Journal le vif du congo 2è édition

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Le Gouvernement de cohésion se précise

Nominations dans les FADC... Nominations au conseil économique et social...

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Sondage

Mention « bien » pour les Ministres Pge 8

VIFCONGO Hebdomadaire, Ed. N°002, du 25 au 29 septembre 2014, Kinshasa - RDC 2000fc, Etranger 2,5USD Editeur JONAS EUGENE KOTA, Tél.: +243998283702, e-mail: levifducongo@gmail.com

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Paix et développement dans les Grands Lacs

Kabila superstar à New York A l’ONU, la RDC a été unanimement reconnue comme meilleure élève dans l’application de l’Accordcadre d’Addis-Abeba et le Président de la République son principal artisan Pge 7

Révision constitutionnelle

Le peuple pris en otage Pge 2

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POLITIQUE

Révision constitutionnelle

Le peuple pris en otage

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e débat en cours sur la révision ou pas de la Constitution, ou sur son changement, prend une tournure de plus en plus inquiétante. Alors qu’officiellement et formellement, aucune institution n‘en a encore posé le problème, on assiste à une sorte de tentative de blocage de ces institutions en vue d’empêcher tout débat à ce niveau. Certains parlent de pressions pour dissuader toute velléité tendant à toucher à, la loi fondamentale, mais l’effet contraire qui découlerait de la paralysie des institutions se traduirait par des bands en arrière pour la RDC dans tous les compartiments de la vie. Au moins une chose rassure : il n’y a plus de mystère autour d’une éventuelle modification ou d’un changement de la Constitution. Depuis dans années, l’Honorable Delly Sesanga avait déposé, au bureau de l’Assemblée Nationale, une proposition de modification de certaines dispositions de la loi fondamentale. Au cours de la dernière législature, le Gouvernement a également présenté une proposition de loi portant modification de certains articles relatifs, notamment, au mode de scrutin pour les élections provinciales. Vint ensuite des rumeurs, puis idées clairement exprimées quant à la modification des articles dits « verrouillés ». Déjà au moment des rumeurs, avivées par la publication d’un ouvrage de l’Honorable Evariste Boshab, Secrétaire Général du PPRD (Majorité), il s’est observé une brusque levée des boucliers dans le camp de l’opposition qui sera rejointe par une frange de l’opposition et confortée par des avis de certaines chancelleries occidentales

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à Kinshasa. La tension est montée de plusieurs crans lorsque des leaders de la Majorité ont exprimé de vive voix des idées soutenant la nécessité de retoucher les articles querellés, principalement le 220. D’aucuns pourraient parler d’un beau débat, malgré les écarts réguliers de lange surtout de la part de l’opposition, mais celui-ci a au moins le mérite de tomber les masques et lever tout mystère. Bref, on sait désormais à quoi s’en tenir. Les choses se sont encore précisées lorsqu’il s’est observé des sons discordants au sein de la Majorité même où certaines forces politiques, principalement le MSR qui a la deuxième force dans la famille politique du Chef de l’Etat, ont exprimé des appréhensions quant aux conséquences d’une révision des dispositions voulues intangibles de la Constitution. Et l’église catholique, à travers la CENCO, est venue en rajouter à la tension, non

pas seulement en réitérant son opposition à toute révision de la Constitution, mais en engageant une épreuve de force à deux niveaux : la sensibilisation des fidèles pour qu’elle s’oppose à une révision de la Constitution et la suspension de sa participation aux activités du CIME (Comité d’Intégrité et de Médiation électorale), refusant ainsi toute forme de dialogue autour de la Constitution. La CENCO précédait là l’opposition qui n’attendait que la rentrée parlementaire pour lancer son blocus. Les groupes parlementaires de l’opposition promettent de n’assister à aucune plénière qui débattrait de la révision de la Constitution, quelle qu’en soit les dispositions, si ce n’est la proposition de Delly Sesanga. Et bien avant la CENCO, l’opposition avait engagé une campagne de sensibilisation de la population à travers meetings et marches. Une pétition circule pour récolter des signatures en vue de s’opposer à cette révision.

Enfin, pression pour pression, l’opposition en est venue à demander à ses représentants au bureau de la CENI de suspendre leurs participations aux activités de cette centrale électorale. En face, si la Majorité ne s’est pas encore adressée à la population pour solliciter son soutien, au moins Claude Mashala, Secrétaire national au PPRD, a déjà entamé une consultation de cette population à travers une pétition tendant à demander une révision de la Constitution. Le dernier message de la CENCO a, par ailleurs, piqué certains leaders de la Majorité au vif, au point qu’ils considèrent désormais cet organe comme une formation politique et promettent de la traiter en conséquence. En faisant l’économie de la situation, on constate que, tout en refusant toute « confrontation » officielle par un refus de dialogue, tout le monde s’en remet au peuple, au nom de qui cha-

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Edito Dans le vif

du développement

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a République démocratique du Congo. Après les années de guerre, le pays connaît aujourd’hui un frémissement économique qui lui augure un avenir radieux. Déjà, les Congolais vibrent au rythme de la modernisation de leur pays tout en ayant les regards tournés vers son émergence pour laquelle ils travaillent. C’est donc une nouvelle page de l’histoire qui est en train de s’écrire au cœur de l’Afrique. Dans cet exercice, tout historien de l’immédiat qu’est un journaliste ne peut que prêter ses services comme témoin de l’histoire. C’est dans cet esprit que « Le Vif du Congo » voit le jour pour accompagner la RDC et tout son peuple dans sa glorieuse histoire. Support d’informations générales, « Le Vif du Congo » se présente comme le creuset du dialogue des sociétés duquel jaillit toujours la lumière pour faire avancer les Nations. Ce journal se veut également un espace de démocratie pour la libre expression des différents courants de pensées en ayant pour politique de privilégier ce qui peut faire avancer la RD Congo. « Le Vif du Congo » se propose aussi comme support de promotion des différentes initiatives de développement du pays pour soutenir l’émergence d’une classe moyenne, témoignage de l’essor socioéconomique de la RD Congo. Excellence et serviabilité, telles sont les valeurs qui sous-tendent notre vision. « Le Vif du Congo » ne ménagera donc aucun effort pour offrir au lecteur un produit de qualité grâce à une équipe rédactionnelle aguerrie par des décennies d’expérience professionnelle. Ensemble, bâtissons le Congo de demain ! Jonas Eugène KOTA

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POLITIQUE cun prétend parler. Il est, cependant, curieux de constater que personne ne semble avoir l’intention de consulter réellement le souverain primaire pour lui donner l’occasion d’exprimer sa volonté tout aussi souveraine. La voie indiquée pour cette expression n’est autre que le référendum, mais le front du « NON » à révision constitutionnelle ne veut même pas y penser. Les uns craignent que cette voie ne sombre dans la tricherie, tandis que les autres, intéressés manifestement au « partage du gâteau », en appellent à un dialogue pour dégager un « consensus » sur des matières qu’ils ne définissent pas clairement.

La CASE contre la démission des membres de la CENI issus de l’opposition

Or, qui connaît bien le microcosme politique congolais sait très bien à quoi aboutit toujours le « consensus » en RDC. La transition sous la deuxième république avait duré 7 ans pour cela, et l’on sait qui en avait tiré profit. En tous cas, pas le peuple. Le souverain primaire se trouve donc pris en otage contre sa volonté que personne, manifestement, ne veut entendre, les intérêts particuliers dominant dans la démarche des uns et des autres. Qui a donc peur du référendum et pourquoi ? La question vaut son pesant d’or, puisque le peuple peut s’exprimer de plusieurs manières sans nécessairement satisfaire certaines attentes. Le souverain primaire peut, en effet, refuser de s’enrôler pour une telle consultation et cela est une forme d’expression. Il peut aussi aller aux urnes et dire « NON » ou « OUI », et cela est aussi une forme d’expression, n’en déplaise à ceux qui se promènent déjà avec leur « NON » dans leurs poches. On ne saurait pas parler d’une démocratie lorsque l’on obstrue toutes les voies du dialogue, quelle que soit la nature du sujet à débattre. L’on ne peut pas, non plus, aspirer à une démocratie lorsque le peuple, souverain primaire, n’a pas la possibilité d’exprimer sa souveraine volonté, quelle qu’en soit le sujet. Tout le monde reconnaît au peuple congolais une maturité politique forgée au prix du sang, mais tout le monde préfère le prendre en otage pour des intérêts privés… Jonas Eugène KOTA

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éagissant à la déclaration de l’opposition qui, le dimanche 21 septembre dernier, demandait aux membres du bureau de la CENI issus de l’opposition de se retirer de cet organe, la Commission Africaine pour la Supervision des Elections (CASE). Dans une déclaration publiée lundi dernier, la CASE rappelle qu’une fois désigné membre du bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le concerné devient indépendant et n’a plus d’injonction à recevoir de qui que ce soit, et cela conformément à l’article 22 de la Loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI. La CASE demande ainsi aux groupes parlementaires de l’opposition, auteurs de la déclaration décriée, de retirer leur exigence et de présenter des excuses au peuple. La CASE salue le travail abattu jusqu’à ce jour par la CENI dans le cadre du processus électoral. Elle épingle avant tout le cadre de concertations mis sur pied et qui toutes les parties prenantes à ce processus. Elle salue également la pratique des journées portes ouvertes sur les différentes étapes d’une élec-

tion, notamment le système de transmission rapide et sécurisée des résultats électoraux instauré pour prévenir toute manipulation des votes et, par conséquent, réduire le plus possible les risques de contentieux électoraux. Enfin, la CASE salue le choix opéré par la CENI sur le suffrage universel indirect pour l’élection des gouverneurs, sénateurs et députés provinciaux. Cette Asbl rappelle, par ailleurs, que la question de la révision ou pas de la Constitution n’a rien à voir avec la CENI pour que l’on cherche à la déstabiliser. Ceux qui ont des avis sur la révision constitutionnelle n’ont qu’à aller se faire entendre au Parlement. Pour cela, « la CASE demande aux deux Chambres du Parlement de rassurer les auteurs de la déclaration du 21 septembre à Fatima sur les articles révisables de la Constitution. Sur toutes les questions électorales, des vues doivent être harmonisées ». Les membres des organes de la CENI issus de l’opposition sont Gustave Omba Pidimonyo pour le compte de l’UNC et Alliés, et Jean-Pierre Kalamba, délégué de l’Udps et Alliés. JEK

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POLITIQUE

Révision constitutionnelle et processus électoral

L’opposition monte les enchères

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Ce n’est pas un dialogue ouvert ? mais plutôt un dialogue dans la perspective des élections ». C’est en ces termes que Samy Badibanga, Président du groupe parlementaire UDPS et alliés, s’est exprimé dans l’espoir que le pouvoir en place pourra comprendre la nécessité d’engager des discussions avec l’opposition sur des questions précises. Il a fait cette déclaration en rapport avec celle faite le dimanche 21 septembre 2014 par les groupes parlementaires UDPS et Alliés ainsi que l’UNC et alliés qui ont décidé de ne plus prendre part aux plénières consacrées à l’organisation des élections ou à la révision constitutionnelle. Dans leur déclaration, ces groupes parlementaires demandent aussi à leurs représentants à la commission électorale nationale indépendante (CENI) de suspendre leur participation aux activités de cette institution. Les députés de l’opposition ont également dénoncé ce qui paraît à leurs yeux comme le non-respect des textes dans la conduite des affaires de l’Etat. Samy Badibanga a aussi réaffirmé les exigences de l’opposition en trois points. Celle-ci exige d’abord le calendrier électoral acceptable par tous, ensuite une loi électorale adoptée par consensus et enfin la non-retouche ou le non changement de la Constitution. Le vœu exprimé par le Président du groupe parlementaire UDPS et Alliés est que tous les partis de l’opposition leur emboîtent le pas. En fait de projets de loi portant organisation des élections, ce groupe d’opposants rejette l’arbitrage du bureau de la Chambre basse et se prononce pour la proposition de loi déposée en 2012 par le député Sessanga

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pour modifier la loi électorale. Pour eux, le projet de loi de Sessanga est à examiner en premier, lieu étant donné qu’il l’avait déposé au bureau de l’Assemblée Nationale avant celui du Gouvernement. Les mêmes opposants ont aussi estimé que si le bureau examinait le projet de loi du Gouvernement sur la loi électorale avant celui de Sessanga, ce serait une tentative de passage en force. Plusieurs observateurs s’étonnent que cette fraction de l’opposition essaie de contourner sa faiblesse axée sur son infériorité numérique au Parlement par des recettes apocalyptiques ou séditieuses. Pour ces observateurs, ce groupe d’opposants cherche à intimider le pouvoir ou à bloquer tout processus pouvant conduire à la révision constitutionnelle dans le sens non voulu par eux. En demandant

le consensus, ces opposants veulent s’assurer des chances de figurer dans les prochaines institutions. Aussi veulent-ils négocier un corridor ou des conditions pour ce faire. En citant l’article 130 de la Constitution qui aborde plutôt les questions liées à la loi des finances et qui n’a aucun rapport avec l’initiative de révision constitutionnelle, l’opposition cherche à berner le public non outillé ou pas assez outillé en matières constitutionnelles. Ce qui, à l’analyse d’un observateur qui a requis l’anonymat, montre que l’opposition reconnaît qu’elle ne peut stopper la roue démocratique par la voie normale. Aussi, dit-il, l’opposition use-t-elle de tout ce qui lui donne un semblant de moyens de décrier malignement le pouvoir.

plus de la compétence de la CENI. Pourquoi les députés de l’opposition ont-ils demandé à leurs représentants à la CENI d’y suspendre leur participation ? Pour beaucoup, ceci ne s’explique que par la volonté de bloquer le fonctionnement normal de la machine électorale. Se reconnaissant vaincus d’avance, dit un Kinois, les opposants ont décidé de suspendre leur participation aux plénières de l’Assemblée nationale qui abordent les questions liées à la loi électorale ou à la révision constitutionnelle pour qu’ils se donnent le prétexte de contester les décisions qui seront prises en leur absence. Une astuce pour la contestation rétrograde ou statiste plutôt que pour l’avancement de la démocratie, a-t-il ajouté.

La fixation du calendrier électoral n’est

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POLITIQUE

Le Gouvernement de cohésion nationale se précise Chérie, prépare mes vestes vite vite! le Gouvernement est là!

Nominations dans les FADC... Nominations au conseil économique et social...

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ans la politique congolaise, il y a des signes qui ne trompent pas. Et ces signes accompagnent ou annoncent souvent certains événements. C’est ce que l’on est en train de vivre ces dernières semaines. En effet, après la publication, la semaine dernière, des nouvelles mises en place au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, c’était au tour, le week end dernier, du Conseil économique et social. Institué depuis 2013, cet organe, qui doit permettre au Gouvernement de définir clairement la politique économique et sociale de la nation, n’a jamais été opérationnel suite à l’absence d’animateurs de ses différentes structures. On se souvient que, voici quelques semaines, le Chef de l’Etat avait signé l’ordonnance nommant les membres de la Cour Constitutionnelle. Ce série de nominations constituent, selon le commun du politique congolais, le signal qui indique que le Gouvernement de cohésion national, annoncé depuis plus de neuf mois en marge des Concertations Nationales, est, enfin prêt. Il a y a deux semaines, les observateurs s’en disaient convaincus rien que par la mine qu’affichait le Premier Ministre Augustin Matata Ponyo au sortir d’un long entretien

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avec le Chef de l’Etat. Une attitude qui faisait dire que le Chef de l’Exécutif aurait eu l’assurance d’être maintenu à son poste. Mais avec quelle équipe ? C’est la réponse à laquelle personne, sauf le Président Kabila, ne sait répondre. Dans les couloirs du Palais de la Nation, cependant, les conversations tournent de plus en plus sur cette question. Certaines sources soutiennent que la composition du Gouvernement de cohésion national est déjà prête et qu’il ne resterait plus que donner au document une forme juridique, c’està-dire produire l’ordonnance à soumettre à la signature du Président de la République. Cependant, celui-ci séjourne déjà depuis dimanche soir à New York où il prend part aux différentes activités en marge de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. L’attente va donc devoir se poursuivre, le suspens également. Qui donc est attendu dans cette équipe de cohésion nationale et qui ne l’est pas ? Chacun multiplie ses calculs et évaluent ses chances au fil des événements. Il y a quelques temps, il se rapportait que les chefs de partis auraient décidé, cette fois, de retourner aux affaires, ce qui n’a presque pas été le cas dans le Gouvernement de Matata Ponyo.

Le débat sur la révision constitutionnelle est un faux problème ! La principale ouverture attendue pour ce Gouvernement concerne beaucoup plus l’opposition et la société civile que la Majorité qui, logiquement, devrait céder quelques fauteuils. C’est elle qui devrait consacrer la cohésion au sein de l’Exécutif. Mais les observateurs se demandent comment intégrer cette opposition au regard de sa position extrême sur la question de révision de la Constitution. Pour d’aucuns, en effet, leur intégration au sein du Gouvernement signifierait leur abandon de leur position au motif qu’en rejoignant la Majorité et rejoindrait, ipso facto, sa position au sujet de la révision constitutionnelle. Faux problème, estime d’autres analystes qui rappellent que cette même Majorité est aujourd’hui divisée sur cette question, alors que ceux qui s’opposent à la révision de, la constitution occupent actuellement de hautes fonctions, aussi bien au Gouvernement, au Parlement que dans le pré-carré même du Président de la République à l’instar de Pierre Lumbi, actuel Conseiller spécial en matière

de sécurité du Chef de l’Etat et autorité morale du MSR, parti de la Majorité qui s’oppose à la révision de la Constitution. Et d’ajouter que jusqu’à ce stade, aucune institution, dont le Gouvernement, ne s’est encore prononcé formellement sur cette question. Les dispositions constitutionnelles proposées à l’amendement par le Gouvernement actuel ne sont pas en rapport avec les articles verrouillées qui font lever les boucliers. D’autres analystes estiment que les positions de certains acteurs politiques ne seraient que stratégiques pour faire monter les enchères dans les consultants pour la formation du Gouvernement. De ce jeu de chantage, on cite beaucoup plus Léon Kengo wa Dondo qui manifeste des ambitions quasi pantagruéliques sur le prochain Gouvernement qu’il avait été le premier à annoncer en sa qualité de coprésident des Concertations Nationales et actuellement coordonnateur du mécanisme de suivi de la mise en oeuvre de ses recommandations. Il est certain, estiment les observateurs avertis, que, dès son retour, le Chef de l’Etat va poursuivre la série des ordonnances jusqu’au fatidique Gouvernement de cohésion nationale. Jonas Egène KOTA

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POLITIQUE

Kinshasa - Brazzaville

Joseph Kabila et Sassou Nguesso apaisent les esprits

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ix mois après le début des expulsions massives et parfois violentes des Congo-Kinois du Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo et la République du Congo ont décidé de normaliser leurs relations. C’est au plus haut niveau que Kinshasa et Brazzaville ont choisi la voie de la sagesse pour réchauffer leurs rapports et ainsi sauver les liens séculaires qui les unissent. Denis Sassou Nguesso, Président Congo Brazzavillois, a effectué, vendredi 19 août 2014, le déplacement de Kinshasa où il a eu un long entretien avec son homologue Joseph Kabila Kabange. Alors que le protocole n’avait donné aucune indication sur l’objet de cette visite, la composition même de la délégation brazzavilloise le révélait. Sassou Nguesso était, en effet, accompagné, entre autres, du Ministre de l’Intérieur, du Secrétaire général du Conseil national de sécurité, du Conseiller spécial du Chef de l’Etat ainsi que des Conseillers diplomatique et à la communication.

Haro sur « mbata ya mukolo » L’opération « mbata ya mukolo » était donc au menu de l’entretien en tête-à-

tête. Il était anormal que les deux capitales les plus rapprochées du monde et que ces deux pays, RDC et Congo, qui partagent des liens aussi historiques que socioculturels, vivent pratiquement en chien et chat. Kinshasa et Brazzaville en étaient arrivés jusqu’à instaurer la pratique du visa et autres documents consulaires pour gérer les traversées. Les médias des deux rives ont, à un certain moment, ravivé la tension avec des invectives au bord de l’injure. Cela ne pouvait pas continuer. La rencontre de Kinshasa a pu dégeler la situation et relancer les rapports entre Kinshasa et Brazzaville. En effet, selon le communiqué final qui l’a sanctionné, les deux Chefs d’Etat ont

échangé leurs vues sur des questions d’intérêt bilatéral, régional et international. Au regard de l’état des relations qui prévalaient alors entre Kinshasa et Brazzaville, Joseph Kabila et Sassou Nguesso ont résolu de raffermir les « liens séculaires de fraternité, d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays et leurs peuples respectifs ». Pour cela, et en attendant la finalisation du processus de ratification de la convention sur la circulation et l’établissement des personnes et des biens entre les deux pays, convention signée à Kinshasa le 3 juin 2014, les deux Chefs d’Etat « ont convenu d’instruire les experts des deux parties de se retrouver dès le mardi 23 septembre 2014 à Kinshasa ». Cette rencontre a eu à « examiner les modalités

pratiques de la reprise du commerce transfrontalier entre les deux pays ; proposer les modalités de coopération entre les deux pays en matière de lutte contre la criminalité urbaine dans les grandes villes des deux pays. » Il a aussi été question, au cours de cette réunion, de « constituer la commission mixte d’enquête sur les allégations de violation des droits de l’homme ayant émaillé les opérations d’expulsion de la République du Congo, des ressortissants de la République Démocratique du Congo » ; et de « faire des suggestions aux Gouvernements des deux pays sur toutes les questions d’intérêt commun ». Tout est bien qui finit bien, peut-on conclure de ce tête-à-tête tant attendu pour apaiser les esprits et relancer la fraternité qui a toujours caractérisé les relations entre Congo-Kinois et Congo-Brazzavillois. On ne peut en dire autrement au regard de convivialité dont était emprunts les échanges entre Kabila et Sassou. Celui-ci, qui suivait de près la situation en RDC, a félicité son homologue pour ses efforts qui ont permis le rétablissement de la paix à l’Est du pays. Jonas Eugène KOTA

Florilège pour la paix à Goma et à Kinshasa

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a Communauté internationale a célébré, le 21 septembre 2014, la Journée internationale de la paix.

Pour cette année, l’Assemblée Générale de l’ONU a consacré cette journée au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu’entre ceux-ci. Le thème de cette année, qui coïncide avec le

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30e anniversaire de la Déclaration de l’Assemblée Générale sur le droit des peuples à la paix, est « le droit des peuples à la paix ».

En RDC, cette journée a été marquée par deux manifestations grandioses à Goma et à, Kinshasa. Dans la capitale du Nord – Kivu, plus de 40.000 personnes ont assisté à un concert international qui a vu se produire plusieurs artistes étrangers. Avant

L’aéroport de Goma a abrité un mega-concert pour la paix

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POLITIQUE cette production, le public a été convié à la réflexion sur la paix à travers des messages de plusieurs personnalités. «C’est parti pour une paix durable au Nord-Kivu, en RDC et dans la région des Grands Lacs», pouvait-on lire sur certains calicots ou encore «La paix, c’est possible», «Enterrons la hache de guerre et serrons-nous les coudes pour bâtir notre pays », etc. La ville de Goma a, ensuite, vibré au rythme des productions musicales riches en couleur, et cela pendant plus de quatre heures. Aux artistes congolais tels que Lexxus Legal, Dety Derba et le comédien Mzee Mbukuli de Goma se spnt mêlés de grands noms de la scène internationale comme la star américaine Akon. Celui a offert au public des chansons phares de son répertoire comme «Mama Africa» ou «Chop my money». Il les a jouées en featuring avec Peace Square. Cette production a été co-organisée par l’ONG « Peace one Day » et la Monusco. Julien Paluku, Gouverneur du Nord Kivu s’est réjoui de cette production culturelle qui a fait de Goma la « capitale internationale de la paix».

Marche de la paix à Kinshasa A Kinshasa, la Journée internationale pour la paix a été marquée par une grandiose marche au cours de laquelle la société civile a invité les autorités à agir pour la paix par le dialogue et la tolérance. «Pour nous, la paix implique le dialogue, la tolérance, la justice, la primauté du droit, des services de santé accessible à la population», a fait savoir Madeleine Andeka, Viceprésidente de la société civile de la RDC. Alexandre Essome de la Division de l’Information publique de la Monusco a lu le message du Secrétaire Général de l’ONU à l’occasion de cette journée, tandis que le Vice-ministre à la Coopération internationale, Tunda ya Kasende, a planté l’arbre de la paix et lâché des pigeons, symbole de la paix, tout en réaffirmant l’engagement de la RDC à œuvrer sans relâche pour la paix. Jonas E. KOTA

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Paix et développement dans les Grands Lacs

JOSEPH KABILA SUPER STAR A NEW YORK

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’est un véritable plébiscite que la République Démocratique du Congo a récolté lundi 22 septembre 2014 à New York au terme de la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs. Co-organisée en marge de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des NationsUnies par le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon, et la Présidente de la Commission africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, cette réunion unanimement reconnu les efforts que la RDC a fournis pour honorer ses engager contenu dans l’Accordcadre d’Addis Abeba. Tous les intervenants, tels que le Président Mugabe, les Ministres rwandaise et tanzanien des Affaires étrangères, ont, tout en réaffirmant le rôle incontournable de ce document et en réaffirmant leur engagement à œuvrer pour sa mise en œuvre, salué les avancées vers la paix réalisées grâce à l’engagement de la RDC.

La RDC leader dans le processus de paix Sous la conduite du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, la RDC est, à ce jour, le seul pays qui dispose d’un mécanisme national de suivi de la mise en œuvre de ses six engagements contenus dans l’Accord-cadre d’Addis Abeba. Il y a quelque deux mois, Kinshasa avait validé la matrice des critères de suivi et indicateurs de mise en œuvre des engagements nationaux de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Les partenaires de la RDC, qui avait pris part à l’atelier de validation de ce document, avaient reconnu l’importance de cet exercice en faisant savoir que la validation des critères

et indicateurs était une des étapes majeures franchies par la RDC dans le cadre de la recherche de la paix. L’atelier a ainsi formulé une série de recommandations dont l’une appelle à l’élaboration rapide d’un plan prioritaire de mise en œuvre des engagements qui permettront d’asseoir une paix durable. Ils avaient reconnu aussi que ce document est, « à travers son caractère exhaustif et son approche innovante d’une profonde réforme de gouvernance de la société congolaise (…), un indicateur important de la détermination du Président Joseph Kabila à conduire la RDC vers la route de l’émergence et du progrès pour le bien-être des Congolais ».

Tout en encourageant la RDC et la Monusco à poursuivre leurs efforts pour éradiquer ces forces, les participants à la réunion de New York se sont, par ailleurs, « félicité des récentes visites en Ouganda et au Rwanda effectuées conjointement par la délégation gouvernementale de la RDC, le bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, la Monusco et la CIRGL, afin de faire avancer le rapatriement des ex-combattants du M23, conformément aux déclarations de Nairobi ». Ils sont également revenus sur l’ultimatum de six mois accordé aux FDLR pour leur désarmement et leur engagement au processus DDR.

C’est, entre autres, ce qui justifie ce satisfecit de la quatrième réunion de haut niveau d’évaluation de la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis Abeba. Et la grande vedette de cette journée aura été Joseph Kabila. Une véritable super star adulé par tous les participants qui lui ont aussi reconnu l’exploit d’avoir engagé une profonde réforme des FARDC et du système national de sécurité. L’une des manifestations de cette réforme est sans conteste, la mise ne déroute du M23 et la réunion de New York l’a épinglée. Les intervenants ont également félicité le Président congolais pour la loi d’amnistie prise dans le cadre de l’apaisement politique et en vue de la réconciliation. Idem pour la ferme engagement de Kinshasa à éradiquer les forces négatives des FDLR ainsi que celles de l’ADF/NALU, sans oublier les autres groupes armés nationaux.

Honoré par cette marque de reconnaissance, Joseph Kabila a réitéré sa détermination à honorer les engagements de la RDC contenus dans l’Accord-cadre d’Addis Abeba. Pour le cas des FDLR, le Président congolais a été ferme pour affirmer, en deux points, que la RDC veillera au respect de l’ultimatum de six mois accordé à ces forces négatives pour se désarmer volontairement et rejoindre le processus DDR. Passé ce délai, les FARDC les désarmeront par la force.

Vedette de toutes les rencontres Depuis son arrivée à New York, le Président de la République mène une activité trépidante. Outre la réunion de haut niveau à laquelle il a participé

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POLITIQUE dans l’après-midi de lundi, il avait eu un tête-à-tête avec le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Joseph Kabila avait aussi pris part à un déjeuner de travail en l’honneur des Chefs d’état Africains et de gouvernement. Il avait pris part à un déjeuner de travail en l’honneur des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains. Ce déjeuner avait pour thème: « Mobiliser les capitaux

d’investissements intérieurs pour stimuler les investissements intraafricains dans les infrastructures et l’intégration économique régionale.» Le Président Joseph Kabila y a été l’invité d’honneur du Conseiller spécial pour l’Afrique du Secrétaire Général des Nations Unies. Dans la soirée, il a été l’hôte de son homologue sud-africain, Jacob Zuma,

qui avait offert un dîner en l’honneur des Chefs de délégation pour célébrer le 20ème anniversaire de la fin de l’apartheid et de la démocratisation de son pays, l’Afrique du Sud. Joseph Kabila a également répondu à plusieurs autres réceptions et dîners, notamment celles offertes séparément par le Président des Etats Unis, Barak Obama, et le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon en

l’honneur des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui participent à la 69ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Ce jeudi 24 septembre, Joseph Kabila va prendre la parole à la tribune de la 69ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU. Jonas Eugène KOTA

Baromètre du Gouvernement

Mention globale « bien » pour les Ministres l’on reconnait le mérite d’avoir pris des mesures qui s’imposaient pour éviter la propagation à grande échelle de l’épidémie d’Ebola. La population se sent rassurée par les dispositions prises. Il passe de 55% en août 2014 à 63% en septembre 2014.

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ne fois de plus, la longue attente du Gouvernement de cohésion nationale est présentée comme l’élément principal de l’immobilisme latent de plusieurs ministres. L’on est loin de la période où le Gouvernement se prêtait à une auto évaluation motivant ainsi les uns et les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes. Les élans novateurs et rénovateurs ont cédé la place à une simple figuration. Il s’impose alors le besoin d’insuffler une nouvelle dynamique à l’Exécutif national à travers la mise en place du Gouvernement de cohésion nationale. Le baromètre du Gouvernement réalisé par Les points au mois de septembre fait le point de la situation en mettant un accent particulier sur les ministres qui ont marqué positivement la population. Globalement, le premier Ministre ne cesse de perdre du terrain. Après des chutes constatées depuis le mois de mai, sa cote (53%) est stagnante depuis août dernier. La participation du Chef du Gouvernement au forum Allemagne-Afrique et les contacts établis avec les personnalités allemandes

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ont été jugés positifs par l’opinion. Deux événements ont principalement marqué le Gouvernement pendant le mois de septembre, à savoir : la bonne gestion du dossier lié à l’épidémie d’Ebola et la distribution du premier

lot des bus « esprit de vie » aux opérateurs privés du secteur des transports. Les ministres de la Santé et des Transports sont les deux bénéficiaires de ces actions. Au premier, Felix Kabange Numbi,

Son homologue des Transports, Justin Kalumba Mwana Ngongo, arrive en deuxième position avec 58% en septembre, soit un accroissement de 3% par rapport au mois d’août 2014. L’on retient à l’actif de Kalumba le lancement imminent du bateau ITB Kokolo qui va profiter à tous les riverains du fleuve Congo et, surtout, la distribution, à qui de droit, d’un premier lot des bus « esprit de vie ». L’omniprésence du Ministre des Infrastructures, Fridolin Kasweshi, sur le terrain semble avoir donné un coup d’accélérateur aux travaux en cours sur l’avenue Kabambare (communes de Barumbu et Kinshasa) et la Route de Matadi. Il est à la troisième marche du baromètre et passe de 54% fin août à 58% en septembre 2014. Il est suivi du Ministre de l’Intérieur, Richard Muyej (54%) qui bénéficie des effets positifs de la maîtrise de l’épidémie d’Ebola grâce à une communication adéquate au niveau de la territoriale.

Raymond Tshibanda (52%), figure parmi les heureux élus à la suite de son action diplomatique autour du respect des accords d’Addis-Abeba. Quant au Ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende Omalanga (51%), il se maintient grâce à ses interventions lors des conférences de presse visant à éclairer l’opinion sur des questions d’actualité. On lui reconnait le mérite d’avoir redonné à la fonction de Porte-parole du Gouvernement toute sa signification, c’està-dire la voix autorisée pour émettre le point de vue du Gouvernement. C’est ce qui justifie la cinquième place occupée par Mende, à quelques points du ministre de l’Agriculture, JeanChristophe Vahamwiti, qui jouit de l’effet Bukanga-Lonzo. Il est à noter la dégringolade du patron de l’EPSP due aux effets négatifs de la rentrée scolaire. Maker Mwangu passe de 54% fin août à 50% en septembre 2014. Il lui est reproché de s’intéresser uniquement à la publication des résultats de l’examen d’Etat en abandonnant les parents à la merci des promoteurs et autres responsables des écoles. Les parents se plaignent de la non application des mesures contre la vente des uniformes et autres articles par les établissements scolaires et la prise en charge des frais scolaires par les parents. Maker Mwangu se trouve au septième rang du palmarès. (Source : institut de sondage Les Points)

Le Ministre des Affaires Etrangères,

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ECONOMIE ET FINANCES

L’OCEP déplore la persistance de la corruption en RDC

A

près 12 ans de lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo, les résultats obtenus sont maigres. Tel est le constat fait par le Directeur général de l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnel (OCEP) à la clôture du séminaire atelier organisé à Kinshasa en fin de la semaine dernière. Selon le rapporteur de l’OCEP, Emile Mutambayi, plusieurs recommandations ont été faites à cet effet. Les participants ont invité, d’un côté, le Parlement à adopter et voter dans les meilleurs délais les lois anti corruption, entre autres la déclaration de patrimoine. Le Parlement est aussi appelé à diligenter des contrôles parlementaires avec propositions de sanc-

tions, allouer un budget conséquent à la cour des comptes pour remplir sa mission. De l’autre côté, l’atelier demande au Gouvernement de mettre en œuvre la stratégie nationale pour la lutte contre la corruption, créer une banque de données de délinquance éthique ; faire signer l’acte d’engagement en justice aux mandataires publics, ministres et aux 17 catégories d’agents publics de l’Etat ; créer un corps d’instructeurs de la République pour identifier et sanctionner les actes de corruption ; doter des services ou structures de lutte contre la corruption d’un budget autonome consistant. Au pouvoir judiciaire, il est recommandé d’appliquer la sanction à

l’endroit des corrupteurs et corrompus ; à la société civile, de sanctionner et accompagner la population dans la culture de l’émergence des valeurs éthiques, s’organiser effectivement pour être efficace ; conscientiser le peuple congolais à vulgariser les instruments juridiques nationaux et internationaux de lutte contre la corruption. Par ailleurs, il y a eu création par cette même occasion d’une nouvelle plate forme dénommée « Club des hommes et femmes intègres du Congo » (CHIFCO), lequel club se veut une synergie de plusieurs acteurs qui s’engagent pour lutter contre la corruption qui gangrène la société congolaise. L’Observatoire du code d’éthique

professionnel est un service public à caractère technique. Il a été officiellement institué le 3 octobre 2002 par le décret loi n°017/2002 portant code de bonne conduite de l’agent public de l’Etat. L’OCEP s’occupe de la mise en œuvre de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Il oriente la politique du Gouvernement en matière de ce fléau dénommé corruption. La promotion, la diffusion, la vulgarisation et le suivi du code de l’éthique professionnel et conduite de l’agent public et fonctionnaire de l’Etat dans les milieux professionnels et au près du public sont les missions parmi tant d’autres dévolues à l’OCEP. Giscard Havril

Transport en commun

Les minibus « esprit de vie » bientôt en circulation

L

e Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo, a procédé, le 18 septembre 2014, à la distribution à crédit d’un premier lot de 105 minibus de marque Hyundai aux opérateurs privés du secteur des transports qui en ont rempli les conditions. Ces véhicules neufs ont été accordés à 57.000 dollars américains, payables mensuellement sur une période de quatre ans. Les bénéficiaires ont payé préalablement 15% du prix, soit 8.550 dollars américains versé dans un compte public spécial. C’est dans l’enceinte de la Foire Internationale de Kinshasa (Fikin) que cette manifestation a eu lieu. Ces véhicules seront lancés sur les artères de Kinshasa 15 jours après leur octroi, le temps de recycler les chauffeurs, régulateurs et percepteurs. Sur 236 dossiers réceptionnés pour la demande des véhicules, seuls 105 ont

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la validation de leurs dossiers dans un bref délai. C’est pour cela que les dossiers, qui ne contenaient pas les renseignements et conditions posés par le Gouvernement auprès de l’association APVECO, n’ont pas été traités.

Une bénéficiaire des bus “esprit de vie” salue l’initiative du Gouvernement été jugés conformes aux dix conditions posées pour obtenir le véhicule à crédit, a indiqué le représentant de la fiduciaire Price Water House Coopers qui gère la convention-cadre de partenariat entre le gouvernement et l’APVECO, association congolaise des transporteurs privés. Parmi les dix conditions posées figurent l’identification comme transporteur et membre de l’APVECO avant le 30 juin 2014, le paiement de 15% du prix du minibus, soit près de 8.700

dollars américains. L’acquéreur doit également produire une attestation de résidence en cours de validité, ainsi qu’une preuve minimale de solvabilité comme un immeuble ou un compte bancaire actif. Constantin Yatala, auditeur de Price Water House Coopers, a fait savoir que les transporteurs ont été individuellement contactés et invités chacun à se mettre en règle pour les documents manquants en vue de

Par son programme “Esprit de vie”, “le Gouvernement voudrait voir, entre autres, l’émergence d’une classe moyenne congolaise, objectif phare du Chef de l’Etat, en initiant déjà les petits entrepreneurs au processus de crédit, avec toutes les exigences requises en matière de gestion et d’orthodoxie managériale”, a, pour sa part, indiqué le Ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba Mwana Ngongo. Patience Furaha

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ECONOMIE ET FINANCES

Formation professionnelle

L’INPP forme ses formateurs à Kisangani

E tension

n collaboration avec l’Agence française de développement, l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), exKisangani organise depuis

le jeudi 18 septembre, la formation des formateurs. Axée sur l’ingénierie pédagogique, cette formation a pour thème principal « l’écriture de révérencielle » a indiqué à la presse le Directeur provincial de l’INPP/Provinde Orientale, Maxime Mémoire Bapeke.

Le prix des cossettes de manioc baisse en Ituri Un bassin de plastique de cosette de manioc qui se vendait à quatre mille francs congolais (4.3$US) se vend actuellement à deux mille cinq cents Fc (2.7$US) dans la collectivité de Bahema-Boga, à plus de 100

kilomètres au Sud de Bunia (Province Orientale). Les cultivateurs qui ont livré cette information mardi 23 septembre, expliquent que cette baisse sensible est due à une offre croissante et à la faible demande.

« Normalement, la formation professionnelle doit s’appuyer sur le besoin du marché de l’emploi. On ne forme que les gens qui doivent être consommés par les milieux professionnels », a expliqué M. Bapeke qui a ajouté que « l’approche par compétence nous permet de connaitre les exigences de chaque emploi pour que nous puissions établir un programme qui tient compte de ces exigences-là ». Pour cela, a-t-il poursuivi, « il faut se référer aux aptitudes ou compétences que la personne qui sera formée sera à utiliser sur le marché de travail ». Pour la présente formation, le Directeur provincial de l’INPP a indiqué qu’il avait été mené « une enquête auprès des entreprises qui ont exprimés leur besoin et les types de personnels que La production a augmenté grâce à une très bonne variété des boutures distribuées par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui résiste à la mosaïque, ont ajouté les cultivateur qui ont notamment parlé des bouture de la variété de Pamitu, Kitoko, Takingo et Kabuliwazi. La forte production s’observe surtout à Boga-centre ainsi que dans les villages de Kyabwohe, de Burasi, de Rubingo, de Bikima et de Tondoli.

Katanga : les recettes du secteur minier explosent

Les recettes de l’Etat issues du secteur minier sont passées de plus de quatre cent millions de dollars américains en 2007 à plus d’un milliard quatre cent treize millions en 2011. Le rapport de l’Initiative pour la transparence de l’industrie extractive 2011 note une augmentation de plus d’un milliard 13 millions de dollars américains. Ces chiffres ont été fournis vendredi 19 septembre lors d’un atelier sur la vulgarisation du rapport ITIE-RDC 2011 organisé à Lubumbashi. Ces

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assises ont réuni les ONG œuvrant dans le secteur minier avec l’appui de l’Observatoire des ressources naturelles en Afrique australe (SARW).

D’après les participants à ces assises, le rapport ITIE- 2011 démontre l’évolution des recettes réalisées par l’Etat Congolais mais l’impact n’est pas ressenti par la population. Beaucoup reste encore à faire, précise le coordonnateur de la plate des ONG œuvrant dans le secteur minier, Ibond

Rupas. « La première est de savoir combien le Gouvernement obtient du secteur extractif en terme de revenu et nous disons que ce n’est pas significatif. La deuxième question est de savoir comment le gouvernement utilise ces ressources. L’Itie peut aussi nous aider à améliorer cet aspect de chose », a affirmé Ibond Rupas. (Source : radiookapi/Le titre est de la rédaction)

ces entreprises comptent recruter dans deux ou trois ans ». C’est ce qui a donc permis d’établir le programme de cette formation. Au regard son vaste programme politique de la révolution de la modernité prônée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila, le Gouvernement a besoin d’une main d’œuvre qualifié pour relever le défi du vaste chantier de la construction et de modernisation du Congo. Veiller à la bonne formation des formateurs justifie l’expansion des activités de l’INPP dans le Congo profond. Giscard Havril

La BM lance le projet « Pool de croissance » au Bas-Congo La Banque Mondiale a lancé, la semaine dernière à Kimpese, dans le BGas-Congo, le projet « Pool de croissance » qui finance le secteur agricole et les infrastructures routières en RDC pour un coût de 110 millions de dollars américains pour l’ensemble du pays. Sur ce fonds, 48 millions sont destinés aux agriculteurs de la province du Bas-Congo pour les aider à augmenter leur production agricole pour une période de cinq ans. Pour cette province, le projet vise 50.000 paysans regroupés dans six pools, à savoir: Tshela, Lukala, Boma, Kinpese, Mbanza Ngungu et Inkisi. Trois filières agricoles sont visés par le projet « Pool de croissance » au Bas – Congo, à savoir : le riz, l’huile de palme et le manioc. Au moins 500 tonnes de semences de riz et plus de 488 mètres linéaires de manioc sont attendus de ce projet, ainsi que la réhabilitation de 500 kilomètres des routes de desserte agricole et le renforcement des capacités des agriculteurs. JEK

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SPORT ET LOISIR

La troisième édition du Festival international « Toseka » fin août 2014 à Kinshasa salué auparavant, l’esprit d’initiative de Watoo Balabala qui a fait de la culture quelque chose de productif. Il a également dit que le gouvernement congolais ne ménagera aucun effort pour soutenir, appuyer ou prêter main forte à ce festival. Pour le ministre provincial des Transports, tourisme, culture et Arts, Ruffin Bayambudila Mvibudulu, « Toseka » est un grand défi qui permet de redorer le blason de la ville de Kinshasa longtemps terni. « La ville de Kinshasa s’investit et s’investira pour ce festival. C’est ainsi que nous facilitons la sécurisation du site, nous assurons l’assainissement du milieu et nous l’appuyons aussi financièrement. »

L

e coordonnateur général du Festival international d’humour de Kinshasa (Toseka), Ados Ndombasi a déclaré, mardi 13 septembre à Kinshasa, que son organisation veut faire du festival Toseka un grand événement d’Afrique. Il a annoncé la tenue de la 3ème édition dudit festival à Kinshasa, du 25 au 30 août 2015 au théâtre de verdures de la commune de NGaliema, au cours d’une conférence de presse à l’Hôtel Memling de Kinshasa. Compte tenu de la portée de ce forum humoristique, a dit M. Ndonmbasi, « nous voulons le léguer à la population congolaise comme le FESPACO du Burkina-Faso et le Festival d’Avignon de la France. » Pour cette édition, il a signalé que ce festival s’est donné l’honneur de s’associer à « Juste Pour Rire », le leader mondial de l’humour et organisateur des plus grands festivals du rire du monde, notamment, à Montréal, Bruxelles, Lyon, Toronto et à Chicago. Cette collaboration, a-t-il dit, est soutenue par l’Organisation Internationale de la Francophonie( (OIF) qui se traduira par des conseils, de l’aide et des échanges d’expériences entre les équipes de « Juste Pour Rire » et de « Toseka » afin de placer Kinshasa à la place qui lui revient sur la carte des capacités mondiales de l’humour. «Les

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Pour Kinshasa, ce festival doit se pérenniser. A cet effet, il a estimé qu’institutionnaliser ce festival serait un bienfait pour Kinshasa, autant que pour le pays, voire pour toute l’Afrique. Il promet, au nom du gouvernement provincial, l’accompagnement de Toseka dans son développement. Le Festival Toseka, initié par Watoo Balabala depuis 2011, connaitra dans sa 3èmè édition la participation de plusieurs partenaires, dont l’Hôtel de ville de Kinshasa, l’Institut National du Musée national du Congo. (Source : acpcongo.com. le titre est de la rédaction)

Football festivals d’humour regroupent toutes les valeurs que nous avons pour rire », a déclaré le directeur général Europe du groupe « Juste Pour Rire», M. Gilles Morin. A propos de Toseka, il a dit que son équipe fait la fierté d’avoir un outil culturel congolais dont on peut faire un grand festival d’Afrique. Cela demande un fort engagement des partenaires car, un festival qui fonctionne fortement permet non seulement de rayonner une culture à l’étranger, mais aussi d’offrir des emplois. Il se réjouit de l’engagement du ministre de la Culture, sports et loisirs avec qui il s’est entretenu quelques temps avant la tenue de ce point de presse. « Son engagement va nous porter, nous laisser faire, nous élever à haut niveau », a-t-il ajouté.

La culture contribue à la cohésion nationale d’un pays Le ministre de la Culture, sports et loisirs, M. Banza Mukalay a déclaré que le Festival international d’humour de Kinshasa démontre que la culture peut contribuer à la cohésion nationale de la RDC, laquelle cohésion qui doit marcher de paire avec l’humour. Il a

La RDC fait un bond au classement FIFA

L

a République Démocratique du Congo (RDC) a réalisé un bond de géant en avançant de vingt places au classement mondial de la Fifa rendu public le jeudi 18 septembre au siège de la fédération à Zurich (Suisse). La RDC occupe ainsi la 16è position sur le continent et la 73e au monde. L’élaboration de ce classement tient compte de 141 matches internationaux de catégorie “A” dont la moitié, soit 80 matches, ont été disputés ces dernières semaines pour des qualifications en Europe, en Afrique et dans la Concacaf. Les 61 autres matches examinés étaient des rencontres amicaux. La RDC doit ce bond aux nombreux matches amicaux que livrent aussi bien l’équipe national que certains clubs, comme V-Club et Mazembe, pour préparer leurs rencontres continentales, mais aussi la prochaine compétition nationale d’élite. En Afrique, l’Algérie (20e au monde), la Côte d’Ivoire (22e au monde) et la Tunisie (31e au monde) passent en tête du classement continental, tandis que l’Allemagne et l’Argentine, finalistes de la Coupe du Monde de 2014 au Brésil,

restent en tête du Classement mondial tout en confortant légèrement leur avance sur leurs poursuivants. Ce duo est désormais talonné par la Colombie qui s’est élevée à la troisième place au détriment des Pays-Bas qui paie là le prix de sa défaite, 2:1, face la République tchèque lors de son match pour les qualifications de l’Uefa -Euro 2016. Au Top 10, le Brésil (6ème, + 1) et la France (9ème, + 1) ont aussi progressé, alors que l’Uruguay (7ème, 1), l’Espagne (8ème, - 1) et la Suisse (10ème, - 1) ont reculé chacun d’une place. Le Guatemala aura été, pour sa part, le grand vainqueur du mois. Grâce à ses trois victoires en quatre matches de qualification pour la Gold Cup de la Concacaf 2015, le team du sélectionneur Iván Franco Sopegno a avancé de de 77 places et s’est ainsi hissé à la 57e position. Par ailleurs, l’Islande (34ème, + 12), le Congo- Brazzaville (48ème, + 30) et Antigua-et-Barbuda (80ème, + 69) ont réalisé leurs meilleures positions depuis l’institution du classement mondial FIFA en 1993. JEK

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ACTUALITE

Agriculture : le parc agroindustriel de Bukanga Lonzo désormais opérationnel tochtone. Aux députés et Sénateurs, de l’opposition comme de la Majorité, ayant fait le déplacement de BukangaLonzo, le Premier Ministre a dit qu’ils ont été invités à cette cérémonie pour être « témoins et apôtres de ces grands redressements impulsés sous le leadership du Président Kabila ».

M

oins de deux mois après le lancement des travaux de son aménagement, le parc agroindustriel de Bukanga Lonzo entre dans sa phase d’activités agricoles. En effet, le Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo, a lancé, ce lundi 22 septembre 2014, les activités de semis de 100 tonnes de maïs et de haricot. Cette activité va couvrir cette première activité s’étend sur une superficie

de 5.000 Ha sur les 80 millions que compte le parc, pour une production estimée à 4 tonnes par hectare, soit 20.000 tonnes de produits agricoles. Voyant comment le projet de Bukanga Lonzo devient aujourd’hui une réalité, le Premier Ministre a prévenu que « le temps des discours est révolu et que la modernisation du secteur agricole congolais n’est pas un rêve, mais bien plus une réalité vivante ». Et d’ajouter que « le lancement de ce semi, trois mois seulement après l’inauguration du parc, témoigne de la détermination

du Président de la République de faire de l’agriculture une priorité des priorités, un secteur porteur de croissance durable ». Par la même occasion, Matata Ponyo a invité les autorités coutumières à soutenir cette action du Gouvernement et apporter leur concours pour l’encadrement de la population autochtone. Bukanga Lonzo va, en effet, créer plus de 10 mille emplois directs et indirects dont les premiers bénéficiaires seront la population au-

Avant d’effectuer le déplacement de Bukanga Lonzo, le Premier Ministre avait présidé la réunion de la Troïka stratégique qui avait procédé aussi à l’évaluation de l’évolution des activités du parc agroindustriel de BukangaLonzo depuis son lancement officiel le 15 juillet 2014 par le Président Joseph Kabila. Ainsi a-t-on appris que le lancement de la culture du maïs doit couvrir 10.000 Ha, la première phase couvrant la moitié. Cette réunion a rappelé que « la stratégie des parcs agro-industriels vise non seulement la modernisation du secteur de l’agriculture, mais aussi notamment la réduction de la pauvreté, le développement progressif des provinces, la réduction de la dépendance aux importations par une politique d’autosuffisance alimentaire, l’amélioration et la diversification des exportations ». Clarisse NSEKA

Infrastructures routières

Fridolin Kasweshi lance les travaux sur la RN 1 Loange – Luvua Le Ministre des Infrastructures Travaux Publics et Aménagement du Territoire, Fridolin Kasweshi, a lancé, le week end dernier au Bandundu, les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon routier de la Nationale N° 1 entre Loange et Lovua en direction de Tshikapa. Les travaux vont s’échelonner sur 30 mois et doivent couvrir une distance de 63 Km contre 7 mètres de largeur. Ils seront assurés par la société chinoise Sinohydro qui a remporté le marché au terme d’une offre d’appel international. Financés par la Banque Africaine de Développement (BAD) pour un montant de 49,5 millions Usd, les travaux consistent en l’aménagement

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d’une couche de base en sable limoneux, une autre couche de base et une dernière de roulement en bêton bitumineux. Des trottoirs vont être aménagés sur les bandes extérieures de la route. D’autres aménagements sont prévus, notamment des ouvrages de servitudes, des ouvrages d’art et de traversée sous chaussée, des ouvrages d’assainissement ainsi que des caniveaux, des descentes d’eau et autres dalots pour protéger l’ouvrage principal. Commentant cet événement, le Ministre Kasweshi a indiqué qu’il rentre dans le cadre de la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, qui a mis les infrastructures de base au

centre de son action. Ces travaux répondent à la réalité selon laquelle « le développement socioéconomique, le bien-être de la population et le développement durable de notre pays passent par la réhabilitation, la construction et l’aménagement de ses infrastructures. » Fridolin Kasweshi a loué l’excellence des relations entre la RDC et ses différents partenaires, ici la BAD qui l’accompagnent dans son programme de reconstruction et de modernisation du pays, notamment à travers sa stratégie d’aménagement progressif de la Route Nationale N° 1 reliant le Bas-Congo au Katanga en passant par Kinshasa et les deux Kasaï. En mai dernier déjà, il avait effectué

le déplacement du Bandundu pour lancer le même genre de travaux sur le tronçon Lovua – Batshamba (114 Km) sur un financement de l’Union Européenne. Pour sa part, le Représentant résidant de la BAD a reconnu que tous ces travaux « témoignent des relations fécondes entre la BAD et la RDC pour le développement économique et social de la population », cela avant de confirmer l’engagement de son institution à « soutenir le Gouvernement dans ses efforts visant la réhabilitation des infrastructures et la consolidation de son unité nationale et celle de son économie ». JEK

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