N°29 settembre-ottobre 2018 -
Edito dal Centro Culturale ARIELE
www.rivista20.jimdo.com
periodico bimestrale d’Arte e Cultura ARTE E CULTURA NELLE 20 REGIONI ITALIANE
ORIZZONTI ASIATICI di MIRIAM LEVI 2018
ENZO BRISCESE
BIMESTRALE DI INFORMAZIONE CULTURALE
del Centro Culturale Ariele
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Hanno collaborato: Giovanna Alberta Arancio Francesca Ramarony Tommaso Evangelista Lodovico Gierut Silvia Grandi Irene Ramponi Letizia Caiazzo Graziella Valeria Rota Alessandra Primicerio Virginia Magoga Enzo Briscese Paola Corrias Cinzia Memola Miriam Levi Barbara Vincenzi La santa silenziosa - t.m. su tela - 2013 - cm70x80
www. riv is t a 2 0 . jimd o . c om ----------------------------------------------------------
Rivista20 del Centro Culturale Ariele Presidente: Enzo Briscese Vicepresidente: Giovanna Alberta Arancio orario ufficio: dalle 10 alle 12 da lunedì al venerdì tel. 347.99 39 710 mail galleriariele@gmail.com -----------------------------------------------------
la nuda verità - t.m. su tela - 2013- cm70x80
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mail: enzobriscese6@gmail.com cell. 347.99 39 710
In copertina: foto di Miriam Levi
Sommario N° 29 * settembre-ottobre 2018
In copertina
foto di Miriam Levi
4 Giorgio De Chirico al Castello di Rivoli 5 Ceramics in love Castellamonte - ceramica 6 Salon du livre D’Hermillon 9 Orizzonti Asiatici Foto di Miriam Levi
26 Eventi Veneto da Hayez a Casorati Verona - Palazzo della regione 28 Eventi Emilia Romagna Courbet e la natura Ferrara - Palazzo dei Diamanti
38 Eventi Basilicata Girolamo Ciulla 40 Eventi Puglia -900 In Italia -La voce muta del tempo -Terra. Identità, luogo materia “mostra ceramica”
12 Sulla bellezza attuale Palazzo Opesso a Chieri
30 Eventi Umbria tra De Chirico e Donghi Palazzo del Comune di Assisi
18 Eventi Valle D’Aosta Forte di Bard Henri Matisse
32 Eventi Molise -personale di Asli -Sensazioni Itineranti
20 Eventi Lombardia Carlo Carrà - Milano
34 Eventi Abruzzo Dopo il Diluvio
50 Eventi Calabria - Remoto immanente - Monastero di Santa Maria delle Vergini (Cosenza) - testa del Sele a Vibo Valentia - MACA
35 Eventi Marche Concerto di E. Delgado
56 Eventi Sicilia Mimmo Germanà
36 Eventi Lazio Città moderna
58 Eventi Sardegna - La Bohème - Prov. di Nuoro
22 Eventi Trentino Giorgio De Chirico 24 Eventi Friuli Alvise Bon Alessandra Spizzo
46 Eventi Campania - Paolo La Motta - Alla ricerca di Stabia - Escher al PAN di Napoli
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Otto importanti dipinti del maestro della Metafisica - GIORGIO DE CHIRICO al CASTELLO DI RIVOLI Per la prima volta al Castello di Rivoli un selezionato nucleo di capolavori di Giorgio de Chirico provenienti dalla collezione di Francesco Federico Cerruti, opere sinora celate nella Villa Cerruti di Rivoli, dimora voluta dall’imprenditore torinese negli anni sessanta ad uso esclusivo della propria collezione privata. Per ammissione dello stesso de Chirico, Torino, luogo che vide l’esplosione della pazzia di Nietzsche, è tra le città italiane che ispirarono i primi quadri metafisici con le loro atmosfere malinconiche. Nato a Volos in Grecia Giorgio de Chirico arriva in Italia nel 1909 e nel 1911 è per un breve periodo a Torino, dove i pomeriggi dalle lunghe ombre e la griglia ordinata di strade, piazze e portici con i loro archi gli danno l’impressione che “la città sia stata costruita per le dissertazioni filosofiche”. Otto importanti dipinti del maestro della Metafisica - opere che spaziano dal 1916 al 1927 - offrono uno spaccato
PERIODO Martedì 6 Marzo / Domenica 4 Novembre 2018 Lunedì:Chiuso Martedì: venerdì 10:00-17:00 Sabato:10:00-19:00 Domenica:10:00-19:00 PREZZO € 8,50 (Mostra temporanea + Collezione Permanente) Intero € 6,50 (Mostra temporanea + Collezione Permanente) Ridotto compreso tra 11 e 14 anni; insegnanti; militari; pensionati; studenti € 0,00 Gratuito accompagnatori di disabili; disabili accompagnati; giornalisti con tesserino; minore 11 anni; possessori di Abbonamento Musei; Possessori Royal Card; possessori Torino+Piemonte Card; possessori Torino+Piemonte Contemporary Card; soci ICOM CONTATTI +39 0119565280 http://www.castellodirivoli.org info@castellodirivoli.org
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sull’inesauribile capacità metamorfica del genio di de Chirico. La mostra – a cura di Carolyn Christov-Bakargiev e Marcella Beccarla, al Castello di Rivoli dal 6 marzo al 27 maggio - ne indaga la ricca eredità intellettuale presentando i suoi quadri in relazione con alcune tra le maggiori opere di arte contemporanea della collezione permanente del Museo, tra cui installazioni di Giulio Paolini, Michelangelo Pistoletto e Maurizio Cattelan. Originale inventore di un pensiero nel quale le memorie personali hanno intrecciato un fecondo dialogo con i miti classici e la filosofia, nella sua continua ricerca, che incluse la libertà di citare se stesso e non fermarsi ad un unico stile, de Chirico abbracciò più metamorfosi artistiche per rispondere alle pretese di progresso della modernità, resistendone la razionalità e la fascinazione per la tecnologia.
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SALON DU LIVRE D’HERMILLON 2018 “DES RACINES ET DES LIVRES” “LIBRI E RADICI”
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Sortir les artistes des circuits traditionnels des galeries d’art, privilégier la proximité, aller à la rencontre du public, voici quelques objectifs du Centre Culturel Ariele (Turin) qui expose ses artistes dans divers lieux d’Italie. Cette association représentée par son Président le peintre Enzo Briscese est heureuse, après Paris, de pouvoir concrétiser ce projet avec Hermillon. Apprécier des œuvres d’artistes italiens contemporains à l’occasion du 29 e Salon du Livre “Libri e Radici” est apparu comme une évidence. Elisa Fuksa-Anselme
Corrado ALDERUCCI Né à Avola en 1946, Sicile. Il réside à Turin. Corrado Alderucci a participé à différentes expositions collectives et de grands évènements. Ses œuvres s’inscrivent dans un courant symboliste qui lui est propre. Au travers de ses peintures l’artiste interroge son “moi”. On retrouve d’une toile à l’autre des formes géométriques simples, des éléments de la réalité comme la maison, le crayon, l’escargot, le bateau en papier, des silhouettes d’hommes et de femmes. Corrado Alderucci nous raconte un voyage dans les profondeurs de l’âme. La composition et la recherche chromatique de ses peintures servent avec raffinement ses messages.
Enzo BRISCESE Né à Venosa en 1952 dans la région de Basilicate. Enzo Briscese réside à Turin où il est Président du Centro Culturale Ariele. La peinture poétique de l’artiste interroge chaque forme, chaque couleur, chaque vibration de la lumière. Une composition rigoureuse intègre les divers fragments qui font allusion au tissu urbain abandonné. Depuis 2013, Enzo Briscese réintroduit des personnages, faisant parfois référence à l’antiquité. Ils occupent la toile dans des espaces définis, selon une construction rigoureuse. L’ensemble de ces fragments comme des souvenirs, forment alors un tout dans une recherche chromatique très élaborée et une gestuelle graphique sensible
Albino CARAMAZZA Né à San Stefano Quisquina en 1953, il réside à Turin. Albino Caramazza a développé sa sensibilité artistique au travers de l’innovation d’une technique de collage : il utilise les emballages papier de sucres en morceaux trouvé au cours de ses déambulations, pour créer des œuvres originales. Ses thèmes de prédilection sont les toiles des grands maîtres qu’il revisite. Il choisit également de convoquer les icônes contemporaines. Pour se faire, il assemble ses papiers en commençant par le fond pour finir par le premier plan. L’exécution de ce travail est tout en délicatesse. Albino Caramazza s’exprime en un langage simple et vibrant 6
Lorenzo CURIONI
Né à Alzate Brianza (Lombardie) en 1951. Il réside à Orsenigo en Lombardie. Le monde pictural de Lorenzo Curioni est une recherche expressive où émotions et aspirations se conjugent parfaitement. Sa peinture est plus émotionnelle que descriptive. Il s’agit d’une écriture dense sur un registre lyrique. L’artiste traverse des paysages urbains en transformation. La présence humaine n’est qu’une forme de passage dans ces jeux d’ombres et de lumières. Lorenzo Curioni utilise une palette de couleurs allant d’une gamme de gris aux subtilités de l’ocre où les lumières calmes et diffuses nous rendent compte de ses émotions.
Francesco DI MARTINO Né à Caltagirone (Sicile) en 1943, cet artiste diplômé de l’Académie Albertina réside à Turin où il enseigne les arts et donne des cours de céramique. Les œuvres de Francesco Di Martino sont présentées dans des collections publiques ou privées. Ses sculptures sont réalisées à partir de formes simples, géométriques facilement appréhendées par tous : petits et grands. Il explore ainsi un univers minimaliste qui lui permet d’aller à l’essentiel. Il crée des animaux tels que le cheval, le coq, la chouette... mais aussi des personnages. Les céramiques sont vernissées ou naturelles. Toutes ont cependant un point commun : en soufflant dans une partie bien définie elles émettent un son.
Doenico LASALA Né à Barletta en 1945, il réside à Barletta dans Les Pouilles. Domenico Lasala relit les classiques antiques et en donne une interprétation personnelle. Dans une atmosphère colorée sans aucune ombre, tout se présente comme autant de scènes figées. Comme des sculptures, les personnages semblent énigmatiques. Le temps s’est arrêté. Dans la tradition classique la musique avait une dimension de sagesse que l’artiste convoque ici comme une antidote magique et qu’il nous offre dans le monde d’aujourd’hui qu’il considère comme dramatique et anonyme. Chaque toile lève le rideau sur une scène où les musiciens jouent le silence.
Marco LONGO
Né à a Turin en 1956, diplômé de l’École Internationale de Graphisme à Venise, Marco Longo réside et enseigne le dessin et la peinture à Turin. Ses peintures reflètent toute une poésie urbaine, poésie de l’eau et de la mémoire dans cet entre-deux des reflets et de la réalité. Ses paysages nocturnes sous la pluie nous communiquent ces ambiances ouatées, embuées. Seule la lumière réfléchie sur l’asphalte par les phares de voiture nous suggère une présence humaine, solitaire. L’artiste nous décrit en des monochromes de gris, allant du noir au gris perlé ces mondes urbains silencieux tout juste troublés par une touche de lumière à peine orangée ou pailletée de jaune 7
Centro Culturale Ariele
“Itinéraires italiens” recherche sur la Beauté Exposition artistique organisée par Giovanna Arancio curatrice, Enzo Briscese président du Centro Culturale Ariele à Torino et Elisa Fuksa Anselme artiste adhérente au Centro. Cette exposition en France, à Hermillon, représente un événement très important pour les artistes italiens du Centro Culturale Ariele qui se considèrent comme les porte-parole des modes d’expression contemporains dans le cadre du contexte national italien. Les participants ont été choisis en raison de leur recherche personnelle, forte, identitaire et innovante. Ils ont de nombreuses expositions à leur actif tant en Italie qu’à l’étranger. L’objectif de l’exposition “Itinéraires italiens” recherche sur la Beauté est d’offrir au public un regard sur ces nouvelles tendances qui se distinguent par leur originalité, détermination et qualité. Aujourd’hui il semble nécessaire de se confronter lors de rencontres et d’échanges comme ici au Salon du Livre d’Hermillon afin d’atteindre une dimension plus humaine. Ce dialogue sincère permet de s’interroger sur le sens du “faire” artistique et de vivre le temps dynamique qui anime notre présent. Pour les artistes il est important de réinventer un mode d’expression avec une profondeur poétique. Le thème de l’exposition se réfère à la beauté aujourd’hui très souvent passée sous silence. La beauté n’est pas une valeur intemporelle, elle nous plonge dans l’histoire, représentant l’un des moteurs les plus puissants de la vie humaine : la rechercher et la réinterpréter dans l’art contemporain, tel peut être aujourd’hui l’objectif de ces artistes. Nos chemins sont orientés vers une réinterprétation du patrimoine humaniste commun. L’art et la technologie sont capables de dialoguer et nous croyons que ce voyage initiatique et non conventionnel puisse nous permettre de nous rapprocher d’une certaine complexité symbolique et artistique. Il y a un lien intrinsèque à notre concept esthétique entre la beauté et l’art. Avec cette exposition, nous avons l’intention de rejeter toute dérive de la simple décoration et de présenter plutôt nos œuvres italiennes avec l’intention de proposer de nouvelles ouvertures dans la communication artistique visuelle et relationnelle. Enzo Briscese Président du Centro Culturale Ariele 8
Orizzonti asiatici Servizio fotografico di Miriam Levi Thailandia – Cambogia Estate 2018 (11 luglio – 14 agosto) Ho scattato questa foto in un villaggio di pescatori vicino a Siem Raep. Siamo arrivati in questa comunità che viveva in case in legno costruite su palafitte e abbiamo avuto occasione di vedere la scuola in cui si insegnava revalentemente la lingua inglese.
Le fotografie di Miriam Levi ci portano nel “profondo sud est asiatico” e ci permettono di vedere attraverso il suo sguardo un mondo diverso. Sono veri e propri ritratti di uomini e donne di cui traspare un immaginario “altro” rispetto al nostro. Appaiono terre suggestive, spiagge dalla sabbia bianca in zone protette dalla barriera corallina nella quale si anima una natura coloratissima e vivace. Tutto è colto al di là degli apparati dello spettacolo turistico. Lei racconta di un mare cristallino ma spesso ferito a riva da cumuli di rifiuti. In Thailandia, dove la fotografa trascorre la prima parte del viaggio, si accorge che l’approccio con i locali impatta una realtà cordiale ma lontana, per via di costumi, mentalità, modi di fare diversissimi dai nostri. Occorrerebbe tempo ulteriore per superare le distanze. Resta ugualmente il segno visibile di un incontro. In seguito, passato il confine ed entrata in Cambogia, Miram Levi rimarca ancor più il divario tra ricchi e poveri, il concetto occidentale di igiene è sconosciuto ed è tangibile la miseria della gente sebbene in un contesto geografico splendido. I cambogiani parlano solo khmer , si fa sentire la presenza cinese. Si può però chiacchierare in inglese con i monaci buddisti, accoglienti e disponibili, nella zona storica dei templi che comprende luoghi di straordinario fascino. Viaggiando tra luglio e agosto la nostra giovane fotografa è sorpresa dalla stagione piovosa e al clima caldo umido si aggiungono le frequenti piogge monsoniche torrenziali del periodo estivo, che arrivano all’improvviso con rovesci inimmaginabili ma che durano poco, repentini ed intensi. Gli scatti fotografici evidenziano uno spaccato per noi inconsueto e ci coinvolgono per la penetrante capacità di ricerca e di pensiero.
Miriam Levi - mail: miriam.levi@hotmail.it
Bambino che gioca, Kampong Phluk
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Monaci simmetrici, Angkor Wat, Siem Raep
Una bici troppo grande, Kampong Phluk
Queste due foto sono state scattate nello stesso villaggio galleggiante in Thailandia (Koh Panyi). La popolazione di questo è di religione musulmana e anche solo trascorrerci le vacanze è molto difficile. E’ stato molto interessante notare come i locali avessero
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Uccellini in vendita per i templi, Phnom Penh, Cambogia
Bangkok, capitale della Thaialndia, è il luogo ideale per immergersi in una realtà altra, caotica e affascinante, in cui è possibile osservare persone dai volti diversi, abituate a condurre una vita in condizioni, che per noi Occidentali possono sembrare assurde. Camminando per hinatown, quartiere in cui scattato questa immagine, mi sono persa ad osservare mille negozi con merci incomprensibili e cibi sconosciuti
costruito una sorta di barricata di mercanzia per fermare i turisti e non permettere loro di entrare all’interno del vero e proprio villaggio. Noi siamo riusciti a inoltrarci solo nella scuola, che era abbandonata e in uno stato decadente. E’ strano vedere come la bellezza dell’ambiente circostante contrasti con la povertà e la mancanza di igiene “occidentale” del villaggio.
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“SULLA BELLEZZA ATTUALE”
-Ritorno alla figurazione con i nuovi linguaggi-
Dal 6 al 28 ottobre 2018 presso il Palazzo Opesso di Chieri viene aperta al pubblico una mostra dal titolo “ Sulla bellezza attuale” che offre un selezionato spaccato di opere della nuova figurazione in Italia. La scelta degli artisti partecipanti ha seguito il rigoroso criterio della professionalità, della seria ricerca allenata dallo studio e dalla consapevole appartenenza al presente, tutti caratteri che “abitano” solo un autentico talento creativo. La nuova frontiera figurativa si profila nel segno riaffiorante del Bello e riteniamo siano importanti questa riscoperta e il conseguente rinnovamento che i linguaggi figurativi propongono. Gli artisti in mostra operano nell’ambito della pittura e della scultura con uno sguardo attento e stringendo un forte legame con le tecniche artistiche che rimandano alla nostra storia, alle avanguardie del secolo scorso, ai fermenti attuali in rapida evoluzione. La mostra è consegnata a valenti creativi che hanno continuato e continuano a dipingere e a scolpire con un approccio etico, prima ancora che estetico. Vero-bene-bello è stata per molto tempo una parola unica nella nostra cultura arcaica occidentale, una sintesi inscindibile di senso: oggi concepiamo la bellezza, quando addirittura non la neghiamo, solo in chiave estetica. Eppure, ancora oggi, essa rimanda a valori base, magari in modo indiretto, ossia sentendone la mancanza. Non è una mostra passatista, anzi, ci troviamo davanti a opere che sono costruite in un continuo gioco di equilibri e significati, è un affondo in un immaginario problematico. Ciò non impedisce di affermare ancora che l’artista deve
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essere prima di tutto un buon artigiano e che quando dalle sue opere con sapienza manuale emergono e si coniugano idea ed emozioni siamo di fronte all’artista. Già Boccioni, uno dei più acuti interpreti della prima avanguardia novecentesca, il Futurismo, afferma:” Sono sempre più convinto che solo un sano e giusto equilibrio tra l’esecuzione tecnica e l’idea formi la vera opera d’arte. E’ inutile dire il contrario... la linea, la fusione, il mistero dell’impasto, il chiaroscuro, ecco quello che fa parlare le cose nel quadro!” Le poetiche degli artisti in mostra sono le più diverse per esiti formali ma sostanzialmente convergono sui punti chiave, tant’è che parliamo di “nuova frontiera figurativa”. “Ritorno alla figurazione con nuovi linguaggi “ sottotitola il percorso che riporta al rinnovamento attuale del figurativo dopo che si è attuato l’attraversamento del linguaggio astratto. Sono infatti numerosi gli artisti che sono approdati diversamente alla figura dopo un periodo di ricerca poetica aniconica. Tra localismi e globalizzazione, tra rifugi della memoria e ansia di sperimentazione si intrecciano scenari interiori e di pubblica condivisione; questi lavori compongono un insieme di interventi figurativi spesso di non comune bellezza. Siamo certi che vadano incoraggiati artisti, collezionisti, e quel segmento di mercato che non considera l’arte un mero campo della speculazione e dove operano spazi espositivi come questo. Giovanna Arancio
Corrado Alderucci - Castelli di sabbia cm.70x70
Enzo Briscese - Ordine apparente 2010 cm60x70
Giorgio Billia - Giovanna D’Arco olio su tela - cm110x140
Franco Bolzoni - Ritratto - cm60x60
Angelo Buono - Valeria sul divano2015 olio su tela - cm50x70
Albio Caramazza - 2014 - G. Verdi cm 40x50 - omaggio a Boldini
Buzzi Paola - Emozioni - tecnica mista con acrilici - cm69x80
Saverio Cappiello - Desideri velati -2018 cm50x50
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Anna Caruso - Danza nella luce - olio su tela
Ciro Art - Dreamers woman
Lorenzo Curioni - cantieri - 2015 - olio su tela cm 60x65
Discepolo Girardi- Sulla spiaggia - olio su tela - cm 90x90
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Anna Cervellera - Una giornata a Torre del Lago - cm100x100 - 2009
Francesco Di Martino Napoleone Buonaparte
Aldo Pietro Ferrari - la scintilla di passione - 2006 -acqurello su carta - cm 40x30
Elisa Fuksa Anselme- 1939, Trouville, La chaise vide.
Giovanni Gabassi - Fossato dei Bastioni di Palmanova 2018 - stampa sui dbond - cm40x40
Izabel Alcolea- fiori - acrilico su tela - cm70x70
Mario Lombardo - Dialogo tra mondi
Domenico Lasala - suonatori di tromba - 2006- olio su tela 60x60 -
Angela Ippolito - Il peso delle scelte - t.m. su tela - cm80x120
Enrico Meo - l’intruso - acrilico su tela 2016 - cm50x50
Umberto Salmeri - Blow-up 99
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Marco Longo - Line of light - olio su tela - cm83x40
Clara Mastrangelo - Bambina Keniota - olio su tela - cm 40x50
Anna Mostacci - Pensieri - cm50x70 - olio su tela - 2018
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Anna Maria Moretto - dissonanza 3 - olio su tela - cm100x100
Carla Silvi - natura morta - tempera all’uovo
Raffaella Pasquali - fumatoriequadoregni (2)
Anna Russo - cavalla madre - acquatinta bitume - cm53x39
Guido Mannini - Magma - smalto su tela cm100
Renzo Sbolci - senza titolo matite e pastelli cerrosi su multistrato - cm60x100
Sarka Mrazova - Paesaggio nella memoria acrilico su tela - cm 60 x 60
Cappelli Franco - Musicale 1 - 2016 tecnica mista - cm 50x50
Magda Tardon - Transient beauty - tecnica mista su carta - cm50x35
Roberto Vione - una partita complicata cm 60x90 olio e acrilico su tela - 2017
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FORTE DI BARD
SULLA SCENA DELL’ARTE- HENRI MATISSE 7 luglio 2018 - 14 ottobre 2018
“ Sulla scena dell’arte” è una mostra dedicata ad un aspetto della vita artistica di Henri Matisse: il rapporto con il teatro e la produzione di opere legate alla drammaturgia. Sono esposte oltre 90 opere realizzate in un arco temporale di 35 anni, dal 1919 fino alla morte dell’artista, avvenuta nel 1954. I lavori sono suddivisi in quattro grandi sezio-
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ni: Costumi di scena; Matisse e le sue modelle; Le odalische; Jazz. Sono messi in rilievo il rapporto tra l’artista e le sue modelle, la collezione di tappeti, abiti, oggetti di arte orafa, collezionati dell’artista sotto l’influenza orientaleggiante del periodo, e la serie di “papiers dècoupès” che comprende la serie Jazz.
Per quanto riguarda i costumi di scena risale al 1919 l la realizzazione di apparati scenografici, ossia una sorta di ‘pittura in movimento’ che risente dell’ influsso dell’arte orientale e nel 1939 rinnova questa esperienza, l’interesse di Matisse per il teatro diventa centrale nella sua estetica. Nella seconda sezione è presentata la collezione di abiti di “alta moda”: Matisse parla delle sue modelle come “attrici” della sua arte. Nel 1939 Matisse afferma: “l miei modelli, esseri umani, non sono mai solo un elemento secondario in un ambiente. Sono il tema principale del mio lavoro.”. L’influsso del decorativismo di stampo arabeggiante è costante e il tema delle odalische rappresenta per l’artista la sintesi ideale tra la rappresentazione della donna e il proliferare dell’ornamento vegetale o geometrico. Nel biennio
1912-1913 effettua numerosi viaggi soprattutto in Algeria e in Marocco, fedele al concetto romantico dell’artista viaggiatore e da questi viaggi nascono le sue collezioni di tappeti, abiti, oggetti di arte orafa di cui è esposta una selezione. All’inizio degli anni Quaranta Matisse sviluppa una tecnica particolare “ I papiers décupés”, carte ritagliate, sintesi tra colore e precisione della linea. Il capolavoro di questo periodo è “Jazz”, una serie di 40 opere realizzate con questa tecnica. I temi di queste opere sono il circo e i suoi attori, la mitologia e le memorie dei suoi viaggi. L’iconografia popolare del circo cela l’aspetto ‘tragico’ del rapporto dell’artista con il suo pubblico a cui riserva la dissonanza dei suoi colori e la forza espressiva della luce del sud che da sempre lo affascina.
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CARRA’
PALAZZO REALE a MILANO
Dal 04 Ottobre 2018 al 03 Febbraio 2019
A trent’anni dall’ultima rassegna dedicatagli a Palazzo Reale, la mostra ripercorre l’intero percorso artistico del Maestro attraverso le sue opere più significative: dalle prove divisioniste ai grandi capolavori che ne fanno uno dei maggiori esponenti del Futurismo e della Metafisica, ai dipinti ascrivibili ai ‘valori plastici’, ai paesaggi e alle nature morte che attestano il suo ritorno alla realtà dagli anni Venti, non senza trascurare le grandi composizioni di figura risalenti agli anni Trenta. Carrà inizia giovanissimo l’attività di decoratore e nel 1906 si iscrive all’Accademia di Brera a Milano, studiando con Cesare Tallone. Le opere di questo periodo rivelano
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l’influenza dei divisionisti , combinandosi con la tradizione del Naturalismo lombardo del diciannovesimo secolo. La sua prima occupazione lo portò a Parigi, poi a Londra fino a farlo trasferire a Milano che divenne la sua città d’adozione. Qui fece conoscenza del Divisionismo di artisti quali Segantini e Previati, per poi entrare a far parte, insieme a Boccioni, Russolo, Balla e Severini, del movimento futurista. Lo scoppio della Grande Guerra rappresenta un momento doloroso per Carrà, che durante il servizio militare viene ricoverato nell’ospedale psichiatrico di Ferrara. Nella città emiliana conosce Giorgio De Chirico e Filippo De Pisis coi quali definisce i principi della Metafisica.
Il rientro a Milano coincide con l’adesione al cosiddetto ritorno all’ordine che caratterizza l’arte in Italia tra le due guerre: negli anni Venti nei suoi quadri paesaggi e nature morte segnano quel ritorno alla realtà che negli anni Trenta prende le forme di grandi composizioni di figura. L’opera di Carrà si nutre allora delle ricerche di Cézanne e della lezione dei grandi maestri del Quattrocento come Piero della Francesca. L’ esposizione è un dovuto omaggio a uno dei più importanti esponenti dell’arte italiana del Novecento, protagonista dei principali movimenti che hanno segnato la storia di quel secolo, dal Futurismo alla Metafisica fino al gruppo Novecento legato a Margherita Sarfatti. Carrà raggiunge ben presto una propria individualità artistica, divenendo uno dei più originali e noti maestri dell’Italia del tempo. Erede della tradizione ottocentesca , i dipinti di Carlo Carrà danno vita ad un’atmosfera sospesa e senza tempo, creando un universo pittorico personalissimo dove l’ispirazione viene dalla natura, ma è nutrita dalla malinconia, dalla solitudine e dalla memoria proprie della condizione umana. La mostra di Carlo Carrà a Palazzo Reale presenta una figura di spicco dell’arte italiana ed europea, che ha preso parte parte a tutte le più importanti correnti artistiche dell’epoca e che è oggi considerato uno dei maggiori artisti del primo Novecento.
Curatori: Maria Cristina Bandera in collaborazione con Luca Carrà Enti promotori: Comune di Milano - Palazzo Reale Costo del biglietto: intero € 12, ridotto € 10 / € 8 / € 6. tel per info: +39 02 88445181 e-mail: c.mostre@comune.milano.it sito: www.palazzorealemilano.it Orari: lunedì 14,30-19,30 mart.merc. ven. dom. 9,30-19,30
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IL MUSEO DELLE STRANEZZE DI GIORGIO DE CHIRICO
Il maniero delle Giudicarie ospita una mostra di rare opere grafiche del padre della Metafisica . Questa interessante esposizione dal titolo “Il museo delle stranezze di Giorgio De Chirico” conduce lo spettatore in uno strano cammino tra mistero e visione. I solitari “luoghi” sono animati da personaggi ispirati dalle storie della mitologia greca. Gli oggetti vengono ingigantiti e spostati in posti innaturali e le prospettive sono frantumate. Salta ogni nesso logico. Sono litografie, acqueforti, e incisioni colorate a mano o in bianco e nero, molte di esse sono rarissime. Tra le opere esposte: “Enigma del Pomeriggio” , “La Sponda Misteriosa”, “ Zeus”, “I Mostri”, “Lo Sgombero”, “La Biga invincibile”, “Interno Metafisico”, “Gli Archeologi”, “La Fontana del Mistero.” De Chirico riuscirà con il suo nuovo modo di dipinge-
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re a cambiare la storia dell’arte ed ad influenzare tutti i successivi movimenti. Con la sua pittura e la sua visione, anticipa e getta le basi di movimenti come il Dadaismo, il Surrealismo e il cosiddetto Realismo Magico, diventando un punto di riferimento stilistico fondamentale per il “Novecento” pittorico e architettonico ed anche per le correnti artistiche europee ad esso affini. Le sue invenzioni influenzeranno anche l’arte nel secondo dopoguerra specialmente la Pop Art. Far vedere ciò che non si può vedere è stato fin dall’inizio lo scopo della sua ricerca artistica e chiama Metafisica la sua pittura perché essa ci mostra che il mistero e l’enigma non stanno al di là, ma dentro le cose fisiche, nella molteplicità di sensazioni che sprigionano le immagini qualora vengano rotti i nessi logici di relazione tra loro.
Giorgio De Chirico getta quindi le basi di un nuovo modo di esprimersi fondato non sull’apparenza dell’oggetto, ma sulle sue possibilità di significato. Per primo si rende conto che ogni forma che vediamo trae il suo vero valore dalla nostra coscienza per le infinite associazioni e ricordi che può suscitare in noi.
4 agosto-14 ottobre 2018 Dove: Castello, Stenico (Tn -Valli Giudicarie) Curatela: Azzurra Casiraghi e Brasilia Pellegrini Collaborazione: Comune di Stenico e Servizio di Attività Culturali Orario: tutti i giorni, tranne il lunedì, ore 9.30 - 17.00 Informazioni:https://www.buonconsiglio.it
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FRIULI VENEZIA GIULIA L’ opinione di Graziella Valeria Rota
Alvise Bon. Pittore, illustratore, artista eclettico, curioso e sperimentatore, esploratore di spazi, tecniche e contesti, ha sempre manifestato interesse particolare per la ricerca di nuovi linguaggi tecnico- espressivi. Dotato da sempre di notevole manualità e predisposizione all’arte grafica, da buon
autodidatta non utilizza le tecniche tradizionali, ma usa il pennello come attrezzo della sua estrosità e il colore come frutto di alchimie e lacerazioni. Vive a Basaldella di Campoformido UD. Da attento osservatore, riporta sulle tele quello che appare ai suoi occhi
La sua pittura ha il corpo umano come centro della sua ricerca, dal viso emergono note di un inconscio che nasconde il suo viaggio dalla materia allo spirito. I suoi ritratti sono una ricerca quasi ad afferrare in ogni volto qualcosa che è labile, sfuggente, riportano identità represse che non riescono a liberarsi, vittimismo e impotenza di aggregazione urbana. Usa il pennello come attrezzo della sua estrosità e il colore come frutto di alchimie e lacerazioni. Raffigura sensazioni e stati d’animo con le macchie di colore ripor-
tate sui volti delle sue tele, disegnando un cammino saturo di ombre e presenze, antiche sofferenze, che molte generazioni di uomini e donne hanno vissuto, consegnando le loro esistenze alla polvere. Nella frenesia del nostro tempo, consumista e frettoloso, ansioso di emozioni, i suoi volti restano anonimi e diventano automi in un viaggio disperato alla ricerca di una identità in cui fermarsi e riconoscersi.
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www.artmajeur.com/alvise-bon
Alessandra Spizzo
artista udinese. Versatile e performer è attiva da più di trent’anni. Laurea specialistica in storia dell’arte, Laurea in conservazione dei beni culturali, master in comunicazione, ha frequentato la scuola d’arte Giovanni da Udine e la scuola internazionale di grafica di Venezia. Sensibile al sociale, conduce Atelier artistici animati da persone autistiche; in veste di operatrice culturale realizza eventi. Progetto bijoux, scrive e illustra favole; ha curato eventi con varie
cooperative di Udine per L’ARTE NON MENTE, evento inserito nelle iniziative sostenute da DSM ASUIUD. E’ un’artista di AURA associazione d’arte, associata a Gente Adriatica e allestisce e cura le esposizioni della Galleria Seghizzi di Gorizia. L’antropologia culturale, alla quale è stata introdotta durante gli studi universitari, è stata per lei una scoperta fondamentale, si direbbe nodale. Ref. Graziella Valeria Rota
Il suo lavoro artistico ha una matrice esistenziale, che la porta a entrare in relazione con la sua interiorità e in tal modo valorizzare la vita, trasformare il tempo da frazionabile e astratto ad un tempo proprio di vita nell’esprimere pensieri e pulsioni. Ogni opera, rievoca l’esistenza dove asseconda “il mito dell’eterno ritorno” costruendo un percorso lungo la strada avvicendata da stratificazioni, eliminazioni e tensioni. E’ così che esprime il suo mon-
do esteriore e somma avvenimenti interiori sovrapposti dall’esistenza vissuta con le sue fonti d’ispirazione. L’artista attinge prevalentemente al proprio vissuto, al bagaglio culturale e ai valori. Ogni sua mostra racconta chi è, e in cosa crede. https://alespizzo.wixsite.com/alespizzoartista alespizzo@alice.it – genteadriatica@libero.it
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Verona, Palazzo della Ragione dal 29 marzo al 30 novembre 2018 “L’arte a Verona, tra avanguardia e tradizione - L’Ottocento ed il primo Novecento, da Hayez a Casorati”, con la sezione collaterale dal titolo “Luoghi della Mente. 20 anni d’arte contemporanea”.
“L’arte a Verona, tra avanguardia e tradizione - L’Ottocento ed il primo Novecento, da Hayez a Casorati”, con la sezione collaterale dal titolo “Luoghi della Mente. 20 anni d’arte contemporanea”. Grande mostra a Verona, dal 29 marzo al 30 novembre 2018, nel Palazzo della Ragione.
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La città ricca di storia, di natura e di arte ha sempre del nuovo da proporre. Ci hanno pensato l’assessore alla Cultura, Francesca Briani, e la direttrice del Nuovo Sistema Museale Unico di Verona, Francesca Rossi. In questa occasione si potranno ammirare oltre novanta fra dipinti, lavori su carta e sculture, alcuni dei quali, mai conosciuti al pubblico,
La nuova interessante kermesse artistica avrà luogo, si diceva, a cura del Nuovo Sistema Museale Unico di Verona, nella Galleria d’Arte Moderna Achille Forti, Palazzo della Ragione, Cortile Mercato Vecchio, nel centro della città scaligera. E’ un momento innovativo per la città anche perché, in mostra, sono dipinti ottenuti in prestito da Galleria Studio La Città di Verona, da Cariverona e da Banco Popolare BPM, e l’esposizione, ha sottolineato la direttrice Rossi “intende porre in evidenza una caratteristica costante della cultura artistica di Verona, attraverso i secoli, ossia, la capacità di misurarsi con un crocevia di culture diverse, pur affermandosi come centro di produzione autonomo ed originale. Lungo l’arco di un secolo, tra Ottocento e primo
Novecento, Verona è stata protagonista di scambi e di relazioni culturali ed artistiche, con Milano, Venezia, Firenze, Napoli e con la cultura nordica. La città è animata, in questo periodo, da un forte senso civico e dal mecenatismo di autorevoli personalità locali, che si riflette in importanti commissioni artistiche e nella promozione di iniziative culturali. a sostegno delle arti”. Quattro sale, in palazzi medievali, sono dedicate alla mostra. Nella Sala delle Colonne e nella Sala Quadrata è allocata l’arte dell’Ottocento, nella terza Sala, la “picta”, trova spazio l’arte veronese del primo Novecento. La quarta sala, l’Orientale, è dedicata all’arte contemporanea. (Pierantonio Braggio)
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FERRARA Palazzo dei Diamanti Aperto tutti i giorni dalle 9.00 alle 19.00 22 settembre 2018 - 6 gennaio 2019 «Il bello è nella natura» Gustave Courbet Dopo quasi cinquant’anni, torna in Italia Gustave Courbet, in una retrospettiva dedicata al suo rivoluzionario approccio alla pittura di paesaggio. Fu un uomo dalla personalità forte e complessa, e s’impose come padre del realismo, aprendo la strada alla modernità in pittura con lavori provocatori e antiaccademici la cui principale fonte d’ispirazione fu la natura. L’ esposizione presenta una cinquantina di tele, tra cui
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molti capolavori, che mostrano i luoghi e i temi della sua appassionata rappresentazione del mondo naturale: dai pa norami della sua terra dipinti in gioventù, alle suggestive marine battute dalla tempesta, dalle misteriose grotte da cui scaturiscono sorgenti alle cavità carsiche che si spalancano nei torrenti, dai sensuali nudi immersi in una rigogliosa vegetazione alle spettacolari scene di caccia della maturità.
Guardato come un maestro dagli impressionisti e venerato da Cézanne, Courbet cattura i fenomeni naturali più elusivi e transitori. I paesaggi più amati sono quelli della regione natale, la Franca Contea: la vallata lussureggiante della Loue, gli altipiani aridi, i fiumi impetuosi, il sottobosco e i cieli immensi sono così rielaborati in infinite e sorprendenti varianti. Motivo d’ispirazione furono anche i luoghi dove ebbe modo di soggiornare o che visitò nel corso della sua vita, come le coste mediterranee nei pressi di
Montpellier, i paesaggi rocciosi della regione della Mosa in Belgio, le marine della Normandia, con le onde rigonfie prima di infrangersi sulle rocce o i laghi svizzeri dipinti in esilio in un’atmosfera carica di nostalgia. A questi soggetti si aggiungono i dipinti che hanno per tema i nudi e gli animali nel paesaggio, dove Courbet dimostra ancora una volta di essere portatore di uno sguardo originale sul mondo, ma anche di essere consapevole della grande tradizione pittorica occidentale, studiata al Louvre.
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Ad Assisi, nello storico Palazzo Bonacquisti, è stata aperta una mostra denominata “Una profondissima quiete”, ricca di selezionati capolavori provenienti da collezioni pubbliche e private italiane che mettono in rilievo una delle correnti più poetiche e suggestive dell’arte del Novecento, il Realismo Magico. All’interno di tale movimento, è centrale l’opera di Riccardo Francalancia, artista nato ad Assisi. Sono esposti autori che hanno caratterizzato la pittura italiana degli anni Venti e Trenta Siamo nel periodo in cui, dopo il dinamismo futurista e delle avanguardie, emerge
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l’esigenza del ritorno all’ordine che ha attraversato l’Europa dopo gli anni delle Prima guerra mondiale e, si sente il bisogno di soffermarsi sulle nuove istanze metafisiche e sul mito che trasfigura il reale. Si tratta di 130 opere, tra pitture e sculture, è una produzione artistica complessa dove il lirismo si aggiunge una visione diversa per cui la campagna, e non la città, è il riferimento principale. Ne sono una testimonianza le tante vedute di borghi che si possono ammirare, con una particolare “riscoperta” del paesaggio italiano che ha luogo negli anni della guerra.
Non poteva mancare Giorgio De Chirico, “grande metafisico” che ha introdotto valori come quello del ritorno agli antichi maestri e alla figurazione. E’presente anche Felice Casorati, ricercatore del valore lirico delle “cose immobili”. Ecco poi Cagnaccio di San Pietro con i suoi personaggi assorti e Antonio Donghi con un’ interpretazione, ricca di incanto, di ambienti popolari. Ritroviamo artisti quali Francesco Trombadori, il giovane Mario Mafai, e altri autori come Scipione, con i suoi disegni e con i suoi verdi scoscesi. Inoltre annoveriamo Corrado Cagli Mario Tozzi, Gisberto Ceracchini, Filippo De
Pisis, Ottone Rosai e, tra molti altri ancora, l’artista umbro Riccardo Francalancia, a cui è dedicata una ampia sezione. opere mai prima esposte concesse in Francalancia da Assisi giunse a Roma nel 1913. Nelle sue opere ritroviamo tutta la magia che attraversa l’arte italiana in quel periodo. Rappresentano nature morte, semplici vasi o ciotole che, secondo la lezione di Morandi, sembrano fissate in un tempo senza limiti e le ritroviamo nei tanti ritratti che richiamano la fissità, ad esempio, dei ritratti di Donghi: si sommano una figurazione essenziale e una grande forza espressiva.
Dal 18 Maggio 2018 al 04 Novembre 2018 ad Assisi - Palazzo Bonacquisti Curatori: Vittorio Sgarbi, Beatrice Avanzi, Michele Dantini Enti promtori: Città di Assisi tel per info: +39 075 8198419
mail: palazzobonacquisti@fondazionecariperugiaarte.it
sito: www.fondazionecariperugiaarte.it
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ASLI Angelo Silvio Lorenzo Ionta, in arte ASLI. Originario di Formia, è un pittore figurativo. Nei suoi quadri racconta, con leggerezza, paesaggi marini e vedute di città attraverso colori vivaci e brillanti. La sua ultima mostra dal titolo “Il vento sul mare” è stata esposta a Gaeta presso il museo diocesano.
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Sensazioni Itineranti
Inaugurata il 10 agosto a Guglionesi la collettiva di arte contemporanea “Sensazioni Itineranti”. Si tratta di un esperimento portato avanti da un gruppo di artisti molisani e non che, come si legge nel testo critico, sono “animati da una forte tendenza allo sperimentalismo d’avanguardia”. Gli artisti, dice ancora il testo, “si propongono di superare la tradizionale concezione dell’esposizione artistica in un unico luogo: attraverso un’immersiva esperienza di linguaggi eterogenei, dalla pittura alla scultura, dall’installazione creativa all’elaborazione grafica, le opere vivono tante vite quanti sono gli spazi espositivi e si rigenerano continuamente, nella loro cangiante e dinamica essenza. È un’arte in viaggio, non soltanto lungo percorsi fisici ma anche e soprattutto attraverso itinerari estetici sempre nuovi, sempre vivi, sempre emozionanti”. Dieci gli artisti presenti a Guglionesi: alcuni già affermati, altri emergenti, tutti uniti dalla voglia di sperimentare attraverso i diversi linguaggi propri dell’arte contemporanea: sono Nino Barone, Cecil_F, Cosmo Di Florio, Roberto Franchitti, Enzo Iovino, Nabu_NO_ME, Alessandra Peri, Michele Peri, Mario Soldato e Antonio Tramontano. Guglionesi (CB) Palazzo Massa
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DOPO IL DILUVIO Palazzo D’ Avalos VASTO | CHIETI FILIPPO PALIZZI, LA NATURA E LE ARTI Dal 16 Giugno 2018 al 30 Settembre 2018
In occasione del bicentenario dalla nascita di Filippo Palizzi (16 giugno 1818 – 16 giugno 2018), il Comune di Vasto, in collaborazione con il Polo Museale dell’Abruzzo e la Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea di Roma, ha varato una serie di eventi dedicati all’illustre pittore. Con la mostra retrospettiva e un prestigioso volume, entrambi a cura di Lucia Arbace, si è inteso celebrare le grandi doti creative di un artista italiano che ha conquistato una clientela internazionale. Sono presenti 200 opere che coprono l’intero arco dell’attività dell’artista nel periodo compreso tra il 1830 e il 1899. Dagli inizi a Vasto, agli anni della formazione a Napoli, ai viaggi in Moldavia e nel Nord Europa, al fertile confronto con Parigi, ai soggiorni a Cava de’ Tirreni fino ad arrivare
all’attività presso il Museo Artistico Industriale di Napoli, interamente dedita alla maiolica e alla cesellatura di bronzi. L’artista ha avuto un forte legame con il suo territorio, in assoluto rispetto nei confronti della Natura e delle tradizioni popolari, dedicando attenzione ai percorsi accademici da riformare, alla rivalutazione delle arti applicate, ai progressi dell’arte della stampa e della fotografia. “Il titolo della mostra “Dopo il diluvio” vuole avere un valore ben augurale per l’Abruzzo e per l’intera collettività in quanto Filippo Palizzi intendeva l’uscita degli animali dall’arca come il momento della rinascita dopo la catastrofe geologica. Gli animali vengono rappresentati senza più istinti, proiettati verso l’amore. MiBACT - Polo Museale dell’Abruzzo Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea di Roma tel. per info +39 0873 367773 e-mail: palazzodavalos@archeologia.it Sito: http://www.museipalazzodavalos.it
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Il maestro Eduardo Delgado in concerto ad Ostra, nelle Marche
Nato a Rosario in Argentina, residente negli Stati Uniti e con un grande amore per l’Italia, Eduardo Delgado arriva nel bel paese a giugno per due appuntamenti ufficiali del suo tour mondiale, il 29 giugno a Bolzano ed il 2 luglio a Todi,ma tra un concerto e l’altro decide di dedicare ai fan italiani un’altra data, quella del 31 luglio ad Ostra per il grande affetto che lega il pianista argentino al Movimento Introvisione ed in particolare al pittore Giovanni Schiaroli. Un appuntamento fuori programma ed organizzato in tempi proibitivi dall’associazione Culturale Movimento Artistico Introvisione grazie anche al patrocinio del Comune di Ostra e del Sindaco Andrea Storoni. Classe 1943, Eduardo Delgado ha studiato a Buenos Aires con il grande Vicente Scaramuzza e successivamente con Rosina Lhevinne della Juilliard School. Delgado è anche professore e docente di corsi di perfezionamento e ha fatto parte del corpo docente di pianoforte in molte università del Giappone e della California. Ancora oggi insegna pianoforte alla California State University, Fullerton e si esibisce regolarmente al festival Dino Ciani in Italia, al Verbier Festival in Svizzera e al Martha Argerich Festival a Lugano e Buenos Aires. Il tour 2018 partito a marzo dal Messico, si concluderà a novembre con le tappa in Giappone, Tailandia e Cina. Delgado ha suonato nelle maggiori capitali della musica di tutto il mondo e l’appuntamento del 31
luglio ad Ostra rappresenta un’occasione unica per tutti gli appassionati di musica classica delle Marche. Il concerto si è tenuto nel suggestivo e gremito Teatro ottocentesco la Vittoria di Ostra (An), luogo già visitato da Delgado lo scorso anno durante un amichevole incontro con l’associazione Movimento Artistico Introvisione. Innamorato dei luoghi e dei suoi abitanti ha da subito deciso di esibirsi quanto prima in questo piccolo comune e il suo tour con tappa in Italia è stata l’occasione tanto attesa. Dunque su suo esplicito desiderio, Introvisione si è prodigata ad organizzare l’evento. Durante il concerto Eduardo Delgado ha regalato ai presenti una esibizione dal sapore irreale per la sua straordinarietà, valore artistico, poesia e scelta del luogo, un piccolo comune dell’entroterra marchigiano, lontano dai riflettori dei grandi eventi musicali. Mentre le sue dita accarezzavano i tasti del pianoforte le sue note colpivano il cuore del pubblico toccando i tasti più profondi e vibranti dell’anima. Un’esperienza unica ed irripetibile che ha lasciato tutti con una piacevole sensazione di benessere e consapevolezza di sè . Ripensando al concerto mi sono trovata ad elaborare delle riflessioni sul tema della musica e il suo rapporto con la mia terra e ho concluso con la precisa consapevolezza che si sta attuando una certa inversione di tendenza per la scelta dei luoghi non convenzionali e di varietà di pubblico perché la cultu-
ra con la C maiuscola non sia esclusiva delle grandi capitali mondiali della musica ma sia alla portata di tutti gli appassionati soprattutto in una terra tanto bella quanto provata da calamità naturali come il terribile terremoto del 2016. Sempre più spesso è la musica a procedere verso le persone perché anche la musica classica possa diventare musica per tutti. Ad ogni brano suonato Delgado ha, infatti, preceduto una delicata e personale presentazione del pezzo motivandone la scelta e riuscendo a renderlo estremamente semplice e piacevole. Questa è la musica che voglio, per tutti e di tutti. Monia Frulla
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La rassegna vuole essere un omaggio a Roma, attraverso gli occhi degli artisti che l’hanno vissuta e gli stili del ‘900 con cui si sono espressi : una rilettura ideale della cultura artistica della Capitale, fra Modernità e Tradizione. Sono 180 opere che hanno come protagonista Roma, da sempre centro d’attrazione di culture e linguaggi diversi. Vi sono dipinti, sculture, grafica e fotografia, di cui alcune mai esposte prima. La mostra si snoda lungoil Novecento, da Ernesto Nathan, Sindaco di Roma (1907-1913) di dichiarata ispirazione mazziniana fino al decennio dei grandi movimenti di massa e della rivoluzione artistica e culturale del Sessantotto.
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L obiettivo è di immergere le opere d’arte selezionate temporale e sociale in cui sono state create: con in primo piano la città, la sua storia e i suoi luoghi, nelle ramificazioni territoriali, dal centro alla periferia e viceversa, ma anche con i suoi diversi stili artistici. In mostra ci sono lavori che riproducono paesaggi e figure con valenze simboliste e decadenti realizzate tra la fine dell’Ottocento e gli inizi del XX secolo. Si tratta di opere che anticipano quella voglia di rinnovamento e modernità fondamentale per il lavoro degli esponenti della Secessione romana negli anni Dieci, così come per il gruppo dei futuristi e degli aeropittori degli anni Venti e Trenta.
Inoltre, di quei primi decenni si riscoprono il Tonalismo, il Realismo Magico, la Metafisica, il Primitivismo. Segue la Scuola Romana che offre una notevole rosa di capolavori dell’arte italiana del Novecento con focus sulle demolizioni che hanno caratterizzato Roma nella distruzione/ricostruzione del centro città e il conseguente, dissennato, sviluppo delle periferie, per immettersi nella fase della figurazione e dell’astrazione che ha caratterizzato la cultura post-bellica degli anni Quaranta, Cinquanta e primi Sessanta. A chiusura sono esposte le opere della Pop Art romana e delle sperimentazioni concettuali della seconda metà degli anni Sessanta che hanno definitivamente dilatato oltre la stessa città il centro dell’arte e del pensiero artistico di Roma.
ROMA CITTA’ MODERNA DA NATHAN AL SESSANTOTTO ROMA ATTRAVERSO L’ARTE DEL ‘900 28 marzo- 28 ottobre 2018 Galleria d’Arte Moderna Via Francesco Crispi 24 – Roma Curatela:Claudio Crescentini, Federica Pirani, Gloria Raimondi, Daniela Vasta Assessorato alla Crescita Culturale-Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali Tel.+39 06 0608
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Come avvicinarsi al mito? Come interrogarlo? Girolamo Ciulla opera su questo crinale incerto, ambiguo, e al tempo stesso affascinante: come una scultura, come un gesto plastico, può rendere evidente i tratti del mito? il mito genera enigmi e Ciulla è un creatore di enigmi. Le sue opere, le sue figure totemiche sembrano confermarlo. Dal 29 giugno al 14 ottobre 2018 le suggestive chiese rupestri “Madonna delle Virtù e San Nicola dei Greci” di Matera ospitano la mostra personale di Girolamo Ciulla denominata “Dimore del Mito”. Scultore unico nel panorama italiano, per le tematiche e la qualità tecnica della sua opera, Ciulla nasce a Caltanissetta nel 1952. Inizia ad esporre giovanissimo, partecipando a fiere d’arte italiane e internazionali e a collaborare con gallerie di rilievo, tra cui la Galleria Forni di Bologna, dalla quale provengono alcune delle opere presenti in mostra. Nel 1988 si trasferisce a Pietrasanta (Lucca), “alle sorgenti del marmo”, dove attualmente vive e lavora, diventando uno dei protagonisti della scultura contemporanea. Per l’esposizione materana, a cura di Beatrice Buscaroli, sono state selezionate quaranta opere in travertino e bron-
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zo, realizzate tra il 1986 e il 2018. Un viaggio nel mito, tra divinità classiche e simboli della cultura mediterranea, che l’artista reinterpreta in modo autentico, mescolando suggestioni antiche al contemporaneo. Il percorso espositivo comprende molteplici raffigurazioni di Demetra, dea delle messi, le Aurighe e l’originale serie delle Bigonce, recipienti usati nel secolo scorso per il trasporto dell’uva, che Ciulla immagina da supporto a volti del mondo classico. È dedicata a Matera la pietra miliare recante l’indicazione della distanza tra la città natale dell’artista e la Capitale europea della cultura 2019 che rappresenta, invece, la cifra visionaria dello scultore, che non crede alle distanze ma piuttosto ai legami. Infine a rendere ancora più coinvolgente la visione delle sculture, troviamo un corpus di quattordici disegni preparatori, esposti durante il periodo della mostra nella sede del Circolo la Scaletta La mostra è accompagnata dal catalogo pubblicato da Silvana Editoriale e Edizioni Magister, in edizione bilingue italiano e inglese.
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Castello Aragonese di Otranto
Il Comune di Otranto ospita la grande mostra “‘900 in Italia. Da De Chirico a Fontana”, una ricognizione sulla storia dell’arte del secolo scorso attraverso l’esposizione di numerose opere, alcune delle quali inedite, di grandi artisti come Mario Schifano, Mimmo Rotella, Jannis Kounellis, Fausto Melotti, Carla Accardi, Achille Perilli, Michelangelo Pistoletto ... La mostra, curata da Luca Barsi e Lorenzo Madaro, si propone di indagare un secolo straordinario per l’arte moderna e contemporanea analizzando autori di correnti note come la Metafisica, l’Astrazione, l’Informale, la Pop Art, l’Arte Povera, la Transavanguardia, ovvero i maggiori movimenti che hanno costellato il secolo scorso, anche nel contesto internazionale.
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Artisti storicizzati, protagonisti delle pagine più significative dell’arte del nostro paese, hanno contribuito alle grandi rivoluzioni artistiche del XX secolo e alla storia delle immagini e della forma, attraverso ricerche sperimentali, idee pionieristiche e relazioni intellettuali con poeti, scrittori e musicisti, all’insegna di un dialogo fervido indirizzato alla costruzione di quell’immaginario sfaccettato che è il Novecento nella sua totalità. Come spiega il critico d’arte salentino Lorenzo Madaro, la mostra ha l’ambizione di essere una ricognizione su un determinato periodo storico-critico alquanto complesso per l’Italia, senza alcuna pretesa di completezza. “Era interessante avere dei confini da cui partire e da superare e quindi infrangere”, precisa Madaro.
Le sale del Castello Aragonese sono così al centro di una ambiziosa idea che mette a fuoco le singole sezioni in cui sono raccolti nuclei specifici di opere legate tra loro da connessioni visive e quindi non soltanto cronologiche. Il progetto espositivo si avvale delle sperimentazioni preziose di protagonisti quali: Franco Angeli, Giacomo Balla, Agostino Bonalumi, Massimo Campigli, Carlo Carrà, Felice Casorati, Bruno Cassinari, Enrico Castellani, Sandro Chia, Roberto Crippa, Enzo Cucchi, Giorgio De Chirico, Nicola De Maria, Filippo De Pisis, Piero Dorazio, Tano Festa, Lucio Fontana, Mimmo Germanà, Renato Guttuso, Jannis Kounellis, Fausto Melotti, Giorgio Morandi, Ennio Morlotti, Mimmo Paladino, Pino Pascali, Achille Perilli, Michelangelo Pistoletto, Mario Radice, Mauro Reggiani, Manlio Rho, Mimmo Rotella, Antonio Sanfilippo, Emilio Scanavino, Mario Schifano, Mario Tozzi, Emilio Vedova. Tra le opere in mostra anche alcuni lavori delle artiste Carla Accardi e Giosetta Fioroni. Le oltre quaranta opere prestate da collezioni private qualificano le scelte curatoriali, dando l’opportunità di osservare e ammirare una idea dell’arte che attraversa il tempo e lo spazio vivificando le innumerevoli e complesse poetiche del XX secolo. (La mostra sarà visitabile nel Castello Aragonese di Otranto dal 14 giugno al 21 ottobre 2018) Virginia Grazia Iris Magoga
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“La voce muta del tempo”
Mostra celebrativa di Alba Amoruso
Monastero di San Benedetto, Conversano - Bari
“Se il tempo non fosse stato così tiranno chissà, Alba Amoruso, cosa avrebbe continuato a raccontarci con i suoi premonitori dipinti. Non casualmente ci ha lasciati con fiammeggianti opere in cui, in modo premonitorio e metaforico, sotto forma di colomba, volteggia libera nello spazio e certamente anche nel tempo, sopra otri chiaramente rappresentative delle visioni già stese e da stendere sulle tele, con il magistrale uso della tempera. La percezione della visione fu chiarissima anche a Carmine Siniscalco, fondatore e presidente dell’associazione romana gallerie d’arte A.R.G.A.M., quando, in occasione di una Primaverile romana, davanti ad una opera di Alba Amoruso,
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esposta per al Museo Crocetti di Roma, si soffermò a contemplare e ad apprezzare ad alta voce la qualità pittorica e l’eccezionalità del contenuto di un dipinto”, così scrive Giorgio Bertozzi nel presentare la mostra della compianta Alba Amoruso, mostra ospitata durante l’estate nei bellissimo spazi del Monastero di San Benedetto a Conversano. Bertozzi è curatore insieme a FerdanYusufy e Alessandra Trapanà, unica figlia dell’artista, dell’iniziativa espositiva; la Direzione organizzativa è di Maurizio Marrone; immagine coordinata a cura diStefano Ferracci; realizzazione diNeoArtGALLERYassociazioneculturale.
Alba Amoruso (Bari 1959-2010) sin da giovanissima scrive romanzi e racconti, poi si dedica alle arti visive attraverso l’illustrazione e poi la pittura. Negli anni Ottanta le sue tematiche espressive partono da un caldo naturalismo (mondo vegetale, aria - acqua - terra - fuoco) ed evolvono attraversando una fase in cui predomina un astrattismo lirico dai connotati simbolisti. Successivamente, negli anni Novanta, approda a temi paesaggistici e infine focalizza l’attenzione sul paesaggio antropico. Nel primo decennio dei 2000 produce numerosi cicli pittorici prevalentemente dedicati all’ambiente, soprattutto urbano. Espone sia in Italia e sia all’estero, con numerose personali e collettive; partecipa a rassegne d’arte ed eventi culturali di rilievo presso musei e gallerie. Realizza varie opere pubbliche enel 2007 partecipa alla 52. Biennale di Venezia con il progetto collettivo Project CAOS presso la Scuola Grande di San Giovanni Evangelista a Venezia. Nel testo in catalogo che accompagna la mostra, scrive il critico Maria Vinella: “Quella dell’artista Alba Amoruso è stata una ricca produzione artistica che ha attraversato numerose fasi espressive: dalla fase del naturalismo favoli-
stico alla fase dell’astrattismo lirico, alla ricerca figurativa dai connotati simbolisti, sino all’ultimo decennio dedicato alle tematiche ambientaliste e alle visioni del degrado urbano contemporaneo. Tecniche privilegiate sono la tempera e l’olio, rielaborate in maniera personale tramite una stratificazione ottenuta per sottrazione della materia cromatica a mezzo di panni e spugne, raschi e strofinature. La resa visiva delle opere mostra una realtà soggettiva, dalle forme accennate e dal colore debordante, dove ogni cosa si sgretola lasciando affiorare ricordi e impressioni. Con filamenti e velature, colature e gocciolature i dipinti celebrano la luce. Luce che illumina le città infiammate, le architetture allagate, le ombre arse dell’energia vitale delle cose, le distorsioni spazio-temporali, le figurazioni alterate, i paesaggi sfocati. Quinte iconografiche distorte e scenografie artificiose riflettono una narrazione emotiva che lascia presagire le oscure allusioni a un futuro molesto”. La mostra si avvale dei patrocini della Regione Puglia, del Comune di Conversano, dell’Università degli Studi Aldo Moro e di altre significative istituzioni. Virginia Grazia IrisMagoga
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“TERRA. IDENTITA’, LUOGO MATERIA” Sculture dei ceramisti di Grottaglie esposte presso l’Antico Convento dei Cappuccini di Grottaglie in occasione della Mostra Internazionale di Ceramica 2018.
Terra intesa come luogo condiviso da tutti dove l’argilla, elemento primordiale, unisce il mondo e l’uomo. Questo il tema che ha unito i 45 artisti provenienti da Grottaglie, da altre città e paesi d’Italia, nonché dalla Germania, dall’Israele, dalla Repubblica Ceca, dalla Romania,
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dagli Stati Uniti, dalla Turchia, dalla Ucraina. La Mostra della Ceramica 2018 “Terra. Identità, luogo,materia” di Grottaglie (TA) è aperta fino al 30 settembre, dalle 10 alle 13 e dalle 18 alle 21.
Oltre 500 visitatori, tra cui numerosi stranieri e turisti provenienti da fuori regione, che dall’apertura del 23 giugno alla fine di Luglio hanno visitato la Mostra della Ceramica 2018. Il percorso espositivo, a cura di Antonio Vestita e Enrico Meo raccoglie 45 opere di altrettanti artisti provenienti da Grottaglie, diverse regioni italiane e da nazioni europee ed extraeuropee.
✅La Mostra sarĂ aperta fino al 30 settembre dalle 10 alle 13 e dalle 18 alle 21, tutti i giorni (festivi compresi). Vi ricordiamo che domenica 12 agosto e domenica 9 settembre l’ingresso è gratuito per i residenti del Comune di Grottaglie. đ&#x;”–Dal lunedĂŹ al sabato dalle 10 alle 13, presso il Castello Episcopio, è disponibile la navetta gratuita per raggiungere l’Antico Convento dei Cappuccini
Info-Point Turistico Grottaglie c/o Castello Episcopio - Largo Maria Immacolata Tel. 099 5623866 Numero verde 800 545333 infopoint@comune.grottaglie.ta.it Fb: @infopointGrottaglie Instagram: @infopointgrottaglie Twitter: @infogrottaglie
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PAOLO LA MOTTA AL MUSEO E REAL BOSCO DI CAPODIMONTE NAPOLI
La mostra Incontri sensibili: Paolo La Motta guarda Capodimonte, a cura di Sylvain Bellenger, porta per la prima volta al museo l’opera dell’artista napoletano nell’ambito del ciclo Incontri sensibili, dialogo tra artisti contemporanei e collezione storica di Capodimonte. Dopo Bourgeois e Guarino (26 marzo – 17 giugno 2017) e Jan Fabre. Naturalia e Mirabilia (1 luglio – 7 gennaio 2017), il lavoro di Paolo La Motta si rapporta con alcune opere del museo, da lui scelte, sollecitando una inconsueta riflessione sull’arte, come storia della sensibilità, e consentendo di svelarne significati inaspettati. Scrive il direttore Sylvain Bellenger: Dopo Louise Bourgeois e Jan Fabre, il Museo di Capodimonte organizza una nuova mostra del ciclo Incontri sensibili: “Paolo La Motta guarda Capodimonte”. Questa serie di esposizioni, creata nel 2017, si basa sulla volontà di confrontare opere d’arte contemporanea con opere della collezione storica del celebre Museo. Tale confronto, decontestualizzato, riserva piacevoli sorprese sia a livello materiale che filosofico, facendo emergere la continuità delle preoccupazioni artistiche e l’atemporalità degli interrogativi, delle gioie e delle angosce umane. Questa volta avrà luogo un incontro diverso rispetto ai precedenti dal momento che non solo è stato l’artista a scegliere le opere protagoniste dell’incontro, sia per quanto riguarda quelle di sua realizzazione che quelle custodite al Museo, ma anche perché l’incontro si inscrive nella storia stessa dell’artista. Capodimonte si intreccia con La Motta poiché, quando era ancora adolescente, il suo primo incontro visivo con il Museo ha determinato la sua vocazione artistica e di conseguenza la sua vita. Ho scoperto l’arte di Paolo La Motta grazie a una sua esposizione al PAN nel dicembre del 2017. Mi aveva colpito uno dei dipinti che costituisce il polittico, Genny. Ho subito visitato il suo atelier e deciso che avrei dedicato un’esposizione a Paolo La Motta, intitolandola “Paolo La Motta guarda Capodimonte”. Il soggetto centrale della mostra, un’opera destinata ad
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arricchire le collezioni permanenti del Museo, è un giovane ragazzo della Sanità assassinato dalla camorra nel 2015. La Motta ha realizzato in sua memoria una scultura in bronzo policromo, raffigurante uno scugnizzo biondo seduto su alcune panche con un pallone da calcio, capace di cogliere il realismo quotidiano alla maniera di alcuni artisti inglesi che non hanno mai rinunciato alla rappresentazione del reale. L’opera è esposta nella piazza della Basilica di Santa Maria della Sanità e gli abitanti del quartiere lasciano un fiore sulla statua ad ogni ricorrenza che Genny non ha più la possibilità di vivere.
Dal 30 Giugno 2018 al 30 Ottobre 2018 Al Museo e Real Bosco di Capodimonte (Napoli) Curatore: Sylvain Bellenger e-mail info: museoboscocapodimonte@gmail.com sito: http://www.museocapodimonte.beniculturali.it/
ALLA RICERCA DI STABIA
“Alla ricerca di Stabia” è il titolo della mostra all’Antiquarium di Pompei e che sarà visibile fino al 31 gennaio 2019. Un percorso di conoscenza della storia dell’antica Stabiae attraverso le testimonianze lasciateci dai ritrovamenti dalla necropoli di Madonna delle Grazie, con le sue numerose sepolture e dal santuario extraurbano in località Privati connesso, come rivelano i reperti votivi rinvenuti, al mondo femminile, alla protezione della fertilità e delle nascite. Due contesti di grande importanza per la ricostruzione delle dinamiche insediative del territorio stabiano e per le sue vicende storiche in epoca preromana. La necropoli di Madonna delle Grazie, con circa 300 tombe distribuite su un’area di circa 15.000 mq, datate tra la seconda metà del VII sec. a.C. e la fine del III sec. a.C., testimonia della più antica occupazione stabile del territorio e rappresenta dunque una fonte preziosa di informazione sugli abitanti degli antichi centri che circondavano Pompei. Il luogo di culto in località Privati documenta invece un aspetto inedito della storia di Stabiae e cioè la presenza di un santuario extra-urbano nella seconda metà del IV sec. a.C Il deposito votivo, su una terrazza dei Monti Lattari digradante panoramicamente verso il golfo di Stabiae, segnava anticamente il confine meridionale del territorio stabiano, in una strategica posizione di controllo del percorso che collegava la valle del Sarno e l’area sorrentino-amalfitana. Al centro della terrazza fu individuata una grande fossa con materiale votivo, spesso frammentato intenzionalmente prima di essere depositato, frammisto a terreno bruciato e a offerte di ossa animali. I diversi tipi ex-voto, dalla ceramica alle terrecotte votive alle antefisse, segnalano il forte legame della divinità con la sfera femminile e inseriscono il santuario in una rete di luoghi di culto che costellavano la Penisola sorrentina, dal tempio dorico di Pompei all’Athenaion di Punta della Campanella. Tombe a fossa, a cassa litica o coperte con tegole sono i tipi di sepolture documentati nella necropoli di Madonna delle Grazie. Gli oggetti in mostra delineano l’identità del defunto e attestano l’adozione di forme di consumo del vino legate al mondo greco ed etrusco. I reperti testimoniano inoltre la presenza in Campania di nuove genti come gli Etruschi che, tra la fine del VII e gli inizi del VI sec. a.C., innescano profonde trasformazioni negli assetti territoriali e nelle dinamiche insediative. In questo periodo, sollecitati anche dall’arrivo di genti straniere, le popolazioni locali delle
aree più interne della piana del Sarno e dei Monti Lattari si spinsero infatti fino al golfo di Napoli e si aprirono a nuovi contatti. La necropoli di Madonna delle Grazie ci racconta questa complessa fase di trasformazione. L’ingresso alla Mostra è inclusa nel biglietto di accesso agli scavi. ---- “In Search of Stabiae” is the title of an exhibition which will be inaugurated at the Antiquarium of Pompeii on the 31st July 2018, and will be on display until the 31st January 2019. It will be a voyage of discovery through the history of Ancient Stabiae, using evidence left to us by the finds from the Necropolis of Madonna delle Grazie, with its numerous burials, as well as the connected extra-urban Sanctuary of Privati, with the votive offerings found there which were connected to women, and the protection of fertility and of giving birth. Together they constitute two contexts of great importance in the reconstruction of the Stabian territory settlement dynamics, and for their importance in Pre-Roman times.
Dal 31 Luglio 2018 al 31 Gennaio 2019 POMPEI | NAPOLI LUOGO: Antiquarium degli scavi di Pompei COSTO DEL BIGLIETTO: L’ingresso alla Mostra è inclusa nel biglietto di accesso agli scavi SITO UFFICIALE: http://www.pompeiisites.org/
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Maurits Cornelius Escher
Maurits Cornelis o Cornelius Escher, Leeuwarden, 1898 - Baarn, 1972) Artista e disegnatore olandese. Il lavoro di Escher, caratterizzato dallo studio dettagliato degli effetti ottici e del motivo decorativo, è uno dei più originali e idiosincratico del XX secolo. Ha esplorato le contraddizioni della prospettiva tradizionale sotto forma di paesaggi e immagini “impossibili” dotate di una bellezza insolita. Maestro dell’illusione, le sue figure non hanno principio , sono senza fine, crea architetture impossibili che sfidano la percezione, ma sono create con formule matematiche, teoremigeometrici e paradossi della logica,cadendo cosi nel surrealismo. Nelle sue opere troviamo l’originalità e la scienza matematica. Le sue opere vennero apprezzate da subito proprio da alcuni scienziati, colpiti dalla simmetria e regolarità delle sue composizioni. Il successo , poi fu grande e immediato. Osservando le sue immagini notiamo la loro assurdità, come in Mani che disegnano , ma ne restiamo affascinati non solo per la perfezione dell’immagine stessa ma per l’assurdità dell’azione che le mani rappresentano nel disegnarsi: due mani , ognuna che disegna l’altra. Restiamo attratti soprattutto nel meravigliarci del suo pensiero creativo che trasforma attraverso la sua perfetta tecnica grafica . Altri esempi di illusioni sono le opere Cascata e Salita e discesa. Ha continuato stupendoci sempre di più con decorazioni geometriche, figure di animali e di uomini che accostate in un certo modo appaiono sia come sfondo che in primo piano e in questo dualismo sfidano il nostro per-
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cepire; ha rappresentato ancora l’infinito e il particolare, ricordiamo uno fra le tante opere Limite del cerchio dove riduce pian piano la grandezza delle figure che mantengono sempre ,seppure piccolissime le loro fattezze. Ogni sua opera può essere osservata da più punti di vista e farci comprende molte più cose di ciò che è stato rappresentato. Grande artista e grande illusionista. Letizia Caiazzo
Escher al Pan di Napoli
Dal primo novembre 2018 al 22 aprile 2019 il Palazzo delle Arti di Napoli ospiterà la grande retrospettiva di Maurits Cornelis Escher, l’incisore e grafico olandese conosciuto per le sue incisioni su legno, litografie e mezzetinte che tendono a presentare costruzioni impossibili, esplorazioni dell’infinito, tassellature del piano e dello spazio e motivi a geometrie interconnesse che cambiano gradualmente in forme via via differenti. La mostra presenterà oltre alle opere del visionario genio, amatissimo dal pubblico, anche un’ampia sezione dedicata all’influenza che il suo lavoro e le sue creazioni esercitarono sulle generazioni successive, dai dischi ai fumetti, dalla pubblicità al cinema: un percorso di 200 opere che parte da Escher per arrivare ai giorni nostri. La mostra già presentata in altre tappe internazionali e che ha superato il milione di visitatori, è promossa dall’Assessorato alla Cultura e al Turismo del Comune di Napoli, e prodotta e organizzata dal Gruppo Arthemisia in collabo-
razione con la M.C. Escher Foundation e curata da Mark Veldhuysen e Federico Giudiceandrea.
Informazioni Dal 01 Novembre 2018 al 22 Aprile 2019 Palazzo delle Arti Napoli Costo biglietto: Intero € 13, Ridotto € 11. Audioguida inclusa Orari: Tutti i giorni dalle ore 9.30 alle ore 19.30 (la biglietteria chiude un’ora prima)
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Remoto immanente non è da intendersi come il passato che ritorna per dar prova dei suoi fasti o di un primato, bensì come un tempo “assoluto” dove si annullano gerarchie e spiegazioni e quello che emerge è una entità pura, qualcosa che Heidegger direbbe di “un animale povero di mondo” come a figurare un’assenza di mondanità che però non manca di nulla ein cuitutto sembra avvolto nella completezza del sensibile. Questo potrebbe essere il filo conduttore che attraversa le opere di Maria Teresa Oliva, Marò D’Agostino ed Enrico Meo, tre artisti, tutti di origine o residenza calabrese, differenti per formazione, percorsi e linguaggi ma sorprendentemente vicini nella mostra, curata da Roberta Filardi e aperta dal 12 al 30 agosto al Castello dei Carafa a Roccella, cui è stato dato, giust’appunto, il titolo di Remoto Immanente. Un bel dialogo tra installazione e fotografia, pittura e scultura e tra tre singolarità artistiche che si connettono e richiedono attenzione e interesse da parte del pubblico, a conferma che l’arte non è mai copia della realtà ma percorso verso una comprensione più profonda ed estesa di questa. Le loro stesse vite di artisti rimodellano senza sosta le forme delle rispettive esperienze col costante rinnovamento dell’estetica in nessun caso assoggettata a parametri di opportunismo e consumo. La poliedrica e trasversale Marò esprime un universo creativo originale, nutrito di una profonda sensibilità e cultura, una produzione poetica, la sua, defilata dalle mode e proiettata verso ricerche sperimentali. Il suo lavoro per Roccella si articola
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su livelli che si intersecano ed elaborano a vicenda. Da una parte una installazione site specific con pezzi di tessuto, ricamati da mani ignote, “salvati ” dall’oblio - attraverso una ricerca pluridecennale effettuata nei mercatini dell’usato- e poi assunti come parte di sé e di una identità creativa femminile attraverso la segnatura del logo ricamato o dipinto personalmente su ognuno dei pezzi ri-trovati. Dall’altra, un intenso divenire di segni e di appartenenze che si si allontana o si avvicina, è presentato in diciotto autoritratti fotografici dove le textures si compongono sul volto come marchi o tatuaggi che in un paesaggio di immanenza, in senso deleuziano, sottende “ tutti i corpi, tutte le anime...tutte le donne”. La scultrice Maria Teresa Oliva ha maturato nel tempo una profonda cultura figurativa aggiornata ai repertori del contemporaneo e arricchita da una naturale attitudine nel lavorare i materiali più disparati. Anche per questa occasione ha scelto forme create con assemblaggi inconsueti; una ricerca originale ed autentica, sostenuta da una salda padronanza dei mezzi espressivi. Le sue creazioni si rivelano ai nostri occhi come elementi biomorfici o forme organiche allo stato embrionale o primitivo generate da un processo immaginativo inconscio. In esse traspare un gusto raffinato per la materia, trattata nelle superfici, e ricreata dentro
composizioni che ne esaltano la sostanza tridimensionale nel rapporto spazio/luce. Le opere di Enrico Meo spaziano in vasti repertori figurativi rivelatori di una poetica tesa alla speculazione e alla ricerca mistica sui temi esistenziali dell’uomo, rivelati attraverso forme archetipe e composizioni di sapore surrealista. Figure di uomini, donne, angeli, demoni, ominidi, acefali, esseri leggendari, costellano il suo immaginario figurativo e si muovono solitarie o dialoganti all’interno di scenari naturali o metafisici che sembrano affiorare alla memoria da una dimensione inconscia. Un repertorio iconografico polisemantico e simbolico attinto dalla profonda conoscenza della figurazione bizantina, sia nella qualità del colore sia nella stesura per campiture, sia nelle immagini, declinate qui secondo tipologie “ortodosse“, come la serie dei ritratti-icone e le geometrie compositive con l’impiego del ribaltamento dei piani o nell’alterazione delle proporzioni. Nella magnifica cornice paesaggistica di cui godono i saloni espositivi, il pubblico potrà visitare la mostra e, con preavviso, incontrare gli artisti, nei giorni di apertura dalle 18.00 alle 22.00. Il vernissage è fissato per domenica 12 agosto alle 19.00, a partire da una breve conferenza di presentazione nella ex chiesa Matrice del Castello.
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MONASTERO DI SANTA MARIA DELLE VERGINI (COSENZA).
Dall’unione di due monasteri cistercensi , tra il 1512 e il 1520, nasce il complesso monastico di Santa Maria delle Vergini. All’inizio il complesso ospitò donne aristocratiche e del ceto civile, successivamente solo nobildonne. Il palazzo Sersale , costruito nel1493 da Gaspare Sersale, fu annesso al monastero tra Seicento eSettecento. Nel 1809 venne ospitato l’orfanotrofio femminile. Il portale principale ad arco a tutto sesto è in tufo con tre fasce decorative: decorazioni a piccoli ovuli, bugne a punta di diamante e foglie d’acanto. Dopo un cortile quadrangolare ci troviamo di fronte un portone inlegno (fine ‘500, inizio’600) realizzato da intagliatori di Rogliano o della Valle del Savuto. Il portone è ornato con dodici pannelli a rilievo con volti di satiri, figure femminili, vasi, immagini fitomorfi e santi benedettini e cistercensi: san Bernardo di Chiaravalle, Sant’Egidio, Santa Scolastica e San Benedetto. Il portale in tufo, realizzato da scalpellini roglianesi tra il XVII e il XVIII secolo, ha una decorazione barocca. L’edicola sul portale ospita l’immagine di un Sant’Abate. Il chiostro quadrangolare si sviluppa su due ordini con cinque colonne in tufo su ogni lato. Archi a tutto sesto sostengono un piano superiore. All’interno lachiesa ha una sola navata e la zona presbiteriale è sormontata da una cupola in stucco bianco e oro con al centro lacolomba, simbolo dello Spirito Santo, circondata da tulipani che indica il culto della Madonna. Sopra l’arco il coro delle monache con parapetto in legno realizzato nel Settecento. Il soffitto in origine era a capriate , oggi è formato da riquadri a rosette stilizzate. A sinistra della navata il primo altare minore onsacrato alla Madonna della Tenerezza, contenuto in una nicchia decorata con tralci e testine d’angelo.La Vergine della Tenerezza forse fu realizzata da Giovanni da Taranto. Intorno all’icona della Madonna quattro ovali raccontano la storia della Vergine e di Gesù. Il secondoaltare minore è realizzato in stucco e legno come il pre-
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cedente. Al centro appare l’Annunciazione dellaVergine, dipinta ad olio,probabilmente realizzatada artisti di scuola napoletana (Girolamo Imparato o Fabrizio Santafede). Lo stemma della famigliaMigliarese compare sul basamento e sull’architrave. In unacornice in legno dorato, sull’altare maggiore, ècollocata lapala con la Morte e Assunzione della Vergine, opera del Maestro di Montecalvario ancora non ben identificato, datata 1570. Nel registro inferiore la Vergine è postasul catafalco circondatadagli apostoli, nel registro superiore è Assunta in gloria tra gli angeli. Sulla cimasa è dipinta l’Incoronazione dellaVergine e sul basamento San Bernardo e Sant’Egidio. Alessandra Primicerio
TESTA DEL SELE A VIBO VALENTIA
ll Museo archeologico nazionale di Vibo Valentia “Vito Capialbi”, nel Castello normanno-svevo, ospita la “Testa del Sele”, una scultura in bronzo a cera persa. La tecnica della fusione a cera persa ha contrassegnato la storia delle tecniche artistiche indispensabile per la crescita della statuaria e della lavorazione dei metalli. La “Testa del Sele”, rappresenta un uomo maturo con la barba, . La cronologia è ancora dubbia, probabilmente risale all’epoca romana (seconda metà del IV sec. a.C.). L’opera giunge dal Museo archeologico nazionale di Pae-
stum, in quanto il Museo di Vibo ha prestato la Laminetta Aurea di Hipponion alla mostra “L’immagine invisibile”, allestita in occasione del 50° anniversario dal rinvenimento della “Tomba del tuffatore” a Paestum. La famosa testa bronzea rimarrà esposta fino al 7 ottobre nel Museo archeologico “Vito Capialbi”. Alessandra Primicerio Critico d’arte
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Al Museo Arte Contemporanea di Acri in mostra ALBANIA The Spirit of the Times La mostra presenta attraverso le opere degli artisti e dei movimenti artistici più importanti dell’ Albania gli ultimi cent’anni di storia dell’arte di un Paese poco studiato. Attraverso l’arte albanese del Novecento, si evidenziano gli eventi di un paese rimasto a lungo isolato dal resto del mondo a causa di una folle dittature. Più di cinquecento anni fa arrivarono i primi arbëresh. La Calabria è la regione che ha da sempre accolto gli albanesi e dove si trova uno dei musei più rilevanti. Sono presenti opere di noti artisti molto attivi durante la dittatura di Enver Hoxha, tra la fine della Seconda Guerra Mondiale e la caduta del Muro di Berlino. A Ibrahim Kodra, pittore e scultore è dedicata una sala. Una sezione è dedicata alla recente ricerca artistica albanese. Gli stili sono diversi: disegno dei manifesti di propaganda, ritratti e paesaggi della natura albanese, composizioni di carattere patriottico fino all’arte impegnata. Alcuni artisti hanno conservato la forma e la tecnica del tempo, dalla scultura ai bozzetti dei personaggi dei film, dai poster cinematografici alle illustrazioni delle varie riviste e in particolare le illustrazioni dei testi scolastici del tempo, cercando di evitare il contenuto pubblicitario. Gli artisti albanesi sono riusciti a trasmettere il proprio carattere e tipicità nelle loro opere. La mostra dedica un’attenzione particolare al Realismo Socialista, uno dei periodi più significativi dell’arte albanese durante il XX secolo.
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Gigantesche composizioni tele e monumenti, sculture mitiche, grafici, poster, disegni fino ai francobolli. Il surplus artistico era una tattica statale per un’arte nazionale rivolta al popolo, al servizio della rivoluzione da parte dei lavoratori sfruttati. In occasione della serata di inaugurazione della mostra di sabato 30 giugno 2018, la corte esterna di Palazzo Sanseverino-Falcone ospiterà una performance del gruppo di canti e danze arbereshë LULET E REA (I fiori nuovi), provenienti dal vicino Comune arbereshë di San Demetrio Corone, in cui è recentemente stata inaugurata la mostra Percezioni di memorie, composta da una collezione di trenta opere di quindici artisti che rappresentano i paesi arbereshë della Calabria. L’evento fa parte del Progetto “Tentazione Calabria-Maca Events”, cofinanziato Regione Calabria, Azione 1/B Eventi Storicizzati. Albania. The Spirit of the Times Luogo: MACA (Museo Arte Contemporanea Acri) Piazza G. Falcone, 1, 87041, Acri (Cs) Curatori: Boris Brollo e Artan Shabani Artisti in mostra: Skënder Kamberi, Petro Kokushta, Zef Shoshi, Guri Madhi, Emin Shaqja, Dhimitër Theodhori, Safo Marko, Pellumb Bylyku, Adrian Devolli, Lefter Shtembari, Anastas Kostandini Taso, Qamil Prizreni, Vangjel Gjikondi, Maks Velo, Ibrahim Kodra, Ina Lajthia, Adrian Çene, Arjan Shehaj, Alkan Nallbani, Eltjon Valle, Agron Hoti, Ramazan Memishi, Arben Shira, Vangjush Vellahu, Bujar Luca, Ardit Boriçi, Artur Gorishti, Zini Veshi e Fani Zguro. Periodo mostra: dal 30 giugno al 28 ottobre 2018 Orari di apertura: Martedi mattina chiuso- 16:00 / 20:00 da Mercoledi a Sabato 09:00 / 13:00 – 16:00 / 20:00 Domenica 10:00 / 13:00 – 16:00 / 20:00 Lunedi chiuso Ufficio stampa MACA:tel.0119422568; www.museomaca.it; info@museomaca.it Organizzazione: Oesum Led Icima Alessandra Primicerio / critico d’arte
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MIMMO GERMANÀ. INTIMISMO MITICO Dal 17 Giugno 2018 al 11 Novembre 2018
È con una mostra di Mimmo Germanà che la Fondazione La Verde La Malfa – Parco dell’Arte di Catania (S.G.La Punta) - istituzione attiva nella valorizzazione dei quattro fondi patrimoniali di cui dispone (il parco dell’arte che fa parte del circuito di Grandi Giardini Italiani; la sezione di opere d’arte moderna e contemporanea; la collezione di abiti d’epoca e di libri antichi) e nella promozione artistica attraverso l’organizzazione di attività ed eventi culturali – allestisce, in occasione del decimo anniversario della sua istituzione, fortemente voluta dall’artista Elena La Verde. Sarà proprio una personale di un pittore autodidatta catanese di fama internazionale, esponente della Transavanguardia, a rendere omaggio a questi primi dieci anni di attività culturale promossa dai due presidenti che si sono succeduti,Elena La Verde e il prof. Alfredo La Malfa. Mimmo Germanà (Catania 1944 - Busto Arsizio 1992) diventa uno dei protagonisti, insieme a Enzo Cucchi, Sandro Chia, Francesco Clemente, Mimmo Paladino e Nicola De
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Maria, della Transavanguardia, movimento artistico - così denominato dal critico Achille Bonito Oliva - affermatosi negli anni ’80 con l’intento di “rilanciare” la pittura in risposta all’arte concettuale che negli anni ’70 aveva dominato la scena artistica internazionale. Lo stesso Achille Bonito Oliva scrive di Germanà che “un ritmo scorrevole regge la sua pittura, fatto di spessore e pennellate dense, di colori cupi e di materie forti…”. Il titolo “Mimmo Germanà. Intimismo mitico” rimanda a due aspetti molto presenti nella ricerca del pittore, ovvero, il suo mondo interiore e la simbologia mitologica, rappresentati in mostra da una cospicua selezione di lavori che ripercorrendo il decennio che va dal 1980 al 1991, seguono l’evoluzione stilistica e tematica della ricerca di Mimmo Germanà, pittore prematuramente scomparso all’età di quarantotto anni e apostrofato dal critico Salvatore Grasso come “lo Chagall italiano”
«Se il punto di partenza dell’arte di Mimmo Germanà, quella del decennio e poco più che l’ha reso noto, tra il 1980 e i primi del Novanta, che è rappresentato in questa bella mostra – spiega lo storico dell’arte Giorgio Agnisola - è indiscutibilmente la pittura, quella piena e densa, cromaticamente ed emozionalmente, sul piano espressivo la sua pronuncia muove da un sentire sensuale e psicologico dell’universo intimo, popolato di fiabe e di miti. Una sensualità piena e carnale ma anche ondivaga, pansessuale, specchiata nella natura, ma anche psicologica, espressa come avvertimento di interiorità, non solo come pulsione inconscia ma come condizione dell’essenza, come espressione vitale. Lo si intuisce leggendo i suoi ritratti così intensi nella retroflessione dello sguardo, così intimi e drammatici, così persistenti nell’onda di una intuizione visiva che trasmette una ulteriorità sensitiva e una ispirazione che va ben oltre lo sguardo e penetra il cuore e l’anima».
Le opere saranno esposte, insieme al tavolo da lavoro dell’artista, presso due spazi della fondazione così da creare contemporaneamente due percorsi di fruizione: uno interno alla mostra, e uno in dialogo con gli spazi che la ospitano. La mostra, realizzata in collaborazione con la Collezione Mimmo Germanà, è una realtà che intende svolgere attività di ricerca, studio, divulgazione delle opere di Germanà in Italia e all’estero, allo scopo di favorire una ricostruzione documentaria, filologica e storica sul suo percorso artistico. “Mimmo Germanà. Intimismo mitico” sarà in permanenza negli spazi della Fondazione La Verde La Malfa – Parco dell’Arte fino all’11 novembre 2018 e sarà visitabile su prenotazione da giugno a novembre, attraverso dei percorsi in visita guidata e dei laboratori didattici creati ad hoc per la mostra e suddivisi per tipologia di pubblico e di interessi, volti ad avvicinare sempre di più il grande pubblico al linguaggio dell’arte moderna e contemporanea, coerentemente con l’impegno dell’istituzione presieduta da Alfredo La Malfa. Sarà, inoltre, realizzato un catalogo in cui sarà presente un testo del critico Giorgio Agnisola.
Fondazione La Verde La Malfa – Parco dell’Arte Ttel. per info: +39 095 7178155 mail per info: parcodellarte@libero.it sito: www.fondazionelaverdelamalfa.com La mostra è visitabile su prenotazione e a pagamento tutti i giorni dalle 9 alle 12 e dalle 15 alle 18
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MAN – Museo d’arte della provincia di Nuoro Le 110 litografie in mostra presso il MAN di Nuoro permettono di conoscere il mondo parigino di fine Ottocento che le stampe artistiche presentano promuovendo i nuovi beni di consumo e gli spettacoli della modernità in via di sviluppo. Sono tempi di grande contraddizione: da un lato crescono le occasioni per un pubblico allargato, dall’altro si fanno sentire pesantemente le durissime condizioni create dal processo industriale. Questa rapida evoluzione pone le premesse perché artisti come Henri de Toulouse-Lautrec e i suoi contemporanei possano rivoluzionare la riproduzione grafica, segnando così l’inizio di una nuova disciplina artistica indipendente al servizio della pubblicità.
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La mostra La Bohème espone l’originale opera litografica di Henri de Toulouse-Lautrec, presentata in una stretto rapporto con le opere dei suoi predecessori e contemporanei che vivono e sperimentano nella Parigi della Belle Époque. Quando Henri de Toulouse-Lautrec si trasferisce a Parigi diviene un narratore della vita nella capitale francese, in particolare dei suoi ippodromi, dei suoi circhi come dei teatri di prosa e di musica, dei cabaret e dei bordelli. L’artista raffigura gli attori e gli spettatori e illustra con ironia gli l’elite cittadina mentre dà partecipato risalto ai protagonisti più umili di quel mondo – i cantanti, le ballerine e anche le prostitute. Egli racconta la vita moderna e notturna di Parigi sperimentando la stampa litografica e inaugura una vera e proprio cambiamento nella litografia mediante le grandi dimensioni dei lavori, l’intensità dei colori, le pennellate e le tecniche miste a gesso e spruzzo. In soli dieci anni, fino alla sua morte nel 1901, produce 368 stampe che considera d’importanza pari a quella dei suoi dipinti e disegni e che sono diventate dei classici nella storia dell’arte. Quando Toulouse-Lautrec inizia a sperimentare la litografia, i suoi contemporanei, artisti affermati come Alfons Mucha e Théophile-Alexandre Steinlen si servono della stessa tecnica e riescono anch’essi a creare dei veri capolavori. Nel corso della vita di questi artisti e per merito dei loro lavori, le stampe litografiche si trasformano da semplici strumenti pubblicitari a nuovo genere artistico di riconosciuto valore. La mostra , oltre a presentare l’intera opera litografica di Toulouse-Lautrec, è arricchita da opere di Alfons Mucha, Théophile-Alexandre Steinlen, Pierre Bonnard, Felix Vallotton
MAN Via Sebastiano Satta 27 - Nuoro Sito Internet: http/www.museoman.it tel.0784 25 21 10
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