poissy. • De la prise de notes au compte rendu de réunion : les 18, 19 décembre à Montigny. • Gérer les conflits : les 8, 9 décembre à Poissy. • Gérer son stress : les 8, 9, 15 décembre à Pontoise. • Organiser ses idées avec méthode : les 1er, 2 décembre à Poissy. • Prise de parole en public : les 1er, 2, 8 décembre à Roissy PN2.
Comptabilité / Gestion / Finance / Fiscalité • Contrôle de gestion : Déterminer et maîtriser les coûts les 1er, 2, 3 décembre à Pontoise et Gestion budgétaire et tableaux de bord les 17, 18, 19 décembre à Pontoise. • Contrôle de gestion social le 10 décembre à Pontoise. • Élaboration de la liasse fiscale les 19, 20, 21 novembre à Pontoise. • L’essentiel de la gestion les 2, 3, 11 décembre à Pontoise.
• Conduire une réunion : les 8, 9 décembre à Montigny. • Élaborer un cahier des charges : le 6 novembre à Roissy PN2. • Fondamentaux de la conduite de projet : les 10, 11 décembre à Montigny. • Management intergénérationnel : les 4, 5 décembre à Montigny. • Management pour agent de maîtrise : les 25, 26 novembre et 10, 11, 12 décembre à Roissy PN2.
Gestion des ressources humaines et des compétences • Entretien professionnel et entretien d’évaluation : les 19, 20 novembre à Montigny. • La gestion du personnel au quotidien : les 24, 25 novembre à Poissy. • L’essentiel du droit social : les 17, 18, 24 novembre à Pontoise. • Mieux recruter : les 17, 18 novembre à Pontoise.
Qualité / Sécurité / Environnement • Audit qualité interne : les 17, 18 novembre à Roissy PN2. • Gestes et postures : le 1er décembre à Poissy, le 18 décembre à Pontoise. • Manager la sécurité : les 4, 5 décembre à Roissy PN2. • Pratique et fonctionnement du CHSCT : les 1er, 2, 3 décembre à Montigny, les 17, 18, 19 décembre à Roissy PN2. • Sécurité incendie : le 27 novembre à Pontoise.
Vente / Relations clients / Téléphone Export / Commerce international • Documents d’accompagnement des marchandises le 3 décembre à Roissy PN2. • Gestion d’une commande export les 15, 16, 17 décembre à Poissy. • Les incoterms le 22 octobre à Roissy PN2, le 12 novembre à Montigny. • Crédit documentaire : les 4, 5 décembre à Poissy. • Pratiques douanières : les 9, 10 décembre à Poissy. • Les paiements à l’international : le 9 décembre à Roissy PN2.
• Accueillir des publics difficiles : les 27, 28 novembre à Pontoise. • Maîtriser les techniques de vente : les 6, 7, 19, 26 novembre à Poissy. • Prospecter et vendre par téléphone : les 13, 14 novembre et 5 décembre à Pontoise. • Se perfectionner aux techniques de vente : les 13, 14, 28 novembre à Pontoise.
Vie pratique
Direction d’entreprise et management
• Associations, bénévolat : mode d’emploi : les 17, 18, 27 novembre à Poissy. • Préparation à la retraite: les 4, 5 décembre à Montigny.
• Agir avec son intelligence émotionnelle : les 19, 20, 21 novembre à Pontoise. • Animer et diriger une équipe : les 8, 9, 19 décembre à Pontoise.
Renseignements et inscriptions : fpcinfo@versailles.cci.fr
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PLAN DE
FORMATION 2009 Vous pouvez recevoir dès maintenant et gratuitement le Guide formation continue 2009, en retournant le coupon ci-dessous. – par fax au 01 30 17 19 67 ou – par courrier à CCIV – DDEFC Domaine de Marcouville 2, rue des Pâtis 95300 PONTOISE. L’offre formation de la CCIV, constamment renouvelée, couvre tous les métiers de l’entreprise. Nous pouvons également vous accompagner dans la mise en place et l’optimisation de votre plan de formation.
J Je souhaite recevoir gratuitement le guide formation 2009 J Je souhaite être contacté par un conseiller en formation M. / Mme / Mlle
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La CCIV propose une vingtaine de programmes de formation en management.
FORMATION CONTINUE
APPRENDRE À MANAGER Formation collective ou sur mesure? La CCIV a les réponses adaptées aux questions que vous vous posez sur le management.
«B
ien diriger nécessite le respect d’un certain nombre de règles et de processus. » Pour Bruno Pascal, responsable de l’ingénierie formation à la CCIV, certaines compétences peuvent s’avérer essentielles : « Souvent, les dirigeants des TPE ont créé leur entreprise grâce à des connaissances techniques ou scientifiques importantes. Cela ne signifie pas qu’ils maîtrisent les compétences de base en matière commerciale, juridique, comptable ou de ressources humaines. On l’a vu au début des années 2000 avec les fameuses “start-up”. Seules les mieux structurées ont survécu. Le management est une notion très vaste. Cela va de questions purement juridiques ou
fiscales à la valorisation des collaborateurs, la gestion des carrières… » La CCIV propose une vingtaine de programmes de formation au management, dispensés par une trentaine de consultants-formateurs. « Les formations concernent des salariés qui ont déjà une expérience et qui souhaitent se perfectionner sur un thème précis, explique Brigitte Perrad, conseillère en formation dans le Vald’Oise, mais aussi des agents de maîtrise qui n’ont aucune expérience dans ce domaine. Bien souvent, ces personnes ont gravi les échelons en interne au cours de leur carrière. Ils se voient confier la gestion d’équipes et ont donc besoin d’outils pour les guider. »
DES FORMATIONS SUR CATALOGUE OU SUR MESURE Les formations proposées se déroulent en interentreprises ou intra-entreprise. Les premières, proposées sur catalogue, s’adressent principalement aux petites entreprises qui n’ont qu’une ou deux personnes à former à la fois. Les sessions se déroulent sur 2 à 5 jours en moyenne, à des dates fixes et sur un des sites de formation de la CCIV. « Notre offre évolue en fonction des informations qui remontent du terrain, signale Brigitte Perrad. Nous avons par exemple organisé des sessions sur la responsabilité pénale du dirigeant. En ce moment, on nous pose aussi beaucoup
de questions sur le management intergénérationnel. » Pour les plus grandes structures, la Chambre met en place des formules sur mesure. Les thèmes de ces formations intra-entreprise sont définis en amont avec le chef d’entreprise ou le responsable de la formation. « Le conseiller en formation se déplace dans l’entreprise et élabore un programme en fonction de la demande, poursuit Brigitte Perrad. Nous pouvons également faire intervenir des consultants indépendants. La durée de la formation varie selon les besoins. Les évaluations réalisées à la fin des formations nous permettent
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d’améliorer en permanence nos prestations. Nous proposons aussi un suivi post-formation en groupe ou sous forme de coaching individuel. » Renseignements : Vous pouvez demander le catalogue de formation de la CCIV au 0 810 078 095 ou sur fpcinfo@versailles.cci.fr. Vous pouvez également contacter directement les conseillers formation de la CCIV. Val-d’Oise : – Pontoise, Bouchra Assaoui au 0130307140 – Roissy, Brigitte Perrad au 01 49 38 18 20 Yvelines : – Poissy, Andréa Fallourd au 01 30 06 70 00 – Saint-Quentin-en-Yvelines, Sylvie Santos au 01 30 48 80 00
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Accompagner cédants et repreneurs tout au long de leur parcours commun.
TRANSMISSION D’ENTREPRISE
DES OUTILS POUR FACILITER LA REPRISE Une bonne transmission d’entreprise ne s’improvise pas. La CCIV propose une série d’outils performants au service des cédants et des repreneurs. a démographie française est formelle. Un grand nombre de chefs d’entreprise vont devoir passer la main dans les cinq années qui viennent. Cette phase délicate dans la vie d’une société doit être bien préparée. « Nous constatons qu’il y a un véritable manque d’anticipation, constate Christophe Perrot, conseiller transmission, cession, reprise à la CCIV. Les dirigeants connaissent bien leur activité, mais omettent trop souvent de se dégager de l’opérationnel pour trouver une personne capable de les remplacer. Beaucoup de cédants ont déjà dépassé l’âge prévu de départ en retraite. De plus, en France, la culture d’entreprise ne se partage pas en famille ou en interne. Dans notre pays, 6 % seulement des entreprises sont transmises dans le cadre de la famille ou à un collaborateur. C’est beaucoup moins que chez tous nos voisins européens. »
L
Deux à trois ans pour se préparer Claude Basset, trésorier adjoint de la Chambre, a réussi à transmettre son cabinet d’expertise comptable de Saint-Ouen-l’Aumône dans de bonnes conditions. « Mon frère, expert-comptable et commissaire au compte, était déjà dans l’entreprise, ainsi Le courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
que mon fils. De plus, nous avons fait entrer un collaborateur dans l’optique de mon départ, explique-t-il. D’une façon générale, une transmission prend du temps. Cela ne se fait pas en trois mois. À mon avis, il faut entre deux et trois ans pour analyser les points forts et les points faibles de l’entreprise sur tous les plans : stocks, clients, trésorerie, état des bâtiments… Tout doit être en bon ordre de marche. Il est temps ensuite de se préoccuper du profil du repreneur et de s’assurer que son cursus est en adéquation avec l’entreprise. Il doit connaître son cœur de métier, bien sûr, mais aussi savoir manager une équipe, faire attention à la pyramide des âges dans l’entreprise. » Le cédant, lui, doit penser à la transmission ellemême, mais aussi à la suite. « Il doit envisager tous les aspects, poursuit Claude Basset, les questions familiales, fiscales (plus-values, ISF, etc.). Une fois vendu, le produit de la vente de l’outil de travail rentre dans le patrimoine à déclarer au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune. C’est au cédant de proposer un prix pour son entreprise, en fonction de sa rentabilité… Il doit donc être très entouré. Pour moi, les trois personnes indispensables pour le guider dans ses choix sont l’expert-comptable, l’avocat et le notaire. »
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Des outils pour informer et aider le cédant En plus des questions qu’il doit résoudre lui-même, le cédant est de plus en plus confronté aux difficultés des repreneurs pour obtenir des prêts bancaires. La solution passe souvent par le « crédit-vendeur », un accord conclu entre le cédant et le repreneur pour que le paiement s’effectue sur une certaine durée. « La problématique de l’entreprise est territoriale, analyse Christophe Perrot. Si on ne garde pas nos entreprises, on perdra des emplois. La préoccupation principale de la CCIV est d’aider les entreprises à rester sur place et à se développer. » La Chambre a donc mis toute son expertise au service des cédants et des repreneurs. Elle a notamment développé une série d’outils pour accompagner les repreneurs tout au long de leur parcours commun. «Cela commence par des demi-journées mensuelles d’information en alternance à Versailles et à Pontoise, souligne Christophe Ludovic, responsable du service création, cession, reprise d’entreprises à la CCIV. C’est une première étape. Au cours de ces sessions, le repreneur bénéficie d’une information généraliste sur l’état du marché de la reprise en Val-d’Oise et dans les Yvelines. Nous lui présentons également la méthodologie à suivre pour une reprise réussie ainsi que l’offre de la Chambre. Quant aux cédants, nous les rencontrons tous au sein de leur entreprise que nous essayons de connaître au maximum, ce qui constitue une vraie valeur ajoutée pour un repreneur qui sollicite des informations complémentaires aux bilans. »
Une formation pour mieux réussir sa reprise C’est, entre autres, par le biais de ces réunions que les repreneurs optent pour les formations de la CCIV. « Nous proposons deux formules de 5 et 16 jours,
détaille Christophe Ludovic. La première est une remise à niveau des connaissances, une initiation à la reprise avec des intervenants extérieurs comme des experts-comptables, des avocats. Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’opération “Passer le relais” (lire ci-dessous). La formation de 16 jours s’adresse aux repreneurs qui ont envie d’aller plus loin avec parfois des cibles bien identifiées. On est à la limite entre l’approfondissement et l’accompagnement à la reprise. Elle peut être subventionnée par la région via le programme Cap entreprise. » Encore plus complète, l’École des managers s’adresse aux repreneurs internes à l’entreprise. La formation se déroule sur 52 jours et devrait bientôt être homologuée par l’Éducation nationale comme un cursus universitaire. Pendant un an et demi, le repreneur va utiliser l’entreprise comme un terrain d’apprentissage. « C’est un produit qui existe au niveau national, rappelle Christophe Ludovic. Nous accueillons une dizaine de stagiaires au maximum et nous allons bientôt accueillir notre 5e promotion. Le contenu pédagogique, de très haute qualité, comporte un socle commun et se décline ensuite à la carte en fonction des points à améliorer dans l’entreprise. » La transmission figure également en bonne place dans le contrat d’objectif signé au printemps dernier entre la CCIV et l’Essec. Celui-ci prévoit entre autres une chaire sur la création/reprise et une bourse aux repreneurs. Contacts: Christophe Perrot (journées d’informations et « Passer le relais ») au 01 30 75 35 60 ou cperrot@versailles.cci.fr Philippe de Silans (École des managers, formations 5 et 16 jours) au 01 72 03 29 61 ou pdesilans@versailles.cci.fr
PASSER LE RELAIS Un des outils de l’offre de la CCIV est commun à toutes les Chambres consulaires d’Ile-de-France. « Passer le relais » regroupe une bourse d’opportunités d’affaires, mais aussi des réunions d’information, des formations, des rendez-vous avec des experts. « Cédants et repreneurs potentiels s’inscrivent et ont accès à une base de données qui est une des plus performantes au niveau de la mise en relation, explique Christophe Perrot. Une fois qu’un repreneur a adhéré, il bénéficie du soutien d’un conseiller de la CCIV pour monter son dossier et cibler une entreprise. Le tout, bien sûr, dans la plus grande confidentialité. » www.passerlerelais.fr Le courrier économique • N° 110 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
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DOUANE EUROPÉENNE
VERS UNE DÉMATÉRIALISATION DES FORMALITÉS Plus de sécurité dans les échanges, de nouvelles dispositions pour simplifier les formalités des entreprises… L’Europe, qui célèbre cette année le 40e anniversaire de l’Union douanière, franchit une nouvelle étape. Un guichet unique pour faciliter les démarches douanières.
ace aux défis de la mondialisation, la douane européenne est engagée aujourd’hui dans une profonde mutation. En ce qui concerne plus particulièrement les entreprises, le code des douanes communautaire modernisé, publié au Journal officiel de l’Union européenne le 4 juin 2008, introduit le principe de guichet unique qui permet aux entreprises d’effectuer les déclarations de marchandises par voie électronique et d’acquitter leurs droits de douane à l’endroit de leur choix, quel que soit l’État membre à partir duquel ces marchandises entreront ou sortiront de l’Union européenne, transiteront ou y seront consommées. Ce principe est rendu d’autant plus nécessaire avec les nouvelles règles douanières communautaires relatives à la sécurité/sûreté qui entreront en vigueur à compter du 1er juillet 2009. Dans le cadre de cette nouvelle réglementation, les entreprises devront transmettre électroniquement à l’administration douanière, et de manière anticipée, une déclaration sommaire d’entrée et de sortie de leurs marchandises comprenant des données jugées nécessaires à l’établissement d’une analyse du risque « sécuritaire ».
F
Un label qualité douanier pour faciliter vos démarches En contrepartie des nouvelles contraintes de sécurité qui pèseront sur les entreprises, le nouveau code a introduit le statut d’opérateur économique agréé (OEA) entré en vigueur depuis le 1er janvier 2008. Ce statut d’OEA valable dans l’ensemble de l’Union européenne permet de distinguer les opérateurs les plus fiables dans une logique de labellisation qualité. Le titulaire de ce statut bénéficie d’un traitement personnalisé et allégé côté contrôles et accède à des facilités douanières (statut d’expéditeur agréé, dédouaLe courrier économique • N° 107 octobre 2008 • www.versailles.cci.fr
nement centralisé, dispense de garantie). Tout opérateur, et de fait toute entreprise, quelle que soit sa taille, peut demander à bénéficier du statut d’OEA (via le portail Pro-douane) sous réserve de se conformer à un certain nombre de critères : respect des législations douanière et fiscale, solvabilité financière, système de gestion des écritures de transport permettant d’effectuer des contrôles douaniers, respect de normes de sécurité et de sûreté.
Contacts CCIV : Pour ce qui concerne la réglementation douanière : Réseau Entreprise Europe de la CCIV au 01 72 03 29 65/67 ou europe@versailles.cci.fr Pour ce qui concerne les formalités douanières à accomplir : Service des visas ou 01 30 84 79 76/75
DÉMATÉRIALISATION DES PROCÉDURES DOUANIÈRES EN FRANCE Conformément au plan stratégique européen Electroniccustoms (E-customs) qui prévoit la dématérialisation des procédures douanières d’ici à 2013, chaque État membre est en train de mettre en œuvre de nouveaux systèmes informatiques douaniers. En France, le système Delta (dédouanement en ligne par traitement automatisé) est d’ores et déjà opérationnel et accessible sur Pro-douane (www.pro.douane.gouv.fr), le portail internet de la douane destiné aux professionnels.
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EN BREF
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES PROCÉDÉS INDUSTRIELS ET DES BÂTIMENTS
LES
RENCONTRES
CREATEUR DU
Cet atelier est le premier des quatre ateliers collectifs proposés par la CCIV dans le cadre des parcours thématiques sur la performance énergie dans l’industrie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il se déroulera le mardi 18 novembre prochain, de 14 h à 18 h, dans les locaux de la CCI, à Versailles (salle Bamberger).
5 jours pour entreprendre Initiation à la création d’entreprise* • Pontoise : du 3 au 7 novembre et du 15 au 19 décembre 2008 • Versailles : du 24 au 28 novembre 2008
Contact : Pôle environnement au 01 30 84 79 67
2 jours pour tout savoir Stage spécial café-hôtel-restaurant (CHR) • Versailles : les 1er et 2 décembre 2008.
17 jours pour réussir Séminaire de création et de direction d’entreprise en partenariat avec le Conseil régional Ile-deFrance (CRIF) • Pontoise : du 5 novembre au 17 décembre 2008
5 jours pour reprendre Formation spéciale repreneur dans le cadre du dispositif « Passer le relais ». • Versailles : du 8 au 12 décembre 2008
16 jours pour reprendre Formation spéciale repreneur en partenariat avec le Conseil régional Ile-de-France (CRIF) • Versailles : du 24 novembre au 18 décembre 2008 Contact: pdesilans@versailles.cci.fr ou fmaleama@versailles.cci.fr ou au 01 72 03 29 62
Soirées de la création / reprise d’entreprise
La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Vald’Oise/Yvelines accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprise sur l’ensemble de leur parcours. Rencontres d’information, formations courtes (initiation) ou plus approfondies (longues), ces interventions constituent la base de travail pour tous les porteurs de projet.
• Versailles : le 14 octobre et le 2 décembre 2008 • Pontoise : le 18 novembre 2008
Après-midi d’information • Versailles: les 13 et 27 novembre, 18 décembre 2008 • Pontoise : 6 novembre, 4 et 18 décembre 2008 Contact: L’Espace Entreprendre • Val-d’Oise au 01 30 75 35 98 ou creation95@versailles.cci.fr • Yvelines au 01 30 84 73 90 ou creation78@versailles.cci.fr
Information spéciale repreneurs « Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI? » • Versailles : le 21 novembre 2008 • Pontoise : le 12 décembre 2008 Contact: Luce Aouad au 01 30 75 35 61 ou laouad@versailles.cci.fr * Dans le cadre du réseau « CCI Entreprendre en France » et en partenariat avec la Direction du commerce de l’artisanat des services et des professions libérales (DCASPL).
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PERMANENCES « PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE » Organisées gratuitement par la CCIV en partenariat avec la Compagnie nationale des conseils en propriété industrielle (Cncpi) et l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi), elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle. Prochaines dates : • Versailles : les 29 octobre, 20 et 27 novembre, 10 et 18 décembre 2008 • Pontoise : les 6 novembre et 4 décembre 2008 Inscription au 01 30 75 35 82 ou arist@versailles.cci.fr
RÉUNIONS EXTÉRIEURES Apéritifs contacts (CEEVO) Prochaines rencontres 2008 : « Le temps partagé : quels atouts pour les PME, quels acteurs, quelles méthodes, quels résultats ? », le 26 novembre 2008 ; « Réseaux d’entreprises : quels atouts pour les PME-PMI ? », le 17 décembre 2008. Contact et inscription au 01 34 25 32 43 ou ceevo@ceevo95.fr (inscription au plus tard une semaine avant la date)
Cafés contacts (Aéropôle Roissy CDG) Prochaines rencontres : « Comment vendre et valoriser ses produits à l’étranger ? », le 26 novembre ; « Les contrats : nécessités et pièges à éviter », le 17 décembre. Renseignements et inscriptions sur www.aeropoleroissy.com/rubrique « Cafés-Contacts » ou au 01 74 37 27 27
Les ateliers de l’Accet Ces ateliers sont organisés par l’Association pour la création de centres d’entreprises tertiaires (Accet) qui anime le réseau des pépinières d’entreprises du Val-d’Oise. Ils proposent chaque mois, généralement le vendredi, de 8 h 30 à 10 h, de se pencher sur des thèmes intéressant les entreprises. Prochains ateliers à la pépinière le 14 novembre, à AccetNeuvitec, sur le thème « Les mesures fiscales en faveur des entreprises innovantes », et le 5 décembre, à Accet-Sannois, sur le thème « Optimiser vos méthodes de vente ». Contact Accet, Jean-Claude Celectin au 01 34 10 97 97 ou jean_claude.celestin@accet.asso.fr
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