RAK BE ISRAËL
Été 2017
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Medinat Hayehudim 91 - Herzliya Pituah • Du dimanche au jeudi de 9h30 à 19h00 - Vendredi de 9h30 à 14h00
09 745 48 26 - www.maisondelaliterieisrael.com
Couture’’
French Projection
Le sommeil ‘‘Haute
RAK BE ISRAËL
Profile Grand Canapé Design: R. Tapinassi & M. Manzoni. Canapé 1 place 1/2 et grand pouf habillés de tissue Azulejos, Jean Paul Gaultier
60 Rue de Medinat Hayehudim Herzliya Pituach | israel@roche-bobois.com | Tél. 09 9615999
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C O M P L E X E D E M A R Q U E S D E D E S I G N I N T E R N AT I O N A L S
RAK BE ISRAËL
P I T A R O H E C H T . C O M
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été 2017
TENDANCES MODE
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UN JOUR UN FOULARD Avec Rinati Lakel look marin l’or focus mode
DÉCO
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MAGAZINE
EN COUVERTURE
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Robe: ARIEL TOLEDANO Mannequin: Gianni Raz Photographe : Elad Brown Coiffure: MIki Noriko Mise en beauté : Henrietta Rachel Zelik
DIRECTRICE DE PRODUCTION Keren AZOULAY
frenchtouch.medias@gmail.com | +972.58.770.00.48 rédactrice en chef éliane sebban
frenchtouch.writ@gmail.com | +972.54.717.75.42 directrice artistique cindy zaoui
frenchtouch.crea@gmail.com | +972.54.215.23.25 www.cindyzaoui.com | cindy.azoulay@gmail.com COMMERCIALE Keren AZOULAY
frenchtouch.medias@gmail.com | +972.58.770.00.48 PARTICIPATIONS JOURNALISTIQUES Eliane Sebban Natacha Pawlak-Zuares David Mansour
INSPIRATION Aménager une terasse
Johanna Kupfer Levy Virginie Guedj-Bellaïche Ethel Berstein
culture Spectacles DOSSIER Le couple et l’Alyah chronique Adoption - La Genèse RENCONTRE Avec Orly Shitrit
L’ESSENTIEL 50 54
Une vie à deux, un travail sur soi Le couple: Questions au Rav Benchetrit
BEAUTé 37 38 40 42 45
focus beauté ESPRIT coco beauté en fête Conseils make-up COIFFées comme jamais By William Manino news beauté
REMERCIEMENTS Yaël Haddad Shochana Guez-Techouva Sophie Nataf
Les annonces et les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et la rédaction décline toute responsabilité quant à leur contenu. Toute reproduction et/ou utilisation complète ou partielle des articles et des pubicités doit être soumise à un accord préalable écrit de la direction.
ENVIE 58 60 62
SAVEUR Chef Sarah
RECETTES Foie gras aux poires DÉCOUVERTE Césarée
ET AUSSI 10 64 66
RAK BE ISRAEL Par Johanna Kupfer Levy ASTRO Cancer VIS MA VIE D’OLA Au Canyon
1 gauffre belge ou 1 cornet de glace gratuit* *pour toute commande en couple | jusqu’à épuisement des coupons sous présentation de cette publicité | de 14h à 19h
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édito
engagement C’est déjà la fin des classes ! Comme le temps file, une année, encore une autre. Hier encore, j’avais vingt ans, comme le chantait si bien Charles, aujourd’hui, j’en ai le double. J’en ai le double et je m’interroge ; Que faisons-nous du temps, de notre temps ? Où nous emmène cette existence ? Je m’aperçois que le quotidien, souvent intense, nous emporte et nous empêche de réfléchir, de prendre du recul, le recul nécessaire pour découvrir qui nous sommes et ce que nous venons faire sur cette terre. Certains décident de vivre pour leur famille, d’autre pour leur carrière, il y a ceux qui vont choisir la prière, l’étude, les Mitsvot et ceux qui préféreront accumuler des biens ou jouir de chaque instant. Chacun vit en fonction de quelque chose ou de quelqu’un, mais qui pourrait vraiment dire qu’il vit en fonction de lui, de ce qu’il est au fond, de ce pourquoi il a été créé et qui le rend unique. Nous faisons des choix, des choix de vie, or en matière de choix deux approches se distinguent. La première consiste à choisir de façon très technique ; je vais faire avocat parce que ça rapporte bien, prof parce qu’il y a beaucoup de vacances, Rabbin parce que je pourrais pratiquer la religion dans un cadre tranquille tout en étant payé ou bien, je vais me marier avec Noémie parce qu’elle est belle, grande et pas trop contrariante. Cette approche se nomme en hébreu ברירה, c’est un tri. Puis il y a une autre approche, la ; בחירהj’ai le sentiment que l’injustice ne cesse de gagner du terrain, je sais que je peux améliorer cette situation, c’est en moi, pour essayer de faire bouger les choses, je serais avocat. Trop de jeunes se détournent de la Torah, j’ai moi-même été dans cette situation, je sens que mon expérience peut servir de modèle, j’ai réfléchi à une nouvelle manière de faire passer les messages, je vais m’engager dans le rabbinat. C’est avec David que je veux passer ma vie, avec lui, je sens que je peux construire, m’améliorer, grandir, révéler ce que j’ai de meilleur en moi et l’aider à révéler ce qu’il a de meilleur en lui. La בחירהc’est le choix au sens noble du terme. Un choix motivé par une volonté farouche de participer, de manière constructive, à ce monde et de le faire avancer. Décider d’un projet de vie qui nous est propre, mais qui transcende et aller au bout de cet engagement, même s’il n’est pas certain que nous en récolterons les fruits. Tenter d’agir, ne serait-ce qu’un peu, comme les grandes figures de notre histoire, Avraham, Sarah, Itshak, Yaacov, Rahel, Yossef, David, Moshé, Myriam… Ces figures connues du monde entier, 4 000 ans plus tard alors que peu se souvienne du prénom de leur propre arrière-grand-père. Une vie dictée par des choix techniques, terre-à-terre, est une vie dirigée par la partie animal qui est en nous. Or ce n’est pas d’une espèce animale supplémentaire dont le monde à besoin, c’est d’Hommes et de Femmes engagés, de Bnei Adam au sens premier. On ne devrait pas se satisfaire de porter un potentiel divin en nous, on devrait tout entreprendre pour le révéler. Tamouz, Av, Eloul sont à nos portes. Et si nous profitions de cette période de remise en question pour réfléchir au sens de nos existences. Et si nous faisions, enfin, quelque chose de nos vacances !
Éliane SEBBAN Rédactrice en chef
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RAK BE ISRAËL DOLLS N ALL ISRAël
PHOTOGRAPHIE
50 ans plus tard Pour le 50eme anniversaire de la réunification de Jérusalem, la vice-Ministre des affaires étrangères, Tsipi Hotobeli invita des étudiants de France et des Etats Unis à visiter la vieille ville réunifiée. Les trois soldats immortalisés dans l’une des photos les plus célèbres du pays, glorieux combattants pendant la guerre des six jours, sont ainsi réunis pour témoigner… Haim Oshri, soldat du Gdoud 66 hativa 55 raconte : « A 09 :15 nous parvient l’ordre tant espéré de reconquérir la vieille ville. Je me souviens de l’émotion intense qui nous submergea alors que l’on découvrit la Jérusalem de nos prières… C’était la concrétisation d’un rêve ! Et pour le réaliser, nombres de soldats étaient tombés… Toute l’esplanade du Kotel était recouverte du vert de l’uniforme de ceux qui accouraient pour toucher le mur du Kotel. » Alors que le Général Motta Gur déclama cette fameuse phrase : « Le Har Habayith est entre nos mains » et que le Rav Goren sonna du shofar… Tous les soldats récitèrent à l’unisson la bénédiction de « Sheyiyanou ». Le photographe David Rubinger se coucha au sol pour capturer ces trois soldats qui vivaient sans aucun doute le moment le plus intense de leur vie… Des amis éternels qui se retrouvent 50 ans plus tard pour poser devant l’objectif du talentueux photographe Marc Israël Sellem… et qui se souviennent…
Tout a commencé pendant l’opération Tsouk Eytan, quand une maman décide de rassurer sa petite fille terriblement angoissée en créant une poupée complètement semblable à celle dessinée par l’enfant… Désormais en la serrant bien fort, elle ne redoutait plus les alertes et ne faisait plus de cauchemars la nuit… Depuis cette maman a décidé d’aider, par la confection de poupées personnalisées, les enfants malades ou souffrants de phobies et autres problèmes psychologiques… A partir d’un simple dessin sur papier, Yaël confectionne ainsi des créations uniques: Une petite fille victime d’un accident, armée de béquilles et se sentant si différente de ses camarades de classe, a eu la joie de découvrir sa nouvelle poupée également plâtrée… Une autre devant subir des analyses de sang bien trop souvent, a reçu une petite poupée avec une seringue et des pansements sur les bras, lui faisant relativiser désormais ses séances chez le docteur… Aujourd’hui, Yaël réalise le rêve de beaucoup de petits enfants artistes en herbe en matérialisant leurs créations débordantes d’imagination en véritables compagnons de chiffons ! Une véritable thérapie pour les uns, un cadeau original et unique pour les autres.
Facebook: Dolls n All Israël www.dollsnall.co.il
OPéRATION IN VITRO Dr Yuval Gielchinsky est sans conteste un ponte de la médecine dans le domaine encore si peu connu des opérations in vitro ! Sa maitrise permet d’opérer un fœtus dans le ventre de sa mère, lui épargnant ainsi de très graves lésions ou maladies post accouchement… Exerçant à l’hôpital Hadassa Ein Kerem, ce professeur a déjà sauvé la vie de nombreux bébés bien avant que ces derniers ne viennent au monde. Une caméra et de minis outils introduits dans le ventre de la maman permettent de pratiquer des manœuvres chirurgicales pointilleuses, telles que des opérations destinées à corriger la colonne vertébrale d’un fœtus et un énorme handicape à venir… La brésilienne Dr Denise Pedreda est la première à avoir initié ce genre de pratiques et s’est déplacée en Israël pour enseigner cet art au Dr Yuval Gielchinsky. L’opération se faisant sous anesthésie générale, bébé est ainsi plongé dans le sommeil… Seuls trois docteurs de par le monde exercent ces opérations… Une grande fierté pour Israël ! Un grand soulagement pour les mamans confrontées à de tels problèmes durant leur grossesse… !
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RAK BE ISRAËL INSOLITE
CHAMBRE DE SEL Peut-être une solution pour les adultes mais également pour les enfants qui souffrent à répétition de problèmes respiratoire, d’asthme, d’eczéma, de toux ou de rhume… ou même de ronflements ! Une solution naturelle sans inhalateur ou autres médicaments ! Les bienfaits de la halotherapie s’expliquent par l’environnement et le microclimat créés dans ces « grottes de sel ». Israël n’est pas en reste puisque propose dispose des appareils les plus sophistiqués du monde. Une séance équivaudrait à trois jours de vacances sur la plage… L’été approchant, à vous de décider si vous préférez dorer au soleil ou vous isolez dans une caverne… ;) Sut Haifa, Natanya, Tel Aviv, Acco, Ramat Gan…
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MODE
Grace Gitan des bijoux pas comme les autres...
H’en Barazani a appris l’art du tricot alors qu’il est hospitalisé et souffre de dépression… Ce hobby lui sauve la vie et lui permet de se sortir de ce cercle vicieux. C’est une vieille dame, voisine de chambre qui lui apprend alors toutes les techniques de tricotage et de la couture. A sa sortie, il décide de faire de ce loisir un art et crée de véritables chefs d’œuvre d’originalité en maniant des fils d’or et d’argent, en assemblant pierres précieuses et strass en de magnifiques colliers, boucles d’oreilles, bagues... Mais c’est lorsqu’il décide d’inventer des « bijoux pour ongles » que H’én se démarque comme artiste. Des décorations qui adhèrent à l’ongle pendant 4 semaines, à 30-50 Nis la pièce. Un artiste à suivre…
« A walk of art »: visionary shoes!
La Galerie Newyorkaise « Parasol Projets Gallery » a récemment dévoilé sa nouvelle exposition ayant pour thème : les chaussures ! Plus de 60 extraordinaires prototypes de shoes innovantes et délirantes, toutes issues de l’imagination et la créativité débordantes de 39 étudiants de la fameuse et prestigieuse école des beaux-arts de Bezalel à Jérusalem ! Ce projet alliant art et mode défie notre conception des chaussures telles que de simples accessoires utiles pour se mouvoir… Les modèles exposées vont à l’encontre de toutes les lois que nous connaissions sur l’espace, la gravité, l’anatomie et les matériaux généralement utilisés dans la création de chaussures. Ici, mythologie et réalité, beauté et monstruosité, délire et féerie apprennent à coexister dans des « objets » alliant porcelaine, verre, bois, métal, cristaux de sel et impression 3D… Peu ou pas commerciales, ces dernières nous évoquent la fragilité des chaussures de Cendrillon… Certaines créations ont du moins été portées par la fameuse Lady Gaga… C’est tout dire ! Il nous reste à nous demander si des « chaussures-sculptures » finalement inchaussables de par leurs formes inédites et leurs talons excentriques mais pourtant chargés de symboles historiques, restent… des chaussures.
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culture
théâtre
ils s’aiment
10 Juillet Ashdod | 15 Novembre Netanya Réservation: www.israstage.com | 03 6023619
‘Le Mendiant de Jérusalem’
02.07 à Jérusalem, Théâtre Bet Shmouel Réservation www.kalticket.com/lmdj | 058 500 7513
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vous annnonce
Libre Entrée onde m e Tout l vité ! est in
עיריית נתניה
אשכנזי-סטודיו השבוע בנתניה
Ouverture de la saison estivale à Netanya
נתניה
Mercredi et Jeudi 5 et 6 juillet 2017 de 18:00 à 23:00 au nouveau Kikar Haatzmaut Venez profiter d’événements pour toute la famille: châteaux gonflables, stand de maquillage et dessins-animés, stand de dessin devant le coucher du soleil et bien d’autres surprises! Sur scène:
RINAT GABAï
20:15 ,6.7
NOA KIREL
22:00 ,5.7 20:15 ,5.7
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UN JOUR, UN FOULARD
Textures et couleurs L’accessoire qui change la vie By RINATI LAKEL
L
a maison Rinati Lakel est sans cesse à la recherche de nouvelles matières, de nouveaux imprimés, pour nous proposer des foulards aux plus près des tendances mode. Cette saison, l’esprit grand large n’a pas échappé à la créatrice. Les modèles fards se déclinent en imprimés marinières, textures fraîches, légères et coloris très “croisière”, pile dans l’air du temps. Une collection éclaire disponible en quantités limitées comme Rinati nous en propose tout au long de l’année. Yomi, Turban, B-chic, Yom Yom, Kaly Easy, C-chic, Kalyana chaque modèle a sa spécificité et son rendu esthétique différent par son nouage au tomber toujours parfait. La tenue et le confort ne sont jamais négligés grâce au désormais indispensable, Boubou, base pour un joli volume et un bon maintien. La gamme est pensée et conçue avec deux exigences, nous faciliter la vie et nous rendre toujours plus belles.
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MODE
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Foulard Rinati Lakel
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Un air marin...
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Les noeuds de cordages se nouent sur les poignets ou sur le cou, joliment ornés d’ancres marines. Les bleus azure dessinent les silhouettes et nous ouvrent de nouveaux Fashion horizons. Le blanc immaculé reste le Must intemporel des beaux jours. Et pour réveiller un look un peu trop sage, le rouge en touche, détail ultime d’une féminité affirmée. Vive l’été ! Bague, Pazit Kider
Sandales, Camden
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Bracelets, House In Moda
mode
Boucles et collier, Asaf&Tomer
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Bracelet, Shlomit Ofir
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Mode
R O Pendant, Bloom
Lunettes, Prince
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+ SIZE FASHION WEEK
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TISSU précieux cHAPEAU MME RINATI LAKEL ! Le 15 mai dernier, la marque de foulards Rinati Lakel a été désignée parmi les gagnants du concours des petites entreprises israéliennes les plus prometteuses organisé par le journal Yedioth Ahronoth, véritable institution dans le pays. Nouvelle tenait à saluer et à féliciter toute l’équipe ainsi que la créatrice elle-même pour avoir réussi l’exploit de se distinguer dans le milieu laïc israélien avec un produit très emblématique du monde religieux, le Kisouy Roch. Avec ce prix Rinati contribue à améliorer l’image de la communauté française en Israël et par-dessus tout, elle fait briller la femme juive en toute pudeur !
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Avec Un Grand-père fabricant de textile, fondateur de l’empire Barnaby et un grandpère bijoutier, Toupal a trouvé sa voie. Il y a trois ans, elle crée DAJ Darya. Sa marque propose des bijoux faits à la main en édition limitée et personnalisable à l’infini, alliant métaux précieux et textiles de luxe comme ETRO, HERMES, Missoni, FABERGE, DEDAR, JEAN PAUL GAULTIER… Le résultat, des pièces à la fois raffinées et fortes, qui donnent envie.
Orit & Zaava Boutique de vêtements féminin de la taille 36 au 50 En entrant dans le studio, vous vous sentirez immédiatement comme à la maison. Vous y trouverez votre tenue parmis les vêtements de marques européenne ou les modèles exclusifs de créateurs pour une allure unique.
Toujours dans les joies!
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DOSSIER
L’alyah en couple. Quand l’union fait la force ? L’Alyah : Changer de pays, de langue, de repères… Des changements radicaux qui peuvent s’avérer difficiles pour les jeunes couples qui immigrent… et parfois se perdent… Cette rupture avec la routine peut être un véritable challenge qui déstabilisera et brisera l’harmonie au sein de la petite famille ou, au contraire, un défi qui fortifiera leurs liens et les poussera à grandir… Le couple face à cette nouvelle vie : pour le meilleur… ou pour le pire !
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ous les « olim hadashim » sont confrontés en montant en Israël, au moins dans un premier temps, à un brusque changement de vie. Mais dans un couple, si les partenaires peuvent être une réelle aide et un soutien inconditionnel pour leur conjoint lors de cette transition, le rôle de chacun est parfois remis en question… ce qui crée inévitablement des tensions. Ainsi le mari qui jusque-là maitrisait parfaitement son évolution professionnelle, devra parfois recommencer tout en bas de l’échelle… Si tant est qu’il ne parle pas l’hébreu, il devra apprendre l’Aleph-Beth et ne pourra parfois pas même gérer des démarches administratives des plus élémentaires ! La femme qui, quant à elle, donne le ton à l’ambiance de la maison, peut se sentir en perte de repères… Ses habitudes changent du tout au tout, et au-delà de ses propres responsabilités et difficultés similaires, elle doit souvent prendre sur elle de rassurer et stimuler le reste de la maisonnée alors qu’elle-même n’a peut-être plus son cercle d’amis ou la présence proche des membres de sa famille qu’elle fréquentait et qui constituait son réseau de soutien fort ! Combien d’enfants traduisent encore, après parfois 10 ans d’Alyah (pour ne pas dire 20…), des lettres à leurs parents ? Combien de femmes n’ont pas retrouvé leur vie sociale d’antan ? Combien de couples ont renoncé à leurs carrières au nom du sionisme ? Et qu’en est-il de ceux qui ont fait le choix de « l’Alyah Boeing » pour conserver un certain niveau de vie tandis que l’absence répétée du mari peut parfois peser lourd sur la dynamique de la famille ? Pourtant Israël n’exige pas de telles concessions… Mais Israël appelle sans nul doute au renouveau ! Il est crucial d’embrasser le changement et de refuser de devenir socialement et professionnellement « impotents ». Il est important d’être conscients des étapes
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à venir et de ne pas renoncer à les suivre ! Il faut impérativement que mari et femme aient tous deux acceptés et décidés ensemble de monter en Israël et qu’ensemble également ils entament cette traversée du désert ! Ce n’est qu’en unissant leurs efforts et en se projetant dans l’avenir afin de bien définir leur nouvelle vie, qu’ils pourront goûter au lait et au miel de la terre promise! L’Alyah pousse les conjoints du couple à se redécouvrir et à reconcevoir leur relation… Une véritable introspection est de rigueur pour appréhender les défis qui font peur et relever ceux qui au contraire grisent, stimulent. La communication - l’écoute, le partage - est la clef de la réussite de ce projet ! Puisque chaque partenaire vit ce défi différemment, puisque chacun à son propre rythme d’adaptation et est confronté à des obstacles personnels… il est crucial de s’exprimer, de se comprendre, de s’intéresser… d’aider l’autre à nous aider… pour faire de ce « deux » un atout précieux ! Etre et rester « ici » cette belle team, cette équipe solide et unie, qui faisait « là-bas » sa réussite ! Karen Mor - Psychologue pour enfants et thérapeute familiale en Israël -, insiste sur l’importance de prendre conscience des changements à venir, de légitimer les difficultés futures et
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de réaliser d’emblée que certaines de nos attentes ne se réaliseront pas et que notre quotidien d’aujourd’hui ne sera pas le même que celui de demain… « Le passage d’un pays à un autre, d’une culture à une autre, va métamorphoser la vie du couple et celle de la famille. Chaque membre va devoir s’adapter à un tout nouveau système de pensée, et remettre en question son rôle non seulement au sein de sa propre famille mais également au sein de la collectivité ! Il va sans dire que la perception qu’on avait jusqu’alors de sa propre identité en tant qu’individu, que conjoint, que parents va être complètement chamboulée… Ce changement de statut si stable et solide en France, n’est pas forcément évident à accepter. D’où l’importance de s’y préparer. » En effet, il est courant que les conjoints
d’un couple ne réagissent pas de la même façon à cette même décision qui consiste à tout quitter… pour reconstruire. Marianne Chaffiott - Psychologue et Coach de vie exerçant au Québec -, analyse et évoque les défis de l’immigration en général et les deux façons différentes de l’appréhender, en termes de « capsules de l’intégration ». Ainsi, dans notre contexte, certaines personnes envisagent l’Alyah comme une belle opportunité, un nouveau départ ! Elles sont immédiatement poussées à agir, à apprendre, questionner, avancer… Elles vont s’inscrire à l’Oulpan, entreprendre un nouveau stage, envoyer des CV, envisager mille et une nouvelles possibilités de s’adapter… Une
DOSSIER
façon positive et constructive de se réaliser pour ces personnes… qui cependant tendent parfois à oublier d’autres sortes de difficultés, moins matérielles, moins logistiques, mais pas non moins réelles même si davantage émotionnelles. Elles sont proactives et cette énergie débordante les empêche parfois d’analyser leur sentiment profond et de réaliser ce qu’elles ont laissé derrière sans jamais se retourner. Malheureusement mais toutefois inexorablement, le déni de ce vide les rattrapera plus tard… et elles devront y faire face bien malgré elles ! Tandis que d’autres, au contraire, se focalisent exclusivement sur leurs états d’âme, le manque de leur entourage, les difficultés à venir, le décalage ressenti… Elles sont réactives et ont besoin de gérer tout ce chamboulement psychologique avant de pouvoir même envisager
IRIS
איריס
d’être productives par la suite. Ce n’est qu’armées et enfin confiantes, qu’elles commenceront à prendre les devants. Mais pour l’instant… elles stagnent, se renferment et souffrent intérieurement. Ce décalage d’interprétation de la nouvelle réalité peut créer un réel fossé entre les conjoints du couple. Pourtant s’ils parviennent alors à partager, à faire preuve de patience, de tolérance, ils sauront s’entraider pendant ces phases comportementales opposées et se retrouver en parfaite adéquation à la fin de ce processus… de l’autre côté ! La dualité dans un même projet. La différence de rythme mais une envie unique. La complexité propre à chaque être humain et pourtant un désir commun. Il s’agit donc de communiquer et de rester soudés pour vivre ce défi comme une expérience enrichissante
et non comme un obstacle éprouvant. La Psychologue Karen Mor, interrogée sur le sujet, étaye encore l’importance du dialogue : « Je vois souvent des couples qui craignent de parler de leur faiblesse, de leurs difficultés au quotidien. Or, parler transcende cette « faiblesse » et la métamorphose en véritable force ! Tout dépend en réalité de la façon de s’exprimer. Il ne s’agit pas de s’appesantir sur soi-même, de détailler nos angoisses, ni d’effrayer notre conjoint par nos craintes, mais d’avouer se retrouver face à une difficulté et de se promettre d’arriver à la surpasser ! C’est en fait un modèle sain à montrer à son conjoint et à ses enfants : savoir prendre conscience et évoquer les obstacles qui ne manqueront pas d’arriver et de nous bousculer et agir pour les surmonter! De par ses épreuves, chaque membre est invité à se redécouvrir, réapprendre à s’apprécier, à s’estimer,
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jeudi pour un doux weekend en famille avant de refermer les valises…
à réévaluer les forces de chacun ainsi que les faiblesses. Il est primordial de savoir comment aider les membres de sa famille en période de « crise ». Car s’ils se sont compris, soutenus, entraidés, leurs liens s’en retrouveront forcement resserrés, fortifiés ! Cela peut prendre du temps. Cela exige de la patience et de la volonté ! Mais l’important est de persévérer dans cette optique, de ne pas renoncer, de parler !!! » Notons qu’un couple ayant des difficultés relationnelles en France ne verra pas ces dernières disparaître soudainement en entreprenant cette traversée de la Méditerranée... Lorsque l’on change de vie, les obstacles sont nombreux et les franchir nécessite une base de couple solide, stable. Cependant, l’Alyah peut être une occasion de briser les schémas erronés établis jusqu’alors, de permettre au couple de changer de routine, de freiner cette spirale infernale qui le propulsait hors de cette union et de vivre une toute nouvelle réalité... un nouveau départ! Pour cela, la volonté de changement doit être profonde. Et celle de se battre tant pour cette nouvelle vie qui commence que pour
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son couple qui avance, véritable! Parfois les mauvaises décisions émergent d’une réelle bonne intention… Qu’il est important de savoir décrypter les signes qui dénotent la fragilité d’un couple, les silences ou autres sentiments exacerbés d’une famille en danger…
En guise d’illustration, fameuse « Alyah Boeing »…
la
A priori, on ne peut qu’applaudir ces maris qui cherchent à garantir le même revenu de vie à leur famille. Un moyen de maitriser au moins l’un des paramètres de ce changement de vie. On les voit partir le lundi et revenir le
Conserver son salaire de Paris. Oui. Mais à quel prix ? Le rôle du père n’est pourtant pas de pourvoir aux besoins de sa famille… de loin… mais bien de les soutenir d’ici. Qu’en est-il de sa présence rassurante ? De son aide efficiente dans l’éducation des enfants ? De l’équilibre familial ? Qui sera là désormais pour faire preuve d’autorité ? Un appel à 4000 km en guise de conseil ? Sur qui désormais pouvoir compter, comment se sentir épaulée ? A ce cher papa tellement motivé et qui travaille tellement dur pour protéger sa famille du manque… Et si ce manque n’était pas celui de l’argent, mais de toi ! Le manque de ta présence, en tant que père, stricte mais solide, en tant que mari, dans un couple complice et uni. Le manque de toi quand ton fils a dit son premier mot. Quand ta fille a participé à son premier concert de violon. Quand ta femme était épuisée et aurait tant voulu pouvoir se reposer en sachant que tu la relayais. Quand ton neveu fêtait sa bar mitsva et que tu n’étais pas là. Il y a trop de « Quand » pour pouvoir tous les citer… Trop d’occasions de se retrouver, ratées… Trop de possibilités d’inculquer, gâchées… Trop de récits qui ne racontent pas tout et de débriefs « après coup » mais qui ne servent plus à rien du tout…
DOSSIER
Evidemment, c’est tellement rassurant de savoir que la parnassa sera là à chaque fin de mois ! Nul doute que ces familles ont pris cette décision parce qu’ils n’avaient souvent pas le choix à vrai dire… ou en tout cas le croyaient-ils ! Parfois un petit voyage une fois par mois peut suffire à maintenir une affaire bien en place, mais souvent la présence du docteur, du dentiste, du chef d’entreprise est inévitable et les départs hebdomadaires incontournables… Et la mère dans tout ça ? Elle essaye d’assurer, de compenser, de composer ! Elle doit gérer sa petite colonie comme elle peut. Elle endosse tous les rôles en semaine, elle est douce mais sévère, elle est mère et père… Elle est libre tous les soirs théoriquement mais peut rarement sortir spontanément concrètement. Jeter la poubelle, acheter quelques bricoles à la makoleth, c’est assez simple quand l’un des deux conjoints surveillent les enfants pendant ce temps. Mais là, un rien demande organisation, prévision, adaptation… Une adaptation supplémentaire et un autre manque à gérer qui s’ajoute à celui de sa famille restée en France, de ses amis, de son ancienne vie… le manque de son mari pourtant censé, du moins en théorie, être ici. Et finalement la maman continue de faire sa vie, d’avancer, de progresser. C’est en fait elle qui s’adapte le mieux : elle apprend la langue, se crée un nouveau cercle autour d’elle, comprend le fonctionnement des administrations, des banques, du missehad hapnim… connait les chemins, les astuces, les bons cafés du coin, les jardins… assiste aux réunions de parents d’élèves et autres évènements scolaires… Le mari revient le weekend au pays. Dans un pays où il a décidé de vivre, mais dans lequel il reste un peu (beaucoup ?) touriste… Il essaye de rattraper le temps perdu, et même épuisé par ses trajets, il lui faut exploiter chaque minute pour jouer avec ses enfants, apprécier d’être enfin entouré de sa famille, renouer avec sa femme… être présent tout simplement. Simplement ? Quelle pression pour tout le monde ! J’imagine cette femme qui évite les reproches pour ne pas gâcher ce précieux moment. Ces enfants qui refusent les invitations chez leurs copains parce que papa est enfin là. Ce père qui se lève aux
aurores pour profiter un maximum. Je les imagine parfois soucieux mais confiants. Séparés mais aimants. Les statistiques parlent d’augmentation de manifestation de violence chez les enfants privés de la présence de leur père au quotidien. Les psychologues évoquent de nombreux cas de divorce chez les couples qui ont fait ce choix. Certains exposent les risques de complexe d’Œdipe et les rapports passionnels et conflictuels des enfants avec leur mère. Confusion des rôles. Perte de repères. Ce ne sont que des statistiques. Que des éventualités. Mais il est aisé de comprendre le risque de cette « Alyah Boeing », d’en saisir les difficultés… « L’argent ne fait pas le bonheur »… Simple à dire, peut-être même quelque peu naïf… Mais en tout cas sur chacune des pièces de ce salaire, il y a un vrai revers…. La Psychotorahpeute, la Rabbanite Simha Brami, reçoit de nombreux couples qui traversent ce genre de difficultés : « Les femmes de nos jours exigent de leur mari d’avantage. Le fait que ce dernier voyage pour subvenir aux besoins de la famille, ne le dispense pas pour autant de devoir l’aider dans les tâches domestiques à son retour. Elle aussi travaille. Or, les reproches, les tensions risquent de gâcher de rares moments destinés à profiter de la présence de ce dernier… Il est dès lors nécessaire que chaque partenaire apprenne à vouloir faire plaisir à l’autre ! Evitez les mots « concession », « parité », « égalité ». Il s’agit avant tout d’aider par envie, de faire passer son conjoint en premier, de chercher à l’écouter, à le comprendre, à trouver des solutions aux problèmes, aux incompréhensions… Si chacun des partenaires a comme désir premier de contribuer au bonheur de l’autre, de lui faciliter sa journée, alors chacun d’entre eux recevra et donnera le meilleur de lui-même et le couple dépassera tous les obstacles ! » « Il est également crucial de trouver des moments pour se retrouver, de créer des instants ! Il ne s’agit pas forcément d’organiser de grands évènements si le temps ou les moyens ne le permettent pas… Il suffit de se balader dans le quartier, de prendre une glace, de s’assoir sur un banc, de discuter… Il ne faut pas grand-chose pour passer du bon temps, l’important étant de partager, ensemble ! Il faut également impérativement cesser de comparer, ne pas essayer
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DOSSIER
de conserver le même train de vie, la même routine… reproduire. S’adapter à son nouveau pays, c’est accepter d’y vivre comme un israélien accompli, avec le même salaire, les mêmes défis. Et partir à la recherche de la ville et de la communauté dans lesquelles vous vous sentirez le plus à l’aise, le plus… vous-mêmes. » Alors on ne peut tout de même qu’espérer que cet arrangement soit temporaire. Que le mari parvienne à vivre pleinement son insertion en Israël sans passer à côté de sa vie de famille, sans perdre de vue son rôle dans cette dynamique… Sans transmettre un message erroné à sa femme, ses enfants… ou sans leur en transmettre du tout. Mais la difficulté de maintenir un rythme de vie équilibré au sein de la famille n’est bien entendu pas « réservée » aux familles dont les pères voyagent sans arrêt. Vivre en Israël implique de nombreux changements de mode de vie et nécessite un réajustement de routine ! Karen Mor nous éclaire : « Les enfants passent d’une famille dont les règles étaient précises, l’éducation bien établie, où
chacun savait à quoi s’attendre… à un système d’éducation complètement diffèrent. Ici, la place de l’enfant n’est certes pas la même. Le système scolaire en Israël exige de l’enfant d’être autonome et de savoir se prendre en charge. Il va devoir gérer sa propre intégration ! Les parents sont également complétement associés à sa réussite scolaire et impliqués comme jamais ! La relation avec les professeurs est moins formelle, on s’écrit, on s’appelle, le système moins cadré, les horaires plus souples… » Or, même si l’enfant avait accepté de monter en Israël, son arrivée le met face à des difficultés qu’il va avoir du mal à surmonter. Rébellion, rejet, sentiment d’impuissance voire de fatalité… Vais-je réussir à m’adapter ? Retrouver des copains ? Obtenir mon bac ? Et en parallèle de cela, il est désormais animé par un sentiment de toute-puissance inconnue auparavant du fait de cette nouvelle « liberté » acquise ici. Il peut soudain sortir
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seul dans la rue, ne plus avoir peur… Il dispose de beaucoup (trop ?) de temps de libre… Et ses parents ne savent pas tout, en tout cas pas autant qu’avant… Cette nouvelle force ressentie par l’enfant - au sein de l’école et en dehors traverse souvent les frontières de sa maison… « Je peux désormais faire ce que je veux ? » K.M : « Un père jugé comme autoritaire en France peut parfois devenir quelque peu laxiste ici. En France, le papa rentrait tard le soir après le travail. Les enfants sortaient de l’école à une heure avancée et tout était bien coordonné : un seul diner à prévoir, les devoirs, des sorties de temps en temps, contrôlées… L’autorité du père était bien installée et respectée. Le rôle de la mère clair. Soudain, le père ne travaille pas (encore). Il est à la maison toute la journée. Les enfants rentrent également très tôt de l’école. La dynamique change ! Le père peut perdre de son « sacré », autoriser des choses qui n’étaient pas d’actualité jusque-là, et risque d’initier un certain laisser-aller… » « Il est crucial de bien communiquer ! L’enfant a besoin de comprendre que la base qu’il connaissait jusqu’alors et qui engendrait chez lui un sentiment de solidité et de sécurité, n’est en rien effacée mais exige d’être redéfinie, réadaptée ! Il faut reparler limites… retrouver un équilibre ! Il est certes légitime de permettre à l’enfant davantage, puisqu’il vit désormais au sein d’une société qui le lui réclame. Mais pour autant, l’adolescent a besoin de se sentir encadré. Oui, il peut désormais sortir, mais il y a toujours une limite d’heures à respecter, des règles à adopter… ! Pour empêcher que cette nouvelle force qu’il acquiert ne le perturbe et ne l’incite à se rebeller… Il est essentiel de dialoguer ! Et de recréer une structure plus forte, plus saine, où chaque membre retrouve une place renforcée ! Un lâcher prise certes, mais contenu, maîtrisé ! » Faire le choix de partir… Construire une nouvelle vie en terre promise … Une sacrée aventure pour toute la famille. Le couple est mis au défi de prouver la résistance de son union, de son engagement, de consolider encore plus s’il ne faut son attachement, de surmonter les obstacles à venir… et de grandir ! A deux on est plus forts. A condition que chaque partenaire s’écoute, se comprenne et se tourne vers la même direction, pour décider de la bonne conduite à suivre et entrevoir le bonheur à venir ! Il s’agit avant tout de prendre la décision d’y parvenir et de se donner les moyens de réussir. La préparation d’un projet est la garantie de son succès. La communication, la promesse de sa concrétisation ! Alors, faites belle route et bienvenus chez vous !
Johanna K.Levy
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Aménager une terrasse 5 CONSEILs pour bien choisir De la terrasse, vue sur la mer, le sable blanc et le ciel bleu, le rêve absolu ! L’été, la terrasse se transforme en une véritable pièce à vivre où il est agréable de s’y détendre, dîner entre amis, bouquiner . Et ça tombe bien, les designers d’aujourd’hui ont pleins d’idées quand il s’agit d’aménager une terrasse où le confort cohabite avec le côté pratique . Petit tour d’horizon pour y trouver l ’inspiration !
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«Il est paraît-il, Des terres brûlées, Donnant plus de blé, Qu’un meilleur avril» (...) Ne me quitte pas, Jacques Brel
mois, trois mois, quatre mois, cinq mois, six mois et tout L’amour. Cet amour infini qui unit deux êtres et leur donne bascule. Machine détraquée qu’est le corps humain ! Celui qui l’envie de s’engager pour le meilleur. C’est de cet amour vous a fait croire un instant que vous dirigiez cette vie qui qu’il s’agit. L’impalpable, le magique, le soudain. Celui qui est en vous. fait rire nostalgiquement les couples âgés, et qu’on désire garder précieusement contre soi. Cette impression presque Et D. dans tout ça ? Mais où es-tu H.shem !? Pourquoi vivre obsessionnelle de croire qu’il disparaît dans la routine, avec ce déchirement ? Pourquoi sentir cette douleur sans récomles années qui passent et dans les expériences tragiques. pense finale ? Pourquoi ce vide ? Et cette colère que je dois Ces expériences tragiques justement. Celles qui vous cassent, combattre à chaque battement de mon cœur. Et le regard vous coupent, vous cisaillent, vous brisent en millions de de l’homme que j’aime, impuissant de ne pouvoir m’arracher morceaux d’être. Et une fois à terre, à ne faire plus qu’un cette tristesse…Aide-moi ! Aide-nous ! avec le vide absolu, on se rappelle de cet amour-là, qui Une fausse couche, deux fausses couches, nous semble désormais correspondre à trois, quatre. Et pourtant, à chacune d’entre une brindille frêle que le vent emporte et elles, notre amour étrangement se renforçait. ne nous retourne pas. Parce que ce souvenir Nous travaillions notre foi inconditionnelle a laissé place à l’amour certain, construit, en la vie, notre lâcher-prise et notre autoContre la mort solide. Celui qui défie le temps, l’espace et dérision : « Contre la mort l’humour et avec l’humour le vide. Grâce à ces mêmes expériences sombres, nous avons appris à vivre dans la et avec l’humour, l’humour, l’amour ». Nous avions demandé à D. de nous aider mais lumière et à s’en entourer, peu importe les l’amour nous avions oublié qu’Il était présent à chacun de obstacles. Nous avons appris à reconnaître nos pas, que Lui seul avait la caméra longue l’amour divin en chaque chose qui amène à portée, que Lui seul savait que nous devions vivre l’instant, à avoir le souffle coupé, passer par là pour comprendre. entrelacé de respirations sereines. Prenez une pomme pourrie, elle ne siéra pas à votre palais. Pourtant, si VOUS la placiez au bon endroit, elle serait Personne ne nous prépare à perdre un enfant. Personne ne capitale pour la création d’un nouvel arbre et à force de nous conditionne à vivre des années d’attente pour s’émertravail, cet arbre portera des fruits exquis. veiller de la bonne nouvelle et être détruite par la mauvaise. Il en est de même des expériences imposées par H.shem. On s’aime, on se marie, on désire un enfant et rien ne vient. Tout dépend donc de notre regard et nous avions décidé de Chaque année qui passe ressemble à du temps perdu, mal regarder autrement. utilisé. Et puis un jour, la chance sonne enfin à sa porte. On Nous adopterons. se sent pleine, vivante et forte. Une fierté terrible d’avoir gagné Cindy Zaoui un combat, d’avoir maîtrisé ce temps qui file. Un mois, deux
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beauté en fête !
Plus votre peau sera belle plus votre maquillage sera beau ! Préparez votre peau en faisant un bon soin, en institut si vous le pouvez, ou par vous-même : gommage, masque… Ceci vous permettra de retirer les petites peaux mortes, les imperfections, les points noirs… Ensuite, prenez soin de votre peau, protégez la du soleil et hydratez le matin et soir. Le Beauty faux-pas: Ne commettez pas l’erreur de faire ce type de soin trop proche de la date de votre évènement. Vous risquerez de garder des rougeurs ou de trop sensibiliser votre peau !
On arrête le soleil On s’épile les sourcils Oui une semaine avant ! Même si le cas échéant on retouche un peu deux jours avant l’évènement, le gros doit être fait suffisamment à l’avance. L’idée : ne pas subir les rougeurs ou les éventuels petits boutons des lendemains d’épilation ! Le Beauty faux-pas : L’épilation à la cire sur le visage. Au secours ! il n’y a pas pire pour vous abimer la peau ! Une épilation à la cire est agressive, elle retire les poils mais aussi la fine couche supérieure de l’épiderme, ce qui empêche le maquillage d’adhérer à votre peau mais aussi et surtout ce qui peut provoquer à long terme des taches de dépigmentation sur votre visage !
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Le soleil à l’approche d’un évènement est un faux ami. D’abord parce qu’aucun maquillage ne ressort sur une peau trop bronzée. Mais surtout parce que le soleil favorise, dans les jours qui suivent l’exposition, un excès de sébum à l’origine de l’effet « peau brillante » et du rendu « gras » vraiment très disgracieux ! Le scénario catastrophe: Les coups de soleil ! Ils sont difficiles à cacher, ils creusent les yeux et ils empêchent le maquillage de tenir !
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JOUR J: LE MAKE-UP LES YEUX 1- Ne faites pas l’impasse sur une bonne base pour les paupières, elle permettra au fard d’adhérer à la peau et de garder sa couleur au fil des heure. 2- Optez pour des fards chargés en pigment mais moins en talc (testez sur votre main si la couleur est la même que sur la palette c’est bon ;-) 3- Estompez estompez estompez ! Quel que soit le maquillage que vous choisissez ou la forme de vos yeux le secret est de bien estomper surtout l’os de l’arcade sourcilière et les coins externes des yeux pour un rendu parfait !
LES Lèvres 1. Ne faites pas l’impasse sur le crayon contour des lèvres qui doit être de la même couleur que votre rouge à lèvre. Vous pouvez même en appliquer sur toute la lèvre. Ce crayon permettra une meilleure tenue de votre rouge à lèvre mais évitera surtout au rouge à lèvre de baver ou de fuir dans les petites ridules autour des lèvres. 2. Choisissez entre la bouche Nude et les yeux chargés ou la bouche marquée et les yeux moins…Les deux c’est trop ! Passé cinquante ans, on pourra envisager les deux afin de bien marquer les lèvres et les yeux pour un effet très femme !
LE TEINT 1. Utiliser un Primer -une base- avant de maquiller le teint vous permettra de matifier la peau, de la lisser et de réduire la visibilité de ses pores. 2. Bien choisir sa teinte Testez votre fond de teint sur le décolleté, souvent plus bronzé que le visage c’est vers cette couleur qu’on devra tendre pour obtenir un maquillage homogène. 3. En été, optez pour des formules de fond de teint fluides, ils sont plus légers et plus agréables pour la saison. 4. Terminez votre teint en poudrant votre make-up avec une poudre libre ou compact qui permettra de garder un teint mat et de fixer votre maquillage pour une meilleure tenue.
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es + pour la mariée
Ne faites pas l’impasse sur l’essai afin de ne pas avoir de mauvaise surprise le jour J. Buvez beaucoup la semaine qui précède le mariage.
LES ongles The beauty faux-pas : le vernis qui n’est pas en accord avec le maquillage ou la tenue ! N’oubliez pas les filles que pour nous les mains sont comme la continuité du visage ! On ne doit pas oublier de les soigner, de les chouchouter et de les maquiller !
Ne portez pas de lentille la veille du mariage pour laisser reposer vos yeux. Ne vous maquillez pas la veille du mariage, laissez reposer votre peau et évitez le démaquillage la veille du jour J. Prévoyez la coiffure avant le Make-up. Demander à votre maquilleuse de vous apprendre à faire le Touch-up – les retouches au cours de la journée ( en particulier la poudre pour matifier le teint qui a tendance à briller avec le stress et la chaleur ).
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pour un jour exceptionnel Les cheveux relevés en un joli chignon orné d’une attache fleurie, vous inspirent pour le plus beau jour de votre vie ? Vous préférez une tresse ou laisser vos cheveux flous ? Parce que le jour de votre mariage votre coiffure sera tout autant remarquée que votre robe, William Mannino Salon expert L’Oréal 2015, 2016, 2017, vous aide à trouver l’inspiration. Chignon torsadé, Headband strassé, cheveux lâchés, mais impeccables, Nouvelle à rencontrer William Himself. Il nous livre en exclusivité toutes les tendances 2017 de coiffure de mariée et de soirée. Nouvelle : quelles grandes tendances se dessinent pour 2017 ? William Manino : il y a un vrai retour de la torsade, de la Fishtail Braid- la tresse des sirènes-, du bijou de tête inséré dans un chignon bas, de la couronne de fleurs dans les cheveux. On assiste aussi au retour du joli Bun de danseuse, très prisé des trentenaires. Avant, c’était la robe qui donnait le côté princesse d’un jour, aujourd’hui, c’est la coiffure ! D’où le retour des bijoux en strass qu’on peut s’autoriser pour le jour J sans risquer le ridicule. N : comment les coiffures de mariée ont évolué ? WM : les coiffures plaquées et les boucles serrées ont laissé place au glamour décontracté. Des chignons ou des tresses qui ont l’air très naturel, un peu bohème, mais qui demandent en fait un réel travail en amont et un coiffeur ultra professionnel. N : Quelle est la nouveauté à côté de laquelle on ne peut pas passer ? WM : les cheveux lâchés. C’est simple et à la fois pour que ce soit parfait, le Beauty faux pas est interdit ! Il faut que les cheveux brillent, que le lissage soit nickel et tienne toute la journée, véritable exploit au vu de l’humidité ambiante. Finalement, c’est l’une des coiffures les plus difficiles à réaliser.
Les conseils de William -Avant de vous arrêter sur une coiffure, un essai est indispensable, de cette façon, vous évitez les mauvaises surprises et le stress. -A celles qui aiment le calme, choisissez un lieu avec une pièce privative dédiée à la préparation de la mariée. Notre salon met à votre disposition un espace rien qu’à vous. celles qui préfèrent l’ambiance seront les bienvenues dans notre Open Space.
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lissage brésilien Que ce soit pour votre mariage, pour une belle occasion ou pour tous les jours, le lissage brésilien est devenu l’incontournable des cheveux impeccables, William Manino nous en dit plus sur cette méthode révolutionnaire qui comblera vos rêves de cheveux lisses et soyeux. Nouvelle : le lissage brésilien, tout le monde en parle, pouvez-vous nous dire ce que c’est ? William Manino : C’est une technique de lissage qui repose sur l’application d’un soin 100 % naturel. Ce soin a pour objectif de gainer le cheveu de manière à le rendre plus souple, plus malléable, voir raide baguette si vous le souhaitez. Finis, les frisottis ou les cheveux indomptables de juin à octobre ! Plus qu’un simple lissage, cette technique est un soin magique pour toutes celles qui ont les cheveux fatigués, abîmés ou fragilisés. Il rend aussi les cheveux plus brillants et en meilleure santé. Le lissage tient entre 6 à 8 mois selon la nature de cheveux. Les toutes dernières techniques vous autorisent même les bains de mer. N : le lissage brésilien, pour qui ? WM : Il s’adresse aux femmes qui ont les cheveux frisés, bouclés, ou ternes et qui veulent les assouplir tout en leur donnant plus de brillance. Cette méthode de lissage toute douce, 100 % naturelle, convient aussi à celles qui ont les cheveux fatigués, abîmés ou fragilisés, car c’est un soin complet qui répare le cheveu. Autre bonne nouvelle : vous pouvez également bénéficier de cette technique de lissage si vous avez les cheveux colorés ou méchés...
Les conseils de William Un lissage pratiqué en salon, c’est la garantie de confier vos cheveux à des professionnels au savoir-faire confirmé et qui utilisent des produits de qualité. Vous payez peut-être un peu plus cher, mais vos cheveux sont entre de bonnes-mains. C’est de votre beauté qu’il s’agit donc faites attention aux fausses économies.
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N : quels produits utilisez-vous pour vos lissages ? WM : Notre salon est dépositaire exclusif en Israël des produits brésiliens Ybera et de l’incontournable marque française Jean de Perle. Ces maisons utilisent des soins sans formol, à base de kératine, de beurre de cacao, d’acide hyaluronique, d’extraits d’une variété de pomme suisse auto-régénératrice et d’acide Botulique capillaire (Botox). Les produits sont de très haute qualité afin de garantir la protection de vos cheveux et d’obtenir un rendu parfaitement lisse, soyeux et brillant. Ethel Berstein
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Petite devinette : Si je vous dis cleaner, glossy, mood, irisé, nail art, crackle, mutichrome, jelly, flaky, mat, french manucure, vous répondez ? Vernis à ongles ! Bingo ! Et c’est un double bingo parce-que vous connaissez tout le vocabulaire technique d’une pro sans dico et qu’en plus vous êtes dans la tendance ! Car le vernis à ongles n’est pas tendance, il est méga tendance et fait partie des produits de beauté les plus plébiscités de ces dernières années. Eh oui, c’est la raison pour laquelle, parfois prendre un rendez vous chez la manucure relève de l’exploit. En Israel , B’H elles sont surbookées mais en attendant qui ne peut pas mettre ces dernières sandales, c’est bibi ! Alors pour le jour J , petit conseil , prendre rendez-vous des semaines à l’avance pour être au top sans stress !
Petite parenthèse, en passant, non négligeable, c’est grâce à Rita Hayworth dans les années 40 , que notre allure changea. Elle créa un nouveau look avec les ongles long limées en ovale et entièrement vernis de couleur rouge … A nous la sexy, insoumise, diabolique, fatale attitude ! En israel, le vernis à ongles pour une femme c’est comme une jolie paire de sandales, on ne peut s’en passer. Qu’il soit bleu, vert ou rose qu’importe pourvu que nous ayons le pep’s jusqu’au bout des ongles . Bon les filles, c’est pas tout ça mais je dois filer maintenant, j’ai rendez vous avec qui vous savez !
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Après 4 semaines d’utilisation
NEWS BEAUTé
Palais d’Argan
En plein cœur de Jérusalem, Rehov Yaffo, parmi les boutiques de robes de soirée, se trouve un lieu exquis, Le Palais d’Argan. Sabrina et Levana vous accueillent dans un écrin entièrement dédié à la beauté et au bien-être des femmes. Soins visage, épilations, pédicure et pédicure médicale, onglerie, mais aussi coiffure et maquillage. Sabrina met à votre disposition ses 40 années d’expertise acquise dans les grandes maisons françaises, Christian Dior, Evian, Carita. Avec elle, votre beauté est entre de bonnes mains, les mains d’une professionnelle qui se soucie du niveau de soins prodigué, de l'hygiène et de votre santé. Côté coiffure, c’est Levana qui se charge de votre brushing parfait, de la coupe et de la couleur que beaucoup vous envieront.
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L’AMOUR DU CHEVEU
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La bonne fée de Cendrillon a désormais un nom
Orly Shitrit Orly Shitrit est une femme d’exception… Alors que le malheur s’abat sur sa famille à deux reprises, elle choisit la vie… Il y a quatre ans, le fils d’Orly, Elie, surnommé « Liloush », décède tragiquement suite à un violent accident de voiture. Il était tout juste âgé de 18 ans. Ce drame percute de plein fouet la famille qui peine à se relever. Un an et demi plus tard, le père n’a toujours pas retrouvé goût à la vie et décide d’en finir… Ce suicide terrible plonge à nouveau cette famille déjà meurtrie, dans le deuil, et les larmes n’en finissent pas de couler dans leur demeure et dans leur cœur… Orly prend alors une décision presque surhumaine et en tout cas aussi courageuse que salutaire… Pour elle et ses autres enfants, pour la mémoire de ses bien-aimés dont ils se languissent tant, elle choisira de faire de sa maison un havre de joie.
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RENCONTRE
...une mariée se doit d’être heureuse, comblée. Pouvoir la réjouir n’aurait pas de prix…
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RENCONTRE
Gmah’ «Bohi kala» | Rehov Hatapouz, 27 Petah tikva | Tel: 03-9338498 / 054-3193666
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essentiel
Le mariage
une vie à deux, un travail sur soi... Que fait le Maître du monde depuis la Création, demande le Midrach ? Il forme des couples, “Mezaveg Zivougim”. D-ieu serait donc responsable de la plus grande agence matrimoniale du monde ! Mais pourquoi consacrer tant d’importance à cette activité de “marieuse”? Parce que pour unifier le spirituel et le matériel, pour unifier ce monde et le monde d’en haut, il faut commencer par unir l’homme et la femme, former des couples. Pour le judaïsme, le couple est la base de toute société. Aussi, il ne saurait y avoir de paix dans le monde sans paix dans ses foyers. Or «Le mariage, enseigne Rabbi Yo’hanan, est plus difficile que l’ouverture de la Mer Rouge.» Trouver la bonne personne, vivre avec elle, fonder une famille, éduquer des enfants, continuer d’exister en tant que couple après leur départ, vieillir ensemble...Autant de défis qui pour être relevés demande un travail et une attention de tous les instants. Nous nous sommes penchés sur ce sujet bien épineux en cherchant à comprendre ce qu’est le sens du mariage dans le judaïsme. Parce qu’en comprenant de quoi il s’agit réellement et là où cela doit nous mener, nous pouvons peut-être éviter les fausses routes et les désillusions aux jeunes couples comme aux moins jeunes. Le but étant de nous aider à faire de notre union présente ou à venir, non pas un cuisant échec, mais le plus solide des édifices.
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A
fin de saisir le sens du mariage dans le judaïsme, une approche en particulier a attiré notre attention. Elle est présentée dans un article intitulé : Pourquoi le mariage juif semble-t-il tellement unilatéral ? Il s’agit de la réponse du Rav Tsvi Freeman1 à un jeune homme fraîchement fiancé qui après avoir passé en revue, avec sa promise, différents modèles de Ketoubot s’interroge sur le fait que la Ketoubah est entièrement consacrée aux obligations du mari vis-à-vis de sa femme et ne dit rien des obligations de celle-ci. En plus d’apporter une réponse à cette question pertinente, cet article nous permet de comprendre le sens de l’union entre un homme et une femme à travers les conseils prodigué au jeune couple. Tout d’abord, mazal tov pour vos fiançailles ! Puisse votre mariage constituer un lien éternel et amener bénédictions, paix et harmonie en ce monde. Au sujet de la ketoubah : laissez-moi vous expliquer à quoi sert une Ketoubah et pourquoi elle a été créée et vous comprendrez la raison de son unilatéralité. Et je ne peux me retenir d’ajouter au passage quelques conseils qui vous seront certainement utiles pour votre mariage. Comme tout anthropologue vous le confirmera – de même que tout bon conseiller matrimonial, et votre grand-mère également –, les hommes et les femmes n’abordent pas le mariage sur le même pied. Nul besoin d’un doctorat en sociologie pour savoir que l’engagement d’un homme dans son mariage est bien loin de l’intensité de celui d’une femme. Lorsque l’homme met un jeton en jeu, elle en met vingt. Une femme aborde le mariage en quête de sécurité et de stabilité, de sorte qu’elle puisse construire un foyer et une famille dans un environnement propice. Un homme entre dans un mariage comme un conquérant qui acquiert un nouveau territoire. Une fois marié, il ne lui faut pas longtemps pour commencer à chercher d’autres lieux à conquérir: dans le cadre de son travail, dans le vaste monde, voire même au-delà… Alors, qu’est-ce qui force l’homme à procurer à sa femme cette stabilité ? Qu’en est-il de l’amour, de la passion et de toute cette folie dont le Créateur nous a doté pour unir un homme et une femme ? Comme le dit la chanson, « love », l’amour, n’est-il pas « all we need », tout ce qu’il nous faut ? Il y a cinq cents ans, le grand-maître kabbaliste, Rabbi Moché Cordovéro écrivit2 des mots sur la passion humaine qui
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paraissent avoir encore des années lumières d’avance sur nous. La passion d’un homme pour une femme, écrit-il, ne provient pas réellement de sa masculinité. Elle provient du “morceau” de femme resté en lui lorsqu’ils furent séparés l’un de l’autre dans le Jardin d’Éden. Si il utilise cette passion pour son propre plaisir, celle-ci finira par se retournera contre lui et le détruira. Un autre grand kabbaliste, Rabbi Yechaya Halévi Horowitz écrivit 3 que rien de ce que D.ieu a créé n’est mauvais en soi. Ce n’est qu’à travers l’action de l’homme qu’une chose peut être rendue mauvaise. Même le Yester Hara, s’il est dirigé vers son véritable but, élèvera une personne et son monde.
De pousser l’homme à embellir la Chekhinah (la Présence Divine) et lui faire une demeure en ce monde. En d’autres termes, si, de par cette passion, il va construire un foyer pour sa femme, lui prodiguer de l’affection, lui acheter de beaux bijoux – et qu’il le fait avec la conscience qu’elle représente la Chekhinah, car elle est la Mère de la Vie –, alors il sublime ses passions et révèle l’image de D.ieu en lui et sur cette terre. Ainsi, écrit-il: «Il convient à un homme de ne s’adonner à aucun plaisir, si ce n’est ceux par lesquels son épouse est
embellie à ses yeux. » C’est ainsi que les choses sont censées être : l’amour réunit l’homme et la femme. Le mariage procure la sécurité dont la femme a besoin. Et l’amour continue à pousser chacun des époux à apporter à l’autre ce dont il ou elle a besoin. Ceci arrive lorsque les passions sont maîtrisées et canalisées. Certes, on nous répète sans cesse que l’homme et la femme sont deux moitiés d’un tout et que ce tout n’est entier que lorsqu’ils sont réunis dans la sainte et mystique union du mariage. Mais ce n’est pas une recette de flan en poudre !
C’est quelque chose qui s’opère lorsqu’ils travaillent dur sur eux-mêmes pour dépasser leur ego et découvrir « l’autre » dans cette relation. Un homme et une femme s’unissent, dès que le mariage commence, le travail commence. Chacun doit chercher à révéler la part de l’autre en lui, la part de féminin qu’il y a en l’homme, la part de masculin qu’il existe en la femme. Ce n’est qu’une fois qu’on est en mesure de révéler l’autre, donc de s’annuler sois même, qu’on peut comprendre réellement la personne avec laquelle on vit. Si ce travail, cet effort, n’est pas fourni, et ce, au quotidien et si l’homme et la femme choisissent de s’abandonner uniquement à leurs instincts premiers, enseignent les Sages, ils sont comme deux feux opposés qui se réduiront mutuellement en cendres. Cependant, lorsqu’une femme se soumet inconditionnellement aux passions de l’homme, elle donne tout et ne gagne rien en échange, elle ne lui rend pas service non plus : il va brûler beaucoup d’essence sur l’autoroute de la vie, mais il n’ira nulle part. Il n’est pas question de dire oui à tout, il est question de comprendre l’autre. Considérez maintenant le verset de la Genèse qui décrit la première femme comme étant « un partenaire contre lui ».
Littéralement, cela signifie qu’elle est partenaire à parts égales. Mais ce phrasé inhabituel a suscité chez nos Sages une lecture plus profonde : « S’il le mérite, elle sera une partenaire. Sinon, elle sera contre lui. » L’enjeu est bien là : pour que le mariage soit une affaire d’amour et non de guerre, les êtres humains doivent s’élever au-dessus de la nature, de leur nature.
Comment se fait-il que quelque chose d’aussi beau que l’amour puisse détruire ? Le maître ‘hassidique, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi explique4 que c’est parce que l’amour d’un homme pour une femme et l’amour d’une femme pour un homme sont deux opposés. L’amour d’un homme, dit-il, coule comme de l’eau, alors que l’amour d’une femme brûle comme un feu. Son fils, Rabbi Dov Ber, expliqua 5 cela ainsi : la passion d’un homme s’accumule comme l’eau derrière un barrage, cherchant désespérément un passage pour finir par jaillir en un flot inondant. Mais une fois le flot passé, la passion se dissipe, jusqu’à ce que le réservoir derrière le barrage se remplisse à nouveau. La passion d’une femme suit un autre schéma. Elle est comme un feu qui doit être allumé avec du petit-bois, entretenu et attisé jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour prendre sur les bûches, et ce n’est qu’à ce moment qu’il brûle de lui-même. Si d’aventure ce feu échappe à ses limites, il brûle et brûle
et ne peut jamais être satisfait, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à brûler. Deux opposés, donc la seule solution, dit Rabbi Chnéour Zalman, est que l’homme et la femme découvrent un lien plus profond, quelque chose qui les dépasse tous deux. Lorsque chacun s’extrait de son petit soi et ressent ce que c’est que d’être l’autre. Alors une femme comprend pourquoi cet homme qui avait si passionnément besoin d’elle hier, semble être aujourd’hui dans un monde dans lequel elle existe à peine. Et un homme comprend que la passion d’une femme ne peut pas être allumée comme une lampe électrique, mais plutôt comme un feu de camp qui nécessite attention et soin pour démarrer, et plus de soin encore lorsque ses flammes commencent à monter, et encore plus de précautions s’agissant de ne pas abandonner à leur sort des braises ardentes.
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Comme nous l’avons dit, la femme recherche la sécurité, et ce, pour de bonnes raisons, elle va donner la vie, élever des enfants. Voici une autre bonne raison qui n’a pas encore été mentionnée : des enquêtes sociologiques aux Etats-Unis et en Europe ont démontré que plus les adolescents ont une relation de proximité avec leur père et moins ils sont sujets à la violence. D’autres, ont mis en évidence que la proximité avec le père était un facteur majeur de réduction du risque de toxicomanie chez les jeunes, alors que la proximité avec la mère n’a pas d’impact significatif. Donc, si vous voulez des enfants équilibrés, vous aurez le plus de chances d’y arriver en étant un père dévoué et présent. Or, si de nombreux hommes sont heureux de pouvoir sustenter une famille, la protéger et être un père, tous ne sont pas pour autant programmés pour tenir ce rôle toute leur vie. À un moment donné, le conquistador en lui pourrait se réveiller et dire : « Il est temps de s’extraire de cette roue de hamster et d’avancer dans la vie. » C’est ici qu’intervient la Ketoubah, un contrat de mariage qui dit en substance : « Voici tes obligations envers ta femme tant que tu es marié, et voici les pénalités dont tu devrais t’acquitter si tu la quittes. » Quelles sont ces obligations ? Lui prodiguer nourriture, habillement, affection, un foyer et accomplir tout ce qui est attendu d’un mari dans la société dans laquelle tu vis comme apprendre à lui parler, à l’écouter, et lui apporter les enseignements acquis par l’étude. Certes, ce n’est pas un système à toute épreuve. Cela demande toujours beaucoup d’efforts, et de compromis de la part de chacun des conjoints. Lui devra veiller à toujours avoir de l’attention et des attentions pour son épouse, c’est la Ketoubah elle-même qui le lui rappel. Elle, devra veiller à toujours prodigué une bonne dose de reconnaissance à son époux, les hommes en ont besoin. Sachez que tout ce que vous ne parviendrez pas à surmonter au sein de votre couple, ne se solutionnera pas en brisant celui-ci. Vous retrouverez les mêmes difficultés tout au long de votre route. Ce n’est pas parce que vous changez de femme ou de mari, à D.ieu ne plaise, que vos difficultés
vont disparaître, bien au contraire. Elles vous ratrapperons et vous devrez les régler de toute manière, avec quelqu’un d’autre et dans un contexte bien plus difficile encore si vous avez eu des enfants lors de votre précédente union. En ce qui concerne notre question d’unilatéralité, l’idée est que… La raison pour laquelle la Ketoubah n’est pas équilibrée, est qu’elle a pour vocation de protéger les femmes, non les hommes. N’oublions pas que du point de vu de la Halaha l’obligation de se marier et d’avoir des enfants est une obligation propre aux hommes. La Ketouba vient rappeler que prendre une femme pour épouse, une femme qui sera consacrée toute sa vie à un seul homme (Areat Mekoudechet Li), n’est pas un engagement anodin, loin de là, ses devoirs envers elle sont nombreux et c’est normal. Les Sages ont vu que les femmes couraient un certain risque et ils sont intervenus pour remédier à cela. La nature humaine – et les risques qu’elle suscite – n’a pas changé entre-temps, et c’est pourquoi la Ketoubah est toujours en vigueur. Souvenez vous que l’homme qui remplit ses obligations envers son épouse avec zèle voit la paix régner dans son foyer et révèle le Maître du monde sur cette terre. Sa femme devient alors plus qu’une reine... Sa propre couronne. Inspiré et librement adapté de la réponse du Rav Tzvi Freeman fr.chabad.org 1 Rav Tzvi Freeman dirige l’équipe de «Questions au Rabbin» de Chabad.org. Il vit à Toronto, Canada et est l’auteur de nombreuses traductions et synthèses de la pensée kabbalistique et ‘hassidique, parmi lesquels « Bringing Heaven Down to Earth. » | 2 Le Palmier de Deborah est un petit ouvrage éthique écrit par Rabbi Moïse Cordovero une des plus hautes figures de la Kabbale de Safed, consacré à la signification kabbalistique et à l’application de la doctrine de l’Imitation de Dieu. | 3 Chnei Lou’hot Haberit, Beassara Maamarot, Maamar Chevii § 6. | 4 Likoutei Torah, Chir HaChirim, «Al Kol Kevod ‘Houppa». | 5 Drouchei ‘Hatouna.
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Rav Benchetrit Le couple, ou comment faire UN avec DEUX ! Est-il vraiment nécessaire de présenter le Rav Yehia Benchetrit? Nous connaissons tous son engagement pour diffuser les messages de la Torah, sa détermination à faire régner le Chalom au sein des foyers, ses jeux de mots et son humour légendaire. Dans le cadre d’une de ses nombreuses conférences, le Rav s’est prêté au jeu des questions réponses pour nous apporter son éclairage sur ce qu’est le couple et nous aider à trouver l’harmonie en son sein.
Quel senssens a le couple ? Quel a pour le vous couple
pour
vous
?
Rav Benchetrit: C’est la rencontre de deux personnes, mais surtout de deux âmes. Les personnalités sont nécessairement différentes et la différence, si nous l’utilisons, c’est un pont. Si nous la subissons, c’est un mur. Le reste consiste à faire en sorte que l’alchimie de ces différences crée un lien entre les deux âmes. Cela s’appelle la communion des bonnes volontés. Si nous arrivons à ce niveau-là, ce qui suit est facile. Si nous confrontons deux mauvaises volontés ou une bonne et une mauvaise, nous restons sur place. A quoi quoi ressemblerait ressembleraitl’alchimie l’alchimiedede bonne rencontre la la bonne rencontre ? ?
R.B.: C’est surtout le travail qui importe. Les personnes de bonne volonté et construites, peuvent s’adapter à presque tout le monde. Il faut ensuite trouver la longueur d’onde. On dit que pour créer un amour commun, il faut détruire deux amours propres. On retire les écueils, on enlève les écrans et le courant passe. Au contraire, on cultive la fracture et on s’étonne de ne rien avoir en commun.
important au sein couple ? spiritualitéc’est c’est important au du sein du couple ? La spiritualité R. B.: Dans la Thora, c’est un commandement positif en soi que d’avoir la paix dans un foyer. Cela va au-delà que de dépasser les individualités, mais c’est donner un caractère spirituel à la paix. On retire la relativité du « Toi » et du « Moi » car « nous deux » on se retrouve impliqués dans un projet qui s’appelle la paix. Qu’est-ce quela paix ?c’est Qu’est-ce que c’est
la
paix
?
R.B.: C’est le signe de la présence divine. Donc lorsque l’on veut faire régner la paix dans une maison, comme on veut faire régner la paix entre les enfants et les parents ou faire régner la paix entre les hommes, on doit avoir une réglementation au-delà de notre individualité. L’individualité a pour sens la subjectivité, les intérêts personnels, les comportements différents. En même temps, dans une relation, l’intérêt personnel est toujours en jeu ? R.B.: Oui, mais lorsque l’on peut le sublimer pour un intérêt commun, c’est mieux. Plus l’intérêt commun va être sublimé, moins il va subir les limites de notre petitesse. La seule manière d’être grand, c’est de ne pas être petit.
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Un Un couple couple issue issue d’un d’un niveau niveau de despiritualité spiritualité différent différent devrait ? ? devrait commencer commencer par par définir définir le le sens sensdedela paix la paix R.B.: Il faudra qu’il trouve le logiciel de compatibilité. Lorsque vous allez en Italie avec une prise française, il faut acheter un adaptateur sinon le courant ne passe pas. Maintenant le problème, c’est qu’il ne faut pas seulement rendre compatible les personnes ou les intermédiaires, mais rendre compatibles les âmes. Car il y a là un projet qui est plus grand que nous, que notre conscience, que notre volonté personnelle et que notre projet existentiel, c’est un projet divin. Il faut voir ensuite comment notre projet personnel s’inscrit dans le projet divin. Vous dites qu’une personne qui n’a pas la Foi ne peut pas se projeter dans l’avenir. Est-ce que c’est le propre du couple que de se projeter dans l’avenir ensemble ? R.B.: C’est vrai dans tous les phénomènes de la vie. Le couple s’inscrit dans une logique d’avenir. On se donne les moyens, non pas d’être plus heureux au présent, car ça, ça s’appelle de la consommation, mais on se donne les moyens d’être heureux à long terme. Ça s’appelle de l’investissement. Regarde-t-on la mise en place d’une structure qui soit forte dans le respect tant que les sentiments ou l’intimité pour le long terme ou non ? On est souvent dans une logique de consommation. Lorsque quelqu’un mange une glace, il est fort probable qu’il ne garde pas le bâton. Le sentiment est-il, est-il, selon vous, sentimentd’amour d’amour selonen phase vous, avec en la rencontre sa propre que c’est phase avec ou la avec rencontre ouhistoire avec ?saEst-ce propre hiségoïste toire ?finalement Est-ce ?que c’est égoïste finalement ? R.B. : Ce sont les deux lectures. En hébreu les lettres ont une valeur numérique et dans les textes le mot « amour », « Ahava », a la même valeur numérique, que le mot « eh’ad » qui signifie « un » donc aimer c’est faire UN. Quand on fait UN, il se passe une alchimie que l’on appelle vulgairement « sentiment ». Maintenant si on fait DEUX, il n’y a pas d’alchimie. Lorsque l’on consomme, on ne dit pas « j’aime une pomme » car vous voyez bien ce que vous en faites. Quand je m’aime moi-même je me sépare de l’autre et quand j’aime l’autre je me rapproche. Si j’aime le « Moi » que j’ai mis dans l’autre et que l’autre a créé un espace en elle pour accueillir le « Moi » que j’y ai mis, ça veut dire qu’elle reconnaît le bien que je lui apporte et moi je reconnais le bien qu’elle m’apporte. Après un travail d’abnégation, nous pouvons fusionner. Il n’y a plus le Moi et le Moi, il y a le « Nous ».
La jalousie, par exemple, serait alors l’expression d’un amour à l’extrême ou d’un fort amour de soi-même ? R.B.: S’il y a jalousie, c’est qu’il y a un problème de confiance. La confiance a deux visages, un manque de confiance en soi et un manque de confiance en l’autre. Or, la confiance c’est aussi faire le lien (con + fiance = avec la foi) et comme je le disais, la Foi c’est de voir l’avenir. Et lorsque l’on fait communier la Foi en soi et la Foi en l’autre, on est déjà dans le « un ». Dans le « un » il n’y a plus de problème de jalousie. Qu’il y ait une distance physique ou mentale, on a l’esprit tranquille car on sait que le lien a été créé. En revanche, si le lien n’a pas été créé, ce n’est pas la prison ou l’engagement qui empêchera l’un des deux d’aller voir ailleurs si il n’est déjà pas là. Et la séduction Et la séduction dans tout ça ? dans
tout
ça
?
R.B.: Elle est nécessaire. C’est une séduction de construction. Je m’explique:lorsque vous améliorez un produit, que vous rangez une maison, vous décorez un plat, vous donnez un attrait pour que ce que vous faites devienne attirant. C’est normal. Mais là, il ne s’agit pas d’objet mais de la nature d’une relation et l’évolution de son intensité. On est dans une logique d’investissement. Donc on doit se plaire, être attrayant, intéressant. On doit être sympathique. On doit se draguer après le mariage. C’est pas parce qu’on a attrapé le poisson qu’on arrête de le nourrir. C’est le maintien de la dynamique du couple. Que penser des couples qui, après des années, essaient de Que penser des couples qui, après des années, essaient de trouver ailleurs leur besoin de séduire ? trouver ailleurs leur besoin de séduire ? R.B.: Ils sont dans une logique de consommation. Le principe se base serait : « j’ai toujours fait pour moi-même, par rapport à moi-même et aujourd’hui moi-même, j’ai encore besoin de me prouver que moi-même je suis capable de séduire ». C’est une espèce de masturbation en commu-
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nauté. Quand on veut essayer de plaire à l’autre, c’est un jeu. On veut être l’objet du désir de l’autre et l’on veut que l’autre soit notre objet. C’est très loin de la notion du couple. C’est une notion de célibataires organisés en couple, donc une paire. Vous avez avezréussi réussi dans vie à« UN faire dans votrevotre vie à faire » ? « UN » ? Rav Benchetrit : (sourire) On travaille tous les jours pour ça ! Chaque jour on rajoute des pierres sur la construction. Construire, c’est mettre ensemble de manière durable, deux choses initialement séparées. Cette construction dure éternellement car le but n’est pas la construction que l’on produit, c’est l’acte de construction que l’on maintient. Et l’action de construction maintient le lien. C’est lorsque l’on cesse de construire que tout se détériore. Les maisons qui durent le plus sont des maisons entretenues. Ça veut dire que le couple a toujours un but au départ ? R.B.: Oui, bien sûr ! Et quel serait quel le but serait ultime ? le
but
ultime
?
R.B.: Qu’après la vie, les deux moitiés d’âme restent ensemble éternellement séparées des deux corps. Lorsque l’on sublime les corps, les intérêts personnels, l’égoïsme et l’orgueil, on fait une confusion des âmes. Et la confusion des âmes vécue ici, se prolonge pour l’éternité. Mais ça, c’est dans la mesure où l’on a un projet. Dans le cas contraire, c’est de la consommation rapide comme on le fait pour un hamburger. Quel est pour faire coupleun? couple ? Quel estle secret le secret pour durer faire undurer R.B.: La matière a un début et une fin, mais à l’intérieur il y a les valeurs qui n’ont pas de début, ni de fin. Donc il vaut mieux investir dans l’indivisible que dans le divisible. Si vous investissez dans la maison, on peut la couper en deux. Si vous investissez dans les enfants, vous pouvez vous partager le temps, quinze jours chacun, avec eux. Si vous investissez dans l’argent, vous pouvez séparer les comptes. Mais si vous investissez dans la communication, le respect, la communion,
la compréhension, la douceur, la bonté ou la reconnaissance, ce sont des notions indivisibles. Pour investir dans une quel Pour investir dansbonne unecommunication, bonne communicaserait le premier conseil à nous donner ? tion, quel serait le premier conseilà nous donner ? R.B.: D’abord la communication vient de commun et commun c’est « comme un ». Il faut donc avoir déjà le projet de communion dans la communication. Si vous ne cherchez pas à être clair sur ce que vous voulez dire et pas sur ce que vous dites, sur les mots pour le dire et l’intention qu’ils vont véhiculer, vous ne pouvez pas atteindre la communication. Lorsque l’on fait ce travail de communication, on communique dans la communion. Après, nous allons communier dans le don, c’est-à-dire donner ce qui est adapté à l’autre et qui est nourri par ce que vous donnez. Et dans l’autre sens vous serez nourri par l’autre. Nous allons ensuite reconnaître le bien qui nous est donné. C’est ce que l’on nomme la reconnaissance. En fait, il faut toujours garder la trame de la communion dans tout ce que vous faites. Lorsque l’on se dispute, c’est pour se réconcilier. Est-ce qu’au bout dubout compte le c’est toujours Est-ce qu’au dusecret, compte le seprendre soin de l’autre ? cret, c’est toujours prendre soin de l’autre ? R.B. : Cela en fait partie. L’amour c’est la communion des existences. Ça devient donc de la coexistence. Ne peuvent s’aimer que des gens qui coexistent et ne peuvent coexister que des gens qui existent. Il y a beaucoup de personnes qui cohabitent et peu de gens qui coexistent. Source:www.quantiquemedia.com Interview complète : www.quantiquemedia.com/articles/rav-benchetrit-mystere-couple-faire-un
DÉSIR, PLAISIR ET UNION SACRÉE DANS LE COUPLE JUIF
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SOPHIE RUTH NATAF, DIPLÔMÉE DU CENTRE BINYAN SHALEM ET DU CENTRE YAEL EST MADRIHAT KALA, THÉRAPEUTE TCC ET CONSEILLÈRE EN VIE INTIME JUIVE. PROFESSEUR DE DANSE, DE GYM ET D'EXPRESSION CORPORELLE, SOPHIE RUTH UTILISE DES OUTILS THÉRAPEUTIQUES TELLES QUE LA KINÉSIOLOGIE ET LA SOPHROLOGIE.
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CHEF
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CHEF SARAH, c’est le nom de la page Facebook animée par Sarah Aouate-Sokol. Toutes les semaines, elle propose aux internautes des recettes sucrées salées, à la fois originales et simples à réalisées, en hébreu s’il vous plaît. Plus de 2000 personnes sont déjà abonnées à cette page aux accents tout de même très français et c’est tant mieux, parce que c’est de cuisine dont il est question.
Sarah nourrit depuis son plus jeune âge une véritable passion à l’égard de la bonne cuisine. L’histoire d’amour démarre en France, à 7-8 ans, alors que les petites filles de son âge passent leur mercredi après midi à la danse, elle enchaîne les ateliers pâtisserie et cuisine. Les années passent, la passion grandit, alimentée par un papa complice, amoureux lui aussi de gastronomie. Pour ses anniversaires, elle ne demande plus qu’une seule chose, découvrir les grands restaurants. Bac en poche, tout naturellement, Sarah veut devenir Chef. Après une année de fac forcée, elle rejoint l’école supérieure de cuisine française Ferrandi. La formation dure trois ans, “les trois plus belles années de ma vie”. Elle côtoie les meilleurs ouvriers de France, travaille dans des établissements merveilleux, sa passion devient sans limite. “Tout en cuisine me passionne, le raffinement, la technique, la recherche du goût, la pression qui règne au moment du coup de feu et toute cette adrénaline.” Pourtant, Sarah nous avoue que tout n’est pas rose en cuisine, “la haute gastronomie est un milieu très franchouillard, les grandes cuisines ne sont pas vraiment l’endroit des minorités, mais heureusement il y a aussi des maisons très ouvertes. Chez Lenôtre j’ai côtoyé de grands chefs, des gens doués, simples et tolérants. De loin, ma meilleure expérience !” Sarah se marie, devient maman et en 2010, elle quitte la France pour Israël. “J’ai grandi dans une famille qui n’était pas religieuse, mais mes parents n’ont cessé de nous transmettre l’amour d’Israël”. Cependant, d’un point de vu professionnel, l’Alyah n’a pas été simple, “en France, il existe de nombreuses options, en Israël, c’est très difficile et pourtant, j’ai essayé”. Après l’Oulpan elle enrichit son vocabulaire chez un traiteur, elle ouvre une creperie Bretonne à Tel Aviv, mais les journées de 12 heures la coupe de sa vie de famille. Elle doit faire des choix et prend la décision difficile de vendre son affaire. Elle
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PASSION CUISINE trouve une place de chef en second dans une brasserie du canyon de Ramat Aviv, l’ambiance y est invivable, mais elle tient un an, “je me suis accrochée pour continuer à faire ce que j’aime, mais quand on est maman, c’est quasi insurmontable. La restauration, c’est dur partout, c’est un peu ingrat aussi, mais en France en plus de gagner correctement sa vie, la passion est alimentée tout le temps. En Israël, il n’y a pas la gloire, pas vraiment le salaire et en plus, le niveau n’est pas top. Les produits sont saisonniers, le choix limité, mon métier perd de sa richesse et c’est un peu frustrant. En même temps, j’ai découvert des restaurants extraordinaires, le Blue Sky de Meïr Adoni est pour moi le meilleur Cacher au monde”. Sarah s’éloigne un peu de l’univers de la restauration, mais une passion comme la sienne ne s’éteint pas facilement. Il y a quelques mois, elle revient en cuisine, autrement. Son mari lui suggère l’idée de la page Facebook et c’est comme ça que la page CHEF SARAH est née, “j’aime beaucoup faire les vidéos, on s’amuse et j’ai de super retours. Je propose une cuisine conviviale, mes ingrédients de prédilection sont le beurre, la crème, le fromage, le poisson. J’utilise rarement des ingrédients de substitution, si je fais des lasagnes, je les fais Halavi aux légumes ou au poisson, ou je ne les fais pas. Depuis quelque temps, il y a de plus en plus d’Israéliens qui me suivent. En ce moment, je passe aussi des auditions pour une émission de télé, on verra bien ce que ça va donner…” Pour garder son niveau en cuisine, elle s’informe des nouveautés grâce aux journaux que ses parents lui apportent, “ je les lis avec envie et parfois, avec un peu de tristesse aussi. Vous savez, J’ai appris à relativiser, au début, j’étais très fâchée parce que professionnellement ça ne se passait pas comme je l’avais imaginé. Aujourd’hui, je suis consciente que j’ai le mérite, après sept ans d’Alyah, de vivre encore ici alors que beaucoup de gens rentrent. Je me dis que malgré tout ce qui peut me manquer, j’ai bien d’autres satisfactions au quotidien. Du coup, mon métier, même s’il me passionne, reste secondaire par rapport à la chance que j’ai de vivre en Israël”. Et si elle avait tout compris ? Eliane Sebban
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INGRÉDIENTS
pRÉPARATION
4 Poires 500g de foie gras cru 50cl de vin blanc doux 50cl d’eau 100g de farine 2 gousses de vanille 30g de sucre 50 g de pignons de pin 4 badianes (ou appelé aussi anis étoilé) 15cl de vinaigre balsamique blanc
-Mettre le vin blanc, l’eau, le sucre et la vanille égrainée dans une casserole et faire chauffer à feu doux. -Eplucher les 4 poires en laissant les queues et les plonger dans la casserole quand le mélange est bien chaud et que le sucre est dissout. -Laisser cuire 25 minutes. Puis couper les poires en 4 tronçons assez épais. -Découper notre lobe de foie gras en fines escalopes. Il nous faut 12 tranches en tout. -Fariner légèrement chaque escalope sur ses deux faces. Dans une poêle très chaude, faites saisir les tranches de foie gras 1 minute de chaque côté pour qu’elles soient dorées. N’ajoutez surtout pas de matière grasse. -Retirer vos escalopes de foie gras du feu puis déglaçer votre jus avec le vinaigre balsamique blanc. Vous obtiendrez ainsi une sauce qui a du goût. -Pour le dressage, disposer au centre de votre assiette un peu de votre sauce, puis intercaler une tranche de poire et une tranche de foie gras poêlé comme sur la photo. En décoration ajouter quelques pignons et un anis étoilé.
4 personnes
Bon appétit !
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Foie Gras aux poires à la vanille
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découverte
césarée
Le Port enchanteur
Partons aujourd’hui à la découverte d’une des plus belles et prestigieuses citée de notre Pays, Césarée. Située sur la côte méditerranéenne à 20 km au sud de la ville de Dor, entre Netanya et Haïfa, Césarée est à la fois une ville antique et moderne. La richesse de son architecture, les événements qui y sont organisés toute l’année, les magnifiques demeures, l’hippodrome, et les terrains de golfs, en font un lieu de renommée international. David Mansour, guide touristique chez Tiyoul-Tov, nous fait redécouvrir ce lieu mythique à travers son histoire et ses vestiges qui n’ont pas encore livrés tous leur secrets.
Ville antique et moderne, Césarée est de nos jours parsemée de belles villas modernes et d’impressionnantes ruines d’édifices antiques. Sur les pelouses soigneusement entretenues s’étendent les terrains de golf auprès de l’immense hippodrome situé dans le parc national où, aujourd’hui comme hier, se déroulent des courses de chevaux. Les belles demeures actuelles baignent dans le silence tandis que les vestiges de la cité antique accueillent d’innombrables touristes venus admirer l’architecture de l’un des plus grands bâtisseurs de l’Antiquité, Hérode le Grand. Le parc national des antiquités de Césarée est l’un des sites archéologiques les plus représentatifs des diverses époques d’occupation de la terre d’Israël. Sa visite est
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une véritable remontée dans l’Histoire. On y trouve les témoignages des mutations que connut la ville au cours de ses 2300 ans d’existence, évoquant à la fois le mode de vie des habitants dans l’Antiquité et au Moyen Age, et la manière dont l’Etat d’Israël a fait renaître la ville de ses cendres. Sur une superficie de 50 hectares se côtoient des vestiges de la période hellénistique (IIIe siècle avant l’ère chrétienne), du règne d’Hérode qui reçut la ville en cadeau de l’empereur Auguste et lui donna le nom porté par son bienfaiteur, César Auguste. En -20 avant l’ère moderne, Hérode entrepris un chantier grandiose pour faire de cette Citée le port principal de l’empire romain. L’objectif était de concurrencer Pirée en Grèce et de remplacer Alexandrie en Egypte.
Comme Hérode ne faisait jamais les choses à moitié, le port fut construit artificiellement sur l’eau tout le long de la côte maritime, soutenu par un système de poutre sous la mer. Il y avait à Césarée toutes les activités et divertissements possibles et imaginables pour l’époque : Amphithéâtre, hippodrome, théâtre, thermes mais aussi le fameux Cardo, la rue commerçante. Césarée était une ville mixte ou païens et juifs cohabitaient, ce fut d’ailleurs de là que la grande révolte juive éclata en +68 contre les Romains, suite à une discorde entre les deux communautés qui coûta la vie à 20 000 juifs de la ville. Ce fut aussi l’endroit; nous racontes la Guémara ou Rabbi Akiva fut torturé puis exécuté en +135 par les Romains pour avoir été le chef spirituel de la révolte de Bar Korva! Aujourd’hui Césarée continue d’attirer et de fasciner petits et grands par la richesse de son site archéologiques, et des animations qui y sont proposées. Les concerts régulièrement donnés à l’amphithéâtre, les promenades sur les remparts ou encore les présentations du passé de la ville en trois dimensions. Au port, des festivals sont organisés en toute saison ainsi que des activités ludiques telles que chasse au trésor, virées de rangers etc... Les amateurs de plongée peuvent admirer les vestiges du parc archéologique sous-marin. Le tout parsemé de cafés et de restaurants de charme, de petits coins romantiques, des arches d’un aqueduc ancien qui alimentait en eau la ville et ses environs sur une longueur de neuf kilomètres. A proximité du parc national de la ville se trouve la localité moderne, les terrains de golf, des établissements ther-
maux récemment érigés, de beaux hôtels et un musée des beaux-arts. Les fouilles archéologiques toujours en vigueurs permettent régulièrement de nouvelles découvertes, faisant de chacune de vos visite à Césarée, un moment unique.
David Mansour et son organisme Tiyoul Tov, vous organise des journées inoubliables et personnalisées tout au long de l’année pour tous vos événements en Israël, pour individuels, famille et communautaires.
Contact: David Mansour 052-43- 34-254 | david.mansour@gmail.com | www.tiyoul-tov.org
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astro
Élément : Eau Planète : Lune Tribu : Yehouda Mida : Netsah Lettre : ח Pierre : Granit
LE CANCER Dans notre tradition la notion de destin n’existe pas. En revanche, il existe une notion de potentiel et de caractéristiques dont l’homme est pourvu selon le mois de sa naissance. Dans cette rubrique nous mettons en évidence l’influence du mois sur l’ensemble du peuple d’Israël mais aussi l’influence du signe sur les natifs de ce mois. Le but étant de mieux se comprendre soi-même mais surtout de mieux comprendre ceux qui nous entoure
)Ein mazal le Israel, masehet shabbat 156a(
Le natif du signe du cancer se caractérise surtout par sa sensibilité, voir son hypersensibilité. Alors que leur apparence est forte comme la carapace du crabe, les agressions, les moqueries, les touchent au plus profond de leur être. Cette hypersensibilité les pousse à éviter ou à résoudre les situations de tension, ou de conflit, fuyant les disputes. Il n’aspire qu’à une seule chose, le calme, la tranquillité et la sérénité. Susceptible, ce n’est pas un signe à prendre de manière frontale, d’ailleurs la démarche du crabe nous le laisse bien entendre, il faut user de diplomatie. Une fois vexé, il est du genre rancunier. Lorsque la Torah est présente dans sa vie, il parvient plus facilement à faire preuve de retenu, si ce n’est pas le cas, il peut répliquer très fort à une attaque, car ses émotions le submergent, puis aller s’enfermer dans sa carapace, sous son rocher.
Malgré une apparente accessibilité, ils sont difficiles à cerner, car tout se passe à l’intérieur. Ils ne s’exposent pas et sont assez secrets, un peu fermés, parfois. Même un proche mettra du temps à connaître vraiment son ami cancer. Tant qu’il est au calme, qu’il a la tête froide, ce signe est de nature prudente, peu influençable, il reste sur ses gardes et
ne donne pas sa confiance au premier venu. Quand il sait ce qu’il veut, il ne lâche pas tant qu’il ne l’aura pas obtenu, il a cette forme de persévérance et d’entêtement. Le cancer est indépendant et aime faire les choses par luimême, il demande peu d’aide, car il aime agir à sa façon.
Ce sont des gens aux sens très développés, ils ressentent tout très intensément. D’ailleurs, on conseille aux Cancers de suivre leurs instincts, car ils se trompent rarement. Ils sont intuitifs, pertinents, clairvoyants même. Ils savent trouver des solutions pour eux et pour les autres. Leur excellente mémoire leur permet une bonne réussite dans les études. Versés dans l’étude de la Torah, ils peuvent accéder à des niveaux très élevés et apporter énormément aux autres, car ils sont dans deux mondes, à la fois sur terre et dans un monde intérieur, spirituelle et créatif riche qui leur est propre. Cependant, les natifs du Cancer peuvent être aussi déroutants, un tantinet lunatiques, possessifs, avec une jalousie par fois exagérée, et même capricieux . Lorsque la colère l’emporte, elle les emporte et ils deviennent l’antithèse de ce qu’ils sont. Ils perdent
leur discernement et deviennent vulnérables. Ils ont parfois besoin de partir dans leur coin pour réfléchir et prendre du recul. Ils font alors le point et c’est très bénéfique pour eux ! La versatilité, on la retrouve aussi dans leurs projets, passant d’une idée à une autre avec beaucoup de facilité, ils aiment aussi changer d’endroit et s’ils ne déménagent pas, ils voyagent. C’est que leur monde intérieur est d’une grande richesse, leur imagination et leur créativité débordante. Des rêveurs qui ont tendance à s’éloigner de la réalité, ce qui peut leur nuire. Ils ont par fois besoin de quelqu’un qui leur montre la voie sans les brusquer pour autant. La routine convient parfaitement à ce signe, car elle le sécurise, le canalise, lui évitant de partir dans tous les sens.
famille Le cancer est d’une extrême gentillesse, il est loyal, très lié à son foyer ainsi qu’à sa famille. Son attention aux autres est remarquable, il a un don inné pour prendre soin des gens, les protéger. Une vraie mère poule qui aime se sentir indispensable ! Son plus grand désir est une vie de famille harmonieuse. Il est un excellent conjoint et parent. Aimant, il passe du
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temps avec sa famille, au quotidien, c’est essentiel pour lui. Dévoué à ses enfants, avec qui il aime jouer tel un ami, il peut tout sacrifier pour eux, il les guide, les placent sur les rails pour leur éviter les fausses routes, les couve, un peu trop par moment. Il peut devenir étouffant par son exigence et son besoin de contrôler.
astro
santé Le Cancer est trop émotif et somatise très facilement. Les points faibles de ce signe astrologique sont les poumons et le tube digestif. Les contrariétés ont une incidence directe sur la partie haute de l’abdomen. Il est sujet à la nervosité et aux angoisses dès qu’il perd pied dans une situation donnée. Il a un ennemi en particulier, les yeux des autres, c’est d’ailleurs peut-être pour cela que leur nature même les protège en les poussant à ne pas trop s’exposer.
TIKOUN
Sa planète, la Lune brille la nuit et ce moment leur est favorable, leur potentiel y est plus grand que le jour. Le calme leur permet de bien réfléchir, de mieux résoudre les difficultés. S’ils n’ont pas la Torah les forces de la nuit peuvent les influencer dans le mauvais sens.
L’intelligence du cancer est puissante, son ennemi, c’est sa sensibilité, son cœur. Son intellect devra prendre le contrôle de ses sentiments, passer au-dessus des vexations, ne pas rester coincé dans une sensibilité à fleur de peau et une susceptibilité trop grande. Le remède : apprendre à respirer. Prendre des respirations profondes et lentes pour calmer le feu en lui. Il doit garder à l’esprit que tout vient de D.ieu et voir D.ieu dans toutes les événements de sa vie. Le Cancer doit aussi s’ouvrir davantage, dire réellement ce
qu’ils pensent. Il doit apprendre à ne pas se perdre dans son monde imaginaire, se suffire d’une idée et aller au bout. Le but étant d’éviter les soucis qui le placent en insécurité, le déstabilisent et ne le mènent nulle part. La Taava, envies, fait partie de sa vie en particulier celle de l’amour qu’il devra apprendre à contrôler. La pierre de granite, l’aidera dans ce sens, car elle a la force de calmer la Taava, elle aide à enlever les mauvaises pensées, et protège de la Aynarah.
Le Mazal Sartan est un bon mazal, il ont à une bonne réussite matérielle et spirituelle de façon générale, il doit juste veiller à contrôler ses sens et son imaginaire pour les diriger correctement et dévoiler ainsi tout son potentiel. Tamouz est un mois dur, mais avec la potentialité de révéler Mashiah. Les natifs de ce mois, s’ils surmontent leurs difficultés et se tournent vers la Torah, ont ce même pouvoir.
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Ah le canyon... Cet obscur objet du désir vers lequel on converge aussi souvent que vers Jérusalem pour faire la Amida... Centre névralgique de la vie israélienne, le centre commercial est un lieu unique qui nous rappelle combien la Shoppeuse qui nous sommes n’est pas - encore - tout à fait israélienne.
Il y a toujours les mêmes boutiques : que tu sois au Dizengoff Center de Tel-Aviv, au Renanim de Raanana ou à celui de Ramat Poleg, tu y trouveras irrémédiablement les mêmes enseignes. Et oui tout pareil, Castro, Sabon, Renuar sans oublier Stematskzy, Laline, Fox et Erroca. Même le stand de ballerines à 100 Shekels, il est au milieu d’une allée. Tout y est. Résultat, après seulement 3 visites, tu connais le plan du centre aussi bien que ta cuisine. Tu t’y déplaces les yeux fermés. Tu peux même rédiger un guide des parkings. Oui surtout depuis que t’as tourné 1 heure et 46 minutes dans celui de la Mamillia. On ne sait pas toujours pourquoi on y va : c’est surtout valable au début de l’Alyah. Entre les réunions des parents
d’élèves, les rendez-vous avec le Misrad Klita et les cours d’oulpan, la virée au canyon apparaît aussi ludique et excitante qu’un pass illimité DisneyLand Paris pour un gamin de 8 ans. Tu t’y engouffres avec le même entrain que quant à 20 ans, tu entrais en boite de nuit ; et une fois à l’intérieur, comme en boite de nuit, tu t’y emmerdes sévère. En boite, tu regardais septique des filles super belles entourées de plein de prétendants pendant que tu fais tapisserie. Au canyon, les filles super belles, sont toujours là, elles ont plein de sacs alors que toi, tu ne fais que regarder. La mode israélienne, on en parle : on aime ce pays du fond du cœur, mais on est bien obligée de le reconnaître, la mode ici est au même niveau que l’avancée des droits de l’Homme en Arabie Saoudite : tout reste à faire. Moi, il y a encore 2 mois dans une boutique de fringues, je papote avec la vendeuse. Quand elle se rend compte que je suis française, elle court en réserve et revient avec la certitude de me faire plaisir. Dans ses mains, un tee-shirt, motif camouflage, floquée d’un énorme « PARIS » en paillettes sans oublier les petits logos Chanel dans le dos. Et là, il te faut beaucoup de diplomatie pour décliner l’offre alléchante surtout quand elle te dit « 179 Shekels, je te fais 300 les deux ». Dis donc nos marques préférées, où êtesvous ? À Paris, on trouvait sans effort notre bonheur chez H&M, Mango et Zara. Mais ça, c’était avant. Ici, difficile de trouver la collection parisienne. Les couleurs et les coupes sont très « israéliennes ». Sans oublier, des tarifs revus très à la hausse parfois sur les mêmes articles. Résultat : frustration maxima le que tu tentes de calmer en faisant un arrêt devant la vitrine de la boutique Emmanuel. Façon poisson ventouse, tu bloques devant la seule paire de chaussures potables que tu aies vu depuis ton arrivée ; une magnifique paire de bottes. Seul problème : son prix te rappelle furieusement celui de ton loyer.
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