Nouvelle07

‫בס‘‘ד‬

La frenchtouch au féminin en Israël

Hannouka 2016

DÉCRYPTAGE

DÉCORATION

LE BAC EN ISRAËL

“Et la lumière fût”

COMMENT ÇA MARCHE?

BALLADE

RENCONTRE

Sur les traces des Maccabims

Mariel Benhamou

BEAUTÉ DE LA COULEUR DANS NOS CHEVEUX CET HIVER

LE HUIT DU

A la rencontre du sept de la réalité

Le combat de la Wizo en Israël

LA STAR DES CHEFS EN ISRAËL EYAL SHANY UNE CUISINE AUTHENTIQUE

AGOUNOT

S.O.S FEMMES ENCHAÎNÉES

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SOMMAIRE

TENDANCES MODE

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UN JOUR, UN FOULARD avec Rinati Lakel

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LOOK D’HIVER PAR NOUVELLE

déco

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INSPIRATION Et que la lumière soit

MAGAZINE 22 40 39 46 49

DOSSIER SOS Femmes enchaînées RENCONTRE Avec Mariel Benhamou KIDS

Le bac, décryptage

LES NEWS BON PLAN Baït Shely

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frenchtouch.medias@gmail.com | +972.58.770.00.48 rédactrice en chef éliane sebban

frenchtouch.writ@gmail.com | +972.54.717.75.42 directrice artistique cindy azoulay zaoui (cazao)

frenchtouch.crea@gmail.com | +972.54.215.23.25 cindy.azoulay@gmail.com

GRAPHISTE MARINE KRIEF BH (GRAF&CO)

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Eliane Sebban

Alya Soudry Beatrice Coskas

David Mansour Ethel Berstein

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Johanna Kupfer Levy Shochana Guez Techouva Natacha Pawlak-Zuares Virginie Guedj-Bellaïche Ninette Azoulay

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Photo Michel Gibert, non contractuelle. Remerciements : TASCHEN

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SOMMAIRE

Adaym Mikol Alev

L’ESSENTIEL

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ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ

BIEN-ÊTRE 44

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DE LA COULEUR DANS LES CHEVEUX par William Manino BEAUTÉ INTENSE

NUTRITION En forme pour l’hiver

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SAVEUR Chef Eyal Shany

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RAK BE ISRAEL Par Johanna Kupfer Levy

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Robe: TOUCH Style : Miki Mamann & Guili Levinstein Mise en beauté : Ortal Alimler & Pedro Photographe : Alex Lipkin

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ET AUSSI astro Capricorne VIS MA VIE D’OLA

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REMERCIEMENTS

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D

ÉDITO DES Lumières DE PARIS à LA Lumière DE Jérusalem

ans ma vie d’avant, la fin du mois de décembre était pour moi un véritable enchantement.

Cette ambiance si particulière, l’odeur des marrons chauds, la neige, les devantures des magasins recouvertes de lumières, les vitrines décorées, animées, les avenues scintillantes, les repas et les feux d’artifices du 31 décembre. Paris se paraît de ses plus beaux atours et en devenait envoûtante. Sous le charme de toute cette magie, les bougies de Hanoucca- que nous allumons à peu près a cette même période, me paraissaient bien frêles et beaucoup moins exaltantes que tout ce qui se tramait au-dehors. Bien que n’ayant jamais réveillonné la nuit du 24 décembre, nous nous rattrapions entre amis dans les soirées organisées Casher Bet Din de la saint Sylvestre. Difficile ne pas succomber à toutes ces mises en scène, aux allures de tableau de maître des vitrines de chez Hermès, au raffinement, à la célébration de la beauté et du plaisir.

Puis, ma famille et moi avons quitté la France, physiquement du moins et il y eut le premier mois de décembre en Israël. Ma nostalgie des marrons et des grands magasins était grande, malgré les jolies fêtes organisées dans les écoles des enfants et les Hanoucciot aux portes et aux fenêtres. Une année puis une autre, peu à peu la Terre a fait son travail sur mon âme encrassée par plus de 2000 ans d’exil. Peu à peu, j’ai eu la chance d’entrevoir des brides de vérité, peu à peu ces modestes bougies que je trouvais si ternes ont bien voulu me révéler leur véritable force, leur noble éclat, d’année en année, plus belles, chargées de sens.

Longtemps, la culture du paraître m’en avait mis plein la vue, m’avait éblouie au point de ne plus faire la différence entre ce qui EST et ce qui en a l’air, au point de me faire oublier qui j’étais.

Les Grecs du temps des Maccabim et les occidentaux d’aujourd’hui ne sont que les deux facettes d’une même pièce, deux civilisations qui n’en font qu’une. Leur devise : faire du moyen un but, vivre pour manger, boire, s’habiller, voyager… Vivre pour rien si ce n’est consommer toute la matière environnante et disparaître. Or pour promouvoir un projet aussi creux, il fallait tout miser sur l’emballage, d’où le culte du raffinement, de la beauté dans les moindres détails, d’où les lumières éclatantes.

La finalité ? Distraire, afin de détourner chaque Juif de ce pour quoi il a été créé : Retrouver le lien qui l’unit à D-ieu.

Force est de constater que le «truc» a plutôt bien marché, la plupart d’entre nous sommes des juifs distraits, je suis une juive distraite, Israël est à l’heure actuelle un état distrait, seuls quelques irréductibles Maccabim luttent pour nous ramener à ce que nous sommes et comme au temps de Hanoucca, ils ne sont qu’une poignée.

Alors souhaitons-leur la même victoire éclatante contre tous ceux qui cherchent à nous couper de notre essence, l’unique, la vraie, qu’il s’agisse du pendant moderne des grecs d’alors ou qu’il s’agisse des Mityavnim* d’aujourd’hui. Et souhaitons à nos âmes de vite sortir de leur exil pour les rejoindre dans leur combat.

Excellente fête de Hanoucca !

Eliane Sebban rÉdactrice en chef

*Les juifs qui avaient totalement adhéré à la culture grecque allant jusqu’à la promouvoir dans tout Israël au temps de la révolte de Hanoucca.

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RAK BE ISRAËL APPLICATION

En Israël, on y voit plus clair.

C’est la société israélienne OrCam qui propose

Vous êtes débordées, fatiguées, acculées…

Vous êtes coincées à la maison ou au bureau, avec un enfant à divertir, un dossier à finir, un plat dans le four à surveiller, un article à taper… Alors que vous rêver d’un vernis impeccable, d’un brushing parfait ou d’un maquillage de star ?

C’est désormais possible ! Miss beez propose de nombreux services beautés à domicile !

Manucure, pédicure, coiffure, et bientôt massages… un simple clic et en deux temps trois mouvements vous voilà pouponner chez vous, sans prendre de rendez-vous, et surtout sans patienter (sans patience) que les trois clientes devant vous finissent leurs soins (avant vous !)

L’application a déjà de nombreuses adeptes et fait fureur à Tel Aviv !

Les diamants sont éternels…

Mais plus si rares que ça !

Dix ans après le tournage du film « A la recherche du diamant vert », Leonardo DiCaprio investit dans une société créant des diamants synthétiques : Diamound Foundry. Via des techniques des plus perfectionnées, cette usine parvient à créer un diamant artificiel extrêmement proche de son « frère » naturel.

Une seule machine permettrait de distinguer le « vrai » du faux. Et Israël n’est pas en reste, puisque la start-up se réjouit de compter parmi ses investisseurs, le célèbre diamantaire Israël Iskovitvh, mondialement connu pour avoir inventé la fameuse coupe princesse de la pierre. « Les diamants synthétiques ne sont pas moins vrais que les diamants naturels, de même qu’un bébé conçu in vitro n’est pas moins bébé qu’un autre ! » Le marché du synthétique devrait connaitre une envolée dans le pays... et dans le monde.

Ses attraits ? Une pierre qui ne perd rien de son éclat et des prix plus qu’abordables…

L’amour n’a pas de prix…

Reste à savoir si les futures mariées s’accommoderaient d’un amour véritable déclaré via une bague falsifiée?

enfin aux malvoyants et aveugles un système révolutionnaire et discret - incorporé sur la branche d’une paire de lunette – conçu pour leur offrir un réel changement de vie.

Se balader dans les rues, faire ses courses au supermarché, lire un livre, acheter un habit, rencontrer des amis… Autant de démarches de la vie courante tellement difficile quand on ne voit pas ce et ceux qui nous entourent…

Désormais chaussées de ces lunettes équipées d’un micro et d’un camera intégrées, les malvoyants n’auront qu’à pointer du doigt sur n’importe quels panneaux, inscriptions, pages de roman, menus de restaurants… mais aussi aliments, vêtements et même connaissances - préalablement enregistrées par le système de reconnaissance - pour entendre la voix synthétique délivrer l’information voulue à leur oreille !

Révolutionnaire, ce système permet aux handicapés de gagner en indépendance ! Récemment la France a adopté et adapté ce système en français.

FASHION MARKET THE FASHION MARKET et son collectif dynamique de jolies marques, ont lancé leur première grande tournée à travers le pays début décembre.

Karine Coscas réunit dans un même lieu, à une même date des créateurs de mode, de bijoux, d’accessoires, des artistes, des artisans, des pro du make-up et du bien être.

Elle vous convie à passer une journée, un après midi ou quelques heures de pure plaisir.

Shopper des pièces uniques, découvrir de nouveaux talents, bouquiner ou participer à des dégustations de vins et autres gourmandises dans des lieux insolites et une ambiance détente, c’est le concept du Fashion Market.

Après le succès de la tournée de décembre, d’autres dates seront proposées dès le mois de janvier 2017.

Pour plus d’info : 052-950-1581

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RAK BE ISRAËL

Lucky Luke fête ses 70 ans en Israël !

Son nouveau numéro « Terre Promise » raconte la dernière aventure du cow-boy solitaire chargé de protéger une famille de juifs émigrés dans l’Ouest sauvage. De nombreuses références à la culture juive parsèment ce numéro: clin d’œil à Albert Einstein, à Rabbi Jacob, Star Wars, au méchant Goliath, mais aussi à un Madoff qui braque une banque, à un Moïse qui aide les héros à passer une rivière, en passant par les attentions un peu excessives des mères juives et les remarques discrètes sur l’étoile jaune… du shérif…De quoi attiser notre curiosité !

Egalement traités, les clichés négatifs accolés au peuple juif : deux bandits s’en prennent à la famille persuadés qu’ils sont riches alors qu’ils n’ont que des livres… « Moi, les gens comme eux, je les sens », dit un escroc mal intentionné, montrant du doigt son nez.

Jul, l’auteur de ce numéro a ainsi voulu rendre hommage à René Goscinny dont la famille avait été victimes de la Shoah : « Le thème a fait bondir tout le monde au plafond.

Mais, dans une période de crispation des identités, il m’a paru important de choisir une histoire qui racontait un choc des cultures en pariant sur la gaieté et l’intelligence du lecteur ».

Que de promesses… !

NE PLUS SOUFFRIR POUR être belle

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DIMANCHES ou en tout cas plus de raison de faire souffrir son porte-monnaie pour se relooker !

Les salons 100Memet ont créé depuis quelques mois déjà un nouveau concept qui semble bien prendre racine !

Brushing, couleur, mèches, coupe, coiffeur, lissage à la kératine, coiffure de mariée… Quelque soit le service demandé, vous ne payerez que 100 Nis !

Exit les 300 (voire plus) Nis exigés pour effacer les traces du temps qui passent sur vos racines…

A ce tarif, on commençait à essayer de se convaincre que le blanc était le nouveau noir !

Désormais, vous pouvez offrir à vos cheveux un petit coup de jeune ou un nouveau look pour un tarif des plus raisonnables ! Et pour ne rien gâcher, le service est rapide, impeccable et les coiffeurs professionnels et aimables !

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C’est le nombre de dimanches chômés dont pourraient bénéficier les salariés en Israël.

L’idée : renforcer les liens familiaux et consolider l’économie.

Le projet de loi déposé en 2013 par le député Elie Cohen, du parti Koulanou, est passé en première lecture à la Knesset au mois de juin dernier.

Cependant, la route risque d’être longue avant d’arriver à une loi définitive. Le projet de loi rencontre déjà une vive opposition de la part du patronat.

Reste à espérer qu’ils parviendront à un compromis. À Nouvelle, on vote pour !

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UN JOUR, UN FOULARD

Le BOUBOU ça change tout !

L’accessoire qui change la vie By RINATI LAKEL

Les femmes qui se couvrent la tête le connaissent depuis des années. Celles qui hésitent encore, pourraient franchir le pas en l’essayant. Ami indispensable de tous les foulards, il donne une allure royale à toutes celles qui le porte, c’est ... le BOUBOU Inventé en 2007 par la créatrice Rinati Lakel, cette base volume à mettre sous le foulard, a souvent été imitée mais jamais égalée. Associée jusqu’à présent au seul foulard, Rinati nous la propose en version béret : le boubou béret, avec un volume atténué placé plus bas. Malgré son nom, le boubou béret convient également à celles qui aiment porter les foulards, mais qui préfèrent les volumes plus naturels.

Un BÉRET + un Boubou Béret =

une fille trop stylée

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DOSSIER

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AGOUNOT,

SOS FEMMES ENCHAÎNÉES 23 avril 2016, Sarah D sort en Hurlant de douleur dans les couloirs de la Rabanout de Tel Aviv après une énième tentative de médiation avortée pour l’obtention de son Guet. Celui qu’elle considère depuis longtemps comme son ex-mari refuse obstinément de lui accorder le précieux document qui fera d’elle une femme libre. Sarah est une de ces milliers de femmes dont les dossiers continuent de traîner dans les tribunaux rabbiniques, d’Israël, de France et d’ailleurs, coincées dans la zone crépusculaire entre mariage et divorce. Pourtant, des solutions existent, mais leurs mises en application ne semblent pas aller de soi.

Retour sur un phénomène lourd de conséquence pour la vie de ces femmes, de leurs enfants et pour la société toute entière.

D

ans notre tradition, le mariage se déroule selon le rite de H’oupa Vekidouchin, un couple désireux de s’unir, un rabbin, deux témoins, un anneau, sept Berahot, la lecture de la Ketouba (acte de mariage), un verre brisé, le tout sous un dais nuptial. Préalablement, il faut déposer un dossier au rabbinat (Rabbanout), dossier qui assure l’enregistrement du mariage. En Israël, c’est d’ailleurs l’unique moyen de célébrer une union puisque le mariage civil n’existe pas.

Pour défaire ce lien, le Guet, libellé de dissolution du mariage religieux, est nécessaire. Or selon la loi juive, seul le mari peut concéder le Guet. Traditionnellement, le terme Agouna- femme enchaînée à son statut marital - désigne une femme juive dont le mari a disparu.

Mais aujourd’hui, le terme s’applique aussi aux « Mesuravot Guet », les femmes dont les maris refusent de donner le Guet.

Ces femmes sont, malheureusement trop nombreuses et leurs situations sont souvent inextricables.

Maître Tehila Cohen, avocate défendant les droits des Agounot nous en parle :“il faut comprendre qu’une Agouna vit dans un monde légal, physique, psychologique et émotionnel fictif. Elle n’est ni mariée ni divorcée. Elle ne peut pas se remarier. Tout enfant qu’elle aura avec un autre homme sera considéré comme bâtard (mamzer) et aura du mal à trouver une place normale au sein de la communauté. Un homme qui ne veut ou ne peut pas divorcer, n’a pas à faire face aux mêmes contraintes”.

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DOSSIER Pourtant en Israël la loi de 1995 permet au tribunal rabbinique d’imposer des sanctions aux maris récalcitrants telles que la suspension de leur permis de conduire ou leurs licences professionnelles, le blocage de leurs comptes bancaires, la confiscation de leur passeport, et même l’emprisonnement. Mais selon Maître Tehila Cohen, ces sanctions ne sont pas toujours administrées et parfois, seulement après de longues années de refus. Selon le porte-parole des tribunaux Rabbiniques Shay Doron et le directeur du service Agounot le Rav Eliahou Maimon « Les tribunaux rabbiniques en Israël en coopération avec le ministère de l’intérieur (Misrad Hapnim) et le ministère des affaires étrangères travaillent dur pour libérer le Guet des Agounot et des Mesouravot y compris à l’étranger. Ils utilisent de nombreux moyens: médiation entre mari et femme pour les aider à parvenir à un compromis, recherche des maris en Israël ou à l’étranger, en coopération avec la police, mandats d’arrêt contre des maris récalcitrants mis en application par des détectives privés au service des tribunaux rabbiniques, envoi d’émissaires aux quatre coins du monde pour retrouver les maris, obtenir une procuration pour exécuter le Guet et exceptionnellement, expédition d’un tribunal rabbinique spécial pour rédiger un Guet et libérer une Agouna. Ces dispositions ont certes leur limites, mais elles offrent actuellement des solutions à de nombreuses femmes. De plus il faut noter que grâce aux très bonnes relations que nous entretenons avec les tribunaux rabbiniques du monde entier, tous les 15 jours nous parvenons à convaincre un mari qui jusque-là refusait le Guet à sa femme, de le lui accorder même lorsque le mariage n’a pas été célébré en Israël.

Le Rav Daniel L, Dayan indépendant, souligne que malgré leur volonté de résoudre le problème des Agounot, les tribunaux rabbiniques qui gèrent les procédures de Guet souffrent d’un manque cruel de moyens. “La Halakha prévoit des dispositifs extrêmement sévères à l’encontre des maris récalcitrants, des dispositifs encore plus durs que ceux de la loi de 1995. Des emprisonnements qui ne prennent fin qu’avec la remise du Guet, des pressions sociales si forte que l’homme s’en retrouve totalement isolé, des intimidations très perspicaces, mais pour pouvoir mettre en œuvre ce type de dispositif, il faut des moyens or il y a un manque de volonté flagrante de la part des politiques.

Les cours rabbiniques n’ont pas assez de personnel, 96 juges pour gérer les procédures de Guet contre 700 juges pour traiter des affaires familiales dans le civil, le bureau qui s’occupe des Agounot, n’emploie qu’une vingtaine de personnes ce qui est nettement insuffisant. De plus, les sanctions ne sont pas assez persuasives et trop rarement appliquées. Il s’agit de laisser sciemment pourrir une situation afin d’encourager la mise en place d’un mariage Civil où les instances religieuses n’auraient pas leur mot à dire”.

Pour le Dayan, le douloureux problème des Agounot ne réside pas dans une Halakha qui serait en défaveur de la femme, ou d’un manque de volonté des tribunaux rab-

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biniques, il est le résultat d’un système en place, cherchant à décrédibiliser les instances religieuses pour favoriser un système laïc.”

Au-delà des considérations idéologiques et politiques, il y a la dure réalité de ses femmes. Monica Denis-Goldberg directrice de l’association Yad Lenashim, fondée en 1997, nous parlent du chantage exercé par certains maris, “Ces femmes se retrouvent à la merci de leur ex-mari, ils détiennent leur liberté entre les mains et avec cette carte maîtresse ils exercent une pression pour obtenir ce qu’ils veulent aussi bien pour la garde des enfants qu’en matière de partage des biens.

Nombreuses sont les femmes qui doivent abandonner tous droits de propriété et droits financiers en échange de leur Guet”. Les conséquences psychologiques sont-elles aussi dramatiques en particulier pour les femmes ayant subi des violences de la part de leurs maris, “l’ascendance de ses hommes est toujours là, le lien psychologique toujours présent, dans ses conditions, elles ne parviennent pas totalement à se reconstruire. Nous essayons de leur apporter l’écoute et le soutien qui leur fait souvent défaut, mais aussi nous les soutenons dans leur démarches administratives par le biais des avocats qui travaillent avec nous.

Malgré les mesures prises par les Sages ou par l’etat d’Israël pour la protection de la femme et pour une plus grande égalité, la loi de base reste la même et prévoit que le divorce ne peut se faire qu’avec le plein accord du mari. Les tribunaux rabbiniques, soit par manque de moyens soit par manque de fermeté, hésitent encore trop souvent à utiliser les instruments mis à leur disposition pour contraindre les maris récalcitrants -même si ces instruments restent moins persuasifs que ceux prévus par la Halakha-. Les femmes restent « ancrées » à un mariage dont elles ne veulent plus et certaines décident de refaire leur vie sans tenir compte des exigences de la Loi juive, les conséquences sont alors dramatiques. C’est le problème du Mamzer (enfant adultérin), spécifique au judaïsme. D’où la volonté constamment manifestée par les Rabbins de trouver une solution juridique aux incidences humaines des Agounot. Nombre d’entre eux, à travers différents pays et en toutes époques, ont cherché des issues à ces cas. L’une des solutions explorées a consisté en l’instauration systématique de mariages « à clause résolutoire « Tnay afin d’y pallier.

Mais ces mariages à clause ne sont pas reconnus en Israël et font l’objet d’une véritable polémique. Lire article du Docteur Béatrice Coskas-Williams P 26 Certaines femmes choisissent de passer par des solutions relevant du droit civil pour se protéger : les accords prénuptiaux. Juste avant le mariage, le couple signe un accord dont le but est d’empêcher qu’un des deux membres du couple ne puisse nuire à l’autre par un refus de donner ou d’accepter le divorce religieux dans le cas d’une séparation définitive suite à une séparation, ou lorsqu’il n’y a plus d’espoir de rétablir la « paix dans le ménage ». Le mari accepte que, s’il ne respecte pas l’engagement de donner le guet à sa femme, il lui paiera une forte somme

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DOSSIER et l’intervention des tribunaux civils. Ces Tribunaux peuvent certes, condamner l’époux récalcitrant à des dommages et intérêts pour préjudice moral et volonté de nuire ou encore pour atteinte à la liberté, mais ne peuvent en aucun cas contraindre un mari à accorder un divorce religieux. Par ailleurs, le consistoire et ses représentant sont targués, à tort ou à raison, d’utiliser des procédures poussiéreuses et de minimiser volontairement le problème des Agounot.

de dédommagement chaque mois jusqu’à ce qu’il la libère des liens du mariage. L’accord sera signé devant notaire et exécuté le cas échéant devant un tribunal civil, de telle sorte qu’il ne nécessitera pas dans son application l’intervention du tribunal rabbinique. Lorsque le mari décide de donner le guet, il le fera bien entendu devant le tribunal rabbinique, mais il sera moins disposé à faire du chantage à sa femme.

Pour qui vit en Israël ou aux Etats-Unis, même si tout n’est pas idyllique, les rabbins, juristes, Halakhistes et militants pour les droits des femmes débattent, mettent le sujet sur la place publique. Le problème est porté à l’agenda des politiques, des projets de loi sont déposés, des sommets organisés. On en parle D’ailleurs, les Agounot ont désormais un visage, un nom: l’affaire Gital Dodelson, du nom de cette jeune femme américaine mariée à l’arrière-petit-fils du décisionnaire halakhique Moshé Feinstein et à qui son époux refusait d’accorder le Guet, a eu un traitement médiatique sans précédent, réseaux sociaux et tribunes libres dans les journaux à l’appui, ainsi qu’un dénouement heureux. La pression médiatique, c’est d’ailleurs un des moyens de plus en plus utilisés pour parvenir à l’obtention du Guet.

En France, la situation est nettement moins favorable.

D’une part rien ne peut être entrepris sans les décisions

J

Malheureusement, une chose est sûre en Israël comme en Diaspora nous n’avons pas fini d’entendre parler du douloureux problème des Agounot et c’est peut-être là une des clefs de la solution. Faire, parler, faire du bruit, attirer l’attention, déranger, interpeller les institutions, toutes les institutions, pour faire bouger les choses et faire que ses femmes ne soient plus les otages d’un mari ou d’un système.

Ethel Berstein Pour contacter l’association Yad La Icha Tél. : 1800-200-380 / 02-6710876​ Mahleket Agounot Anahalat Bet Din A Rabanout Jerusalem : +972-76 989 47 88

ELLES NOUS RACONTENT...

Q

J’ai été mariée à un pervers narcissique pendant plus de 15ans. Aujourd’hui je le sais mais pendant mes années de mariage je ne me rendais même pas compte de ce que je vivais. Mon quotidien était fait de vexations, d’humiliations, d’insultes.

Aux périodes de harcèlement psychologique, succédaient des périodes d’accalmies où il s’excusait, où il me jurait qu’il allait devenir meilleur. Et moi, je le croyais. Puis les violences physiques sont arrivées et là j’ai dit stop.

Un matin j’ai pris toutes mes affaires, mes enfants et je suis partie. Normalement on pourrait penser que c’est là que tout finit et bien pour moi, ça a été le commencement d’une autre souffrance. Mon ex-mari et moi avions des biens en commun. Nous sommes séparés depuis 3 ans et il refuse de me donner le Guet tant que nous n’aurons pas trouvé un accord financier.

Il se sert du Guet pour me faire du chantage, il se sert du Guet pour me signifier qu’il a encore du pouvoir sur moi, que c’est lui qui contrôle. Les médiations ont été nombreuses, J’ai souvent cru que nous allions arriver à un compromis et que j’allais enfin être libre mais à chaque fois il ajoute des clauses inacceptables pour moi, sans parler des convocations auxquelles il ne se présente pas. Au consistoire ils essayent de le convaincre, à maintes reprises j’ai vu les rabbanim se battre pour lui faire entendre raison, mais j’ai l’impression que concrètement ils n’ont aucun moyen de pression sur lui. Alors J’ai décidé d’agir et je me suis tournée vers les réseaux sociaux pour rendre publique mon Histoire, pour que le monde entier sache qui il est. Je publie toute l’évolution de la procédure. J’essaie de faire un maximum de bruit, je ne lâcherais pas et je pense sérieusement à me tourner vers les tribunaux rabbiniques Israéliens qui ont été, à de nombreuses reprises, très persuasifs. Je suis déterminée à me défaire de ce lien mort, de cette chaîne que je finirais bien par briser.

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Derrière le mot Agouna, il y a des femmes au parcours douloureux, aux vies entre parenthèses, Nous avons rencontrés deux d’entres elles Yael T en attente de Guet depuis 3 ans et Emma D qui a fini par obtenir son Guet après 10 longues années de procédure. Elles ont tenu à nous livrer leur témoignage empreint d’une certaine amertume mais aussi de beaucoup d’espoir.

Quand J’ai rencontré David, je venais d’avoir 18 ans, il en avait 15 ans de plus que moi. Il m’impressionnait tant, j’étais totalement sous le charme. On s’est marié alors que mes parents n’étaient pas pour cette union. Les choses se sont très mal passées entre nous et au bout de deux ans de mariage j’ai déposé une demande de divorce à la rabbanout. Je n’aurais jamais pensé que j’allais passer 10 ans de ma vie enchaînée à cet homme. Dès le départ il s’est opposé à notre séparation, il ne voulait pas que je le quitte, il ne l’admettait pas. Il ne se présentait pas aux convocations, il balladait les Dayanim. Il m’a juré qu’il ne me donnerait mon divorce qu’a mon 45eme anniversaire, quand je ne pourrais plus avoir d’enfant. Je peux vous dire que les Dayanim de la Rabbanout se sont vraiment battus pour moi, ils ont multiplié les démarches pour le faire changer d’avis. Il a fini par céder et j’ai obtenu mon Guet. J’avais 30 ans, je me suis remariée deux ans plus tard et aujourd’hui je suis maman de 3 enfants.

Ma plus belle revanche sur lui.

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DOSSIER

Les mariages hors Rabbanout,

des mariés hors la loi ?

Dans un dessin animé tout droit inspiré du jeu vidéo « Mario », deux personnages, un homme sans kippa et une femme en pantalon courent joyeusement ensemble vers les bureaux de la Rabbanout de Tel-Aviv où un rabbin les accueille pour les aider à effectuer les démarches en vue de leur mariage. Dans cette publicité qui circule sur le net, la Rabbanout de Tel-Aviv, ne cache pas sa volonté de convaincre les candidats aux mariages, qu’ils soient laïcs ou religieux, de se tourner vers elle pour célébrer leur union. Cette opération publicitaire fait écho à un phénomène qui se répand ces dernières années dans la société israélienne : les mariages hors - Rabbanout -, autorité religieuse municipale habilitée entre autre à effectuer les mariages entre citoyens juifs.

E

n effet, pendant longtemps le passage à la Rabbanout était une étape obligatoire pour les futurs marié(e)s. Ainsi, selon la loi israélienne, seul un Rav agréé par la Rabbanout est en droit de célébrer la cérémonie du mariage de citoyens de confession juive.

Pour les personnes réticentes, où celles qui ne peuvent, pour des raisons de Halakha, se marier par l’intermédiaire de la Rabbanout, une autre solution consiste à prendre l’avion et se dire « oui » devant un maire chypriote ou tchèque, puis faire reconnaître simplement leur mariage devant le Misrad Apnim (ministère de l'Intérieur).

Quoi qu’il en soit à partir du moment où les époux sont juifs, en cas de divorce, celui-ci ne pourra être prononcé que devant un tribunal rabbinique. Même si le couple n’est pas marié religieusement, le mari devra alors remettre à son épouse, un document « le Guet », c’est une résiliation du mariage écrite à la main sur un parchemin, sans lequel le divorce ne peut être prononcé.

Mais que se passe-t-il lorsque l’époux refuse de donner ce document à son épouse, ou lorsqu’il se trouve dans l’incapacité physique ou mentale d’exprimer son accord ( notamment s'il est dans un état végétatif, dans le coma ou atteint de la maladie d’Alzheimer) ?

Les solutions offertes par le législateur ne sont pas toujours suffisantes, notamment si le mari récalcitrant décide de se sauver du territoire israélien. Pour beaucoup de femmes qui veulent divorcer, le chemin vers la liberté, devient alors un véritable parcours du combattant. C’est pour cette raison que Yaël ( qui a préféré garder l’anonymat) a refusé de se marier à la Rabbanout : « Le jour de son mariage, la femme devient prisonnière, elle ne peut pas divorcer ou quitter son époux sans son accord… j’ai

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décidé de rester libre et de me marier autrement... ». Pour Shira, c’est aussi la peur d’être Agouna qui l’a poussé à préférer un mariage diffèrent : « Mes parents ont divorcé et je ne voulais pas prendre le risque de connaître le sort des « Agounot ».

Nous avons rencontré Batya Kahana-Dror, Présidente de l’association Mavoi Satoum, qui se bat pour défendre les femmes « Agounot ». Portant un Kisouy Rosh, Batya se définit comme une femme orthodoxe.

Elle nous raconte l’histoire de femmes qu’elle suit et aide depuis plusieurs années dans leur combat : « L’une d’entre elles demande le Guet depuis 27 ans. Son mari est aux ÉtatsUnis. Il est rabbin et remarié (donc polygame), personne ne peux rien faire et il est parfaitement accepté dans sa communauté. Quant à elle, sa vie est prise en otage, elle ne peut ni se remarier, ni avoir d’enfant… » .

Pour mettre un terme à cette injustice, Batya a décidé d’aider les couples qui le désirent, à célébrer des unions dans lesquelles les femmes peuvent se libérer d’un mariage, et cela, même dans le cas où le mari refuserait ou ne serait pas en mesure de remettre le Guet. Cette association préconise l'ajout d’une clause intégrée dans la Ketouba. Cette clause, le Tnay (condition), stipule que dans le cas où le mari est dans l’impossibilité ou refuse de remettre le Guet dans un délai précisé, alors le mariage peut être annulé de manière rétroactive par une Cour rabbinique désignée. Deux personnes que nous avons rencontrées, ont adopté le Tnay et l’ont intégré aux documents prouvant leur union. L’un d’entre eux, Gabriel Abensour, rédacteur en chef du blog 'Modern-Orthodoxe' et figure emblématique de ce mouvement, a écrit un long article à ce sujet, dans lequel il décrit la

DOSSIER

célébration de son mariage, et l’intégration du Tnay. Comme Batya Kahana-Dror, il soutient que : « le Tnay est la seule solution respectant à la fois la Halakha et la morale basique. Et il ajoute « avec un Tnay, il est impossible de laisser une femme Agouna. » L’utilisation du Tnay est loin de faire l’unanimité. La Rabbanout refuse de l'intégrer malgré les revendications de nombreuses associations. Il constitue clairement un élément polémique au sein de l’orthodoxie. La quasi-totalité des décisionnaires ashkénazes s’y est opposé alors qu’une grande partie des décisionnaires séfarades l’ont soutenu au début du XXème siècle.

Le Dayan David B. qui a souhaité, lui aussi, garder l’anonymat, met en garde, « Le Tnay ne protège pas les femmes, il ne conduit au divorce que si le mari est disposé à remettre le Guet à sa femme, sans Guet, il n’y a pas de divorce. L'existence d'un Tnay permettra uniquement l’annulation rétroactive du mariage. Cette annulation pose de nombreux problèmes et déroge aux lois juives particulièrement lorsque des enfants sont nés de cette union.

De plus, les mariages hors Rabbanout constituent un véritable danger, une bombe à retardement puisqu’il y a absence total de traçabilité. Si le

mariage n’est pas officiellement enregistré, il n’y a plus aucun contrôle. Une personne mariée, une première fois hors Rabbanout pourrait tranquillement aller se remarier devant la Rabbanout.

Ceci peut avoir des conséquences graves sur certaines lois relatives au mariage notamment sur l’interdiction pour un Cohen d’épouser une femme divorcée, la polygamie, ou la naissance d’enfants Mamzerim. Il explique : « Le mariage à la Rabbanout permet d’éviter ces problèmes grâce à l’enregistrement du mariage ». Pour Batya Kahana-Dror, l’enregistrement des mariages hors rabbanout, représenterait une solution à ces difficultés. Pour l’instant, elle tient elle-même un registre, et fait signer un document aux candidats au mariage dans lequel ils s’engagent à respecter la Halakha.

Malgré, les critiques existantes, de plus en plus de personnes, laïques, traditionnelles ou religieuses, ont décidé de se marier en dehors de la Rabbanout. Cette décision est loin d’être facile notamment, parce qu’un mariage célébré hors Rabbanout est considéré comme étant une infraction. Les mariés risquent deux ans d’emprisonnement (il faut néanmoins remarquer qu’à ce jour, aucune plainte n’a été déposée).

En parallèle de la problématique des Agounot, d’autres raisons poussent les futurs époux à se marier en dehors de la Rabbanout ». Ainsi, pour les communautés Haredi de Mea Shearim, les conditions de mariage à la Rabbanout ne sont pas, selon eux, assez sévères. Elles préfèrent célébrer des mariages indépendants suivant des règles qui leur sont propres. Le Rav Levin, l’une des figures de cette communauté, a d’ailleurs accepté de se joindre à l’association de Mavoui Satoum afin qu’à terme ces mariages respectant les

règles de la Halakha soient reconnus par l’État . Batya Kahana-Dror nous a fait néanmoins remarquer que les mariages Haredi sont plus facilement reconnus, contrairement aux autres mariages célébrés hors Rabbanout.

Pour d’autres couples, la cérémonie du mariage effectuée dans le cadre de la Rabbanout ne permet pas à la femme de participer activement à la cérémonie. Beaucoup voient le mariage comme étant un acte d’achat de la femme par le mari, un acte dégradant qui la maintient dans un rôle subordonné et passif. Déborah et Joseph H. ont organisé leur mariage, afin que les femmes puissent-elles aussi, avoir un rôle : « J’ai mis un an et demi à projeter notre mariage… Il n’était pas question de faire un mariage allant à l'encontre de la Halakha » et elle ajoute : « On a veillé que pendant la cérémonie que tout le monde ait sa place. Le rabbin moderne orthodoxe nous a donné le droit d’avoir des témoins femmes, mais celles-ci n’avaient pas le droit de signer les documents… » Face au coucher de soleil, ils se sont mariés. Rien dans la cérémonie ne laissait supposer qu’il s’agissait d’un mariage hors rabbanout. La Houppa, la bague, la lecture de la Ketouba et les Cheva Bra’hot respectaient à la lettre la Halakha. Mais, après ces prières, sept femmes sont entrées sous la Houppa auprès de la mariée afin de lire chacune à leur tour un verset des Téhilim (Psaumes du roi David) et souhaiter leurs vœux aux mariés.

De la même manière, pour Gabriel Abensour et son épouse Hen, la cérémonie de la Houppa a été marquée par des bénédictions choisies pour chacun des époux, où se mélangeaient poèmes, prières et versets bibliques. La coutume qui consiste à casser le verre du Kidouch avec le pied fut partagée entre les époux qui citèrent chacun à leur tour des versets des prophètes, afin d’exprimer leur

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DOSSIER amour pour Jérusalem et leur espoir pour la rédemption. Enfin deux Ketoubot furent présentées sous la Houppa, la première traditionnelle, comprenait la signature de deux témoins hommes, la seconde symbolique, était signée par deux femmes : « Certains trouveront donc cette deuxième ketouba inutile, ce à quoi je répondrai que la symbolique n’est pas à négliger et qu’elle peut, elle aussi, apporter un changement bénéfique… ».

Cette volonté de permettre un mariage différent n’est pas encore reconnue par la Rabbanout. Aujourd’hui, l’association Mavoi Satoum se bat pour que ces mariages soient reconnus par l’Etat et soient enregistrés au Misrad Apnim. Mais, celle-ci fait face à une forte opposition. À l'affirmation des féministes selon laquelle la femme n'a pas de rôle actif durant la cérémonie. Le Dayan David

B répond “la femme n’a pas besoin d’exprimer par écrit son consentement. Le fait qu’elle pénètre sous la Houppa, qu’elle tende le doigt à son futur époux, et que la Ketouba lui soit remise à elle, exprime son consentement. Les actes dépassent les mots, par ces actes, la femme accepte d’être sanctifiée et d’être acquise par son époux. Par ses actes, elle sanctifie son époux ».

En dehors des considérations religieuses de nombreuses femmes préfèrent suivre la tradition, et vivre leur rêve d’épouser l’homme qu’elle aime sans envisager le pire. Ainsi, pour Myriam : « Le jour de mon mariage, je voulais m’occuper de moi et vivre mon rêve. C’est mon mari, mon père et mon beau-père qui se sont occupés de tout, j’ai pu vivre pleinement mon mariage ».

Si les avis divergent, le monopole de la Rabbanout et des autorités reli-

gieuses sur les mariages en Israël est un sujet qui secoue la société israélienne depuis de nombreuses années.

La prestation, le 2 novembre 2016, de la députée Ksenia Svetlova, venue exprimer son mécontentement quant aux lois relatives aux mariages, à la tribune de la Knesset vêtue d’une robe blanche et d’un voile de marié est un autre exemple de la sensibilité extrême de ce sujet.

Il est clair que la volonté de nombreux couples de célébrer leurs mariages en dehors du cadre de la Rabbanout est avant tout un moyen de revendication, un moyen d’attirer l’attention des institutions pour les inviter à agir afin d’éviter qu’une femme ne se retrouve prisonnière d’un mariage dans lequel elle ne veut plus vivre. Une politique d’ouverture et de coopération entre les différents protagonistes pourrait prévenir ce phénomène.

Quelques lois relatives au mariage : - Les articles 2 et 3 de la loi sur les tribunaux rabbiniques de 1953 donnent la compétence aux autorités religieuses concernant le mariage et le divorce de citoyens juifs.

- L’article 2 de l’amendement à la loi relative à l’inscription des mariages et des divorces de 2013 stipule que les citoyens juifs célébrant leur mariage en dehors de la Rabbanout sont passibles de deux ans d’emprisonnement.

- La loi sur les tribunaux rabbiniques ( respect des jugements de divorce ) de 1995 : édicte un certain nombre de sanctions allant de la confiscation du permis de conduire, la saisie de comptes en banque à des peines de détention, et cela, jusqu’à la délivrance du Guet du mari à son épouse.

Dr Béatrice Coskas-Williams Voir l’article de Gabriel Abensour : « Petit guide du mariage féministe orthodoxe » http://www.modernorthodox.fr/guidemariageorthofeministe

Les lectrices ont la parole L’article que vous venez de lire est un point de vu sur les mariages hors du cadre des institutions rabbiniques reconnues, nous vous invitons à réagir en nous envoyant vos commentaires à l’adresse suivante : frenchtouch.writ@gmail.com - Ils seront publiés sur le prochain numéro

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l’ESSENTIEL

Le 8 du rêve à la rencontre du 7 de la réalité.

Le récit de Hanoucca s’est déroulé il y a plus de 2000 ans pourtant, il est porteur de nombreux messages d’une actualité déroutante, certains clairs et dévoilés d’autres plus confidentiels.

Ces messages continueront de livrer leurs secrets par-delà la venue de Mashiah, c’est ce qui explique que cette fête et celle de Pourim, seront toujours célébrées.

Le Rav Haim Dynovitz, dans ses nombreux cours dédiés à Hanoucca, a mis en lumière plusieurs notions Kabbalistiques liées à la fête, nous avons souhaité vous présenter notre interprétation de l’une d’entre elles la notion de rêve et le lien qu’elle entretient avec la fête des lumières.

L

a Kabbale nous enseigne que le flux divin passe, au niveau du visage, par deux types de sens ; les sens liés à la bouche, au nez et aux oreilles véhiculent ce qui attrait au domaine du ressenti, de l’imaginaire, du rêve. Cette relation au divin est très exaltante, surnaturelle, elle est représentée par le chiffre 8.

Le sens lié aux yeux, la vue, véhicule tout ce que la réalité nous montre, une réalité représentée par le chiffre 7. Or au moment de la création, il y a eu une brisure, désignée par le Ari Hakadoch comme “La brisure de la lumière des yeux”.

Cette brisure est à l’origine du fossé qui existe, quant à notre ressenti, entre ce que nous imaginons et ce que nous vivons.

Prenons un exemple : une personne vivant en Diaspora qui ne s’est jamais rendue à Jérusalem, n’en a qu’une image, cette image est faite de récits anciens et plus récents, d’imaginaire souvent exalté, d’une part de rêve. Puis cette personne arrive à Jérusalem et la réalité brutale s’offre à elle, elle découvre une ville moderne, bruyante, embouteillée.

C’est la déception, pour peu qu’elle passe une heure ou deux par le Misrad Hapnim et le ‘’Si je t’oublies Jérusalem…’’ peut vite se transformer en “mais pourquoi t’ai-je donc quitté, Paris.” De la même manière, avant de se marier, un couple idéalise la vie a deux, il y a toute la part d’imaginaire et de rêve qui entoure l’idée que l’on se fait de l’autre. Puis le couple se confronte à la réalité, au quotidien, aux premiers désaccords. Très vite chacun se dit qu’il y a peut-être eu erreur sur la personne, pensant parfois à tout quitter.

Des questions légitimes se posent alors : si tous ces rêves, toutes ces sensations exaltantes de l’avant réalité se brisent au contact du réel, pourquoi les ressentons-nous ? Tout ce

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que nous avons rêvé, imaginé est-il faux ? Pourquoi ces rêves ?

Les maîtres de la Kabbale nous enseignent que dans la vie les choses se font en trois temps : Premier temps : l’exaltation dans ce que j’entends, je pense, j’imagine, je sens, bref dans ce que je rêve.

Second temps : la brisure, la déception lorsque je le vis, je le vois, et à partir de là tout mon travail commence.

Troisième temps : il va s’agir pour moi de ramener dans la réalité l’exaltation du départ, de faire entrer la dimension du 8, du surnaturel dans mon quotidien, quotidien qui appartient à la dimension du 7. C’est certes un travail de longue haleine, mais au bout, on peut parvenir à la réalisation de ses rêves.

Nous retrouvons cette même idée dans les Parachiot que nous lisons avant et pendant la semaine de Hanoucca.

Dans Vayetse et dans Vayeshev, il est fait récit de deux rêves fondamentaux, des rêves porteurs de messages pour toutes les générations : celui de Yaacov et celui de Yossef.

Le rêve de Yaacov fait référence à l’utopie verticale, de l’homme par rapport à D-ieu. L’un des messages de son rêve est que l’homme peut à tout moment se lier au Divin et lier la matière elle-même au Divin. C’est une utopie au départ, qu’il va finir par réaliser, le temple sera bien le lieu de jonction entre la matière et D-ieu. La Terre d’Israël deviendra une Terre Sainte, de la matière sanctifiée. Malgré les vingt-deux années de travail acharnées que Yaacov passe chez Lavan, des années où il sera confronté aux déceptions de la réalité, il ne va jamais cesser d’y croire et se battre pour que son utopie rencontre le réel.

Le rêve de Yossef, fait-lui, référence à l’utopie horizontale, de l’Homme envers l’Homme.

Traduit, son rêve, vient nous dire qu’il est le modèle auquel toutes les générations devront se référer Lui, le fils de la femme, qui a le moins d’enfant, lui, jusque-là le plus jeune, 17 ans à peine, lui qui est né après Yéhouda, le fils de la tribu des rois. Et il insiste, et il y croit au point de venir en parler à ses frères et ce rêve, va bel et bien, se réaliser, avant cela Yossef sera confronté à une dure réalité, il sera vendu par ses frères, se retrouvera esclave, puis prisonnier, mais, peu à peu, la situation tournera en sa faveur, il deviendra le conseiller de Pharaon et le modèle à suivre pour toutes les générations. Le message de Yossef est que chaque Homme est porteur d’une étincelle, un don, une mission pour laquelle il est le meilleur, le tout est d’oser. Tout le travail de l’Homme est de réussir à croire en ses capacités, de ne pas se décourager et de se dire que lui aussi peut être un modèle pour les autres, il ne doit pas rater l’occasion au risque de passer à côté de ce pourquoi il a été créé, au risque de passer à côté du sens de sa vie. Mieux vaut mal faire que de ne pas faire du tout, il faut entreprendre, l’inaction étant la pire des choses. Père et fils ont rêvé, père et fils se sont confrontés à la dureté de la réalité, père et fils ont été confrontés à la brisure, père et fils ont persisté jusqu’à faire de leur utopie une réalité.

Derrière chaque grand projet, chaque grande aspiration, réalisation, il y a un rêveur, un visionnaire, quelqu’un qui a ressenti l’essence de quelque chose. Si aujourd’hui, nous vivons en Israël, c’est bien parce qu’un homme, Theodor Herzl, en a rêvé : “si nous le voulons ce ne sera pas qu’un rêve”. Certes, le chemin a été long, entre le rêve et la création de l’État d’Israël, les déceptions et les brisures nombreuses, mais l’utopie s’est bien réalisée.

Le projet se heurte toujours à la difficulté de la réalité, la route est escarpée, seul celui qui se bat, qui y croit sans relâche parviendra à réaliser son rêve. Celui qui reste ancré à la réalité finit par faire du sur-place, il n’avance pas. Seuls les rêveurs donnent un sens à leur vie et finissent par la transformer et par transformer le monde.

Lorsque j’ai rêvé Jérusalem, ou lorsque j’ai rêvé la vie avec l’homme ou la femme que j’ai épousé, j’ai touché à la vérité, à l’essence des choses, il y a eu certes la brisure des yeux, de ce que je vois, mais si j’arrive à y croire encore, si je tiens bon, si je me bats, je parviendrai à retrouver l’essence première, et je ferais de cette vérité ma nouvelle réalité.

Il est là tout le message de Hanoucca.

Comme nous l’avons vu plus haut, la réalité, celle que nos yeux voient est liée au chiffre 7, tout dans le monde de la

matière est lié au 7. Dans le temple, la Menorah comptait 7 branches, elle n’est d’ailleurs pas parvenue à repousser l’attaque des Yevanim. Or les Grecs ne se sont pas attaqués à la Menorah, ils n’ont même pas renversé les huiles au sol, ils les ont souillées au contact d’un reptile mort. Les Grecs ont mené et mènent par l’intermédiaire de leurs pendants modernes une guerre philosophique contre Israël, ils ont voulu signifier que lorsque la réalité n’est pas bonne, l’essence est, elle aussi mauvaise, c’est le fameux “je ne crois que ce que je vois”, tu te disputes avec ta femme? C’est pas grave, change de femme.

Jérusalem te déçoit ? Retourne à Paris.

Ton D-ieu t’envoie des épreuves ? Change donc de D-ieu, d’ailleurs, tu ne le vois pas donc il ne peut pas exister. Les Grecs ont souillé les huiles, car ils se battaient contre un peuple qui affirme que quelle que soit la situation en bas, il existe une essence positive en haut. Un Juif ne doit pas se laisser avoir par ses yeux, il doit être persuadé à tout moment que l’essence est bonne, c’est à lui de la retrouver.

On ajoute à la Ménorah, de 7 branches, l’essence des choses, la vision exaltante, surnaturelle, le rêve : la Hanoukia a 8 branches. Il s’agit de dévoiler l’essence, dans notre monde, dans les 7 dimensions représentées par la Ménorah. Jusqu’à Hanoucca, l’essence était au-dessus, après Hanoucca, on a pu faire entrer ce qui est au dessus de toutes limites, le 8, dans, notre dimension limitée du 7. Désormais, chacun peut dévoiler l’essence dans son quotidien.

Pendant 8 jours, nous allumons les lumières de la Hanoukia, nous ne pouvons pas les utiliser, nous avons juste le droit de les regarder. Le but ? Réparer, la brisure des yeux, pendant trente minutes, on se doit de regarder ces lumières pour purifier nos yeux de l’impureté grecque, pour ne plus croire uniquement à ce que nos yeux voient mais à ce que l’âme voit. En particulier le 8ème jour de la fête qui tombe en Tevet, mois lié à lettre Ayin qui représente les yeux. Le 8ème jour, c’est le dévoilement de l’essence, le jour le plus propice pour rééduquer nos yeux et pour profiter de la présence divine qui remplit l’espace, le réel, au moment de l’allumage. Le surnaturel illimité, s’invite dans le monde de la limite.

Sachons saisir ses moments extraordinaires, ne passons pas à côté de l’essentiel, ne passons pas à côté de nos rêves...

Inspiré du cours du Rav Haim Dynovisz et librement adapté par Alyah Soudry.

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BONS PLANS

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LES RENDEZ-VOUS Amoureux de la vie, de la bonne gastronomie italienne et de la très bonne musique, Sacha de la Piazza Raanana, Organise pour vous une soirée exceptionnelle le samedi 31 décembrE Réservations obligatoires - places limitées Renseignements et réservations 0523457702 ou 097655770

Bonne Nouvelle pour les carnivores !

Chez MEAT KITCHEN, brasserie gastronomique Casher située à Tel Aviv, on ne fait pas de compromis.

Proposer les meilleures viandes, les meilleures techniques de préparation en respectant la tradition est ici une priorité. Une carte élaborée par Elad Levy et Nadav Netzer, deux chefs israéliens reconnus pour leur culture culinaire locale.

MEAT KITCHEN organise aussi vos événements privés ou professionnels au restaurant. Au menu, pièces de viandes de premier choix, salades fraîches, trésors de la mer, vins de qualité et desserts raffinés préparés sur place.

Pour le plaisir et pour vos fêtes, une adresse à retenir : 65 Yigal Alon St, Tel Aviv - Réservation au 03-5364755

HANOUCCA un programme LUMINEUX, pour toute la famille au Planetanya

Le Planetanya, le centre des Sciences, de l’Espace et de la Culture de Netanya, se met à l’heure de la fête des lumières et propose aux milliers de visiteurs attendus pendant les vacances de Hanoucca une variété d’activités scientifiques en rapport avec la fête. Chaque jour entre le 26.12.16 et le 29.12.16 de nouvelles activités pour toute la famille seront proposées. Happening «lumière et luminosité» avec un atelier de création de menorah électrique ou encore l’atelier interactif avec des démonstrations sur la lumière. D’autres thématiques raviront petits et grands comme la pièce «Histoire de la laine» en coopération avec l’Autorité des Antiquités d’Israël, ou l’atelier d’astronomie...

De nouvelles activités tous les jours au programme.

- Entrée enfant ou adulte 35nis (le prix comprend 1 spectacle du planétarium, une visite guidée du jardin de la science et du jardin japonais).

- Entrée premium pour enfant 55nis (le Prix comprend-1 spectacle du planétarium, une visite guidée du jardin de la science et du jardin japonais + Participation à 2 autres activités au choix).

- Personnes âgées, Étudiants et personnes handicapées 25nis (le prix comprend un spectacle de planétarium, une visite guidée du jardin de la science et du jardin japonais).

Hanoucca au Planetanya du 26 au 29 décembre 2016 de 10:00 à 16:00 168 rue Ben Gurion,Natanya | www.planetanya.org.il 09-7485760 | Suivez nous sur Facebook * Place de parking gratuit Il est recommandé d’arriver jusqu’à 13h30 pour profiter de nos activités quotidiennes

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RAK BE ISRAËL RENCONTRE

MARIEL BENHAMOU

LE COMBAT DE LA WIZO ISRAËL

en faveur des enfants victimes de violences familiales

La WIZO, formidable mouvement international, qui gèrent plus de 800 institutions dans tout Israël, œuvre chaque jour pour lutter contre la violence faite aux enfants. Un terrible fléau en Israël encore trop passé sous silence. La Wizo a décidé d’agir et place ce phénomène dramatique au centre de ses priorités.

NOUVELLE est allée à la rencontre de Mariel Benhamou, présidente de la WIZO Netanya et Présidente Nationale des Sections Francophones Wizo Israël, pour en savoir davantage sur les actions mises en place qui viennent en aide à ces enfants.

Ce sont 350.000 enfants qui sont victimes de mauvais traitements et 600.000 autres qui sont témoins de violences au sein de leur famille. Des chiffres qui nous interpellent.

Comme l’indique Mariel Benhamou, « la protection de ces enfants en danger est une priorité. » Pour leur venir en aide, la Wizo déploie un grand nombre de moyens. De nombreux abris et centres adaptés sont mis en place dans tout Israël pour les accueillir à tous les stades de l’enfance. Ainsi, les enfants et adolescents sont pris en charge, ils retrouvent un foyer familial traditionnel, avec des soins et traitements spécifiques. L’association fournit aussi un accompagnement psychologique encadré par une équipe de professionnels (médecins, assistantes sociales, enseignants, etc.).

La Wizo a par ailleurs mis en place des lignes d’appel gratuites - ligne SOS - pour les enfants qui vivent

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dans la terreur et l’insécurité permanente. Mariel nous a fait part d’un témoignage poignant d’un jeune enfant terrifié : « quand je rentre à la maison, je ne sais pas ce qu’il va m’arriver, j’ai peur qu’on me fasse mal. » Ce sont des enfants souvent battus, victimes de sévices ou privés de nourriture qui se cachent dans des placards pour se protéger.

La Wizo de par son action, brise le silence et accomplit un premier pas vers la délivrance pour apporter un peu de paix et de joie à ces enfants tourmentés.

Avec ses 250.000 membres et bénévoles dans le monde dont 90.000 en Israël, la Wizo tend la main à ces enfants meurtris et leur dispense des trésors d’affection, accompagnés de traitements psychologiques destinés à effacer les « spectres » d’un passé douloureux.

Ce gala est organisé, cette année encore, à Hanouccah : Dimanche 25 Décembre. (voir flyer) Cette magnifique soirée débutera avec un spectacle de la troupe de ballets des jeunes adolescents du Village des Jeunes Nahalat Yehuda de la Wizo.

Le parcours de ces jeunes adolescents est tout simplement exemplaire. Ils ont été renvoyés de tous les établissements scolaires ‘classiques’ et ont été accueillis au

Village des Jeunes WIZO Nehalat Yehuda à Rishon Le Tzion dans le cadre d’une troupe de chants et de danses.

Car l’environnement dont ils sont issus, n’était qu’une pente vertigineuse vers la délinquance. Ces adolescents avaient été renvoyés de tous les établissements traditionnels.

Ils sont arrivés au Village des Jeunes WIZO avec l’étiquette « Jeunes à problèmes ». Mais avec l’aide des éducateurs, ils ont prouvé qu’il y avait en eux quelque chose de formidable : au lieu d’être des ‘voyous’, ces jeunes fiers et heureux, tous différents et pourtant en parfaite harmonie, mêlent leurs voix et dansent à l’unisson, sur les musiques de notre pays. Ils se voient appréciés, applaudis et sont même invités à faire une tournée en Europe dans toutes les Fédérations WIZO. Mais il y a une condition, ces adolescents ne peuvent accéder à cette troupe que si les résultats dans les matières générales sont satisfaisants, et même s’ils sont très talentueux, seuls leurs résultats scolaires déterminent leur habilité à être membre de la troupe. Ce règlement est donc très motivant pour les élèves qui veulent à tout prix faire partie des ballets WIZO…

RENCONTRE RAK BE ISRAËL

Vanessa Attali : « Mariel, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous et comment avez-vous atterri en Israël ? »

Mariel Aflalo Benhamou : « Mes parents se sont installés à Paris dans les années 60. J’y ai fait toute ma scolarité et terminé mes études par une licence en Littérature et Civilisation française. Je me suis mariée et nous sommes allés vivre en Amérique du Nord, d’abord à New York puis à Toronto au Canada J’y ai obtenu un MBA en ‘Business et Administration’ à l’Université de Toronto. » Nous n’étions avec mon époux, jamais venus en Israël… et jamais, nous n’aurions imaginé y vivre ! Mais notre visite en 1991 a été une véritable révélation ! C’est là que l’on devait être, pour y vivre pleinement son judaïsme...

Nous avons eu un véritable coup de foudre pour le pays et avons décidé de faire notre Alyah en Juin 1992. Nous nous sommes installés à Netanya, la mer et le ciel bleu nous ont séduits après le froid Canadien !

Après l’oulpan, j’ai enseigné le français aux élèves de terminal pour le Bagrout. Puis j’ai occupé un poste de Directeur Financier dans une Société de MultiMedia à Tel-Aviv. Je suis aujourd’hui traductrice ‘free lance’. »

« Comment êtes-vous devenue Présidente des sections francophones de la WIZO ? »

« J’avais du temps libre puisque je travaille en freelance..Une amie m’a parlé de la Wizo et m’a suggéré de venir voir ce qui s’y passait. J’ai appris à connaitre les actions de la WIZO qui gère 800 institutions en Israël. Ce qui m’a le plus surprise c’est d’apprendre qu’il y avait des femmes battues en Israël !

Et lorsque j’ai entendu parler de la maltraitance des enfants, j’ai été sous le choc ! Pour moi, il était inconcevable qu’une telle chose puisse exister chez nous! Je savais que la vie n’était pas toute rose en Israël mais j’étais loin d’imaginer cela !

Je me suis donc intéressée à ce fléau et depuis j’œuvre avec

mon Comité pour recueillir des fonds en organisant des galas pour aider ces femmes et ces enfants. J’ai participé à des séminaires, pour mieux comprendre la société israélienne, nous avons visité les institutions de la Wizo: des ganims, des moshavim-villages de jeunes, des centres pour enfants déscolarisés .J’ai rencontré dans des abris pour femmes battues, des femmes terrorisées par leur mari, … Tout cela m’a terriblement touchée et j’ai décidé de mettre toute mon énergie pour aider ces femmes et ces enfants. Après avoir été membre du comité, j’ai été trésorière puis Présidente et depuis 2006, Présidente Nationale des sections francophones en Israël, en plus de diriger la section de Netanya, j’ai pour mission d’ouvrir des sections dans les villes à forte concentration de francophones. Cela a été le cas à Tel-Aviv en 2006, qui a également une section ‘Aviv Jeune’ (30-45ans) très active ; à Jérusalem en 2013, et aussi récemment à Ashdod et à Raanana avec une section ‘Aviv’ Et j’espère voir prochainement une Section ‘Aviv’ à Netanya.. D’autres villes sont en voie d’ouvertures telles qu’Ashkelon, Bat Yam, Haïfa et, très prochainement, Hadera. »

« Est-ce que, enfant, vous vous imaginiez être à la tête d’une telle structure ? »

« Pas du tout ! Bien que j’aie toujours eu des exemples de bénévoles dans la famille. En effet, mon grand père Z’L était bénévole au Maroc, Mon père ( Zal) s’est investi en tant que Bénévole Trésorier du DEJ à Paris, au lendemain même de sa retraite. C’est donc tout naturellement que j’ai adhéré, à mon tour, le moment venu, à une association.

Mais je ne pensais pas du tout devenir un jour Présidente d’une grosse structure telle que la WIZO. Ce qui m’a séduit, c’est que la WIZO est une association apolitique : nous sommes partenaire social quel que soit le gouvernement, car pour nous, la protection des enfants n’a pas de parti ! » « Ce n’est pas trop dur d’être en contact permanent avec ces femmes en détresse ? » « Nous ne sommes pas régulièrement à leur contact, il y a des professionnels pour cela. La WIZO offre aux femmes son assistance juridique et sa protection en cas de violence conjugale ou de crise au sein du couple. Les institutions et services de la WIZO au profit de la Femme sont nombreux: bureaux de consultation juridique, abris pour les femmes battues, projets de réinsertion sociale… une ligne SOS est ouverte 24h/24 (1 800 220000), Nous suivons des séminaires qui nous forment à l’écoute et nous aident à réagir avec sang froid pour trouver rapidement une solution pour ces femmes ! »

« Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le fonctionnement de la Wizo ? Est-elle réservée uniquement aux femmes ? »

« C’est une association purement féminine dans laquelle tous les comités sont dirigés par des femmes. Je dis bien féminine et non féministe.

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RENCONTRE RAK BE ISRAËL Car le féminisme valorise tout ce qui appartient au domaine des hommes et que, selon lui, les femmes devraient s’approprier.

Sa vocation de défense du droit des femmes à se réaliser totalement en tant qu’individus s’est réduit au seul carriérisme.

Vous avez compris que je ne le suis pas, bien que j’aie toujours œuvré pour la reconnaissance de la femme dans la Société…

Et puis, nous, Femmes juives, savons depuis plus de 3000 ans, grâce à la Torah, que la femme y a une place privilégiée !

Les adhérents de la WIZO sont majoritairement des femmes mais beaucoup d’hommes y sont inscrits et les maris de nos Wizéennes participent activement à nos activités. »

« Quel type d’activités proposez-vous aux adhérentes ? »

« Nous avons de nombreuses activités culturelles, nous organisons des Tyoulim, des conférences dans notre Café- Librairie, des déjeuners ou des dîners pour Roch Hodech… Nous avons une chorale, un club de scrabble et de cartes, une bibliothèque et surtout des ateliers : de théâtre, de peinture, et d’écriture… Nous avons également un Comité de Lecture pour élire le PRIX WIZO France, l’objectif du Prix WIZO est de décerner chaque année le Prix littéraire WIZO : Prix Français pour promouvoir les œuvres littéraires françaises d’intérêt juif, ou des livres israéliens traduits en français, Ce qui permet de faire découvrir la littérature israélienne aux français.

Pour les nouveaux olims, nous organisons des conférences pour leur donner des renseignements sur l’école ou l’armée pour leurs enfants, Nous avons également un oulpan dans notre Espace.... Nous organisons diverses manifestations nationales notamment pour la Journée de la Femme, de la Santé, de la Shoah…. Enfin, chaque année, nous organisons un dîner de gala pour récolter des fonds et des dons.. »

« Quelles sont précisément les actions menées grâce aux dons récoltés ? »

« Les fonds collectés lors de notre gala sont destinés à notre programme : La Violence familiale, pour assister les enfants qui sont les victimes. Par ailleurs, nous travaillons avec les services sociaux de la mairie qui nous communiquent le nom de familles nécessiteuses, souvent monoparentales, qui ont des enfants qui atteignent l’âge de leur Bar ou Bat

Pour récompenser son engagement et son dévouement à la Wizo, Mariel Aflalo Benhamou a reçu en 2005 une distinction par la ville de Netanya en tant que bénévole méritante.

En 2010, elle est décorée de la médaille de Chevalier de l’Ordre du Mérite, qui lui est remise par la Consule Général de France en Israël Enfin, elle a été élue femme de l’année 2014 par les lecteurs du Magazine Israël Aujourd’hui.

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Mitzvah et les fonds nous permettent d’organiser chaque année des bar/bat mitzvot collectives pour leurs enfants : nous les emmenons au Kotel, leur organisons de grandes fêtes, leur offrons des cadeaux... Leur joie et les étincelles de reconnaissance dans leurs yeux sont notre plus belle récompense ! »

« Pourquoi adhérer à la Wizo plutôt qu’à une autre association ? »

« Tout d’abord, parce que la Wizo est une association qui existe depuis 96 ans, près d’un siècle, et qu’aucun scandale n’a jamais entaché son intégrité! la WIZO a une tâche importante et n’est pas le cliché futile : “vison, café, thé, petits fours et petits doigts en l’air”, image qui à la peau dure en Europe mais que nous nous efforçons, ici en Israël, sur le terrain, de faire disparaître.

Nos groupes accueillent des femmes modernes, battantes, pleines de vitalité, d’idées et d’enthousiasme et surtout, une disponibilité et de l’amour pour son prochain. Adhérer à notre association est un moyen de venir en aide aux familles en détresse, de contribuer à l’amélioration de la société israélienne, d’accomplir une « Mitzva », mais aussi de se faire énormément d’amis et de participer à des activités très intéressantes que l’on ne trouve pas forcément dans les autres associations francophones. Enfin, être membre de la WIZO a pour signification d’être un modeste fil dans la tapisserie compliquée qu’est Eretz Israël ! »

Propos recueillis par Vanessa Attali

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ON VEUT DE LA COULEUR !

by WILLIAM MANINO

L’Oreal Professionel

Envie de lumière dans vos cheveux cet hiver ? Mais vous ne savez pas trop quelle couleur adopter ?

Pour vous aider à choisir parmi toutes les nuances, nous avons rencontré WILLIAM MANINO dans son salon L’Oréal Expert, il décrypte pour NOUVELLE les tendances couleurs de 2017.

Et il y en a pour tous les goûts !

C

ette saison, c’est confirmé: on n’a plus recours à la coloration pour juste colorer ses cheveux, mais bien pour embellir sa couleur naturelle. On travaille la coloration de manière à apporter de la lumière et à donner du reflet et du volume à une chevelure. Idéal pour sublimer une couleur, la technique du Hair Contouring mise sur un jeu de couleurs entre les racines et les pointes selon la forme de son visage.

Le Bronde

C’est une couleur à part entière comme son nom l’indique c’est un mélange de brun + blond. Certains l’appellent simplement châtain.

Dans la même lignée, mais cette fois a mi-chemin entre entre le « brun « et le « roux « le Broux.

Les racines sont brunes, alors que les longueurs se parent de reflets cuivrés. C’est aussi l’alternative recherchée pour celles qui n’osent pas le roux flamboyant.

L’idée

Casser l’uniformité de la coloration pour laisser place à une nuance de tonalités, subtile et naturelle. C’est ce qui explique le succès grandissant de toutes les néo-colorations Tie and Dye, Bronde, Sombré Hair ou encore Ombré Hair.

Explications

Tout a commencé avec la tendance Tie And Dye, où des pointes viennent éclaircir des racines foncées.

La chevelure est alors divisée en deux avec une démarcation nette. Aspirant à plus de naturel, apparaît alors l’Ombré Hair. Celui-ci ajoute une couleur intermédiaire pour un style plus dégradé et moins en contraste.

Il donne lui-même naissance au Sombré Hair, encore plus subtil. Les pointes sont toujours plus claires que les racines, mais le dégradé débute plus haut.

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ET le blond ?

La tendance du blond est une constante d’année en année et cette nouvelle saison ne déroge pas à la règle. A l’automne-hiver 2016-2017, il suit la tendance générale de la nuance et du naturel.

Pour donner de la dimension aux cheveux, les peaux claires jouent sur deux teintes de blond : doré et froid, et les peaux mates sur deux autres teintes, ambré et doré.

On trouve aussi toujours un peu de blond polaire, mais plutôt porté sur des coupes courtes à la garçonne. Quelques mèches noires bien placées peuvent aussi aider à apporter de la profondeur à la couleur.

Côté coupe Cet hiver, on mise sur les coupes milongues avec un petit côté déstructuré, le carré -De toutes les formes et de toutes les longueurs- la coupe garçonne, mais aussi les jolies boucles bien dessinées ou au contraire les coiffures très lisses.

La frange est aussi encore très présente cette saison qu’elle soit droite, rideau, en version mèche sur le côté ou en dégradé court.

Le BroUX FLAMBOYANT

Les colorations Outsider de l’automne-hiver 2016/2017

ENTé Le GRIS ARG

Jean Louis David

Pas de panique, pas question ici de rainbow hair ou autres fantaisies capillaires.

On observe cette saison une autre tendance pointer le bout de son nez : les touches de pastel dans les cheveux.

Mèches roses très clair, bleu ou vert émeraude donnent ainsi un léger effet nacré sur les pointes et longueurs de nos cheveux. A condition bien évidemment qu’elles soient subtiles, très peu appuyées.

Mais on vous l’accorde, surtout en vogue aux Etats-Unis (sur les défilés et sur les réseaux sociaux), il faudra un peu de temps pour que cette nouvelle tendance s’installe durablement chez nous.

Alors mesdames, cette saison vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas adopter la coloration idéale.

LE CONSEIL DE WILLIAM “Vos cheveux sont un peu comme votre peau, l’hydratation et les soins sont indispensables. Pour obtenir une belle matière, de la brillance, pour que les couleurs durent, n’hésitez pas à vous tourner vers des produits de qualités. Les gammes professionnel sont certes un plus cher mais en terme de résultat, il n’y a pas photo, si je peux me permettre. ”

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MODE

RAK BE ISRAËL

Chirurgien Plastique

“ Harmoniser au mieux le physique et le spirituel ” Chirurgie Plastique, Réparatrice et Esthétique Ancien interne et Chef de Clinique des Hôpitaux de Paris Maître de conférences Membre des Sociétés de Chirurgie Plastique Française, Israélienne et Américaine Enseignant en Médecine Esthétique

Acide Hyaluronique,...)

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...

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INSOLITE

OBJET

CULTE Mon caddie

Il est orange, bleu, à paillETtes, à 2, 3 voir 4 roues .

Je le traÎne, tu le tires J’en ai un, et toi aussi Où je vais, il me suit J’ai pris 15 ans avec et mon allure aussi Il trône dans ma cuisine, droit comme un pique, toujours prêt à partir Il me fait signe de le sortir, qu’il est temps d’aller nourrir ma famille Le prolongement de ma main, il sera À côté de moi, il se tiendra Avec lui, je suis devenue ola hadacha Ensemble nous marchons dans les rues de Netanya Souvent écarlate de bonheur mais épuisée à chaque pas Je le prête parfois, rassurée, sachant où il va Et je lui dis adieu environ tous les 6 mois, sans trop d’émois !

Natacha Pawlak –Zuares

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© Nouvelle

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BIEN-être

BIEN-êTRE

en forme pour l’hiver

matières grasses et sans pain vous apporteront une satiété optimale tout en vous permettant de garder la ligne.

Activez la bouilloire

Le thé vert, les tisanes et les infusions sont les boissons de l’hiver à consommer sans modération.

Vous pouvez en boire tous les jours en variant les goûts et les saveurs.

L’hiver est à notre porte, la saison du froid avec ses Une tisane pomme - cannelle ou un thé aux fruits rouges sont un jours plus courts et notre envie d’hiberner ! Pour substitut parfait pour calmer une passer à travers les rhumes, les virus, la fatigue envie de sucré sans apporter la chronique, le moral en berne et les “kilos-Shawarma”, moindre calorie. L’hiver on a tendance à moins s’hydrater qu’en on mise sur une alimentation adaptée ! De quoi été parce que la sensation de soif est beaucoup moins présente. rester en pleine forme, et garder le sourire.

Mais notre corps, lui, a tout autant besoin d’eau pour se régénérer et pour bien éliminer. Ces boissons chaudes viendront combler les besoins en eau de votre organisme tout en vous apaisant. De plus le thé vert Du soleil et de la chaleur dans , et les tisanes sont drainants, ils ont tout bon les assiettes pour aider à l’élimination des toxines, contriAfin d’illuminer vos repas, pensez le midi buent à un bon transit et à une digestion opticomme le soir à y inviter les légumes. Pas formale alors pour se sentir bien et légère on les cément des crudités ou des légumes verts. place dans sa liste des favoris.

Profitons justement des beaux légumes d’hiver qui apportent tant de soleil dans nos assiettes : Vitaminez-vous potiron, courge, potimarron, Butternut...

Pour garder la forme rien de tel que la vitamine C. Réchauffez votre corps de l’intérieur en abusant II serait dommage de se tourner vers une vides soupes, en plus de la sensation de bien-être tamine C artificielle en complément alimentaire qu’elles procurent, elles combleront les fringales alors que de nombreux fruits et légumes en déclenchées par le froid. contiennent et à forte dose. La célèbre famille des agrumes en regorge : oranges , pomelos, On se cale clémentines, citrons, pamplemousses, au menu Afin d’apporter une réponse intelligente à l’apdès le petit déjeuner pour bien renforcer nos pétit creusé par le froid, faites le plein de fédéfenses immunitaires et pour un bon coup culents, si possible sans gluten : les pommes de fouet matinal. On la trouve aussi dans tous de terre classiques ou douces , les châtaignes, les fruits crus entiers ou en Smoothie (jus frais) le quinoa sont une bonne alternative aux pâtes et en particulier dans le kiwi et la goyave. Elle et au riz. Les légumineuses lentilles, haricots se cache également dans certains légumes de blancs ou rouges, petits pois, fèves de soja, saison comme la famille des choux : brocolis, maïs… qui par leur richesse en protéines véchoux-fleur, choux de bruxelle etc...et résiste à gétales et leur teneur en fibres ont aussi des la cuisson vapeur lente. Le poivron rouge (de vertues rassasiantes et apportent de la couleur préférence cru) bat lui aussi des records pour dans l’assiette. Les légumineuses consommées son apport en vitamine C. au bon moment, en juste quantité avec peu de 50

BIEN-être La vitamine D pour des os solides et sains, mais pas seu-

lement : la vitamine D est essentielle pour permettre au calcium de se fixer sur les os, elle aide aussi à stimuler les défenses immunitaires chargées de lutter contre les infections. Cette vitamine très particulière est fabriquée par les effets des rayons du soleil sur la peau. En Israël, même l’hiver, l’ensoleillement est suffisant pour permettre la synthèse de la vitamine D. Cependant, veillez à limiter le temps d’exposition pour ne pas endommager votre peau.

Selon l’intensité du soleil, 10 à 15 mn par jour d’exposition des bras et des jambes suffisent. Si vous n’avez pas la possibilité de vous exposer quotidiennement ou que vous ne supportez pas le soleil, vous pouvez vous tourner vers certains aliments : Les poissons gras comme le saumon, le hareng, le maquereau ou les sardines, le lait -tout en veillant à ne pas en abuser- ou encore les champignons. Pour les plus téméraires d’entre vous, l’huile de foie de morue est très riche en vitamine.

Donc pour donner du fil à retordre aux virus et autres microbes de l’hiver, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

top 10 des aliments d’hiver

1

LE MIEL

2

Et les minéraux...

De tous les minéraux, le zinc est probablement notre plus puissant allié pour affronter la saison froide.

Ses propriétés immuno-stimulantes en font le pire ennemi du virus responsable du rhume. Cet oligo-élément est également un puissant anti-inflammatoire. Il est aussi très utile à notre peau puisqu’il en favorise la cicatrisation. Il est présent en faible quantité dans le corps et la consommation de café, de tabac, de thé noir ou encore le stresse entraîne des carences. Afin de faire le plein privilégiez les germes de blé, le pain complet, le soja, certaines légumineuses comme les haricots secs, les lentilles, les pois cassés. Néanmoins comme pour le fer, le zinc d’origine animale présent dans le foie de veau, le foie de canard, les œufs et la viande rouge, est mieux fixé par le corps.

LES AGRUMES pomelos, pamplemousses, clémentines , oranges, ...

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On chauffe nos muscles

L’hiver, on a tendance à moins s’activer. Il faut dire que le Running sous la pluie est réservé aux plus assidues d’entre nous, quant à la piscine, le froid à souvent raison de notre timide motivation.

La meilleure parade pour lutter contre le mode «marmotte» est de marcher. Marcher tous les jours d’un bon pas, chauffe les muscles, réchauffe le corps et brûle des calories. Oubliez un peu votre voiture, faites vos trajets courts à pied, marchez pendant votre pause déjeuner ou obligez-vous à faire à pied un trajet, garez-vous plus loin ou descendez une station de bus avant.

LE KIWI

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LES POISSONS GRAS saumon, hareng, sardines, maquereau, ...

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BROCOLIS & CHOU

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BIEN-être Tant de petites distances parcourues tous les jours qui vous permettront de rester en forme et de garder un corps ferme tout au long de la saison !

En cas de maux, misez tout sur les «antibiotiques naturels» !

Le miel : c’est le sucre de l’hiver par excellence, il aide à lutter contre les infections rhino-pharyngées, il possède des propriétés anti-inflammatoires et l’acide formique qu’ajoute l’abeille pour assurer sa conservation est un antiseptique actif.

Les yaourts enrichis en probiotiques stimulent les défenses immunitaires tout en assurant l’équilibre de la flore intestinale.

Le thym, riche en phénole, possède des vertues curatives pour traiter les troubles respiratoires comme la toux et associés à d’autres plantes naturelles comme les racines de primevère ou les feuilles de lierre grimpant, il soigne les bronchites de manière tout aussi efficace que les molécules chimiques.

On accorde également au thym des vertues anxiolytiques.

L’allicine contenue dans l’ail est un antibiotique et un antiseptique naturel très efficace en cas d’angine.

Avant d’entreprendre un traitement quelconque, demandez toujours l’avis de votre médecin traitant et n’hésitez pas à vous tourner vers un naturopathe.

N’oubliez pas qu’un bon gâteau ou un repas en famille un peu riche font partie des plaisirs de la vie, donc on en profite sans culpabilité aucune, le secret étant de ne pas accumuler les excès plusieurs jours d’affilé. donc Oui à la douceur des beignets de Hanoucca; mais peut-être pas les huits jours durant :)

top 10 des aliments d’hiver

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LE POIVRON ROUGE

LES LENTILLES

LE THYM

Anna Benichou | Diététicienne-nutritionniste (À Paris pour le moment et très prochainement en Israël) www.annabenichou.com Consultation par téléphone/Skype/Facetime 00 33 6 29 60 09 41 Coaching par mail/Whatsapp/Facebook annabdiet@gmail.com

L’AIL

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LA CHATAîGNE

Dr Yehouda L-D Rubin

RAK BE ISRAËL

SOIGNER PAR LA LUMIÈRE LE LASER, À L’AVANT GARDE DE LA SANTÉ BUCCO-DENTAIRE Le laser dentaire est aujourd’hui une technologie incontournable. Il présente de réels avantages par rapport aux techniques traditionnelles, sans toutefois les remplacer complètement. Il permet d’améliorer et d’optimiser la majorité des soins dentaires existants, depuis la dentisterie esthétique jusqu’à l’acte chirurgical le plus complexe.

L

e principe est le suivant : Un laser produit un rayon lumineux concentrant une grande quantité d’énergie, qui après absorption par l’eau des tissus du corps humain, agit comme un «véritable bistouri». L’énergie est communiquée aux tissus soit par le biais d’une fibre optique souple, soit par un bras articulé. L’apport d’énergie contrôlé du laser permet une telle précision que certains traitements ne nécessitent qu’une anesthésie locale légère. Ainsi, diverses chirurgies peuvent être exécutées avec cette technologie.

Quels sont les domaines d’application des lasers en dentisterie ?

En dentisterie esthétique Le blanchiment au laser s’effectue lors d’une séance en cabinet dentaire. Le processus commence par le nettoyage des dents.

Ensuite, le dentiste applique un gel avec un fort agent blanchissant qui assure un résultat immédiat. Après l’application du gel, le dentiste utilise la lumière spéciale d´un laser qui facilite la pénétration du gel à travers l´émail. Une séance dure généralement une heure et les résultats sont immédiats.

En implantologie Afin de poser un implant, le chirurgien doit avoir accès à l’os de la mâchoire. contrairement au scalpel, le laser ne nécessite qu’une ouverture minimale, l’acte est nettement moins invasif, moins douloureux et plus rapide. Cependant le recours au laser ne peut être automatique et dans certains cas il est même contre-indiqué. Dans le cas d’une gencive épaisse et d’un os fin en dessous par exemple, le fait de travailler “à l’aveugle” (on ne voit pas l’os directement on le devine) peut conduire à un mauvais positionnement de l’implant. Donc bien que le laser soit une solution agréable, on ne peut y avoir recours dans tous les cas de figure. De plus, d’après certains spécialistes, le praticien doit avoir une solide expérience, il ne peut envisager l’intervention au laser (en FLAPLESS) qu’après 100 cas avec FLAP (ouverture au scalpel).

En parodontologie (maladie des gencives) Les bactéries responsables des maladies parodontales sont éliminées par le laser dont l’action est antibactérienne, analgésique

et cicatrisante par une bio-stimulation favorable à la régénération des tissus parodontaux qui ont été détruits par la maladie.

La gingivectomie se pratique également au laser par une excision chirurgicale des tissus gingivaux malades ou détachés afin d’enrayer l’infection des gencives.

En chirurgie des tissus mous Le laser va «brûler» l’aphte ou faire évacuer le pus d’un abcès dentaire en quelques secondes, soulageant ainsi le patient de sa douleur.

Le laser est aussi très efficace pour une frénectomie. Il s’agit d’une incision des ligaments retenant la langue ou la lèvre supérieure, par exemple.

Quels sont les avantages pour le patient ?

L’utilisation du laser permet de réduire l’inconfort rencontré dans les traitements classiques (scalpel, trauma post opératoire).

Le rayon du laser pénètre de façon contrôlée dans les tissus, et son effet antibactérien garantit une meilleure asepsie. Ce qui est une parfaite indication pour des patients qui ont un besoin aseptique particulier comme en cas de problèmes cardiaques.

Le laser favorise la cicatrisation en cautérisant la plaie et en arrêtant presque instantanément le saignement, favorisant ainsi la formation d’un caillot sanguin (plus besoin de points de sutures ni de pansements après extraction). Bonne indication pour un patient à tendance hémophilique par exemple Le laser diminue de manière significative les douleurs postopératoires et la formation d’œdèmes.

Outre le fait que le laser est beaucoup moins traumatique, il permet de réduire énormément le temps opératoire puisqu’il n’y a ni décollement des gencives, ni de sutures. Ceci s’avère être très utile lorsque le patient est âgé et souffre de tremblements ou en cas de handicap mental ou physique .

Pour finir, notons que le laser, malgré les nombreux avantages qu’il offre en chirurgie dentaire, reste un outil parmi d’autres.

Chaque outil présente ses indications et ses contres-indications.

Il n’existe pas d’instruments miracle, chacun ayant ses limites, le praticien, tout comme le patient doivent le savoir.

Bénéficiez vous aussi de traitements modernes, durables et efficaces du Docteur Yehouda Rubin en prenant rendez-vous au

050-828-35-07

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SAVEURS

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SAVEUR

S CHEF

EYAL

hany

Eyal Shani est probablement le chef le plus charismatique de la scène culinaire israélienne.

Six saisons passées en tant que juré star dans la très populaire émission Master Chef où il incarne le chef au jugement le plus sévère, le plus tranchant. Cet homme débordé, à l’allure nonchalante est aujourd’hui à la tête d’un mini empire gastronomique.

Après l’ouverture de quatre établissements très Tel Avivi au cœur de la ville qui ne dort jamais, de deux restaurants parisiens où l’on sert du bœuf bourguignon dans une pita et d’un établissement à Vienne, le chef Shani s’apprête, en 2017, à conquérir New York.

Pourtant, la cuisine n’était pas sa passion première. Né à Jérusalem en 1959, jeune homme, Eyal Shani a étudié le cinéma à «Beit Zvi School of Performing Arts» comme il le dit lui-même « J’ai toujours voulu devenir photographe, mais les gens m’ont forcé à cuisiner. » En revanche, le terroir, les produits bruts et frais, l’authenticité font partie de ses racines. Enfant, il accompagnait son grand-père, un agronome et un végétalien dévoué sur les marchés, les champs et les vignobles locaux. Cette authenticité sans fard, on la retrouve dans sa cuisine, une cuisine qu’il pratique en autodidacte avec le cœur et avec les tripes. «Certains cuisiniers sont meilleurs que moi, mais j’ai le pouvoir et ce pouvoir se retrouve dans ma cuisine. Je sens les choses, les tendances, je peux créer une réalité et faire croire aux gens dans cette réalité. » C’est que le chef Shani à de l’influence et il le sait « Je peux donner aux gens une vision et les rendre heureux. Ils paient pour la vision et cela me rend heureux. » Son langage culinaire unique est basé sur les produits régionaux méditerranéens : huile d’olive, poisson, Tahini, légumes frais de saison et bien sûr, la tomate sans oublier son produit phare, celui qui l’a rendu célèbre, le chou- fleur.

Désormais connu dans le monde entier pour avoir mis au goût du jour et sublimé ce légume. Il propose entre autre un chou-fleur rôti parfait : juste arrosé d’huile d’olive et d’un peu de gros sel, cuit entier et bien brûlé, il s’attrape avec les mains et se dévore à pleines dents. Sans trop d’artifices, un peu à l’image du chef.

La passion qu’il nourrit pour les légumes est telle, qu’il va jusqu’à leur parler, pour le chef Shani “il y a de l’humain dans une tomate”. D’ailleurs les légumes ont chez lui une place de choix, ils ornent les vitrines et les comptoirs de ses établissements.

Ce “savant fou” aux cheveux sel et poivre nourrit un rêve, celui de conquérir les capitales du monde avec une pita «... La pita est un cheval de Troie, innocent mais puissant. » L’homme est drôle, parfois hautain, hypnotisant, puissant et solennel, sa passion pour la cuisine est comme un monstre à deux têtes, à la fois éblouissant et terrifiant.

Eyal Shani est aussi et peut être avant tout, un pragmatique -comme bon nombre d’israéliens- derrière son personnage théâtral se cache un homme d’affaire aguerri qui sait parfaitement exploiter les codes d’une génération aux repères un peu brouillés.

Quoi qu’il en soit c’est fait avec talent et génie !

Ethel Berstein

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SAVEURS BRUSCHETTA TOMATES Honneur à l’actrice principale des créations du Chef Shany : La Tomate

Nous utiliserons pour ce plat, une seule variété ou six variétés différentes de tomates mais elles doivent, toutes, être de premier choix .

Pour une personne Ingrédients : 1 tranche épaisse de pain au levain de 2,5 centimètres 1 gousse d’ail 2-3 tomates Sel de mer de l’Atlantique Huile d’Olive ¼ de poivre vert ou piment vert selon votre goût Préparation : 1. Faire griller le pain au four - il est même préférable d’avoir un petit coin brûlé - , dès sa sortie du four, frotter la gousse d’ail sur la surface du pain afin de le parfumer.

recette à découper

2. Couper les tomates en cube; juste d’un demi-centimètre, hâcher le piment vert et mélanger au sel et à l’huile d’olive.

Desser sur le pain grillé et servir immédiatement.

En accompagnement Ingrédients : 60 g de basilic frais 70 g de parmesan râpé 3 cuillères à soupe de pignons de pin 2 gousses d’ail 30 cl d’huile d’olive Gros sel de Guérande

SAUCE PESTO

Préparation : Dans le bol d’un mixeur électrique, rassembler les feuilles de basilic et une bonne pincée de gros sel.

Mixer finement le basilic frais.

Ajouter le parmesan frais râpé. puis les pignons de pin et enfin l’huile d’olive et les gousses d’ail pelées. Mixer finement.

On peut aussi réaliser cette opération au mortier. C’est plus contraignant mais le résultat est encore meilleur. Vous obtenez le fameux pesto.

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Un coin d’Italie au coeur de Raanana

LA PIAZZA . KOSHER HALAVI . Ben Gurion St 5, Raanana WWW.PIAZZA-RAANANA.COM . 09-765-5770 57

La Piazza est un établissement Cacher Rabbanout Halav Israël. Nos légumes sont Yévoul Nouhi.

RAK BE ISRAËL

KIDS

LE BAC

ISRAËLIEN pour y voir un peu plus clair

- Deborah : Quel dommage que ton fils ne soit pas venu avec vous quelques jours !

- Yael : Impossible ! Il vient d’entrer en Terminale ES, cette année c’est le bac ! Et pas question de redoubler ! Mais dis-moi, ton fils a commencé le lycée, non ? Quelle section il a choisi ?

- Deborah : Huumm… A dire vrai, chepa ! J’ai pas encore compris comment ça fonctionne ici le bac ! Y’a pas de sections, pas de coefficients fixes, y’a des options pas optionnelles ! On te dit que le bac s’étale sur trois ans mais les épreuves ne commencent qu’en première; tu passes deux fois les mêmes matières – en première et en terminale ! Y’a pas de moyenne générale; si tu rates, tu redoubles pas…et le pire, c’est que d’une école à l’autre, ce n’est pas le même bac ! Un cauchemar ! Déjà que j’parle pas trop hébreu, mais là tu vois, j’ai carrément baissé les bras !

Le bac israélien, c’est vrai, on n’y comprend généralement rien ! Faut dire qu’en France c’est tellement simple ! D’abord, il y a des sections. A mon époque, on parlait de A1, A2, B, C, D. Aujourd’hui, on parle de L, S et ES. En fonction de la section choisie, on étudie une série de matières avec un certain coefficient. Ces matières et ces coefficients sont imposés, pas moyen de marchander. Ou bien, on fait des maths (coeff 5) ou bien on fait de la philo ; pas question de faire les deux !

Et pour vous simplifier encore plus la vie, le choix fait en fin de troisième (souvent par d’autres personnes que par l’intéressé lui-même !) engage l’élève pour les trois années à venir ! Les parents ont donc, Ô Merveille, trois années durant lesquelles ils n’auront pas 58

à se demander s’ils ont fait le bon choix ! Mais Israël a, de toute évidence, décidé de ne pas épargner aux parents les affres du « faire le bon choix » et décidé surtout de ne pas brimer le génie de ses enfants – après tout on peut exceller en math ET en anglais ET en littérature ET en guemara ET…. ET…. Comme on peut, EN TOUTE LÉGITIMITÉ, n’exceller en rien mais être moyen en TOUT !

Au concept de « bac à sections figées, prédéfinies et impersonnelles », Israël oppose donc un bac « à la carte » fondé sur trois concepts : le caractère morcelable, le caractère modulaire et l’échelonnement des difficultés !

Un bac morcelable (partiel ou entier)

En fin de terminale on doit, en théorie, avoir fini et, si possible, obtenu son bac en entier. Le bac sera entier (Bagrouth Melea) si et seulement si on obtient un minimum de 55 sur 100- dans sept matières obligatoires dans le non religieux ou huit matières obligatoires dans le religieux ainsi que dans une matière laissée au choix de l’élève mais obligatoire – ce qu’on appelle la Megema Méhayeveth. Ces matières sont soumises à coefficient ( Yehida ). L’élève devra totaliser un minimum de 20 Yehidot réparties sur sept matières dans le non religieux, 22 Yehidoth réparties sur huit matières dans le religieux.

Les matières obligatoires, dites Miksoot Hova, sont : Mathématiques - Anglais - langue hébraïque - Histoire - Littérature et /ou philosophie juive- éducation civique (Ezrahout) - Tanah, et dans le religieux Torah Orale.

Concernant la Megama Méhayeveth : il s’agit d’une matière à choisir dans une liste plus ou moins longue et plus ou moins riche. De quoi la richesse et la diversité de cette liste dépend-t-elle ? De l’école. Eh oui, toutes les écoles ne proposent pas toutes les matières optionnelles possibles – il importe donc de bien choisir son école (qu’elle soit à côté de chez vous n’est en rien un critère valable !). Notez que les Megamot sont soit classiques (physique, biologie, chimie, géographie, langue étrangère, etc.), soit nouvelle tendance (type professionnel ou technologique :cuisine, pâtisserie, danse, électricité, ingénierie, lutte cyber, programmateur, etc.).

Le français peut être choisi comme Megama! Voilà pourquoi il est si important de préserver et d’enrichir la langue maternelle de nos enfants (après tout, ils n’auront peutêtre pas envie de passer physique coeff.5 !)

Et le sport ?

C’est une matière obligatoire mais la note est interne (donc donnée par le professeur) et elle n’entre pas dans le compte des Yehidoth. Idem pour une autre matière obligatoire à coeff.1 : cette dernière est choisie par l’établissement et sanctionnée par un examen interne.

Pour les matières obligatoires et la Megama, on a compris.

Mais ça veut dire quoi au juste « au minimum 20 Yehidoth pour le non religieux » et « 22 Yehidoth pour le religieux » ?

Un bac MODULAIRE

Le but du « jeu » est d’accumuler le plus de Yehidoth (coef-

ficient) possible en sachant que c’est à l’élève de choisir son parcours en fonction de ses capacités et surtout de ses plans de carrière, qu’au-dessous de 20 ou 22 Yehidoth , l’élève est -momentanément-hors-jeu et que s’il existe un minimum (20 ou 22 donc) il n’y a pas de maximum !

Explication : Les matières obligatoires sont à COEFFICIENT VARIABLE. Les coefficients (Yehidoth) vont de 1 à 5. Tous les élèves sont donc tenus de passer math au bac, mais certains passeront math 3 Yehidoth, d’autres 4 ou 5 Yehidoth ! Un élève particulièrement studieux et doué peut donc, en théorie, opter pour un coeff 5 dans toutes les matières. Mais attention, un élève non studieux et non-doué ne pourra pas opter pour un coeff 1 dans toutes les matières pour deux raisons : Le ministère de l’éducation a fixé des coefficients minimum dans certaines matières. Pour certaines, le minimum est fixé à 3 Yehidoth (math, anglais), pour d’autres à 2 Yehidoth (histoire, langue hébraïque et Ezrahout), et d’autres enfin à une seule Yehida (ex : littérature, dans les écoles religieuses). La Megama est au coeff. de 4 ou de 5.

Deuxième raison : Le bac entier ne peut être obtenu (nous l’avons dit) qu’avec une note de 55/100 dans au moins 20 ou 22 Yehidoth. Or, à ne prendre que des coeff.1 dans toutes les matières… on n’arrive pas à 20 !

Comment et quand choisir les coefficients?

En fin de 3ème (kita Teth), en général durant l’été, les élèves passent un examen de niveau en anglais et en math.

En fonction du résultat obtenu à cet examen, ils iront en 3 ou 4 ou 5 Yehidoth. Bien entendu cet examen ne vaut que pour le début de l’année et les élèves peuvent en changer au cours de la classe de seconde et même durant la classe de première. Imaginons qu’un élève se mette à travailler, à prendre des cours particulier, à s’investir pour réussir, il pourra demander à son enseignant de lui faire passer un nouvel examen de niveau ou simplement attendre l’examen fixé par l’établissement (il y a, en moyenne, un examen tous les deux mois) : s’il obtient plus de 80, il monte de niveau. Si, au contraire, à deux examens d’affilés, un élève n’obtient pas la moyenne, il descend de niveau – en sachant que du niveau 3 on ne peut pas descendre.

L’ÉCHELONNEMENT DES DIFFICULTÉS

Les épreuves du bac s’étalent sur 3 ans, de la seconde à la terminale, et se divisent en épreuves internes (Mivhan Pnimi) et externes (Mivhan Hitsoni). Mivhan Pnimi, cela signifie que c’est l’enseignant qui note l’élève. La note finale de ce Mivhan Pnimi s’appelle MAGHEN (parce qu’elle vient défendre l’élève) et repose sur le travail fourni toute l’année,, sur les examens et sur un travail de recherche présenté au cours de l’année - bref,un contrôle continu.

Le Maghen compte pour 30% de la note finale du bac.

L’épreuve externe (celle que l’on connaît en France : épreuve anonyme passée en 2 ou 3 heures en fin d’année) a lieu en 1ere ou en terminale et vaut pour 70%. Ensemble, Mivhan

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KIDS Pnimi et Mivhan Hitsoni (30%+70%) constituent la note finale du bac. Certaines matières (pas toutes) sont enseignées dès la seconde (ex : littérature et histoire) : en fin de seconde, aura lieu le Mivhan Pnimi, et en fin de première, le Mivhan Hitsoni. Cela signifie qu’en terminale, on N’ETUDIE PLUS HISTOIRE NI LITTÉRATURE. D’autres matières ne sont enseignées qu’à partir de la première (ex : éducation civique) : en première, Mivhan Pnimi, en terminal, Mivhan Hitsoni. La megama ? Au choix (le choix du proviseur, bien sûr).

Et math ? Et anglais ? En seconde : Mivhan Pnimi. En première ET en terminale : Mivhan Hitsoni - les difficultés sont échelonnées.

L’échelonnement des difficultés, cela ne signifie pas seulement que les épreuves s’étalent sur 3 ans mais également sur deux, voire trois sessions comme en fac. Si le 18 juin, jour du bac de math, votre fils avait de la fièvre, si le bus est tombé en panne, ou si, tout simplement, il n’a pas réussi à se concentrer – pas grave !

Il passera le MOED BETH, la seconde session. Opportunité inestimable, mais ce qui l’est encore plus, c’est que le Moed Beth peut être utilisé pour améliorer sa note et que si, par un malheureux concours du destin, la seconde note est inférieure à la première… le ministère ne retiendra que la première !!!! Trop facile ?

Peut-être… ce qui l’est toutefois beaucoup moins, c’est le calcul pour obtenir son bac.

Alors qu’en France pour obtenir le bac, il suffit d’avoir une moyenne générale de 10 (ce qui signifie que vous pouvez avoir 2/20 en math et 18/20 en anglais – si tant est que math et anglais soient au même coeff), en Israël, il n’y a PAS DE MOYENNE GENERALE ! Il faut avoir au moins 55/100 dans TOUTES les matières !

Et si votre enfant rate une matière ? Pas de panique, il peut repasser JUSTE la matière en question. Quand ? Quand bon lui semble ! Dans 6 mois, dans un an ou dans plusieurs années – il fera en ce cas une « ashlamath baghrouth ». Idem, s’il veut améliorer son coefficient dans une matière. Si à 17 ans, les maths restent un vrai mystère pour votre fils mais, vous en êtes convain-

EXEMPLE DE BAC “NON-RELIGIEUX”

cue, à 20 ans IL voudra faire médecine (lui, pas vous bien sûr), il pourra prendre des cours du soir et améliorer sa note du bac juste en math pour pouvoir… non pas entrer en fac de médecine, mais avoir le droit de passer l’examen des psychométriques!

La note du bac (soit la somme des notes obtenues aux examens multipliées par le coeff, avec un bonus substantiel pour tous les coeff.5) ET la note obtenue aux psychométriques forment une moyenne et c’est sur la base de cette moyenne que l’on s’inscrit dans telle ou telle fac, que l’on est reçu à l’université ou, qu’à défaut, on se tourne vers une Mihlala (haute école – mais pas grande école).

Pour finir…

Pour entrer en fac, il faut avoir un minimum de 4 Yehidoth en anglais. Quant aux maths, tout dépend, bien entendu, de la Faculté choisie (ex : en faculté de sciences humaines, un coeff.3 suffit ; en faculté de sciences sociales, minimum coeff.4 ; en faculté de sciences exactes… coeff.5, bien sûr).

Les résultats du bac ne sont pas immédiats – il faut compter environ 6 mois à compter du dernier examen pour obtenir l’ensemble des notes. Tranquillisez-vous, connaître les résultats avant ne vous avancerait à rien!

Les olim hadashim et les natifs ne passent PAS LE MÊME BAC ! Lisez l’article sur les allégements au bac pour les Olim.

Tout le monde reçoit le même diplôme : les natifs, les olim et les élèves ayant profité d’aménagements scolaires (=le Ivhun, voyez le numéro 6 de la présente revue, NOUVELLE) et sur ce diplôme, il n’y a aucune précision quant aux allégements ou aménagements !

Dr. Shoshana Guez-Teshouva

Vous trouverez la liste exhaustive des Megamoth autorisées par le ministère de l’éducation sur le site http://cms.education.gov.il/NR/rdonlyres/C4079D78-6D97-451B-8CA0-4427CA147707/93557/HozerMeyuhadBTashmat.PDF

EXEMPLE DE BAC “RELIGIEUX”

Matières obligatoires

Yehidoth (Coeff) minimum

Matières obligatoires

Yehidoth (Coeff) minimum

Math Anglais Histoire Hébreu (Lachon) Littérature - philo juive Ezrahout Tanah Megama

3 (variable) 3 (variable) 2 2 2 2 2 4 ou 5

Math Anglais Histoire Hébreu (Lachon) Littérature - philo juive Ezrahout Tanah Torah orale Megama

3 (variable) 3 (variable) 2 2 2 2 3 3-5 4 ou 5

TOTAL : 16 yehidoth pour les miktsoot hova +4/5 yehidoth pour la megama = 20-21 yehidots

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TOTAL : 20 yehidoth pour les miktsoot hova +4/5 yehidoth pour la megama = 24-25 yehidots

RAK BE ISRAËL

L’ALYA ET LE BACCALAURÉAT QUELS ALLÉGEMENTS SCOLAIRES ET POUR QUI? Il y a deux ans est entrée en vigueur une circulaire ministérielle relative aux olim hadashim. Cette circulaire a essentiellement deux buts : Affiner la définition de « ole hadash » en établissant une nouvelle nomenclature. Etablir la liste des allégements accordés aux olim en fonction de l’âge à l’arrivée en Israël.

Qui est ole hadash ? Et à quelle catégorie d’olims appartiennent nos enfants ?

Le ministère de l’education divise les immigrants en trois groupes : alef, beth et ghimel.

• Appartiennent au ALEF : les enfants arrivés en cp ou ce1 ou ce2.

• Appartiennent au BETH : les enfants arrivés entre la classe de CM1 et la classe de 4ème.

• Appartiennent au GHIMEL : les enfants arrivés APRÈS la 4ème, donc à partir de la 3ème.

Les allégements scolaires sont établis en fonction du groupe d’appartenance = Alef, Beth ou Ghimel.

Tous les Olims Hadashim ont le droit a un Sheelon Olé = un questionnaire du bac réservé aux Olims. Toutefois un Olé peut choisir d’être interrogé d’après un questionnaire normal, en ce cas on lui accorde des points supplémentaires (voir plus loin).

Les allÈgements Les facilités accordées aux TROIS niveaux : • Un questionnaire Olé en hébreu ( ..............) dans toutes les matières suivante: hébreu, littérature, éducation civique, Tanah, histoire, Torah orale, philosophie juive, judaïsme (matière non obligatoire) • 25% de temps supplémentaire lors des examens.

• Pas de points enlevés pour les fautes de grammaire, d’orthographe et de syntaxe.

• Lecture du questionnaire en hébreu par un surveillant/enseignant présent lors du bac.

• Utilisation du dictionnaire (électronique également) lors de toutes les épreuves sauf celle d’hébreu (=lashon).

• En anglais, utilisation d’un dictionnaire fr-anglais/anglais-fr.

• Utilisation d’un Tanah bilingue.

Les facilités accordées aux élèves qui choisissent un questionnaire normal – pas un Sheelon Olé : • Groupe ALEF : 10 points en plus sur la moyenne annuelle de l’école et 10 points supplémentaires à l’examen.

• Groupe BETH et GHIMEL : 15 points supplémentaires sur la moyenne et à l’examen.

• Groupe ALEF, BETH, GHIMMEL : à l’examen d’anglais – 10 points supplémentaires, sauf pour les élèves qui viennent d’un pays anglophone.

Les facilités accordées au Groupe Beth et Ghimel – un questionnaire BILINGUE • Pour les examens ÉCRITS, possibilité de recevoir un questionnaire bilingue dans les matières suivantes: Tanah, littérature, éducation civique, histoire, judaïsme, mathématiques, chimie, physique, biologie, sciences et technologie.

• Ces examens seront traduits en 5 langues: russe, anglais, français, espagnol et amharith.

• Il sera possible, dans ces matières là, de répondre en français MAIS à la session d’été uniquement (pas au Moed Horef donc).

Notons que pour les questionnaires bilingues aucun point supplémentaire n’est accordé.

Les facilités accordées au Groupe GHIMEL • EXAMENS À L’ORAL dans toutes les matières obligatoires sauf: mathématiques, anglais et Lashon (hébreu).

• Le dictionnaire autorisé Aucun point supplémentaire n’est accordé.

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découverte

BALLADE

SUR LES TRACES DES MACCABIM L’histoire de Hanouka s’est déroulée en partie dans la région de Shféla Yéhouda, en Israël. David Mansour nous embarque sur les traces des Maccabim, là où se sont déroulés tous les grands évènements de la révolte des H’achmonaïm contre les Grecs. Parcourir les sites historiques de Hanouka, en famille, est notre privilège.

P

our partir sur les traces des Maccabim, longez la Route 443 qui conduit vers la région de Shféla Yéhouda.

Dans toute cette région, vous trouvez des villes et des kfarim (villages), qui ont un rapport direct avec Hanouka : Modiin, Maccabim-Reout, Kfar H’achmonaïm, Lapid, Ben Shemen, Matityahou, Bet Hachmonaï…

Les historiens se basent aujourd’hui sur le village arabe d’El Midia, pour identifier l’antique ville de Modiin.

Sur la route 443, une pancarte indique ‘’Kivrei Hamaccabim’’. Nous arrivons sur un site spectaculaire : certains archéologues affirment que les tombes des Maccabim se trouvent là ! Là, pendant Hanouka, pour faire revivre l’histoire, du théâtre de rue et d’autres activités culturelles sont organisées.

Poursuivez la route jusqu’à la forêt Neot Kedoumim où toutes sortes d’activités écologiques sont proposées aux enfants : fabrication de fioles d’huile en terre cuite, cueillette d’olives, fabrication de mèches et de bougies ; vous pouvez aussi assister à des représentations de théâtre et visiter un pressoir à huile d’époque, retrouvé sur place !

La suite de la visite vous emmène sur

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un joli point de vue de toute la région, depuis le village de Beit H’orone où Yehouda HaMaccabi gagna une grande victoire sur le chef grec Serone. Une victoire stratégique puisqu’il s’agissait de reprendre le contrôle de la route principale entre la Shféla et Jérusalem !

Pourquoi ne pas continuer par une belle balade dans la forêt de Ben Shemen, avec ses paysages magnifiques. C’est une des plus grandes forêts d’Israël, au coeur de laquelle vous trouverez le Parc HaKofim, (le Parc des singes), où diverses espèces de singes vivent en semi-liberté… et qui sentent aussi que c’est Hanouka !

Toujours sur les traces des Maccabim, suivez la Route 3 jusqu’à l’incontournable Parc AyalonCanada. À cet endroit a été retrouvée l’antique ville d’Emmaüs, où selon le livre des Maccabim, en -165, les H’achmonaïm ont gagné leur 3ème combat contre les Grecs, redonnant à cette ville son identité juive. Profitez d’un beau point de vue sur Emek Hayalon où s’est précisément déroulée cette bataille !

Ce magnifique parc abrite aussi des trouvailles archéologiques, dont certaines datent de l’époque romaine.

PLUS D’AVENTURES DANS LA RÉGION...

Tout près du Parc Ayalon-Canada, vous pouvez poursuivre votre journée au Mini-Israël, qui présente plusieurs grandes villes d’Israël en miniature.

Pas très loin de là, la visite du Yad Lé Chirion, le musée du corps blindé d’Israël vous attend. C’est le plus grand musée de tanks au monde. Sur place, vous pourrez découvrir des tanks du monde entier, en accès libre. Yad Lé Chirion est aussi le Mémorial des soldats tankistes israéliens tombés au combat pendant les différentes guerres d’Israël : ces Maccabims de notre génération qui, grâce à leur courage, nous permettent d’être ici, libre, sur notre terre et de profiter de la fête qui approche…

Am Israel Hai !

«Bonne fête des lumières à tous !»

David Mansour Tiyoul-Tov Guide Touristique Tél : 052.43.34.254

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LE CAPRICORNE DE

Dans notre tradition la notion de destin n’existe pas. En revanche, il existe une notion de potentiel et de caractéristiques dont l’homme est pourvu selon le mois de sa naissance. Dans cette rubrique nous mettons en évidence l’influence du mois sur l’ensemble du peuple d’Israël mais aussi l’influence du signe sur les natifs de ce mois. Le but étant de mieux se comprendre soi-même mais .surtout de mieux comprendre ceux qui nous entourent .)Ein mazal le Israel ”, masehet shabbat 156a “(

TEVET | ‫טבת‬ Le mois de Tévet (fin décembre- janvier)est le dixième à partir de Nissan. Il est placé sous le signe du Capricorne, c’est-à-dire du chevreau.

Ce mois fait partie des mois difficiles, des mois qui appartiennent aux forces d’Essav. A Tévet D-ieu fait justice et mène des guerres contre les nations pour Israël, il se dégage de cette période une ambiance d’inquiétude, une certaine tristesse, d’ailleur le ciel à tendance à la grisaille.

Tevet est marqué par des événements sombres pour notre peuple.

Le 8 du mois, la traduction de la Torah en grec ordonnée par le roi Ptolémée fut achevée. Ce roi voulait “helléniser” la Torah, la rendre accessible en réduisant son champ de vision et en l’adaptant aux limitations de l’esprit humain. Nos Sages comparent cet événement à la faute du Veau d’or.

Le 9 Tevet a vu la mort de Ezrah Ha Soffer et de Né’hémia, les dirigeants spirituels qui ramenèrent les Juifs de leur exil en Babylonie et amorcèrent le renouveau du Peuple. Ce fut véritablement une nouvelle ère. A leur mort, durant toute la période du Second Temple, on assista à l’érosion lente de notre identité.

Le 10 Tevet est marqué par un jeûne qui rappel le commencement du siège de Jérusalem par Nabuchodonosor, siège qui se termina, trois ans plus tard, par la destruction du premier Temple.

Qui dit jeûne, dit période de Teshouva et de Heshbon Nefesh (réflexion sur nos actions) ce mois est donc propice à la redéfinition. Même si Tevet est un mois considéré comme difficile, la fête de Hanoucca s’y achève- soit le 2 soit le 3 du mois- comme pour nous dire que même dans l’obscurité dense peut jaillir une grande lumière. un évènement lié au temple et à Jérusalem.

‫ע‬

Lettre | AYIN La lettre de ce mois est le Ayin (‫ )ע‬qui signifie « oeil ». Nous possédons deux yeux afin de discerner ce que nous devons accepter ou refuser dans notre vie.

Le mois de Tévet est celui de la rectification et de l’annulation du «mauvais œil». Le mot Tévet lui-même possède les lettres du mot tov, «bon», faisant référence au ayin tov, «le bon œil /l’œil favorable» (la source du pouvoir de bénédiction, ainsi qu’il est dit : «l’œil

favorable bénira»). Cette rectification débute dès le regard que l’on pose sur les lumières de Hanoucca.

La haine, la colère, le feu de la destruction débute avec le «mauvais œil». La lettre centrale du mot ka’as, «colère», est la lettre ayin. Le ka’as négatif doit être rectifié de sorte à devenir son correspondant positif selon le Talmud, « la juste colère ».

L’AMETHYSTE Les vertus de l’améthyste sont apaisantes et purifiantes. Elle évacue le stress, calme l’insomnie et favorise la concentration et la méditation. C’est une pierre très bénéfique pour le mental, qui permet de trouver l’équilibre et la sérénité. Léonard de Vinci écrivait d’ailleurs à son sujet qu’elle avait le pouvoir de « dis-

siper les mauvaises pensées et d’aiguiser l’intelligence ».

Si vous souffrez constamment de maux de tête et de migraines, un cristal d’améthyste posé sur votre front vous aidera à vous soigner.

La tribu de Dan a pour territoire la zone frontalière au nord d’Israël-par laquelle arrive les grands dangers- elle en était la gardienne . Donc une tribu sur le qui vive, inquiète, et avec une certaine colère. Dan signifie «juger». Au départ, il juge la réalité et les autres de manière critique, avec un jugement sévère (le «mauvais œil»). Telle est la nature de celui qui est spirituellement immature. Dan est comparé à un serpent, qui mord avec le venin de la colère. Le «mauvais œil» est celui du ser-

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© Nouvelle

LA TRIBUE DAN |

‫דן‬

pent. La rectification de Dan consiste en son engagement dans la bataille de la colère sainte contre la colère néfaste. Nos Sages nous enseignent que seul celui qui est issu de l’âme originelle de Dan peut spontanément sauter sur le mauvais serpent et le tuer - «celui qui est comme lui, l’a tué.»Na’hach («serpent») = 358 = Machia’h. Le pouvoir sacré de Dan reflète une étincelle du Machia’h. Le Zohar nous enseigne que le commandant en chef de l’armée du Machia’h sera issu de la tribu de Dan.

‫ע‬

CAPRICORNE | Des 12 mazalot, le Capricorne est probablement le plus raisonnable .

Ayant un sens aigu des réalités qui l’entourent, il ne prend jamais une situation à la légère. Fiable, droit et honnête, son dévouement aux siens montre que le Capricorne est quelqu’un sur qui on peut compter. Sincère, il hait la tromperie au plus haut point.Le Capricorne est en quelque sorte le sérieux personnifié.

Au travail, le Capricorne est du genre décisionnaire, c’est un adepte de l’organisation, il déteste l’improvisation, l’incompétence et l’incertitude. Il fait parti des perfectionnistes et à tendance à n’avoir confiance qu’en son travail. Ils sont têtus, et quand ils pensent avoir raison, ils entrent peu dans les considérations des autres. Son grand sens de l’observation (grande force dans les yeux) et de l’analyse, fait de lui un concurrent sévère. D’un grand courage, très ambitieux, il fait preuve de détermination et d’une endurance certaine dans tout ce qu’il entreprend, doucement mais surement, avec ses forces, il parvient à des postes élevés voir élogieux. La reconnaissance, est pour lui vitale, il doit être reconnu à sa juste valeure. Même si cela ne se remarque pas de prime abord, le capricorne cherche à se rassurer, à obtenir l’approbation des personnes qui l’entourent pour se sentir bien dans sa tête. Son assurance affichée et la distance qu’il met autour de lui, voir une certaine froideur, envoient un message qui peut l’isoler, et ne lui correspond pas entièrement. Au fond le Capricorne est certes pudique, mais plus timide que hautain.Il a des difficultés à se sentir à l’aise, il est de temperament inquiet et aura beaucoup de mal à offrir sa confiance à quelqu’un car il est de nature mefiante un peu comme la tribue de Dan a laquelle il appartient . Le manque de confiance, le sentiment chronique d’insécurité, il essaye de les combler en recherchant l’aisance matérielle pour lui et pour les siens du coup il en oubli parfois les autres malgrés sa prédisposition à faire du bien sans même s’en vanter.

Pour se libérer de ses peurs et pour enfin obtenir ce dont il a besoin il devra accroître sa confiance en D-ieu, Emouna, se forcer à mettre plus de Hessed dans sa vie, s’occuper de ceux qui en ont besoin. Il doit faire grandir la notion d’amour gratuit car ce sont des gens qui on besoin de raison pour aimer. Ils peuvent manquer de reconnaissance ou être peu démonstratifs car ils estiment faire ce qu’il faut et donc mériter les marques d’attentions qu’ils reçoivent. Tu m’a offert une bague c’est très bien, moi j’ai mis au monde ton enfant.

Ils sont très impatients face à l’imperfection dans leur vie Quand quelque chose ne va pas le Yetser Hara attaque et les déstabilisent complètement. Ils ont alors beaucoup de mal à se défaire de ce qui les tracasse, ils ne savent pas laisser leurs problèmes à la porte.

Ils devront apprendre à avoir une plus grande joie de vie et à exprimer rapidement leurs émotions, ce qu’ils ressentent plutôt que de se fermer derrière la distance et un masque froid. finalement derrière une apparence forte se cache une certaine fébrilité et une hypersensibilité. s’ils ne se sentent pas considérés ou estimés à leur juste valeur ça leur fait mal, la colère et le mal être grandit alors en eux.

Le Capricorne dur et exigeant envers les autres et envers lui même n’hésite pas à laisser planer une certaine pression autour de lui, ce qui déstabilise beaucoup les gens qui le côtoient, particulièrement au début. Cette pression il l’exerce aussi sur ses enfants, il veut des enfants responsables, indépendants, ordonnés, propres sur eux, il s’inquiète de la réussite matérielle de sa progéniture et s’immisce beaucoup dans leur vie.

‫גדי‬

Il peut en devenir étouffant et impose du stress donc attention à prendre le recul nécessaire pour comprendre les enfants et ne pas leur faire perdre confiance.

Avec le temps, le Capricorne gagne en maturité, se connaît mieux, on dit d’ailleur de la femme Capricorne qu’elle est plus belle à 40 ans qu’à 20 ans Il n’aime pas exposer ses états d’âmes et n’aime pas s’entourer de beaucoup d’amis Ce signe supporte mal l’oisiveté,pour lui, chaque instant doit être utilisé à des choses élevés. Ceux qui trouvent grâce aux yeux du capricorne trouveront en lui un compagnon honnête, fidèle, généreux et tendre. L’humour et les plaisanteries sont très appréciés par le Capricorne.

Côté santé, il est difficile à soigner. Un Capricorne malade prend malin plaisir à négliger le traitement qui lui a été prescrit. Le Capricorne a souvent des problèmes avec ses articulations, par ailleurs, il est enclin à succomber à la dépression nerveuse: Dalida, Prévert et Molière en sont des exemples probants.

En amour le Capricorne ne triche pas, il cherche une relation solide et digne de confiance ce qui peut faire de lui quelqu’un de très sélectif, attention a la recherche de la perfection. Leur tendance à tout analyser et à passer les gens aux scanner rend difficile le choix du conjoint. Les femmes Capricorne sont plus romantique que la plupart des autres signes même si elles refuse de l’avouer.

Le mois qui influence le Capricorne est soumis à l’ange de Essav et donc tout le travaille des natifs de ce signe consiste à être culotté dans la Kedoucha pour dégager les forces de la Touma. S’il laisse entrer D-ieu dans sa vie et Lui laisse toute Sa place, alors sa vie s’améliore et la Braha pourra enfin entrer.

Ninette Azoulay

SPÉCIAL HANOUCCA

Articles religieux | Argenterie | Judaica Livres religieux Français - Hebreu

124, rue Ahuza Raanana Tel. : 09 7431 338

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MA VIE D’OLA

MA VIE D’OLA

AVEC MES COPINES DE FRANCE Quand je me suis envolée pour Israël, je n’ai pas pu m’empêcher de verser une petite larme . Oui, j’avoue. En regardant mon appartement plein de cartons, en déambulant pour la dernière fois dans les rues de mon quartier, en étreignant mes parents en salle d’embarquement le jour du grand départ, en disant adieu à mes collègues... Je savais que je tournais une page de ma vie.

Heureusement, je le savais dans ma solitude post-Alyah, je pouvais compter sur mes copines. Enfin, je n’avais pas mesuré à quel point j’allais changer et… elles aussi.

CELLE QUI PENSE...QU’ON A CHANGÉ.

La dernière fois qu’on s’est vues, elle ne nous a pas reconnu. Étonnée de ne plus nous voir avec notre sac Chloe King Size en cuir, elle nous a même conseillé de faire attention et de ne pas nous laisser-aller.

Quand elle nous entend faire une braha, elle sourit en mode «Eh, tu te calmes sur la Téchouva ! C’est quoi la prochaine étape ? La perruque ?»

CELLE QUI VA FAIRE SON ALYA… UN JOUR !

Elle a toujours parlé Alyah. À chaque fois qu’elle t’appelle, c’est pour te demander un conseil ou te poser une question. Arnona, taux d’intérêt des banques ou encore prix de la Tsaronit, la fille pourrait écrire un guide. Elle a déposé son dossier à l’Agence Juive en 1991. D’année en année, elle recule le grand départ. Tu as juste envie de lui dire : “Stop, tu nous soûles. T’en n’as pas marre de vérifier la température de l’eau. Jette-toi dedans. T’as pieds de toute façon !’’.

CELLE QUI TE REGARDE COMME UNE HÉROÏNE. Quand tu lui annonces ton départ, elle t’as regardé comme si tu t’apprêtais à participer à Koh Lanta. Quand ton mari a expliqué que vous ne vivrez pas à Tel-Aviv, question de budget, elle a réprimé un haut-le-cœur en demandant «J’espère que tu auras la WiFi à Hadera». Pour elle, Israël se résume au Kotel, au Herod’s de Eilat et au Shouk HaCarmel. Sortie de ça, elle est perdue. Quand elle t’appelle et qu’elle te sent un peu déprimée, elle répond invariablement : «Pourquoi tu vas pas à la plage». On est le 5 janvier !

CELLE QUI A TELLEMENT PEUR. Elle est branchée toute la journée sur JSSNews et les radios juives. Red alert sur son portable, elle suit, –avec 4000 kilomètres de distance –, tous les événements sécuritaires du pays. Bon, le hic, c’est qu’elle est aussi calée en géographie israélienne que Melania Trump en politique internationale. Quand tu lui précises que tu habites Hadera et que ce n’est pas vraiment à côté de Kyriat Arba, elle pousse un ouf de soulagement en concluant «Israël c’est petit tu sais».

Bref, vous l’aurez compris, il y a de la friture sur la communication, mais malgré l’incompréhension, on s’aime toujours !

VGB

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一

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LES LUNETTES C’EST

1.700.551.200 NETANYA | KFAR SABA | RISHON LETSION | HOD HASHARON | TEL AVIV | REHOVOT