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‫בס‘‘ד‬

La frenchtouch au féminin en Israël

Tishri 2017

JÉRUSALEM FOREVER

RENCONTRE

TAL SPIEGEL # desserted_in_paris

by David Mansour

EXCLUSIF

FRANCIS HUSTER Ma première fois en Israël

HOUGIM

LES CLEFS DE LA RÉUSSITE?

INTERVIEW

STEVE SUISSA

À COEUR OUVERT

DOSSIER

HORRAA METAKENETH DES PROFS QUI CHANGENT LA VIE

BEAUTÉ

Les secrets du maquillage semi-permanent

N.10 | 15

LES COULEURS DE L’HIVER LE KISSOUY: L’ACCESSOIRE TREND + LE RETOUR DU MINI-SAC 1


made in Italy


La pointe du Design et de la technologie chez vous, dans votre cuisine. Sonar, la marque haut de gamme d'électroménager pour la cuisine est fière de vous présenter ,SONAR sa collection exclusive de hottes aspirantes. Des hottes dessinées par les meilleurs designers italiens et conçues avec la technologie la plus avancée tout en veillant au parfait des finitions. Plusieurs modèles sont proposés avec à chaque fois un Design fascinant et un style unique. Les hottes aspirantes Sonar, telles des œuvres d'art feront de chaque cuisine une symphonie dédiée au Design. LISTE DES REVENDEURS AGRÉÉS SUR www.sonar-home.co.il

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THE PORT OF TEL AVIV

HOTTES, PLAQUES DE CUISSONS, FOURS

AU PORT DE TEL AVIV


TISHRI 2017

SOMMAIRE TENDANCES MODE

10 12 14

UN JOUR UN FOULARD Avec Rinati Lakel flower chic | rouge incandescent working girl | lemon curry

DÉCO

30 EN COUVERTURE Dina Eventov agence Yuli Dugmanut Couvre-chef KRUSH Keren Grinfeld

www.krush.co.il

Photographe Alon Reuveni Coiffure & Mise en beauté Roey Ohayon

INSPIRATION La vie en rose

20 36 42 44

DOSSIER Les profs qui changent la vie RENCONTRE Steve Suissa interview Francis Huster KIDS Hugim

BIEN-être & BEAUTé

ESSENTIEL Directrice de production Keren Azoulay frenchtouch.medias@gmail.com +972.58.770.00.48 Rédactrice en chef Eliane Sebban frenchtouch.writ@gmail.com +972.54.717.75.42 Directrice artistique Cindy Zaoui frenchtouch.crea@gmail.com +972.54.215.23.25 www.cindyzaoui.com Commerciale Keren Azoulay frenchtouch.medias@gmail.com +972.58.770.00.48 Participations journalistiques Eliane Sebban Johanna Kupfer-Levy Natasha Pawlak-Zuares Virginie Guedj-Bellaïche Shoshana Guez-Techouva David Mansour Cindy Zaoui Ethel Berstein Remerciements Shoshana Guez-Techouva Daniel Zaoui

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MAGAZINE

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50 52 54

Le Shofar, reveil de l’âme

make up Regard - Soleil d’hiver DERMOPIGMENTATION le sOMMEIL

ENVIE

12 15

56 58 60 62

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SAVEUR Tal Spiegel

RECETTES D.i.y LunchBox DÉCOUVERTE Jérusalem

ET AUSSI 08 16 48 64 66

RAK BE ISRAEL Par Johanna Kupfer Levy chronique Adoption - L’administrion 1 association Bneï Brait lettre & prénom

‫ א‬Adam

VIS MA VIE D’OLA La rentrée

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NouvelleMag18


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édito

À chacun sa réponse Roch Hashana 2015, il y a tout juste deux ans, le premier numéro de Nouvelle voyait le jour. S’adresser aux femmes, enfin ! Les respecter en leur offrant une presse de qualité, interpeller, informer, distraire, partager les défis du couple, de la famille, de l’Alyah, pour les rendre moins insurmontables. C’est ce que nous nous sommes efforcées de faire, au fil des numéros, le long de nos pages. Roch Hashana 2017, l’édition que nous vous proposons aujourd’hui marque la fin d’un cycle, mais annonce aussi le début d’autre chose, un renouveau. Et quoi de plus propice au changement que le mois de Tichri ? Ce mois si particulier qui invite à se poser, à réfléchir et se remettre en question. Cependant, si nous nous interrogeons ce n’est pas pour le simple plaisir de l’interrogation - la démarche serait dépourvue de sens- c’est bel et bien pour avancer en trouvant une réponse, la Techouva en hébreu. Longtemps, j’étais persuadée, pour l’avoir beaucoup entendu, que la Techouva consistait à mieux s’investir dans la pratique des Mitsvot. Or, si cette forme de retour est nécessaire, elle n’est qu’un moyen et non une finalité. En d’autres termes, les Mitsvot, un peu comme des outils, aident à grandir, mettent sur la voie, mais ne constituent en aucun cas la réponse. La réponse ne peut se trouver qu’au-delà de son petit soi, la réponse ne peut qu’inclure les autres, la réponse doit permettre de laisser le monde dans un meilleur état que ce qu’il était à notre arrivée. Chacun détient ce potentiel, chacun peut apporter à son niveau, avec ses spécificités, avec ce qui le caractérise, sa réponse singulière à ce monde. À l’instar de Steve Suissa ou de Francis Huster qui, au travers de l’art, s’investissent pour rapprocher les peuples. À l’instar de ces Morot Metaknot (littéralement professeur qui répare) qui consacrent leur vie à ouvrir les portes du savoir à tous ceux pour qui cela ne va pas de soi, leur offrant ainsi des perspectives d’avenir. À l’instar de toutes celles et ceux qui donnent de leur temps, de leur personne pour faire avancer les choses. Après sept ans d’Alyah, sept années à observer la société israélienne, un constat me surprend tout particulièrement : l’entêtement des gouvernements à imiter les modèles occidentaux . Cet entêtement, à reprendre leurs défaillances, à placer le capital au centre de toutes les attentions au détriment du bien-être de l’Homme, m’interpelle sans cesse. Or, qui mieux qu’Israël pour savoir que c’est l’Homme qui doit être au coeur de toutes les préoccupations. Il est peut-être temps, aussi, pour notre pays de se poser, de se remettre en question afin de revenir à ses fondamentaux et enfin trouver sa réponse. L’équipe du magazine Nouvelle, à son niveau, s’engage pour l’encourager dans cette voie. Parce que c’est aussi ça la presse féminine de qualité. Fédérer pour tenter de faire bouger la société, peser pour qu’elle avance, pour que les femmes y trouvent une meilleure place, pour que la famille et l’éducation deviennent à nouveau des priorités. Revenir aux idéaux de Ben Gurion, en les associant à D-ieu, cette fois-ci. Notre intention est de mieux faire, de vous proposer d’avantage mais aussi de vous solliciter d’avantage, sans pour autant cesser de distiller légèreté et humour dans nos rubriques. Prendre part à la société israélienne sera notre objectif, c’est notre réponse, notre Techouva pour cette année Nouvelle. En vous souhaitant de trouver la vôtre... Chana Tova Éliane SEBBAN

Rédactrice en chef

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RAK BE ISRAËL Johanna Kupfer-Levy

MAZAL TOV

Hébron fête ses 30 ans

Je me souviens encore du premier Yom Hébron… Petite fille, je regardais déjà mon père, admirative, mener des milliers de francophones de tout le pays vers la ville de nos patriarches. Je me souviens des dizaines de bus blindés alignés, du grand défilé avec les drapeaux d’Israël brandis fièrement dans la ville ancestrale, de la musique et des cris de joies qui retentissaient dans les ruelles de Kiryath Arba, des tefilots qui émanaient de la Maarath Hamahpela… Je me souviens des étudiants de la Yeshiva de Shavei Hébron, des soldats impressionnants, des habitants souriants, émus et reconnaissants de voir que nous n’avions pas oublié notre histoire, nos racines, notre patrimoine… que nous ne les avions pas oubliés eux ! Ces courageux pionniers qui, par leur présence, contribuent à perpétuer notre souveraineté dans cette ville sacrée. Ces francophones « fiers, nobles et cruels » sont toujours au rendez-vous… 30 ans plus tard… Et le 9 Août dernier, ils ont été un millier à fouler le sol de cette ville sainte lors d’une inoubliable journée de pèlerinage organisée par l’association « Israël Is Forever » ! Une association qui redonne au sionisme tout son sens et qui se bat pour faire découvrir, redécouvrir le grand Israël… Alors que l’Unesco pense avoir son mot à dire sur le lien du peuple juif sur sa terre, Jacques Kupfer clame de plus belle l’importance de ne jamais oublier nos droits, nos devoirs, notre alliance avec cette terre et l’Eternel… car « Israël est éternel »... et moi, des décennies plus tard, toujours aussi fière…

GOURMANDISE

Les Churros débarquent à Tel Aviv ! Cette spécialité d’origine espagnole a fait une entrée très remarquée en Israël cet été ! « HaChurrossia » est la première boutique dédiée à cette gourmandise et vous propose de nombreuses interprétations et relooking du nouveau dessert tendance ! Sous forme de cœur, les « loop churros » israéliens sont plongés dans une crème glacée parfumée et colorée pour un look estival, ou en simples bâtonnets et accompagnés de 17 sortes de sauces au choix pour une interprétation plus classique : Confiture, Nutella, h’alva, crème malabi… et des dizaines de petits extras à éparpiller sur ce délice sucré : noisettes, crumble, noix de coco… 21Nis la portion et 26 avec la glace… Un nouveau pêché mignon à déguster sans modération… ? Attention aux kilos ! HaChurrossia | 17 Ibn gvirol, Tel Aviv

INSOLITE

Des pâtisseries… pour chiens !

C’est une francophone qui a entrepris d’ouvrir le premier magasin de friandises et de gâteaux d’anniversaire gourmets, destinés aux chiens ! Amoureuse des chiens, Laurine Rozen a eu l’idée de proposer une alternative aux simples croquettes commercialisées jusque-là et de créer des nouveaux desserts raffinés, colorés, et surtout bio et faits maison pour gâter vos fidèles compagnons à quatre pattes ! Les maitres qui partagent cette même passion sont bien décidés à fêter l’anniversaire de leurs puppies avec un gâteau digne de ce nom… De nombreux choix de saveurs et de coloris à découvrir. Votre chien n’a pas fini de se régaler… Puppybakerytlv | Shlomo hameleh Tel Aviv. | 0525624438

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Johanna Kupfer-Levy

THINK PINK 2017

#BIGA

ou L’OCTOBRE ROSE EN ISRAËL

Gila Almagor

Sheli Gefeni

Eli Cohen

THINK PINK

Au mois d’octobre prochain aura lieu la journée mondiale du dépistage précoce du cancer du sein. Pour participer et soutenir l’initiative, des Israéliennes influentes dans le monde des médias, de la politique, de la société et de la culture, ont été photographiées en perruque rose dans le cadre du projet Think Pink (Pensons en rose). L’objectif : rappeler à toutes les femmes en Israël qu’un examen précoce sauve des vies. Le shooting a eu lieu symboliquement au département d’Oncologie de l’Hôpital d’Ichilov, sous la direction d’Eli Cohen, initiateur de cette campagne et fondateur d’un salon de coiffure ‘’bénévole’’ dans ce service. “ L’un des effets secondaires bien connu de la chimiothérapie est la perte de cheveux. Les femmes malades se décident à acheter une perruque, mais n’ont souvent ni la force, ni l’envie de faire des efforts pour rester féminine, c’est là que le salon de coiffure intervient. Ce qui a commencé, il y a 16 ans, comme un petit coin au bout du couloir est devenu au cours des années, un salon fréquenté et animé “. Les perruques roses sont là, pour apporter un brin d’humour et de réconfort à toutes celles qui souffrent mais aussi pour inciter toutes les femmes au dépistage.

arbre à tétines

RAK BE ISRAËL

SOURIEZ, VOUS ALLAITEZ ! Demandez aux mamans qui allaitent en public le nombre de fois où elles ont été incomprises, pointées du doigt, huées... Pourtant le monde entier reconnaît les bienfaits du lait maternel... mais encore faut il nourrir son enfant discrètement et si possible chez soi uniquement. La preuve, lorsque j’ai posté la petite anecdote qui suit sur une page de Facebook spécial allaitement en France, en tagant notre cher pays, plus de mille françaises applaudirent Israël! J’ai même eu droit à des: “Enfin un pays qui nous comprend! Bravo Israël!”; “Magnifique!!!Je n’ai jamais reçu un verre d’eau en France!”; “Ca vaut le coup de s’y expatrier”!! “Incroyable tu vis sur une autre planète!” Et j’en passe..... Rafraîchissants cela aussi n’est ce pas!? Alors voilà ma petite histoire matinale qui a valu enfin des louanges à notre cher pays: Je m’assois au café et mon bébé veut elle aussi son petit dej spécial made by maman ;) Je l’allaite donc tranquillement... Sur ce, la serveuse m’apporte un grand verre d’orange pressée. Je lui dis: “Merci mais c’est une erreur... je n’ai encore rien commandé” Et elle de me répondre: “On offre toujours un jus de fruits frais aux mamans qui allaitent!” La journée commence bien! #israel #bigacafe #Love #telaviv Voilà! Alors bravo à la chaîne Biga pour cette belle initiative! Quand un petit geste traverse des frontières...... À méditer!

Une astucieuse et touchante manière d’aider votre petit à se séparer de sa sucette ! Une idée empruntée aux kibboutzim, qui a fait l’objet d’un livre pour enfants avant d’être adoptée par des dizaines de villes… Le concept est d’amener votre enfant dans le jardin où se trouve ce fameux arbre et d’organiser une « cérémonie d’adieu » destinée à sa précieuse sucette tout en lui montrant que, lui aussi, à l’instar de tous les autres petits bébés devenus grands, n’a désormais plus besoin d’elle ! Il l’attache alors à un fil suspendu à cet arbre « magique » et prononce cette phrase : « Au revoir tétine, je suis déjà grand et je peux me passer de toi à présent. » Une belle expérience pour permettre à votre bébé de grandir en douceur… et à vous, parents, de ne pas imposer ce choix difficile trop soudainement mais plutôt de le guider, de l’accompagner, et de le responsabiliser vers cette nouvelle étape de vie sereinement… Et à quand l’arbre à couches ? ;) Jérusalem : parc de Katamon . Kfar Saba : jardin près du kanyon Harim Rishon Le Tsion: Gan Beivrith Haïfa: gan Shmouel . TLV: gan Dornov Netanya: Gan moran

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UN JOUR, UN FOULARD

MOUVEMENTS et VOLUME L’accessoire qui change la vie By RINATI LAKEL

L

’esprit “renouveau” du mois de Tishri souffle sur la gamme de foulards et d’accessoires Rinati Lakel. La créatrice nous propose des Boubous sans cesse améliorés et des foulards toujours plus Trend. Cette saison, les volants sont de tous les défilés donc pas étonnant que le dernier-né chez Rinati, le YOMI PAAMON, se pare de délicats mouvements tournoyants. En un seul nœud, vous obtenez un volume élégant et une pluie de jolis volants. Disponible en une infinité d’imprimés et de couleurs, vous trouverez forcément celui qui rendra votre allure unique. Alors passez une année douce, agréable et colorée et vivez-la comme une reine, joliment parée.

Nouveauté accessoire : Vive le Goumy ! Boubous, bandeaux anti glisse, bandeaux volume... Tous les accessoires sont désormais munis d’un Goumy à l’arrière. Il permet un meilleur maintien tout en garantissant un plus grand confort. Parce que le bien-être compte autant que l’élégance.

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LE VOYAGE DES COULEURS

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MODE

Pendant, Crown

Foulard, Rinati Lakel

Blouse, Gucci

Lunettes, Dolce & Gabbana

Robe, Laurel

Sandales, Camden

Sac, Givenshy Bague, Pazit Keidar Collier, The Corner

LES MINI-SACS POUR LES GROS PULLS

Rouge Incandescent

Marc Jacob

Gucci Fendi

Marni

Valentino Dolce & Gabbana

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Mickael Kors Loewe



MODE

WORKING GIRL On adopte le beret chez Dior Balenciaga

Cette saison, les coupes jouent avec les volumes. Vestes, manteaux et chemises immenses, manches et jupes très longues et/ou destructurées, tout est fait pour créer des effets de style. Foncez, mais sur une seule pièce à la fois.

Pendant, Bloom

Dior

NET-A-PORTER.COM PAR IDGU.CO.IL

Foulard, Rinati Lakel

Le de cet hiver à nemoti pasf louper

Lunettes, Prince

Chemisier, Victoria Beckam, net-a-porter.com

Bandeau, Krush

Sac, MiuMiu, mineonline.com

Tendance maxi-sac quand les vêtements sont près du corps.

Escarpins, Nine West,

l’argenté et ses effets galactiques s’invitent dans nos garde-robes, les créateurs nous mettent la tête dans les étoiles 14

mineonline.com Jupe, Select, www.select-fashion.co.il

Max Mara

Bague, HotCrown


Sac, Camden

Kissouy, SheekMe

Bracelet, Hotcrown

Lunettes, Prince Collier, The Corner

Veste, Profil

les t-shirts à messages sont au r.d.v cette saison!

Chanel

T-shirt, Select, www.select-fashion.co.il

Jupe, Nicholas, mineonline.com

Escarpins, Isabel Marant,

Pochette, Assaf&Tomer

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Victoria Beckham

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The Corner, le conceptstore dédié à l’accessoire et aux créateurs, une sélection fine de bijoux, sacs et chapeaux tendances.

Life isn’t perfect but your outfit can be

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CHRONIQUE

être parents autrement

«Il est paraît-il, Des terres brûlées, Donnant plus de blé, Qu’un meilleur avril» (...) Ne me quitte pas, Jacques Brel

Soyons pour une fois honnêtes, mesdames, aucun enfant ne nous appartient. C’est un pur cadeau d’H.shem, une responsabilité sans relâche qu’Il peut nous reprendre à tout moment. Qu’il ait nos yeux ou notre menton n’y changera rien. La génétique n’a que très peu de poids face à une éducation. Ce qui fait de cet enfant le nôtre, c’est bien la manière que nous utiliserons pour l’accompagner dans ses découvertes quotidiennes, l’exemple que nous lui donnerons face aux expériences inédites imposées par H.shem. L’adoption était donc pour nous non pas un échappatoire du dernier espoir mais plutôt une façon de nous compléter dans ce que nous souhaitions atteindre : le don total de soi, sans limite physique ou spirituelle, sans comptes, sans aucune volonté de recevoir en retour. Nous avions le désir simple de partager.

Nous nous lancions donc dans le parcours athlétique de l’administration internationale. C’est alors que vous êtes mise à nue ; de vos comptes bancaires jusqu’à l’intérieur de votre poitrine ; tout est épluché, vérifié, contrôlé. De votre dossier judiciaire français et israélien à votre dernier examen d’urine, absolument rien

... aucun enfant ne nous appartient. C’est un pur cadeau d’H.shem, ...

n’est laissé pour compte et tant mieux. Ces dispositions disproportionnées me rassuraient particulièrement quant à la fiabilité de la procédure. Même si l’obligation de voir un psychiatre m’a glacée jusqu’aux orteils (J’ai dû tout de même dessiner un arbre), il le fallait. Pour lui ? Elle ? Vint l’attente. Cette même attente à effet d’urticaire ressentie devant un test d’ovulation. Elle s’imposait et pesait. Nous avions espéré plus de dix ans cet instant magique où nous pourrions enfin donner. Et un matin,... Cindy Zaoui

Ouverture d’une nouvelle agence au coeur de Zikhron Yaacov www.sassimmo.com Installée depuis pres de 10 ans, en plein centre du Kikar Haatsmaout à Netanya, une équipe sympathique et dynamique vous accueille dans une ambiance chaleureuse et professionnelle, afin de vous aider et vous guider au mieux dans vos projets immobiliers à l’achat, vente ou location. Vous êtes deja propriétaire en Israel, et vivez à l’étranger, confiez nous les clés de votre bien en toute tranquillité, et nous assurons la gestion de À à Z! Je vous souhaite une Chana Tova ouMetouka, gmar Hatima tova, et que cette année soit celle de la concrétisation sereine de vos projets immobiliers en Erets Israel! Audrey HAGGIAGE

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©NOUVELLE

L’adoption. Bien plus qu’une option, un choix de vie. La plupart des personnes rencontrées dans ce long chemin éprouvaient un mélange de sentiments inavoués entre réticence et admiration (!?!), indiscrétion et réelle volonté d’apprendre. « J’en ai rêvé toute ma vie mais, … ». Cette même phrase répétée sur ces milles bouches désireuses de comprendre comment un enfant non issu de la même biologie que le couple pouvait s’y imbriquer et bien sûr ces « prières » absurdes et inconscientes « Tu verras, une fois que tu auras adopté, tu n’y penseras plus et tu auras le tien, à toi ».


Le salon Yaffa Be Lavan vous souhaite une bonne année remplie d’amour et de réussite Nous vous invitons à découvrir notre nouvelle collection 2018 de robes de mariée et de soirée

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D

le légendaire charles aznavour

ans le cadre de sa tournée mondiale actuelle et à la demande du public, Charles Aznavour revient une nouvelle fois en Israël pour un concert au Heyh’al Menora Mivtahim, le samedi 28 octobre 2017. Aznavour est la preuve vivante que les légendes sont dépourvues d’âge. À 93 ans, celui que CNN surnomme “l’artiste du siècle”, fête ses 70 ans de scène et vient de recevoir son étoile sur le fameux “Walk of Fame” d’Hollywood. Il est l’un des rares artistes à remplir encore les salles les plus prestigieuses au monde. Le lien entre Aznavour et Israël a toujours été chaleureux, profond et ces contributions à la culture israélienne, nombreuses. Le samedi 28 octobre À 20.30 | Menora Mivtachim – Arena Tel Aviv Ygal Alon 51 – Tel Aviv | Résa : www.leaan.co.Il | *8780 Production en Israël : Gad Oron

@Nicolas Aznavour

28.10.2017

CULTURE

29.10.2017

@JulienFaugere TVA Publication

29.10.2017

PATRICIA KASS

Mademoiselle chante le blues en Israël Patricia Kaas chantera à Tel Aviv le 28 septembre 2017, pour un concert unique dans le cadre de sa tournée internationale. La chanteuse présente dans cette tournée son nouvel album « Patricia Kaas ». Il s’agit de son 10e album studio en 30 ans de carrière, un album “Full” en compositions originales. Le 28 septembre 2017 | Heichal Hatarbut de Tel Aviv. | Résa : www.eventim.co.il | *9066

Le 29 octobre 2017, un concert unique sera donné au Musée de Tel-Aviv en l’honneur de la sortie du livre signé par Benny Boret : « Si tu es un Homme… ». Il y raconte la vie de son père, Henri Boret zal, né en 1931 et décédé en 2013. Un hommage rendu à un enfant du Pletzl (en yiddish, le quartier de la rue des Rosiers), rescapé de la Shoah et militant communautaire jusqu’à la fin de ses jours. Benny Boret installé en Israël depuis quarantes ans est Organisateur de concerts, il nous propose un concert exceptionnel avec la formation le prestigieux Orchestre Camerata de Jérusalem. L’orchestre accompagne des jeunes prodiges israéliens. Ensembles, ils interpréteront de magnifiques chefs d’œuvre de « musique juive ». Des passages choisis du livre seront lus par des artistes de grande renommée. Mais la présence la plus notable sera celle d’un violon tout particulier, gravé au nom d’Henri Boret zal. C’est l’un des « violons de l’espoir ». Il s’agit de soixante-dix instruments appartenant à des Juifs, tous ont traversé la tourmente de l’Europe occupée. Endommagés, brûlés… : ils ont été sauvés et ont été restaurés à Tel-Aviv grâce au luthier de génie, Amnon Weinstein. Ces violons accompagnent depuis 2008 les plus prestigieuses formations musicales du monde. Avec les familles de « Justes Parmi les Nations » dont le courage a croisé le destin d’ Henri Boret zal, des personnalités de France et d’Israël, vous serez témoins d’un concert peu commun où se mêle émotion, histoire et musique. Les bénéfices du concert seront consacrés à un projet en faveur des enfants en difficulté.

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Le premier festival

40x60-FTF.indd 1

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Inconnu à cette adresse Mise en scène Delphine de Malherbe • Avec Francis Huster et Thierry Lhermitte « Inconnu à cette adresse » est un texte magistral, bouleversant. Dix-neuf lettres entre deux amis, un Allemand et un Juif américain, à l’heure de la montée du nazisme. Au fil de la correspondance, le ton s’assèche entre les deux amis. On assiste à l’idéologie fasciste qui s’infiltre, à l’horreur qui arrive… Qui est le bon, qui est le méchant ? Qu’aurions nous fait à leur place ? Le courage suffit-il à contrer le courant ? Et quand l’horreur advient, le pardon est-il préférable à la vengeance ? Dimanche 22 octobre 2017 Tel Aviv 20h30 | Lundi 23 octobre 2017 Jérusalem 20h30

L’Etre ou pas de Jean-Claude Grumberg • avec Pierre Arditi et Daniel Russo 2 saisons triomphales au Théâtre Antoine Neuf impromptus truculents et hilarants entre deux voisins qui se croisent dans la cage d’escalier de leur immeuble. Quand chaque rencontre est l’opportunité pour l’un de questionner l’autre sur ses origines juives ou comment en finir avec l’obstination des idées reçues sur la question. “Afin d’être aussi complet que possible, je signale à ceux que la question continuerait à tarauder qu’un professeur émérite d’Harvard a répertorié à ce jour 8612 façons de se dire juif. Ne se reconnaissant dans aucune, il a déclaré à la presse qu’il poursuivait ses recherches. Je m’associe modestement, mais de tout mon coeur, à sa quête.” Jean-Claude Grumberg, auteur « Une comédie indispensable et intelligente » Le Figaro Lundi 23 octobre 2017 Tel Aviv 20h30

Horowitz Mise en scène Steve Suissa • avec Francis Huster & Claire-Marie Le Guay Offrez-vous l’expérience d’une soirée exceptionnelle qui vous invite à revivre le destin fantastique, déchirant et incroyable de Vladimir Horowitz. Derrière ces deux virtuoses, une juxtaposition d’écrans nous raconte en images, l’enfance, la vie, l’oeuvre, les endroits parcourus, les concerts et fait revivre, au travers de films et de documents d’époque, la Révolution russe et deux guerres mondiales qui incendièrent la vie déchirante du plus grand pianiste du siècle. Une nouvelle façon de rassembler différentes formes d’arts unique, émouvante, drôle, vraie et accessible. Dimanche 29 octobre 2017 Tel Aviv 20h30

François-Xavier Demaison Nominations aux Molières de l’Humour 2017 Qu’il y a t-il de commun entre la Corse, une Américaine, des parents bio, une séance de massage et une chèvre ? Rien ? Si ! Le tout nouveau spectacle de François-Xavier Demaison ! Il y a dix ans, il montait sur scène pour la première fois... Dix années de rires qu’il va nous raconter, ses dix ans à lui. En 1h30, François-Xavier, en virtuose, incarne une galerie de personnages toujours plus drôles et étonnants. Comédien génial, entre sketch et stand-up, il crée une complicité unique avec son public. Lundi 30 octobre 2017 Tel Aviv 20h30

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du théâtre français en Israël

Pour cette première édition, Steve Suissa, artiste interprète et metteur en scène depuis plus de 20 ans, fait le pari de redonner au spectacle toute sa place dans l’écosystème israélien avec l’ambition de faire du premier festival du théâtre français un outil fédérateur des publics autant qu’un atout pour le rayonnement et le développement économique d’Israël dans le monde. Tout comme le pays qu’il accueille, le premier festival du théâtre français est en quête d’excellence et d’innovation et a pour ambition de proposer une programmation prestigieuse et grand public pour satisfaire le plus grand nombre de personnes. Ainsi du dimanche 22 octobre au lundi 30 octobre 2017 de grands artistes français comme Thierry Lhermitte, Pierre Arditi, Francis Huster, Daniel Russo, François-Xavier Demaison ou encore Clair-Marie Le Guay donneront cinq représentations exceptionnelles en français, alliant comédie, grands auteurs, musique classique et création contemporaine. Rendez-vous est donc pris en octobre pour le premier festival du théâtre français. www.festival-theatre-francais.com | f festivaldutheatrefrancaisenIsrael Résa : www.israstage.com | Infos : Caroll Azoulay, 054 462 94 29, caroll@frenchprojection.com


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DOSSIER

L’ORTHOPéDAGOGIE

ou HORAA METAKENETH

M

asterchef, vous connaissez ? Je suis sûre que oui et même les moins à l’aise en cuisine ont au moins vu un ou deux épisodes. J’ai quant à moi suivi toute une saison, et quelle saison ! La gagnante n’était autre que Christine Ha, une jeune femme AVEUGLE – Si ! Si ! Aveugle ! Le handicap de départ était de taille (je la donnais quant à moi perdante) mais elle sut combler le manque et contourner, une à une, toutes les difficultés en développant des compétences que les autres candidats finirent par lui envier ! Vous êtes sceptiques ? Vous pensez qu’on a triché ou qu’on l’a aidée outre-mesure ? Vous avez raison, on l’a aidé. On lui a fourni une balance de table parlante ! Voilà les aménagements auxquels elle a eu droit. Grâce à cette balance, elle a pu, comme tout cuisinier digne de ce nom, préparer ses coupelles d’ingrédients AVANT de commencer à cuisiner : là 110gr de farine, ici 60 gr de beurre, plus loin 230 gr de sucre, etc.… La table de travail était toujours propre, organisée, prête à l’usage, efficiente… Grâce à son extraordinaire mémoire (stratégie compensatoire 1), à l’ordre et à la propreté qu’elle a su s’imposer et maintenir (stratégie compensatoire 2), à la persévérance ( que les stratégies compensatoires aident à forger) , à des stratégies de gestion du temps et gestion de l’espace, grâce enfin à la fameuse balance (outil de remédiation),Christine Ha est arrivée là où elle voulait. D’aucuns diront que c’est grâce à la balance qu’elle a gagné … Mais soyons honnêtes, la balance est un outil qui lui a permis d’exploiter SON potentiel à elle, ses CAPACITéS RéELLES ! La preuve ? donnez-moi une balance parlante, et même deux, si je n’ai pas de recette en mémoire, ou si j’ai trop de recettes en tête mais que je reste indécise, si je suis incapable de me rappeler dans quel tiroir de mon cerveau j’ai mis la procédure à suivre ( il faut mettre l’huile ou la farine d’abord?) , si je n’ai pas fait les courses AVANT, si je n’ai pas tous les ingrédients nécessaires et à portée de main, si je ne gère pas le temps, si je me laisse distraire pas une mouche, un chat, un cri, une craie sur le tableau alors que le gâteau est au four… il y a de fortes chances qu’on finisse au resto du coin. Vous l’aurez compris un aménagement (ATAMA) n’est PAS un allègement (AKALA), en cuisine pas plus qu’à l’école ! Car il va de soi que ce qui nous intéresse (ici) ce n’est pas tant nos succès en cuisine que ceux de nos enfants à l’école ; que par ailleurs il ne s’agit pas tant de devenir un «chef» que de préserver nos enfants des déceptions et frustrations liées à l’échec, des complexes et de l’agressivité qui en découlent et d’empêcher que d’éventuels troubles de l’apprentissage engendrent des troubles du comportement.

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DOSSIER

En un mot, ce qui nous importe c’est 1-de ne surtout pas participer (ne serait-ce qu’involontairement) à leur mal-être, 2- de donner à nos enfants la possibilité d’exploiter, d’exprimer et de perfectionner leurs CAPACITéS RéELLES ! car voyez-vous, on ne nait pas cuisinier, on le devient ! Christine HA, aussi douée soit-elle, a essuyé de nombreux échecs avant de gagner sa toque! Elle a appris, affiné, peaufiné, perfectionné ses stratégies de gestion, d’ordre, d’organisation, elle a travaillé sa mémoire comme on travaille un muscle, bref, elle a mis en place des STRATEGIES DE REMéDIATION afin de contourner les obstacles liés à sa cécité. Ces stratégies ne sont toutefois pas réservées aux porteurs de handicap – mais à tous ! D’où l’incalculable nombre de livres ou de stages aux titres prometteurs : «boostez votre mémoire», «améliorez votre QI», «Apprenez à gérer …», en deux mots «Réveillez le tigre qui est en vous !» La majorité des apprenants (enfants comme adultes) savent élaborer seuls des stratégies adaptées à leur capacité et/ou à leurs besoins. Entre 30 et 40 % des apprenants font néanmoins face à des difficultés plus ou moins grandes et plus ou moins handicapantes au quotidien. C’est à ceux-là que s’adressent la HORAA METAKENET – une profession qui n’a pas d’équivalent en France mais qui recoupe en grande partie celle qu’au Canada on nomme ORTHOpéDAGOGIE.

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Le credo de l’orthopédagogie est qu’avant d’apprendre…. Il faut APPRENDRE A APPRENDRE ! et que nous n’apprenons pas TOUS DE LA MÊME MANIÈRE !! Vous l’avez compris, on ne nait pas élève, on le devient ; et on le devient parfois seul, sans aide, sans intervention, sans grand dégât même et parfois pas. Il faut parfois à l’enfant un intermédiaire, un rééducateur, bref un «apprenti-stratège» qui lui enseigne DIFFèREMMENT de ce qu’on fait en classe comment absorber et gérer des informations de plus en plus nombreuses, variées et complexes en fonction de ses points faibles ET de ses points forts (faute de pouvoir associer les couleurs, Christine Ha a appris a associé les saveurs et les textures !!). Si un enfant peine à (apprendre à) lire, ou lit lentement accumulant les inexactitudes ; si un enfant lit sans comprendre (un peu comme s’il s’agissait d’un texte en langue étrangère), il est tout aussi inutile de reprendre la méthode utilisée en classe que capital, dans un premier temps, d’approfondir la «conscience phonologique» (moudaouth fonologuite) – ce que les enseignants du CP ne font pas ou peu puisque cette conscience est censée être acquise durant la petite enfance. Les recherches montrent en effet que les enfants qui débutent leur scolarisation avec peu de conscience phonologique vont avoir de la difficulté à acquérir le principe alphabétique, ce qui, par la suite, limitera leur habileté à décoder. Ils seront, dans le meilleur

des cas, de pauvres lecteurs. Cette conscience phonologique, comme la morphologie (INDISPENSABLE à l’acquisition d’une langue, même la maternelle) ou la syntaxe devront être jouées, mimées, concrétisées, vues, touchées même ! il faut multiplier les supports – auditifs, visuels, scriptural-, travailler sur le détail ET sur le tout, rééduquer, enseigner à apprendre, élaborer des stratégies d’apprentissage PERSONNALISEES, enfin construire des stratégies de compensation. L’orthopédagogie (horaa metakenet) est tout autant réservée aux enfants en difficultés scolaires passagères, qu’aux enfants souffrants de difficultés d’apprentissage et/ ou de troubles d’apprentissage permanents – et il est C-A-P-I-T-A-L de ne pas laisser une difficulté passagère se transformer en un trouble permanent ! Non pas parce que l’école est VITALE, NON ! Mais parce que le bien-être, la confiance en soi, le sentiment d’être capable, le gout du succès et la satisfaction qui en découle sont, EUX, capitales à l’épanouissement de l’enfant (et donc au nôtre). Plus vite on intervient, meilleur est le résultat.


DOSSIER

Ces difficultés passagères ou permanentes peuvent apparaître dès la maternelle ou plus tard dans le cursus scolaire; elles peuvent «toucher» une seule matière, comme les matières « à mots» (miktsoot hamelel : littérature, langue, histoire…), ou toucher toutes les matières; elles peuvent fatiguer, freiner, ralentir voire bloquer l’élève; elles peuvent venir seules ou être accompagnées de troubles du comportement; elles peuvent être d’origine sociale (peu ou pas de stimuli cognitifs), psychologique ou neurologique; elles peuvent apparaitre avec l’alyah (on a tendance à sousestimer les conséquences du déracinement émotif et culturel) ou être exacerbées par l’alyah (un trouble du langage en langue maternelle déjà présent mais peu marqué s’exprime avec force dans la seconde langue). Mais de quels troubles parle-t-on ? Bien entendu des fameux DYS (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie), des troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA- TDAH : le fameux keshev ve rikouz), mais pas seulement ! Les troubles les plus fréquents, les mieux « traitables » (parce que NON innés et NON neurologiques) mais paradoxalement les moins traités ne sont pas les fameux DYS mais ceux liés aux fonctions exécutives (tifkoudim nihouliim) dont on ignore souvent l’importance. Les fonctions exécutives regroupent des fonctions de contrôle cognitif et comportemental. Elles interviennent essentiellement dans les situations qui demandent de la réflexion et de l’adaptabilité. Ces fonctions recouvrent les habiletés cognitives qui nous

permettent de contrôler et réguler 1) nos pensées, 2) nos émotions et 3) nos actions face aux conflits, bien sûr, mais au quotidien également. Lesdites habiletés dont sont responsables les F.E sont : l’inhibition ou contrôle de soi, soit la capacité à résister à faire quelque chose de tentant pour privilégier l’action souhaitable. Il aide les enfants à rester attentifs, à agir de manière moins impulsive et à rester concentrés sur leur travail. la MEMOIRE de travail (“Zikaron avoda” = working memory) : mémoire dans laquelle l’information est maintenue de manière temporaire, le temps de traiter d’autres informations en tenant compte des informations nouvelles qui lui sont transmises (mémoire dont fait preuve la serveuse qui prend mentalement note de votre commande tout en l’ajournant au gré de vos caprices).

Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne !) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité parascolaire. - Tu comprends ? Est-ce que seulement tu comprends ce que je t’explique ? Je ne comprenais pas. Cette inaptitude à comprendre remontait si loin dans mon enfance que la famille avait imaginé une légende pour en dater les origines : mon apprentissage de l’alphabet. J’ai toujours entendu dire qu’il m’avait fallu une année entière pour retenir la lettre A. La lettre A, en un an. Le désert de mon ignorance commençait au-delà de l’infranchissable B. - Pas de panique, dans vingt-six ans il possédera parfaitement son alphabet. Chagrin d’école (2007) de Daniel Pennac

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doSSIER

la MéMOIRE à long terme Capacité non seulement à MéMORISER (ou graver = kidoud) mais également à RESTITUER l’information et à la restituer au bon moment (beaucoup d’entre nous ont emmagasiné du savoir mais le cerveau est en désordre et nous sommes incapables de savoir dans quel “tiroir” nous avons rangé les informations liées X ou Y (=shlifa). la flexibilité mentale (shifting) : adaptation aux imprévus, correction des erreurs, passage d’une tâche à l’autre… la planification Ce qui implique de pouvoir se projeter dans le temps, de maitriser et gérer le temps et la capacité d’anticiper. Si je me lève à 7h pour sortir à 7h30, pas question de rester à lacer mes chaussures pendant 25mn ! l’ajustement de l’attention Sélective, soutenue ou divisée (keshev memoukad, memoushah o mefoutsal). Situation : Dani est assis au 2eme rang. A ses côtés, Moshé. Moshé bat sans cesse du pied et mâchouille le bouchon de son stylo. Derrière, deux amis bavardent. L’air conditionné ne fonctionne pas très bien, il fait légèrement chaud mais pas suffisamment pour que le prof décide de changer de classe. Sur le rebord de la fenêtre, des oiseaux gazouillent. Tout au fond de la cour, des élèves jouent au ballon… bref, rien que de très ordinaire… Dani n’a qu’à écouter le prof en faisant abstraction du reste, en d’autres termes opérer une sélection parmi les stimuli ! Ce que font sans efforts la plupart des élèves mais pas un enfant dont les fonctions exécutives sont “mal-fonctionnantes”. Les dysfonctions exécutives gênent, de fait, considérablement l’élève et le fatiguent, puisqu’elles lui demandent

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des efforts supplémentaires. La gêne pour l’élève est donc quotidienne que ce soit au niveau des exercices à accomplir lors des temps de cours (difficultés de compréhension de l’énoncé, défaut de mémoire de travail, et difficulté à organiser son travail pour aboutir à la bonne réponse) qu’au niveau de sa socialisation (comportement parfois inadapté à cause de son défaut d’inhibition) et de son autonomie (difficulté à réagir de manière adaptée, à organiser sa vie hors de la routine et à l’organiser SEUL – sans l’aide de maman). Les symptômes étant d’ordre intellectuel (NON physique), ils sont parfois méconnus, pris pour de la mauvaise volonté de la part de l’élève, augmentant d’autant la souffrance de l’enfant. Attention ne pas confondre dysfonctions exécutives et déficit de l’attention (TDH ou ADHD = keshev ve rikouz). Les symptômes sont souvent les mêmes (impulsivité, incapacité à gérer, à prévoir, à organiser, parfois apathie, absence d’initiative, entêtement, fatigabilité, troubles de la mémoire à long et/ou court terme…). Mais si Dani souffre d’un déficit de l’attention, ou bien il va être « débordé » par les bruits qu’ils ne distinguent pas les uns des autres, un peu comme si on écoutait 2 ou 3 stations radios en même temps !!! Ou bien, il va TOUT entendre au même niveau (donc sans hiérarchiser les stimuli) : le battement de pieds, les bavardages, le gazouillement AUTANT que le prof. Si, si, autant que le prof !!! Est-ce possible ? Peut-on vraiment TOUT entendre ? Humm, oui, on peut tout entendre mais pas tout écouter et surtout pas longtemps !!! Car cette division (pitsoul) de l’attention est très fatigante pour le cerveau qui, du coup, ne peut déchiffrer, retenir, mémoriser, ranger (pour pouvoir les restituer) toutes les informations pendant très longtemps. La différence essentielle d’avec une


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DOSSIER

dysfonction exécutive ? Le TDH ou ADHD est d’origine neurologique donc INNÉ ; par conséquent il ne peut être « soigner » QUE par un neurologue. L’orthopédagogue

peut, si l’enfant est consentant et surtout conscient de ses difficultés, enseigner des stratégies de compensation.

TEMOIGNAGE Maman de triplés j’appréhendais le passage en kita ‫א‬, en particulier pour une des trois..... je ne la trouvais pas assez mature et pas prête pour l’apprentissage de la lecture.... Mes craintes se sont confirmées au fil des mois et dès la première réunion en décembre, sa Mora m’a parlé de ses difficultés de concentration... ( pas aidé par le nombre d’enfants dans la classe....) et de ses difficultés d’apprentissage du système alphabétique (qu’un son puisse être associé à un signe graphique et qu’un ensemble de signes graphiques puisse former un mot, voilà qui restait inexplicable). J’ai donc proposé à la Mora d’emmener ma fille chez une Mora metakenet.... la Mora m’a conseillé d’attendre jusqu’à pessah et de voir à ce moment-là.... Mais BH en parlant à d’autres maman autour de moi, elles m’ont conseillé de prendre le problème au départ, sans attendre. J’ai donc pris contact avec une Mora Metakenet qui a fait un petit test à ma fille et a tout de suite décelé le problème… Nous avons donc commencé mi-janvier les cours avec la Mora Metakenet, à raison de 2 fois par semaine jusqu’aux vacances de pessah.... puis nous avons fait une pause et repris à raison d’une fois par semaine . Au mois de juin, nous avons arrêté car ma fille avait fait d’énormes progrès.... Plus de retard, plus de difficultés... A la seconde réunion, aux alentours de pessah il me semble, sa Mehanehet m’a dit que la Mora Metakenet était une magicienne, elle avait réussi à mettre de l’ordre dans la tête de ma fille, et que c’était incroyable..... BH La Mora metakenet possède des techniques que nous mamans bien évidemment nous ne possédons pas et que même les morot n’ont pas toujours sans parler du temps à accorder à l’enfant individuellement. Ma fille commencera sa kita ‫ ב‬en étant capable de lire un texte et le comprendre BH. La Mora metakenet a su mettre de l’ordre dans la grande salade (selon son expression) qu’avait ma fille en arrivant.

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DOSSIER

Résumons, l’orthopédagogie ou horaa metakenet… C’est quoi?

De la remédiation pour les troubles spécifiques de l’apprentissage (à distinguer des troubles du langage que traite l’orthophonie).

POUR qui?

Pour tout le monde, enfants et adultes.

POUR quOi?

Retard scolaire lié à des difficultés de compréhension et/ou d’apprentissage, écart entre le niveau escompté et le niveau réel à un âge donné, absence de stratégie d’apprentissage, troubles liés aux fonctions exécutives: mémoire (encoder, graver et restituer l’information), planification, inhibition, flexibilité mentale…

QUAND INTERVENIR?

Le plus tôt possible : CP /CE1 pour les difficultés liées a l’acquisition de la lecture, de l’écriture et du calcul - à ne surtout pas sous-estimer !!! En CE2 (au plus tard) pour les difficultés liées aux tables de multiplication et aux excessives fautes d’orthographes. Enfin et surtout, dès que nait un écart douloureux pour l’enfant entre les efforts fournis et les résultats obtenus. Notez qu’il est inutile d’accuser les profs d’incapacité : les enseignants n’ont pas la formation nécessaire pour REMEDIER aux troubles d’apprentissage ! notez également que la plasticité neurologique est attestée jusqu’à l’âge de 8-10 ans ! Après quoi on tempère, on compense, on contourne, mais on ne répare pas tout.

La «thérapie» est-elle longue?

Généralement de 10 a 15 séances (sauf pour la dyslexie et la dysorthographie) – le but étant de donner a l’enfant les outils nécessaires à l’indépendance.

Les tarifs?

Faut-il nécessairement avoir fait un ivhun avant de s’adresser à une mora metakenet?

Pourquoi un tableau ? Parce que le cerveau enregistre mieux les données et les restitue plus rapidement lorsque celles-ci sont organisées graphiquement dans un tableau qui allie le verbal au visuel et qui par ailleurs anticipe les éventuelles questions auxquelles l’apprenant aura à répondre. Ces deux

Entre 100 et 180 shekel la séance Non, ce n’est pas nécessaire mais c’est préférable lorsque les troubles sont avérés et qu’ils perdurent. Notez toutefois que la nouvelle loi sur les aménagements scolaires recommande le recours à 5 séances d’orthopédagogie AVANT l’établissement d’un diagnostic psychopédagogique ‫דידקטי‬-‫פסיכו‬-‫ ) אבחון‬parce que ce qu’il manque parfois à l’enfant ce n’est pas la capacité, mais juste les outils ! Ce que l’on peut prendre pour un trouble n’est parfois qu’une lacune !

caractéristiques synthétisent, organisent, facilitent la compréhension, la mémorisation et partant la restitution. Voilà une des nombreuses stratégies d’apprentissage qu’on se doit d’enseigner aux collégiens (à fortiori aux lycéens).

Dr. Shoshana Guez-Teshouva 0527049843 | Professeur d’histoire et de littérature | Orthopédagogue | Pour tous renseignements : shoshanatesh@gmail.com

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ô! LALA!

LA VIE EN ROSE Mièvre pour les uns, trop girly pour les autres, le rose dans la décoration ne fait pas l’unanimité. Le rose est, avant tout, un état d’esprit. Une philosophie. Ma philosophie. Autrefois, limitée aux rêves de jeunes de filles, cette couleur s’impose aujourd’hui par petites touches dans tous les domaines : mode, accessoire , mobilier , vaisselle , linge de maison, ... A la fois couleur chaude et froide. On ose désormais le rose poudré, le rose pâle, le rose dragée, le rose fuchsia ou le rose fluo. Synonyme d’apaisement et de féminité, cette couleur s’invite dans notre intérieur mais pas uniquement. Dans nos gourmandises aussi, rose bonbon, rose guimauve, barbe à papa, … Petit tour d’horizon pour y trouver l ’inspiration !

NUANCES

Cette couleur tendance s’impose délicatement pour animer un salon, une chambre avec coussins, plaid, rideaux, pouf.

Chaise, Beitili

bougeoires, Urbanika

MOBILIer

Un vieux meuble patiné en vieux rose trouvera sa place dans une salle de bains ou une entrée.

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tableau, Urbanika


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Département Projets et Architecture: Tami Dickman - tami-d@efdesign.co.il


déco

Un pan de mur de cuisine reprendra toute sa fraîcheur et une table s’illuminera d’une nappe pimpante subtilement posée.

SUBLIMER

Lustre, Silvia Mini

Il est temps d’oublier les clichés liés à cette couleur et d’en faire un atout pour votre intérieur. Pour un intérieur chic, on mélangera le rose au gris, noir, doré ou cuivré. Rien de tel pour sublimer un salon trop classique.

DYNAMISer

Pour un intérieur dynamique, on mixera le rose au jaune vif et menthe. Touches éclatantes et toniques assurées.

Vous l’avez bien compris, le rose envahit toute la maison et qui sait, vous fera voir la vie en rose pour cette nouvelle année ! C’est mon plus grand souhait. Chana Tova. Pour un intérieur contemporain, on associera le rose au vert céladon ou bleu qui donnera une profondeur à la pièce.

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Natacha Pawlak-Zuares Décoratrice d’intérieur Home Space 052.592.76.49 | f HOME SPACE


BONNE ANNÉE

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STEVE SUISSA

L’ART, L’ENGAGEMENT, LES AUTRES Dimanche 23 juillet, j’ai rendez-vous avec Steve Suissa, il est en Israël pour mettre en place un événement de taille, une première ici : Le Festival du théâtre français qui aura lieu à Tel Aviv et Jérusalem du 22 au 30 octobre prochain. Une programmation exceptionnelle : Arditi, Lhermitte, Huster, Demaison, Russo et la pianiste virtuose Claire-Marie Le Guay. Quatre spectacles incontournables autour du thème de l’identité : Inconnu à cette adresse, L’Être ou pas, Horowitz et François-Xavier Demaison. Deux pièces avec beaucoup d’humour, deux pièces à l’émotion folle, quatre succès, parce que Steve Suissa a décidé d’offrir le meilleur au public Israélien. Il se prête avec une extrême bienveillance au jeu du questions/réponses et nous parle avec sincérité de son parcours, de son identité et de ses combats... Rencontre en toute simplicité avec un artiste résolument tourné vers les autres, rencontre avec un homme engagé.

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RENCONTRE

Notre entretien a lieu au café Suzanna, à quelques mètres à peine du théâtre Suzanne Dellal à Tel Aviv. Le théâtre, l’essence de Steve Suissa, l’art qui lui a sauvé la vie, l’art grâce auquel il veut rapprocher les peuples. Pour ce faire, il s’agit de retrousser ses manches et de voir grand. Il frappe d’ailleurs un grand coup avec ce premier festival du théâtre français en Israël. Nouvelle : Comment vous est venu cette idée ? Steve Suissa : J’ai eu la chance, ces dernières années, d’apporter des spectacles en Israël. On sent très fortement le besoin de culture, cette envie d’avoir des spectacles francophones, intelligents, de qualité. A quel point les gens étaient heureux et flattés d’avoir accès, certes à des comédies, mais aussi à des pièces à réflexion. Comme je suis français et juif, que mes deux pays sont la France et Israël, j’ai mis toute mon énergie, laissé mes activités de metteur en scène et de producteur de côté pendant six mois, pour tenter de faire un pont culturel avec l’ édition d’un premier festival de théâtre, en proposant au public ce qu’il y a de mieux. C’est très ambitieux, lourd à monter, et ce n’est pas toujours simple de convaincre les acteurs, juifs ou pas, de venir en Israël pour jouer en toute quiétude. Naturellement, je ne suis pas seul dans cette aventure, je suis entouré d’une superbe équipe, ce qui rend ce projet possible. Nouvelle : Mettre en place un projet d’une telle envergure, convaincre les acteurs, c’est un défi, vous le dites vous-même, qu’est-ce qui vous motive réellement dans cette idée de promouvoir la culture française en Israël ? Steve Suissa : Comme vous le savez, Israël n’a pas bonne presse dans toute l’Europe. J’ai constaté que lorsque je parviens à faire venir des acteurs, dans le cadre d’un spectacle ou pour la promotion d’un film, malgré les apriori et les réticences de départ, quand ils rentrent en France, ils sont remplis d’émotions et ils deviennent les meilleurs ambassadeurs d’Israël. D’un coup, ils réalisent, ils se disent et disent aux autres “c’est incroyable, cette démocratie, cette énergie, cette faculté à penser au présent, cette douceur, cette gentillesse, cette envie de vivre”, ça compte beaucoup pour moi ! Je pense qu’aujourd’hui la culture est l’une des plus belles choses pour lutter contre les a priori. J’aimerais un jour que ce festival soit le festival de la paix, qu’il soit un acte d’amour entre mes deux pays. Il n’y a rien de tel qu’un spectacle, une compétition sportive, la science, l’innovation pour réconcilier et rassembler les générations à venir. J’ai le sentiment, tout à fait humblement, de me sentir rempli d’une mission. Nouvelle : On sent dans votre parcours une volonté de démocratiser la culture, rendre le théâtre accessible au plus grand nombre. C’est aussi une mission pour vous ? Steve Suissa : Absolument ! Vous le savez peut-être, je viens d’une famille modeste où on était boucher. J’avais un énorme respect

pour le dur labeur de mon grand-père à la boucherie familiale mais je voulais à tout prix montrer à ma famille que j’étais capable d’autre chose. Au Faubourg Montmartre à Paris, le quartier où j’ai grandi, il y avait d’un côté Les Folies Bergères, le Rex et de l’autre la “voyoucratie”. “La vie est belle” de Capra ou “Il était une fois l’Amérique” de Sergio Leon, ces films ont changés ma vie. Je rentrais au cinéma par la porte de derrière et j’avais le sentiment que les films répondaient aux questions que je n’osais poser aux grandes personnes de mon entourage. J’ai commencé à aimer les histoires, j’ai compris que les histoires se trouvaient dans les livres et donc j’ai commencé à lire. Les héros des romans, ceux des pièces de théâtre sont devenus mes amis, l’envie d’être acteur est devenue irrépressible. L’idéaliste a pris la place de l’animal à l’instinct de survie, prêt à tout pour s’en sortir. Je dois être le seul de ma bande de copains d’alors à ne pas avoir mal tourné et ça je le dois à la culture. Une fois que j’ai réussi à toucher du doigt mon rêve de devenir acteur, très vite une idée ne m’a plus quitté, faire des pièces et des films pour des gens comme moi, des gens qui au départ n’ont pas cette culture du livre et du théâtre. J’ai monté Bronx, Robert De Niro a eu la gentillesse de me faire confiance en me donnant les droits. Ensuite, j’ai monté Anne Franck, 8 théâtres l’ont refusé, j’ai bien fait d’insister parce que cette pièce a fait 400 dates à guichet fermé et 100 villes dans le monde. Je pense que le théâtre comme le cinéma peuvent être des arts élégants, mais aussi populaires. Permettre au plus grand nombre

de s’émerveiller, de rêver, susciter des vocations. La culture, le sport avec le dépassement de soi, la science avec les inventions, nous aide à devenir meilleur, nous poussent vers le haut, donne envie à nos enfants d’avoir une folie belle, de trouver un sens à leur vie. Je suis papa et je sais à quel point la transmission est importante, même par le silence, même par la force intérieure, même par le fait d’avoir la foi, parce que les enfants sont comme les vieux, ils sentent tout. Aujourd’hui, un acteur est davantage un ambassadeur de vérité

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RENCONTRE

et de sincérité qu’il y a trente ans où il était un déclamateur de texte. Donc, il n’y a plus à hésiter, il faut amener les enfants voir des pièces, voir des films, voir des compétitions de sport. Il faut amener les enfants au musée, parce qu’il y a peut-être un plan, une image, une phrase, un personnage qui va les émouvoir au point de se dire: “je sais maintenant ce que je veux faire”. Et lorsqu’ils ont un but, ils sont sauvés. Nouvelle : Ce premier festival tourne autour du thème de l’identité notamment avec le duo Arditi-Russo et la pièce “L’Être ou pas”, c’est quoi pour vous être juif ? Steve Suissa : C’est être tolérant, c’est être libre, c’est être conscient qu’il faut trouver suffisamment de force pour ne pas oublier le passé tout en n’étant pas dans le passé, ne pas trop se projeter dans l’avenir, et vivre le présent. C’est aussi cette formidable aptitude à innover, à inventer d’autres façons de vivre. Nouvelle : Quelle perception avez-vous d’Israël ? Steve Suissa : J’aime Israël avec tous ses paradoxes et toutes ses maladresses. Je suis fasciné par la créativité de ce pays, cette force d’invention, d’innovation, de remise en question, de changement. Il y a comme un temps d’avance, on accorde davantage d’importance à la création, aux idées. On est entré dans l’air de la Start Up Nation. Trop longtemps on a fait passer les Israéliens pour des sauvages, des gars qui lancent des missiles sans se soucier de rien. Israël est le pays au proche-orient et au moyen-orient où les gens vont le plus au théâtre, on fait plus de cinq millions entrées par an et ça personne ne le dit. Israël, c’est la plus belle version du monde “Des Misérables” ou de “Billy Eliott”. Israël, c’est le chorégraphe Ohad Naarim avec la compagnie Batsheva, une des plus belles compagnies de danse, ou toutes les nationalités sont mélangées. Nouvelle : Et votre Judaïsme vous le vivez comment ? Steve Suissa : Je suis très fier d’être juif ! Pour moi, le judaïsme n’est pas une religion, c’est un état d’esprit, c’est être conscient qu’on a une âme, et que le talent réside dans les choix. Un peu comme à Tel Aviv, tu peux sortir en pyjama, sortir en smoking; tu peux avoir une Mezouza, en avoir deux ou ne pas en avoir du tout, c’est ton choix. Nouvelle : Vous êtes Parisien, attaché à la capitale, attaché à votre quartier, le 9ème arrondissement, est ce que vous comprenez l’Alyah ? Steve Suissa : Je suis avant tout attaché à des valeurs. Pour ce qui

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est de l’Alya, je comprends parfaitement, mais je pense qu’il ne faut pas venir pour fuir, il faut venir par amour, il faut tout faire par amour. Quand on fait les choses par amour on ne se trompe pas, et même si on se plante, on l’a fait avec son cœur et ce n’est pas bien grave, on en devient plus fort. Nouvelle : Et l’idée qu’Israël soit finalement la terre où tous les juifs devraient se trouver réunis, vous en pensez quoi? Steve Suissa : Pourquoi pas, après il faut faire quelque chose sur cette terre. Pour pouvoir venir vivre ici, il faudrait que je me sente utile à ce pays. Aujourd’hui, je ne me sens pas prêt, d’abord parce que mon pays, c’est aussi la France et que c’est en amenant la culture française, qui veut bien me donner la main pour venir, que je me sens utile. Si demain, je décide de tout arrêter et de faire de l’huile d’olive dans le Neguev, ce qui est un rêve, oui ça aurait du sens. Mais m’asseoir au café à l’angle de Frisman en refusant d’apprendre l’hébreu et de me mélanger aux autres, je ne vois pas l’intérêt, si ce n’est d’être un consommateur de plus. Donc même si Israël n’est pas mon lieu de résidence, il reste mon pays de cœur et c’est déjà bien. L’essentiel, c’est de lui être utile et pour ça, il ne faut pas oublier d’où on vient et où on va. Nouvelle : Vous avez un garçon de quatorze ans, quelles valeurs souhaitez-vous lui transmettre ? Steve Suissa : Le respect, la tolérance, l’amour. Des valeurs qui rapprochent et qui sont communes aux trois religions, mais si je devais en choisir une, ce serait le respect. Nouvelle : Quand vous revoit-on sur scène ? Steve Suissa : C’est gentil de me dire ça, mais non. Je suis un homme de l’ombre. Ce que j’aime, c’est pousser les autres, je suis un bâtisseur, un besogneux. Mon truc d’artiste à moi c’est d’avoir du flair, de l’instinct, c’est d’être un animal. Comme quand je décide de faire tourner Isabelle Carré ou Lorànt Deutsch pour la première fois alors que le grand public ne les connaît pas encore, comme quand je fais tourner Bérénice Bejo dans mon deuxième film avec Berléand alors que personne ne la remarque, comme quand je fais tourner Marion Cotillard et Titof, à qui on ne donne pas sa chance, dans Cavalcade, comme quand je donne une nouvelle direction au jeu d’Huster alors que la profession lui tourne le dos et qu’en dix ans, il remonte tout en haut. Mon talent, c’est d’en trouver aux autres, je le tiens de mon grandpère. quand j’ai une intime conviction, rien ne m’arrête... (en levant la tête) À part… (un sourire) D-ieu ! Eliane Sebban


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Le Shofar, réveil de l’âme

Dans la Bible, Rosh Hashana, est appelé Yom Terouah, jour des sonneries. D’ailleurs, le Shofar que l’on sonne à Rosh Hashana est le symbole par excellence de ces deux jours si particuliers dans notre calendrier. Fabriqué à partir d’une corne de bélier, représentant le bélier sacrifié par Abraham à la place de son fils Isaac, cet instrument est probablement l’un des plus vieux du monde. Le Shofar est le seul instrument à avoir suivi le peuple juif dans son exil et c’est aussi l’instrument qui annoncera sa délivrance. Le son qu’il émet est particulier, il agit comme un réveil des consciences. Le jour de Roch Hashana, il est sonné par le Baal Tekia de trois façons différentes. Le Rav Shraga Simmons 1, nous livre dans cet article l’enseignement profond qui se cache derrière chacune des sonneries. Afin que notre âme les perçoive désormais de la meilleure des façons.

Vous avez surement remarqué pendant la sonnerie du Shofar à Rosh Hashana, qu’il existe 3 sons différents : La Tékiah : Un son long et uniforme . Les Chévarim : Trois sons de durée moyenne, qui ressemblent à des gémissements. La Térouah : Neuf sons courts, à succession rapide. À présent, nous allons passer en revue chacun de ces sons, afin de comprendre de quelle manière ils incarnent les notions fondamentales de Rosh Hashana.

La Tékiah

Rosh Hashana est le jour où nous apprécions D-ieu à Sa juste valeur. Il nous faut alors intérioriser ce sentiment afin de pouvoir le vivre au quotidien. D-ieu est tout-puissant. D-ieu est le créateur. D-ieu fait vivre. D-ieu est le Grand Superviseur. En bref, D-ieu est le Roi de l’Univers. Cependant, pour bon nombre d’entre nous, le concept de royauté évoque ces despotes avides de pouvoir, cherchant à soumettre leur peuple dans le seul et unique but de nourrir leur égocentrisme. Selon la tradition juive, un roi est au contraire au service de son peuple. Son seul souci doit être de voir son peuple vivre dans le bonheur et l’harmonie. Il décrète et légifère uniquement dans l’intérêt du peuple, et non du sien (voir Maïmonides, lois des rois 2, 6). Le but de Rosh Hashana est de couronner D-ieu, notre Roi. La Tékiah est

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le son du couronnement. Dans le jardin d’Éden, le premier acte d’Adam fut de proclamer D-ieu, Roi. Aujourd’hui, c’est le Shofar qui nous annonce, à nous et au monde entier, que D-ieu fut, est et sera notre Roi. À Rosh Hashana, nous redéfinissons nos priorités, puis nous retournons à la réalité: c’est D-ieu qui dirige le monde, qui fait l’Histoire, déplace les montagnes, mais aussi qui s’occupe de chaque être humain personnellement et individuellement. Mais cela n’est pas suffisant : Maïmonide explique qu’il n’est pas suffisant que D-ieu soit mon roi uniquement. Si l’humanité tout entière ne reconnaît pas D-ieu en tant que roi, alors c’est ma propre relation avec D-ieu qui en pâtit. Une partie de l’amour que l’on ressent pour le Tout-Puissant doit être utilisée dans le but de guider et apprendre aux gens à rechercher Sa proximité. Il est évident que cette recherche reflète avant tout l’expression de la profonde affection que nous avons les uns pour les autres. Mais à travers elle, c’est notre prise de conscience de la suprême royauté de D-ieu que nous améliorons.

Les Chévarim

Lorsque l’on pense à l’année qui s’achève, nous savons bien qu’on est loin d’avoir utilisé tout notre potentiel. Et maintenant que la nouvelle année débute, nous espérons


essentiel

ne plus jamais gâcher cette opportunité. Les Kabbalistes expliquent justement que les trois sons de durée moyenne, qui ressemblent à des gémissements et que nous appelons Chévarim, sont les sanglots du cœur du Juif qui aspire à se connecter, à grandir et à accomplir. La possibilité de changer et de devenir quelqu’un de grand est donnée à tout un chacun, et peut être accomplie bien plus rapidement qu’on pourrait le penser. Le secret, c’est la prière - une prière qui vient du fond du cœur, qui implore D-ieu de nous donner la capacité de grandir. L’essentiel est de ne pas se sentir handicapé par son passé, car le potentiel de chacun est énorme. Au moment où le son du Shofar retentit, c’est du fond de notre âme que nous nous tournons vers Le Maître du monde. Et c’est lorsque notre âme se tient devant Lui, sans aucune barrière, que nous pouvons vraiment nous laisser aller.

La Térouah

À Rosh Hashana, nous devons nous réveiller, et analyser notre vie objectivement et avec honnêteté. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Le son de la Térouah ressemble à la sonnerie d’un réveil-matin, nous extirpant d’une torpeur spirituelle. Le Shofar apporte clarté, vivacité et concentration. Le Talmud nous dit : «lorsqu’un jugement a lieu ici-bas, il n’y a plus besoin de jugement là-haut». Cela veut dire que si nous prenons le temps d’établir un diagnostic sincère et réaliste des erreurs que nous avons commises par le passé, alors D-ieu n’aura plus besoin de nous «réveiller» pour nous faire réaliser ce que nous savons déjà.

D-ieu veut que nous fassions l’effort d’exploiter les cadeaux qu’Il nous donne. Il ne nous demandera jamais d’être ce que nous ne sommes pas, et Il ne se trompe jamais sur ce que nous sommes ! Nous commettons des erreurs et nous perdons le contact, parce que nous ne prenons pas le temps nécessaire pour identifier nos désirs les plus profonds, ceux qui composent notre essence même. Il faut parfois s’isoler et se poser les questions : Suis-je sur la bonne voie ? Suis-je concentré ? Est-ce que les objectifs que je poursuis sont ceux qui vont me permettre de faire avancer les choses, autant dans ma propre vie que pour le monde ? Prenons donc l’habitude de nous remettre en question et de garder le contact avec nous- même et avec notre Créateur, et ainsi, lorsque Rosh Hashana arrivera, le réveil du Shofar ne sera plus aussi discordant ! Par Rav Shraga Simmons www.aish.fr 1-Le rabbin Shraga Simmons est originaire de la ville de Buffalo, dans l’Etat de New-York. Diplômé de journalisme de l’Université d’Austin au Texas, il est aussi rabbin du Grand Rabbinat de Jérusalem. Rédacteur exécutif de Aish.com et également directeur de JewishPathways.com. Fondateur de Honestreporting.com, Il est considéré comme un expert sur le sujet de la désinformation concernant le conflit au MoyenOrient. Aujourd’hui Rav Simmons vit avec sa femme et ses enfants près de la ville de Modi’in en Israël.

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©Anne Caroll Azoulay

FRANCIS HUSTER

MA première rencontre avec israël Pour Francis Huster, jouer en Israël, c’est un peu comme revenir à l’origine de toutes choses. Faisant fi des boycotts et des idées reçues, c’est avec amour et engagement qu’il se produit dans notre pays. Après Anne Franck, après l’Énigme et Amok de Stefan Zweig, le voici de retour sur les planches des théâtres israéliens avec deux pièces magistrales : Inconnu à cette adresse et Horovitz. Présentées dans le cadre du premier festival du théâtre français en Israël, ces deux pièces à la résonance étrangement actuelles, feront vivre au public des moments rares et inoubliables. Francis Huster nous fait l’honneur d’inaugurer notre nouvelle rubrique : “ Ma première rencontre avec Israël “ en répondant à nos questions avec beaucoup de vérité et d’émotion. Le contexte, le ressenti, les souvenirs vous saurez tout de la première fois de Francis Huster sur cette terre si particulière.

NOUVELLE : Pouvez-vous nous parler de la vision que vous aviez d’Israël avant de vous y rendre pour la première fois ? FRANCIS HUSTER : Ma vision d’Israël est la même après m’être rendu en Israël qu’avant d’y être allé. Parce que c’est une vision vraiment précise qui représente ce que signifie Israël à mes yeux. Israël, c’est un peuple en marche et qui ne s’arrêtera jamais, c’est un pays en marche et qui ne s’arrêtera jamais. Mon premier voyage n’a fait que confirmer cette idée.

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Dans un ou deux siècles, la lumière d’Israël rayonnera de toute son intensité et les uns après les autres, les pays du monde entier prendront le même chemin et suivront cette marche. Il est essentiel que dans cette marche chaque pays y amène lui aussi son originalité sa particularité, là avec ce premier festival du théâtre français, il s’agit de la France et de sa culture. Il faut aussi et surtout s’inspirer de cette folie de vivre, cette folie de continuer, de ne jamais cesser de se


ma première rencontre avec israël

construire quoi qu’il arrive. Depuis des milliers d’années, les drames endurés ont fini par donner encore plus de force à ce pays. Israël doit prendre les autres par la main, non pas pour guider parce que je déteste ce mot de guide avec fureur, mais pour pousser à aller encore plus loin qu’on ne l’imagine. C’est ça la grande lumière de ce pays. La plupart des pays européens ont une telle histoire derrière eux qu’elle est comme un poids et ce poids les paralyse quelquefois et les amène même à faire marche arrière. Alors qu’avec Israël, et c’est paradoxal, l’histoire n’a jamais été derrière, elle est devant, elle reste à inventer. Dans quel cadre avez-vous découvert Israël la première fois ? F.H. : J’ai découvert Israël avec Steve Suissa. Il m’a demandé de venir et je suis venu. Parce que c’était Steve et que j’avais décidé que ce serait avec lui que je viendrai. Je le connais depuis 20 ans, depuis qu’il était mon élève et je savais que le jour où il me demanderait de venir, ce serait pour justement construire quelque chose. D’ailleurs, les représentations qu’on a donné en Israël étaient telles qu’il les avait imaginé, elles étaient nécessaires. Jouer en Israël, ce n’est pas apporter quelque chose, c’est venir prendre quelque chose. Quel que soit le pays d’où on vient et quelle que soit la religion et la philosophie qu’on peut porter sur la vie, être en Israël, c’est se retrouver là où tout a commencé, ça veut dire revenir au point de départ et ça permet de reprendre la bonne route. C’était en quelle Année ? F.H. : C’était fin 2014 pour la présentation d’Anne Frank à la Cinémathèque de Tel-Aviv. Dans quelles villes vous êtes-vous rendu ? F.H. : On est allé à Jérusalem, à Tel-Aviv, on est allé à Netanya et puis à Ashdod pour jouer L’énigme la pièce que j’avais écrite sur Stefan Zweig. On a également joué Amok. Quel a été le lieu le plus marquant de votre voyage ? F.H. : Un lieu marquant, bien évidemment, c’est le musée de la Shoah, Yad Vashem. Ce qui m’a frappé, c’est de voir, là aussi, que ce qui aurait pu être un lieu crépusculaire de destruction est, au contraire, un lieu où à partir de l’horreur, on apprend à reconstruire. Un souvenir en particulier vous est-il resté à l’esprit ? F.H. : Quand je me suis retrouvé devant le mur des lamentations et que Steve m’a demandé de mettre mon petit

papier. Je ne sais pas ce que les gens écrivent sur leurs petits papiers, mais moi, j’ai écrit un mot qui paraît absolument incroyable (rires). J’ai écrit Molière. Je voulais que le nom de Molière soit dans le mur. Je viens d’écrire justement un livre sur notre époque en expliquant ce qu’est devenue la France et pourquoi il faut que Molière lui redonne son vrai visage. Je pense qu’il aurait lui-même mis son papier dans le mur. Il habitait d’ailleurs en face de la rue de la Juiverie dans le Marais à Paris. Y a-t-il un objet que vous ayez ramené avec vous ? F.H. : C’est drôle que vous me posiez cette question. Oui, j’ai ramené le sable de Tel-Aviv, dans une petite boîte. Parce que je pense que c’est ce grain-là qui était celui de l’espoir d’une autre vie pour tous ceux qui ont été massacrés. Ceux qui sont morts comme les miens, mais comme tant d’autres, des millions d’autres dans les camps d’extermination et pas dans les camps de concentration comme le mensonge officiel le prétendait. Le grain de l’espoir, de la vie. Est-ce qu’il vous arrive de venir en Israël en dehors des représentations que vous y donnez ? F.H. : Non et ça n’arrivera jamais. Je veux absolument à chaque fois y être pour une mission, pour quelque chose. Quel est l’endroit que vous avez préférez en Israël ? F.H. : Je pense que ce n’est pas un endroit, mais plutôt des endroits, toutes les salles de théâtre dans lesquelles on a joué et où on jouera. Parce que cette mission consiste à montrer que la parole des poètes doit trouver aussi son foyer en Israël. Si je peux être l’un de ceux qui arrive à imposer cette parole des poètes et donc de la paix, ce seront mes lieux privilégiés en Israël. éliane Sebban

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activités extrascolaires MODE D’emploi Les temps ont changé… et les enfants aussi. On les surnomme désormais « les enfants du numérique » : L’ordinateur a remplacé les livres, le iPhone a pris le relai sur les jeux de la cours de récré. Les sentiments ne sont plus inscrits sur des cahiers intimes mais dévoilés et étalés sur Facebook au grand public. Flâner devient tchater. Communiquer devient twitter… Mais remporter un combat dans un jeu vidéo ne signifie pas pour autant être bons au Judo. Suivre « X Factor » ne fait pas de nos enfants des chanteurs professionnels. Avoir mille amis dans le monde virtuel ne les rend pas davantage sociables dans la vie réelle. Le temps libre des jeunes est trop souvent mal exploité et s’il est important de leur laisser le temps de rêver, « glander », il est crucial de proposer aux enfants une alternative à leurs loisirs : une activité qui leur permet de développer un talent caché, de s’investir dans un nouveau projet, de se surpasser…

Il existe certaines règles d’or à respecter pour qu’une activité extrascolaire soit réellement bénéfique ! Elle doit avant tout procurer à l’enfant du plaisir. Hors de question de le forcer à s’inscrire dans un « h’oug » qui ne l’intéresse pas d’emblée. De même qu’il n’est pas question d’imputer ses propres désirs sur ce dernier ! Il est nécessaire de prendre en compte le profil de son enfant, son caractère, ses aptitudes. Que ce soit une activité artistique, sportive ou zen, il ne faut pas faire de ce moment de détente une nouvelle occasion de lui mettre la pression : nul besoin d’être toujours dans un esprit de compétition. Chaque enfant peut trouver un hobby qui fasse écho à une envie voire à un besoin ! L’activité sportive a pour avantage d’amuser les enfants et de canaliser leur énergie souvent débordante. Le sport leur permet évidemment de se fortifier voire d’accepter mieux leur corps, de prendre conscience de ses forces et de ses faiblesses. C’est également un excellent vecteur de sociabilisation puisqu’il leur apprend des notions telles que la solidarité, l’esprit d’équipe, la discipline, le fair play et le respect de l’adversaire… L’activité artistique, quant à elle, laisse libre cours à leur créativité. Elle leur permet de libérer leur imagination fertile et de s’exprimer par le biais de la musique, du dessin ou du théâtre… Une façon douce de désinhiber les introvertis et de donner un support légitime aux plus expansifs. Des activités zen permettent de libérer la pression qui pèse parfois sur leurs épaules. Elles leur enseignent la détente et le lâcher prise, comment respirer et surmonter la peur, l’anxiété… Le loisir stabilise l’enfant turbulent, apprend au nerveux à se maitriser, et socialise le timide. Se retrouver avec des enfants partageant les mêmes goûts, peut également l’aider à se former un nouveau réseau d’amis qui lui redonnera confiance, un sentiment d’appartenance. En cas d’échec scolaire, ces activités peuvent lui apprendre

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à ne pas se décourager, à persévérer et lui apporter la valorisation qui lui fait défaut. L’enfant a un besoin vital d’être reconnu, voir les yeux de ses parents pétiller de fierté. Alors qu’il peine à se distinguer en classe, il peut exceller par ailleurs. Ce sentiment de réussir, inconnu jusqu’alors, peut lui donner des envies d’encore… A combien de cours l’inscrire ? Attention chers parents zélés ! A vouloir trop en faire vous pouvez les braquer… On minimise bien trop souvent l’importance de laisser à son enfant du temps pour tout simplement… s’ennuyer ! Dans notre société de consommation, les parents ont parfois tendance à culpabiliser si leurs enfants ne sont pas sans cesse divertis… abrutis ! Or, il n’est pas interdit non plus de passer du temps à la maison, à ne rien faire ! Il faut au contraire privilégier ce temps « vide » où il apprend également à s’occuper seul et à faire preuve d’imagination : un petit redécouvrira ses jouets délaissés, ouvrira ses livres… un plus grand s’adonnera à la rêverie, réfléchira sur la vie ! Ces instants sont nécessaires à leur développement et à la structure de leur personnalité. Sans oublier le temps réservé aux copains : l’amitié est une activité à part entière ! De plus, si vous optez pour plus de deux cours en dehors du cadre scolaire, l’enfant sera plus susceptible de laisser tomber l’un d’eux en milieu de parcours. Les parents n’ont pas l’exclusivité du surmenage… Il n’est pas non plus question de se ruiner… Il faut également prendre en compte son budget ! Sachant que les cours peuvent varier de vingt (en « matnass ») à cent NIS (le cours privé), il est nécessaire d’avoir une discussion préalable avec son enfant et de le responsabiliser. Participer à un « h’oug » est un privilège qui nécessite de sa part un engagement total ! Alors, pour l’aider à être constant, choisissez de préférence un cours qui se situe à une distance raisonnable de votre maison,


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vérifiez si l’équipement est payé par le centre, si l’activité est praticable été comme hiver, s’il va pouvoir assurer ses devoirs en parallèle, s’il y a une bonne assurance, et un « rishayon ». Et si plusieurs endroits proposent le même cours, optez pour celui où est inscrit éventuellement son ami. A deux on se motive plus facilement ! comment choisir ? Sport ou musique ? Cheval ou échecs ? Théâtre ou Hip Hop ? L’important est de discuter avec votre enfant de son attente : apprendre un art qui le passionne depuis longtemps ou élargir le « champs du possible » ? Un conseil : évitez les effets de mode, les sports que son héros de série télévisée préférée pratique à la télé et demandez conseil à son « moré »… C’est déjà une bonne leçon de vie d’initier votre enfant à faire des choix et à s’y tenir ! Il est acteur de ce développement, et nous autres, parents, ne sommes que de simples médiateurs… ou presque ! L’erreur est humaine. D’où l’intérêt de faire un test ! Soyez présents : observez votre enfant, l’âge des participants du groupe, mais aussi les aptitudes du professeur et l’alchimie qui se crée entre lui et votre enfant ! Ce dernier a un énorme impact sur l’intérêt qu’il portera à ce cours. Il lui servira d’exemple, de modèle. Si ce test est positif, restez impliqués par la suite.

à quel âge commencer ? Tout dépend de la soif d’apprendre de votre enfant, s’il en fait la demande lui-même, mais aussi des circonstances : a-t-il besoin de se dépenser ? Est-il fils unique, a-t-il besoin d’être entouré de jeunes de son âge ? Nourrisson déjà, certains parents emmènent leurs enfants à des séances de yoga ou à la piscine. Quoiqu’il en soit, avant 9 ans il est bon de permettre à un enfant de s’essayer à une nouvelle discipline ! Et si malgré toutes ces précautions, il veut abandonner ? Vérifier les raisons de sa décision : le niveau est-il trop élevé ? Le cours inintéressant ? Un enfant l’embête ? Poussez-le à en parler lui-même au moniteur ! Ca l’aidera à mettre des mots sur son ressenti. Son cours = sa responsabilité. Une bonne façon de lui apprendre à peser une décision avant de s’engager. « Un esprit sain dans un corps sain … » proverbe latin qui fait écho à un commandement divin : « Ouchmartem Méod Lénafchotékhem. » … une soudaine envie de vous inscrire vous-aussi ?

rencontre avec danielle akta: la virtuose Ce n’est pas un hasard si Danielle Akta a choisi d’intégrer un cours de musique dès son plus jeune âge. Ses parents, tous deux trompettistes, ont initié leur fille à la musique au berceau. A 4.5 ans, Danielle assiste à un concert et se passionne pour le violoncelle ! Très tôt on lui découvre un véritable don. Aujourd’hui, âgée de 14 ans, Danielle voyage de par le monde pour donner des représentations avec les orchestres les plus prestigieux du milieu musical et a reçu de nombreux prix. Les grands noms de la musique font son éloge, son professeur la surnomme « le Lionel Messi de la musique ». Elle est une « yaledath pélé », un phénomène. Rencontre avec une adolescente pas comme les autres. Johanna K.LEVY : « Raconte nous comment se déroule ton quotidien… » Danielle AKTA : « J’ai un emploi du temps assez chargé ! Je voyage deux fois par mois à Berlin pour suivre des cours à l’académie et je suis souvent en déplacements pour des concerts à Londres, Moscou, Mexico… c’est fatiguant mais gratifiant ! » Danielle a déjà donné plus de cent concerts ! Elle est tellement sollicitée que le prestigieux « Florian Leonard institut » de Londres - qui possède la plus importante collection d’instruments à corde du monde - lui a confié un violoncelle d’une valeur de trois millions d’euros, considérant que le

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talent de la jeune fille lui confèrera encore plus de valeur !

JKL : « Quels sont justement tes rêves « quand tu seras grande » ? » DA : « Jouer avec Zubin Mehta et Daniel Barenboim. »

JKL : « Qu’est-ce que la musique t’a apporté durant ta petite enfance et aujourd’hui encore ? Que dirais-tu aux enfants qui hésitent à s’inscrire à une activité extrascolaire ? » DA : « Jouer m’a toujours procuré un sentiment de plénitude. A ce niveau, mon plaisir passe également par celui des autres… du public qui m’écoute jouer et que je vois sourire de mon estrade. Déjà petite, je me sentais plus en confiance d’avoir mon monde à moi, un univers qui me faisait rêver, ça me rassurait et me rendait spéciale aux yeux des autres. J’encourage chaque enfant à s’investir dans l’apprentissage d’une discipline ! Faire ce qu’on aime et aimer ce qu’on fait ! Mon violoncelle m’accompagne dans les moments tristes comme joyeux, c’est mon fidèle allié.»

JKL : « … ce qui ne devrait plus tarder… » DA : « J’espère oui ! Puis continuer de jouer et de toujours m’améliorer… » Quand on lui dit qu’elle est un véritable prodige, Danielle rougit et se bouche les oreilles. Pourquoi ? « Parce qu’il y a des choses qu’il est interdit d’entendre… Pour ne pas que ça me monte à la tête ! » Une tète décidemment bien faite! Tout semble lui réussir dans sa jeune vie. Il lui faudrait peut être juste … un nouveau hobby ! Johanna K.Levy

JKL : « Et l’école dans tout ça ? Les copains ? As-tu encore le temps d’avoir une vie « normale » ? DA : « Quand je suis en Israël, oui. Je m’entraine 4 heures par jour, l’Ecole de Musique de Raanana est ma deuxième maison… et après je peux profiter. Mais pas toujours et ça me manque un peu… Je ne peux pas toujours faire ce que je veux ! Je dois parfois faire de petits sacrifices ! J’ai des doigts horribles et carrés à force de jouer et je n’ai pas le droit de mettre du vernis... C’est bête mais c’est un truc de filles ! Mais je suis fière d’eux ! Et c’est la vie que j’ai choisie.» JKL : « Quel a été le rôle de tes parents dans ce choix ? Ils te poussent à persévérer ou essayent plutôt de te préserver ? » DA : « Au début mes parents ne m’ont mis aucune pression. Ils ne voulaient même pas spécialement que je commence si tôt. C’est moi qui ai insisté ! Par contre le message à la maison était clair : on avait le droit de choisir n’importe quel instrument, mais on devait poursuivre notre initiation jusqu’à nos 18 ans ! Petite, j’étais souvent chez mes grands-parents. Mes parents devaient s’occuper des problèmes de santé de ma petite sœur. Ce n’est qu’à l’âge de 8 ans qu’ils assistèrent à un spectacle à l’école et comprirent que j’étais douée. Alors, ils m’ont motivé à m’entrainer davantage et à me perfectionner ! Ma mère a publié une vidéo sur YouTube et l’a envoyé à l’école de musique de Berlin. Ils m’ont tout de suite contactée pour que j’intègre leur programme ! Ma passion est devenue mon occupation principale ! Le fait que mes parents soient tous deux musiciens professionnels a ses avantages et ses revers : parfois ils pensent tout savoir et c’est frustrant, mais sans eux je n’aurais jamais été si loin, et en même temps si près de mes rêves ! »

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B’NAI BRIT L’ordre indépendant du B’nai B’rith ( Les enfants de l’Alliance ) est une organisation juive fondée le 13 octobre 1843 à Washington aux États Unis par des émigrés d’Europe qui ressentaient la nécessité de se rassembler afin d’éviter la perte de l’Identité juive. Il s’agit d’un Mouvement international composé de Loges regroupant des juifs bénévoles et motivés,existant dans 58 pays à travers le monde : États Unis, Canada, Amérique du Sud, Europe, Australie, Afrique du Sud. En Israël, la première Loge a été créée à Jérusalem le 26 mai 1888. Aujourd’hui , il existe 50 Loges dans le pays , dont deux d’expression française : celle de Jérusalem , et la notre - LA LOGE BONEI ISRAËL ( Constructeurs d’Israël ) qui regroupe 60 membres de la Région du Sharon ( Netanya, Cesaree, Hertzlia, Ramat - Hasharon, Raanana, et Tel Aviv ).

LA PHILOSOPHIE Nous sommes liés par un engagement dont le but est non seulement relationnel, mais aussi, dans la mesure de nos possibilités financières, l’aide aux plus démunis : - Paniers de Rosh Hachana et de Pessah. - Bourses pour les étudiants. - Participation à l’achat de fournitures scolaires. - Subvention à des crèches de Dimona et de Rishon Letsion - Aide aux localités défavorisées du Sud d ‘Israël ( vêtements, jouets, couches, lait pour bébés.... ). Nous voulons, pour le futur, nous impliquer principalement dans l’Education, car les enfants et les jeunes sont l’ avenir de notre pays. Pour cela, nous organisons : - des conférences ouvertes au grand public, - des soirées récréatives, - un Ciné-Club en partenariat avec le Collège Académique de Netanya, - un Bal de Pourim, - un rallye annuel qui nous permet par ailleurs de découvrir le pays... ALLER DE L’AVANT Le nouveau projet qui nous tient fort à coeur est de faciliter l’intégration des Olim de France à travers leurs enfants. Nous souhaitons ouvrir un « Tsaharon », ou classe de l’aprèsmidi, après l’école proprement dite, destiné aux enfants de 6 / 7 ans, nouveaux immigrants de France. Les enfants resteront pour cela dans leur école jusqu’à 16 heures environ, au lieu de 12 heures 30 : les mamans seront ainsi libres de travailler ou d’étudier l’hébreu. Ces petits recevront un repas chaud , une aide personnalisée pour les leçons et les devoirs, et participeront à des activités récréatives. Cela permettra à ces enfants d’être au même niveau que leurs camarades de classe israéliens.

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Nous savons tous qu’une Alyah a plus de chance de réussir si l’enfant est intégré et heureux. Nous avons toute l’infrastructure nécessaire (repas ,institutrices , étudiants volontaires , encadrement ) ... mais ce qui nous manque ,c’est l’argent : le nerf de la guerre. Enfin, précisons que le B’nai B’rith est un mouvement apolitique ,respectant tous les courants religieux...L’ union dans la diversité,dont les objectifs sont la Bienfaisance , la fraternité , la lutte contre l’antisémitisme et l’épanouissement des valeurs sionistes. Docteur Danièle Guedj : Présidente de la Loge Bonei Israel Sylvia Allouche : Secrétaire de la Loge Bonei Israel


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Laurence Zemour et son équipe vous souhaite une belle et douce année

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En plein cœur de Jérusalem, Rehov Yaffo, parmi les boutiques de robes de soirée, se trouve un lieu exquis, Le Palais d’Argan. Sabrina et Levana vous accueillent dans un écrin entièrement dédié à la beauté et au bien-être des femmes.

Soins visage | épilations | pédicure et pédicure médicale | onglerie | coiffure | maquillage. Sabrina met à votre disposition ses 40 années d’expertise acquise dans les grandes maisons françaises, Christian Dior, Evian, Carita. Avec elle, votre beauté est entre de bonnes-mains, les mains d’une professionnelle qui se soucie du niveau de soins prodigué, de l'hygiène et de votre santé. Côté coiffure, c’est Levana qui se charge de votre brushing parfait, de la coupe et de la couleur que beaucoup vous envieront.

Le palais d’Argan vous reçoit telle une reine dans un décor magnifique et c’est ainsi qu’on prendra soin de vous. Palais d’Argan | 236 rue Yaffo, Jérusalem | 054.81.57.438 | 058.48.14.263


LE MAQUILLAGE SEMI-PERMANENT, ON VOUS DIT TOUT! Etre belle dès le réveil sans rien avoir à faire ou presque, qui n’en a pas rêvé? Qui n’a pas rêvé de sourcils parfaitement dessinés? De se réveiller le matin sans être obligée de refaire ce fameux trait de eye-liner symétrique sans s’y reprendre à 10 fois? Nous avons toutes constaté que de plus en plus de femmes cèdent à la tendance du maquillage semi-permanent. Mais qu’en est-il au juste? Quelles sont les choses à savoir ou à éviter avant de se lancer? Nouvelle répond à toutes vos questions.

L

e maquillage semi-permanent existe depuis un peu plus d’une vingtaine d’années. Les techniques et notamment les outils n’ont pas cessé d’évoluer ce qui a permis de gagner en rapidité, en finesse d’exécution, de diminuer considérablement la douleur et de véhiculer une hygiène plus rigoureuse.

ET EN PRATIQUE? La dermopigmentation consiste à introduire l’encre dans la peau à l’aide d’aiguilles. La plaie provoquée par le piquage cicatrise et laisse apparaître le dessin par transparence de la peau. L’encre y est déposée dans un espace très précis à la limite du derme et de l’épiderme. La profondeur de la piqûre varie de 1 à 4 mm en fonction des types de peaux et des parties du corps. En ce qui concerne les sourcils il existe plusieurs techniques de maquillage semi-permanent : le remplissage Technique qui consiste à dessiner les contours du sourcil et à en remplir l’intérieur. l’ombré Technique qui donne un effet fard à sourcils. le poil à poil Dessin très précis de chaque poil pour redensifier, allonger ou épaissir la ligne.

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le microblading La nouvelle technique venue des États-Unis est un poil à poil amélioré avec un effet ultra naturel. Pour les yeux, l’indétrônable eye-liner. Et pour un maquillage des lèvres vous aurez le choix entre le classique contour des lèvres ou les lèvres en 3D c’est à dire le contour et le remplissage tel un rouge à lèvres qui ne vous quittera plus !! En fonction de la technique et des outils utilisés la durée du maquillage peut varier considérablement. Mais toutes ces techniques étant en constante évolution demandez l’avis de votre dermographe. QUE FAUT-IL SAVOIR AVANT DE SE LANCER ? Avant de prendre rendez-vous avec la dermographe, renseignez-vous auprès de vos amies, le bouche à oreille dans ce cas peut s’avérer très utile. Regardez également les photos de son travail et n’hésitez pas à poser des questions et à obtenir des réponses. Une dermographe ne se choisit pas à la légère : vous lui confiez votre visage et vos espérances, il faut donc vous sentir parfaitement à l’aise et en confiance. Une bonne dermographe essayera de vous donner entière satisfaction, mais il faut être réaliste : si vous exigez les sourcils de Kim Kardashian (très en vogue en ce moment)


BEAUTé

mais que votre visage ne s’y prête pas, écoutez votre dermographe. Elle respectera les proportions arêtes du nez/yeux/sourcils pour se rapprocher le plus de votre désir tout en gardant une certaine harmonie. Normalement une retouche (à effectuer environ un mois après la 1ère prestation) est comprise dans le tarif mais il est préférable de vérifier auprès de la dermographe. Quant à la tarification, cela varie de 700 à 2000 shekel pour une prestation comme un remplissage de sourcils.

et la halakha? permis ou pas?

CONcERNANT l’hygiène Malgré l’absence de législation pour les démographes et tatoueurs en Israël (contrairement à la France), elle doit être irréprochable, pour réduire les risques de contamination. Chaque acte d’effraction cutanée peut être à l’origine d’infections de la peau si celle-ci n’est pas désinfectée avant et après prestation, si le matériel pénétrant la barrière cutanée n’est pas stérile ou si l’ensemble des règles d’hygiène n’est pas respecté. L’état de santé de la patiente est tout aussi important, en particulier si elle suit un traitement et peut donc contre indiquer l’acte envisagé, notamment en de terrain allergique. Il est fortement conseillé d’en discuter au préalable avec la dermographe et votre médecin traitant avant tout acte. Après prestation la dermographe vous donnera les consignes de soins et les précautions à prendre durant la semaine de cicatrisation.

Il est vrai que le tatouage définitif (comme ceux de l’équipe de rugby des All Black) est formellement interdit dans notre religion. Cependant le maquillage semi-permanent ayant une durée de vie variant de 2 à 5 ans, est aujourd’hui toléré puisqu’il s’effacera dans un laps de temps plus ou moins long (attention certaines peaux peuvent garder le pigment jusqu’à plus de 10 ans). Toutefois dans certaines communautés orthodoxes il est prohibé. Il est donc préférable de demander l’avis de votre Rav. Concernant le mikve, nos Rabbanims se sont «adaptés» toujours en conformité avec la Halakha, aux tendances esthétiques, comme les faux ongles, le vernis gel...et au maquillage semi-permanent. Il ne constitue donc pas une ‘hatsitsa (substance étrangère) qui sépare le corps de l’eau et invaliderait la tevila (l’immersion dans le bain rituel). Aujourd’hui nos balanites sont très au courant des tendances et en général ne voient pas d’inconvénients, dans ce cas, à l’application de la mitzva. Mais si vous avez pour habitude de fréquenter un mikve orthodoxe, il est conseillé là encore avant tout acte de demander à la balanite si cela ne constitue pas un problème lors de votre prochaine tevila!

Amélie Hadjadj | Dermographe 0549383971 Facebook: Amélie Hadjadj Dermopigmentation

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L’avenir appartient à ceux qui dorment bien ! Le sommeil joue un rôle essentiel sur le bon fonctionnement de notre organisme. Un sommeil de qualité est très couramment un gage de bonne santé. Il permet de stimuler les défenses immunitaires, de régénérer les tissus, de récupérer physiquement et psychiquement… Il permet également aux enfants de grandir notamment grâce à la sécrétion des hormones de croissance. Au vu de l’importance d’un bon dodo, Nouvelle en collaboration avec Maison de la Literie à Herzliya vous donne quelques conseils simples, afin de vous assurer un sommeil réparateur et vous permettre d’entamer cette nouvelle année avec la pêche.

Pour avoir une bonne hygiène du sommeil, et éviter de souffrir de troubles ou les diminuer, il faut aider notre cerveau ! C’est lui qui envoie les informations et les hormones nécessaires pour favoriser un bon sommeil ou au contraire le déconstruire complètement. Notre comportement est donc essentiel.

Alors commencez par vous débarrasser des mauvaises habitudes qui nuisent à votre sommeil. - Pour bien dormir, mieux vaut éviter très tôt les excitants. Le dernier café, c’est après le repas de midi, pas de thé ni de coca-cola après 16h. - Ne pratiquez pas de sport le soir. Les exercices physiques réveillent vos muscles et vous empêcheront de bien dormir. - Prendre un bain chaud est une mauvaise idée pour bien dormir. Notre corps abaisse sa température interne pour se programmer à dormir, c’est un bain tiède (37° maximum), qui vous apaisera. - Arrêtez les écrans au moins une heure avant d’aller dormir. Télévision, ordinateur, smartphone diffusent une lumière bleue très excitante, proche de la lumière du jour : éviter de s’y exposer le soir !

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Veillez également à établir un rythme et à écouter votre corps. - Vos heures du coucher et surtout du lever doivent être constantes. Cet horaire constant a un effet synchroniseur sur le rythme biologique du sommeil. Se lever tard ne fera que retarder l’heure du coucher et qu’empiéter sur les heures de sommeil de la nuit à venir… En outre, dormir très longtemps ne favorise pas toujours un réveil “du bon pied”. Notez que les longues siestes peuvent perturber l’équilibre du sommeil. - Écoutez les signaux du sommeil pour aller dormir Vous commencez à cligner des yeux, à bâiller, à avoir les paupières lourdes ? C’est le moment d’aller dormir, sans attendre.

Ensuite, créez-vous la chambre idéale pour bien dormir. - Maintenez une température fraîche dans votre chambre. Veillez à ne pas dépasser les 18-19° dans votre chambre, également suffisamment aérée. - Un lit uniquement dédié au sommeil, à l’amour, et à la nuit. C’est LE conseil pour bien dormir à absolument retenir : mis à part les “câlins”, soyez dans votre lit seulement pour dormir. Même les activités qui vous détendent, comme lire, écouter de la musique, sont à


bien-être

pratiquer hors du lit ! Ne restez pas non plus dans votre lit quand vous n’arrivez pas à dormir : cela peut accroître votre anxiété, votre énervement, et vous empêcher de retrouver le sommeil. Vous devez être bien dans votre lit, et ne pas l’assimiler à une pensée négative. - Vive l’obscurité et le silence dans votre chambre ! Débarrassez-vous des bruits parasites (tels que les tic-tac des montres), et isolez votre chambre en un cocon protecteur. N’hésitez pas à essayer des boules Quiès si votre conjoint ronfle. Cachez bien la lumière avec volets et rideaux : une lumière tamisée, puis l’obscurité totale, stimulent la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil.

Détendez-vous !

deux partenaires est importante, il est préférable d’utiliser deux matelas séparés, positionnés sur un même sommier.

Optez pour un grand lit, dans la mesure du possible La largeur du lit est un critère déterminant pour la qualité de vos nuits, surtout quand on sait que l’on se retourne environ 40 fois par nuit ! Donc il ne faut surtout pas lésiner sur la taille de votre lit. En règle générale, un matelas doit mesurer au moins 20 cm de plus que son plus grand occupant. N’hésitez donc pas à opter pour une taille ! le nouveau standard est plutôt le Queen Size aujourd’hui (160x200).

-Sachez éviter la “rumination” au lit. Tenter de résoudre ses problèmes avant de s’endormir ne peut que provoquer une anxiété, une tension nerveuse néfaste à l’endormissement et donc, une insomnie. Apprenez à vous relaxer !!! Avant le coucher, un petit rituel apaisant (tisane, démaquillage) facilitera le passage vers le sommeil. -Accordez-vous des pauses. Dans la journée, il est important de s’accorder des pauses, vous verrez très vite qu’elles sont productives. Tout en sachant qu’il est impossible de se concentrer plus d’une heure et demie sur un travail, la pause vous permettra de déconnecter. C’est aussi ça apprendre à mieux appréhender le sommeil.

LE MATELAS Outre les habitudes ou l’environnement, le secret d’un bon sommeil tient aussi et largement au choix d’un matelas adapté à la morphologie et aux habitudes du ou des dormeur(s) donc ne le négligez surtout pas, sans lui impossible de passer une bonne nuit. -Choisissez d’abord votre type de matelas, celui qui vous va le mieux. Lié au mode de fabrication, c’est le premier critère à prendre en compte. Ressorts, mousses, latex, hybride, chaque technologie possède ses spécificités et avantages sans que l’une soit supérieure aux autres. Il est donc important de choisir celui qui vous correspond le mieux, selon sa corpulence et sa façon de dormir. -Définissez le confort adapté à votre morphologie Moelleux, équilibré ou ferme, le type d’accueil du matelas se fait vraiment en fonction de la morphologie du dormeur. Poids plume et grands formats n’auront pas forcément les mêmes attentes. Cependant, vous êtes seuls à connaître le confort qu’il vous faut. Mais de manière générale, le soutien doit être adapté au corps de façon à ce que la colonne vertébrale reste alignée tout au long de la nuit afin de favoriser le relâchement et la détente. Plus une personne est lourde, plus elle a besoin d’un soutien renforcé au niveau des hanches et des fesses. Au contraire, une personne légère doit préférer un matelas plus mou qui épouse toutes les parties du corps. Si on dort en couple et que la différence de poids entre les

N’oubliez pas le sommier. S’il est vrai qu’au premier abord, le matelas semble être l’élément le plus important de votre literie, puisque en contact direct avec votre corps il n’en reste pas moins que votre sommier est un élément indispensable pour un confort parfait, en jouant son rôle d’amortisseur. Autre aspect important, il faut savoir que votre corps perd en moyenne l’équivalent d’un 1/2 litre d’eau par nuit, si votre matelas se trouve à même le sol ou sur un sommier non aéré, l’humidité ne pourra pas s’évacuer correctement, ce qui créera un environnement propice à la prolifération des acariens et à la moisissure. Il est donc important de ne pas négliger le sommier, qui se change toujours en même temps que le matelas. Enfin, il convient de porter une attention particulière au choix de l’oreiller. Moelleux, ferme ou ergonomique, il joue un rôle essentiel en soutenant les épaules et la nuque.

Par Ethèl Brunstein pour Maison de la Literie Medinat Hayehudim 91 -Herzliya Pituah www.maisondelaliterieisrael.com

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SAVEUR

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TAL SPIEGEL

#InstaTalent #InstaGourmand

Image, mode et pâtisserie, trois mots, trois passions réunies dans un projet, Desserted_in_Paris. Ce compte Instagram met en scène, de manière esthétique et gourmande, souliers et gâteaux sur fond de bitume ou de pavé parisien. La recette fonctionne à merveille. Aujourd’hui, en plus de compter plus de 120 000 abonnés, Desserted _in_ Paris, c’est aussi un livre réunissant les plus beaux clichés du compte. Nouvelle s’est entretenu avec celui qui est aux manettes, Tal Spiegel. Graphiste et ancien directeur artistique à Tel Aviv, le jeune homme de 34 ans a tout quitté il y a trois ans pour s’installer à Paris et accomplir un rêve: devenir chef Pâtissier. L’initiation à l’art complexe de la pâtisserie débute pour lui dans la célèbre école Ferrandi puis se poursuit chez Gérard Mulot. Afin de parfaire sa formation et de s’imprégner davantage de l’univers des saveurs, Tal part à la découverte des pâtisseries parisiennes “je voulais goûter à tout ce que la ville pouvait m’offrir ”. Cette découverte fut une suite de coups de foudre visuels “Nous sommes tous sensibles à l’esthétique d’un gâteau, mais le graphiste que je suis l’est davantage, et puis ne dit-on pas que l’on mange d’abord avec nos yeux ?” Lors de ses pérégrinations, il s’aperçoit par hasard que certaines pâtisseries s’accordent parfaitement avec ses chaussures, l’instinct du DA se réveille, les clichés s’enchaînent, l’aventure Desserted_in_Paris a commencé. Les chaussures, l’autre passion de Tal. Une collection débutée il y a bien longtemps, “une manie de graphiste sûrement”, qui grâce au compte s’est étoffée “je n’ai pas le chiffre exact, mais je dirais que j’ai autour de 200 paires, j’en avais dix fois moins en arrivant à Paris”. Aujourd’hui, les collaborations s’enchaînent, ses créateurs préférés : Louboutin, Maison Galet et Rivieras. “Ces maisons proposent des modèles très colorés et c’est ce qui me plaît avant tout. Je trouve qu’on n’a jamais assez de souliers ! Quand j’ai commencé le compte Instagram, j’essayais de sortir avec plusieurs paires pour pouvoir les assortir avec des pâtisseries. Maintenant, il m’arrive de recevoir une paire de chaussures et de déjà réfléchir à la pâtisserie que je vais acheter ou alors je ramène la pâtisserie chez moi et je fais ensuite le choix des chaussures. Parfois, cela me prend un certain temps, je fais beaucoup d’essais.” Tal soigne ses images dans les moindres détails, tout est extrêmement réfléchi pour faire de ses compositions de véritables petits tableaux exquis. Question gâteau sa préférence va aux pâtisseries légères, aux saveurs d’été, aux fruits exotiques et colorés exactement comme pour les chaussures ! “Le citron est l’un de mes chouchous. Évidemment, j’adore le chocolat, mais pas de là à manger un gâteau au cacao tous les jours.” Les chefs qui l’inspirent le plus : Cédric Grolet et Martin Diez. Ses collaborations avec les chefs pâtissiers sont d’ailleurs nombreuses. “Passée la première surprise, les chefs pâtissiers ont très bien accueilli le projet, certains sont même venus avec moi découvrir Israël”. Il nous avoue avoir eu des craintes à son arrivée quant à la façon dont il allait être accueilli en tant qu’Israélien, mais elles se sont très vite estompées: “ au cours de ces 3 années, j’ai découvert que beaucoup de Français adorent Israël, en tout cas dans le milieu dans lequel j’évolue”. Les collaborations en Israël sont, elles aussi, nombreuses “elles me permettent de retourner à la maison, de retrouver l’atmosphère détendue et désinvolte de Tel Aviv, les tongs, la plage, le franc parlé locale qui me manquent parfois”. Malgré cette petite nostalgie pour l’instant, sa vie est à Paris «j’aime la vie que je mène ici pour le moment, et toute la créativité et les opportunités que cette ville m’apporte». “Aujourd’hui, Desserted_in _Paris m’occupe à 100%, mais qui sait, peut-être que je trouverai un jour le temps pour faire découvrir mes pâtisseries au public.” Mr spiegel, Nouvelle vous suit… Eliane Sebban

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recette

Pavlova aux pommes et au miel

INGRÉDIENTS

pRÉPARATION

4 personnes

200g de purée de pommes 45g de miel 20g d’eau 3g de feuilles de gélatine

-Dans un récipient à bain-marie chauffez les blancs d’ œufs tout en mélangeant et en ajoutant le sucre. -Lorsque le mélange blancs d’oeufs/sucre atteint 40 degrés et qu’il est homogène, placez le dans le bol du mixeur et battez jusqu’à ce que la préparation soit lisse. -Passez la préparation dans une poche en plastique et formez des cercles sur le plateau du four. -Cuire les cercles au four à 70 Degrés pendant environ une heure jusqu’à ce qu’ils soient lisses et secs.

Pour la chantilly vanille

Pour la gelée pommes/miel

200 g de sucre 100 g de blancs d’œufs

Pour la gelée pommes/miel

-Trempez la gélatine dans de l’eau froide pendant 15 minutes. -Cuire la purée de pommes avec l’eau et le sucre, jusqu’à ébullition. -Égouttez la gélatine et ajoutez la au mélange purée de pommes/eau/ sucre. -Versez le tout dans un anneau individuel de la taille de votre meringue, environ d’1cm et laissez le refroidir jusqu’à ce qu’il durcisse.

300g chantilly 35g de sucre 1 gousse de vanille

f tal spiegel

Pour la meringue suisse

Pour la meringue suisse

Pour la chantilly vanille

Fouettez chantilly, vanille et sucre jusqu’à ce que la préparation soit ferme. LE MONTAGe

Sur votre meringue, appliquez la gelée pommes/miel. Placez des morceaux de pommes fraîches. Appliquez la chantilly sur le dessus.

Bon appétit et que votre année soit douce comme le miel! magaZine de la femme juive en israël

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©NOUVELLE

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do it yourself

LUNCHBOX

idées

Les « Lunchbox », ces fameuses boites de collations à préparer pour nos petits. Cauchemard pour certains parents, desarrois pour d’autres; elles doivent combiner un savant mélange entre plaisir et équillibre alimentaire. Voici quelques idées pour préparer ces encas en toute quiétude.

PLAISIRS bar de céréales fruits secs(figues, abricots,...) batons de fromage galettes de riz popcorn bamba bretzels kinder

légumES concombres carottes colorabi poivrons orange banane groseilles raisins nectarine dénoyautée

NATACHA

L’Atelier de Natacha vous propose des hougims toute l’année pour les enfants ( 4 ans à 14 ans ) et les adultes .

Ateliers pour les enfants : Théâtre | Bande dessinée Arts plastiques ( Créer, Décorer, Imaginer) Dessin - Peinture | Sculpture Vidéo / you tube | Magie Français | Zumba Pâte fimo | Maquillage ( ados ) Pâtisserie ... PÂTISSERIE PÂTISSERIE

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Certains cours sont donnés en hebreu et en français.

Ateliers pour les adultes :

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Théâtre | Sculpture | Gym | Maquillage Bricolage | Couture ... Les cours commenceront aprés les fêtes de Souccot . Atelier en petit groupe . Tous les ateliers sont donnés par des intervenants diplômés de leurs activités et pédagogues .

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découverte

Jérusalem

OU LA cité du roi david

Les fêtes de Tichri sont propices pour se rendre à Jérusalem. Souccot est d’ailleurs une des trois fêtes où, venu des quatre coins du pays, le peuple se rendait au Beit Hamikdash (Temple). Donc quoi de plus adéquat et de plus enrichissant, pour ce numéro que de redécouvrir notre superbe capitale. Nous avons choisi de vous emmener plus précisément dans l’un des endroits les plus extraordinaires retrouvé récemment dans la ville : Ir David ou la cité de David. Au travers du récit de David Mansour, un des guides qui connaît probablement le mieux Jérusalem, Nouvelle vous propose un petit voyage dans le temps, mais aussi une plongée dans le présent de cette ville vers laquelle toutes nos prières se tournent.

Tout à commencer il y a trois mille ans lorsque le Roi David quitte la ville d’Hébron après y avoir régné pendant sept ans pour conquérir une petite cité bâtie au sommet d’une colline, afin d’y établir la capitale juive pour toutes les générations. Bien que cette colline ne détienne pas les meilleurs attributs topographiques, stratégiques, et même économiques, le Roi David l’a choisie. D’abord pour sa proximité avec la source du Gih’on, une des plus importantes des monts de judée. Ensuite, parce que la cité était entourée de plusieurs montagnes plus élevées, lui donnant une protection naturelle. Enfin, parce que la cité se trouve à proximité du Mont Moriah. A cette époque la petite cité appelée Urushalem et plus connue aujourd’hui sous le nom de Jérusalem, était aux mains des Jébuséens et n’appartenait donc à aucune des douze tribus. Après sa conquête par le Roi David, la cité devint domaine royal et fut appelée « cité de David ». Le roi en fit le ciment de l’unité politique de la nation. La source du Gih’on dont nous avons parlé, a joué un rôle important dans notre histoire. C’était la source où avait lieu la cérémonie d’onction des Rois de la maison de David, mais aussi celle où l’on puisait la fameuse eau pendant Souccot à partir de laquelle on fabriquait la potion faite des cendres de la vache rousse et destinée à purifier le peuple. On dit également que ce serait prêt de cette source que David Ha Meleh’ aurait écrit les Psaumes. Vers 834, avant l’ère moderne, le Roi Salomon, fils de David, construit le premier Temple sur le Mont Moriah à l’endroit même où se trouve la pierre fondatrice à partir de laquelle,

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selon la tradition, le Créateur a créé le monde. Ce lieu particulier est aussi celui où eurent lieu des événements marquant de notre histoire comme le sacrifice d’Itshak Avinou et le célèbre rêve de Yaacov Avinou avec les anges qui montaient et descendaient de l’échelle. C’est autour de cet endroit que vont s’ériger les murailles de ce qui est aujourd’hui la Vieille Ville de Jérusalem. Vers 784, avant l’ère moderne, la ville tente de se défendre face à l’armée assyrienne, le Roi H’iskiaou décide de protéger la source du Gih’on en la détournant vers l’intérieur de la ville à l’aide d’un tunnel de 530 mètres! Nous avons retrouvé une plaque d’époque gravée dans la pierre près de l’entrée du tunnel qui confirme cette opération prodigieuse. Pendant presque deux mille ans tout ce qui se trouve à l’extérieur des murailles de la vieille ville et qui constitue la cité de David restera désert. Ce n’est qu’en 1873 que la cité reprendra vie, lorsque la famille juive Meyuhas y fonde sa maison. Cette famille avait décidé de quitter la Vieille Ville pour la cité de David car leurs affaires souffraient de la


découverte

fermeture des portes chaque soir pour ne s’ouvrir qu’au matin. Ce sont les premiers Juifs après des siècles à se réinstaller sur cette colline au passé si glorieux. A l’occasion de fouilles réalisées par l’archéologue juif français Raymond Weill (en 1913-1914) plusieurs caveaux identifiés comme étant les tombeaux de la Maison de David sont découverts sous la maison des Meyuhas. En résultat de cette découverte et des projets visant à creuser sous leur maison, les Meyuhas quittent les lieux. Au cours du 19e siècle, de nombreux archéologues et chercheurs visitent la Cité de David afin de fouiller son secteur nord. Ainsi, l’Américain Edward Robinson découvre les mystères de l’ancien tunnel du Shiloah’ et l’archéologue anglais Charles Warren découvre le système d’eau et le célèbre puit qui porte son nom. Suite à la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël proclamé le cinq Iyar 5708 (14.5.1948), les armées arabes voisines attaquent Israël sur tous les fronts. La bataille de la Vieille Ville de Jérusalem durera environ deux semaines et le Quartier Juif tombera en fin de compte en mains ennemies. Au cessez-le-feu du 30 novembre 1948, la frontière entre Israël et la Jordanie est fixée de manière à ce que la Cité de David et toute la Vieille Ville restent sous contrôle jordanien. Pendant dix-neuf ans, les Juifs seront coupés de cette partie de Jérusalem et ne pourront apercevoir ses collines que du sommet du Mont Sion. A la suite de la Guerre des Six Jours, Jérusalem sera réunifiée cependant, la présence juive dans la partie appelé Cité de David continuera à faire défaut. Vers la fin des années 1970 des fouilles seront entreprises et se poursuivront pendant plusieurs années avant d’être ouvertes au grand public. Vous pouvez vous rendre aujourd’hui à la cité de David, Ir David, qui se trouve à quelques pas du Kotel. Empruntez la Porte Achpaot, descendez par la gauche et prenez la première à droite, vous arriverez dans le monde magique de l’antique Jérusalem. Un film son et lumières en 3D vous fera découvrir les mystères de la ville à chaque époque, suivi d’explications qui vous seront données sur un lieu à la vue captivante, face

au Mont des Oliviers. La visite peut se poursuivre sous terre sur le site des fouilles archéologiques. Vous aurez l’occasion de toucher la muraille de la ville antique et de découvrir les vestiges du Royaume du Roi David, retrouvés récemment. Les plus aventuriers pourront traverser le tunnel du Roi H’iskiaou en marchant dans l’eau à hauteur des genoux jusqu’au bassin du Shiloah’, une expérience unique ! Je vous invite vivement à venir découvrir la cité de David, Ir David, vous pourrez ainsi ré affirmer votre amour et votre attachement à Jérusalem notre capitale depuis l’époque du Roi David, il y a trois mille ans !

David Mansour et son groupe Tiyoul-Tov vous organise des journées inoubliables et personnalisées tout au long de l’année pour tous vos événements en Israël, pour individuels, familiaux et communautaires. Contact: David Mansour 052-43- 34-254 | david.mansour@gmail.com | www.tiyoul-tov.org

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rav yaacov corda

la lettre et le prénom Dans les précédents numéros de Nouvelle, vous aviez l’habitude de trouver la rubrique Astro. Cette rubrique vous présentait les caractéristiques, selon le judaïsme, de chaque signe du zodiaque. Neuf signes sur les douze ont déjà été traités, notamment le signe Balance, lié à ce mois-ci, le mois de Tichri (septembre). Afin de ne pas reprendre ce que vous avez déjà lu, nous vous proposons d’alterner la rubrique Astro, avec une toute nouvelle rubrique : la Lettre et le Prénom. Cette rubrique aura pour vocation de vous faire découvrir l’influence des lettres de l’alphabet hébraïque sur la personnalité au travers des lettres qui composent un prénom. Le but étant toujours de nous aider à mieux nous connaître et à mieux appréhender les personnes qui nous entourent. La finalité : faire preuve de bienveillance envers nous-même, mais surtout, envers les autres. Cette rubrique est réalisée à partir du livre La Psychologie de votre Prénom Hébraïque du Rav Yaacov Corda, écrivain, peintre et conférencier. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il a tenu à introduire son propos. L’étude du prénom, dans le monde de la Torah, repose sur de nombreux textes et sources: Tana’h, Zohar, Kabbalah et ‘Hassidout. Cette sagesse venue “d’en haut”, est asociée à une déduction logique sur le sens de chacune des lettres du Aleph Beth , ce qui permet d’appréhender même les noms ne figurant pas explicitement dans les textes saints : noms nouveaux et noms provenant du monde des non-juifs… Là où notre démarche se distingue, c’est par l’esprit positif qui est le propre de la ‘Hassidout du Baal Chem Tov et de ses successeurs : penser bien, penser positivement, emplir les lettres de notre prénom par une pensée vivifiante et positive qui deviendra le véritable sens de notre nom. En ceci, le prénom est semblable au rêve “qui va d’après son interprétation”. Donc il n’est pas toujours nécessaire de changer de prénom ; il suffirait simplement d’optimiser le sens d’un nom qui deviendrait alors porteur d’une définition optimiste et vivante. Un autre point d’une grande importance sera lié à l’influence des lettres du prénom selon l’âge de la personne. Si l’adulte est influencé par la tête de son prénom, à savoir, la première lettre, l’enfant sera influencé par les pieds du prénom, les dernières lettres du prénom, et l’adolescent par le cœur du prénom, les lettres du milieu. Enfin, la découverte du sens profond de notre prénom est un outil de vie et de travail nécessaire à la connaissance de l’éducateur aussi bien qu’à celle du couple. Il nous délivre l’aspect intime de notre personnalité ainsi que ses conjonctures dans les âges et les développements de notre existence juive.

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DAVID B. WOLK Some thoughts about Tsheuvah | www.davidbwolk.com

la lettre & le prénom


LA LETTRE & LE PRénom

ALEPH

ADAM

Le Aleph - ‫ א‬est une lettre masculine, qui donne l’impulsion. Le Aleph est une lumière et une vitalité, un point constant de remise en question qui n’offre aucun repos à son propriétaire, lequel sera toujours en action spirituelle et matérielle.

Adam est le prénom du premier homme et se traduit communément par « Homme ». Il est lié à l’attribut de ‘Ho’hma (la Sagesse) Il se définit dans la Kabbalah et la ‘Hassidout comme le nom de la perfection humaine ; perfection intellectuelle tout d’abord et bien au-delà, lorsque l’intellect voit et perçoit le divin avec clarté. Du fait de son élévation, ce prénom n’est pas facile à porter, parce qu’il entraîne une confiance en soi affirmée qui peut ne pas être liée à la réalité de la situation.

Les personnes dont la première lettre du prénom commence par Aleph, seront des personnes courageuses, travailleuses et pleines d’entrain, mais en proie à un désir constant de recommencement, avec à chaque fois autant de fraîcheur, d’espoir et peut-être d’innocence. Il peut donc occasionner un manque de constance. C’est une lettre qui octroie la jeunesse et fait briller un visage d’une lumière particulière. Elle dévoile une intelligence pleine de possibilités et de capacités à intégrer des structures multiples, bien qu’elle puisse entraîner un manque d’organisation du fait de son influence continue qui offre très peu de recul. Voici les termes qui se rapportent à l’influence du Aleph dans la personnalité : vivacité, vitalité, intelligence vive, fraîcheur et jeunesse, inexpérience, intransigeance, impatience, désir, passion, exagérer, subjuguer, accaparer, aimer à la folie... C’est donc une personnalité jeune, toujours vive et passionnée.

Dans l’étymologie, il est lié à la même racine que ‫דימיון‬ -(Dimione- ressemblance) qui définit sa ressemblance avec la figure divine de l’homme. Cependant, il laisse entendre sa proximité avec le Coa’h Hamédamé (la force de l’imagination), une force à la fois, positive et négative. Positive, par ce qu’elle génère de la créativité comme l’aptitude à comprendre les sujets les plus abstraits. Négative, parce qu’elle entraîne Adam dans un substitut de la réalité. De plus, Adam peut être un homme complexe pour les autres et pour lui-même. En effet, il peut manquer de personnalité et se calquer (cherchant à ressembler) à l’image d’un autre qui génère toute son admiration. Ceci dit, Adam peut être soit brillant, soit extrêmement frustre.

‫א‬

Le Aleph de Adam (la tête de son prénom) est son point de vitalité spirituelle. C’est cette lettre qui éclaire toute la personnalité de Adam, sans lui donner de repos, en le poussant toujours vers la recherche ardente de la nouveauté.

‫ד‬

Le Daleth - est le cœur du prénom, il le renvoit à ses manques et à sa propre insuffisance qui le harcèlent et ne lui laissent pas de répit.

‫מ‬

Le Mêm - est la lettre de la finalité de la personnalité de Adam. Lettre de gestation de la conscience, il ne pourra atteindre l’équilibre de son être que par une remise en question absolue de son mode d’existence. Un travail intellectuel abouti l’amènera à ressentir la réalité positivement.

Chères lectrices, Si vous souhaitez l’analyse complète de votre prénom, envoyez-nous une demande par mail sur

frenchtouch.writ@gmail.com

avec votre prénom, votre ville de résidence et votre date de naissance.

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MA VIE D’OLA

MA VIE D’OLA la rentrée

En France, La rentrée c’était le retour des vacances, la nostalgie des plages, du monoï et du farniente, le bronzage qu’on essayait de faire durer quitte à ne plus se laver, l’angoisse du ciel gris et du retour des devoirs. En Israël la rentrée c’est... Un immense soulagement!

Faut dire que les vacances, ici, se résument à trois jours dans le nord, dans le meilleur des cas, le reste étant un cassement de tête quotidien pour occuper nos chères anges qui ont tendances à virer démons avec la chaleur et l’oisiveté. Donc quand la reprise se pointe, la Ola cri, Alléluia! Aucun risque d’angoisse due à la couleur du ciel, puisqu’on a droit tout le temps à toutes les nuances de bleu, moins sexy que celles de gris, mais bien moins déprimantes. Pour ce qui est du farniente, avant c’était de l’italien mais depuis qu’on vit en Israël c’est devenu du chinois: connaît pas, comprend pas. Quand au bronzage, mais de quoi tu parles ???? ça fait bien longtemps qu’une des activités favorites de la Ola en été, consiste à repérer les endroits à l’ombre. En Israël, l’unique stress lié aux devoirs, c’est qu’il y en a peu voir pas et ça, même après 10 ans d’Alya, on ne s’y fait pas. Il y a autre chose avec laquelle on a du mal, c’est moins violent que l’absence de cantine ou que la fin des cours à 14h mais ça fait bizarre comme même. Vous avez devinez? Allez, je vous donne un indice: C’est le seul truc que tu trouves moins cher qu’en France. Qui a dit le poulet ? C’est vrai, mais c’est hors sujet, on parle de la rentrée là. Alors... Les fournitures scolaires les filles!!!! Ok pas les cartables, pour en payer un il faut une journée de travail mais le reste, avouez, c’est pas cher du tout! En même temps c’est normal, c’est parce c’est que de la fourniture jetable, du Ehad Peami quoi. Prenez les crayons à papier ou les crayons de couleurs par exemple, ils ne se taillent pas, une fois la mine cassée c’est mort, c’est poubelle. Alors, Est-ce-que ça vient des crayons ou des tailles crayons? Après avoir essayé toutes les marques, toutes les formes des uns et des autres j’en ai conclu que ça venait des deux. Il y a aussi les bâtons de colle qui n’en ont que le nom tout comme les gommes.

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Sans oublier les cahiers, ha la la les cahiers, en particulier ceux du primaire. En France, on en aurait même pas voulu comme cahier de brouillon. Mais la palme d’or de la fourniture bien pourrie je l’attribue aux protèges cahiers, 5 Nis les 10. C’est sûr c’est pour rien et ça tombe bien parce qu’ils ne servent à rien! Ils sont loin les cahiers Claire Fontaine aux carreaux bien dessinés à la feuille solide et glissante, les protèges feuilles épais et brillants ou les beaux carnets de note... comme quoi à chacun sa nostalgie. Une fois les fournitures achetées, les premiers jours d’école et les réunions de parents d’élèves passées, on se dit que ça y est, le répit est là... C’est alors que les fêtes de Tichri se pointent et la bonne nouvelle c’est que les enfants sont en vacances ...

éliane Sebban


C'est

l'heure RAK BE ISRAËL

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Sacha vous souhaite de bonnes fêtes de Rosh Hashana

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