בס’’ד
La frenchtouch au féminin en Israël
Hanoucca 2017
LES
INTERVIEW
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INSPIRATION Un hiver tout doux
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LES LIKE DE NOUVELLE RENCONTRE Neto entre femmes CULTURE DOSSIER Les crèches, attention danger
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ESSENTIEL Directrice de production Keren Azoulay frenchtouch.medias@gmail.com +972.58.770.00.48 Rédactrice en chef Eliane Sebban frenchtouch.writ@gmail.com +972.54.717.75.42 Directrice artistique Cindy Zaoui frenchtouch.crea@gmail.com +972.54.215.23.25 www.cindyzaoui.com Commerciale שיווק ופרסום Keren Azoulay קרן אזולאי frenchtouch.medias@gmail.com +972.58.770.00.48 Participations journalistiques Eliane Sebban Johanna Kupfer-Levy Natasha Pawlak-Zuares Virginie Guedj-Bellaïche Cindy Zaoui Ethel Berstein Sarah Azoulay Remerciements Shoshana Guez-Techouva
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BIEN-ÊTRE & BEAUTÉ
Les guerres du paraître
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RAK BE ISRAEL Par Johanna Kupfer Levy CHRONIQUE N:3 Adoption - Le mail ASSOCIATION Katef la Katef LETTRE & PRÉNOM בBatia
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ÉDITO
MAINSTREAM
Le 6 novembre dernier nous étions reçues à la Knesset par les quatre femmes députés de Koulanou, le parti que dirige l’actuel ministre des Finances, Moshé Kahlon. Keren Azoulay, mon amie, mon associée, celle avec qui nous avons fondé Nouvelle et Johanna Kupfer Levy, une des plumes talentueuses de notre magazine, m’ont accompagnée dans ce périple et tout au long de cet entretien. La politique est certes un univers complexe, mais il nous a semblé important de porter la voix des francophones auprès de ces femmes influentes, qui œuvrent pour le social dans notre pays et dont la formation politique fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps. Ma dernière visite à la Knesset remontait à loin. Israël était alors pour moi une destination de vacances où je pouvais manger Cacher aisément et où j’apaisais ma conscience au pied du Kotel. Ce 6 novembre, ce n’est plus une touriste qui est entrée dans ce lieu, mais une citoyenne Israélienne et ça change tout. J’ai ressenti une vive émotion à l’idée que les hommes et les femmes qui se réunissent dans cet hémicycle dessinent le présent et surtout l’avenir d’Israël. À l’émotion, a succédé un sentiment de crainte, crainte à l’idée qu’ils et elles puissent se tromper, influencés par une communauté internationale aux valeurs bien éloignées des nôtres, poussés par la pensée dominante : Faire de ce pays une démocratie identique à toutes autres, chercher sans cesse à dissocier l’identité juive de la citoyenneté israélienne et finalement séparer le spirituel du matériel, ou encore ne considérer Israël que comme un lieu de villégiature. Autant d’idées répandues et défendues par le plus grand nombre et par certains au sein même de notre peuple. Autant d’idées qui emportent Israël vers un chemin qui n’est pas le sien. Et là, au milieu du parlement Israélien, là même où les lois se votent à la majorité, j’ai eu cette réflexion : dans ses moments glorieux, comme dans ses moments sombres, la majorité n’a jamais fait l’histoire.
La révolution française n’a eu lieu que grâce aux sans culottes, le capitaine Dreyfus ne fut défendu que par quelques uns, tout comme la France ne doit Mai 68 qu’à un petit groupe d’étudiants. Ceci se vérifie dans le mal, les Allemands n’étaient pas tous nazis et les musulmans ne sont pas tous des terroristes. En revanche chez les uns comme chez les autres, la majorité modérée, souvent lâche, se contente de laisser faire, ce qui ne la rend pas moins coupable. Dans notre propre histoire, la vérité n’a jamais été portée par le nombre. Avraham était seul en son temps à clamer l’existence d’un D-ieu unique. Un tiers du peuple seulement est sorti d’Egypte, un homme seul s’est jeté dans la mer rouge provoquant son ouverture. Sur les douze explorateurs, deux revinrent avec une description positive d’Erets Israël. Le Récit de Hanouccah ne fait pas exception, les Maccabim étaient une poignée de Cohanim parti combattre l’assimilation de la majorité à la culture grecque. Une poignée qui a su, à force de courage et de ténacité, reconquérir le temple, rendre la souveraineté aux juifs sur leur terre et rallumer les lumières de la Menorah. La Menorah précisément, symbole de notre État, de notre parlemen t, comme une sorte de mise en garde inconsciente nous invitant à nous méfier du Mainstream, de cette pensée dominante. Le peuple juif, indissociable de sa terre, étant par essence un peuple à contrecourant. Non, la majorité ne fait pas l’histoire et finalement il y a quelque chose de rassurant dans l’opposition permanente que nous porte les nations. La preuve peut-être que n’ayant pas encore atteint notre but, nous sommes probablement en bon chemin. Alors, Mesdames, Messieurs les Dirigeants et tous les autres, notre pays n’a pas pour vocation de devenir le énième mouton qui suit le troupeau. En revanche être une lumière singulière capable d’éclairer toutes les nations du monde, voilà un destin à notre hauteur.
Bonnes fêtes de Hanoucca
Éliane SEBBAN Rédactrice en chef
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WORKING MOM
Jessica Rosner et Jennifer Elias se rencontrent alors qu’elles partagent deux amours communs : le goût des affaires et les enfants… Diplômes en mains, elles se heurtent au fameux dilemme de parvenir à combiner carrière et famille ! C’est ainsi que le concept Bubahub est né : créer un espace de travail productif pour des nouveaux parents, avec un dispositif de crèche intégrée dans les locaux pour rester à proximité de leurs nouveaux nés ! L’idée est née d’une nécessité ! Le centre ouvrira ses portes à tel Aviv en Janvier 2018 et proposera donc aux intéressés de louer un espace de travail à l’année ou au mois, à plein temps ou à mi-temps et de faire garder leurs enfants de 0 à 3 ans dans le centre aéré du projet ! De plus, des ateliers parentaux sur des thèmes variés : conseils allaitements, hygiène de vie, équilibre entre vie familiale et carrière… seront proposés aux parents indépendants mais aussi des ateliers de musique, des cours de baby yoga, et autres activités motrices et créatives pour petits et grands ! Tout un programme ! L’objectif de ce projet est également de créer un partenariat ou du moins un esprit de collaboration entre les différents entrepreneurs, investisseurs, pour leur permettre de grandir et de se développer professionnellement sans renoncer à gouter et à jouir de tous les aspects de leur nouveau statut de parents ! Il fallait y penser… On a hâte d’essayer ! www.buba-hub.com
logo- credit : Meirav Kadichevski photographer
PROTÉGER NOS ENFANTS DES DANGERS DU WEB
La Start up israélienne « Keepers Child Safety » lance la nouvelle appli « Keepers » pour lutter contre le cyber-harcèlement auquel sont confrontés bien trop de jeunes! A savoir 40% des ados du pays ont déjà été victimes de violence virtuelle et de harcèlement… Bon nombre de ces derniers n’osent pas en parler à leurs parents et certains se renferment dans une réelle dépression suite aux menaces et insultes dont ils font l’objet ! Il y a quelque temps, un enfant avait même mis fin à sa vie après avoir été harcelé sur les réseaux sociaux par ses camarades de classes… Arik Budgov - Co fondateur de « Keepers » - avait alors un enfant du même âge que ce dernier, et subissait également des tentatives d’intimidations sur le web. Il décide de créer cette appli qui permet aux enfants de naviguer en toute sécurité et aux parents de garder un œil sur l’activité en ligne des enfants, et de les surveiller sans pour autant entraver leur vie privée… Une belle initiative pour parer à un danger qui n’a rien de virtuel !
TACHER POUR MIEUX LAVER ! La marque de lessive Sano a fait un superbe buzz en programmant dans les rues d’Israël une mise en scène particulière… Une camionnette s’arrête à la sortie d’une école proposant aux enfants des glaces ! Evidemment les enfants se jettent sur les cornets pendant que les parents essayent tant bien que mal d’éviter que la moitié de la glace n’atterrissent sur leurs affaires… Peine perdue, les habits se colorent d’autant de couleurs que de parfums des glaces, les visages des enfants réjouis font contraste avec ceux des mères vaincues… Puis une deuxième camionnette s’arrête… et à la surprise générale, des employés de la marque sano en sortent et distribuent gratuitement des échantillons de la marque pour sauver les dégâts ! Les parents ravis retrouvent le sourire ! Joli coup de pub !
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Johanna Kupfer-Levy RAK BE ISRAËL
LES MUSEES, CE N’EST PAS QUE POUR LES PARENTS !
musée du chocolat Kibbutz Dafna
musée des enfants | Holon
C’est sur le site TINOKLAND, que la responsable Talie recense des musées adaptés et destinés aux plus petits ! Autant d’attractions ludiques mais aussi instructives pour occuper et initier intelligemment les enfants aux merveilleux musées du pays ! En commençant par le musée des poupées situé à Arad et celui du théâtre des marionnettes de Holon : une exposition de poupées uniques, conçues en pâte à papier, terre cuite, porcelaine ou bronze, de toutes tailles et ornées des plus belles parures et artifices, et un monde enchanté de masques et de collections de marionnettes à découvrir… La maison de Bamba : l’usine à Holon ouvre ses portes et vous propose une expérience inédite en découvrant tous les secrets de la fabrication des snacks dont raffolent nos petits israéliens ! De multiples surprises au rdv… Le musée des enfants de Holon est intéressant en cela qu’il permet à votre enfant d’appréhender le monde de manière différente. Ainsi il fera l’expérience de vivre sans voir dans la sphère « dialogue dans le noir » ou sans entendre dans « invitation au silence »… Une façon de comprendre autrui et d’embrasser ses différences… Du musée des sciences au musée de la nature en passant par l’art… de merveilleux univers destinés à assouvir la curiosité des enfants et à découvrir et apprendre, tout en s’amusant !
Plus d’infos : www.tinokland.com/musees-
PIQUER SANS DANGER !
Plus d’angoisse avant les prises de sang, de bleus et de piqures manquées… ce petit robot né de la combinaison de l’intelligence robotique et d’ultrasons permet de guider l’infirmière pour insérer l’aiguille dans le corps du patient directement dans la veine… invention particulièrement intéressante concernant les enfants dont le système vasculaire est fin. Ce joystick évitera nombre de désagréments des plus bénins au plus dangereux : bleus, infections pouvant parfois s’avérer mortels… A savoir : Aux Etats-Unis, 300 personnes meurent tous les ans d’une infection causée par une malheureuse erreur pendant la procédure de prise de sang ! C’est le département du génie électrique et informatique de l’université de Ben Gurion et le conseiller technique de « Xact medical » qui est à l’origine de cette découverte qui devrait débarquer sous peu dans les centres hospitaliers et koupoth holim du pays.
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La mode est encore auxaux barbus ... barbus...
Symbole de virilité et de puissance ou simple accessoire de mode, ce qui est sûr c’est que la barbe reste tendance et qu’un barbu digne de ce nom aime sa barbe et l’entretien ! A l’instar des hipster de tel Aviv, les barbus revendiquent un coté macho mais looké, faussement négligé… ils se veulent décalés, anti conformistes, au style rétro mais moderne… Mais pour assurer la tendance, encore faut-il trouver son barbier ! TLV regorge de petits salons à l’ancienne, une en particulier nous a adressés un petit clin d’œil… sur le banc de ce dernier, vous pourrez lire l’inscription : « Mench need brunch »… A bon entendeur !
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MODE
Foulard, Dolce&Gabbana
extrème
Bordeaux Chapeau, The Corner
Anorak sans manches, Select
Robe en cuir, Paul Ka, Millos boucles d’oreilles Adaim Mikol Alev
Jil Sander
Robe, Mango
Lunettes, MiuMiu
Montre, Michael Kors Bottes, Zara Pochette, Assaf & Tomer Vernis 512 Mythique, Chanel
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Vernis Smolder, Orly
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MODE
LES Fourrures Les copains, Millos
American Eagles
Mango
Escada, Millos
Mickael Kors
Sportalm, Millos
Paul Ka, Millos
Laurel, Millos Paul Ka, Millos
Zara Castro
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LIKE
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Au 10 rue Smilansky à Netanya chez
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LE THÉÂTRE C’EST … > Apprendre les méthodes d’improvisation > Réveiller l’imagination , la créativité , la spontanéité > Développer la confiance en soi , la réactivité > Travailler la voix , le corps, le souffle et la mémoire > Découvrir les textes classiques et contemporains > Faire de la scène L’Atelier de Natacha vous propose son planning pour les cours de théâtre adultes et enfants. Un spectacle est prévu en fin de d’année. Dimanche: ATELIER ENFANTS à partir de 9 ans de 17H30 à 19H ATELIER FEMMES de 10H à 12H ATELIER ENFANTS (6-8 ANS) Mardi: de 17H30 à 19H Mercredi: ATELIER MIXTE de 20H à 22H ATELIER ENFANTS à partir de 9 ans de 17H30 à 19H Les cours sont donnés au centre de Netanya 052.592.76.49
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RENCONTRE
RENCONTRE AU SOMMET AVEC QUATRE DÉPUTÉS DU PARTI KOULANOU «NÉTO ENTRE FEMMES» Pénétrer à la Knesset, là où certain Hommes illustres ont contribué à l’édification de notre pays, se sont battus pour de nobles causes, ont tapé du poing, exigé des comptes, proposé des réformes…Une grande scène où les acteurs s’insurgent, déclament leur texte, se font huer ou acclamer… Pour Nouvelle, une occasion supplémentaire d’être au cœur de l’information et aux couleurs de notre pays et de vous faire partager ce qui s’y trame et vous concerne. C’est toujours aussi impressionnant de redécouvrir cette enceinte majestueuse qui se veut le haut lieu de la démocratie israélienne. C’est toujours intéressant de voir qui déambule dans ces longs corridors: aujourd’hui ce sont des groupes d’étudiants en pleine leçon de civisme, des handicapés sur chaises roulantes qui réclament l’attention du gouvernement, des hommes et des femmes qui semblent pressés, et d’autres moins... L’atmosphère est électrique et grisante. Nul doute que ces murs renferment des moments glorieux, des souvenirs qui ont marqué l’histoire. Notre histoire. Alors évidemment on joue un peu les touristes : on s’émerveille devant les splendides tapisseries et mosaïques du hall Chagall, évoquant le lien inexorable du peuple juif avec sa terre, avec sa foi, avec son histoire... On s’émeut devant la synagogue qui continue encore de rassembler et d’effacer les différences d’opinions, de pratiques, de Partis... un temps... On prend des photos devant la Ménorah et les drapeaux flottant fièrement, symboles du bel Israël...Et on interroge, on s’interroge sur les problèmes, sur les avancées et sur le pire en espérant que le meilleur est à venir...
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RENCONTRE
Mr Haim Messika, porte parole pour les francophones du parti Koulanou - détenant le dossier des finances du gouvernement de Bibi Netanyahou -, nous accueille chaleureusement et nous introduit auprès du Ministre Moshé Kahlon. Ce dernier souriant est ravi de recevoir la presse francophone et d’initier une relation qui lui importe. Ce sont quatre députés de son parti qui seront nos interlocutrices pour une interview à cœur ouvert, entre femmes, entre mamans, entre nous... pour vous. Des femmes très différentes qui se battent chacune dans un domaine qui les touche personnellement, et nul doute que leur détermination à réparer des injustices sociales n’en est ainsi que plus sincère!
A commencer par Yiffat Sasha Bitton actuellement à la tête de la commission de l’enfance. Yiffat vient du milieu de l’éducation et a à cœur de protéger les enfants issus d’un milieu défavorisé. Elle traque les plus démunis, obtient justice pour ceux qui subissent des sévices. Elle se bat pour obtenir des aides pour des mamans qui les élèvent seules. Elle veut réduire les différences sociales et aider les jeunes familles à obtenir des conditions préférentielles pour acquérir enfin un chez-soi. Meirav Ben Ari, quant à elle, s’occupe de la jeunesse et plus spécifiquement de tout ce qui touche à l’éducation « informelle »: mouvement de jeunesse, Méhina, Shirouth Léoumi... Elle veut pousser la nouvelle génération à s’élever au-dessus de sa condition. Meirav a travaillé avec « des jeunes en danger », sans structure stable ni maison... Elle-même issue d’une famille décomposée, elle connait les difficultés d’une mère seule conjuguant enfants et carrière. Mais Meirav se bat aussi pour défendre l’économie du pays, prôner la consommation blanc-bleu et lutter contre le BDS et toutes formes de censure des produits israéliens dans le monde.
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Rahel Azaria préside la commission des réformes. Elle comble les lacunes des lois au vue des changements actuels et de la nouvelle réalité : aider les mères qui veulent travailler, les indépendants qui peinent à développer leurs affaires, les personnes âgées dont l’espérance de vie augmente à défaut de leurs ressources pour en profiter… Mais Rahel s’occupe également de tout ce qui concerne l’immobilier et le milieu banquier. Elle s’explique : « Toutes les femmes en politique sont taraudées par la question de savoir si elles doivent se consacrer à des thématiques concernant uniquement la femme ou s’impliquer dans d’autres domaines. Mère de quatre enfants, j’avais à cœur de prôner les valeurs d’une femme en quête de réussite, mais ne voulant me cacher derrière ce stéréotype, je tenais également à m’investir dans d’autres causes. » Nous commençons notre interview par un état de fait qui ne cesse de nous interloquer.
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RENCONTRE
Et enfin, Tali Polskov qui s’occupe quant à elle des citoyens « vatikim » en Israël. « A mes yeux, il y a d’énormes lacunes dans ce domaine. Les rescapés de la Shoah sont certainement les personnes les plus méritantes du pays mais ne peuvent faire entendre leur voix ! » Elle crée alors une commission proposant un programme nationale concernant la vieillesse. « On ne doit plus imposer à une personne âgée de se déplacer physiquement dans plusieurs bureaux pour régler leurs problèmes : le Misshad hashikoun, la révah’a, l’administration des rescapés de la shoah… autant de structures qui se partagent les missions et compliquent la démarche d’une personne physiquement faible. Mon objectif est qu’une seule et même personne sache s’occuper d’un dossier du début à la fin !» Les présentations sont faites… Entrons au cœur du sujet ! Nouvelle : « Il règne en Israël le sentiment absurde que l’Etat délaisse les plus faibles : les petits enfants dans les crèches, les plus âgées dans les maisons de retraite, les rescapés de la Shoah seuls dans des maisons parfois délabrées, les mamans sans conjoint peinant à joindre les deux bouts, les handicapés… Il semble que repose sur des associations à but non lucratifs la mission de leur venir en aide ponctuellement via des donations… Comment un Etat à priori ancré dans les valeurs du judaïsme, de l’empathie envers autrui, du Hessed, laisse toute une partie de la population ainsi sans ressource, sans protection ? » Nos drôles de dames : « Ça c’était avant… Notre objectif est justement de nous consacrer à changer cette dure réalité. Moshé Kahlon s’occupe du trésor de l’Etat mais est avant tout un homme du peuple ! » R.A : « Resituons le contexte. Nous sommes un état très jeune. Dans les années 80-90, une crise économique sans pareille menaçait le pays. L’apparition du nouveau Shekel, l’inflation, la chute de la bourse... Le gouvernement alors en place 20
avait comme priorité de changer complètement la donne. D’un état d’agriculture et d’une industrie très basique, Israël devait devenir un état d’High Tech. Ce Processus de métamorphose a pris 20 ans ! Aujourd’hui nous sommes reconnus pour nos capacités de développement et nos ressources technologiques. Nous avons enfin une économie stable voire puissante, mais en effet force est de constater que des gens ont été laissés derrière. L’heure est à la remise en question. Nous souhaitons que le public puisse enfin profiter de nos ressources actuelles ! » T.P : « Ces deux dernières années, un milliard de shekel a été octroyé pour venir en aide aux personnes âgées qui se situaient jusqu’alors en dessous de la ligne de pauvreté. Ils bénéficient désormais de 500 Nis supplémentaires mensuels et les survivants de la Shoah de 1300 Nis. Evidemment ces mesures ne suffisent pas et de nouvelles augmentations sont prévues pour l’année 2018. Mais il est important de réaliser à quel point notre pays est fantastique et d’apprécier les efforts. Quand il a été question d’augmenter le salaire minimum, HANOUCCA 2017
RENCONTRE
IL EST IMPORTANT DE RÉALISER À QUEL POINT NOTRE PAYS EST FANTASTIQUE ET D’APPRÉCIER LES EFFORTS TALI POLSKOV
le Ministre Moshé Kahlon a insisté pour que cette hausse soit relative à la situation financière des bénéficiaires : plus élevée pour ceux dont le salaire est très bas et moindre pour ceux qui n’en ont pas autant besoin. La répartition de la richesse doit être plus juste, plus saine. » Y.B : « Concernant les enfants dans les crèches. Je travaille pour faire passer une loi qui obligera chaque Gan à installer des caméras de surveillance. C’est à mes yeux un premier outil nécessaire non seulement pour empêcher des méfaits, mais également pour aider la justice à condamner les accusés. Aujourd’hui la plupart des plaintes pour cas de violence n’aboutissent pas pour cause justement de manque de preuves. Il faut punir sévèrement pour contraindre les responsables des crèches à améliorer la qualité du
personnel et exiger des conditions d’embauche préalables. » Parlons actualité mondiale. Et parlons femmes. A Hollywood, un véritable clash a éclaté dans le milieu si glamour du cinéma quand de nombreuses célébrités ont accusé le producteur Harvey Weinstein de tentatives de viol. Sous le slogan « Mee too », les femmes décident de dénoncer à visage découvert leurs agresseurs et de montrer l’exemple. Israël n’est malheureusement pas en reste… Nous ne connaissons que trop bien les cas de personnalités influentes dans les medias, ou haut gradés à l’armée exploitant leur pouvoir pour imposer leur vouloir : Ofek Boukris, Gabi gazith, Natan Zeevi, Alex Guiladi... Nouvelle : « Même si Israël est le premier pays au monde à avoir élu une femme premier
ministre… la politique est un secteur où les hommes ont une voix très puissante et se doivent de la faire entendre. Le milieu est encore plutôt masculin. Comment se passe la vie d’une femme au sein de la Knesset ? Comment profiter de cette vague de conscience pour mettre fin à ce phénomène ? » RA : « Il est important de ne pas avoir peur de s’insurger contre des comportements blâmables ! L’heure est à la parole ! J’ai moi-même plusieurs fois subi des réflexions misogynes à la Knesset, toujours plus ou moins masquées. J’ai décidé d’y répondre. Les femmes présentes m’ont soutenue mais j’ai demandé aux hommes : « Pourquoi vous taire ? » Il est grand temps que les hommes aussi cessent de protéger leurs confrères et dénoncent ce genre d’agissements ! Même si c’est délicat, même si c’est en public, justement parce que c’est en public… il n’est pas question de solidarité masculine. Vous ne protégez pas la gente masculine en vous associant à ce genre d’actes, bien au contraire… Les hommes doivent savoir que nous ne nous tairons plus ! ≠Gam Hanah’nou » Y.B : « Nous sommes quatre femmes au sein d’un parti de onze membres et la collaboration se fait dans un climat de partenariat total, de profond respect mutuel. Il y a entre Moshé Kahlon et les membres de son parti une réelle relation de confiance et d’estime des plus productives.»
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NOTRE PROGRAMME « NÉTO MISHPAHA » CHERCHE JUSTEMENT À CIBLER CETTE COUCHE DE LA POPULATION QUI VEUT TRAVAILLER DIGNEMENT, SURVIVRE LE MOIS SEREINEMENT ET A BESOIN DE CE PETIT PUSH DE L’ETAT POUR ÊTRE PROPULSÉE EN AVANT ! YAEL SASHA BITTON
Nouvelle : « Vous êtes des femmes très impliquées dans vos carrières. Comment parvenez- vous à combiner votre rôle de maman et votre travail ? » R.A : « Les lois du pays n’étaient pas conçues pour encourager la femme à réussir professionnellement. Or, en quelques années le pourcentage des femmes exerçant une profession a augmenté de 20% ! Avec son taux de 75%, Israël est l’un des pays où la présence des femmes sur le marché du travail est des plus importantes des pays de l’OCDE. Je me bats donc pour réglementer les lois afin de réduire le coût des « tsaharonim », d’augmenter le temps des congés de maternité, de permettre au partenaire d’être plus présent à la maison auprès des enfants... autant de réformes qui permettraient à la femme de se consacrer également à sa carrière. » M.B.A : « J’ai accouché d’une petite fille il y a quelques mois. Les premiers temps, je l’emmenais à la Knesset, aux réunions, aux assemblées ! Dans mon bureau, je l’ai allaitée, bercée, couvée. Puis j’ai dû la placer en crèche. Je comprends d’autant plus les mères qui doivent assurer sur les deux fronts. Je tenais à montrer l’exemple et prouver que l’on peut mettre un enfant au monde, l’élever seule et trouver un équilibre de vie. J’espère avoir inspirée des jeunes femmes à en faire autant et je continuerai mon combat afin d’aider les mamans célibataires à s’épanouir dans leurs rôles de parents et de femmes indépendantes !» Nous sommes ici en tant que femmes mais également en tant qu’Olot Hadashot. Concernant l’Alyah… Les juifs de France immigrent en Israël avant tout par amour du pays. Mais force est de constater qu’on était en France plutôt gâtés ! Le décalage est immense entre les possibilités professionnelles qu’on avait là-bas, les aides de l’Etat - notamment pour une famille nombreuse -, et ce que nous peinons à construire ici. Nouvelle : « Si nous devions être les portes paroles des francophones du pays, tel serait notre message : « Nous voulons travailler, contribuer ! Nous ne sommes pas qu’un dossier. Nous ne sommes pas des illettrés avec un accent prononcé et des mots 22
qui mettent parfois du temps à arriver. Nous sommes une richesse ! Mais nous ne sommes pas tous riches avec des comptes en banque bien fournis. Nous ne sommes pas ce stéréotype du francophone touriste dans son pays. Nous sommes riches, oui… mais riches d’une culture, d’une expérience, d’un savoir… Exploitez-nous à bon escient, aidez-nous à vous apporter notre science… » T.P : « Je suis arrivée moi-même en Israël il y a 27 ans avec dix misérables dollars en poche. J’étais alors diplômée en psychologie, infirmière de profession et pianiste… Ici, j’ai commencé par m’occuper des personnes âgées dans des maisons de retraite à Petah Tivka, puis j’ai fait le ménage dans des chambres d’hôtels. Ma maitrise de la langue m’a permis de gravir les échelons et d’être nommée responsable. Cela m’a donné de l’espoir et j’ai écrit à ma famille restée en Moldavie : « Quand vous arriverez au pays, je serais Premier Ministre ! » Puis j’ai intégré le milieu banquier à Arad et là encore je me suis surpassée pour obtenir des postes à responsabilités… jusqu’à devenir Maire de la ville… puis aujourd’hui députée ! J’ai alors compris que pour m’intégrer et réussir, je devrai me battre, que les détours feront partie du processus et que je ne devrai jamais regretter le passé mais construire un nouvel avenir ! Et voyez comme j’ai finalement été accueillie… La période d’adaptation est nécessaire, les efforts inévitables... Il faut lutter contre les stéréotypes qui collent à la peau des immigrants et aller de l’avant pour se donner une chance de se réaliser et de s’épanouir dans notre beau pays. Y.B : « Notre programme « Néto Mishpaha » cherche justement à cibler cette couche de la population qui veut travailler dignement, survivre le mois sereinement et a besoin de ce petit push de l’Etat pour être propulsée en avant ! Nous savons que c’est le cas de nombreux olim qui ont souvent tout quitté dans leur pays d’origine pour venir s’installer ici. Nous travaillons pour que le tsaharon ne coûte plus le prix d’un salaire. Il y a encore tellement à faire mais nous sommes totalement impliqués dans ce combat et pleinement conscients de ce qu’une une famille a besoin pour y parvenir! »
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RENCONTRE
R.A : « Le problème touche aussi les travailleurs indépendants : avant ils étaient la classe riche du pays, aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas ! Ce sont des personnes qui essayent de monter une petite affaire et qui ont du mal à la maintenir. Et nombreux sont justement les olim hadashim avec des projets en tête et en quête d’un nouveau départ. Tout est à revoir et nous travaillons sur de nouvelles réformes pour qu’ils puissent enfin épargner pour leur retraite, leur chômage, obtenir plus facilement des prêts… Chaque loi du travail aura désormais une voie pour les salariés et une autre adaptée pour les indépendants. » T.P : « On a également réduit leurs impôts au Bitouh Leumi. Ce qui coûte à l’Etat près de 370 millions shekel mais était un ajustement nécessaire ! » Nouvelle : « Alors justement, si nous vous faisions part de certains problèmes. Tout d’abord parlons équivalences de diplômes : Il manque tellement d’infirmières dans le pays et pourtant les francophones qui voudraient exercer leur profession sont obligées de passer des examens contraignants pour être reconnues comme telles. L’Etat ne risque-t-il pas de gâcher sa rencontre avec l’Alyah de France en obligeant les olim ainsi à se redéfinir, et souvent, à repartir de zéro… ? » R.A : « C’est en effet un véritable souci. Nous avons déjà réglé ce dilemme concernant les dentistes avec le Ministre de l’intégration Zeev Elkin et nous voulons proposer des alternatives… » T.P : « Nous travaillons avec de nombreuses associations comme « Qualita » pour ne pas refaire les mêmes erreurs que lors de l’Alyah des années 90. Je suis moi-même infirmière de profession et j’ai changé de voie! » Nouvelle : « Concernant l’acquisition d’un bien immobilier. Les français voient soudain leurs comptes bancaires bloqués s’ils ne donnent pas des informations sur la source de leur fonds. De même qu’ils sont contraints de payer 8% lors de HANOUCCA 2017
l’achat d’une maison, considérés d’emblée comme déjà propriétaires d’un autre bien en France. Pourquoi ne pas les laisser prouver qu’il s’agit en réalité d’un premier bien ? » R.A : « L’Alyah francophone est très importante à nos yeux et nous devons faire notre possible pour qu’aucun obstacle économique ne la freine. Je suis abasourdie par cette information qui m’était jusque-là inconnue, et vais m’empresser de vérifier cela auprès des autorités concernées du bureau gouvernemental. Pour ce qui est des données bancaires, nous avons signé un contrat international de transparence bancaire que nous devons respecter. Mais notre souci sera de faciliter les difficultés de la communauté francophone. » L’interview se termine et nous laisse avec des envies d’encore. Autant de questions que nous n’avons pas eu le temps de poser, autant de réponses que nous esperions trouver. Mais nul doute que ces femmes sont déterminées à faire la différence, à combattre les injustices. Elles se sont tenues chacune à disposition pour de nouvelles précisions, et Rahel a contacté instantanément Me Nili Naouri pour obtenir toutes les informations concernant ce dossier immobilier. Nous espérons, que par notre biais, elle sera l’interlocutrice qui résoudra ce problème et que le dialogue avec la communauté francophone israélienne continuera au-delà de ses pages… *Un grand merci à Haim Messika, porte parole pour les francophones du parti Koulanou qui nous a cordialement reçues et organisé cette passionnante rencontre, ainsi qu’à André Darmon qui a initié cette présentation. Johanna K.Levy
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DÉCO
UN HIVER TOUT DOUX
pouf, Urbanika
L’hiver arrive à petit pas et s’est tout naturellement qu’on éprouve le besoin de se lover confortablement, de paresser dans un endroit cosy, de sentir des matières douces à même la peau. Un changement de décor s’impose quand les jours raccourcissent, que les températures diminuent et que la grisaille s’installe. De la chambre au salon, les éléments décoratifs ne manquent pas pour modifier son intérieur en une ambiance cocooning, style hérité des pays scandinaves. Découvrons 3 règles essentielles pour créer facilement une atmosphère douillette et paisible. PETIT TOUR D’HORIZON POUR Y TROUVER L ’INSPIRATION !
MATIÈRES
coussin, HouseInModa
Les matières : On les recherche agréable au toucher, moelleuses et légères. Pour un hiver 100% cocooning, on ressort sa collection de plaids et de coussins que l’on recouvre sur les canapés et les fauteuils, on accumule et mélange les textures et les couleurs. On ose la fausse fourrure, le velours, la laine, la peau de mouton … Et les motifs dépareillés des coussins tantôt géométriques tantôt bohèmes ou exotiques. On installe des doubles rideaux assez lourds pour faire barrage au froid et on réchauffe le sol avec des poufs et des tapis. Mais pas n’importe lequel ! On le choisira épais, doux avec de longues mèches, style Shaggy, pour une sensation de chaleur instantanée sous vos pieds nus. On optera pour des meubles en bois blonds, fauteuil en rotin et on rangera les objets en verre pour laisser place à des objets en cuivre, laiton plus chaleureux. Enfin, les pans de mur en papier- peint ou peintures décoratives contribuent également à l’effet « the winter is coming » en y apportant une pointe d’élégance et de poésie. tapis,Beitili
Les plaids fausse fourrure ainsi que les tapis donnent un esprit chalet à notre intérieur.
Plaids et coussins négligemment posés donne à ce salon une ambiance ultra cosy et décontractée.
coussins, Fox Home
Un must have incontournable du cocooning depuis 2016, le plaid avec des grosses mailles en laine nommé Chunky blanket. Doux autant visuel que tactile.
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LA COLLECTION QUI VA TRANSFORMER VOTRE MAISON On a déménagé! Jérusalem- 20, rue FireKing, au coin de la rue Ben dov | RamatGan/BneBrak- Centre Dan Design. 2, rueAlehi | Beer Sheva- Design+ (Sdera Ashviit) Rishon LeTsion Nouvelle zone industrielle-2, rue Ahatzal | Rehovot- Centre Bilu au dessus de Superpharm | Segula Petah Tikva- 4, rue Haïm Sutin | Haïfa Hotzot Hamifratz | Netanya Centre City Big, Poleg | Ashkelon- Centre Power Silver | Carmiel- Centre commercial Big | Eïlat- Zone industrielle 4, rue Haorguim | Beït Harot (Outlet)-Autoroute 2
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Le papier peint imprimé imitation moulures apportera un certain cachet à votre intérieur et une note contemporaine. On adopte cette imitation qui change de la peinture traditionnelle.
Ecrin parfait pour se blottir, la balancelle invite à se détendre.
COULEURS
LUMIÈRE
bougeoires Samosa, IdDesign
L’éclairage est primordial afin de mettre en scène matières et couleurs. On oubliera les lumières directes, jugées trop agressives pour donner la priorité à un éclairage doux et rassurant dans chaque pièce de l’habitation. On équipera alors les luminaires d’ampoules économiques moins éblouissantes. Le secret est de varier aussi entre lampadaires, suspensions, lampes à poser, bougies et guirlandes. L’ambiance olfactive a également son importance, on mettra l’accent sur des bougies parfumées. Vanilles, cannelle, cardamone apporteront l’apaisement nécessaire lorsque le froid fait son nid. L’odeur d’un feu de bois sera également parfaite pour transformer votre intérieur en havre de paix. Pour un confort optimal, il reste à choisir une musique mélodieuse, savourer un bon chocolat chaud accompagné d’un gâteau made with love et de s’envelopper dans un plaid soyeux. La rêverie peut enfin commencer …
Les couleurs : On les choisira des couleurs apaisantes et chaleureuses avec toujours en tête la douceur à l’honneur. On évitera les couleurs fortes et flashy pour des couleurs neutres et intemporels ( beige, blanc, taupe, gris, noir ) que l’on rehaussera avec des couleurs poudrées ( rose pâle, vert amande, bleu scandinave, mauve ) afin d’obtenir un intérieur zen, féminin et feutré. Pour une atmosphère plus réconfortante, on misera sur le bordeau, le bleu marine, le vert forêt par petites touches. 3 couleurs, 3 pièces, 3 styles du cocooning. On colore, on mixe, on épure … l’atmosphère chaleureuse est toujours présente. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le blanc est idéal pour l’effet cocooning, à condition de bien savoir l’utiliser. A associer à des couleurs neutres.
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expo 1 CULTURE
1pièce de théâtre
EST-CE NOS VÊTEMENTS QUI NOUS DONNENT DU POUVOIR ET DU SENS? OU EST-CE L’INVERSE?
“Je taime, Ronit Elkabetz”, l’exposition consacrée à l’immense artiste israélienne, répond à cette question sans équivoque. Artiste aux multiples talents, cette femme unique, parti trop tôt, a laissé, aux travers de ses œuvres magistrales et de ses engagements pour le droit des femmes et pour la justice sociale, une emprunte indélébile dans le cœur et la mémoire des Israéliens comme de beaucoup d’autres. Actrice, scénariste, réalisatrice, Icône de la mode, muse des créateurs et créatrice elle-même, l’exposition met en lumière 200 pièces ayant appartenu à l’artiste. Costumes de cinéma, robes de designer israéliens, de couturiers internationaux, accessoires et bijoux, se mêlent aux photographies, croquis, textes, scripts de l’artiste comme autant d’œuvres, témoignages engagés et éternels laissés par Ronit Elkabetz. L’exposition nous raconte le pouvoir que confère au vêtement, la personnalité de celle qui les a un temps habités. Une ode à la vie. Du 28.11 2017 au 30.04.2018 au musée du design de Holon Renseignements : +972 7 32151525 www.dmh.org.il | Entrée: 35 NIS.
1livre
Photos: Gil Hayun | Yossef Zuz
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Une pièce en hébreux accessible à tous les Olim. En novembre dernier, le misrad haklita et la mairie de Netanya ont gracieusement offert aux Olim une soirée de rire et d’émotion avec la pièce Choco-Vanille, jouée dans l’auditorium du Ehal Hatarbout. Madame le maire, Myriam Freiberg, présente parmi les spectateurs, a rappelé l’importance de l’Alyah de toutes origines. l’Ethiopie fut mise à l’honneur grâce à la sublime Aviva Negussa qui tient le rôle phare de la pièce. Elle est aux côtés d’Erez Chalem dont les talents de stand-upiste ajoutent à la mise en scène de son co-auteur Gadi Tzedaka. Une étudiante éthiopienne, si brillante soit-elle, parviendra t-elle à louer un appartement dans le luxueux quartier de Ramat Aviv peuplé de voisins ashkénazes bourrés de préjugés ? C’est la question que pose cette pièce où se mêlent la mère juive jouée par l’étonnante Pnina Bart, l’insupportable Vaad Habayt brillamment interprété par Rami Hizkiahou, le jeune israélien un peu paumé et la beauté éthiopienne pleine de surprises. On rit aux larmes bien sûr, mais on en apprend également beaucoup sur la société israélienne dont on reconnaît déjà les stigmates tels que le désir des jeunes de voir le monde et d’en finir avec les traditions poussiéreuses, le prix exorbitant du logement, le racisme ashkénaze/sépharade, le melting pot des habitudes alimentaires... Un réel exercice de langue et de civilisation israélienne pour toutes les lectrices de NOUVELLE qui voudrait passer une bonne soirée. En tournée depuis plus de 2 ans et jusqu’en février 2018 dans tout Israël.
L’ordre du jour, Goncourt 2017 Au mois de novembre dernier, Eric Vuillard, 49 ans, auteur de L’ordre du jour est désigné lauréat du Goncourt 2017. Sorti au printemps, son récit court, mais puissant, retrace de façon saisissante l’arrivée au pouvoir d’Hitler, à travers deux moments : La réunion du 20 février 1933, où vingt-quatre puissants patrons allemands (Krupp, Opel, Siemens…) accordent leur soutien sans faille à la machine de guerre nazie et l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne, le 12 mars 1938. L’écrivain a une façon unique de se glisser dans les coulisses de l’Histoire pour donner à ses lecteurs une autre grille de lecture d’événements a priori archi connus. HANOUCCA 2017
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CULTURE
musique
Bat Ella
Qu’est-ce qui fait qu’une femme laïque se réveille un beau jour et décide de chanter des Piyoutim. BAT ELLA est une chanteuse israélienne d’un style tout à fait particulier. L’inspiration, elle la puise dans son patrimoine culturelle, la culture israélienne contemporaine, bien sûr, mais aussi la prière et la liturgie juive. Elle a déjà fait salle comble à Césarée lors de concerts inspirants, pleins d’énergie et de joie. Elle se produit à nouveau le 21 décembre 2017 au théâtre Tmu-na de Tel Aviv pour le lancement de son nouveau Single : ואשיר לך-Et je te chanterai. Bien que se définissant comme H’ilonit, Bat Ella est une sabra très fier de son héritage juif. Pour elle, le judaïsme est un «trésor» qui appartient de façon égale à tous les Juifs. “Mes chants s’adressent à tout le peuple d’Israël - laïc, traditionnel, religieux”. Son espoir, le Kirouv Levavot, le rapprochement des cœurs, de tous les cœurs, pour renforcer le sentiment d’appartenance à un même peuple. Sa conviction, est que le judaïsme appartient à tous les Juifs, sans exception et qu’il y a plus d’une façon d’être juif. L’interprétation authentique, les paroles puissantes des chansons, les mélodies accrocheuses, les arrangements et les instruments choisis expriment toute la richesse du Melting-pot israélien. Une expérience musicale spirituelle qui touche le cœur et l’âme. Deux albums solos : 2010 2015
תפלתי- Ma prière לכי לך- Vas pour toi
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Théâtre français
de la “Soul Music” à l’israélienne.
OUI
Oui, le mot de l’espoir. Deux condamnés à mort, un Juif et un S.A., dans un camp allemand en 1944, vivent leur dernière nuit. Il s’agit ici de montrer une cohabitation éphémère entre un ancien S.A et un Juif, à qui on demande de tuer l’autre afin d’avoir la vie sauve. Alors que la violence pourrait être la réponse première à ce drame, l’auteur nous montre ici un regard différent. La condition humaine est abordée en premier lieu. Le chemin qu’ils parcourent, sinueux, barré d’obstacles, fait d’avancées et de reculs, de souffrance, d’émerveillements, d’attendrissements, de colère, de panique, vient s’ouvrir largement sur l’infini. Un sujet tragique sur un fond d’optimisme. Dans cette dernière pièce que Gabriel Arout considérait comme son testament, il revient au thème de sa première pièce : chaque homme est capable d’accomplir un miracle, si sa foi est assez forte.
Durée 1h20 | à partir de 13ans 10/12 à Tel Aviv-20h- Théatre TZAVTA, 30 Ibn Gvirol 11/12 à jérusalem -20h- Théatre Khan, 20 David Remez 12/12 à Netanya -20h- Heihal Hatardout, 4 Dereh Raziel Réservation 03 695 18 19 et 054 310 50 56 www.isratickets.com / www.theatreenisrael.com
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CHRONIQUE | 3EME PARTIE
ÊTRE PARENTS AUTREMENT
«Il est paraît-il, Des terres brûlées, Donnant plus de blé, Qu’un meilleur avril» (...) Ne me quitte pas, Jacques Brel
Un doux matin hivernal caressait les roses du jardin. Je m’évertuais sans demi-mesure à les tailler soigneusement. A défaut de pouvoir donner de l’amour à un enfant, prendre soin de plantes nous permettait d’echapper au manque, le temps d’un instant. La pluie commençait doucement à clapoter. De gros nuages enveloppaient le bleu du ciel, il était temps de rentrer. Une journée de plus à vérifier mes mails sans grand espoir de nouveauté. Dans une société où tout s’obtient à la force d’un bouton tactile, la patience n’est pas le maître-mot. Ce jour là pourtant allait être celui qui changera notre existence à jamais. Mes mains tremblantes s’efforcaient de maintenir la souris, je venais de recevoir un mail de l’association. Les yeux troublent, je lus entre les lignes, rapidement : «Une petite fille, deux ans et demi, cirrhose du foie, transplantation à prévoir, galactosémie classique. Un petit garçon, quatre ans et demi, son frère, bonne santé. Si vous êtes intéressés, envoyez un mail pour voir les photos.»
que l’adoption est un processus si intense qu’il ne peut être compris que par des pairs. Cette aide et cet amour naturels nous permirent d’entamer la procédure avec plus d’assurance et la certitude d’un avenir heureux. Leurs deux enfants ne leur ressemblent pas physiquement et pourtant toute leur douceur, leur gentillesse, leurs mimiques étaient le miroir sans équivoque de leurs parents. Nous acceptions de voyager pour la première visite, en Sibérie. Il était temps d’annoncer cette merveilleuse nouvelle à nos familles respectives... Nous redescendions bien vite de notre nuage, adopter n’a pas le même impact qu’une grossesse. Les «Mazal tov» furent bien discrets, voire inexistants. Les premières réactions naturelles furent le choc concernant l’âge des enfants et leur état de santé et bien sûr le nombre d’enfants. Il fallait encaisser et répondre posément. Il n’y avait dans ces réactions aucune méchanceté, juste de la peur. Notre foi en Hashem est infaillible, ce n’était qu’un test de plus pour éprouver notre réelle détermination à franchir le pas.
Cette décision se prend à deux. Je pleure de bonheur ? de peurs? de tristesse ? de joie ? Quelle sera la réaction de mon époux ? Deux enfants ? Une transplantation ? Galactosémie ? C’est à ce moment précis où «l’appel à un ami» est strictement défendu, où vos parents ne vous
sont absolument d’aucun secours. Cependant, nous avions besoin d’aide, d’expériences. Nous fîmes la connaissance d’un couple franco-israëlien qui adopta par deux fois. Ils nous accueillirent comme des membres de leur famille. Nous commençions à comprendre
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Après un long voyage de plusieurs heures avions, nous atterrissions à Kemerovo. Il ne manquait plus qu’une longue virée en voiture sous un froid glacial pour arriver à Novokuznetzk, ville de l’orphelinat. Nous allions rencontrer ceux qui allaient probablement être nos enfants, ceux que nous allions aimer et chérir coûte que coûte, jusqu’à la fin de notre existence. Cindy Zaoui HANOUCCA 2017
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DOSSIER
T
u seras ROI mon enfant
OUI, mais pas avant trois ans Un système peut avoir des failles, des incohérences, des faiblesses… Alors on les pointe du doigt et on répare, on corrige. Du moins on essaye ! Mais quand il n’y a pas de système ? Quand chacun se défile, se décharge, ferme les yeux, se bouche les oreilles ? Alors rien ne change, rien ne s’arrange, tout reste à faire. Et en attendant, qui paye le prix ? Qui subit ? Qui sont les victimes ? Les plus petits... les démunis… les fragiles. Ceux ne savent pas encore parler, ceux qui ne peuvent pas se défendre, ceux qui n’ont pas choisi.
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DOSSIER
Les crèches en Israël. Incontestablement l’un des domaines les plus négligés du pays. Aucune institution n’est responsable de ce qui s’y passe. Ni le « missehad hahinoukh » (Ministère de l’éducation), ni le « missehad harevaha » (Ministère des affaires sociales). N’importe qui peut ouvrir son propre « gan ». Même le plus récidiviste des pédophiles. Il suffit de placarder une affiche sur la porte de votre domicile et de publier sur Facebook un post attractif, et demain dix bébés seront chez vous. Sept, et vous évitez même la nécessité d’ouvrir une affaire, un « essek ». Parce qu’en effet ouvrir une crèche est un véritable business comme un autre et des plus lucratifs même... Deux journalistes d’Aroutz 2 ont tenté l’expérience. Et les résultats sont accablants. Aucun diplôme, aucun document, aucun certificat n’est nécessaire pour s’inventer responsable de crèche. Elles ont pourtant essayé d’aiguiller les autorités sur la nécessité de certains contrôles : « Ai-je besoin de prouver que je suis aux normes de sécurité ? », « Ai-je besoin d’un document prouvant que je n’ai pas de dossier en cours avec la justice, pas d’antécédent avec la police ? », « Vais-je avoir une visite des autorités pour s’assurer de l’hygiène de l’endroit, de la cuisine ? » … Et toujours cette même réponse aberrante : Non ! N’importe qui peut être responsable d’une crèche sans que quiconque ne s’en inquiète si ce n’est les parents… et souvent trop tard ! Pour le moment, ils se suffisent de savoir que vous serez ouverts tous les jours, que les repas seront équilibrés, le cadre accueillant et que vous aimerez leurs enfants… Mais est-ce suffisant ?! Le seul organisme qui s’intéresse à l’ouverture d’une crèche, est le « Minhal haandassa » qui prend en compte dans ces registres le changement de statut d’un domicile en lieu de travail. La belle affaire ! Ouvrir une épicerie exige davantage de démarches administratives. Et ces statistiques effarants : 80% des crèches du pays ne sont même pas recensées. Aucune institution, aucun ministre, ne saura vous dire avec précision combien de ganim existent en Israël. Et si vous pensez que les 10% de ceux qui ont, quant
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à eux, l’aval de l’état et sont subventionnés par ce dernier, sont davantage surveillés, détrompezvous... pas toujours ! Une enquête a retranscrit la teneur d’un entretien d’une journaliste travestie en étudiante à la recherche d’un emploi, postulant pour un poste de ganéneth dans l’un des ganim du célèbre organisme « la Wizzo ». La responsable en recrutement demande à la jeune fille si elle a de l’expérience, ce à quoi elle répond : « Non aucune. Mais j’ai déjà fait du babysitting et j’aime beaucoup les enfants. » La responsable lui assure que c’est ce qui compte le plus à ses yeux et lui offre instantanément une place non pas de ganeneth mais de responsable en chef ! Elle devra supervisée deux aides-gananoth, dont une adolescente de 15 ans à la recherche d’un job d’été… Elle pourra de plus commencer dès le lendemain ! Nul besoin de lettres de recommandation ni de qualification. Vous, si prévenants, qui ne quittez pas des yeux vos petit trésors, qui lisez tout sur l’éducation bienveillante… Vous qui mettez des limites sans pour autant tout interdire, qui les laissez faire certaines bêtises, se salir, faire du bruit parce que c’est de leur âge aussi… Vous qui prenez soin de les encadrer, de les rassurer… Vous qui essayez de leur éviter les moindres maux, le plus petit bobo… C’est donc à elles que vous confiez vos enfants ! Et vous travaillez même dur pour pouvoir vous permettre de les laisser aux soins de ces femmes… de confiance ? Alors quand ces dites « gananoth » sont soudain livrées à elles-mêmes pour s’occuper d’enfants... Qu’elles entendent des cris à longueur de journée, ne savent pas gérer et ne sont pas supervisées… Les risques encourus sont clairs : le langage de la force prévaut à celui de la raison. L’intimidation est utilisée en guise d’éducation. Discipliner devient mater et non plus materner.
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Voilà une première explication – et certainement pas une justification - du phénomène avéré de la recrudescence des cas de maltraitances et de violence physique et moral sur nos enfants dans les crèches. L’autre ? Mais aussi des gananoth, qui exercent parfois ce métier par manque de choix et parce qu’il est si simple de se faire embaucher. L’incompétence, la négligence voire l’indifférence des directeurs souvent, qui manquent cruellement d’expérience. Et le silence, toujours. Le silence de témoins qui ont peur de dévoiler à des parents trop naïfs qu’on puisse faire preuve de malveillance envers leurs enfants. Et pourtant… Encore incapables de parler et évidemment de se défendre… nos précieux bébés sont humiliés, meurtris par les personnes censées justement les choyer voire les élever en notre absence. Certaines gananoth crient, frappent, menacent... puis, à l’heure où les parents récupèrent leurs joyaux, se cachent, sourient, mentent ou nient : « Il a été gentil aujourd’hui. Il a bien mangé. Quel adorable enfant ! Il a joué toute la journée ! »… Une enquête sur Aroutz 10 avait révélé des témoignages effroyables : des gananoth racontaient anonymement
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qu’elles donnaient à boire à tous les enfants du même biberon en espérant qu’un virus contaminerait certains, pour avoir moins d’enfants à garder le lendemain ! Leurs couches n’étaient changées que dix minutes avant l’arrivée des parents. Les enfants souvent plaqués de force sur leur matelas à l’heure de la sieste, étaient sévèrement punis s’ils osaient s’en lever. Les photos sur whats app destinées à rassurer les parents sur le déroulement de la journée, n’étaient que d’absurdes mises en scène d’activités ludiques qui ne duraient que le temps de la séance photo. Etc. etc. Vous connaissez cette impression singulière de voir soudain quelque chose arriver partout, tout le temps, parce qu’elle vous est arrivée à vous ? Ce n’est pas un hasard. C’est simplement que vous vous sentez
enfin concernés par une réalité qui jusqu’alors vous échappait, vous était étrangère ou vous indifférait… Quand j’ai connu moi-même un grave problème avec le gan de mon fils, je n’ai pas su tout dessuite comment réagir. Je pensais être un cas isolé. En racontant mon histoire, en demandant conseils… j’ai soudain réalisé que des centaines de parents menaient le même combat que le mien au quotidien. Je ne vois plus que ça désormais : les enquêtes hebdomadaires à la télévision israélienne démontrant la négligence de l’Etat face à ce problème... Les vidéos révélant la cruauté de certaines ganonoth... Les psychologues racontant les traumatismes et séquelles d‘enfants ayant fait l’objet de maltraitances… Les posts des parents sur les réseaux sociaux décrivant leur incrédulité face aux mensonges… Leur sentiment d’impuissance… Et ce constat terrible : Personne n’est à l’abri de ce genre de crime. Et si votre enfant est un jour la victime de la négligence ou de la malveillance de responsables, aucun d’entre eux n’endossera la responsabilité de ce qui lui sera arrivé. Des mois s’écouleront même avant que des mesures élémentaires soient prises par la police dans un premier temps, et par la justice... des années. Et en attendant, ces criminels de la petite enfance pourront continuer d’exercer. Alors pour préserver son enfant de ces ganim malfaisants, pour l’écarter de tout danger, il ne vous restera plus qu’à vous sauver ! Cela faisait trois mois que je m’étais
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enfin décidé à mettre mon fils à la crèche. Mon choix s’était arrêté sur un gan privé, réputé. Je me sentais en confiance. Et un jour, alors que je venais récupérer mon fils en avance, je le retrouvais solidement attaché à une chaise basse, puni, tandis que tous ses camarades de classes étaient assis face à lui sur un banc, à regarder l’élève qu’on avait réprimandé, humilié. Mon fils, mon bébé, était immobilisé. Il n’avait qu’un an et demi ! Cette image me hante depuis… cette scène de mon enfant se démenant pour s’échapper de cette chaise ne m’a pas quittée. Ces pleurs résonnent encore dans mes oreilles, et les paroles de cette ganeneth - choquée quant à elle d’avoir été pris sur le vif- sont ancrées dans ma tête : « il ne voulait pas rester assis. Je voulais qu’il participe à l’histoire et qu’il se sente intégré. Mais j’étais là à ses côtés pour le rassurer. ». Attaché de force un bébé pour l’aider à s’impliquer ? Le ligoter sous prétexte de l’aider ?! Les vidéos par la suite montreront que la ganéneth avait décidé de le plaquer sur cette chaise sans aucune raison et sans nulle bonne intention. Qu’elle l’avait maintenu ainsi sans aucun rapport avec une quelconque activité. Qu’elle l’avait attaché puis tout « simplement » abandonner à son triste sort. Et que vingt minutes s’étaient écoulées sans même qu’elle ne l’approche… sans qu’il ne bouge… jusqu’à mon arrivée. Une intuition ou la protection divine qui m’avait lancée à la rescousse de mon fils… On m’a souvent demandé pourquoi je n’avais pas réagi sur le moment de façon plus virulente ! Je me souviens quant à moi de mon incapacité à articuler le moindre mot, comme paralysée. Je me souviens d’avoir quitté les lieux en serrant mon fils bien fort dans mes bras pour ne plus vouloir le lâcher, tout en lui promettant de mieux le protéger désormais. Je me rappelle surtout mes ridicules scrupules quant à humilier à mon tour cette pseudo ganeneth à ne pas avoir envie de faire trop de drame, de crier trop fort mon désarrois, de faire trop de vagues… à être moi-même dans le vague, le flou total, entre la détresse et la haine, la panique et la peine…
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Quand le directeur a compris mon intention de révéler aux parents ce qui s’était passé pour les enjoindre à être vigilants, il m’a « attaqué » verbalement, m’a effacé du groupe Whatsapp de la crèche et m’a expulsé de son gan ! Cette inconsciente quant à elle restait bien en place, et sa responsable - qui l’avait briefée sur ce genre de pratique pour « liquider » l’engouement trop vif d’un enfant -, m’a demandé de venir récupérer les affaires du petit puisque « nous n’avions désormais plus rien à nous dire ». J’en avais trop vu. Il fallait m’évincer. Baisser les bras, partir et me taire ? C’était accepter que mon fils avait souffert en vain et que ces personnes continuent de sévir. C’était renoncer à mes principes et à croire en la justice de mon pays. Alors j’ai témoigné, informé... Et j’ai été huée par les parents du gan pour avoir osé ternir la belle réputation de cette crèche, la crédibilité de son directeur, la fiabilité de son personnel… Je suis passée pour une mère hystérique qui exagère, une menteuse qui fabule, une ingrate qui gêne… Je me suis retrouvée bannie, huée, mise en retrait… J’ai été menacée et même maudite, et ceux qui osaient prendre ma défense, aussi ! Leur comportement, faute de me forcer au silence, m’a au contraire poussé à agir, à alerter les parents et la police sur les méthodes de cette équipe. Nous n’agirions pas en victimes consentantes. Notre histoire servira de leçon à d’autres, empêchera la récidive d’un tel scenario ! Le soutien des internautes, les encouragements des amis proches mais aussi de parfaits étrangers interloqués ou malheureusement concernés… les centaines de messages me racontant des histoires vécues, des drames évités et
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me demandant comment agir, qui alerter… m’ont confirmé l’importance de cette mission. Personne ne m’empêchera de protéger mon enfant et de lui prouver que ses parents seront toujours là pour le défendre. C’est le pacte que nous avions signé lui et moi à sa naissance… mon rôle de maman ! J’ai mis de nombreux mois à retenter l’expérience et à placer mon enfant dans une nouvelle structure. Après un tel traumatisme, comment refaire confiance ? J’ai eu la chance, pour ma part, de croiser la route d’une femme exceptionnelle qui m’ouvrit son cœur et les portes de son petit paradis pour enfant : le fameux « Ganon shel Liron ». Ici mon fils réapprendra à sourire, à chanter, à rêver… Ici il est épanoui, choyé, aimé… ici il grandit ! Et moi je sais… Je sais désormais comment se comporte un enfant pressé de retrouver ses camarades et ses metapeloth, je le vois courir dans leurs bras, sauter de joie. Je l’entends chanter sur la route qui mène au gan, et vouloir être le dernier à en repartir en fin de journée. Je le vois rentrer avec des couleurs pleins les habits… et les yeux ! Heureux.
que je vienne le chercher… Quand il criait en voyant la responsable s’approcher… Quand il agrippait sa peluche toute la journée pour se réconforter… L’adaptation ne doit durer qu’un temps au-delà duquel, c’est le gan qui n’est pas adapté à votre enfant. Les histoires d’enfants souffrant de graves séquelles psychologiques et victimes de lourds sévices, ne manquent pas. Et la police semble parfois incapable de trancher sur le sujet. Les témoignages se contredisent, les preuves manquent. C’est souvent la parole d’un enfant contre celle de l’adulte. Le directeur nie et protège ses arrières. Les ganaoth courageuses qui se décident à parler se font soudain passer pour des incapables « qu’on allait justement virer et voulant se venger !» Et les parents des autres enfants du gan - trop effrayés de se retrouver sans système de garde - préfèrent parfois se voiler la face, et croire que ça n’arrivera pas à leurs enfants si sages et si parfaits… eux ! Jusqu’à ce que malheureusement l’histoire se répète…
Haatsmaout, Netanya Et surtout je regrette... Je regrette de ne pas avoir compris alors ! Tous les signes et appels muets que mon fils me lançait pour que je comprenne ce qui se tramait là-bas… Quand il s’accrochait à moi le matin pour ne pas que je le quitte… Quand il m’attendait à la porte en pleurs
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Ainsi, une autre enfant s’est faite malmenée violemment dans l’ancien gan de mon fils et les parents, choqués, ont dû alerter les autorités. Récemment un député israélien qui jusque-là ne s’était jamais impliqué sur le sujet, a témoigné, abasourdi, que de tristes évènements arrivaient également dans le gan de son propre fils… Faut-il attendre que ça vous arrive à vous aussi pour dénoncer ce triste phénomène ?
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De nombreuses associations se sont mobilisées pour faire bouger les choses dans le pays ! « Tsedek layeladim » (« Justice pour les enfants ») est l’une d’entre elles ! Leur mission : dénoncer la négligence de l’Etat quant à instaurer une réglementation pour les crèches, à les recenser et à exiger des certificats pour s’assurer que seuls des gens qualifiés et honorables puissent prétendre au titre de ganeneth ! Un autre combat est d’obliger chaque crèche à installer des caméras de surveillance dans leur enceinte et de permettre ainsi aux parents de visionner ce qui s’y trame. Cette proposition de Loi crée la polémique ! Les gananoth s’insurgent et crient à la violation de leur intimité, puisque nombre de ganim sont improvisés dans des domiciles privés. Une campagne virale a même été menée, chacune se faisant photographier avec l’image d’un œil qui regarderait implacable tous leurs faits et gestes comme un mauvais curieux… Alors qui privilégier : l’intimité d’employés ou le bien-être d’enfants ? A question purement rhétorique… réponse catégorique ! Mais, ne soyons pas dupes. Cette mesure absolument nécessaire n’est pas implacable non plus. Un dialogue terrible entre deux gananoth dans un gan à Netanya, nous prouve les failles de ce système : « Personne ne peut rien prouver », dit l’une d’elles à sa collègue. « Nous avons toujours bien fait attention de frapper les enfants dans les toilettes, là où il n’y a pas de cameras. » Et cette dernière de lui répondre : « Oui, mais j’ai cogné violemment untel qui le méritait et j’ai dû être filmée. J’avais vérifié les traces après et les parents ne s’étaient pas aperçus de rien. » C’est grâce au témoignage d’une troisième ganeneth que la police a pu découvrir ce que les enfants subissaient au quotidien. Les parents avaient également camouflé des appareils audios dans les vêtements de leurs enfants pour enregistrer ce qu’il s’y passait. Un système à priori illégal, mais s’il y a suspicion de maltraitance, qui peut s’avérer indispensable pour s’assurer des faits et constituer une preuve admissible lors d’un procès ! Dans ces enregistrements, on entend les enfants hurler : « Ne me
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touche pas ! Éloigne-toi ! Maman ! Papa ! » et être menacés et trainés de force dans les toilettes où ils étaient corrigés, mordus et maintenus sur une petite chaise installée à cet effet dans le noir, enfermés parfois toute la journée. Sans manger. Sans bouger. Et loin des caméras... Théoriquement, la loi 368b du code pénal condamne à sept ans de prison le responsable d’un enfant mineur coupable de blessures, et neuf si ces dernières sont jugées sévères. Pourtant, en pratique, si les faits ne peuvent pas être prouvés, comment sévir ? Et quand certains considèrent encore que les faibles salaires touchés par les gananoth justifient leur mauvaise conduite, comment dénoncer ?! Et quand le nombre d’enfants dans les ganim ne fait que grandir et celui de responsables décroitre pour augmenter le profit des responsables… et que personne n’est là pour contrôler, comment éviter ces méfaits ?! Comment punir les responsables - irresponsables ? Six mois se sont écoulés depuis que la police a pris possession de preuves audios et visuels des actes commis dans ce gan et que les témoignages ont été transmis… et rien n’a encore été fait pour punir celles qui le méritent ! Pire. Elles continuent de travailler dans cette même crèche. Et certainement de brutaliser d’autres enfants. Comme il est dur de ne pas culpabiliser… après ! Mais comment deviner avant … à temps ! Et puis la violence verbale contre des petits n’est pas un crime en soit n’est-ce pas ? Après tout… ces gananoth ont juste bousillé leur innocence, gâcher leur joie de vivre, immortalisé dans leurs jeunes cerveaux de terribles souvenirs… ! Elles leur ont juste révélé que les adultes ne sont pas toujours respectables ! Qu’il existe des méchants ! Que mentir et frapper étaient finalement permis puisqu’en tout cas ce n’était pas punis ! Et que leurs petits drames à eux n’intéressaient personne… Souvent les enfants ne savent pas encore s’exprimer avec des mots. Et s’ils savent parler, ils n’osent pas toujours le faire. Ils ont parfois peur des représailles, peur de déranger mais aussi peur de décevoir : s’ils ont été punis, c’est forcément qu’ils le méritent, qu’ils ont fait des bêtises. Et leurs parents ne seront pas contents, pas fiers…
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Dommage ! Dommage pour les autres gananoth qui accomplissent un fabuleux travail, et qui pour la plupart vivent leur métier comme une véritable passion, une mission ! Dommage pour celles qui ont le cœur sur la main et la bonté au bout des lèvres ! Pour toutes celles qui se consacrent à ces enfants comme sils étaient les leurs, qui leur apprennent à goûter, jouer, découvrir, vivre !!! Quel gâchis pour tous ces ganim qui respectent vos enfants et les aiment ! Et ils existent ! Mais ils pâtissent de cette recrudescence de violence et lisent désormais dans notre regard de la méfiance… D’où l’importance de légiférer ! « Hok hapikouah al meonoth » est une proposition de loi initiée par le Député Zévouloun Orlev et la « Commission des droits de l’enfant » dont il est à la tête et qui aurait pour objectif de combler l’absence totale de surveillance pédagogique, sécuritaire et sanitaire dans toutes les crèches du pays. Ces dernières devront désormais répondre à l’exigence d’une autorité mise en place pour règlementer tout le secteur : des règles concernant la qualification requise pour se prétendre ganeneth. Des formations et stages pour constamment rafraichir leurs connaissances et améliorer les activités ludiques proposées. Des leçons de premiers secours. Des conseils d’expertes pour savoir comment aider l’enfant à franchir des étapes, à surmonter des difficultés. Mais aussi des astuces pour guider les parents pendant le sevrage d’un enfant ou l’arrivée d’un nouveau bébé… Une loi que tous les parents et les « véritables » gananoth aimeraient voir appliquer sous peu pour ôter ce vent de suspicion qui plane au-dessus du secteur ! Cependant, certains ne l’envisagent pas d’un bon œil. Entre autres, le « Missehad hahotsar » (le Ministère des finances), sous prétexte que surveiller coûte cher à l’état et aux parents qui payent déjà le prix fort. Et certains ganim craignant de ne pouvoir se mettre aux normes rapidement et d’être contraints de fermer ; ce qui n’est pas pour déplaire aux crèches en règle, qui verront quant à elles la concurrence diminuer… En attendant, heureux sont les parents qui s’impliquent, questionnent, influencent… Bénis soient ceux qui prennent l’initiative de dénoncer des crèches quand il y a problème, mais également de témoigner et de louer celles qui méritent de l’être ! Aider les parents à bien choisir, et pousser l’Etat à agir ! Deux paris, deux défis que nous devons tous prendre à cœur de relever ! Mobilisons-nous pour changer cette triste réalité ! Apprenons à questionner, à exiger, et surtout… apprenons à écouter ! Nos enfants essayent de communiquer… A nous de faire entendre leur voix réduite
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au silence ! Parce que celui qui se tait, permet. Celui qui ne dénonce pas ces cruautés, se fait l’allié de ces méfaits. « Mi shémérahem al haarzarim, sofa leyitahzer larahamim », un concept d’une logique implacable. La Torah nous met en garde contre ce danger. A nous de l’éviter.
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LES GUERRES DU PARAÎTRE
La fête de Hanoucca célèbre une victoire, certes militaire, mais avant tout idéologique. La quête de perfection spirituelle, mise en exergue par le judaïsme avait pris le dessus sur la vision laïque des Grecs, mettant l’accent sur le culte du corps, des apparences et de l’hédonisme. Mais ne nous y trompons pas, seule une poignée avait livré le combat et l’histoire nous démontre que cette victoire ne fut que partielle. Pour preuve tout comme à l’époque des Maccabim, c’est la vision grecque qui domine aujourd’hui le monde. Y compris dans notre pays. Sara Yoheved Rigler1, l’illustre parfaitement dans cet article et met l’accent sur un constat désormais flagrant, les guerres de Hanoucca ne sont pas terminées...
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À quinze ans, Monica était déjà une poétesse et une musicienne accomplie, pleine de vie, et possédant un QI de 165. Elle était la fille unique de parents, tous les deux professeurs, qui l’aimaient comme on peut aimer sa fille unique. Pourtant, Monica était tellement dépressive qu’elle due suivre une psychothérapie. Qu’est-ce qui la déprimait tant ? Son apparence. « Je suis une baleine pleine de boutons » disait-elle d’elle-même. « Quand je marche dans les couloirs de l’école, j’ai l’impression d’être un monstre. » Tous les enfants l’évitaient parce qu’elle était grosse. « D’accord, je suis une bonne musicienne, mais rares sont les garçons qui recherchent une fille qui joue du Bach » déclarait-elle avec une pointe d’humour. Même les autres filles, obsédées par la ligne, ne voulaient pas être vues en sa compagnie. « Je vois bien qu’on me jette un regard, on me trouve moche et on détourne le regard », racontait-elle à son médecin traitant. « Ils ne me regardent même pas comme une personne ». Monica est un cas d’école dans un des Best-sellers aux Etatsunis du Dr Mary Pipher, Faire revivre Ophélia. Elle décrit dans ses termes les épreuves auxquelles sont confrontées la plupart des jeunes filles de notre époque : “Ce qui m’a fait écrire ce livre, c’est ce que j’ai vu ces dernières années dans mon cabinet : une multitude de filles boulimiques, anorexiques ou alcooliques. Des filles qui se sont infligé des mutilations, en prise à des phobies, qui ont essayé de se suicider ou de s’enfuir”. Selon le Dr. Pipher, l’une des causes principales de cette catastrophe qui se déroule sous nos yeux est la pression de paraître belle. Elle a appelé cela le ‘syndrome du paraître’, qu’elle définit comme étant ‘‘l’évaluation d’une personne sur la seule base de son apparence’’. Elle écrit : « C’est au début de l’adolescence que les jeunes filles prennent conscience de l’importance de leur apparence pour déterminer leur degré d’acceptation sociale. Leur beauté est une condition à la fois nécessaire et suffisante à leur réussite. C’est un vieux problème. Ce n’est pas par ses qualités de travailleur acharné qu’Hélène de Troyes a réussi à envoyer mille navires. » LA BATAILLE DE HANOUCCA
Le Dr. Pipher a raison. La beauté érigée en valeur suprême est un ‘’très vieux problème’’. On peut même le faire remonter à la culture grecque de l’antiquité, qui avait apporté au monde le concept d’idéal esthétique. Là où les autres cultures se contentaient d’embellir leurs édifices et HANOUCCA 2017
leurs objets en terre cuite, les Grecs inventaient l’idée de la beauté ‘pour la beauté’, comme on dit aujourd’hui : ’’l’art pour l’art’’. Dans son livre : La vie de la Grèce, l’historien Will Durant rapproche la ‘’passion de la Grèce antique pour la beauté physique et la santé’’ de son rejet de ‘’ l’étude du caractère et de l’âme’’. En réalité, la Torah considère que l’ancêtre des Grecs était Japhet, fils de Noé. ‘’Japhet’’ en hébreu veut dire : beauté. Hanoucca vient célébrer la victoire remportée par les Juifs sur les Grecs. Plus qu’une bataille militaire, il s’agissait d’un ‘’choc des cultures’’ entre deux systèmes de valeurs opposés. Les Grecs tenaient la beauté pour la valeur suprême, et les Juifs la sainteté. Il suffit d’un regard, même superficiel, sur la société occidentale moderne pour se rendre compte que ce conflit n’est toujours pas résolu. Le Judaïsme ne rejette pas la beauté, mais il la place à un rang secondaire. La beauté n’a d’intérêt que si elle vient embellir ce qui est saint. On retrouve l’embellissement jusque dans l’accomplissement des Mistvot, à travers le concept de Hidour Mistva, ‘embellir une Mitsva’. C’est une des raisons pour lesquelles on ne se contente pas d’allumer une bougie pour toute la famille les soirs de Hanoucca, mais plutôt de demander à chaque membre de la famille d’en allumer une de plus que la veille. On retrouve dans la bénédiction donnée par Noé à son fils Japhet l’idée que la beauté doit être secondaire à la sainteté : ‘’Tu résideras dans les tentes de Shem’’. Shem, lui aussi fils de Noé, était l’ancêtre du peuple juif. La beauté au service de la sainteté est utile. Quand elle ne sert qu’ellemême, elle devient un tyran. Quand une personne ne se préoccupe que de son aspect, un seul petit bouton peut déclencher chez elle une crise d’identité. C’est là que réside le drame de Monica et des jeunes filles dont parle le Dr. Pipher. Si leur vision d’elles-mêmes se réduit à leur apparence, leur minceur ou leurs cheveux, alors elle peut voler en éclats comme une vulgaire statuette de plâtre. Un petit bouton va déclencher une crise d’identité, un kilo pris va la dévaster. Le Dr. Pipher cite même le triste cas d’une gentille fille aux cheveux trop frisés qui disait d’elle-même qu’elle est ‘’un chien’’. La réponse du judaïsme à ce ‘syndrome du paraître’ consiste à leur dire : tu es une âme. La valeur de ton être est immuable et intrinsèque à ta personne. Tu as été créée à l’image de D-ieu, ce qui signifie que ton essence est sainte.
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LE JUDAÏSME NE REJETTE PAS LA BEAUTÉ, MAIS IL LA PLACE À UN RANG SECONDAIRE. LA BEAUTÉ N’A D’INTÉRÊT QUE SI ELLE VIENT EMBELLIR CE QUI EST SAINT. ON RETROUVE L’EMBELLISSEMENT JUSQUE DANS L’ACCOMPLISSEMENT DES MISTVOT, À TRAVERS LE CONCEPT DE HIDOUR MISTVA, ‘EMBELLIR UNE MITSVA’. [...]
Plus tu t’identifieras avec ton essence spirituelle, plus tu t’affranchiras de la tyrannie des Dieux grecs de l’apparence physique. Obéir au superficiel est un esclavage parce qu’il n’est jamais satisfait. Une fille anorexique ne se trouve jamais assez maigre. Une femme ne pourra jamais rivaliser avec la perfection des tops modèles, même si elle passe une heure à se maquiller consciencieusement. Ceux à l’inverse qui recherchent la sainteté parviennent toujours à se satisfaire, parce que comme tout être humain, ils portent en eux cette qualité immuable. Il se peut qu’elle soit momentanément atténuée, mais elle n’est jamais absente. La sainteté est en outre l’apanage de tout un chacun. Peu d’entre nous naissent beaux, mais nous sommes tous nés saints. HUILE PURE OU MENORAH EN OR ?
Avigdor Nebenzahl, l’ancien Rabbin de la Vieille Ville de Jérusalem, nous enseigne la leçon suivante à propos de Hanoucca. L’allumage de la Ménorah dépendait de deux conditions : d’une part qu’on dispose d’huile pure, et d’autre part qu’on ait une Ménorah en or. Or, la magnifique Ménorah du Temple avait été pillée par les Grecs. Lorsqu’ils eurent reconquis le Temple, les Maccabéens avaient dû en improviser une nouvelle avec les moyens du bord. Ils l’avaient reconstruite avec leurs lances, faites de fer recouvert d’étain. Ce n’est que des années plus tard que les Juifs purent refaire une Ménorah d’argent, sans parler d’une Ménorah en or qui ne fut fabriquée qu’après plusieurs dizaines d’années. Si D-ieu avait pu fournir de l’huile pure, pourquoi n’avait-il fourni également une Ménorah en or ? Le Rav Nebenzahl répond en expliquant que l’huile, dont la pureté relève du domaine spirituel plus que du matériel, symbolise l’intériorité, l’essence. La superbe Ménorah en or représente l’extériorité, le paraître. La miraculeuse découverte de l’huile pure, mais pas de la Ménorah, est une sorte de déclaration aux Maccabéens de la part de D-ieu que l’intériorité prime sur l’extériorité. Là, réside la véritable victoire sur les Grecs.
et l’industrie de la publicité. Elle a raison bien sûr, mais l’ennemi réel est l’hellénisant qui se tapit en chacun de nous, cette partie de nous-mêmes qui s’émerveille devant l’apparence extérieure et s’y soumet. L’homme qui recherche la beauté d’une femme plutôt que ses qualités, la femme qui veut parfaire son corps plutôt que son âme. Celui qui dépense une fortune pour s’habiller, mais qui hésite à donner 50 shekel à un pauvre. Les parents qui inculquent de fausses valeurs à leurs enfants, et ceux d’entre nous qui jugent quelqu’un sur son aspect et non sur ses actes. Le Roi Salomon a résumé le système de valeurs juif il y a 2900 ans par cette phrase : ‘’La grâce est mensonge et la beauté est vaine ; seule la femme qui craint Dieu mérite d’être louée.’’ C’est à cela que nous devons réfléchir quand nous allumons la Ménorah en souvenir du miracle de l’huile, cette huile qui représente la prééminence de l’intériorité, de notre essence, de notre âme. Sara Yoheved Rigler www.Aish.fr Sara Yoheved RIGLER a terminé ses études à l’université Brandeis de Boston avec les félicitations du jury. Pendant 15 ans, elle a appris et pratiqué la philosophie orientale et la méditation. Elle est l’auteur de l’ouvrage «Le Pouvoir de Bénir» paru en français. Elle est conférencière internationale sur des sujets de spiritualité juive. Elle réside actuellement dans la vieille ville à Jérusalem avec son mari et ses deux enfants. 1
L’HÉLLÉNISANT TAPI EN CHACUN DE NOUS
D’un point de vue historique, Hanoucca fut une guerre civile. La plupart des Juifs citadins étaient devenus hellénisants et supportaient la culture grecque. Les Maccabéens ont bien dû combattre les soldats grecs, mais leurs ennemis réels étaient les Juifs hellénisants qui se trouvaient dans leurs rangs. Mary Pipher prétend que les responsables de la propagation d’une fausse image de la femme sont la culture, les médias
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ASSOCIATION
KATEF LA KATEF Katef La Katef, en français Épaule contre Épaule, est une association très active dans tout Israël. Créé il y a 12 ans, elle a beaucoup évolué, mais l’idée fondatrice reste la même, il s’agit de permettre aux familles en difficulté financière de sortir de la dépendance en leur apportant de vraies solutions à long terme. En 2017, il y avait vingt-quatre Snifs répartis sur tout le pays, le chiffre a encore augmenté, notamment avec deux Snifs dédiés aux familles francophones, un à Ashdod et l’autre à Netanya. Nous avons découvert, le travail remarquable de cette association, et nous avons souhaité vous en parler.
Yael Touboul, responsable du Snif de Natanya de Katef La Katef, dédié aux familles francophones, nous explique en quoi consiste le travail de l’association. L’association travaille avec les familles sur une année entière et sur tous les aspects de la cellule familiale, le couple, l’éducation des enfants, le cadre de vie, la recherche d’emploi, le budget familial. On s’aperçoit que tout est lié, lorsqu’un aspect de la famille fonctionne mal, il y a des répercussions sur l’ensemble. Une mauvaise entente dans le couple bloque le dialogue, on va avoir du mal dans la gestion de son budget, on va aussi avoir des difficultés avec l’éducation des enfants puisque souvent, l’ambiance est délétère. Dès lors qu’il y a une amélioration dans un seul domaine, on constate une amélioration quasiimmédiate de la situation générale de la famille. Il faut donc travailler sur l’ensemble pour permettre à la famille d’aller de l’avant, c’est là toute la particularité et la force de cette association. QUEL TYPE DE FAMILLE PEUT S’ADRESSER À L’ASSOCIATION ? À la base Katef La Katef a été instituée pour aider les familles Israéliennes qui vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Avec les vagues d’Alyah successives, l’association a étendu son aide aux Olim, et plus récemment aux Français. Cette association aide aussi les Bédouins dans le sud du pays et même les populations arabes à Jérusalem. QUELS SONT LES CRITÈRES D’ADMISSIBILITÉ AU PROGRAMME ? Pour les Olim, l’association intervient même si les familles ne vivent pas sous le seuil de pauvreté. Afin d’éviter, d’en arriver à ce type de situation dramatique. L’Alya engendre des difficultés dues à l’adaptation ou elle amplifie les situations déjà difficiles dans le pays d’origine, donc il faut intervenir vite. Après six mois d’Alya, une famille peut faire une demande auprès de nos services, jusqu’à dix ans de présence en Israël et parfois au-delà. L’association s’adresse aux familles traditionnelles comme
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monoparentales, avec un ou des enfants de moins de 18 ans dont les parents sont aptes à aller travailler. Mais le critère le plus important c’est la volonté, la détermination des familles à s’en sortir parce que cela demande beaucoup d’investissement de leur part. Ces familles vont devoir faire de nombreux changements dans leur quotidien, leur état d’esprit doit changer. C’est un travail sur du long terme, en profondeur, qui demande une capacité réelle de remise en question. L’association entre dans l’intimité de la famille, afin d’améliorer sa situation, il faut être prêt à cela. CONCRÈTEMENT COMMENT ÇA SE PASSE ? Quatre premières rencontres à leur domicile, servent à faire connaissance et à voir exactement ce qui se passe dans la famille pour apporter une aide sur-mesure par la suite. À partir des visites de connaissance, on élabore un plan de travail. Un programme est mis en place avec des objectifs que la famille elle-même définis. Pour les atteindre, on procède par étapes. On aide la famille à se reconstruire, on lui donne la possibilité de rêver, mais surtout, par le biais du programme, à rendre ce rêve accessible. Pour les familles prises en charge, le travail qui est fait est extraordinaire aussi bien sur le plan émotionnel que sur le plan pratique. EST-CE QU’IL Y A DIFFÉRENTS INTERVENANTS POUR CHAQUE FAMILLE OU C’EST UNE SEULE PERSONNE QUI INTERVIENT ? Pour commencer, ce sont les coordinateurs, les chargés de projets, les services sociaux de la mairie, le Misrad Haklita qui vont nous mettre en contact avec les familles en difficulté qui entrent dans les critères et qui sont disposées à suivre ce processus. À Netanya, on a une excellente coordination avec tous les acteurs sociaux. Dans un second temps, on travaille en partenariat avec différents organismes. Si une famille à un besoin spécifique et que nous n’avons pas la possibilité de le traiter en interne, on s’adresse à une autre association qui peut, elle, intervenir ou à un prestataire qui travaille en
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ASSOCIATION
GÉNÈSE DE L’ASSOCIATION Yehouda Amshalem faisait du volontariat dans une association qui apportait de l’aide financière et des colis pour les familles nécessiteuses. Un vendredi, il n’a pas pu se rendre auprès d’une famille parce qu’il devait voyager, la mère de famille l’a appelé en pleurs en lui disant que s’il ne venait pas ses enfants n’auraient rien à manger pour le Shabbat. Il s’est organisé pour que la famille puisse recevoir son colis et il a réalisé que le soutien devait aller au-delà des dons et de l’aide alimentaire, il fallait permettre à ces familles de s’en sortir et de devenir autonome. C’est sur cette base que Katef la Katef a été créé.
partenariat avec nous. Nous prenons tout en charge, c’est un service gratuit pour la famille. Par exemple, je travaille souvent avec Valérie Alfon, conseillère en budget familial. On organise des ateliers pour apprendre à gérer son budget, à lire une fiche de paye. La mairie de Netanya nous aide beaucoup dans ce sens. Un autre exemple, on travaille avec l’association Netivim le Taasouka, elle nous aide à trouver et à financer des places en crèche pour permettre à une maman de trouver du travail, en attendant que le ministère du travail examine le dossier de prise en charge. C’est notamment valable pour les femmes qui se retrouvent seules après un divorce. On a des familles intéressées par l’entrepreneuriat, on les met en contact avec des associations qui vont les informer, les Coacher et leur donner des outils pour la gestion de Business en Israël. On met toutes les chances de leur côté, afin que leur projet soit une réussite. EST CE QUE LE TRAVAIL EFFECTUÉ AUPRÈS DES FAMILLES PORTE SES FRUITS ? Le travail, ce sont les familles qui le font, nous ne faisons que les mettre sur les rails. On met en place un suivi pendant deux ans pour voir si les outils qu’on leur a donné fonctionnent et pour voir si les méthodes instaurées continuent d’être utilisées. À partir du moment où on se retire du processus, elles doivent continuer seules. Il y a plus de 80 % de familles qui ont soit réussi à augmenter leur revenu, soit à trouver du travail, soit qui ont amélioré leur statut dans le travail. QUELLE FAMILLE VOUS A LE PLUS MARQUÉ AU COURS DE CETTE ANNÉE ? C’est une femme française qui venait d’être quittée par son mari avec des enfants en bas âge, elle était chamboulée. De la position de victime complètement paralysée, dans laquelle nous l’avons trouvée, elle est devenue une battante extraordinaire. Elle a trouvé du travail, elle a commencé à étudier l’hébreu. Aujourd’hui nous cherchons une formation pour qu’elle puisse avoir un métier en Israël, qu’elle s’intègre et qu’elle devienne totalement indépendante. En fin de compte, lorsqu’une HANOUCCA 2017
personne a de la motivation, de la détermination, elle peut prendre son destin en main et réussir à faire des choses extraordinaires. Je suis témoin d’histoires qui me font réaliser une chose, en hébreu on dit Hashamaim hem Hagvoul : la seule limite c’est le ciel. Eliane Sebban Merci au Studio Qualita pour l’interview de Yael Touboul, réalisée par Katy Choukroun dans son émission L’assoc du jour, à partir de laquelle nous avons réalisé cet article.
TOUT NE SE PASSENT COMME VOUS L’ESPÉRIEZ, VOUS SENTEZ QUE VOUS ÊTES EN DANGER ? Il y a toujours la possibilité de ne pas sombrer et au contraire de relever le défi de l’intégration.
LE TRAVAIL DE L’ASSOCIATION VOUS TOUCHE, VOUS SOUHAITEZ LE SOUTENIR ? Contactez l’association Katef la Katef ou Yael Touboul
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BEAUTÉ
LES EXTENSIONS THE MUST HAVE Changer de tête en quelques heures et obtenir une longueur ou un volume à faire pâlir d’envie les copines, c’est possible ! Grâce aux extensions de cheveux, nous pouvons désormais réaliser toutes nos envies. Avant de sauter le pas, William Manino, le coiffeur préféré de Nouvelle, nous livre son expertise en la matière et nous dit tout sur les rajouts.
LES EXTENSIONS, C’EST QUOI ? Les extensions capillaires sont des mèches de cheveux ajoutées à votre chevelure, pour l’allonger ou la fournir en épaisseur. Il est indispensable de choisir les extensions de cheveux naturels, afin d’obtenir un résultat proche de la réalité, quasiinsoupçonnable et aussi afin de préserver vos cheveux. Les extensions naturelles sont, en effet, choisies pour être les plus proches de votre nature de cheveux. Elles sont de loin les plus jolies, mais aussi les plus sûres du marché. COMMENT ÇA MARCHE ? Le coiffeur effectue d’abord un diagnostic précis de votre chevelure. Il lui permet de définir très précisément les extensions qu’il va appliquer, tant au niveau du calibre, que de la texture ou de la couleur. Il faut compter environ deux heures pour la pose. Mais ça varie en fonction du nombre de mèches à poser et de la technique choisie. La pose se fait à froid ou à chaud À FROID : les mèches de cheveux naturels sont fixées à vos cheveux grâce à une colle végétale invisible. On appelle ces mèches de cheveux les Quick. C’est la technique la moins agressive pour vos cheveux et la mieux adaptée aux cheveux fragiles et cassants. À CHAUD: Les extensions se posent à l’aide de pinces chauffantes ou de lisseuses. La kératine ainsi appliquée durcit et sèche jusqu’à devenir invisible et imperceptible. Cette technique convient aux cheveux résistants et en bonne santé.
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EST-CE QUE LA POSE FAIT MAL ? Non, faire poser des extensions n’est absolument pas douloureux. Les connecteurs ne sont pas en contact avec votre cuir chevelu. COMBIEN DE TEMPS DURENT LES EXTENSIONS ? Ça dépend d’abord de votre nature de cheveux, de la qualité des extensions et de l’entretien que vous leur prodiguez. De bonnes extensions capillaires peuvent durer entre 4 et 6 mois, selon la vitesse à laquelle vos cheveux poussent : plus vous attendez, plus les points de fixation risquent de se voir. Le soin que vous apporterez à leur entretien a aussi son importance : chaque jour, il faut vous brosser consciencieusement les cheveux matin et soir. COMMENT ENTRETIENT-ON SA CHEVELURE AVEC DES EXTENSION ? LAVAGE Même si des cheveux avec extensions nécessitent de l’attention, vous n’avez pas besoin de changer de fréquence de shampoing. Idéalement, lavez vos cheveux de la racine vers les pointes (pour ne pas emmêler les cheveux). Surtout, usez de délicatesse pour laver le point de jonction entre le cheveu et l’extension. Faire un masque capillaire une fois par semaine est une
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CONSEIL DE WILLIAM bonne idée. Utilisez-le principalement sur les longueurs et les pointes. SÉCHAGE Préséchez vos cheveux avec une serviette en douceur (pour éviter les nœuds) et laissez-les sécher à l’air libre. Si vous utilisez le sèche-cheveux, placez-le à distance (environ 10 à 15 cm) avec une chaleur intermédiaire. BROSSAGE Sans brossage régulier, vos extensions vont s’emmêler. Cette étape est donc essentielle. Utilisez une brosse adaptée et brossez délicatement. Si des nœuds se sont formés, ne forcez pas. Prenez-les par la douceur. En désespoir de cause, il vous faudra faire appel à votre spécialiste capillaire : votre coiffeur. Brossez-vous soigneusement les cheveux également avant d’aller vous coucher et si vous le pouvez, nattez-les. PEUT-ON PERMANENTER, COLORER OU FAIRE DES BRUSHINGS AVEC DES EXTENSIONS ? Oui. La structure en kératine des extensions et le fait qu’il s’agisse de cheveux naturels, leur assure une réaction identique à celle de vos cheveux.
Un mois avant la pose, faites une cure revitalisante du cuir chevelu. Soit à la maison avec un soin ciblé, soit avec un protocole pro en institut. Pendant que vous portez vos extensions, utilisez des produits sans silicone et sans huiles essentielles, qui dégradent les points de colle et peuvent les faire glisser, ce qui risque au passage d’abîmer vos cheveux. Dès la dépose, reprenez votre rituel soin à la maison ou en institut, une fois par mois, pendant trois mois, pour entretenir la fibre.
LA DÉPOSE, COMMENT ÇA SE PASSE ? Lorsque vous décidez d’enlever vos extensions, il faut impérativement vous rendre chez un coiffeur spécialisé dans les extensions de cheveux. Tirer dessus pour qu’elles partent n’est absolument pas envisageable ! Le coiffeur applique une solution pour dissoudre la kératine ou la colle végétale. Puis, à l’aide d’une pince, il ôte la mèche d’extension. Il applique ensuite sur vos cheveux et mèche à mèche un démêlant pour ôter les éventuels résidus de kératine. LES EXTENSIONS PEUVENT-ELLES ABÎMER LES CHEVEUX ? Confiez leur pose à un coiffeur expérimenté. Choisissez des produits de bonne qualité, et la technique la mieux adaptées à votre nature de cheveux. Prenez soin de vos extensions et de vos cheveux. N’en abusez pas, laissez le temps à vos cheveux de souffler entre deux poses. Si vous suivez ces conseils, tout se passera bien. Avec un peu de bon sens et quelques précautions, vous pourrez bénéficier de tous les avantages que les extensions peuvent offrir. Alors pas de panique !
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HO LES MAINS ! C’EST L’HIVER Sollicitées en permanence, exposées au changement de saison et aux produits ménagers, nos mains sont en première ligne face aux agressions quotidiennes et en hiver, le froid n’arrange rien. Afin d’éviter ridules, taches, crevasses, dessèchement, touché rugueux, bref de voir nos mains vieillir plus vite que nous, NOUVELLE vous livre quelques astuces, pour leur sauver la peau. Et si vous preniez soin de vos mains ? On l’oublie souvent, mais les mains ont autant besoin de soins que notre visage. Elles sont constamment sollicitées et souvent négligées. Pourtant, elles sont plus fragiles qu’on ne le croit ! La peau dans l’ensemble est protégée par le film hydrolipidique, un mélange de sébum et d’eau, qui forme une barrière contre l’extérieur. Manque de chance, les mains ont une faible teneur en glandes sébacées, alors même qu’elles sont les plus exposées. La peau se dessèche et marque plus vite en particulier l’hiver. Pas étonnant que nos mains soient souvent les premières à trahir notre âge. Si on ne peut rien faire pour stopper la course du temps, on peut agir en revanche pour en retarder ses effets. COMMENÇONS PAR LES GESTES PRÉVENTIFS À ADOPTER POUR PRÉSERVER NOS MAINS CET HIVER. C’est sûr, au mois de janvier, les températures sont plus clémentes en Israël qu’en France, mais il y a tout de même des habitudes qui peuvent nous sauver la mise. MÉFIEZ-VOUS DE L’EAU ! L’ennemi numéro un de notre peau, c’est l’eau, en particulier l’eau chaude, et ici plus qu’ailleurs, la forte teneur en calcaire de l’eau aggrave nettement l’affaire. Donc on évite les tocs du genre : je me lave les mains toutes les deux minutes parce que c’est le meilleur moyen d’accélérer leur dessèchement. Cependant, il faut bien les laver de temps à autre et pour se faire, on prend des précautions : remplacez votre savon habituel par un savon doux ou sur gras, ils présentent l’avantage de préserver le film gras naturel de la peau. Séchez-les soigneusement et particulièrement entre les doigts pour éviter les gerçures.
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SORTEZ GANTÉES ! Je sais, vous êtes en train de vous dire que vous allez avoir l’aire ridicule parce qu’ici, le climat ne s’y prête pas. Pourtant, gardez en têtes que les mains sont très sensibles aux écarts de températures même faibles et puis en tant qu’accessoire mode, quoi de plus Trend qu’une main gantée ! Choisissez des gants en cuir pas trop serrés, pour ne pas gêner la circulation, car une mauvaise circulation du sang peut entraîner des engelures douloureuses. Privilégiez aussi les gants fourrés pour plus de confort en particulier si vous habitez Jérusalem ou que vous partez pour une journée Kif dans le Hermon. Les mitaines malgré leur allure Rock and Roll assécheront davantage vos mains donc oui pour le style, non pour la protection. À la maison comme pour le jardinage, ne faites aucune corvée sans porter des gants en caoutchouc. Ce n’est pas très glamour donc on évite en présence de notre chéri, mais dès qu’il a le dos tourné, on saute sur ses Mapa. Les produits ménagers sont extrêmement corrosifs et asséchants, le couple détergents ou produit vaisselle plus eau est tout simplement criminel pour vos mains, donc on ne lésine pas sur le caoutchouc. PROTÉGEZ VOS MAINS DU SOLEIL EN TOUTE SAISON. On ne va pas se mentir, supporter des gants à midi par une journée ensoleillée en plein Tel Aviv relève de l’exploit, même au mois de décembre. Du coup, on est obligée de passer par la case crème solaire et indice 50 s’il vous plaît ! Parce que l’épiderme des mains est aussi fin que celui du visage et craint les rayons UV autant que le froid, on se badigeonne les mimines dès que le soleil se pointe. C’est le prix à payer pour éviter HANOUCCA 2017
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POUR LES FUMEUSES Une astuce contre les doigts jaunes : on frotte 10 minutes l’index et le majeur avec la moitié d’un citron. Astringent naturel, ses propriétés nettoyantes pénètrent dans la peau sans l’assécher. Afin d’éviter de nouvelles taches de nicotine, on se masse les doigts à l’huile d’olive.
un vieillissement cutané prématuré, favorisant l’apparition des taches brunes. Oui, je sens votre effroi à la simple évocation des taches de vieillesse d’où la nécessité quasi-vitale de la crème à indice quand on vit au soleil. UNE FOIS LES MAINS PROTÉGÉES, ILS FAUT DÉSORMAIS PASSER AUX SOINS. SI NON ÇA SERAIT TROP FACILE. Et qui dit soin dit, gommage. Mais attention, pas n’importe lequel. ON EXFOLIE SANS ABÎMER. On choisit un exfoliant visage bien moins abrasifs que ceux destinés au corps. Une ou deux fois par semaine, on débarrasse nos mains de leurs peaux mortes et par la même occasion, on les aide à se régénérer et donc à rester fraîches et jeunes, comme nous quoi ! Pour les adeptes du bio, pour celles qui n’ont pas trop les moyens ou pour les radines, il existe un produit naturel qui agit comme un exfoliant doux, on en a toutes dans notre frigo et on ne le sait même pas. C’est le lait ! Pas le Light, non, le bon lait entier bien riche. On plonge ses mains dans une bassine de lait entier tiède pendant 15 minutes. Elles en ressortiront toutes belles et toutes douces. On dit merci qui ? Merci Cléopâtre ! Mais non, on dit merci Nouvelle !
On choisit une crème nourrissante à base de beurre végétal comme le karité, le cacao ou à base de glycérine. Le jour, on opte pour des crèmes légères, elles pénètrent plus vite. Petit conseil gratosse : on applique sa crème en massant bien ses mains par mouvements circulaires ainsi, on stimule la circulation sanguine et on accélère la régénération. On ne sort pas sans son tube de crème et on l’applique à chaque fois que l’on y pense, idéalement 3 à 4 fois par jour minimum et après chaque passage sous l’eau… La nuit, on peut utiliser un soin plus riche. POUR LES MAINS TRÈS ABÎMÉES Troquez votre crème hydratante habituelle contre un soin plus riche comme le baume. Sa texture dense et épaisse forme un film protecteur sur la peau et la nourrit en profondeur. Pour une réparation express, passez une couche généreuse de crème sur vos mains, enfilez des gants en coton et laissez agir durant votre sommeil. Les gants protégeront vos draps des tâches et amplifieront les effets du soin, sous l’effet de la chaleur, les agents hydratants pénètrent mieux . Au réveil, vos mains seront douces et nourries comme des mains de bébé. Ou, optez pour une Cold-Cream. Sa formule épaisse offre des propriétés surgraissante et très hydratante. Elle est aussi et surtout nutritive et protectrice grâce notamment à la cire d’abeille qui met la peau à l’abri des agressions extérieures. On dit souvent que la Cold-Cream est la crème « anti-froid » par excellence, c’est un peu la « couverture » de la peau en temps de grands froids. Par ailleurs, la texture peut paraître trop riche pour être utilisée par une journée ensoleillée où le thermomètre affiche 30°C… En revanche, certaines personnes, qui ont la peau très sèche quel que soit le climat, utilisent cette crème à l’année. Vous l’avez compris, les mains réclament une attention toute particulière qu’il est bon de leur accorder, particulièrement lorsque les températures sont à la baisse. De cette manière en plus de leur garantir une belle apparence, elles prodigueront de douces caresses pour le plus grand bonheur de notre amoureux et de nos enfants. Sarah Azoulay
Après le gommage vient le temps de l’hydratation. ON HYDRATE POUR GARDER DE BELLES MAINS. Il ne faut pas confondre sécheresse et déshydratation. La sécheresse correspond à un manque de lipides, et la déshydratation à un manque d’eau. Une peau sèche est bien souvent déshydratée, mais il sera surtout important, dans un premier temps, de la nourrir pour reconstruire la barrière lipidique et ainsi mieux retenir l’eau. L’inverse en revanche n’est pas vrai : une peau déshydratée n’est pas forcément une peau sèche, on peut tout à fait avoir une peau mixte ou grasse et déshydratée.
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SAVEUR
GREGORY COHEN
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Authentique
Grégory cuisine comme on respire, naturellement, à l’instinct. Enfant, son terrain de jeu s’appelle Le Galant vert, le restaurant familial deux étoiles, situé rue de Verneuil. Gainsbourg en avait fait sa cantine, Belmondo et Ventura y venait régulièrement. C’est au milieu des stars, entre la salle et les cuisines de ce lieu magique que Grégory a grandi. À la fois chef cuisinier et pâtissier, alors que son avenir semble tout tracé vers les très grandes toques et le restaurant familial, il décide de laisser tomber la cuisine. Cet univers rigide, rigoureux, ne lui correspond plus, il part vers d’autres horizons. NewYork, une carrière fulgurante dans le marketing digital. Cette même carrière qui le ramène en France où il finit par renouer avec sa passion. NOUVELLE : Comment êtesvous revenu à la cuisine ? Gregory Cohen : J’étais vice-président Europe de la première agence interactive dans le monde quand la bulle internet a éclaté. À cette même période, je me suis séparé de ma première épouse, et j’ai eu la garde de mes filles tous les week-ends. C’est en leur préparant de bons petits plats
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que ma flamme pour la cuisine s’est rallumée. J’ai renoué avec les bonnes sensations, le mélange des saveurs, les résultats inattendus, la joie du partage. Je ne pouvais plus rester insensible aux signes, la cuisine était en moi, comme une expression naturelle. C’est comme ça que je suis revenu à mon premier métier. NOUVELLE : Ensuite, on peut dire que vous avez enchaîné les projets. G.C.: En effet, J’ai commencé par un blog où je partageais mes recettes, puis une Chaîne YouTube, Cook in the Tube, qui existe toujours. Ensuite, j’ai monté un restaurant que j’ai revendu depuis, le Bar À Burger et un Camion À Burger, avec lequel on a fait des opérations de communication délirantes. Puis j’ai ouvert Mon Éclair, une pâtisserie d’un nouveau genre, dans le 17e arrondissement de Paris. On travaille
avec des farines alternatives, riz, maïs, donc tout le monde peut venir manger chez nous, les intolérants, bien sûr et tous les autres. De plus, il n’y a ni fermentation, ni gluten, les éclairs sont réalisés minute, sous les yeux des clients et en fonction de leurs propres choix. Cette ouverture à fait beaucoup de bruit, les émissions de télés ont été très friande du lieu, après quoi, on a fait appel à moi pour être le chef jury de la demi-finale Du meilleur pâtissier aux côtés de Cyril Lignac. Le chef de la final c’était Pierre Hermé donc j’étais super flatté. À la suite de cela, France 2 m’a contactée pour présenter une quotidienne, Chéri c’est moi le chef, l’émission marche très bien. NOUVELLE : Vous venez aussi d’inaugurer un restaurant gastronomique au cœur de la butte Montmartre, le Momart, quelle cuisine allez-vous y servir ? G.C.: Je prône une cuisine résolument ouverte, aux goûts francs et honnêtes. Je travaille beaucoup sur le séquencier des goûts, c’est comme en parfumerie, mais en version gustative, quel goût va s’imposer le premier, lequel va suivre, quel sera celui qui va rester le plus longtemps en bouche. J’aime travailler les saveurs de cette façon parce qu’on les identifie. Pour moi, c’est essentiel de savoir ce que je mange.
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NOUVELLE : Comment définissez-vous votre cuisine ? G.C.: Ma cuisine est nature et brute. Nature parce qu’on suit la saison, brut parce qu’elle est franche dans les goûts. NOUVELLE : Quels sont vos ingrédients de prédilection ? G.C.: En ce moment, je suis très Mirin, c’est de l’alcool de riz japonais, je trouve aussi très intéressant le paprika fumé. Au restaurant, on propose des tapas, je suis en train de décliner le Houmous sous toutes ses formes, je m’amuse aussi avec les Falafels, j’en fais à base de lentilles corail. NOUVELLE : Vous préférez la pâtisserie ou la cuisine ? G.C.: Les deux. Parce que salé ou sucré, le processus créatif est le même. Finalement, c’est la création qui me passionne et je suis contre tous les carcans qui viendraient la freiner. Aujourd’hui c’est devenu si simple, on peut utiliser des produits qui viennent de partout. Je peux me servir du Mirin, ajouter une épice dingue trouvée en Israël, faire appel à l’acidité d’un citron
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Combava Thaïlandais, dans des plats traditionnels français. En pâtisserie les goûts stars du moment, c’est le Yuzu, une sorte de mandarine amère japonaise et la fève de Tonka qui râpée, mélangée à du chocolat apporte quelque chose de neuf. La créativité est en train de bousculer les codes et c’est très bien. NOUVELLE : À vous écouter on a l’impression que c’est très simple, un peu comme un jeu. G.C.: Précisément, ce qui est génial en cuisine, c’est qu’on peut s’amuser. Pour moi, c’est facile. D’ailleurs, aujourd’hui, je comprends mieux les grand-mères. Elles vous donnent leurs recettes en disant : “mets un peu de si, rajoute un peu de ça et
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quand tu vois que la couleur change, c’est bon”. C’est simple, mais il faut avoir le feeling, la connexion, avec ce que tu es en train de faire. Si ce que tu fais est mécanique, ça ne marchera pas. Mais si ce que tu fais est une extension de toi que tu veux donner aux autres, là, tu es connecté et ça fonctionne super bien. Il faut du don, l’envie de partager, de transmettre et beaucoup de bienveillance, sans ça la cuisine n’a aucun sens. NOUVELLE : Dans votre milieu, est ce que c’est un frein de s’appeler Cohen ? G.C.: Jusqu’à présent, cela ne m’a pas desservi. Au départ, je l’avoue, j’ai eu cette appréhension par rapport à mon identité, mais honnêtement, je n’ai jamais reçu de messages de haine, ni ressenti de malveillance. Et puis dans le milieu de la cuisine tout le monde connaît Mr Layani, le Big Boss de Rungis ou Yoni Cohen l’un des plus gros primeurs du marché, il y a aussi le Comptoir des producteurs dirigé par un autre Cohen qui livre tous les grands chefs étoilés. NOUVELLE : Vous êtes déjà venu en Israël ? G.C.: Je m’y suis rendu deux fois. Ce n’est pas assez. À ma dernière visite, j’ai découvert Tel Aviv, j’ai pris une
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claque incroyable. Cette ville est très particulière, elle n’a pas de code donc tout devient possible. Cette liberté, je la retrouve dans la cuisine israélienne. Dans les restaurants où je suis allé, j’ai retrouvé les vrais goûts. On sent qu’en cuisine, ils ne se brident pas, ils n’ont pas le souci du jugement. Ils vont rôtir un choux fleur ou griller un peu trop une aubergine, jouer avec ce goût brut et fumé qu’on a complètement exclu de la cuisine française. J’ai ramené des millions d’épices du Souk aux épices et les petits’dej à l’Israélienne m’ont vraiment plu, j’ai même piqué l’idée du Granola pour l’un de mes éclairs. Ce pays est fascinant de par sa jeunesse, sa modernité, son sens de l’innovation, un peu comme aux Etats-Unis. J’aime beaucoup ces endroits où on se permet tout, on créé, on innove parce qu’il n’y a pas de carcans et personnes pour vous dire que c’est impossible. NOUVELLE : Comment est perçu Israël dans le milieu culinaire français ? G.C.: Les chefs français adorent venir en Israël. Pour eux, c’est l’Europe en Orient, c’est complètement surréaliste donc ils sont tous hyper intéressés, curieux. Aucun chef ne refuse une invitation en Israël, je pense notamment
à la semaine française du goût, So French, So Food. Je n’ai pas encore eu la chance de participer à cet événement, mais j’en serais très heureux. NOUVELLE : Quel rapport entretenez-vous avec votre judaïsme ? G.C.: Pour moi, c’est essentiel. Je parlais tout à l’heure de transmission, de partage et bien, je peux reprendre les mêmes mots à propos du judaïsme. On se retrouve en famille tous les vendredis soir, pour toutes les fêtes. J’ai une très grande famille et ma grand-mère, qui était une personne extraordinaire, réunissait tout le monde autour d’elle. Elle nous a quitté, mais ma sœur et mes cousines ont su reprendre le relais. On continu de se retrouver les uns chez les autres. On a réussi à maintenir ce lien familial, ce lien traditionnel, dans le bon sens du terme, celui d’une tradition qui rassemble. Cette identité, je la transmets à mes trois filles et je suis bien décidé à la transmettre à mon fils qui vient de naître. Et puis de toute façon, je m’appelle Cohen donc si vous voulez le judaïsme, je le porte en moi et sur moi pour toujours. Eliane Sebban
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CROQUE MADAME | PÂTES | PETIT DÉJEUNER Ouvert tous les jours de 8h30 à 1h00 et le samedi soir après shabbat 46, rue Ben Yehouda, Tel Aviv | 03 688 94 96 CACHER HALAVI RABANOUT TEL AVIV-YAFFO
RECETTE
ANANAS CONFIT COPEAUX DE CHOCOLAT BLANC
INGRÉDIENTS
PRÉPARATION
1 ananas 200g de sucre 40g de beurre 1 gousse de vanille 200g de chocolat blanc 250g de crème liquide FROIDE 100g de mascarpone 30g de sucre glace 1 citron vert 1 portion de noix de coco râpée
POUR L’ANANAS CONFIT Découpez de jolies tranches d’ananas. Réalisez un caramel à sec en faisant fondre du sucre dans une poêle. Une fois que le caramel blondit, ajoutez du beurre, une gousse de vanille coupée en 2 dans sa longueur et faites caraméliser l’ananas. Débarrassez ensuite les tranches caramélisées sur une plaque avec du papier sulfurisé et récupérez la gousse de vanille pour le dressage.
POUR LA CRÈME CHANTILLY CITRON VERT Montez au batteur de la crème liquide avec du mascarpone, du sucre glace, des zestes de citron vert et réservez dans une poche à douille cannelée.
f Gregory ‘Cohen
POUR LES COPEAUX DE CHOCOLAT BLANC Réservez d’abord un tapis de silicone au congélateur Faites fondre du chocolat blanc au bain-marie, versez-le ensuite sur la plaque bien refroidie et lissez le chocolat à l’aide d’une spatule coudée. Une fois le chocolat bien refroidi, munissez-vous d’une spatule plate et venez racler afin d’obtenir de beaux copeaux de chocolat. Réservez au congélateur.
POUR LE DRESSAGE Dans une assiette, tracez un trait de blanc d’œuf. Saupoudrez de la coco râpée sur ce trait et secouez l’assiette pour éliminer le surplus Placez la rondelle d’ananas caramélisée au centre de l’assiette, réalisez un dôme de chantilly, disposez dessus les copeaux de chocolat blanc et réalisez des points de chantilly citron vert. A l’aide d’un économe, détaillez des pétales de noix de coco et déposez délicatement la gousse de vanille préalablement utilisée.
Bon appétit et excellente fête de Hanoucca
a SWEET Event
déco de salle | bar à bonbons | cadeaux
FÉERIE ET GOURMANDISE POURS TOUS VOS ÉVÉNEMENTS
Rêves, gourmandises et partage, bienvenue dans l’univers féerique de A SWEET EVENT. Quelque soit la joie à fêter: naissance, Bar/Bat Mitsva, anniversaire ou mariages, nos bars à bonbons enchanteront vos invités . Fraises tagada, Dragibus, ou Marshmallow en bouquets, en pièce monté ou en cascade, chaque bar est unique et conçu en fonction du thème, des couleurs et de la taille de votre évènement. Une animation qui apportera à votre décor fantaisie, couleur et originalité. A dévorer des yeux avant de ravir les papilles des petits et des grands. Laissez vous tentez !
Keren azoulay | 058.770.0048 | f Asweetevent.israel | asweetevent.israel@gmail.com
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HANOUCCA 2017
©NOUVELLE
RAK BE ISRAËL
Toute l’équipe de vous souhaite de bonnes fêtes de HANOUCCA חנוכה
à Netanya pour mieux vous servir, vous propose les meilleurs produits et vous apporte le meilleur service.
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DÉCOUVERTE
C’EST LES VACANCES, ON SORT AVEC LES KIDS !
Léon Bronstein
Le village
BALLADE À HEIN OD
PICOLONIA
V
ous entrez dans une ville en miniature où les enfants peuvent s’adonner à leurs jeux de rôles préférés. Faire ses courses au supermarché, prendre le thé au café sur la place de la ville, aller à la banque. Etre cuisinier(ère), caissier (ère), pilote de course, princesse dans un salon de beauté, policier attrapant des voleurs, pompier escaladant un bâtiment ou traversant un pont au volant du superbe camion rouge. Les enfants pourront même conduire sur la route avec panneaux de signalisation, feux de circulation et stationservice. Jouer au grand, un rêve d’enfant. Enfants âgés de 4-9 ans dim-jeu 16:00-20:00 Ven 9:30-13:00 48 NIS / enfant. Entrée gratuite pour un adulte 10 NIS pour un adulte supplémentaire Natan Alterman 8 Herzelia 09-9541397
POUR LES ADOS
Pour les artistes en herbe
VILLAGE D’ARTISTES
Situé parmi les champs d’oliviers, à 20 minutes de Césarée, dans les terres, Ein Hod, village d’artistes, ouvre les portes de ses cafés, de ses galeries, de ses ateliers aux enfants et aux parents. Nous devons ce village à Marcel Janco (1895-1984), juif roumain Réfugié à Tel Aviv en 1942 dans le but d’échapper aux nazis. Ce proche de Tristan Tzara découvrit, ce bourg d’environ 80 maisons. En 1953, il réussit à persuader le gouvernement israélien d’y installer les artistes. Aujourd’hui, une centaine d’artistes y prospèrent. Vos enfant pourront découvrir la céramique à l’atelier de Tova et Hénia Magal, la poterie chez Naomi et Zeev Verchovsky, ou encore la sérigraphie chez Léa Ben-Aryé. Cette dernière leur enseignera la technique d’impression sur textile. Ils imprimeront leurs propres dessins, logos ou pictogrammes ou bien, ils pourront s’inspirer des œuvres de Léa exposées dans l’atelier. En plus des activités, la promenade entre les vieilles maisons parmi les sculptures et les jardins est inoubliable.. Par le Dr. Sh. Saskia Cohen Tanugi Ein Hod, hébergement au village : Chez Lisa et Gill, 054-3548466 / 054-3548400 Chez Batya et Claude, Tel : 050-5319266 / 077-5541648
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Mise en scène et décor digne d’un Blockbuster américain, énigme à résoudre en équipe de 2 à 10 joueurs dans une durée limitée (généralement une heure) pour gagner et sortir de la pièce dans laquelle vous êtes enfermé, claustrophobe, s’abstenir. Voici le principe de ce divertissement d’un nouveau genre : l’Escape room. Une aventure surprenante, des jeux d’évasion et de logique où les énigmes peuvent être résolues en double. Ainsi, deux équipes peuvent s’affronter, le but étant de sortir de la salle avant l’équipe adverse. Soixante minutes de pur plaisir et de réflexion. A partir de 12 ans Bon niveau d’hébreu requis. Dans tout le pays recherche Google : Escape Room et le nom de votre ville pour trouver l’espace de jeux le plus proche de chez vous. Entre 80 et 120 NIS selon le nombre de participants
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Pour les tous petits
Les vacances de Hanouccah sont là ! Ok, c’est 8 jours, raison de plus pour vous filer nos bons plans sorties avec les kids et vous éviter les après-midi galères au canyon le plus proche. Il y en a pour tous les tous les goûts et pour tous les âges...
DÉCOUVERTE
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POUR LES SAVANTS FOUS
LA MADATECH DE HAÏFA ET SON PARC D’ATTRACTIONS
Le musée national des sciences, de la technologie et de l’espace vous propose une foule d’activités passionnantes pour toute la famille. Vos enfants feront connaissance de façon très ludique avec les plus grands scientifiques de l’histoire et avec leurs découvertes, Archimède, Léonard de Vinci, Sir Isaac Newton, Daniel Bernoulli, Pythagore et autres... En plus des expositions, découvrez le parc d’attraction scientifique, “Noble Energy Science Park”. : Tourner avec le soleil, planer dans un hélicoptère, soulever la terre avec une grue, ouvrir et fermer des barrages ou jouer avec la gravité. Les enfants pourront également monter et activer une série
d’écrans interactifs géants ou encore jouer les détectives scientifiques en résolvant une énigme dont les indices se cachent parmi les expositions du parc. Sans oublier la salle de cinéma en 3D multi sensorielles. Le musée propose pour les tout-petits un centre d’activités et d’expériences pour les enfants de 2 à 7 ans. Une journée en famille combinant apprentissage et plaisir. Shmaryahu Levin 25 Haïfa dim-jeu 10h-16h ven 10h-14h Adulte (5+) : 89NIS Enfants - 5 ans : Gratuit Pass famille 4 personnes: 340NIS Chaque enfants supplémentaire: 40NIS
JÉRUSALEM POUR LES FAN D’ANIMAUX
Pour les amoureux de la nature
LE JARDIN BOTANIQUE Dans ce havre de paix au cœur de la ville, le végétal est à l’honneur. Plus de 6 000 espèces et variétés de plantes du monde entier sont représentées dans six secteurs phytogéographiques qui simulent les paysages de ces zones : Afrique australe, Europe, Amérique du Nord, Australie, Asie du Sud-Est et centrale et Méditerranée. Pendant les vacances de Hanoucca, le jardin organise des ateliers et activités autour de la thématique de la lumière. Découvrez comment la nature s’adapte aux jours les plus courts et les plus sombres de l’année, participez aux Quiz, fabriquez des bougies parfumées, ou percez tous les secrets du pressage d’olive pour obtenir l’huile. Une sortie très main verte pour toute la famille.
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dim-jeu : 9h-17h | ven : 9h-15h 02 679 40 12 280Nis pour 4 Prix par personne 35 Nis Gratuit jusqu’à 18 ans pour les habitants de Jérusalem
Avouez, vous pensez qu’on va vous parler du Zoo de Ramat Gan ou du Zoo biblique de Jérusalem, et bien non! c’est qu’on a fait des recherches. Ce dont il est question, c’est une avant-première ! Le Musée Steinhardt, premier musée d’histoire naturelle en Israël vous propose d’allumer la deuxième bougie de Hanoucca entre ses murs. Une architecture pensée telle l’arche de Noé, une collection de 5 millions d’espèces à découvrir et spécialement pour nous, le Jeudi 14 décembre 2017 à 18 heures une visite guidée en français. Une véritable exclusivité puisque le musée ne sera ouvert au grand public qu’en janvier 2018. Inscription obligatoire : https:// visitemseesteindhart14-12-17.formwizard.net/ Non-membre : 100 shekels
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LA LETTRE ET LE PRÉNOM
RAV YAACOV CORDA LA LETTRE ET LE PRÉNOM Cette rubrique a pour vocation de vous faire découvrir l’influence des lettres de l’alphabet hébraïque sur la personnalité au travers des lettres qui composent un prénom. Le but : nous aider à mieux nous connaître et à mieux appréhender les personnes qui nous entourent. La finalité : faire preuve de bienveillance envers nous-même, mais surtout, envers les autres.
ב LETTRE
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VALEUR NUMÉRIQUE
MIDA
בינה L’INTUITION
BATIA
LE BETH - בEST UNE LETTRE FÉMININE, donc une lettre qui organise la personnalité. Elle occasionne la réflexion approfondie, la joie, et donne une forte personnalité. Le Beth est une maison (Baït) avec tous ses détails, elle apporte de ce fait une plénitude et un bien-être, tout autant qu’elle favorise la faculté de recevoir d’autrui des enseignements contraires et disparates. Le Beth peut être l’adulte par excellence, ce qui n’exclut pas chez lui, les sentiments et la faculté de s’émerveiller qui seuls peuvent grandir l’âme de niveau en niveau.
Elle engendre une personnalité émotive, sensible et raffinée. Elle octroie, la plupart du temps la beauté et le sens de la beauté à celui dont le nom commencerait par Beth. Le Zohar dans son introduction, nous désigne que le Créateur l’a choisie pour être la lettre qui commencera la création du monde : le Beth de Béréchit. Ceci, parce qu’elle est la première lettre du mot Bra’ha, bénédiction. C’est aussi la première lettre du mot Baït, la maison, le but de la création étant de faire résider Le Maître du monde parmi les hommes.
בתיה
Le nom Batia est lié à la Sefira de Mal’hout, laquelle correspond à la parole et à l’action. C’est donc une personne responsable et débrouillarde, sachant s’intégrer et se construire dans le monde matériel. Elle est (selon le sens de son nom, en hébreu) la fille du nom de D.ieu dont elle reçoit l’influence bénéfique. C’est parce que le Créateur désire résider dans la matière du monde qu’un tel nom tend vers la matière, mais Batia porte évidement en elle des tendances et des facilités à l’expression de la spiritualité. Elle pourra donc être brillante dans les études sacrées aussi bien que dans les études profanes. Son caractère étant lié à la force de la réalisation, elle pourra manquer de patience pour les personnes incertaines et hésitantes. LE BETH - בest lié à la réflexion intellectuelle et fait de Batia une personne vive d’esprit et de caractère affirmé. LE TAV - תsait hisser la personnalité vers les conclusions les plus sensées. LE YOUD - יest la lettre de sagesse et s’installe jusqu’au cœur de Batia qui est une personnalité adulte par excellence, portant en elle la force de se confronter à toutes les situations. LE HÉ - הqui est la Mal’hout, la royauté, réalise son règne sur le monde de la matière où elle excelle « naturellement ».
www.yaacovcorda.com
Extrait du Livre « La Psychologie de votre Prénom Hébraïque » du Rav Yaacov Corda Écrivain, Peintre, Conférencier | Retrouvez les enseignements du Rav sur sa chaîne YouTube Yaacov Corda Pour la diffusion de la lumière du Judaïsme ! Formation intensive pour devenir Coach Hassidique ! Apprenez à soigner la vision de votre existence et à transmettre ce bien-être ! Pour plus d’infos 050 915 7707
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HANOUCCA 2017
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MA VIE D’OLA
MA VIE D’OLA APRÈS 14H
DANS LE FILM «GREMLINS», c’est après minuit que les adorables créatures se transforment en monstres. Quand tu fais l’Alyah, c’est à partir de 14h, fin de l’école, que tu ne reconnais plus tes enfants. C’est un film d’horreur. En bande originale, “j’ai faim” et “je m’ennuie”, avec le niveau sonore bloqué au maximum. Bref, tes après-midis de maman ressemblent à un long calvaire. NOUVELLE a fait le tour des solutions. Ne t’emballe pas, ce n’est pas gagné. LE HOUG HORS DE PRIX : Le Flyer est tout joli. Il y a des étoiles, des cœurs, des enfants qui sourient et de belles couleurs. C’est sûr et certain, tu as entre les mains ton passeport pour la liberté. Bon, comme dans toutes les publicités, il faut lire les conditions générales écrites en tout petit. L’atelier poterie coûte 115 shekels. Non, non, pas par mois, par atelier. Oui, à ce prix-là, tu te dis que ton gamin a intérêt à être aussi productif qu’un travailleur mineur en Chine. Une bonne occasion de créer toute la vaisselle qu’il casse à la maison. Très vite, tu apprends que le cours ne dure que 45 minutes et pas une heure comme tu l’avais espéré. Et puis très vite, tu constates que la responsable de l’animation s’y connaît autant en poterie que toi en physique quantique. La troisième fois où tu as récupéré ton enfant avec un cendrier tout mou que tu devais finir de faire cuire dans TON four à l’heure de la préparation de Chabbath, tu as lâché l’affaire. LE HOUG QUI SE LA PETE : Ton mari était enthousiaste, ta fille était partante. Tu as acheté une paire de baskets à un prix indécent et tout l’équipement qui va avec. BASKET, c’est sûr, c’est le Houg qu’il te faut. Premier cours : le prof est très cool. Deuxième cours : ta fille veut arrêter. Quatrième cours : le prof s’est pris pour un entraîneur de NBA à la veille de la finale du championnat. Il te convoque comme si ta fille allait redoubler parce qu’elle a raté un panier. Un ballon coincé sous le bras, le sifflet à porter de bouche, il t’explique qu’elle n’a pas le mental d’une athlète. Tu lui répondrais bien “ah oui, mais non, ma fille s’est Shirel Bismuth par Mickaël Jordan. Si tu l’as pas remarqué faut aller voir l’ophtalmo. La seule star du basket ici, elle est floquée sur ton tee-shirt”, mais bon comme tu ne pipes toujours pas un mot d’hébreu tu te contentes de murmurer “ok, on est jeudi 10, si on arrête ce soir, vous me remboursez le mois en cours ?»
chargée de les surveiller ? Elle a 55 ans, mais en paraît 70. Comme elle ne peut pas leur courir après, elle a décidé d’installer sa chaise au milieu de la cour. Elle t’explique plan à l’appui, que d’ici, elle a une vision globale de la situation. Bref, tu l’auras compris, dans ce pays, les femmes ne disposant pas de moyens illimités ont un vrai problème dès 14h. Pas simple de concilier vie pro et vie familiale. En attendant, tu jongles entre le jardin, les spectacles Dr Kofiko au Canyon de Ramat Aviv, les autres mamans, les mamies et la télé qui reste objectivement la babysitter la moins cher du marché. Son tarif défie toute concurrence. Elle ne te plante jamais, elle ne tape pas dans ton frigo et inutile de la ramener en voiture à l’autre bout de la ville. Non finalement, le plus dur dans cette situation, c’est de supporter la réflexion de ton mari. Tu sais celle de 22h07. Tout le monde dort, t’étends ta troisième machine. Il te reste les Box à faire et deux mails à envoyer. Il passe une tête dans la salle de bains et te dit : «Je crois que les enfants s’ennuient. Tu ne peux pas leur prévoir un truc demain, moi, je ne peux pas, je travaille».
V.G.B
LE HOUG QUI DEVRAIT SE LA PETER UN PEU : Retour à la case Tsaharonit de l’école. Entre la garde et le Catering, tu en as pour plus de 1000 shekels. Quand tu récupères ta progéniture, il te faut deux Dolipranes pour assimiler la situation. Ton enfant est en chaussettes dans la cour. Il joue au Basket – oui oui, je sais, on a arrêté parce qu’il était nul, No comment – il a mangé des pâtes avec du ketchup dans une barquette en alu. Les devoirs ? Il n’a pas eu le temps de les faire. Trop occupé à faire des glissades dans les couloirs. Il est sale comme s’il revenait d’un camp E.I. La personne
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RAK BE ISRAËL
Les réservations pour la saison d’hiver ont déjà débuté
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Accueil jusqu’à 400 personnes
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theone-events.co.il |09 88 55 970 | Centre Industriel Poleg | 11, rue Hamelaha, Netanya
RAK BE ISRAËL