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INNOVATION-TECH (BANK’ UP) LA FINTECH QUI FAVORISE LES MICRO-PRÊTS AU PARTICULIERS NON-BANCARISÉS

Bank’Up est une FinTech camerounaise qui propose aux particuliers et petits commerces peu ou pas bancarisés, des services de paiement et de nano-prêts 100 % digitaux. La startup créée par Noé Bakouba-Kaljop, propose aux particuliers trois types de produits : le paiement à crédit, le nano-prêt en cash et la micro-assurance. « Nous proposons à nos utilisateurs d’acheter des produits et services auprès de certains de nos partenaires, et de payer en 1, 2 ou 3 mensualités ; nous offrons la possibilité à nos utilisateurs de résoudre des problèmes survenus en urgence en leur permettant de bénéficier de petits prêts en espèce, et nous leur donnons la possibilité de souscrire à nos produits de micro-assurance, conçus en partenariat avec des compagnies locales », explique Noé Bakouba-Kaljop, fondateur de Bank’Up.

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Pour bénéficier des services de la plateforme, l’utilisateur doit suivre quelques étapes : il doit tout d’abord s’inscrire sur la plateforme, formuler une demande de financement à l’achat et identifier le fournisseur. Une fois que la demande est approuvée et le transfert effectué dans le compte (Banque ou MoMo) du fournisseur, vient ensuite la dernière étape qu’est le prélèvement des traites à la source par le partenaire financier. Le Fintech Bank’Up a plafonné la facilité à l’achat à 100 000 FCFA, en fonction de la capacité d’endettement de chaque client. Les commerces partenaires sont payés aussitôt l’achat effectué et le client a le choix de rembourser son achat sur plusieurs mois. Le taux d’intérêt est également connu à l’avance. « Nous appliquons un taux d’intérêt de 2 % mensuel, pour une demande de 50 000 FCFA payée sur une mensualité… Le demandeur paiera 51 420 FCFA, soit 1 000 FCFA de taux d’intérêt + 350 FCFA HT de frais de service », fait savoir Noé Bakouba-Kaljop. La Fintech a pour ambition de faire plus de 250 000 transactions par mois et contribuer à bancariser plus de 5 000 petits commerçants utilisateurs de la solution dans les trois prochaines années. Un projet ambitieux, surtout que d’après le rapport 2018 FinScope, seulement 3 % de la population a accès au crédit formel. Côté sécurité, Noé Bakouba-Kaljop rassure : « Nous avons prévu pour les utilisateurs des comptes la possibilité de changer leur code secret autant de fois qu’ils le désirent. À la différence de ce que l’utilisateur n’a qu’un seul numéro de sécurité, ici, il peut lui-même changer son code de sécurité. Pour les dissuader d’être dans cette situation, nous faisons un système de messagerie préventive… »

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