Go Out! n°104 Octobre 2022

en vue de la rive gauche

lieux vivre

Le Floris est un lieu évolutif qui s’adapte aux envies de ses clients (particuliers comme entreprises) tout au long de la journée et jusqu’au soir : avec son imprenable vue sur le lac Léman Le Floris offre un environnement unique aux portes de Genève. Résolument moderne, il se décline en plusieurs espaces proposant autant de concepts différents et d’ambiances variées que ce soit pour un déjeuner d’affaires, un dîner romantique ou festif, un brunch en famille ou, simplement, pour boire un café en télétravaillant.

Animé par un sens aigu du raffinement notre chef Philippe Audonnet présente aux convives sa nouvelle carte aux mets inventifs et aux associations inédites.

ÉD`ITO

Le mois d’octobre envisage toujours l’automne sous un angle très dramatique. Il scelle un été festif et solaire. Certes la température chute, la nature se transforme mais on ne réalise jamais assez la chance que l’on a en Suisse et à Genève d’avoir des saisons bien distinctes les unes des autres. Ce repère dans le temps est un cadeau. On entre dans un nouvel espace, une nouvelle ère. Ainsi, l’automne répond à l’arrogance estivale par un ancrage. Ce dont nous avons clairement besoin en ces temps si chaotiques.

Cet ordre des choses renvoie à une mise en scène bien orchestrée qui nous sert de guide, de repère. C’est le cas également des lancements de saisons culturelles qui nous permettent de nous lover en ces temps plus frileux dans une jolie salle de concert ou d’exposition. Pour débuter, on file direction l’Institut Florimont qui innove avec un nouveau projet culturel baptisé Encré. Puis, c’est direction la galerie Wilde qu’on découvre les yeux de merlan frit, les créations hors-normes de l’artiste, ingénieur et visionnaire Panamarenko. D’un saut de chat, on débarque chez le voisin - Xippas - pour admirer les œuvres en trompe-l'oeil du génial Vik Muniz. Allez suivre son compte Instagram haut en drôleries !

On ne loupera pas un événement plébiscité des passionnés de joaillerie et de pierre précieuses : GemGenève qui signe notre cover d’un iconique Oeuf Fabergé célébrant ainsi les 40 ans de la Fondation éponyme. Le public aura l’occasion de découvrir trois de ses célèbres œufs impériaux qui seront révélés au monde pour la première fois lors de la manifestation. Une véritable tranche d’Histoire et de culture à ne surtout pas rater !

Pour finir sur une note musicale, c’est le Concours de Genève qui encensera nos oreilles de mélomane avec sa 76ème édition. La manifestation rassemble ra une nouvelle fois de nombreux jeunes musiciens au talent tout simplement phénoménal autour de deux thématiques : le piano et la composition.

Ainsi, en ce mois d’octobre, laissez place aux Légendes d’automne et profitez de cette nouvelle saison pour savourer les feuilles dorées qui valsent dans un tourbillon de vent !

Mina Sidi Ali

AU SON DU MEG

Au foyer du Musée d’ethnographie de Genève s’est installée depuis le 14 septembre dernier une expérience auditive inédite. Dans cet espace situé au -1, un système de son en orthophonie y diffuse des compositions sonores réalisées sur la base des archives sonores internationales du MEG. Pensée par Amandine Casadamont, Climat est la première invitée de la nouvelle Galerie Sonore. D’une durée totale de 22 minutes, l’œuvre est composée d’une quarantaine d’extraits d’enregistrements issus des bandes magnétiques, disques vinyles et cassettes DAT et qui s'entremêlent avec des enregistrements et compositions de l’artiste. À aller écouter en boucle !

Galerie sonore du MEG - Musée d'ethnographie de Genève

Genève

Galerie sonore du MEG

coups de c�ur d'hermès

DIALOGUE DE CHIENS

Je vis à quelques pas chaloupés du Centre d’Art Contemporain où je me plais à squatter toutes les expos. Mais l’affiche de la prochaine a retenu toute ma nonchalance légendaire : Dialogue of the Dogs de Will Benedict qui a eu le génie de mettre en avant un compatriote félin en tête d’affiche, deux baguettes à la main. Je suis de la partie ! Il parait que c’est la première exposition monographique en Suisse de cet artiste américain qui vit et travaille à Paris. Après avoir réalisé un documentaire parodique dans lequel des humains nus tombent du ciel, une vidéo sur une livreuse Uber Eats dominatrice, une campagne vidéo apocalyptique pour Balenciaga ou encore des émissions culinaires surnaturelles, l’artiste fasciné par l’absurdité humaine aura la chance d’investir les deux étages du Centre pour y présenter son travail à la vision décalée et à l’humour débridé. Avis aux adeptes des jeux cachés, du double sens ou de l’ironie !

Du 15 octobre au 18 décembre 2022 Centre d’Art Contemporain Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève https ://centre.ch

coups de griffe de mishima

PHOTOGRAPHE À BOUT PORTANT

Si je n’avais pas été mahatma-guru du magazine, je serais clairement devenu photographe de rue. J’aurais shooté les chats les plus fous et Bastet qu’il y en a ! Je me serais clairement inspiré d’une référence dans le domaine : William Klein. Je viens d’apprendre son départ pour le royaume des cieux le 10 septembre passé à 96 ans et je tenais à lui rendre hommage. Au-delà d’être un photographe gonzo ultra reconnu, il avait plusieurs flèche à son arc : peintre, documentariste et graphiste ! Son style ? Des clichés coup de poing traduisant la fébrilité et la violence des villes qui hantent votre esprit des années après les avoir croisés. Puisant sa créativité dans l'esthétique brute du reportage et du style sensationnaliste des tabloïds, William Klein a bouleversé les codes de la photographie de rue, mais aussi de la mode, puisqu’il est l'un des premiers à faire sortir les mannequins des studios ! Décadrages, dissonances exacerbés sont au rendez-vous dans son oeuvre, essentiellement en noir et blanc, où des enfants brandissent des armes à bout portant et où des visages renfrognés s'affichent en très gros plan. Je lève ma patte pour ce génie de la photographie pour lequel j’aurais bien tapé la pose.

VIK MUNIZ : L'ART DE L'ILLUSION

par AMBRE OGGIER

La Galerie Xippas frappe fort en ce début d’automne avec une importante exposition personnelle de l’artiste brésilien Vik Muniz. À cette occasion, les deux espaces de la galerie ont été entièrement investis par plusieurs de ses récentes œuvres tirées de la série « Surfaces ». Réalisée entre la fin de l’année dernière et cette année, les œuvres exposées célèbrent le cubisme tout en le réinventant au moyen du photo collage. Avec une ingé niosité qui lui est propre, Vik Muniz parvient sans cesse à jouer avec notre perception et à déstabiliser notre œil, augmentant ainsi notre curiosité. En brouillant volontairement les frontières entre la peinture et la photo, la réalité et l’illusion, ses pièces uniques désta bilisent autant qu’elles fascinent. Un voyage parmi des trompes-l’œil d’un nouveau genre qui questionnent notre rapport aux images et à l’art. À ne rater sous aucun prétexte.

Vik Muniz, vue de l'exposition, Xippas Genève © Photograhie : Julien Gremaud

Vik Muniz, Pigeon Pea Cafe, 2022 Technique mixte, 108,2 x 88,4 cm

Vik Muniz, Seated Woman in Garden, 2022 Technique mixte, 136,9 x 113,9 cm.

Vik Muniz, Woman with Phlox, d'après Albert Gleizes, 2022, technique mixte, 103,9 x 129,4 cm

« Est-ce un Picasso ? Ou bien un Braque ? » se demandent les passants devant l’espace de la Galerie Xippas à la Rue du Vieux-Billard. « Et là, on dirait la Starry Night de Van Gogh non ? » Alors oui, il s’agit bien de la Nuit étoilée au fond de l’espace épuré de la Rue des Sablons, mais non ce n’est pas celle peinte par Vincent Van Gogh ; le Museum of Modern Art (MoMA) de New York la garde précieusement. Celle-ci est toute récente, elle vient d’être réalisée par Vik Muniz qui cherche une fois encore à nous troubler en réinventant les œuvres les plus célèbres de l’Histoire de l’art. Après avoir transformé plusieurs œuvres phares en les dessinant à partir de chocolat fondu comme le portrait de Marilyn Monore d’Andy Warhol ou encore l’Extase de sainte Thérèse du Bernin (visible dans l’espace de la Rue des Sablons), et après avoir retourné les chefs d’œuvres des plus grands mu sées comme la Joconde et les Ménines de Vélasquez dans la série Verso, le virtuose brésilien s’attaque cette-fois ci aux œuvres cubistes et à ses plus fameux représentants.

Encadrées dans leurs cadres de bois, les six œuvres d’inspiration cubiste contiennent un monde en soi. De loin, elles ressemblent à d’imposantes peintures. De près, ce sont des collages. La confusion est totale. S’agit-il de peintures, de collages ou de photographies ? En fait, il s’agit d’un subtil mélange de toutes ces techniques. Vik Muniz mêle les médiums et les approches avec une liberté et une virtuosité déconcertante. Ses œuvres sont le produit de plusieurs images peintes, photographiées, transformées, rephotographiées et retravaillées. Un procédé presque magique qui lui est propre et qui crée un effet de trompe l’œil absolument unique. En jouant avec nos perceptions, l’artiste interroge notre vision du réel et challenge notre œil. Et alors que les peintres comme Picasso, Braque, Gleizes et Juan Gris ont déve loppé le cubisme en réponse au plan plat induit par la photographie, Vik Muniz parvient à la libérer de son plan en deux dimensions grâce à sa manière si singulière de photographier différentes couches picturales afin de créer une image composite inédite. Ses œuvres uniques et innovantes font appel à différents sens du spectateur. Ainsi il est invité à regarder les images par-delà le simple regard, en mettant à contribution ses ressentis et sa mé moire. Vik Muniz explique : « Lorsque l’on bouge son œil, on anime le monde ». Et il ne croit pas si bien dire ! En suscitant la curiosité, il nous incite à bouger autour de l’œuvre car la photo n’est jamais véritablement statique : toute stimulation visuelle est mouvante. Un parcours artistique saisissant qui revisite notre perception de l’art, de la photographie, du collage, de la peinture et de l’Histoire de l’art en général. À découvrir absolument jusqu’au 29 octobre à la Galerie Xippas.

Né en 1961 à São Paulo, Vik Muniz commence par étudier la publicité à la Fundação Armando Álvares Penteado avant de quitter le Brésil pour les États-Unis où il démarre sa carrière en tant qu’artiste aux débuts des années 1980. Rapidement, il se différencie des autres en imposant son style personnel mêlant des éléments « lowtech » qu’il photographie ou en réinventant les œuvres les plus emblématiques de l’art. En transformant des matériaux aussi divers qu’étonnants qu’il photographie ensuite, Vik Muniz produit des images déconcertantes et ambiguës qui titillent nos perceptions et questionnent notre rapport aux images, à la vue, au réel et à l’illusion. Aujourd’hui, il vit et travaille entre Rio de Janeiro et New York. Ses œuvres font partie de nombreuses col lections publiques et privées de renom dont le MoMA de New York, le J. Paul Getty Museum de Los Angeles, le Centre Georges Pompidou de Paris et la Daros Latin America collection à Zurich. Il est représenté par les galeries Xippas à Genève, Paris, et Punta Del Este. En parallèle de son travail d’artiste, il entreprend des actions et des projets participatifs afin d’aider la communauté brésilienne. Son travail a par ailleurs fait l’objet du film « Waste Land » qui a été récompensé au Sundance Film Festival en 2010, et qui a été nominé pour l’Oscar du meilleur film documentaire en 2011 (rien que ça !). Un artiste au grand cœur qui maîtrise à la perfection l’art de l’illusion.

VIK MUNIZ

Jusqu’au 29 octobre 2022

Galerie Xippas

Rue des Sablons 6, 1205 Genève

Rue du Vieux-Billard 7, 1205 Genève www.xippas.com www.vikmuniz.net

PANAMARENKO : L'ART COMME MONDE IMAGINAIRE

par AURORE DE GRANIER

Il était un artiste tout simplement hors normes, à la croisée de Jules Verne et de Léonard de Vinci. Panamarenko, de son vrai nom Henri Van Herwegen, était un innovateur aussi énigmatique que surprenant, sortant de son imagination des créations tout sim plement fantastiques qui allaient le classer parmi les artistes les plus éminents et les plus étonnants de son époque. La galerie Wilde Genève lui consacre une exposition, trois ans après sa disparition, proposant au public helvétique de découvrir en personne les créations détonantes de ce génie qui se plaisait à créer des avions incapables de décoller. Artiste oui, mais aussi ingénieur, inventeur et visionnaire il allait à travers son œuvre faire plus que créer de l’art, mais questionner des concepts aussi complexes et vastes que le temps et l’énergie. À travers une sélection d'œuvres, allant de la fusée clouée au sol à ses dessins préparatoires, la galerie genevoise nous fait plonger dans l’univers de ce génie au monde aussi scientifique qu’onirique.

Turbo Jet Engine Aladin, 1987

Donnariet, 2003

UN ARTISTE PAS COMME LES AUTRES

Une première question se pose. D’où vient donc ce nom, Panamarenko ? L’artiste belge né à Anvers ne manquait pas d’imagination, et par le choix de son pseudonyme déjà il le démontrait au monde. Son origine ? Un mé lange ironique entre deux nations détestées, d’un côté la compagnie aérienne Pan American, de l’autre l’homme d'État soviétique Ponomarenko. Dès le départ, le ton est donné, Henri Van Herwegen n’est pas un artiste comme les autres. Talentueux dès le plus jeune âge, il entre à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers alors qu’il n’a que 15 ans, puis après un passage par le pop art se lance rapidement dans le projet qui allait animer sa vie : ses fameuses machines. La première serait née au cœur des années 1960. Des chaussures à semelles magnétiques censées pouvoir nous permettre de marcher au plafond. Dès le départ, ses idées hors du commun et ses travaux détonnants captent l’attention de ses pairs, à l’image de l’artiste Marcel Broodthaers qui le considérait comme

le plus grand artiste belge de son époque, ou de Joseph Beuys qui lui offrait sa première exposition. Mais c’est en 1972 que tout décolle pour celui qui allait créer des avions incapables de s’envoler loin du plancher des vaches. Le commissaire d’exposition Harald Szeemann le sélectionne alors pour la 5ème édition de la documen ta de Kassel où Panamarenko décidera de présenter son œuvre créée quelques années plus tôt, l’Aéromodeller. Un projet surdimensionné, présentant un dirigeable mesurant 27 mètres de long, affublé d’un panier en osier attaché à un ballon en PVC. Dans les faits, selon l’artiste, une dizaine de personnes pourraient y embar quer pour un voyage. Mais en observant la création, merveille artistique mais objet volant fragile, nous comprenons qu’il ai préféré établir ses quartiers au musée d’art contemporain de Gand, le SMAK, plutôt que s’envoler vers les nuages. Une exposition qui allait lancer la carrière de l’artiste belge, et donner le ton de ses créations pour les années à venir.

MACHINES MERVEILLEUSES

La comparaison avec De Vinci et Jules Verne est presque trop évidente, mais il est difficile d’y résister. Au fil des ans, Panamarenko multiplie les machines et étranges objets, construisant des fusées, des avions, sous-ma rins et autres soucoupes volantes, nous donnant envie d’embarquer pour un voyage autour du monde sur un de ses tapis volant. Artiste sans aucun doute, mais aussi ingénieur et surtout rêveur, il fascine autant qu’il surprend, nous laissant sans cesse douter sur la nature de ses créations. Il navigue alors entre deux mondes : un technicien scientifique aux projets poétiques, un artiste aux grandes connaissances techniques, il est pour faire simple tout simplement inclassable. Son imagination sans limite couplée à ses connaissances scientifiques en font un De Vinci des temps modernes, alliant l’art et la science dans un projet unique et résolument hors du commun au 20ème et 21ème siècle.

UNE SÉLECTION D’OEUVRES POUR PLONGER DANS SON UNIVERS

La galerie Wilde de Genève nous invite à plonger tête la première dans cet univers entre onirisme et science à travers une sélection d'œuvres parfaitement repré sentatives du travail de l’artiste au fil des ans. Sur les murs nous retrouvons des pièces précieuses : ses des sins préparatoires, le lieu où il couchait sur le papier ses idées folles, ses projets complexes, avant de les mettre en pratique et de tourner ses rêves en réalité. C’est ici que nous nous rendons le mieux compte de la complexité de l’esprit de l’artiste, sans doute aucun, divisé entre travail scientifique et vision esthétique, allant encore plus loin en interrogeant le réel. Sur le papier, des notes, des nombres, la recherche des matériaux, démontrent le désir de la création d’un objet allant plus loin que le paraître de l’art. Parmi les pièces présentées à la galerie, nous retrouvons un objet phare créé en 2003, intitulé Donnariet, présentant un sous-marin aux allures de poisson ou de mammifère marin, mais dans lequel nous nous glisserions volontiers pour un tour dans les abys ses. Car c’était cela en réalité la force de Panamarenko, cette capacité à créer un monde imaginaire, les artefacts d’un rêve dans lequel nous rêvons de nous glisser.

Panamarenko

Du 15 septembre au 27 octobre 2022 Galerie Wilde, Rue du Vieux-Billard 24, 1205 Genève https ://wildegallery.ch/artists/panamarenko-wilde-gallery/

Studieschetsen Motor Pastilles, années 1990

LA FEMME DERRIÈRE L'OBJECTIF

par AURORE DE GRANIER

C’est une photographe qui à travers ses clichés allait capturer la société d’une époque. Monique Jacot fait aujourd’hui l’objet d’une rétrospective organisée par UBS et Photo Elysée qui nous raconte la photographe à travers son travail. Connue pour ses images prises à travers le monde, elle était également celle qui parvenait avec brio à immortaliser la vie quotidienne suisse, en se focalisant tout particulièrement sur la condition féminine. Mais au-delà de son œil acéré, elle était aussi une artiste. Un accrochage qui met en lumière ces clichés où Monique Jacot laissait toujours une place à l’onirisme.

regard aiguisé, elle capture le quotidien des femmes à la campagne, dans les usines, dans la rue, et peu à peu, son objectif toujours tourné vers le monde, elle s’éloigne du style documentaire pour trouver à travers la photographie une nouvelle façon d’expérimenter l’image.

PHOTOGRAPHE ARTISTE

PHOTOGRAPHE DU MONDE

Dès le départ, Monique Jacot semblait faite pour laisser sa trace. Née à Neuchâtel en 1934, elle grandit pour atterrir à l’Ecole des Arts et Métiers de Vevey où elle étudie de 1953 à 1956 auprès de Gertrude Fehr, l’une des premières femmes photographes professionnelles, qui allait réaliser des portraits d’artistes célèbres. Auprès d’elle, Monique Jacot façonne la photographe qu’elle allait devenir à son tour, s’inspirant de son autre passion qu’elle cultive depuis le plus jeune âge, le cinéma. Mais pour la suissesse tout commence par une collaboration avec les journaux. Elle immortalise pour eux la vie quotidienne pour des reportages sociaux culturels qui l’entraîneront à travers le monde. Puis elle partira réaliser des voyages pour l’Or ganisation Mondiale pour la santé à la fin des années 60. Des clichés qui allaient faire d’elle une figure reconnue, une photographe qui mieux que personne allait immortaliser le quotidien, ailleurs, mais aussi ici, sur le territoire helvé tique. Monique Jacot collaborera pour des publications prestigieuses, puis au fil des ans son engagement pour la cause féministe s’accroit pour finalement constituer une part capitale de sa production photographique. Avec son

C’est au milieu des années 1970 que le changement semble s’opérer. La réalité du monde à travers l’objectif n’est plus la raison d’être de sa discipline, au contraire, elle souhaite tourner ses recherches vers de nouveaux horizons. Rapidement, sur ses images, la figure se multiplie, ses re flets pluriels et identiques à la fois. Elle travaille le montage de ses images, se laisse aller à des jeux de miroirs, et confère une esthétique unique et nouvelle à sa photographie. La réalité est encore là oui, mais elle est comme évanescente, à l’image d’un rêve partant d’une vérité pour s’évanouir dans un monde imaginaire, la poésie s’accaparant tout à coup une place de choix. Mais son âme de photo-journaliste ne l’a pas quittée, et à travers ses clichés plus artistiques, elle ne manque pas de capturer la réalité d’une société et d’un monde. Cette exposition retrace ce parcours, ce changement qui allait ajouter une nouvelle dimension au travail de Monique Jacot. Sa Suisse natale et ses habitants resteront l’un de ses sujets de prédilection, mais à travers son travail nous sommes transportés plus loin, dans un monde où la réalité se mêle au rêve, où la photographie n’est pas que reproduction, et a en réalité tant à nous dire.

Monique Jacot. La figure et ses doubles

Du 28 septembre au 11 novembre 2022

Hall UBS Place St-François 16, 1003 Lausanne

https ://elysee.ch/expositions/monique-jacot/

Monique Jacot, Maude Liardon, Danseuse, Prangins, 1990 © Monique Jacot_ Fotostiftung Schweiz, Courtesy Photo Elysee

THATS HOT

par AMBRE OGGIER

L’exposition annuelle des Bourses de la Ville de Genève Berthoud, Lissignol-Chevalier et Galland (BLCG) vient de se terminer après avoir à nouveau investi les murs bruts du Centre d’art contemporain. L’occasion de faire le point sur la scène artistique genevoise actuelle. Pendant un mois, les quinze artistes sélectionnés ont partagé entre eux et avec le public cet espace si particulier afin de faire découvrir leur travail. Parmi les quinze jeunes talents sélectionnés et exposés, deux lauréates ont été désignées par le jury le 1e septembre dernier : Marielou Bal dans le domaine des arts plastiques et Virginie Jemmely dans le domaine des arts appliqués. Close-up sur ces deux artistes fierce à l’esthétique girly qui n’ont pas fini de faire parler d’elles.

Bourses de la ville de Genève 2022

MARILOU BAL

Née à Pessac, Marilou Bal obtient son Master en Arts

Visuels à la HEAD Genève. Elle réalise des peintures inspirées de la pop culture des années 2000 aux couleurs pastels et poudrées dans un style librement influencé par le pointillisme et l’impressionnisme qui rappelle les images hyper pixélisées de Myspace. L’ensemble de sept toiles qu’elle a présenté au CAC questionne notre rapport aux images diffusées par les médias et les réseaux sociaux en mettant en scène des idoles et starlettes connues de tous comme Paris Hilton ou encore Kim Kardashian. Déroutant et attachant, son travail offre à réfléchir sur les paradoxes de notre société comme la glorification et l’objectifica tion de la féminité, le regard admirateur et le male gaze, l’adoration et le mépris, l’humanité et la condescendance. Lauréate arts plastiques (peinture, sculpture, vidéo, photographie, installation, performance)

@balmalibu

VIRGINIE JEMMELY

Diplômée en Master en Design Mode & Accessoires à la HEAD Genève, Virginie Jemmely a su s’imposer comme l’une des créatrices les plus talentueuses de sa génération. L’année passée, elle remportait le Swiss Design Award grâce à une collection audacieuse qui explorait notre vision de l’identité et l’influence de la société sur notre perception de soi et des autres. Cette année, elle brille à nouveau, au Centre d’art contemporain cette fois-ci, avec deux de ses collections, chacune composée de huit looks différents : « Je serais deux, celle que je suis et celle que j’aimerais être » et « Elle était texte par l’intelligence du regard ». Le défilé -performance nommé « The Joke’s on you » qui s’est déroulé lors du vernissage a donné vie à l’univers particulier de la jeune créatrice qui mêle personnages archétypaux en quête d’identité. Entre escarpins en fourrure ou à tête de peluche, faux sacs de grands créateurs en plastique qui fonctionne comme des bijoux, vêtements pop aux multiples facettes et at taché-case peintes, son travail a su charmer le monde de la mode et celui de l’art en explorant notre rapport à l’identité et aux vêtements.

Lauréate arts appliqués (stylisme, bijouterie, cé ramique, communication visuelle, architecture d’intérieur) – @talismanie

Bourses de la Ville de Genève 2022

Berthoud, Lissignol-Chevalier et Galland pour la jeune création contemporaine Jusqu’au 2 octobre 2022

Centre d’Art Contemporain Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève

https ://centre.ch/fr/exhibitions/bourses-de-la-ville-de-geneve-2022/

Marilou Bal

Virginie Jemmely

120

POUR SES ANS, MANOR SONDE LE MÉTAVERS

par MINA SIDI ALI

Pour tout bon genevois, c’est la mythique Placette qui résonne encore fort dans notre tête quand on pense à Manor. L’institution incontournable dans le paysage commerçant suisse fête en grande pompe ses 120 ans en innovant avec le lancement d’une série de NFT en collaboration avec Yael Anders. Tête à tête avec une artiste helvétique multi-talents.

Yael Anders X Manor

Quelle image aviez-vous de Manor avant de collabo rer avec l’enseigne ?

Manor fait partie des souvenirs d’enfance de tous les Suisses. C’était le lieu où on allait faire ses courses en famille. Un de mes souvenirs personnels se situe à Manora. Lors des achats de Noël, nous avions pour habitude avec ma grand-mère d’y manger chaque an née. Malheureusement, Manor a fermé à Zurich il y a quelques années et mon rituel a pris fin !

Que représente une telle collaboration pour vous ?

En tant qu’artiste, cette collection est un projet de création polyvalent qui m’a permis d’explorer d’autres domaines, au-delà de l’illustration. De l’aménagement d’une vitrine aux NFT, ça a été l’occasion pour moi non seulement de créer, en collaboration avec les respon sables de Manor, une édition inédite dont la production sera unique, mais aussi d’apprendre à conjuguer créa tivité, design et nouvelles formes de commercialisation.

Quelles sont les valeurs partagées avec Manor ?

Toute la collection est produite en Europe et cela était très important à mes yeux. Manor est aussi très ouvert d’esprit et enclin aux nouvelles expériences et à l’inno vation comme pour ce projet de digitalisation et de NFT.

Et comment avez-vous appréhendé cette technologie qu’est le NFT ?

Pour moi, le projet Manor NFT était une nouveauté absolue tout comme pour Manor. Pour cette série, j'ai

commencé par concevoir une sculpture physique, qui a ensuite été numérisée et combinée avec d'autres élé ments de la collection anniversaire. Les couleurs et les motifs ont été repris et représentent donc un lien avec la collection limitée. L'agence VARY AG nous a ensuite accompagnés dans l'ajout de l'œuvre numérique à ma Collection Capsule. Le résultat est composé de 480 œuvres vidéo uniques, qui sont enregistrées sur la blockchain et distribuées par Manor à la communauté numérique.

Comment avez-vous travaillé sur les diverses fa cettes de cette collaboration à 360° ?

Nous avons développé avec Manor trois thèmes : « Tour de Suisse », « Easy Retro » et « Logo Revival ». L’objectif consistait à développer un concept cohérent, en réinter prétant une sélection de produits et motifs iconiques de l’assortiment « Fashion & Home » de Manor. Je me suis notamment inspirée de l’histoire de l’entreprise et plus précisément des logos afin de trouver des éléments de style typiques, auxquels j’ai ensuite insufflé ma vision artistique. Les lignes font par ailleurs partie intégrante de mon langage visuel et illustratif. Ainsi, l’imprimé « Tour de Suisse » est né d’une envie de relier tous les sites de Manor en Suisse par des coups de pinceau, comme sur une carte. Unisexes, les coupes et les couleurs conviennent à tous, femmes, hommes et enfants.

www.yaelanders.com www.manor.ch

Yael Anders X Manor

VERNIER, SOIF DE CULTURE

par RREZA BISLIMI

Exigeante et innovante, la programmation culturelle de Vernier compte bien garder de sa grandeur et créativité cette année. Si la plupart des Genevois perçoivent cette commune comme la zone industrielle de Genève, ces dernières années elle a su s’im poser comme lieu culturel de la Cité. L’imposante lignonnaise accueillera cette année des artistes de renommée internationale, aux côtés d’artistes suisses reconnus, ou en devenir. Une édition 2022-23 riche, plurielle, et surprenante avec des performances hors-normes mêlant comme toujours théâtre, danse, musique et cirque feront vibrer la salle du Lignon et son public. Une invitation à la rencontre, à l’échange avec un objectif : rendre l’art et la culture accessible à tous.

Dans l'engrenage, compagnie Dyptik © Photographie : Stéphane Bellocq

Keren Ann © Photographie : Bouchra Jarrar-

Phanee de Pool

UNE PROGRAMMATION À NE PLUS SAVOIR

SUR QUEL PIED DANSER

Flamenco, ballet, hip-hop et danse contemporaine, cette nouvelle saison de Venier Culture nous promet une programmation de danse haute en couleur ! Preuve en est avec Cherish Menzo et son partenaire de scène Camilo Mejia qui ont ouvert le bal le 28 août dernier avec DarkMatter, qu’on avait découvert lors de la Bâtie Festival. La suite du programme nous ré serve de belles surprises avec entre autres, les 20 et 21 octobre prochains, Lili Elbe Show interprété et créé par les chorégraphes Simone Repele et Sasha Riva. Ce spectacle met en lumière l’histoire d’une personne dont la corporalité ne correspond pas à son identité et défendant l’idée d’une âme libérée de tout jugement. Tout aussi époustouflant, du 9 au 11 février 2023 la compagnie de la chorégraphe australienne Stephanie Lake remplira la scène d’une masse vivante, respirante et joyeuse de corps dansants se déplaçant à l’unisson et dans une individualité sauvage. De même, le grand chorégraphe Angelin Preljocaj rendra hommage le 26 février 2023 à Gilles Delleuze, fondateur de l’Université libre de Vincennes et à Jimi Hendrix, révolutionnaire de la guitare électrique, dans une transcendance des corps. Avec ce spectacle, le chorégraphe renouvelle une expérience entre philosophie et culture pop qui nous replonge dans le son légendaire des années Woodstock. Puis le 10 mars 2023, en collaboration avec le Festival Groove’n’Move, les chorégraphes Souhail Marchiche et Mehdi Meghari présenterons L’Engrenage, une per formance associant danse contemporaine au hip-hop rythmé par une musique électronique orientale, et pointant la violence de notre société et la difficulté pour l’individu de trouver sa place. Pour terminer en beauté, la programmation danse proposera le 1er avril 2023, Tarab de la Compagnie 7273 qui dansera, le Multi Style FuittFuitt où bras, pieds et bustes se mêlent et évoquent les rondeurs de la calligraphie arabe.

EN AVANT LA MUSIQUE !

Invitée par le Festival les Créatives le 19 novembre prochain, l’autrice, compositrice et interprète Keren Ann chantera aux côtés du Quatuor Debussy ses titres gracieux dans un style unique, entre pop et folk roma nesques, faisant la part belle aux instruments à vent. Dans un tout autre registre, le 9 décembre nous ferons la connaissance d’Annie Lalalove, guérisseuse d’âme avec ses chansons douces et mélancoliques influencées par son héritage culturel africain. Côté musique classique, le prestigieux Quatuor Ardeo nous invitera le 30 avril 2023 à vivre un voyage intense à travers le romantisme du XIXe siècle. Constituée en 2001 au sein du Conservatoire

National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, cette formation musicale fait aujourd’hui partie des plus renommées. Dans le même registre, le pianiste Fabrizio Chiovetta nous conviera en janvier à une traversée ro mantique de l’univers poétique de Schumann. Quant à Phanee de Pool, révélation musicale romande, elle bouclera en beauté cette programmation musicale le 9 juin 2023 avec un concert frais et puissant où se relaient poésie, dérision, joie et beaucoup d’émotions.

DU THÉÂTRE, DU CIRQUE ET DE L’HUMOUR…

Un week-end spécial (6 et 7 mai 2023) en hommage à Molière sera au centre de la programmation théâtrale. Les deux pièces emblématiques le Malade Imaginaire et l’Avare seront interprétées par la compagnie française Vol Plané, du metteur en scène Alexis Moati, désormais reconnue internationalement. Des contes, spectacles de marionnettes et clowns sont également au programme. Comme la fable visuelle et musicale Après l’Hiver, imagi né par Fatna Dahjra, racontera l’éveil, la magie du monde et les transformations du temps à travers le périple ex traordinaire d’une petite chenille. Côté cirque, la salle du Lignon accueillera les 29 et 30 octobre prochains du cirque d’objet, avec le circassien Fabien Coulon, et des performances inédites comme White Out, un spectacle conjuguant cirque, danse et … alpinisme. Il y aura égale ment la compagnie catalane de cirque « Eia », reconnue internationalement pour leurs portées acrobatiques inventives et virtuoses, qui performera son spectacle Nuye, le 13 janvier. On rira aux larmes en novembre, avec la talentueuse canadienne Virginie Fortin dans Mes Sentiments, un voyage à travers le temps, la vie, et les feelings qui font qu’au final, c’est bizarre d’être quelqu’un de toute façon. Et on se tordra de rire en avril avec le célèbre humoriste Baptiste Lecaplain dans son spectacle déjanté Voir les Gens où il évoque son rôle de papa et sa trentaine.

Ancrée dans la politique culturelle de la ville, cette saison se veut plurielle, accessible et innovante. Une volonté profonde d’encourager toutes les générations à se rencontrer et de lever tous les freins d’accès aux arts. Une belle opportunité de découvrir de nouveaux univers et de vivre de nouvelles émotions à ne pas rater !

Salle du Lignon

Place du Lignon 16, 1219 Le Lignon www.vernier.ch

DES GRANDS MUSICIENS DE DEMAIN

par AURORE DE GRANIER

Le Concours de Genève est de retour cet automne pour sa 76ème édition rassemblant une nouvelle fois de nombreux jeunes musiciens au talent tout simplement phénoménal. Pour cette nouvelle année, deux thématiques ont été choisies : le piano, et la composi tion. Un instrument emblématique du concours, l’écriture de la musique, cette année consacrée à la voix, pour une édition qui encore une fois a réclamé toute l’attention et la sensibilité de ses jurys de prestiges pour sélectionner les finalistes de cette compétition musicale qui se déroulera du 23 octobre au 3 novembre 2022. Aperçu d’un cru qui promet encore une fois de nous laisser sans voix.

Janina Fialkowska. Les candidats demi-finalistes âgés de 16 à 28 ans, venus d’Asie, d’Europe, de Russie, et d’Amérique rassemblent des « talents remarquables », pour reprendre les mots du président du Concours de Genève, Matteo Inaudi.

Encore une fois cette année, le Concours de Genève commençait par un défi lancé au prestigieux jury choisi dans chacune des disciplines mises à l’honneur durant cette édition. D’un côté, le piano, instrument pour lequel les candidatures au concours ont été nom breuses, et se sont effectuées par l’envoie d’un récital vidéo. Chacun des candidats, sur scène, avait alors 45 minutes pour prouver qu’il méritait sa place parmi les demi-finalistes de la compétition genevoise. Pour le jury, choisir est une épreuve. Venus du monde entier, les pianistes enchaînent les pièces avec une technique et une aisance irréprochables, se distinguant les uns des autres par leur personnalité, le choix de leurs œuvres. Finalement, neuf demi-finalistes — au lieu des huit initialement prévus — ont été sélectionnés pour rejoindre Genève cet automne, et démontrer leur talent à travers trois épreuves : un récital solo, un concert de musique de chambre, et la présentation d’un projet personnel. Une nouveauté qui vient faire évoluer le Concours et mettre en valeur la personnalité des musiciens et leur sensibilité artistique dans un projet de leur choix. Pour les départager, un jury d’exception est une nouvelle fois présent cette année, présidé par

Du côté de la composition, l’excellence et les surprises seront au rendez-vous. Comme le fait remarquer le secrétaire général du Concours de Genève, Didier Schnorhk, c’est une véritable chance de pouvoir tenir un concours de composition à l’heure actuelle. « Comment rester à l’écoute du monde et des jeunes artistes qui se présentent à nos concours autrement qu’en leur donnant la parole ? » interroge-t-il. Une parole qui se personnifie désormais par les trois finalistes du concours, tous sélec tionnés pour l’originalité de leurs œuvres et leur capacité à imaginer une pièce pour ensemble vocal à six voix. Le jury sera présidé par Beat Furrer tandis que des artistes de prestige seront présents sur scène pour interpréter ces œuvres. Véritable force du concours de Genève, ici les jeunes musiciens et compositeurs ont en effet la chance de pouvoir se produire auprès d’artistes de renom. Dans ce cas précis, c’est le Neue Vocalsolisten Stuttgart, en semble de voix composant des pièces contemporaines reconnues à travers le monde entier, qui viendra inter préter ces pièces. Comme chaque année également, l’Orchestre de Suisse Romande viendra accompagner les musiciens, pour des concerts de prestige qui permettront au public genevois et au-delà de découvrir les futurs grands musiciens et compositeurs de demain.

Concours de Genève 2022 Programme complet sur www.concoursgeneve.ch

MILAN RÉSONNE À L'OSR

par STEFANIE ROSSIER

Le chef d’orchestre de renommée mondiale Daniele Gatti, fera vibrer l’OSR pour la première fois. Du 5 au 7 octobre, le public aura l’occasion unique de vivre de grands moments musicaux remplis, on en est certain, d’émotions et de souvenirs mémorables.

Reconnu pour ses interprétations à l’Accadémia

Nazionale di Santa Cecilia, entre autres, le chef mi lanais a tout récemment été nommé chef principal de la Staatskapelle de Dresde pour la saison de 2024. Le programme de ces 3 concerts raconte les aventures de deux héros mythiques, Syfried dans son arrange ment du Crépuscule des dieux de Wagner et celles de Richard Strauss lui-même dans « une vie de héros ».

Parlons un peu de l’artiste, du maestro, du directeur, du passionné de musique. Un génie de la musique, qui a seulement 18 ans, donna son premier concert, puis deviendra dans sa ville natale, directeur musical de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia en 1992. 5 ans plus tard c’est au Teatro Communale Bologna, qu’il mettra ses qualités professionnelles de directeur. En avril 2010, il est invité au Teatro alla Scala et y revien dra très souvent, notamment en 2013 pour l’ouverture de la saison avec La Traviata. Ce maître, ce chef d’or chestre, fait valser la musique d’un coup de baguette magique. Il manie avec précision les notes pour les faire vibrer dans chaque théâtre ou salle de concert. On pourrait presque croire que son leitmotiv, serait  : sans la musique, la vie serait une erreur. Daniele Gatti a une belle carrière de chef d’orchestre  ; il travaille avec de très nombreuses formations de prestige dans toute l’Europe et reçoit, au fil des années, de somptueuses récompenses comme celle de Chevalier de la Légion d’Honneur pour son travail comme directeur musical de l’Orchestre National de France et le prestigieux Premio Franco Abbiati en 2015.

Sa musique, celle que vous aurez la chance d’écouter, est celle de grands musiciens eux aussi de grande renommée : Richard Wagner et Richard Strauss. Daniele Gatti prouve encore une fois sa passion pour la musique et l’histoire qui l’accompagne. Pour chaque composition, c’est une vague d’émotions et de musique pure qui sort et qui résonne. Des histoires dans l’His toire de la Musique.

Pour la première fois au sein de l’OSR, Daniele Gatti fera escale pour 3 soirées on ne peut plus magique. Des instants suspendus, des moments de pur régal, de la musique vivante gravée dans l’Histoire musicale, c’est ce qui vous attend pendant ce mois d’octobre. Les compositions de Richard Wagner et Richard Strauss résonneront et feront vibrer avec passion un endroit extraordinaire qui n’est autre que l’ Orchestre de Suisse Romande. N’attendez pas pour réserver vos places, car elles sont limitées. Profitez de ces moments inoubliables créés avec brio par un chef d’orchestre habité et passionné par la musique. Vibrez au son de la musique classique et laissez-vous transporter par une vague d’émotions fortes et positives.

OSR

Plus d’infos sur les 3 soirées musicales sur www.osr.ch

Daniele Gatti, chef d'orchestre Royal Concertgebouw Orchestra © Photographie : Marco Borggreve

L'INSTITUT FLORIMONT SE DÉCLOISONNE

par RREZARTA BLIMISI

Christian Gonzenbach, "Hanabi (à vide)", Porcelaine et fonte d’aluminium, 33 x 26 x 21 cm, 2017

Avec son tout nouveau projet d’école « Encré » dans la culture, l’institut Florimont écrit son histoire artistique. Cette première édition en célébrant toutes les formes d’expres sion propose cinq rendez-vous avec comme point de référence, le riche terreau artistique local. Une édition inédite ouverte au public, un projet pédagogique culturel, pluridisci plinaire participant au rayonnement de la Cité. Close-up.

C’est avec l’ensemble Entresilences que la première édition du projet « Encré » ouvre le bal le 12 octobre avec un concert autour d’un répertoire de musique lyrique anglais à la chapelle de Florimont. Créé en 2020 par Iris Thion-Poncet, l’ensemble constitué de jeunes chanteurs a déjà remporté quatre prix internationaux de chant choral. Ensemble à géométrie variable couvrant le ré pertoire du IXème siècle à nos jours, il fait la part belle à la musique contemporaine, mais sait aussi faire preuve de polyvalence, en revisitant le répertoire folklorique. Cette fois, les élèves de l’institut les accompagneront sur certains morceaux.

Suivra le 8 février 2023, l’exposition de Christian Gonzenbach, l’artiste plasticien genevois, qui réalisera une œuvre spécialement pour l’évènement. Son travail se caractérise par sa capacité à faire surgir des formes inédites : détournant l’objet de son état primaire, il insuffle une dimension nouvelle à ce dernier tout en conservant ses qualités intrinsèques. Il ressemble à un alchimiste cherchant ce point où soudain tout bascule, les valeurs s'inversent et on y voit enfin plus clair ou plus rien du tout.

Puis le 10 mars 2023, le public fera la rencontre du pianiste et compositeur Marc Perrenoud, figure in contournable du paysage musical suisse, jouera avec l’Orchestre de la Suisse Romande pour l’inauguration de l’auditorium. Une programmation autour de l’univers du compositeur américain de jazz Chick Corea, avec une œuvre inédite, composée pour l’occasion.

Nuit de Compagnie 7273

L’Ensemble de solistes Contrechamps nous fera décou vrir le 29 mars 2023 la matérialité des sons. Reconnu pour son travail et invité des scènes internationales, l’Ensemble est spécialisé dans la création, le dévelop pement et la diffusion de la musique instrumentale des XXe et XXIe siècles. Très engagés dans la mise en valeur de la diversité des actrices et acteurs de la scène contem poraine, les solistes encadreront les élèves de l’Institut qui se produiront sur scène en réponse à cet univers.

Enfin le 10 mai prochain, la compagnie 7273 performera Nuit, un spectacle de danse contemporaine qui rappelle les traditions ancestrales orientales sur une mélodie mystique. Créé par Laurence Yadi et Nicolas Cantillon, la compagnie a développé le Multi Styles FuittFuitt influen cé par maqâm, système musical arabe. Une technique de danse qui permet aux mouvements de s'imbriquer les uns dans les autres dans une danse ondoyante, spiralée et hypnotique.

Cette édition tournée vers l’élève et la culture, avec l’intention de mettre en lumière le tissu artistique local démontre la volonté de l’Institut Florimont à renforcer ses liens avec les institutions culturelles genevoises. Une manière pour l’école d'affirmer le rôle de la culture et des Arts dans le développement de soi par une approche pé dagogique. « Encré » dans la culture, un projet humaniste qui lie le passé au futur.

Institut Florimont Avenue du Petit-Lancy 37, 1213 Petit-Lancy

Tél : 022 879 00 00 www.florimont.ch/saison-culturelle/

vos émotions

GEM GENÈVE, À LA RENCONTRE D'UN UNIVERS AUX MILLE ET UNE FACETTES

par AURORE DE GRANIER

Après avoir connu un incroyable succès lors de l’édition de mai 2022, GemGenève est de retour du 3 au 6 novembre. Une seconde édition cette année qui vient répondre à une de mande du marché, les exposants présents au printemps désireux de réitérer l’expérience cet automne. Une édition qui une nouvelle fois réunira professionnels et passionnés de joaillerie et de pierre précieuses, tout en injectant dans l’événement une dimension culturelle qui nous est tout particulièrement chère. Découverte des métiers d’art, mais aussi exposition d’objets uniques et précieux, GemGenève nous entraîne dans un uni vers aux nombreuses facettes. Parmi les pépites de cette 5ème édition, la célébration des 40 ans de la Fondation Igor Carl Fabergé, un espace dédié aux talents émergents en lien avec des écoles suisses, mais aussi un coup de projecteur sur la micro-mosaïque. Aperçu d’une édition qui encore une fois promet de nous en mettre plein les yeux.

Gem Genève © Photographie : David Fraga

UN SALON UNIQUE EN SON GENRE

Ce sont des étoiles plein les yeux que nous retrouvons le salon GemGenève cet automne. Une seconde édition dans l’année qui vient répondre à un intérêt toujours croissant pour la manifestation née en 2018 attirant de nombreux participants, mais aussi des visiteurs en quantité. Forte de son édition de mai 2022, elle est de retour avec une nouvelle fois des exposants en nombre qui proposent des bijoux issus d’univers, d’esthétiques et d’approches différentes. Encore une fois c’est une immersion que nous invitent à expérimenter les fondateurs de l’événement, Ronny Totah et Thomas Faerber. Salon unique en son genre, il invite à venir découvrir les pierres et bijoux autrement. Ici toucher, ressentir, avoir l’opportunité de découvrir des pierres rares, d’échanger avec des profes sionnels, mais aussi de faire des acquisitions, sont tant de facettes qui constituent les valeurs de GemGenève, un salon qui a à cœur de partager et transmettre une passion, un monde à part entière. Pour cette édition, ce

sont 170 exposants dont 144 marchands professionnels venus de 19 pays qui sont attendus, représentant une diversité et un éclectisme ayant pour point commun l’exceptionnelle qualité de leur travail. Si les pierres pré cieuses et la joaillerie sont le cœur de cet événement, ces univers se déclinent de nombreuses façons à travers les professionnels présents pour cette édition automnale. Diamants, pierres de couleur, perles de culture et natu relles, mais aussi créations contemporaines imaginées et façonnées par des designers, ou encore bijoux vintage d’une grande rareté, la diversité des pièces exposées fait la force du salon. Parmi les professionnels présents en novembre, on notera notamment la présence de EDIGEM, venus de Zurich, de Filippo G&G SA basé à Genève et spécialisé dans les pierres de couleurs précieuses et se mi-précieuses, mais aussi des exposants venus de l’autre bout du monde, tel qu’Ocean Flame venu d’Hong Kong et spécialisé dans les pierres naturelles, mais aussi Madly, opérant à Singapour.

Gem Genève © Photographie : David Fraga

L’ART ET LA MANIÈRE

Le salon est également l’occasion de se familiariser avec des métiers d’art parfois méconnus et qui pourtant sont à l’origine de ces pièces joaillières d’exception. Pour les organisateurs de GemGenève, mettre en avant ces talents, ces professions et ces techniques transmises depuis des générations est une priorité. C’est pour cette raison que lors de cette édition encore le public aura l’occasion de partir à la découverte de ces métiers d’art et des personnes qui donnent vie à ces pièces d’exception. Un savoir-faire et un patrimoine qui est ici transmis par la présence d’artisans sur le salon, mais aussi de conférences et de séminaires. Dans cette même veine de transmission et de partage, GemGenève s’associe une nouvelle fois cette année aux écoles d’art, de bijouterie et joaillerie et autres formations liées à ce secteur professionnel. Le salon consacre également une partie de son espace aux talents émergents avec cette année la présence de neuf designers, leur permettant ainsi d’acquérir une importante visibilité. Cela sera l’occasion pour le public de découvrir des bijoux uniques et complexes inspirés par la culture, l’Histoire, et les influences contemporaines de chacun des artisans présentés. Un espace qui rappelle alors le désir de transmission de l’événement, et qui nous dévoile en avant première les talents du monde de la joaillerie de demain tout en nous offrant un aperçu de ces métiers d’art aussi complexes que délicats.

FABULEUX FABERGÉ

Cette 5ème édition de GemGenève est le lieu que la Fondation Igor Carl Fabergé a sélectionné pour célébrer ses 40 ans d’existence. Basée à Genève, la fondation fait vivre le travail de Carl Fabergé, joaillier de la Cour Impériale de Saint Petersbourg, qui allait rester dans l’Histoire à travers une création connue de tous, l’Oeuf Fabergé. Pour fêter cet anniversaire, un espace sera dédié à la Fondation qui prévoit un décor féérique pour accueillir plus d’une centaine de pièces créées par le célèbre joaillier des tsars et ses maîtres d'œuvre, venant

témoigner de l’ampleur de son talent. Le public aura l’oc casion de découvrir trois de ses célèbres œufs impériaux qui seront révélés au monde pour la première fois lors de l’événement. Une véritable tranche d’Histoire et de culture à ne surtout pas rater.

PIERRES DE CULTURE

GemGenève c’est aussi un événement culturel à part entière. Au-delà des créateurs contemporains, le salon nous emmène à la découverte d’un univers, en nous plongeant à la fois dans son passé et son présent. Durant le salon, des conférences et séminaires sont organisés, avec encore une fois pour objectif de faire partager au public des connaissances sur un monde souvent méconnu. Des experts renommés dans leur domaine ouvrent alors une porte vers le monde de la joaillerie et de la gemmologie nous permettant ainsi d’accéder à des connaissances habituellement réservées aux initiés. Une facette cultu relle que l’événement cultive également avec un aspect historique. Au-delà de la présentation des pièces réalisées par Igor Carl Fabergé, l’édition de novembre 2022 nous fera également découvrir l’univers complexe et ancestral de la micro-mosaïque née il y a 6000 ans. Une surprise de taille attendra le public sur le stand qui mettra à l’honneur les réalisations passées et présentes faisant usage de cet art. Sans trop vous en révéler, nous pouvons cependant vous dire que GemGenève collabore cette année avec différentes institutions culturelles genevoises. Parmi ces collaborations, on remarque l’une d’entre elles avec un haut lieu des arts vivants qui exposera une partie de son décor… Rendez-vous du 3 au 6 novembre pour découvrir les nombreuses facettes de cette 5ème édition.

GemGenève

Du 3 au 6 novembre 2022

Halle 6, Palexpo

Route François-Peyrot 30, CH-1218 Grand-Saconnex https ://gemgeneve.com

Oeuf Nephrite,Fabergé

LE SALON DE DESIGN : LA CAVERNE D'ALI BABA DES AMOUREUX DU ÈME SIÈCLE

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par AURORE DE GRANIER

Après deux années de pause forcée liée à la pandémie, le Salon du Design revient à Genève pour notre plus grand bonheur. Cette quatrième édition reprend les codes de l’événement : une foire du design spécialisée dans la période du XXème siècle, et qui met à l’honneur la qualité. Sous le dôme du Pavillon Sicli, nous retrouverons alors des marchands professionnels venus de toute l’Europe et triés sur le volet. Une facette de l’événement qui n’a pas manqué d’en faire, en trois éditions seulement, un salon incon tournable pour les amoureux du design et les collectionneurs européens. Les 5 et 6 novembre, mobilier, luminaires et objets de design nous emmèneront à la découverte, ou re-découverte, des grands maîtres du design de cette époque, mais aussi des créateurs plus confidentiels dont les pièces n’en restent pas moins exceptionnelles. Quand le design nous fait voyager dans le passé tout en s’inscrivant dans l’avenir…

Le salon du design

UN SALON DÉJÀ INCONTOURNABLE

Sous le dôme du Pavillon Sicli, dans cette architecture organique et enveloppante, ce sont bientôt des dizaines de chaises, luminaires et autres objets décoratifs qui prendront possession des lieux. Après deux années d’absence, le Salon du Design revient les 5 et 6 novembre 2022 pour un weekend placé sous le signe de l’esthétique et de l’historique. Au cœur de ce salon créé en 2017, une époque : le 20ème siècle. Au total, ce sont une trentaine de professionnels venus de toute l’Europe qui exposeront leurs pièces lors de ces deux jours pour le salon qui, mal gré son jeune âge, est déjà devenu une véritable référence en Europe pour les amateurs de design tout comme pour les collectionneurs. La raison de ce succès fulgurant ? Des marchands et galeristes triés sur le volet pour des objets de la plus haute qualité rassemblant des créations des plus grands designers modernes et post-modernes. En se concentrant sur ces pièces rares et en excluant la brocante et les jeunes créateurs, le Salon est un ren dez-vous incontournable pour les collectionneurs mais aussi les amateurs désireux d’observer des objets rares. Avec des marchands venus de toute l’Europe, y compris de la Suisse, le salon rassemble des pièces aux origines éclectiques. Du design français aux créateurs scandi naves, en passant par des objets américains, c’est un véritable tableau historique qui se tiendra au Pavillon

Sicli. Parmi les participants, on notera la présence de la Galerie Kissthedesign, basée à Lausanne et organisatrice de l’événement, qui se démarque aujourd’hui comme une référence internationale dans le design vintage du 20ème siècle. Seront également présents NORD3, Buma Design, Demosmobilia, ou encore Koen Steen, Edra et l’online shop genevois Artichoke.

UN ÉVÉNEMENT DANS L’AIR DU TEMPS

Le Salon du Design se consacre depuis ses débuts à des pièces historiques, toutes droit ressorties du passé. Ici, pas de production en masse, mais des objets rares mis en vente par les propriétaires de boutiques, marchands professionnels, galeristes et gérants d’online shops venus de toute l’Europe qui proposent de nous faire faire un bond vers le 20ème siècle. Au-delà d’un lieu d’exposition où s’opère la recherche d’un design rare et précieux, le salon est également un événement qui s’inscrit dans les demandes et nécessités de notre époque. Ici les meubles, luminaires, objets décoratifs viennent embellir nos intérieurs et répondre à un goût actuel pour le design historique, mais ils s’inscrivent également dans une démarche de circularité et de durabilité. Une attirance vers l’ancien qui naît d’une passion pour l’esthétique du 20ème siècle que représentent à merveille Michele De Lucchi ou encore Alvar Aalto et qui coïncide à la perfection avec les questionnements de notre époque. Une époque où rien ne semble plus être sûr, et où le design se fait réconfort par sa beauté, mais aussi son caractère de valeur refuge. Une valeur financière, alors que ces objets signés, photographiés et reproduits dans les livres de design à travers le monde, et ne feront que gagner en valeur avec le temps. Mais aussi le gain d’une valeur sentimentale. Nous avons par la force des choses redécouvert notre espace privée, notre demeure et ses habitants inanimés. Posséder une pièce imaginée par un designer célèbre, réalisée par la main d’un artisan dont le savoir-faire a peut-être disparu, une pièce qui n’est pas l’objet d’un travail impersonnel et en masse, mais à l’inverse remplie de sens et témoin historique d’une époque, donne aussi du sens à notre quotidien. Bien plus que de simples objets, les créations que nous retrouverons au Salon du Design sont des repères de notre histoire, remplis de sens et de valeurs plus actuelles que jamais.

Le Salon du Design

Samedi 5 novembre 2022 de 10h à 20h

Dimanche 6 novembre 2022 de 10h à 18h

Pavillon Sicli, 45 route des Acacias, 1227 Genève Entrée au tarif de 8.-, et gratuite pour les moins de 12 ans. Informations et liste des exposants sur www.lesalondudesign.ch

Le salon du design

L’Art dans le Cadre

Découvrez le service d’encadrement sur-mesure de Micasa du 7 au 12 novembre au MParc Carouge Exposition d’œuvres

Antonio Martinez

Viktoor

Nicolas Noverraz

Eric Bossard

Philippe Juttens

Elisabeth Montandon

Bernadette Steffen

Live painting avec

Philippe Juttens

Mercredi 9 novembre à 12h et 17h

Nicolas Noverraz

Samedi 12 novembre à 12h et 17h

JAMES DYSON AWARD : DESIGN INNOVATION DURABILITÉ

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par MINA SIDI ALI

Le James Dyson Awards, c’est LE concours international de design! Son objectif? Encourager les jeunes générations à innover, à concevoir et à proposer des produits améliorant la vie des gens grâce à la technologie. À ce jour, Dyson a permis de récompenser déjà plus de 285 inventions. Les étudiants et diplômés en ingénierie et en design sont conviés à soumettre des projets qui résolvent un problème avec pour thématique cette année la durabilité. Cette année, c'est Yoosung Kim qui remporte haut la main le James Dyson Award en Suisse avec sa chaussure de course ZEST. Trois finalistes ont tapé dans l'œil de notre rédaction avec leurs idées de génie : Lucie Herter et Yohan Hadji pour le concept R2Home et Anaïs Lehmann avec son projet Line. Trois d’entre eux sont d’ailleurs diplômés de l’ECAL. Pingpong enrichissant avec 4 étudiants aussi géniaux qu’ingénieux.

ZEST de Yoosung Kim

ZEST

ZEST de Yoosung Kim, étudiant en master à l'école d'art et de design de Lausanne (ECAL) et gagnant du James Dyson Award en Suisse

Comment est né ZEST ?

Les personnes atteintes d'infirmité motrice cérébrale sont limitées physiquement. Beaucoup d'entre elles pratiquent néanmoins du sport, mais elles n'ont pas de chaussures bien adaptées et qui peuvent être mises et enlevées de manière autonome. J’ai ainsi décidé de développer ce projet ZEST durant mon programme de master à l’ECAL.

Quelle est la particularité de cette chaussure ? C’est une solution sur mesure pour les personnes at teintes de paralysie cérébrale, un modèle de chaussures de sport adapté à la motricité de ses usagers. Ce dernier a été réalisé grâce à la technologie de tricotage et d’im pression 3D et il s’adapte à toutes personnes atteintes de troubles moteurs. Les chaussures peuvent être enfilées aisément sans aide extérieure.

Avec qui avez-vous collaboré pour réaliser ce projet ? Ce projet a pu voir le jour grâce à la collaboration d’ath lètes professionnels atteints de paralysie cérébrale ainsi que d’un test dans le laboratoire de la marque suisse de sport On.

www.yoosungkim.com

R2HOME

R2Home, projet issu de la collaboration entre Lucie Herter, étudiante en Bachelor Industriel à l’ECAL et Yohan Hadji, étudiant en micro-ingénierie à l’École polytechnique de Lausanne (EPFL)

Qu’est ce que R2Home ?

Chaque jour, 2000 radiosondes sont lancées tout autour du monde pour récolter des données dans l'atmosphère pour ensuite pouvoir réaliser des prévisions météo. Plus de 80% d'entre elles ne seront jamais récupérées parce qu'elles atterrissent dans des endroits difficiles d'accès. Notre invention, R2Home, est un robot parachute auto nome qui permet de simplifier leur récupération pour les rendre réutilisables.

Comment est né ce projet innovant ?

En 2019 lors d’un projet d’étude au lycée Yohan a pu décou vrir l’importance des radiosondes pour la réalisation de prédiction météo. Il a aussi pu découvrir leur principal pro blème : elles ne sont pas réutilisables. C’est ce problème que nous essayons de résoudre depuis 3 ans. En plus de cela, notre invention pourrait avoir un impact plus global sur notre vie à long terme. Rendre les radiosondes réutilisables c’est pouvoir récolter plus de données météo pour le même prix, et donc améliorer la qualité des prévisions météo.

Comment votre projet aborde-t-il la thématique de durabilité requise par le concours ?

Notre projet simplifie la récupération des radiosondes et le fait de pouvoir les réutiliser réduit directement le nombre de boîtes en polystyrène et de piles de cartes électroniques qui finissent dans la nature. Rendre les radiosondes ré utilisables c’est aussi diminuer le nombre d’entre elles qui doivent être produites chaque année. Aussi, pour le choix de notre design, l'accent a été mis sur les matériaux durables. Toutes les ressources du système et de la coque sont recyclées et peuvent aisément remplacer si néces saire. Au final, on réduit l’impact écologique de l’outil qui permet tous les jours de mesurer l’impact de l’humanité sur l’atmosphère !

LINE

Line d’Anaïs Lehmann, étudiante en Bachelor Design Industriel de l’ECAL

Qu’est que Line ?

Line est une solution alternative 100% naturelle aux films et aux toiles de paillage plastique omniprésents dans l’agriculture et l’horticulture. Ce projet aspire à résoudre les problèmes de microparticules de plastique dans la culture maraîchère et ainsi réduire la pollution des sols. Constitué de lin huilé à l’huile de lin, Line est un film très résistant qui ne libère aucune microparticule chimique dans le sol. Ses systèmes de bandes tissées lui offrent une grande souplesse d’utilisation pour diverses plantations.

Comment est née l’idée de Line ?

J’ai écrit mon mémoire de fin d’études sur le soleil et j’aborde l’agriculture dans celui-ci ce qui m’a permis de mettre un pied dans ce thème. Je m’y suis donc intéressée et c’est après avoir lu le dernier rapport de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations) que j’ai été sensibilisée à cette pollution plastique des sols agricoles. L’envie de réfléchir à un projet pour remédier à ce fléau est venue naturellement.

Quelle est la suite de ce projet ?

Je suis en train de poursuivre les essais sur le terrain afin de voir précisément comment la matière réagit au fil des mois et des années et en fonction des variations de temps et de température. Ensuite, l'idée est de développer un mode de production pour le lin huilé à l'huile de lin mais aussi pour la fabrication des toiles elles-mêmes et de communiquer au mieux mon projet avec un site internet et à travers un réseau de maraîchers. Enfin, de mettre en place un financement pour que les maraîchers et les agriculteurs qui souhaiteraient adopter cette solution afin d'éliminer le plastique de leurs cultures puissent bénéficier d'une aide à l'achat des toiles. Je vais égale ment prochainement déposer un brevet pour ce projet.

James Dyson Award

www.jamesdysonaward.org

sicli genève

design du XX e siècle

Salon

et 6 novembre

LA CASA TO : OASIS ORGANIQUE

par AURORE DE GRANIER

Figurez-vous un hôtel, sur la côte Pacifique du Mexique, baigné dans un oasis de verdure. Partout, le bruit de l’eau qui s’écoule lentement, comme coupé du monde dans une bulle où l’extérieur et l’intérieur se mêlent avec grâce. Vous-y-êtes ? Car ce rêve est une réalité, un projet de l’architecte Ludwig Godefroy baptisé la Casa TO. Etrange cathédrale de béton inspirée de l’ancienne architecture locale, l’hôtel qui abrite neuf chambres est une pépite tout simplement hors du commun. Le choix des matériaux employés, des formes apposées dans l’espace, du système de circulation dans les lieux, font de la Casa TO un bâtiment à part entière nous entraînant vers le futur, mais trouvant ses sources et ins pirations dans les merveilles d’ingénierie du passé. Un espace pensé dans ses moindres détails, des arbres chargés de fruits aux meubles créés par des artisans locaux. Bien plus qu’un hôtel, c’est une brèche dans la réalité que semble avoir créé Ludwig Godefroy.

La Casa TO © Photographie : Jaime Navarro

La Casa TO © Photographie : Jaime Navarro

PARADIS PERDU

Dans la région de Oaxaca, sur la zone côtière de La Punta Zicatela, se trouve un lieu hors du commun. La villa TO, prenant la fonction d’un hôtel confidentiel accueillant neuf chambres seulement, est un petit paradis perdu au milieu de la jungle, à quelques pas de l’océan Pacifique. Imaginée comme une retraite sereine par l’architecte d’origine mexicaine mais né sur le sol français Ludwig Godefroy, la Casa TO a été pensée comme un oasis de verdure et de sérénité, devenant rapidement un lieu de visite incontournable pour les nomades modernes en quête d’évasion luxueuse. Sa situation géographique inspire alors l’architecte dans la conception des lieux, piochant ses idées dans les temples d’Oaxaca, mais s’inscrivant également dans la démarche de la région encore préservée et dont la communauté de Zicatela est reconnue pour ses prouesses en matière de mode de vie écologique. Les surfeurs trouvent ici un petit coin de paradis en arpentant des plages désertes, également appréciées par les nomades en quête d’isolement pour pratiquer la méditation. Mais en réalité une importante partie des invités de l’hôtel y séjournent dans l’objectif de participer à la préservation des tortues de mer dans les sanctuaires locaux créés pour leur sauvegarde. Un lieu qui en dit déjà long sur l’histoire de la Casa TO.

L’ARCHITECTURE CONSCIENTE

Situé dans un région géographique où la préservation de l’environnement est capitale pour la communauté, le projet architectural de Ludwig Godefroy se devait de répondre à ces valeurs. Tout commence par une intégra tion dans le paysage respectueuse de l’environnement, et se poursuit par l’introduction d’éléments venant réduire l’impact de l’hôtel au niveau local, mais aussi au niveau planétaire avec une gestion plus durable. « Chez Casa TO, la conscience et la durabilité sont considérées comme des aspects fondamentaux de la vie de luxe aujourd’hui, et s’expriment dans son engagement à réduire son impact environnemental avec des actions telles que la mise en place d’une station d’épuration pour réutiliser les eaux usées pour les zones plantées ; des panneaux solaires pour stocker l’énergie ; et une politique zéro plastique » confie l’architecte. Un engagement qui va de paire avec la volonté de valoriser la région et ses acteurs. En effet, les lieux sont meublés avec du mobilier imaginé par des charpentiers venant des régions de Puebla, Guadalajara et Oaxaca. Des pièces organiques et uniques venant s’in tégrer à la perfection à l’architecture à la fois dépouillée et sculpturale des lieux. De plus, chaque meuble et objet de l’hôtel est à vendre. L’objectif ? Valoriser le travail des artisans locaux dans une démarche de commerce équitable. Dans la Casa TO nous retrouvons par exemple

les créations de Tiago Solís Van Beuren apportant un fort caractère et jouant sur le travail des textures, mais aussi les créations de bien d’autres créateurs et artistes actifs sur ce territoire.

ARCHITECTURE SCULPTURALE

Pour créer ce lieu résolument unique, l’architecte Ludwig Godefroy a cherché son inspiration dans les merveilles d’ingénierie du passé. Plaçant son édifice dans la région de la Punta Zicatela, il décide alors de reproduire, à sa façon, dans un style contemporain, l’un des temples de Oaxaca. Une première source qui vient ensuite se mêler à deux créations : la Citerne Basilique ou Yerebatan Sarayi d’Istanbul, datant du 6ème siècle, et le Hornsey Wood Reservoir à Finsbury Park, Londres, construit durant le 19ème siècle. Des ouvrages hydrau liques dont la fonction égale l’esthétique, et qui corres pondent parfaitement à la Casa TO où l’eau tient une place de choix. En effet, tout autour de l’hôtel, elle est le fil conducteur à travers le biais de la piscine à débordement aux murs rectilignes, rappelant le travail du Corbusier. Tout autour de ce cours d’eau artificiel, le béton brut est le matériau de choix. Ludwig Godefroy l’utilise alors comme un céramiste utiliserait la terre pour modeler la villa, lui conférant un caractère brut et naturel in temporel. Dans le béton, des formes géométriques sont taillées, le solarium se fait voûte contemporaine tandis que des passages circulaires ouvrent l’espace de manière originale. Le béton sculptural se voit ici mêlé à d’autres matériaux naturels prédominants, notamment l’acier, le bois et l’argile. Dialoguant les uns entre les autres, ils viennent créer un sentiment organique omniprésent dans la Casa TO, encore un peu plus renforcé par la dominance de la végétation présente en masse dans l’espace. Des choix de matériaux qui lui permettent ainsi de jouer avec la texture, et de conférer à l’espace un caractère à la fois épuré, recherché, et résolument inscrit dans les codes de l’architecture contemporaine. Une villa qui se visite à la manière d’un musée, chaque espace, chaque détail, se faisant pépite à part entière, tout en incarnant un modèle de durabilité.

ROSA BONHEUR, LA REDÉCOUVERTE D'UNE ARTISTE

par AURORE DE GRANIER

L’année 2022 marque le bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur, artiste peintre et sculptrice française qui allait être quelque peu oubliée par l’Histoire de l’Art avant de faire l’objet d’une redécouverte fulgurante 200 ans après sa naissance. Passionnée et fascinée par le monde animal, ce sont ces sujets qu’elle favorise et représente à travers ses toiles d’un réalisme frappant et ses sculptures semblant prêtes à prendre vie sous nos yeux. Une artiste novatrice, mais aussi une personnalité forte qui allait de venir une figure de proue de l’émancipation des femmes, et être la première artiste féminine à recevoir la Légion d’Honneur, plus haute distinction sur le territoire français.

Pour célébrer ce bicentenaire, le Musée d’Orsay, en col laboration avec le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux et les nombreux collectionneurs privés, la plupart vi vant sur le territoire américain, organisait cette année une exposition qui déménage ce mois-ci à Paris, pour retrouver Orsay. Cette célébration de Rosa Bonheur se retrouve également dans la littérature spécialisée, avec cet automne la parution d’un ouvrage lui étant consacré aux Editions Place de la Victoire. Rédigé par Armelle Fémelat, ce livre sobrement intitulé Rosa Bonheur propose aux lecteurs de redécouvrir le travail de cette femme artiste libérée, qui trouvait sa méthode d’expression dans des toiles où la nature domine et où le règne animal est seul maître. Ses tableaux représentant des vaches logées au coeur des montagnes, ses scènes plus sauvages où un cerf semble surgir des tréfonds de la forêt, en passant par les portraits expressifs qu’elle consacrait aux chiens, et aux oeuvres plus étonnantes représentant des bisons qu’elle allait peindre après son arrivée en Amérique, témoignent d’un oeil et d’une main hors normes. Armelle Fémelat, dans cet ouvrage trilingue mêlant français, anglais et al lemand, nous fait plonger dans cet univers et nous invite à en apprendre un peu plus sur cette artiste trop longtemps oubliée qui allait pourtant révolutionné son monde.

Rosa Bonheur, Armelle Fémelat aux Editions Place de la Victoire, septembre 2022.

Rosa Bonheur, Portrait of a Lion, Prado

ANIMATOU

SWATCH X DRAGON BALL Z : LA COLLECTION À LEFFET KAMÉHAMÉHA

par MINA SIDI ALI

Swatch a toujours eu cet effet madeleine de Proust chez nous. Ses collections aussi ludiques que nostalgiques proposées sont souvent un énorme plongeon dans notre enfance ou passé. Et ici, la marque horlogère Suisse a tapé dans le mille avec sa dernière collaboration avec Dragon Ball Z. Peu d'animés sont aussi populaire et mémorable que le manga signé Akira Toriyama. La capsule dévoile une édition limitée et se compose de sept références célébrant certaines des figures les plus iconiques de la saga : Goku, Vegeta, Gohan, Freezer, Cell, Majin Buu et Maître Roshi aka Tortue géniale. Pour pimenter le tout, un tirage aura lieu pour réunir enfin les sept boules de cristal avec un coffret limité à 997 exemplaires !

La quête finale débute samedi 1er octobre. Avis aux kids nés dans les années 80-90 !

La nouvelle collection Swatch x Dragon Ball Z réinterprètent les personnages emblématiques de la saga japonaise

TOUS les fans de « Dragon Ball Z » connaissent le dragon sacré Shenron ! Il surgit sur Terre une fois que les sept boules de cristal sont rassemblées. Devinez quoi ? Il s’apprête à apparaître dans les principales boutiques Swatch. Début septembre, l’enseigne suisse a déployé sur le marché sept montres à l’instar des personnages du manga sortis sur nos écrans en 1990 : les héros Goku, Gohan, Vegeta et Tortue Géniale mais également les méchants Cell, Freezer et Buu. En sus, Swatch a dévoilé un set limité à 997 exemplaires à l’échelle mondiale pour la montre Shenron !

GOKU

C’est le cœur et l'âme de la série Dragon Ball Z. En tant que l'un des derniers Saiyans, Goku représente le principal défenseur de la Terre contre les menaces intergalactiques. Ainsi, la montre vibrante orange et noire s'inspire des costumes de Goku lui-même. Le sym bole japonais du nom de Goku apparaît sur le cadran de son dogi (costume), tandis que Kinto'un, son nuage tapis-volant, apparaît au dos du bracelet.

VEGETA

Il est le prince de la race Saiyan déchue, qui commence par être cruel et diabolique, puis se transforme positi vement après avoir combattu Goku. La nouvelle montre Swatch x Dragon Ball Z capture la première impression de Vegeta et le moment exact où il s'est rendu compte de la puissance de Goku, avec une représentation de la silhouette de ce dernier sur le cadran blanc. L'impression en noir et blanc sur le verre rouge représente les lunettes de l'éclaireur qu'il porte et le dos de la montre symbolise sa forme de grand singe.

GOHAN

Gohan est le fils de Goku. Il est le premier hybride mi-hu main, mi-Saiyan né sur Terre à prendre la forme d'un Super Saiyan à un jeune âge. La montre présente le de sign caractéristique de la vague d'énergie Kamehameha et l'inscription KA-ME-HA-ME-HAAA imprimée sur le cadran en cristal. La sangle avant porte le même écusson donné à Gohan par son entraîneur junior, tandis que le dos contient des éléments de sa tenue.

MAÎTRE ROSHI AKA TORTUE GÉNIALE

Le maître des arts martiaux par excellence, inventeur de la célèbre technique Kamehameha et souvent en compagnie de sa tortue marine parlante. Le cadran de cette montre Swatch x Dragon Ball Z est inspiré des célèbres lunettes de soleil de Maître Roshi et le dos de sa chemise hawaïenne.

FREEZER

C’est le méchant le plus célèbre de la série, le même qui mène une bataille contre Goku et ses amis dans laquelle Goku se transforme en Super Saiyan. Deux formes de Freezer ont été représentées sur la montre Swatch x Dragon Ball Z, avec des couleurs violettes et blanches sur le devant de la montre et des détails rayés roses sur le bas, s'inspirant de la peau du méchant, tandis que des points rouges rappellent ses yeux.

CELL

Cell est la forme de vie artificielle créée par le Dr Frost, un ancien scientifique de l'Armée de l'Arc Rouge, pour se venger de Goku. La montre verte et noire capture l'essence de Cell. Les points roses sur les mains reflètent la couleur de ses yeux, la couronne jaune représente les traits de son visage, tandis que le bas du bracelet représente sa queue mortelle noire et orange.

MAJIN BUU

Malgré son air naïf, Majin Buu est un personnage malé fique doté de nombreux pouvoirs, notamment transformer son adversaire en cookie et absorber ses pouvoirs. La montre Swatch x Dragon Ball Z présente un « M » noir sur le cadran jaune, inspiré de la ceinture dorée de Majin Buu. Le bas de la montre, en violet et rose, reprend les détails de la forme de la grande cape et du ventre du personnage.

SHENRON ET LE COFFRET EN ÉDITION LIMITÉ

Ce coffret se compose de sept dragon balls et d'une huitième montre spéciale, numérotée et limitée à 997 exemplaires. Nichée au centre de la boîte, la montre Shenron, le dragon divin qui réalise tous les vœux de la personne capable de rassembler les sept boules. À noter que la montre Shenron existe aussi en version non limitée.

Le tirage au sort se déroule du 1 au 4 octobre et il faut se rendre dans une des boutiques Swatch participants, scanner un QR code afin de participer à un jeu-concours. Les gagnants seront tirés au sort le 5 octobre à midi et informés le jour même par e-mail. Ils pourront ensuite acheter le set entre le 6 et le 12 octobre.

Swatch Stores participants, en Suisse :

Genève (rue du Marché), Lausanne (rue de Bourg), Bienne (Drive Thru), Berne (Spitalgasse), Zurich (Bahnhofstrasse), Bâle (Pfauen), Lucerne (Weggisgasse) et Lugano (Via Soave)

ON SE JETTE À LEAU POUR LA PELAGOS !

39

par STEFANIE ROSSIER

Plonger dans un monde aquatique avec toute la pointe de la technologie qui va avec, c’est possible ? La marque horlogère TUDOR en a fait le pari avec un tout nouveau modèle nommé Pelagos 39. Haute qualité, travail minutieux et passionné, tout ce qu’il faut pour faire une montre haute en couleur. Preuve à l’appui avec ce modèle luxueux.

Ce modèle rejoint la famille de montres de plongée techniques de la marque TUDOR avec une proposition supplémentaire et plurivalente. En effet, là où les mo dèles Pelagos, Pelagos LHD et Pelagos FXD s’inscrivent dans la continuité d’un héritage aquatique purement technique en offrant des fonctions spécifiques à des types de plongées professionnelles hyper-spécialisées et relativement confidentielles, Pelagos 39 se dévoile comme un modèle horloger de plongée mécanique créé dans la tradition, compacte avec une touche d’élégance.

Dans cette montre, on découvre que des matériaux de très grande technologie et ce, pour le plus grand plaisir des futurs acquéreurs de ce bijou. Amateurs de plongée ou professionnels de ce sport aquatique, Pelagos 39 vous plongera vers un univers particulier. Des envies d’ailleurs, de profondeurs et de voyage peut-être. Cette montre est équipée du Calibre Manufacture MT5400. Sa construction a été pensée pour la robustesse, la longévité, la fiabilité et la précision à l’image de son balancier à iner tie variable maintenu par un solide pont qui traverse un double point d'ancrage. Couplé à un spiral amagnétique en silicium, il permet au Calibre Manufacture MT5400 d’être certifié chronomètre par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC) avec des performances allant au-delà des standards de cette institution indépendante. Contrairement aux autres modèles de la marque, Pelagos 39 performe dans son domaine de chronologie. Elle s’im pose de - 2 à +4 secondes de variation sur le fonctionne ment de la montre entièrement assemblé. Autre élément notable, la réserve de marche du Calibre Manufacture MT5400 est dite « weekend-proof », soit de 70 heures environ, ce qui permet au futur acquéreur de poser sa montre le vendredi soir et de la reprendre le lundi matin sans devoir la remonter.

Vous l’avez compris, cette montre signée Tudor est une petite merveille de technologie. Conçue pour aller toucher les profondeurs des eaux bleues, elle permet de relever de nouveaux défis avec son côté sportif tout en restant dans le côté classe-chic avec ces matériaux haute technologie. La marque horlogère a su mettre en valeur ses derniers afin de sublimer ce garde-temps qui saura émerveiller tous les amateurs de plongée. Pelagos 39 est faite pour toutes celles et ceux qui désirent toucher le luxe et la qualité de très près tout en profitant des compétences professionnelles pour ce sport aquatique. Une montre de caractère, de luxe et de charme à l’état brut pour mettre en valeur la beauté de l’horlogerie genevoise !

Tudor

© Tudor

STAY COOL

UN SOUPÇON DE CABARET AU FOUR SEASONS HOTEL DES BERGUES

par RREZA BISLIMI

Quelle femme n’a jamais rêvé d’avoir la silhouette de sylphide des danseuses des plus grands cabarets parisiens ? Si vous n’avez jamais pratiqué la danse classique mais que vous en rêviez, c’est désormais possible. Direction le Spa Mont-Blanc du Four Seasons Hotel des Bergues pour découvrir leur nouvelle collaboration avec la marque de fitness parisienne Kalon. Inspirée de la danse classique, du pilates et du fitness, la méthode cardio-barre permet de sculpter les muscles, tonifier le corps et améliorer la posture. De quoi se façonner un corps de rêve !

Le concept est simple : des cours donnés par d’anciennes danseuses de cabaret dans des endroits idylliques. Créé il y a quatre ans par Emma Rigby (ancienne danseuse de ballerine internationale) et Sophie Fourçans-Dibin (ancienne danseuse de cabaret), Kalon a rapidement conquis le cœur des parisiens. Aujourd’hui, le duo part à la conquête du cœur des Genevois avec l’aide de Margaux Poilvet, directrice du SPA du Four Seasons Hôtel des Bergues, à l’origine du partenariat.

Contactée par la marque parisienne, la directrice du SPA a perçu cette collaboration comme une évidence. Elle affirme : « La volonté de l’Hôtel des Bergues est de continuellement proposer des nouveautés à nos clients, et surtout leur donner accès aux dernières pratiques tendances ». Désormais, les clients pourront accéder à une centaine de cours de cardio barre, pilates, yoga ou danse via l’application depuis leur chambre.

Ce qui différencie la marque des autres enseignes de fitness, c’est que toutes les coachs sont issues de grands cabaret parisiens. L’idée part de là, Sophie, la co-fonda trice, l’explique : « En tant que danseuse de cabaret, je me suis rendue compte que les personnes extérieures à ce monde le percevaient comme mystique et curieux. Avec le cardio-barre, on a voulu ouvrir les portes des coulisses du cabaret en proposant des cours inspirés de la préparation d’une danseuse ». C’est alors qu’elle décide de s’associer avec Emma, et elles conceptualisent ensemble, une nouvelle manière glamour de pratiquer du sport : la méthode cardio-barre.

Chez Kalon, toutes portent le mythique rouge à lèvres rouge du cabaret, et sont apprêtées en toutes circons tances. Mais sous ces airs d’artifices, la marque offre un programme complet à leurs clients avec un travail sur le corps et l’esprit. Charlène Klemm, coach et commerciale pour l’enseigne, affirme que la volonté de la marque est d’accompagner les gens dans la quête d’estime de soi au travers de la féminité et la sensualité et les aider à s’accepter, s’affirmer et ainsi rayonner. Le choix du nom Kalon n’est d’ailleurs pas un hasard, étymologiquement, il signifie « beauté intérieure, qui se voit à l’extérieur ». Avec des cours de yoga, de méditation mais aussi de danse en heels, les curieux sont invités à affirmer leur identité et à s’accepter.

L’équipe Kalon sera de retour du 17 au 21 octobre à l’Hôtel des Bergues, qui ouvrira ses portes au public pour l’occasion. Une opportunité pour découvrir une nouvelle manière de pratiquer du sport dans l’ambiance prestigieuse du SPA de l’hôtel et de rencontrer l’équipe inspirante de Kalon. Pour Go Out, la mission séduction est réussie !

Méthode de fitness Kalon Plus d’informations sur les séances de présentation au 022 908 70 00

Spa Mont-Blanc de l’Hôtel des Bergues

Quai des Bergues 33 1201 Genève

THE CURE

par MINA SIDI ALI

Qu’est ce qui hante vos pensées en matière de santé ? Chez Go Out ! c’est l’idée de longé vité, comment vieillir mieux en pleine santé. Car rester jeune, ce n'est pas que dans la tête. Si 25% du vieillissement est lié à nos gènes, nous pouvons agir sur les 75% restant grâce à des méthodes anti-âge holistiques, qui permettent d’équilibrer tous les aspects de notre vie: physique, mental, social et spirituel. C’est à la Clinique Nescens - pionnière en médecine préventive - qu’on a découvert la Cure Reset basée sur 4 piliers liés - le sommeil, l’alimentation, la gestion du stress et l’activité physique. Une méthode qui va nous permettre d'apprivoiser le temps qui passe. Direction Genolier pour un tête à tête avec le Dr. Gaille derrière cette cure inouïe.

Depuis combien de temps travaillez-vous sur la no tion de longévité? Quel a été le déclic ?

Je suis anesthésie et j’ai effectué ma formation au CHUV tout comme mon binôme le Dr Guénolé Addor avec lequel nous avons mis sur place il y a de cela un an, la Cure Reset. Cela fait 7-8 ans que nous réfléchissons à une médecine différente car en travaillant dans des hôpitaux, on voit beaucoup de patients malades obligés de prendre des médicaments parfois à vie. Cela reste frustrant en tant que médecin de ne pas pouvoir guérir davantage de pathologies. En effectuant des recherches, on a dé couvert que d’autres médecins dans le monde pratique la médecine fonctionnelle ou de longévité. D’autre part, j’avais commencé à faire du triathlon et des ironman, ce qui m’a amené à m’intéresser à la nutrition pour les sportifs, ce qui m’a amené à l’alimentation liée à la santé.

En quoi consiste la médecine préventive ?

La majorité des gens vont mourir de maladies chro niques, cardio-vasculaires ou métaboliques, de can cer…L’idée est que l’on veut vivre plus longtemps et pour ne pas tomber malade et rester en bonne santé, il faut agir sur la prévention. On passe de la fin de la vie à la prévention tout au début. On a ainsi développer des 4 piliers liés au mode de vie: l’alimentation, l’activité physique, le sommeil et la gestion du stress dont la mé ditation et la respiration. La base, ce sont finalement des choses simples. Il y a juste différentes manières de faire et on va essayer de les optimiser pour éviter de tomber malade. On a des gènes et l’épigénétique est l’expression de ses gènes qui ne s’expriment pas forcément. L’environnement, notre façon de vivre, nos activités comme notre exposition au soleil influent la façon dont nos gènes vont se manifester. On sait qu’on peut empêcher certaines choses d’arriver.

En quoi consiste la Cure Reset Nescens basée sur ces 4 piliers liés - le sommeil, l’alimentation, la gestion du stress et l’activité physique ? (On reviendra dans d’autres éditions Go Out! plus en détails sur les divers piliers…)

C’est une cure articulée sur 7 jours, qui permet de vous revitaliser, de vous détendre et de repartir avec les clés pour vieillir en beauté et en bonne santé. On concocte au patient un programme exclusif et personnalisé qui allie savoir-faire médical unique, thérapies hautement technologiques ainsi qu’un suivi sportif et diététique afin de réinitialiser votre mode de vie pour un changement durable. Si vous n’avez pas le temps de vous libérer une semaine, des cures à la journée existent ainsi que des séjours detox sur deux ou trois jours.

On appréhende toujours un peu les cures pour leur régime alimentaire. Qu’en est-il ici ?

C’est justement un des highlights chez Nescens. On a crée un programme culinaire riche en nutriments, peu calorique, peu de sucre, non transformé, de saison et local mais avant tout avec du goût ! Les gens sont vrai ment étonnés. On a vraiment pris soin de sélectionner des aliments savoureux tout en restant bénéfiques pour la santé. Pour ceux qui souhaitent faire un régime, on propose également un jeûne intermittent. Quoiqu’il en soit, la médecine de la santé a fait ses preuves.

Quel est le message transmis à travers cette cure ?

Le rôle du médecin comme le dit le serment d’Hippo crate est d’enseigner aux gens comment préserver leur santé. Ainsi, on coach les patients à prendre soin d’eux et à avoir un contrôle et une maitrise sur leur santé. Cela responsabilise et cela rend le pouvoir aux gens, c’est ce qu’il y a de plus enrichissant. La médecine traditionnelle reste présente car elle joue un rôle pour beaucoup d’autres choses. Et d’ailleurs, les deux sont complémentaires. Ainsi, si vous avez des problèmes cardiaques, vous pouvez consulter un spécialiste tout en alliant des soins pour améliorer votre hygiène de vie au quotidien par la médecine préventive.

La Cure Reset Nescens

Clinique Nescens

Route du Muids 5, 1272 Genolier Tél. 022 316 82 00

Plus d’informations: www.cliniquenescens.com/cure/cure-reset/

IRAYE : SOINS RÉGÉNÉRANTS

par MINA SIDI ALI

Le mois dernier, on a découvert à la Rivr Clinic à Zurich, l’innovante gamme de cosmétiques suisse - IRÄYE - lancée par deux pionniers de la recherche en lymphatique : le professeur Dr. Michael Detmar et le Dr. Epameinondas Gousopoulos. Leur credo ? L’activation du système lymphatique qui permet de détoxifier la peau de ses cellules mortes, déchets métaboliques et autres oxydants. Résultat ? Une peau plus saine et plus lumineuse. Close-up.

Iräye , fruit de décennies de recherches dévoile trois produits : le Radiance Firming Serum, the Cream et l'Eye Revive Cream

LE DRAINAGE LYMPHATIQUE : NOUVELLE ROUTINE BEAUTÉ

On connait tous le drainage lymphatique. Il draine l'excès de liquide de la peau et élimine les déchets toxiques produits en permanence par les cellules de la peau. Il évince également les substances inflammatoires et les cellules de la peau, empêchant l'inflammation cutanée et la dégradation du collagène et des fibres élastiques du derme, contribuant ainsi à ralentir le processus de vieillissement. Enfin, il joue un rôle important dans notre défense contre les infections cutanées par les virus, les bactéries et les champignons. Ce système de filtrage des toxines de la peau qui nous maintient jeune s'épuise avec l’âge. Longtemps associée aux massages et à la cellulite, cette technique est sur le point de devenir plus courante dans les routines de beauté.

IRÄYE : FRUIT DE DÉCENNIE DE RECHERCHE

Afin de relancer le système lymphatique, des mouvements vigoureux sont généralement nécessaires - comme un massage en profondeur - et c'est pourquoi les outils cutanés qui manipulent la peau, tels que les rouleaux, ont gagné en popularité ces dernières années. Il existe maintenant une enseigne qui offre le même effet, sim plement par application topique : IRÄYE. Le Dr Michael Detmar, co-fondateur et directeur scientifique de cette nouvelle marque axée sur la lymphe, a passé plusieurs décennies à étudier le drainage lymphatique. Après avoir passé au crible plus de 2200 extraits de plantes, il crée IRÄYE avec le Dr Epa Gousopoulous, usant d’une formule brevetée conçue pour effectuer la stimulation nécessaire pour garder la peau jeune.Ainsi leurs produits sont conçus pour soutenir le maintien et la survie du système, et également pour améliorer la fonction et le pompage des canaux lymphatiques - stimulant le drainage. Leur complexe d'ingrédients le fait en activant des gènes de survie lymphatique spécifiques. Ainsi, la peau est comme lavée de l’intérieur. Le massage a toujours sa place, car ils conseillent d'appliquer les produits dans un mouvement de massage en suivant les voies naturelles des vaisseaux lymphatiques vers les ganglions lymphatiques. Emballée avec les poids lourds habituels - vitamine C, triple acide hyaluronique et bio-rétinol - leurs produits apaisent les sensibilités dermatologiques, rendent la peau plus lumi neuse et plus lisse.

UNE NOUVELLE CRÈME POUR LES YEUX

Après avoir lancé leur sérum et leur crème, IRÄYE dé voile ce mois d’octobre son dernier bébé : Eye Revive, sa crème pour les yeux. Cette dernière stimule la microcir culation, fournit des nutriments et répare en profondeur les vaisseaux lymphatiques dans la zone délicate des yeux. Sa composition ? Un complexe Lymphoactive, fruit de plus de 20 ans de recherche, (en attente de brevet) stimulant l’activité lymphatique de +250 %, du Bio-retinol renforçant en douceur la production naturelle de collagène et d’élastine, tout en réduisant l’apparence des ridules et des pattes d’oie, de l’extrait de Kakadu Plum, source de vitamine C la plus riche au monde. Ce puissant antioxydant défend la peau, tout en lui donnant éclat et énergie. Et last but not least des ingrédients, la caféine, antioxydant énergisant qui agit pour raffermir et dépulper la peau. Le résultat ? Des yeux de biche lumineux, frais et tonifiés. À tester sans tarder.

Iräye www.irayeskincare.com

l'Eye Revive Cream

KLIT : INTIMITÉ DÉBRIDÉE

par YAS SIDI ALI

Un nouveau haut-lieu du bien-être intime est venu happer nos envies de découverte. Sis rue de Lyon 16, Klit a piqué notre curiosité. Homonyme à l’éloquence explicite, cette organe au service du plaisir déjoue les tabous et invite notre intime bijou à se révéler et lui prodiguer volupté et sensualité. Close-up sur ce temple orgasmique.

Objet vulvaire non identifié des planches anatomiques ou mal représenté dans les livres, le clitoris reste sibyllin pour nombre d’entre nous. Pour mieux apprivoiser cet organe beaucoup plus chatouilleux que le penis, avec ses 8000 nervures vs 6000, une boutique - au doux nom évocateur de Klit - a posé cet été son génie et ses produits sexy à la rue de Lyon. C’est le premier magasin entièrement dédié au bien être des vulves, des vagins et de leur propriétaire et ici le bonbon a droit à de myriades d’offrandes. On y retrouve entre autres, une déclinaison d’ouvrages au sex-appeal visuel, illustrés par un collectif créatif local qui invite novices et experts à une mise à nue ludique de notre berlingot.

En sus un accompagnement créatif est dispensé quant aux fonctionnement des organes intimes, des périodiques et de la recherche identitaire. On y découvre également pleins de cadeaux à s’offrir et à partager, des douceurs sensuelles, de délicieuses friandises aux fruits en forme de clitoris aux créations originales. Mais également, des slips menstruels et autres protections alternatives pour les règles, des produits de soins et d’hygiène et même des bijoux. De quoi pouvoir assouvir tous les désirs de notre minou !

Klit

Rue de Lyon 16, 1201 Genève www.klit.ch

VULVE FICTION

par MINA SIDI ALI

Compter sur une tierce personne pour atteindre l'orgasme ? Certainement pas ! Bien sûr, on peut atteindre sa quête orgasmique avec sa dextérité, mais si vous avez déjà essayé un vibromasseur, vous savez que le retour en arrière est âpre. On a découvert Smile Makers et sa nouveauté : The Ballerina, au design ergonomique et idoine pour notre anatomie féminine. De quoi nous faire vibrer…

Avec sa forme incurvée et sa texture unique, The Ballerina, le petit dernier de Smile Makers suit les courbes de la vulve pour en masser tous les points de plaisir simultanément, du clitoris aux lèvres, sans oublier l’entrée du vagin. Compact, ce bijou de plaisir aura un impact mémorable. Il est certes petit, mais il a tout de même du punch : grâce à une puissante technologie de vibration, il procure une expérience orgasmique très spéciale et stimule toute la zone érogène. Grâce à ses fonctionna lités tel ses 6 vitesses de vibration et ses 6 modes de pulsation, cette nouvelle expérience sensorielle invite au plaisir. Ce mini vibromasseur est également super facile à utiliser : vous le placez dans la paume de votre main avec les boutons vers le haut et près du bout des doigts. Il est ensuite placé sur la vulve avec l'extrémité étroite reposant sur la pointe du clitoris. Sa texture de type « Human Touch » vous fera oublier qu'il s'agit d'un vibromasseur et vous fera imaginer que ce sont les mains de vos fantasmes les plus fous…. Fermez les yeux, il est temps de prendre son pied !

The Ballerina

Smile

NESPRESSO GOURMET WEEKS : ANS !

10

par MINA SIDI ALI

C'est dotée d’une flanquée de chefs cuisiniers suisses constellés d’étoiles et de dextérité – 44 au total – que la Nespresso Gourmet Weeks dévoile cette automne sa 10ème édition. Et comme chaque année, les lieux culinaires se dévoilent sous un nouvel angle à travers des menus caféinés qui dans nos têtes cogitent encore des mois après les avoir dégustés. Go Out ! a testé l’un d'entre eux : celui de la table du chef Serge Labrosse à la Chaumière. Récit.

C’est direction Troinex, qu’on est allé découvrir le menu Nespresso Gourmet Weeks à la Chaumière chez Serge Labrosse qui participe depuis 8 ans avec engouement à cet événement culinaire incontournable dans le pay sage gastronomique suisse. Au menu ? 6 plats où le café s’immisce subtilement en alliant des goûts surprenants. On entame ce menu spécial avec une entrée colorée dotée d’une betterave, son jus de myrtille et café Origins Brazil Organic. Les cèpes sont-elles finement flanquées de sarrasin torréfié, d’une gelée aux parfums de sousbois, de lait d’amande et d’un inattendu bouillon de café. Puis on poursuit avec un poisson exécuté avec une complexité chirurgicale très esthétique : un plat dévoilant un biscuit moelleux de brochet, de la féra fumée, des chou-fleurs vanillés et son écume de café Finezzo. Un régal ! La viande quant à elle met en exergue un veau cuit à basse température, et accosté d’un exquis sabayon au café Origins India.

Difficile de rester de marbre devant le dessert qui suit. Le chef pâtissier Elian Bernadac a concocté pour ce menu Nespresso Gourmet Weeks un chocolat genevois Orfève escorté d’un croustillant cacao, d’un crémeux chocolat aux baies de la passion, d’un sorbet mucilage et d’une écume de café Exclusive Selections Nepal Lamjung torréfié de la gamme Nespresso Professional. Le chef Serge Labrosse dévoile ici un menu en forme de puzzle de saveurs contrastées et on en redemande !

Jusqu'au 13 novembre et dans toute la Suisse www.nespresso.com https ://by-serge-labrosse.ch

Biscuit moelleux de brochet, de la féra fumée, des choux-fleurs vanillés et son écume de café Finezzo

SANT JAUME DESIGN HOTEL : ESCAPADE DESIGN AU COEUR DE MAJORQUE

par AURORE DE GRANIER

C’est une surprise à laquelle on ne s’attend résolument pas en s’enfilant dans l’étroite Carrer de Sant Jaume. Dans le quartier gothique, avec ses façades en pierres blondes qui nous surplombent et offrent un ombrage bienvenu, nous avons presque la sensation d’avoir fait un bon dans le passé, la cloche du couvent de Sainte Madeleine de Palma résonnant dans la ruelle calme. Et puis nous pénétrons dans le lobby du Sant Jaume Design Hotel et sommes comme transportés dans un univers parallèle. Au-dessus de nos têtes un haut plafond surplombé d’un toit en verre et décoré d’une sculpture contemporaine réalisée par un artiste local nous ramène au 21ème siècle, et nous plonge immédiatement dans l’univers de l’hôtel 5 étoiles. Un design résolument contemporain, qui est parvenu à conserver le charme du passé dans un écrin privilégié au cœur de la cité des Baléares. Découverte d’une pépite qui ravira les amoureux de beaux espaces mais aussi d’art.

Sant Jaume Design Hôtel

Sant Jaume Design Hôtel

DORMIR DANS UNE GALERIE D’ART ET DE DESIGN

La façade ne nous laisse rien présager, et pourtant dès que nous passons les portes du Sant Jaume Design Hotel, nous sommes immédiatement emportés dans un univers qui justifie sans opposition possible le nom du lieu. L’ancienne maison datant du 18ème siècle a été repensée en un lieu où le confort vient rencontrer le design. Chaleureux mais élégant, le lobby nous entraîne dans un univers où le bleu prédomine, nous enveloppant tantôt dans des tons plus foncés, avant de surprendre notre regard par un bleu Klein s’échappant de l’imposante sculpture murale. Cette pièce vient intégrer l’identité de l’hôtel qui a à cœur de mettre en avant le travail des artistes locaux. Ici cette œuvre monumentale a été imaginée et créée par l’artiste majorquin Robert Ferrer i Martonell spécialement pour l’hôtel, s’intégrant parfaitement à l’espace. Ce désir de mettre en avant le travail des créateurs de l’île se déroule à travers tout l’hôtel, des lieux communs aux chambres. Des pièces pour certaines méritant leur place dans un muséum, à l’image de créations des mains d’Estefanía Pomar, Jordi Alcaraz, Carlos Irijalba, ou encore Victoria Masdeu dont les illustrations semées à travers l’hôtel représentent les nombreuses merveilles à découvrir à travers Palma. Une touche résolument personnelle qui change les murs du lieu en galerie d’art, invitant les visiteurs à s’attarder sur ces pièces de grande valeur, et portant en elles la volonté de l’hôtel de s’inscrire dans la vie locale de l’île. Un art omniprésent qui vient cohabiter à la perfection avec le design racé des lieux. Un bar et un espace petit déjeuner cozy dans les tons bleu marine et beige, pour un décor organique où les formes étudiées du mobilier n’enlèvent rien à son confort.

SE SENTIR CHEZ SOI

Un décor de rêve pour les amoureux de belles pièces qui a également tout ce que l’on peut attendre d’un hôtel 5 étoiles. Les chambres spacieuses et confortables nous donnent la sensation d’être arrivés chez nous. Partout des touches personnalisées, un décor pensé à la perfection pour plaire à chacun et séduire les amoureux du détail. Des livres d’art et de design nous attendent sur la table de chevet, sur les murs, les dessins et peintures d’artistes locaux sont toujours présents, tandis que le confort de la chambre est indéniable. Les touches design se font présentes mais discrètes avec des choix de luminaires audacieux et du mobilier aux accents résolument contem porains. Mais ici l’équilibre se trouve sans difficulté avec l’ajout d’éléments cozy, à l’image des tapis semblant tout droit venus d’un antiquaire local et les choix de décora tion tendant vers une neutralité dans laquelle chacun se retrouvera. Difficile également de ne pas succomber à la vue. Dans les chambres des premiers étages, on se laisse séduire par les pierres du 18ème de l’église nous faisant face, tandis qu’au dernier étage on ouvre grandes les portes-fenêtres et on profite d’un toit terrasse privative nous offrant une vue sur la ville à couper le souffle. Sur la partie du toit ouverte à tous les invités, on profite de la piscine et des chaises longues avec vue sur la cathédrale de Palma, avant de redescendre dans l’hôtel pour profiter d’un moment détente au spa.

GASTRONOMIE LOCALE

Impossible de parler du Sant Jaume Design Hotel sans mentionner son restaurant, Cantina Panzà. Adresse incontournable de la ville pour les amoureux de bonne nourriture locale, le restaurant dirigé par Fernando Pérez Arellano et Itziar Rodriguez avec le chef doublement étoilé au Michelin Javier Gardono derrière les fourneaux, séduira sans difficulté les amateurs de gastronomie simple mais savoureuse. Au menu, des plats locaux revisités avec goût et subtilité, le tout cuisiné avec des ingrédients venus de l’île. Parmi ceux-ci on retrouve les célèbres tapas, spécialité locale, mais aussi des plats réconfortants pour une expérience culinaire inoubliable avant de rejoindre notre chambre et de sombrer dans de merveilleux rêves.

Sant Jaume Design Hotel www.santjaumedesignhotel.com

TURKISH AIRLINES FÊTE ANS DE DESSERTE À GENÈVE

par RÉDACTION GO OUT !

C’est en 1967 que la première ligne entre la Suisse et la Turquie voit le jour. Depuis Turkish Airlines transporte au quotidien des passagers entre les deux pays. 50 ans que la compagnie aérienne tisse un lien entre les deux peuples et cultures. On a assisté à son jubilé, le 15 septembre dernier au Fairmont Grand Hotel Geneva.

2022 se dévoile comme une année de jubilé pour Turkish Airlines. En effet, cela fait 50 ans que la dynamique compagnie aérienne turque est présente sur le tarmac de l’aéroport de Genève. Pour marquer le coup, Celil Yilmaz, Regional Sales Manager, et Ali Harmankaya, Regional Sales & Marketing Executive, ont organisé un gala pour célébrer cette collaboration le 15 septembre dernier au Fairmont Grand Hotel Geneva. Au menu des festivités ? Une présentation de la compagnie, une performance de tourneurs derviches, de la musique traditionnelle et surtout un festin composé de mets typiquement turques. Pour l’occasion, la compagnie a convié à cette soirée d’anniversaire ses partenaires agents de voyages et tour-opérateurs ainsi que la direction de Genève Aéroport, l’IATA et des représentants diplomatiques de plusieurs pays, soit quelque 110 personnes dont Go Out ! faisait partie dont voici quelques photos.

Turkish Airlines

PRIS

DU 1ER OCTOBRE À DÉCEMBRE 2022

QWSTION X VITRA, LE POP-UP SHOP

Du 1er octobre à décembre 2022 Rue Etienne Dumont 12-14, 1204 Genève

La marque suisse Qwstion s’invite chez Vitra Genève dans le cadre d’un pop-up shop qui sera ouvert au public du 1er octobre jusqu’au mois de décembre. Au cœur de la vieille ville de Genève, dans un espace évidem ment meublé par Artek & Vitra, on se laisse aller à la découverte du nouveau produit phare de Qwstion, le Flap Tote. La marque suisse qui s’est fait connaître pour ses sacs aussi pratiques que durables investi les lieux avec ses créations réalisées à partir de tissu écologique Bananatex® (le premier tissu technique à être entièrement fabriqué à partir de bananier), le Roll Pack, le Zip Pack et la série plus récente baptisée Biolight. L’occasion de re-découvrir la marque zurichoise dans un espace à tom ber, en collaboration avec l’intriguant hôtel The Hamlet qui accueille dans ses murs la première boutique Vitra de la ville. Une collaboration de rêve que l’on s’interdit de rater cet automne.

LE JEU DES OMBRES

Du 6 au 16 octobre 2022 Théâtre de Carouge Rue Ancienne 37 A, 1227 Carouge www.theatredecarouge.ch

C’est une revisite du mythe d’Orphée et Eurydice que propose l’auteur genevois Valère Novarina. Son texte, Le Jeu des Ombres, est ici repris par le metteur en scène Jean Bellorini, qui mêle à cette merveille de langage où le mythe s’invite, ses inspirations de l’opéra Orfeo de Monteverdi, pour une pièce entre mots et musique. Le directeur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne propose une mise en scène tout simplement virtuose où les comédiens excellent sur scène. « La langue est notre autre chair vraie » écrivait Valère Novarina. Rien ne semble plus juste en assistant à cette représentation sur la scène du Théâtre de Carouge où le mythe prend vie, en chair et en os, sous nos yeux oscillant entre fascination et émerveillement.

LES 22 ET 23 OCTOBRE 2022

GROOVE SESSION

Les 22 et 23 octobre 2022 Halle de Sport de la Riveraine, Neuchâtel www.groovesession.ch

Le plus grand battle de breakdance sur le territoire suisse est de retour à Neuchâtel le weekend du 22 et 23 oc tobre pour sa cinquième édition dans la ville. Evénement devenu incontournable dans l’univers de la danse de rue, Groove Session réunira des superstars de la scène inter nationale qui viendront s’affronter dans cette discipline issue de la culture urbaine. Dans la halle de Sport de la Riveraine, le public retrouvera des danseurs et danseuses reconnus sur la scène internationale, à l’image du Rivers Crew venu de Corée et tout simplement mythique dans le monde du breakdance, mais aussi la championne du monde en la discipline, Kastet, et le double vainqueur de Groove Session, b-boy Stripes, qui nous arrive tout droit des USA. Un événement qui devrait ravir les amateurs de la discipline mais qui satisfera également la curiosité des personnes moins familières de ce sport qui fera son entrée aux prochains Jeux Olympiques.

Le jeu des ombres de Valère Novarina par le metteur en scène Jean Bellorini © Christophe Raynaud de Lage

Groove Session

DU 6 OCTOBRE AU 10 NOVEMBRE

« RÉSONANCES »

Vernissage le jeudi 6 octobre de 17h à 20h30

Jusqu’au 10 novembre 2022

Centre des arts à l’Ecole Internationale de Genève

Route de Chêne 62, CH-1208 Genève

Tél. 022 787 26 25

www.ecolint.ch

Le Centre des Arts de l’Ecolint présente « Résonances », une exposition collaborative, réalisée dans le cadre de Ecoart-Curatorial Project. Ce projet créé sur mesure à Ecolint permet à un groupe d’élèves accompagné par un historien de l'art et commissaire indépendant, de découvrir le monde de l'exposition, ses caractéristiques, sa complexité, puis conçoit et réalise une exposition de A à Z. Ainsi, cette édition accueillera des artistes excep tionnels à l’instar d’Aline Kundig, Julie Semoroz, Caroline Tapernou, Ana D. Lombard, Yanis Kafiz, Patrick Schranz, Laura Couto Rosado. Tous sélectionnés par les élèves de l’école, ces derniers présenteront certaines oeuvres en lien avec les thèmes de résilience, sensibilité, émotions ou sensations, empathie et partage. Avis aux passionnés et curieux d’arts !

DU 7 OCTOBRE AU 30 NOVEMBRE 2022

ARTHUR JOBIN, ARCADIA

Du 7 octobre au 30 novembre 2022 20 bis rue des Eaux-Vives, 1207 Genève www.arcadiameubles.ch/art-et-design/art/

Cet automne Arcadia nous propose de venir nous plon ger dans l’univers de l’artiste suisse Arthur Jobin. S’il commençait sa carrière en s’inspirant du mouvement impressionniste, le peintre deviendra par la suite un pionnier dans le domaine de l’art abstrait et géométrique sur le territoire roman, au début des années 1950. Cette exposition vient alors rendre hommage au peintre à travers une rétrospective ayant pour but de faire partager la variété de l’expression artistique de cet architecte de la couleur. Présentant des oeuvres datant de 1949 à 2000, quelques temps avant sa disparition, le showroom d’Arcadia nous fait plonger dans un monde de couleurs et de formes qu’il allait plus tard retranscrire en sculptures, oeuvres publiques, mais aussi sérigraphies et tapisseries réalisées par son épouse, Claire Jobin, qui disparaissait cette année. Un voyage dans l’histoire de l’art locale autour d’une figure qui allait marquer toute une époque.

DU 13 AU 23 OCTOBRE 2022

FESTIVAL AIIA

Du 13 au 23 octobre 2022 Théâtre de Saint-Gervais Rue du Temple 5, 1201 Genève www.aiiafestival.org

Images créée par Chimère, l’entité IA du festival AiiA

Et si on demandait aux artistes de collaborer avec des entités n’étant pas humaines ? C’est tout le projet du festi val AiiA (Artificial Intelligence International Arts) organisé pour la seconde fois par le Théâtre de Saint-Gervais et qui vient mettre en relation champignons, intelligence artificielle, et autres plantes. Car oui, que se passe-t-il lorsque l’on collabore avec une telle entité ? Quel art peut ressortir d’une telle association ? Sur les neuf étages du théâtre, c’est un laboratoire qui se crée le temps du festival, un lieu de réflexion avec en son cœur la question d’un travail main dans la main entre Homme et IA. Un questionnement qui mène à la création d'œuvres tout simplement uniques et étonnantes, ayant pour objectif de démontrer que si l’Homme cesse de se focaliser sur lui-même, l’art peut également naître. Créer de l’art oui, mais aussi de nouvelles formes de société, tel est le défi de ce festival hors du commun où artistes, philosophes et autres champignons remettent notre monde en question.

DU 15 OCTOBRE AU 17 DÉCEMBRE 2022

ERNEST PIGNON-ERNEST, LA FIGURE RÉVÉLÉE

Du 15 octobre au 17 décembre 2022, La Chapelle de la Visitation, 25 rue des Granges, 74200 Thonon-les-Bains, France www.thononlesbains.com/fete-et-manifestation/ exposition-ernest-pignon-ernest-la-figure-incarneethonon-les-bains/

Ce mois d’octobre on embarque dans le CEVA, direction la ville voisine de Thonon-les-Bains côté français pour une rencontre artistique de légende avec les oeuvres d’Ernest Pignon-Ernest. Cette exposition, intitulée Ernest Pignon-Ernest, la figure révélée, vient présenter au public des œuvres choisies de celui qui est considéré comme l’un des pionniers de l’art urbain français. Dans les rues, ses images placardées aux murs font légion. Des portraits de personnages célèbres, mais aussi des dessins de sans-abris, ou encore un Rimbaud aux allures de bohémien, comme errant sans conscience. Artiste tout simplement incontournable, il verra une sélection de ses œuvres exposées à La Chapelle de la Visitation, espace dédié à l’art contemporain au cœur de la ville de Thonon-les-Bains du 15 octobre au 17 décembre 2022. Une occasion de partir à la rencontre de cette légende urbaine au sens propre du terme.

Ernest Pignon-Ernest

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