Supplément Habitat 2012-2013

HA B I TAT fêtes

10 conseils pour dresser sa table

reportage

une maison de rêve

2012/2013

N°3

guide

en bretagne les tendances déco d’intérieur

comment bien choisir sa cheminée

travaux la mode des stages de bricolage

Automne/hiver

Les travaux du jardin mois après mois

LE GROUPE DAVID,

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SOMMAIRE

Le Mensuel

habitat 2012-2013 automne/hiver

06.

intérieur

06. Une maison de rêve en pleine ville 14. Les tendances déco 2012/2013 18. Bien choisir sa cheminée ou son poêle 26. Dressing/placard Les clés d’un aménagement réussi

28. 10 conseils pour une table de fêtes réussie

34.

42.

30. Hi-Fi. Quelle sono pour quel son?

TRAVAUX

32. Mes gestes écolo pièce par pièce 34. J’ai testé un stage de bricolage 38. Choisir le bon isolant

EXTÉRIEUR

42. Automne/Hiver Les travaux du jardin mois après mois

Une version numérique de ce guide est disponible sur

www.lemensuel.com

Contact Scrib 30, rue Jean-Gougaud - 56000 Vannes tél 02 97 47 84 74 fax 02 97 47 84 75 e-mail communication@lemensuel.com directeur de la publication François Maumas coordination Thomas Dubois rédactrice Fanny Rousselin secrétariat d’édition Jérôme Herve direction artistique Thomas Dubois graphisme Coralie Choupeaux impression Etic - Laval - Imprimé sur du papier PEFC diffusion Scrib. commission paritaire (0511 I 89863), (1011 I 85567). Le Mensuel de Rennes et Le Mensuel du Golfe du Morbihan sont édités par Scrib, SAS au capital social de 15 036 €, 30 rue Gougaud, 56000 Vannes - Siret : 477 807 499 00033 - APE : 5814Z. Le Mensuel Habitat est un supplément gratuit des Mensuels.Toute reproduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation de l’éditeur. © 2012 SCRIB SAS. Ne pas jeter sur la voie publique. contacts publicité communication@lemensuel.com directeur commercial François Maumas morbihan Marie-Charlotte Cloerec, Matty Sène tél 02 97 47 84 74 ille-et-vilaine Xavier Hinnekint, Romain Jaiffrai, Cécile bonhommeau tél 02 99 79 04 65

crédits photo Photo de Une loyon Reportage loyon P18 slavun - Fotolia jcavale - Fotolia P20 mariesacha - Fotolia, D.R. P24 DiMmEr - Fotolia P26 lulu - Fotolia P28 nastazia - Fotolia P30 rottenman - Fotolia P34-36 F. Rousselin

P38 minicel73 - Fotolia P40 Sbrozova - Fotolia, D.R. P42 Gunnar Assmy - Fotolia

intéRieur

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

Une maison

REPORTAGE

de rêve

en pleine ville Sélectionnée pour le prix architecture Bretagne 2010, cette maison située à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) imprime un esprit résolument contemporain autour d’une superbe piscine.

A

Saint-Grégoire, à côté de Rennes, dans un quartier pavillonnaire, se cache une maison peu banale.

Sélectionnée pour participer au prix architecture Bretagne 2010, cette villa contemporaine a notamment la particularité d’intégrer… une piscine, véritable pièce extérieure ! Les architectes Pierre-Yves Garaud et Solen Duhamel, de l’agence Archi Concept, basée à Locminé et Vannes (Morbihan), ont su tirer le meilleur profit de la forme atypique du terrain. Particulièrement réussie sur un plan graphique, la maison est un assemblage de plusieurs volumes simples et distincts. Totalisant 160 mètres carrés, elle est construite sur deux niveaux couverts par des toitures terrasses et des toitures en zinc noir. Les propriétaires souhaitaient un jardin intime autour des principales façades orientées au sud et à l’ouest. Ses dimensions et son caractère clos lui confèrent la forme d’une véritable pièce extérieure, composée d’une piscine entourée d’une vaste terrasse. La chambre parentale se prolonge astucieusement en porte-à-faux au sud, au-dessus de la piscine, afin de protéger du soleil le coin repas situé au rez-de-chaussée. Pour un effet de contraste, un bardage vertical de type anthra-zinc habille la façade de l’étage qui est tournée vers l’ouest.

Le projet a dû respecter les contraintes d’urbanisme. Le retrait obligatoire est de cinq mètres par rapport à la rue. L’étage est en retrait d’un minimum de trois mètres des limites de propriété pour limiter les ombres portées sur le voisinage. L’angle nordest du terrain abrite une courette de stationnement, tandis que la façade du garage est perpendiculaire à la limite de propriété au nord. Le volume abritant le séjour au rez-de-chaussée et une partie des chambres à l’étage, est parallèle à la rue. Le porche d’entrée naît du croisement de ces deux directions pas tout à fait parallèles.

Pour les amateurs de rêve citadin, sachez que cette maison a coûté 300 000 € à ses propriétaires.

REPORTAGE

Les pièces de vie de la maison s’enroulent autour de la piscine et bénéficient d’une orientation favorable : sud et ouest.

Le salon bénéficie d’une vue imprenable sur le « jardin intérieur » et la piscine.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

L’escalier s’intègre parfaitement au style contemporain de la maison. Un tapis violet fait élégamment écho à un pan de mur de la même couleur.

REPORTAGE

L’espace de vie, sur parquet, intègre d’un côté la cuisine et le coin repas, de l’autre le salon. L’escalier est placé entre ces deux univers.

REPORTAGE

Côté rue, un enduit gris foncé a été utilisé pour associer les fenêtres de différentes pièces et donner de la légèreté à la façade de cette maison de ville.

Le contraste des deux façades -mur blanc d’un côté, bardage vertical anthra-zinc de l’autrevalorise particulièrement les volumes.

Astucieux : la chambre parentale placée en porte-à-faux au premier étage protège du soleil le coin repas situé au rez-de-chaussée.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

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Les tendances déco 2012/2013

Peinture, papier peint, moquette ou parquet : les revêtements muraux et de sol s’adaptent à tous les styles.

Zoom sur les dernières tendances déco.

La peinture en voit de toutes les couleurs

Les couleurs fraîches et optimistes ont la cote en matière de peinture. A oser dans les pièces de vie (cuisine, salon), les couleurs vives (griotte, lilas, orange, etc.) permettent de « pimenter la vie », et de créer des ambiances contrastées mais harmonieuses. Plus naturelles, les teintes terre ou beige sont aussi très tendance, à associer avec une pointe de gris ou de clémentine. Pour « se mettre au vert », les teintes pomme ou vert d’eau créent des ambiances acidulées ou zen, par exemple dans un salon. Dans les salles de bain, on peut oser le retour du grand bleu, azur, caraïbes ou indigo. De quoi recréer la fraîcheur marine et les embruns, dans un esprit de clarté et de pureté. Enfin, le rose tendre s’impose comme une autre tendance forte.

Particulièrement adapté à une chambre, on le choisira sobre, ton sur ton et délicat. Dans tous les cas, on oublie le monochrome et on n’hésite pas à mixer les couleurs : par pan de mur, voire en créant des effets de volume. A noter que le blanc pur reste également une valeur sûre.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

Des parquets pour tous les styles

Chaleureux, durable, facile d’entretien et sain, le parquet cumule les atouts. Il a aussi l’avantage de s’adapter à différents styles. En 2012/2013, la tendance est aux teintes grises, légèrement blanchies, qui conviennent tout particulièrement aux intérieurs contemporains et urbains ou à la décoration de style industriel. L’ambiance scandinave, teintes claires et matières naturelles, est également en vogue. Le parquet en chêne reste aussi à l’honneur, version brute ou miel, à choisir en lames larges de préférence. Pour une touche rétro, il peut bénéficier d’effets de matière (martelé, bombé, raboté, etc.).

Originalité garantie ! Plus contrastés, les parquets bruns et foncés mettent en valeur des murs clairs. Certains bois exotiques conviennent même aux pièces humides (cuisine, salle de bains). La finition huilée est la plus facile à vivre (les tâches ne pénètrent pas et il suffit d’huiler le parquet une fois par an). La finition vernie, plus brillante, est également très simple d’entretien mais craint les rayures.

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intéRieur à savoir Des chercheurs grenoblois ont mis au point un papier peint « anti-wifi », évitant de se faire pirater et permettant aux personnes électro-sensibles de se protéger des ondes. Le fabricant finlandais Ahlstrom, qui a acheté la licence exclusive, devrait le commercialiser en 2013.

Le papier peint se la joue fashion

S’il peut être bien pratique (en particulier pour recouvrir des murs pas très lisses), le papier peint peut aussi être franchement hype. Démonstration avec six ambiances proposées par l’A3P (association pour la promotion du papier peint).

Archi Zen est une tendance minimaliste qui joue de la matière brute : peaux grainées, planches usées, bétons bruts, chaux ferrées.

Les tons sont denses : bois brûlé, gris ardoise ou cendre. La lumière s’accroche sur les reliefs. Le papier peint se veut plus vrai que nature.

Folk Design s’inspire de motifs simples et naïfs, presque enfantins, des dessins abstraits aux couleurs fraîches qui évoquent une prairie fleurie. Des papiers peints qui naviguent entre design et tradition.

Invitation à la sérénité, New Geisha est un mélange de modernité et de tradition aux accents japonisants.

Les dessins délicats sont inspirés des kimonos de geisha : fleurs stylisées et motifs ethniques. Les tons éclatants (orangés, bleus émeraude) contrastent avec les ors et les bruns.

Plus fun, Back to Memphis mise sur des papiers peints très graphiques, avec une juxtaposition de rayures fines et larges, de petits motifs géométriques et de grands dessins au trait. Les couleurs sont vives, voire fluo, soulignées de noir.

Un hommage aux années 80.

2013 consacre aussi le retour de l’art psychédélique, avec des papiers peints aux puissants effets optiques. Les couleurs saturent, les lignes dansent, les dessins bougent sur les murs !

Lumière Noire joue la carte obscure, avec des papiers peints étranges imprimés de têtes de mort ou de courbes infernales.

Une tendance vénéneuse, avec des velours mats, des noirs laqués, des ultra-violets.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

La moquette poursuit son come-back

Jadis has-been, la moquette poursuit son retour au sein de nos habitats. Les fabricants ont modernisé leur offre, avec de nouvelles textures, davantage de confort et de respect de l’environnement. Ainsi, cette moquette blanche (Balsan) se décline en 20 graphismes différents. Elle est traitée aux ions argent pour agir naturellement contre les acariens et les bactéries. Chez Ideal, la collection Rockfeller est inspirée de monuments tels que le pont de Brooklyn, en qualité tuft structurée 3 D.

intéRieur à savoir Le rendement est le rapport entre l’énergie consommée et l’énergie restituée, exprimées toutes deux en kilowatts.

Avec un rendement de 50 %, 10 kW produisent 5 kW.

Bien choisir

sa cheminée ou son poêle Se chauffer au bois est ultra tendance, écologique et, parfois, économique. Cheminées et poêles sont aussi des éléments de déco à part entière. Tout pour faire le bon choix.

La cheminée à foyer ouvert

Les inserts et foyers fermés

+ -

Bon rendement énergétique, sécurité, crédit d’impôt.

Décorative, conviviale

Mauvais rendement, ne donne pas droit au crédit d’impôt, sécurité. Prix : de 500 à 5 000 € (hors pose) La cheminée à foyer ouvert, qui existe depuis la nuit des temps, reste le must pour profiter de la beauté des flammes, du crépitement et de l’odeur du feu. Décorative, conviviale, elle n’a qu’un défaut, de taille : elle n’est pas assez puissante pour être utilisée comme mode de chauffage à part entière.

85 % de la chaleur produite est perdue dans le conduit d’évacuation. D’ailleurs, elle n’est pas concernée par le crédit d’impôts de l’État. Un récupérateur de chaleur peut être installé dans le grenier, pour redistribuer l’air chaud dans les autres pièces de la maison.

Il existe de nombreux modèles de cheminées à foyer ouvert, du plus classique à la plus design, de la plus petite à la plus grande, centrale ou encastrée au mur.

Pour s’assurer son bon fonctionnement, le conduit est un élément majeur à prendre en compte. C’est lui qui détermine le tirage, c’est-à-dire la capacité à évacuer les gaz de combustion tout en apportant de l’air extérieur neuf. Les dimensions du conduit doivent être proportionnelles à la taille de la cheminée.

La section minimale imposée par la loi est de 20 cm x 20 cm.

Mais l’usage veut que le volume du conduit soit 1,5 à 2 fois supérieur au volume du foyer pour les petites cheminées et 1 à 1,5 fois supérieur pour les grandes cheminées. Pour éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, il est impératif d’entretenir le conduit au moins une fois par an.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

+ -

Prix : de 1 000 à 5 000 € (hors frais de pose).

Les inserts et cheminées à foyer fermé chauffent six à sept fois plus qu’un foyer ouvert traditionnel (rendement énergétique jusqu’à 70 %). Contrairement aux modèles ouverts qui laissent la chaleur s’échapper à travers le conduit, elles disposent en effet d’une vitre ou d’une porte qui emprisonnent les calories. Autres atouts : une faible consommation de bois, une sécurité parfaite (pas de projection). Associant convection et rayonnement, les inserts et foyers fermés fonctionnent grâce à des bouches d’aération situées à la base du caisson, qui réchauffent les parois mais aussi l’air, ce dernier étant ensuite diffusé dans la pièce.

L’insert, qui ressemble à une sorte de four en fonte ou en acier fermé par une vitre en vitrocéramique, est une excellente solution dans le cadre d’une rénovation puisqu’il peut être placé dans une cheminée existante.

Dans le cas d’une construction, la meilleure solution reste le foyer fermé car l’installation est créée de toutes pièces. Il s’agit en fait de gros poêles habillés d’une cheminée avec jambage, hotte, etc. Le foyer fermé offre les mêmes atouts que l’insert : sécurité, feu longue durée, crédit d’impôt.

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intéRieur à savoir Le bilan carbone de la combustion du bois est neutre. Ses émissions de CO2 sont compensées par le CO2 nécessaire à la croissance de l’arbre qui a produit les bûches.

Les poêles à bois

+

+

Ecologique, esthétique, confort, peut-être déménagé.

Esthétique, ne nécessite pas de conduit, pas d’odeur, prix d’achat attractif.

Coût pour les plus performants.

Prix : de 500 à 10 000 € (hors frais de pose).

Ne chauffe pas, pas de crédit d’impôt, carburant cher.

Prix : de 500 à 2 000 €.

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Les poêles fonctionnent comme les inserts et les foyers fermés : ils brûlent le bois et récupèrent les gaz de combustion. La chaleur diffusée est douce. Les appareils alimentés par des bûches classiques affichent des rendements entre 40 et 80 %. Plus pratiques, ceux fonctionnant avec des granulés (pellets) peuvent dépasser les 80 %. Une vis sans fin permet un approvisionnement automatique. Proposés entre 1 000 et 6 000 €, les poêles à granulés nécessitent peu d’entretien et sont particulièrement propres.

Les poêles dits de masse sont fabriqués avec des matériaux réfractaires, permettant d’accumuler la chaleur et de la restituer lentement, ce qui offre des performances particulièrement élevées. Ce sont les plus chers : autour de 10 000 €. Les autres poêles viennent plutôt en complément d’un système de chauffage traditionnel.

Côté look, l’éventail est large : fonte pour un style traditionnel, habillage de métal pour plus de modernité.

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La cheminée au bioéthanol

Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

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La cheminée au bioéthanol connait un succès fou dans les hôtels branchés… et les logements design.

Ses atouts : elle est particulièrement esthétique et elle s’installe n’importe où car elle ne nécessite pas de conduit. En outre, elle existe sous de nombreuses formes. Chacun peut trouver son bonheur ! Revers de la médaille, elle ne chauffe pas et n’ouvre donc pas droit au crédit d’impôt. Elle fonctionne avec du bioéthanol, que l’on verse dans le réservoir de la cheminée. Résultat : pas d’odeur, pas de suie, pas de fumée. Le prix d’achat est également très attractif.

Mais attention, le carburant est bien plus onéreux que le bois (2 € le litre environ).

photo : © steve mcCurry / magnum photos

Belgique, Luxembourg, Espagne, Italie - 9,90 € / Allemagne - 12,50 € / Suisse 16 FS / Canada - $C9,50 / DOM - 10,90 € / Maroc - 120 MAD / Tunisie - 13,50 TND

100 photos de steve McCURRY pour la liberté de la presse

n°40 automne 2012

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chauffée avec un système aérothermique et accompagnée d’abris esthétiques (de quoi réduire sa facture d’électricité et surtout en profiter toute l’année). Car la qualité ne doit pas occulter l’intégration esthétique. « La qualité bactériologique d’une piscine est essentielle », explique Jacques Gougeon.

D’ailleurs, le système de filtration qu’il propose est trois fois plus efficace que les matériels standards. Le bassin est mis en valeur par des plages en bois et en pierre.

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intéRieur Attention aux proportions Si la cheminée ou le poêle est trop gros, on ne verra que lui ! En outre, la chaleur dégagée sera sans doute trop importante. A l’inverse, trop petit, il passera inaperçu et ne chauffera pas assez.

La cheminée au gaz

+ -

Propre, facile à installer, peu onéreuse.

Pas de crédit d’impôt, n’offre pas le même plaisir du feu qu’une cheminée traditionnelle.

Prix : de 1 000 à 3 000 €.

Les cheminées au gaz constituent une alternative intéressante pour ceux qui veulent profiter des avantages d’un feu de cheminée, sans en avoir les inconvénients (corvée de bois, fumée, refoulement).

Les flammes qu’elles dégagent sont dorées, comme celles d’un feu de bois (alors que le gaz dégage en principe une flamme bleue). Elles font rougir des bûches en céramique qui créent parfaitement l’illusion. Ces cheminées sont alimentées soit par le gaz de ville si la maison est reliée au réseau, soit par des bouteilles de gaz liquide. A la différence des systèmes au bioéthanol, elles chauffent bien. Propres, sûres, faciles à installer, accessibles en termes de prix, elles ne sont pas aussi conviviales qu’une cheminée traditionnelle et n’ouvrent pas droit au crédit d’impôt.

Profiter du crédit d’impôt

Bien choisir son bois

Les feuillus durs (chêne, hêtre, charme, châtaignier) sont les plus appréciés pour le chauffage domestique. Les résineux et les feuillus tendres (peuplier, saule) peuvent aussi convenir. Ils brûlent plus vite et dégagent de la chaleur plus rapidement. Attention, les résineux ont tendance à encrasser les conduits de cheminée. Le pouvoir calorique d’un bois sec (20 % d’humidité) est deux fois supérieur à celui d’un bois fraîchement coupé. Ce dernier doit donc être stocké au minimum un an dans un lieu sec et ventilé pour offrir de bonnes performances. Si vous achetez votre bois, faites-le au printemps : les prix sont moins élevés. N’employez pas de bois traité ou issu de vieux meubles. Ils risquent de dégager des émissions polluantes et toxiques.

Les équipements fonctionnant avec des énergies renouvelables ouvrent droit à un crédit d’impôt. Cheminées et poêles sont donc concernés s’ils assurent des fonctions de chauffage et portent le label Flamme Verte (qui garantit un rendement minimum de 70 %). Montant du cadeau fiscal en 2012 : 15 % du prix des appareils s’il s’agit d’une installation neuve (c’est le cas lorsque vous faites construire), 25 % si vous remplacez un matériel ancien. Plafond : 16 000 € pour un couple. Il faut impérativement passer par un installateur.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

intéRieur à savoir Vive les accessoires ! Tringle escamotable, porte-pantalons, range-cravates, éclairage automatique, etc...

Ce sont souvent eux qui feront toute la différence (en termes de confort… comme de prix !)

Dressing/placard

les clés d’un aménagement réussi Envie de rationaliser un peu le rangement de vos vêtements ? Voici les trois bonnes questions à vous poser avant de vous lancer dans la réalisation d’un dressing ou d’un placard.

Qu’est-ce que je veux ranger ?

C’est LA question à se poser avant de démarrer. Est-ce que je souhaite juste ranger mes vêtements, ceux de toute la famille ou encore pouvoir y cacher également valises et autres objets encombrants ? Listez précisément tout ce que vous souhaiteriez pouvoir mettre dans ce nouveau rangement et déterminez, en mètres linéaires, la largeur de penderie, d’étagères et de tiroirs nécessaires. Pour donner un ordre d’idées, il faut prévoir un encombrement de 170 cm de hauteur et au minimum 40 cm de largeur pour une robe, 80 cm de hauteur et 30 cm de largeur pour un pantalon sur cintre. Enfin, pour une pile de tee-shirts ou de chemises, prévoyez environ 50 cm de hauteur et de 30 à 50 cm de largeur (en fonction de votre façon de plier !).

Quelle surface puis-je consacrer à ce rangement ?

La superficie minimum d’un dressing fermé (en « U », avec des rangements sur deux côtés, ou en « L », avec des rangements sur trois côtés) doit être de quatre à cinq mètres carrés pour pouvoir en profiter vraiment. Comptez même six mètres carrés, si vous souhaitez pouvoir vous changer à l’intérieur. Si vous ne disposez que de deux à quatre mètres carrés, optez plutôt pour de grands placards. Sachez qu’il faut prévoir une profondeur totale de 60 ou 65 cm pour un placard confortable (en incluant la place prise par les portes coulissantes) et qu’en dessous de 40 cm de large, vous ne pourrez rien ranger du tout ! Les sous-pentes seront plus compliquées à meubler qu’une pièce dont la hauteur sous plafond est normale.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

Quel est mon budget ?

C’est aussi une question essentielle. Les modules standards (en grande surface de bricolage ou dans les magasins d’ameublement) sont bien sûr les plus économiques : de 150 à 500 € le mètre linéaire. Pour un dressing sur mesure posé chez vous, comptez au minimum 1 000 € le mètre linéaire d’aménagement (hors portes et pose éventuelle de cloisons). Pour un placard sur mesure, les prix démarrent à environ 800 € le mètre linéaire (toujours hors portes). Pour une porte sur mesure posée, comptez au minimum 500 € le mètre linéaire en miroir, 1 000 € en verre laqué.

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10 conseils pour une table de fêtes réussie Les fêtes de fin d’année approchent, et avec elles, l’envie d’une décoration d’exception pour sa table !

Dix trucs pour allier originalité et praticité.

1

J’y vais mollo sur la couleur. N’allez pas au-delà du classique rouge et vert. Le blanc associé à une seule autre couleur (doré, argenté, gris, rouge, etc.) sera souvent plus chic.

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Je choisis un thème. L’option de la décoration traditionnelle reste une valeur sûre. Cependant, vous pouvez aussi opter pour plus d’originalité : déco « écolo » (vert & blanc, avec des branchages ou des pommes de pin), baroque (pourpre & noir, avec des plumes et des perles), « ethnique » (avec des tons chauds), etc.

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Je m’adapte au nombre de convives.

Les contraintes ne sont pas les mêmes si vous êtes 4 ou 25 à table. Dans le premier cas, c’est peut-être le moment de ressortir la vaisselle héritée de l’arrière-grand-mère et qui ne passe pas au lave-vaisselle. Dans le second cas, les assiettes jetables et les serviettes en papier sont sans doute une option à considérer.

Je pense pratique. Si j’en ai la possibilité, je prévois une desserte à côté, pour poser les bouteilles ou les plats vides et limiter les allers-retours avec la cuisine.

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Je laisse parler ma fibre créative. Je marque les prénoms des convives sur des boules de noël (utilisez un stylo spécial) et je m’essaie au pliage de serviettes. C’est le bon moment pour me lancer !

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Je soigne les détails. Porte-noms, ronds de serviette, menus écrits à la main, voire petits cadeaux (tickets de loterie, objet personnalisé, mini-plante, etc.), seront autant d’attentions appréciées par vos invités.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

Je n’oublie pas les enfants. Ils peuvent aider à mettre la table et surtout à la décorer. Donnez-leur de petites paillettes ou étoiles à disposer sur la nappe, des gommettes à coller sur les marque-places. Les plus grands écriront les menus. L’idéal : prévoir une table rien que pour eux. Ils seront ravis.

Je mise sur un éclairage d’exception.

Les bougies ou photophores créent une ambiance intime et font toujours leur petit effet… à peu de frais !

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Je choisis bien mon centre de table. Celuici ne doit pas empêcher les convives de se voir et de discuter. Par conséquent, je privilégie un centre de table bas et pas trop encombrant.

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Attention à la table. Si vous avez utilisé des tables d’appoint (genre tréteaux et planches) vérifiez que celles-ci sont suffisamment solides.

Le truc en plus L’idéal est d’assortir les

couleurs de la table à celles de la déco du sapin.

intéRieur

Hi-fi.

quelle sono pour quel son ?

Vous avez décidé d’investir dans un système audio pour la maison ?

Zoom sur les critères à considérer avant d’acheter un amplificateur ou des enceintes.

Choisir son amplificateur

C’est le cœur du système audio. Son rôle est double : décoder les signaux issus des sources (lecteur CD ou DVD, lecteur MP3, etc) et les amplifier vers les enceintes. L’ampli Hi-fi. est dédié à la reproduction d’un son de qualité. De son côté, l’ampli Home Cinema est le centre névralgique d’une installation audio/vidéo autour d’un téléviseur, d’enceintes et de lecteurs.

Quelle puissance ?

Plus l’amplificateur sera puissant, plus il sera adapté pour alimenter des enceintes à faible rendement (< 90dB) ou à de grands espaces. La puissance nécessaire dépend essentiellement de la taille de la pièce dans laquelle le Home Cinéma va être installé.

La puissance (en Watts) peut être exprimée RMS (efficace) ou DIN (maxi). Seule la puissance RMS est importante.

Choisir ses enceintes

Pour la Hi-fi., avec un son en stéréo, il suffit d’une enceinte gauche et d’une enceinte droite. Elles sont identiques et peuvent prendre différentes formes.

Le format colonne présente un très bon rapport encombrement au sol / qualités acoustiques. Pour le Home Cinéma, il faut des enceintes frontales (droite et gauche), une enceinte centrale, des enceintes arrière (droite et gauche, souvent de forme « bibliothèque »), ainsi qu’un caisson de grave, soit classiquement cinq enceintes et le caisson (installation dite 5.1).

Les formats

Les signaux d’entrée utilisés pour le Home Cinéma sont numériques et comportent beaucoup plus d’information qu’en stéréo.

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Le Mensuel habitat n°3 édition Automne/Hiver 2012

Le premier chiffre indique le nombre de canaux. Le « .1 » correspond au caisson de basse.

• Le format 2.1 comprend deux enceintes et un caisson de basse. Il est économique, d’un faible encombrement et simple d’installation.

• Le format 5.1 comprend une enceinte centrale, deux enceintes frontales et deux enceintes arrières (Surround). C’est actuellement le type d’installation le plus fréquent.

• Le format 6.1 permet l’ajout d’une autre enceinte positionnée à l’arrière entre les deux enceintes d’effets arrière (Surround).

Cela concerne les décodages Dolby Digital EX et DTS ES (6.1).

• Le format 7.1 permet l’ajout d’une paire d’enceintes latérales ce qui correspond aux enregistrements en THX Surround EX. Il est adapté aux très grands espaces.

www.lemensuel.com

TRAVAUX à savoir Le chauffage représente jusqu’à 70 % de la consommation énergétique, l’eau chaude sanitaire environ 15 %, la cuisson 5 %, l’éclairage et les autres appareils électriques 10 %.

Mes gestes écolo pièce par pièce

Préserver la planète tout en faisant des économies, c’est possible !

Le point sur des bonnes habitudes toutes simples, à adopter d’urgence à la maison.

Chambre • Je règle le chauffage à 16°C et pas plus (19°C dans les autres pièces, 21°C dans la salle de bains). 1°C en moins diminue de 7 % ma consommation énergétique.

• J’éteins les lumières dès que je quitte la pièce.

• J’aère 5 à 10 minutes par jour maximum, radiateurs éteints.

Cuisine • A l’achat, je privilégie les équipements électroménagers (réfrigérateur, congélateur, etc.) les moins énergivores : classe A, A+, voire A++. J’oublie mes envies de frigo américain, très design mais aussi très gourmand.

• Je règle le thermostat de mon réfrigérateur sur 4°C. Chaque degré de moins, c’est 5 % de consommation en plus.

• Je dégivre régulièrement mes appareils de froid (réfrigérateur et congélateur). 4 mm de givre suffisent à doubler la consommation.

• Je vérifie la position de mon réfrigérateur. Il doit être placé loin d’une source de chaleur (fenêtre plein Sud, radiateur) et non collé au mur pour laisser l’air circuler.

• J’utilise le lave-vaisselle (bien rempli) plutôt que de faire la vaisselle à la main.

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• Je mets un couvercle sur ma casserole d’eau bouillante. Maintenir 1,5 litre d’eau en ébullition sans couvercle consomme… quatre fois plus !

• J’investis dans des plaques à induction : elles consomment 30 % d’énergie de moins que les plaques vitrocéramiques.

• Je trie les emballages et pour cela j’installe plusieurs poubelles.

• Je choisis les produits avec le moins d’emballage possible et je préfère les gros contenants. Sur les 440 kg d’ordures ménagères produites annuellement par chaque Français, 40 % sont constituées d’emballages.

• Je récupère l’eau de rinçage des légumes pour arroser les plantes.

• Je réchauffe les aliments au micro-ondes plutôt qu’au four classique.

Il consomme cinq fois moins d’énergie !

Jardin • J’installe un composteur pour mes épluchures de légumes, mon marc de café, etc.

Et hop, 30 % de déchets en moins ! En plus, je fabrique mon propre compost. En immeuble, il suffit de demander à la copropriété d’installer un composteur collectif, c’est souvent possible.

• J’opte pour un récupérateur d’eau de pluie.

• J’arrose plutôt le soir (moins d’évaporation qu’en journée).

• Je mets du paillis autour de mes plantations pour éviter la déperdition d’eau.

Buanderie

Boite aux lettres • Je colle un autocollant « stop pub » sur ma boîte aux lettres. Une famille reçoit en moyenne 40 kg d’imprimés par an, qui ne seront la plupart du temps pas lus…

Salon • Je coupe les appareils en veille (TV, lecteur DVD, etc.). Cela correspond à une économie de 15 à 50 € par an. En France, l’énergie consommée par les appareils en veille correspond à celle d’une grande ville.

• Je dépoussière les ampoules : c’est jusqu’à 40 % de flux lumineux gagné !

• Je privilégie les ampoules à basse consommation (75 % d’énergie en moins par rapport à une ampoule classique).

• J’évite les abat-jour, surtout foncés (ils absorbent jusqu’à 50 à 80 % de la lumière), et les rideaux trop occultants.

• Je mets des plantes dépolluantes pour humidifier l’air, pour lutter contre l’odeur du tabac...

• Je trie mon linge pour choisir le programme le plus adapté. Un cycle à 30°C consomme trois fois moins qu’à 90°C. • Je ressors mon bon vieil étendoir et je limite l’utilisation du sèche-linge.

• Je règle la température du chauffe-eau à 50 ou 60°C plutôt qu’à 80°C. • Pour le ménage, j’évite les lingettes. Je mise plutôt sur un chiffon microfibre et des nettoyants « verts ».

Salle de bain + WC • J’installe un mousseur (également appelé aérateur ou économiseur d’eau). Il va réduire le débit du robinet ou de la douchette sans que je m’en aperçoive.

L’investissement est faible (5 € environ pièce). Au final, c’est 40 % d’eau consommée en moins.

• Je vérifie de temps en temps les joints. Un robinet qui goutte, c’est 5 000 à 20 000 litres d’eau qui disparaissent dans la nature.

• Je prends une douche (50-80 litres) plutôt qu’un bain (150-300 litres).

• Je coupe le robinet quand je me brosse les dents. Ouvert, c’est 12 litres par minute qui se perdent bêtement.

• Je choisis une chasse d’eau à deux réservoirs (3 à 6 litres contre 6 à 12 pour une chasse d’eau classique).

• Si cela n’est pas possible, je rajoute une brique ou une bouteille d’eau remplie de sable dans le réservoir.

• Je chasse les fuites ! Un petit filet d’eau qui s’écoule en permanence dans les toilettes correspond à 500 litres gaspillés chaque jour…

• J’utilise du papier WC recyclé.

• Version écolo pure et dure, j’opte pour des toilettes sèches. L’eau est remplacée par des copeaux et vos toilettes vous fourniront du compost gratuitement. Pour les audacieux !

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TRAVAUX

J’ai testé

un stage de bricolage Le bricolage a le vent en poupe et les grandes surfaces proposent des cours pour les amateurs. Qui est concerné et qu’y apprend-on exactement ?

Test dans une grande enseigne à côté de Vannes.

Samedi 25 août, 9 h 30, dans une grande enseigne de bricolage aux portes de Vannes. Le parking accueille ses premiers clients. Parmi eux, figurent six participants au cours « Les bases du bricolage ». Ils sont accueillis dans une salle spécialement dédiée, avec outils à profusion, petits box pour s’entraîner et atelier décoré avec goût. Gwénaël Le Floch, artisan spécialisé en menuiserie et couverture, sera le formateur. Autour d’un café, il questionne les six participants, deux hommes et quatre femmes, sur leurs motivations. « Je suis sur le point d’acheter une maison, alors je me renseigne », explique Bénédicte. Idem pour Julien, qui a acheté une maison neuve et « ne veut pas faire de bêtises ». Chiara, elle, fait construire et met déjà la

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main à la pâte. D’autres recherchent surtout des conseils pour le quotidien. « Je veux apprendre à faire du travail propre », annonce Philippe. Jeannine, qui a déjà suivi avec enthousiasme les stages carrelage et peinture, veut « savoir se débrouiller sans avoir à faire appel au dépanneur du coin ». Quant à Marie, elle annonce tout de go : « Je n’y connais rien ! Je voudrais savoir faire des bricoles de base, comme fixer une tringle à rideaux ».

Pendant 1 h 30, Gwénaël va présenter les outils.

Meuleuse, scie sauteuse, visseuse, perforateur, scie circulaire, pince à cheville, scies égoïne, à main ou à métaux… toute la panoplie du parfait bricoleur y passe.

Détendue, l’ambiance est aussi interactive. Gwénaël livre ses astuces : « Choisir une lame inversée

www.ofic-immo.com

TRAVAUX à savoir 85 % des Français bricolent et deux tiers des femmes ne rechignent pas à un petit chantier.

pour la scie sauteuse afin d’éviter les éclats », « préférer un perforateur avec mandrin SDS plutôt qu’une visseuse dévisseuse à percussion », « prendre des forêts à métaux pour percer de l’aggloméré », etc. Les consignes de sécurité sont aussi rappelées : « Toujours débrancher un appareil électrique avant de le manipuler ». Chacun peut toucher, poser des questions.

La démonstration de la pince à cheville Molly rencontre un franc succès. Idéale pour fixer un crochet ou une vis dans un matériau creux. « Génial, ça c’est un vrai bricolage pour filles ! », se félicite une participante, pressée d’installer un porte-manteaux dans sa salle de bains. Les bases de la plomberie sont aussi abordées.

Gwénaël montre comment réparer un robinet qui fuit avec une clé à molette. Là encore, les conseils pratiques sont au rendez-vous : « Ne jamais serrer un flexible avec une clé », « purger les autres robinets afin de diminuer la pression avant de travailler »…

11 h, c’est la pause café - petits gâteaux. Ensuite, on passe aux choses sérieuses. Chacun est libre d’essayer l’outil qu’il souhaite. Et là, les difficultés commencent ! La scie ne coulisse pas si bien dans la boîte à onglets. Gwénaël montre le bon geste. La visseuse refuse obstinément de visser. Finalement, il s’avère qu’elle était restée en position… dévisseuse !

Petit à petit, chacun s’essaie à la pose d’une étagère, à la découpe d’une planche ou à la fameuse pince à

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cheville Molly. Les gestes ne sont pas encore ceux de vrais « pro » mais au moins, chacun ose se lancer. L’effet de groupe rassure. A 12 h 30, c’est l’heure de se dire au revoir. Les bricoleurs en herbe repartent la tête chargée. « Heureusement que j’ai pris des notes ! », s’amuse Jeannine. En trois heures, personne ne peut devenir un vrai professionnel. Cependant, le cours est une bonne occasion de se renseigner sur le matériel à acquérir, les erreurs de base à ne pas commettre, et surtout d’essayer dans un cadre rassurant. Avis aux amateurs !

Existe-t-il un participant type à un cours de bricolage ?

Selon les personnes interrogées, les cours de bricolage délivrés par les enseignes accueillent beaucoup de femmes, qui possèdent du matériel à la maison mais dont le mari ne bricole pas. Certains cours sont spécifiquement dédiés aux enfants de 5 à 10 ans.

Combien coûte un cours ?

Entre 15 et 25 € pour trois heures, 50 € pour un stage de six heures. Les cours de carrelage semblent être les plus demandés. Ceux sur la pose de parquet, le béton brut, les peintures à effet ou le « coaching déco » marchent aussi très bien.

TRAVAUX à savoir Chaque matériau possède un coefficient de conductivité thermique exprimé en watt par mètre par kelvin (W/m.K).

Plus ce coefficient est faible, plus le matériau est considéré comme isolant.

Choisir

le bon isolant L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas ! Pour éviter de se ruiner en chauffage, rien ne vaut une bonne isolation.

Zoom sur les produits disponibles, leurs plus et leurs moins.

Avant de commencer, précisez bien votre cahier des charges : budget, confort visé, type de travaux (neuf ou rénovation), pièces concernées (ensemble de la maison ou combles par exemple), volonté environnementale, etc. Quel que soit le matériau retenu, ne vous arrêtez pas à son nom. Les caractéristiques peuvent être très différentes d’une référence à l’autre, même si c’est le même matériau. La qualité de pose est un paramètre essentiel. Gardez aussi en tête qu’il est souvent pertinent de mixer différents types d’isolants selon l’usage souhaité (produits à souffler pour des combles perdus, rouleaux ou panneaux pour les murs). La résistance thermique (coefficient R) doit être plus élevée sur le toit que sur les murs (le double).

En France, les laines minérales sont, de loin, les isolants les plus utilisés. Selon la FILMM (syndicat professionnel des fabricants de laines minérales), elles sont présentes dans 90 % des logements de l’Hexagone. Les polystyrènes et mousses viennent derrière. Autres produits disponibles, les isolants dits « naturels » : le chanvre, la laine de mouton, la ouate de cellulose, les plumes, la laine de bois, etc.

Laines minérales : un bon rapport qualité/prix

Les laines minérales ont de nombreux avantages à mettre en avant, à commencer par leur rapport qualité/prix. Leur ancienneté sur le marché (30-40 ans pour la laine de roche, 100 ans pour la laine de verre) joue également en leur faveur. Elle offre un certain recul et les fabricants ont eu le temps d’améliorer leurs produits en termes de performances et de facilité de pose (produits enveloppés d’une membrane douce par exemple). Les fabricants mettent également en avant le faible impact environnemental de ces produits. La laine de roche se caractérise par de meilleures performances acoustiques et une protection contre les incendies. Plus dense que la laine de verre, elle est également particulièrement indiquée pour les sols ou sous l’étanchéité d’une toiture terrasse. La laine de verre, plus souple et moins résistante au tassement, conviendra mieux aux murs. Elle est aussi globalement plus facile à poser. Du côté des inconvénients, les laines minérales ne sont pas très agréables à manipuler car elles provoquent des démangeaisons. Leurs détracteurs pointent également des risques éventuels pour la santé.

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TRAVAUX à savoir Mentionnée sur les produits certifiés, la résistance thermique « R » se calcule en divisant l’épaisseur « e » par le coefficient de conductivité thermique « » du matériau. R = e / . Plus R est grand, plus le matériau est isolant.

Produits alvéolaires : gare au feu

Les produits alvéolaires, polystyrène ou polyuréthane par exemple, ont également fait leurs preuves depuis longtemps. De par leur résistance mécanique, ils supportent mieux la compression (planchers, toits terrasses, etc.). Ils conviennent aussi à une isolation par l’extérieur. Chaque type de produit possède par ailleurs des caractéristiques propres. Le polystyrène extrudé possède une excellente résistance mécanique à la charge, il n’est pas sensible à l’eau mais n’apporte rien au niveau acoustique. Le polystyrène expansé classique (blanc) est plus économique mais moins bon en thermique. Enfin, le polystyrène expansé graphité (gris) est performant à la fois thermiquement et acoustiquement. Gros point noir de tous ces produits : leur mauvaise résistance au feu. En cas d’incendie, ils dégagent des émanations toxiques, parfois mortelles.

En cas de contrainte d’espace, les isolants minces constituent une option à creuser.

Ils sont constitués d’une ou plusieurs couches de feuilles d ’aluminium ou aluminisées de quelques micromètres d’épaisseur et comprennent des couches intermédiaires de différentes natures : mousse souple ou feutre d’origine animale, végétale ou de synthèse, polyéthylène à bulles. Globalement, ils sont moins performants qu’un isolant plus épais mais s’adaptent aux petits espaces et sont faciles à poser.

Isolants naturels : la touche écolo

Plumes, mouton, chanvre, laine de bois : ces éco-matériaux s’intègrent avec bonheur à des projets soucieux de l’environnement. Ils ne nécessitent pas de protection (masque, gants ou vêtements adaptés) et sont faciles à poser par soi-même. Ils peuvent aussi respecter une certaine cohérence dans le projet. La laine de bois, très performante (en hiver comme en été et sur le plan phonique), se marie particulièrement bien avec une maison à ossature bois. Côté inconvénients : un prix élevé, parfois un manque de garanties et des soucis de disponibilité. A noter qu’ils sont parfois additionnés de produits nettement moins écolos, comme les sels de bore, aux propriétés anti mites.

Cela concerne notamment la laine de mouton. Les rongeurs peuvent aussi apprécier ces isolants moelleux (au même titre que la laine de verre, d’ailleurs). Vérifiez que des grilles anti rongeurs sont présentes et bien positionnées.

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Automne / hiver

Les travaux du jardin mois après mois Avec le froid, le jardin va peu à peu se mettre en sommeil… mais pas le jardinier !

Mémo pour ne rien oublier et bien préparer la venue du printemps.

OCTOBRE

NOVEMBRE

DECEMBRE

Je récolte pommes, poires, raisins, potirons.

Je récolte la mâche et les derniers légumes racines ainsi que les choux de Bruxelles.

Je récolte endives, betteraves, poireaux et choux.

Je rentre les plantes fragiles dans la maison ou le garage.

Je tonds une dernière fois le gazon.

Je retourne les terrains restés libres et leur apporte du compost.

Je plante les arbres fruitiers.

Je plante bruyères, chrysanthèmes, pensées et bulbes printaniers (crocus, narcisse, tulipe, etc.)

Je plante les arbres fruitiers, les arbres et les arbustes (camélias, rosiers, etc.).

J’élague et je taille les arbres.

Je protège les plantations avec un paillis ou un voile d’hivernage.

Je désherbe les plates-bandes.

Je poursuis mes plantations d’arbres et arbustes.

J’enlève la mousse des arbres avec une brosse.

Je vidange les canalisations d’arrosage et je rentre les tuyaux.

JANVIER

FEVRIER

MARS

Je plante primevères, pensées et bruyères.

Je prépare le sol pour les futurs semis.

A la maison, je mets de l’engrais à mes orchidées.

Je nettoie mes planches de fraisiers : j’enlève les feuilles mortes et les mauvaises herbes.

Je plante les premières pommes de terre, l’ail, les oignons, les échalotes et les fraisiers en godet.

Je peux poursuivre les plantations d’arbres fruitiers.

En fin de mois, s’il fait doux, je plante échalotes, oignons et ail.

Il est encore temps de planter arbres et arbustes.

Je taille les arbres et arbustes à floraison estivale avant le départ de végétation.

Je peux envisager de semer une nouvelle pelouse.

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Si j’ai un abri, je peux commencer les semis : salades, choux, poireaux, betteraves, radis, carottes, etc.

Je bêche et nettoie tous mes massifs.

Je plante les rosiers, ainsi que les arbres et arbustes à feuilles caduques.

Je sème les capucines, les œillets, les giroflées et les pois de senteur.

Je sème ma pelouse.