NOUVELLE

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Tendance

Mode

Les must-have de la rentrée!

Le blanc, l’Intemporel

Beauté

Vos 10 alliés fraîcheur

5 1 0 2 I R TISH faites confiance et lâcheZ prise...

On vous dit tout!

Comprendre l’école en Israël

Déco La Souccah s’invite dans nos Pergolas

L’Alyah Boeing Décryptage

Découverte

Israël Underground

Numéro offert

18 NIS

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SOMMAIRE Tishri 2015

1.&2. ZARA

édito p.7 TENDANCE MODE 08 Envie de blanc 10 Les must-have de la rentrée 12 Focus déco 28 Vintage, l’engouement 30 La Souccah s’invite dans nos kkkpergolas

magazine

16 Dossier : Lâcher-prise 40 Société : L’Alyah boeing 34 Famille : Le système scolaire ----israélien 56 Intégration : Objectif hébreu

L’essentiel

10 EN COUVERTURE

52 Hannah, une femme debout

bien-être

22 Les 10 commandements 26 Focus beauté 38 Alyah / Prise de poids

envies

44 Saveur: Chef Maurice Munier 58 Evasion: Israël Underground 62 Focus Saveur

et aussi...

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DIY: Déco Souccah Idée: La boite à manger Insolite Les signes du Zodiac & Nous

Christina de l’agence MC2 est photographiée par Tom Marchak.

Elle porte une robe de la collection BLANC de Shir G Mise en beauté par Karma Laham

Rédactrice en Chef

Eliane Sebban frenchtouch.writ@gmail.com +972.54.717.7542

Directrice de Production Keren Atlan frenchtouch.media@gmail.com +972.58.770.00.48

Directrice Artistique

Cindy Azoulay-Zaoui frenchtouch.crea@gmail.com +972.54.215.23.25

Participation journalistique

Virginie Guedj-Belaïche, Alyah Soudry, Audrey Azria, Natalie Ayoun

Les annonces et les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et la rédaction décline toute responsabilité quant à leur contenu. Toute reproduction et utilisation complète ou partielle des articles et des publicités doit être soumis à un accord préalable de la direction.

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Design de bijoux sur commande . Prix et promotions attractifs . Etalonnage jusqu’à 24 paiements sans frais . Achat de vieil or en cash

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© Nouvelle Les magasins “Veahavta” vous offrent un choix d’articles traditionnels et judaica exclusifs de création moderne et actuelle comme des mezuzots, des coffrets complets, des chandeliers, des verres de kiddouch et autres,...

Netanya . Kanyon Yir Yamim, 1er etage | Ramle . Kanyon Azrieli, 2eme etage | Rehovot . Kanyon Rehovot, 1er etage Beersheva . Kanyon Grenade, Porte Ofer, 1er etage | Rishon Letsion . Kanyon Azaav, Porte Paris, 1er etage

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Édito POUR VOUS MESDAMES...

Nouvelle vie, nouvelle langue, nouvelles habitudes....

Arrivées il y a 4 mois ou bien 14 ans, toutes, nous avons connu ces moments d’euphorie puis d’angoisse, d’émerveillement, de découragement, de grande faiblesse et de force infinie.

Tourbillon d’émotions contradictoires et déstabilisantes. C’est l’alyah, c’est l’âme qui renaît.

Comme pour chaque naissance, les intenses douleurs sont suivies d’accalmies. Au bout, la joie, celle d’une vie nouvelle. En choisissant le retour en Erets Israel, nous avons choisi de revenir à notre essence, à la femme que nous sommes vraiment. Mais au-delà des beaux discours, il y a la réalité du quotidien, la réalité de toutes celles qui, a un moment, changent de vie.

Tout apprendre ou réapprendre, trouver des repères, comprendre, se faire comprendre. Retrouver des amis montés avant, se faire de nouveaux amis, rejoindre sa famille ou s’habituer à vivre loin des siens. Pour celles qui ont déjà franchi cette étape, tout reste à faire. La maîtrise de la langue?

Incomplète. La lecture de la presse? Peu aisée. Quant à celles qui ont eu la chance d’arriver depuis longtemps, la nostalgie demeure, celle d’une culture à la française que l’on regrette toujours un peu. C’est en pensant à nous, descendues de l’avion cet été ou l’an dernier, israéliennes depuis 5, 10 ou 20 ans. C’est en pensant à nous, piliers de nos foyers, à notre bien-être duquel dépend celui de nos familles. C’est en pensant à tout l’éventail des femmes juives d’aujourd’hui; jeunes, moins jeunes, mariées, divorcées, célibataires, mères de famille nombreuses ou d’enfant unique, femmes au foyer, chefs d’entreprise, tête couverte ou en 2 pièces à la plage. C’est en pensant à nous toutes que l’idée de ce magazine nous est venue.

Tous les deux mois, a l’approche des fêtes, moments clefs qui rythment nos vies, nous serons là pour parler de nous, les femmes. Parler de sujets qui nous tiennent à cœur, de la société israélienne, de la place que nous y occupons, en temps que femme et en tant que francophone, des grandes figures de notre Histoire et de celles d’aujourd’hui. Parler des incontournables; mode, beauté, déco, astro et de bien d’autres thèmes que vous découvrirez au fil de nos pages.

Pour ce premier numéro, la fête de Rosh hashana s’est imposée; son atmosphère de renouveau, la nouvelle année, la rentrée des classes, une nouvelle vie pour certaines, un nouveau départ pour d’autres et toutes ces possibilités qui s’ouvrent à nous.

Alors faisons connaissance, lisez! Et que cette lecture vous apporte tout le plaisir que nous avons eu à élaborer ces pages.

Bienvenues dans un univers pensé par des femmes pour LA FEMME. Mesdames, NOUVELLE vous est entièrement dédié.

Eliane Sebban

Rédactrice en Chef

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MODE A l’approche des fêtes de Tichri, en élaborant pour vous les pages modes, Nouvelle a eu envie de blanc.

Porter des couleurs claires ou du blanc pour Roch Hachana et pour Kippour est une habitude assez répandue en Israël. A l’origine de cette coutume Ashkenaze, on retrouve le Kittel, longue tunique blanche portée par les hommes les jours de jugement.

Très en vogue à Ouman pour Roch Hachana, ce vêtement est à la fois symbole de pureté et de repentance.

Mais revenons à des considérations moins sérieuses.

Pour les fashionistas que nous sommes, le blanc, c’est le chic absolu. Choisissez des accessoires dorés pour apporter douceur et élégance à une robe blanche à la coupe impeccable.

Quelques touches de rouge donneront structure et force à une robe bohème immaculée ou un esprit résolument ethnique lorsqu’ il est utilisé en imprimé.

Accessoirisez de Nude un pull porté sur une jolie jupe quelque peu printanière et vous gagnerez immédiatement en sophistication.

Le blanc a cette particularité de conférer fraîcheur, élégance et intemporalité. Il ouvre le champ des possibles à notre style, tout comme la période de Roch Hachana ouvre le champ des possibles à notre année. Et pour finir, il nous donne à toutes des allures d’ange, alors Gmar Hatima Tova.

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1. Défilé, MANGO. 2. Bague or et cristal, MICHAL BEN AMI. 3. Boucles d’oreilles diamants et or blanc, ROYALTY 4. Sac blanc, ALDO. 5. Poncho, MASSIMO DUTTI. 6. Spartiate, ALDO. 7. Collier argenté ou doré, TWO A.

L’INTEMPOREL

BLANC

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FASHION DESIGNER Shlush 30 . neve tzedek tel aviv +972.54.6226090 www.shirg.com info@shirg.com 9

MODE 1. Robe en voile rose pale, MASSIMO DUTTI. 2. Robe fleurie, ZARA. 3. Bague or et rubis, MICHAL BEN AMI. 4. Rouge à lèvre, ILMAKIAGE. 5. Escarpin nude, ZARA. 6.

Pochette rouge, ALDO. 7. Pochette nude, TOPTEN. 8. Veste ethnique imprimée, ZARA.

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B ourgeois Bohème 4

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Paint it black!

1. Robe en voile, ZARA. 2. Sac de soirée perlé, ALDO. 3. Boucles d’oreilles étoiléees Sartdust, MICHAL BEN AMI. 4. Collier argenté doré, MANGO.

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1. Lunettes de soleil, robe imprimée grise, sac simili cuir à frange, bracelet, MANGO. 2.Boucles d’oreilles dorées, MAGNOLIA. 3. Chaussures compensées, YAFIT.

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MODE

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MUST HAVE

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de la rentrée

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Un vent seventies a soufflé sur les podiums prêtà-porter pour l’automne hiver 2015/2016. Le look hippy chic n’en finit pas de séduire les créateurs et ça tombe bien parce qu’on l’adore. Robes longues très bohème, daims, ponchos, franges en tous genres, imprimées ethniques, étaient de tous les défilés. Côté nuancier; les teintes chaudes sont à l’honneur. Le orange cuivré, le jaune safran le marron glacé, autant de couleurs qui nous rappellent les années 70.

On retrouve toutes ces tendances chez les grandes enseignes pour le plus grand bonheur de notre portemonnaie. Nouvelle vous donne en avant-première un aperçu des must-have de la saison.

1. Pull over et jupe simili cuir; MANGO. 2. Gilet à frange, ZARA. 3. Robe imprimée ZARA. 4.

Chemise en jean, ALIEXPRESS. 5. Veste en daim à franges, MASSIMO DUTTI. 6. Jupe à franges, MASSIMO DUTTI. 7. Jupe en simili cuir, ZARA. 8. Sac à frange, MANGO. 9. Collier multi chaînes, MANGO. 10. Escarpin à franges, ZARA. Page gauche: JO La marque tsniout

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FOCUS MODE

Têtes couronnées

Les foulards au rendez-vous

Hayafé banachim, ce qu’il y a de plus beau chez les femmes est à priori une boutique d’accessoires de tête. En y regardant de plus près, on découvre un univers et une certaine vision de la femme, celle de la créatrice Sivan Attias. Sivan crée des parures, « des parures pour les filles du roi » comme elle aime le dire. La femme juive est à ses yeux une princesse, « une fois mariée, il lui faut une couronne à la hauteur de son rang, une couronne qu’elle aura envie de porter fièrement ». Et c’est là tout son art, mélanger les foulards de soie, de lin ou de coton, marier le turquoise au vert pistache, le rose poudre au beige, le orange à un blanc cassé y ajouter des rubans de perles, de satin, ou un bijou, les placer et les lier de telle manière à ce que votre port en devienne altier. En plus de son immense choix de foulards et de bijoux de tête, Sivan vous aide à trouver la bonne technique et vous donne les secrets des liens et des nœuds pour que votre parure tienne toute la journée ou toute la soirée. « Quelque fois, il suffit de changer un détail, la façon de lier son foulard, de le nouer, d’ajouter un boubou qui donne du volume pour que votre visage et votre style se transforment ». Aujourd’hui le foulard pour couvrir les cheveux est devenu un accessoire de mode à part entière. On commence par choisir son foulard et une certaine « mise en tête » puis on choisit ce que l’on va porter pour aller avec. Et à Sivan de conclure : « Je veux que les femmes se sentent aussi belles et élégantes avec mes créations qu’avec leur propres cheveux ».

Hayafe Banachim : 5 rue Hanotea Netanya

LE BIJOU SOUS TOUTES SES FORMES Depuis 2010 Michal Ben Ami crée ses bijoux comme on respire avec l’instinct. Cette jeune créatrice sûre d’elle, forte et féminine, façonne ses articles à son image. Son style est enraciné dans la culture de la rue de Tel Aviv et inspiré par le post punk et le rock.

Une esthétique franche, des formes géométriques agrémentées par des notes quelque peu hardcore. Elle associe les pics et les bracelets en cuir à la soie et aux tissus délicats. Elle marie les chaines en or et les anneaux pour en faire des colliers uniques. Une seule de ses pièces suffit à donner de l’allure, du style et du caractère à la plus basique des robes, au t-shirt le plus simple.

Des lignes toujours à la limite entre féminin et masculin, entre la délicatesse et la force. C’est la signature de Michal Ben Ami. Les collections Michal Ben Ami Show room atelier de Neve Tsedek 5, rue Bernet à Tel Aviv 03.6424561 à la boutique du marche aux puces de Yaffo 3, rue Rabbi Yochanan Street, Tel Aviv 03.5049566 www.michalbenami.com La marque est aussi présente à Londres et au Canada.

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KIT MAINS-LIBRES Le sac à dos à cette particularité d’être immédiatement associé aux voyageurs et autres routards. Pourtant les exigences de la vie moderne font qu’il devrait devenir le meilleur allié de tout un chacun.

Tu vis à Tel-Aviv ou à Jérusalem, pour préserver ta santé mentale, tu as choisi de te déplacer en deux roues. Tu as souvent des rendezvous de travail à l’extérieur de ton bureau et ton ordi est obligé de s’y rendre avec toi. Tu es étudiante et tu tiens à ce que tes épaules restent symétriques. Tu aimes être dans la rue, Ice coffee dans une main, téléphone portable dans l’autre. Tu as trois ou quatre enfants et tu es souvent obligée de sortir ta maison avec toi tout en gardant tes mains libres. Tu as toujours été très sac à dos.

ARSAYO a relevé un vrai défi en nous proposant un sac à dos alliant légèreté, confort, design et style. Le dilemme joli ou pratique est enfin résolue; le sac à dos Arsayo est à la fois l’un et l’autre.

Après avoir conquis le cœur des européens, la marque et sa palette de 20 coloris, est enfin disponible en Israël.

Pour tous renseignements: 058 333 69 94

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CHAUSSURES EN PROVENANCE D’ITALIE ET D’ESPAGNE

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FOCUS J’ai rendez-vous en plein cœur de Neve Tsedek avec Shir Gershovitz.

Au 30 de la rue Shlush, à deux pas de la place Suzanne Dellal. La jeune femme svelte et raffinée à l’élégance discrète me reçoit dans sa boutique-atelier. Poutres de métal apparentes, murs blanchis à la chaux, sol en parquet vieillis, portants et étagères suspendus. Un univers résolument moderne où l’on retrouve tout de même l’authenticité du style Neve Tsedek. Shir est créatrice de mode. Diplomée de l’ecole Shenkar, établissement à la renommée internationale en matière d’art et de design, c’est à New York chez Anne Bowen, créatrice de renom de robe de mariées, qu’elle acquiert son expérience. On sent chez Shir une grande délicatesse mêlée à un caractère fort et affirmé et c’est bien l’esprit que l’on retrouve dans ses créations. « Mon travail et mon inspiration découlent de l’amour que j’ai pour les matières. J’imagine le vêtement posé sur le corps à partir du tissu et pour obtenir un tombé impeccable je sélectionne des matières naturelles, agréables au touché et de très grande qualité».

Le style Shir G c’est la féminité chic, le minimalisme et l’intemporalité. Des pièces à l’apparente simplicité dont la sophistication se cache dans chaque détail. « Le cœur de mes créations ce sont les robes, les robes de ville, les robes de soirée et bien entendu les robes de mariée. J’aime l’idée qu’une simple robe de ville puisse se transformer en robe pour sortir le soir en y ajoutant une ceinture, un beau collier, une paire de talons. » Tout au long de l’année, Shir G enrichit la collection de la saison de nouvelles créations.

Sa boutique, elle l’a conçue en deux espaces.

L’espace boutique au mobilier à la fois fort et aérien. « j’ai voulu créer une atmosphère minimaliste où seul le vêtement est mis en valeur » . L’espace studio, où Shir crée avec soin et minutie chaque modèle en collaboration avec la couturière et la modéliste. « La proximité des deux espaces confère à chaque cliente la possibilité d’assister à l’intégralité de la démarche artistique.

De l’inspiration à la conception à travers l’assemblage du vêtement et jusqu’au moment où il est placé sur le cintre dans la boutique adjacente ». « Je veux offrir à mes clientes une expérience d’achat unique ».

Unique, un peu à l’image de chaque vêtements de cette jeune créatrice de talent.

Shir G 054-6226090

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CHAPEAUX! MESDAMES Basha c’est l’univers du couvre-chef: chapeaux, bérets, foulards, bibis, accessoires de têtes.

Les modèles sont originaux, colorés, gais, légers, toujours élégants et pour tous les temps.

Chapeaux et bérets de tous les jours, d’autres pour les grands jours.

Foulards basiques, foulards de créatrices uniques.

Une sélection en provenance de France ou Made in Israel, riche, raffinée, tout en couleur et un accueil professionnel dans la bonne humeur. basha.hats@gmail.com | 1 rue Tel Hai, Netanya| 09.8331426 © HERMES

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4, rue Tel Haï, Netanya . 09.86.12.990

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DOSSIER

C’est le moment de lâcher-prise

Il s’affiche sur les couvertures des livres de développement personnel, on le retrouve dans tous les magazines féminins, on le martèle comme un mantra, une injonction : le lâcher prise est partout. En cette période de fêtes, où l’on célèbre la nouvelle année juive et où l’on s’en remet au jugement de D. « Nouvelle » a choisi de vous accompagner sur le chemin de la sérénité. Ne vous y trompez pas, le lâcher-prise ne signifie pas perdre le contrôle de sa vie, au contraire. L’alyah, avec la promesse d’une nouvelle existence, est une occasion parfaite de prendre un nouveau cap, et d’apprendre enfin à lâcher prise avec vous-même, avec vos proches, vos enfants, dans votre relation de couple et dans votre relation à D.

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Paris, la vie de Caroline était réglée « comme du papier à musique » nous raconte cette banquière, pianiste à ses heures perdues.

Une nounou pour s’occuper des enfants, une femme de ménage à demeure, des horaires calibrés. Aujourd’hui installée à Hertzliya, celle qui n’oublie pas qu’elle est privilégiée se souvient de son installation en septembre dernier. « C’était la folie.

J’étais dépassée continuellement ». Pour cette femme active, maman de trois enfants, les débuts sont difficiles. « Entre la maison, les enfants, l’adaptation au pays, j’ai failli faire une dépression » analyse Caroline qui confie « Pour la première fois de ma vie, je ne contrôlais plus rien ». Ce sentiment toutes les nouvelles immigrantes l’ont ressenti. Alice habite Jérusalem depuis deux mois.

Elle nous raconte, amusée et désabusée – « alors voyons voir, si je fais la liste des choses que je maîtrise, je dirais: rien du tout ». La perte des repères s’accompagne souvent de la perte de contrôle. Avant de continuer, arrêtonsnous quelques instants sur notre besoin de tout gérer et de tout contrôler. Chercher à tout prix à contrôler nos collègues de bureau, nos amis, notre conjoint, nos enfants est le signe d’un fort sentiment d’insécurité.

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DOSSIER Faire confiance aux autres

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âcher prise c’est apprendre à se défaire de notre besoin de contrôle pour enfin se faire confiance et faire confiance aux autres. Y parvenir nécessite l’acceptation de nos limites, la reconnaissance des autres dans leurs différences et leurs singularités. Isabelle, 36 ans, installée dans le Sharon depuis 18 mois, abonde dans ce sens. « En m’installant en Israël, pour la première fois j’ai appris à déléguer et à compter sur les autres » nous détaille-t-elle. « La barrière de la langue, l’éloignement de la famille m’ont poussé à me tourner vers mes voisins et à faire confiance.

C’est assez nouveau pour moi qui vivait à Paris dans une sorte d’anonymat ». Faire confiance aux autres mais aussi aux siens. A commencer par ses enfants.

Tirzta, morah dans le quartier français d’une grande ville israélienne s’amuse des mères Tsarfatioths « très angoissées ». « Je passe mon temps à leur répéter de faire confiance à leur enfant, à sa capacité à s’intégrer, à s’affirmer, à se faire des amis ». A croire cette maîtresse en exercice depuis 25 ans, les mamans françaises déposent leur enfant au gan ou à l’école comme on les abandonne sur un quai de gare. « Il faut arrêter de stresser » assure-t-elle.

Nous vivons en Israël, foyer du peuple juif. Quel que soit notre niveau de pratique religieuse ou de Emouna, nous le savons, vivre en Israël implique une certaine foi en D. Faire confiance c’est aussi accepter la suprématie du divin sur notre existence. Rosh Hashana et Kippour ne sont-ils pas les deux moments du calendrier juif les plus propices pour réaliser ce travail d’introspection? C’est à Roch Hachana que le verdict divin est prononcé. D. détermine la somme des bienfaits qui se déverseront sur le monde au cours de l’année suivante. Plus que le jugement divin, ce que nous célébrons en cette période c’est la conviction que notre existence toute entière ne dépend que de Lui et de Son jugement sur nous. D’ailleurs, nos Sages parlent de Rosh Hashana comme de Yom Hazikaron, jour du souvenir. En effet, pour pouvoir juger, il faut d’abord remémorer les faits pour ensuite décider du verdict. Pour chacun d’entre nous, le Créateur se remémore nos actions afin de décider du tournant de notre année.

Renforcer sa émouna

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ous l’aurez compris, lâcher prise signifie aussi renforcer sa foi en D. Sarah, 42 ans, Installée en Israël depuis 5 ans, reconnait avoir beaucoup évolué dans sa pratique religieuse. Celle qui ne parle pas encore de techouva – retour vers la thora – avoue qu’elle n’est plus la même qu’en France. « D. et la émouna

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font partie de ma vie quotidienne » nous explique cette mère au foyer. Très éprouvée par les épreuves de la vie, Sarah nous explique. « Avant, j’étais en colère. Je ne comprenais pas pourquoi il m’arrivait autant d’épreuves ». A force d’études et de cours, Sarah comprend que derrière chaque épreuve, il y a un message. « A partir du moment où j’ai accepté que D. était à mes côtés, que tout cela avait un sens même si je ne le comprenais pas, je me suis sentie mieux » conclut Sarah. Aujourd’hui, son travail de tous les instants consiste à renforcer cette émouna, cette confiance en D. « Comme me le répète ma rabbanit, détaille Sarah, on ne remet pas en cause le diagnostic du médecin, on prend en compte l’avis du professeur, on respecte le jugement du tribunal, pourquoi dans ce cas remet-on toujours en cause les actions de D. ? » « Le lâcher prise n’a rien à voir avec une attitude passive, négative ou fataliste » Attention « lâcher prise » ne signifie pas s’abandonner totalement et laisser son existence virvolter au gré des événements. Comme le rappelle l’écrivain Gilles Farcet : « Le lâcher-prise n’a rien à voir avec une attitude passive, négative ou fataliste. Si je reconnais que je n’ai que peu de maîtrise sur les événements, sur cette grande chaîne des causes et des effets qui composent la vie, je peux en revanche toujours agir dans l’instant présent.» Lâcher prise implique de renoncer à la toutepuissance et à la performance à tout prix. Une philosophie qu’on retrouve beaucoup dans le système éducatif israélien où même dans le cas d’un enfant qui présente de graves difficultés d’apprentissage, la maîtresse tentera toujours de le valoriser en mettant l’accent sur ce qu’il sait faire, même si ces compétences paraîssent dérisoires au regard de son retard scolaire. Reconnaître ses limites n’empêche pas de se lancer de nouveaux

défis au contraire. « Avant, je refusais d’accepter la réalité. Mon surpoids et mon manque de temps pour faire du sport » nous raconte Katy, « toutes les semaines, je me disais que j’allais faire 1h de sport quatre fois par semaine. Je me fixais des pertes de poids hebdomadaires inatteignables ». Résultat, raconte Katy, « je commençais mon régime le lundi, le mardi j’avais déjà oublié mes bonnes résolutions ». Pour venir à bout, Katy décide d’être raisonnable. 35 minutes de marche le soir musique à fond dans les oreilles, plus de pain à table, 2 litres d’eau par jour. Les petits pas font décoller l’aiguille sur la balance. « Depuis je tiens bon » annonce celle qui s’est délestée de 5 kilos en 5 semaines tout en assumant « je ne serais jamais Kate Moss et tant mieux finalement. Quand on a pas ce qu’on aime, il faut aimer ce qu’on a » Apprendre à déléguer, reconnaître d’être faillible, admettre que nous ne sommes pas totalement maîtres de notre destin, accepter les arbitrages du Créateur et à terme faire sienne cette phrase « quand on a pas ce qu’on aime, il faut aimer ce qu’on a ». Comme beaucoup d’entre nous, Alexia ouvre tous les matins son armoire en

se disant qu’elle n’a rien à se mettre. « Face à mes étagères pleines à craquer, mon mari me traite de dingue » explique cette accro du shopping installée à Ramat Aviv. Une séance de shopping plus tard, Alexia se sent « formidablement » bien. Rien d’étonnant. L’université du Michigan a mené une étude qui l’affirme : le shopping fait du bien « et procure la sensation gratifiante d’exercer un plus grand contrôle sur sa vie ».

Le hic c’est que très vite le sentiment « j’ai rien à me mettre » refait surface. Pour casser cette spirale coûteuse et inutile, Alexia a suivi le conseil d’un Rav rencontré à un cours. « Il m’a demandé de prendre un vêtement que j’avais acheté il y a longtemps et de tenter de retrouver la sensation que j’avais quand je l’ai acheté. Je le voulais, je le trouvais beau. Il me le fallait » explique Alexia qui depuis a considérablement réduit son budget fringues au grand bonheur de son époux. Et justement, si on essayait de faire pareil après une bonne dispute avec notre mari. Quand il vous énerve bien, rappelez-vous votre première rencontre, votre sentiment sous la houpa…. Essayez, vous verrez... ça marche.

“Avoir confiance en D. c’est accepter la suprématie du divin sur notre existence.”

Virginie Guedj-Bellaïche

Les 4 clés du « Lâcher prise » ÉTAPE 1

ÉTAPE 2

ÉTAPE 3

ÉTAPE 4

Accepter ses limites

Dédramatiser

On s’auto-félicite

Vivre au présent

On arrête de croire qu’on peut tout faire. Non, en une heure chrono, on ne peut pas faire les devoirs des enfants, les emmener au jardin, finir les courses, préparer le repas et ranger la cuisine. Maintenant que vous avez constaté que vous n’avez aucun super pouvoir, essayez d’être lucide, fixez vous des objectifs raisonnables et apprenez à dire non.

Gardez à l’esprit vos bonnes résolutions. (aller à la plage vendredi, passer un chabbath tranquille sans invité) Revenir sur les promesses qu’on s’est faites génère frustration et stress.

Ok vous n’êtes pas wonder woman. Et après ? La maison va-t-elle s’écrouler si vous n’avez pas plié tout le linge ? s’il manque une salade sur la table, passerez vous un mauvais chabbath ? La réponse est non. Alors on respire. On arrête de se lamenter sur le mode « mais comment fait-elle pour que sa maison soit toujours rangée », et « comment fait-elle, en rentrant de l’école, ses enfants sont nickels, on dirait qu’ils ont suivi un entrainement de l’armée ». Ne vous fiez pas à ce que vos yeux croient voir.

Oui je sais dis comme ça, ça à l’air idiot. Rassurezvous, on ne vous demande pas de vous applaudir en sortant un gâteau du four mais par habitude on finit par trouver normal de faire tourner une maison, travailler et s’occuper des enfants. Faîtes la liste de ce que vous arrivez à faire parfaitement. Ecrivez tout ce qui va bien dans votre vie. Lisez-la à haute voix et vous vous rendrez compte que finalement vous assurez grave.

Vous êtes la reine de l’anticipation et de l’organisation. C’est génial. Mais recentrez vos priorités. A choisir entre lancer une machine pour éviter de se laisser débordée et prendre une limonana en terrasse avec des copines, prenez la deuxième option.

Profitez maintenant. Le panier à linge ne bougera pas et on va même vous faire une confidence. Si vous le videz aujourd’hui, demain il sera de nouveau plein à craquer.

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Savlanout : Le lâcher-prise à l’israélienne « Savlanout », « Patience » en hébreu. Ce mot accompagne nos premiers pas en israël et nous guide tout au long du chemin de l’intégration. Les israéliens n’ont que ce mot à la bouche. Vous vous plaignez des difficultés scolaires de votre enfant, la maitresse vous répond « savlanout ». Vous peinez à aligner deux phrases sans faute, votre interlocuteur vous répond « savlanout ». Le mot a pour racine le verbe « Lisbol », souffrir. Mais attention, patience ne signifie pas abandon et résignation. La patience à l’israélienne est un concept positif derrière lequel il faut entendre « tout ira bien », « ne lâche rien ». Car comme le disait si bien l’anthropologue Henri Lewis, “L’art de vivre consiste en un subtil mélange entre lâcher prise et tenir bon”.

Témoignages de femmes Ce que j’ai appris en Israël trouver ma place

“En Israël, j’ai appris à prendre ma place, à me positionner. Que ce soit dans ma vie, à la poste, dans la file d’attente du supermarché. Et finalement en prenant ma place, j’ai compris qui je suis. En France, on n’est pas obligée de choisir. On peut se laisser porter. En Israël, si tu te positionnes pas, on choisit pour toi .“ Célia, 26 ans, en Israël depuis 10 ans.

Judith Être moi-même “En Israël on a la possibilité d’être soi-même, de tomber les masques. Les israéliens vous poussent à ça, à vous débarrasser de tout ça, à vous montrer sans fard. C’est comme quand on monte sur scène. Ma carrière a commencé à bien marcher quand j’ai enfin assumé de parler vraiment de moi, de ne plus jouer un rôle, d’être moi tout simplement. Israël te pousse à cela.”

Célia

Judith Mergui, 29 ans, comédienne, en Israël depuis 8 ans.

Sarah

L’instinct de survie “Depuis que je vis en Israël, j’ai découvert que je pouvais être flexible et même très flexible. Vivre ici a réveillé en moi une sorte d’instinct de survie. Ici, c’est une nécessité de prendre tous les petits désagréments de la vie de façon détendue. Par contre, dès qu’il y a un vrai problème, quelque chose de plus angoissant comme la guerre, tout s’active et on comprend l’urgence de protéger sa famille et de continuer à vivre normalement .”

Sarah Emsallem, 33 ans, en Israël depuis 10 ans.

Tout est possible “En Israël, j’ai appris que tout Sandrine est possible. Je peux tout faire.

Me réinventer chaque jour. Le pays te pousse à ça, dépasser tes limites. Les israéliens n’aiment pas les boîtes à penser. C’est quelque chose que j’ai vite adopté ici. Et puis surtout j’ai appris à vivre le moment présent. Ca parait kitch à mort mais avant l’alyah j’étais très angoissée par la vie, l’avenir, le lendemain. Ici, tout peut basculer. Alors il faut vivre.”

Sandrine Cohen, 29 ans, en Israël depuis 9 ans.

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40 beauté

beauté sous 40°C

Israël, proche orient, 300 jours de soleil par ans, 8 mois à plus de 20° dont 4 à 30 minimum et un taux d’humidité qui frôle les 70% dans les villes côtières les mois d’été. Vous pimpantes qui débarquez avec vos crèmes hydratantes et vos produits de beauté, achetés une fortune chez Sephorah avant votre départ. Et là des les premiers jours de juillet vous comprenez que vous ne survivrez pas avec sur le visage une crème de jour qui vous donne chaud et vous fais ressembler à une frite luisante en plein soleil. Solution : refiler, la mort dans l’âme à la cousine qui rentre en France, vos élixirs très « européens » et commencer l’intégration au pays du soleil puissant.

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De l’intérieur ta peau tu hydrateras Vous allez vite le comprendre, votre meilleure amie, celle qui ne va plus vous quitter de la journée, celle vers qui vous vous tournerez 20 fois par jours, celle sans qui vous n’imaginez pas votre journée: c’est la bouteille d’eau. Sans elle votre peau finira en texture raisin sec. Donc on boit, en continu, régulièrement. On hydrate de l’intérieur. Au bout de quelques semaines, en plus de votre bonne mine, vous connaîtrez tous les bars et restos de la ville où vous n’êtes pas obligée de demander la clef pour aller aux toilettes.

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Tous les matins ta peau tu nettoieras

Tel Aviv. 7h du matin. Le thermomètre affiche déjà 18°. Votre peau est comme vous, pas très fraîche. Ce n’est pas parce qu’on ne s’est pas maquillé – à cause de la chaleur – qu’on ne doit pas nettoyer la peau. Utilisez un gel nettoyant visage rafraichissant qu’on

rince à l’eau claire. Un petit geste bien-être qui vous apportera le petit twist de fraicheur indispensable pour bien démarrer votre journée Les textures légères tu privilégieras

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On dit au revoir aux textures épaisses et ultra riches qui plombent l’épiderme genre Nivea, le pot bleu de quand on était petite. On mise plutôt sur un soin hydratant léger et sur des textures comme les fluides, les sérums ou les gels. Ils contiennent tout autant, si ce n’est plus d’agents hydratants, les corps gras en moins.

De plus, ces textures ultra fines pénètrent illico et se font vite oublier.

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Un indice de protection ta crème comportera.

Désormais, vous vivez au soleil du coup pas besoin de vous retrouver sur la plage pour bronzer. A moins de sortir uniquement lorsqu’il fait nuit-ce qui réduira assez vite votre vie sociale - tous vos déplacements, seront l’occasion de vous exposer.

1. Incroyable Fraîcheur, L’Oréal Paris. 2. Nude Magique BB Cream, L’Oréal Paris 3.Serum Panim Meshakem, Lavido.

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Pour éviter de voir sa peau vieillir à la vitesse de la lumière, entre le bronzage bonne mine et celui façon pruneau il n’y a que quelques saisons, on opte pour une crème de jour avec un indice de protection.

SPF 30 si vous êtes plutôt blanche neige. Le 15 vous suffira si vous êtes Pocahontas.

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La BB crème, tu adopteras

Voila le seul produit acheté chez Sephora que vous allez pouvoir utiliser sous 40° à condition, et oui il y a un mais, d’avoir opté pour une couvrance légère.

Si c’est le cas vous avez tout bon : hydratation, teint unifié et indice de protection. Le tiercé gagnant.

C’est la BB on ne peut pas lutter.

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La Junk-food, tu banniras En Israël, on peut manger à toute heure. Un part de pizza par ci, un ice-coffee par là, une envie de shawarma à 16h avec un soda king size ! Notre alimentation est aussi déréglée qu’un bébé pendant le passage à l’heure d’été. On se reprend. On limite au maximum la junk food, à proscrire pour la ligne et la peau.

La bonne fragrance, tu trouveras Plus les températures grimpent, plus l’espérance de vie de votre parfum est limitée. Oui le parfum que vous portez depuis des années, celui qui vous ressemble, celui qui fait que vous êtes vous. Allez on arrête de pleurer sur son « Heure Bleue » de Guerlain qui a viré sur le ParisTel Aviv, on adopte des eaux de parfums. On privilégie les fragrances riches en résines. On se contente de quelques gouttes sur les poignets, le cou et décolleté.

On peut aussi vaporiser à 50 cm des cheveux et des vêtements pour une meilleure tenue.

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Dans le mazgan, tu te maquilleras Un mariage, une soirée en amoureux avec votre homme, un dîner entre filles. Inutile de vous pomponner dans la salle de bains, le temps de fermer la porte de chez vous, vous serez liquéfiée et votre maquillage aura déjà coulé. Pour un maquillage réussi, on fait léger.

Calée dans votre voiture mazgan à fond, voilà le bon moment pour appliquer crème, poudre et autre trait de crayon.

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Le gommage tu pratiqueras Utiliser régulièrement un gommage permet d’éliminer les cellules mortes à la surface de la peau. Résultats : elle est lisse, homogène et votre teint est plus éclatant. C’est d’autant plus vrai pour nous, habitant d’un pays ensoleillé. Le soleil accélérant le vieillissement de la peau, il est indispensable de s’octroyer un moment gommage sous la douche, corps et visage, au moins une fois par semaine.

Les boissons détox, tu testeras On mise sur les boissons détox maison pour éliminer les toxines et soutenir la perte de poids. Les thés (pissenlit, vert, menthe et gingembre), le jus de canneberge, le jus de chou, le « concombre-citron » (mélanger un concombre en petits morceaux et le jus d’un demi citron) sont à déguster à jeun et tout au long de la journée.

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1. Dolce, Dolce Gabbana. 2. Série Hydra Végétal, Yves Rocher.

3.Peeling à l’huile d’argan du maroc, Tradition de Hammam.

FOCUS beauté UNE IDÉE BEAUTÉ INGéNIEUSE BRILLANTE ET CONTEMPORAINE Anat Razmovitz, maquilleuse de renom et Einat Sberlo coiffeuse des plus prisées en Israël, présentent en exclusivité chez Yulia rue Dizengof à Tel Aviv STUDIO EXPRESS. Dès à présent, chacune d’entre nous peut bénéficier d’une mise en beauté de star de cinéma pour un soir ou pour une après midi à prix abordable.

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DOSSIER ESSENTIEL

Hannah une femme debout Sed sed pharetra ligula, id posuere lorem

Le Talmud recense 7 prophétesses. Comme les prophètes, ces femmes sont des intermédiaires permettant la transmission sur terre de messages d’ordre divin. A l’approche de Roch Hashana nous accordons une attention toute particulière à l’une d’entre elles; Hannah.

H

annah est une prophétesse présentant la particularité d’être épouse et mère de prophète. Elle a annoncé des épisodes fondamentaux de notre Histoire: la construction et la destruction du premier Temple, la victoire de Hanoucah, celle de Pourim. Elle a fait allusion à une période très sombre où les nations s’entre-détruiraient et tenteraient d’exterminer le peuple juif (comprenez la seconde Guerre Mondiale). Elle a aussi pressenti que le fils qu’elle aurait serait une grande figure du peuple d’Israël. Cependant sur ce point deux avis s’affrontent. Celui de nos sages qui y voient la prophétie et le mien qui y voit le syndrome de la mère juive par excellence. Hannah va donner naissance à Shmouel, l’homme et le prophète à travers lequel la royauté s’est révélée sur Terre. Il va couronner, oindre (recouvrir d’huile) pour parler façon bible traduite, les rois Shaoul et David et ainsi conduire, sous le roi Shlomo (fils de David), à la construction du premier Temple. L’époux de Hanna, Elkana, était un hom-

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me sage, très respecté par ses contemporains. Il avait pour habitude de se rendre avec sa famille en pèlerinage à Shilo, alors capitale spirituelle d’Israël. Il se rendait au sanctuaire, là où siégeait Elie, le Cohen Hagadol pour effectuer des offrandes à D… Il faisait figure d’exception, les hommes de D… ayant quasiment disparus. Outre sa sagesse, Elkana était un mari aimant. Hanna la prophétesse porte dans son nom les initiales des trois attributs féminins en terme de Mitsvots : Halla, Nida, Hadlaka nerotes. Comme pour marquer une « hyper »féminité spirituelle. Or cette « hyper » féminité va être confrontée à un paradoxe : des années durant Hanna restera stérile. Sous l’être d’exception, on découvre une femme meurtrie. Afin d’assurer une descendance et comme c’était l’usage alors, Elkana pris une seconde épouse, Pnina. Elle lui donna dix enfants. Pourtant, l’amour de cet homme pour sa première épouse demeura intact et lors de chaque pèlerinage à Shilo, Ekana priait pour que D… accorde à Hanna ce qui

à quelLE époque vivait hannah?

Le peuple est entré en terre d’Israël 400 ans plus tôt. Nous sommes à un moment charnière, la fin de la période dite des Juges et le début de celle des Prophètes. La royauté n’est toujours pas établie, Amalek vit encore sur nos terres, le Beit Hamikdach n’est pas en place et la spiritualité au sein du peuple s’est considérablement affaiblie. C’était il y a plus de 3000 ans, pourtant le tableau à quelque chose d’étrangement contemporain.

lui manquait tant. Rien n’y fit. L’impossibilité de donner la titpalel Hanna » ; prière où le nom de D… sera mentionvie, le spectacle des enfants de sa « rivale », les souffrances né à 9 reprises et qui servira de référence à nos sages pour de Hanna s’amplifiaient d’année en année. l’élaboration le la Amida de Roch Hachana. Dans cette prière Dans sa sagesse, Elkana finit par comprendre que la prière Hanna ne demande rien, elle affirme et c’est bien là le mesne pouvait venir que de Hanna elle-même. Pour l’y pouss- sage de notre nouvel an, l’affirmation de D… er, il demanda à Pnina de provoquer l’exaspération chez sa Affirmer que tout vient de lui, la vie, la mort, la richesse, la première épouse. Par bienveillance Pnina multiplia les re- pauvreté, la santé, la maladie, le bonheur, le malheur, le mal, marques et les allusions désobligeantes. Lors d’un énième le bien, …« HM Meleh, HM Malah, HM Imloh le olam vaed pèlerinage à Shilo, Hanna, à bout, va prendre sa destinée » D règne, D régna, D régnera sur le monde pour toujours. en main. Elle pénètre dans le sanctuaire, se tient debout et J’ai longtemps pensé que notre tradition avait tendance à murmure une prière si intense que les balrelayer les femmes au second plan. Or on ancements de son corps vont accompagner s’aperçoit que dans toutes les synagogues ses larmes. Sans le savoir à cet instant elle monde, des yeshivots de Jerusalem aux “Elle pénètre dans le du pose les bases de La prière par excellence, Beit habad de Thailande, en passant par Sanctuaire, se tient le tombeau de Rabbi Nahman à Ouman et la Amida.

D’ici on ne se rend pas bien compte mais debout et murmure le 770 à Brooklyn, trois fois par jours, ces cette femme a fait preuve d’une véritable une prière si intense messieurs, juifs du monde entier, prient audace. Il faut juste imaginer que l’entrée Hanna au sanctuaire de Shilo, debout, que les balance- tel au sanctuaire était réservée aux hommes. De pieds joints, dans un léger balancement du plus la prière se faisait à voix haute et allon- ments de son corps corps tout en murmurant leurs paroles. On gé sur le sol. D’ailleurs Eli, le Cohen Hagad- vont accompagner s’aperçoit également que pour Roch Hachaol, a d’abord pensé que seule une femme na, moment essentiel du calendrier, ces ses larmes. ” ivre aurait pu se permettre une telle attitude. mêmes messieurs et quelques autres récitent Ivre de douleur, elle l’était sûrement et c’est une Amida particulière, appelé Moussaf, précisément cette douleur qui l’a poussée à choisir les mots, une Prière aux 9 bénédictions, basées sur la seconde prière l’intensité et la posture qui convenait le mieux pour que D… de Hanna. intervienne et change la nature afin que la femme stérile Notre histoire regorge de récits de femmes, prophétesses, qu’elle était devienne, d’une certaine manière, le réceptacle guerrières ou juges. Les sages s’inspirent de ces récits, des de la royauté. Eli lui demanda de s’expliquer sur son attitude, prières de ces femmes, de leurs attitudes; elles sont prises elle lui répondit qu’elle était venue épancher son cœur pour pour modèle. Le savons nous vraiment? Est ce que ses mesque D… lui accorde un fils qu’elle consacrerait au service sages sont suffisamment enseignés dans nos écoles, nos yedivin. shivots ou ailleurs? Le féminisme existe dans notre tradition, Eli perçut sa sincérité et lui accorda sa bénédiction. Neuf pas celui des femmes qui aspirent à porter des tephilines et mois plus tard, Shmouel vint au monde. Quand il eut 2 ans, un talit par manque d’ambition, mais plutôt celui des femmes Hanna l’amena à Shilo et le confia à Eli pour qu’il lui ensei- qui se démarquent tout en gardant l’essence de leur féminité gne le service divin, comme elle en avait fait le vœu. et qui parviennent à montrer l’exemple.

Une seconde prière fut alors prononcée par Hanna, « va Alyah S.

LA FORCE DE LA prière

Le récit de Hannah nous donne une clef fondamentale pour nos vies de femmes. Préparer le pain, allumer les bougies, respecter les lois de pureté familiale, sont des obligations pour chaque femme. En revanche la prière, pour une femme, n’a rien d’obligatoire. Néanmoins, sans elle, on passe certainement à côté de l’essentiel. Vous avez besoin de quelque chose, d’une solution, d’une réponse, DEMANDEZ, le seul risque que vous prenez c’est de recevoir ce que vous attendez. La prière fait partie avec la techouva et la tsédaka des trois éléments qui peuvent infléchir une décision divine.

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Des promotions qui ont du style.

Beitili vous invite à parer votre intérieur avec du mobilier de rêve qui vous ressemble.

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déco

L

Tendance Vintage

’ engouement

Le secret d’un intérieur réussi c’est de trouver un juste équilibre dans le mélange des styles.

Les Stan Smith, le hippy chic, la Fiat 500, le retour des Marvell, depuis quelques années le vintage est présent partout. En déco, c’est aussi une tendance forte. Nouvelle décrypte pour vous les styles et le phénomène.

T

erme utilisé à l’origine dans le vocabulaire œnologique pour parler d’un grand cru, le mot vintage désigne un vêtement, un accessoire, un meuble, ou tout autre objet des décennies précédentes.

Que cela soit du pur vintage chiné ou des rééditions ces pièces sont emblématiques d’une époque allant de l’après-guerre à la fin des années 80, couvrant ainsi plusieurs courants créatifs du XXème siècle, et donc différents styles.

Si un tel engouement pour ces meubles s’opère aujourd’hui, c’est parce que les gens ont besoin de se rassurer, dans un monde qui va de plus en plus vite, 32

en se tournant vers des éléments du passé.

Pour la génération des quadras, les goûters sur la table en formica, les motifs géométriques, le jaune moutarde des rideaux et du sous pull col roulé ou les couleurs criardes de la cuisine sont autant d’images rassurantes et enveloppantes.

Les héros de notre enfance refont surface sur grand écran et sur nos murs.

De nombreux artistes peintres, quadras eux-mêmes,

les intègrent à leurs créations, Clem ‘s, L’atelier de Dave sur FB et cela marche. Une fresque Bat Man pour la chambre du petit, ravira autant Zaccari que son papa.

Les jeunes créateurs de la rue Bougrashov à Tel Aviv mais aussi les grandes maisons REMBY rue Herzl, éditent du papier-peint et des tissus d’ameublement qui plantent immédiatement un décor délicieusement rétro.

Idem côté mobilier, les années 50 ont vu l’apogée du design scandinave.

Des formes organiques, des courbes douces, des teintes pastels, des matières brutes: bois, laine tissée, cuir, acier. Un style si sobre et sage qu il en est devenu intemporel et immédiatement identifiable.

Aux Etats unis, c’est le temps du Jud Box, des pin-up, du coca cola, de la maison de Richi Kuningham dans happy days où l’on s’attend à voir une jeune femme en robe tulipe servir des Martini sur un plateau émaillé.

Les années 60 à 70 marquent une vraie

rupture, fini la sobriété, on rentre dans une période de grande liberté et de douce folie. Les couleurs sont flashy, les formes géométriques et le plastique constitue l’élément emblématique du mobilier.

Le style Tulipe de la table et des chaises de chez Kartel est repris dans la collection 2015/2016 de Roche Bobois.

La décennie 80 verra l’avènement du pop art d’Andy Warhol, de la fameuse table en formica et de la boulle à facette.

Aujourd’hui toutes les enseignes, des plus abordables IKEA, aux plus luxueuses Roche Bobois en passant par Id Design, proposent des modèles à l’esprit Vintage.

Si vous êtes une puriste, amatrice de pièces originales et que votre budget vous le permet, le Shouk ha picpouchim de Yaffo va vous combler. Il regorge de trésors, style 50 60 70 ou 80. Les meubles sont très souvent d’origine, remis à neuf, vendus à prix d’or alors qu’il y a juste 10 ans on les trouvait abandonnés sur les trottoirs de Tel Aviv ou d’ailleurs.

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Souccah Pergolas

déco

P

ergola chic toute l’année a souccot vous en profiterez!! La pergola est a la terrasse ou au jardin ce que le parasol est à la plage, indispensable. à la fois esthétique et pratique, elle nous procure bien-être et détente. Choisissez-la en bois pour son côté naturel et romantique, en aluminium pour une touche technique et design, en fer forgé pour une ambiance féérique.

Quelque soit le style de votre extérieur, la pergola deviendra à l’approche de souccot l’élément central de votre maison. Des rideaux blancs en guise de parois, un toit fait de branches de palmiers, des loupiottes, des fruits, les décorations préparées par vos enfants et votre cabane est prête.

Il ne vous reste plus qu’à attendre la magie des soirs de fêtes, la famille et les proches autour de la table, les rires et les chants. Cette atmosphère si delicieuse et particulière qui vous enveloppera sept jours durant comme une­parenthèse enchantée dans un quotidien matériel toujours plus fou.

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Conception . Plan 2d . Restructuration d'espace . Aménagement intérieur Suivi de chantier . Choix des matériaux Mobilier sur mesure

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DIY DO IT YOURSELF

Decorations de Souccah pour petits & grands enfants POMPON

Plier en accordéon 8 a 10 feuilles de papier de soie du format de votre choix; attacher au centre avec une ficelle; couper les extrémités en arrondis ou en pointes; détacher chaque feuille délicatement; former un joli pompon.

SUSPENSION

Prendre 5 bandes de papier canson une de 22/3, deux de 26/3, deux de 30/3 cm Unir les 5 bandes par le haut et le bas, Suspendre votre création à l’aide d’un ruban.

ETOILES

Prendre 10 pailles à coude pour une étoile à cinq branches ou 12 pour six branches.

Ajouter deux pailles pour les liens.

Racorder les pailles les unes aux autres grâce aux deux pailles prédécoupées supplémentaires.

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© Thibault Chappe, photographe professionnel, table en extérieur

www.homepiece.co.il

Home Piece

96, rue Ahuza, Raanana 077.788.0101

© Nouvelle

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FAMILLE

comprendre et s’adapter au système scolaire israélien

Si les enfants s’y font très vite, pour nous les parents, l’acclimatation à l’école israélienne n’est pas aisée. Nostalgiques de la rigueur des établissements scolaires français, nous sommes nombreuses à être septiques en allant chercher nos enfants à la sortie des cours. « Nouvelle » vous donne les clés pour comprendre le système scolaire israélien.

J

ennifer se souvient très bien de la scène. « Je devais payer un houg, je suis passée vers 11h à l’école. Ma fille jouait dans la cour avec deux copines ». Ni une, ni deux, la jeune maman qui est encore dans les cartons fonce dans la classe pour parler à la maitresse. « Elle était très calme souriante, elle m’a dit que comme ma fille ne voulait pas travailler, elle l’a envoyée prendre l’air ».

Ce genre d’anecdotes, les nouvelles immigrantes en ont des tonnes à raconter. Stéphanie, 34 ans, maman d’un petit Liam nous raconte « Mon fils ne comprenait rien en classe, il était insupportable et avait des accès de violence. Je ne savais plus quoi faire ». Lors de la première réunion, avec la maitresse, Stéphanie, habitante de Raanana, est stupéfaite « Elle m’a dit que mon fils était très doué, très intelligent. Elle m’a parlé de ses capacités en maths. Elle n’a évoqué que les points positifs ». Orith, maitresse d’école dans le sud du pays, installée en Israël depuis plus de 30 ans nous confirme : « C’est un état d’esprit. En Israël, l’enfant est valorisé. Son épanouissement est aussi important que son apprentissage des connaissances ».

Sarah s’est installée en Israël avec trois ados de 12, 14 et 15 ans. « A Paris, mes enfants scolarisés à Yavné avaient beaucoup de devoirs. En Israël, je les voyais dès 13h30 végéter avec le ipad ou aller à la plage ». Une philosophie de l’enseignement atypique, des rythmes différents, ajoutez-y la barrière de la langue, des finances pas toujours au beau fixe pour payer des activités afin d’occuper les enfants: les parents francophones sont souvent perdus sans compter qu’ils doivent eux aussi s’intégrer. Vania, Ashdod, l’a bien compris. « Pour m’occuper de mes enfants, suivre les devoirs, m’assurer de leurs bonnes intégrations, j’ai décidé de ne travailler que de la maison. Pour le moment, impossible de trouver un vrai poste avec des horaires de bureau » explique cette quadra maman de cinq enfants, secrétaire de direction à Paris. Gérer les mails des maîtresses, revoir le travail fait en classe, suivre les devoirs: l’essentiel est de ne pas « lâcher ». « En Israël, il y a peu de distance entre l’équipe enseignante et les parents, il faut en profiter, poser des questions, demander des conseils et surtout suivre son enfant comme vous l’auriez fait en France » conclut Orith.

“ En Israël, il y a peu de distance entre l’équipe enseignante et les parents, il faut en profiter,...”

Les 3 erreurs à ne pas faire Critiquer l’école israélienne devant son enfant

Remettre en cause des activités para-scolaires

Comparer avec la France

Vous n’y comprenez rien, vous trouvez la maitresse laxiste, vous estimez qu’elle ne fait pas assez travailler ses élèves. Gardez vos impressions pour vous. Dans le cas contraire votre enfant relaiera vos critiques.

Vous ne comprenez pas quel est l’intérêt pour votre enfant d’aller, pendant les heures de cours, nettoyer une plage ou visiter une maison de retraite. Sachez que l’école israélienne est aussi là pour former des futurs citoyens engagés.

L’école israélienne n’est ni moins bonne ni meilleure que l’école française, elle est différente. Cessez toujours de comparer avec ce que vous avez connu. En remettant en cause, le système vous n’aiderez pas votre enfant à s’y sentir bien.

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Des robes de fées pour vos princesses Un costume élégant pour ses treize ans Des ensembles légers pour le parc ou l’école Kuki habille vos enfants petits & grands

© Nouvelle

Kuki . 5, rue Jabotinsky, Raanana,43363 . 09.774.3638 . ‫רעננה‬, 3 ‫ רחוב ז’בוטינבקי‬. ‫קוקי‬ 39

FAMILLE Jennifer Sanhedrin est directrice du centre de soutien scolaire «Yahad» en coordination avec l’association Tikvat Aheinou, l’association AMI et le département d’«intégration» de la mairie de Netanya. Coordinatrice «olims» dans les collèges et les lycées de Netanya, Jennifer Sanhedrin nous éclaire sur le système scolaire israélien et nous rassure.

Nouvelle: Quelles sont les principales différences entre le système scolaire israélien et français ?

Jennifer Sanhedrin: En France, l’école est respon-

sable de l’enfant dans son enceinte. En Israël, c’est différent. Même présent à l’école, votre enfant est sous votre responsabilité. C’est pour cette raison que si votre enfant a une altercation avec un autre enfant, on vous appellera pour venir le chercher. Au début, c’est très déstabilisant pour les parents français. Autre différence notable, la relation parent-professeur. En France, on peut ne voir la maitresse de son enfant qu’une fois tous les 4 mois. En Israël, ce n’est pas le cas. La maitresse peut contacter très régulièrement les parents. Ça ne signifie pas nécessairement qu’il y a un problème. Pour les olims de France c’est un gros choc.

La dernière différence « choquante » pour les nouveaux arrivants c’est la liberté de comportement donné aux enfants. Le tutoiement envers la maitresse, la liberté d’expression et d’action de l’enfant (prendre le bus tous seul des 11 ans) qui reflète la plus grande maturité de l’élève israélien par rapport à celle des petits français dans leurs débuts très incertains face à ce nouveau système.

les israéliens. Se focaliser sur ces deux matières permet à l’élève de ne pas perdre pied. Ce sont des matières à très faible terminologie et qui sont également le barème pour l’entrée en faculté.

Nouvelle: Comment se déroule un cours en classe?

Jennifer Sanhedrin: En France, le cours de 45 min-

utes est constitué de 35 minutes de cours magistral et de 10 minutes d’exercice. En Israël, c’est le contraire.

Les élèves font 35 minutes d’exercice car on estime que c’est par la pratique que l’on acquiert la notion.

En Israël, on travaille beaucoup en petit groupe. Ça peut donner l’impression d’un joyeux ‘’balagan’’ au sein de la classe mais il est nécessaire de responsabiliser l’enfant et de le rendre autonome et sociable.

“En Israël, l’enfant n’est pas qu’un élève c’est un être humain avec son identité propre”

Nouvelle: Pourquoi demande-t-on aux enfants olims de se concentrer sur l’hébreu, l’anglais et les mathématiques ?

Jennifer Sanhedrin: La plupart des parents veulent

que les enfants suivent tous le cours ‘’comme les autres élèves’’. Ce n’est pas possible. Ils viennent d’arriver et doivent se familiariser avec une langue. Mais l’hébreu c’est aussi un état d’esprit, une culture. Si l’école vous demande de privilégier les maths et l’anglais c’est parce qu’il s’agit de matières en spirale. Impossible de faire les équations à deux inconnues si vous n’avez pas étudié et compris les équations à un inconnu. C’est pareil pour l’anglais. De plus, dans cette matière, les olims de France dans leur majorité présentent des difficultés car ils ont commencé cette matière plus tard que

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Nouvelle: On dit souvent que la concurrence n’existe pas dans le système scolaire israélien. Est-ce possible de challenger les enfants dans ces conditions ?

Jennifer Sanhedrin: Aucune maitresse ne donnera

les notes en public. Néanmoins, un enfant peut avoir un 100/100 même dans une matière plus aléatoire que les maths. En Israël, votre enfant n’est pas qu’un élève, c’est un être humain avec une identité propre. On valorisera toujours ce qu’il fait de mieux. Un enfant qui a de grandes capacités sera challengé parce que la maitresse saura mettre au point un programme individuel. On demandera par exemple aux parents d’acheter un livre supplémentaire en mathématique pour lui permettre d’avancer à son rythme. D’autre part, les écoles sont appelées ‘’beitah’inour’’ - établissement d’éducation - où sont inculquées, en plus des matières scolaires, des valeurs humaines, sionistes et religieuses pour les écoles de ce courant. Les olim donnent de grandes satisfactions scolaires au niveau national avec un taux de réussite aux études bien plus élevé que la moyenne nationale.

Boite a repas pour les petits

“Afsakat Ohel”/ ‫ אפסקת אוכל‬ou la pause déjeuné de 10h.

En Israël c'est une sorte d'institution. Les enfants l'adorent, les parents un peu moins.

Se demander tous les matins qu'est ce qu'on vas bien pouvoir leur faire et finir par leur préparer 4 jours sur 6 un sandwich Nutella en les entendant nous dire... Encore!!

Nouvelle a voulu vous venir en aide.

Maman exaspérée ou en panne d'inspiration voici les idées boîte à manger!

Dimanche

Lundi

Mardi

Sandwich club au thon

Brochettes mikado & fruits

Warp vegetarien

Temps de préparation : 15 min.

Temps de préparation : 15 min.

Temps de préparation : 15 min.

• Tranches de pain de mie (blanc, complet et aux céréales) • De la mayonnaise • Du thon • Du concombre • Des carottes rapées ou tomate

• 1 boite de mikado • Des fruits faciles à percer : fraises, kiwi, banane, melon...

• Des feuilles de menthe (facultatif)

• • • • •

Des galettes de mais Des carottes rappees De la salades vertes Des tomates Du pesto

Mélangez du thon et de la mayonnaise dans un saladier. Coupez quelques rondelles de concombre et déposez-les sur les tranches de pain. Étalez le thon préparé sur les concombres.

Ajoutez des rondelles de tomates par dessus ou des carottes rappées.

Refermez le sandwich et coupez-le en diagonale pour faire des triangles.

Nettoyez les fruits et les éplucher si besoin Coupez les fruits en morceaux ou rondelles Enfilez les fruits sur une vraie brochette pour former le trou puis enfilez-les sur les Mikado Glissez une feuille de menthe entre chaque fruit ce sera plus joli et plus exotique aussi !

Idée d’accompagnement:

Idée d’accompagnement:

Mercredi

Jeudi

Vendredi

Salade de pates

SandwichSushi

Mini cake aux olives & fromage a tartiner

Batonnets de legumes

Temps de préparation : 15 min.

Temps de cuisson : 8 min.

• • • • • • • •

des pâtes type fusili 4 tomates 1 concombre 1 boîte de maïs 1 boîte de thon de l'huile d'olive 1 citron un peu de sel

Cuire les pâtes comme indiqué sur le paquet Pendant ce temps, découpez les tomates et les concombres en petit dès Emiettez le thon·égouttez le maïs en boîte Pressez le jus d'un citron, préparez vos bocaux (ils doivent être bien secs) Égouttez les pâtes et passer les sous l'eau froide pour les refroidir rapidement. Égouttez à nouveau.

Dans le bocal déposez d'abord les pâtes (c'est l'astuce, les enfants devront d'abord manger les légumes :), puis alternez les couches de différents ingrédients comme vous le souhaitez.

Finir par 1 cuillère à café d'huile d'olive + 2 cuillères à café de citron et 1 petite pincée de sel dans chaque bocal.

Idée d’accompagnement:

Pasteque

Tartinez la galette de sauce pesto Déposez au centre de la galette, dans le sens de la longueur des carottes rappées, de la salade et des morceau de tomates Roulez la galette en pliant un des bords pour fermer le wrap sur le bas

Idée d’accompagnement:

Surimi

Taboule

Temps de préparation :20 min.

• Du pain de mie (sans croute) • Du fromage frais a tartiner • Du fromage • Des petits légumes (comcombre carotte avocat,…)

Enlevez les contours du pain de mie.

Aplatir les tranches de pain au rouleau à pâtisserie.

Tartinez de l'ingrédient de votre choix (fromage frais, sauce..).

Mettez ensuite les autres ingrédients mais toujours en fines lamelles et évitez de surcharger la tranche de pain.

Roulez les tartines garnies sur elles-même.

Coupez en tronçons et dévorer avec des baguettes.

Idée d’accompagnement:

Balai de fromage

Temps de préparation : 10 min.

Temps de cuisson : 17 min.

• • • • • • • •

Olives verte denoyautes 3 oeufs entiers 10 gr de levure chimique 1 dl d'huile 4 portions de fromage à tartiner 150 gr de farine 12,5 cl de lait 1 pincée de sel

Mélangez dans un bol 3 oeufs entiers avec 150 g de farine, 10 g de levure chimique, 1 dl d’huile, 12,5 cl de lait et une pincée de sel Beurrez et farinez des petits moules Versez à l’intérieur des moules la pâte à cake, Déposez sur la pâte des olives vertes dénoyautées et 4 portions de Vache qui rit coupées en dés Faites cuire au four Th6 (180°C) Idée d’accompagnement:

Brochette tomates mozza-basilic

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santÉ

lumière sur le visage AV E C L E D r av n e r b e n s s o u s s a n

La médecine esthétique recouvre l’ensemble des actes non chirurgicaux visant à améliorer l’apparence. Depuis quelques années elle connait un important succès, les spécialistes y ont recours fréquemment en particulier lorsqu’il s’agit du visage. Effacer des marques de fatigue, estomper quelques rides, améliorer un détail de son visage, les méthodes utilisées sont simples et sans danger. Nouvelle a rencontré le Dr Avner Bensoussan, chirurgien plasticien depuis 20ans, il nous fait découvrir les techniques permettant de gommer les imperfections qui parfois nous gâchent la vie.

Une patiente qui entre dans votre cabinet pour améliorer l’apparence de son visage ne sais pas forcement ce dont elle a besoin, comment définissez-vous la méthode la plus adapter ?

Dr Avner Benssoussan: Tout d’abord un mé-

decin spécialiste de l’esthétique et notamment du visage doit être capable de proposer à ses patientes tout l’éventail des méthodes possibles qui vont traiter un visage pour l’améliorer (même si il n’en utilise qu’une seule pour sa patiente). Ceci couvre l’ensemble des techniques utilisées allant de la médecine esthétique à la chirurgie esthétique. Depuis 20 ans que j’exerce, j’ai toujours cherché à enrichir ma formation de toutes les techniques disponibles et probantes en chirurgie et en médecine esthétique afin d’optimiser les résultats pour mes patientes. Pour moi, c’est fondamental.

Pour définir la méthode la mieux adaptée à une patiente, il faut tout d’abord savoir l’écouter. Une patiente pour qui le meilleur résultat serait obtenu par la chirurgie mais qui ne désire pas franchir ce pas, je ne la pousse pas et préfère l’orienter vers une étape plus simple. Le résultat ne paraîtra pas optimal aux yeux du chirurgien mais s’il est suffisant aux yeux de la patiente; C’est là l’essentiel. De façon générale, je commence toujours par proposer la méthode la plus simple pour aller vers la plus complexe lorsqu’il n’y a plus d’autre choix.

Quelles sont les techniques les plus utilisées en médecine esthétique ?

Dr Avner Benssoussan: Quand on parle de mé-

decine esthétique, on parle d’un ensemble de pratique assez vaste, on pourrait en discuter pendant des heures. Cependant lorsqu’il s’agit du visage, deux méthodes se distinguent de par leur efficacité et leur fréquence d’utilisation, ce sont les injections qui feront appel selon la région du visage à traiter, soit au botox soit aux produits de comblement.

Parlez nous des avantages de la médecine esthétique Dr Avner Benssoussan: La médecine esthétique

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se pratique en cabinet, elle est simple et rapide, en quelques minutes différentes zone du visage peuvent être traitées. Les produits utilisés sont naturels, sans effets indésirables si ce n’est quelques petites rougeurs. Ces méthodes pourraient être comparées à un maquillage en un peu plus soutenu.

Quelles sont les Limite des injections?

Dr Avner Benssoussan: Lorsqu’ il y a affaisse-

ment de la peau les injections ne seront pas suffisantes, il faut alors penser à associer d’autres méthodes. Les fils tenseurs résorbables, par exemple, ils redonnent du maintien et se résorbent après 12 à 18 mois. En revanche certaines régions ne peuvent être traitées en médecine esthétique. C’est le cas de la paupière supérieure ou du cou, seule la chirurgie est efficace.

Une petite mise en tension (intervention légère) peut suffir.

Quel Age pour Quelle méthode?t Dr Avner Benssoussan: Les injections

de Botox peuvent être utilisées de manière préventive. Même à 18ans on peut commencer à traiter une ride d’expression avant qu’elle ne s’installe et marque un sillon profond.On se tourne généralement vers les produits de comblement à partir de 30 ans mais une jeune fille peut vouloir redonner un peu de volume à des lèvres trop fines.

Tant que le résultat reste naturel et ne transforme pas un visage, pourquoi se priver? Plus tôt on agira moins les imperfections s’installeront et moins elles seront difficiles à corriger.

Quelle est votre définition d’un soin reussi Dr Avner Benssoussan : Les plus beaux

résultats, que l’on parle de médecine ou de chirurgie esthétique, c’est quand le soin ou l’intervention ne se remarque pas. Les lèvres trop gonflées, les visages figés ça existent, en particulier aux Etats unis et peutêtre même autour de vous, mais il s’agit d’exceptions.

Ces images ne représentent en rien mon métier. Je recherche le rendu et l’effet le plus naturel possible, c’est l’école de chirurgie et de médecine esthétique à la française, tout en subtilité.

Dr Avner Bensoussan est spécialiste en chirurgie esthétique et reconstructrice. Il est aussi microchirurgien expérimenté, spécialiste de l’anatomie du visage. Il agit dans tous les domaines de la chirurgie esthétique. Pendant 15 ans, il s’est perfectionné au sein des hôpitaux de Paris. D’abord en tant qu’interne, puis en tant que chef de clinique occupant le poste d’enseignant à l’université. Il s’installera ensuite pendant sept ans à Paris, rue St Dominique et opèrera dans les cliniques les plus réputées. En 2003, il quitte la France et décide de s’installer en Israël par pur amour du pays. En Israël, il a notamment exercé au service de chirurgie plastique de l’hôpital Ichilov de Tel Aviv. Il est l’un des rares chirurgiens français membre de la société israélienne, française et américaine de chirurgie plastique. Riche d’une expérience de plusieurs milliers d’interventions, le docteur Bensoussan incarne la «french touch» de la chirurgie esthétique, l’école française en opposition à la méthode hollywoodienne.

Petit tour d’horizon de ces pratiques en fonction des zones du visage zones La région supérieure du visage: le front, la région entre les sourcils (rides du lion) et le coin extérieur de l’œil (pates d’oies) se traitent par injections de toxine botulique.

zones Les zones du milieu et du bas du visage : les joues, le contour de la bouche, se traitent par injections de produit de comblement. Ils en existent de nombreuses sortes, le produit le plus rependu est le fameux acide Hyaluronique.

méthode Le Botox.

méthode Injection de comblement.

effets Sur cette zone du visage le muscle est la cause de la présence de rides (les rides d’expression). Le Botox diminue la force du muscle, il se contracte moins, la zone devient plus lisse.

effets Les produits de comblement viennent combler une zone, selon la région à traiter la concentration et l’épaisseur du produit varie. Autour de la bouche, on utilise des produits de concentration moyenne lorsqu’on cherche à donner ou à redonner du volume comme pour la zone des joues on utilise des produits plus épais.

durée L’effet dure entre 4 à 6 mois.

durée L’effet dure entre 12 à 18 mois.

AUTRES Méthodes Pour la partie inferieur de la paupière en dessous de l’œil, les injections dites de comblements sont très efficaces lorsqu’il s’agit de résorber un creux ou d’effacer quelques ridules.

AUTRES méthodes Pour les toutes petites ridules autour de la bouche on peut se tourner vers le peeling ou la dermabrasion. Une légère lipoaspiration suffit à redonner du maintien à la zone en dessous du menton lorsque la peau est suffisamment élastique.

La mésothérapie et les injections de vitamines sont très efficaces pour raffermir la peau et apporter un coup d’éclat au visage, quelques jours avant une soirée.

Vous l’aurez compris, on pourrait s’étendre encore longement, mais si il y avait un seul point à retenir c’est que toutes ces méthodes ne visent pas à transformer ou à changer. Elles permettent plutôt de rétablir une harmonie du visage que les effets du temps ont modifié, le tout avec une grande sécurité et toujours dans le respect du naturel.

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INTERVIEW SANTÉ

CONSEILLé!

La pita B.Radvaner

“C’est le seul pain blanc sans aucune matière grasse.”

J.M.C:

Le Houmous casser la spirale alyah / prise de poids D r C o h e n n o u s m o n t r e la v oie A Paris, on travaillait toute la journée. Le fait de manger casher limitait considérablement notre alimentation. En Israël, le grignotage permanent, les cuisines ouvertes et les restaurants ouverts à toute heure ont souvent eu raison de notre ligne. Rencontre avec le nutritionniste parisien-star Jean-Michel Cohen pour retrouver le bon chiffre sur la balance.

Nouvelle : Est-ce normal de prendre du poids quand on s’installe en Israël ?

Jean-Michel Cohen : Oui. C’est une question de transfert d’habitude alimentaire.

Le modèle européen des 2 ou 3 repas par jour n’est pas le même qu’en Israël où les gens mangent beaucoup dehors. Et puis, quand on s’installe dans un nouveau pays, il y a un effet « Disney land » gustatif, on veut tout goûter, tout tester. Cela crée une sorte de dysfonctionnement. Il y a aussi la perte de repères par rapport aux produits dans les supermarchés. La société israélienne s’est beaucoup américanisée. Les produits sont très chargés en sucre. Cela crée une sorte de dépendance.

Nouvelle : Quels sont les produits à éviter ?

Jean-Michel Cohen : Tout ce qui est pané. En Israël, là encore sur le modèle améric-

ain, vous trouvez beaucoup de viande ou de poisson pané. Je pense aussi au fromage blanc au goût olive, ail etc… ils affichent 20% de matière grasse. Cela correspond à u yaourt à 40% ce qui est énorme. Il faut que les gens comprennent que si ces fromages blancs sont si bons et onctueux c’est parce qu’ils sont fouettés avec beaucoup de matières grasses.

Nouvelle: Quel conseil donneriez-vous à une nouvelle immigrante pour qu’elle ne prenne pas du poids ?

Jean-Michel Cohen : Il faut s’adapter progressivement. Commencez par 2 ou 3

repas hebdomadaires typiquement israéliens. Il s’agit juste de permettre à votre corps de se formater au nouvel environnement. Il faut comprendre que beaucoup de salades israéliennes mayonnaisées sont l’héritage d’une époque où la nourriture manquait, il fallait l’agrémenter pour qu’elle tienne au corps. Aujourd’hui, la période est à l’opulence.

M

Virginie Guedj-Bellaïche Malka ASSOUS Psychothérapeute Maître PNL (Certifié INLPTA) Coaching . Conseil en image . Gestion du stress Bien être . Estime de soi . Traitement des phobies Préparation mentale pour atteindre ses objectifs

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054.30.82.893

« J’ai décidé de maigrir » Flammarion

“Contrairement à une idée reçue, il est moins gras et meilleur pour la santé que la tehina.

Comptez 270 Cal/100 gr.”

J.M.C:

Le chou J.M.C: “Peu calorique, sa dégradation dans l’estomac donne de bons résultats ainsi que sur l’équilibre de la flore intestinale.”

La salade israélienne

J.M.C: “Tomates, concombres. Elle est servie très régulièrement. Il s’agit d’un produit assez remarquable d’un point de vue caloriques et en apports nutritifs.”

La pastèque J.M.C: “Avec le melon et le pamplemousse c’est l’un des fruits les moins caloriques. Comptez 30 Cal / 100 gr.”

PORTRAITS

FEMMES D’INFLUENCE En 1988, la Knesset – le parlement israélien comptait 7 députées, vingt-sept ans plus tard, elles sont 29. Un record. Au sein du quatrième gouvernement Netanyahou, on compte 3 femmes à des postes stratégiques. Et cela fait grincer de dents. Le 17 mars 1969, quand elle devient Premier ministre de l’Etat d’Israël, Golda Méir est la troisième femme dans le monde à atteindre ce niveau de responsabilité. Seules Sirimavo Bandaranaike au Sri Lanka et Indira Gandhi en Inde l’ont précédée aux plus hautes sphères de l’Etat. Une avancée qui malheureusement restera une exception dans l’histoire du pays. Emmanuel Navon, politologue revient pour nous sur cette tendance de fond.

Nouvelle: L’augmentation du nombre de femmes ministres et députées est-il suffisant pour parler de féminisation de la classe politique israélienne ?

Emmanuel Navon : Ce constat est indéniable. Les

femmes sont davantage présentes à la Knesset et au gouvernement. C’est d’ailleurs sans précédent. Ça constitue un changement clair par rapport à la classe politique israélienne d’il y a 20 ou 30 ans.

Nouvelle: Est-ce que cette féminisation concerne l’ensemble de la classe politique ?

Emmanuel Navon : Oui c’est valable pour

l’ensemble des partis à deux exceptions: les partis ultra-orthodoxes et les partis arabes israéliens. On entend beaucoup parler de Hanin Zoabi, la députée arabe israélienne mais globalement les femmes sont peu présentes surtout dans la fange islamique de cette coalition.

Nouvelle: Tzipi Livni a-t-elle encore des chances un jour de devenir Premier ministre?

Emmanuel Navon : Par le passé, Tzipi Livni a

tenté sans succès à deux reprises de constituer un gouvernement. Je serais tenté de dire que ses chances à l’avenir de se retrouver dans cette situation sont minimes. Son heure est passée. Elle a été considérablement décrédibilisée par ses prises de positions en politique israélienne. Et puis, techniquement parlant, elle n’est plus à la tête d’un grand parti comme ce fut le cas avec Kadima. Aujourd’hui, rattachée au parti travailliste, elle est considérée comme une « étrangère » dans cette formation politique. Etre à la tête d’un grand parti est la condition sine qua non pour pouvoir prétendre au poste de Premier ministre.

Nouvelle: Est-ce envisageable dans 10, 15 ans de voir des femmes diriger une grande formation politique comme le Likoud ou le parti Avoda (Travaillistes) ?

Emmanuel Navon : Dans chaque formation poli-

tique, la relève est là. A gauche, je pense à Stav Schaffir, leader du mouvement social de 2011. Au Likoud, il y a par exemple Miri Reguev, actuelle ministre de la Culture et des Sports. Mais attention, si sa popularité au sein du Likoud est forte, c’est une personnalité très segmentante. Pour ravir un parti, il faut fédérer,

Née le 2 décembre 1978 à Rehovot dans une famille originaire de Géorgie, Hotovely étudie le droit à l’université BarIlan et à celle de Tel Aviv. En 2003, elle devient avocate avant de commencer une carrière dans les médias. Députée depuis février 2009, elle est vice-ministre des Affaires étrangères dans le dernier gouvernement Netanyahou – le portefeuille initial est occupé par le Premier ministre – Hotovely est en premier ligne sur les affaires de Boycott d’Israël. En juillet dernier, elle a annoncé une vaste campagne diplomatique contre le financement étranger d’organisations d’extrême gauche basées en Israël.

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©Flash 90/ Arutz 7

Tzipi Hotovely

“Les femmes sont davantage présentes à la Knesset et au gouvernement...”

Emmanuel Navon, politologue

rassembler.

Nouvelle: Justement Miri Reguev et Ayelet Shaked ont fait l’objet de violentes attaques.

Pour vous cela relève du sexisme ou de l’attaque politique ?

Emmanuel Navon : Personnellement je pense qu’il n’y aucunement du sexisme dans ces attaques. Elles ont

d’ailleurs touché également Naftali Bennett. Il faut bien comprendre que Miri Reguev et Ayelet Shaked occupent deux postes stratégiques. En les nommant à la culture et la Justice, le gouvernement a « touché » à deux vaches sacrées de la gauche.

Virginie Guedj-Bellaïche

Ayelet Shaked

Miri Reguev

© Wikimedia Commons

©Hillia Malikov

Née à Kiryat Gat dans une famille séfarade du Maroc, Reguev est diplômée d’un master en Business. Mariée et mère de trois enfants, cette ancienne porte-parole de Tsahal a rejoint le Likoud en 2008. Sa nomination à la Culture a été fraîchement accueillie par l’intelligenstia israélienne. Femme, séfarade, native d’une ville de la périphérie, Reguev cumule les handicaps pour le milieu feutré des arts et lettres. Le chanteur-vedette Aviv Geffen a écrit sur son compte Twitter que « nommer Miri Regev à la Culture équivaut à nommer Bentzi Goupstein (leader d’un groupuscule de droite radicale) comme ministre en charge de la Paix régionale ». Des critiques qui n’empêchent pas la ministre de s’atteler à sa lourde tâche.

Après avoir longtemps convoité le Ministère de l’Intérieur, la Madame Sécurité du parti « Bayit Hayehudi » a dû faire face à la fronde de son propre parti hostile à la nomination au gouvernement de cette jeune femme qui n’a pas 40 ans. Dès l’annonce de sa nomination à la Justice, elle a fait l’objet d’une violente campagne sur les réseaux sociaux la représentant sous les traits d’un soldat SS. Née à Tel Aviv, d’une mère ashkénaze et d’un père iranien, Ayelet se passionne très tôt pour la politique. Après l’armée, elle étudie à l’Université de Tel Aviv. Son master en ingénierie électronique et informatique en poche, elle fait se premiers pas au service marketing de la Texas Instruments avant de céder à sa passion initiale, la politique.

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NOUVELLEs SAVEURs

Verrine à la mousse de crème de marron, croustillant noisettes & meringues

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M

Chef

unier

Netanya, jeudi 20 Mai, nous avons rendez vous avec Maurice Munier.

Nous lui avions proposé une rencontre à sa boutique-laboratoire de Rishon Letsion, mais il nous avoue aimer sortir de sa ville pour sillonner les routes israéliennes à moto, sa seconde passion après la cuisine.

C’est casque à la main, blouson et sac à dos de motard qu’il entre dans nos bureaux. Tête rasée, regard clair et bienveillant, faux airs de Bruce Willis, dès les premières minutes de l’entretien on sent que l’homme, au parcours atypique, a su rester simple, accessible et proche des gens.

Maurice Munier est Chef cuisinier et pas n’importe lequel. Les soirées de Mr Netenyahou, c’est lui, celles de Castro, E-Bay, Marc Jacobs et plus récemment Bar Rafaeli pour le lancement d’Urbanika, c’est encore lui.

Originaire de Lyon, c’est chez Paul Bocuse, chef maintes fois étoilé, que Maurice Munier a fait ses classes. Lorsque nous lui demandons comment il est arrivé en Israël, il me répond qu’au départ c’était par hasard. « J’avais 10 jours de vacances, je cherchais une destination ensoleillée, à l’agence de voyage, la seule qui correspondait à mes dates c’était Israël, j’ai dit pourquoi pas. C’était en 1984 » Tombé sous le charme du pays, il s’installe à Jérusalem où les cuisines de l’hôtel King David, véritable institution, lui ouvrent les bras.

Il nous avoue avoir traversé des moments difficiles et en 1988 il pense retourner en France, mais il arrive que la terre d’Israël retienne ses habitants. Après Jérusalem et le King David, c’est Tel Aviv et l’ambassade de France, il y sera chef pendant 12 ans.

Cet amoureux d’Israël, sioniste convaincu a aujourd’hui 55 ans. Il est à la tête du Catering le plus en vogue en Israël et il nous dit être un homme heureux. « Les miens, la cuisine, mes employés que je considère comme ma famille, le ciel bleu d’Israël, les virées à moto c’est là tout mon bonheur » Avant de nous dire au revoir il nous confie ne plus croire au hasard.

Une délicieuse rencontre avec un homme de cœur, la cuisine étant souvent une affaire de cœur.

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SAVEURS

MAURICE Spécialement MUNIER pour vous En l’honneur de Roch Hachana, le chef Munier à préparé pour vous, chères lectrices, deux délicates compositions. Apparemment, il y est question, devinez quoi… de pomme et de Miel.

Salade de pommes, miel & anis Préparation: 10 mn Pour 2 personnes

1 pomme rainette 1 pomme golden 1 pomme granny Smith 1 grenade Amandes effilées passées au four 2 étoiles d’anis 4 cuillères à soupe de miel Raisins secs 1 cuillère à soupe de sirop de grenadine 150 gr de sucre 250 gr d’eau 1 bouquet de menthe fraiche

Faire bouillir doucement le sucre, l’eau et la grenadine; à ébullition arrêter la cuisson et ajouter les étoiles d’anis et laisser refroidir au frigo.

Détendre le sirop avec le miel bien mélangé.

Couper les pommes en cube avec la peau.

Ajouter quelques raisins secs et le sirop et mélanger.

Verser dans une coupe.

Ajouter les grains de grenades, les amandes effilées Poser la menthe en décoration ou selon votre gout émincée et ajouter aux pommes

Cake carottes & Pommes au miel Préparation: 10 mn Pour 2 personnes

5 oeufs 1/2 verre de sucre (275gr) 1/2 verre de sucre roux (275gr) 1/4 verre de miel (150gr) 250gr d’huile de soja (1/4 litre) 1/4 litre d’eau 1 cuillère de Nescafe 1/2 petite cuillère de cannelle en poudre 250 gr de carotte râpé 400 gr de farine 15 gr de soda 50 gr de noix 70 gr de raisins sec 2 belles pommes golden

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Mélanger au batteur les 5 œufs, 1/2 verre de sucre (275gr), 1/2 verre de sucre roux (275gr) et 1/4 de verre de miel (150gr).

Ajouter progressivement 250gr d’huile de soja (1/4 litre).

Faire bouillir 1/4 litre d’eau puis ajouter 1 cuillère de Nescafe, 1/2 petite cuillère de cannelle en poudre; verser doucement dans la masse du batteur à petite vitesse Mélanger 250 gr de carotte râpé à 400 gr de farine et 15 gr de soda; incorporer le mélange dans ce qui a bouilli doucement avec une spatule.

Ajouter en dernier 50 gr de noix,70 gr de raisins sec gonfles a l’eau et 2 belles pommes golden coupes en cubes et légèrement passées au four.

Mouler dans un moule à cake téflon ou papier sulfurisé.

Enfourner à 160 degrés 40 à 45 minutes; vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau

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SOCIÉTÉ

L’ALYAH-BOEING Le couple est-il soluble dans l’ « Alyah-Boeing » ?

L’expression est rentrée dans le langage courant des olims qui vivent cette réalité ou non.

Pour de nombreux nouveaux immigrants, l’alyah-boeing – le mari qui travaille en France une partie de la semaine ou du mois pour ne rentrer que le chabbath – est une réalité. S’il n’existe aucune statistique sur ce phénomène, il reste pour le couple et la cellule familiale dans son ensemble une épreuve. Nouvelle vous donne les clés pour éviter le crash.

P

our Sarah, 42 ans, la semaine est rythmée par les allers-retours à l’aéroport. Le jeudi soir et le dimanche soir comme toutes les semaines, elle prend le chemin de Lod Ben Gourion. « Depuis un an à ce rythme, je connais le chemin par cœur » nous explique cette maman de 3 enfants installée dans le centre du pays. Son mari, avocat en région parisienne a gardé son activité en France. Pour eux, l’ « Alyah Boeing » était la seule solution pour sauter le pas de l’alyah. Le plus dur : gérer les enfants et incarner l’autorité du père absent. « A Paris, je ne prenais aucune décision sans consulter mon mari. En Israël, j’ai appris être autonome » nous explique-t-elle. Une autonomie qui crée parfois des frictions dans ce couple qui fêtera en janvier prochaine son 20e anniversaire de mariage. « Au quotidien, il a vu que je pouvais tout gérer et que j’ai moins besoin de lui, ca lui a fait un coup » au début nous confie Sarah. Directrice de l’association PBAIT, la rabbanith Pnina Elkrief avertit « Il faut que le couple soit solide pour surmonter la séparation et ses conséquences ».

Johanna et Steeve, installés à Tel-Aviv, « en mode alyah-boeing » depuis 20 mois, comme ils disent, il a fallu opérer à des ajustements. « J’ai retrouvé ma

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liberté de célibataire, les soirées entre copines chez moi à manger des pizzas en regardant des DVD de l’Etudiante » nous raconte la jeune femme au foyer, « quand il rentrait, j’avoue que c’était oppressant. Il fallait refaire des repas le soir. Alors que moi je me serais contenté d’un yaourt ». Au bout de quelques semaines le jeune couple avec deux enfants enchainent les disputes. « On a tout remis à plat, instaurer de nouvelles règles car notre vie en avait besoin. On ne peut pas adapter ici notre mode de communication de notre vie parisienne » nous détaille Steeve avec la minutie méthodique de l’expert-comptable qu’il est à la ville. Pour la Rabbanit Elkrief, il faut que les allersretours soient limités dans le temps. « Cela ne peut pas être une situation advitam eternam. Il faut que les deux époux puissent se dire, à telle échéance, ce sera terminé ». Un point de vue que partage le psychiatre et thérapeute familial Bernard Geberowicz «Cela ne peut être qu’une situation temporaire; pour que cela marche, il faut avoir l’idée que cela va s’arrêter un jour».

Valérie, 45 ans, nouvelle immigrante, confirme : « On sait lui et moi que ca va durer 24 mois. Ca me permet de tenir, de ne pas déprimer, de me dire tout simple-

ment que c’est un moment dans notre vie et que ca ne deviendra jamais une routine ». Pour Shira, la routine a duré 7 ans. Pessimiste, cette habitante de Rishon LeTzion jette un regard amer sur ce qui appartient au passé : « Ca reste des années de perdues pour la relation entre mon mari et nos enfants. Les heures passées à préparer les contrôles, les discussions au quotidien, la vie quoi ». Pour ne pas avoir de regret et sortir grandi de cette épreuve, il faut pallier l’éloignement en renforçant ce qui fonde le couple le reste du temps : la confiance en l’autre, la réaffirmation d’un but

commun, l’établissement de projets forts. Bernard Geberowicz ne dit pas autre chose : « La question essentielle à se poser, poursuit-il, est celle du projet familial : il faut créer un fil rouge, préserver le sentiment de continuer à construire une histoire à deux, avec les enfants s’il y en a. Même si cette situation de double localisation semble inévitable, il faut en discuter, pour être créatif, trouver les meilleurs aménagements de vie possibles. Et se donner des priorités que cela soit un choix commun, et non pas le sacrifice de l’un au profit de l’autre.»

Paroles d’hommes

“ça reste des années de perdues pour la relation entre mon mari et nos

« C’est crevant, je prends l’avion comme je prenais le métro à Paris. On finit par croiser les mêmes têtes, on se reconnait entre nous, « nous » c’est le oleh hadach à mi-temps avec son bagage-cabine, son ordinateur, ses dossiers. Mes copains qui me disent ‘alors veinard’ t’es tranquille toute la semaine ne se rendent pas compte ».

J-M , 38 ans, Ashdod.

enfants.”

«A Paris, je vis chez ma mère, je peux vous dire qu’à 48 ans c’est pas simple tous les jours. Ca fait 4 ans que ca dure. J’ai pris 8 kilos. Si D. veut en septembre 2016, je vais passer de 4 voyages mensuels à 1 seul. Je gagnerais moins mais j’en peux plus de voir grandir mes enfants en pointillé».

S. 48 ans, Raanana.

Les phrases à ne pas lui dire quand il est là

« Je l’ai fait 3 ans. Ca a été très dur au début. Je sentais bien le décalage entre mon quotidien et celui de ma femme.

Et puis on s’est habitué. Sans qu’on s’en rende compte, la distance s’est installée. Quand j’ai fini par trouver un job en Israël, notre couple n’a pas tenu. Mais attention je ne crois pas que la seule raison soit l’Alyah Boeing. On avait d’autres soucis avant. » J. 36 ans, Jérusalem

« Ben oui mais t’es jamais là aussi »

il s’étonne de ne pas être au courant que le petit dernier ne fait plus basket, que la grande fait du babysitting, évitez de lui rappeler qu’il n’est pas souvent là.

Il fait l’ « alyah-boeing » pas un Alzheimer précoce. « Laisse c’est trop long à t’expliquer »

on sait c’est parfois long de lui détailler le pourquoi du comment vu tous les épisodes qu’il a raté quand il était en France mais prenez quand même le temps sinon ça risque de l’énerver à la longue. « Je ne suis pas en vacances, moi »

le dimanche, c’est son jour de congé, il est crevé alors que vous vous activez entre emmener les enfants à l’école, ranger la maison après chabbath et aller faire les courses. Alors ok, vous n’êtes pas au même rythme mais évitez cette phrase et profitez-en pour gouter les avantages de l’alyah, le petit dej’ face à la mer par exemple.

L’étude qui rassure En juillet 2013, le Journal of Communication publiait une étude rassurante sur ces couples pas comme les autres.

Résultat:Les relations àdistancesemblent plus solides que les autres.

Les deux chercheurs, L. Crystatl Jiang (Université de HongKong)etJeffreyT.Hancock(UniversitéaméricainedeCornell) ont travaillé sur un échantillon de 67 couples américains âgés de 18 à 34 ans en relation depuis 22 mois en moyenne. Le résultat est sans appel : pour pallier le manque de l’autre et l’insécurité liée à l’éloignement géographique, les couples à distance modifient leur comportement affectif et ont ainsi tendance à communiquer et à se livrer davantage sur leurs sentiments.

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INSOLITE

‘‘RAK BE ISRAËL’’ Sydney Engelberg « un prof pas comme les autres »

S

on visage a fait le tour du web. Un professeur d’université qui prend en charge le bébé d’une étudiante et qui continue son cours comme si de rien n’était, ce n’est pas banal. Nouvelle vous explique pourquoi ça n’aurait pu arriver qu’en Israël. CNN, Jerusalem Post, Metro, Hufftington Post : en Israël et partout ailleurs cette photo a fait, via les réseaux sociaux, le tour du monde. Nous sommes début mai, comme chaque jour, Sydney Engelberg professeur de psychologie sociale à l’Université hébraïque de Jérusalem enseigne. Une étudiante qui n’a pas pu faire garder son enfant tente de calmer ses pleurs en vain. Voyant qu’elle est contrainte de sortir de l’amphithéâtre, le professeur Engelberg entre en scène. Il prend le bébé dans les bras et reprend le fil de son cours. C’est sa fille qui poste le cliché sur sa page Facebook. Elle récolte 50 000 « like ». Le buzz est lancé. Si cette image est insolite, en Israël

elle n’est pas étonnante. En effet, comme les israéliennes débutent leurs cursus universitaires après leurs services militaires, le début de leurs études supérieurs coïncide souvent avec le mariage et la naissance des enfants. On estime que 23% des étudiantes sont mères. Joseph Kaplan, vice-recteur de l’Ecole internationale Rothberg a expliqué aux médias « Israël est une société très familiale, il n’y a rien ici de bizarre au fait que de jeunes mères emmènent leurs enfants au cours. On emmène souvent les bébés aux mariages ou aux cérémonies officielles, et pendant les vacances scolaires, il n’est pas rare de voir des enfants courir dans les couloirs des bâtiments universitaires ». C’est ainsi que de nombreuses universités ont mis en place des salles aménagées pour permettre aux mamans, entre deux cours, de changer et d’allaiter leurs bébés. Rak be Israël !

L'éTOILE MONTANTE

S

ofia Mechetner, retenez bien ce nom, vous allez en entendre parler. Cette jeune israélienne de 14 ans, fille d’immigrants d’ex-Union soviétique, est le «nouveau visage» de Christian Dior.

Repérée par l’agence Roberto, cette adolescente qui vit à Tel-Aviv avec sa mère et ses deux frères, a vu sa vie changer grâce à un heureux hasard. Après un casting raté à Paris, Sofia décide de se balader dans Paris.

En entrant dans la boutique Dior, elle tombe nez à nez avec le directeur artistique Raf Simons qui tombe sous le charme de cette fille aux faux airs de Kate Moss. On parle d’un contrat à 1 million de shekels.

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=

J

L'équation israélienne

ournaliste vedette de la télé israélienne, romancier (il a 11 livres à son actif dont 2 pour enfants), Yaïr Lapid annonce en 2012 qu’il s’engage en politique. Surnommé le « Georges Clooney israélien », le fils de Tommy Lapid fonde le parti de centre Yesh Atid. En janvier 2013, il fait son entrée à la Knesset. Au poste de ministre des Finances, Lapid, qui veut toucher aux allocations familiales, devient la bête noire des partis religieux. Lors des élections de mars dernier, son parti récolte 11 sièges, contre 19 lors du précédent scrutin.

© Oz Schechter . Jérusalem sous les parapluies

“‫”אני מחכה את האוטובוס‬

“Ani mehaka èt a otobus”

“J’imite l’autobus” “‫”אני מחכה לאוטובוס‬

“Ani mehaka lé otobus”

“J’attends l’autobus”

à suivre....

O

© Morgan . Shalom Baït: La paix des ménages pour 20 shekels!

mer Dror, ce mannequin né aux Etats-Unis va incarner Mike Brant dans le biopic annoncé pour le début de l’année 2016. A tout juste 22 ans, l’égérie des marques israéliennes Castro et TNT, a fait ses premiers pas dans la série américaine « The Nerd Club ». Pour le film consacré au destin tragique de l’interprète de « Laisse-moi t’aimer », Omer Dror partagera l’affiche avec Mélanie Laurent et José Garcia. C’est le réalisateur israélien Eytan Fox (« Tu marcheras sur l’eau ») qui assurera la réalisation.

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INTEGRATION

Objectif hébreu !

Vous venez de faire votre alyah. Vous voici aux portes du Mercaz Klita avec une seule mission : apprendre à parler hébreu en 5 mois, à raison de 5 heures par jour, 5 jours par semaine. Il était donc logique que nous vous donnions les 5 clés pour que votre Oulpan soit réussi.

On fait ses devoirs Nous sommes toutes passées par là. Se dégager 30 minutes pour faire les devoirs avec les enfants dans les pattes, les allers-retours pour les emmener aux activités, les devoirs, le bain, la préparation du diner c’est mission impossible. Et pourtant si vous ne travaillez pas à la maison, vous progresserez moins vite. Un conseil: une fois sortie de l’oulpan, installez-vous dans un café. Relisez vos cours et profitez-en pour faire vos devoirs. Inutile de repousser l’échéance à 20h, vous serez tellement fatigués que vous n’arriverez même à lire l’énoncé de l’exercice.

On se motive et on s’équipe Il ne vous viendrait pas à l’idée d’aller faire du sport en tongues. Bon et bien là c’est pareil. On achète de quoi étudier correctement. Si tous les matins vous cherchez des feuilles volantes et piquez un stylo hello kitty dans la trousse de votre fille, ça ne va pas le faire. Livres, cahiers, pochettes pour les textes et polycopiés : une fois à la maison rangez-les dans un endroit sûr où vous les retrouverez sans encombre.

Concentrez-vous sur l’ivrit qui est important pour vous Inutile d’apprendre des listes de vocabulaire pointu et spécialisé dont vous n’aurez jamais besoin.

Au supermarché, chez le docteur, dans les mails de la maitresse, notez les formules et les mots que vous ne comprenez pas. Parlez-en à votre morah. Tout en respectant le programme, elle vous aidera à décrypter de ce qui est important pour vous.

On tient bon Vous allez commencer enthousiaste et sérieuse comme une collégienne en septembre, vos bonnes résolutions rangées dans votre sac à côté de vos cahiers tout propres. Deux mois plus tard, quand vous ouvrez votre cahier en classe, vous découvrez le rendez-vous de la Tipat Haval (y a plus d’urgence il est passé) et le dessin de votre petite dernière. Bref, votre motivation est comme votre batterie d’Iphone en fin de journée: vide. On ne se laisse pas aller. On tient le coup. N’oubliez pas qu’assister à un cours même peu motivée vous prendra moins de temps que de tout rattraper à la maison !

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On ferme ses droits Vous avez essayé mais vous n’arrivez décidemment pas à tout gérer. Ok, cela arrive. Entre l’adaptation de la dernière à la crèche, le voyage en France prévu de longue date, la barmitsva du fils de votre cousine dans le Nord, la liste des jours où vous allez être absente s’allonge et vous accumulez un tel retard que la morah vous a suggéré gentiment d’intégrer la classe de niveau inférieur. Si vous voulez arrêter, n’oubliez pas de fermer vos droits auprès du secrétariat du Mercaz Klita. Cette démarche administrative simple vous permettra de bloquer vos droits et de reprendre plus tard. De façon générale, vous avez 18 mois, à compter de votre arrivée, pour faire votre oulpan. Rien ne presse donc.

P rogresser seule ou acompagnée

Qui peut se vanter en sortant de l’oulpan d’être totalement bilingue? Pas nous en tout cas. Si nous sommes aptes à nous débrouiller, nous avons encore beaucoup de difficultés à tenir une conversation sans buter sur un mot ou un verbe. Pas simple de progresser seule quand on n’a pas les moyens de s’offrir les services d’un prof particulier. Nouvelle vous donne quelques pistes pour continuer d’avancer sur le chemin de l’hébreu.

Jerusalem Post Ivrit

Faire du bénévolat

ce mensuel vendu au prix de 25 nis rassemble des articles faciles d’accès. Culture, économie, société, histoire, religion, nature et découverte : tous les articles sont voyellisés et accompagnés d’une fiche de vocabulaire traduit. De quoi retenir des mots courants et apprendre de nouvelles expressions. Grace à un système d’étoiles, vous saurez en un clin d’œil quel est le niveau de complexité de l’article. Dans chaque numéro, vous découvrirez le portrait d’une famille israélienne leurs origines, les raisons de leur alyah et leur intégration professionnelle. A noter que l’édition papier dispose également d’un site internet. http://www.jpost.com/Ivrit

Le principal problème qu’on rencontre est que, souvent installée dans des villes à forte concentration de français, on ne parle pas suffisamment hébreu. Pour entretenir ce qu’on a appris et pratiquer à l’oral, faites du bénévolat. Gan, maison de retraite, amicales et association: de nombreuses structures recherchent des bénévoles. Ce sera pour vous l’occasion de parler. Myriam en a fait l’expérience. « Après l’oulpan, j’ai donné quelques heures de mon temps à la bibliothèque pour enfant de ma ville » nous explique cette ancienne maitresse d’école parisienne « Ca m’a permis d’entretenir mon hébreu. J’ai acquis une aisance que je n’aurais pas eue sans la pratique ».

Lire des livres en hébreu Non, on ne se lance pas dans la lecture du dernier Amos Oz sous peine de sombrer dans la dépression et le mal de tête. On commence par des livres pour enfants ou adolescents, histoire de s’habituer. Nouvelle vous conseille « Dod Arié ». Karine a débuté ainsi : « je lisais les livres de ma fille. Je prenais des histoires que je connaissais déjà ». aujourd’hui, cette maman de 38 ans lit depuis 3 semaines le journal d’Anne Frank en hébreu. « je ne comprends pas tout, ca me prend un temps fou mais je m’accroche ».

Refaire un Oulpan Si vous avez le temps et les moyens financiers, renseignez-vous auprès du merkaz klita de votre ville. Ils ont peut être des formules allégées à vous proposer. De plus, il existe des associations et des organismes publics qui proposent dans certaine villes des cours de discussion. A Raanana par exemple, des ateliers d’échange animé par Emmanuel Pinto, écrivain et traducteur autour de l’actualité vont débuter après les fêtes. Autre piste, l’oulpan intensif d’été de l’Université IDC d’Hertzlyia. Si vous êtes encore dans vos deux premières années d’alyah comptez 900 nis pour un mois de cours. Si vous êtes en Israël depuis plus de 10 ans, la session vous coutera 1200 nis.

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Évasion

ISRAËL

UNDERGROUND

Israël recèle de trésors archéologiques et de sites uniques qui font le ravissement des touristes et des aventuriers du monde entier.

Pris dans le tourbillon du quotidien, nous, habitants du pays, ne prenons que trop rarement le temps de découvrir les trésors historiques enfouis près de chez nous. Nouvelle vous invite à sortir des sentiers battus. Découvrez Israël autrement...

Maresha

Le Tel de Maresha Située à une cinquantaine de km de Jérusalem, le site de Maresha est l’une des anciennes cités judéennes. Ne vous fiez pas au dénouement de la surface terrestre, c’est sous terre que vous en prendrez plein les yeux. C’est au 4e siècle avant l’ère chrétienne que Maresha, prise par les troupes grecques d’Alexandre le Grand, devient un centre culturel incontournable. Sa population atteint la barre des 10.000 habitants. En 113 avant JC, la dynastie des Hasmonéens déclare la guerre à ce bastion païen en Terre juive. Six décennies plus tard, la cité est une ville fantôme.

Sous terre, d’étonnants vestiges s’offrent à nos yeux. Caves, pressoirs à huile, cavernes dédiées à l’élevage. Ce site est classé depuis 2014 au patrimoine mondial de l’Unesco. Les grottes présentent une acoustique propice à l’organisation de concert.

Le tunnel de Siloam C’est l’un des plus anciens vestiges de la Cité de David à Jérusalem. Long de 1500 pieds, ce passage souterrain a été creusé par le roi Ezechias en 701 avant l’ère chrétienne. Ce tunnel avait pour objectif de protéger contre les envahisseurs assyriens la source du Gihon qui alimentait Jérusalem. Découvert en 1867 par le capitaine britannique Charles Warren, le tunnel fait l’objet de fouille de deux équipes distinctes d’ouvriers qui finissent par se rejoindre.

Comptez 45 minutes pour cette visite qui ravira tous ceux capables de marcher dans 60cm de profondeur d’eau courante. Pour les autres, plus frileux, de nouvelles fouilles ont mis au jour un autre tunnel, asséché.

Siloam

Le tunnel sous le Kotel Au pied du Kotel, on ne peut que ressentir l’immensité de ce que devait être le lieu initial. Cette sensation est décuplée quand on descend sous terre. En déambulant dans le tunnel du Kotel qui s’étend sur 488 mètres on pourra mesurer la prouesse technique que constitua à l’époque l’édification du Temple. Aménagé après les travaux menés à l’issue de la Guerre des Six Jours, le tunnel est aujourd’hui l’un de lieux les plus visités de la ville sainte. Comptez 1h30 pour le découvrir lors d’une visite guidée.

A ne pas rater: la pierre monolithe dans la partie basse du mur qui mesure 14 mètres de long et pèse près de 570 tonnes et la maquette évolutive qui reproduit les différentes étapes de construction du Temple.

Et même sous la mer…

Le parc sous-marin de Cesarée: ici ne vous y trompez pas les plongeurs ne sont pas là pour découvrir la faune et la flore sous-marine. Les eaux du port de Césarée offrent aux aficionados des fonds aquatiques une immersion historique hors norme. Avec des vestiges vieux de 2000 ans, cette balade vaut le détour. Sous le niveau de la mort, le port antique de la ville érigé par Hérode pour concurrencer Pirée et Alexandrie. Sarah Arenson, Historienne maritime l’affirme : « C’est le seul site archéologique sousmarin au monde ».

Tunnel sous le kotel

Césarée 59

Évasion

Grottes de Rosh Hanikra Rosh Hanikra Tout au long de l’histoire, Rosh Hanikra a servi de point de passage pour les caravanes commerciales et des armées entre le Liban, la Syrie, Israël, l’Egypte et l’Afrique. Aujourd’hui, tous les chemins de fer sur le côté libanais de la frontière ont été démantelés tandis que le chemin de fer de la côte d’Israël se termine actuellement près de Nahariya, à quelques kilomètres au Sud, à Rosh Hanikra.

Rosh Hanikra était l’endroit où les responsables israéliens et libanais ont négocié et conclu un accord d’armistice en 1949 qui a mis fin au composant Libanoisraélien de la guerre d’indépendance d’israël en 1948.

Rosh Hanikra ( hébreu: ‫ “ ; ראש הנקרה‬tête des grottes “) est une formation géologique, située sur la côte de la mer Méditerranée, en Galilée occidentale à environ 10 km au sud de Nahariya. C’est une falaise de craie blanche qui donne sur des grottes spectaculaires.

Ces grottes ont été formées suite à des chocs souterrains formant des brèches ouvertes au sein de la roche.

Graduellement, les eaux de pluie pénètrent dans ces fissures, formant des tunnels et des grottes en constant développement en raison des vagues qui s’écrasent contre la roche. La longueur totale des tunnels est d’environ 200 mètres . Par le passé, le seul accès aux 60

grottes était par la mer et donc reserve aux plongeurs expérimentés . Aujourd’hui, le téléphérique funiculaire le plus abrupte du monde permet aux visiteurs d acceder aux grottes . Un kibboutz , également nommé Rosh Hanikra , est situé à proximité.

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‫כשר‬

© Nouvelle

CELEBRATION . RESTAURANTS Bareket St 5, Herzliya . 09-956-2117 www.tarabin.co.il 61

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LES SIGNES & NOUS

LA BALANCE Voici une rubrique astro d’un genre nouveau. Non, nous n’allons pas vous dire ce qui va vous arriver cette semaine ou le mois qui vient , seuls les charlatants le pretendent.

Dans notre tradition, la notion de destin n’existe pas (“Ein mazal le Israel”, masehet shabbat 156a).

C

haque jour, à chaque instant, nous avons la possibilité de faire changer le cours de notre vie par nos actions, par nos pensées et par la prière. En revanche, il existe une notion de potentiel dont l’Homme est pourvu selon le mois, le jours, l’heure et même la minute de sa naissance.

Les Astres ont effectivement une influence sur les traits de caractères, sur les aptitudes et sur les talents de chacun. Plus une personne connait sa personalité, mieux elle parvient à se réaliser. Plus elle connait la personalité de ses proches, mieux elle parviendra à les comprendre.

De la Robert Farkas même manière que le mois influence les personalités, il influence l’ensemble du peuple. Chaque mois du calendrier hébraique correspond à un signe du Zodiac. Pour connaître votre date de naissance hébraique, il vous suffit de regardez votre Teoudat Zeout, soit aller sur le site http://www.chiourim.com/cal/Anniversaire.php.

‫ | מאזנים‬Balance La balance symbolise le jugement Divin de Roch Hashana et de Yom Kippour. Durant ces jours, tous les actes de l’Homme sont soupesés en jugement.

C’est ce qui explique le grand sens de la justice des natifs de ce signe. Ils ont le conflit en horreur et interviennent immédiatement pour retrouver le calme et la paix autour d’eux. Leur sens de l’écoute poussée, fait qu’ils prennent en compte et analyse tous les dires avant de répondre ou de se pronnoncer.

Ils font de très bons médiateurs, juges, avocats, on les retrouvent dans les millieux associatifs. Ils sont sensibles à tout ce qui attrait au domaine public, à l’intérêt général.

Les natifs de ce signe ont une tendance à la remise en question. Le fait de soupeser sans cesse les situations, le pour, le contre, les paralysent un peu dans leurs prises de décision, particulièrement lorsqu’ils sont en manque de confiance. C’est aussi par manque de confiance qu’ils ont constamment besoin de conseils et d’être pousser pour agir. Ceci peut les rendrent influençables.

En revanche, quand ils ont confiance en eux, en plus de prendre les bonnes décisions, ils sont sui-

vis, ecoutés et sont eux-même de très bons conseilleurs.

La Balance est un être charismatique, élégant, et très sociable, il possède une fibre artistique developpée et un atrait certain pour le beau en général.

Le mot en hébreu pour balance est Moznayim, qui provient du mot Ozen “oreille” et Izoun “l’équilibre” Ainsi, le mazal de Tichri, la balance, sous-entend l’équilibre (le sens intérieur des oreilles). Pour que cet équilibre soit complet, le couple et la famille lui sont indispensables. Il les place en tête de ses priorités. Mais attention sous l’être délicat, à l’écoute et aimant, se cache par moment un personnage d’une grande intransigeance. Pour lui, si quelqu’un s’est mal comporté, il subit les conséquences de ses actes, c’est normal.

Si quelqu’un ne travaille pas dur, il ne merite pas le repos. Lorsqu’il analyse une situation il a tendance à remarquer ce qui ne va pas, ce qui manque. Ce signe doit apprendre l’indulgence et doit s’efforcer d’accorder aux autres le bénéfice du doute.

S’il fallait décrire ce signe en une phrase: “La balance représente une main de fer dans un gant de velours.”

‫ | תשרי‬TICHRI 7ème mois de l’année en partant du mois de Nissan, il est considéré comme un mois d’équilibre, c’est aussi le mois le plus ‘’riche’’ de l’année en terme de fête. C’est un mois de fondement, celui de la création universelle Bérechit. D’ailleurs, le mot RECHIT (=commencement), est un annagrame de TICHRI. C’est un mois propice à la de prise de conscience, au changement et au renouveau. Ce mois a une influence sur tout le reste de l’année.

TICHRI comporte en lui une ambivalence, une dualité; Le jugement à Roch hachana et à Kippour d’un côté, l’amour, la joie de Souccot et de Simha Torah de l’autre.

On retrouve cette dualité aussi le jour même de Roch Hachana puisque c’est un jour dur ou on se doit d’être joyeux.

Mida (qualité)hessed(bonté) Le Hessed, c’est le coeur de Souccot où D.ieu vient résider dans nos cabanes et nous entourer de son amour et de sa protection.

Pierre | jaspe Cette variété de pierre est très dure, mais en même temps fragile.

Elle se décline en de nombreux coloris.

Le jaspe rouge prévient les hémorragies stimule les organes de reproduction et permet des menstruations sans douleur.

Il est connu pour réguler le foie. Posé en amulette, le jaspe rouge était censé aider les femmes à accoucher.

Le jaspe jaune est indiqué pour la rate et le pancréas. Il harmonise le corps et l’esprit et nous donne de la sensibilité et de la compréhension. Le jaspe jaune convient aux personnes curieuses et indiscrètes et a celles enclin au papillonnage.

Tribu | ephraïm élément | air Pierre | jaspe

‫ל‬

Lettre | lamed Le Lamed est la seule lettre de l’alphabet hébraïque dont la forme s’élève au-dessus de la limite supérieure des autres lettres. Comme pour marquer un desir de retour à la source de tout, un retour a D.ieu.

Planète | vénus Cette planète est symbole d’harmonie et d’amour. Vénus donne le goût du Beau, de la beauté, de l’élégance et régit tous les lieux dédiés aux plaisirs et aux envies.

On peut également compter sur elle pour alimenter les dons, exalter les talents artistiques.

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Š Nouvelle

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