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Le Conseil fédéral doit accorder une plus grande attention à la santé de l’économie

RETO E. WILD Chefredaktor | Rédacteur en chef reto.wild@gastrojournal.ch

Am 16. März 2020 verschärfte der Bundesrat die Massnahmen, um eine weitere Ausbreitung des Coronavirus zu verlangsamen. Bis zum 19. April soll die «ausserordentliche Lage» gemäss Epidemiegesetz gelten. Roland Schegg, Professor am Institut für Tourismus der Fachhochschule Westschweiz, rechnet, dass der Umsatzverlust alleine in der Schweizer Hotelbranche von März bis Mai zwei Milliarden Franken betragen wird. Dem gesamtschweizerischen Tourismus sollen laut «Blick» bis Ende Jahr 6,4 Milliarden Franken entgehen.

Der Bundesrat sorgt sich um die Gesundheit der Bevölke rung. Nun muss er sich auch verstärkt um die Gesundheit der Wirtschaft kümmern und darf den Notstand nicht verlängern. «Das wäre völlig unverantwortlich», warnt Wirtschaftshistori ker Tobias Straumann (Details auf Seite 8). Schon jetzt sind 15 Prozent der Bevölkerung von Kurzarbeit betroffen. Hält der Notstand länger an, kommt es zu Tausenden von Arbeitslosen, was dramatische gesundheitspolitische Folgen hätte.

Die Bestimmungen sind allerdings mit einem gesunden Augenmass und in Zusammenarbeit mit der Privatwirtschaft zu lockern. Beispiele: Schulen nur mit Kleinklassen, Restau rants mit sozialer Distanz, am Eingang stehen Desinfektionsmittel. Es bleiben noch gut zwei Wochen Zeit, um gemeinsam kreative Lösungen auszuschaffen. Und wir alle – insbesondere die Massenmedien – sollten nur noch Aussagen machen, die zur Problemlösung und nicht zur Panik beitragen. Der Bundesrat muss sich verstärkt um die Gesundheit der Wirtschaft kümmern

Le 16 mars, le Conseil fédéral a renforcé les mesures visant à ralentir la propagation du coronavirus. Jusqu’au 19 avril, la «situation particulière» prévue par la loi sur les épidémies doit s’appliquer. Roland Schegg, professeur à l’institut Tourisme (ITO) de la HES-SO Valais, estime que la perte de chiffre d’affaires de la seule industrie hôtelière suisse s’élèvera à deux milliards de francs entre mars et mai. Selon le «Blick», 6,4 milliards de francs suisses seront perdus pour le tourisme dans toute la Suisse d’ici la fin de l’année.

Le Conseil fédéral se préoccupe de la santé de la popula tion. Elle doit maintenant aussi accorder plus d’attention à la santé de l’économie et ne pas prolonger l’état d’urgence. «Ce serait totalement irresponsable», prévient l’historien et éco nomiste Tobias Straumann (à lire en page 8). Pas moins de 15 % de la population est déjà touchée par le chômage partiel. Si l’urgence se prolonge, des milliers de personnes se retrouveront au chômage, ce qui aurait des conséquences dramatiques. Les dispositions devraient être assouplies, en coopération avec le secteur privé. Par exemple, des classes d’élèves réduites ou des restaurants dont l’espace entre les tables respecte la distance sociale et qui proposent du désinfectant à l’entrée. Il reste encore deux bonnes semaines pour trouver des solutions créatives. Et nous tous, en particulier les médias, ne devrions faire que des déclarations qui contribuent à résoudre le problème et non à semer la panique.

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