Nouvelle 04 by frenchtouch

‫בס’’ד‬

La frenchtouch au féminin en Israël

Chavouot 2016

SOS

ÉCOLE TABLEAU NOIR LE «HEHEM» ON EN PARLE

DÉCO

CAMPAGNE CHIC

TOUT UN STYLE

DOSSIER

INTÉGRATION

MYTHE OU RÉALITÉ

SPÉCIAL MODE TOUTES LES TENDANCES ÉTÉ 2016 MÊME CHEZ LES KIDS

Beauté

DES CHEVEUX AU TOP !

# Le sport qui vous va BOUGEZ !

NO 4 numéro offert

₪

18 ‎

Â© Nouvelle

SOMMAIRE

TENDANCES MODE

10 16 19 36 38

TENDANCES ÉTÉ 2016

FOCUS UN JOUR, UN FOULARD avec Rinati Lakel TENDANCES KIDS NOUVEAUTÉS

avec Catimini

DÉCO

24 36

INSPIRATION La campagne chic !

FOCUS L’univers URBANIKA

MAGAZINE 20 50 40 CHAVOUOT 2016 EN COUVERTURE

Mannequin : Paula pour mc2 Style : Shirel Avrahami Créatrice de foulards : EtcasiArt Mise en beauté : Ruthy Ohayon Photographe : Eden Gabay DIRECTRICE DE PRODUCTION KEREN ATLAN

frenchtouch.medias@gmail.com | +972.58.770.00.48

RÉDACTRICE EN CHEF ÉLIANE SEBBAN

frenchtouch.writ@gmail.com | +972.54.717.75.42

DIRECTRICE ARTISTIQUE CINDY AZOULAY ZAOUI (CAZAO)

frenchtouch.crea@gmail.com | +972.54.215.23.25 GRAPHISTE MARINE KRIEF BH (GRAF&CO)

frenchtouch.crea@gmail.com | +972.54.461.52.70

PARTICIPATIONS JOURNALISTIQUES

Vanessa Attali Johanna Kupfer Levy Ethel Berstein Nathalie Benayoun Ninette Azoulay Alyah Soudry David Mansour Marjorie Aknin Virginie Guedj-Bellaïche REMERCIEMENTS

Magali Berros - Shochana Guez Techouva - Annie Lancar Les annonces et les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et la rédaction décline toute responsabilité quant à leur contenu. Toute reproduction et utilisation complète ou partielle des articles et des publicités doit être soumis à un accord préalable de la direction.

NOUVELLEMAG18

DOSSIER Intégration, mythe ou réalité PORTRAITS Les femmes, sexe faible ? KIDS HEHEM, SOS ÉCOLES

L’ESSENTIEL 48

RUTH

BIEN-ÊTRE 44 46 56

BEAUTÉ Des cheveux au top FOCUS Pause beauté BIEN-ÊTRE Le sport qui vous va

ENVIE 52 54 58

SAVEURS

Chef Cyril Caurel

RECETTES Saveurs d’été DÉCOUVERTE

Les secrets de Qumran

ET AUSSI 8 32 64 66

RAK BE ISRAEL

Les Likes

ÉVÈNEMENTS Steve Suissa / Erets Israël ASTRO

Gémeau

VIS MA VIE D’OLAH

Sur la route

‫בסייד‬ MODE

CHOCOLAT BELGE CASHER

NOUVEAU ! Arrivage de chocolats parvés

Le plaisir du chocolat Halavi s'invite à votre table de Chavouot Rehov Tel Hai 1 - Netanya - 09-8358186 - www.daskalides.co.il

MODE

Collection SCANDINAVE Fauteuil Peacock 2,295 NIS 84 x 80 x 88

Console Cliss 1,190 NIS 100 x 40 x 75

Tabouret Drum 945 NIS 43 x 45

Tapis Marine 639 NIS 130 x 170

DRESS YOUR SPACE 8 Beni Gaon, Netanya (z.industrielle Poleg) 09-8330044 www.urbanika.co.il 6

EDITO MODE

COMME UNE EVIDENCE. Il m’arrive d’avoir la nostalgie de ma première année d’Alyah, de toutes ces premières fois, de ce regard tout neuf sur Erets Israël. Le premier appartement où j’ai vécu, le premier jour à l’Oulpan, la première phrase dite en hébreu, les cérémonies et les fêtes à l’école des enfants, les élections… Toutes ces choses si anodines pour ceux qui vivent ici depuis longtemps et qui pour moi prenaient un caractère exceptionnel. Cette nostalgie je l’éprouve aussi pour ma découverte de la vie des juifs sur leur terre. Les routes désertes et les villes qui s’arrêtent à Yom kippour. Les cabanes aux pieds des immeubles et dans les jardins. Les lumières aux fenêtres et les beignets dans toutes les boulangeries. L’arbre que nous avons planté à Toubishvat dans cet Ichouv du Shomron. Les parades, les déguisements et les Shouk Pourim sous le soleil. L’émotion à Pessah au moment du passage « l’an prochain à Jérusalem » à l’idée de ne plus être si loin. Les promenades en famille à travers le pays pendant Hol Hamoed. Les sirènes de Yom Hashoah et de Yom Hazikaron qui vous prennent au ventre. La joie de Yom Haatsmaout qui les suit de ci-près. Les feux de Lag Baomer illuminants tout le pays. Le Sefer Torah grand ouvert et levé vers le ciel bleu par les Habbad en plein Kikar de Netanya au son de « Torat Emet Natan Lanou ». Elle se vit, la ronde des fêtes sur la Terre d’Israël, c’est elle qui donne le tempo à votre année, à votre vie. Ici le judaïsme n’est plus une notion parallèle, il remplit l’espace et le temps. Cinq années se sont écoulées depuis mes premières fois et je constate chaque jour davantage que l’Alyah c’est le retour des juifs à leur milieu naturel, un peu comme des lions qui auraient vécu dans un zoo et qui regagnent leur savane d’origine. Les débuts sont hésitants, l’adaptation un peu rude, il faut prendre ses marques, laisser s’exprimer ses instincts trop longtemps refoulés, prendre sa place parmi ceux qui ont toujours vécu en liberté. Et un matin on comprend que jusqu’à ce fameux jour où nous avons enfin quitté la France, nous n’avons fait que mimer ce que nous sommes, alors qu’ici nous le vivons. Lorsque l’on me demande si je me sens intégrée, j’ai envie de répondre qu’au terme de ma première année, pour ce qui est de l’essentiel, je l’étais de fait. Le reste n’est que littérature. NOUVELLE est parue pour la première fois au moment des fêtes de Tichri, et ce numéro nous le dédions à Chavouot. Nous vous avons accompagné tout au long de cette année au rythme de ces fêtes, pour vous apporter une vision résolument féminine et nouvelle, de notre essence, en tant que femmes modernes, en tant que femmes juives venant de diaspora, de cette société si surprenante que nous avons rejoint et qui parfois nous donne du fil à retordre. Nous sommes bien décidées à poursuivre avec vous l’aventure à travers les rouages de cette démarche extraordinaire, qu’est l’Alyah, et à travers ceux, tout aussi extraordinaires, de notre judaïsme. Sans cette empreinte identitaire, ce magazine aurait bien peu d’intérêt tout comme la Terre d’Israël coupée de son peuple et de sa Torah perd tout son sens. Excellentes fêtes de Chavouot.

Éliane Sebban Rédactrice en chef

RAK BE ISRAËL

38 000

Le spa de l’hôtel Mamilla à Jérusalem parmi les plus beaux du monde Selon le prestigieux magazine de tourisme CondeNast Traveler, le spa du palace Hiérosolymitain est le 9e plus beau du monde. «De nombreuses activités, une piscine, cours de yoga, bar santé avec des jus de fruits frais et une terrasse sur laquelle on peut bronzer et profiter du soleil israélien» peuton lire dans la revue. En 2010, l’hôtel qui se situe proche des murailles de la vieille ville de Jérusalem figurait dans la liste des 100 meilleurs hôtels du monde et en 2015 dans celle des 10 meilleurs hôtels du Proche Orient. Une bonne nouvelle pour le spa classé parmi les 35 meilleurs du monde en 2014 par le magazine de tourisme Traveler.

C’est l'incroyable superficie du nouveau centre commercial dédié à la mode et au Life Style à Tel-Aviv. Le Gindi Fashion Mall ouvrira ses portes en Septembre 2016.

Le surdoué Made in Israël

Ari Halak n’est pas encore inscrit à l’école maternelle et pourtant il est déjà l’un des élèves du programme pour enfants surdoués de l’Institut Weizmann de sciences de Rehovot. Le Yediot Aharonot raconte l’histoire pas banale de cet enfant de 5 ans au CV déjà impressionnant. Après avoir appris à lire et jouer du piano à 3 ans, Ari s’est passionné pour les chiffres et atteint le niveau du CE2. Le Dr Yossi Elran, directeur du programme le concède, c’est la première fois qu’un enfant de cet âge intégre l’Institut. Interrogé par le journaliste de Yediot Aharanot, le jeune prodige qui est capable de résoudre des problèmes mathématiques qui dépassent largement son âge a expliqué : « Au jardin d’enfants, je lis des histoires aux autres, mais je préfère étudier les maths et les sciences et faire des expériences ».

135 000 000 $

C’est la somme que Sony à deboursé pour acheter Altair. Une entreprise israeliënne fondée par les anciens de Texas Instruments, Oded Melalamed, Igal Bitran et Eran Eshed. L’entreprise basée a Hod a Sharone compte 180 employes en Israel ainsi que cinq filiales internationales dont quatre en Asie et une en Inde. Avec cet achat, Sony devient l’une des rares entreprises nippones à s’implanter en Israël.

Des israéliens signent la révolution optique Développée par l’entreprise israélienne DeepOptics®, cette paire de lunettes du futur a été mise au point par quatre israéliens : Yariv Haddad, expert dans le développement de logiciels, Yoav Yadin, expert dans le traitement des signaux et en physique de l’Optique, Alex Alon, spécialiste en traitement d’images et en optique, et l’homme d’affaire Saar Wilf. Ces lunettes qui permettraient aux myopes et presbytes d’avoir une vue nette sans lentille multifocale. En utilisant des cristaux li-

quides pixélisés dans ses verres correcteurs, DeepOptics® peut ainsi changer constamment la puissance optique de la lentille pour l’adapter à la distance de visualisation. Un procédé rendu possible grâce à deux capteurs posé au niveau de la monture de la lunette, après analyse de données numériques déterminant la ligne de vision. Il ne sera donc plus nécessaire d’orienter la tête en haut ou en bas pour voir correctement ni de changer de paire si vous souhaitez voir de loin ou de près.

NOUVELLE LIKE L’ÉQUATION ISRAÉLIËNNE

+ JULIE ANDRIEU

= HELENE DARROZE

MICHAL ANSKY

«Master Chef» au féminin

like de NOUVELLE La vie déjantée de Junes Davis. Vous avez certainement lu au moins une fois une des chroniques hilarantes de Junes Davis. Son blog, La vie déjantée d’une mère juive à New York, fait un vrai carton auprès des internautes francophones jeunes et moins jeunes du monde entier. Junes Davis-Cohen, juive séfarade trempée dès sa naissance dans la soupe familiale juive, religieuse et parisienne de pure souche, décide, après une rencontre aussi fracassante que passionnelle de suivre l’homme de sa vie à travers le monde. Ensemble ils habiteront Paris, Genève, New York, auront un grand garçon et des petites jumelles. Cette mère juive des temps modernes nous livre ses billets d’humeurs, toujours teintés d’humour. Le livre : La vie déjantée de Junes Davis, qui raconte la jeunesse de notre héroïne, est paru au mois d’avril dernier, il est désormais disponible en Israël pour notre plus grand plaisir. Un vrai remède anti-tristesse à consommer sans modération.

Pour vous le procurer, contactez le LDT au 058 798 77 00

La Twist Box, une excellente idée pour les pauses déjeunées. Les twists sont une petite révolution dans le domaine du prêt à manger. Ce concept permet d’incorporer un nappage (sauce, vinaigrette, lait, etc…) sur des pâtes, du riz, une salade ou des céréales juste au moment de la consommation. Plus de risque de se salir les mains, ni de nécessité d’ôter une pellicule quelconque puisque d’un simple mouvement rotatif « un Twist » la sauce qui se trouve dans le couvercle vient napper les aliments qui se trouvent dans la partie inférieure de la Box. A l’origine de ce concept qui a déjà reçu les plus grands Awards français et européens, Mr Claude Sebban (un Israélien de Netanya d’origine française) en partenariat avec le groupe Vatel. Le concept, déjà disponible en France, est en passe de conquérir les grands groupes de l’agro-alimentaire israélien et se retrouvera très prochainement dans les rayons de nos supermarchés.

LES TWISTS

Un regard qui pétille, une silhouette longiligne, une chevelure blonde de poupée, Michal ANSKY, a tout du mannequin star. Pourtant son parcours est à des années-lumières des podiums. La jeune femme née à Jérusalem avait débuté une brillante carrière dans les rangs de Tsahal. Elle sert son pays dans l’armée de l’air jusqu’à l’âge de 27 ans, cependant sa passion est ailleurs, elle ne jure que par les «jolis plats» et les livres de cuisine. Cette passion elle l’a tout de même reçue en héritage, sa mère était journaliste et critique gastronomique, son père acteur et présentateur radio. La voix des médias, c’est celle qu’elle choisira. A partir de 2007, elle enchaine talk-show, émissions de télé et de radios à succès, et rédige même des rubriques de critique gastronomique dans les grands journaux nationaux. En 2013, son recueil de recettes de cuisine Okhel Beiti (les plats faits maison) rencontre un grand succès tout comme son restaurant de Neve Tsedek. Elle crée un concept de marché bio de ventes directes du producteur au consommateur. Le premier est inauguré en 2011 au Namal de Tel Aviv, Il en existe désormais cinq en Israël. Depuis maintenant 6 saisons, elle est le jury féminin star de l’émission de télé Master Chef aux côtés des chefs Haim Cohen, Eyal Shani et Jonathan Roshfeld, et du restaurateur Rafi Adar. L’émission et Mihal sont si populaires que la jury de charme est même invitée, à participer au Master Chef version américaine. Aujourd’hui entre New York et Tel Aviv Michal Ansky c’est un peu la fille qui goûte à tout en cuisine sans prendre un gramme et qui transforme en or tout ce qu’elle touche.

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MODE

Sac, 99.90 ₪ , H&O

Sac, 499.90 ₪ , Nine West Collier, 39.90 ₪ , H&O

Lunettes, 1599.90 ₪ , Prada Sport, Erroca

Bracelet, 159 ₪ , Annajewels

Jupe maxi, 199 ₪ , Castro

Bague, 3508 ₪ , Royalty

Robe maxi, 239 ₪ , Lord Kitsh

Jupe, 129.90 ₪ , Pull&Bear Collier, 89.90 ₪ , Castro

Compensées, 199 ₪ , Castro

TENDANCES ÉTÉ 2016 ...on vous dit tout !

Montre 1470 ₪ Escada, Erroca

Pour ce numéro qui annonce l’été, nous avons préparé pour vous des pages Mode qui sentent bon la belle saison. Une sélection exclusive des indispensables, à consommer sans modération aucune. Le contraste sera le mot d’ordre de l’été 2016. D’un côté le classicisme et le Less is more du nude, du beige et des robes Nineties. De l’autre une atmosphère de singularité avec le rouge, les imprimés ethniques et l’éternel jean que les créateurs n’en finissent plus de revisiter. Un condensé de styles, entre valeurs montantes et tendances mode résolument assurées. Et parce que Nouvelle aime les fêtes en blanc, pour Chavouot puisez votre inspiration dans notre sélection Chic and Nude. Vous y trouverez des perles de mode aussi délicates qu’un nuage de lait ! Se préparer à recevoir la Torah est avant tout une démarche intérieure, mais n’oublions pas de nous mettre en valeur, subtilement et avec élégance comme les filles Du Roi.

ÂŠ Nouvelle

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Sur rendez-vous au : 050-4480704

Lidosa

MODE Jupe à franges, 169.90₪ Pull&Bear

Tuniques, 149.90 ₪ , Fox

DENIM Forever

Tunique, 169.90 ₪ , Mango

Montre Milus, 26450₪ Royality

Basket, 149.90₪ , Scoop

Sac, 199₪ , Castro

Robe, à volants 239.90 ₪, Honigman

Veste, 899₪ , G-Star

Snikers, 390₪ , Huf Jin-G

MODE

Collier, 49.90 ₪ , H&O Jupe, 169.90₪ , Pull&Bear

Escarpin 749.90 ₪ Nine West

Pochette, 599.90 ₪ , Nine West

Chemise, 179.90 ₪ , Castro

Robe maxi, 99.90 ₪ , H&O Lunette, 1199.90 ₪ , Dolce&Gabbana, Erroca

Robe, 59.90 ₪ , H&O Jupe, 149.90 ₪ , H&O

Robe, 299 ₪ , Castro

Robe, 199.90 ₪ , Ramilee

Robe, 99.90 ₪ , H&O Haut, 59,90 ₪ , H&O

Sac, 79,90 ₪ , Pull&Bear

MODE Robe, 129.90₪ , Pull&Bear Chemise, 59.90₪ , H&O Chemise, 239.90₪ , Castro

Veste, 179.90₪ , Pull&Bear

Boucles, 149₪ , Michal Negrin

CHIC

&NUDE

Sac, 149₪ , H&O

Lunettes, 899₪ , Marc Jacob, Erroca Robe, 99.90₪ , H&O Sac, 249₪ , H&O

Bronzer, 154₪ , L’Oréal

Sac, 49.90₪ , H&O Escarpin, 299.90₪ , Scoop

MODE Bague, 49₪ , Pandora

Escarpin, 229₪ , Castro

Chemise, 299₪ , Castro

Jupe, 259.90₪ , Castro

Bracelets, 59.90₪ , Castro Montre, 508₪ , Ferrari, Royalty Boucles, 39.90₪ , Castro

Lunettes, 999₪ , Tory Burch, Erroca

Sac, 129.90₪ , Castro

RichGloss, 102₪ , L’Oréal

FOCUS MODE

LES CHAUSSURES DIY LES PLUS TENDANCE! DIY “do it yourself “comprenez faites-le vous-même, est une pratique très répandue dans le domaine de la décoration. L’idée géniale de Liat Elnekave est de l’avoir adapté à l’univers de la chaussure. Sur le www.suo.shoes vous choisissez la hauteur de talon, les cuirs, le ou les imprimés. Vous recevez ensuite à la maison votre paire de chaussures à assembler vous-même. En plus d’être complètement tendance elles sont de belle qualité, les éléments sont fabriqués en Italie et en Israël. Et quand vos copines vous diront:”mais elles sont trop belles tes chaussures !” vous pourrez répondre pleine de fierté: “C’est moi qui les ai faites”. C’est d’ailleurs le slogan de la maison:

“SUO. Shoes made by you” SUO.SHOES | www.suo.shoes | 054 812 3020

RACHEL TOHAR

Des bijoux entre force et poésie Le bijou porte en lui toute une histoire. Certains nous rappellent un bon souvenir, une personne proche, un événement. Il y a ceux que l’on porte tout le temps, d’autres souvent et il y a ceux qu’on oublie dans une boîte à bijoux pour mieux les retrouver quelques années plus tard. Chacun reste, chacun compte. Cet objet si particulier c’est la passion de Rachel Tohar. Israélienne depuis 31 ans, Rachel a été longtemps la meilleure amie des futures mamans, échographiste, Doula (accompagnatrice à l’accouchement) et conseillère en allaitement. Il y a trois ans cette maman de sept enfants toujours tournée vers les autres a eu envie de faire quelque chose rien que pour elle. Elle découvre l’univers du bijou avec Adi Greenstein, créateur de bijoux renommé en Israël et participe à ses ateliers. Ce qui était au départ un Hobby va devenir une passion. Ses bijoux plaisent et peu à peu les gens les lui achetaient. Aujourd’hui, elle organise même des ateliers de création chez elle, dans l’atmosphère douce et paisible d’Efrat à 12 kilomètres de Jérusalem. Son inspiration elle la puise dans tout ce qui l’entoure, la nature, ses enfants, les objets du quotidiens mais aussi les voyages, la mode, l’art. Le résultat, des pièces uniques, authentiques, douces et intemporelles. Travailler la matière un peu brut- l’argent principalement, l’or, quelques fois- l’associée à la pierre, Rubis, Onyx, Aigue-marine, Agathe pour donner à chaque bijou une touche de poésie et proposer une collection pleine de vie. C’est l’art et la signature Rachel TOHAR.

RACHEL TOHAR Tel 054-476-9572 ‫ רשל טוהר צורפות ועיצוב תכשיטים‬rachel tohar

LA TENUE BOHEME CHIC ET TOUS SES ACCESSOIRES Bracelet 10725 ₪ Royalty

Sabots, 199.90₪ , Pull&Bear

Haut, 179 ₪ , Castro

Lunettes 999 ₪ Marc Jacob, Erroca

Jupe Maxi, 149.90₪ , Castro Sac, 149.90₪ , H&O

FOCUS MODE

SE COUVRIR LA TÊTE, C’EST TENDANCE !

STUDIO ETCASIART

Dorit Shoshan a créé la marque de foulards, Etcassia Art il y a huit ans. «Les femmes qui ont la tête couverte m’ont toujours fasciné. Le Kissouy Roch est pour moi un élément d’une grande féminité, c’est beau, rempli de magie et de mystère». Cette jeune femme au tempérament très affirmé a débuté sa formation professionnel en tant que danseuse et chorégraphe à l’académie de musique et de danse de Jérusalem. « Je puise mon inspiration dans le domaine de la culture et des arts. Je mélange les influences et un peu comme pour une danse cela devient un jeu créatif». La mode a toujours fait partie de sa vie et les foulards qu’elle crée sont la rencontre entre tradition et tendances mode très contemporaines. « Créer un Kissouy, imaginer une façon originale de le nouer, c’est pour moi concevoir une nouvelle culture. Celle des femmes qui savent se mettre en valeur et que l’on remarque pour leur élégance. Alors si vous avez choisi de vous couvrir la tête, soyez en fier, faite le jusqu’au bout avec créativité et style ». Dorit vous invite à découvrir ses créations au nouveau Studio Etcassia Art à Jérusalem 13 rue Shlomotzion Hamalka.

DES ACCESSOIRES UNIQUES, POUR UN JOUR UNIQUE !

STUDIO TALI Studio Tali réalise, pour vous, tous les accessoires pour le plus beau jour de votre vie. Bouquets, couronnes de fleurs, tours de bras, coussins pour les anneaux, cadeaux pour vos invités... Toutes les pièces sont uniques et réalisées à la main. Sa collection printemps-été 2016 est inspirée de l’ambiance du bord de mer. Une ligne à la fois délicate et fraiche, de jolies compositions faites de coquillages, d’étoiles de mer et de fleurs. Pour une allure naturelle et romantique, Tali soigne tous les détails parce que c’est eux qui font la perfection. Studio tali

www.studiotali.co.il 052 2444067

Nous savons comment allier ellégance & confort.

YAFFA BE LAVANE Un moment de silence absolu, l’atmosphère se remplit d’émotion, la mariée fait son entrée. Les applaudissements et les Youyous retentissent. Dans l’assistance, des larmes et de l’émerveillement. A voix basse, les amies sous le charme : « Wow, la mariée est superbe et sa robe somptueuse, où l’a-t- elle faite faire ?» Nous vous dévoilons son secret : Cette robe de mariée vient de la nouvelle collection Shirel du Salon YAFFA BE LAVANE. Une collection créée dans l’ intention de sublimer la beauté féminine. La collection Shirel répond aux tendances de l’été 2016 - des tons naturels, des lignes pures, des tissus délicats soulignés de dentelles et de broderies. Le blanc y dévoile toutes ses nuances, du blanc virginal au blanc cassé en passant par le blanc laiteux. Les coupes parfaites dessinant la silhouette alliées aux longues traines donnent aux robes de la collection une allure encore plus majestueuse. Et même les éternelles nostalgiques de Sissi l’Impératrice auront le plaisir de découvrir des modèles aux volumes enchanteurs qui savent rester légers, aériens. Quelle que soit la collection, le salon veille toujours à allier élégance et confort et propose à toutes celles qui le désirent des modèles qui répondent aux exigences de la tradition juive et du style. Les mariées YAFFA BE LAVAN sont des jeunes femmes indépendantes et modernes qui se démarquent et impressionnent.

Prenez rendez-vous, appelez Marina ou Sophie au 09-8841879 ou 052-6490583 ‫מטפחות יפות דורית שושן‬-‫אתכסיא‬

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Ce n’est pas tous les jours que l’on parle à une héroïne. Alors quand l’occasion se présente, c’est intimidée et pleine de respect pour ses actions que je lui pose des questions… C’est avec naturel et simplicité mais consciente d’avoir rempli une noble mission qu’elle se raconte…

ouvrir ses cheveux une fois mariée. Pour certaines c’est une évidence et dès le lendemain du mariage elles arborent bérets et foulards. Pour d’autres la démarche est beaucoup moins aisée, très attachées à la mode, à une certaine idée de la femme et de sa beauté, elles ont du mal à franchir le pas. Pour les unes comme pour les autres rester féminines et belles reste une priorité. Cette priorité a toujours été celle de la créatrice de foulard Rinati Lakel, «Ce n’est pas parce qu’une femme se couvre la tête qu’elle doit renoncer à sa beauté, à son élégance ou encore à son sens du style. Bien au contraire, les foulards que nous créons sont de vrais accessoires de mode, ils contribuent à embellir une tenue et à faire en sorte que la femme qui les portent se sente belle et sûre d’elle.». C’est toujours avec ce souci de sublimer les femmes que la créatrice, dès 2005, a eu l’idée du Boubou. Pour celles qui ne le connaissent pas encore, le Boubou est un petit bonnet qui se place sous le foulard afin d’apporter le volume nécessaire pour un très joli port de tête. Aujourd’hui il en existe six modèles différents, chacun s’adaptant au besoin de volume en fonction des foulards ou des goûts des clientes. Afin de préserver le niveau de qualité de chaque création, toutes les nouveautés et tous les foulards Rinati Lakel sont protégés par brevet ou par modelés déposés. Dans la boutique atelier de Jérusalem près de la rue Mamila, au 3 rue Yanai, La créatrice entourées de son équipe de couturières et de conseillères mettent tout en œuvre pour répondre aux attentes des femmes. «Lorsque nous avons com-

mencé il y a 11 ans, il y avait une très forte demande pour les foulards du soir. C’est toujours le cas mais aujourd’hui la demande se tourne aussi vers les foulards pour tous les jours et en particulier vers les créations faciles à porter avec toujours cette petite touche à la française qui fait la différence». Les créations sur mesures entièrement personnalisées côtoient les créations faites pour le quotidien. Quartes collections par an sont dessinées et conçues à Jérusalem toujours en accord avec les tendances mode du moment. De plus chaque coupe est pensée pour que le foulard soit facile à poser et qu’il puisse être accessoirisé de mille et une façons. Proposer une manière élégante et créative de poser le foulard et de le nouer sur les cheveux c’est aussi une partie importante du travail de la créatrice et de celui des conseillères de la boutique. «Vous savez dessiner des foulards c’est bien mais ça ne suffit pas, nous travaillons également beaucoup sur la façon de les nouer afin de donner un maximum d’allure «. Pour toutes celles qui n’ont pas la possibilité de se rendre à Jérusalem, Les tutoriels sont disponibles et régulièrement actualisés sur le site de la marque Rinati Lakel.com. Créer des Fashion foulards qui font enfin plaisir aux femmes se couvrant la tête en associant confort et élégance. Rendre ces femmes si belles, qu’elles finissent par donner envie à celles qui hésitent encore. C’était au départ un défi, c’est aujourd’hui une mission accomplie et quelle superbe mission. Mme Rinati Lakel, Nouvelle vous tire son chapeau !

Points de vente agréés : Raanana, Netanya, Haifa, Tsfat, Tiberiade, Jerusalem, Eilat

www.rinatilakel.com - Studio Yanay 3, Jerusalem - 02 500 23 25

Israël - Paris - Lyon - Marseille - New York - Miami - Los Angeles - Montréal

DOSSIER

Jâ&#x20AC;&#x2122;aurais peut-etre du prendre un caddie ?!

DOSSIER

INTÉGRATION, MYTHE OU RÉALITÉ? La loi du retour votée par la Knesset le 5 Juillet 1950 stipule que tout juif a le droit de venir s’installer en Israël en tant qu’immigrant. Chaque année, les « olim hadashim » francophones sont de plus en plus nombreux à réaliser le rêve sioniste et à fouler la terre sainte dans l’espoir de ne plus la quitter. Entre janvier et décembre 2015 ce sont près de 8000 français qui ont pris un aller simple pour le pays, soit une hausse de 105% comparé à 2013. Ce départ est évidemment le début d’une nouvelle vie, de nouveaux repères, et exige de s’y préparer… de s’y adapter pour ne pas déchanter !

VIVRE EN ISRAEL: UN MERITE QUI A UN PRIX ?

ul doute que le climat de plus en plus hostile et antisémite en France et les trop nombreux attentats perpétués à l’encontre de la communauté juive de France, ont poussé certains juifs à franchir ce pas décisif. Bibi Netanyahou ne les a-t’il pas invités à nous rejoindre sans plus tarder ? Il n’était d’ailleurs pas le premier. Des années auparavant, c’est Ariel Sharon qui avait convié les français à quitter le navire avant qu’il ne sombre. Pourtant l’Alyah connait une baisse de 38% début 2016. Dès lors, il est de la responsabilité du gouvernement de faciliter leur venue, d’adoucir leur accueil, de limiter les obstacles en mettant à leur disposition – entre autres- un « panier » d’aides conséquentes pour leur permettre d’accomplir cette démarche tant espérée. Une question existentielle n’a pourtant de cesse de tarauder l’esprit de chaque francophone en passe de monter en Israël : « Vais-je réussir à m’intégrer ? » Nul doute possible! Changer de pays, de vie, est un chamboulement sans pareil… Théoriquement, il semble évident qu’un jeune célibataire aura plus de facilités à s’accommoder de ce bouleversement de repères qu’un couple marié déjà bien installé professionnellement en France avec des enfants… Les enjeux sont différents, le challenge conséquent. Petit point sur les avantages, les aides, les difficultés, les clichés… Une fois le billet de voyage offert en main et la carte Sim du téléphone chargé à 200 minutes en poche, le futur israélien se voit confronté à son premier obstacle : la barrière de la langue.

DOSSIER L’hébreu pratiqué par le touriste français en simple visite au pays ne lui suffit en effet certainement pas à lui assurer une intégration dans le milieu professionnel israélien ou dans un amphithéâtre universitaire. L’Oulpan est un passage nécessaire. Aussi, les cours d’hébreu offerts au olé par le ministère de l’intégration sont récemment passés de 500 à 1000 heures. L’étudiant en devenir intègrera les bancs de la fac gracieusement pour une durée de trois ans, tandis que des formations professionnelles seront également proposées à celui qui souhaiterait apprendre un nouveau métier ou trouver une voie avec davantage de débouchés. La première année est décisive. L’Etat le sait, et un panier d’aides financières allègeront l’immigrant encore en quête de stabilité professionnelle : plus de 4000 euros pour une personne seule, des aides au logement, des allocations familiales, des réductions d’impôts, la gratuité de la sécurité sociale la première année, des avantages liés à l’achat d’une voiture neuve ou au dédouanement d’un véhicule importé… autant de services octroyés à l’olé pour lui donner un peu le temps de se retourner. Et ce n’est certes pas du luxe, sachant toutes les démarches administratives qui attendent le nouvel immigrant: inscription à la koupat holim, ouverture d’un nouveau compte bancaire, Oulpan, scolarisation des enfants, équivalence de permis de conduire, et la fameuse et si controversée équivalence de diplômes... La liste des écueils qu’il devra relever peut s’avérer frustrante tant ce qui était simple et évident « là-bas » devient un défi « ici » : apprendre à parler, trouver un logement, décrocher un emploi… La base ? L’idéal ! Alors que certains franco-israéliens lutteront pour faire valoir leur diplôme, passer des équivalences contraignantes afin de pouvoir exercer un métier acquis par de longues années d’étude et d’expérience… d’autres encore profi teront de cette nouvelle vie pour tourner la page et explorer d’autres voies, se découvrir de nouvelles aspirations. L’objectif étant: ne pas faire partie des statistiques qui évaluent à 5% le nombre de français qui reprendront un billet retour la même année, et 20% ceux qui partiront sur du long terme. Toujours selon les statistiques, 30% des

français s’installent à Nataniya contre 10% à Jérusalem et à Tel Aviv, puis Ashdod, Raanana et Ashkelon. Certains choisiront pourtant de profiter de ce renouveau pour complètement changer de style de vie et s’installeront dans des ichouvim. Assurément, il ne s’agit pas de venir en Israël pour « retrouver » la même vie qu’en France. Heureux celui qui saura gouter au pays du lait et du miel et à toutes ces merveilles, revenir à ses racines, s’imbiber de la culture et de la richesse de ce pays tant aimé et convoité, privilégiera l’aspect du confort spirituel et social aux changements matériels qu’il ne manquera pas de connaitre... Le nouvel israélien aura tout à y gagner! Et à y perdre? Rentrez à la maison nécessite certes des ajustements, mais elles ne sont pas forcement synonymes de concessions. Beaucoup apprennent à apprécier la valeur de la vie différemment : les terrasses de café affluent à n’importe quelle heure de la journée, les enfants sortent tôt de l’école, une vie nouvelle les attend dehors… les horaires ne sont pas les mêmes, les salaires non plus… mais ici le temps s’arrête… sous le soleil ! « L’Alyah est un choix personnel mais une responsabilité collective », déclare M.Eisenberg président de Qualita. Récemment, le sentiment de devoir se serrer les coudes et de se mobiliser pour former une entité franco-israélienne forte et fière se fait ressentir… Les francophones, de plus en plus nombreux dans le pays, ont une voix et veulent la faire entendre. De nombreux organismes voient le jour, et créer un lobby français devient légitime. Les objectifs sont évidents: faire valoir leurs droits, obtenir de la part du gouvernement des accords semblables à ceux accordés aux olim russes et américains et prouver l’apport du français dans la culture, la vie israélienne, s’affirmer, s’entraider… être représentés ! Qualita, Israël is forever, Ami, gvahim, nefesh B’Nefesh, la Wizzo, Alef Ledoroth et tant d’autres organismes se mobilisent pour répondre à l’attente de l’israélien francophone en quête d’appui, de guide, de repères, de pistes… Par leur biais, des étudiants ont pu trouver un poste et s’illustrer, des personnes isolées ont intégré un groupe pour pouvoir partager et nombre de missions ont

été menées pour obtenir, entre autres, du gouvernement la reconnaissance des diplômes français. La Knesset a ainsi récemment allongé la liste des fonctions reconnues dans le pays, notamment dans le domaine paramédical… même si avocats, experts comptables et notaires doivent encore passer des examens difficiles! « La commission parlementaire des affaires sociales et de la santé » de la Knesset a voté une loi exemptant les dentistes -nouveaux immigrants- ayant cinq ans d’ancienneté a passé l’examen d’équivalence. Une reconnaissance automatique célébrée par le corps de métier! Ceux ayant auparavant échoué aux examens théoriques pourront également pratiquer sans souci. Petit bémol pour ceux qui ont raté l’examen pratique et qui devront toutefois le repasser! Un combat encore loin d’être terminé… Vivre en Israël a un prix. Mais le bonheur, lui, n’en a pas…

DOSSIER

ISRAEL : UNE DÉCISION PRAGMATIQUE POUR UN CHOIX DE VIE IDEOLOGIQUE… S’il faut évidemment se renseigner, s’interroger, se préparer, s’adapter en vue de cette nouvelle vie, il faut surtout adopter ce pays, le faire sien, le vivre !

lors laissons de côté un instant les statistiques et autres probabilités… toutes ces données référencées et détaillées dans les sites de l’Agence juive et ministère de l’intégration... Car faire son Alyah, ce n’est pas vraiment déménager vers l’inconnu, ce n’est en tout cas certainement pas s’exiler… Venir vivre en Israël c’est avant tout rentrer à la maison, être de retour chez soi après un long voyage! Chercher à s’adapter, à se réaliser ici, est une démarche dont la réussite ne procède pas d’une logique mathématique. Notre pays ne répond à aucune donnée statistique. Notre peuple se rit des clichés, se moque des stéréotypes. L’Alyah est avant tout une histoire de cœur, le résultat d’un déclic, d’une envie… voire d’une nécessité. S’intégrer au pays? Devenir israélien? Ce n’est pas savoir parler hébreu sans accent ni encore travailler le dimanche. Faire partie inhérente de ce pays, c’est répondre à ses besoins, connaitre ses faiblesses, apporter sa pierre à l’édifice… mais c’est aussi en découvrir sa magie, sa folie. C’est retrouver ses racines, réapprendre son histoire, reconnecter avec sa foi. Israël n’est-il pas avant tout terre d’accueil ? Cosmopolite, hétéroclite, bigarré… L’essence de ce pays, sa vocation, a été de tout temps de rassembler en son sein ses enfants éparpillés de par le monde… le fameux « Kibboutz Galouyoth » prend ici tous les jours plus de sens. Chaque nouvelle vague d’immigration a apporté au pays sa touche de couleur, sa note de culture, sa vision de la vie. Russes, Ethiopiens, Américains, Français et Israéliens se côtoient et se mêlent sur une palette haute en couleurs pour créer un paysage animé, atypique… unique. S’intégrer sans pour autant ressembler. S’implanter sans copier. Se greffer sans s’oublier. Depuis des millénaires, le juif en diaspora n’a-t-il pas eu pour combat premier de ne pas s’assimiler, de cultiver sa différence, son identité, son authenticité… La Torah même préserve le juif contre les dangers de l’assimilation, de l’annihilation de son patrimoine. Conserver, préserver, garder ses valeurs, sa vérité… fait désormais partir

inhérente de son ADN! Cette mise en garde vitale ailleurs reste néanmoins une force ici! Evidemment les barrières tombent une fois entré au pays, parmi les siens, mais cela ne signifie pas pour autant dire oui au conformisme, se ranger dans les rangs. Dans nos valises se trouve enfouie une partie de nos vies: nos manières, notre éducation, notre sensibilité… plus qu’un bagage, une richesse qu’il est bon de transporter et d’assumer pour en faire profiter la société locale! La vision que l’on a de l’intégration est dès lors erronée, la crainte que nous avons d’échouer à ce sujet non justifiée. Car s’intégrer en Israël c’est avant tout apprendre à connaitre ce pays, notre pays. C’est le découvrir, le redécouvrir! S’intégrer en Israël c’est décider d’explorer ses merveilles! Flotter sur l’eau de la mer morte, se baigner dans les sources du Sakhné, monter sur les hauteurs de la Galilée, descendre les critères du Ramon, prier à la Maharath hamahpela, se lamenter au Kotel, se réjouir au Kinnereth… Vivre dans ce pays c’est avant tout le vivre! C’est d’ailleurs le pari de l’association « Israël is forever » qui, fort de ses soutiens politiques et des idéaux sionistes de son Président jacques Kupfer, propose aux francophones du pays de s’imprégner intensément de leur nouvelle nationalité! Des journées fortes en émotions pour ces nouveaux israéliens qui ont eu d’ores et déjà la possibilité de pèleriner sur le tombeau de Yossef Hatsadik, de visiter la prison d’Acco, de prier aux tombeaux de nos patriarches à Hébron… S’intégrer, c’est vivre cette promesse ancestrale et gouter à la symbiose parfaite d’un peuple sur sa terre. A nous, juifs francophones d’absorber, de s’imprégner de tout ce que le pays peut nous apporter. Mais à nous aussi de créer la tendance, de montrer parfois l’exemple, d’influencer, de stimuler, de contribuer… A nous d’offrir un regard nouveau, d’insuffler une partie de nous-mêmes… la meilleure! Alors la question de l’intégration ne se pose plus… Car on est israélien finalement dès le premier jour de son arrivée au pays quand on a fait le choix de vivre là, de vivre tout ça: les peines et les joies, les contraintes et les désillusions, l’euphorie et l’extase… Etre israélien, c’est quitter pour mieux retrouver… C’est arrêter tout, le temps d’une minute de silence et de communion avec le pays en souvenir de nos soldats tombés, de nos ancêtres exterminés… C’est assister aux danses des rues pour fêter l’indépendance de ce pays et lever les yeux sur un ciel blanc bleu pour voir brandir les drapeaux d’Israël flottant fièrement au ciel et voler les avions de l’armée de l’air. C’est sentir l’excitation de veilles de fêtes, et l’accalmie du chabat… C’est savoir que ses petits-enfants t’appelleront un jour « Savta » et « Sabba ».

DOSSIER QUAND LES STEREOTYPES ONT LA VIE DURE…

s’est pas déjà abonné à l’un de ces magazines que l’on aimait tant là-bas mais qui n’évoquent pourtant plus que des people en croire les israéliens, le français et autres célébrités que l’on ne connait pas reste français et ce peu importe désormais ? le nombre d’années qu’il a déjà Quels parents ne renferment pas dans leur passées dans ce pays. A commencer par pharmacie personnelle des paquets de son accent si prononcé ! Qui n’a pas déjà doliprane et d’autres médicaments indisvécu cette scène dans un taxi où alors même pensables voire irremplaçables pour qui y que tu t’évertues à donner ton itinéraire au étaient habitués durant des années ? Qui chauffeur en hébreu, ce dernier persiste à encore ne préfère pas se faire ausculter te répondre systématiquement en anglais ? par un docteur français ou représenter Sans compter le fameux débat inévitable par une avocate avec qui il pourra mieux qui s’ensuit : « Qu’est-ce que tu préfères? s’exprimer ? Et enfin, rares sont les jeunes La France ou Israël ? ». Un classique ! filles francophones qui envisageraient de D’ailleurs avant même que tu aies le se marier avec un israélien… dixit une temps de lui formuler ta réponse déjà ex parisienne heureuse épouse d’un pur bien rodée, le voilà en train de prononcer produit du pays, « tsabar » comme on dit toutes les phrases qu’il a apprises dans un ici ! lointain passé - à l’alliance en cours de Les français restent un peu finalement français- ou dans des refrains de chansons « Olim Hadashim » à vie. Les droits dont plutôt inappropriés que tu aurais préféré ils bénéficient ont une date de pérempne jamais l’entendre fredonner… De son tion limitée, mais leur mentalité et french côté, le français aussi est stéréotypé ! Selon touch quant à elles n’appartiendront jace même chauffeur, « l’étranger » négocie mais au passé! systématiquement le prix à un shekel près, En effet, les français sont reconconteste les chemins empruntés, et aime naissables… Soyons honnêtes ! On ne sait forcément écouter Mike Brant à longueur toujours pas « nettoyer » le houmous avec de journée… une pita, on ne portera sans doute jamais Alors sexy pour les uns, sujet de moquerie de crocs et le schwarma ne passe pas engentille (ou pas) pour les autres, nul doute core aux aurores… que notre accent nous accompagnera toute Cependant, tout ceci ne change rien à notre vie et nous définit ou en tout cas l’engagement profond ni à l’amour inconnous stigmatise. ditionnel que le français - connu pour son D’ailleurs inutile de le nier : si le sionisme et son patriotisme - ressent pour français d’Israël aime son pays et veut ce pays qu’il a fait sien bien avant que ce théoriquement en embrasser sa culture, dernier ne l’accueille en son sein. Quand il aime aussi se créer l’illusion d’un  le français écrit qu’il « est « mini Paris » autour de lui. Beaucoup Israël » dans son profil virtuel (allias continueront de travailler dans des Facebook), ce n’est certainement pas parboites françaises, de fréquenter des amis ce que cela fait « in », de nos jours le confrançais, de regarder les câbles des chaines traire est plutôt de mise, mais réellement françaises et même de traduire les prix en parce que ce pays, il le vit, le respire, le euros pour se faire une idée alors qu’il n’y devine… et ce, avant même d’y vivre. a pas vraiment lieu de comparer... Les français sont donc aussi ces femmes et ces hommes de tout âge qui étudient à Certains savent encore quel temps il fait l’oulpan pour parfaire leur hébreu voire là-bas et quel problème agricole tou- commencer tout juste à en apprendre son che l’une de ces lointaines contrées… alphabet compliqué… Ce sont ces jeunes D’autres enfin peuvent passer quelques qui vont à l’université et étudient dans une jours sans prononcer un mot d’hébreu si langue qu’ils apprendront plus ou moins ce n’est pour de petits achats et autres dé- à maitriser en même temps que leur spémarches diverses à l’épicerie, à la banque cialité… C’est ce nouvel immigré prêt à ou pour commander un café. s’enrôler à l’armée et fier d’y consacrer S’il est évidemment plus que légitime et plusieurs années. humain de vouloir vivre dans un environnement familier même si éloigné, il Et entre nous, qui peut vraiment dire n’en reste pas moins que notre culture, nos aujourd’hui qu’un français reste français habitudes ont la vie dure ! alors qu’il vit le même quotidien qu’un Qui ne se fait pas encore amener des bons israélien de souche ? Qui peut prétendre bouquins de France par un membre de ne pas se sentir plus israélien que jamais sa famille qui revient justement d’un pe- quand le peuple pleure à l’unisson ses tit séjour avec une pleine valise ? Qui ne héros prématurément tombés  ? Quand

nos cœurs se réjouissent, se consolent, s’émeuvent des mêmes drames, des grandes joies, des évènements symboliques et des multiples défis que ce pays nous fait vivre au jour le jour… pour le meilleur et pour le pire. Il n’en reste pas moins, que nos « bonnes manières » ont parfois tendance à se frotter avec le culot dont peut faire preuve l’israélien type… La fameuse « Houtspa » est ici plus qu’une simple notion… un véritable concept, une philosophie de vie ! Et au risque de passer pour un « frayer » (« pigeon »), il faudrait même en apprendre les rudiments de base pour y survivre… Mais les années passent et le masque tombe… Et le mot « culot » prend soudain des allures «d’authenticité ». Et si cette rudesse était juste une carapace blancbleu dont les habitants de ce pays ont bien été forcé de s’envelopper pour ne pas succomber, ne pas se briser, ne pas plier face au quotidien difficile dont ils se voient affligés, face aux mensonges et critiques dont ils se voient affublés… L’israélien, éternelle cible choisie, victime de supercherie… Mais attention, une victime belle, fière, noble… mais aussi forcément brute, rude, directe. On n’a peut-être pas le temps d’être poli quand on connait le prix de la vie… On n’a peut-être plus envie de s’encombrer de fausses manières quand on ne sait pas de quoi sera fait l’avenir… On a peut-être envie de faire du bruit quand demain on essayera de nous faire taire… Le français d’Israël n’est peut-être finalement pas si éloigné de son frère de cœur, de patrie, de vie. Il en admire pour le moins son courage, sa force, sa fierté. L’israélien, quant à lui, félicite l’engagement de ce dernier, applaudit ses convictions, sait apprécier son élégance et adopte même son Fauchon… Alors aujourd’hui peut-être que notre intégration laisse encore à désirer, et peutêtre même que c’est bien qu’il en soit ainsi. Car demain ? Demain, nos enfants, nos petits-enfants, seront la symbiose de ce tout. Ils symboliseront cette alliance parfaite, incarneront toutes ces valeurs conjuguées et goûteront au lait et au miel de ce pays qui aura su adopter son prochain et l’accepter comme il est : son alter ego… son autre moitié! Et un jour de répondre à ce fameux chauffeur de taxi: « Oui je suis français d’origine. Mais ma maison, c’est ici. Alors parle-moi dans la langue de mon pays et faisons un bout de route ensemble. » Et je ne peux m’empêcher de l’imaginer dire: « sababa Ah’i  » !

DOSSIER MODE

VS.

Johanna K. Levy

TEMOIGNAGES

Parce que s’intégrer, c’est faire le deuil du mythe et vivre pleinement la réalité…

Des olim racontent…

ous pensions avoir le temps de nous préparer avant de partir en Israël : trouver un boulot, mettre de l’argent de côté, prendre le temps de la réflexion… Mais Il y a deux ans, la situation était tendue en Israël et le climat antisémite sévissait en France. J’ai envoyé mon fils de cinq ans au Gan en lui disant : « Aujourd’hui pas de tsitsit ni de kippa. » Il me répond : « mais comment hakadoch Barouh Hou saura que je suis un bné Israël et me protégera alors!? » J’ai éclaté en larmes et ça a été mon déclic...  Nous avons quitté notre appartement de Paris avec nos trois enfants sans plus attendre pour découvrir une nouvelle vie ici! Greffés à une Alyah de groupe avec huit autres familles francophones, nous avons déposé nos valises dans des caravilla (caravanes de luxe) dans le Ychouv Pédouel. Quelle différence!!  Ce qui m’a le plus frappé en arrivant c’est avant tout la générosité, la douceur, les midoth de chaque personne que nous avons rencontrée. En France, c’est à peine si on saluait notre voisine de palier. Ici, nos voisins sont devenus notre deuxième famille! A Paris, les enfants ne sortaient pas seuls sur le palier. Ici, tsitsit au vent, ils se baladent en vélo dans le ychouv librement! Jamais ils n’ont été si épanouis, si heureux ! Aujourd’hui Ils parlent quasi couramment l’hébreu. Tous les matins, on se réveille sous le soleil devant cette vue magnifique qui nous émerveille à nouveau chaque jour!  Mon mari vient de trouver un emploi à l’issu des 6 mois d’oulpan. Pour ma part, je poursuis mon travail avec la France. Je voyage encore une semaine tous les deux mois, ce qui n’est pas évident pour une maman mais cela me permet aussi de voir mes parents qui me manquent beaucoup et d’avoir un deuxième salaire. Et que dire de Yom hazikaron… la sirène! L’année dernière, je l’avais écouté en décalé aux infos du soir! Cette année je la vis en direct d’Israël, les larmes aux yeux d’être ici et si fière de notre pays! Oui, sans aucun doute, je suis israélienne.

Yaël Ricono 25

DOSSIER

l y a 15 ans, je faisais mon Alyah. Avec le recul je devrais dire ma première Alyah... Il y a 15 ans j’étais sûre que je venais en Israël pour y rester, y construire ma vie, me marier, avoir des enfants...  De ces quatre premières années en Israël je retiens les rires, les larmes, les morts, les joies, les naissances et les mariages, le manque, l’absence et la joie inouïe d’être ici...  Et puis la vie m’a fait rentrer en France, un temps… pour mieux revenir dans ce pays que j’aime tant... Depuis 6 mois, cette nouvelle Alyah se révèle pleine de défis, mais je sens, je sais, que j’ai ma place ici! C’est ici que je me sens à la maison... et les émotions que me procure Israël sont incomparables.... Alors que Yom Haatsmaout se prépare, la fête a pour moi un goût particulier, celui du début d’une nouvelle vie ! Je sens que j’ai encore du chemin à parcourir, mais je suis déjà fière de mes accomplissements! A peine arrivée, j’ai traqué les chasseurs de tête, postulé, passé de nombreux entretiens et décroché un job, au culot, dans un environnement très israélien et dans mon secteur d’activités! Je fais du conseil en stratégie marketing pour des startups et mes clients et collègues sont 100% israéliens. Mes amis, mon entourage moitié moitié. Comme moi ;) Il était impensable pour moi de réussir moins bien ici que là-bas! Mon secret : la volonté! Depuis mon arrivée à Tel Aviv, je profite de chaque instant, je croque la vie à pleines dents, au sens propre comme au figuré!  ‫» אין לי ארץ אחרת‬

Yaël Tajszeydler

vant notre départ de Paris, il y a 7 mois, notre entourage n’hésitait pas à vanter les mérites de notre déci1968. Berlin. que Unenous jeune femme apsion, àllemagne. nous assurer la facilité aurons à nous proche tribune duisraélienne; parlement. alors Munie intégrer, à nous coulerla dans la vie qued’un ces appareil photo, ellepas se encore fait passer pour une jourmêmes personnes ne songeaient à franchir le pas. se faufile travers la foule.au Les medias Il est vrai quenaliste sur leetpapier, les àsignaux étaient vert : un ne letrès savent pasenfants, encore mais ils seront tétmoins couple uni, deux jeunes de bons diplômes, une d’une qui provoquera un en immense un esclandre famillescène déjà nombreuse installée Israël…émoi, une Alyah réussie sans qui fera le tour du monde… Celle de avantpareil. qu’elleUne n’aitimage commencée. cette allemande qui,pas en imaginer plein meeting du parti des chréIls nefemme pouvaient pourtant la déchirure, la peine tiens administre une gifle chancelier Georg inouïedémocrates, que l’on ressent lorsqu’on quitteauses proches,Kurt lorsqu’on Kiesinger et s’exclame : réalise qu’on ne partagera pas, pendant un long moment, le «même Kiesinger, Nazi,qu’eux démissionne » quotidien et que !FaceTime et Skype n’y changeCette femme c’est Beate nous-mêmes Klarsfeld. Cequ’à geste, tout un symbole ront rien. On ne le réalise la dernière minute, pour une nouvelle flambant génération confrontée à un devant le Starbuck neuf de Roissy. On passé décidechargé alors, de haine, de honte, de non-dit, de tabou… Il negré, s’agit se son plein de plus priverdeses terrer, d’oublier, d’effacer… L’heure est de auxleurs règlements de parents petits-encompte, à la justice, la vérité. fants. Ils vous rétorqueront Beate Klarsfeld est une légende…que Sa vie épopée… Homc’estune pour leur bien que mage à cette dame hors du commun nous accorde un enl’onqui part. C’est vrai, mais la tretien hors du temps. peine reste entière. Ils ne comprendront pas, qu’une fois l’euphorie pasJKL: A ce moment-là vous voussée érigez contre votre du premier selfiepropre avec pays. Qu’est-ce qui motive alors votre geste ?zeout, Comment arrivesa téoudat l’heure des t-on à une telle remise en questionquestions ? arrive : « On est en terre promise, mais on BK: A l’époque de ce scandale je venais toutmaintenant? juste d’apprendre fait quoi » et les agissements de mon pays d’origine. 1939 dans de façon Née plus en pragmatique : une famille modeste de Berlin, mon père était un soldat al« Comment vais-je me prolemand de la Wehrmacht. A l’école, personne n’évoquait la curer le ELLE de cetteniseguerre ni le nazisme montant. L’holocauste ne encore figurait«pas au maine? » ou C’est programme. A nos yeux, les assassins où laétaient Fnac? les russes. Point final. En 1960, je décide de partirComment à Paris en que jeune leurtant raconter le

choc devant le prix des yaourts ou celui de l’heure des mamans, où il faut aller récupérer ses gosses avant même que la journée spleenannée, du premier ou fille au n’ait pair. commencé. Le Le 11 Mai de cette sur lesamedi quai dusoir, Metro l’on dort avant qu’ONPC ne commence dimanche, Porte-de-Saint-Cloud, je fais la rencontreparce d’unque jeune homme le réveil sonne à 6h comme les autres la semaine. On étudiant de sciences-po. Serge est unjours juif de français d’origine aroumaine, beau avoir le profil les débuts sont douloureux, exidont le pèreparfait, a été assassiné à Auschwitz. Lui-même geants. avait survécu à la guerre en se cachant dans un placard. Et puiset unSerge jour…neune fois les pas premières passées… Beate le savent encoredéconvenues mais leur rencontre est sans savoir pourquoi ni comment… un déclic se produit! Un prédestinée, une mission les attend. Féru d’histoire, il lui raconje nelasais quoiles change! se sentIl soudain un peu moins te… guerre, camps, On la mort… lui dévoile… l’horreur, étrangère, un peuC’est moins On oublie à peucePicard la peur, l’enfer. la française. première fois qu’ellepeu entend récit, et le Monop, on est moins par leàprix des légumes conqu’elle est confrontée à la horrifié réalité. C’est ce moment-là qu’elle gelés. On est affronter lesalors israéliens, les arabes et même comprend ce prêt que àvoter Hitler signifiait. Il lui ouvre les les caissières du Supersal. est fière et excitée de préparer yeux, elle ne pourra plus lesOn refermer… Yom Haatsmaout, dededécorer sa maison de drapeaux… « La responsabilité mon pays m’apparait alors dans toute sa On est fièreetdejevivre cette entant qu’Israélienne cruauté… décide de journée l’endosser, de la faire mienne.etJenon ne plus cettecoupable matinéemais pluvieuse dans la cour d’une école juive suis pas ma conscience, ma moralité me pousse parisienne. à agir. » Alors à ceux restés en France et à ceux que je rencontrerais ici, diraisjour, qu’une Alyah réussie,dec’est arriver à accepter Ce je même à des kilomètres là, le Mossad capturecette l’ex renaissance, accepter que cettel’un réussite se construisededans la SS nazi Adolphe Eichmann, des responsables la sodurée, la France Voir lution étape finale.par Unétape. signeAccepter du destinque ? Un joli clins’éloigne. d’œil pour le Israël tel qu’il l’est : brouillon mais plein de promesses, bordémoins… lique, balaganiste maisd’amour dynamique. Plein d’avenir.  Une grande histoire improbable unit ses deux proDevenir israélien, apprendre à aimer ce pays chaque jour tagonistes que toutc’est opposait et scelle leur destinée. La boite de un peu plus. Doucement, lentement, Pandore est ouverte… Tout le mal dusurement.» passé s’en est échappé. Il s’agit à présent de libérer l’Esperance… de réparer. Et Beate de renchérir : « Il fallait que le monde sache ! Que les coupables se fassent pointer du doigt. Il était inconcevable de les laisser gravir les échelons de la société sans intervenir. J’étais le symbole d’une nouvelle génération d’enfants qui se devaient de punir leur père… »

Daphné Mizrahi

Soloriatia voloreptur si dernati ut oditis et aut illaboreium adis-

MODE

NOUVEAU! !Netanya Netanya- -Home HomeDesign Design(à(àcôté côtédu dustade stade10, 10,rue rueAgavish, Agavish,073-2821904, 073-2821904,ouvert ouvertlelesamedi samedisoir soir Ramat RamatGan Gan/ Bne / BneBrak Brak- -Centre CentreDan Dan NOUVEAU

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INSPIRATION

LA DÉCO CAMPAGNE CHIC,

tout un style !

Le style Campagne Chic s’offre une nouvelle jeunesse et devient une tendance déco bien installée. Loin des intérieurs rustiques et un peu vieillots, le Campagne chic sait, au contraire, marier le style brocante à une certaine modernité. Entre couleurs douces, matières authentiques et ambiance familiale, voici un style qui séduit de plus en plus.

Des murs blancs ou couleur sable, des sols bruts, de la pierre, des meubles patinés avec l’empreinte du temps qui passe, des objets chinés, récupérés, détournés mais pas seulement… Le tout baigné par beaucoup de clarté et de lumière, voici les fondamentaux de la déco Campagne Chic. Afin de vous guider dans ce style aux accents romantiques, Nouvelle décrypte les codes de cette tendance déco qui s’intègre parfaitement à l’atmosphère particulière des moissons si caractéristique de la période de Chavouot.

LES COULEURS ZEN DE LA DÉCO CAMPAGNE CHIC

Avant tout, la déco Campagne Chic, c’est une ambiance reposante. Exit les couleurs fortes ou trop foncées et vive les teintes claires et les tons pastel. La palette des blancs sera bien sûr privilégiée, symbole de pureté, de douceur et de fraîcheur par excellence. Vous pourrez aussi compter sur le pouvoir des tons beige, gris et taupe ou encore sur les roses et bleus poudrés très délicats. 28

DES MEUBLES PATINÉS

Choisissez des meubles en bois brut, anciens de préférence. Même s’ils sont encore dans leur jus, à savoir usés par le temps, vous pouvez les patiner ou les céruser dans des tonalités claires, de préférence du blanc mais le gris ou le taupe ont également un très joli rendu. Dans un salon, un banc en pin clair accessoirisé de coussins apportera un lieu de confort et une touche supplémentaire de clarté. Dans une chambre, un large fauteuil en bois blanc, légèrement vieilli agrémenté d’un plaid et de quelques coussins, viendra habiller votre pièce de confort et de fraîcheur. Vous pouvez ajouter des pièces chinées dans les brocantes ou des objets de famille si vous en possédez. Vous gagnerez encore en authenticité. Pour celles qui aiment dénicher des pièces rares, le shouk hapichpechim de Yaffo regorge de petits trésors déjà rénovés ou à restaurer soi-même. Si vous aimez le style mais que vous n’appréciez pas les vieux objets, il existe également des meubles neufs déjà cérusés et des pièces aux allures chinées notamment chez BETILI, chez LOZ (au Canyon M Haderh) ou encore chez FLORALIS Herzliya. Ces enseignes proposent des lignes de mobilier et une très riche sélection d’accessoires pour un intérieur à la fois très Campagne Chic mais toujours contemporain.

Un beau mobilier doit nous émouvoir comme au premier jour

MODE

Le design est une combinaison entre Efrat Bahat besoins et désirs. Décoratrice d’intérieur L’équilibre en est le secret.

Un beau mobilier doit nous émouvoir comme au premier jour Architecte d’intérieur Nirit Frankel

Efrat Bahat Décoratrice d’intérieur

Un large choix de salle à manger Un large choix de salle à manger pour des invités d’exception pour des invités d’exception

Nouveau! BeerSheva Design + (Hashdera Hashviit) Ramat Gan /Bne Brak -Centre Dan Design.2,rue Alehi | Jérusalem-39,rue Fire King,Talpiot | Rishon LeTsion Nouvelle zone industrielle- 2,Ahatzal | Rehovot-Centre Bilu au dessus de superpharm | Segula Petah Tikva-4, Haim Sutin | Haïfa Hotzot Hamifratz | Netanya Centre Big, Poleg | Hashviit) Eilat-4,Haorguim | Ashkelon-Centre Power Silver |Dan CarmielCentre commercial Big | Tel Aviv-61, Herzl | Beit Harot (Outlet)-Autoroute 2 Nouveau! BeerSheva Design City + (Hashdera Ramat Gan /Bne Brak -Centre Design.2,rue Alehi | Jérusalem-39,rue Fire King,Talpiot | Rishon LeTsion

Nouvelle zone industrielle- 2,Ahatzal | Rehovot-Centre Bilu au dessus de superpharm | Segula Petah Tikva-4, Haim Sutin | Haïfa Hotzot Hamifratz | Netanya

Centre City Big, Poleg | Eilat-4,Haorguim | Ashkelon-Centre Power Silver CarmielCentre commercial Big | Tel Aviv-61, Herzl | Beit Harot (Outlet)-Autoroute 2 Nouveau! Projets et|Dickman Architecture: Tami Dickman - tami-d@efdesign.co.il Nouveau ! Département ProjetsDépartement et Architecte : Tami - tami-d@efdesig.co.il

29 Nouveau! Département Projets et Architecture: Tami Dickman - tami-d@efdesign.co.il

INSPIRATION DES SOLS AUTHENTIQUES

Privilégiez toujours les matières naturelles que sont les pierres, les tommettes ou le bois. Vous pouvez choisir d’installer un parquet à lattes larges, brutes et patinées : un sol qui réchauffera votre intérieur et donnera un ton campagne en un clin d’œil. Si vous appréciez l’ambiance traditionnelle, profitez de la beauté des tommettes, en Israël nous avons la chance d’en trouver dans les enseignes NEGEV, les vraies en terre cuite et aux tonalités orangées. L’enseigne propose également des carreaux de céramique reproduisant les motifs des anciennes faïences.

un vase en céramique ou terre cuite. Dans ce cas, un bouquet sauvage (coquelicot, marguerite, épis de blé) sera du meilleur effet pour évoquer la campagne. Le magasin HOME PIECE de la rue Ahuza à Raanana propose de très nombreux accessoires et du petit mobilier dans la pure lignée du style. TURKIZ à Beit Itshak (près de Netanya) c’est l’adresse à connaitre. Vous trouverez tout, de la vaisselle au mobilier de jardin en passant par les tables et même les vasques de salle de bains, un pur bonheur pour les amoureux de la campagne.

MATIÈRES NATURELLES ET DOUCEUR !

Misez sur un style moderne qui reste cependant proche de la nature et surtout, habillez votre intérieur. Le lin, le coton et la toile apporteront cette touche déco campagne recherchée. Choisissez vos rideaux en lin très longs avec un beau tombé, quitte à les laisser légèrement trainer à terre ou à les nouer sur le bas. Vous pouvez aussi les maintenir avec une belle embrase de style. Le linge de lit, les coussins, les tissus d’ameublement et les accessoires en tissu sont eux aussi bruts et naturels, sélectionnés dans des matières douces et dans la palette de couleurs claires et pastel. Côté cuisine, on adore le vichy et les broderies par petites touches. Veillez à ce que les couleurs soient toujours coordonnées pour conserver l’harmonie reposante de la pièce. Le but est de nourrir le bien-être créé.

LES ACCESSOIRES PHARES DU STYLE CAMPAGNE CHIC

Pour un effet Campagne sans tomber dans le rustique, n’hésitez pas à revisiter d’anciens objets, à les utiliser de façons différentes, des anciennes persiennes feront une très belle tête de lit. Un bocal à cuisine sera un vase parfait, les coupelles deviendront des bougeoirs… Misez sur le charme authentique d’un style qui allie esprit brocante et douceur contemporaine. Dans une chambre ou dans le salon, placez un grand miroir à même le sol. Légèrement vieilli et avec un cadre clair massif, il habillera votre pièce de lumière et de charme. Utilisez des objets en osier, en zinc, en porcelaine et n’hésitez pas à insister sur l’aspect naturel de certaines pièces. Les ustensiles de votre cuisine pourront parfaitement être dépareillés et de tailles différentes, rangés dans un grand et large pot. Sur le vaisselier, il est possible de placer des cruches en étain, des paniers d’osier,

Un dernier conseil, pour apporter de la modernité à votre pièce, n’hésitez pas à introduire des objets plus contemporains, afin de ne pas tomber dans une atmosphère trop rustique. L’enseigne URBANIKA dans la nouvelle zone industrielle de Netanya propose de très belles sélections d’objets de décoration et de mobilier. Vous trouverez certainement les pièces qui donneront la nuance moderne à votre déco tout en se mariant parfaitement avec le style campagne. Soyez original et n’ayez pas peur de mixer des objets et accessoires aux allures vieillies à des objets plus actuelles et surtout n’ayez pas peur de les détourner. Une déco Campagne Chic, c’est avant tout une ambiance douce, confortable et harmonieuse, un style résolument convivial au sein duquel toute la famille s’épanouit. Nathalie Benayoun

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11 RUE DAVID PINKAS, NETANYA ANCIENNE AIRE INDUSTRIELLE 09.8828272 WWW.VENEZIA.CO.IL BAROR.VENEZIA@GMAIL.COM

ÉVÈNEMENTS

STEVE SUISSA

L’HOMME QUI MURMURAIT À L’OREILLE DES STARS

l vit à 100 à l’heure. Est équipé de deux téléphones en permanence, mais trouve toujours le temps de s’enquérir de l’état d’âme de son interlocuteur. Steve Suissa, ovni dans le monde d’un show bizz parisien dont il précise ne pas « maitriser parfaitement tous les codes », parle de culture comme si sa vie en dépendait, défend ses artistes comme ses propres enfants et veut faire d’Israël la nouvelle Terre promise de son art. Steve Suissa qui baladera Francis Huster de Jérusalem à Tel-Aviv en passant par Netanya du 15 au 20 juin pour 5 représentations exceptionnelles, était à l’Institut Français de Tel-Aviv pour une rencontre avec la presse. L’occasion pour NOUVELLE d’en apprendre un peu plus sur ce metteur en scène et réalisateur surdoué. Steve Suissa n’est pas un poseur. Et n’hésite pas à rappeler ses origines quand on le questionne. Comme dans cette dernière interview donnée au mois d’avril aux ‘Courrier de l’Ouest’ dans laquelle il expliquait : « Dans ce quartier où j’ai grandi, où j’ai repris l’ancien local de boucher de mon grand-père, il y avait d’un côté les honnêtes commerçants et de l’autre des voyous. À 14 ans, j’étais ami avec les deux. Mes potes ont choisi la voyoucratie, ils ne sont plus de ce monde. Moi aussi, j’aurais pu mal tourner, tomber dans les casses et la toxicomanie. Le théâtre, le cinéma, mes lectures m’ont tiré de là. Pour me payer les cours, pendant quatre ans, j’ai déchargé de la viande : je levais huit tonnes par nuit… » Aujourd’hui, Steve Suissa, 45 ans, est l’homme qui chuchote à l’oreille des stars parisiennes. Il les fait parfois monter pour la première fois sur les planches (Michel Drucker), relance leur carrière au point mort, ou quelques fois aussi, demande aux plus grands de repenser totalement leur façon de jouer jusqu’à les faire accoucher d’un jeu totalement nouveau. Ainsi pour Francis Huster, avec lequel il travaille depuis 25 ans.

Steve Suissa fut d’abord son élève au cours Florent, avant de le diriger au cinéma, mais surtout au théâtre pour des pièces ayant marqué les esprits. Bronx, puis le fameux ‘Journal d’Anne Frank’ d’Éric Emmanuel Schmitt, ou encore ‘L’Affrontement’, de Bill C. Davis, pour laquelle Davy Sardou reçoit le Molière du Meilleur comédien dans un second rôle. ‘Amok’, et ‘Le Joueur d’échecs’ de Stefan Zweig continuent de cimenter l’union sacrée Huster/Suissa autour de l’art et de la culture, mais aussi de valeurs communes fortes. « Je l’emmène vers des univers où il ne serait jamais allé » explique Steve Suissa, à l’origine de cette prochaine tournée de cinq représentations exceptionnelles de Francis Huster en Israël. « Le déclic a eu lieu pour lui en novembre 2014, date de la projection de la pièce filmée ‘Anne Franck’ au Campus Francophone de Netanya.  Francis Huster n’était jamais venu en Israël avant. Mais depuis, l’énergie qu’il a perçue ici, ainsi que ce flash identitaire qu’il a vécu, l’a persuadé de se produire à Jérusalem, Netanya et Tel-Aviv pour jouer ‘Amok’ et ‘L’énigme Stephan Zweig’. Deux pièces qui parlent d’identité et d’amour fou. Ce que nous ressentons tous les deux pour ce pays magnifique dans lequel nous souhaitons créer, donner, partager et monter l’un des plus beaux festivals de théâtre international qu’il soit. Israël le mérite, les israéliens, francophones ou pas, aussi ». Salomé Serezo

ZOOM SUR...

Francis Huster : ‘Amok’ et ‘L’énigme Stephan Zweig’ à Jérusalem, Netanya et Tel-Aviv du 15 au 20 Juin. WWW.ISRASTAGE.COM - Tel. : 03 602 36 19

Le film évènement !

ERETS ISRAEL

Son nom ne vous dit rien pour le moment, il s’appelle Shimshone Attali et sort pour la première fois un film en Israël. C’est une première, nous dit-il, une première pour tous les participants de ce long métrage. Premiers rôles pour les acteurs, première fois que le cameraman filme un long métrage d’une heure quarante, la premiere fois que Shimshone réalise un film. On peut dire ouvertement que c’est un film amateur, oui mais le sujet n’en est pas moins fort : l’importance de la terre d’Israël. Pour un film d’amateurs, la qualité d’images, la bande annonce, les acteurs sont dignes d’une grande production ! Et fait exceptionnel, Shimshone Attali a accompli la prouesse de faire jouer neuf rabbins connus et reconnus dans ce film, comprenez bien, depuis la création de l’audiovisuel, jamais un rabbin n’avait accepté ce genre de participation ! Avec un budget de seulement 10 000 euros, équivalant à un spot publicitaire de 10 secondes, ils ont réalisé ce rêve fou. Le cinéma city d’Israël a accepté la diffusion du film «Erets Israël», dans leur salles après avoir vu la qualité du film. Les cinéphiles ont déjà eu la chance de le découvrir à Jérusalem puis dans le centre du pays. Mesdames et messieurs les distributeurs français, si vous aussi voulez participer à cette aventure incroyable, contactez l’équipe du film au 00 972 54 641 16 90.

FOCUS MODE

L'univers de la décoration à prix abordable..

Acquérir sa maison ou son appartement en Israël, c’est un peu l’aboutissement d’un rêve et c’est aussi le début d’une aventure. Qu’il s’agisse de son lieu de résidence ou de son lieu de villégiature, nous voulons des intérieurs qui nous ressemblent, des espaces confortables et beaux, nous voulons nous sentir à la maison. En France et en Europe nous étions habitués à un certain style de mobilier, à des accessoires de décorations tendances et modernes et surtout à un choix important de nouveautés. Lors d’une promenade dans la nouvelle zone industrielle de Ramat Poleg, nous avons découvert l’enseigne URBANIKA. A peine franchie la porte du magasin, nous nous sommes retrouvées l’espace d’un instant quelque part en Europe et avouons-le, malgré notre volonté d’intégration, le style nous manque. La sélection de meubles designs, les objets à la fois décoratifs et pratiques, les belles pièces de caractères qui à elles seules habillent votre espace, les idées cadeaux et jusqu’au conseil, tout est en accord avec les éxigences de style et de qualité que nous recherchons. Le lieu, un espace ouvert de 300m2 agréable, bien aménagé, une atmosphère reposante qui vous donne envie de vous installer sur place, dans l’un des canapés et de feuilleter les magazines mode et déco posés çà et là. Nous avons eu un mal fou à sortir du magasin tant la sélection est riche et pointue. Un endroit à découvrir absolument, une adresse à retenir pour enfin se sentir … comme à la maison. cf. publicité page 6

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You and Eye, la plus belle sélection de lunettes de créateurs en Israël par des professionnels de la vision.

Parce que la vue ne se traite pas à la légère, nous prenons le parti de travailler dans l’excellence et avons un devoir de résultat : la perfection visuelle pour nos clients. Notre travail et notre engagement sont essentiels dans la réalisation de vos lunettes. Nous investissons régulièrement dans du matériel de dernière génération pour les examens de vue, les prises de mesures et le montage des verres. Nous sommes également très attentifs aux innovations des fabricants de verres, afin d’être toujours plus performants. Notre équipe d’optométristes expérimentés a elle aussi un devoir de résultat : votre vision et votre confort.

L A QUALITE Nous veillons à ce que tous nos produits soient conçus à partir des matières les plus nobles, bois précieux, acétate de cellulose naturelle, titane afin de vous assurer qualité et confort. Nous favorisons un haut niveau de service sans aucun compromis sur votre santé visuelle. Pour nous, l’excellence représente l’équilibre parfait entre des produits de haute qualité et des services irréprochables.

Leisure Society

L A COLLECTION

Les opticiens You and Eye cultivent une identité singulière au travers d’un esprit prescripteur.

Nous sélectionnons pour vous, les collections des meilleurs créateurs du moment, Oliver people, Thiery Lasry, Costume National, Céline, Miu Miu et bien d’autres. En solaires comme en lunettes de vue les designs les plus pointus, les marques les plus innovantes à l’instar d’Ic Berlin sont disponibles dans les 5 points de vente de l’enseigne. Si chaque boutique est différente, elles sont toutes un lieu d’émotion qui exprime notre vision sélective des montures. Nos espaces de vente sont principalement des lieux de vie, mêlant couleurs subtiles et matières authentiques, pour un voyage ludique dans l’univers des designers de lunettes et leur processus de création.

Thierry Lasry

Caroline Abram

RetroSuperFuture

‫בוטיק למשקפיים‬

lux·u·ry /legZH(e)rē/ Noun

the state of great comfort and extravagant living.

Adjective You & Eye

1-700-551-200 ‫נתניה כפר סבא הוד השרון תל אביב רחובות‬

Netanya Kfar Saba Rishon Le Tsion Hod Hasharon Tel Aviv Rehovot

TENDANCE KIDS Chemise, 129.90₪ , American Eagle Ensemble, 129.90₪ , Carters

T-shirt, 59.90₪ , Catimini Chemise, 59.90₪ , H&O

Chemise, 99.90₪ , Oshkosh-Carters

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Les flamants roses

Ballerine, 129.90₪ , Scoop Lunettes, 59₪ , Erroca Kids Robe, 129.90₪ , Mango

Polo, 129₪ , Nautica

Short, 39.90₪ , Delta Bracelet, 29.90₪ , Castro

Robe, 79.90₪ , Childrens Place

Robe, 339₪ , Catimini Robe, 179₪ , Nautica

TENDANCE KIDS

Barette, 29.90₪ , Mango Robe, 79.90₪ , Catimini

Robe, 79.90₪ , H&O

Sandales, 129.90₪ , Scoop

Tunique, 99.90₪ , Carters Robe, 149.90₪ , Mango

Robe, 179.90₪ , Nautica

Robe, 59.90₪ , Delta Lunettes, 59₪ , Erroca

Les mamans Nouvelle savent que le style se transmet, alors pour les enfants aussi voici les tendances de l’été 2016

Robe, 119.90 ₪ , Fox

Collection Printemps-Eté 2016 , Castro

TENDANCE KIDS MODE

ENFIN EN ISRAËL !

ichal Yanay, Yuval Sharaf (toutes deux actrices), Michal Ansky (chef renommée et jury dans l’émission Master Chef), Ilanit Levy (Miss Israël, mannequin et mère des enfants d’Eyal Golan) ... de nombreuses stars israéliennes célébraient, le mois dernier sur les hauteurs de Yaffo, dans la résidence de l’ambassadeur de France - Patrick Maisonnave -, l’arrivée en Israël de CATIMINI. La célèbre marque française de vêtements pour enfants a ouvert son premier point de vente à Tel Aviv, place Kikar Hamedina suivi par l’ouverture du site de vente en ligne. A l’occasion de cette soirée de lancement, a eu lieu le défilé de présentation de la collection printemps été 2016. Des fleurs et des plumes comme s’il en pleuvait, des imprimés flamants roses - Must Have de la saison -, des petites princesses bien dans leurs habits et des garçons dandies qui n’ont plus rien à envier aux grands. En Gest Star Ilanit Levy avec ses deux enfants Liam et Aline Golan ainsi que Alex Moskal, fille de l’actrice Michal Yanay. La bande son, « On écrit sur les murs » des Kids United a transporté l’assistance l’espace d’un instant quelque part en France. Un vent de poésie a soufflé sur les lieux comme sur les convives. Cette poésie, on la retrouve dans la boutique CATIMINI du Kikar haMedina de Tel-Aviv au 32 de la rue He Belyar. Atmosphère chic et zen, accueil et service à la française. Nous avons été agréablement surpris par les prix puisque pour la première fois une marque française s’installe en Israël en restant fidèle aux prix pratiqués en France. L’ouverture de la deuxième boutique est prévue pour septembre 2016 au prestigieux Gindi TLV Fashion Mall. Alors si la French touch vous manque ou que vous rêvez de vêtements à la fois stylés et agréables à porter pour vos enfants, respirez… CATIMINI est enfin là !

Robe, 384₪ , Catimini

Robe, 311₪ , Catimini

MODE

Chaussures, 384₪ , Catimini

Salopette + Tshirt 311₪ Catimini Tee-shirt, 113₪ , Catimini

Combinaison , 221₪ Catimini

Chaussures, 176₪ , Catimini

Lapin , 86₪ Catimini Maillot de bain, 190₪ , Catimini Chapeau, 130₪ , Catimini

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KIDS

SOS ÉCOLES: TABLEAU NOIR 5 mai 2011. Un garçon de 14 ans met fin à sa vie. Sur l’écran de son ordinateur, des messages de ses camarades de classes envahissent sa page Facebook : « J’aimerais te tuer moi-même mais on doit laisser vivre même les animaux donc je me retiens parce que tu es un chien. » Des mots aussitôt effacés après la tragique annonce du décès du jeune David Mizrahi. Simple coïncidence ? Malheureusement non. Ces mots étaient gravés dans l’esprit du jeune homme quand il décide de mettre fin à une réalité qui le pousse à bout. Un présent qu’il croit être son futur, une vie qu’il ne peut plus supporter…

avid n’est pas un cas isolé. Pour un élève sur 20 en Israël, l’école est loin d’être une cour de récréation ! Menaces, ignorance, insultes, violence tant physique que verbale… autant de difficultés que rencontre l’enfant victime de « Hérèm Hévrati » allias « Boycott social ». Tous les moyens sont bons pour qui en est le triste auteur afin de faire valoir son autorité, sa pseudo force, sa supériorité… plutôt signes de complexe d’infériorité ? De besoin de tout contrôler ? Les blessures qu’infligent ces « bourreaux des cours » laisseront des cicatrices dans les cœurs de ceux qui en ont fait les frais. Parce qu’il fallait une cible de moquerie, un sujet de raillerie, un être faible parce que seul, triste parce qu’isolé, un appât qu’il serait facile de « torturer », de mépriser, de maltraiter… Les cas de violence entre enfants dans le cadre scolaire ont triplé depuis la dernière décennie… Un fléau mondial qui n’épargne pas Israël. En 2010, ce sont plus de 45600 enfants qui sont répertoriés comme victimes de ce phé-

nomène grandissant. Presque le double des cas recensés aux Etats-Unis. Des chiffres alarmants, révoltants ! C’est un zéro pointé pour le corps enseignant qui échoue lamentablement pour ce qui est de maintenir l’ordre, l’harmonie, la discipline dans les rangs… autant d’éléments pourtant nécessaires pour créer un climat propice pour éduquer, enseigner, guider… Quelles peuvent être les causes de ce regain de violence chez la jeune génération ? D’aucuns pointeront du doigt l’accès non supervisé aux réseaux sociaux, la violence des jeux vidéo, l’horreur diffusé dans les films, à la télévision, l’afflux d’informations… ou encore… des parents absents, permissifs, inattentifs… Mais qu’il est dur de préserver la naïveté des jeunes d’aujourd’hui. Exit la fiction. La réalité en ce monde est ellemême loin d’être rose… L’enfant est par conséquent inévitablement témoins de violence, spectateurs de guerres, de conflits en permanence… Alors certains d’entre eux reproduisent à l’école le climat de tension qu’ils subissent dehors… D’autres encore aiment contrôler, manipuler, faire fi du règle-

ment, s’élever contre l’autorité, se rebeller… A l’école comme dans la vie, la loi du plus fort est de mise. Mais comment expliquer à un enfant traqué que la vie ne se résume pas à une mauvaise expérience à l’école, qu’il peut changer le cours des choses, surmonter, affronter, voire demander de l’aide… ? Comment lui faire comprendre qu’il n’y est pour rien, qu’il n’est pas « le » faible, un moins que rien ? Car les bourreaux ne s’en prennent pas toujours au plus petit, au plus rond, au « Geek » de la classe… loin de là ! « M » est une jeune fille populaire dans son école. Elle a sa bande de copines, elle est aimée, sociable, sûre d’elle. Elle a un petit copain. Lui aussi fait partie des élèves branchés et populaires de sa promo. Un jour, ils se disputent et il décide de la « punir ». Du jour au lendemain, elle devient la risée des garçons de sa classe. On la pointe du doigt, on chuchote derrière son dos, on la traite de fille facile, de mauvaise vie. Ses copines ont peur d’être mal vues si elles continuent à la fréquenter… Elle se retrouve donc seule. Les jours passent, son téléphone est soudain bien silencieux : elle est effacé des

KIDS groupes whats App, elle n’est plus invitée Mission accomplie ? « M » ne regagnera rejet et mépris auprès de ses camarades, aux anniversaires des élèves de sa classe, pas les rangs de l’école tout de suite. Elle son existence s’en trouve vite chamelle n’a plus de « voix »... Chez elle, on sera suivie chez elle par des pédopsychi- boulée. Un enfant refuse d’être perçu la croit forte. Sa famille est présente mais atres le temps de sa convalescence, pour comme le maillon faible, celui qui a « M » pense qu’elle n’a personne à qui se être sûr qu’elle ne récidivera pas, qu’elle « mérité » d’être pris en grippe par ses confier. Elle est gênée, ne veut pas déce- saura par la suite mieux évaluer une sit- camarades. Alors, souvent, se confier voir, déranger… Et de toute façon elle ne uation, parer à un problème, demander leur semble impossible. voit pas bien ce qu’elle pourrait dire et de l’aide… Le dixit petit copain requi pourrait l’aider. La situation empire grette évidemment qu’elle en soit ET LE RÔLE DES PARENTS DANS de jour en jour et semble irréversible. Elle arrivée là. «C’était une blague»… TOUT ÇA ? encaisse les insultes comme des gifles… Rire à en mourir… ? Le Un enfant cherche l’aval de ses parents, « H’érèm » se renferme sur elle, cruel. Tous les élèves victimes de « H’érèm veut les rendre fiers. Ses résultats scoElle subit, n’est plus si sûre d’elle-même. hévrati» n’iront pas jusqu’à commettre laires, son adaptation au sein d’une enElle voudrait se faire toute petite… deve- l’irréparable. Mais tous garderont des tité, d’un cadre, fait partie de ce qu’on nir invisible… ? Un soir, elle rentre chez lésions de cette période noire où ils attend de lui. Dès lors, en être rejeté, elle et elle sait juste une chose : elle ne ont été les objets de moquerie puis de exclu, est cause de déception, source de veut plus affronter… silence, d’attention puis d’indifférence. détresse. Ce genre d’aveu paralyse… Ce soir-là, « M » avalera tous les cachets Anxiété, dépression voire agressivité… et il sombre dans un silence qui ne fait qu’elle trouvera dans l’armoire à pharma- mais aussi craintes, phobies, angoisses. qu’aggraver les faits. cie de sa mère… Ce soir-là, elle sera sau- Autant de symptômes qui inexorable- Il est donc primordial d’instaurer un vée par l’équipe médicale. Les climat de confiance et de comséquelles sont pourtant bien là, munication avec son enfant, « Tu ne comprends pas. Mes amis elles, non pas physiques, mais déceler les signes de perturc’est ma vie. Aujourd’hui ils sont mes bation, lire entre les lignes… morales. Je lui ai demandé : « Mais tu ne camarades de classe, mais demain Votre enfant s’enferme souvent sais pas que tout cela est providans sa chambre ? N’a pas inils soire ? Que ce sont des histoires vité d’amis depuis longtemps ? d’adolescents qui passent avec Il rechigne à se lever le matin, continueront à faire partie de mon le temps ? Que demain une vie est tantôt agressif, tantôt passif, quotidien. C’est avec eux que je entière t’attend pleine de surapathique ? Il perd son appéprises, de défis, de rencontres passerais le bac, que j’irais à l’armée, tit… ? Certains comportements et que tous ces commérages peuvent permettre à un parent que je ferais mes études. Je ne si pénibles aujourd’hui ne seattentif de comprendre qu’il y ront que de lointains souvenirs voyais pas d’espoir… je les entendais a problème. ? » Et de me répondre : « Tu ne comprends pas. Mes amis de loin rire, s’amuser, faire des pro- OUI, MAIS APRÈS ? c’est ma vie. Aujourd’hui ils jets… sans moi. » sont mes camarades de classe, Pour éviter qu’un conflit entre mais demain ils continueront à élèves ne prenne des proporfaire partie de mon quotidien. C’est avec ment terniront leurs souvenirs d’enfance tions démesurées, l’une des solutions eux que je passerais le bac, que j’irais à et amputeront leur potentiel d’adultes. serait d’offrir à son enfant une alternal’armée, que je ferais mes études. Je ne Aujourd’hui déjà, leur estime de soi a tive, une autre source d’interaction avec voyais pas d’espoir… je les entendais de baissé, leur sourire s’est effacé et leurs des enfants de son âge en dehors du sysloin rire, s’amuser, faire des projets… fossettes ont bien du mal à se creuser à tème scolaire. Ainsi, nombre de parents sans moi. Je m’imaginais seule, triste, dé- nouveau. ont opté pour l’inscription à des activités nigrée pour toujours… Je ne pouvais pas interscolaires tels que le sport, les moule supporter.» ALORS COMMENT Y PARER ? vements de jeunesse, des hobbies divMoi : « Mais Pourquoi n’as-tu pas deers… l’objectif étant de lui permettre mandé à l’aide ? Parler à tes parents, ta La Loi en Israël invite chaque enfant de tisser des liens d’amitié dans un autre prof ? Tu as tellement de choses posi- lésé à dénoncer les coupables, à reporter cadre, de renforcer sa confiance en soi, de tives dans ta vie, tellement de famille qui un évènement jugé violent à un respon- créer une dynamique positive dans sa vie, t’aime et te soutient ? Tu n’as pas pensé sable scolaire, un adulte, une conseil- indépendante de celle qu’il subit en classe. que tu pourrais perdre tout ça ? Que ton lère ou directement à la police. Les re- Certains parents peuvent notamment mogeste était fatal, final ? » «M» me dit sponsables seront jugés, réprimandés, tiver leurs enfants à se renforcer là où le avoir oublié tout ça… L’espace d’un in- condamnés. bât blesse. Les complexes jouant un rôle stant plus rien ne comptait que ce mes- Mais parfois les enfants harcelés ont prépondérant dans l’image que reflète sage qu’elle voulait leur faire passer ! « Je peur des représailles, ne veulent pas pas- un enfant à son entourage, il s’agit de voulais qu’ils regrettent, qu’ils compren- sés pour des délateurs, craignent d’être le pousser à s’affirmer, à s’en libérer: un nent, qu’ils se rappellent… Je voulais me jugés. L’enfant a besoin de se sentir jeune de constitution frêle peut apprenvenger et leur faire de la peine. » aimé, valorisé, apprécié. S’il rencontre dre à se défendre voire à se battre en

KIDS intégrant un cours de karaté par exemple. Un autre, timide, pourrait se désinhiber en participant à des cours de théâtre… Un adolescent sûr de lui, conscient de ses capacités, est un enfant qui trouvera les ressources nécessaires pour palier à un problème voire l’éviter.

de la retirer de l’Apple store : « Pour ne pas être indirectement responsables d’un nouveau drame que tout l’argent du monde

QU’EN EST-IL DE L’ÉTAT ? Le Ministère de l’Education se mobilise pour créer un environnement plus sécurisant pour tous les enfants du pays et guider des parents qui subissent souvent le mal-être de leurs enfants sans savoir comment intervenir. Le message est clair : « Chaque enfant a le moyen d’influencer, d’aider, d’éviter ce genre de phénomène. Si nous apprenons à nos enfants l’empathie, la tolérance, la bienveillance, ils seront demain les gardiens fous de notre société. Ils prôneront à leur tour l’Egalite, le respect des valeurs humaines et de la différence. » Pour ce faire, de multiples projets voient le jour. L’un d’entre eux, ambitieux, a retenu notre attention : « Une ville sans violence ». Un programme censé se greffer au programme scolaire de toutes les écoles d’Israël et palier à ces lacunes. Désormais un responsable est nommé dans chaque ville pour jouer le « Ah’ Hagadol » ou « Big Brother » de tous les jeunes rencontrant des difficultés. Des règles de conduite et de discipline strictes sont instaurées. Des ateliers proposés pour débattre du sujet avec les équipes éducatives et le corps enseignant. Mais encore, des pédopsychiatres à l’écoute, des parents aiguillés et soutenus, des débats avec les élèves pour les responsabiliser, briser le silence, casser un tabou ! Il s’agit de mobiliser tous les élèves, de les faire réagir : « Même si tu n’es pas le « tortionnaire », se taire fait de toi un complice ! » Il suffit d’un peu de courage pour empêcher qu’un camarade devienne une cible. Souvent, les enfants ont peur de prendre position pour ne pas devenir à leurs tours sujets de représailles. Mais il en faut peu pour qu’un boycott contre un élève soit évité, pour qu’une tentative de « H’érèm » soit déjoué ! La solidarité et l’empathie d’un seul camarade envers la victime choisie peut renverser la tendance, changer la donne. Un sourire pendant la pause-déjeuner, un geste pendant la récré, un mot à son arrivée… de petites attentions qui font toute la différence. « Le tortionnaire voit qu’il n’est pas suivi, la victime sent qu’elle n’est pas bannie. Son attitude ne sera pas celle d’une proie soumise, facile, elle prendra des initiatives, cherchera du soutien, saura réagir ! » C’est dans ce contexte délicat que Dor Refaeli, frère du célèbre mannequin Bar Refaeli, a récemment créé une application très controversée : Blindpost permet à ses jeunes utilisateurs d’envoyer des messages anonymes à des destinataires avertis. Cette technologie est instantanément huée. Les internautes y voient la porte ouverte à la cruauté : « Un moyen de plus de blesser, d’humilier, de menacer sans même prendre ses responsabilités » ! Alors que le scandale fait un tel buzz que Blindpost se voit hisser au rang de l’application la plus téléchargée du pays, un appel est lancé pour la boycotter et obliger son créateur à la supprimer. Une application semblable avait déjà créé le chaos chez les adolescents qui se cachaient derrière un écran pour salir des réputations, lancer des rumeurs, insulter, menacer… tout en gardant son identité cachée. L’application « Secret » avait engendrée un beau profit à ses créateurs, mais ils avaient néa moins décidé

ne saurait réparer ». Les médias se demandent si l’homme d’affaire Dor verra également l’intérêt de l’enfant avant le sien? Si l’adulte saura à son tour renoncer, pour servir d’exemple à la nouvelle génération. N’avons-nous pas tous une part de responsabilité…. ? Pour que « science sans conscience » ne ruine pas l’âme… de nos enfants ! Johanna K. Levy

Pour plus d’informations, contactez les différents centres d’entraide » Agouda léaganath hayélèd « L’Association pour la défense de l’enfant

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» Noar makshiv lénoar « La jeunesse à l’écoute de la jeunesse

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BEAUTÉ

DES CHEVEUX AU TOP ! Le soleil, l’eau de mer d’avril à novembre, les brushings et les colorations à répétition ou encore, enfermés toute la journée sous un béret, un foulard ou une perruque, nos cheveux souffrent, ils sont secs, cassants et ternes. Ajoutez à cela la multitude de produits proposés dont on parvient difficilement à déchiffrer l’usage.et la perte de notre repère capillaire : je parle bien évidemment de notre coiffeur adoré de France, celui qu’on a mis tant d’années à trouver, celui qui connaissait notre cheveu par cœur et le comprennait comme personne. Nous voici un peu perdues voire dépitées. Mais pas de quoi se laisser abattre, Nouvelle vous propose de reprendre vos cheveux en main et de leur faire retrouver leur éclat d’antan. Suivez le guide…

ON HYDRATE SANS SE RUINER Inutile de dévaliser les rayons de Super Pharm, ouvrez une bouteille d’huile d’olive. Appliquer l’élixir sur chaque mèche et enfiler une charlotte. Laissez reposer 20 minutes.Ce soin rapide et simple à réaliser nourrit en profondeur les cheveux, réduit les frisottis, prépare au shampoing et rend les cheveux souples. Résultat : ils sont faciles à démêler et votre cuir chevelu est renforcé. Une seconde astuce tout à fait efficace consiste à ajouter du miel dans votre aprèsshampooing ou shampooing afin d’obtenir une hydratation encore meilleure.

ON ÉVITE DE LES LAVER TOUS LES JOURS Il s’agit ici de trouver le juste équilibre. Laver ses cheveux tous les jours, en particulier lorsque l’eau est calcaire engendre sècheresse et sensibilité. Laisser trop de temps entre chaque lavage privilégie l’excès de gras. La bonne cadence dépend bien évidement de votre type de cheveux. Trois fois par semaine pour les cheveux fins et lissent. Deux fois pour les cheveux épais qu’ils soient lissent ou ondulés voir frisés. Une fois par semaine peut suffire pour des cheveux très frisés et difficiles à démêler

ON COUPE LE ROBINET Une absorption massive d’eau provoque un “stress” sur la tige capillaire. Inutile, pour vos cheveux et la planète, de passer des heures sous la douche. Luis Faria, expert Jean-Louis David nous rappelle quelques essentiels. « Avant même de sécher vos cheveux, il faut penser à les essorer. Plus la chevelure sera essorée, plus elle sera protégée de la chaleur de votre séchoir ». Pour ce faire, le coiffeur conseille d’enroulez une serviette autour de votre chevelure en la pressant et non en la froissant. Si vous avez une chevelure épaisse, vous pouvez la rassembler et la tortiller avant d’appliquer une serviette autour. Pré-séchez vos cheveux tête en bas. Cela permet également de donner du volume à la chevelure car toutes les racines sont décollées. Séchez toujours vos cheveux dans le sens de la fibre capillaire.

ON RESPIRE UN GRAND COUP ET ON LES COUPE Il est nécessaire de se couper régulièrement les cheveux pour les fortifier. Les coiffeurs conseillent de retirer environ 2 cm tous les deux ou trois mois. Si vous souhaitez favoriser la pousse et le volume, il est conseillé de vous couper les cheveux avec la lune montante. Pour renforcer les cheveux et éviter les chutes, on recommande de passer chez le coiffeur les jours de pleine lune. Pour celles qui souhaitent ralentir la pousse- ça doit exister-prenez rendezvous chez le coiffeur 8 jours avant la lune décroissante.

1.Huile réparatrice, YVES ROCHER, 150ml 42₪ | 2.Huile de soin capillaire, MOROCCANOIL, 172₪ | 3.Huile extraordinaire cheveux,L’ORÉAL, 50₪ | 4.Brosse douce en soie, MOROCCANOIL, 298₪ | 5.Lotion traitante anti-pelliculaire,YVES ROCHER, 32₪ 5.

BEAUTÉ Vous avez la tête couverte Béret, foulard, chapeau ou perruque, quelque soit le couvre-chef pour lequel vous avez opté, adaptez-le à la vraie nature de vos cheveux. Sarah a de très longs cheveux noirs bouclés et crépus. « J’ai toujours rêvé d’avoir les cheveux raides » nous dit-elle d’emblée. Quand elle se décide à se couvrir la tête il y a 7 ans, elle se rue donc tout naturellement vers une perruque raide. « Quand je l’ai mise la première fois, je ne me suis pas reconnu, j’avais la sensation d’entendre mes cheveux hurler ‘libère nous’». La vendeuse la rassure: « il faudra juste te couper 20 cm de longueur et tu seras plus à l’aise ». Sarah décide de se rabattre sur un foulard. « Je n’avais pas du tout envie de me les couper. J’aime mes cheveux longs et mon mari aussi ». Sabrina, se couvre la tête depuis le jour de son mariage, il y a tout juste 10 ans. « Dix ans de bérets et de chapeaux, ça laisse des traces ». Celle qui avait les cheveux déjà fins, les trouvent encore plus fragiles qu’avant. Pour leurs donner plus de peps et de volume, la jeune maman de 34 ans multiplie les soins et se découvre la tête dès qu’elle le peut. « Quand je suis à la maison seule, je me lâche les cheveux, même si dès que je dois faire une beraha je remets un foulard, ça me fait un bien fou ». Stéphanie est coiffeuse depuis plus de 20 ans à Paris. Bien que

non-juive, elle s’est spécialisée dans le traitement des cheveux des femmes juives pratiquantes qui se couvrent la tête. Elle nous livre quelques conseils : « Il faut s’occuper de vos cheveux comme si vous n’aviez pas la tête couverte » explique-telle d’emblée. « Je vois trop de femmes qui ne s’en soucient pas, parce que leur perruque est tellement belle que la santé et la beauté de ce qu’il y a dessous n’est pas un sujet ». Autre conseil de Stéphanie, on essaie au maximum de ne pas placer les pinces de la perruque aux mêmes endroits. « Le frottement des pinces à la même place casse les racines et peut à la longue créer un phénomène de mini-calvitie dans certaines zones ». Mais attention, notre experte rassure « C’est valable pour une femme qui ne se couvre pas la tête et qui place sa pince ou sa raie toujours de la même façon ». Monique, 18 ans de perruque a commencé l’an dernier à perdre ses cheveux en grande quantité. Traitée et suivie par un dermato, elle nous explique « J’aurais perdu mes cheveux avec ou sans perruque selon tous les médecins que j’ai vu » nous explique la sexagénaire qui concède tout de même que « porter la perruque ne facilite pas la repousse ». « J’aurais perdu mes cheveux avec ou sans perruque selon tous les médecins que j’ai vu». B.E.

Conseils pour toutes Que vous ayez la tête couverte ou pas voici nos conseils pour des cheveux au top de leur forme. Ne brossez jamais vos cheveux lorsqu’ils sont mouillés, Ils sont plus sensibles et donc plus enclins à se casser. Pour éviter ça, pensez à bien vous brosser les cheveux avant de prendre votre douche puis après une fois qu’ils sont secs. Et si vraiment, vous ne pouvez pas vous en passer, pour éviter d’avoir les cheveux emmêlés, préférez alors un peigne en bois, moins agressif qu’une brosse en plastique. On démêle ses cheveux en commençant par les pointes, ca évite de fragiliser les chevelures ayant tendance à s›emmêler. Une fois sortie de la douche, enveloppée dans votre serviette, rincez vous une dernière fois les cheveux avec de l’eau froide. En resserrant les écailles, elle rend les cheveux brillants. Il est interdit de se parfumer les cheveux.L’alcool abîme la fibre capillaire.

Avant de se coucher, on les brosse et on adopte une coiffure de nuit type tresse ou queue de cheval. On pense au moins deux fois par mois à nettoyer brosses et peignes. Pour les désinfecter rien de plus simple : on vers une cuillère à soupe de vinaigre blanc dans une bassine d’eau. On laisse tremper ses outils capillaires une demi-heure avant de les rincer. On ne sort pas du mikvé les cheveux mouillés. D’ailleurs on ne sort jamais les cheveux mouillés. C’est le meilleur moyen de leur faire prendreun bon bol de poussière et la pollution. On ne zappe pas l’étape du séchage avec un sèche-cheveux à chaleur moyenne. On ne colle pas le séchoir près des racines. On peut même utiliser un soin anti-chaleur s’ils sont très abîmés.

On arrête de se toucher les cheveux toute la journée. C’est le meilleur moyen de les salir et les graisser.

LE + DE NOUVELLE Certains aliments riches en vitamines C, E, et A favorisent la bonne santé capillaire. C’est le cas des céréales, de la viande, des pêches, des épinards, des carottes et des poivrons. Ça tombe bien, ils ne sont pas très caloriques alors on n’hésite pas !

FOCUS BEAUTÉ

PAUSE BIEN-ÊTRE A TEL-AVIV

A Tel Aviv, en plein Shouk Hacarmel, au milieu des fruits, des légumes et autre gâteaux orientaux, Gisèle a ouvert un véritable havre de paix dédié à la beauté. Outre le brushing impeccable à 50 Shekel, sa technique de coupe, les couleurs et les mèches sont très prisées par ses inconditionnelles clientes de Neve Tsedek. Ce salon de beauté tout à fait original propose également des soins, comme le maquillage permanent ou encore le bronzage en cabine. Un lieu inattendu, atypique et surprenant qui ne lésine pas sur la qualité de l’accueil et des soins. A découvrir absolument !

GISELE 3 rue HACARMEL angle de la rue Kalisher (en bas du Shouk) Tel Aviv-Yaffo | 03-5617717

Jezel

4 SOINS

POUR PRÉPARER SA PEAU AVANT L’ÉTÉ SE PREPARER AU BRONZAGE DE L’INTERIEUR 1 | Soigner le contenu de votre assiette, les pigments des fruis et legumes influencent la pigmentation de la peau. Bronzer rapidement, en évitant les coups de soleil et sans abuser des UV, c’est possible ! Certains aliments dopent le bronzage et protègent votre peau du dessèchement… Conseils pour une jolie peau hâlée en bonne santé: le Bêtacarotène : il stimule la mélanine! 2 | Entretenir sa peau au quotidien en la nettoyant matin et soir, mais aussi utiliser des peelings ou gommages doux pour exfolier les cellules mortes accumulees a la surfacede l’epiderme au moins deux fois par semaine. Une peau lisse et nettoyer assure un bronzage unifie sans taches. 3 | Appliquer des cremes jour /nuit a base de vitamine C renforce l’eclat et le rafermissement de la peau et améliore la production de collagène et un effet sur la microcirculation cutanée. 4 | En institut Procéder par un nettoyage profond de la peau , points noirs et autres toxines s’accumulent du derme vers l’épiderme. L’esthéticienne prendra soin d’extraire progressivement les dechets cellulaires... virginie.yofi@gmail.com - 09.88.200.46 - 052.27.238.26 1, rue Krauze - Netanya

Il est recommandé de nettoyer 3 fois consécutives à raison d’une fois par mois,sachant que l’épiderme se renouvelle tous les mois (commes le cycle menstruel). Ainsi le nettoyage sera profond et la peau saine pour tout l’été! L’équilibre de votre peau saine sera a entretenir tous les deux a trois mois maximum. Bonne hygiène, bonne santé et belle eclat de votre peau!

FOCUS BEAUTÉ

DES SOINS HAUT DE GAMME ET BIO EN EXCLUSIVITE CHEZ WILLIAM MANINO !

Salo n Expe rt L’Oré a 2016 l !

Asphyxiés par la pollution, grignotés par les UV, saturés par la pétrochimie, nos cheveux rêvent de nature. Soins verts, colorations écolos et formules bio pour leur donner un nouveau souffle, un super-volume et une texture brillante. Désormais plus besoin de prendre l’avion pour se procurer ces soins natures très haut de gamme, le Salon WILLIAM MANINO l’Oréal expert les a faits venir tout droit d’Italie pour le plus grand bonheur de nos cheveux !

llier le meilleur de la technologie à la puissance des ingrédients botaniques, c’est le credo depuis 1984 de la célèbre marque made in Italie Philip Martin’s: « Des produits “naturels” haut de gamme, efficaces et respectueux de la nature, qui répondent vraiment aux désirs et à l’attente des femmes. Une ligne Pur Végétal, 100 % à base de plantes, avec pour seuls conservateurs des huiles naturelles » explique Jennifer, directrice de Philip Martin’s Professionnels. Des ingrédients naturels formulés sans silicone, sans ammoniaque, sans parabène et sans ppd, qui offrent cependant un toucher particulièrement doux et agréable. Des couleurs non toxiques qui agissent comme des soins réparateurs et même antichute. Elles couvrent 100% des cheveux blancs, respectent l’écosystème du cuir chevelu et ne présentent donc aucun risque d’irritation ou

de sensibilisation du cheveu. Une gamme de produits si large qu’elle apporte une solution ciblée et personnalisée à chaque problématique. Judicieusement associés, les extraits de plantes agissent en synergie pour répondre avec précision aux besoins multiples des cheveux. Sans artifice et en respectant leur nature. WILLIAM MANINO était déjà précurseur en matière de soins capillaires traitants naturels en proposant les couleurs Inoa de chez L’Oréal. Avec la gamme de produits Philip Martin’s, il confirme son souci de procurer aux femmes en Israël les meilleurs produits et soins tout en respectant chaque nature de cheveux, et en préservant la nature. La rencontre entre l’expertise de William Manino et les produits Philip Martin’s est un pur bonheur pour nos cheveux, on peut désormais leur offrir une séance de Hair SPA exclusif et bio.

HAIR SPA PHILIP MARTIN’S BY WILLIAM MANINO Soin nourrissant réparateur pour cheveux secs et fragilisés Soin à base d’huiles d’olive et de jojoba avec apport de chaleur par vapeurs chaudes pour faire pénétrer le produit et massage du cuir chevelu. 30mn entre 80 et 120₪ Soin purifiant pour cuir chevelu gras Soin à base d’aloe véra pur, vapeurs chaudes, massage du cuir chevelu. 30mn entre 80 et 120₪ Soin fortifiant antichute Soin à base d’ortie, vapeurs chaudes, massage du cuir chevelu. 30 mn entre 80 et 120₪ Soin Express Selon les besoins spécifiques de vos cheveux : cheveux secs ou gras, problème de pellicules, manque de volume ou encore cheveux fragilisés. Shampooing spécifique + soin Philip Martin’s avec vapeurs chaudes.

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L’ESSENTIEL

RUTH

La force de persévérance

Le Livre de Ruth est un des cinq rouleaux (Megillot) lus chacun pour une fête donnée1et le second à porter le nom d’une femme, après la Megillat Esther. Voici le récit tout à fait surprenant d’une princesse d’un peuple étranger et ennemi d’Israël qui va renoncer à tout ce qu’elle est et à tout ce qu’elle possède pour rejoindre le peuple juif et pour se rapprocher de D-ieu au point de devenir la mère de la royauté d’Israël. LE RÉCIT Nous sommes aux alentours de l’an 2700 avant l’ère moderne à l’époque des Juges. Le peuple juif est entré en terre d’Israël et a fini la conquête du pays. Préoccupé par le partage des terres, il s’est quelque peu détourné de D-ieu. Comme une mise en garde venue du Ciel, une famine s’abat sur la terre sainte. Elimélekh, est une grande figure de la ville de Beth Le’hem. Son statut et ses grandes richesses font de lui un homme respecté. Malgré sa position et l’aide qu’il aurait pu apporter au peuple en ces temps difficiles, il prend la décision de quitter la terre d’Israël accompagné de sa femme Naomi et de leurs deux fils, Mahlon et Kilion pour s’installer à Moab (la Jordanie d’aujourd’hui). Cette erreur lui sera fatale. Très vite il perd une grande partie de ses biens, ses deux garçons épousent des princesses moabites Ruth et Orpa, toutes deux non-juives. Quelque temps plus tard Elimélekh meurt. Ses deux fils mourront eux aussi laissant Naomi accablée et complètement démunie. Cette dernière décide de rentrer en terre d’Israël à Beit Lé’hem, et conseille à ses brus de la quitter et de retourner vers leurs dieux. Orpa retourne à Moab mais Ruth refuse. Malgré les efforts de Naomi pour la dissuader, Ruth renonce à son rang de princesse pour suivre Naomi et se joindre au peuple d’Israël. Arrivée en terre d’Israël à l’époque des moissons, toutes deux dans une situation précaire, Ruth va glaner dans les champs pour pouvoir survivre. Le propriétaire du champ où elle se rend régulièrement se nomme Boaz ; il est le neveu du défunt mari de Naomi. Boaz remarque l’attitude noble de la jeune femme. Ruth prend l’initiative, sur le conseil de sa belle-mère, de demander à Boaz de l’épouser. Le mariage de Boaz avec sa cousine par alliance, laissée sans enfant est souvent assimilé à une union relevant du Yibboum,2 ce qu’elle n’est pas à proprement parler (Devarim 25 :5-10). De l’union de Ruth et Boaz naîtra un garçon Oved, dont l’éducation sera confiée à Naomi. Oved est le grand-père paternel de David Hamaleh.

RUTH ET LA FETE DE CHAVOUOT Le lien le plus évident entre Ruth et la fête de Chavouot, c’est David Hameleh. Il est né et il meurt à Chavouot. Il est l’arrière petit-fils de Ruth. Il y a ensuite la dimension que prend sa conversion dans le récit. Chavouot commémore l’acceptation de la Torah par le peuple juif et le Livre de Ruth décrit aussi cette acceptation par un individu isolé. Avant le don de la Torah, les enfants d’Israël étaient des Hébreux, considérés comme des “gerim” (des non-juifs). Il faudra attendre le don de la Torah pour que nous devenions des yehoudim. Tout comme le fera Ruth, il faudra passer par cette phase de conversion et par l’acceptation de la Torah. Ruth n’est pas une convertie ordinaire. Son nom nous apporte une indication sur sa véritable identité. En hébreu, le nom “ Ruth “ est composé des lettres ‫(ר‬resh), ‫( ו‬vav), ‫( ת‬tav), qui s’additionnent et donnent en valeur numérique le nombre 606. Tous les êtres humains ont l’obligation de respecter les sept lois noachides - ainsi nommées parce qu’elles furent données après le Déluge. En tant que moabite, Ruth aussi avait cette obligation. Si vous ajoutez ces 7 commandements à la valeur de son nom, vous obtiendrez 613, le nombre des commandements de la Torah. L’essence de Ruth, son énergie vitale, fut cette découverte et cette acceptation des 606 commandements qui lui manquaient. Ruth - la personne en quête du divin par excellence – est présentée comme le modèle à suivre. Si nous pouvions apprendre à lui ressembler dans notre acceptation personnelle de la Torah (l’acte du Service divin qui est l’essence même de Chavouot), nous réussirions à absorber l’intégralité de l’élévation spirituelle que D-ieu nous offre à Chavouot. (Voir le commentaire du Gaon de Vilna sur le Livre de Ruth). Lorsqu’un ger (un non-juif) se joint en toute sincérité au peuple

L’ESSENTIEL juif, il vient l’enrichir et son niveau spirituel peut atteindre Il semble qu’elle ait conscience que ce qu’elle devait accomplir des sommets qu’une personne née juive n’atteindra peut-être était bien plus grand qu’elle. Elle est à l’origine de la descenjamais. dance de « Machiah » elle, la femme à laquelle on ne s’attend A cet égard, la conversion de Ruth est d’une telle sincérité, son pas, elle, la convertie de Moab. niveau si élevé qu’elle parvient à réparer les fautes de ses anEsther a renoncé, Rahel a renoncé, Abraham était prêt à renoncêtres et qu’elle aura le mérite d’engendrer la royauté d’Israël. cer au seul et unique fils que D-ieu lui avait accordé. Et le reRuth arrive en Israël à la noncement c’est l’annulation de fin du printemps qui coïnà son point culminant, il faut « Ne me presse pas de te laisser, de retourner soi cide avec les moissons. énormément de modestie et de C’est le moment où l’on loin de toi! Où tu iras j'irai, où tu demeureras grandeur d’âme pour y parvenir. récolte l’Omer, offrande sûr que ces degrés de reje demeurerai; ton peuple sera mon peuple, Bien d’orge nouveau qu’on apnoncement sont élevés mais il y a portait au Temple. Tous les et ton Dieu sera mon Dieu; où tu mourras je certainement un message à retenir commandements liés à la mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Eternel pour nous qui avons tant de mal à terre d’Israël ont pour firenoncer. me traite dans toute sa rigueur, si autre nalité de rappeler la dépenRuth nous enseigne aussi la force dance toute particulière de chose que la mort vient à me séparer de toi » de la persévérance. Elle ne s’est cette terre et de ses habipas arrêtée en route, elle n’a pas tants à D-ieu. Il semble rebroussé chemin, elle n’a pas Ruth 1 : 16-17 donc que pour elle, comme cédé aux tentatives répétées de pour l’ensemble du peuple Naomi pour la décourager de la juif, l’acte nécessaire à la concrétisation de « la conversion » suivre. Elle a mené son cheminement jusqu’à son terme qui doit passer par la conquête du pays. Ruth doit conquérir le pays, ne sera qu’un commencement puisque la naissance de l’enfant rien ne lui est donné au départ ; elle se trouve dans le dénuequ’elle aura avec Boaz est le point de départ de quelque chose ment, réduite à la mendicité et quel contraste pour elle, fille d’infini. du roi de Moab, selon le midrach. Seule une foi indéfectible La persévérance, la capacité de renoncement : voici deux qualia pu lui permettre de passer du statut de princesse à celui de tés qu’il faut impérativement développer dans tout le processus mendiante. de l’alyah. Rejoindre Eretz Israël demande de renoncer. On voit donc que la lecture du Livre de Ruth pendant la fête Renoncer à sa famille, à ses amis, au pays où on a grandi, à sa de Chavouot n’est pas le fruit du hasard. Le fait que l’action maison, à ses habitudes, à son travail parfois. Une fois arrivé soit située à l’époque qui précède et annonce cette fête nous en Israël, sans persévérance comment apprendre la langue ? montre bien que la Torah n’est pas théorique, mais que c’est Comment s’habituer à son nouvel environnement ? Comment bien au contraire, dans le temps et l’espace réel de la vie qu’elle parvenir à comprendre et à respecter ceux qui sont arrivés bien s’accomplit. avant nous ? Ruth, c’est l’histoire d’une femme dont la vie était tranquille, RUTH ET NOUS pleine de privilèges. Elle abandonne cette aisance pour la véLa Torah a été définie dans le midrach par le mot « hessed », rité, elle accepte la Torah. Afin de s’approcher davantage de qui signifie “bonté”, et l’histoire de Ruth tourne elle aussi autcette vérité elle s’installe en Israël, pays qui a priori n’a rien à our de ce concept puisqu’elle incarne la bonté et la générosité. lui offrir et qui finira, grâce à sa modestie et à sa persévérance, Générosité qui a tant manqué au peuple de Moab à l’égard par lui ouvrir un chemin infini. Ruth, c’est l’histoire d’une éléd’Israël. vation spirituelle et physique, l’histoire d’une l’alyah. Ruth, à l’image des grandes figures de notre histoire, possède des qualités humaines dont nous avons beaucoup à apprendre. Alyah Soudry Le renoncement en fait partie. En hébreu Ruth s’écrit ‫ רות‬qui est aussi l’acronyme de ‫ ותר‬qui signifie « renoncer ». Elle renonce à tout, sa famille, son pays, ses titres, ses richesses, aux honneurs, à son avenir, aux enfants qu’elle aurait pu avoir. Elle renonce pour suivre sa belle-mère Naomi qui n’a rien à lui offrir, elle renonce pour mieux se rapprocher de la vérité et de D-ieu en rejoignant de la manière la plus entière qui soit, le peuple juif. Même une fois arrivée en Israël, elle renonce à un mari jeune pour Boaz qui a près de 80 ans. Elle renonce même à son 1 La lecture des cinq Megillot est faite : enfant qui sera élevé par Naomi. - Le Cantique des Cantiques,à Pessah - Le Livre de Ruth, à Chavouot - Les Lamentations, à Tichah be-Av - Qohelet, à Soukkot - Le Livre d’Esther, à Pourim 2 Mariage contracté entre une veuve dont le mari est mort sans enfant et le frère du défunt. Sources : Meguilat Ruth / Rabanit Yemima Mizrahi / Rabanit Ben Ishai / modia.org / lamed.fr / modia.org / judaisme.sdv.fr réflexions sur le livre de Ruth / par manuel Weill

PORTRAITS

« SEXE FAIBLE ». REALLY ?

La femme juive aspire à devenir une « Eshet h’ayil », une « femme vertueuse.» Le texte des Proverbes la loue, la chante, la magnifie. Elle incarne l’épouse modèle, la mère aimante et travaille pour pourvoir aux besoins de son foyer. Mais l’étymologie du terme « hayil » provient également de la racine « hayal ». Parce que la femme parfaite est aussi femme soldate, femme vaillante, femme de poigne. « Nouvelle » vous offre trois nouveaux portraits de femmes d’exception qui ont sublimé leur vie… et la nôtre.

Aliza Magen Et si James Bond était une femme…

ous avons décidé de rendre hommage à celle qui fut une légende, une pionnière en la matière, celle que tout le monde désigne comme véritable exemple, symbole de fierté : Aliza Magen, ex commandante adjoint du Mossad. En 1996, elle est la première femme à atteindre ce poste au sein de la communauté si secrète du renseignement israélien. Elle y accède après s’être distinguée lors de centaines de missions… Elle raconte : « A cette époque l’entrainement qu’un membre du Mossad devait suivre pour être apte à participer à une mission n’était pas le même. Un jour, j’ai reçu un appel me demandant si j’étais prête à voyager en Crète. J’ai répondu sans hésiter : « oui, quand ? », on me répondit : « aujourd’hui ». Passeport en main, je m’envolais pour ma première mission en dehors d’Israël. » Aliza Maguen est née en Israël, à Jérusalem. Ses parents avaient fui l’Allemagne au début de la guerre, lorsque son père avocat fut interdit d’exercer dans un tribunal. Ses parents avaient décidé alors de faire leur valise et de monter en Palestine. Aliza est recrutée par le Mossad dans les années 60 et, très

Hannah Szenes

endant cette terrible période, d’autres femmes jouèrent un rôle majeur pour sauver les juifs en Europe sous domination nazie. Citons notamment la parachutiste Hannah Szenes. Né en 1921 d’une famille juive assimilée, elle fait ses études

vite, est amenée à jouer un rôle prépondérant en son sein, alors que la chasse contre les nazis nécessitait un agent parlant parfaitement l’allemand, notamment pour traquer Eichmann puis dans de nombreuses affaires destinées à poursuivre les allemands en fuite. Les missions s’enchainent… La plupart sont inconnues du grand public. Mais évidemment ce qu’Aliza Maguen ne peut librement raconter, seule notre imagination peut essayer de deviner… Selon elle, la force du Mossad ne réside pas en sa force physique consistant à exterminer l’ennemi ; ce type d’opération ne représente qu’un pourcentage minime des actions du Mossad. « Tu tues un ennemi, demain se lèvera un autre. » La force de cet organisme mythique réside plutôt en sa capacité à informer, prédire l’avenir, parer un problème… danger en devenir. Evidemment, nous ne saurons jamais à quel point le travail d’Aliza Maguen influença l’histoire… Chacun de ses silences en dit plus long qu’un récit… Ce qu’on en sait suffit néanmoins à la hisser au rang d’héroïne. Quant au reste… Chut ! C’est un secret !

dans une école protestante qui accepte juifs et catholiques en son sein. Alors témoin de la précarité de la situation des juifs en Hongrie, elle décide d’embrasser la religion juive et rejoint une organisation étudiante sioniste « Maccabea ». En 1939, diplôme en main, elle émigre en Palestine : « mon âme aspire à vivre en Israël », dira-t-elle. Dans sa volonté de participer à la construction de ce pays qu’elle aime tant, elle décide d’intégrer l’école d’agriculture puis rejoint les rangs de la « Haganah », groupe paramilitaire. Hanna a 23 ans lorsqu’elle rejoint les 37 membres d’un groupe de parachutistes ayant suivi l’entrainement spécial britannique et visant à s’infiltrer en Europe pour renseigner l’armée britannique sur la situation des juifs et les sauver d’un destin funèbre. En 1944, elle est envoyée en mission de sauvetage vers une Europe occupée par les nazis. Elle écrit alors à sa mère : « Vastu me comprendre ? Il existe dans la vie des évènements auprès desquels l’existence humaine est peu de choses, un jouet sans valeur, des moments où l’on est obligé d’agir, même au prix de la vie elle-même… » L’aventure est périlleuse, les chances de succès sont faibles et ses deux collègues de missions Yoel Palgi et Peretz Goldstein décident d’interrompre leur tâche qu’ils jugent trop périlleuse. Mais Hannah tient à apporter une lueur de lumière et d’espoir à ses juifs qui vivent dans l’obscurité et la peur…. Alors elle continue… seule ! Capturée par les allemands alors qu’elle essayait de traverser la frontière hongroise, Hannah est emprisonnée et torturée. Ses

PORTRAITS bourreaux veulent le code de son émetteur pour localiser les autres partisans. Elle ne leur révèle pas. Ils amènent sa mère dans sa cellule et menacent de la torturer à son tour, mais Hannah garde le silence. Décidée à remonter le moral des autres détenus de la prison, elle chante et communique avec eux à l’aide de signaux envoyés par des jeux de miroir, de lettres hébraïques découpées et placées aux fenêtres de sa cellule, et d’un dessin… celui de la Maguen David tracée dans la poussière du sol de sa geôle…

Hanna sera jugée pour haute trahison et fusillée le 07 novembre par un peloton d’exécution. Des décennies plus tard, en 1993, sa famille sera informée qu’une cour militaire hongroise l’a officiellement innocentée. Elle est actuellement enterrée au cimetière du mont Hertzl à Jérusalem. Les héroïnes meurent mais leur témoignage, leur empruntes, leur message d’espoir, leur cris du cœur restent… Hannah laisse derrière elle cette image d’une jeune femme fière, sioniste, courageuse… et des poèmes… tout un recueil.

Sonia Delaunay

crire, peindre, sculpter… Nombreux sont les artistes juifs qui trouvent dans l’art le moyen de s’échapper, de s’exprimer. L’art abstrait est souvent caractérisé d’ « art juif ». Mais derrière cette appellation à consonance quelque peu antisémite se cache peut-être l’inconscient du juif qui de tout temps a appris à interpréter des textes du talmud, à chercher au-delà des mots qui s’imposent, des images qui dévoilent, du sens premier qui limite... L’abstrait comme symbole de liberté. Sonia Delaunay aimait allier l’ordre et le lyrisme, l’abstrait et le sensuel. Née Sophie Stern, Sonia est née le 14 Novembre 1885 en Ukraine. Très jeune, son oncle lui ouvre les portes d’un milieu luxueux et cultivé. Il possède une belle collection de tableaux qui attire l’attention de la jeune fille. Elle se fait remarquer par son professeur de dessin qui lui fait intégrer une école d’art. Plus tard, mariée à un français, elle découvre la richesse culturelle de Paris et entre à l’académie de la palette à Montparnasse. Néanmoins, elle étudiera assez peu les beaux-arts. Les structures encadrées, les professeurs qui corrigent les élèves, créent, selon elle, une confusion dans l’esprit des étudiants. Sa force de création est intuitive, instinctive. Elle part à la découverte des artistes et des œuvres exposées dans les galeries du quartier. Le « Fauvisme » l’exalte mais elle veut le dépasser… Elle aime les couleurs fortes, vives, éclatantes… elle refuse les compromis, les demi-tons, les formules théoriques. Elle est passionnée, entière… fauve ? Sauvage! Son premier tableau « Philomène »

est applaudi et exposé au Musée d’Art moderne de Paris en 1999. S’ensuivent de nombreuses œuvres, parmi lesquelles : « Jeune fille endormie », « Nu jaune », « les prismes électriques », « Danseuses de Flamenco »... Tous célébrant la couleur. En 1908, Sonia présente sa première exposition personnelle à la galerie Uhde où elle fait la rencontre de celui qui deviendra son deuxième époux. Robert Delaunay est également peintre. La fougue de Sonia fait écho en lui et ensemble ils vivent intensément leur art. A cette période, Sonia veut toucher à tout : tapisseries, broderies, gravures, puis affiches lumineuses... « Désormais les artistes vont pouvoir écrire, sentir, penser, dessiner, crier en tubes luminescents. » Elle se met au défi d’élever tous les domaines de la vie moderne à l’art et crée de véritables chefs d’œuvre d’un genre nouveau nommé par Guillaume Apollinaire : « l’Orphisme ». La volonté du couple Delaunay de créer le mouvement via les contrastes de couleurs les prédispose à se tourner vers le théâtre, les ballets, les costumes, les décors. « Cléopâtre », « Le triomphe de Paris », « Les quatre saisons »… autant de pièces sublimées par leur conception de l’harmonie, par leurs créations insolites. Sonia se lance alors naturellement dans la mode ! Ses robes connaissent un engouement sans précèdent. Elle ira jusqu’à créer des robes assorties aux célèbres voitures de l’époque en jouant toujours sur les motifs et les formes géométriques. Des formes copiées dans le monde entier. Et à ceux qui regrettent qu’elle ne wconcentre pas tout son talent uniquement aux beaux-arts, de répondre: « le genre mineur n’a jamais

été pour moi une frustration artistique mais une expression libre, une conquête d’espaces nouveaux, l’application d’une même recherche ». La crise de 1929 arrachera Sonia à ses activités. Elle devra fermer l’atelier. Ce qui loin de l’attrister lui permet de revenir à son premier amour : la peinture. La perte de son mari et la guerre sévissant l’encouragent d’ailleurs à peindre sans relâche pour vivre, survivre… « J’aime mieux la création que la vie et il faut que je m’exprime avant de disparaitre ». Sonia Delaunay est la première femme à avoir eu de son vivant une rétrospective au Musée du Louvre en 1964. L’une de ses toiles figure au Musée d’Israël à Jérusalem. Elle décède en 1979 après avoir reçu la distinction d’officier de la légion d’honneur et avoir rempli son objectif : sa technique, sa recherche seront source inspiration pour les générations à venir.

La femme. Nul doute qu’elle nous en fait voir de toutes les couleurs. Femme de tête, femme de cœur… Passionnée, exaltée, dévouée… Qu’il est loin et révolu le mythe du « sexe faible. » La femme est par nature généreuse, donneuse. Alors, son talent, son empathie, son exubérance, sa magie… elle l’offre, la partage, la dévoile, en fait cadeau au monde parce que celle qui porte la vie sait parfois risquer la sienne pour en sauver d’autres. Parce que celle qui possède en elle la faculté de créer sait aussi animer une toile vierge, laisser son empreinte… étincelle d’éternité. Johanna K. Levy

SAVEURS

La C

partition culinaire du chef

CYRIL CAUREL

yril Caurel, retenez bien ce nom, vous n’avez pas fini d’en entendre parler. Ce jeune chef a tout juste vingt-six ans et déjà plus de dix ans d’expérience en cuisine. Son domaine de prédilection, le salé. Son parcours, une formation de haute gastronomie auprès des plus grands, Bernard Loiseau, Guy Savoy, Alain Ducasse, pour ne citer que ceux-là. Après avoir parfait sa technique et ses connaissances dans les cuisines d’établissement de renom de France et d’ailleurs, il lance son Catering et devient très vite celui que l’on sollicite pour les galas de Vogue France ou pendant les Fashion Weeks de Paris. En mars 2015, lors de vacances improvisées en Israël, il découvre le pays, redécouvre ses racines et sous le charme d’une belle Israélienne décide de s’installer. “Ici j’ai la chance de me rapprocher chaque jour un peu plus de mon identité, de ce que je suis ; en France dans le milieu dans lequel j’évoluais c’était plutôt le contraire ». Lorsqu’il sort de son sac de sport Marc Jacobs un livre d’illustrations culinaires venues des quatre coins du monde, je comprends qu’il n’a pas tout à fait posé ses valises : « Je vais continuer de voyager, pour moi comme pour mon travail c’est essentiel, mais je sais désormais que c’est ici que je veux vivre ». Le jeune chef aux allures de Tel-Avivi, exerce son talent auprès du chef Eyal Shani. Les établissements du chef Shani, sont des lieux très prisés par les Hipsters de la ville qui ne dort jamais. “Les chefs israéliens ont énormément de talent et si on l’associe à la technique très précise que l’on acquière en France, on peut arriver à de grandes choses et c’est précisément en ça que nous, chefs français, avons beaucoup à apporter ». Lorsque je lui demande ce qui l’inspire, il répond d’abord et sans hésiter : « le Sud », rien d’étonnant pour cet originaire de Marseille. « Je puise mon inspiration dans les saveurs, les couleurs et les odeurs du Sud, c’est là que je suis né et que j’ai grandi, cependant les goûts et les parfums exotiques sont également une composante de mon travail. Cuba, les îles, les lieux baignés par le soleil recèlent de produits étonnants, d’épices uniques qui donnent à un plat une dimension inattendue. Je les ai découverts en travaillant auprès de chefs locaux et notamment dans un restaurent trois étoiles dans les îles ». Le style du chef Caurel est à la frontière entre authenticité et modernité, entre Provence et contrées lointaines. Il y a dans sa cuisine quelque chose de presque musical tout comme son accent. Une cuisine que vous pouvez découvrir en faisant appel à lui puisqu’en parallèle de sa collaboration avec le chef Shani, il lance son propre Catering. Que le rêve israélien commence… Eliane Sebban

RECETTES Saveurs d’été

ARANCINI AU RIZ CRÉOLE Les ingrédients pour 4 personnes : 200g de riz Deux carottes Un oignon blanc Un demi poireau

Une betterave Chioggia Une demie botte d’aneth Une demie botte de coriandre 80g de farine

Quatre jaunes d’œufs 80g de chapelure panko Trois oignions verts Un sachet de clous de girofles (2 unités)

recette à découper

Pour le riz : Rincer le riz deux à trois fois dans de l’eau claire puis l’égoutter. Pour les légumes : Tailler finement en mirepoix les carottes, oignons ainsi que l’ail. Les incorporer dans une poile avec de l’huile d’olive. Laisser cuire à feu doux durant une quinzaine de minute. Une fois que ces derniers ont une forte coloration les retirer. Pour le bouillon de légumes : Laver les légumes et les couper et porter le tout à ébullition dans une casserole remplie d’eau. Une fois la cuisson terminée, filtrer le tout. Pour la mixture : Une fois les 3 étapes précitées terminées, mettre dans une casserole avec un filet d’huile d’olive le riz. Laissez cuire jusqu’à ce que ce dernier devienne nacré et y ajouter le mirepoix. Incorporer ensuite des herbes fraiches (aneth, coriandre et pousse d’oignon vert). Mouiller ensuite le tout avec le bouillon et assaisonner avec du sel et du piment d’espelette. Laissez cuire. Une fois la cuisson du riz terminée, étaler le tout sur une plaque de conditionnement et placer au frais pendant 10 min. Pour la panure à l’anglaise : Sortir les boules du réfrigérateur. Rouler chaque boule dans la farine, puis dans les oeufs et enfin dans la chapelure japonaise (panko). Répéter l’opération puis réserver au frais. Pour la cuisson : Faire chauffer l’huile à 160 °C. Plonger les boulettes dans le bain d’huile et les laisser dorer pendant environ 1 min. Les débarrasser ensuite sur un papier absorbant et les assaisonner de sel fin.

PESTO A L'AMANDE BLANCHE Les ingrédients pour 4 personnes : Vieux comté en poudre 60g de pignons torréfiés 50g d’amandes blanches Une botte de basilic 1. A l’aide d’un mixeur, faire tourner une botte entière de basilic, du parmesan en poudre, une gousse d’ail, de l’huile d’olive et des amandes blanches. 2. Passer le tout à l’aide d’un tamis.

recette à découper

3. Assaisonner avec du sel et du poivre blanc.

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CHOCOLAT BELGE CASHER

Ouverture à Raanana NOUVEAU ! Arrivage de chocolats parvés

Le plaisir du chocolat Halavi s’invite à votre table de Chavouot Rehov Ahuza 71 - Raanana - 09 8849939 - www.daskalides.co.il

BIEN-ÊTRE

LE SPORT QUI VOUS VA !

La période estivale approche à grand pas, vous avez décidé de prendre du temps pour vous et de vous mettre au sport. Oui mais voilà, les pratiques sportives proposées sont très nombreuses et dans cette multitude vous êtes un peu perdu. Edith Belhassen, coach sportif diplômée de l’Institut Wingat, vous propose un petit tour d’horizon des pratiques les plus en vogue et les plus répandues afin de vous aider à trouver la discipline qui convient le mieux à votre personnalité, celle qui tonifie le corps, qui rebooste l’esprit et qui vous ressemble.

Vous êtes dynamique, vous aimez l’ambiance et le monde, vous avez un trop plein d’énergie ou vous voulez évacuer votre stress, la Zumba est faite pour vous. Cette discipline à mi-chemin entre danses latines et cours de fitness est arrivée de Colombie il y a quelques années, elle est rapidement devenue l’une des activités favorites des femmes dans les salles de sport du monde entier. Du point de vue physique, les bienfaits d’un cours de Zumba sont nombreux : les chorégraphies s’enchaînent, un travail cardio-vasculaire est donc effectué. La souplesse est également travaillée grâce aux déhanchés que les danses latines exigent. De nombreuses parties du corps sont également sollicitées : cuisses, fesses, ventre, bras... un cours de Zumba permet de dépenser en moyenne entre 500 et 800 calories selon l’intensité que vous décidez de donner à votre cours. Mais la Zumba possède également des bienfaits psychologiques : la musique, l’esprit de convivialité, et le « lâcher-prise » sont des éléments qui permettent de chasser le stress et de redonner le sourire. Il n’est pas nécessaire de savoir danser puisque les pas sont très bien détaillés par le professeur en début de séance, de toute façon chaque personne peut adapter ce sport à son rythme personnel. La Zumba se pratique en salle ou en extérieur à plusieurs avec un ou une prof dynamique de préférence.

ZUMBA

TRX

Vous recherchez une activité facile à mettre en œuvre, une activité que vous pouvez pratiquer partout. Vous voulez renforcez vos muscles, les séries d’exercices et les comités restreints ne vous effraient pas. Le TRX sera parfait pour vous. Ces sangles d’entraînement vous permettent de réaliser des exercices basés sur un principe de travail dynamique. Le TRX associe l’effort lié à la suspension du poids du corps et la résistance de sangles attachées à un point haut. C’est un moyen fantastique de fortifier son corps et d’affiner sa taille en un rien de temps. Vingt à trente minutes d’exercices suffisent pour booster votre métabolisme et dépenser des calories, car tous les muscles profonds travaillent en permanence. Cette pratique vous permet d’alterner force et cardio, ce qui est idéal pour se muscler tout en brulant un maximum de calories. Quel que soit votre niveau, vous obtiendrez des résultats rapides, une évolution constante en respectant votre rythme personnel. C’est un sport qui demande au départ la présence d’un coach afin d’éviter les blessures et surtout pour permettre une utilisation optimale des sangles. Le TRX se pratique seul avec un coach ou en petit groupe, en salle comme en extérieur, on a juste besoin d’un point haut pour fixer la sangle, une branche d’arbre peut suffire.

BIEN-ÊTRE

CROSSFIT

Vous êtes peu ou pas sportive, vous souffrez de stress, fatigue, raideurs. Vous êtes enceinte ou vous venez d’accoucher. Le Pilates, c’est la gym douce qui vous convient. Tout le monde peut pratiquer le Pilates car les exercices, s’ils sont exigeants, ne sont ni violents, ni traumatisants pour le corps. La discipline vise à muscler le corps, mais autrement. Equilibre et maintien sont les maîtres mots de ce sport qui repose beaucoup sur la respiration et les bonnes postures du corps. Le Pilates renforce le corps de façon harmonieuse, rectifie les mauvaises postures, restitue la vitalité physique et stimule l’esprit. Il existe plus de 500 exercices et trois niveaux de difficultés - débutant, intermédiaire et confirmé -. Il est conseillé de commencer par le premier niveau et de progresser peu à peu à son rythme. Tous les exercices sont basés sur ces principes essentiels : la respiration, la concentration, le contrôle, la fluidité, le centrage, l’ordre, la relaxation. Les bienfaits de la méthode sont nombreux : le Pilates diminue les douleurs grâce au renforcement musculaire en profondeur (dos, bassin), il tonifie, affine et assouplit en étirant et raffermissant les muscles. Il améliore le souffle grâce au travail sur la respiration. Il détend et aide à lutter contre le stress physique et mental. Il nous aide à nous redresser grâce au travail postural, on apprend à mieux se tenir. Et si vous rêvez d’un ventre plat, c’est La discipline qui fera de votre rêve une réalité. Le Pilates se pratique en extérieur ou en salle, vous aurez seulement besoin d’un tapis de sol et d’une tenue confortable pour commencer. Un cours de Pilates doit être encadré par un professeur confirmé. C’est lui qui va nous aider à bien nous positionner, à effectuer correctement les mouvements et qui pourra nous en enseigner d’autres. On peut ensuite pratiquer seule chez soi mais si l’on veut vraiment faire des progrès, rien ne vaut un cours bien encadré !

Vous ne concevez pas la vie sans pratique sportive, lorsqu’on vous dit Body Balance vous savez exactement de quoi il s’agit, vous aimez les exercices très physiques et très intensifs et vous avez envie de repousser encore un peu vos limites. Le Crossfit est le sport extrême du moment qui répondra à toutes vos attentes. Une séance de Crossfit mobilise les muscles, fait travailler l’équilibre comme l’endurance, améliore la vitesse et la souplesse et facilite la coordination des mouvements. Tout un programme ! Dans une séance de Crossfit on enchaine de nombreux mouvements : on tire, on lance, on soulève, ou pousse, on saute, à un rythme très soutenu. On utilise des anneaux de gymnaste, des barres de traction des kettlebells (poids), sans pour autant verser dans le bodybuilding et selon les salles de pratique du Crossfit, de nombreux autres accessoires. Les efforts doivent être soutenus et on laisse peu de temps à la récupération entre les exercices. C’est un peu comme un fitness puissant. Les exercices qu’on enchaîne constituent un protocole, le “Workout of the day” (WOD) ce qui signifie l’entraînement du jour, comme une liste des exercices à faire, des exercices qui portent tous un prénom féminin. Le Crossfit a son jargon ! L’idée est de développer sa masse musculaire et sa densité osseuse naturellement et de se mesurer aux autres Crossfitters dans des sortes de « Battle ». La communauté des Crossfitters se lance des challenges en salle (appelée “box”) et sur le Net. En se défiant ainsi, les pratiquants du Crossfit repoussent leurs limites. A tel point que la marque Reebok organise aujourd’hui des championnats de Crossfit sur le même principe que les jeux vidéo, en mettant en ligne son entraînement et le comparant à ceux des autres. Le Crossfit se pratique généralement en salle. Alors qu’aux USA, les lieux dédiés à ce sport sont très répandus, en Israël, les clubs commencent tout juste à se développer. A Tel Aviv, Reebook a inauguré sa première salle (Box) au Namal au mois de février dernier. Cependant le Crossfit peut aussi se pratiquer en extérieur, forêt, parc, à la page, ou pour ceux qui aiment le bitume, en milieu urbain. Edith Belhassen

PILATES

DÉCOUVERTE

LES SECRETS DE QUMRAN

Parce que nous pensons que l’intégration passe aussi par la connaissance d’Israël et de son histoire, Nouvelle, en collaboration avec David Mansour de Tiyoul-Tov, a choisi de vous faire découvrir ou redécouvrir notre pays. Au travers de lieux touristique ou des vestiges de notre présence ancestrale sur cette terre, David nous apporte son éclairage sur l’histoire, sur notre histoire. Pour ce numéro, il nous emmène sur le site de Qumran à la découverte des fameux parchemins de la Mer Morte. artons en l’année 1947 qui fut une année très spéciale. Et complet connu. 17 feuilles de cuir cousues conjointement bout à pour cause, d’une part les nations acceptent enfin la créa- bout, d’une longueur totale d’environ 7m30 ! Il a été confectionné il tion d’un état juif sur sa Terre, le 29 novembre, le plan y a 2300 ans, à l’époque du second Temple. Le livre d’Isaïe traite de de partage établi par l’ONU est adopté par l’Assemblée la déportation du peuple juif à Babylone puis de son retour en Erets générale des Nations Unies! D’autre part, une découverte Israël et de la reconstruction du Beit Hamikdach de Jérusalem sur exceptionnelle changera la face du Monde et renforcera notre droit les ordres du Grand Roi Cyrus II. millénaire sur notre terre! Près du site de Qumran, au nord-ouest de la Mer Morte, des manu- L’ensemble des pièces découvertes représente plus de 100 000 scrits bibliques hébreux sont trouvés, ils sont de plus de mille ans fragments, répartis en 870 manuscrits différents. La méthode de antérieurs aux plus anciens textes connus jusqu’alors. Leur intérêt payer “par pièce” encouragea les voleurs bédouins à multiplier les est donc considérable pour la science biblique. morceaux de rouleaux trouvés en les découpant. On trouva aussi une grotte remplie de Téfillin (phylactères) et de lanières de cuir. Au printemps 1947, un pâtre bédouin parti à la recherche de l’une Les archéologues pensent que les manuscrits ont été écrits entre le de ses chèvres, trouve dans une grotte des grandes jarres qui, pour IIIe siècle avant l’ère vulgaire et le milieu du Ier siècle .Au-delà de la plupart, contenaient des rouleaux de cuir étrangement bien con- la date de l’écriture des documents retrouvés, se pose la question servés, enveloppés dans de la toile. Les rouleaux ont été apportés de la date de leur dissimulation. Il est communément admis que à un antiquaire de Bethléem. Il s’agit là de la version la plus com- l’ensemble des documents a été caché dans les grottes aux alentours munément acceptée, mais on raconte aussi qu’un certain berger de 68, au moment de la première révolte juive contre les romains. bédouin, chassant une bête perdue, entra dans une grotte près de Qumran et trouva des rouleaux de cuir. Il eu la “merveilleuse” idée es manuscrits sont généralement attribués, mais sans preuve de s’en faire des chaussures! Il les confia donc à un cordonnier, qui définitive, à la communauté des Esséniens, les membres de lui, reconnu la valeur et la sainteté des parchemins, celui-ci les livra cette secte dissidente juive étaient selon Flavius Josèphe, cédonc à un archéologue. libataires, végétariens et pratiquaient un mode de vie très austère. D’autres chercheurs pensent que les manuscrits proviendraient de La découverte majeure de Qumran est le rouleau d’Isaïe aleph, de- la bibliothèque du Temple de Jérusalem et auraient été mis à l’abri venu mondialement célèbre. C’est le plus ancien manuscrit hébreu dans des grottes lors de l’approche des romains.

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DÉCOUVERTE

On peut départager les manuscrits trouvés en deux groupes : I/ Tous les rouleaux du Tanah’ sauf le Livre d’Esther, et quelques apocryphes II/ Des rouleaux relatifs aux lois et préceptes de la secte Essénienne: - les rouleaux des commentaires sur la Torah, comme un commentaire de H’abakuk, Josué ou bien sur le Livre des Téhilim (Psaumes du Roi David). - le Manuel de Discipline avec une description de leurs coutumes et visions du monde. - le rouleau d’Actions de Grâce, comprenant des bénédictions, des chants, des remerciements et des prières. - la Guerre des fils de la Lumière contre les fils de l’obscurité, ou ils décrivent les étapes de la dernière guerre que le monde connaitra. - Le Rouleau de Cuivre, il est une des rares pièces qui ne soit pas exposé en Israël mais à Amman, en Jordanie. Sur ce mystérieux rouleau est gravé la liste des 63 trésors cachés dans le désert de Judée et dans les environs de Jérusalem. Déroulé dans son état originel, il mesure 2,4 m de long, 30 cm de large et environ 1 mm d’épaisseur. Cette pièce unique est composée de 99% de cuivre pur, une véritable fortune pour l’époque! Personne ne savait vraiment comment l’ouvrir sans endommager le texte. La technique utilisée fut de recouvrir l’extérieur du rouleau à l’aide d’une colle spéciale, et de découper ensuite le rouleau en 23 sections différentes, au moyen d’une scie d’un millième de millimètre d’épaisseur. Le texte est écrit en hébreu antique, en caractères carrés, avec quelques mots en araméen et en grec.

Le texte du Rouleau de Cuivre a été, tout particulièrement, soumis à des dizaines de contreverses ! Des décennies se sont écoulées et beaucoup d’encre a coulé sur l’ancienneté du langage du rouleau, ou encore sur la provenance des trésors, ou bien sur les montants chiffrés en milliards de dollars. Et pourtant, il reste toujours un mystère. Certains affirment que le trésor provient du Premier et du Second Temple de Jérusalem, car les descriptions dans le Rouleau se réfèrent certainement à des objets associés à ces temples. Des traducteurs conventionnels évoquent plusieurs passages concernant la quantité de métaux précieux : 26 tonnes d’or et 65 tonnes d’argent! Cependant une lecture plus moderne, traduit les mesures de poids d’après les poids égyptiens en 26 kg d’or, 13,6 kg d’argent et 55 kg de métaux précieux! Ce qui est beaucoup plus logique vu la précarité de la secte. Bref l’énigme n’ait pas encore résolue… Vous l’avez comprises une visite sur le site archéologique de Qumran, tout prêt de la Mer Morte sur la route 90 est incontournable ! Et pour celles et ceux qui voudrait voir nos splendides manuscrits de la Mer Morte ils se trouvent exposés au Musée d’Israël à Jérusalem Je vous invite vivement à venir vous replonger dans notre histoire ! Et qui sait peut-être à vous le trésor ! David Mansour - www.tiyoul-tov.org | 052-43-34-254

FOCUS ‫בסייד‬

Envie de changements, envie d’épanouissement, envie d’équilibre, envie de positif. Envie de choses vraies, envie de relations saines, envie d’amour et de joie

«Parce que tout ce qui survient dans notre vie n’est pas une menace, mais une opportunité»

VENEZ PARTICIPEZ A TEL AVIV A UN ATELIER QUI CHANGERA VOTRE VIE! Enfin un coaching de groupe fondé sur la psychologie kabbalistique en langue française Basée sur l’enseignement de la psychologie kabbalistique du Rav Itshak Ginsburgh (célèbre kabbaliste moderne) tel qu’il nous a été transmis par le Saint Rabbi Baal Chem Tov. Notre démarche, avec l’aide de D.ieu est de dévoiler et de donner les outils nécessaires afin d’assumer notre rôle avec responsabilité, mais surtout de trouver la force intérieure de s’épanouir dans une vie pleine de sens. Ensemble, fruit d’un vrai travail basé sur l’échange, vous recevrez le moyen d’assumer et de se concrétiser dans les domaines importants de votre vie, chose que tout seul il vous serait pratiquement impossible de réaliser. Nous développerons les sujets suivants : L’assurance, les différents paliers relationnels (mari & femme, parent & enfant, professionnel et amical), le sens de la vie, les pensées négatives, la procrastination, la gestion du temps, le stress, le secret des lettres et des prénoms, la psychologie de l’enfant et de l’adolescent.

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De la sonorisation à l’éclairage en passant par l’animation, Eric H aujourd’hui en Israël met son professionnalisme et son dynamisme à votre disposition pour vous faire vivre des moments magiques. Pour que tout soit réglé dans les moindres détails et qu’aucune fausse note ne vienne troubler la fête, nous travaillons en coordination avec différents prestataires. Nous nous accordons avec des wedding planners, traiteurs, photographes, loueurs de salles de réception, spécialistes en décoration florale et professionnels divers pour offrir un accompagnement original, personnalisé et créatif. Tél.. : 054 308 25 98 E-mail : contact@event-family.com

www.event-family.com Guérir le corps, rejouir l’âme Je pratique depuis plus de 20 ans une profession passionnante qui est la médecine naturelle ou médecine alternative. En hébreu le mot alternative est très expressif. Alter veut dire autre et nativ veut dire chemin. La médecine alternative veut dire une autre façon de concevoir la santé. Le sentiment d’être à ma place, dans l’arbre de vie, a stimulé ma soif d’apprendre, dans le but d’élargir le champ de mes possibilités. Les 22 thérapies que je décris dans le livre « LA THERAPIE PAR LA TORAH » en sont le fruit. Torah et santé sont pour moi des notions indissociables : astrologie juive, méditation juive, médecine chinoise enrichie de Torah… Soigner les corps et les âmes comme une même entité, n’est pas seulement un métier, c’est une mission. Je travaille avec des appareils basés sur la physique quantique : ils corrigent ou renforcent les deux paramètres de l’énergie de l’organe traité : fréquence et puissance. Guérir le corps, rejouir l’âme, programme complet pour conduire vers le Bonheur et l’Amour ! Joie et Amour ouvrent les portes du Ciel ! Dr Eliane CAMHY Nd-hd Tél. : 050-5803439 09-8618489

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GÉMEAU

Dans notre tradition la notion de destin n’existe pas. En revanche, il existe une notion de potentiel et de caractéristiques dont l’homme est pourvu selon le mois de sa naissance. Dans cette rubrique nous mettons en évidence l’influence du mois sur l’ensemble du peuple d’Israël mais aussi l’influence du signe sur les natifs de ce mois. Le but étant de mieux se comprendre soi-même mais surtout de mieux comprendre ceux qui nous entourent. (“Ein mazal le Israel”, masehet shabbat 156a).

‫סיוון‬

| SIVAN

« Le mois de Sivan est marqué par la Fête de Chavouot, le don de la Thora ainsi que par la naissance et la mort du roi David. C’est le mois le plus élevé pour découvrir D-ieu. »

Si le mois où le don de la torah intervient est le troisième, cela a évidemment un sens. Le premier mois, Nissan, a vu la sortie d’Égypte. Il a été le mois du surnaturel, celui où le Divin a fait irruption dans l’histoire des hommes. Le deuxième mois, celui de Iyar, a vu l’effort des Juifs qui, dans leur longue marche dans le désert, se sont peu à peu élevés aux hauteurs spirituelles nécessaires pour leur rendezvous avec la Révélation au mont Sinaï. D’une certaine manière, le premier mois a été celui de l’appel d’En-Haut et le deuxième, celui de l’œuvre d’en-bas. Quant au troisième ? N’est-il pas celui où, justement, le Haut et le bas se rejoignent ? N’est-il pas celui où, sous nos yeux, cette fusion se produit ? L’homme est, à présent, détenteur de la Sagesse divine. Il sait qu’un trésor lui a été ainsi confié, qu’il va changer sa vie ainsi que sa relation au monde. Il sait qu’il est le porteur de merveilles inouïes et qu’il lui appartient d’en faire le meilleur usage, pour lui, pour les autres, pour le monde. Notre vie toute entière ne tient-elle pas dans une problématique du même ordre ? Il arrive, au long des jours, que nous hésitions entre le Haut et le bas, entre l’esprit et la matière, entre le Royaume de D.ieu et celui des hommes. La fête de Chavouot, fondatrice par

l’événement qu’elle commémore, nous le rappelle : l’homme est une entité à la fois du ciel et de la terre. Il est la créature qui a pour tâche de mener l’univers à son accomplissement en y faisant résider la Sagesse. Par tous les actes de sa vie, il établit le pont entre le spirituel et le matériel. Ce mois est éclairé par les couples de la Torah  à priori opposés qui en réalité se complètent l’un l’autre: Moshé, le guide spirituel et Aharon,le Cohen Hagadol- Isahar,le studieux et Zvoulon, le travailleur. Sivan nous invite à prendre toute les précautions afin de savoir à qui s’unir. Cette unité fraternelle cette complémentarité entre le spirituel et le matériel a permis la transmission de la parole de D-ieu –La Torah- au peuple d’Israël. Les deux frères unis sans rivalité sont symbolisés par le signe du gémeau dans son expression la plus absolue. C’est parce que ce mois porte en lui cette force d’amour et d’unité qu’il a été choisi pour le don de la Thora. Il était indispensable que ces éléments soient réunis pour permettre l’union, car Chavouot célèbre bien l’union entre les enfants d’Israël et le Créateur.

Lettre | ZAIN

‫ז‬

Zayin est une lettre de puissance et de discernement, le pouvoir du libre-arbitre accordant le choix de faire ou de ne pas faire. Le Zayin pousse à s’assumer, à se prendre en charge. Il symbolise le combat intérieur, le choc des oppositions, le but à atteindre et la forteresse à conquérir. Il est la tension constante entretenue entre l’homme et ses valeurs. Par sa septième place dans l’alphabet, il évoque le Chabbat. Le nombre sept, est sans doute le plus important de la Bible : Les sept jours de la Création, les sept jours de la semaine, les sept terres, les sept mers, les sept branches de la Ménorah, les sept Patriarches d’Israël (Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, Joseph, David). La valeur numérique pleine du nom Zayin est égale à 67, ce nombre est surtout connu pour être celui du nom de la Séfirah Binah, représentant l’analyse et le discernement.

‫תאומים‬

| GÉMEAU

Connaissez-vous les Gémeaux ? certitudes et le guider vers la vérité. Ceci permettra aux Gémeaux Les connaissez-vous vraiment ? de se concentrer sur une direction. Son sens de la communication Le natif du mois de Sivan possède en lui la force de l’amour et de très développé est très apprécié et sa force de langage lui donne une l’acceptation de l’autre. Une vie sans amitié est d’ailleurs pour lui grande capacité à lier des relations publiques. Mais ils ne se livrent impensable. Mais avant de choisir ses amis, il a besoin de connaitre pas totalement. C’est ce qui maintient le suspense de ceux qui les apet de savoir. Les Gémeaux sont des intellectuels dotés d’une intelprochent, parce que les Gémeaux ne découvrent leur valeur qu’avec ligence très vive avec une curiosité illimitée pour recueillir toutes parcimonie. Les Gémeaux peuvent être le canal parfait, celui qui peut sortes d’informations, ils ont le désir de tout savoir sur des sujets apprendre, comprendre et enseigner celui qui fédère mais ils peuvent divers. Plus les informations sont recueillies aujourd’hui, plus les aussi mener les autres à la discorde. choix futurs seront facilités. Une fois rassemblées, ces informations La dualité des Gémeaux est exprimée dans chaque domaine de la leur permettent de choisir ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce vie. Ils incarnent la capacité de faire plus d’une chose à la fois aussi qui est exact ou erroné. Ceci explique leur tendance à sauter d’un bien que la difficulté de s’engager dans les relations. Ils changent sujet à l’autre sans vraiment l’approfondir, et c’est pourquoi ils ont d’humeur comme le vent change de direction et de force. C’est pourbeaucoup de questions, de doutes et d’incertitudes. Le résultat final quoi ils peuvent être des personnes différentes chaque jour, on dit est leur hésitation à assumer n’importe quelle sorte d’engagement. souvent d’eux qu’ils sont lunatiques. C’est d’ailleurs l’un des aspects Selon les maîtres de la kabbale, la tendance de ce mois et de ce signe les plus gênants de leur personnalité. Cette personnalité est réelleest également le mouvement, la dynamique de l’action. Le gémeau a ment composée de deux parties opposées ce qui l’aide à comprenbeaucoup de mal à rester inactif. Cette agilité intérieure et un instinct dre les gens de différents caractères et qui favorise les relations avec développé lui permettent de tendre vers des postes à hautes responles autres mais c’est aussi ce qui le rend foncièrement ambigü et insabilités créant autour de lui des ambiances d’entreprises solides et saisissable. Il a un jardin secret dans lequel il se réfugie quand il est dynamiques. en difficulté, ou bien, si l’ambiance ne lui convient pas ou s’il ne veut Cependant, il a tendance à s’éparpiller et se déconcentre facilement. pas répondre, ce qui, aux yeux des autres, le rend fuyant. Il peut être A vouloir tout connaitre il s’y perd un peu. Il manque de constance et honnête et malhonnête, avare et généreux, hypocrite et franc. Il a une change fréquemment d’objectif. La solution à ces obstacles persontendance au mensonge cependant il se ressaisit et le regrette presque nels est de trouver un guide, un maître, quelqu’un qui peut donner immédiatement. Malgré toute cette dualité il est naturellement enclin des réponses satisfaisantes à toutes les questions, lui apporter des à pencher vers son côté positif . Tikoun : Développer la patience - kola kava letova - faire attention à leur paroles Keren Atlan Sources. Cours du rav Touitou Mazal Teomim / Eliane Kimhi / L’education et les astres, par le Rav Menahem Berros / alephbeth.net / www.fr.chabad.org

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VIS MA VIE D’OLAH

SUR LA ROUTE... Mon expérience côté route en Israël a commencé avec l’histoire du permis de conduire. Franchement le permis, voilà le truc que je n’avais pas envie de revivre dans ma vie. Déjà en France la première fois, ça a été une vraie galère alors quand j’ai su qu’il fallait que je le repasse en Israël, j’en ai fait des cauchemars. La phrase assassine de l’employée du ministère de l’intégration: «Vous pourrez encore conduire avec votre permis français pendant 12 mois, passé ce délai il n’est plus reconnu». 18 mois plus tard je n’avais toujours pas repassé le permis, ce qui ne m’empêchait pas de conduire mais sans sortir de la ville.

Lassée de vivre dans l’illégalité, d’avoir mal au ventre à la vue de tous les uniformes-après 1 an et demi d’alya je ne faisais toujours pas la différence entre les gars des PV et ceux de la police- et rongée par l’envie de retrouver un semblant de vie urbaine à Tel Aviv, J’ai pris la décision d’affronter mes angoisses et de m’inscrire pour les trois heures obligatoires avant l’examen. Me voici à 35 ans avec 17 ans d’expérience de conduite derrière moi à attendre sur le parking du centre commercial le moniteur d’auto-école. J’ai même ressorti mes vieilles Converses pour l’occasion. À peine montée dans la voiture, en entendant le «Boker Tov Guiveret» du moniteur, j’ai tout de suite réalisé que ce qui devait être une simple formalité allait se transformer en prise de tête. Comment vous 66

dire...en France quand le GPS me disait de tourner à gauche, je jetais un rapide coup d’œil au bras où se trouvait ma montre pour être sûre de tourner dans la bonne direction. Alors quand le type a commencé avec ses «Pne yamina, pne smola», je me suis juste mise à pleurer de désespoir. Décidée à ne pas me laisser abattre par un léger problème de dyslexie, me revoici déterminée pour la leçon numéro 2. Le type du premier cours conscient de mon désarroi s’est fait remplacer par un moniteur qui parle français. Un vrai bonheur, d’ailleurs en deux temps trois mouvements il m’a expliqué toutes les différences à connaître entre les règles de conduite en Israël et celles de France. Comme les feux placés en hauteur après le carrefour, ou le placement sur la route pour tourner ou encore l’impossibilité quasi totale de faire demi-tour. Un truc complètement fou ici, si t’as loupé la rue où tu pouvais tourner t’es bonne pour aller jusqu’à la ville voisine parce que le prochain rond-point pour faire demi-tour est à 12 km. Je lui ai quand même fait remarquer que la règle de base en Israël c’est qu’il n’y en a aucune. Le clignotant semble être une option payante, si coûteuse qu’aucun véhicule n’en est équipé. Le claxon, ah le fameux claxon, tu sens l’option gratuite dont il faut profiter no-limit. Le feu est encore au rouge que le mec derrière toi te met une de ces pressions, tu as juste envie de ne pas bouger, même au vert, histoire de lui donner une bonne raison de faire du bruit. Pour ce qui est des Bus, faut se rendre à l’évidence, on a certainement affaire à des chauffeurs frustrés qui rêvaient de Formule 1 et qui se retrouvent à piloter un convoi exceptionnel. Ils roulent tous à 250 km/h en ville comme sur l’autoroute, ils doublent même les Porsche Cayenne-pas assez rapides; Il n’est d’ailleurs pas rare de les voir sur la file de gauche. Et les potes qui se rencontrent au feu et qui se racontent en détail leur soirée de la veille. Faut pas se mentir conduire sur les routes israéliennes demande en plus d’un sacré don prémonitoire, une bonne dose de zen-attitude. Lorsque mon moniteur d’auto-école m’a téléphoné pour m’annoncer que j’avais eu mon permis, j’étais aussi heureuse et soulagée qu’à mes 18 ans. J’ai même eu le sentiment que je devenais un peu Israélienne, sentiment qui s’est dissipé la seconde où j’ai repris le volant... E.S.

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