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beauté
à vos masques!
DOSSIER LES NOUVELLES TRIBUS D’ISRAël
POURIM 2016
INTERVIEW exclusive
BEATE KLARSFELD UNE Héroïne des temps modernes
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ZOOM SUR LES détails
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POURIM C’EST PAS CARNAVAL!
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LE MINIMALISME POUR UN EFFET MAXI
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Ouverture le 20 Mars 2016 He beIyar 32 Tel aviv | 03-6280 290 | www.catimini.co.il
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Il y a les rangements et il y a
Le meuble de télévision le plus innovant du monde
Système de portes coulissantes sur un même rail . Télévision intégrée à une paroi de verre
Les rangements invisibles
Photographie: Nadav Faket, Architecte: Sarit Fridman Shenar
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SOMMAIRE
TENDANCES MODE
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Vive la mariée !
déco
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INSPIRATION Le Minimalisme RENCONTRE
Galit Dayan Raviv
FOCUS
Clin d’œil chambre d’enfant
MAGAZINE 18 22 40 48
INTERVIEW
Glorious Béate
DOSSIER
Les nouvelles tribus d’Israël
PORTAITS
Et D. créa la Femme
KIDS
Pourim, c’est pas carnaval!
L’ESSENTIEL 38
ESTHER
BIEN-être POURIM 2016
EN COUVERTURE
Vêtements et accessoires: Naama Betsalel Photographe: Goren Liobontchitz Montage et effets: Nouvelle
DIRECTRICE DE PRODUCTION Keren Atlan
frenchtouch.medias@gmail.com | +972.58.770.00.48
rédactrice en chef éliane sebban
frenchtouch.writ@gmail.com | +972.54.717.75.42
directrice artistique cindy azoulay zaoui (cazao)
frenchtouch.crea@gmail.com | +972.54.215.23.25
PARTICIPATIONS JOURNALISTIQUES
Johanna Kupfer Levy Ethel Berstein Vanessa Attali Ninette Azoulay David Mansour
Laly Derai Natalie Benayoun Alyah Soudry Marjorie Aknin Virginie Guedj-Bellaïche
Les annonces et les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et la rédaction décline toute responsabilité quant à leur contenu. Toute reproduction et utilisation complète ou partielle des articles et des publicités doit être soumis à un accord préalable de la direction.
NouvelleMag18
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beauté
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nouveauté Dr. Méir Weizmann focus
Les “Tipim” Nouvelle
coaching
Hannah Bettach
SPORT
Edith Belhassen
ESTHétique Dr. Avner Bensoussan
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saveurs
Myriam Sebbane
recettes
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Rak Be Israël . Les Likes
évènements Cinéma . Orly Solomon En finir avec l’esclavage j-30 du ménage ASTRO Poisson VIS MA VIE
Chez le médecin
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Chirurgien Plastique
“ Harmoniser au mieux le physique et le spirituel ” Chirurgie Plastique, Réparatrice et Esthétique Ancien interne et Chef de Clinique des Hôpitaux de Paris Maître de conférences Membre des Sociétés de Chirurgie Plastique Française, Israélienne et Américaine Enseignant en Médecine Esthétique
Acide Hyaluronique,...)
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édito
Août 2010, Alyah+ un mois,bureau de la directrice pour l’inscription de mon ainé en Kita Aleph. La directrice : Bon, alors dites-moi, de quelle tendance êtes-vous ? Moi : Pardon ? La directrice : Oui de quelle tendance ? Religieux, sioniste religieux, traditionnalistes, laïcs ? Ah ! Mais je vois que Mr porte une Kippa tricotée, Mme ne se couvre pas la tête ? Moi à mon mari : Mais qu’est-ce qu’elle veut ? Mon mari : Nous faire entrer dans une case ! Je dois avouer qu’avant cette conversation, je ne m’étais jamais posée la question de mon identité, je suis juive et en France c’était suffisant. Après être sortie de ce bureau, cette question de tendance n’allait plus me quitter. Au fur et à mesure des mois, j’ai compris que la société israélienne que nous avions choisi de rejoindre, était en réalité une société compartimentée. A chaque compartiment, ses codes, son idéologie, son niveau de pratique religieuse. J’ai d’abord pensé qu’il était tout à fait normal et salutaire que cette société soit plurielle.Puis j’ai réalisé que les cloisons entre chaque compartiment étaient plutôt étanches. Pas ou peu d’échanges entre les groupes, un niveau de tolérance assez faible des uns envers les autres, voir une certaine animosité, chacun pensant détenir la vérité absolue. Le plus navrant, c’est qu’aucun des groupes existants ne correspond tout à fait à la juive de France que je suis. Mais alors comment pourraisje un jour trancher ? Apres avoir longuement réfléchie, après en avoir parlé autour de moi, j’ai pris la décision de ne pas choisir. L’exil et les jeux de rôles imposés par la culture occidentale ont bien évidement portés atteinte à notre identité, à l’essence de notre judaïsme. En même temps, c’est en diaspora que nous nous sommes regroupés autour de cette identité quel que soit le niveau de pratique de chacun. De retour sur ma terre, j’ai bien l’intention de faire grandir la femme juive qui est en moi, mais pas selon les modèles qui nous sont ici proposés voir imposés. Je veux pouvoir choisir une voie qui me ressemble, celle des juifs de France et d’Europe. Une voie toute en nuances. J’ai grandi avec l’idée qu’une femme peut porter un pantalon et faire Shabbat, que le fait d’être en maillot sur la plage n’empêche pas la pratique des lois de pureté familiale. J’ai grandi avec l’idée qu’une personne très observante peut avoir des amis qui ne le sont pas et que le plus orthodoxe des « religieux » peut voir la main de D-ieu dans la création de l’état d’Israël et par conséquent célébrer Yom Haatsmaout. J’ai grandi avec l’idée que le OU est le pire ennemi du ET parce que le premier divise alors que le second rassemble. Alors oui, mes enfants intégreront probablement des écoles à la pensée manichéenne, mais chez moi je ne cesserais de leur démontrer que personne n’a tout à fait tort ou complètement raison, qu’il y a toujours à apprendre de l’autre et qu’il faut d’abord le respecter. Avec l’espoir que leur génération devienne celle du trait d’union. L’unité a sauvé, sauve et sauvera le peuple juif des pires décrets.Dans l’adversité, nous savons nous fédérer et l’histoire de Pourim l’illustre parfaitement. Néanmoins, le processus de retour d’Israël sur sa terre est largement entamé, et il faudrait peut-être envisager de changer les schémas, de ne plus attendre les catastrophes pour se sentir proche de l’autre.Il est temps de prendre un peu de hauteur, de cesser d’observer au microscope tout ce qui nous sépare pour enfin mettre l’accent sur ce qui nous rassemble : Un D-ieu, Un Livre, Un peuple, Une terre.
éliane Sebban Rédactrice en chef
L’équipe Nouvelle vous souhaite un Pourim remplit de joies! 9
RAK BE ISRAëL 6 000
des 300 000 employés du secteur High Tech israélien sont issus du public orthodoxe. Ce chiffre relayé par le site d’informations économiques Globes a été publié mi-janvier par le professeur de sociologie et anthropologie Aviad Raz de l’université Ben Gourion. Selon l’universitaire, les femmes ont des difficultés à s’imposer dans le secteur : les deux tiers des employés du High Tech sont des hommes. Toutefois, chez les orthodoxes la tendance est inversée : 4 000 femmes orthodoxes travaillent dans le domaine des techniques de pointe contre seulement 2 000 hommes.
Des autistes dans les rangs de Tsahal
L’ « Unit 9900 », unité d’élite qui se consacre aux renseignements électroniques accueillent en son sein des soldats pas comme les autres. Depuis 2008, Tsahal ne réforme plus les autistes. Ces soldats passent huit heures par jour devant des écrans d’ordinateurs à étudier des images de satellite et de drones. Leurs dons naturels pour l’analyse visuelle, les tâches de perception et la manipulation mentale de formes tri-dimensionnelles complexes sont très appréciés. Depuis 2004, l’association Yad le Yeled HaMeyuchad («Tendre la main à un enfant handicapé») aide les jeunes handicapés qui veulent servir dans l’armée israélienne à intégrer leurs unités. Les nouveaux soldats, souvent éloignés de leurs familles pour la première fois, apprennent progressivement à devenir indépendants. Quand Eichman demandait la grâce de l’état hébreu Eichman qui après avoir nié sa responsabilité dans l’exécution de la solution finale, après avoir nié appartenir au corps décisionnaire et minimiser ses crimes et son inhumanité, supplie ces anciennes victimes de faire preuve… d’humanité ! La lettre écrite en allemand signée et datée : « Adolf Eichmann, Jérusalem, 29 mai 1962 » a été rendue publique le 27 janvier dernier. Deux jours avant son exécution par pendaison, et alors que la Cour suprême israélienne avait rejeté son appel, l’ancien artisan de la solution finale, tentait d’obtenir la grâce du président israélien Yitzhak Ben-Zvi. Dans sa missive, Eichmann condamné à mort fin 1961 à Jérusalem pour crimes contre le peuple juif, crimes contre l’humanité et crimes de guerre écrit : « Je ne suis pas en mesure de reconnaître la décision du tribunal comme juste, et je vous demande, Votre Honneur, Monsieur le Président, d’exercer votre droit à accorder la grâce, en veillant à ce que la peine capitale ne soit pas appliquée ». Une lettre restée lettre morte. Adolf Eichman a été exécuté par pendaison le 31 mai 1962. Ses cendres ont été dispersées au-delà des eaux territoriales israéliennes.
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CAROLINE TABIB La jeune femme de 19 ans vient de se qualifier pour les J.O. paralympiques de Rio en 2016 en tennis de table. Caroline Tabib a tâté plusieurs disciplines – la natation et le basket-ball - avant de se consacrer au tennis de table. Après trois longues années d’entrainements et de sacrifice, la jeune athlète a su se hisser au meilleur niveau. L’été prochain, elle représentera l’état hébreu dans une catégorie où les israéliens excellent. Depuis 1960, le pays a remporté 24 médailles handisports.
30460000€ C’est le montant des échanges commerciaux israélo-marocains en 2015. Ils n’étaient que de 2,18 millions € en 2014. Une augmentation de 145% en moins d’un an. L’agriculture marocaine est le secteur qui importe le plus depuis Israël, avec un volume de 7,6 millions d›euros, répartis entre insecticides et engins agricoles.
Blindspot inquiète la Knesset
Lancée en décembre dernier, l’application Blindspot permet d’envoyer aussi bien des photos, des vidéos que des notes vocales ou de simples messages textuels, sous couvert d’anonymat. Lancée en Israël par l’entreprise Shellanoo, avec le soutien financier des chanteurs américains Will.I.Am et Nicki Minaj et du milliardaire russe Roman Abramovitch, l’application a été téléchargée plus d’un demi-million de fois. Un succès qui a provoqué des appels à interdire l’application et soulevé un débat au Parlement israélien. Les députés se sont réunis en commission le 18 janvier pour évoquer ce problème. Affaire à suivre...
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L’équation isrAéliënne
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+ Mark Zuckerberg
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= Adam Sandler
Ehud Shabtaï
L’un des fondateurs de Waze, le plus célèbre GPS au monde ressemble à un jeune de son âge. La légende raconte que l’israélien peu doué pour se repérer dans l’espace et trouver son chemin aurait bidouillé un GPS avec derrière la tête une idée très précise des améliorations à y apporter pour rendre l’outil optimal. Passionné de sport, ce geek n’est pas seulement un expert de « l’open –source », il est également titulaire d’un diplôme d’information et de philosophie de l’Université de Tel Aviv. Ehud Shabtaï co-fonde Waze en 2006. La firme israélienne est rachetée par le géant Google, on parle d’une transaction de plus de 80 millions de dollars.
like de NOUVELLE Léa Tov, fondatrice de l’application «Ashdod en poche» reçoit sans arrêt les coups de téléphone d’Olot Hadashot à la recherche d’infos et de contacts. Elle décide d’organiser des petits déjeuner Networking pour que les filles qui viennent d’arriver et les plus anciennes développent un réseau. Parceque les filles qui font leur Alyah sont de vraies «Roula» elle nomme ces rencontres «Le Petit dej’ des Roulotes» (parceque une «Roula»=des «Roulotes»). La semaine dernière, Léa ouvre sur Facebook le groupe: « Je suis une roula car...» et reçoit 6000 Likes en 24 heures. Nouvelle soutient l’initiative, Nouvelle aime la Roula.
C’est le temps qu’il faut à la coque imprimante PRYNT pour développer les photos prises avec votre smartphone
©Com’in back
like de NOUVELLE
"Toi, citoyen israélien, ne laisse pas choisir l’Etat à ta place, dévoile ffiièrement ta propre identité, suis le mouvement My Zehut" C’est l’histoire de trois amis d’enfance qui avaient le même prénom. Fraichement débarqués de l’avion à l’aéroport Ben Gurion, sans parler la langue, sans même savoir jouer aux matkots, ils reçoivent la pochette bleue avec leur carte d’identité à l’intérieur. Cependant comment la différencier? Ils s’appellent tous les trois Benjamin alors que chacun a sa propre personnalité, sa propre identité. De plus cette pochette n’est pas suffisamment cool et moderne à leur goût. L’un d’entre eux a alors une idée : personnaliser sa « cover » Tehudat Zehut. MyZehut est né, le rêve israélien peut commencer pour ces jeunes originaires de Paris. L’idée : Des designers crées des « covers » déclinées en trois format Tehudat Zehut classique, Tehoudat Zehut biométrique, cover format passeport. Les produits sont bleu/blanc, tendances, originaux, personnalisable et à prix abordable. 29nis la «cover». Benjamin Bendayan | 052-9370629 |
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POUR LES NOSTALGIQUES DU POLAROID
et pour tous les autres
Elle s’appelle PRYNT et vous n’avez pas fini d’en entendre parler. Cette coque adaptable permet d’imprimer instantanément des photos type polaroid prises sur le vif à partir d’un smartphone. En effet, il suffit de poser son smartphone sur le socle de la « coque-imprimante », de choisir la photo à imprimer sur son téléphone et d’imprimer. En 30 secondes, le tour est joué ! La batterie permet de prendre jusqu’à vingt photos. Le prototype de PRYNT a été réalisé par une jeune entreprise française basée à Paris et à San Francisco. Déclinées dans un premier temps en rose, bleu et blanc, les coques sont proposées à un prix avoisinant les 140 €. Les recharges de dix feuilles de papier de 4 pouces coûteront quant à elles 5 € environ. Le plus ! En passant la photo devant votre smartphone vous pourrez visualiser 5 secondes de vidéo mémorisée dans votre Cloud au moment où elle a été prise ! https://www.prynt.co/
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Maîtrisez l’accessoire ...maîtrisez le style ! Sacs, colliers, foulards, chapeaux, ceintures, basquets léopard ou talons vertigineux, les accessoires nous font leur cinéma et osent tout. Une simple robe noire devient un chef d’œuvre de style grâce à un collier Plastron ou à une ceinture bijoux. Le fini impeccable de nos tenues, des plus chic aux plus casual, tiens dans la paire de chaussures parfaite. Le chapeau apporte la touche allure et élégance au plus basique de nos ensembles. Le choix d’une paire de boucles d’oreilles fera de vous l’espace d’une journée, une jolie rebelle ou l’espace d’une soirée, une star de cinéma. Quand à nos sacs à main, ce n’est pas pour rien qu’en Fashion vocabulaire on les appelle It Bag. Finalement les accessoires n’ont d’accessoire que leur nom, ils détiennent le secret du style et c’est bien pour ça que Nouvelle leur consacre les pages modes de ce numéro. Et si l’essentiel se cachait dans les « petits détails » … 1.éventail léopard,CONCEPTSTORE.COM, 69₪|2.sac ivoire, CHARLES KEITH, 329₪ |3.baskets beiges,NEW BALANCE, 569₪|4.baskets blanches,NEW BALANCE, 479₪|5.lunettes de soleil, BURLY, 305₪|6.pull,MASSIMO DUTY, 399₪|7.jupe rose poudrée,PAULKA, 1124₪|8.jupe blanche,PAULKA, 1068₪|9.collier doré pampille,CHARLES KEITH, 249₪| 10.lunettes mouchetées bleues,PRINCE, 129₪|11.bracelet, CHARLES KEITH, 99₪|12. ceinture dorée lacet,CHARLES KEITH, 169₪|13.boucles d’oreille,ZARA, 79₪|14.pochette perlée, AMANDA K, 66₪|15.baskets argentées,TALLY WEIJL, 159₪|16.baskets basses beiges croco,AMERICAN EAGLE, 139 ₪|17.baskets léopards,NEW BALANCE, 499₪|18.foulard damier marron/beige,ADI BAKSHI, 149₪|19.sac pailleté doré, AMANDA K 1520₪|20.sac argentée,FURLA, 1520₪|21.sac moutarde, MASSIMO DUTY, 895₪.
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Foulards et Turbans L’accessoire devient tendance. www.etcasiart.com STUDIO 13,Shlomtsion Hamelaha . 2eme étage . Jérusalem 055.665.30.44 | 052.77.10.410 Points de ventes: Odia Lovitch 8, Shmuel Hanagid . Jérusalem 5, Hahistadrut . Petah Tikva Gush Etsion . Neve Daniel KArmim | Merkaz Center, Givat Shaul . Jérusalem Psifass | 43, Dereh Samilo . Nétivot Sivan Rohem | 53, Yossi Banaï . Ramle
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1.veste cuir noir,TALLY ZEIJL, 279₪|2.boucles d’oreille iris noir,SHLOMIT OFIR, 180₪|3feutre noir,MANGO, 115₪|4.collier visbi,MANGO, 169₪|5. silouhette, JO-LA MARQUE TSNIOUT|6.ceinture large noire,CHARLES KEITH, 169₪|7-sac noir,CONCEPTSTORE.COM, 349₪|8.sac noir fermeture Hermès,CHARLES KEITH, 349₪|9.chaussure noir talon compensé, CHARLES KEITH, 349₪|10.fard a paupière,BOURGEOIS, 130₪|11.fard, SHISEIDO, 240₪|12.veste kaki, ZARA, 129₪|13.pull,BERSHKA, 79₪|14. escarpin noir, CHARLES KEITH, 189₪. 2
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1.sac framboise,ZARA, 229₪|2.sac rouge,CHARLES KEITH, 349₪|3.chemise longue bleu marine,FOX, 169₪| 4.éventail feuillage,CONCEPTSTORE.COM, 69₪|5.jupe bleu,LAUREL, 896₪|6.collier bambata,MANGO, 169₪| 7.sac baluchon bleu marine,CHARLES KEITH, 349₪| 8.jupe tenis bleu ciel, LAUREL, 896₪|9.sac jaune soleil, FURLA, 2280₪|10.jupe bleu, ASKADA, 129₪|11.boucles d’oreille pierre bleu,ROYALTY, 1794₪|12.chemise voile bleu, LAUREL, 1230₪|13.veste caban vert kaki à capuche fourrée, AMERICAN EAGLE, 320₪|14.chèche, MASSIMO DUTY, 275₪.
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A l’occasion de la journée internationale de la femme qui a eu lieu le 8 mars dernier, la créatrice de bijoux Shlomit Ofir édite un bracelet mantra.
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Onze femmes du monde entier- designers, bloggeuses créatrices de mode ont participées au désigne du bijou. Shlomit offir à demander à chacune d’entre elle de décrire en une phrase leur ressenti quand à cette journée. Le résultat : Onze bracelets bijoux à message en anglais et en français. Une partie des gains sera reversée à l’association Hahatzer Hanashit (le jardin des femmes), association qui lutte pour les droits et l’égalité des femmes en Israël.
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© FOTOLIA 2015
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Bracelet Mantras Shlomit Ofir | 150 nis Edition limitée en vente sur les sites de l’association et de la créatrice. www.hatzer.org.il www.shlomitofir.com
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Le maquillage est un art, Elisheva en est l’expression...
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1.boucles d’oreille flèche,SHLOMIT OFIR, 88₪|2-perfect rouge, SHISEIDO,235₪|3.pull étoile,FOX, 130₪|4.jupe noir,ZARA, 129₪|5. bague flèche, SHLOMIT OFIR, 135₪| 6.sac croco blanc, CHARLES KEITH, 349₪|7. chaussures talons, CHARLES KEITH, 349.₪
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UNE HISTOIRE DE FLEURS... Elle se nomme TALI….en français son prénom signifie « ma rosée », comme pour annoncer une passion, un métier. Les fleurs, la féminité et les ambiances de fêtes, sont les éléments essentiels de son univers.
Depuis toute petite Tali aime les matières, elle a besoin de les toucher, de les sentir et de les transformer : couper, plier, froisser, peindre, rénover. Elle étudie le stylisme puis la décoration d’intérieur. Le long de son parcours une obsession, les fleurs. La participation à plusieurs expositions nationales et internationales, aux cotés des plus grands noms dans ce domaine, amène Tali, sur la première marche du podium du championnat de l’art floral en Israël en 2004. « Aujourd’hui, mon travail est un peu le reflet de mes souvenirs d’enfances mêlés à toutes les expériences de la vie ». Les bouquets de mariée et des filles honneurs, les accessoires pour les cheveux, les broches ou encore les cadeaux pour les invités,tout est conçus à partir de matériaux naturels .Après une rencontre personnalisée, Tali créera pour vous une variété infinie d’articles pour le plus beau jour de votre vie. Son atelier, au fond du jardin, entouré des fleurs qu’elle aime tant va vous charmer. Vous serez immédiatement impressionnées ! www.studiotali.co.il | 052 2444067 |
Studio tali
YAFFA BE LAVAN
Une robe d’exception pour un jour exceptionnel !
Le salon YAFFA BE LAVAN met à votre disposition son savoir-faire et ses trente années d’expérience et crée pour vous des robes de mariées uniques, inspirées du chic et de l’élégance à la française.
Rencontre avec Marina et son studio de style : « Nos mariées sont notre priorité, nous mettrons tout en œuvre pour quelles se sentent belles et éblouissantes pour ce jour si particulier. Nos créations, haute couture, allient qualité, style et créativité. Un mélange de subtilité, d’originalité et pour celles qui le désirent le respect et l’hommage aux valeurs du judaïsme» La collection printemps /été 2016 a été dessinée en pensant à toutes les femmes: Celles qui ont envie de féminité, de glamour, de romantisme, d’élégance ou de simplicité. Des tons naturels, des lignes gracieuses et pures, des tissus délicats fluides et légers enrichies de dentelles. Le salon se fera un plaisir de privatiser pour vous et vos proches un espace de préparation pour ce jour exceptionnel. Calme, détente et jacuzzi au programme ainsi qu’un service coiffure et maquillage en collaboration avec des professionnels expérimentés et talentueux. Toutes les créations YAFFA BE LAVAN vous seront présentées en mai 2016 dans le cadre de l’exposition MARIAGEXPO à Ramat Poleg, Netanya. Pour une rencontre personnalisée et en français, appelez Marina et Sophie au 09-8841879.
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GLORIOUS BEATE
interview
Ce n’est pas tous les jours que l’on parle à une héroïne. Alors quand l’occasion se présente, c’est intimidée et pleine de respect pour ses actions que je lui pose des questions… C’est avec naturel et simplicité mais consciente d’avoir rempli une noble mission qu’elle se raconte…
A
llemagne. 1968. Berlin. Une jeune femme approche la tribune du parlement. Munie d’un appareil photo, elle se fait passer pour une journaliste et se faufile à travers la foule. Les medias ne le savent pas encore mais ils seront témoins d’une scène qui provoquera un immense émoi, un esclandre sans pareil. Une image qui fera le tour du monde… Celle de cette femme allemande qui, en plein meeting du parti des chrétiens démocrates, administre une gifle au chancelier Kurt Georg Kiesinger et s’exclame : « Kiesinger, Nazi, démissionne ! » Cette femme c’est Beate Klarsfeld. Ce geste, tout un symbole pour une nouvelle génération confrontée à un passé chargé de haine, de honte, de nondit, de tabou… Il ne s’agit plus de se terrer, d’oublier, d’effacer… L’heure est aux règlements de compte, à la justice, la vérité. Beate Klarsfeld est une légende… Sa vie une épopée… Hommage à cette dame hors du commun qui nous accorde un entretien hors du temps. JKL: A ce moment-là vous vous érigez contre votre propre pays. Qu’est-ce qui motive alors votre geste ? Comment arrive-t-on à une telle remise en question ? BK: A l’époque de ce scandale je venais tout juste d’apprendre les agissements de mon pays d’origine. Née en 1939 dans une famille modeste de Berlin, mon père était un soldat allemand de la Wehrmacht. A l’école, personne n’évoquait ni la guerre ni le nazisme montant. L’holocauste ne figurait pas au programme. A nos yeux, les assassins étaient les russ-
es. Point final. En 1960, je décide de partir à Paris en tant que jeune fille au pair. Le 11 Mai de cette année, sur le quai du Metro Porte-de-Saint-Cloud, je fais la rencontre d’un jeune homme étudiant de sciences-po. Serge est un juif français d’origine roumaine, dont le père a été assassiné à Auschwitz. Luimême avait survécu à la guerre en se cachant dans un placard. Beate et Serge ne le savent pas encore mais leur rencontre est prédestinée, une mission les attend. Féru d’histoire, il lui raconte… la guerre, les camps, la mort… Il lui dévoile… l’horreur, la peur, l’enfer. C’est la première fois qu’elle entend ce récit, qu’elle est confrontée à la réalité. C’est à ce moment-là qu’elle comprend ce que voter Hitler alors signifiait. Il lui ouvre les yeux, elle ne pourra plus les refermer… « La responsabilité de mon pays m’apparait alors dans toute sa cruauté… et je décide de l’endosser, de la faire mienne. Je ne suis pas coupable mais ma conscience, ma moralité me pousse à agir. » Ce même jour, à des kilomètres de là, le Mossad capture l’ex SS nazi Adolphe Eichmann, l’un des responsables de la solution finale. Un signe du destin ? Un joli clin d’œil pour le moins… Une grande histoire d’amour improbable unit ses deux protagonistes que tout opposait et scelle leur destinée. La boite de Pandore est ouverte… Tout le mal du passé s’en est échappé. Il s’agit à présent de libérer l’Esperance… de réparer. Et Beate de renchérir : « Il fallait que le monde sache ! Que les coupables se fassent pointer du doigt. Il était inconcevable de les laisser gravir les échelons de la société sans intervenir. J’étais le symbole d’une nouvelle génération d’enfants qui se devaient de punir leur père… »
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interview Seuls d’abord, puis avec l’appui de « l’association des fils et filles des déportés de France » qu’ils créent en 1979, Beate et Serge mènent une traque effrénée contre les nazis ayant fui la justice, résolvent des enquêtes insolubles afin de débusquer de grands criminels de guerre, prennent des risques infinis pour que ceux qui ont donné la mort par le passé soient aujourd’hui punis. Le couple est notamment à l’origine du procès de l’ancien SS Klaus Barbie, retrouvé en Bolivie et condamné à perpétuité pour crime contre l’humanité. Mais également de ceux de René Bousquet, Maurice Papon, Paul Touvier et Leguay….. Une vie durant à lutter contre les stigmates et les mensonges, à dénoncer les crimes de la Shoah, à honorer la mémoire de ses victimes… Coups d’éclats médiatiques, manifestations, espionnage, voyages au bout du monde... Une histoire d’amour et d’aventure exaltante qui inspirera des films sur le grand écran et noircira une page du dictionnaire Larousse. L’objectif est ambitieux: condamner les bourreaux impunis afin de rendre leur dignité et leur identité à des hommes déportés, humiliés, oubliés…. JKL: Vous êtes mère de deux enfants. A cette époque la femme n’était pas souvent sur le devant de la scène… On vous nommait alors « la terroriste à la mini-jupe ». N’aviez-vous pas peur de prendre de tels risques ? Est-ce que votre bonheur familial ne pouvait passer que par la réussite de votre entreprise ? B.K: Rien ne me prédestinait à vivre cette vie, à devenir le symbole de ce combat. Nos carrières, notre sécurité matérielle, notre famille… Nous avons mobilisé toutes nos forces, tous nos moyens dans ce combat. Nous avons par deux fois été victimes de tentatives d’attentat. Nous y avons échappé par miracle. Evidemment, en tant que femme, il m’était plus difficile de m’absenter pour de longs voyages périlleux… Mais c’était indispensable. Nous nous devions de gagner. L’avenir de nos enfants passait par le succès de notre cause. Parce qu’accomplir ce qui comptait tant à nos yeux avait forcément un impact sur le bonheur de notre famille. Une famille soudée, unie, heureuse. Sans cela, nous n’aurions jamais eu le courage de nous battre. Notre fils, Arno, surnommé à l’époque « le plus jeune homme politique » continue d’ailleurs aujourd’hui l’œuvre de son père. Notre persévérance a permis de mettre en lumière le rôle de Vichy et à l’ombre des assassins de guerre. Ce travail de mémoire retracé dans un livre des plus exhaustifs était primordial! A une époque où les derniers témoins meurent, les écrits restent. Un jour, nos petits enfants seront fiers… 20
JKL: Quel est votre lien avec Israël ? BK: Je suis une amie d’Israël. Mon mari et mon fils ont déjà reçu la nationalité par le passé. Je me sens solidaire et touchée par la cause de ce pays depuis toujours. Après la guerre de Kippour je me suis rendue à Damas pour demander à la croix rouge de venir en aide aux soldats. En 1978 puis en 80, la Knesset me propose comme candidate pour recevoir le prix Nobel de la paix. Menahem Bégin m’avoua être la seule femme allemande à lui avoir serré la main. Golda Meir fit également mes éloges. JKL: Et votre rapport au judaïsme ? N’avez-vous jamais pensé à vous convertir ? BK: Non, il n’en a jamais été question. Justement parce que je me sens très fière en tant qu’allemande non juive d’avoir agi et érigé un grand pont entre le peuple allemand et le peuple juif. Mon action n’aurait pas eu le même sens. Le message aurait été moindre. Je pense avoir aidé à changer les mentalités… Après l’épisode de la gifle qui m’avait valu une condamnation d’un an ferme de prison, soudain le Président allemand me décore de l’ordre national du mérite. L’Allemagne m’avait d’ailleurs choisi comme candidate aux élections de 2012, moi l’amie des juifs. C’est bien la preuve que la nouvelle génération allemande a changé, a compris. La chancelière Merkel est d’ailleurs une amie d’Israël. JKL: Comment réagissez-vous à ce regain d’antisémitisme de par le monde ? Boycott, attentats, violence… A nouveau on tue des juifs parce que juifs… Un nouveau combat pour vous ? BK: J’ai en effet une impression de déjà-vu... Le peuple juif est à nouveau en danger, d’où cet afflux de juifs de France en Israël. L’islam d’aujourd’hui est instrumentalisé par des fanatiques qui justifient toutes les cruautés en son nom. Les démocraties occidentales sont très mal préparées pour y faire face. Il ne faut plus fermer les yeux et être laxistes. En temps de crise, la population a tendance à se tourner vers les partis extrémistes. Notre combat aujourd’hui est justement de lutter contre le front national, les djihadistes, les Dieudonné… Nous sommes toujours présents et prêts à nous engager. Dans une conférence que le couple Karlsferd donne à Natanya, Serge dira : « Je ne suis peut-être pas prêt à vivre en Israël, mais je suis prêt à mourir pour ce pays… »
interview
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JKL: Votre vie a été couronnée de tellement de succès. Avez-vous pourtant des regrets, des choses que vous auriez voulu accomplir et que vous n’avez pas pu réaliser ? BK: Certains… J’aurais voulu, par exemple, traduire en procès un des responsables allemands du massacre d’Oradour-sur-Glane, âgé aujourd’hui de 92 ans. Mais de nos jours, cela a un peu perdu de son attrait… S’il faut continuer à condamner, un procès sans document, sans témoin, sans confrontation avec les enfants de victimes - orphelins aujourd’hui - ne revêt pas la même importance. Aujourd’hui, les accusés le sont parce qu’ils étaient présents dans les camps. Mais leur participation active ne peut plus être démontrée frontalement. La majeure partie de nos actions menées ont été une grande réussite. Notre meilleure arme a été la patience, la méthodologie, l’envie de parvenir à nos fins et de ne jamais baisser les bras, abandonner une bataille. Un leitmotiv récurrent dans chacun de nos
combats encore aujourd’hui, contre le FN, pour la cause des refugiés en Allemagne, pour Israël... Un demi-siècle de luttes effrénées et d’accomplissements sans précédent… et Beate n’a pas dit son dernier mot. Israël. Février 2016. Jérusalem. C’est Beate Klarsfeld « la chasseuse de nazis » qui est reçue cette fois par le ministère de l’intérieur d’Israël, qui lui octroie la nationalité israélienne à titre honorifique, pour louer le combat d’une vie dans sa traque des nazis et ses actions admirables pour conserver la mémoire de la Shoah. Pour que des chiffres tatoués sur des bras innocents, deviennent des noms à jamais gravés dans la mémoire collective et dans le cœur de leurs descendants… « Never Again. » Plus qu’un slogan… Une Espérance. Johanna K. Levy
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DOSSIER
Les “nouvelles” tribus d’Israël Il était une fois un peuple, constitué de douze tribus, porteuses chacune d’un message différent, d’une approche différente de la réalité. Ce peuple a été dispersé aux quatre coins de la Terre, absorbant les cultures des pays qui l’ont accueilli, tout en gardant son identité, préservant son sentiment d’appartenance à un tronc commun. De retour sur leur terre, ces tribus doivent apprendre peu à peu à redevenir un peuple, capable de gérer ses différences, de les accepter, de les aimer. En attendant, la société israélienne reste encore compartimentée et impose encore à ceux qui la rejoignent de faire des choix d’appartenance religieuse, ethnique, politique. Pour nous, olim de France, ce choix imposé est souvent mal vécu, mal interprété, car antinomique avec notre caractère et l’éducation que nous avons reçue. Peut-être est-ce là l’une des contributions que nous devons apporter à Israël ?
L
’un des principaux chocs que doivent affronter les olim de France à leur arrivée en Israël est identitaire : en Israël, il ne suffit plus d’être Juif. Très vite, on nous demande de ‘’choisir un camp’’ : sioniste religieux ? Laïc ? Orthodoxe ? De gauche ? De droite ? D’extrême gauche ? d’extrême droite ? Harédi ashkénaze ? Harédi séfarade ? Traditionnaliste ? Hassid ? Kippa noire, kippa tricotée, pas de kippa ? Face à ce déluge de questions, face à cette exigence de compartimentation, face à ce choix imposé par une société qui vit ces distinctions au quotidien, le olé de France a du mal. Lui qui a vécu dans un monde où on pouvait porter la kippa et aller en boîte, où l’école juive était un creuset où la pratique (ou l’absence de pratique) de l’un ne gênait pas celle de l’autre, où les définitions identitaires étaient cultivées dans un flou artistique confortable, où chacun parvenait à se retrouver, bref, ce olé de France n’a pas envie d’entrer dans un tiroir. Même si finalement, il y entre. Pas parce qu’il a été convaincu de la pertinence de cette segmentation, mais parce qu’il n’a pas le choix. Parce que lorsqu’il doit choisir une école pour son enfant, il va devoir répondre à ces questions qui, à son arrivée, lui donnaient des boutons. Parce que chaque tiroir a son type d’école. Parce que chaque compartiment a son type de synagogue. Parce que chaque segment de la société israélienne a un attirail vestimentaire qui permet à l’Autre (avec un grand A) de savoir à qui il a affaire.
Triste, ce constat ? Très triste. Et les Israéliens euxmêmes en ont assez. Ils sont de plus en plus nombreux à refuser ces définitions et ce carcan qui implique que si on porte un foulard et une jupe, la personne face à vous vous range dans la case ‘’religieuse’’, sûrement ‘’de droite’’, a priori ‘’mère de famille nombreuse’’. Que si on a la tête découverte et qu’on habite au kibboutz, on appartient à la case ‘’laïc’’ qui manifestement n’étudie pas la Torah et doit sûrement être rangé dans le tiroir ‘’ashkénaze’’. On assiste régulièrement à l’ouverture de « yéshivot pour laïcs », d’écoles refusant d’appartenir au courant religieux, laïc ou orthodoxe et ayant trouvé la formule permettant à chacun d’exprimer sa différence sans menacer celle de l’autre. Fréquemment, on peut voir sur les écrans des artistes portant barbes et kippa et chantant avec extase des meilleurs titres de Rolling Stones ou de Nirvana. Pas de doute : la société israélienne change. Mais pourquoi seulement maintenant ?
Les origines de la société israélienne « à tiroirs »
Lors de la création de l’Etat d’Israël, il a fallu réunir des Juifs issus du monde entier autour d’un éthos commun. C’est ainsi qu’a été adopté le concept de ‘’creuset’’, cher à David Ben Gourion, selon lequel les populations immigrées de diverses origines devaient effacer leurs différences pour fonder une société homogène. Une chanson en hébreu exprime parfaitement l’état d’esprit de cette époque : « Soudain, un homme se lève, et il découvre qu’il est un peuple ». Mais par ‘’société homogène‘’, les pères fondateurs de l’Etat d’Israël voulaient dire ‘’répondant à un modèle bien particulier’’, le fameux sabra, débarrassé des stigmates de l’exil mais paradoxalement occidentalisé, parlant l’hébreu (et pas le yiddish ou le judéo-arabe), travaillant la terre, fier et fort… 24
Ce modèle, par la force des choses, a été refusé par de nombreux pans de la toute jeune société israélienne : ainsi, le public orthodoxe a réagi en se cloisonnant, le public séfarade s’est senti « mis de côté » par l’élite ashkénaze, voire spolié. C’est ainsi que s’est créée une forme d’élite autour de laquelle gravitaient d’autres communautés, certaines déplorant de ne pas avoir été acceptées dans le ‘’club des grands’’, d’autres s’en éloignant le plus possible. Et c’est donc par réaction à une volonté politique d’homogénéité que se sont créées les nouvelles tribus d’Israël…
L’harmonie contre l’absolu
Si les olim de France, majoritairement issus d’Afrique du Nord ou en tous cas très influencés par la culture nord-africaine, réagissent avec tant de méfiance face à ce cloisonnement de la société qu’ils ont rejoint, c’est parce qu’il est en totale contradiction avec leurs racines et avec tout ce qu’ils ont vécu, eux et, leurs parents et grands-parents. Cette segmentation, il faut bien l’avouer, prend ses origines dans le monde ashkénaze où, dès le 18e siècle, les ‘hassidim’ et les ‘mitnagdim’ étaient en guerre idéologique, suivi par les ‘’sionistes’’ et les ‘’antisionistes’’, les ‘’kabbalistes’’ et les ‘’anti-kabbalistes’’... Ce « jusqu’au-boutisme » a poussé bon nombre de Juifs d’Europe et de l’ex-URSS à aller jusqu’au bout de leurs choix. Ils étaient soit ‘’laïcs’’ soit ‘’ orthodoxes’’. La voie du milieu, chère à Maimonide, ne leur parlait pas. Et surtout, il fallait s’auto-définir, donner un nom à la communauté, au groupe auquel on appartenait. Au sein du monde séfarade, cette nécessité d’autodétermination individuelle n’existe pas. A tel point que, comme l’explique le rabbin Ouri Cherki, de Jérusalem, on peut trouver parmi les séfarades « un réformisme de facto et une orthodoxie de jure » :
DOSSIER une capacité à honorer la tradition, les rabbins, le judaïsme, tout en ne respectant pas à la lettre ces mêmes traditions. Selon le rabbin Cherki, il ne s’agit pas d’un signe de faiblesse mais de l’inexistence d’un fossé entre non religieux et religieux, au sein du monde séfarade. S’il fallait résumer, on pourrait dire que le séfarade est à la recherche d’harmonie et l’ashkénaze à la recherche d’absolu. Quoi qu’il en soit, la société israélienne vit, aujourd’hui, un profond changement. Partie du creuset qui visait à effacer les différences pour imposer un modèle unique d’Israélien, passant par une segmentation radicale, sociale et religieuse, la so-
ciété israélienne, malgré ses profondes fractures, ou peut-être à cause d’elles, a davantage d’harmonie. Et c’est peut-être pour cela que le rôle de l’alya de France est essentiel, car elle allie à la fois l’approche séfarade et la culture occidentale. Ce rôle, les olim de France peuvent et doivent le jouer, mais à condition qu’ils parviennent à préserver cette nature et cette culture de l’ouverture, du refus de juger les autres en fonction de leurs choix religieux. A nous de relever le défi. Laly Derai
L’interview avec le Rav Ouri Cherki
Le rav Ouri Cherki connait bien à la fois la communauté francophone et la société israélienne et connait parfaitement le sentiment de malaise qui règne parmi les olim de France lorsqu’on leur demande d’adopter une définition ou un cadre communautaire aux limites bien précises. Né en 1959 à Alger, il est monté en Israël en 1972 après plusieurs années passées en France. Profondément attaché au dialogue entre toutes les composantes de la société israélienne, il a accepté de répondre aux questions de Nouvelle sur le délicat dossier de la segmentation communautaire en Israël.
Nouvelle: Cette nécessité d’adopter une identité communautaire au moment même où l’on obtient sa carte d’identité israélienne est souvent mal vécue par les olim de France. Mais est-ce vraiment une nécessité ou est-il possible de ‘’passer outre’’ ? Rav Ouri Cherki : Toute personne a besoin de s’auto-définir, mais ces définitions ne doivent pas forcément être celles qui ont été adoptées par la société israélienne. N: Un olé qui arrive en Israël peut donc s’inventer sa propre définition ? Il peut ‘’s’autodéterminer’’ ? Rav Ouri Cherki : Il vient en Israël pour apporter sa contribution personnelle aux définitions sociétales. Il existe des cadres que la société a construits au fil des années et les olim de France amènent avec
eux un enrichissement particulier qui leur permet de contribuer à l’élargissement de ces cadres. Je pense que la alya de France peut aider à changer les cadres que nous connaissons aujourd’hui. Il n’est pas nécessaire de renoncer complètement aux définitions mais d’en créer de nouvelles, plus souples peut-être, moins étriquées, plus larges… N: C’est-à-dire ? Rav Ouri Cherki : Cela signifie que par exemple, la distinction établie entre harédi (orthodoxe) et sioniste, qui est tellement ancrée dans l’ADN de la société israélienne, n’est pas adaptée au public issu de l’alya de France, chez qui les frontières sont différentes. Par exemple, au sein du public francophone, l’orthodoxie harédite n’est pas forcément synonyme de méconnaissance des matières 25
DOSSIER profanes. D’un autre côté, le sionisme peut être profondément enracinée dans la culture juive. Les exemples ne manquent pas. N: Vous dites en substance que le fait que le peuple juif se soit construit autour de douze tribus, possédant chacune sa spécificité, son approche personnelle, ses forces, ne constitue pas un problème, mais que c’est le regard que chacune des tribus porte sur les autres tribus qui doit changer. Chacune des communautés doit être capable de comprendre que les autres communautés ont leur place et apportent, elles aussi, leur pierre à l’édifice. Rav Ouri Cherki :Oui, mais je souhaite établir une distinction entre les différences identitaires et les différences d’opinions. Lorsque l’on parle d’opinions différentes, il est nécessaire de trancher, de décider ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Exactement comme dans la Hala’ha (la loi juive), où nous trouvons dans nos textes que c’est l’opinion d’untel qui a été retenue mais pas celle d’untel autre. Lors de débats portant sur des questions de fond, il est bien entendu essentiel de trancher et de se faire sa propre opinion, quand ce n’est pas l’Histoire elle-même qui
se charge de décider pour nous en faveur de telle ou telle position, de telle ou telle vérité. N: Quel est l’impact de l’origine majoritairement séfarade des olim de France dans cet ‘’enrichissement’’ dont nous parlions un peu plus tôt ? Rav Ouri Cherki : L’impact est énorme. La société israélienne a pris l’habitude de distinguer le monde séfarade et ashkénaze en fonction de cadres socioéconomiques et éducatifs… N: En gros, les séfarades sont moins riches et moins cultivés que leurs frères ashkénazes… Rav Ouri Cherki: En gros, oui. Mais les olim de France cassent justement toute cette vision dichotomique de la réalité puisqu’ils sont à la fois profondément attachés à leur culture séfarade et à la culture occidentale, qu’ils sont à la fois attachés aux traditions et capables de réciter les plus importants philosophes. Ceci est leur contribution à la société israélienne et il s’agit là d’une contribution majeure. Propos recueillis par Laly Derai
Les écoles ‘’communes’’ : une réponse aux barrières communautaires
Voici maintenant plusieurs années que des dizaines de maternelles et d’écoles parsemées dans tout le pays accueillent des élèves issus de familles pratiquantes, traditionnalistes et non-religieuses. Décidés à effacer les barrières qui divisent la société israélienne en fonction de l’appartenance religieuse, ces écoles ont réussi à construire un programme éducatif qui parvient à transmettre à leurs élèves des valeurs à la fois juives et israéliennes. Toutefois, elles ne font pas l’unanimité. Initiées par plusieurs associations dont celle deTsavPiyous (qu’on pourrait traduire littéralement par ‘‘la nécessité de se réconcilier’’), qui a pour objectif de rassembler les différentes composantes de la société israélienne, les écoles ‘’communes’’ aux élèves religieux, traditionnalistes et nonreligieux sont aujourd’hui plusieurs dizaines en Israël et accueillent plus de 10 000 élèves. Le programme éducatif prend en compte les différences identitaires des élèves et
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tente de trouver le dénominateur commun le plus large possible, l’enrichissement mutuel étant l’un des objectifs les plus recherchés. Depuis 2008, ces écoles appartenant au courant du ‘Hinou’hMéshalev font partie du cursus des écoles publiques, entièrement financées par l’Etat. Selon les éducateurs qui accompagnent ce projet, il n’est pas question de demander à aucune des composantes de renoncer à son identité mais de permettre à chacune de s’exprimer. Toutefois, au sein du monde religieux, certains affirment que ce genre d’écoles ne correspondent pas au public pratiquant, du fait de la mixité des classes jusqu’en Terminale mais aussi de l’approche très pluraliste de la Torah et des textes, parfois éloignée de la tradition. L.D.
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Le minimalisme
Entre sobriété et élégance
A l’approche des fêtes de Pessah, on a envie de faire de la place, de se débarrasser du superflu, on a envie d’espace. Le style minimaliste épuré est une tendance qui nous plonge dans des intérieurs contemporains, sobres et spacieux. Une tendance sans bavardages où seul l’essentiel compte mais où le confort n’est pas pour autant négligé. Nous vous invitons à découvrir la beauté paisible qui se dégage de ce style. Une tendance en parfaite harmonie avec l’ambiance printanière qui s’annonce. La clé du minimalisme se trouve dans cet adage : « moins il y en a, mieux c’est ! ». Fini les bibelots qui traînent sur les étagères et tous ces objets qui ne font qu’alourdir l’espace. On oublie les meubles en surnombre, les objets de décoration inutiles et les centaines de cadres photo. Votre espace devient sobre , calme et tend vers plus de praticité, plus de simplicité. Attention cependant, cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille faire l’impasse sur le style. L’histoire du courant minimaliste Associé à la démarche entreprise par l’école allemande Bauhaus au début du 20e siècle, on rapporte souvent le minimalisme à des designers ou architectes comme Ludwig Mies van der Rohe, né en France mais également d’origine allemande. Ce dernier, en basant son style sur trois matériaux bien précis : le verre, le béton et l’acier, a été en effet un précurseur de la décoration minimaliste. L’une de ses créations les plus connues du grand public est le fameux fauteuil Barcelona. Si les débuts de ce style déco remontent à de nom28
breuses décennies, il s’est considérablement développé avec l’afflux des nouvelles matières, comme le plexiglas par exemple, ainsi que l’évolution des tendances. Il fait sa réelle apparition dans nos intérieurs dès les années 1960. Concentré sur l’essentiel, ce courant est l’exact contre-pied du pop-art et de ses débordements avec pour unique principe “less is more” (moins c’est mieux). Le but ? Un intérieur sobre dans lequel chaque objet est utile et possède une fonction propre. Pas de bibelot, pas d’objet inutilisable, la décoration minimaliste permet d’optimiser l’espace et de revenir aux basiques. Des objets soigneusement pensés Fonctionnels et discrets, les meubles minimaux remplissent avant tout la tâche pour laquelle ils ont été créés. La finesse de leur ligne et la sobriété des couleurs et des matières utilisées sont un signe distinctif, tout comme la façon acétique dont ils seront disposés. On investit dans peu d’objets mais ils doivent avoir un impact fort, on prime sur la qualité plutôt que sur la quantité. L’enseigne italienne KARTELL au 43 de la rue Karli-
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Des tons neutres On se tournera vers des surfaces claires et épurées. Les murs doivent être de préférence dans les dégradés de gris, de beige ou autour de la couleur blanche. Le blanc agrandit la pièce, et donne de la lumière à votre intérieur. Attention en revanche à ne pas choisir une peinture murale trop froide, on privilégiera les couleurs qui adoucissent: blanc cassé, coquille d’œuf, gris très clair. La couleur peut être introduite par touches et avec parcimonie par le biais de quelques pièces d’ameublement ou de décoration. L’importance de la lumière La lumière est un enjeu prédominant pour la décoration et l’aménagement d’un intérieur. Elle donne à votre espace du style, de la grandeur, et bien évidemment de la luminosité. Le minimalisme opte pour des lampes aux courbes fortes et modernes, pour des pièces design et unique. Les luminaires au plafond ont aussi leur signature, on évite les lustres chargés et on choisit une option contemporaine et sobre. Les enseignes Logo Teora proposent des pièces originales de designers européens mais aussi israéliens logo-lighting.co.il. La maison Exclusive au port de Tel Aviv a , elle aussi, des pièces au design à la fois épuré et fort dans la lignée de la tendance minimaliste, www. exclusive.co.il. Ces objets essentiels, en plus d’éclairer deviendront des pièces maitresses dans votre espace.
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RENCONTRE Déco
une femme inspirée
GALIT DAYAN RAVIV
En arrivant au studio de création de Galit Dayan Raviv, à Herzliya on est frappé par la force et la singularité de son univers. La fondatrice de DESIGN2BE, conçoit, aménage, décore les intérieurs des particuliers et les espaces professionnels. Ce n’est pas tout, cette passionnée d’art et d’architecture «design» des objets ; luminaires pour les éditions Lighthouse, portes pour la maison Shaaré Braha. Elle réalise également des tableaux d’art contemporain comme la série nommée « la vie en fuchsia » qui orne les murs de tous les instituts Care Laser en Israël et aux Etats Unis. Plus récemment elle a lancé une série de tableaux destinés au design de la maison, mêlant tradition et modernité du nom de « Brahot et perspective ». Galit s’inscrit dans un style résolument contemporain, fort, sobre, pur mais toujours chaleureux. Le plexiglas et l’acier froid, les bois bruts et chauds, les nuances de blancs rehaussées par les couleurs vives utilisées en touches. Un style tout en contraste mais toujours avec le souci de la cohérence et de l’harmonie. C’est à Genève qu’elle entre dans l’univers de l’art, de l’architecture et du design. « J’ai vécu en Suisse pendant 8 ans, j’y suis arrivée en tant qu’ingénieur mais j’ai toujours été attirée et concernée par l’esthétique et le beau. La vie en Europe m’a fait découvrir l’aménagement d’espaces et le design, là-bas j’ai su après avoir aménagé une maison puis une autre que j’avais trouvé ma voie. A son retour en Israël, Galit a du s’adapter et reconstituer une équipe. «Trouver des professionnels compétents et fiables relève du parcours du combattant en particulier lorsqu’on est habitué à la rigueur Suisse. La maison que j’ai acquise à Herzliya m’a servi de test. Son aménagement à été une expérience qui m’a permis de savoir avec qui je pouvais travailler « à la Suisse » et les kablan à éviter ». Avec son équipe le lien de confiance est indispensable, « je dois pouvoir compter sur eux, sur leurs compétences, leur professionnalisme et leur sérieux de la même manière qu’ils compte sur moi et sur mon savoir faire». 32
Avec ses clients, la confiance et l’écoute sont également primordiales. «Le design d’un intérieur ou d’un objet est un service particulier, cette activité demande de comprendre et de s’intéresser aux autres ». Lorsqu’on la sollicite pour un projet, elle prend le temps de faire connaissance avec ses interlocuteurs, elle écoute attentivement les envies et les attentes. «En aménagement d’intérieur, je travaille avec un logiciel qui permet de visualiser chaque pièce comme si on était. Ce n’est qu’une fois que l’ensemble répond aux demandes et aux attentes que je passe aux plans puis à la mise en œuvre des travaux. Mon savoir faire est à la disposition des gens qui font appel à moi ». GALIT DAYAN RAVIV a fait du design une philosophie de vie. De son travail se dégage à la fois une extrême douceur et une très grande force, on y trouve l’emprunte de son parcours avec tous les défis, les douleurs et les joies qui caractérisent souvent le chemin de vie d’une femme. Mais au delà du style, il y a son talent au service d’un design résolument tourné vers l’esthétique et vers l’être. éliane Sebban
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Détendez-vous. Vous êtes à la maison.
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CHILDREN’S DREAMS
viens voir, j’ai transformé ta chambre d’un coup de baguette magique! Faire de la chambre de bébé ou de vos enfants un lieu bien à eux et agréable, un espace cosy, raffiné et ludique où ils pourront jouer, dessiner, rêver, chanter et bien sûr dormir en toute sérénité...Children’s Dreams est là pour vous exaucer.
Laurie et son équipe, Design Rénovation, imagine et réalise pour vous l’aménagement et la décoration de chambres d’enfants, petits et grands. En plus du conseil et de l’expertise, Children’s Dreams vous propose sa gamme d’articles de haute qualité au design délicat et soigné : Couvres lit, housses de couette, coussins, taies d’oreillers …Les textiles sont nobles et épurés, cotons, dentelles, broderies anglaises … et la gamme de couleurs pastel ou flashy, joue toujours avec les nuances. Qu’il s’agisse de décorer la chambre de vos petits anges ou pour un cadeau de naissance, tous les thèmes s’adapteront à vos envies, ils sont réalisés sur mesure et sont personnalisables. La chambre de votre enfant est son univers Children’s Dreams en fera un lieu enchanté... Childrens-dreams
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Voici une solution originale, décorative et pratique de rangement pour votre quotidien. Flora Pocket est un accessoire qui répond à lui seul à différents besoins.
L’utilisation de ces jolies poches de rangement est illimitée - vase, pot pour les plantes ou les herbes aromatiques, poche de vélos, étui à lettre, accessoire de rangement pour la cuisine, porte doudou pour la chambre de bébé et plus encore. C’est d’ailleurs ce qui lui confère son caractère unique et innovant. Le concept Flora Poket a été créé en 2013 par Rotem Ben Shalom, designer produit, diplômé de la célèbre Shankar Academy. Il est fabriqué en Israël, à la main dans un premier temps par Rotem Ben Shalom elle-même puis depuis juillet 2013 dans une usine qui emploi des personnes en difficultés social. Le design de cet accessoire malin s’adapte à toutes les pièces votre maison. Il est actuellement vendu en ligne dans le monde entier. Vendu à l’unité ou par pack de 2-3 ou 6 | entre 10 et 65 USD www.florapockets.com
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Selma Todorova | Jewish woman
l’essentiel
ESTHER Le début de la Meguilat Esther pourrait par certains aspects nous faire penser à un conte de fée. Un roi riche et puissant à la recherche d’une nouvelle épouse, demande à ses ministres de lui présenter les plus belles filles de son royaume. Toutes les jeunes filles s’empressent de se présenter sauf une, Esther.
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sther est une jeune femme juive à la beauté particulière. Orpheline, elle est mariée à son oncle et tuteur Mordehaï, membre du Grand Sanhedrin et prince de l’exil à la cour du roi Assuérus. Elle est descendante du roi Saül, lui-même descendant de la matriarche Rachel. Mordehaï va pousser Esther à se présenter à la cours du roi car 38
son refus la met en danger de mort. Elle s’y présente et contre toute attente sera choisie pour reine par le puissant Assuérus. Alors que les contes de fées prennent fin précisément au moment du mariage royal, l’histoire d’Esther commence par son union avec le roi.
l’essentiel Esther fait partie des 7 prophétesses reconnues par le talmud -Sarah, Myriam, Déborah, ‘Hanna, Abigaïl, ‘Houlda et Esther-. Avec elle se termine l’époque de la prophétie et débute l’histoire purement humaine du peuple juif. Cette héroïne de notre histoire en exil est dotée d’une ambiguïté propre à bien des Juifs de diaspora, elle porte un nom différent pour les gens de son peuple et pour ceux de l’extérieur Hadassah et Esther. ESTHER vient du verbe « Lehastir » qui signifie cacher. Elle est nommée ainsi parce qu’elle cachait ce qui la concernait : sa naissance et son peuple. Esther se nomme également Hadassah (myrte en hébreu). La Myrte est une plante odorante au parfum délicieux mais caché. Les feuilles de myrte doivent être frottées pour libérer toute leur odeur. Le parfum lui-même n’est pas quelque chose de visible, il parvient à enchanter dans la discrétion tout celui qui l’approche. Cette notion de « caché » est présente tout au long du récit de Pourim. Le but de la Meguila étant précisément de dévoiler ce qui est caché. Esther accède au trône de Perse en voilant l’essentiel d’elle-même car c’était le seul moyen d’y parvenir. En d’autres termes, elle a réussi parce qu’elle s’avançait masquée. Elle ne retirera son masque que pour sauver son peuple. Elle était discrète et donc de tempérament silencieux, ce qui participe à son mystère mais aussi à sa grande valeur. La parole puise sa force dans le royaume du monde du silence (Orot Hakodech). Elle ne s’est dévoilée que pour intercéder en faveur de son peuple, ses paroles n’ont eu qu’un seul but : l’annulation du décret. Mordehaï par son action est un personnage central du récit. C’est lui qui guide Esther et qui lui souffle d’une certaine manière sa conduite. Pourtant le livre se nomme bien Meguilat Esther et la prophétesse c’est elle. Comme pour insinuer que ce qui est caché dans ce récit de Pourim est plus important que ce qui est visible. L’histoire d’Esther ne contient pas une seule fois le nom de D-ieu, Lui aussi se cache entre les lignes du recit. Les fêtes d’Israël sont des fêtes de la manifestation divine éclatante. La fête de Pourim, fête de l’exil par excellence, est celle d’un nouveau temps historique marqué par l’absence. D-ieu se cache désormais ; il existe mais on ne le voit plus, on ne l’entend plus. Le temps de la Torah est celui de la révélation ; le temps de Pourim, temps du judaïsme de l’exile, est celui de l’occultation1. L’Eternel est absent, mais il n’en aide pas moins Israël par des chemins indirects. GRANDEUR, COURAGE et ENGAGEMENT Esther est à l’abri du danger au sein du palais royal ; elle aurait pu continuer à y mener une vie facile sinon
agréable. Mais cette femme est animée par des aspirations plus élevées que son confort ou que sa personne. Elle est dévouée à une cause qui la transcende, la cause de son peuple, la cause de D-ieu. Pour annuler le décret pris par le roi Assuerus à l’instigation d’Aman, elle prend tous les risques : Elle se met en danger physiquement en se présentant au palais du roi sans y être invitée et en réservant un accueil bienveillant à Aman en présence d’Assuérus. Elle renonce à son honneur. En se présentant de son plein gré au palais du roi, elle devient consentante pour la première fois depuis son mariage avec le roi. Même après l’annulation du décret elle restera au palais et ne rejoindra plus jamais le peuple auquel elle a sacrifié son existence. Lorsque Mordehaï lui demande d’agir, à aucun moment elle ne pense pouvoir y parvenir, toute reine de Perse qu’elle est, sans le repentir, le soutien et l’unité de tout le peuple juif et donc en arrière-plan, caché, sans le soutien de D-ieu. L’histoire de Pourim n’est pas comme on pourrait le penser un simple récit relatant une histoire qui se termine bien. Afin de comprendre toute sa dimension il faut s’élever un peu et décrypter les messages. Un festin organisé par un roi où les juifs sont conviés, où ils se rendent et où ils sont accueillis et servis selon leurs coutumes et leurs traditions. Ils sont en exils. Lors de ce festin leur hôte célèbre ce qu’il croit être la fin de toute possibilité de retour à une souveraineté juive sur la terre d’Israël et les juifs que font-ils ? Ils prennent plaisir à ce repas de fête en se disant qu’après tout , l’exil de Perse est plutôt doux, puisque la pratique religieuse y est permise et respectée. Ils ont oublié Jérusalem. Ce n’est qu’une fois le décret d’anéantissement du peuple prononcé qu’ils prennent conscience de la fragilité de leur condition. Il faudra le repentir des 3 jours de jeûne de tout le peuple, l’unité autour d’Esther et de Mordehaï pour inverser le « sort ». Esther est devenue leader à la manière de Moché ou de Joseph. La conscience qu’elle avait de la présence divine, sa confiance en D-ieu, ce pouvoir de fédérer le peuple, son courage, sa discrétion, son abnégation et son engagement total ont fait de cette femme, une reine qui était bien plus que l’épouse du roi. Le leader juif, celui qui dirige le peuple d’Israël, doit être en mesure de placer l’intérêt général avant ses propres intérêts. A cet égard comme à bien d’autres Esther était bien revêtue de royauté, celle qui vient d’en haut et non celle, souvent limitée, des hommes... Alyah Soudry
SOURCES 1. (A. Abécassis, la pensée juive t.3, p. 321). COURS SUR POURIM Rav Haim Dynovitz ESTHER, SES FACES ET SES PHASESpar Barbara Weill POURIM – LA REINE ESTHER : SOUS LE MASQUE, QUELLE FIGURE ? par Pierre Cain.
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Et D. créa la femme…
L’histoire du peuple juif n’est pas dépourvue de récits éloquents mettant en exergue le rôle glorifiant de femmes héroïnes d’un jour, modèles toujours, légendes d’une vie… A l’instar de la reine Esther, de Judith, de nos matriarches, nombre sont ces femmes qui, à force de courage, de diplomatie, de sagesse, ont sauvé, guidé, éclairé, inspiré notre nation. Les années passent, les enjeux diffèrent, les décors ne sont pas les mêmes… mais la femme continue d’incarner un symbole, de remplir une mission, de se distinguer et ce dans des domaines des plus variés. Nous avons choisi de vous conter celle de trois d’entre elles. Trois femmes qui reflètent ce que nous avons de plus beau, de plus noble.
Sarah Aaronsohn
"נצח ישראל "לא ישקר שמואל א' ט"ו כ"ט
Rétrospective : 1915. La Palestine est alors sous domination turque. L’emploi de l’hébreu est interdit, les villages sont pillés, les habitants arrêtés et exécutés… La famine fait son apparition, aggravée par une invasion de sauterelles. La famille Aaronsohn est alors une famille de pionniers immigrée de Roumanie en 1882. Le père Ephraïm est l’un des fondateurs de Zihron Yaacov et Aaron, l’un de ses enfants, à l’origine d’une découverte agricole d’ampleur mondiale: L’essence de blé. Son laboratoire de recherches est alors implanté à Atlit. Quand la guerre éclate, Aaron est convaincu que le salut des juifs repose sur la conquête de la Palestine par l’armée britannique. C’est ainsi qu’en 1917 il crée, avec l’aide de sa sœur Sarah, un groupe de militants résistants qui portera le nom de NILI « Netsar Israël lo yeshaker », « L’éternité d’Israël ne mentira point. » Pour ne citer que ses leaders : Aaron, Alexander et Sarah Aaronsohn. Le fiancé de Sarah, Avshalom Feinberg, Yossef Lishansky et Naaman Belking. Ce réseau d’espionnage se donne pour mission d’informer le quartier général britannique en Egypte des opérations de l’armée turque. Sarah est désormais chargée de transmettre des renseignements d’une valeur capitale pour le dénouement de cette guerre, via des pigeons voyageurs envoyés de la ferme expérimentale d’Atlit au navire de liaison anglais posté en face.
Changeons de sphère, et levons les yeux au ciel… Vous les entendez ces avions qui prennent en chasse nos ennemis ? Vous les voyiez ces chevaliers du ciel qui se battent pour notre survie, notre patrie ? Certains d’entre eux sont en réalité « des cavalières.» Citons entre autres, « T », première femme orthodoxe de l’armée israélienne à avoir décroché ses ailes argentées… Et Roni
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Toutes les nuits, elle transmet des messages codés qui lui parviennent de son frère Aaron. Mais les turcs mettent la main sur l’une de ces missives. Alors que Sarah sent l’étau se refermer sur eux et se sait en danger, elle continue de transmettre des informations précieuses au camp allié. Très vite, La police turque prend d’assaut le yishouv. Na’aman, Berlkind et Lishansky sont capturés et condamnés à mort. Les turcs s’emparent du père et du petit frère de Sarah pour l’obliger à parler… Sarah arrêtée, capturée, est torturée pendant quatre jours… quatre jours durant lesquels elle décide d’endosser seule les graves accusations dont elle fait l’objet. Mais craignant de ne pouvoir supporter plus longtemps la torture dont elle est victime et déterminée à ne divulguer aucune information secrète concernant le Nili et ses autres membres, elle décide de se suicider… La mort d’Aaron dans un accident d’avion deux ans plus tard provoquera la dissolution du Nili. Le général Allenby reconnaitra plus tard que les informations fournies par Sarah et le Nili furent décisifs dans le succès de l’offensive anglaise. Elles lui permirent, entre autres, de mener à bien une attaque surprise à Beer-Sheva en échappant aux défenses turques postées à Gaza. La maison Aaronsohn est aujourd’hui un musée dédié au Nili, à cette famille militante et à Sarah son héroïne.
Alice Miller Zuckerman, première pilote de chasse, et petite fille de deux des dirigeants de l’insurrection du ghetto de Varsovie, choisie pour voler dans un escadron d’Elite de F-16. Mais cette soudaine « envolée » de ces femmes n’aurait pu se faire sans la détermination d’Alice Miller, la première des femmes à avoir revêtu l’uniforme des pilotes de l’air de Tsahal. C’est en 1994 que cette pilote civile formée par un officier de l’IAF a recours à la haute cour de Justice pour briser la discrimi-
portraits nation qui touche à l’époque les femmes. Alors que le président Weizman s’obstine et affirme : « Avez-vous jamais vu un homme coudre une paire de chaussette ? Les femmes sont incapables de résister aux pressions exercées sur un pilote de chasse » ; la cour lui donne tort et statue pour une égalité d’opportunité afin d’intégrer la formation d’Elite de Tsahal. Désormais les femmes peuvent présenter leur candidature et aspirer à obtenir leur diplôme de pilote d’Elite, au même titre que les hommes. Et si Alice Miller a été jugée inapte alors et ne réussira pas son concours, elle a néanmoins ouvert les portes à toutes celles qui suivirent… La première à obtenir son diplôme sera Sari Rahat en 1998. De nos jours 10% des femmes intégrant le cursus iront jusqu’au bout, soit plus de 35 femmes pilotes dans l’IAF. Un chiffre similaire voire supérieur à celui du sexe opposé. Pour son combat, Alice Miller a été honorée lors de la cérémonie de Yom Haatsmaouth dernier et alluma l’un des douze flambeaux inaugurant les festivités et symbolisant ainsi sa contribution notoire au pays.
Marta Weinstock Rosin
Focus sur une autre femme exemplaire à avoir été invitée à monter sur la prestigieuse estrade lors de la cérémonie d’indépendance d’Israël : le Professeur Marta Weinstock Rosin, de l’Université Hébraïque de Jérusalem. Marta Weinstock Rosin est une femme orthodoxe née à Vienne. En 1939, elle fuit avec sa famille en Grande Bretagne, échappant de peu aux nazis. C’est en 1969 qu’elle s’installe en Israël et devient professeur à l’université de Jérusalem en 1981. Deux ans plus tard, elle est nommée chef de département de pharmacologie de la faculté de médecine de l’université hébraïque. Cette scientifique croit fermement que les progrès de la médeElle est tantôt diplomate, sensible, fine, brave, généreuse… tantôt farouche, rigide, obstinée, sévère… Elle aime donner de sa personne, aider, tendre la main, enlacer… Elle veut prouver qu’elle est capable, s’affirmer, se distinguer… Qu’elle soit Premier Ministre, Directrice adjointe de la Banque Centrale, Présidente à la cours suprême d’Israël, Philosophe, Actrice, Top Model… nombres sont les femmes qui se sont illustrées à travers l’histoire… Ce n’est pas un hasard si celle qui incarne le super héros fictif au féminin - allias « Wonder Woman » dans le prochain film hollywoodien - n’est autre qu’une actrice israélienne ayant servi Tsahal… Peut-être qu’inconsciemment, l’israélienne incarne aux yeux du monde la femme forte, belle… rebelle.
cine viendront à bout des maladies du cerveau. Ses recherches se concentrent sur la maladie d’Alzheimer et débouchent sur la découverte d’une molécule garantissant le ralentissement de la perte de mémoire des patients touchés par ce syndrome. Le professeur Weinstock Rosin est aujourd’hui la seule à avoir trouvé un traitement efficace pour combattre cette maladie ; une découverte révolutionnaire portant le nom d’Exelon. Forte de cette percée qui ouvre à la recherche de nouvelles voies jusque-là inexplorées et insoupçonnées, elle reçoit le prix d’Israël de la médecine. Et Martha d’affirmer : « Nous avons lutté pour maintenir les gens en vie plus longtemps. A présent, nous nous devons de les aider à vivre mieux.» Hannah Szenes, Simone Weill, Golda Meir, Aliza Maguen, mais aussi dans un tout autre registre, Gal Gadoth, Bar Rafaeli, Nathalie Portman… Elles ont toutes fait parler d’elles. Elles se sont toutes illustrées, distinguées, faites remarquer. Elles ont une histoire à raconter… et ont décidé de faire entendre leur voix. La Méguila de Pourim ne porte-t-elle pas le nom de son héroïne féminine… ? Parce que même quand elles œuvrent dans l’ombre, elles sont avant tout femmes de lumière… Johanna K. Levy
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A VOS MASQuES!
les soins naturels
Avec la fatigue, la poussière et la météo changeante, il arrive que le teint ne suive plus. Le matin dans le miroir c’est bonjour grise mine. On aurait pu vous dire « bon aller c’est Pourim, caches toi sous un masque ça fera l’affaire ! ». Mais on sait pertinemment que le déguisement ça ne dure qu’une journée et que du coup, il vous faut quelque chose de plus durable. Tout en restant dans le sujet, Nouvelle a souhaité vous faire un cadeau façon Michloah Manot. L’idée : vous apporter de vraies solutions avec 5 recettes de masques pour le visage fait maison afin de redonner peps et éclat à votre peau.
Vive les fruits et les légumes
On suit le guide : A vos masques; prêtes, partez ! Les grandes marques de cosmétiques se tournent Avant d’appliquer votre masque, veillez toujours à très souvent vers Dame Nature pour élaborer leur bien nettoyer votre visage. Démaquillez soigneuseformules régénérantes, rafraichissantes ; nettoyantes ment votre peau pour la débarrasser de ses impureou encore repulpantes. Faisons escale dans la cui- tés et procédez à un léger gommage. sine, non pour confectionner de délicieux gâteaux Gommage: Prenez l’équivalence de trois amandes mais pour découvrir qu’elle regorge d’ingrédients en poudre, une cuillère à café de jus de citron, une qui sont de véritables pépites beauté. Saviez-vous belle cuillère de miel. Mélangez et appliquez en que le concombre décongestionne, que la menthe mouvement circulaire sur votre visage et votre cou. purifie et que le citron éclaircit ? En combinant ces Laissez poser quinze minutes et rincez à l’eau tiède. produits naturels et bien d’autres vous allez con- Le résultat: une peau débarrassée de toutes les imcocter sans vous ruiner des soins visage à l’effet im- puretés claire et purifiée. médiat. Masque 1 POUR UNE HYDRATATION MAXIMALE Certains fruits sont des condensés de bienfaits, c’est le cas de la banane et de l’avocat. Grâce aux protéines et aux vitamines A, B et E qu’il contient en quantité, l’avocat hydrate et protège votre peau des agressions extérieures. La banane l’assouplit, la nourrit et la régénère. Riche en magnésium, elle est également excellente pour l’organisme. Prenez un demi-avocat, une banane bien mûre et une cuillère à soupe de miel. Mixez ou écrasez ensemble la banane et l’avocat de manière à obtenir une préparation parfaitement lisse. Ajoutez le miel pour rendre la purée bien onctueuse. Appliquez sur le visage et le cou, laissez poser dix minutes, rincez à l’eau froide pour activer la circulation.
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beauté Masque 2 POUR UNE PEAU LUMINEUSE Gorgé d’eau, le concombre hydrate la peau, la nettoie et lui donne de l’éclat. Plein de vitamine C, il est connu pour ses qualités assainissantes et astringente. Prenez un demi concombre et un yaourt Epluchez le concombre, car les pesticides se trouvent à la surface de la peau ou optez pour un légume bio. Coupez-le en morceaux et mixez-le tout simplement avec le yaourt. Laissez poser quinze minutes, rincez à l’eau claire et fini le teint brouillé. Vous pouvez aussi appliquer le concombre seul en purée sur votre peau pour la rafraichir après une exposition au soleil.
Masque 3 POUR UNE BONNE MINE Le miel est riche en sels minéraux, vitamines et acides aminés, ce qui lui confère des vertus apaisantes, purificatrices et adoucissantes. Prenez un blanc d’œuf, une cuillère à soupe de miel liquide, une demi-cuillère à soupe de jus de citron et une cuillère à soupe de yaourt ou de crème fraîche Battez le blanc d’œuf puis ajoutez le miel et le jus de citron. Incorporez le yaourt et touillez pour obtenir un mélange homogène. Laissez poser sur votre visage quinze minutes, puis rincez. Pour toutes celles qui dorment peu, qui travaille trop et qui ont une petite mine, bref pour nous toutes. Vous pouvez appliquer le miel seul pour obtenir une peau douce et ferme, simplement en massant votre visage et votre cou. Laissez agir quinze minutes, puis rincez à l’eau froide. Vous ressentirez fermeté et douceur, ce soin est juste magique.
Masque 4 POUR LES PEAUX GRASSES OU MIXTES
Masque 5 CONTRE LES RIDES ET CERNES
Le citron est à la fois exfoliant et éclaircissant. Il gomme les imperfections telles que les petits boutons et points noirs grâce à ses pouvoirs antibactériens et antioxydants. Il vous faut deux cuillères à soupe de flocons d’avoine, deux cuillères à soupe de yaourt et deux cuillères à café de jus de citron. Mélanger soigneusement flocons d’avoine et yaourt. Puis ajoutez le jus de citron et touillez. Massez délicatement en l’appliquant, laissez reposer quinze minutes, puis rincez à l’eau claire (mais sans frotter!). Effet peau nette assuré.
Le blanc d’œuf est un aliment riche en protéines qui est réputé pour être un tenseur naturel. Il resserre les pores de la peau et agit comme antirides. Prenez le Jus d’un demi citron, un blanc d’œuf, deux cuillères à café d’huile d’argan ou d’olive Battez le blanc jusqu’à ce qu’il devienne mousseux. Ajoutez les autres ingrédients et mélangez. Appliquez en fine couche sur l’ensemble du visage en faisant des mouvements circulaires. Laissez poser pendant vingt minutes. Nettoyer avec un coton imbibé de lait, rincez ensuite à l’eau tiède. Ce masque est une alternative antirides naturelle pour les peaux matures. Le blanc d’œuf battu mélangé au miel est un excellent anticerne.
Vous pouvez maintenant choisir le masque que vous préférez, mais n’oubliez pas que votre peau est le reflet de votre santé. Pour qu’elle reste douce et jeune, vous devez adopter une alimentation équilibrée, boire deux litres d’eau par jour, ne pas trop fumer ni boire et enfin bouger ! Marjorie Aknin CONSEILS D’UTILISATION
Ces masques sont 100% naturels - donc sans conservateurs - vous devez les utiliser rapidement. Appliquez votre masque sur le cou et le visage en évitant le contour des yeux, puis rincez à l’eau claire ou à l’eau de rose pour plus de plaisir. ASTUCE anti point noir Pendant une vingtaine de minutes, posez quelques rondelles de tomates sur les zones à points noirs, le plus régulièrement possible, le résultat sera visible très rapidement et votre peau vous en saura très reconnaissante.
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MODE
traitement de l’hypersudation renforcement de la tonicité capillaire rajeunissement du visage comblement des rides tâches pigmentaires relachement cutané traitement anti-cellulite lasers médicaux épilation définitive amincissement mésothérapie plasmathérapie peelings
LA CLINIQUE ÉSTHÉTIQUE DU DR MÉIR WEITZMANN
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nouveauté
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Un nouveau lieu dédié au bien-être et à la beauté ouvre ses portes en plein cœur du Sharon… Un loft ambiance design et zen, une terrasse avec vue imprenable sur la mer, vous êtes à la clinique du Dr Weitzmann. Situé à Netanya dans les quartiers très prisés de Agamim/ Ir Yamim, ce nouvel espace propose une prise en charge globale de votre bienêtre et de votre beauté. Dans un cadre à la fois médicalisé et reposant, vous disposez du savoir-faire et de l’expérience du Dr Meir Weitzmann, médecin spécialiste en médecine esthétique. La clinique met également à votre disposition un département cosmétique et soins esthétiques allant de l’amincissement à l’épilation définitive en passant par la relaxation. La soirée d’inauguration s’est déroulée le 16 février
dernier dans une délicieuse ambiance. Au programme pose des mezouzots, Dvar Torah et vin blanc avec fond sonore Lounge chillout en première partie. Champagne et petits four sur musique électro-pop pour la suite. Chargées de presse, jolies madame de Ra’ananna et de Netanya, Designers de Tel Aviv ou encore chirurgiens et autres médecins ostéopathes de Ramat Aviv, les invités ont été ravis par le lieu, l’atmosphère et l’accueil. Le Dr Weitzman et son équipe, seront à votre écoute au sein de cet espace à la pointe de l’innovation en matière de soins esthétique. Un espace dédié à votre bien-être.
Illuminez votre visage
Du mésolift au nouveau protocole « Facelight » par le Dr Weitzmann.
Le mésolift est connu depuis de nombreuses années, technique de mésothérapie à visée esthétique. Utilisée par de nombreux praticiens, elle permet de redonner bonne mine au visage grâce à de petites injections indolores à l’aiguille fine. Dans la pratique, Il est possible d’utiliser un pistolet de mésothérapie ou d’injecter le cocktail vitaminique directement à la main. Le Dr Weitzmann a fait son choix : « Pour avoir pratiqué les deux techniques, je suis revenu à la méthode classique à la main car finalement, une fois le geste maitrisé, la profondeur contrôlée, l’injection est plus précise et tout aussi efficace ». Mais alors crèmes de jour ou injections ? « Ma réponse est claire, les deux sont utiles! Cependant, les injections ont le mérite de faire pénétrer les principes actifs hydratant et vitaminiques directement sous la barrière de la peau ». La tendance va de plus en plus vers des soins « flash » (8 à 10 minutes) toujours avec le souci de la qualité d’où le nouveau protocole Facelight. Facelight, c’est la combinaison d’injection d’acide hyaluronique avec des vitamines et des oligoéléments bien choisis et dosés en particulier la vitamine C. « La nouveauté réside dans le fait que l’effet lift n’est pas celui mis en avant par cette technique, il
existe d’autres produits pour cela. Facelight vise l’effet éclat du visage ». Ce traitement est parfait pour un évènement, une réception ou une soirée. Le coup d’éclat et la bonne mine sont assurés. Avant l’arrivée du beau temps, il convient également pour bien préparer votre peau à l’exposition au soleil.
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focus beauté
PAUSE BIEN-être
au shouk hacarmel
Tel Aviv, ses plages, ses cafés, sa tayelette et son Shouk Hacarmel. Situé en plein cœur de la ville, ce marché est une véritable institution et un passage obligé pour tous les Telavivis comme pour tous les touristes en promenade. Gisèle connait bien le shouk, elle y a ouvert son premier commerce en 1980. Coiffeuse de formation, cette Sabra accueillante au tempérament affirmé et chaleureux, a eu une idée tout à fait originale. Lasse de gérer deux commerces, un salon de coiffure à Holon, une épicerie dans le shouk Hacarmel, elle décide de fermer son salon et de transformer l’épicerie en lieu dédié à la beauté. Le résultat est surprenant. Au milieu des fruits, des légumes et autre gâteaux orientaux, un havre de paix où pour 50 Shekel et en 20mn vous ressortez avec un brushing impeccable. Gisèle nous fait remarquer qu’outre les clientes de passages elle a ses inconditionnelles clientes de Neve Tsedek entre autres, qui ne jurent que par sa technique, qu’il s’agisse de la coupe ou des mèches. Ce salon de beauté tout à fait original propose également des soins, comme le maquillage permanent ou encore le bronzage en cabine. Un lieu quelque peu inattendu, atypique et surprenant où la qualité de l’accueil et des soins est bien au rendez-vous. GISELE 3 rue HACARMEL angle de la rue Kalisher (en bas du Shouk) | Tel Aviv-Yaffo | 03-5617717
La serviette main libre
Enrouler nos cheveux dans une serviette après les avoir lavé, c’est un geste du quotidien. Replacer la serviette sans arrêt parce que le turban ne tiens pas, c’est aussi un geste du quotidien. Une petite société Israélienne a eu l’idée tout à fait astucieuse de concevoir une serviette qui tient une fois placée sur notre tête. Elle s’appelle MAGAVOT. En microfibre pour un séchage plus rapide des cheveux, elle a la forme d’une capuche et grâce à un simple petit bouton sur le dessus, la serviette tiens en place. Vous pouvez enfin finir d’habiller votre petit dernier ou de préparer les sandwichs de 10h avec vos deux mains. L’autre plus : MAGAVOT peut vous servir de béret pour faire vos brahot ou pour allumer vous bougies de shabath les retardataires chroniques se reconnaîtrons. 69 nis Vendues par set de 2 sur www.magavot.co.il Soirée riche en énergie positive avec le nouveau concept à l’institut Virginie. Optimisez votre capital beauté -santé. L’équipe d’esthéticiennes et notre naturopathe sur une même scène pour enrichir nos connaissances,et lier le plaisir au shopping. Se retrouver réunies avec nos amies clientes étaient un pur plaisir. Merci à toutes pour votre participation !
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pour sublimer le regard En matière de soins esthétiques, on n’arrête pas le progrès, les idées et les innovations semblent sans limites. Le but? Nous rendre toujours plus belles et plus sûres de nous. Virginie Benzaken, 28 années d’expérience en esthétique et cosmétologie, nous présente 3 soins qui ont fait leurs preuves pour donner à notre regard un effet 100% glamour. Le soin contour de l’œil effaceur de fatigue. Notre regard trahi souvent notre âge ou notre mode de vie. Le contour de l’œil est une zone à la peau très fine, le drainage s’y fait mal, c’est également une zone pauvre en acide hyaluronique, génératrice de mélanine et donc de zones d’ombre. La recherche Guinot a mis au point un soin contour des yeux très performant pour lutter contre les poches et les cernes puisqu’il opère simultanément trois opérations : il tonifie la microcirculation, chasse les corps gras et draine en le contour de l’œil. Résultat : le soin illumine et défatigue instantanément le regard. Les cernes et les poches s’estompent et le cryo-embout (embout froid) tonifie le contour de l’œil. En application quotidienne pour un résultat optimal. Eye Fresh Guinot 350nis le stylo de 15ml
Le mascara soin aux protéines. Les laboratoires de cosmétique Peter Thomas Roth Clinical skin care ont élaboré un traitement révolutionnaire à base de protéines destiné à traiter nos cils durant la nuit. Le produit se présente sous forme d’un mascara, il s’applique avant de dormir durant 1mois. Les résultats sont étonnants même s’ils peuvent varier d’une personne à l’autre. Cils visiblement plus longs et plus épais, plus de densité. Ajoutez votre mascara habituel- l’effet glamour est garanti. Lashes To Die For Night Time, environ 350nis les 5.9ml il.strawberrynet.com
AVANT
Après
Le rehaussement de cils est une technique pratiquée en instituts de beauté permettant d’obtenir des cils en apparence plus longs et plus recourbés pour un regard plus ouvert. A partir de nos cils naturels, sans utiliser de rajouts, le rehaussement fonctionne comme une sorte de recourbe-cils perfectionné et longue durée, 2 mois minimum. Cette technique nous permet de nous passer de mascara ou d’obtenir un résultat vraiment spectaculaire si nous décidons tout de même de faire appel à lui. Comptez 400nis le soin en institut.
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POURIM
CE N’EST PAS CARNAVAL !
Pourim approche à grands pas, et c’est souvent l’occasion pour nos ados de sortir des déguisements qui vont de l’infirmière à Wonderwoman en passant par Hulk. A la clé des maquillages criards, des jupes un peu courtes et des attitudes qui vont avec. Ils ont envie de s’amuser. Ils ne voient pas le mal. Mais nous, le voyons-nous ?
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n Israël, Pourim est une fête quasi nationale. Dans toutes les villes du pays, les enfants, les ados et même les adultes sortent déguisés pour ce grand moment de liesse. Pour sa première parade après son alyah, Estelle, installée à Tel-Aviv, avoue avoir vécu un grand moment de solitude. « A Tel-Aviv, l’ambiance est très spéciale dirons-nous », explique la jeune maman de 28 ans qui, après avoir croisée un type déguisé en préservatif décide de rebrousser chemin et de rentrer chez elle, ses deux enfants sous le bras. Sans tomber dans ces extrêmes, dans la plupart des villes, les parades de Pourim donnent lieu à des débordements vestimentaires dont nos ados ne maitrisent pas toujours les conséquences. Katy vit à Ashdod. Quand elle croise à Pourim l’an dernier la grande fille de sa meilleure amie, elle ne la reconnait pas. Bas résille noir, mini-jupe en cuir, tee-shirt déchiré et maquillage gothique. Lorsqu’elle m’a demandé avec un grand sourire et d’un air très satisfait : «T ‘as vu comment je suis déguisée ? » je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « la question c’est est ce que ta mère a vu comment t’es déguisée? ». «J’étais très choquée et ennuyée pour elle, pour sa famille que je connais bien » se souvient cette maitresse d’école. Pour Marc Geller, coach familial, les jeunes filles ne se rendent pas compte de l’érotisation de leur image : On assiste à un phénomène de plus en plus visible. Elles ont entre 8 et 16 ans et sont devenues la cible d’un marché de la mode, de la musique, de magazines, de clips musicaux, qui montrent leurs stars préférées se déhancher en tenues de scène sur des chorégraphies suggestives. Les jeunes filles s’identifient au point de penser que c’est la norme de conduite à avoir en société. Ce phénomène a amplifié leur soucis d’apparence et de séduction et ce de plus en plus jeune. Ce n’est pas pour rien que Britney Spears
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se déguise en écolière dans un clip sulfureux! Explique Marc qui poursuit: « Aux Etats-Unis, 75% des émissions font référence à la sexualité. Cette banalisation médiatique et l’apparition des émissions de télé-réalité, n’aident en rien les jeunes filles à se construire une image respectueuse d’elles-mêmes ». Marc Geller nous fait remarquer que les medias sont des outils à double tranchant : «Ils peuvent, sous surveillance, être constructifs ; mais ils peuvent également, en l’absence de contrôle, devenir des armes destructrices». C’est l’image de la fille femme fatale qui nous laisse sans voix et parfois sans recours. La réalisatrice Lola Rougier-Onnis a souhaité donner la parole à huit petites filles qui se retrouvent, lors d’un casting, face à un choix cornélien: préférez-vous être belle ou gentille ? Le court-métrage « Je suis Louie » illustre le poids des injonctions à la féminité dans la société. Les filles vont être confrontées à un choix compliqué auquel il va falloir répondre avec franchise. Ce courtmétrage nous montre que ces petites filles ont déjà intériorisé la logique selon laquelle l’apparence est un atout avec lequel on peut jouer ... et gagner. Elles préfèrent choisir le rôle d’une méchante mais « belle » à un rôle d’une gentille mais «pas belle », comme si la beauté assurait gloire et bonheur. Ces phénomènes que Marc décrit nous pouvons les transposer au récit de Pourim. Une fois Vashti chassée du trône, la place de reine reste vacante. Le roi Assuérus organise un défilé et invite toutes les jeunes filles du royaume à tenter leur chance. Les jeunes filles appelées à se présenter devant le roi pensent également être choisies uniquement sur des critères de beauté stéréotypée. Elles arrivent nombreuses et de loin, toutes apprêtées. Imaginez les : robes trop courtes ou trop moulantes,
kids décolletés plongeants, talons de 12cm aux pieds et maquillées à outrance. Une seule décide de se présenter sans fard – et c’est elle, Esther, que le roi choisit. Il la choisit pour ce qu’elle est, pour sa simplicité, sa beauté sans artifice et non pour son « déguisement ». Il la choisit pour reine. Alors qu’il s’agisse de Pourim ou de notre vie quotidienne, pourquoi ne pas ériger en modèle des figures à la féminité subtile ? Nos filles ne méritent-elles pas d’être inspirées par l’élégance et la noblesse?
Nouvelle vous donne la parole Chères lectrices, en partenariat avec Marc Geller, coach familiale aux 17 années d’expériences, Nouvelle vous donne la parole. Faites-nous part des sujets qui vous tiennent à cœur concernant l’éduction des enfants ou des ados sur: allomarcnouvelle@gmail.com Les thèmes sélectionnés feront l’objet d’un article dans nos prochains numéros.
Ethel Berstein Avec la collaboration de Marc Geller Allomarc: TEL : 058-4020985 Court métrage « Je suis Louie » de Lola Rougier-Onnis http:// www.dailymotion.com/video/x2c565w_je-suis-louie_shortfilms
Kate Middleton Versus Beyonce Comment intervenir afin de guider nos ados par Marc Geller Face à la mode, apprendre aux jeunes à considérer la portée érotique de leur choix et de leur tenue vestimentaire.
Développer l’esprit critique de nos jeunes sur le rôle attribué aux femmes dans notre société.
Ne pas laisser uniquement aux mères la responsabilité de « donner l’exemple ». Il revient au père de complimenter leurs filles ET leur épouse pour l’élégance de leur simplicité et le respect qu’elles inspirent.
Éduquer nos adolescents à regarder et à aborder les filles non pas de manière prédatrice mais avec respect.
Plutôt que de censurer la télé, les clips-vidéos, les magazines, internet, apprenons à nos enfants à déceler la part de fiction dans ces mises en scène faites pour vendre.
Si vos ados se maquillent trop, évitez les paroles blessantes du genre: «tu ressembles à rien !» dites-leur plutôt combien elles sont belles au naturel ou avec un maquillage léger.
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évènements
13e édition du Festival du cinéma français en Israël
Marquée par une sélection artistique ambitieuse et plurielle, cette 13e édition du Festival du cinéma français accueillera, en ouverture, le réalisateur Claude Lelouch avec son film «Un + une ». Auréolé d’un beau succès public et critique, « Un + une » met en scène Elsa Zylberstein et l’acteur oscarisé Jean Dujardin. Claude Lelouch et Elsa Zylberstein seront tous deux présents pour la soirée d’ouverture à la Cinémathèque de Tel Aviv. L’actrice et réalisatrice Emmanuelle Bercot sera également présente à Tel Aviv, Haïfa et Jérusalem pour les projections de deux films : « La tête haute », qu’elle a réalisé et qui a fait l’ouverture du dernier Festival de Cannes et «Mon Roi», réalisé par Maïwenn, pour lequel elle a remporté le Prix de la Meilleure interprétation féminine au Festival de Cannes.
Autre invité de marque pour cette 13e édition : Roschdy Zem. L’acteur et réalisateur viendra présenter en avant-première son film « Chocolat », en clôture du Festival. Omar Sy (« Intouchables ») et James Thierrée (petit-fils de Charlie Chaplin) font des merveilles dans leur interprétation de
l’histoire vraie du clown noir Chocolat, dans la France du XIXe siècle. Enfin, le Festival rendra hommage au réalisateur Jacques Rivette, disparu cette année, avec la programmation de deux de ses chefs-d’œuvre : « La Belle noiseuse » et « Va savoir ». Produit conjointement par l’Institut français d’Israël et la société Eden Cinéma, le festival est soutenu par UniFrance et par le département culturel de la mairie de Tel Aviv-Yaffo. Drames, comédies sociales ou romantiques : la production cinématographique française, honorée à de nombreuses reprises dans les festivals du monde entier, sera représentée dans toute sa diversité.
Du 19 mars au 7 avril 2016 Dans les cinémathèques de Tel-Aviv, Jérusalem, Haïfa, Sderot, Holon et Herzliya ainsi qu’au Centre culturel de Savyon et à l’espace francophone d’Ashdod
Orly Solomon
Pour la première fois, en concert à Tel-Aviv ! Vous voulez faire le plein d’énergie pour démarrer avec joie et bonne humeur le printemps ? Ne manquez pas le concert exceptionnel d’Orly Solomon et ses musiciens français, cubains et israéliens !
Le 22 mars à 21h au centre Suzanne Dellal de Tel-Aviv, la chanteuse franco-israélienne, qui a démarré sa carrière à l’âge de 8 ans sur TF1 en tant qu’animatrice de l’émission Salut Les Petits Loups et qui est devenue une véritable star à Cuba avec son album Tel Aviv-Habana, vous fera vivre un voyage inoubliable entre Paris, La Havane et Tel Aviv ! Au programme : des plus grands classiques aux titres les plus modernes de la chanson française, latino américaine ou encore israélienne… Mais aussi un cocktail explosif de chansons traditionnelles israéliennes sur des rythmes latino-cubains qui représentent l’univers atypique de l’artiste ! Enfin, Orly interprétera, pour la première fois en live avec sa nièce Lévanah, la version française du célèbre titre «Shema Israel» dont la vidéo tourne en boucle depuis le début de l’année sur les réseaux sociaux. Notez que Lévanah, qui a tout juste 10 ans, est celle qui incarne le rôle de Marie Camille dans la série qui cartonne sur 50
TF1 «Nos Chers Voisins» Son talent a aussi été remarqué dans The Voice Kids en France. Inutile de dire qu’entre la «grande» qui, à l’époque, avait été homologuée dans le livre Guinness des Records «la plus jeune animatrice TV du monde», et la «petite» qui, visiblement, emprunte le même chemin que sa tante, la magie opère… Alors, si vous souhaitez vivre avec elles une expérience unique, rendez-vous le 22 mars au centre Suzanne Dellal de TelAviv ! Vanessa Attali Concert à 21h au Suzanne Dellal Center de Tel-Aviv
Profitez d’un prix spécial en prévente à 95 NIS au lieu de 115 NIS sur place Etudiants, enfants de moins de 18 ans et soldats 80 NIS Réservations : 03-5105656 ou : http://www.suzannedellal.org.il/perfs/0133
LE COACHING
COACHing
Un accompagnement pour réussir votre intégration
L’Alyah est certes une magnifique aventure mais également un véritable bouleversement dans la vie de toutes celles et ceux qui en font le choix. Arriver dans un nouvel environnement, demande une certaine capacité d’adaptation et des ressources pour pouvoir relever les défis qui se présentent. Certains trouveront leurs marques seuls, pour d’autres, un accompagnement pourra lever bien des barrières et faire de leur Alyah, une réussite.
Hannah Bettach, Coach diplômée de l’Université de Paris 8, Conseil en Ressources Humaines vous accompagne dans ce processus d’expatriation. Issue du monde de l’entreprise, Hannah Bettach intervient en Coaching depuis plus de 20 ans. Passionnée par le potentiel humain et le développement personnel, elle vous ouvre de nouvelles perspectives en abordant tous les domaines de vie : personnel, professionnel, familial, relationnel, social et vous aide à définir clairement vos objectifs. Hannah connaît bien les défis de l’expatriation : En 2004, elle a quitté la France pour s’installer aux EtatsUnis et a vécu une expérience réussie dans les Affaires. Après 10 ans d’American Way of life , Hannah a ressenti un besoin profond d’authenticité et de retour aux sources. Elle décide ainsi de s’installer en Israël. L’Alyah est un changement majeur dans notre quotidien, elle remet en question la plupart de nos certitudes et nous pousse à sortir de notre « zone de confort», sur le plan matériel et psychologique : culture, mode de vie, statut social, activités professionnelles, réseaux de connaissances et d’amis… Il est important que ces changements ne nous submergent pas. Mais par où commencer ? C’est « LA » question que se posent beaucoup d’entre nous après l’Alyah, pour mettre en place un projet personnel ou professionnel, une recherche d’emploi, gérer plus sereinement la retraite en Israël, retrouver la confiance en soi... Face à ces nouveaux défis-intégration, le Coaching fait gagner un temps précieux. Cet accompagnement, personnalisé, « sur mesure », vous permettra de dépasser les difficultés ponctuelles dans ce nouvel environnement dans lequel on ne connaît pas toujours les règles.
est « orienté solutions », orienté présent et futur. Il met l’accent sur le « comment » pour réaliser ce que vous souhaitez personnellement et/ou professionnellement. « Ensemble, nous identifions ce qui vous préoccupe et révélons LA solution qui est en vous. Je vous accompagne dans votre cheminement personnel, pour donner du sens à vos projets et tendre vers l’autonomie, l’authenticité et votre joie de vivre. Je vous aide à identifier vos zones de blocage, vos peurs et les freins éventuels à votre épanouissement. Je vous soutiens dans cette clarification pour faire émerger vos ressources personnelles et avoir une meilleure connaissance de vous-mêmes, pour vous redonner confiance ». A votre écoute, avec bienveillance, respect, empathie, non jugement et confidentialité, Hannah vous aidera à définir clairement votre demande et vous expliquera le déroulement du Coaching, pendant une séance d’évaluation qui est offerte. POUR LA REALISATION DE VOS OBJECTIFS…. FAIRE UN PREMIER PAS… « Je pense sincèrement qu’il n’y a pas de recette universelle. Chaque individu est unique, avec les besoins et les objectifs qu’il souhaite réaliser pour être en phase avec son être intérieur, pour faire emmerger tout son potentiel.» Que souhaitez-vous réussir ? - Quels défis souhaitez-vous surmonter ?- Quelle orientation choisir ?... Aujourd’hui, Osez le meilleur pour vous ! Osez développer vos qualités - vous appuyer sur vos talents pour amorcer les changements nécessaires à la réussite de vos projets et mieux vivre votre transition de vie et votre intégration. Au fil des séances, vous allez découvrir le Gagnant qui est en vous ! Chaque petite action réalisée sera un pas vers votre réussite.
COMMENT SE PASSE UN COACHING ? Le Coaching permet des résultats concrets et immédiats. Différent de la thérapie, plus axée sur le passé, le Coaching
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sport
1,2,3...GO!!
AVEC EDITH BELHASSEN Avec l’arrivée du printemps, les journées qui rallongent et une météo plus que clémente, pourquoi ne pas se prendre en main et se mettre au sport. Ne grimacez pas ! On rêve toutes d’un corps svelte et tonique mais avouons-le, nous sommes débordées et quelque peu flémardes. Edith Belhassen, coach sportif diplomée de l’Institut Wingate, nous rappelle les bienfaits d’une activité physique régulière et nous donne quelques conseils pour nous motiver.
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our Edith le sport est une seconde nature. Cette femme dynamique mère de 8 enfants –oui, j’ai bien dit 8 enfants- en a fait son métier : « j’ai toujours fait du sport, pour moi c’est le meilleur canalisateur de stress qui soit. Sans compter les bienfaits physiques et psychiques qu’il procure. Si j’ai pu rester une maman calme et attentive aux besoins de mes enfants, si je ne me suis jamais sentie débordée, je vous le dis, c’est grâce au sport ». Edith nous explique qu’il n’y a pas d’âge pour s’y mettre. «Evidemment en commençant jeunes vous posez les bases d’une hygiène de vie saine. De plus, avant 30 ans une pratique sportive régulière vous permet de renforcer votre structure osseuse.Raison de plus pour pousser nos enfants et nos ados à se bouger. Mais même si vous avez dépassé la trentaine les bénéfices qu’apporte l’exercice physique sont incommensurables ». Gagner en souplesse, en endurance, renforcer ses muscles et donc son cœur, permettre un meilleur maintien du dos, évacuer les toxines du corps, affiner sa silhouette. Côté psychique, la pratique sportive permet d’évacuer le stress, de mieux oxygéner son cerveau et donc d’être plus performant au niveau intellectuel, elle permet aussi la sécrétion d’endorphine, hormone du plaisir et du bien-être. Alors pourquoi sommes-nous si réfractaire à une pratique qui n’apporte que des bienfais ? Edith m’explique que le plus dur dans le sport c’est de commencer. « Les gens ne font pas de sport parce qu’ils ne se lancent pas. Au départ il faut se forcer un peu, s’obliger à sortir de la maison pour prendre du temps pour soi. Je peux vous assurer qu’après un mois de pratique régulière vous ne pouvez plus vous en passer par ce que les résultats sont immédiats ». L’autre facteur qui frêne c’est le choix du sport. « Il n’est pas toujours évident de trouver l’activité physique qui convient, il y en a tellement. Il faut s’orienter vers des activités en accord avec sa personnalité et pour garder la motivation de départ trouvez une co52
pine qui fasse du sport avec vous ou si vous en avez les moyens, faire appel à un coach. Quel que soit l’activité choisie, elle demande une pratique régulière, trois fois par semaine pour être tout à fait efficace. Il faut également y aller progressivement, en respectant son rythme et ses capacités, ne pas être trop exigeant tout de suite au risque de se blesser ou de se décourager et de laisser tomber. Enfin garder bien en tête qu’il faut 40mn d’activité à votre corps pour commencer à puiser dans ses réserves, les fameux stock graisseux que nous détestons tant ». En Israël on a une chance immense, il fait souvent beau et on peut pratiquer son sport en extérieur. L’activité devient d’autant plus agréable. Les villes côtières disposent du bord de mer et de magnifiques tayelettes qui se prêtent très bien à la course à pied, à la marche rapide ou encore au vélo. Sans parler des installations sportives publiques en plein air. Vous pouvez faire du sport gratuitement en profitant d’une vue extraordinaire. De plus imaginez qu’après une séance de sport, vous pouvez vous octroyer une pause petit déjeuner équilibré en terrasse et entre copines. Instant bien-être assuré et plein d’énergie pour la journée. En nous installant en Israël nous changeons de vie, profitons-en pour changer nos habitudes. Alors on se motive et on bouge ! Eliane Sebban
esthétique
UNE SILHOUETTE SCULPTée PAR le dr avner bensoussan
La Lipoaspiration, toutes les femmes en ont entendu parler, même celles qui n’y ont jamais eu recours. Connue également sous le nom de Liposuccion, il s’agit de l’intervention de référence permettant de supprimer radicalement les surcharges graisseuses localisées. Récemment le terme Liposculpture a fait son apparition. Nous avons rencontré le Dr Avner Bensoussan afin de faire le point sur l’acte le plus fréquemment pratiqué en chirurgie plastique.
Nouvelle : Existe-il un lien entre Lipoaspiration et amaigrissement?
pour pouvoir reprendre une activité sportive et pouvoir s’exposer au soleil.
Dr Avner Bensoussan : Ce n’est pas l’aspect « amaigrissement » qui constitue l’objectif de cette technique, mais la recherche de l’harmonie des formes par un remodelage de la silhouette. Bien entendu, la patiente pourra perdre quelques kilos correspondant à la quantité de graisse ôtée lors de l’intervention, mais le but de cette chirurgie est de corriger les surcharges localisées, appelées Lipoméries. La liposuccion est avant tout un acte de sculpture de la silhouette et dans certains cas le chirurgien peut rajouter la graisse prélevée, dans les endroits où il en manque, pour optimiser le résultat. C’est d’ailleurs de là qu’elle tient son autre nom : Liposculpture
N: L’intervention se déroule sous anesthésie locale ou générale ?
N: Quelles régions du corps sont concernées par cette pratique ? Dr AB : Cet acte s’adresse aux différents excès graisseux localisés dans le corps et intéresse le plus souvent la région moyenne à savoir la culotte de cheval, la face interne des cuisses, les hanches ou l’abdomen. C’est là que les meilleurs résultats s’observent. Il peut aussi cependant intéresser beaucoup d’autres régions: bras, cou, double menton… N: Comment se déroule l’intervention ? Dr AB : Tout d’abord un bilan préopératoire est effectué pour voir si la patiente peut subir une Lipoaspiration. Ensuite il y a la phase opératoire. La graisse est retirée en l’aspirant à l’aide d’une canule que l’on fait pénétrer par de petites incisions de la peau dans les plis naturels. En général les marques d’incision disparaissent avec le temps. A la fin de l’intervention la patiente devra porter une gaine, le panty, qui sera comme un pansement compressif afin de limiter l’œdème post-opératoire pendant environ un mois. C’est en moyenne le temps qu’il faut pour se rendre compte du résultat final,
Dr AB : Sous anesthésie locale, pour les Lipoaspirations de petite taille, et sous anesthésie générale si l’intervention est importante ou s’il y a plusieurs zones du corps à traiter. N: Est-ce une intervention risquée? Dr AB : La Lipoaspiration est aujourd’hui l’intervention de chirurgie esthétique la plus réalisée au monde. Je ne dis pas qu’elle ne présente aucun risque mais j’affirme que, quand l‘indication est licite, le geste réalisé dans un cadre approprié avec une équipe chirurgicale professionnelle, nous approchons alors du risque zéro. N: Quelles sont les limites de cette technique ? Dr AB : Cette technique traite les surcharges graisseuses localisées de manière définitive, mais ne traite que peu l’aspect superficiel dit cellulitique, qui sera alors complété par les nouvelles techniques de lipodissolution. N: La graisse peut-elle revenir ? Dr AB : Lorsque l’intervention a été correctement réalisée, les résultats sont souvent définitifs, faisant retrouver à la silhouette son élégance et son harmonie mais bien sûr sous réserve de variation limitée du poids.
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saveurs
MYRIAM SEBBANE
ENTRE TECHNIQUE ET PASSION
Myriam Sebbane et la Pâtisserie, c’est la rencontre de la technique, du gout et du talent au féminin. C’est aussi le récit d’une passion qui aurait pu rester dans la sphère privée mais à qui l’Alya à ouvert de nouvelles perspectives…Rencontre.
C
’est l’histoire d’une femme qui depuis son plus jeune âge aimait préparer des gâteaux pour régaler son entourage. Au fur et à mesure que les années passaient, la pâtisserie devenait une vraie passion mais Myriam n’avait jamais imaginé en faire son métier. « Vous savez, lorsque j’avais 16 ans s’orienter vers un CAP pâtisserie, c’était déclarer à la terre entière qu’on avait raté ses études». Malgré sa passion grandissante, elle choisi des études de gestion qui la conduisent 54
tout droit derrière les bureaux de l’administration française. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais Myriam ne cesse d’affiner sa technique et son talent. Les gâteaux qu’elle réalise n’ont rien à voir avec ceux que vous et moi, enfin surtout moi, préparons pour Shabbat. Elle pense les saveurs, joue avec les textures et améliore la présentation. « Je passais le plus clair de mon temps libre dans les magasins d’ustensiles de cuisine, à la recherche du moule par-
saveurs fait, de la douille la mieux adaptée ou de la balance la plus précise. Je collectionnais les livres de pâtisserie, les tutos sur internet et lorsque les émissions culinaires ont commencé à se développer, j’étais la première devant mon écran ». Ce qui était jusque là un hobby va prendre une toute autre tournure lors d’un voyage en Israël. « C’était il y à 5 ans, j’étais en vacances, j’apprends que l’école Ness Kitchen de Jérusalem propose une formation professionnelle en pâtisserie. Je me suis dis que c’était l’occasion parfaite pour me perfectionner. Arrivée à Jérusalem, ma déception fut grande, la formation devait durer trois mois et je n’étais présente que pour les vacances de souccoth ». La directrice de l’école lui parle du CAP pâtisserie et du fait qu’en France elle peut le passer en candidat libre. Dès son retour à Paris elle s’inscrit. « J’ai passé la théorie enceinte de 8 mois et la pratique quelques semaines après l’accouchement de ma fille par césarienne. 7 heures d’épreuves debout, porter les plateaux, ça n’a vraiment pas été simple, mais avec l’aide de D-ieu, j’y suis arrivée et j’ai décroché mon CAP ». Elle n’en reste pas là, l’école Bellouet Conseil de Paris, très réputée pour ses formations de haut niveau, va permettre à Myriam d’entrer dans l’univers de la grande pâtisserie. Elle y apprend l’art de la confiserie, de la viennoiserie, le travail délicat du chocolat et de la glace. Lorsque je lui demande si c’est plus difficile pour une femme, elle me répond « oui » sans hésiter. « Les formateurs sont extrêmement exigeants envers les femmes, bien plus qu’envers les hommes, elles doivent fournir un double effort, du coup celles qui réussissent sont vraiment dans l’excellence. Pour ce qui est des stages, on embauche très peu de femmes et de toute façon les horaires sont en total inadéquation avec une vie de famille en général et avec celle d’une femme juive en particulier». De toute façon Myriam n’envisageait pas de quitter son poste dans l’administration, « mes copines me commandaient des pièces montées et des gâteaux, on me proposait des ateliers pâtisserie à domicile, je le faisais avec joie, j’adorais ça mais en France je n’aurais jamais eu le courage d’en faire mon métier». Quelques mois après la fin de sa formation il y a eu les attentats du 7 janvier 2015, « ma cousine faisait parti des otages de l’Hyper Cacher, j’ai passé les pires heures de ma vie ». L’atmosphère pesante, les militaires devant l’école de ses 3 filles… Pour elle et son mari c’est l’accélérateur « on ne voyait plus d’avenir pour nous et encore moins pour nos enfants en France, on a décidé de faire notre alyah ». Au mois d’août 2015, la famille s’installe à Netanya dans le quartier de Kiriat Hasharon, dans son cadre
6m3 de matériel pour la pâtisserie. « J’ai pris conscience de la place qu’occupait la pâtisserie dans ma vie, et du fait que c’est ce que j’ai toujours aimé faire ». Ça fait 7 mois que Myriam est installée en Israël, elle est à l’oulpan et ses projets sont clairs « j’apprends la langue, sans ça rien n’est possible et j’envisage d’ouvrir une pâtisserie avec un laboratoire assez grand pour pouvoir organiser des ateliers où chacun pourrait apprendre, participer et déguster sur place. J’aime la pâtisserie, j’aime l’idée de transmettre mon savoir faire mais ce qui me réjouit le plus c’est de voir les gens heureux en mangeant un de mes gâteaux». Si on devait définir la signature Myriam Sebbane en un seul mot ce serait l’équilibre, diminuer le sucre, les matières grasses, penser la meilleur combinaison possible pour toujours tendre vers la perfection. « Je ne proposerai jamais un gâteau dont je n’ai pas l’entière maîtrise du résultat ou dont je ne sois pas tout à fait satisfaite, j’ai bien trop de respect pour les gens ». Le pralin, la pâte à choux, le caramel beurre salé sont ses bases favorites et elle adore réinventer les classiques. « Je suis consciente que ça ne vas pas être facile, je dois adapter mon travail, aux produits locaux, au climat, adapter mon style aux goûts du public israélien. Je suis également consciente qu’on ne m’attend pas et que je vais devoir me battre pour trouver ma place ». Le talent, le respect, la générosité, l’amour du travail bien fait, la lucidité et la détermination, c’est ce qui transpire de cette jeune femme de 34 ans au sourire pétillant qui remercie le ciel de la façon dont se déroulent les choses depuis son arrivée, « j’ai vraiment le sentiment qu’Israël permet de se réinventer et de réinventer sa vie, il faut vraiment saisir cette chance et essayer d’en faire quelque chose de bien». A Nouvelle on est tombé sous le charme et on lui souhaite « Beatslaha » ! Alyah Soudry
Myriam Sebbane
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recettes
GUIMAUVE FLEUR D’ORANGER Pour une caisse à génoise 40*30
recette à découper
1. Faire un sirop avec le sucre, le glucose et l’eau. 2. Cuire à 130°. 3. Verser la gélatine hydratée avec l’eau. 4. Verser sur les blancs montés en neige puis ajouter la fleur d’oranger. 5. Couler dans une caisse a génoise graissée. 6. Détailler en carrée de 3*3 cm, rouler dans un mélanger 50/50 sucre/fécule de pomme de terre. 7. Dresser 2 cercles de 18cm à l’aide d’une poche à douille.
Pourim2016
150g d’eau 65 g de glucose 500 g de sucre semoule 80g de blancs d’œufs (environ 3 pièces) 25 g de gélatine 125 g d’eau 45 g de fleur d’oranger ou 4 gouttes d’extrait de fleur d’oranger
FINANCIER FAÇON CAKE Pour 2 verrines
recette à découper
1. Faire bouillir le beurre, puis le mettre de côté. 2. Mélangez le sucre, les poudres, la farine et la levure. 3. Versez les blancs d’œufs à température ambiante puis mélanger. 4. Versez enfin le beurre et mélangez à nouveau. 5. Réservez la préparation au réfrigérateur pendant 1 heure. 6. Préchauffez le four à 145°. 7. Garnir les moules à cake et cuire environ 1 heure (selon la taille des moules.
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Pourim2016
100 g de beurre 120 g de sucre 30 g de poudre d’amande 30 g de poudre de noisette 4 blancs d’œufs 40 g de farine 2 g de levure chimique 10 g de miel
recettes
PARIS-BREST REVISITE FAÇON VERRINE A.Crème praliné
B.Pâte à choux
c.crumble
3 g de gélatine (hydratée avec 18 g d’eau) 155 g de lait (de soja) 2 jaunes d’œufs 30 g de sucre 15 g de fécule de maïs 80g de praliné 70 g de beurre (ou margarine)
125 g d’eau 40 g d’huile 1 g de sel 75 g de farine 3 g de sucre 2 œufs
40 g de beurre (margarine) 50 g de sucre 50 g de farine
a 1. Hydratez la gélatine. 2. Faire bouillir le lait. 3. Mélanger le sucre, les jaunes et la fécule dans un saladier. 4. Verser le lait sur ce mélange puis remettre dans la casserole sur le feu et portez à ébullition 1 minute en mélangeant au fouet. 5. Retirez du feu ajouter la gélatine puis le beurre froid. 6. Placer au réfrigérateur pendant 1 heure, puis fouetter dans le bol du robot pendant 3 minutes.
c 1. Faire bouillir l’eau, l’huile, le sel et le sucre. 2. Dès la première ébullition verser la farine en une seule fois hors du feu. 3. Desséchez la panade. 4. Mettre la panade dans le bol du batteur et laisser refroidir. 5. Commencez à mixer, avec la feuille, et verser les œufs battus un par un. 6. Dressez des choux de la taille d’une noisette, recouvrir du crumble 7. Cuire au four environ 25 minutes à 180°.
Pourim2016
recette à découper
b 1. Mélanger la farine et le sucre, puis ajouter le beurre pommade. 2. Etaler la préparation entre deux feuilles de papiers cuisson 3. Placer au réfrigérateur jusqu’à utilisation
Et si on innovait en matière de Michloah Manot ! Depuis quelques mois les habitants de Netanya ont la chance d’avoir un chocolatier belge au cœur de la ville et pas des moindre, Daskalidès, chocolatier depuis 1931. La maison propose des assortiments riches et variés pour réjouir tous les gourmands avec raffinement. Cette année en ajoutant aux traditionnelles pâtisseries, bonbons et autres viennoiseries des chocolats vous êtes sûres de surprendre tout en jouant avec les plaisirs. D’abord le parfum suave du cacao, puis la découverte du choix et enfin ces goûts à la fois uniques et délicats. Choisir Daskalidès à Pourim, c’est embellir la mitzva : qualité, savoirfaire, luxe. Daskalidès | Rehov Tel Hay, 1. Netanya
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j-30
EN FINIR AVEC L’ESCLAVAGE DU MéNAGE A peine la fête de pourim terminée, nous sommes déjà toutes sur les starting-blocks. Les produits ménagers et les torchons prêts, rangés en ordre de bataille. Les plus organisées d’entre nous, ont même mis au point un programme qui n’a rien à envier à l’entrainement d’un champion avant les Jeux olympiques.
S
i vous vous attendez à lire dans cette page les meilleurs conseils pour réussir à tout laver, ranger, nettoyer, dépoussiérer en quatre semaines, désolée mais vous allez être déçues. Pessah marque la libération du peuple juif. Inutile donc à l’approche de cette fête de retomber dans un esclavage domestique, d’ailleurs Le ménage de Pessah, ce n’est pas si compliqué. On recherche le Hametz : oui, on a tendance à l’oublier mais le nettoyage de Pessah n’a qu’un seul objectif, se débarrasser du Hametz. Alors cessons de traquer les vestiges de pains, pâtes et gâteaux dans les placards de la salle de bain et entre les livres de la bibliothèque. On essaie de se concentrer sur les lieux stratégiques de la maison comme la cuisine, le salon ou la chambre des enfants. Et on vous le rappelle à toute fin utile, à Pessah, il est interdit de posséder du Hametz de la taille d’un olive, environ trois centimètres. Est-il nécessaire dans ce cas de pousser les lits, les armoires les miettes ? À vous de voir. On s’économise : il y a des endroits où le Hametz 58
se trouve en grande quantité. C’est notamment le cas du canapé du salon ou encore la chaise de bébé. Dans les deux cas, prévoyez d’y passer un temps précis. Fixez-vous des limites sinon vous n’en finirez jamais. On ne confond pas nettoyage de pessah et nettoyage de printemps. Quand le nettoyage est terminé, on évite d’interdire le canapé à toute la famille. Oui c’est illusoire de penser que vos enfants et votre mari ne vont pas investir le canapé avant le début de la fête. On s’y attelle le plus tard et on le protège avec un drap. On s’épargne des gros travaux : Le four trop dur à récurer ? On arrête de frotter « pour rien » en pestant contre les femmes de ménages qui demandent 50 shekels de l’heure. On le condamne et on le vend. Un mini-four d’appoint fera très bien l’affaire et ne vous ruinera pas. Le grand placard de la cuisine où vous entreposez toutes les denrées alimentaires va vous demander 2 heures de travail. Tranchez. On le condamne. Un tiroir prendra le relais pendant 8 jours. Quant au lessivage des murs, vous pouvez y aller si ça vous amuse mais après faudra pas se plaindre.
j-30 On délègue : Dès l’âge de 8-9 ans, les enfants la carte de la diplomatie. Vous aurez tout le temps peuvent vous aider. Alors on les responsabilise. On de vous brouillez à la caisse des magasins quand il leur donne de petites tâches faciles à accomplir verra le montant des courses. comme trier les jouets ou essuyer des ustensiles. En les faisant participer, on les a sous la main (voir notre encadré) et on apprend à nos garçons que le ménage n’est pas qu’une affaire de filles. Même chose pour la voiture, vous demandez à votre mari de s’en charger. Pour qu’il ne le fasse pas au dernier moment, jouez Par Ninette Azoulay
Enfants et nettoyage ne font pas bon ménage D’après un rapport signé par le Centre National de Contrôle d’Empoisonnement du Centre Hospitalier Rambam à Haïfa et le Ministère de la Santé, le nombre d’accidents domestiques chez les enfants de moins de 6 ans augmente durant les quinze jours qui précèdent Pessah. En vacances, les enfants ne sont pas toujours surveillés par les mamans trop occupées à récurer la maison du sol au plafond. Résultat : les accidents domestiques augmentent de 30% et 60% des victimes sont des enfants en bas âge. Alors, on reste vigilant. On n’entrepose pas ses produits ménagers sous l’évier de la cuisine. On choisit un placard en hauteur ou fermé à clé. En cas d’ingestion par votre enfant d’un produit ménager ou toxique, ne le faites surtout pas vomir, emmenez le dans les plus brefs délais aux urgences.
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H’anita
le courage d’aller de l’avant !
Parce que nous pensons que l’intégration passe aussi par la connaissance d’Israël et de son histoire, Nouvelle, en collaboration avec David Mansour de Tiyoul-Tov, a choisi de vous faire découvrir ou redécouvrir l’histoire de notre pays. Au travers de lieux touristiques ou des vestiges de notre présence ancestrale sur cette terre, David nous apporte son éclairage sur l’histoire, sur notre histoire. Pour ce numéro, il a choisi de nous emmener sur les traces des pionniers d’Israël qui avec courage et détermination ont changé le destin du pays et de notre peuple lors du mandat britannique avec la tactique « H’oma oumigdal ». C’était entre 1936 et 1939 à cette époque, la révolte arabe faisait rage et les sanctions du Livre Blanc interdisaient aux juifs d’acheter des terres. On se doutait que les Anglais allaient partager la Palestine en 2 états. Du fait de l’absence de Juifs en Galilée Occidentale, on avait toutes les raisons de craindre que la région ne soit attribuée à l’Etat arabe. Alors les juifs ont mis sur pied une nouvelle tactique qui se nommait « H’oma oumigdal »-la muraille et la 60
tour- qui consistait à créer en une seul nuit discrètement un point de localité avec une muraille et une tour de contrôle, destinés à déterminer “de faits sur le terrain “ la frontière du futur état juif ! En effet selon la loi anglaise, il était interdit de détruire une bâtisse qui a déjà au minimum, un toit. Les pionniers avaient donc trouvé la solution ! Et c’est au total : 53 localités juives qui ont vu le jour au travers du pays dont H’anita, la première et la plus
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prestigieuse dans le nord, en Galilée occidentale, tout près du Liban. Le 21 mars 1938, ce sont quelques 400 personnes qui sont venues, cette fois-ci, en plein jour, pour s’implanter et créer H’anita. Ceci a fait basculer le destin de cette région lors des plans de partage pour devenir, par la suite, un camp d’entraînement d’officiers de la Haganna jusqu’à la guerre d’indépendance!
fertile aux pieds de la montagne. Avec le temps, il a été abandonné et détruit mais son nom a été conservé par les arabes Hourvat Hanouta (Ruines de H’anita).
Je vous invite vivement lors d’une balade dans le nord de visiter le site historique de H’anita, aujourd’hui un kibboutz, pour y découvrir la reproduction à l’identique du site avec sa tour et sa muraille, ainsi qu’un musée retraçant l’épopée glorieuse Le nom de H’anita figure pour la première fois déjà des 53 localités de « Homa oumigdal », symboles de dans le Talmud il y a 1700 ans dans une liste de vil- cette motivation juive pour chaque centimètre de la lages juifs le long de la frontière nord du pays. Le vil- terre d’Israël! Dont la construction et la conquête lage se trouvait sur la route menant du Liban vers la sont toujours aussi d’actualité! plaine côtière et le port d’Ahziv et celui d’Ako. Dans l’antiquité, le village contrôlait le passage vers la vallée David Mansour
David Mansour, pour celles et ceux qui ne le connaisse pas encore, c’est LE guide touristique en Israël. Animé par l’amour de sa terre, David participe à la « hasbara ». Expliquer et faire découvrir aux juifs comme aux non juifs auxquels il fait visiter nos régions, l’histoire de notre pays, de nos coutumes et de notre présence sur cette terre. Par son action, il contribue à ce que les juifs de diaspora et les non juifs en général comprennent l’action et les véritables motivations d’Israël. Malgré le climat parfois tendu, vous le trouvez régulièrement dans les petites ruelles de la vieille ville de Jérusalem pour une de ses passionnantes visites au cœur de la capitale et de son histoire. Quel que soit l’évènement, que vous veniez en famille, seul, avec vos collègues de bureaux ou les membres de votre communauté, il n’est jamais à court d’idées pour organiser des journées mémorables. www.tiyoul-tov.org | 052-43-34-254
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POISSON
Tribu | NAFTALI élément | EAU Pierre | ONYX Planète | NEPTUNE Sens | L’ODORAT Psaume | 48
Dans notre tradition la notion de destin n’existe pas. En revanche, il existe une notion de potentiel et de caractéristiques dont l’homme est pourvu selon le mois de sa naissance. Dans cette rubrique nous mettons en évidence l’influence du mois sur l’ensemble du peuple d’Israël mais aussi l’influence du signe sur les natifs de ce mois. Le but étant de mieux se comprendre soi-même mais surtout de mieux comprendre ceux qui nous entourent. (“Ein mazal le Israel”, masehet shabbat 156a).
| אדרADAR « Quand arrive Adar, on redouble de joie ! » Douzième et dernier mois de l’année, Adar annonce la fin de l’hiver. Ce mois est extrêmement positif pour le peuple d’Israël, le facteur chance est à son plus haut niveau. Nos sages ont déclaré « lorsque commence Adar, on augmente la joie ». Cette augmentation de la joie peut s’exprimer dans tous les domaines de la vie courante, l’essentiel étant d’être joyeux. La particularité de ce mois est qu’il est le mois de la naissance (le 7 Adar) du Libérateur du peuple juif : Moché Rabbénou, Moïse.
Cette heureuse conjoncture a, en effet, été à la source du miracle de Pourim, fête centrale de ce mois. La main cachée de Dieu a sauvé le peuple juif de l’anéantissement, le conduisant à accepter une seconde fois la Torah. Au mont Sinaï la Torah a été acceptée dans la crainte, à Pourim l’acceptation s’est faite de plein gré et dans la joie. Adar est le seul mois de l’année qui se retrouve doublé tous les 3 ans.
Pierre | ONYX
Lettre | KOUF
L’onyx (Shoam en hébreu) on la trouve sous de nombreux aspects et coloris. Les noires sont les plus répandues. Cette pierre atténue le mauvais œil et empêche la perte de mémoire. Elle permet de calmer les esprits et libère des émotions négatives. La porter aide à rétablir l’équilibre entre le travail et la vie privée. Elle renforce la confiance en soi et le sens des responsabilités. L’onyx ancre les personnes inconstantes dans un mode de vie plus stable.
La lettre Kouf ou Kof signifie « singe », symbole du rire du mois d’Adar. A Pourim, on se déguise afin de « singer » les autres, de s’amuser et d’être joyeux. Le Kouf symbolise aussi la mascarade, une coutume répandue de Pourim pour faire référence à tout ce qui est masqué dans la Meguila.
| דגיםPOISSON Voici un signe plutôt complexe, paradoxal mais néanmoins attachant. Le Poisson est une personnalité sensible, tolérante et compréhensive. L’écoute et la compassion font partie de ses points forts. Il aime venir en aide à ceux qui souffrent même si il ne sait pas toujours comment s’y prendre par une forme de réserve, de timidité. . De tempérament rêveur, il lui est difficile d’affronter la réalité et le quotidien, ce qui fait de lui un indécis. L’indécision, l’incertitude le désoriente au moment d’agir ; c’est pourquoi il préfère se laisser porter, il laisse les amis ou la famille prendre des décisions pour lui. Ces difficultés avec le réel développent chez le poisson l’anxiété et le manque de confiance en lui. Il attend des autres qu’ils le libèrent de cette anxiété en lui apportant protection et sécurité Il a également besoin d’attentions . Les natifs du Poisson sont des êtres en proie à la colère. Plus intuitifs que réfléchis, ils jugent trop rapidement les réactions des autres à leur égard, ce qui les disposent à la susceptibilité et les font exploser facilement. Or cette colère ne vient pas de l’orgueil mais de la détresse. Malgré leurs sautes d’humeurs, ils sont aimés et appréciés. Enjoué, rusé et sympathique, le poisson Poisson aspire à rire et à plaisanter, Cependant cette joie de vivre cache une grande tendance au pessimisme, à la tristesse et à la mélancolie. D’un naturel fragile, les natifs du Poisson détestent l’agressivité; c’est pourquoi ils préfèrent les activités et les sports non violents tels que la musique et la promenade .Ils aiment beaucoup lire ; cela flatte leur besoin de tranquillité et leur tendance à la rêverie. Ils pourraient trouver un grand réconfort dans la prière, d’autant plus que la prière peut
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s’accommoder avec leur désir de tranquillité et de rêverie car ce sont là des domaines de l’esprit et lorsqu’ils sont pris par la prière ils s’envolent vers des mondes dépourvus de tristesse. Malgré leur fragilité, dès lors qu’ils prennent une responsabilité, ils font preuve de fermeté et parviennent à surmonter la difficulté. D’ailleurs côté travail, le Poisson est un excellent et fidèle collaborateur. En revanche ils ne savent pas se mettre en avant. Aussi il faudra qu’ils fassent attention à s’affirmer dans leur travail et ne pas adopter une position de retrait par rapport à leurs collègues, tout en sachant conserver une certaine réserve car les poissons ne sont pas taillés pour l’extravagance Ils doivent être conscients de leur valeur et ne pas se dénigrer. Le Poisson est quelqu’un de loyal et de désintéressé. Il est très respectueux des autres et très généreux. Il s’adapte à toutes les situations et aux gens. C’est un être sociable, mais discret. Le natif de ce signe ne se confie pas facilement. Il n’extériorise pas non plus ses sentiments. Il ne devra pas céder à la tentation de l’extravagance pour masquer sa timidité. La discrétion, si elle n’est pas le résultat du manque de confiance du Poisson mais juste la manifestation d’une certaine réserve, peut devenir une force pour ce signe. Il doit faire attention à ses paroles; donner la tsedaka, travailler sa patience et apprendre à vivre dans la réalité. Keren Atlan Sources Les poissons | www.torathaim.fr | par Rav David Touitou “La thérapie par la torah” | Dr Eliane CAMHY | 050-5803439 “L’éducation et les Astres” | Rav Menahem Berros www.galenai.fr | www.chabad.org
vis ma vie d’olah
chez le médecin Au bout de 2 semaines d’Alyah, j’ai fait la liste de ce qui me manquait. Il y avait bien sur mes parents, mes amis, la cantine (lunch box de zut à préparer à une heure où mon estomac et mes yeux ne supportent que la vue et l’odeur d›un café), les journaux dans une langue qui m’est familière (ce qui explique que je me sois jetée sur un Femme actuelle de janvier 2007 trouvé chez une copine) et, last but not least, mon médecin !!!
J’avoue franchement que bien que bluffée par les découvertes médicales et scientifiques des israéliens je suis très sceptique devant les médecins généralistes que j’ai rencontré ici. Premier constat ils auscultent à 2 mètres de distance. Le premier médecin que j’ai rencontré a regardé pendant 7 minutes ma fille de 5 mois qui avait de la fièvre avant de s›approcher d’elle pour regarder ses oreilles. Il a conclu «virus» «acamol» «attendre». J’ai eu envie de lui dire «elle n’est pas radioactive vous savez», mais il était déjà en train de fouiller dans son tiroir pour donner à ma grande de 6 ans un bonbon. J’étais, vous l’imaginez, ravie. «Virus»- les médecins israéliens n’ont que ce mot à la bouche. Quand tu leur dis «vous ne me donnez pas d’antibiotiques», ils lèvent les yeux au ciel en mode «vous les français...». Pire, à la pharmacie, inutile de négocier avec le pharmacien du rab. Il suit scrupuleusement l’ordonnance. A croire que dans ce pays il est plus facile de démanteler le Goush Katif que d’obtenir 6 jours de prescription au lieu de 4. Résultat : beaucoup de mes copines font de l’automédication et se font rapporter des médicaments de France. J’ai même reçu la semaine dernière une invitation de vente privée « Clamoxyl, Advil, Smecta, Pivalone : tous vos médicaments préférés en Israël. Déstockage, prix défiants toute concurrence». Le pire c’est quand j’ai dû me rendre aux urgences après une chute. Oui il y a des filles qui se blessent pendant une séance de Zumba ; moi il me suffit juste de rater la dernière marche de mes escaliers. 66
Me voilà donc aux urgences de l’Hôpital Méir de Kfar Saba, la cheville gauche boursouflée comme la tête de Rocky après un match avec Apollo Creed. Au bout de 1h12 minutes d’attente à côté d’un type qui gémit en arabe quelque chose qui doit ressembler à « ahhhhh j’ai mal, j’ai mal » (Non, je ne parle pas arabe mais le langage de la douleur semble universel), on s’occupe de moi. Je mets environ 4 minutes à comprendre et donc à répondre à chaque question. Quand elle me demande combien j’ai mal sur une échelle de 1 à 10, je réponds 6. Mauvaise réponse. Ton niveau de douleur détermine ta rapidité de passage devant un médecin. Le mec de la radio est hyper sympa. Quand il me dit « je crois que c’est cassé », je ne le trouve plus sympa du tout. Arrivé aux urgences orthopédiques je crois mon calvaire achevé mais non il n’en est rien. Les urgences en Israël c’est comme les urgences en France mais en hébreu. L’enceinte crachote toutes les 20 minutes le nom du prochain patient. Y a tellement de bruit et ça parle tellement vite que quand on prononce mon nom « Virginie Bellaïche » j’entends « Shimi Tavori ». Je suis là depuis 3h35. Je vois enfin un orthopédiste. Il ressemble au docteur Carter dans « Urgences ». Il se rend compte au bout de 36 minutes que j’ai déjà fait des radios qu’on ne lui a pas transmises. Il est 1h42 du matin. Je suis allongée sur un brancard, seule et frigorifiée. Une infirmière passe et me propose une « smiha » (« couverture »), avec mon hébreu à deux balles, j’ai cru qu’elle me demandait si j’étais « be simha » (« contente »). Résultat : Je me mets à pleurer. Dix minutes plus tard, je ressors avec une attelle plâtrée. Et comme pour couronner cette soirée cauchemardesque, l’employée au bureau de sortie tient absolument à me donner un arrêt de travail, document qui me rappelle à la douloureuse réalité : Je ne bosse pas. Virginie Guedj-Bellaïche
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