Le vif du congo numéro 8

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La RDC améliore son Udps : le malaise taux de croissance persiste Pge 5 Pge 6

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VIFCONGO Hebdomadaire, Ed. N°008, du 26 nov. au 02 déc. 2014, Kinshasa - RDC 2000fc, Etranger 2,5USD Editeur JONAS EUGENE KOTA, Tél.: +243998283702, e-mail: levifducongo@gmail.com

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Meutres en série à Beni

Kabila visé ! La témérité des tueurs du Nord Kivu, malgré le renforcement de la sécurité, indique que des pyromanes d’outre-mer instrumentalisent des Congolais pour perpétrer des schémas de type « printemps arabe » afin de soulever les populations et finir par déstabiliser le pouvoir en place

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Incroyable, mais vrai

HRW fabriquait des

preuves pour ses rapports Pge 3

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POLITIQUE

Meutres en série à Beni

Kabila visé !

quelques heures seulement après son départ. Cette campagne de discrédit est, en effet, menée à l’Est, plus précisément au Nord Kivu, connu comme l’un des plus importants bastions politiques du Chef de l’Etat. C’est dans cette partie du pays qu’il a fait les meilleurs scores lors des deux dernières élections présidentielles. Tout porte donc à croire que ces tueries visent à ternir l’image du Chef de l’Etat pour lui faire aliéner son bastion électoral.

La témérité des tueurs du Nord Kivu, malgré le renforcement de la sécurité, indique que des pyromanes d’outre-mer instrumentalisent des Congolais pour perpétrer des schémas de type « printemps arabe » afin de soulever les populations et finir par déstabiliser le pouvoir en place

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a ville de Beni s’est de nouveau retrouvée dans l’horreur et la torpeur en fin de la semaine dernière. Au moins 100 corps sans vie ont été retrouvés çà et là dans les villages de Tepoimba et Vemba, à 10 km de Mavivi, en groupement de Batangi-Mbau. Ce carnage porte à plus de 200 le nombre de personnes tuées en un mois et demi dans le Nord Kivu. Comme aux premières tueries, l’identité des auteurs n’est pas encore connue. En attendant de le savoir, les interro-

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gations se multiplient sur le mobile de ces tueries. La témérité de leurs auteurs saute yeux lorsqu’on réalise le niveau d’alerte sécuritaire qui prévaut actuellement à Beni avec la multiplicité des services de sécurité (renseignements, armée, police). Comme pour les cas précédents, la rébellion ougandaise de l’ADF est citée comme auteure de ces tueries, mais les observateurs estiment qu’il s’agirait d’une opération bien particulière qui vise un objectif précis. Plusieurs faits concourent à cette hypothèse. En effet, ces nouvelles tueries interviennent après un récent séjour du Chef de l’Etat à Beni où il s’était entretenu avec toutes les couches sociales de la population. A cette occasion, le Président Kabila avait attiré l’attention de tout le monde pour une vigilance plus accrue. Les parents avaient été sensibilisés à dissuader ceux de leurs enfants qui évolueraient au sein des milices qui vivent dans la brousse. Les autorités provinciales ont, par la suite, poursuivi cette campagne de proximité. Malgré ces mesures et le renforcement

du dispositif de l’opération Sukola, Beni a été secoué au moins trois fois par ces tueries aveugles. Avant les assassinats de la semaine dernière, les assaillants usaient des armes blanches (machettes et haches) comme dans une sorte de guérilla qui ne dit pas son nom. Les derniers assassinats interviennent au moment où au moins 200 personnes ainsi que des notables et opérateurs économiques de la région sont interpelés par les services de sécurité pour des faits liés à ces tueries en série. Elles interviennent aussi au lendemain du verdict dans le procès des présumés assassins du Colonel Mamadou Ndala qui était en charge de l’opération « Sukola ». Tous ces éléments concourent donc à la conclusion selon laquelle ces tueries sont, si pas un message, du moins un défi que l’auteur lance à la puissance publique pour des raisons inavouées. L’on est également tenté de croire qu’en fait c’est le Chef de l’Etat que l’on vise pour le discréditer au sein de l’opinion du Nord Kivu. Une version qui pourrait se justifier par la destruction de la statue du Président Kabila à Beni suite aux tueries qui y ont été perpétuées

Vu sous cet angle, les analystes voient, derrière les acteurs locaux, une main occidentale qui chercherait à soulever la population comme ce fut le cas avec le printemps arabe. Le récent débat autour des événements du Burkina Faso s’était, d’ailleurs, focalisé sur la RDC à cause du débat en cours sur la révision ou pas de la Constitution. Si tel est le cas, les auteurs d’un tel plan machiavélique se trompent lourdement sur la RDC en voulant trop comparer sa situation à d’autres pays. L’on va, en effet, trop vite en besogne, sans noter qu’à la différence du Burkina Faso et du Burundi, en RDC, le débat sur la révision ou pas de la Constitution est encore informel puisqu’il n’est pas encore officiellement débattu au sein des institutions. Par ailleurs, vouloir déstabiliser ainsi le pouvoir pour des raisons de plus en plus évidentes pourrait replonger le pays dans une nouvelle guerre civile, cette fois-ci aux conséquences inestimables. Les Congolais, qui connaissent le prix de la guerre dans leur chair et dans leur âme, ont besoin de tout, sauf de cela. Il est temps que les Congolais et les africains en général prennent leur destin en main au lieu de se faire imposer des schémas conçus ailleurs pour des intérêts sans rapport avec les leurs. Jonas Eugène KOTA

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Edito Vigilance, vigilance !

V

igilance ! C’est le maître-mot de la campagne de sensibilisation en cours au Nord Kivu pour faire face aux tueries qui endeuillent à nouveau la RDC. Les ennemis du Congo, de l’intérieur comme de l’extérieur, n’ont, manifestement, pas désarmé. Après avoir échoué dans leur plan de balkanisation avec le M23, les voilà qui reviennent avec le même plan macabre pour piller les ressources de la RDC et semer le chaos. L’objectif, ici, est clairement d’insinuer un « printemps congolais ». Les tueries aveugles de l’Est ciblent simplement les populations civiles et n’ont pas des visées « occupationnistes ». Il s’agit, tout d’abord, de discréditer les autorités en les présentant comme incapables d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Il s’agit, ensuite, de pousser les Congolais à bout jusqu’à les faire soulever contre l’autorité établie. Les manifestations observées à Beni après les massacres intervenues après le départ du Président Kabila en sont une illustration. En un mot comme en mille, l’enjeu nouveau dans ce qui se passe au Nord Kivu répond d’un agenda étranger auquel participent, malheureusement, des fils du pays. Que des tueurs agissent ainsi sans rien revendiquer est symptomatique de cette sorte de lame de fond qui vise un pogrome au-delà de la terreur qu’inspire l’ampleur de ces tueries et la témérité de leurs auteurs qui agissent dans une zone où la sécurité a pourtant été renforcée. Au-delà de la recherche du discrédit et du renversement du pouvoir, c’est la Nation congolaise qui est à nouveau menacée dans ses fondements par des prédateurs qui cherchent à tout prix à prendre le contrôle du pays pour en faire ce qu’exigent leurs intérêts et non les attentes du peuple congolais. Vigilance, donc. Vigilance, vigilance et vigilance ! Jonas Eugène KOTA

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POLITIQUE

Lambert Mende : « les égorgeurs des femmes et enfants » seront anéantis

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e gouvernement de la RDC se dit déterminé à anéantir « par tous les moyens les égorgeurs des femmes et d’enfants dans le territoire de Beni ». Le ministre des Médias, Lambert Mende l’a affirmé lundi 24 novembre au cours d’un point de presse organisé à Kinshasa. « A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle », a déclaré le porteparole du gouvernement qui invite ses concitoyens du grand Nord « à faire

échec à toute idée d’initiative de justice populaire ». Les rebelles de l’ADF avaient tué jeudi dernier une cinquantaine de personnes à l’arme blanche dans les villages de Tepoimba et Vemba, à 10 km de Mavivi, en groupement de BatangiMbau. Selon le vice-gouverneur du Nord-Kivu, le nombre de personnes tuées est passé de 100 à 200. Lambert Mende dit faire confiance aux investigations qui pourront aboutir à l’arrestation des criminels qui sèment

la désolation à Beni et leurs complices. « Nous pouvons dire que l’armée a reçu mission d’aider et encourager les populations de ce petit village de fournir un effort de se rapprocher de grandes agglomérations pour des raisons de sécurité », a déclaré Lambert Mende faisant allusion à la population civile, victime des tueries jeudi dernier. Pour le ministre des Médias, ceux qui voudraient bien se déplacer pourront bénéficier du transport des militaires. Radiookapi.net/ le titre est de la rédaction

Incroyable, mais vrai

HRW fabriquait des preuves pour ses rapports

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uel crédit accorder encore à l’Ong internationale Human Rights Watch après la lourde bourde de son dernier rapport dont certaines parties sont sous-tendu par de fausses preuves ? Il s’agit, en effet, de cette rocambolesque affaire de deux jeunes délinquants présentés dans ce rapport comme ayant été tué par les policiers congolais lors de l’opération « likofi », mais qui ont été retrouvés à la prison centrale de Makala. Presque hors de lui, Richard Muyej Mangez Mans n’a pas manqué d’exprimer son indignation à ce sujet, tout en déplorant, comme avec le rapport du Bureau des Nations Unies aux Droits de l’Homme, le fait que « HRW » n’a pas pris en compte les observations du Gouvernement et s’en est tenu à la première version de son rapport. Qu’est-ce qui s’est passé pour que des personnes vivantes se retrouvent mortes dans un rapport ? Plusieurs pistes peuvent être explorées pour répondre à cette question. D’abord, il est possible que HRW ait été abusé par des personnes qui espéraient exploiter ce rapport pour une éventuelle immigration clandestine. La pratique

Déclarés disparus dans le rapport de HRW, ces deux Kuluna ont été retrouvés à la prison de Makala est courante, en effet. Des immigrés se font constituer un dossier pour obtenir les papiers en Occident. La plupart se présentent que des victimes de supposées oppressions du pouvoir en place afin d’obtenir le statut de réfugié politique. Pour cela, ils font publier, dans la presse congolaise d’où ils sont partis de faux articles faisant état de ces oppressions. Les coupures de presse sont alors envoyés en Europe

pour être inclues dans le dossier du requérant. La seconde hypothèse, et la plus plausible au regard de l’insistance de HRW, voudrait que ce soit cette Ong elle-même qui ait volontairement insérer ces cas dans le souci d’avoir des statistiques pour ainsi enfoncer le pouvoir. Cette thèse est sous-tendue par le grave écart entre les chiffres de

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POLITIQUE HRW qui parle de 41 personnes tuées, tandis que le BNDH évoque 9 morts. HRW parle aussi d’exécutions publiques, mais l’on se demande pourquoi les images de ces exécutions, du moins de leurs victimes, n’ont jamais été publiées, surtout sur les réseaux sociaux. Même si le rapport indique que les policiers intimidaient les familles des victimes pour qu’elles ne parlent pas,

même les passants pouvaient bien immortaliser ces scènes ou leurs victimes, mais ce ne fut jamais le cas. Quant aux disparitions forcées évoquées dans le rapport, tout le monde sait que beaucoup de jeunes délinquants avaient fui la ville de Kinshasa pour échapper à cette opération. Certains s’étaient retrouvés au Bas-Congo,

d’autres au Bandundu ou encore à Brazzaville d’où au moins 45 d’entre eux avaient été extradés vers Kinshasa. HRW ne le savait-elle pas ? Normal alors que le Mnistre de l’Intérieur, Richard Muyej, qualifie ce rapport de «chantage éhonté et d’humiliation contre le Gouvernement de la République et le peuple congo-

lais». Les Kinois avaient, en effet, applaudi l’opération « likofi » qui a réduit très sensiblement la criminalité dans la ville. C’est également avec grand enthousiasme qu’ils ont accueilli la nouvelle du lancement de la troisième phase de cette opération dans le but de sécuriser la population pendant la période des fêtes de fin d’année. Jonas Eugène KOTA

Richard Muyej annonce le lancement de l’opération « Likofi III »

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e ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Richard Muyej Mangez a rassuré, samedi à Kinshasa, les sénateurs, députés nationaux et provinciaux de la Ville de Kinshasa toute tendance confondue des mesures d’encadrement prises par le gouvernement pour éviter le dérapage dans la troisième l’opération «LIKOFI» dans la traque contre les Kuluna. Le ministre qui n’a pas précisé la date du lancement officiel de cette troisième phase, a associé à cette rencontre le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, André Kimbuta, le Commissaire Divisionnaire de la Police Nationale congolaise, le Général Charles Bisengimana, l’inspecteur Provincial de la Ville de Kinshasa, le Général Célestin Kanyama et les responsables des services de défense et de sécurité. L’objectif visé était d’informer les élus de la Ville de Kinshasa sur le bienfondé de la poursuite de l’opération « LIKOFI » au sujet duquel le gouvernement a été mis en cause dans le dernier rapport de l’ONG Human Right Watch. Ce rapport fait état d’enlèvement et d’assassinat des Kuluna qui ont été jetés dans le fleuve Congo. Le ministre Richard Muyej a, une fois de plus, rejeté les allégations et le contenu de ce rapport qui est, selon lui, le fruit de l’imagination féconde de Human Right Watch, assimilable à une cabale.

Mise en déphasage Le Ministre Richard Muyej, qui a établi une similitude entre le Rapport

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ONG internationales se réfèrent pour accabler le gouvernement. Insertion sociale de deux mille jeunes Dans son intervention, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, André Kimbuta, a invité les élus de Kinshasa de se concentrer sur la problématique des enfants de la rue dit « Kuluna » qui peut être comprise comme un échec des acteurs politiques dans leur mission de l’encadrement de la jeunesse. Il a évoqué quelques causes historiques à la base de cette situation : la zaïrianisation, la rétrocession, les deux vagues de pillage et l’irresponsabilité, etc.

de Human Right Watch et celui du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), publié le 15 octobre 2014, a souligné que l’opération « LIKOFI » lancé le 15 novembre 2013, a été très applaudie par la population en vue de mettre fin à la monté de la criminalité violente et de l’insécurité dans la ville de Kinshasa, orchestrées par des jeunes délinquants qui n’existaient pas à coup de machettes couper les mains, blessés et arracher biens de valeurs des paisibles citoyens. Le ministre, qui a souligné l’intervention de la justice pour sanctionner les policiers qui se sont illustrés par des dérapages quarante jours après le démarrage de l’opération s’interroge sur les zones d’ombre observés dans ce document : « comment

expliquer que rien n’a été dit, dans le rapport de Human Rights Watch, sur les victimes des Kuluna : des femmes tuées, éventrées, violées, des policiers tués ou dont les bras ont été coupés, etc. ». L’objectif de la publication de ce rapport, a indiqué Richard Muyej à ses interlocuteurs, paraît être de mettre le Gouvernement de la République en déphasage avec la population qui a réclamé la continuité de l’opération « LIKOFI » et de couper l’élan pris dans le cadre de la réforme de la police et de la sécurisation de la population. Il a annoncé que le gouvernement a ouvert une enquête qui est en cours au niveau de la Police nationale Congolaise pour rétablir la vérité face aux nombreuses allégations des violations des droits de l’homme auxquelles les

Pour le Gouverneur de Ville de Kinshasa, l’opération LIKOFI a permis de réinsérer socialement deux mille jeunes qui ont été formés à divers métiers à l’INPP (Institut National de Préparation Professionnelle). D’autres jeunes sont envoie de l’être grâce aux efforts du gouvernement et de la Ville de Kinshasa, a-t-il indiqué avant d’inviter les élus de Kinshasa à un travail de sensibilisation de la population sur la poursuite de l’opération LIKOFI en rappelant la mission de la police Nationale qui est de sécuriser la population et d’assurer la libre circulation des personnes et des biens. De leur côté, les élus de la Ville de Kinshasa, qui ont salué cette initiative, ont invité le Gouvernement à prendre toutes les précautions avant de lancer la 3ème phase de l’opération LIKOFI pour éviter les dérapages déplorés par les ONG internationales de droits de l’homme. Ils estiment que « lutter contre la criminalité en commettant d’autres crimes ne renforce pas l’Etat de droit ». ACP/Le titre est de la rédaction

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POLITIQUE

Udps : le malaise persiste

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ne frange de la direction politique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) est sortie du bois pour tenir, le 20 novembre dernier, une conférence de presse au cours de laquelle elle a fait une mise au point sur ce qu’elle qualifie de « ni crise, ni rébellion » au sein du parti. Bruno Mavungu, Secrétaire Général, Félix Tshisekedi, Secrétaire National chargé des relations extérieures, Joseph Kapika, Secrétaire national chargé de la communication et presse, et porte-parole du parti, et Augustin Kabuya, adjoint de Kapika se sont ainsi produits en ce moment où le parti est traversé par des vents contraires qui trahissent le malaise qui a franchi le cadre interne du parti. D’un revers de la main, les intervenants, à commencer par Bruno Mavungu, balaient les différentes accusations et concluent qu’il n’y a ni crise ni rébellion au sein du parti. Quant à la dernière « déclaration de la base du parti » qui fustigeait l’immobilisme du Secrétaire Général et dénonçait la mainmise de la famille biologique de Tshisekedi sur le parti, surtout les relents expansionnistes de Félix Tshisekedi, Bruno Mavungu considère qu’il s’agit d’un tract que « des ennemis du parti les distribuent dans les

rédactions des journaux paraissant à Kinshasa dans le seul but de semer la confusion à l’Udps ». Pourtant le document, daté du 12 novembre 2014, porte bien la signature de 369 cadres de base appartenant à 11 fédérations de l’étranger et 25 de l’intérieur du pays, y compris la ville de Kinshasa. Certa ins noms, surtout de l’étranger, sont assortis des fonctions de leurs porteurs. Il s’agit, entre autres, de Pierre Mbuyi, représentant du parti en Belgique, Pitchou Bokoto, Secrétaire fédéral chargé de la communication du parti en Afrique du Sud, Claude Kiringa, représentant au Canada ou encore André Kalonzo Ilunga, représentant aux Usa et Bernard Kabeya, représentant adjoint en France. Outre ces documents, plusieurs autres cadres et militants du parti à l’étranger diffusent des vidéos sur youtube dans lesquelles ils exposent les mêmes doléances et somment Félix Tshisekedi et sa mère de justifier les 400.000 Usd destinés à la campagne électorale d’Etienne Tshisekedi, mais dont personne n’a des traces. A propos de ces fonds, Félix Tshisekedi reconnaît qu’ils ont bel et bien été destinés à la campagne électorale de son père, mais traite de « foutaise » les accusations de détournement qui lui est reproché. « Trop facile, quand même, d’évacuer

aussi légèrement, une question qui soulève des vagues et qui mérite bien plus d’explications qu’une telle arrogance », se plaint à cadre du parti qui promet de « crever l’abcès » très bientôt. Cet ancien proche de Tshisekedi dit être resté sur sa soif à propos de plusieurs autres affaires dont la désignation d’un inconnu comme porteparole de Tshisekedi, les révocations intempestives au sein du parti et par des personnes non attitrées, etc. Il observe aussi qu’au sujet des tournées de Félix Tshisekedi à l’intérieur du pays, les intervenants de la conférence de presse de jeudi dernier sont restés vagues au sujet du mandant qui l’en a chargé. Bruno Mavungu explique simplement qu’avant sa tournée, Félix Tshisekedi avait obtenu « une lettre d’autorisation et un ordre de mission dûment signés par l’autorité compétente ». Aucune spécification de cette autorité, ce qui amène notre interlocuteur à rappeler combien le stylet du Président du parti est abusivement utilisé pour lui attribuer certaines décisions et mesures, alors que lui-même n’en sait rien. « D’ailleurs, renchérit notre interlocuteur, la direction politique nationale du parti est-elle composée seulement de ces quatre qui ont tenu la conférence de presse ? Où se trouvaient les

autres ? » La même question peut se poser aussi pour les autres membres signataires de la dernière déclaration et que personne n’a vu à la conférence de presse dans la foule des combattants qui y étaient. Autant donc de faits qui prouvent à suffisance le vrai malaise qui couve au sein du parti. Ce n’est, d’ailleurs, pas la première fois que ceci arrive. L’Udps a toujours connu ce genre de crise à chaque absence prolongée de son Président National et les acteurs restent presque les mêmes. La dernière crise la plus grave est celle d’avant les élections de 2011 et qui avait amené Etienne Tshisekedi à révoquer ou à déchoir de leurs fonctions certains de ses plus proches collaborateurs comme jean Joseph Mukendi ou Alexis Mutanda, alors respectivement conseiller politique de Tshisekedi et Secrétaire général du parti, ou encore Beltshika qui a fini par créer son propre parti, le CDPS. Assurément, l’Udps vit à nouveau le temps du bal des chauves, mais cette fois les choses semblent savamment orchestrées pour créer de l’espace et les conditions d’installation d’un nouveau leadership à la tête du parti. Les jours qui viennent seront certainement riches en événements. Axel Omba

Cobra Matata : destination DDR

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analoki alias Cobra Matata ne sera pas intégré dans l’armée après sa reddition comme il l’a demandé. Sa destination est le programme DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion). Lambert Mende, Ministre de la Communication et des Médias, et Porte-Parole du Gouvernement, l’a déclaré lundi 24 novembre 2014 au cours d’une conférence de presse. Il a, tout de même, précisé que Cobra Matata est libre de solliciter son intégration dans l’armée, mais c’est celleci qui va en examiner l’opportunité.

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« Il ne faut pas vous laisser formaliser par le fait que Banaloki alias Cobra ait demandé d’intégrer les FARDC. C’est son droit de demander, mais il faut voir comment les FARDC vont maintenant traiter cette demande puisque les choses ont changé entre le moment où on pouvait sortir d’un groupe armé et intégrer les FARDC sans conditions », a ainsi précisé Porte-Parole du Gouvernement qui a ajouté que la nouvelle loi de l’armée n’accorde pas de facilités aux criminels d’intégrer les FARDC, et moins encore la police. « Il y a une volonté politique qui fait

qu’on n’intègre pas les gens qui étaient dans l’armée et qui se sont rebellés. Donc il y a beaucoup de conditions qui font que la réponse arrivera à son temps », a-t-il encore souligné. Par ailleurs, évoquant l’amnistie que Cobra Matata et ses hommes ont sollicitée, Lambert Mende a fait savoir qu’elle devra faire l’objet d’une analyse au Ministère de la Justice, précisant, en attendant, que « ces officiers et les 800 jeunes qui sont avec eux vont forcément soumettre leur problème concernant l’amnistie. Et ce n’est pas parce qu’ils demandent une amnistie qu’elle

leur sera accordée. Encore faut-il que la Ministre de la Justice étudie chaque dossier et décide si, en fonction de la loi, ils sont éligibles ». Cobra Matata et sa milice sont accusés de plusieurs d’exactions devenues insupportables. En juillet 2014, les miliciens de la FRPI avaient violé une femme de 20 ans dans la localité de Kitoma. Deux jours plus tard, ils s’en étaient pris à une autre fille de 15 ans. Le Vif du Congo

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ECONOMIE ET DEVELOPPEMENT

Kabila honore l’Hôtel Congo Palace

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ors de son dernier passage à Kisangani, en route, pour Beni, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, s’est arrêté à l’Hôtel Congo Palace, cet ancien fleuron de l’hôtellerie de cette ville, actuellement en réhabilitation. Ce passage a été d’un grand réconfort, aussi bien pour la population de Kisangani que pour la haute direction de l’INSS qui a initié et financé les travaux de réhabilitation et de modernisation de cette institution hôtelière. L’Hôtel Congo Palace (alors Zaïre Palace), situé au coin des avenues Lothaire et de l’Eglise à Kisangani va, en effet, être réhabilité et rénové. L’œuvre est de l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS). Sa Directrice générale, Agnès

Les travaux concernent la maçonnerie, la plomberie ainsi que l’aménagement d’un parking, d’une piscine, d’une terrasse et de l’électrification des alentours, sans oublier la réalisation d’autres ornements pour donner une nouvelle image à cet ouvrage. Dans moins d’une année, les vestiges de Congo Palace seront transformés en un hôtel cinq étoiles avec une capacité d’accueil de soixante chambres, trente studios et dix appartements.

Mwad Katang, a signé un protocole d’accord ad hoc avec la société chinoise de construction Zhengwei Technic Corporation (SZTC en sigle).

La cérémonie de signature a eu lieu au mois de mai à la direction générale de l’INSS en présence du ministre de tutelle, Modeste Bahati Lukwebo.

Le coût global de ces travaux s’élève à Usd 6.434.076 financés sur fonds propres de l’Institut. Selon le protocole d’accord, les travaux devraient durer six mois. JEK

La RDC améliore son taux de croissance

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elon la quarante-sixième réunion de l’exercice 2014 de la Troïka tenue à l’Hôtel du Gouvernement autour Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le taux de croissance 2014, estimé sur base des réalisations à fin septembre, serait à 8,9% contre 8,7% calculé à fin juin. Le dynamisme des industries extractives serait à la base de cette amélioration des perspectives. La condition critique de réalisation de ce taux reste cependant la question des cours des matières premières dont les fluctuations, surtout à la baisse, se font plus fréquentes. La même réunion s’est appesantie sur le cadre macroéconomique où il se remarque que « la stabilité se consolide, tel qu’attestée par les tendances de principaux indicateurs. Le taux d’inflation hebdomadaire est à 0,012% (+0,002). En cumul annuel, il a atteint 0,949 % au niveau national. Le taux d’inflation à fin d’année serait de 1,074 %, contre un objectif de 3,7%. Le marché de change, au 13 novembre est resté stable, enregistrant toutefois de légères dépréciations respectives de 0,03% et de 0,08% sur les marchés indicatif et parallèle. En effet, le taux de change y était à 921,95 CDF/USD contre 921,69 CDF/USD ; et 929,75

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CDF/USD contre 929,00 CDF/USD », indique-t-on. Quant aux réserves internationales, elles sont à 1.708,99 millions USD, équivalent à 8,2 semaines d’importations. Le taux directeur de la

Banque Centrale du Congo est à 2,0%, avec une marge de positivité de 0,86 point au 14 novembre 2014. Notons que pour la paie du mois d’octobre, lancée le 21 du mois, la Troïka constate que l’opération est ter-

minée à Kinshasa ; mais se poursuit dans quelques territoires en provinces. Concernant celle du mois de novembre, elle a débuté le 15 du mois, tant à Kinshasa qu’en provinces, fait-on remarquer. (Source : Primature)

Synthèse de la situation économique et financière internationale et nationale au 21 novembre 2014 du cuivre et du cobalt ont accusé des baisses respectives de 0,60% et 2,60%. En effet, le prix de l’once d’or est passé de 1.160,55 USD à 1.193,40 USD, soit une hausse de 2,80%. La tonne métrique du cuivre est passée de 6.755,00 USD à 6.714,00 USD. Quant au cobalt, son prix à la tonne a baissé de 32.016,60 USD à 31.200,75 USD.

Au niveau international, le FMI a publié une étude sur la croissance, intitulée « Volet incontournable du dispositif de lutte contre le chômage ». D’après les conclusions de ladite étude, pour réduire le chômage, il est préconisé d’accélérer la croissance dans les pays développés, du fait des liens directs existant entre la croissance et la création d’emplois. Tandis que dans

les économies émergentes, l’étude met l’accent sur de profonds problèmes structurels que la croissance seule ne pourrait résoudre dans l’optique de création d’emplois. D’où l’impérieuse nécessité de réformes. Sur le marché des matières premières, au 20 novembre 2014, excepté l’or dont le cours est en hausse, les prix

Après la chute de leurs prix la semaine précédente, les produits pétroliers ont enregistré une remontée sur les deux marchés de Londres et New York, passant respectivement de 77,05 USD à 80,59 USD ; et de 74,7 USD à 76,7 2USD, soit des hausses de 4,59% et 2,70%. En ce qui concerne les principaux produits céréaliers, au 20 novembre 2014, hormis le maïs dont le prix est en nette baisse, les autres sont en hausse, se

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ECONOMIE ET DEVELOPPEMENT présentant comme suit : 547,75 USD (+2,52%) pour le blé ; 12,58 USD (+5,40%) pour le riz ; 137,22 USD (-3,40%) pour le maïs. Sur le plan national, pour rappel, le taux de croissance 2014, estimé sur base des réalisations à fin septembre, serait à 8,9% contre 8,7% calculé à fin juin. Quant au cadre macroéconomique, en date du 21 novembre 2014, il demeure stable, avec les tendances ci-après : Le taux d’inflation hebdomadaire est à 0,015% (+0,003). En cumul annuel, il a atteint 0,964 % au niveau national. Le taux d’inflation à fin d’année serait de 1,068 %, contre un objectif de 3,7%. Le marché de change, au 21 novembre est resté stable, avec de légères dépréciations respectives de 0,31% et de 0,27% sur les marchés indicatif et parallèle. En effet, le taux de change y était à 924,82 CDF/USD contre 921,95 CDF/USD ; et 932,25 CDF/USD contre 929,75 CDF/USD. Les réserves internationales sont à 1.687,58 millions USD, équivalent à 8,1 semaines d’importations. Le taux directeur de la Banque Centrale du Congo est à 2,0%, avec une marge de positivité de 0,86 point au 20 novembre 2014. Le solde général du compte général du Trésor, au 21 novembre, est déficitaire de 112,2 milliards CDF, découlant des recettes de 149,6 milliards CDF, et des dépenses de 261,8 milliards CDF. (extrait du communiqué de presse de la réunion de la Troïka du 24 novembre 2014)

Finances publiques L’Assemblée Nationale recommande un recouvrement efficient des recettes

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a commission économique, financière et contrôle budgétaire a fait des recommandations au Gouvernement en vue de la maximisation des recettes publiques, dans le cadre de l’exécution du budget de l’Etat de l’Exercice 2015, conformément aux prévisions arrêtées afin d’atteindre les objectifs prévus dans le projet de loi des finances sous-examen à l’Assemblée nationale. Dans la présentation des conclusions de ses travaux jeudi devant la plénière, cette commission a fait état des faiblesses récurrentes dans la mobilisation des recettes au profit de l’Etat dues à plusieurs pesanteurs par les différents services

République, a, en outre, invité le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale les budgets des provinces pour leur intégration dans le budget de l’Etat. L’article 175 de la Constitution dispose que le budget des recettes et des dépenses de l’Etat, à savoir celui du pouvoir central et des provinces, est arrêté chaque année par une loi. La part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établie à 40%, retenue à la source, tandis qu’une loi fixe la nomenclature des autres recettes locales et la modalité de leur répartition, indique la même disposition. La plénière a déclaré recevable les conclusions des travaux de sa commission. générateurs des ressources financières et par certains ministères. C’est dans ce contexte qu’elle a invité l’Exécutif national à accompagner la Direction générale des douanes et accises (DGDA), la Direction générale des recettes administratives et domaniales (DGRAD), la Direction générale des impôts (DGI) dans leurs efforts de recouvrement des recettes publiques, en veillant au respect des textes légaux et réglementaires, notamment celui qui limite le nombre des services commis à la frontière. La commission économique, financière et contrôle budgétaire devant se conformer à la Constitution de la

Par ailleurs, le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a organisé dans la matinée de jeudi une séance dans l’Hémicycle à l’intention des élèves de quelques écoles de la ville de Kinshasa, dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits des enfants, en présence du Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu. Il s’est dit très honoré de la présence de ces élèves au siège de l’Assemblée nationale, et qui ont saisi cette occasion pour exprimer de vive voix leurs préoccupations, sousforme d’une question orale adressée au ministère de l’EPSP. ACP (le titre est de la rédaction)

Katanga : incendie de l’entrepôt de la DGDA à Kasumbalesa

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uatre personnes ont été grièvement blessées lors d’un incendie qui s’est produit lundi 24 novembre dans l’entrepôt de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) à Kasumbalesa (Katanga). Le chef de cité qui a livré cette information affirme que c’est la collision entre deux véhicules citernes dans l’entrepôt qui est à

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la base de l’accident. Selon plusieurs sources, l’incendie s’est déclaré vers 17 heures locales. Un camion citerne transportant le carburant est entré en collision avec un autre. Le carburant s’est ensuite propagé jusqu’à atteindre le brasero allumé par les transporteurs. Plus de 70 camions en stationnement-qui transportaient le carburant-ont également été

touchés, ajoutent les mêmes sources. Le camion anti-incendie en stationnement à Kasumbalesa n’a pas pu éteindre le feu, a indiqué le chef de la cité. Alertées, les autorités provinciales ont dépêché un autre véhicule en provenance de Lubumbashi. Mais ce camion anti-incendie n’a pas pu maîtriser le feu.

énormes qui peuvent être évalués à plusieurs centaines de milliers de dollars américains. Pour l’instant, les secouristes sont à pied d’œuvre pour tenter de limiter les dégâts. Les autorités locales n’établissent pas encore le bilan en attendant la fin des secours. Radiookapi.net

L’incendie a provoqué d’autres dégâts

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INTERNATIONAL

Olive Lembe Kabila préside le mariage civil de 298 couples des FARDC et de la PNC à Boma

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a Première Dame de la RDC, Mme Olive Lembe Kabila, a présidé, lundi 24 à Boma la cérémonie de régularisation du mariage civil de 298 couples des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), en présence du gouverneur de province du BasCongo, Jacques Mbadu Nsitu, du président de l’Assemblée provinciale, Léonard Nsimba Nzungila, du chef de la maison civile du Chef de l’Etat, Théodore Mugalu, des députés et ministres provinciaux et du maire de la ville de Boma, Marie-Josée Niongo Nsuami. Les 298 couples, dont 191 des FARDC et 107 de la PNC, ont reçu chacun une attestation de mariage civil et bénéficié, de la part de la première

dame d’une somme d’argent, lors de cette cérémonie à laquelle ont également assisté le commandant de la 12ème région militaire, le général de brigade Jonas Padiri, et le commissaire provincial de la PNC/Bas-Congo, Philémon Patience Mushid Yav. Mme Olive Lembe Kabila a, à cette occasion, transmis les salutations spéciales et les félicitations du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, à tous les mariés, à qui elle a également adressé ses félicitations sincères.

encore convaincu du bien-être » du mariage civil de ne pas hésiter pour protéger la famille et la progéniture. « Régularisez la situation si réellement vous aimez vos épouses. Honorez vos épouses », a-t-elle recommandé, soulignant que le mariage est une institution divine, avant de demander aux mariées d’assurer pleinement leur rôle de protectrice du foyer, d’entretenir l’amour symbolisé par ce mariage civil et de savoir surmonter les épreuves futures.

Elle a remercié toutes les personnes qui se sont impliquées dans la réussite de cet événement, particulièrement l’Association des épouses militaires et policières qui, a-t-elle reconnu, n’a ménagé aucun effort pour que ce mariage ait lieu. L’épouse du Chef de l’Etat a appelé « tous ceux qui n’ont pas encore pris le courage, qui ne sont pas

Pour sa part, le gouverneur Jacques Mbadu Nsitu a rendu hommage au Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, initiateur de la révolution de la modernité qui, en tant que père de famille, a accepté que maman Olive Lembe Kabila s’éloigne de son foyer pour ce mariage civil des militaires et des policiers. Pour le chef de

l’exécutif provincial du Bas-Congo, la cérémonie de mariage a prouvé que la révolution de la modernité s’intéresse aussi aux aspects sociaux des citoyens congolais. Il a remercié la première dame pour avoir accepté de présider la cérémonie. Quant au commandant de la 12ème région militaire, le général de brigade Jonas Padiri, qui s’est exprimé en son nom et en celui du commissaire provincial de la PNC, l’acte posé par la première dame pour stabiliser les familles des hommes en uniforme est un geste qui restera longtemps gravé dans les mémoires non seulement des heureux mariés mais aussi dans celle de leurs enfants et petits enfants. La première dame de la RDC présidera mardi à Matadi une cérémonie analogue. (Avec ACP)

Bientôt un nouveau code de la route en RDC

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e Président de la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR), Vale Manga, a annoncé que le Gouvernement de la RDC va bientôt procéder à plusieurs réformes et adopter un nouveau code routier pour permettre aux Congolais de circuler en toute sécurité et dans des meilleures conditions sur toutes les routes du pays. Il sera aussi question de mettre en place l’Autorité nationale de prévention et sécurité routière, a-til encore indiqué. Au regard du défi énorme de l’amélioration de la circulation routière, le numéro un de la CNPR pense que le recyclage des conducteurs et des piétons est important : « Nous recyclons les piétons et les conducteurs de nouvelles sociétés telles que Transco. La signalisation est entrée aujourd’hui dans la mentalité des Congolais qui veulent que les feux fonctionnent 24 heures sur 24 », a-t-il expliqué. De leur côté, les responsables de l’Agence Congolais des Grands

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Travaux (ACGT) reconnaissent que le mauvais fonctionnement des feux de signalisation placés à plusieurs endroits aux boulevards Lumumba et du 30 juin perturbe la circulation sur ces deux grandes artères. «Nous devions en principe poser les feux il y a deux ans pour renforcer la sécurité routière. Ce travail n’avait fait que commencer. A la reprise, nous allons d’abord remettre en marche tous les feux de signalisation en panne », a affirmé Charles-Médard Ilunga, Directeur Général de l’ACGT. La population congolaise, elle, pense qu’au-delà de l’entretien régulier des routes, l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des policiers commis à la régulation de la circulation routière s’avère importante pour relever ce défi. Bon nombre de conducteurs violent le code de la route jusqu’à brûler les feux de signalisation et ne ralentissent parfois pas pour laisser passer les piétons. Ce comportement est, non seulement anarchique, mais est aussi une violation des lois qui régissent la circulation routière. Chez les piétons

également, nombreux semblent ne pas maitriser la communication que font passer les feux de signalisation. A la place Pascal du quartier II Masina, sur boulevard Lumumba, par exemple, les piétons traversent la route comme ils veulent et quand ils veulent. Il en est de même en ce qui concerne les routes à sens unique. Ces dernières sont également violées par des conducteurs. Et même lorsqu’il s’agit de passer d’une bande à une autre, les conducteurs le font sans observance des normes dues à cet exercice. Ce qui est encore grave c’est quand les chauffeurs de Kinshasa conduisent

sans permis de conduire ou sans avoir été dans une auto-école pour apprendre à conduire selon les normes requises. A cette anarchie, s’ajoute celle des conducteurs des motos, chariots et vélos. Nombreux sont des conducteurs des motos qui n’ont aucune notion du code de la route. Voilà tant d’anomalies qui doivent interpeller les autorités qui ont la charge de ce secteur, afin d’éviter les accidents. Des contrôles réguliers doivent être intensifiés afin de remettre l’ordre dans ce secteur. Giscard Havril

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COMMUNICATION

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SOCIETE

5 signes pour vous aider à reconnaître un faux gentil

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es 13 novembre de chaque année, c’est la Journée internationale de la gentillesse ! À défaut de réussir à faire preuve d’altruisme et de prévenance envers vos proches toute la journée, profitez au moins de l’évènement pour débusquer les faux gentils qui vous entourent. On estime en effet que derrière 45% des gentils (source personnelle) se cachent un faux gentil. Et si leur entourage est souvent

dupe, voici quelques indices qui, vous, ne vous tromperont pas !

1) Le faux gentil te complimente trop,

beaucoup trop. Commencer ses phrases en flattant son interlocuteur est la technique N°1 du faux-gentil. En effet, un compliment c’est gratuit, facilement exagérable, rarement sincère, et ça met dans de bonnes dispositions la personne en face pour lui demander ensuite tout ce qu’on veut…

dire ce que tu ne pète à qui veut bien voulais pas dire ou l’entendre qu’il est pire, ce que tu ne penses pas. Il te fait « trop gentil ». Il estime croire qu’il t’écoute, qu’il te comprend, mais petit à petit, en véritable manipulateur qu’il est, il parvient à t’extirper des infos confidentielles ou calomnieuses. Et tu n’as rien vu venir !

d’ailleurs que c’est « un défaut qui [le] perdra ». Le pire, c’est qu’il est parfois vraiment convaincu d’être un vrai gentil.

5) Le faux gentil 3) Le faux gentil se se rappelle toujodit toujours dispo et urs de ce que tu lui propose son aide à qui veut. Mais le jour J, il a un empêchement et s’excuse dois. Que ce soit 10 centimes em: « Dommage, j’aurais vraiment aimé être là ! »

2) Le faux gentil arrive à te faire 4) Le faux gentil ré-

pruntés pour la machine à café ou un vieux DVD dont tu pensais qu’il avait oublié l’existence. Oui, car le faux gentil est aussi très souvent doublé d’un vrai radin.

10 habitudes de personnes polies

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sous lequel vous vous êtes présenté

es règles strictes de bienséance d’antan ont peut-être disparu de notre société, mais la politesse et la cordialité sont toujours des qualités fortement appréciées. Etre poli ne vous rend pas seulement plus sympathique aux yeux d’autrui, cette attitude donne également aux autres l’impression d’être respectés et mis en valeur. Lorsque vous êtes poli, les personnes auront envie d’être avec vous et de lancer dans des projets en votre compagnie. Ci-dessous, la liste de 10 habitudes propres aux personnes qui sont polies.

Les personnes polies attendent que vous proposiez vous-même un surnom ou une manière plus familière de vous désigner pour se permettre de vous appeler différemment.

3. Elles ne touchent pas l’autre personne tant qu’elles n’ont pas été touchées en premier

1. Elles prennent les devants

Si vous êtes poli et que quelqu’un souhaite faire votre connaissance, par exemple dans une fête ou lors d’une réunion sociale, allez au-devant de cette personne. Ne lui rendez pas la tâche difficile en lui faisant faire le premier pas. Souriez et inclinez la tête un peu sur le côté (un signe de respect dans toutes les cultures) et vous ferez une première impression de cordialité et de politesse.

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Les personnes polies attendent que les autres leur donnent le signal qu’un contact physique non sexuel puisse être établi avant de se le permettre. Cette attitude évite les malaises lors d’une première rencontre.

2. Elles continuent

à utiliser le nom

4. Elles n’évoquent pas des sujets personnels qui ne les concernent pas

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SOCIETE Certaines personnes sur les réseaux sociaux n’ont de cesse de parler de choses qui ne les regardent pas. Les personnes polies, elles, ne parlent pas de questions personnelles tant que leur interlocuteur ne les aborde pas. Par exemple, elles parlent de sujets anodins tels que le sport, la météo ou encore le cinéma.

5. Elles n’ignorent pas les problèmes d’autrui

Lors d’un décès, elles n’hésitent pas à présenter leurs condoléances de manière simple et brève. Ce n’est pas gênant, au contraire se taire à ce sujet est maladroit et peut paraître impoli.

6. Ils ne propagent pas de ragots

Ne pas donner son avis sur un ragot

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est souvent une chose compliquée. Les personnes polies savent que si elles propagent des rumeurs sur les autres, ceux-ci en viendront à se demander ce qu’elles disent à leur sujet. C’est pourquoi elles s’excusent poliment si on commence à colporter des ragots et quittent la conversation.

sent également mis en valeur.

7. Elles ne parlent pas seulement pour se mettre en valeur

Si les personnes polies donnent leur opinion sur un sujet, c’est seulement parce qu’on leur a demandé. En outre, elles se gardent d’émettre des jugements car elles savent qu’elles-mêmes ne sont pas parfaites. Les personnes polies savent que ce qui est bon pour elles ne l’est pas forcément pour les autres.

Si vous parlez de quelque chose simplement parce que cela vous plaît et que vos interlocuteurs n’ont rien à dire à ce sujet, alors vous parlez uniquement pour vous mettre en valeur. Faites attention, cela ne vous rend pas plus sympathique. Vous voulez parler de vous? Faites-le sous le prétexte de demander un conseil ou une opinion, de cette manière votre interlocuteur se

8. Elles savent quand elles doivent garder leur opinion pour elles

9. Elles maîtrisent l’art de la conversation Par

exemple,

vous

rencontrez

quelqu’un et vous en venez à parler de vous pendant 30 minutes. Plus tard, vous vous rendez finalement compte que vous n’avez rien appris sur cette personne. Une conversation n’est pas une route à sens unique. Les personnes polies savent comment elles doivent soutenir une conversation en posant les bonnes questions. Elles savent aussi qu’elles doivent donner aux autres la chance de parler d’euxmêmes. Et si vous vous intéressez vraiment à quelqu’un, il est relativement aisé d’y arriver. .

10. Elles ne cessent d’être polies

Elles ne sont pas polies seulement lors d’une première rencontre. Leur politesse est un comportement qu’elles ont adopté de façon constante dans la vie et elles ne savent pas comment il pourrait en être autrement.

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