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Kabila à Kinshasa: popularité grandeur nature Pge 6

LE

VIFCONGO Hebdomadaire, Ed. N°011, du 16 déc. au 23 déc. 2014, Kinshasa - RDC 2000fc, Etranger 2,5USD Editeur JONAS EUGENE KOTA, Tél.: +243998283702, e-mail: levifducongo@gmail.com

DU

Kabila à la communauté internationale

Conseils, oui;

injonctions, non! Haro sur l’immixtion des étrangers dans les affaires des Congolais A bas l’égoïsme politique et le recours aux étrangers pour régler les problèmes des Congolais Etat de la Nation : la RDC est sortie de la zone du désespoir Pge 2 Le vif du congo 11.indd 1

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POLITIQUE

Kabila à la communauté internationale

Conseils, oui ; injonctions, non !

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on sens de l’écoute et son silence a toujours fait croire qu’il est affable, voire indifférent à tous les vents, intérieurs comme extérieurs qui secouent souvent son pays. Joseph Kabila a pourtant eu à en prouver le contraire dans le passé, notamment lors du sommet de la Francophonie lorsqu’il signifiait que la RDC pratique la démocratie par conviction et non par contrainte. Hier lundi 15 décembre 2014, dans son discours sur l’état de la Nation, le Président de la République a de nouveau donner la mesure de son sens de l’Etat en faisant une mise au point sans fard ni circonlocution au sujet de la pratique de la politique en RDC et des relations entre Etat. En effet, constatant que la culture démocratique s’enracine de plus au détriment de la pensée unique en plus en RDC, le Chef de l’Etat a salué l’ouverture du débat politique avant d’en déplorer les dérapages. Faisant certainement allusion à la récente bagarre entre députés à l’Assemblée Nationale, le Président Kabila a stigmatisé le recours à la violence, verbale ou physique soit-

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elle. « L’hémicycle doit être le temple du dialogue et des échanges, parfois sévères, mais toujours courtois, et non se transformer en arène ou un lieu de confrontations sans rien ou sans limites », a-t-il rappelé avant de souligner que les représentant s du peuple « se doivent de demeurer à tous égards et en toute circonstances, demeurer des modèles vivants de la nouvelle citoyenneté ». La classe politique, majorité et opposition confondues, a l’obligation morale de « concourir à la consolidation de la cohésion nationale et de s’abstenir de jouer aux pyromanes, de privilégier l’intérêt général sur les intérêts privés, la patrie sur le parti », a encore indiqué le Chef de l’Etat qui a également égrainé les maux qui rongent la pratique de la politique en RDC : « Contester à temps et contretemps (…) par le simple souci de gain politique, entretenir des débats interminables sur des thèmes aux antipodes des préoccupations existentiels de nos populations, travestir sciemment les faits et utiliser systématiquement comme stratégie politique le procès d’intention, des injures publiques ou des atteintes à la

dignité de l’adversaire n’honorent pas la politique ».

Conseils oui, injonctions non !

Il a ainsi invité tout le monde à faire montre de la modération et au respect de l’autre. Et se voulant plus concret, Joseph Kabila a abordé la question brûlante des élections en annonçant tout de go qu’elles sont in contournables pour l’accès au pouvoir et de promettre qu’il ne lésinera sur aucun moyen pour que toutes les élections soient organisées conformément aux dispositions que la CENI prendra. Il a donc évoqué l’ »effervescence qui, depuis plus d’un an agite une partie aussi bien de la classe politique congolaise que de la communauté internationale à propos dudit processus électoral », pour dire aux acteurs politiques congolais, de quelque bord qu’ils soient, qu’ »on peut contester le moment choisi ou les arguments à développer, mais non leur droit de susciter ou d’entretenir des débats sur les questions d’intérêt national », faisant certainement allusion au débat sur la révision ou pas de la Constitution.

En bon patriote et nationaliste, Joseph Kabila s’est, par ailleurs, interrogé sur son l’auto-invitation, dans le débat interne à la RDC, de personnalités non congolaises, aussi bien intentionnées soient-elles, avant de stigmatiser « la tendance fort remarquée de certaines compatriotes à en appeler systématiquement à l’étranger pour régler les différends entre Congolais comme si, dans ce pays, nous n’avions pas assez de sagesse et de maturité pour le faire nous-mêmes ». Ainsi lancé, le Président de la République, s’assumant comme garant de la Nation, s’est dit d’autant plus étonné que ces comportements se manifestent alors qu’il n’y a pas de crise politique en RDC. C’est alors qu’il rappellera que sa main a toujours été et reste tendue, avant de prévenir que le peuple congolais n’est pas n’importe quel peuple. Ce peuple est descendant de Béatrice Kimpa Vita, Simon Kimbangu, KasaVubu, Lumumba, Gizenga et Laurent Désiré Kabila, a déclaré Joseph Kabila pour souligner combien le Congolais est jaloux de son indépendance acquise au prix du sang. Message sans équivoque à tous ceux qui cherchent

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Edito

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POLITIQUE

Macabre royalisme

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n ne peut pas se faire plus royaliste que le Roi. Ce que les Congolais ont vécu avec l’annonce du remaniement du Gouvernement dépasse tout entendement. Des personnes censées sont montées au créneau pour crier à l’injustice dans la distribution des postes, aussi bien sur le plan de la couverture territoriale que sur la représentativité des forces politiques suivant leurs poids, etc. Au moins, comme un bal des chauves, ce remaniement aura permis de prendre la mesure du patriotisme dans une classe politique faite, en fin de compte, d’opportunistes juste à l’affût de l’assouvissement de leurs ambitions propres. Exit l’objectif même de ce remaniement qui visait à resserrer les coudes des Congolais face à la menace de balkanisation de la Nation. Sur qui, alors, pourraientils assouvir ces ambitions en cas d’implosion du pays ? la grandeur d’un acteur politique éclos lorsqu’il se pose en homme d’Etat et non en politicien rampant, prompt à toutes sortes de jérémiades et, partant, friand des conflits qu’il exploite comme opportunité pour tirer des gains personnels. Un tel profil est-il digne d’un Congo ambitieux ? A chacun de savoir se déterminer entre le service à la Nation et les envies personnelles à assouvir, fût-ce-t-il en marchant sur les cadavres des Congolais. Jonas Eugène KOTA

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toujours à s’immiscer dans les affaires intérieures de la RDC et à soumettre son peuple. Message d’autant plus clair lorsque le Chef de l’Etat dira sans détour à l’intention des partenaires de la RDC : « Nous sommes toujours prêts à recevoir des avis, conseil se t suggestions, mais jamais des injonctions. »

Paix et sécurité : demeurer sur la brèche

Bien avant cette mise au point, le Président de la République a, dès l’entame de son discours, abordé la question de la paix et de la sécurité pour relever que des progrès ont été accomplis, certes, mais qu’il demeure encore plusieurs défis à relever pour « bâtir le Congo de nos rêves ». Sans se laisser aller au découragent face, entre autres, à la lenteur des changements attendus, ni tomber dans une autosatisfaction béate pour les résultats obtenus, et moins encore occulter les défis qui restent à relever, le Congolais, a-t-il dit, se doit de poursuivre les efforts sans relâche. Evoquant les défis à relever, il a commencé, par citer celui de la consolidation de la paix et de la sécurité tout en soulignant que ce serait faire preuve de naïveté que de dormir sur les lauriers au regard des résultats obtenus à ce jour. Constant que des crises ressurgissent chaque fois qu’il y a accalmie, Kabila a invité les Congolais à demeurer vigilants parce que « les forces obscurs de l’intérieur et de l’extérieur guettent la moindre distraction, la moindre inattention de notre part pour rallumer le feu » comme cela s’observe depuis quelques

temps à Beni. Et aux pyromanes de tous bords, rebelles étrangers et leurs complices congolais, il leur a adressé un message non équivoque : Rien, mais alors rien ne sera épargné pour mettre définitivement fin » aux guerres à répétition qui tirent le pays vers le bas. Les forces armées ont été instruites pour poursuivre le travail de restauration de la paix, a indiqué le Président de la République qui a également promis que la réforme de la sécurité va se poursuivre pour combattre et neutraliser la menace contre la paix et la stabilité de la RDC. Et dans ces efforts, il a fait savoir que le travail n’incombe pas seulement au Gouvernement, à l’armée et à la police. C’est un devoir citoyen de tout Congolais de contribuer à ce combat, surtout contre le terrorisme, en prévenant que leurs crimes ne resteront pas impunis. En attendant, Jonas Kabila a invité chacun à faire l’autoévaluation de son obligation de contribuer à la préservation de la paix avant d’appeler les fils et filles égarés à abandonner la violence pour rejoindre le camp de paix, car, a-t-il prévenu, ils auraient tort de se méprendre sur sa détermination à mettre fin à leur entreprise meurtrière.

Feuille de route pour Matata II

Toujours sur ce chapitre de la paix, Joseph Kabila est revenu sur les Concertations Nationales dont l’objectif central était de renforcer la cohésion nationale pour faire face aux menaces extérieures. Aujourd’hui encore, il a considéré que «face à tous

les défis, s’unir ou périr est la règle de tous les succès ». Cette stratégie a produit des fruits, a constaté Kabila qui a rappelé que le premier objectif était de gagner la guerre, ce qui a été atteint ; et le second de mobiliser les énergies pour la reconstruction et le développement. L’atteinte de cet objectif est en cours. Quant à la mise en place d’un Gouvernement d’union national, il a indiqué que celui-ci se veut comme le gage de la lutte contre l’exclusion et la précarité ainsi que du combat pour l’épanouissement individuel et collectif des Congolais. La RDC se rapprochera davantage de ces objectifs avec la mise en œuvre des recommandations des Concertations nationales et du programme du Gouvernement. Dans ce cadre, le Président de la République a décliné ce qu’il convient d’appeler la feuille de route du nouveau Gouvernement, feuille de route qui comporte sept objectifs, à savoir : consolider la paix, rendre effective l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, appliquer les recommandations des Concertations Nationales, mettre en œuvre le processus de décentralisation, appuyer l’organisation des élections, améliorer les conditions sociales de la population et poursuivre la reconstruction du pays.

Etat de la Nation

Faisant l’état de la Nation proprement dit, le Président de la République a commencé par la gouvernance économique pour constater que

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POLITIQUE la stabilité macroéconomique est devenue aujourd’hui la m arque de l’économie de la RDC. L’accroissement des investissements observés devraient contribuer à résoudre les inégalités. Dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat a constaté l’augmentation spectaculaire de la production minière tout en déplorant que ce secteur n’apporte qu’une contribution

modique au Trésor public. Il a dit espérer que cette tendance sera inversée avec la fin de l’amortissement des investissements lorsque les investisseurs commenceront à payer les taxes. Quant à l’hypothèque du déficit énergétique, le Chef de l’Etat a annoncé que le Gouvernement s’est doté d’un programme de construction et de réhabilitation des centrales hydroélectriques pour y faire face. De même, la révision du code minier devra permettre de maximiser les retombées financières. Kabila a aussi recommandé la valorisation locale des minerais avant exportation pour en améliorer la valeur ajoutée. Parlant du pétrole, il a annoncé qu’un projet de loi sur le régime général des hydrocarbures est déjà déposé au parlement, tandis que des études se poursuivent pour évaluer les bassins pétroliers.

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Pour relancer l’agriculture pour inverser la contradiction entre un pays au potentiel agricole remarquable et la modicité de sa production agricole, a poursuivi Kabila, le Gouvernement a, sous son impulsion, décidé de la mécanisation et de l’industrialisation de ce secteur. C’est ce qui justifie la construction en cours d’une usine d’engrais organiques à Boma et le

lancement, par Bukanga Lonzo, du programme des parcs agroindustriels. De même, le Gouvernement devra poursuivre son soutien aux paysans et aux petits producteurs. Au sujet du transport des biens et des personnes, Joseph Kabila a évoqué, notamment, le programme de réunification du pays par la route et celui du transport multimodal. Le premier programme a, aujourd’hui, permis de décentraliser 79 villes sur les 159 que compte la RDC. Alors qu’hier, seulement 6.200 Km de routes sur 58.000 étaient praticables en 2006, aujourd’hui plus ou moins 20.000 le sont devenues

a annoncé l’entrée en activité de la nouvelle compagnie aérienne nationale au premier trimestre 2014. Quant au transport ferroviaire, le Président Kabila a fait état de l’acquisition, bientôt d’une vingtaine de locomotives qui devront renforcer la fluidité du trafic ferroviaire. Au sujet du transport urbain, il a salué, entre autres, l’initiative du

programme « esprit de vie » qui est une « belle illustration de la vision de la révolution de la modernité avant d’exhorter les acteurs du secteur à gérer en responsables les biens communs. Parlant du transport fluvial, le Chef de l’Etat a salué la mesure d’élimination

des taxes qui grevaient les avoirs des opérateurs tout en invitant à l’amélioration de la qualité des embarcations pour éviter les naufrages que l’on déplore régulièrement. Joseph Kabila a mis un accent particulier sur les affaires foncières en déplorant que ce soit ce secteur, dont la terre est facteurs d’unité et non de division, d’enrichissement et non d’appauvrissement, soit devenu le plus conflictuel. Pour l’assainir, il a recommandé à la justice d’être intraitable contre les spoliateur et au juges de s’élever au niveau des attentes de la population, notamment par l’observance de l’éthique et la déontologie. Dans le domaine de la santé, le Président de la République a salué l’expertise congolaise qui a permis d’endiguer l’épidémie d’Ebola qui s’était déclarée à Djera, en Equateur. Il a aussi fait état du programme de construction/réhabilitation et d’équipements des hôpitaux et centres de santé à travers le pays et a recommandé au Gouvernement de le poursuivre et de l’intensifier. Sur l’enseignement, Kabila s’est réjoui des efforts du Gouvernement qui a fait passer le budget de ce secteur de moins de 3% dans les années 90 à 16% aujourd’hui. Cependant, il a exhorté le Gouvernement à poursuivre ces efforts. Il a aussi évoqué la mesure de gratuité de l’enseignement élémentaire qui a permis de scolariser plus de 2 millions d’enfants supplémentaires. Kabila a également évoqué la construction/réhabilitation des écoles, notamment le programme de 1.000 écoles dont 500 sont déjà réalisées. Il

Pour ce qui est du transport aérien, Kabila a indiqué que le programme de réhabilitation des aéroports est en cours pour renforcer le transport aérien. Dans ce même secteur, il

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POLITIQUE a demandé au Gouvernement de le poursuivre pour atteindre le rythme de 1.000 écoles par an comme il lui avait recommandé. Par ailleurs, il a mis un accent particulier sur la nécessité de renforcer l’enseignement professionnel et technique, notamment par la transformation progressive de l’enseignement général en enseignement technique. Toujours dans ce secteur, le Chef de l’Etat a évoqué la problématique de l’enseignement universitaire. Que choisir entre l’enseignement de masse et celle élitistes ? Telle a été sa question avant de constater qu’aujourd’hui les universités sont pleines alors que les champs, les chantiers, les ateliers et les usines manquent de main d’œuvre qualifiée. Notant qu’il n’y a pas de croissance sans une main d’œuvre qualifiée, il a exhorté l’assistance à réfléchir sur le devenir de l’enseignement supérieur et universitaire. Quant aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Joseph Kabila les a considérées comme un secteur dynamique qui booste les

économies et l’industrie. Il s’est réjoui que la RDC se soit connecté à la fibre optique dont plus de 5.000 Km sont déjà aménagés. La situation actuelle a permis de faire progresser le taux de pénétration des télécommunications

de 30 à 50% aujourd’hui.

partenaires.

Jeunesse et femme, ces deux thèmes ne pouvaient pas manquer à la revue de la situation du pays par le Chef de l’Etat. Au sujet de la jeunesse, qu’il considère comme une sève vivifiante de la Nation, Kabila en a appelé à son meilleur encadrement. La lutte contre la criminalité en milieu des jeunes et les initiatives de réinsertion sociale des délinquants figurent dans la stratégie de cet encadrement A Propos de la parité, il a reconnu que la RDC a réalisé des « performances insatisfaisantes ». La femme mérite plus et mieux, a-t-il dit avant de s’engager à tout faire pour que la femme bénéficie d’une représentativité plus équitable.

Sur le plus spécifique, il a évoqué la coopération avec l’ONU qui a permis le déploiement d’une mission onusienne en RDC. Au terme d’une évaluation de cette coopération, le Gouvernement et l’ONU sont tombés d’accord sur les faits que : d’abord, la situation sécuritaire en RDC a fondamentalement changé et, ensuite, les risques de sécurité ont diminué avec la perte de puissance des groupes armés. Aujourd’hui la gestion du nouveau contexte est une question d’expertise et ne nécessite plus la présence de 20.000 casques bleus. La mission onusienne devrait donc amorcer la diminution du nombre des casques bleus. La RDC a quitté la zone du désespoir Au vu de ce tableau général sur la situation du pays, Joseph Kabila a conclu que « hier classé au bas de tous les tableaux de comparaison, la RDC a quitté la zone de turbulence ». L’état de la Nation est globalement bon, a-t-il aussi indiqué avant de noter que l’avenir de la RDC sera plus radieux grâce à la paix et à l’unité. Il a ainsi invité les Congolais à soutenir le Gouvernement et à être les agents de développement par le travail et rien que par le travail.

En sport, le Chef de l’Etat a loué les performances des équipes congolaises dans différentes disciplines avant de faire état de la construction des stades à travers le pays. Ces infrastructures, a-t-il dit, contribueront à l’amélioration de la pratique du sport. Pour ce qui est de la coopération et la diplomatie, il s’est réjoui du fait que la RDC a développé une diplomatie agissante pour promouvoir et défendre ses intérêts. Tout replis sur soi étant suicidaire, il a promis de poursuivre cette politique dans le respect entre les

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POLITIQUE

Au-delà d’une inspection des chantiers

Popularité grandeur nature de Kabila à Kinshasa

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u lendemain de la publication du Gouvernement de cohésion nation ale attendu depuis des mois, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a effectué une tournée des quatre districts de la ville de Kinshasa pour se rendre compte de l’évolution des travaux en cours. De la Tshangu à Lukunga à la Funa en passant par Mont Amba, le Chef de l’Etat aura été confronté, indirectement, à un test de popularité dans cette ville considérée comme le bastion de l’opposition qui s’y produit régulièrement, surtout en cette période de débat sur la révision ou pas de Constitution, mais aussi, et surtout, du regain de l’insécurité à Beni. Un regain d’insécurité qui, selon une certaine opinion, ne manque pas de déteindre sur l’image du « pouvoir », selon la formule courante. Par ailleurs, depuis belle lurette, les Kinois ne voyaient plus furtivement le Chef de l’Etat dans son cortège lors de ses déplacements, agenda de travail oblige, surtout avec la situation sécuritaire à l’Est. Sa descente surprise

sur terrain aura été un moment de communion fort inattendue en cette période de fin d’année. Certes, Joseph Kabila y est allé en inspection des travaux, mais la population y aura trouvé l’occasion de faire d’une pierre deux coups : se rendre compte, avec le Chef de l’Etat, de l’évolution des

travaux et communié avec lui après une longue période d’absence de contact. Kabila ne pouvait pas éviter ces foules qui ont dû l’entourer. Déjà, à Maluku, où il est arrivé presqu’incognito en début de matinée, la présence de son

cortège a mis la puce à l’oreille de la population qui l’a ovationné au sortir des sites qu’il venait de visiter. Même réaction spontanée au niveau du pont Tshuenge où il s’est arrêté pour avoir des explication sur la situation de cette ouvrage et donner des directives quant à son amélioration. Même ambiance de fête à l’aéroport international de Ndjili où il a bifurqué sur son chemin de retour vers le centre-ville pour se rendre compte de l’avancement des travaux sur l’aérogare modulaire et de la fin des travaux de la nouvelle tour de contrôle. Pendant son séjour, employés, voyageur et autres badauds ont cessé toute activité pour exprimer leur reconnaissance du Chef de l’Etat pour son œuvre sur cet aéroport qui rejoint progressivement la modernité. Le district de la Tshangu, souvent donné pour acquis à l’opposition, n’a pas été en reste dans l’ovation spontanée au Chef de l’Etat. Son bref séjour à l’échangeur de Limete, puis sur la place Banunu et au Viaduc de Matete a donné la mesure de sa communion spontanée avec la foule qui continuait à y accourir même après son départ. Le stop-over au pont Kalamu sur l’avenue Bokassa, au niveau de l’avenue Sendwe, en a donné

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POLITIQUE

une autre mesure. Même le chantier naval de la SCTP, où il est allé se rendre compte des travaux de réhabilitation de l’ITB Kokolo, cette légende du fleuve Congo, était en ébullition. Le travail s’y est arrêté pendant le séjour du Président de la République. Des chants improvisés l’ont disputé aux slogans sur la révolution de la modernité dont l’état actuel de l’ITB Kokolo en est le témoignage ici.

l’occasion de tester la cote d’estime du Chef de l’Etat au sein de cette difficile ville de Kinshasa. Au terme de la tournée - qui aura pris au moins 12 heures sans arrêt ni désemparer - c’est certainement un Joseph Kabila serein qui s’en est retourné à sa résidence après avoir relancé sa communion avec les

Kinoises et Kinois, certainement pour la continuité à travers une nouvelle orientation de l’action, orientation donnée lors du discours du Chef de l’Etat sur l’état de la Nation. Ce serait, alors, fort de dire que Kinshasa est tombé, comme si le Chef

de l’Etat n’y a jamais été populaire. Cette tournée aura, plutôt, permis de rappeler que, contrairement à ce que répand une certaine opinion, la capitale congolaise est le témoignage de la vitalité de la démocratie, la vraie. Jonas Eugène KOTA

Le cap mis ensuite sur Binza UPN, puis Bay Pass, sur le tronçon en réhabilitation entre Salongo et l’échangeur de Limete, n’a pas fait exception. A l’UPN, la visite d’inspection des travaux d’élargissement de la chaussée n’a pas fait exception. La marche que le Président de la république s’est imposée jusqu’au petit marché de Badiadingi a tourné en une liesse populaire dont l’onde de choc a provoqué le déplacement d’autres populations, même après le départ de Joseph Kabila. Même ambiance de fête sur By Pass où ceux qui l’ont manqué à son premier passage ont eu l’opportunité d’apporter leur part de sympathie en communiant avec le Chef de l’Etat. La spontanéité de ces nouveaux contacts - le programme de la tournée n’avait pas été annoncé préalablement et même la presse a dû faire un slalom à travers la ville pour rattraper et intégrer le cortège - aura ainsi donné

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POLITIQUE

Perspectives électorales

Le PPRD renforce ses structures de base

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ui veut aller loin prépare sa monture, diton. Au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), cet adage est bien intériorisé et se pratique au quotidien, surtout dans la ville-province de Kinshasa. Les enjeux politiques de l’heure, les impératifs de fonctionnement d’un parti majoritaire et, surtout, les perspectives des élections urbaines, municipales et locales imposent aux dirigeants de ce parti de maintenir allumé le flambeau. C’est ce qui se vit à l’interfédéral du parti pour la province de Kinshasa, plus précisément sur l’avenue Sendwe, commune de Kalamu. Sous la houlette de André Kimbuta Yango, Président de l’interfédéral de Kinshasa, l’Honorable Christian Dunia Kilanga, Secrétaire permanent de ce même interfédéral, ne laisse nulle place où la main ne passe et repasse. Alors que des sièges d’autres partis s’inscrivent aux abonnés en vacances prolongées, sur Sendwe, l’effervescence est quotidienne. « Un parti au pouvoir a plus d’obligations que d’autres », explique un cadre du PPRD qui ajoute qu’«en plus de maintenir la flamme de cette majorité, il est question de tout faire pour la maintenir à travers l’encadrement et l’animation des structures à tous les niveaux ». Les élections à la base, annoncée pour juin 2015, sauf changement, sont pour beaucoup dans la détermination de l’interfédéral PPRD/Kinshasa. Pour ce

Kilanga au comité de Kintambo pour son zèle et son assiduité aux activités du parti, à commencer par son Président du comité des sages et, de ce fait, Président communal, Eric Kazadi, jusqu’à son porte-parole des sages, intendant adjoint et membre du bureau provincial d’études et stratégies, Rostand Mandondo, en passant par la nouvelle Présidente des femmes de Kintambo et membre du comité des sages, Ida Vangu Masiala, et les autres.

faire, le parti de la majorité a décidé de renforcer ses structures à la base en initiant une nouvelle mise en place dans certaines de ses structures, tout en conscientisant les animateurs d’autres structures déjà dotées. C’est pour cela que, très récemment, il a été procédé à la mise en place des présidentes communales. La cérémonie a été présidée de main de maître par le Président de l’interfédéral en personne dans une ambiance bon enfant. L’occasion était indiquée, pour André Kimbuta et Dunia Kilanga de conscientiser les heureuses promues quant aux nouvelles responsabilités qu’elles assument désormais. Vu l’enjeu des élections qui se profilent à l’horizon, le choix de ces animateurs n’a laissé aucune place à la complaisance. Aux compétences des candidates à l’assiduité dans les activités du parti en passant par les caractères personnelles,

rien n’a été laissé au hasard. C’est ainsi qu’en installant les nouvelles promues, Kimbuta et Kilanga se sont dits assurés que le parti sera redynamisé à la base pour s’assurer des meilleures

Le même message d’encouragement et de sens de responsabilité a été adressé indistinctement à toutes les autres membres promues. Aux autres qui pourront l’être à l’avenir, la direction de l’interprovincial les a encouragés à persévérer dans leur soutien à l’initiateur du Parti et Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et à demeurer assidus dans les activités du parti tout en

chances possibles de remporter des sièges aux futures élections. Une mention spéciale a été faite par Dunia

étant leur messager dans leurs milieux respectifs de vie. Axel Omba

Interminables contradictions dans l’opposition Samy Badibanga : un exclu qui exclue des opposants ! N’en déplaise à ceux qui lui dénient toute valeur d’actualité, le remaniement ministériel intervenu le week-end dernier avec l’entrée au Gouvernement de représentants de l’opposition et de la société civile est un événement politique que tout le monde attendait. Même ceux qui avancent que c’est un non-événement l’on commenté et ont affiché attitudes et comportements. En parlant, par exemple, de débauchage, ceux qui

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l’avancent réagissent à un événement qui, pour eux, n’est pas passé inaperçu. Le groupe parlementaire Udps et alliés ne fait pas exception. Son Président, Samy Badibanga, en a tiré des conclusions, annonçant que toutes les formations politiques de l’opposition, citant nommément l’opposition républicaine de Kengo wa Dondo, ne font plus partie de l’opposition dès lors qu’ils ont décidé de prendre part à l’Exécutif. Il invoque, pour cela,

l’article 2 de la loi organique portant statut de l’opposition qui stipule qu’il faut entendre par opposition politique le parti politique ou le regroupement politique qui ne participent pas à l’exécutif et/ou ne soutiennent pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local ». Entre la rigidité d’une loi et le dynamisme de la vie qui la sous-tend, il y a bien une différence. Les lois, en

RDC, ont la faiblesse de ne pas résister au temps et d’être souvent dépassées par les réalités sociologiques qui les ont engendrées. Les faits précédent le droit, le législateur congolais se limite souvent aux circonstances et non au besoin sociologique réel pour légiférer. Dans le cas d’espèce certaines dispositions de la loi sous examen ont été insérées dans le simple but de verrouille la société qui est pourtant dynamique. Des dispositions qui

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POLITIQUE bloquent même toute sorte de vitalité de la politique dans le mouvement des idées que dans les choix des uns et des autres, sans compter les contingences conjoncturelles. Bref, nos lois souffrent, pour la plupart, d’un manque de souplesse et ont du mal à s’adapter aux contextes successifs, ce qui amène souvent à la nécessité de leur amendement. Pour le cas d’espèce, on rappelle que la formation d’un Gouvernement de cohésion nationale, auquel tous les fils et filles du pays était convié, était dictée par une urgence du moment : consolidé l’unité et la cohésion nationale pour faire face à la menace de balkanisation du pays et le pacifier afin de le relancer sur la voie du développement. Aujourd’hui, encore, ce besoin se ressent avec les tueries aveugles de Béni. Ce besoin de rassemblement avait, par ailleurs, dicté la nécessité d’opérer un

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dégel politique à travers l’amnistie de personnes arrêtées pour fait de guerre. Même des personnes condamnées ont ainsi été libérées et exemptées de toute poursuite. Dans les deux cas, la réalité sociale et sociologique l’a emporté sur la rigidité juridique, et les Congolais n’ont pas le droit de se laisser aller à un formalisme plat lorsque la Nation est en danger. Samy Badibanga est libre de rester enfermé dans le passé et fonctionner en conséquence. Il est libre de trouver dans tous les gestes le débauchage, puisqu’il est rivé sur la conquête du pouvoir pour le pouvoir. Mais, il n’a pas le droit de bloquer la roue de l’histoire et ainsi l’évolution de la RDC, parce que si tel était le cas, on lui demanderait au nom de qui il parle dès lors que l’on sait qu’il a été exclu, avec d’autres membres de l’Udps, de son parti et de l’opposition pour avoir violé la consigne tshisekediste

interdisant à tous les élus de l’opposition de siéger avec la majorité au parlement sous peine d’exclusion puisque pactisant avec le pouvoir. D’ailleurs, de quelle opposition parlerait-on aujourd’hui si l’on revient à une telle situation ? La RDC peutelle se targuer de disposition d’une opposition, une vraie ? La question est d’importance lorsqu’on considère qu’à ce jour, cette opposition ne dispose pas d’un vrai visage et d’une vitalité qui puissent en faire une alternative redoutable au pouvoir. Depuis plus de sept ans, elle peine à se constituer un leadership clair et, partant, à se désigner un porte-parole. Les ambitions des uns et des autres les font courir partout, jusqu’à ces chancelleries occidentales à la quête du pouvoir. Dans ces conditions, quoi de plus normal de jouer à qui « qui gagne perd » avec ceux qui accèdent aux affaires,

fût-il dans le but de sauver la Nation en danger. Toutes les cohabitations qui se sont produit en France entre la majorité et l’opposition concluaientelle en la dilution de l’une dans l’autre ? Comparaison n’est pas raison, certes, mais le fait que deux camps politiques aux idéologies diamétralement opposées – ce qui n’est pas le cas en RDC où seul l’animosité oppose les individus les uns aux autres – s’obligent de codiriger le pays en attendant de réunir les conditions de nouveaux antagonismes classiques, à combien plus forte raison les Congolais ne tairaient-ils pas leurs différends pour combattre un ennemi commun ? Il semble qu’à ce stade, une page de l’histoire du Congo vient de se tourner et que, désormais, il devrait être question de voir la nouvelle équipe gouvernementale à l’œuvre par rapport aux attentes de la population. Axel Omba

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SPORT ET SOCIETE

Places et biens publics vandalisés à Kinshasa

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ans leur programme de reconstruction nationale et, à terme, de révolution de la modernité, le Gouvernement et ses démembrements en provinces entreprennent de faire revêtir au pays, non pas seulement sa robe d’antan, mais d’une autre, bien meilleure. C’est ainsi qu’en plus des travaux de réhabilitation et de modernisation des infrastructures aussi immobilières que routières et autres, il est procédé à l’embellissement des lieux publics tels que les grandes places, les carrefours et autres accotements des voies publiques. Ces initiatives forcent l’admiration du public et forge même

des comportements nouveaux. Il est, en effet, de plus en plus courant de trouver des paisibles citoyens en train de se prélasser sur des places telles celles du 30 juin à la gare centrale, de Kintambo magasin, de l’échangeur de Limete ou encore des évolués à côté de l’ISP/Gombe. Kinshasa, particulièrement, charrie une nouvelle image, surtout sur les réseaux sociaux, avec la nouvelle image de son immobilier, ses routes et ses places publiques où les Kinois aiment immortaliser leurs passages et les partager. Il est, alors, désolant de constater que cette œuvre fasse l’objet d’acte

CACC- Basket dame : l’INSS a remporté la palme de meilleure marqueuse

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e basket-ball club INSS a terminé à la 5e place de la 20e édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions (CACC) qui s’est déroulée du 28 novembre au 7 décembre à Sfax (Tunisie). Le club congolais a obtenu cette place, en dominant le club nigérian de Dolphins (76-67), en match de classement disputé dimanche 7 décembre. Sa joueuse, Kabobo Ahongi Hortis, a été élue meilleure marqueuse du tournoi avec 146 points. INSS s’est arrêté en quarts de finale de cette compétition. Il a été éliminé par un autre club nigérian, First Bank (71-83). La finale de la compétition a été remportée par Interclube qui a dominé Primeiro de Agosto (75-74). Ce trophée fait d’interclube l’équipe la plus titrée de la coupe d’Afrique des clubs champions féminins. Le club angolais compte désormais 4 trophées

après ceux de 2010, 2011 et 2013. Le Club sportif Sfaxien (Tunisie) termine troisième devant First Bank qu’il a battu en match de classement (75-61). Par ailleurs, les Kenyanes de Kenya Port Authority ont terminé la compétition en 7e position, après avoir battu les Tunisiennes de CSPC (74-56). Au terme de la compétition, certaines joueuses ont été récompensées. -Meilleure marqueuse: Kabobo Ahongi Hortis (146 points) de l’INSS (RDC) -Meilleure rebondeuse: Fofana Minata (69 rebonds) de Dolphins (Nigeria) -Meilleure tripointeuse: Holmes Sequoia (73% de réussite) d’Interclube (Angola) -Meilleure joueuse: (MVP) Dongue Leia de Primeiro de Agosto (Angola)

Il est désormais possible de trouver un journal pour vous informer

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de vandalisme. De plus en plus régulièrement, en effet, les agents commis à l’entretien de ces places déplorent les cassent qu’ils y découvrent. Très souvent, en effet, ils découvrent des bancs cassés, des immondices (surtout des sachets) jeté dans les fontaines des jets d’eau qui vont boucher les tuyaux, etc. A la gare centrale, un coin de la place du 30 juin a carrément été transformé en un service public de lavage des voitures. A certains arrêts de bus, des abribus ont été cassés. A la place des évolués, les préposés à l’entretien se sont rendu compte, un matin, que la petite sono installée pour bercer les gens qui y séjournent a été volée.

N’eût été la perspicacité des agents d’entretien, dans quel état se trouveraient aujourd’hui ces biens et lieux publics ? C’est le lieu, ici, d’en appeler au civisme des Congolais pour qu’ils soient les premiers protecteurs de ces biens comme ils en sont les premiers exploitants et utilisateurs. Chacun devrait aussi être le premier gardien pour dénoncer tout acte d’incivisme. Ici aussi, les Ong de la société civile, et même les partis politiques, se devraient de sensibiliser leurs membres afin que soient protégés les biens qui font la fierté de nos villes. Axel Omba

Comment combattre les ronflements

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0 % des hommes de plus de 40 ans ronflent ! Les femmes ont parfois du mal à avoir un sommeil réparateur à causes des ronflements de leur conjoint. Comment passer enfin de bonnes nuits ? Quelles sont les astuces pour diminuer les ronflements ? Découvrez les méthodes et solutions contre les ronflements.

Ne plus dormir sur le dos

Pour éviter les ronflements, il est conseillé de ne plus dormir sur le dos, car la langue bascule en arrière et bloque le passage de l’air. Pour ne plus dormir sur le dos, il y a une astuce de grand-mère : Placer une balle de tennis ou de ping-pong dans un gant de toilette. Cousez-le dans le dos du pyjama du ronfleur. Il lui sera alors impossible de dormir sur le dos !

Surélever son oreiller

Pour un ronfleur, il n’est pas question de dormir sans oreiller ! Celui-ci permet de diminuer l’intensité des ronflements. Surélevez son oreiller ou optez pour un oreiller antironflements.

Faire des inhalations

Si les ronflements sont causés par un rhume, dans ce cas il vaut mieux

décongestionner rapidement le nez. Pour cela, il faut faire des inhalations ou des lavages afin d’éviter les ronflements.

Les accessoires ronflements

anti-

Il existe les écarteurs nasaux pour mieux respirer par le nez. La gouttière buccale en plastique qui avance la mâchoire inférieure et dégage de l’espace pour la langue afin de réduire les décibels du ronflement.

Les conseils de nos grandsmères Parlez-en à votre médecin car les ronflements peuvent être la cause du syndrome d’apnées du sommeil. Une pathologie sérieuse qui doit être détectée.

Évitez la consommation d’alcool et de tabac qui provoque des ronflements. Mangez légèrement le soir car les repas trop copieux favorisent les ronflements. Surveillez votre poids. En effet, le surpoids peut être la cause des ronflements. Sachez que les somnifères accroissent les ronflements.

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