GTG 2425 - Salomé

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Salomé

Opéra de Richard Strauss

Passion et partage

La Fondation du Groupe Pictet est fière de soutenir le volet pédagogique du « GTJ - Grand Théâtre Jeunesse ».

En participant à ce programme de formation, nous nous engageons en faveur de la génération à venir.

Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir offrir aux talents de demain l’opportunité de découvrir les joies de l’opéra et du ballet, et peut-être même de susciter des vocations.

Les associés du groupe Pictet vous souhaitent une très belle saison 2024-2025.

Le Grand Théâtre de Genève remercie ses mécènes et partenaires de la saison 2024-2025 pour leur engagement généreux et passionné.

SUBVENTIONNÉ PAR

BRIGITTE LESCURE

AVEC LE GÉNÉREUX SOUTIEN DE

RÉMY ET VERENA BEST

GRANDS MÉCÈNES

POUR LE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE

CAROLINE ET ÉRIC FREYMOND

MÉCÈNES

BLOOMBERG BOGHOSSIAN

FONDATION VRM

HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA

ANGELA ET LUIS FREITAS DE OLIVEIRA

MONA LUNDIN-HAMILTON FRANCE MAJOIE LE LOUS

CARGILL INTERNATIONAL SA FONDATION COROMANDEL VERA MICHALSKI-HOFFMANN

DANCE REFLECTIONS BY VAN CLEEF & ARPELS DENISE ELFEN-LANIADO FONDATION LÉONARD GIANADDA MÉCÉNAT

MKS PAMP SA FAMILLE ROLLAND

ADAM ET CHLOÉ SAID

PARTENAIRES MÉDIA

FAMILLE SCHOENLAUB FONDATION DU DOMAINE DE VILLETTE

RTS TV & ESPACE 2 LE TEMPS

LÉMAN BLEU LE PROGRAMME.CH

PARTENAIRES D'ÉCHANGE

DEUTZ FLEURIOT FLEURS TPG

L'USINE SPORTS CLUB MANOTEL

PARTENAIRE MÉDICAL OFFICIEL

CENTRE DE MÉDECINE DU SPORT ET DE L'EXERCICE HIRSLANDEN CLINIQUE LA COLLINE

GUY DEMOLE

1 Kirsten Stewart assiste à la première du film Seberg pendant le 76 e Festival du Film de Venise le 30 août 2019 © Andrea Raffin / Alamy Banque D'Images

2 Salomé avec la tête St Jean Baptiste par Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553). © Artefact / Alamy Banque d'Images

3 Saint Jean-Baptiste, artiste inconnu, Serbie, entre 1600 et 1700 © Heritage Image Partnership Ltd / Alamy Banque d'Images

4 Sans-abri dans les rues de Londres © John Wheeler / Alamy Banque d'Images

5 Salome Paraphrase, Edvard Munch, 1894 © Impaint / Alamy Banque d'Images

6 The Boom Boom Room, bar de l'hôtel Standard, New York, 2009 © Billy Farrell / Patrick McMullan via Getty Images

7 Eros Bendato, statue de tête géante, Igor Mitoraj, Cracovie, 1999 © Jack Sullivan / Alamy Banque d'Images

8 Richard Strauss, caricature de Franz Jüttner (1865-1925) © Lebrecht Music Arts / Bridgeman Images

9 Le Standard High Line Hotel est un hôtel boutique de luxe à New York, USA 2023 © Patti McConville / Alamy Banque D'Images

10 Six danseuses nues, photographe inconnu, c.1925 © JT Vintage / Glasshouse Images / Alamy Banque D'Images

11 Publicité pour la série Succession, 2018 © Patti McConville / Alamy Banque D'Images

12 L'actrice Elle Fanning dans le film de Nicolas Winding The Neon Demon (2016) © Entertainment Pictures / Alamy Banque d'Images

LA PEAU EST UN PARFUM

Salomé

Opéra de Richard Strauss

Livret du compositeur d'après la pièce d'Oscar Wilde

traduite en allemand par Hedwig Lachmann

Créé le 9 décembre 1905 à l'Opéra Royal de Dresde

Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2008-2009

Nouvelle production

22, 25 et 31 janvier 2025 — 20h

27 janvier 2025 — 19h

29 janvier 2025 — 19h30

2 février 2025 — 15h

Le spectacle durera environ une heure quarante-cinq sans entracte

Avec le soutien de

ANGELA ET LUIS FREITAS DE OLIVEIRA

Roméo et Juliette

Beaucoup de bruit pour rien

Direction musicale

Jukka-Pekka Saraste

Mise en scène

Kornél Mundruczó

Collaborateur à la mise en scène

Marcos Darbyshire

Scénographie et costumes

Monika Korpa

Lumières

Felice Ross

Dramaturgie

Kata Wéber

Chorégraphie

Csaba Molnár

Salome, fille d'Herodias

Olesya Golovneva

Jochanaan, le prophète

Gábor Bretz

Herodes, tétrarque de Judée

John Daszak

Herodias, femme d'Herodes

Tanja Ariane Baumgartner

Narraboth

Matthew Newlin

Le page d'Herodias

Ena Pongrac

Premier soldat

Mark Kurmanbayev

Deuxième soldat

Nicolai Elsberg

Premier Juif

Michael J. Scott

Deuxième Juif

Alexander Kravets

Troisième Juif

Vincent Ordonneau

Quatrième Juif

Emanuel Tomljenović

Cinquième Juif

Mark Kurmanbayev

Premier Nazaréen

Nicolai Elsberg

Deuxième Nazaréen

Rémi Garin

Un Cappadocien

Peter Baekeun Cho

Orchestre de la Suisse

Romande

Prise de rôle

Membre du Jeune Ensemble

Architecture ouverte

Sélection des meilleures actions mondiales Made in Switzerland

La performance est produite par l´économie réelle et ses entreprises.

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Héroïne sulfureuse, Salomé est une des figures les plus provocantes de l'histoire de l'art et de l'opéra. Sa sensualité trouble séduit son beau-père Hérode, tétrarque de Galilée, qui cède à son caprice d'un sacrifice scandaleux : la tête du prophète Jean le Baptiste. Le mélange de pulsions sexuelles et morbides de cet épisode biblique forge pour longtemps la légende noire du personnage. En 1904, Richard Strauss s'empare de la pièce qu'Oscar Wilde lui a consacrée quelques années plus tôt. Deux moments particulièrement crus s'y distinguent : la danse des sept voiles, qui dénude le corps de l'interprète, et le diabolique baiser déposé sur la bouche d'une tête coupée. À la création de l'opéra, à Dresde en 1905, les deux scènes assurent le scandale et malgré le sujet sulfureux et la complexité de la partition, l'œuvre se retrouve bientôt à l'affiche de nombreux théâtres en Allemagne. La musique de Richard Strauss y délivre une expressivité hardie, qu'enrichit encore un chatoiement orchestral tantôt orientaliste, tantôt orgiaque. Avec son acte unique tendu comme un arc, Salomé marque une étape décisive dans la carrière lyrique du compositeur. Il reprendra bientôt cette veine antique et violente dans Elektra (1909).

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L'homme de théâtre et réalisateur hongrois Kornél Mundruczó poursuit ici son compagnonnage avec le Grand Théâtre, après L'Affaire Makropoulos de Leoš Janáček (2020), Sleepless de Peter Eötvös (2022) et Voyage vers l'Espoir de Christian Jost (2023). Avec la complicité de Monika Korpa, qui signe décors et costumes, il éclaire Salomé d'un jour contemporain que la psychanalyse ne renierait pas. En guise de palais galiléen, lieu de stupre et de pouvoir, le metteur en scène installe les personnages dans le faste perverti du bar d'un hôtel chic, dominant la skyline d'une Babylone de luxe. Là-haut, c'est le règne de la manipulation –qu'elle soit économique ou émotionnelle – et tout est permis au nom des intérêts des uns et des autres. La famille d'Hérode s'y déchire autour de sa proie, un Jokanaan venu « d'en bas », anticapitaliste socialement déchu dont l'existence même menace sa conception du monde. Salomé, nepokid par excellence, évolue dans le milieu gangréné qui l'a vue naître tout en partageant les critiques de Jokanaan. Le tout couronné d'une touche de surréalisme buñuelien, pour des tableaux scéniques à la fantasmagorie décalée.

Sous la baguette de Jukka-Pekka Saraste, grand chef finlandais trop rare à l'opéra, l'Orchestre de la Suisse Romande déploie toute la force de la partition de Richard Strauss. Alliant puissance nécessaire et fragilité d'Elfengesang rêvées par Strauss pour le rôle, Olesya Golovneva prête à Salomé son timbre riche et ses aigus transparents. Face à elle, Gábor Bretz, qui interprétait déjà Jokanaan avec brio à Salzbourg en 2018 dans la mise en scène de Romeo Castellucci. On retrouve également Tanja Ariane Baumgartner dans le rôle d'Hérodiade – nouvelle figure de mère excessive et dénaturée, après sa Clytemnestre dans Elektra (2022).

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The sultry heroine Salome is one of the most provocative figures in the history of art and opera. Her troubling sensuality seduces her father-in-law Herod, tetrarch of Galilee, into yielding to her whim for an appalling sacrifice: the head of the prophet John the Baptist. This biblical episode's blend of sexual and macabre desires has long forged a dark legend around the character. In 1904, Richard Strauss took on the play Oscar Wilde had dedicated to it a few years earlier, which is known for two particularly shocking moments: the Dance of the Seven Veils, over which the performer's body is stripped naked, and the diabolical kiss placed on the mouth of the severed head. When the opera premiered in Dresden in 1905, these two scenes ensured scandal and despite the sulphureous subject and the complexity of the score, the work soon found its way to many theaters in Germany. Richard Strauss's music delivers its own bold expressiveness, further enriched by an orchestral shimmer that's sometimes orientalist, sometimes orgiastic. With its single, taut-as-a-bow act, Salome marks an important milestone in the composer's operatic career. He would soon reprise this ancient, violent vein with Elektra (1909).

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Hungarian theatre and film director Kornél Mundruczó here continues his partnership with the Grand Théâtre, after The Makropoulos Affair (2020), Peter Eötvös's Sleepless (2022) and Christian Jost's Journey to Hope (2023). In collaboration with Monika Korpa, designing sets and costumes, he sheds a contemporary light on Salome that psychoanalysis wouldn't disown. In lieu of the debauchery and power of a Galilean palace, the director will set the characters in the perverted luxury of a lavish hotel bar overlooking the skyline of an opulent Babylon. Up there, it's the reign of manipulation — be it economic or emotional — where everything is permitted in the name of one's own interest. Herod's family is torn apart around its prey, a Jokanaan from 'below' true anti-capitalist moralist who has slipped down the social ladder and whose very existence threatens their world view. Salome, nepokid born into this rotten world of the privileged, evolves in it while sharing Jokanaan's criticisms. All crowned with a touch of Buñuelian surrealism, via quirkily phantasmagoric tableaux.

Under the baton of Jukka-Pekka Saraste, the great Finnish conductor heard too seldom in opera, the Orchestre de la Suisse Romande will be able to deploy the full force of Richard Strauss's score. Possessing both the necessary power and Elfengesang fragility Strauss envisaged for the role, Olesya Golovneva will lend her rich timbre and upper-register transparency to Salome. Opposite her is Gábor Bretz, who previously performed a masterful Jokanaan in Salzburg in 2018, in Romeo Castellucci's production. Also featuring is Tanja Ariane Baumgartner as Herodias – a new excessive and monstrous mother figure, after her Clytemnestra in Elektra (2022).

Argument

Hérode Antipas, gouverneur de Judée, organise une soirée luxueuse pour des invités importants.

Narraboth, jeune capitaine de la garde, admire Salomé, la belle-fille d'Hérode. Un page avertit Narraboth que cette obsession pour la jeune fille pourrait mener au désastre. Du fond d'une citerne où il est retenu prisonnier par Hérode en tant qu'opposant politique, s'élève la voix de Jochanaan. Selon les deux soldats qui le gardent, Hérode craint que Jochanaan ne sème une révolte.

Dégoûtée par les regards lubriques d'Hérode, Salomé fuit la fête qui l'ennuie et entend la voix de Jochanaan condamner les péchés de sa mère, Hérodias. Fascinée, elle demande à le voir. Les soldats lui disent qu'Hérode l'a interdit, mais Narraboth, incapable de lui résister, fait tirer Jochanaan de la citerne. Salomé est subjuguée par cet homme et le supplie de pouvoir toucher ses cheveux, sa peau et ses lèvres. Il refuse fermement et la maudit elle aussi lorsqu'il réalise qu'elle est la fille d'Hérodias. Désespéré de voir Salomé désirer un autre homme, Narraboth se tranche les veines, mais même cette mort tragique ne détourne pas Salomé de son but. Elle insiste et supplie Jochanaan de l'embrasser, mais celui-ci l'exhorte plutôt à se repentir et se retire dans la citerne.

Hérode entre, à la recherche de Salomé. Il marche dans le sang de Narraboth, qui lui inspire de sinistres prémonitions. Hérodias survient et lui reproche les regards libidineux qu'il jette sur sa fille, mais Hérode ignore sa femme et offre à Salomé, avec des sousentendus lubriques, de la nourriture et du vin que cette dernière rejette avec mépris. La voix de Jochanaan s'élève à nouveau : enragée par ses insultes, Hérodias exige qu'il soit tué. Hérode, craignant une révolte, refuse et va jusqu'à déclarer que le prisonnier est un homme saint, ce qui provoque une dispute entre les convives de la fête. Cherchant à la fois à distraire l'assemblée et à satisfaire ses propres désirs, Hérode demande à Salomé de danser. Elle refuse jusqu'à ce qu'il lui promette de lui donner tout ce qu'elle demandera. Ignorant les avertissements désespérés de sa mère, elle exécute la danse des sept voiles, éveillant ainsi pleinement le désir incestueux d'Hérode. La danse finie, Salomé réclame la tête de Jochanaan. Horrifié, Hérode lui offre ses trésors les plus précieux à la place, mais Salomé persiste. La tête coupée lui est apportée et Salomé embrasse enfin les lèvres de Jochanaan. Dégoûté et terrifié, Hérode ordonne son exécution immédiate.

Vibrons pour la culture romande

La RTS contribue au renforcement culturel romand, à la radio, à la télévision et sur le digital, grâce à plus de 50 émissions culturelles hebdomadaires.

Synopsis

Herod Antipas, Governor of Judaea, is throwing a luxurious party, entertaining many important guests. Narraboth, a young Captain of the Guard, is captivated by Salome, Herod's beautiful stepdaughter. A page warns Narraboth that that his obsession with the young woman could lead to disaster. From the depths of a cistern, where he is held prisoner by Herod as a political enemy, rises the voice of Jochanaan. According to the two soldiers guarding him, Herod fears Jochanaan could propagate unrest.

Disgusted by Herod's lustful gaze and bored by the party, Salome runs out and hears Jochanaan's voice condemning the sins of her mother, Herodias. Fascinated, she demands to see the man. The Soldiers tell her that Herod has forbidden it, but Narraboth, unable to resist her, make orders them to bring Jochanaan forth up from the cistern. Salome is enthralled by him and begs to touch his hair, his skin, and his lips. Realizing she is Herodias's daughter, he firmly refuses and curses her. Overcome with despair at seeing Salome desire another man, Narraboth cuts his wrists, but even his tragic death does not distract Salome from her obsession. As she pleads for a kiss, Jochanaan urges her to repent and retreats into the cistern.

Herod enters, looking for Salome. He steps on Narraboth's blood, which plagues him with ominous premonitions. Herodias scolds him, accusing him of casting lustful glances at her daughter. Herod ignores his wife and, with lascivious innuendos, offers Salome food and wine, which she scornfully rejects. Jochanaan's voice rises again, and Herodias, enraged by his insults, demands him to be killed. Fearing an uprising, Herod refuses and declares that the prisoner is a holy man, causing an argument among the party guests. Seeking both to distract the gathering and to indulge his own desires, Herod asks Salome to dance. She refuses until he promises to give her whatever she asks for. Ignoring her mother's desperate warnings, she performs the Dance of the Seven Veils fully awakening Herod's incestuous desire. When the dance ends, she demands Jochanaan's head. Horrified, Herod offers her his most precious treasures instead, but Salome remains resolute. The severed head is finally brought to her, and, at last, she kisses Jochanaan's lips. Disgusted and terrified, Herod orders her immediate execution.

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Salome Richard Strauss (1864-1949)

Drame en un acte

Livret du compositeur d'après la pièce d'Oscar Wilde traduite en allemand par Hedwig Lachmann

Scène 1

Wie schön ist die Prinzessin

Salome heute Nacht (Narraboth, Le page d'Herodias, Premier soldat, Deuxième soldat)

Nach mir wird Einer kommen (Jochanaan, Deuxième soldat, Premier soldat, Un Cappadocien, Narraboth, Le page d'Herodias)

Scène 2

Ich will nicht bleiben (Salome, Le page d'Herodias, Jochanaan)

Siehe, der Herr ist gekommen (Jochanaan, Salome, Deuxième soldat, Narraboth, Esclave, Premier soldat, Le page d'Herodias)

Du wirst das für mich tun, Narraboth (Salome, Narraboth)

Scène 3

Wo ist er, dessen Sündenbecher jetzt voll ist?

(Jochanaan, Salome, Narraboth)

Jochanaan! Ich bin verliebt in deinen Leib

(Salome, Jochanaan)

Ich will deinen Mund küssen, Jochanaan

(Salome , Narraboth, Jochanaan)

Scène 4

Wo ist Salome?

(Herodes, Herodias, Premier soldat)

Salome, komm, trink Wein mit mir

(Herodes, Salome, Herodias)

Siehe, die Zeit ist gekommen (Jochanaan, Herodias, Herodes, Juifs, Premier Nazaréen)

Wahrhaftig, Herr, es wäre besser

(Premier Juif, Deuxième Juif, Troisième Juif, Quatrième Juif, Cinquième Juif, Herodias, Herodes, Premier Nazaréen, Jochanaan, Deuxième Nazaréen)

Eine menge Menschen

(Jochanaan, Herodias, Herodes)

Tanz für mich, Salome (Herodes, Herodias, Salome, Jochanaan)

Danse des sept voiles

Ah! Herrlich! Wundervoll (Herodes, Salome, Herodias)

Salome, bedenk, was du tun willst

(Herodes, Salome, Juifs)

Man soll ihr geben, was sie verlangt!

(Salome, Herodes, Herodias)

Es ist kein Laut zu vernehmen (Salome)

Ah! Du wolltest mich nicht deinen Mund küssen lassen, Jochanaan (Salome)

Sie ist ein Ungeheuer, deine Tochter

(Herodes, Herodias, Salome)

Ah! Ich habe deinen Mund geküsst, Jochanaan (Salome, Herodes)

Quelques dates autour de Salomé

1854

Oscar Fingal O'Fflahertie Wills Wilde naît à Dublin dans une famille de la haute bourgeoisie anglo-irlandaise. Recevant une éducation soignée, il apprend à parler et écrire couramment l'allemand et le français.

1864

Intronisation de Louis II de Bavière.

Richard Strauss voit le jour à Munich.

1870/71

La victoire de la Prusse sur la France conduit à la création de l'Empire allemand. Premiers essais de composition de Richard Strauss.

1874

Tentative d'assassinat d'Otto von Bismarck, l'unificateur de l'Empire allemand.

Oscar Wilde entre à l'université d'Oxford.

1881

Le chef d'orchestre austrohongrois Hermann Levi exécute la Symphonie en Ré mineur de Richard Strauss, qui n'a alors pas encore 17 ans.

1883

Pour la première fois, le jeune Strauss se retrouve devant un public comme chef d'orchestre.

1890

Publication de la première version du Portrait de Dorian Gray par Oscar Wilde. La critique scandalisée dénonce la décadence du roman et ses allusions à peine voilées à l'homosexualité masculine.

1891

Oscar Wilde termine sa pièce Salomé, rédigée en français : « Il y a un instrument que je sais maîtriser, c'est la langue anglaise. Il y avait un autre instrument que j'avais écouté toute ma vie, et j'ai voulu une fois toucher ce nouvel instrument pour voir si je pouvais en faire quelque chose de beau. »

1892

Succès théâtral sans précédent à Londres pour la comédie spirituelle et subversive d'Oscar Wilde, L'Éventail de Lady Windermere.

1893

Salomé est publiée en français en 1893 à Paris : la pièce reçoit les éloges de Pierre Loti, Maurice Maeterlinck et Stéphane Mallarmé.

1895

Oscar Wilde est condamné à deux ans de travaux forcés pour « grave immoralité » à la suite de la révélation de sa liaison homosexuelle avec Lord Alfred Douglas. Première de Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss à Francfort.

Le premier cinéma est ouvert à Paris.

1896

Création de Salomé, en version originale française, lors d'une représentation unique, le 11 février à Paris. Oscar Wilde ne verra jamais Salomé jouée en public de son vivant.

1897

Ayant purgé sa peine, le 19 mai, Oscar Wilde quitte la geôle de Reading et s'embarque le soir même pour Dieppe. Il ne reverra plus le Royaume-Uni.

1900

Confiné dans une chambre squalide d'un hôtel de SaintGermain-des-Prés (« Mon papier peint et moi nous livrons un duel à la mort. L'un de nous deux doit y passer. »), Wilde meurt dans l'indigence.

1901

Moins d'un an après la mort de Wilde, Salomé est produite à Berlin par Max Reinhardt dans la traduction allemande d'Hedwig Lachmann et jouée, selon le fidèle ami

de Wilde Robbie Ross, pendant « une période consécutive plus longue en Allemagne que n'importe quelle pièce d'un Anglais, à l'exception de Shakespeare ».

1902

Richard Strauss assiste à une représentation de Salomé à Berlin avec Gertrud Eysoldt dans le rôle-titre.

1905

Après avoir réduit la traduction de Lachmann de moitié, Richard Strauss termine la composition de Salome qui sera créée le 9 décembre au Semperoper de Dresde.

1906

Première autrichienne de Salome à Graz sous la baguette de Strauss. Arnold Schoenberg, Giacomo Puccini et Alban Berg sont dans le public.

1907

Avec l'aide de l'écrivain et musicologue Romain Rolland, Strauss signe une version francophone de Salome, retenant le plus possible de l'original de Wilde, procédant par la même occasion à des modifications de sa partition.

1909

Transfert de la dépouille mortelle d'Oscar Wilde au cimetière du Père-Lachaise.

1910

Interdit à Londres par le bureau du du lord-chambellan jusqu'en 1907, et alors que la pièce de Wilde est encore sous interdiction de représentation publique, Salome est représentée pour la première fois, avec de considérables retouches au livret, à Covent Garden.

1931

L'interdiction de représenter Salomé en public est finalement levée au Royaume-Uni.

1933-1945

Prise de pouvoir d'Adolf Hitler. Après des dissensions avec les dirigeants nazis, Strauss démissionne de la présidence de la Reichs-Musikkammer (1935).

1945

Après la fin de la guerre, Richard Strauss s'installe en Suisse.

1949

Richard Strauss meurt à Garmisch-Partenkirchen.

2017

Oscar Wilde fait partie d'environ 50'000 hommes graciés pour des actes homosexuels qui n'étaient plus considérés comme des infractions au Royaume-Uni en vertu du Policing and Crime Act 2017.

Entre désir et culpabilité

Entretien avec Kornél Mundruzcó par Clara Pons

Peut-être devrions-nous commencer par Oscar Wilde et la décadence fin de siècle de sa pièce originale. De quoi s'agit-il ? S'agit-il de sensualité et de féminité ? Qu'en est-il de la dynamique familiale ? Dans vos films, ce sont des thèmes que vous avez souvent explorés.

Salome est vraiment une expérience personnelle pour moi. Je suis lié à cette pièce depuis si longtemps et je l'aime sincèrement. J'ai passé beaucoup de temps à essayer de trouver le meilleur endroit pour la mettre en scène. À l'école, j'avais une excellente professeure de musique qui était également réalisatrice et compositrice, Zsófia Tallér. Nous avons d'ailleurs par la suite travaillé ensemble sur un film intitulé Johanna, qui était un film-opéra. Salome était son opéra préféré, et elle nous l'avait enseigné pendant un semestre, en entrant dans les moindres détails. Ce fut une expérience incroyablement enrichissante, notamment pour comprendre ce matériau à la fois proche et ancien.

Ce fut donc votre première rencontre intellectuelle avec l'opéra ?

Oui, exactement. Cette première rencontre a eu un impact durable sur moi. Et puis, il y a deux ans, j'étais à New York pour travailler sur une émission d'Apple TV, et j'ai pu avoir un aperçu de la vie de la haute société où l'argent n'est pas un problème. J'ai séjourné dans un hôtel de luxe, le Standard, où de nombreuses célébrités se retrouvent. Cela m'a rappelé le monde de Salomé : il y a une certaine froideur et une obsession du pouvoir et de la richesse dans les deux contextes.

J'ai passé presque un mois en vivant cette vie au-dessus de Central Park – merci Apple –, une vie où l'on a l'impression de tout posséder, où l'on rencontre toutes les célébrités, des nepo babies, où tout ce qu'on lit dans les journaux devient réalité. Dans le roofbar, les célébrités vont de one-night stands en nuit blanches.

Matthew Newlin, Olesya Golovneva et Kornél Mundruzcó en répétition © Magali Dougados

C'est donc cette expérience qui a été déterminante pour la conception des décors de la production, et c'est ainsi que ces deux mondes se sont rejoints : Salomé est l'histoire d'une jeune femme qui n'a jamais été vraiment entendue et qui voudrait finalement tout changer.

C'était la clé vers ce personnage. Après, oui, sa famille est très difficile : sa mère, Hérodias, est si belle, si riche. Ce n'est peut-être pas comme

dans les peintures où l'on trouve toujours une femme très âgée et une jeune Salomé, mais il se pourrait bien que mère et fille soient beaucoup plus proches l'une de l'autre. Et si vous avez une jeune mère qui est aussi belle que sa fille, vous avez un autre équilibre de pouvoir.

C'est une grande question pour Salomé, presque une question à la Hamlet : sa mère. Pourquoi sa mère couche-t-elle avec ce vieil homme et quel est donc son genre de vie ?

Pensez-vous que Salomé cherche la reconnaissance ?

Oui, tout à fait. Les deux dernières arias portent sur le fait d'être vue. Elle accuse même Jochanaan de voir Dieu mais de ne pas la voir, elle. Elle pense que s'il la voyait, il l'aimerait. C'est complètement irrationnel.

Elle vit comme Hérodias, mais celle-ci est bien plus affamée et excitée que Salomé elle-même. C'est intéressant ce modèle qu'elle impose à sa fille, comme si elle pensait que la puissance allait lui donner le bonheur, et puis que ça devenait une obsession et un vide à la fois. C'est dans ce milieu de pouvoir et dans cette très grande richesse qui rend froid que Salomé est socialisée. Et tout son chemin est borderline et suicidaire.

Jokanaan est aussi un personnage très intéressant. Il est tellement passionné. D'accord, c'est un prophète, mais ce niveau de passion le rend aussi un peu grotesque. On le sent presque misanthrope alors qu'il est un saint. Il est connecté à la vérité mais comme il a mis la barre tellement haut, il reste en deçà de ses principes et ne peut pas atteindre les normes de pureté.

Jochanaan est donc pour vous un personnage grotesque ?

Oui, absolument, beaucoup plus plus qu'Hérode, par exemple. D'ailleurs, au départ, Richard Strauss envisageait un personnage bien plus grotesque. Craignant l'échec, il a finalement choisi de le représenter comme une figure monolithique et presque sainte. À l'époque, cela pouvait avoir plus de sens en raison des résonances avec la musique chrétienne et des idéaux religieux encore présents. Aujourd'hui, cette approche peut paraître grotesque car elle semble décalée par rapport à notre époque.

Dans notre interprétation, le personnage devient un intellectuel errant, un marginal dépourvu d'idéologie claire. Nous avons l'expérience de ces figures dans notre histoire, notamment en Europe de l'Est, où les grands principes ont été balayés avec la fin du soviétisme. Il est fascinant de constater qu'une personne qui avait autrefois de grands principes peut devenir totalement corrompue. Aujourd'hui, nous vivons dans un monde dominé par l'argent et le pouvoir, une sorte de capitalisme extrême. Ceux qui détiennent la richesse, comme Elon Musk ou d'autres milliardaires, concentrent une forme de pouvoir comparable à celui de souverains du Moyen Âge. Cette réalité résonne étrangement avec l'univers de l'opéra. C'est en cela que Salome me rappelle les personnages des pièces de Tchekhov, où personne n'est purement bon ou mauvais. Quant à Salomé, elle est comme un écho de l'échec, une figure suicidaire. Lorsqu'Hérode ordonne sa mort, elle n'est à mon avis même pas surprise, c'est bien elle-même qui a cherché à dépasser toutes les frontières.

Vous associez donc passion, mort et sexualité ?

Oui, l'histoire est profondément ancrée dans une dynamique familiale dysfonctionnelle. Hérode dépasse les limites et Hérodiade utilise sa fille pour prendre le pouvoir sur lui. Ces thèmes rendent l'opéra fascinant et intemporel. Salomé a souvent été représentée dans l'histoire de l'art, de la période baroque aux romantiques, elle a été un motif récurrent. J'admire particulièrement l'interprétation de Pasolini dans L'Évangile selon saint Matthieu, où Salomé est représentée par une jeune fille de 14 ans, ou par les tableaux du Caravage. Cette représentation de Salomé comme une icône de beauté ambivalente et d'érotisme interdit a traversé les âges. C'est un personnage complexe, qui oscille entre une sensualité perturbante et une quête de salut.

Sa passion dévorante et son obsession la poussent à franchir des frontières interdites, comme dans les récits gothiques ou romantiques de Mary Shelley.

Cette dimension nécrophile choque encore aujourd'hui. Cela évoque une sorte de romantisme morbide, presque vampirique. Lorsqu'Hérode ordonne de la tuer, il perçoit quelque chose qui dépasse l'entendement, une transgression ultime. On touche à des thématiques profondes : l'abus familial, la haine de soi, le désir de punition. Salomé est une victime d'un environnement toxique où les relations sont marquées par la violence et la manipulation. C'est une famille purement abusive. Hérodias utilise sa propre fille pour obtenir du pouvoir sur Hérode. En lui offrant Salomé, elle espère le contrôler en exploitant sa culpabilité. Cette dynamique de pression sociale et le rôle imposé aux femmes sont au cœur de l'histoire.

Pour moi, Salome est une version radicale du Portrait de Dorian Gray, avec cette même oscillation entre désir et culpabilité. Wilde, étant lui-même persécuté pour sa sexualité, a probablement utilisé cette œuvre pour exprimer son propre tiraillement. Mais la musique de Strauss ajoute une toute nouvelle dimension. Elle rompt avec les conventions dramaturgiques classiques. À un certain moment, l'intrigue disparaît et la musique prend le relais. L'expérience devient purement émotionnelle et poétique. C'est ce qui rend Salome si unique.

Pour conclure, comment différenciez-vous votre travail sur un opéra d'une création cinématographique originale ?

Bien sûr au cinéma, qui est pour moi comme ma langue maternelle, on crée souvent une histoire

entièrement nouvelle tandis qu'à l'opéra, il s'agit d'interpréter une œuvre existante, ce que je ne ferais jamais au théâtre. Mais ce qui me plaît dans l'opéra, c'est que la musique libère l'imagination. L'opéra partage avec le cinéma cette capacité à créer une expérience poétique dans une temporalité hors du réel. Et j'avoue que j'ai une affinité particulière pour les œuvres modernes du début du XXe siècle, qui sont à la fois passionnantes et chargées de symbolisme.

La Décollation de saint Jean Baptiste au banquet d'Hérode, peinture sur bois, Fra Angelico (c.1387-1455)

© Photo Josse / Bridgeman Images
The Prize (Salomé avec la tête de Jean Baptiste), huile sur panneau, Edward Knippers, 1988 © Fred Jones Jr. Museum of Art / Bridgeman Images

Salome ou la valse à mille tons

Entretien avec Jukka-Pekka Saraste par Clara Pons

Jukka-Pekka Saraste, vous n'avez encore jamais dirigé d'opéra de Strauss, n'est-ce pas ?

Pas vraiment, mais j'ai effectivement dirigé des extraits de Salome à l'époque où j'ai commencé à travailler avec l'Orchestre symphonique de Toronto (1994-2001), avec Jessye Norman ! C'était tentant de le faire maintenant en entier avec l'OSR.

Vous dites vous-même que vous aimez diriger les œuvres « compliquées » ?

Des œuvres compliquées, oui. Après Lear d'Aribert Reinmann, on est capable de tout faire (ndr. en 2023, au Bayersiche Staatsoper). En effet, j'ai déjà dirigé beaucoup d'œuvres exigeantes. Die tote Stadt de Korngold, ou il y a longtemps (2004), j'ai par exemple fait Król Roger de Szymanovski à Paris. J'aime ces pièces compliquées, où l'orchestre est si important, comme les Gurrelieder de Schönberg ou la Huitième Symphonie de Mahler, par exemple.

Oui, j'ai vu que vous avez aussi dirigé des œuvres moins connues de Schönberg, comme Pelléas et Mélisande.

Oui, malheureusement, elles sont trop rarement jouées.

Et quelle est pour vous la grande différence lorsque vous travaillez avec des chanteurs par rapport au travail avec un orchestre ?

Il y a beaucoup de différences. Par exemple, la respiration, et puis les chanteurs apportent toujours leur personnalité, on ne peut pas tout fixer. La flexibilité est importante, mais en même temps, il doit y avoir une compréhension commune. La logique musicale doit rester clairement reconnaissable.

Vous voulez dire que cette logique musicale s'applique aussi bien à la compréhension musicale qu'à l'interprétation scénique ?

Entretien

Jukka-Pekka Saraste © DR

Tout à fait. J'attache beaucoup d'importance à ce que la musique ait une ligne claire. Un bon chanteur peut suivre cette ligne et y apporter son interprétation. Ensemble, nous pouvons déterminer où va la musique.

Et comment voyez-vous la relation entre la musique et le texte ? Essayez-vous d'intégrer le texte dans la ligne musicale ?

Oui, je commence toujours par lire les textes de manière intensive afin d'en comprendre le sens et les personnages. Sur cette base, je développe le tempo et l'interprétation musicale. Tout doit être en relation avec le texte.

Vous faites désormais plus d'opéras ?

Oui, de plus en plus, ces derniers temps. Peut-être suis-je devenu plus patient ? Non, c'est très intéressant pour moi de travailler avec des chanteurs intelligents et de qualité. Il y a quelques semaines, j'ai passé un moment merveilleux avec Christian Gerhaher dans un programme Hugo Wolf et Gustav Mahler.

Vous avez dirigé de très nombreuses œuvres de Mahler. Lui-même aurait dû diriger Salomé au Staatstheater de Vienne et a apparemment encouragé Strauss à ajouter la fameuse danse des sept voiles. Pourtant, la musique des deux est très différente.

C'est peut-être pour cela qu'ils étaient en effet de bons collègues, même s'il y avait de la concurrence entre les deux. Mahler était un merveilleux chef d'opéra, mais il n'a curieusement pas composé d'opéra. Il a un langage musical très clair, qui n'a pas besoin de mots, ses œuvres sont dramaturgiquement pensées et pleines de sens.

On dit que Salomé était perçu comme une cacophonie par les auditeurs de l'époque.

C'est au contraire très finement écrit par Strauss qui a ciselé très analytiquement cette polyphonie, pas comme d'autres compositeurs de l'époque qui se sont contentés d'un orientalisme à la mode. Strauss reste dans quelque chose de plus abstrait. Tout en restant dans un univers tonal. Dans mon travail, j'essaie toujours de donner à entendre d'abord la base de la tonalité. C'est l'harmonie de base qui permet la comprehension et l'adhésion des auditeurs. Ensuite viennent toutes les notes ajoutées, mais la tonalité est toujours là.

Comment expliquez-vous que l'émotion d'Elektra soit différente de celle de Salomé ?

Le texte d'Oscar Wilde était incroyablement controversé. Ce mélange de vulgarité ainsi que les thèmes interdits rendent Salomé unique. À l'époque, c'était presque impossible à se representer. Mahler et Strauss se sont sentis attirés par cela. Bizarrement, la pièce n'est pas très psychologique, au sens cinématographique du terme : on a plutôt l'impression de se perdre dans l'inconscient. Peut-être est-ce aussi la faute de ces notes si basses dans l'orchestre ? De la contrebasse au contre-basson et puis au heckelphone, ces sons graves créent une sorte de monde souterrain qui agit sur notre psyché. Peut-être pour nous rappeler qu'il y a des choses dans notre psyché qui nous sont cachées à nous-mêmes ?

Pensez-vous que les auditeurs d'aujourd'hui remarquent encore ces « infrasons » ?

Je pense que la compréhension du son orchestral a changé. Aujourd'hui, beaucoup de choses sont devenues plus familières grâce à la variété

musicale ou même à la musique de film. Pourtant, l'orchestration chez Strauss reste particulière. Les gens se sont habitués, mais à l'époque, c'était l'apogée d'un mouvement esthétique initié par Wagner, où l'on cherchait à étendre le spectre acoustique de l'orchestre dans toute son amplitude et sa verticalité. Aujourd'hui, on connaît tout ça, beaucoup de partitions sont merveilleusement écrites, ça fait partie des savoirs acquis.

Cependant Strauss reste un génie de l'orchestration. Parfois je pense que les chefs d'orchestre sont si émotionnels sur ces sons que beaucoup d'autres choses se perdent un peu. C'est tellement riche qu'on oublie qu'il y a aussi des lignes musicales, des rythmes et des silences par exemple.

Diriez-vous que Salome est plus une œuvre viennoise qu'une œuvre allemande de Strauss ?

Oui, les thèmes et les tendances correspondent bien à Vienne. Les histoires de pègre et les éléments musicaux s'harmonisent parfaitement avec la tradition viennoise. Pensez à Schnitzler par exemple. Et puis, quand vous écoutez bien, la valse est partout. Après, ces themes éclosent un peu partout à l'époque, je pense à Wedekind et à sa pièce L'Éveil du printemps, qui a été publiée en 1891. Ce qui est certain, c'est que Salome est un opéra de la corporalité et de la sensualité. Il comporte beaucoup de connotations avec les temps modernes : la psychologie de la femme dans une culture machiste, une recherche de verité sous les apparences, et la recherche d'un « nouveau » langage qui exprime l'inexprimable, tous ces éléments sont présents. Les metteurs en scène ont de quoi travailler avec tout cela aujourd'hui !

Still Life, exposition de Tacita Dean à la National Gallery, Londres. À gauche, Daily # 13 de Thomas Demand, photographie, 2011 et à droite, La Tête de saint Jean le Baptiste, L'Italien, 1511

© Malcolm Park / Alamy Banque D'Images

Et maintenant, mon père, je désirerais

que vous me fassiez monter chez moi, en un plat quelconque, la tête de Iaokanann. C'est dit.

Jules Laforgue

« Salomé » in Moralités légendaires

Le silence et le cri : Salomé

D'Oscar Wilde à Richard Strauss

La pièce d'Oscar Wilde, écrite en français en 1891, et l'opéra de Richard Strauss (1905) dont le livret de Hedwig Lachmann en est la traduction allemande sous une forme abrégée – qui existe également en version française, peu connue et rarement donnée sur scène – marquent l'apogée dramaturgique et lyrique des courants littéraires, picturaux et musicaux qui ont exploré le thème de Salomé depuis le Moyen Âge. Au dix-neuvième siècle en particulier, celui-ci fut surexploité en raison de la fortune du motif de la femme fatale. On constate que le romantisme a relégué la dimension religieuse de l'intrigue au second plan pour privilégier les figures profanes et érotisées de la mère, Hérodias, et de sa fille Salomé, dansant pour Hérodiade et réclamant pour récompense la tête du prophète Jean Baptiste (appelé Iokanaan par Wilde).

Au dix-neuvième siècle, deux grands poèmes ont mis Hérodiade au premier plan : Atta Troll de Heine (1841) puis Hérodiade de Mallarmé (1864-1867), œuvre inachevée qui inspirera le compositeur et musicien allemand Paul Hindemith (Hérodiade, 1944). Mallarmé, l'un des modèles de Wilde avec Flaubert et Maeterlinck, envisageait d'écrire une œuvre dramatique ; il ne mena pas à bien son projet mais les trois parties d'Hérodiade dont nous disposons portent des

titres qui relèvent du domaine musical : Ouverture (Incantation de la Nourrice), Scène (duo entre la Nourrice et Hérodiade), Cantique de saint Jean, constitué de sept quatrains, nombre symbolique que l'on retrouve dans la danse des sept voiles exécutée par Salomé chez Wilde puis chez Strauss. La présence de la musique dans le poème n'a rien d'étonnant, puisque le mouvement symboliste établit sa primauté sur les autres arts et qu'il manifeste le désir d'exploiter les possibilités infinies du langage poétique dans ses rapports essentiels avec elle. L'analogie musicale est également présente sous la plume de Wilde : il y évoque « ces refrains dont les motifs répétés font ressembler Salomé à un morceau de musique et lui donnent l'unité d'une ballade » [De Profundis 1026]). […]

Tout cela pour poser une proximité voire une identité entre les deux médiums, le théâtre et l'opéra qui, idéalement, dans leur traitement de la voix, seraient superposables. La voix, parce qu'elle est corporelle et évanescente, présente et absente, fascine Wilde en tant que truchement. C'est l'une des raisons pour lesquelles les commentaires sur elle sont légion dans sa pièce : le page, amoureux de Narraboth, dit que « le son de sa voix ressemblait au son de la flûte d'un joueur de flûte », la redondance signifiant et

des USA

la

aux

élections législatives et l'appui politique apporté par son père Elon Musk au futur présent. Rappelons que dans une interview au site d'information The Daily Wire du lundi 22 juillet 2024, Elon Musk avait déclaré: « Mon fils est mort, tué par le virus de la culture woke » © DR

soulignant l'autonomie narcissique de la voix ; Iokanaan, pour sa part, est d'abord une voix avant d'être un corps bientôt décapité (le personnage est « La voix d'Iokanaan » avant d'être « Iokanaan » : c'est ainsi qu'il est introduit puisqu'on l'entend bien avant de le voir).

Hérode reproche à Hérodiade de « crier comme une bête de proie », détail que Strauss tâchera de reproduire dans la ligne vocale du personnage. Salomé fait de nombreux commentaires sur la voix de Iokanaan : « Quelle étrange voix ! Je voudrais bien lui parler » ou encore « ta voix m'enivre ». Iokanaan évoque pour sa part « la voix de celui qui a crié dans les déserts et dans les palais des rois ». Hérodias exige de son

mari qu'il fasse taire le prophète qui l'insulte : « Je ne veux pas entendre sa voix », clame-t-elle. Mais le texte reste muet sur la voix de Salomé. Il y a pourtant un élément sur lequel s'est sans doute fondé Strauss pour caractériser le personnage : Wilde dédiait le rôle à Sarah Bernhardt, connue pour son sens de la déclamation et sa grandiloquence, ce qui expliquerait le choix d'un grand soprano lyrique par le musicien, « a sixteen-year-old princess with the voice of Isolde » (Strauss 1974, 151). [...]

Conscient de la primauté donnée par Wilde à la voix, Strauss, soucieux de la respecter, met en écriture et en scène tous les registres vocaux :

Jenna Wilson, née en 2004 Xavier Alexander Musk, a annoncé vouloir s'exiler
suite à
victoire de Donald Trump
dernières

Le magnat de l'immobilier Donald J. Trump et Ivanka Trump lors d'une conférence de presse le 19 septembre 2007 annoncent officiellement la vente de logements en copropriété dans le Trump Soho Hotel Condominium sur Spring Street. La « rupture » entre Ivanka et son père semble remonter au mois de janvier 2021, au moment de l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, ne reconnaissant pas la défaite de leur candidat. C'est à ce moment précis que l'ancienne conseillère principale à la Maison-Blanche avait annoncé vouloir prendre ses distances avec la politique et quitter Washington pour la Floride avec son mari Jared Kushner, également conseiller de Donald Trump, et ses enfants. En Floride, Ivanka Trump s'épanouit dans une nouvelle vie d'influenceuse Instagram, suivie par près de 8 millions d'abonnés © Richard Levine / Alamy Banque D'Images

ténor (Herode), baryton (Jochanaan), basse (divers rôles secondaires), soprano (Salome), mezzo-soprano (Herodias), alto (un page d'Hérodias). La voix d'Hérode se caractérise par une déformation expressive patente, assez proche de celle de Mime dans le Siegfried de Wagner (1876). […] Lorsque la défaite d'Hérode est totale face à Salomé (il lui propose en vain mille trésors pour qu'elle renonce à la tête du prophète), sa voix se réfugie dans le parlando, et le chant lui manque lorsqu'il constate qu'on lui a retiré sa bague, symbole du pouvoir de vie et de mort qu'il exerce sur ses sujets. La partition indique que la phrase doit être fast nur gesprochen, presque parlée. À la fin de l'opéra, lorsqu'il ordonne la mise à mort de Salomé, il prononce ses derniers mots d'une voix blanche et étranglée. La voix chantée de Salomé se caractérise pour sa part par des motifs ascendants et par une fluctuation qui rend compte du caractère incontrôlable de son désir. Son instabilité grandissante apparaît selon deux modalités : des montées hystériques dans l'aigu (si bémol) et une chute vertigineuse dans l'extrême grave (fa dièse sur « Todes », dernier mot qu'elle prononce, « das Geheimnis des Todes », le mystère de la mort).

La distribution vocale joue par ailleurs avec la tradition de l'opéra. On sait que le drame lyrique met en scène le plus souvent une histoire d'amour entre une soprano et un ténor, le baryton s'appliquant à contrecarrer les projets d'avenir de ces deux personnages, ordinairement des amants. De ce point de vue, Hérode aurait dû être un baryton, ce qui n'est pas le cas. Pourquoi ? Parce que si Salome présente un conflit amoureux, la situation n'obéit pas aux conventions du genre puisqu'aucun amour n'est payé de retour et que les trois rivaux s'ignorent les uns les autres. Hérode désire Salomé qui aime/ désire Jokanaan qui n'aime/ ne voit que

Dieu. Par ailleurs, le drame lyrique de la fin du dix-neuvième siècle avait déjà largement contribué à remettre en cause la dialectique convenue du triangle vocal. Strauss la réutilise, en la déformant, car elle lui permet de mettre en scène des personnages qui échouent dans leur tentative de communication, et de séduction, à un point tel qu'ils ne chanteront jamais les uns avec les autres mais plutôt les uns contre les autres. Si les voix parfois se mêlent, elles ne forment jamais d'ensembles susceptibles d'établir une harmonie passagère, sans doute parce que celle-ci ralentirait l'action. Les interventions respectives des trois personnages principaux sous-entendent par ailleurs le silence et l'écoute passive des autres, et suscitent toujours de violentes dénégations, facteur de dynamisme. L'opéra s'étend sur à peu près une heure trente et ce n'est pas un hasard si chaque protagoniste occupe environ un tiers de l'ensemble, le jeu entre présence physique et absence vocale, ou inversement, donnant la prépondérance à Salomé qui intervient vocalement au cours de la moitié de l'opéra et physiquement dans sa quasi-totalité. En revanche, Iokanaan, dont la présence sur scène est extrêmement limitée, chante pendant trente minutes seulement et Hérode, témoin muet de la macabre scène finale, pendant environ vingt minutes. Plus encore que le théâtre parlé, la présence scénique d'un chanteur silencieux exacerbe le manque, l'incompréhension et la solitude dont pâtissent les personnages, en créant un vide musical suscitant chez l'auditeur un malaise, un désir et une interrogation. […]

De plus, Strauss, « après Wagner […], et profitant des progrès accomplis en matière de facture d'instruments, se trouve à la tête d'une formation impressionnante qui sonne parfois avec une violence extrême. Le musicien reconnaît la force envahissante de l'orchestre qu'il commente dans

un livre de souvenirs : « La lutte entre la parole et le son a été dès le début le grand problème de ma vie […]. » (Godefroid 20) Il parle d'« inondation » sonore à propos de son orchestre et d'une « dynamique » instrumentale qui, dans Salome et Elektra, « ne confère pas à l'orchestre la transparence […] présumée lors de la composition » (Godefroid 20), l'oreille étant constamment sollicitée par le flux orchestral et les ruptures de tonalité ou la polytonalité, ces phénomènes étant cependant toujours dictés par l'exigence dramatique, en particulier par la représentation du comportement pathologique de Salomé. La musique est mise au service de l'hystérie, cri du corps qui manifeste dans sa violente crudité à la fois la présence insistante de la demande et l'incapacité à satisfaire le désir. De ce point de vue, le style vocal, expressif, de Strauss, trouve l'un de ses accomplissements les plus aboutis dans le monologue final de Salomé clamant ce qu'elle croit être sa satisfaction (« Ah ! j'ai baisé ta bouche, Jochanaan ») dans une scène souvent qualifiée d'orgastique. À l'inverse de l'opéra de Strauss et à la façon de Maeterlinck qui est l'un de ses modèles les plus patents, le texte de la pièce de Wilde joue sur l'effleuré, l'implicite et le suggéré, ce que la voix des comédiens cherche ordinairement à restituer par un ton mystique teinté d'onirisme, le texte étant généralement dit avec lenteur et recueillement, là où il est chanté avec impétuosité dans l'opéra. […]

L'utilisation de médiums différents pour mettre en voix d'une part le théâtre parlé, d'autre part l'opéra pose ainsi problème. D'un côté, le texte de Wilde ressortit à la poésie, en particulier à une écriture fortement inspirée par l'Ancien Testament, notamment par le Cantique des Cantiques, ainsi que par Mallarmé et Maeterlinck, par conséquent à un mode de composition supposant une diction solennelle et caractérisée par une fascination pour l'indicible ;

de l'autre, il est mis en voix dans un opéra qui tire l'œuvre du côté d'un expressionnisme spectaculaire dévoilant tout mystère. […] La mise en voix lyrique serait ainsi une façon d'exprimer brutalement ce que suggère la pièce : la primauté crue du corps, voire du sexe, sur les constructions esthétiques.

On pourrait toutefois formuler une autre hypothèse et souligner que, dans les deux cas, le principal enjeu est celui du silence. Et si, loin de diverger dans leurs intentions esthétiques, la pièce de Wilde et l'opéra de Strauss poursuivaient le même but ? Toucher l'extrême du mot, montrer le revers de la parole, c'est-à-dire le silence. […] Comment dire le silence ? Comment montrer ce qu'on ne peut voir ? Autant de questions que pose cette crise du représentable caractéristique de l'époque. Pour Wilde, l'expérience dramaturgique est une tentative de faire voir et de faire entendre l'invisible : c'est la raison pour laquelle il ne dit rien de la voix de Salomé et pour laquelle il reste muet sur la chorégraphie des sept voiles, qui en tant qu'absolu de la danse, ressortit à l'irreprésentable. Il faut aussi rappeler l'idée de Maeterlinck selon laquelle le silence est plus signifiant que le dialogue quotidien. Il distingue en outre deux types de silence : le silence négatif, ou silence passif, qui est une absence de langage, une sorte de vide inexpressif, et le silence positif, ou silence actif, qui est un mode spécifique du dire, ce silence qu'entend Salomé au moment de l'exécution du prophète : « Il n'y a pas de bruit. Je n'entends rien. Pourquoi ne crie-t-il pas, cet homme ? » Dans ce théâtre se dessine une suggestion par le dire, par le voir, par l'énoncé, par le rythme et par le signe. Une non-conversation entre les personnages a bien lieu, un non-dialogue, puisque cette autre chose, ce déploiement risqué du langage à la lisière du silence, se dit autrement que par le truchement des mots. […]

Qu'en est-il de la voix de Salomé dans l'opéra de Strauss et de ce qu'apporte à la pièce sa réalisation lyrique ? Avec sa demi-douzaine de si naturels, sa tessiture haletante et les deux sols bémol graves exigés d'elle dans le contexte d'un orchestre le plus souvent déchaîné, le rôle est à tout le moins exigeant. Cette voix risque en permanence les extrêmes en s'étirant, en particulier dans la scène finale, vers le cri. […]

Placer le cri à l'aube du poème assimile la pratique poétique à une remontée vers l'origine du langage ; le placer à l'aube et au crépuscule du chant également, ce qui est ma lecture du traitement de la voix de Salomé, tendue vers un au-delà qui pourrait bien être celui d'une source à jamais perdue, le cri originel. Selon Julia Kristeva, « l'expression poétique se situe à mi-chemin entre les gargarismes qui, sortant de la gorge, s'organisent en sons du langage […].

Le discours poétique apparaît dans son plan d'expression comme un langage fait à la fois de bruits et de sons » (Kristeva 17). J'appliquerai la même analyse au chant de Salomé. On comprend dès lors mieux pourquoi Strauss accordait à son orchestre une place prépondérante au détriment de ses chanteurs, afin de les contraindre à arracher leur voix de leur corps. On comprend aussi pourquoi, à l'inverse, cas à peu près unique dans l'histoire de l'opéra, l'œuvre de Strauss commence par le silence. […]

À la suite de ce silence initial, pour toute ouverture, se fait entendre un trait rapide de clarinette dessinant une figure serpentine, la marque de fabrique de Salomé. Intervient ensuite la première phrase d'un ténor, Narraboth, dont le style contraste avec celui, brouillé, des autres protagonistes de cette scène. Ce qui est significatif, toutefois, est que pour le moment les bruits semblent étouffés et l'orchestre voilé. Autrement dit, ce qui se donne à entendre est le son et la voix de la genèse, un brouhaha que seul Haydn avait su mettre en musique un siècle plus

tôt dans La Création (Die Schöpfung, 1798), brouhaha qui s'arrache peu à peu au silence initial. Quant à la fin de l'opéra, elle s'accomplit dans une tension extrême, avec l'ordre hurlé d'Hérode sommant ses soldats de mettre à mort Salomé. Ce disant, il atteint la note la plus haute de sa tessiture, un si bémol, le seul de toute sa partie. Partie du silence, l'œuvre se boucle dans un cri, renouant ainsi avec la question primordiale de savoir d'où surgissent les voix. Ainsi s'explique pourquoi, à la fin de la pièce de Wilde, ce n'est plus Salomé qui s'écrie « Ah, j'ai baisé ta bouche, Jochanaan, j'ai baisé ta bouche » (165), mais comme il est écrit, La Voix de Salomé. Une voix sans corps, juste avant que celui-ci ne soit écrasé sous les boucliers des soldats du tétrarque, une voix qui fuse juste avant de rejoindre le silence d'où elle est issue.

Première publication dans la revue électronique Sillages Critiques, Métamorphoses de la voix en scène, 2013

Bibliographie

Godefroid, Philippe. « Portrait de Richard Strauss en compositeur d'opéras ». Salomé. L'Avant-Scène Opéra. Janvier-février 1983. 14-23.

Juranville, Alain. « Au-delà du silence ». Corps écrit 12. « Le Silence ». Paris : PUF, 1984. 29-38. Kristeva, Julia. Essais de sémiotique poétique. Paris : Larousse, 1972.

Strauss, Richard. Correspondance avec Romain Rolland. Paris : Albin Michel, 1951. – Recollections and Reflections. Ed. Willi Schuh. Trans. L. J. Lawrence. New York: Greenwood Press, 1974.

Wilde, Oscar. Complete Works. London: HarperCollins, 1994.

– Salomé. Présentation par Pascal Aquien. Paris : GF Flammarion, 1993. Rééd. 2006.

Ah ! pourquoi ne m'as-tu pas regardée, Iokanaan ? Si tu m'avais regardée, tu m'aurais aimée. Je sais bien que tu m'aurais aimée, et le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort. Il ne faut regarder que l'amour.

Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell en 2005. Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein étaient en couple au début des années 1990 avant de devenir collaborateurs professionnels. L'ex-mondaine britannique, française et américaine de 61 ans a été reconnue coupable en décembre 2021 à New York de trafic sexuel de mineures pour le compte de Jeffrey Epstein et condamnée en juin 2022 à 20 ans d'emprisonnement. Le financier, aux puissants réseaux économiques et politiques aux États-Unis et à l'étranger, était lui-même accusé d'avoir agressé sexuellement et violé des jeunes filles, mais son suicide par pendaison en prison à New York en août 2019 avait interrompu l'action publique à son encontre © DR

En amont de Strauss : la Salomé scandaleuse de Wilde et Beardsley

Jacques Berchtold

Oscar Wilde (1854-1900) a tiré sa Salomé du « conte » Hérodias de Flaubert (1876) qui réinterprétait librement les Évangiles (Math. 14 ; Marc 6) à propos de la décapitation de saint Jean, peu après qu'il a baptisé Jésus. Massenet s'en était déjà inspiré pour son Hérodiade (1881). À Tiberias au Ier siècle Salomé, fille de la princesse Hérodias, exécute une danse qui séduit les convives d'un festin. Lorsque le tétrarque de Galilée, Hérode Antipas, conquis, déclare qu'il comblera n'importe quel souhait pour récompenser la danseuse, celle-ci, manipulée par Hérodias, exige la tête coupée de Jean Baptiste sur un plateau – et l'obtient. Avec cette exigence, libido et pulsion de mort liées en une esthétisation érotique et morbide. Natif de Dublin, Oscar Wilde rédigea sa tragédie en français, protestant contre la sévérité du censeur officiel des théâtres au Royaume Uni. Le texte, revu par le jeune Pierre Louÿs, publié en 1891, fut (rétro)traduit en anglais : Salome. A Tragedy in one Act. Translated from the French of Oscar Wilde, pictured by Aubrey Beardsley, Londres, Mathews & Lane / Boston, Copeland & Day, 1894. Un exemplaire de cette édition originale est conservé à la Fondation Martin Bodmer. Séduite par le rôle-titre, l'actrice Sarah Bernhard voulut créer Salomé sur

scène à Londres, mais les répétitions au Palace Theater furent interdites. Et parce que Wilde aurait, sans prévenir son traducteur A. Douglas, publié son propre texte anglais, le clan Douglas mécontent dénonça l'homosexualité de Wilde qui fut condamné aux travaux forcés. Alors qu'il était incarcéré en Angleterre, Salomé fut créée à Paris en 1896 par le Théâtre de l'Œuvre. Toulouse-Lautrec illustra le programme. La censure fut maintenue dans le Royaume-Uni durant quarante ans. Le jeune graphiste Aubrey Beardsley (1872-1898) avait créé pour Wilde ses vignettes et dessins érotico-sanglants pour la publication de Salomé en anglais. Un succès sulfureux commun semblait devoir lier l'auteur et son illustrateur. Mais l'éditeur

John Lane renvoya Beardsley (associé au procès pour mœurs hétérodoxes de Wilde) en 1895.

La poétesse allemande Hedwig Lachmann (1865-1918) traduisit la Salomé de Wilde en allemand en 1900. Cette adaptation de qualité représente le maillon décisif. Richard Strauss apprécia la pièce au Kleines Theater de Max Reinhardt à Berlin et la prit comme base de son propre libretto. L'opéra de Strauss fut créé 5 déc. 1905 au Königliches Opernhaus de Dresde.

Oscar Wilde, Salome. A Tragedy in one Act. Translated from the French of Oscar Wilde, pictured by Aubrey Beardsley. Londres, E. Mathews & J. Lane / Boston, Copeland & Day, 1894. in-8 o, 66 p.

Jukka-Pekka Saraste

Direction musicale

Jukka-Pekka Saraste compte aujourd'hui parmi les chefs d'orchestre les plus importants, se distinguant par sa profondeur musicale et sa grande intégrité. Depuis 2023, il est chef principal de l'Orchestre philharmonique d'Helsinki. De 2010 à 2019, il a été chef principal de l'Orchestre symphonique de la WDR à Cologne, après des postes de directeur musical de l'Orchestre philharmonique d'Oslo et des collaborations avec le Scottish Chamber Orchestra, le Finnish Radio Symphony Orchestra et le Toronto Symphony Orchestra. Il a créé la fondation LEAD ! qui offre un programme de mentorat et organise depuis 2020 un festival à Fiskars en Finlande. Récemment, il se tourne davantage vers l'opéra, au MusikTheater an der Wien, à l'Opéra national de Finlande ou au Bayerische Staatsoper. Pour la plateforme STAGE+ de Deutsche Grammophon, il réalise avec l'Orchestre Philharmonique d'Helsinki le projet SIBELIUS & SARASTE, autour des symphonies de Sibelius.

Cinéaste hongrois, Kornél Mundruczó est l'invité des plus grands festivals.

À Cannes, il remporte le prix « Un certain regard » en 2014 avec White God alors que Jupiter's Moon fait partie de la sélection officielle de l'édition 2017.

Déjà Pleasant Days remportait le Léopard d'argent au Festival de Locarno en 2002, tandis que son dernier long métrage Pieces of a Woman est nommé au festival de Venise 2020. Kornél Mundruczó continue parallèlement la mise en scène au théâtre notamment avec sa compagnie Proton Theatre, mais aussi avec divers ensembles fixes comme au Thalia Theater.

À l'opéra, il a mis en scène

Le Château de BarbeBleue de Béla Bartók en 2014 et L'Affaire Makropoulos en 2016, tous deux pour l'Opera Ballet Vlaanderen.

À Genève, il présente L'Affaire Makropoulos en 2020, suivie de la création suisse de Sleepless de Peter Eötvös en 2021 et de la création mondiale de Voyage vers l'Espoir de Christian Jost en 2023.

Marcos Darbyshire Collaborateur à la mise en scène

Marcos Darbyshire est né à Córdoba (Argentine). Il suit une formation de pianiste et se spécialise dans la musique de chambre et l'accompagnement. En 2008, il s' installe en Allemagne, où il étudie la mise en scène d'opéra à Hambourg. Il a ensuite été assistant à l'Opéra de Flandres, travaille avec des metteurs en scène renommés tels que Peter Konwitschny, David Alden, David Hermann, Robert Carsen, Tatjana Gürbaca, Calixto Bieito, Mariame Clément, Kornél Mundruczó et dirige nombre de leurs reprises. Il a mis en scène trois opéras de Donizetti, dont L'elisir d'amore en 2021. Dernièrement, ses productions Nabucco (Staatstheater Mainz) et María de Buenos Aires (Theater St. Gallen) ont été acclamées par le public et la critique. En 23-24, il a mis en scène Denis und Katja de Philip Venables au Kammeroper du Theater an der Wien et une double soirée Rossini La Scala di Seta/Il Signor Bruschino pour Opera Zuid. En 24/25, Liebesgesang de G. F. Haas et Tosca au Theater St. Gallen.

Monika Korpa

Scénographie et costumes

Formée à Riga en art textile et scénographie, l'artiste et scénographe lettone Monika Korpa présente ses installations, photographies et actions artistiques dans le cadre de plusieurs expositions internationales et collabore fréquemment avec le metteur en scène Alvis Hermanis, au New Riga Theater et en Europe. Pour Kornél Mundruczó, elle signe à l'opéra les décors de Tosca et Lohengrin au Bayerische Staatsoper, Rusalka et Sleepless (Eötvös) au Staatsoper Unter den Linden, Tannhäuser au Staatsoper Hamburg, L'Affaire Makropoulos à l'Opéra des Flandres, production reprise en 2020 au Grand Théâtre de Genève, et Voyage vers l'Espoir (Jost, 2023), également au GTG. Au théâtre, elle conçoit pour lui les décors de Pieces of a Woman (TR Warszawa), Liliom (Festival de Salzbourg) ou Evolution (Ruhrtriennale). Elle est lauréate du prix de l'Union lettone des artistes pour le Meilleur projet artistique de l'année en 2000 et 2002.

Felice Ross

Lumières

Felice Ross conçoit les éclairages de nombreuses productions de théâtre, d'opéra et de danse, ainsi que ceux d'installations d'art en Europe, Russie, Israël, Corée, Japon, États-Unis et Afrique du Sud. Parmi ses réalisations notables : De la Maison des morts au Royal Opera, Londres, Don Carlo et Ubu Roi au National Opera, Varsovie, Andrea Chénier au Washington National Opera, Die Frau ohne Schatten et Le Grand Macabre au Bayerische Staatsoper, Munich, Iphigénie en Tauride, Lady Macbeth et L'Affaire Makropoulos à l'Opéra de Paris, Poppea & Nerone au Teatro Real, Madrid, Macbeth, Lulu à la Monnaie de Bruxelles, The Rake's Progress, Sleepless et Rusalka au Staatsoper Berlin, Elektra et Macbeth au Festival de Salzbourg, Il Trionfo del Tempo et L'Ange de feu au Festival d'Aix-en-Provence ou encore Voyage vers l'Espoir au Grand Théâtre de Genève. En 2018, elle est nommée Companion du Liverpool Institute for Performing Arts par Paul McCartney.

Après un diplôme à l'Université des arts du théâtre et du cinéma de Budapest, la scénariste et dramaturge Kata Wéber voit plusieurs de ses pièces de théâtre jouées dans toute l'Europe et commence une collaboration avec le metteur en scène et réalisateur Kornél Mundruczó. Leur premier film, White God (2014), remporte le prix Un certain regard au Festival de Cannes. Leur deuxième, Jupiter's Moon (2017), est nommé pour la Palme d'or à Cannes 2017. Il est suivi par Pieces of a Woman (2020), qui vaut à Vanessa Kirby une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice et des nominations aux BAFTA, aux Golden Globes et au Festival international du film de Toronto et le prix du meilleur film à la Mostra de Venise. Evolution (2021) a également été récompensé à de nombreuses reprises. Pour l'opéra, elle écrit le livret de Voyage vers l'Espoir de Christian Jost, d'après le scénario du film de Xavier Koller.

Après une formation de danseur à la Budapest Contemporary Dance Academy, puis un programme de deux ans chez P.A.R.T.S. à Bruxelles, il rejoint la compagnie italienne Virgilio Sieni puis en 2010 la compagnie hongroise Hodworks. Parallèlement à sa carrière de danseur, il crée en tant que chorégraphe indépendant ou au sein de collaborations artistiques. Il travaille entre autres avec EN – KNAP Group (Ljubljana), TanzMainz (Mayence), Studio Alta (Prague), Unusual Symptoms – Theater Bremen (Brême), Sub.Lab. Pro (Budapest). Son travail, qui cherche à réconcilier les extrêmes et explorer comment différents modes d'expression peuvent transformer les événements privés en expérience universelle et libératrice, a été présentée au niveau international, lui ouvrant les portes de prestigieuses résidences telles que le Headlands Arts Center (San Francisco), le Royal Opera House (Londres), le Studio Alta (Prague) et l'Unlock Dancing Plaza (Hong Kong).

Salome

Née en Russie, la soprano Olesya Golovneva étudie au Conservatoire de Saint-Pétersbourg puis à l'Université de musique de Vienne. Elle débute sa carrière dans la troupe du Staatsoper de Vienne dans le rôle de la Reine de la Nuit qu'elle a également chanté à Berlin, Leipzig, Stuttgart et Aix-enProvence. Très demandée sur les scènes d'Europe, son répertoire comprend entre autres Luisa Miller, Violetta, Tatiana, Anna Bolena, Konstanze, Lucia di Lammermoor ou encore Rusalka, rôle pour lequel elle a été nominée lors de sa prestation à Cologne pour le prestigieux prix allemand FAUST. Parmi les engagements importants de ces dernières saisons, on peut citer Valentine (Les Huguenots) au Deutsche Oper Berlin, une nouvelle production de Turandot à Wiesbaden ou encore Mimì au Volksoper de Vienne ainsi qu'un grand retour au Deutsche Oper Berlin dans la nouvelle production de La fiamma d'Ottorino Respighi.

Olesya Golovneva

Gábor Bretz

Baryton-basse

Jochanaan

Diplômé de l'Académie de musique Franz-Liszt de Budapest, le barytonbasse hongrois Gábor Bretz interprète à l'Opéra d'État hongrois les rôles-titres de Mefistofele, Le nozze di Figaro, Don Giovanni et Boris Godounov, Alfonso d'Este (Lucrezia Borgia), Gurnemanz (Parsifal) ou Seneca (L'incoronazione di Poppea). Il apparaît également sur les plus grandes scènes internationales : Colline (La bohème) au Royal Opera House, Escamillo (Carmen) au Metropolitan Opera, Philippe II (Don Carlos) au Staatsoper Hamburg, Chaklovity (La Khovanchtchina) au Dutch National Opera, Scarpia (Tosca) au Teatro Comunale de Bologne, Wotan (Die Walküre) et Sarastro (Die Zauberflöte) à la Monnaie de Bruxelles, Jochanaan (Salome) au Festival de Salzbourg, Pizarro (Fidelio) au Theater an der Wien, Don Quichotte (Massenet) à l'Opéra nationa de Paris, et bien d'autres Au concert, son répertoire va de Bach à Tippett (A Child of Our Time).

John Daszak

Ténor

Herodes

Le ténor britannique

John Daszak interprète

Loge (Das Rheingold) au Festival de Bayreuth, le Tambour-Major (Wozzeck) au Festival de Salzbourg, le rôle-titre de Peter Grimes à La Scala, Serguéï (Katerina Ismailova) au Bolchoï, le capitaine Vere (Billy Budd) au Metropolitan Opera, le prince Golitsine (La Khovanchtchina) à l'Opéra national de Paris, Chouïsky (Boris Godounov) à l'Opernhaus Zürich ou Hérode (Salome) au Royal Opera House –personnage qu'il chante aussi aux festivals de Salzbourg et d'Aix-enProvence, à Paris ou à Zurich. Son répertoire compte également Égisthe (Elektra), le Capitaine (Wozzeck), les rôles-titres de Der Zwerg et de Mathis der Maler, Skouratov (De la maison des morts), Alexeï (Le Joueur), Aschenbach (Death in Venice), le Lépreux (Saint François d'Assise) ou Kaufman (Jakob Lenz). Au Grand Théâtre de Genève, il est Siegfried (Der Ring des Nibelungen, 2014) et Zinovyi Ismaïlov (Lady Macbeth de Mtsensk, 2023).

Tanja Ariane

Baumgartner

Mezzo-soprano

Herodias

Membre de l'Opéra de Francfort de 2009 à 2020, la mezzo-soprano allemande Tanja Ariane Baumgartner y chante notamment Preziosilla (La forza del destino), la Princesse étrangère (Rusalka) ou Charlotte (Werther). Elle est aussi Fricka (Der Ring des Nibelungen) au Festival de Bayreuth, Cassandre (Les Troyens) au Staatsoper Hamburg, la Nourrice (Die Frau ohne Schatten) et Brangäne (Tristan und Isolde) au Wiener Staatsoper, Ortrud (Lohengrin) à Hambourg, Vienne et Bayreuth, Clytemnestre (Elektra) et Kundry (Parsifal) au Grand Théâtre de Genève, Mrs. Quickly (Falstaff) ou la Comtesse Geschwitz (Lulu) au Festival de Salzbourg, Clairon (Capriccio) à celui de Munich, Carmen au Royal Opera House. En 2024, elle est Léonore d'Angleterre (Die Jüdin von Toledo, Glanert) à l'Opéra de Dresde et de Mme Eszter (Melancholie des Widerstands, Dalbavie) au Staatsoper Unter den Linden.

Matthew Newlin

Ténor

Narraboth

Diplômé du Chicago College of Performing Arts, le ténor américain Matthew Newlin intègre d'abord durant le Theater's Young Artist Program de l'Opéra de Chicago, puis le Young Artist Studio du Florida Grand Opera, enfin le Merola Opera Program (San Francisco). Il interprète alors le Capitaine (Wozzeck), Tamino (Die Zauberflöte) ou Elvino (La sonnambula). Depuis 2013, il est membre de la Deutsche Oper Berlin. Il y chante notamment Belmonte (Die Entführung aus dem Serail), Don Ottavio (Don Giovanni), Alfredo (La traviata), Don José (Carmen), Lensky (Eugène Onéguine), le Chanteur italien (Der Rosenkavalier) ou Prunier (La rondine). Il interprète également Froh (Das Rheingold), Andres (Wozzeck) et Pong (Turandot) à l'Opéra national de Paris, Almaviva (Le nozze di Figaro) au Staatsoper Berlin, Léopold (La Juive) à l'Opéra de Hanovre, les rôles-titres de Candide au Theater an der Wien et d'Atys au Grand Théâtre de Genève (2022).

Ena Pongrac

Mezzo-soprano

Le page de Herodias

La mezzo-soprano croate

Ena Pongrac a été formée aux Universités des arts de Graz et de Berlin. Elle approfondit sa formation auprès notamment de Christa Ludwig, Gundula Janowitz, Brigitte Fassbaender ou encore Anne Sofie von Otter. En 2016, elle fait ses débuts en Zerlina (Don Giovanni). Les rôles contemporains font également partie de son répertoire, comme Madame Lapérouse dans Melusine d'Aribert Reimann et Lana dans Exit Paradise d'Arash Safaian. Au cours de la saison 2018-19, Ena Pongrac a été membre de l'Opernstudio du Theater Basel où elle interprète, entre autres, Alisa dans Lucia di Lammermoor, Trommler dans Der Kaiser von Atlantis, Dinah dans Trouble in Tahiti et Kate Pinkerton dans Madama Butterfly. Elle a été membre de l'ensemble du Theater Basel pour la saison 20-21, ainsi que du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour 22-23, où on a entre autres pu l'entendre dans le rôle d'Anna Kennedy dans Maria Stuarda.

Mark Kurmanbayev

Basse

Premier soldat Cinquième Juif

La basse serbe Mark Kurmanbayev étudie le chant auprès d'Elena Pankratova. Il suit également l'enseignement de Grace Bumbry, Barbara Frittoli, Freddie de Tommaso, Sergei Leiferkus et Alexey Tanovitski. En 2022, il chante Naroumov (La Dame de pique) à Baden-Baden sous la direction de Kirill Petrenko. En 2023, il participe à l'Académie du Festival d'Aix-en-Provence sous la baguette de Thomas Hengelbrock, et incarne un Homme de Mr Pilkington lors de la création de Animal Farm (Raskatov) au Dutch National Opera, dont il intègre le Studio pour la saison 2023-2024. Il y interprète Joe (Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny), le Premier Prêtre et le Second Homme d'armes (Die Zauberflöte), Gualtiero Raleigh (Roberto Devereux) et Don Fernando (Fidelio). Au Festival de Verbier 2024, il est Bartolo (Le nozze di Figaro) et Pistola (Falstaff). Cette saison, il est membre du Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève.

Nicolai Elsberg

Basse

Deuxième soldat Premier Nazaréen

Formé au Rhythmic Music Conservatory de Copenhague et à l'Académie royale de musique du Danemark, la basse danoise Nicolai Elsberg est membre de l'Académie du Festival d'Aix-en-Provence 2019, puis intègre l'Opéra royal du Danemark de 2020 à 2022. Il y chante notamment Colline (La bohème), le Commandeur (Don Giovanni), le Docteur et le Journaliste (Le Nez), Pluton (Orfeo), le Maître de cérémonie et Jeronimus (Maskarade, Nielsen). En 2022, il est lauréat du Copenhagen Opera Festival Talent Prize, du Léonie Sonning Prize et du Queen Ingrid Honors Grant. Il interprète ensuite Oroveso (Norma) à l'Opéra de Lausanne, Masetto (Don Giovanni) à l'Opéra de Malmö, Sarastro (Die Zauberflöte) à l'Opéra national du Rhin, le roi Marke (Tristan und Isolde) à l'Opéra de Rouen Normandie. En concert, son répertoire va des Passions de Bach aux oratorios de Karsten Fundal et Rasmus Zwicki.

Michael J. Scott

Ténor

Premier Juif

Diplômé de la Manhattan School of Music et du Royal College of Music, le ténor américain Michael J. Scott chante le Premier Juif (Salome) et Chapkine (De la maison des morts) à l'Opéra de Rome, et y crée le rôle de Casca (Julius Caesar, Battistelli) en 2021. Il est le Deuxième Juif (Salome) au Royal Opera House, Loge (Der Ring des Nibelungen) au Theater an der Wien, Spoletta (Tosca) au Nederlandse Reisopera, Lippo Fiorentino (Street Scene) au Teatro Real Madrid, et crée Minos (Solar, Moody) à la Monnaie de Bruxelles (2023). À l'Opéra des Flandres, il est un Marquis (Le Joueur), Malcolm (Macbeth), le commissaire Clemens (création en 2019 des Bienveillantes de Parra), Monostatos (Die Zauberflöte), un Scribe (La Khovanchtchina), un Majordome (Der Rosenkavalier) ou un Paysan (Lady Macbeth de Mtsensk). Au Grand Théâtre de Genève, il chante l'Hôte du bal, l'Ordonnance du prince Bolkanski et Ivanov dans Guerre et Paix (2021).

Alexander Kravets

Ténor

Deuxième Juif

Natif d'Odessa, le ténor

Alexander Kravets se forme au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou puis s'établit en Allemagne, dont il devient citoyen. Il se produit sur les plus grandes scènes internationales. Il interprète ainsi le rôle-titre du Nez au Festival d'Aixen-Provence, l'Inspecteur de police du même opéra au Metropolitan Opera, à la Komische Oper et au Royal Opera House, où il chante aussi l'Incroyable (Andrea Chénier), Goro (Madama Butterfly) ou Chekalinsky (La Dame de pique). Il est également un Paysan miteux (Lady Macbeth de Mtsensk) à l'Opéra national de Paris, l'Instituteur (La Petite Renarde rusée) au Dutch National Opera, Kedril (De la maison des morts) au Teatro Real Madrid, un Navigateur (Le Conte du tsar Saltane) à la Monnaie de Bruxelles, Missaïl (Boris Godounov) à La Scala, le Marquis (Le Joueur) à l'Opéra de Monte-Carlo. Au Grand Théâtre de Genève, il est Platon Karataïev dans Guerre et Paix en 2021.

Vincent Ordonneau

Ténor

Troisième Juif

Membre des Petits

Chanteurs à la Croix de Bois dans son enfance, Vincent Ordonneau se forme au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Il intègre ensuite l'Atelier lyrique de l'Opéra national de Lyon, la troupe de l'OpéraComique puis l'Atelier lyrique de l'Opéra national de Paris. Auprès de Michel Sénéchal, Janine Reiss et Gilles Cachemaille, il se spécialise dans les rôles de ténor de caractère. Il interprète

Rodolphe (Guillaume Tell) à l'Opéra d'Amsterdam, les quatre Valets des Contes d'Hoffmann au Gran Teatre del Liceu et au Royal Opera House, le Berger (Œdipe) à l'Opéra national de Paris et au Festival de Salzbourg, l'Aumônier (Dialogues des carmélites) au Festival de Glyndebourne, le Remendado (Carmen) aux Arènes de Vérone et au Royal Opera House, Bardolfo (Falstaff) à l'Opéra de Nice, Torquemada (L'Heure espagnole) à l'OpéraComique.

Emanuel

Tomljenović

Ténor

Quatrième Juif

Le ténor croate étudie le chant à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Il interprète Bastien, Don Ottavio (Don Giovanni), Belmonte (Die Entführung aus dem Serail), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), l'Aumônier (Dialogues des Carmélites), Raymond (La Pucelle d'Orléans) sur différentes scènes européennes, le Temps (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival international Haendel de Göttingen et Roméo (Romeo und Julia de Blacher) à l'Opéra de Cologne. Au concert, il se produit dans le répertoire sacré de Bach (Passions, Magnificat, Messe en Si, Weihnachtsoratorium), Mozart (Grande messe en Ut mineur, Requiem, Messe du couronnement), Haydn (Die Schöpfung) ou romantique (Elias de Mendelssohn). Ancien membre de l'International Opera Studio de l'Opéra de Cologne, il intègre le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2024-2025.

Rémi Garin

Ténor

Deuxième Nazaréen

Rémi Garin a étudié au Conservatoire national régional d'Annecy avant d'intégrer l'École de l'Opéra national de Paris. Finaliste du concours international de chant de Toulouse, il exerce une activité de soliste pendant une quinzaine d'années, interprétant entre autres Fenton (Falstaff) Ismaële (Nabucco) ou Cassio (Otello), le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites, Poulenc), Tamino (Die Zauberflöte), ou encore Edgardo (Lucia di Lammermoor) ou encore Nemorino (L'elisir d'amore). Il se produit également dans de nombreux oratorios et œuvres sacrées (Mozart, Puccini, Gounod, Beethoven, Haydn, Rossini). En Australie, il a chanté la ballade d'Horatio « Lélio » de Berlioz pour l'ABC Radio du Festival de Melbourne. En Suisse, il interprète le Journal d'un disparu de Janáček au festival Cully Classique. Au Grand Théâtre de Genève, il chante régulièrement des rôles de caractère.

Peter Baekeun Cho

Baryton basse

Un Cappadocien

Né en Corée du Sud, il étudie le chant à l'Université nationale des arts de Séoul et à la Hochschule für Musik de Detmold. Il a interprété Germont et Escamillo à l'opéra de Detmold et à Coire, ainsi que la basse soliste pour le Te Deum de Dvořák au Seoul Arts Centre Concert Hall. Membre du Chœur du GTG depuis 2009.

Figuration

Doubles de Salomé

Fanny Alton

Juliette Clauss

Odile Fragnière

Maëva Jacquelot

Ivanka Moizan

Alessia Sacco

Camille Saglibene

Gardes

Amine Melki

Laurent Domingues

Débuts au GTG

Premiers violons

Bogdan Zvoristeanu

Roman Filipov

Yumiko Awano

Caroline Baeriswyl

Linda Bärlund

Elodie Berry

Stéphane Guiocheau

Aleksandar Ivanov

Guillaume Jacot

Yumi Kubo

Florin Moldoveanu

Bénédicte Moreau

Muriel Noble

Yin Shen

Michiko Yamada

Cristian Zimmerman

Seconds violons

Sidonie Bougamont

François Payet-Labonne

Claire Dassesse

Rosnei Tuon

Florence Berdat

Yesong Jeong

Ines Ladewig Ott

Claire Marcuard

Merry Mechling

Eleonora Ryndina

Claire Temperville

David Vallez

Cristian Vasile

Nina Vasylieva

Yuwen Zhu

Altos

Frédéric Kirch

Elçim Özdemir

Emmanuel Morel

Jarita Ng

Luca Casciato

Fernando Domínguez Cortez

Hannah Franke

Hubert Geiser

Stéphane Gontiès

Marco Nirta

Verena Schweizer

Yan Wei Wang

Violoncelles

Lionel Cottet

Léonard Frey-Maibach

Gabriel Esteban

Hilmar Schweizer

Lucas Henry

Laurent Issartel

Yao Jin

Olivier Morel

Caroline Siméand Morel

Son Lam Trân

Contrebasses

Héctor Sapiña Lledó

Bo Yuan

Alain Ruaux

Ivy Wong

Mihai Faur

Adrien Gaubert

Gergana Kusheva

Nuno Osório

Zhelin Wen

Flûtes

Sarah Rumer

Loïc Schneider

Raphaëlle Rubellin

Jerica Pavli

Jona Venturi

Hautbois

Nora Cismondi

Simon Sommerhalder

Andrey Cholokyan

Alexandre Emard

Clarinettes

Dmitry Rasul-Kareyev

Michel Westphal

Benoît Willmann

Camillo Battistello

Guillaume Le Corre

Bassons

Céleste-Marie Roy

Afonso Venturieri

Francisco Cerpa Román

Vincent Godel

Katrin Herda

Cors

Jean-Pierre Berry

Julia Heirich

Alexis Crouzil

Pierre-Louis Dauenhauer

Pierre Briand

Clément Charpentier-Leroy

Agnès Chopin

Trompettes

Olivier Bombrun

Giuliano Sommerhalder

Claude-Alain Barmaz

Laurent Fabre

Trombones

Matteo De Luca

Alexandre Faure

Vincent Métrailler

Andrea Bandini

Laurent Fouqueray

Tuba

Ross Knight

Timbales

Arthur Bonzon

Olivier Perrenoud

Percussions

Christophe Delannoy

Michel Maillard

Michael Tschamper

Harpe

Johanna Schellenberger

Pratique d'orchestre (DAS)

Kevin Saw, alto

André Costa, cor

Ivan Oesinger, percussions

Production

Guillaume Bachellier, délégué production

Régie du personnel

Grégory Cassar Gateau, régisseur principal

Mariana Cossermelli, régisseur adjoint

Régie technique

Marc Sapin, superviseur et coordinateur

Vincent Baltz, coordinateur adjoint

Frédéric Broisin, régisseur de scène

Guillaume Michalakakos, régisseur de scène

Équipe artistique

Assistant à la direction musicale

Kalle Kuusava

Assistant à la mise en scène GTG

Leonardo Piana

Assistante à la scénographie

Rūdolfs Baltins

Assistante aux costumes

Ieva Kupcāne

Chefs de chant

Réginald Le Reun

Jean-Paul Pruna

Coach de langue

Graham Cox

Régie de production

Clara Girault

Régie

Marie-Charlotte Sondaz

Régie surtitres

Lisa Guigonis

Directeur artistique adjoint

Arnaud Fétique

Chargé de production artistique et casting

Markus Hollop

Assistante de production et responsable de la figuration

Matilde Fassò

Chargée d'administration artistique

Élise Rabiller

Responsable des ressources musicales

Eric Haegi

Équipe technique

Directeur Technique

Luc van Loon

Adjointe administrative

Sabine Buchard

Régisseure technique de production

Ana Martin del Hierro

Chef de plateau

Patrick Savariau

Machinerie

Yannick Sicilia

Éclairages

Marius Echenard

Accessoires

Damien Bernard

Patrick Sengstag

Électromécaniciens

David Bouvrat

Son / Vidéo

Christian Lang

Jérôme Ruchet

Habillage

Cécile Cottet Nègre

Joëlle Müller

Charlotte Simoneau

Perruques / Maquillage

Karine Cuendet

Christèle Paillard

Carole Schoeni (à partir de la Première)

Ateliers costumes

Armindo Faustino-Portas

DIRECTION GÉNÉRALE

Directeur général

Aviel Cahn

Assistante administrative

Victoire Lepercq

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

Secrétaire générale

Carole Trousseau

Attaché de direction et Chargé du contrôle interne

Swan Varano

Adjointe administrative

Cynthia Haro

DIRECTION ARTISTIQUE

Directeur artistique adjoint

Arnaud Fétique

Responsable de la planification

Marianne Dellacasagrande

Assistant à la mise en scène

Leonardo Piana

ADMINISTRATION ARTISTIQUE

Chargé de production artistique et casting

Markus Hollop

Chargée d'administration

artistique

Elise Rabiller

Assistante de production et responsable de la figuration

Matilde Fassò

RÉGIE DE SCÈNE

Régisseur-e général-e

NN

Régisseur

Jean-Pierre Dequaire

MUSIQUE

Chef de chant principal

Jean-Paul Pruna

Chefs de chant/Pianistes

Xavier Dami

Réginald Le Reun

Responsable ressources

musicales

Eric Haegi

Jeune Ensemble

Mark Kurmanbayev

Emanuel Tomljenovic

Yuliia Zasimova

DRAMATURGIE ET DÉVELOPPEMENT CULTUREL

Dramaturge

Clara Pons

Rédacteur-traducteur

Christopher Park

Responsable développement culturel

Sabryna Pierre

Collaboratrice jeune public

Léa Siebenbour

CHŒUR

Chef des chœurs

Mark Biggins

Régisseure des chœurs

Marianne Dellacasagrande

Assistant régie des chœurs et logistique

Rodrigo Garcia

Sopranos

Fosca Aquaro

Chloé Chavanon

Nicola Hollyman

Mayako Ito

Victoria Martynenko

Martina Möller-Gosoge

Cristiana Presutti

Anna Samokhina

Iulia Elena Surdu

Altos

Elise Bédènes

Audrey Burgener

Magali Duceau

Varduhi Khachatryan

Mi-Young Kim

Céline Kot

Vanessa Hurst

Negar Mehravaran

Mariana Vassileva-Chaveeva

Ténors

Jaime Caicompai

Rémi Garin

Lyonel Grélaz

Sanghun Lee

José Pazos

Terige Sirolli

Georgi Sredkov

Bisser Terziyski

David Webb

Marin Yonchev

Louis Zaitoun

Basses

Romaric Braun

Nicolas Carré

Phillip Casperd

Aleksandar Chaveev

Peter Baekeun Cho

Christophe Coulier

Rodrigo Garcia

Igor Gnidii

Seong Ho Han

Vladimir Kazakov

Sebastià Peris Marco

Dimitri Tikhonov

BALLET

Directeur du Ballet

Sidi Larbi Cherkaoui

Directeur opérationnel du Ballet

Florent Mollet

Adjoint

Vitorio Casarin

Régisseuse du ballet

Valérie Girault

Coordinatrice administrative

Léa Caufin

Chargée de production du ballet

Barbara Pian

Maître de ballet principal

Manuel Renard

Danseuses

Yumi Aizawa

Céline Allain

Zoé Charpentier

Zoe Hollinshead

Emilie Meeus

Stefanie Noll

Sara Shigenari

Kim van der Put

Madeline Wong

Danseurs

Jared Brown

Quintin Cianci

Oscar Comesaña Salgueiro

Ricardo Gomes Macedo

Julio Leon Torres

Adelson Carlos Nascimento Santo Jr.

Juan Perez Cardona

Mason Kelly

Luca Scaduto

Endre Schumicky

Geoffrey Van Dyck

Nahuel Vega

TECHNIQUE DU BALLET

Directeur technique du Ballet

Rudy Parra

Régisseur plateau

Alexandre Ramos

Régisseur lumières

Dylan Larcher

Technicien son & vidéo

Jean-Pierre Barbier

Service médical

Dr Silvia Bonfanti

Dr Victoria Duthon

(Hirslanden Clinique La Colline)

MÉCÉNAT ET SPONSORING

Responsable du mécénat

Frédérique Walthert

Adjointe administrative

Natalie Ruchat

PRESSE

Responsable presse et relations publiques

Karin Kotsoglou

Assistante presse

Sophie Millar

MARKETING & VENTES

Directeur Marketing & Ventes

Alain Duchêne

MARKETING

Responsable communication

digitale

Wladislas Marian

Social media and influencer manager

Alice Menoud-Riondel

Graphiste

Sébastien Fourtouill

Vidéaste

Florent Dubois

Assistante communication

Caroline Bertrand Morier

Coordinatrice communication

Paola Ortiz

Responsable développement clientèles privées et institutionnelles

Juliette Duru

BILLETTERIE

Responsable billetterie et du développement des publics

Margaux Sulmon

Responsable adjointe développement des publics

Julie Kunz

Collaboratrices billetterie

Jessica Alves

Hawa Diallo-Singaré

Feifei Zheng

ACCUEIL DU PUBLIC

Responsable accueil du public

Pascal Berlie

Agent-e-s d'accueil

Eric Aellen

Romain Aellen

Sélim Besseling

Margot Chapatte

Michel Chappellaz

Laura Colun

Liu Cong

Raphaël Curtet

Yacine El Garah

Arian Iraj Forotan Bagha

Victoria Fragoso

David Gillieron

Youri Hanne

Youssef Mahmoud

Ilona Montessuit

Dilara Özcan

Baptiste Perron

Margot Plantevin

Luane Rasmussen

Tanih Razakamanantsoa

Julia Rieder

Laure Rutagengwa

Doris Sergy

Rui Simao

Emma Stefanski

Quentin Weber

FINANCES

Responsable Finances

Florence Mauron-Fort

Comptables

Paola Andreetta

Andreana Bolea

Laure Kabashi

RESSOURCES HUMAINES

Responsable RH

Mahé Baer Ernst

Gestionnaires

RH

Laura Casimo

Marina Della Valle

Alexia Dubosson NN

INFORMATIQUE

Chef de service

Marco Reichardt

Administrateurs informatiques et télécoms

Lionel Bolou

Ludovic Jacob

ARCHIVES

Archiviste / Gestionnaire des collections

NN

CAFÉTÉRIA DU PERSONNEL

Coordinateur

Christian Lechevrel

Collaborateur buvette

Norberto Cavaco

Cuisinier

Olivier Marguin

TECHNIQUE

Directeur technique

Luc Van Loon

Adjointe administrative

Sabine Buchard

Collaboratrice administrative et comptable

Chantal Chappot

Régisseures techniques de production

Ana Martín del Hierro

Catherine Mouvet

BUREAU D'ÉTUDE

Responsable du bureau d'étude

Yvan Grumeau

Assistant

Christophe Poncin

Dessinateur-trice-s

Stéphane Abbet

Antonio Di Stefano

Solène Laurent

LOGISTIQUE

Responsable logistique

Thomas Clément

Chauffeurs / Collaborateurs administratifs

Dragos Mihai Cotarlici

Alain Klette

SERVICE INTÉRIEUR

Huissier responsable

Stéphane Condolo

Huissier-ère-s

Bekim Daci

Teymour Kadjar

Antonios Kardelis

Fanni Smiricky

Huissiers/Coursiers

Cédric Lullin

Timothée Weber

INFRASTRUCTURE ET BÂTIMENT

Ingénieur infrastructure

bâtiment et sécurité

Roland Fouillerat

Responsable d'entretien

Thierry Grasset

CHEFS DE PLATEAU

Stéphane Nightingale

Patrick Savariau

MACHINERIE

Chef de service

Stéphane Guillaume

Sous-chefs

Juan Calvino

Stéphane Desogus

Daniel Jimeno

Yannick Sicilia

Sous-chef cintrier

Killian Beaud

Brigadiers

Eric Clertant

Henrique Fernandes Da Silva

Sulay Jobe

Julien Pache

Damian Villalba

Machinistes cintriers

Alberto Araujo Quinteiro

David Berdat

Vincent Campoy

Nicolas Tagand

Machinistes

Chann Bastard

Philippe Calame

Vincent De Carlo

Fernando De Lima

Sedrak Gyumushyan

Benjamin Mermet

Hervé Pellaud

Julien Perillard

Geoffrey Riedo

Bastien Werlen

SON & VIDÉO

Chef de service

Jean-Marc Pinget

Sous-chef

Matteo Buttice

Techniciens

Amin Barka

Youssef Kharbouch

Christian Lang

Jérôme Ruchet

ÉCLAIRAGE

Chef de service

Simon Trottet

Sous-chefs de production

Marius Echenard

Stéphane Gomez

Sous-chef opérateur lumières et informatique de scène

David Martinez

Coordinateur de production

Blaise Schaffter

Techniciens éclairagistes

Serge Alérini

Dinko Baresic

Salim Boussalia

Stéphane Esteve

Romain Toppano

Juan Vera

Électronicien

Clément Brat

Opérateurs lumière et informatique de scène

William Desbordes

Florent Farinelli

NN

Responsable entretien électrique

Fabian Pracchia

ÉLECTROMÉCANIQUE

Chef de service

David Bouvrat (ad intérim)

Sous-chef

Fabien Berenguier (ad intérim)

Electromécaniciens

Sébastien Duraffour

Stéphane Resplendino

Christophe Seydoux

Emmanuel Vernamonte

ACCESSOIRES

Chef de service

Damien Bernard

Sous-chef

Patrick Sengstag

Accessoiristes

Vincent Bezzola

Joëlle Bonzon

Stamatis Kanellopoulos

Cédric Pointurier-Solinas

Anik Polo

Silvia Werder

Pierre Wüllenweber

HABILLAGE

Cheffe de service

Joëlle Muller

Sous-cheffe

Sonia Ferreira Gomez

Responsable costumes Ballet

Caroline Bault

Habilleur-euse-s

Claire Barril

Cécile Cottet-Nègre

Angélique Ducrot

Sylvianne Guillaume

Philippe Jungo

Olga Kondrachina

Christelle Majeur

Veronica Segovia

Charlotte Simoneau

Lorena Vanzo-Pallante

Habilleuse ballet

Raphaèle Ruiz

PERRUQUES ET MAQUILLAGE

Cheffe de service

Karine Cuendet

Sous-cheffe

Christèle Paillard

Perruquières-maquilleuses

Lina Frascione Bontorno

Cécile Jouen

Alexia Sabinotto

ATELIERS DÉCORS

Chef des ateliers décors

Michel Chapatte

Assistant

Christophe Poncin

Magasinier

Roberto Serafini

MENUISERIE

Chef de service

Stéphane Batzli

Sous-chef

Manuel Puga Becerra

Menuisiers

Giovanni Conte

Ivan Crimella

Frédéric Gisiger

Aitor Luque

Philippe Moret

German Pena

Bruno Tanner

SERRURERIE

Chef de service

Alain Ferrer

Serruriers

Yves Dubuis

Romain Grasset

Samir Lahlimi

TAPISSERIE DÉCORATION

Chef de service

Dominique Baumgartner

Sous-chef

Martin Rautenstrauch

Tapissier-ère-s et décorateur-trice-s

Line Beutler

Daniela De Rocchi

Dominique Humair Rotaru

Raphaël Loviat

Fanny Silva Caldari

PEINTURE DÉCORATION

Chef de service

Fabrice Carmona

Sous-chef

Christophe Ryser

Peintres

Gemy Aïk

Ali Bachir-Chérif

Stéphane Croisier

Janel Fluri

ATELIERS COSTUMES

Cheffe des ateliers costumes

Sandra Delpierre

Assistant-e-s

Armindo Faustino-Portas

Carole Lacroix

Gestionnaire stock costumes

Philippe Joly

ATELIER COUTURE

Cheffe de l'atelier couture

Corinne Crousaud

Costumière

Caroline Ebrecht

Tailleur-e-s

Amar Ait-Braham

Christian Rozanski

Pauline Voegeli

Couturier-ère-s

Sophie De Blonay

Léa Cardinaux

Ivanna Denis

Marie Hirschi

Gwenaëlle Mury

Léa Perarnau

Yulendi Ramirez

Xavier Randrianarison

Ana-Maria Rivera

Soizic Rudant

Astrid Walter

DÉCO ET ACCESSOIRES

COSTUMES

Cheffe de service

Isabelle Pellissier-Duc

Décoratrices

Corinne Baudraz

Emanuela Notaro

CUIR

Chef de service

Arthur Veillon

Cordonnier-ère-s

Venanzio Conte

Catherine Stuppi

PERSONNEL SUPPLÉMENTAIRE

TEMPORAIRE

Médiamaticien

Enzo Incorvaia (apprenti)

Ressources humaines

Anita Hasani (apprentie)

Vlora Isaki

Mathilde Bettencourt

Accueil du public

Raphaël Benador

Lorella Birchmeier

Eloïse Crétallaz

Auriana Demierre

Tana Krippner

Lucie Lerebours

Alexandre Pages

Vincent Pasche

Jane Vulloz

Billetterie

Lea Arigoni

Solana Cruz (apprentie)

Morgane Wagner

Archives

Léana Polard

Marketing

Cyril Robert

Presse

Charles Sigel

Informatique

Alexandre Da Silva Martins

Buvette

Abema Dady-Molamba

Léonie Laborderie

Régie

Valérie Tacheron

Saskia Van Beuningen

Chœur — organisation et support

Molham Al Sidawi

Senou Ronald Alohoutade

Harry Favarger

Sega Njie

Pauline Riegler

Ballet

Elena Braito Sanina

Anna Cenzuales

Antonio Costa Jover

Serafima Demianova

Dramaturgie et développement

culturel

Alexandra Guinea

Latcheen Maslamani

Mansour Walter

Accessoires de scène

Yoann Botelho

Dorota Smolana Tomic

Habillage

Sarah Bourgeade

Julie Chenevard

Delphine Corrignan-Pasquier

Céline Ducret

Aurélie Vincent

Infrastructure et bâtiment

André Barros (apprenti)

David Garcia (stagiaire)

Perruques et maquillage

Delfina Perez

Carole Schoeni

Cristina Simoes

Nathalie Tanner

Séverine Uldry

Mia Vranes

Léa Yvon

Éclairage

Tristan Freuchet

Adrien Nicolovicci

Juliette Riccaboni

Alessandra Vigna

Machinerie

Claude Attipoe

Mickael Coue

Telat Demir

Maxime Ettwiller

Marius Iacoblev

Greg Schmidt

André Tapia

Électromécanique

Alejandro Andion

Son & Vidéo

Clément Karch

Noah Nikita Kreil

Bureau d'étude

Cédric Bach

Lorenzo Del Cerro

Décors

Loris Gérard (stagiaire)

Samir Karar

Cuir

Eloane Berner (apprentie)

Couture

Michèle Foucher-Michaux

Kalyani Jaccard

Giulia Muniz

Paola Mulone

Amandine Penigot

Thea Ineke Van der meer

La Fondation du Grand Théâtre de Genève

Le Grand Théâtre est régi depuis 1964 par la Fondation du Grand Théâtre de Genève sous la forme juridique d'une Fondation d'intérêt communal, dont les statuts ont été adoptés par le Conseil municipal et par le Grand Conseil. Principalement financée par la Ville de Genève avec le soutien de l'Association des communes genevoises et de mécènes, la Fondation a pour mission d'assurer l'exploitation du Grand Théâtre,

Conseil de Fondation

M. Xavier Oberson, Président*

Mme Sandrine Salerno, Vice-présidente*

M. Guy Dossan, Secrétaire*

M. Sami Kanaan*

Mme Frédérique Perler*

M. Claude Demole*

Mme Dominique Perruchoud*

M. Ronald Asmar

M. Shelby R. du Pasquier

M. Rémy Pagani

M. Charles Poncet

* Membre du Bureau

Situation au 27 août 2024

notamment en y organisant des spectacles d'art lyrique, chorégraphique et dramatique (art. 2 de ses statuts).

Le Conseil de Fondation est composé de quatorze membres, désignés par le Conseil municipal et le Conseil administratif de la Ville de Genève, et d'un membre invité représentant du personnel.

M. Thomas Putallaz

Mme Maria Vittoria Romano

Mme Françoise Vaufrey Briegel

M. Juan Calvino, Membre invité représentant du personnel

M. Guy Demole, Président d'honneur

Secrétariat Cynthia Haro fondation@gtg.ch

Devenez mécène du Grand Théâtre !

Comme mécène ou partenaire du Grand Théâtre de Genève, vous serez associé à la plus grande structure artistique de Suisse romande et renforcerez tant son ancrage à Genève que son rayonnement au-delà de ses frontières. Vous participerez au déploiement des ambitions d'excellence et d'innovation artistiques, et d'ouverture à tous les publics. Chaque saison, le Grand Théâtre présente des productions lyriques et chorégraphiques qui évoquent les grands sujets de notre époque, destinées à faire vivre l'expérience incomparable de l'art sous toutes ses formes au plus grand nombre. Avec une compagnie de ballet menée par le grand chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, à la pointe de l'expérimentation transdisciplinaire, le Grand Théâtre développe un nouveau répertoire de danse contemporaine dont les tournées feront briller Genève et la Suisse à l'international.

Votre don permet la réalisation de projets audacieux, avec un large champ d'initiatives qui vous permettent de participer directement au financement d'une saison ou d'un spectacle ; contribuer à la création mondiale d'un ballet ; soutenir un projet qui rassemble plusieurs

disciplines artistiques ; vous engager pour la jeunesse et pour la diversification des publics ; pour l'accessibilité à toutes et tous et à petit prix ; aider les artistes du Grand Théâtre, sa troupe de jeunes chanteurs en résidence ou les jeunes danseurs de sa compagnie de ballet.

À titre individuel, dans le cadre d'une fondation ou d'une entreprise, votre mécénat se construit selon vos souhaits en relation privilégiée avec le Grand Théâtre, pour enrichir votre projet d'entreprise ou personnel. Rejoignez-nous pour bénéficier non seulement d'une visibilité unique et d'un accès exceptionnel aux productions, mais aussi pour vivre des émotions fortes et des moments inoubliables en compagnie des grands artistes de notre époque !

Rejoignez-nous, engageons-nous ensemble à pérenniser les missions du Grand Théâtre !

Informations et contact

+41 22 322 50 58

+41 22 322 50 59 mecenat@gtg.ch

Ville de Genève, Association des communes genevoises, Cercle du Grand Théâtre de Genève, Aline Foriel-Destezet, République et Canton de Genève

Ses grands mécènes : Fondation Alfred et Eugénie Baur, Généreux donateur conseillé par CARIGEST SA, Guy Demole, FCO Private Office SA, Caroline et Éric Freymond, Fondation Ernst Göhner, Indosuez Wealth Management, Fondation Inspir', JT International SA, Fondation Leenaards, Brigitte Lescure, Fondation Francis et Marie-France Minkoff, Fondation du Groupe Pictet, REYL Intesa Sanpaolo, Fondation Edmond J. Safra, Union Bancaire Privée, UBP SA, Stiftung Usine, Fondation VRM

Ses mécènes : Rémy et Verena Best, Bloomberg, Boghossian, Cargill International SA, Fondation Coromandel, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels, Denise Elfen-Laniado, Angela et Luis Freitas de Oliveira, Fondation Léonard Gianadda Mécénat, Hirslanden Clinique La Colline — CMSE, Hyposwiss Private Bank Genève SA, Mona Lundin-Hamilton, France Majoie Le Lous, Vera Michalski-Hoffmann, MKS PAMP SA, Famille Rolland, Adam et Chloé Said, Famille Schoenlaub, Fondation du Domaine de Villette

Le Cercle du Grand Théâtre de Genève

Le Cercle du Grand Théâtre de Genève rassemble toutes les personnes et entreprises intéressées à soutenir les activités du Grand Théâtre dans le domaine des arts lyrique, chorégraphique et dramatique. Depuis sa création en 1986, le Cercle apporte chaque saison un important soutien financier au Grand Théâtre par des contributions aux spectacles.

Pour la saison 2024-2025, le Cercle soutient les productions suivantes : Ihsane, Fedora, Khovantchina et Stabat Mater.

Pourquoi rejoindre le Cercle ?

Pour partager une passion commune et s'investir dans l'art vivant avec la plus grande scène culturelle de la Suisse romande.

Certains de nos avantages exclusifs :

· Cocktails d'entracte

· Dîner de gala annuel

· Voyages lyriques sur des scènes européennes

· Conférence annuelle Les Métiers de l'Opéra

· Participation à la finale du Concours de Genève (section voix)

· Priorité pour la souscription des abonnements

· Priorité de placement et utilisation de la même place tout au long de la saison

· Service de billetterie personnalisé

· Tarifs préférentiels pour la location des espaces du Grand Théâtre

· Invitation au pot de Première

· Meet & Greet avec un·e artiste et/ou un·e membre de la production

· Accès gratuit à toutes les activités de La Plage

Bureau (novembre 2024)

M. Rémy Best, président

M. Shelby du Pasquier, vice-président

M. Luis Freitas de Oliveira, trésorier

Mme Benedetta Spinola, secrétaire

Autres membres du Comité (novembre 2024)

Mme Emily Chaligné

M. Romain Jordan

Mme Pilar de La Béraudière

Mme Marie-Christine von Pezold

Mme Adeline Quast

M. François Reyl

M. Julien Schoenlaub

M. Gerson Waechter

Membres bienfaiteurs

M. Metin Arditi

MM. Ronald Asmar et Romain Jordan

M. et Mme Rémy Best

M. Jean Bonna

Fondation du groupe Pictet

M. et Mme Luis Freitas de Oliveira

Mme Mona Hamilton

M. et Mme Pierre Keller

Banque Lombard Odier & Cie

MKS PAMP SA

M. et Mme Yves Oltramare

M. et Mme Jacques de Saussure

M. et Mme Julien Schoenlaub

M. et Mme Pierre-Alain Wavre

M. et Mme Gérard Wertheimer

Membres individuels

S.A. Prince Amyn Aga Khan

Mme Marie-France Allez de Royère

Mme Diane d'Arcis

M. Luc Argand

M. Cesar Henrique Arthou

Mme Christine Batruch-Hawrylyshyn

M. et Mme François Bellanger

Mme Maria Pilar de la Béraudière

M. Vincent Bernasconi

M. et Mme Philippe Bertherat

Mme Antoine Best

Mme Saskia van Beuningen

Mme Clotilde de Bourqueney Harari

Comtesse Brandolini d'Adda

Mme Emily Chaligné

M. et Mme Jacques Chammas

M. et Mme Philippe Chandon-Moët

M. et Mme Philippe Cottier

Mme Tatjana Darani

M. et Mme Claude Demole

M. et Mme Guy Demole

M. et Mme Michel Dominicé

M. Pierre Dreyfus

Me et Mme Olivier Dunant

Mme Marie-Christine Dutheillet de Lamothe

Mme Heidi Eckes-Chantré

Mme Denise Elfen-Laniado

Mme Diane Etter-Soutter

M. et Mme Patrice Feron

M. et Mme Éric Freymond

M. et Mme Olivier Fulconis

M. et Mme Nicolas Gonet

M. et Mme Yves Gouzer

Mme Claudia Groothaert

M. et Mme Philippe Gudin de La Sablonnière

Mme Bernard Haccius

Mme Beatrice Houghton

Mme Victoria Hristova

M. et Mme Éric Jacquet

M. et Mme Daniel Jaeggi

M. Guillaume Jeangros

Mme Jane Kent

M. Antoine Khairallah

M. et Mme Jean Kohler

Mme Mallu Kulvik

M. Marko Lacin

Mme Brigitte Lacroix

M. et Mme Philippe Lardy

Mme Éric Lescure

M. Pierre Lussato

Mme France Majoie Le Lous

M. et Mme Colin Maltby

M. Bertrand Maus

M. et Mme Olivier Maus

Mme Béatrice Mermod

Mme Vera Michalski-Hoffmann

Mme Jacqueline Missoffe

M. et Mme Christopher Mouravieff-Apostol

M. Fergal Mullen

M. Xavier Oberson

M. et Mme Patrick Odier

M. et Mme Alan Parker

M. et Mme Shelby du Pasquier

Mme Jean Pastré

Mme Sibylle Pastré

Baron et Baronne Louis Petiet

M. et Mme Gilles Petitpierre

Mme Marie-Christine von Pezold

M. et Mme Charles Pictet

M. Charles Pictet

M. et Mme Guillaume Pictet

M. et Mme Ivan Pictet

M. Nicolas Pictet

Mme Françoise Propper

Comte et Comtesse de Proyart

M. et Mme Christopher Quast

Mme Zeina Raad

Mme Brigitte Reverdin

M. et Mme Dominique Reyl

M. et Mme François Reyl

Mme Karin Reza

Mme Chahrazad Rizk

M. et Mme Jean-Pierre Roth

M. et Mme Andreas Rötheli

M. et Mme Jean-Rémy Roussel

M. et Mme Adam Said

Mme Maria-Claudia de Saint Perier

Marquis et Marquise de Saint Pierre

M. Vincenzo Salina Amorini

M. Alain Saman

Mme Nahid Sappino

M. Paul Saurel

Mme Isabelle de Ségur

Baronne Seillière

M. Jérémy Seydoux

Mme Nathalie Sommer

Marquis et Marquise Enrico Spinola

Mme Christiane Steck

Mme Kenza Stucki

M. Eric Syz

M. Riccardo Tattoni

Mme Suzanne Troller

M. et Mme Gérard Turpin

M. Olivier Varenne

Mme Ghislaine Vermeulen

M. et Mme Julien Vielle

M. et Mme Olivier Vodoz

Mme Bérénice Waechter

M. Gerson Waechter

M. et Mme Stanley Walter

M. Stanislas Wirth

M. et Mme Giuseppe Zocco

Membres institutionnels

1875 Finance SA

BCT Bastion Capital & Trust

FCO Private Office SA

Fondation Bru

Fondation de l'Orchestre

de la Suisse Romande

International Maritime Services Co. Ltd.

Lenz & Staehelin

Moore Stephens Refidar SA

Plus d'informations et le détail complet des avantages pour les membres du Cercle sur gtg.ch/cercle

Inscriptions

Cercle du Grand Théâtre de Genève

Gwénola Trutat

Case postale 44 1211 Genève 8 +41 22 321 85 77 (8 h-12 h)

cercle@gtg.ch

Compte bancaire

No 530290

Banque Pictet & Cie SA

Organe de révision

Plafida SA

Récital

Opéra

Récital Opéra

Stundytė

Aušrinė Stundytė

Aušrinė Stundytė

Didon & Énée

Didon & Énée

&

Soprano

Soprano

Hovrin, piano 2025 — 20h

Andrej Hovrin, piano

Opéra de Henry Purcell 20 au 26 février 2025

9 février 2025 — 20h

», « remarquable », incendiaire », c'est ainsi qu'on d'Aušrinė Stundytė.

« Sidérante », « remarquable », « incendiaire », c'est ainsi qu'on parle d'Aušrinė Stundytė.

Andrej Hovrin, piano 9 février 2025 — remarquable », ainsi qu'on d'Aušrinė Stundytė.

Retrouvez-là sur la scène du Théâtre dans une version semi-scénique d'Erwartung Schönberg.

Retrouvez-là sur la scène du Grand Théâtre dans une version semi-scénique d'Erwartung d'Arnold Schönberg.

Retrouvez-là sur la scène du Grand version d'Erwartung

IMPRESSUM

Directeur de la publication

Aviel Cahn

Rédaction

Chantal Cazaux

Christopher Park

Sabryna Pierre

Clara Pons

Traduction

Charlotte Gardner

Relecteur

Patrick Vallon

Opéra de Henry Purcell 2025

Opéra de Henry Purcell 20 au 26 février 2025

Avec son habituelle fantaisie surréaliste, la célèbre compagnie belge Peeping Tom, aux manettes de ce joyau du baroque, déploie un récit alternatif qui nous plonge dans les vertiges de la psyché de Didon.

son habituelle fantaisie la célèbre belge Peeping Tom, aux manettes ce joyau du baroque, un récit alternatif nous dans les de la psyché de Didon.

Avec son habituelle fantaisie surréaliste, la célèbre compagnie belge Peeping Tom, aux manettes de ce joyau du baroque, déploie un récit alternatif qui nous plonge dans les vertiges de la psyché de Didon.

Photo couverture

© Diana Markosian

Réalisation graphique

Sébastien Fourtouill

Impression

Atar Roto Presse SA

Ballet

Ballet

Beethoven 7

Beethoven 7

Beethoven

Chorégraphie de Sasha Waltz 13 au 16 mars 2025

Ballet invité

Khovantchina

Chorégraphie de Sasha Waltz 13 au 16 mars 2025

16 mars 2025

Ballet invité

Ballet invité

Figure majeure de la danse contemporaine, Sasha Waltz poursuit sa réflexion sur les utopies et les idéaux bafoués dans une chorégraphie inspirée et consacrée à la Symphonie n° 7 de Ludwig van Beethoven.

Grand Théâtre de Genève

Boulevard du Théâtre 11

Case postale 44 1211 Genève 8

Opéra de Modeste Nouvelle production 25 mars au Écrin parfait aux évocations

Modeste Moussorgski, Bieito achève avec Khovantchina tragique d'une éternellement

Figure majeure la danse contemporaine, Sasha Waltz réflexion sur les et les bafoués dans une chorégraphie inspirée à la n° 7 de Ludwig van

Figure majeure de la danse contemporaine, Sasha Waltz poursuit sa réflexion sur les utopies et les idéaux bafoués dans une chorégraphie inspirée et consacrée à la Symphonie n° 7 de Ludwig van Beethoven.

Standard

+41 22 322 50 00

Billetterie

+41 22 322 50 50

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