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On l’avoue, on a toujours eu des problèmes relationnels avec les éditos. Ayant étudié la raison profonde de cet ‘exercice rédationnel’ dans bon nombre de magazines, on a vite été découragé par le côté conceptuel, par cette façon tellement humble de défendre de nobles causes et de proclamer la bonne parole sans jamais tomber dans le piège de la morale imbuvable… En toute sincérité, on ne se sent pas capable de rivaliser sur ce terrain-ci, mais on va essayer. Text: Anne-Laure M.
Un réservoir de styles sans fond ni limite a toujours nourri le monde merveilleux du ‘freestyle’. Reste à définir le pire du meilleur. Le très en verve du moment: la nonchalance attitude. La nonchalance attitude requiert des règles strictes:
qui se respecte ne peut être qu’un looser de la fringue, du style et surtout un sale looser de pollueur». Ça le fait rire. La nonchalance attitude pas du tout : c’est interdit par le règlement. Elle n’aime pas et, de ce fait, vote contre le FMX: trop bruyant, trop pas stylé, trop . festif tu ne seras point sale gosse… définitivement pas as. expressif de la face tu ne seras sez minimal et pas du tout écologipoint non plus quement correct. A-BO-LI-TION. . rigolo encore moins . humble on n’en parle pas Et qu’est-ce qu’elle vote, la non. et tous ceux qui ne l’ont pas comme chalance attitude? Elle vote snowdes loosers tu catalogueras. board, voire ski: osmose totale et respect de l’élément, du pur style La nonchalance attitude se rassem- man. La nonchalance attitude n’est ble lors d’events comme le Frees- pas de mauvaise fois mais naïve: tyle.ch., festivité organisée chaque elle pense peut-être que ce sont les automne à Zürich au nom du Dieu marmottes qui ont amené les cenFreestyle, festivité regroupant taines de tonnes de neige dans leur performances de skate, snow- sac à dos des montagnes au Freesboard, ski et motocross freestyle, tyle.ch, et qu’elles ont shapé le big festivité que l’on pourrait plus air avec leurs petites dents. Elles communément nommer ‘salon de la sont super pros, vu qu’elles shapent nonchalance attitude’: on y expose tous les snowparks et autres pipes ses coiffures, fringues et acces- dans les stations durant l’hiver. soires nonchalants dans une désin- La population des marmottes se volture acquise à forces d’heures divise d’ailleurs en deux spécificid’entraînements. tés: celles qui ont la dextérité et la précision des chagnottes shapent, Derrière la grosse rampe du mo- et celles qui sont fortes en cuisse tocross freestyle on croise Mat pédalent pour activer les diverses Rebeaud, FMX rider très champion, remontées mécaniques, canons à très drôle de par son authenticité neige ou snowmobiles. toute brute de décoffrage et très perplexe face à cet élevage généreux de la critique, qui nous dit: Conclusion 1_ les marmottes hiber«t’as vu l’étiquette qu’ils nous ont nent: on nous ment collée, les militants pour un frees- Conclusion 2_ il faut sauver le free tyle plus pur? Tout bon FMX rider du style et les marmottes
EDITO
MAIS OU EST LE FREE DU STYLE ?
02.
04.
FRESH MEAL
01.
Layout : Julianne Mary
FRESHMEAL
03.
018
F
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01. PETIT PIANO ÉLECTRIQUE? IPHONE
Ion Audio présente une série d’accessoires iPhone qui transforment l’appareil mobile en un petit ordinateur portable, en piano ou dj set. Le clavier iDiscover 25 est un petit synthétiseur avec une station d’accueil pour l’iPhone ou l’iPod. Une fois que l’appareil mobile est à quai, le clavier peut être utilisé pour créer de la musique à travers diverses applications. La itype est un dispositif similaire qui utilise un clavier qwerty ce qui permet aux utilisateurs d’avoir un clavier pleine taille sur leur appareil mobile. Le troisième est l’accessoire DJ Dock qui transforme l’iPhone en un studio de mixage DJ et qui permet aux utilisateurs d’ajouter des effets sur leurs morceaux préférés.
03. ENCEINTES GROWIN’ UP PAR MARCOS IGNACIO MADIA
Superbe système d’enceintes créé par Marcos Ignacio Madia. Inspiré de la nature, le concept est simple : les speakers sont superposables par fréquences, basses médium et aigus, on peut également les placer un à un au sol. Magnifique idée.
04. SCHULTZE WORKS, PC PHILCO
Orange vif ou marron foncé, le téléviseur offre un écran de 14′ en 4:3, deux gros boutons sur le côté, des pieds chromés, sans oublier une reproduction du tube cathodique et l’indispensable antenne. Rien ne manque! Le Série 1 Rétro Classic TV cache cependant un tuner numérique et possède des entrées vidéo ainsi qu’une télécommande sans fil. Le détail qui tue, la télévision possède trois modes d’affichage : couleur, noir & blanc et sépia.
Schultze Works Design s’est attelé au design www.tendancehightech.com du Philco PC en s’inspirant de produits des années 50. Dave Schultz a notamment été inspiré par une antique machine à écrire et la culture steam punk. Le design est assez contemporain, avec une touche de rétro qui rend l’objet attachant et désirable…
www.ionaudio.com/idiscoverkeyboard
www.schultzeworks.com
02. LOMOGRAPHY
05. LG SERIE 1 RETRO CLASSIC TV
C’est rose et c’est Lomography qui l’a fait. LG réalise un petit bijou high tech qui tue et Avec objectif Fisheye siouplait. qui pourrait s’appeler « Retour vers le Futur ». www.thetrendygirl.net Une télévision version 60’s, CRT dotée d’une technologie numérique.
Finalement, pourquoi arrondir
les angles? ez! Particip gner: a G & r e Demand e.ch n o r e l b o www.t
Extra. Pas ordinaire.
2.
CADDIE
1. SWATCH and GARY CARD L’artiste anglais Gary Card collabore cet été avec Swatch sur trois modèles dont le Multi-Bi: le bracelet folio mat de cette exubérante Gent révèle un motif noir et blanc engageant entrecoupé de passant bleu uni, une touche violette par ci, et une bouche en plastique vert clair par là. magnifique. La Set Square, elle, mise sur le jaune pour le bracelet; le boîtier uni et mat en plastique noir enserre un cadran divisé en segments colorés tels les quartiers d’une pizza folle. swatch.com
6. DC Life x Probus NYC Admiral Sport “Probot” Aboutissement de la collaboration DC Life et Probus NYC, voici le modèle Admiral Sport Probot, aussi brillamment beau que son emballage, tout de métal argenté recouvert. dcshoes.com
2. POW Arboré par Verbal, ce pendentif n’existe qu’en taille unique www.highsnobiety.com
8. Jouets pour chiens Que pour chiens adultes. La boule ne rentre pas dans la gueule des caniches et autres erreurs de la nature.
3. Casque Nixon Trooper Magenta Ces nouveaux Casques Nixon Trooper sont à la fois classieux et sobres. Le son est exceptionnel: fréquence de 20 – 20,000 Hz, diaphragme de 40 mm pour un poids de 170 g nixon.com
CADDIE
1.
4. Jeremy Scott for Adidas slvr Bone Heels Per-plexe 5. Vuitton Le collectif Jeudi Noir et sa lutte plus que jamais légitime, les tentes qui poussent comme des champignons au bois de Vincennes et aux abords du périph’, les packaging qui polluent à foison et par tonnes chaque année, la société de consommation et Marc Jacobs, Vuitton et son sac poubelle de luxe… Une époque formidable. 1 600 euros le sac à déchets précieux, qui n’en veut ? be snowb.fr
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7. CARHARTT Le Roper Pant, de la Heritage Line, est savamment slim et juste ce qu’il faut Canvas.
9. Bikini rock Résolument rock-vintage, la collaboration entre la créatrice Valentina Vox et la marque Zadig & Voltaire. On sur-valide. Avec une préférence non dissimulée pour le modèle tigre «Carol». 10. NIKE AIR JORDAN 6 RETRO WHITE/RAINBOW 2010 est résolument 60’s revival. Et comme les meilleures choses n’existent qu’en petit, ce modèle est réservé à la gent féminine. 11. N2 C’est signé N2, la petite sœur des Nereiades, et on sur-valide 12. Anti-vol pour tartine On peut même mettre d’autres choses dedans. C’est fantastique. Et efficace. Bravo
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13. DIESEL Pas trouvé d’infos mais cette petite tuerie en a-t’elle vraiment besoin pour se vendre? 14. Wetsuit? La marque australienne ‘We Are Handsome” est une collaboration entre Indhra CHAGOURY et Jeremy Somers, motivés par un besoin de faire quelque chose de différent. Star Treck on achète! Chaque pièce est faite à la main, ce qui veut dire que chacune des créations est en édition limitée. wearehandsome.com 15. ZIGTECH de REEBOK Cette technologie ZigTech réduit la fatigue des principaux muscles des jambes jusqu’à 20%, permettant de s’entraîner plus intensivement et plus longuement. Et les courbatures ? De combien les courbatures ?
18. LACOSTE Des tons frais et assez sobres pour la ligne classique et sportswear, où preppy et sport semblent faire fort bon ménage.
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19. Marc Jacobs surf Chanel surf c’est has been, vive Marc Jacobs. On le sait, c’est la jet set de la plage qui le dit. 20. JEAN UNIQLO Coupe, matière, finitions et petits prix ! C’est ce que propose la marque japonaise avec sa nouvelle ligne de jeans UJ. 21. X-Girl x New Balance M850 XAP Collab japonaise pour New Balance, qui sort ce modèle M850XAP tout de suède et de maille vêtu. Newbalance.com
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16. Savon have a smaller penis PH neutre on sait pas mais ça vous calme l’égo d’un homme vite fait. Tout ça pour dire qu’il faut toujours se méfier d’un savon sans emballage. 15.
17. OAKLEY X Stanley Donwood Cette année, c’est le célèbre artiste, auteur et illustrateur anglais, contemporain et propagandiste, Stanley Donwood qui impose sa touche chez Oakley. 13.
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1. DR MARTENS A 50 ANS Dr. Martens, qui fête ses 50 ans, revisite une mythique le temps d’une collaboration exclusive avec Guitar Hero. Si son instrument électrique au talon la pare d’une attitude rock’n’mode, elle s’avère également être la réplique exacte du jeu vidéo. Modèle non coqué
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2. Protection de pare brise pour adultes Que rajouter, si ce n’est que c’est génialissime. uphaa.com 3. Black Milk Début 2009, deux machines à coudre achetées dans un petit atelier de couture, puis des imprimés originaux et le succès vint de suite pour cette nouvelle marque de legging Black Milk, qui en un an s’est fait une jolie petite cote. 4. Petits manteaux pour gobelet Fonction première : l’isolation, mais c’est surtout le côté fashion et glamour de ses accessoires qui les rendent si attrayants. Déclinables en plusieurs motifs et coloris, les Coatcup sont inspirés par les défilés de mode new-yorkais. Notre préférence va à la calotte lapinou ci-présentée. cupcoututre.com
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5. Muse Magazine Skateboards Viva et Saint Bianca Lancement de deux skates, plus décoratifs que sportifs, signés par les photographes Terry Richardson et Fabio Raineri. A l’origine, une commande de photos du Magazine MUSE pour son numéro printemps 2010. Muse et le fabricant Art Print collaborent ensuite pour sortir deux decks sexy. Attention, le beau est rare! Les skates sont en édition ultra-limitée.
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6. Dandi Maestre Dans le pur style ethnique chic, découverte des collections de bijoux de la créatrice canadienne Dandi Maestre. Bois, coquillage, pierre, ambre, os ou cornes… Elle puise ses matières premières dans la faune et la flore pour faire naître des accessoires où la nature est reine. Trendygirl.net 7. Fuck Yeah Rings Refuge de tendances, reflet de nos lifestyles et recueil d’inspirations, découvrez le blog Fuck Yeah Rings, un Tumblr qui recense toutes sortes de bagues portées par des célébrités ou des anonymes, des plus poétiques au pas poétiques du tout. thetrendygirl.net 8. Les tatouages éphémères Chanel Les Trompe L’Oeil de Chanel, bientôt sur vos gambettes de gazelle si le coeur vous en dit… Karl nous fait le coup du corps tatoué de voyou, mais version chic. Du tatouage éphémère et racé, semble-t-il, en voyant les copines s’époumoner devant cet accessoire-à-la-mode. 9. Les tatouages éphémères Chanel Les Trompe L’Oeil de Chanel, bientôt sur vos gambettes de gazelle si le coeur vous en dit… Karl nous fait le coup du corps tatoué de voyou, mais version chic. Du tatouage éphémère et racé, semble-t-il, en voyant les copines s’époumoner devant cet accessoire-à-la-mode. 10. Gel douche Ça lave et ça fait tout son effet dans ta salle de bain. neatorama.com
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11. Mastermind Japan x Ron Herman x GShock Frogman Magnifique résultat de la collaboration Hermann X G-Shock sur le modèle Frogman, de la montre au coffret. 12. Deck Element x Muska Element X Muska encore, pour le meilleur 13. Déco capillaire Pas la cerise sur le gâteau mais le cochon d’inde sur la choucroute ‘à la Amy Winehouse’. On met 10 sur 10. 14. Accessoire copulage Jamais sans ma ventouse à poignée. Ça facilite bien les choses et ouvre d’autres horizons. Un conseil : il en faut deux. 15. Manchu C’est un des nasty. Juste beau mais le en black.
by Von Zipper derniers nés de la Von Zipper difreak comme il faut. Le blanc et modèle existe aussi en léopard et
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1.
COLLAB ZIQUE
La musique est partout, même où l’on ne l’attend pas. Layout : Julianne Mary
COLLAB ZIQUE
01. CONVERSE & BLONDIE
01.
Debbie Harry, chanteuse du groupe Blondie s’associe avec les chaussures mythiques Converse. La chanteuse a confié au site américain Spin «Ces chaussures sont tellement associées au rock ‘n roll et à la mode depuis des années, qu’il me semblait logique que nous travaillions ensemble».La collection devrait s’inspirer de dessins qui rappellent Blondie, dont l’image avait déjà été utilisée par Marc Jacobs en 2007. Converse a déjà créé l’événement avec des chaussures à l’esffigie de groupes comme les Beatles, AC/DC, The Who, The Ramones, The Doors ou encore l’icône Kurt Cobain. www.converse.com
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02. VANS & SEX PISTOLS
La Never Mind the Bollocks runner de Vans sort en ce moment même dans toutes échoppes qui se respectent. Cette chaussure tire son inspiration de la pochette d’album de 1977 Never Mind The Bollocks des Sex Pistols.
C
www.vans.com
03. 03. BILLABONG & METALLICA
Metallica et Billabong collaborent pour la deuxième année consécutive avec un nouveau Bordshort et un Singlet. Le Singlet est celui que Rob Trujillo, le bassiste du groupe, qui le porte sur toute la tournée. Ces deux modèles tu trouveras dans le tout nouveau Billabong Store.
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www.billabong.com/eu/
04. SKULL CANDY & SNOOP DOG
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En collaboration avec Snoop Dogg, Skullcandy a produit le seul casque d’écoute sur lequel les pistes de Snoop peuvent être expérimentées à son meilleur. Le concept unique de Snoop est certainement de plaire aux gens du milieu hip-hop. Les haut-parleurs stéréo ajoutés aux mini-caissons d’extrêmes graves placés dans chaque partie de l’écouteur produisent un niveau de basse inconnu jusqu’à maintenant dans l’univers des casques d’écoute. www.skullcandy.com
RESPECT IT RESPECT YOURSELF
Il y a une vie après le wetsuit
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ETIQUETTE ÉCO, LABEL COMMERCE ÉQUITABLE... C’EST TOUJOURS DIFFICILE DE JUGER L’IMPLICATION D’UNE MARQUE DANS LA PROTECTION DE LA PLANÈTE. SIMPLE COUP MARKETING À L’HEURE DES PRISES DE CONSCIENCE OU RÉEL ENGAGEMENT ? LA SUBTILITÉ EST SOUVENT CONFUSE, MAIS EST-CE BIEN NÉCESSAIRE DE SE POSER LA QUESTION TANT QUE ÇA RESTE BÉNÉFIQUE POUR LA PLANÈTE ? ON SALUE CEUX QUI N’EN FONT PAS LEUR CHEVAL DE BATAILLE, MAIS QUI L’IMPLIQUENT LOGIQUEMENT DANS LEUR STRATÉGIE, DONT LA MARQUE RIP CURL, QUI S’INVESTIT DEPUIS BELLE LURETTE DANS LA CAUSE ENVIRONNEMENTALE. Depuis 7 ans déjà, Rip Curl et WWF France collaborent sur divers projets, collaboration dont l’aboutissement se nomme Fondation Rip Curl Planet. Les objectifs principaux de cette fondation : la sensibilisation et l’éducation environnementale de la jeunesse, et la production de produits aussi peu nuisibles que se peut pour l’environnement. Il est un concept qui a retenu notre attention de par son originalité, le Projet Résurrection : sauver les vieilles combis et les chutes de production d’une fin atroce (enfouissement ou incinération) et offrir au néoprène déchu une nouvelle vie : la réincarnation en espadrilles ou en tongs.
sons en fin de vie est menée sur le site du Rip Curl Pro à Hossegor-Seignosse et dans les Rip Curl Pro Stores. Plus de 400 kilos de néoprène sont ainsi récoltés. Les combinaisons encore utilisables sont offertes via Rip Curl Maroc à de jeunes riders marocains. Après de nombreux essais de formulation et tests de résistance, un nouveau matériau est créé : le « resurrection rubber », un mélange de néoprène broyé (30%) et de caoutchouc. Ce matériau est fabriqué en France et la recherche d’une utilisation locale aboutit à Mauléon, au cœur du Pays Basque, avec la conception du produit tendance de l’été 08 : l’Espadrille Resurrection. Sur la collection été 09 puis 10, l’aboutissement du « resurrection rubber » se nomme la schlarpette aka tong, symbole de la démarche Rip Curl Planet. Et oui, bien sur, on en trouve en Suisse et même ailleurs, dans toute bonne échoppe vendant de la wear à influence surf.
En partenariat avec le Conseil Régional d’Aquitaine, la marque leader mondiale de la combinaison iso thermique lance en 2007 un programme de recherche de recyclage du néoprène. L’enjeu est de trouver une valorisation aux déchets que constituent les combinaisons iso thermiques et celle des chutes de pro- Wetsuit is not dead. duction, qui représentent environ 150 tonnes de déchets par an. Une année plus tard, une www.ripcurl.eu imposante campagne de collecte de combinai-
Sauver les vieilles combis néoprène d’une fin atroce en les réincarnant en espadrilles ou en tongs.
Text : Anne-Laure M. Layout : Julianne Mary
Switcher contest-winner Congratulations from Switcher to the winner of the Switcher contest, Melanie Carrera. A limited edition of her T-shirt will be available at the Paleo Festival on 20th – 25th July. Income from sales of the T-shirt will go to the Switcher Foundation to fund the organisation and implementation of specific projects in sustainable development for childhood, training, the environment and improving general living conditions.
Name: Age:
Melanie Carrera 29
My inspiration: If I don’t happen to be working or pursuing one of my many leisure activities, I and my friends organise concerts at various cultural venues. I design the posters and flyers for these events. In recent years, we’ve had more bookings for organisations, parties, youth centres and so on who are involved in cultural events. In summer, we’re going to try organising a small two-day open air festival again. I wanted to take part in the Switcher contest, as Switcher represents the same values that lie at the heart of our work as festival organisers. That’s where the idea for the design came from – the festival culture and open air music. As a child of the 80s, a music cassette seemed the obvious choice.
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DESIGN
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DESIGN
Layout : Julianne Mary
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01. DO HIT CHAIR PAR MARIJN VAN 04. HERMES FRITES DER POLL Un menu Fast Food griffé par une marque de Après quelques minutes ou quelques heures de dur labeur, transformez ce cube de métal en une chaise unique et devenez le co-concepteur de ce projet. Le cube et la masse sont fournis par le designer Marijn van der Poll.
? Le magazine Cool Hunter imagine un luxe très élégant « Mc Fancy » : frites Gucci, Burberry burger et sundae Paul Smith. Ce ne sont certes que des concepts, mais le bar du très sélect hôtel parisien Plaza-Athénée organisait avec succès, fin décembre, une soirée chic et www.droog.com/aboutus/designers/marijn-van- branchée « Fast Food and Black Tie »… der-poll/
www.thecoolhunter.net
02. UN MONSTRE GENTIL
05. LAMPES LAMPONI Une énorme dose de créativité dans les lampes conçues par l’artiste italien Maurizio Lamponi Leopardi. Elles sont fabriquées à la main à partir d’objets recyclés comme des vélos par exemple ou des pièces de scooter. J’adore le modèle Vespa, j’adorerais l’avoir sur mon bureau. Mais les prix qui varient entre $1750 et $2000 ne sont pas pour moi. www.lamponislamps.com
Le Mons Lavabo, conçu par Teng Chuan Tey et Romualdo Faura Bernabe et présélectionné au concours Designboom Life’s Green, a la forme d’un monstre sympathique qui accueille facilement les jeunes enfants et les aide à économiser l’eau tout en se lavant les mains, grâce à toutes les astuces de son design, jusqu’à sa dent isolée qui sert de distributeur de savon !
03 GABRIEL CAÑAS FAN DE TETRIS
Le célèbre jeu vidéo aux lignes géométriques vient d’inspirer le designer mexicain Gabriel Cañas. Il a décliné son concept en couleur et noir et blanc (Tetris Chair & Tetris mono Chair). Ces chaises sont réalisées en fibre de verre. www.coroflot.com
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The Winston Way
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* Price per Pack (Box)
*CHF
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MARKETING POUR LES NULS Le marketing, c’est quoi concrètement? Ça fait vendre. Doit-on comprendre que dans le business, il y a deux rangs sociaux, soit les cols blancs qui font vendre et le petit peuple qui vend? C’est bien plus stratégique. Relation directe de cause à effet. Ah voilà. Quelqu’un aurait il une manière plus… primaire de nous expliquer la cause à l’effet? On demande à Wikipedia: «le marketing se conçoit comme le premier maillon créatif devant aboutir à des ventes et à la fidélisation d’une clientèle solvable ciblée par la stratégie marketing afin d’assurer les économies d’échelle indispensables à la survie de l’entreprise face à un environnement changeant»..??!! Très bien, on va la jouer plus pragmatique: on apprend aux enfants l’art des mathématiques en leur faisant visualiser bonbons ou autres choses attrayantes, prenons donc une bombasse grande et plantureuse, un avion ambiance salon du Bourget
CHAPITRE 1 Tu approches la bombasse grande et plantureuse de front et tu lui dit: «Je suis un très bon coup». Ça c’est du Marketing Direct.
PSYCHU
CHAPITRE 2
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Tu envoies ton sbire vers la bombasse grande et plantureuse avec la directive de lui dire: «Tu vois ce garçon là bas, c’est un très bon coup».
ça c’est de la Publicité. CHAPITRE 3 Tu demandes à la bombasse grande et plantureuse son numéro de téléphone. Si elle résiste tu le lui raquettes. Le lendemain, tu l’appelles et tu lui dis: «Je suis un très bon coup».
ça c’est du Télémarketing. CHAPITRE 4 Tu reconnais la bombasse grande et plantureuse, tu t’approches d’elle, l’aborde de babord ou tribord et lui suçure: «Tu te souviens que je suis un très bon coup ?»
ça c’est du Customer Relationship Management. CHAPITRE 5 Tu repères la bombasse grande et plantureuse, tu l’approches avec déférence, lui suggères de porter ses courses que tu vas bien ranger dans le coffre de sa voiture, tu contrôles la pression des pneus, épousettes le pare brise, tu lui ouvres la portière et tu lui dit: «Je suis un très bon coup».
ça c’est des Relations publiques. CHAPITRE 6 La bombasse grande et plantureuse te toise et marche sur toi avec la nonchalance du déhanché qui en dit long. Elle se plante face à toi et te dit: «J’ai entendu dire que tu es un très bon coup».
ça c’est du Branding, le pouvoir de la marque! CHAPITRE 7 Tu es dans un bar et tu vois une bombasse grande et plantureuse. Tu la mates avec tes camarades de jeu, tu fais des réflexions très fines, tu te mets une vilaine cuite, tu ne tentes rien du tout et tu rentres bredouille.
ça, c’est la Réalité du marché !
DO YOUR PRESERVATIF ANTI-TRICHE YOURSELF éPATER SES AMis avec trois francs six sous de budget, c’est très faisable. Il faut être un tant soit peu «manouel», nous le sommes... dotés de démerdise, nous le sommes encore... avoir un sens de la créativité qui ne soit pas donnné à tout le monde, nous l’avons toujours. partager ses savoirs,même les secrets, faisant partie des nobles causes... soyons nobles!
Petite fiche ‘je bricole et je vous emmerde’ no 15
BRICOLAGE
On nous dit, à nous les femmes, qu’on n’a pas le sens des mesures. Tu m’étonnes! Depuis le temps qu’on nous montre un très timide 12 cm et qu’on nous dit que ça en fait 30… On a trouvé de quoi calmer l’égo des pas galants et leur publicité mensongère: le préservatif anti-triche. Pas cher et efficace.
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Ce qu’il vous faut: - un préservatif – une réglette – un stylo indélébile Coût de l’opération: 5.90 Durée de l’opération: 1min 30 Difficulté de l’opération: facile
Marche à suivre no 1: On sort le préservatif de son emballage. On le déroule et on l’étale bien à plat sur une surface lisse. A l’aide de la réglette, on note les centimètres sur le préservatif Marche à suivre no 2 : Pour un rendu plus exacte, on oublie le préservatif version stretch
Estavayer-le-Lac, Switzerland ALL WEEKEND FMX SESSIONS, FEAT. MAT REBEAUD AND MORE WAKEBOARD CONTEST, JETSKI RACE FRIDAY JULY 2 - 23H00 TILL 02H15 BY GLOBULL WITH SEBASTIEN BENETT (FR) WWW.SEBASTIENBENETT.COM THE CRUZADERS (CH) WWW.THECRUZADERS.COM VJ TORNADOSCREEN (CH) WWW.VJTORNADOSCREEN.CH SATURDAY JULY 3 - 23H00 TILL 02H15 - URBAN KNIGHTS DVJ (UK) WWW.URBANKNIGHTS.COM WWW.FREE4STYLE.COM - WWW.SWATCH.COM - FREE ENTRY ALL WEEKEND
SUBLIMISSANCE DE LA POPITUDE PLUMART
Text : Anne_Laure M. Layout : Julianne Mary
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NON, ON N’A PAS RETROUVÉ LE VILLAGE DES TÉLÉTUBBIES NI LE QG DES HAUTS PONTIFS DE 68. CETTE ŒUVRE QUI DATE DE 1967 EST SIGNÉE PASCAL HAUSERMANN, ARCHITECTE HELVETICO-UTOPISTE ET VISIONNAIRE. ELLE VIENT D’ÊTRE DÉTERRÉE PAR LE CLUB DES HUIT. Jadis, Monsieur Thierry, propriétaire du Relais Alsace Lorraine, découvre dans une revue un visuel d’une maisonnette construite par Hausermann et, complètement bluffé par son aspect économique (technique de construction du voile de béton sans coffrage) et esthétique, appelle Hausermann pour l’apéro, lui présente son îlot dont la terre fertile ne demande qu’à faire pousser des œufs : cet ilôt auquel on accède par un pontounet trône, tout vide, entre deux bras de la rivière La Plaine. L’affaire est conclue et, secondé d’un maître d’œuvre local nommé Lachaize, les trois hommes donnent naissance à une vision du centre hôtelier que personne n’avait osé imaginer jusque-là, le Motel de L’Eau Vive… Quelque temps plus tard, 40 ans pour être exact, deux types prénommés Laurent et Bruno, fans de Star Wars s’étant construit leur vie dans un univers peuplé de fauteuils œufs, entendent parler de ce motel, enterré sous 40 ans de modes et tendances diverses. Ils s’y rendent sur le champ, ravis d’apprendre qu’il existe pour de vrai des maisons comme dans leurs rêves anticonformistes. La bourgade est située à dix minutes de Baccarat, l’endroit ou l’on fait pousser le meilleur cristal. Le pontounet franchi, leur rêve prend un aspect si concret qu’il en devient réel. Et comme leur bon Dieu a décidé que c’est jour de paye, 18ème salaire inclu, un petit panneau orné des deux mots forts alléchants « à vendre » trône
en lieu et place d’un portier ou autre chien de garde. Qu’est ce qu’on fait dans ce cas-là ? On appelle les six autres potes qui habitent dans le même pays des merveilles imaginaires et on leur dit que c’est Noël. Les potes et leurs petites économies accourent et l’affaire est dans le sac : ils sont les heureux propriétaires d’une partie du patrimoine Hausermann. Qu’ils appellent d’ailleurs. Tout comme Paul-Jean Gasser, un artiste du coin qui en 1967, sculptait déjà les portes des bulles, et qui, à 74 ans, reprend du service pour la beauté du projet. Ce crew des 8, dont la plupart ont tout planté pour « sauver le patrimoine Hausermann » est vite catalogué d’utopie de quadragénaires autodidactes. Comme on dit, il y a ceux qui ont les couilles et ceux qui le font remarquer, souvent de manière fort négative. En quelques mois, les neuf bungalows pouvant accueillir de 1 à 5 personnes sont rénovés, transformés, décorés et sublimés par la fée popitude. Chaque bungalow est mis en scène dans un univers seventies et selon l’esprit d’un designer : bulle Charles Eames, bulle Verner Panton, etc… Le résultat est bluffant. Le patrimoine Hausermann porte désormais le nom de Museumotel L’Utopie… Museumotel L’Utopie 13, rue Jean-Baptiste Demange 88110 Râon-l’Etape www.museumotel.com
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ENTRACT
ENTRACT Athlete: Danny MacAskill Photocredit: (c)Michael Clark/Red Bull Photofiles Location: San Diego, CA, USA
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Athletes: Kirby Chambliss - Travis Pastrana Photocredit: (c)Klein/Red Bull Photofiles Location: Arizona, USA
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ENTRACT THE END
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Boo Ritson
Si Boo Riston vous demande un jour de poser pour elle, sachez que vous lui servirez non seulement de modèle mais aussi de toile ! Text: Anouk_Schumac Layout: pimpact.ch
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Un jour, dans un grand moment de solitude dû à une sévère panne d’inspiration, cette artiste londonienne diplômée du Royal College of Art décide de se couvrir de peinture. Son mari prend des photos, et là, bingo... Ce qui n’était au départ qu’une grosse farce devient une révélation. Depuis cette expérience, une séance de travail pour Boo, ça ressemble à ça : elle a entre 20 et 40 minutes pour couvrir de peinture un de ses amis qu’elle a déguisé en cow-boy ou autre. Son photographe mitraille le tout avant que la peinture (faite maison s’il vous plaît) ne sèche et se désintègre. La photographie qui retranscrit le mieux ce que Boo avait imaginé est alors tirée dans un format légèrement plus grand que nature pour révéler le moindre détail de ses étranges «sculptures humaines».
Dévoreuse de bouquins mais aussi marquée par les westerns et les séries dans son enfance, les personnages de Boo semblent tout droit sortis d’un film de Tarentino. Elle nous raconte l’histoire de flics, prostituées, clochards, et autres stéréotypes bien connus de la culture ricaine, avec une prédilection pour les 50’s et 80’s dont l’esthétique colle parfaitement avec sa manière de peindre à coup de couleurs très vives et unies. Ce qui l’éclate dans la culture des States? L’image qu’on s’en fait, le concept de liberté au cœur de l’american dream et les notions de lumière, de chaleur et de couleur qu’elle y associe. Pas étonnant alors que le pop art ait largement influencé son travail. Elle avoue d’ailleurs avoir comme modèle Warhol mais aussi Picasso et Hirst. Ses portraits aux cou-
leurs glossy et plastifiées, ses natures mortes (après les pommes de Cézanne, les hamburgers de Boo) mais aussi ses performances lui permettent d’explorer la confusion entre artificiel et réel, stéréotype et individualité, objet et image. Difficile du coup de catégoriser son oeuvre: si le résultat final se présente le plus souvent sous forme de photographie, son travail allie sculpture, peinture et performance. Une seule chose est sûre, Boo a le chic pour nous entourlouper de manière originale. Que celui qui avait capté du premier coup que c’était des vraies personnes peintes et non des mannequins en plastique lève la main… Pffff et vous croyez vraiment qu’on va vous croire ?! www.booritson.com
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Blom Exposé aussi bien localement qu’à l’étranger, Zander Blom (1982) est basé à Johannesburg. Ses œuvres allient dessin, peinture, sculpture, gravure, installation et photographie, cette dernière servant principalement à documenter son travail et à garder une trace de ses installations éphémères. Text: Anouk Schumacher Layout: pimpact.ch
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Depuis que Zander a décidé de renoncer à créer de l’art « profond », il développe une œuvre d’une vitalité incroyable. Complètement barré, le type a commencé par peindre et créer ses installations sur les murs de sa propre maison. Depuis, ses installations constituées de formes éclatées et de jets de peinture acidulée à la Jackson Pollock nous en mettent plein la vue. Mais Zander mène aussi une vraie réflexion sur la notion d’art et d’avant-garde ; de nombreuses allusions au travail de Picasso, Mondrian, Malevitch, et j’en passe, lui permettent de questionner les motivations et la pertinence des mouvements d’avant-garde qui l’ont précédé durant le 20ème siècle et qui constituent aujourd’hui l’histoire de l’art. Sa dernière série d’œuvres, The Travel of Bad, comprend 17 photos d’installations, mais aussi un mini roman et 17 pistes d’album. C’est l’histoire de Bad, un anti/super-héro qui parcourt le monde, guitare à la main, à la recherche de nouvelles inspirations pour revitaliser la culture mondiale. Forcément, un personnage aussi rock’n’roll qui a décidé de nous sauver des poussiéreux musées, on aime ! www.rookegallery.com
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MAITRISE GRAPHIQUE PAR
Text: Anne-Laure M. Layout: pimpact.ch
PEDRO VILAZ
www.vilaz.tv
La maîtrise graphique de Pedro Vilas-Boas est impressionnante. Et variée. Motion graphics, storyboards, graphic design et travaux typographiques juste sublimissimes. Le tout à coup d’explosions de couleurs qui en mettent plein la face. Nous avons sympathisé avec ce drôle de garçon installé à Lisbonne, tout en spontanéïté, fraîcheur et gentillesse. Quand on lui demande de se présenter sous son angle le plus vendeur, voici ce qu’il nous écrit :
- J’ai été conçu par Antonio et Carmelinda dans la première moitié des années 80 - J’ai fait mes petites expériences de la vie dans une fermette à Alentejo / Portugal - 5 ans : je rêve de devenir policier - 8 ans : je conduis ma première voiture - 11 ans : je vois la mer pour la première fois - 15 ans : mes premières Nike - 18 ans : j’ai enfin officiellement le droit de conduire une voiture - 20 ans : j’émigre à Faro où j’étudie communication et design - Ensuite : j’émigre à Lisbonne, commence à travailler pour ByCom, qui m’ont appris à penser design et comment ne pas me perdre dans Lisbonne - Ensuite : j’émigre chez Fullsix Portugal et j’apprends à penser digital desing Voilà. On n’a pas appris grand-chose sur ses diverses techniques, ce qui aurait été intéressant, mais ça nous aide à voir, interpréter ou comprendre son art sous un angle différent, ce qui est intéressant aussi. On avoue, on est plutôt très fan de ce garçon et de sa conception de l’art.
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LIGHT PAINTING Le nouvel Art qui t’enseignes à regarder différemment une réalité, te taire et ne pas oublier d’ouvrir la bouche... À l’époque antique, les humains n’avaient pas le droit de posséder le feu. Ce privilège était réservé aux Dieux qui maîtrisaient le monde du haut de leur Olympe. En 2010, sur la planète Terre, ils sont cinq. Et ce n’est pas du feu qu’ils cherchent les faveurs. Non eux, c’est la lumière qu’ils domptent. Rencontre avec un art férocement séduisant…
Text: Prénom Nom Pics: Prénom Nom
Toute personne qui s’est intéressée d’un peu plus près à la photographie aura probablement tenté (et je dis bien TENTE) de réaliser ces types de clichés. Dans une chambre noire et tenant une lampe torche à la main, elle aura écrit stupidement son nom ou celui de sa moitié. Les plus intelligents auront creusé leurs méninges pour trouver une appellation un peu plus cérébrale, les plus nigauds se seront bornés à retranscrire le fameux et très prestigieux mot, composé de quatre lettres, commençant par F et finissant par K…
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Le Lightpainting Collectif a, lui, pensé et développé le concept et s’est intéressé à étendre cet art non plus confinés comme nous dans une chambre, mais dans la rue mêlant ainsi l’architecture à leur « éclairage ». Les torches sont colorées et semblent être, à chaque fois, destinées à re-orienter le regard de chacun. La lumière, au gré de celui qui la dirige, épouse et affine les contours d’un banc, d’un graf et parfois même s’amuse à mettre en valeur un élément que l’œil non-averti n’aurait su percevoir au premier clignement de paupières. Ce groupe d’amis, composé de trois à l’origine, a étendu son champ de connaissances en
ajoutant deux membres à leur collectif. Chacun couvre un domaine bien précis (photo, webdesign, graffiti, video et graphisme), ce qui majore considérablement la marge de manœuvre en termes de possibilités artistiques. Et les cinq compères, assoiffés de nouvelles expériences, ont poussé l’expérimentation encore plus loin. Qu’allaient devenir ces représentations si elles se mettaient en mouvement ? Travaillant sur une animation image par image, les décors, brièvement illuminés, prenaient soudainement vie. Le processus est en marche, une nouvelle interaction avec le décor est née. La vidéo est à en couper le souffle : la lumière toujours soumise à l’homme, le suit dans sa marche. Elle acquiert à son tour une mesure, une cadence et ne cesse de suggérer par un geste lumineux éphémère un environnement encore jamais abordé de cette manière. Laissant alors une empreinte évanescente à la merci de celui qui saura la capter, ces cinq hommes ont su offrir à la rétine humaine un nouvel exemple d’expression d’un milieu social. Qui ose encore dire que les Dieux n’existent pas ?... www.lightpainting.fr
Une ville un regard
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ROCKABILLY SUBCULTURE
Sure, Chicago rocks ! Chicago? Soit il pleut soit il neige. On le sait, on l’a vu dans Urgence. Et c’est envahi par la descendance d’Al Capone. Text: Anouk Schumacher & Anne-Laure M. Layout: pimpact.ch
Qui passe par Chicago se doit de se provoquer une bonne érection du poil dans les rues toutes glauques évoluant au milieu de buildings ancestraux. Plus tu avances dans les tréfonds de ce que fut la plus grande scène de crime au monde, plus cette odeur mêlée d’adrénaline et de mort se fait ressentir. Le vent glacial et le col relevé de ton trench te fouettent le visage. Tu marches, chapeau enfoncé sur le crâne, d’un pas rapide. Tu es aux abois. Subitement, le klaxon éraillé d’une voiture d’un autre temps t’agresse par derrière. Al Capone aKa Scarface? Tu plonges sur le côté
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et tu fais le mort. Pas envie de te retrouver au milieu des tirs de son petit personnel mono-neuronique dressé à dégommer tout ce qui obstrue le passage…. Le klaxon beugle de plus belle et tu jettes un œil. La baaaaaffe. C’est la voiture Pénélope Jolicoeur qui s’est faite la mâle des Fous du Volant. Accoudée à la portière, une dame coiffée d’une choucroute ‘à la Amy’ du plus bel effet et portant une tenue de trapéziste aussi folle et rose que sa voiture, se trémousse du chignon au son d’Elvis et te lance un « what’s wrong with you man» d’un ton nasillard subtilement américain… Heuuuu rembobinez, y’a erreur de montage, qui a eu l’idée de balancer des extraits de Grease en pleine projection de Scarface??? Coupable démasqué, c’est une bande d’allumés trrès nostalgiques des années d’après-guerre, j’ai nommé les Rockabillies. Sortez les lunettes de soleil, on quitte les 20’s pour les 50’s, nettement plus flashy. Dans cette tribu autochtone, les hommes portent la banane tous les jours, les femmes ressemblent méchamment à la pin-up que vous avez mise en profil pic’ sur Facebook pour déconner, et les kids sont tout comme dans les pubs de lessive d’antan. On est bien d’accord que tout Chicago n’est pas rockabillien. C’est un groupuscule qui vit juste… différemment. Par contre ils mangent comme nous, se reproduisent comme nous, aiment le vintage comme nous, juste beaucoup plus, au point qu’ils ont décidé de recréer le lifestyle ricain des 50’s jusqu’au plus petit des détails. Enfin, le life style ricain des 50’s version carte postale: le côté obscure de cette période, on l’a remplacé par le confort d’aujourd’hui.
La base de cette culture ? Musique, mode, vinyle et voitures. La musique d’abord, parce que c’est de là que vient le nom. Né au début des années 50 à Memphys, le Rockabilly est le beau bébé du rock et de la country. Il parle souvent de voitures et de relations sentimentales comment dire… mashmallowesques. S’il a ses stars internationales comme le King ou Jonnhy Cash, il s’enrichit surtout de musiques locales, authentiques. Les 50’s ont vu éclore des petits labels un peu partout, chacun faisant son petit Rockabilly dans son garage pour les amis et les voisins. Des tentatives de come backs très timides il y a eu, mais c’est dans les années 2000 que le Rockabilly a refait surface dans sa forme la plus pure, donnant lieu à la naissance de vraies communautés. La mode est du coup elle aussi très importante. Ecouter I Forgot to Remember to Forgot dans son salon meublé Ikea en portant un pull H&M c’est bien, mais le faire dans un intérieur flashy en portant du vinyle, c’est encore plus jouissif. Les Rockabillies suivent scrupuleusement la mode des 50’s dans leur look et dans l’ameublement de leur intérieur. Les habits et meubles sont vintages ou recréés à partir de photos, tout comme le maquillage et les coiffures. Alors que le mâle se démarque par son usage virtuose et sur-généreux du gel, madame suit les tips du manuel de beauté de grandmaman. Même les tatouages de Voodoo Lary et autres sont inspirés des modèles de l’époque (hirondelles colorées, pin-ups, etc.). Vous l’aurez compris, l’aspect visuel est clairement au centre du Rockabilly lifestyle. Par soucis d’authenticité, la plupart des bourgeois rockabilliens fabriquent leurs propres items à la force du poignet. C’est bien entendu aussi
valable pour leurs rutilantes. Bobby, lui, a complètement refait sa Cadillac de 54. Pour créer ce qu’ils appellent un hot rod dans les règles, il faut une voiture de marque américaine datant idéalement d’avant 1949 et beaucoup d’imagination. La plupart de ces caisses pimpées sont des Ford (T, A, B datant de 1932 à 1934) puisque que ces modèles étaient facilement trouvables en occasion après-guerre. Une fois la puissance et l’aérodynamisme améliorés, la carrosserie et l’intérieur personnalisés, il faut, comme le veut la tradition rockabillienne, aller exhiber la voiture à des concours et participer aux courses sauvages. Cette tradition se veut plus importante que le culte du dimanche matin. Car’s my religion and it rocks.
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Voodoo Lary, Donnie, Bobby, Miss Jolie, c’est grâce au travail de la photographe Jennifer Greenburg qu’on les a découverts. L’univers Rockabillien, Jennifer s’y est tant émergée que la communauté lui a tout donné, d’ou cette forte authenticité qui ressort de ses sublimes clichés. Elle vient d’ailleurs de publier un livre entièrement consacré à cette subculture. Elle ne se contente pas de présenter des tirages visuellement incroyables, mais par le choix des scènes et des points de vue, elle nous immerge totalement dans le monde Rockabillien et propose un éclairage attaché et attachant sur le quotidien et les valeurs de ce monde à part. Petite interview pour en colossal travail.
savoir plus sur ce
Pourquoi avoir décidé de concentrer ton travail sur les Rockabillies? Voulais-tu faire connaître ce mode de vie à un large public ?
Pour moi ces gens sont de vrais artistes, ils exercent leur créativité dans leur vie de tous les jours et tout ce qui les entoure est incroyablement beau. J’ai rarement trouvé autant de créativité et de bon goût même dans les autres milieux artistiques que je côtoie.J’aime aussi le fait qu’ils aient su transcrire la vie en termes très simples, ils ont simplement décidé qu’on peut ignorer les difficultés de la modernité. Il n’y a donc pas que le côté visuel des 50’s qui attire les Rockabillies. Défendent-ils aussi un mode de vie et des valeurs à l’acienne ?
La plupart des Rockabillies ont des valeurs conservatrices. C’est le mode de vie qui importe le plus. Pour la plupart des jeunes Rockabillies, le but principal est de s’établir et de vivre une vie de couple monogame. Un des grands modèles du mouvement est le couple qui s’est installé en banlieue pour fonder sa famille. Les femmes travaillent comme secrétaires ou dans la vente, les hommes font des boulots de cols-bleus. Mais l’image et les idéaux que nous récupérons des 50’s sont d’une certaine manière idéalisés et beaucoup de Rockabillies n’ont pas conscience des difficultés économiques et sociales de cette période. Je pense que peu d’entre nous voudraient remonter le temps et se retrouver réellement dans les States d’après-guerre. Ils vivent dans une interprétation de ces années qui est un condensé d’images emblématiques mais déconnectées de la réalité sociopolitique de l’époque.
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Tu as décidé de photographier tes amis. Comment cela a-t-il influencé ton approche ?
Pour moi la photo ne peut pas être un témoignage, c’est toujours l’expression d’une impression. Mes modèles posent et le savent. Je bosse avec un trépied, ce qui accentue le côté préparé de l’image. Mes sujets révèlent néanmoins quelque chose d’authentique mais de manière voilée, et c’est là que réside l’intérêt, entre ce qui est montré ostensiblement et ce qui y est révélé de manière voilée. Du coup c’était génial de bosser avec des gens avec qui je suis très à l’aise, même si j’ai parfois eu beaucoup de difficulté à choisir la bonne prise car je ne voulais pas montrer quelque chose qu’ils n’auraient pas voulu que je capture. Je voulais vraiment que mon travail soit un hymne à leur créativité. Dernière petite question : penses-tu que nos lecteurs curieux qui feraient un tour à Chicago seraient bien accueillis par la communauté ?
Pour être réellement intégré il ne suffit pas de s’acheter quelques CD, mais la plupart des Rockabillies sont très gentils avec les «visiteurs». Nous sommes juste conscients que certaines personnes sont de passages alors que d’autres vivent vraiment le même trip.
Donc si tu portes la banane depuis toujours mais que tu te sens décidément bien seul au pays, ou que tu as justement un billet pour Chicago et pas envie de te taper les attractions touristiques avec le touriste allemand et ses Birkenstock, voici quelques adresses 100% Rockabilliennes à Chicago et alentours : BARS, RESTOS, CAFES, CLUBS Martyrs’ 3855 N. Lincoln Ave., Chicago www.martyrslive.com California Clipper 1002 N. California, Chicago www.californiaclipper.com Schubas 3159 N. Southport, Chicago www.schubas.com Metro 3730 N. Clark, Chicago www.metrochicago.com The Green Mill 4802 N. Broadway, Chicago www.greenmilljazz.com Fitzgerald’s 6615 Roosevelt, Berwyn, Ilinois www.fitzgeraldsnightclub.com
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COIFFEURS Hawleywood’s Barber Shop and Shaving Parlor 2234 East 4th Street, Long Beach, Californie (aussi d’autres adresses en Californie) www.hawleywoods.com The Belmont Barber Shop 2328 W. Belmont Ave., Chicago www.belmontbarbershop.com CAR CLUB Hot Rod Chassis & Cycle 59 Factory Road,Addison, Ilinois www.hotrodchassisandcycle.com Chrome Czar, site internet basé à Chicago www.chromeczars.com Indy Road Rockets, site basé à Indianapolis www.indyroadrockets.com
MEUBLES Room Service 5438 N Clark Street, Chicago www.roomservice-chicago.com Night and Day Vintage 2228 W. Belmont Ave., Chicago www.nightanddayvintage.com MUSIQUE Reckless Records 3126 North Broadway Street, Chicago (autres adresses dans la ville aussi). www.reckless.com Collectors’ Choice Music, un site basé en Illinois www.ccmusic.com Bear Family Records, un site basé en Allemagne www.bear-family.de TATOUEURS Vintage Tattoo 3962 N Elston Ave., Chicago www.myspace.com/vintagetattoochicago Taylor Street Tattoo 1150 W. Taylor Street., Chicago SHOPS DE FRINGUES Night and Day Vintage 2228 W. Belmont Ave., Chicago www.nightanddayvintage.com Silvermoon Vintage 1721 West North Ave., Chicago www.silvermoonvintage.com Broken Cherry 1734 W. North Ave., Chicago www.brokencherry.com Daddy-O’s, site internet basé dans l’Indiana. www.daddyos.com EVENTS Viva Las Vegas Rockabilly Convention LE date Rockabilly à ne pas manquer, chaque année entre 6 et 10000 personnes se bougent à Las Vegas pour l’occasion ! www.vivalasvegas.net Event autours des hot rod Le Hunnert Car Pileup à Morris, Illinois. www.hunnertcarpileup.com Links pour commander le livre et plus d’infos www.jennifergreenburg.com www.rockabilly.net
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N98 by NIKE On dit que si l’Angleterre a inventé le football, le Brésil l’a sublimé en ce Mondial de 1998, Mondial dont l’aboutissement ultime était de ramener la fort convoitée Coupe du Monde au pays. A cette occasion, Nike avait habillé la mythique Seleçao Braieira de zip-front track jackets juste incroyables. Le Brésil est rentré bredouille, cédant la coupe à la France en finale, mais le crew comme la zip-front track jacket sont
Concept: Gustavmag Artwork: badaboum.ch
devenues des icônes. Icône que Nike réédite cette année sous l’appellation N98, identique par l’aspect mais revue entièrement au niveau des matières et des finitions techniques (Gore Windstopper, laser-cut bordant les fermetures éclair et bandes réflectives à l’arrière). En ressortant cet ‘héritage’ de ses tiroirs, la marque rend hommage au football interprété par cette légendaire Seleçao Brasileira de 1998. www.nike.com
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PUMA THE HERITAGE
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Concept: Gustavmag Artwork: Mélanie Carrera
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Quelque part en Allemagne profonde se trouve un patelin nommé Herzogenaurach, patelin qui se ne prononce correctement (pour un welsch) qu’avec des cailloux dans la bouche, mais qui peut se vanter d’avoir enfanté deux monstres de la sneaker: Puma et Adidas. Puma et Adidas, c’est la saga de deux frères surdoués et concurrents. A ce jour, quand l’on entre dans un des bars de cette bourgade, on te regarde les pieds et en fonction de la marque que tu portes, tu vas boire ton verre à droite ou à gauche dudit bar. C’est en 1928 que deux frères, Adi (diminutif de Adolf) et Rudolf Dassler, décident de fabriquer des chaussures de sport et lancent leur société, la Gebrüder Dassler Schuhfabrik. A force de persévérance, ils arrivent à percer, à se faire connaître et se positionner. Quelque quinze ans plus tard se produit un événement improbable: la brouille des frères Dassler. Vilaine, irrémédiable. C’est le di-
vorce. Adolf aka Adi appelle sa nouvelle firme Adidas, diminutif de Adi-Dassler. Rudi, lui, préfère Puma à Rudidas. Merci. Le rapport entre les deux marques est fraternel. Elles connaissent toutes deux, phénomène rarissime, un succès fulgurant. La suite de l’histoire de Puma se résume à cette phrase : derrière chacune de ses sneakers il y a une histoire. On va se concentrer sur celle de la Suède, le modèle le plus culte et emblématique de Puma. Début des années 70, un basketteur de la NBA, Walt Frazier, joue avec, aux pieds, ce fameux modèle Suède de couleur vive. Un black avec des sneakers colorées évoluant dans un sport qui appartient aux blancs qui ne portent que des sneakers exclusivement noires et blanche… Deux icônes sont nées. Frazier signe ce fameux modèle de son surnom: `Clyde’. Puma et Frazier écrivent là un nouveau chapitre dans l’histoire de la sneakers. Et du basket. Le mouvement est lancé. Il
descend dans la rue. Puma le rend accessible en produisant pour le grand public un modèle identique sous l’appellation Suède. Modèle qui devient de suite l’apanage des B-Boy, les tout premiers danseurs de hip-hop. Ce mouvement s’étend rapidement hors frontières ricaines, en Angleterre notamment, où la communauté des sneakers addicts s’en fait envoyer régulièrement depuis les US. Puma rebondit et sort la Suède States, en hommage aux consommateurs underground de base : c’est le pourquoi de cette étiquette States cousue sur le côté. Ce modèle Suède fait, quatre décennies plus tard, c’est-à-dire là maintenant, un retour fulgurant sur la scène street et c’est tant mieux. On l’attendait. Derrière chaque sneaker se cache une histoire… www.puma.com
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FREERIDE ATTITUDE
Text: Anne-Laure M. Layout: pimpact.ch
Fighters 2010.
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Le concept a quelques années mais est savamment évolutif. On l’avait découvert à Madrid, et l’idée nous avait plu dans le sens où elle se jouait des conventions : organiser un contest de motocross freestyle dans la fameuse arène néo-modéjare madrilène, l’une des plus grandes boucheries amphithéâtrales du monde. Tout y était, l’atmosphère, les alguacilillos, les trompettes, les olés, les mouchoirs blancs et les œillets pour acclamer le vainqueur de tous les duels, el Monstruo Motoreros. Un magnifique soufflet au rite barbare dans une ambiance hispanique survoltée. Pour avoir écumé bon nombre de contests, on n’avait jamais eu une telle érection du poil.
Cette année, six destinations aussi atypiques que légendaires serviront de décor aux Red Bull XFighters. La saison débutera le 16 avril dans la Plaza de Toros Monumental de Mexico, même décor, thème et atmosphère, puis en Egypte, au pied des pyramides de Gizeh, juste devant le Sphinx. Suivent la Place Rouge à Moscou, la désormais fameuse Plaza de Toros de Las Ventas à Madrid, puis la centrale électrique de Battersea Power Station de Londres, pour finir où tous les chemins mènent: Rome. L’information n’est à ce jour pas confirmée mais il se pourrait fort bien que ce soit au Colisée. Des joutes de motocross freestyle, la finale qui plus est, version gladia-
teurs dans un décor aussi fort en émotions historiques qu’est le Colisée, c’est la base existentielle de ce que l’on appelle aujourd’hui les XFighters. À lieux exceptionnels, pilotes exceptionnels. Cette année la participation aux Red Bull X-Fighters ne sera plus accordée sur invitation. Au lieu d’une session d’évaluation, les pilotes seront qualifiés sur la base de leurs performances et de leur classement au World Tour. Les six premiers pilotes du classement final de la saison 2009, Nate Adams dit « the Destroyer » (USA), Robbie Maddison (AUS), Eigo Sato (JPN), Mat Rebeaud (SUI), Dany Torres (ESP) et Levi Sherwood (NZL), ont
déjà une place assurée pour l’étape d’ouverture de la saison à Mexico. Autant dire que ce qui se fait de meilleur dans le FMX à l’heure actuelle va se fighter deux par deux sur des runs de 2 minutes jusqu’à la finale de chaque contest. Par ailleurs, six pilotes sélectionnés par le jury international des Red Bull X-Fighters d’après un processus d’évaluation propre, qui a débuté en automne 2009, se disputeront quatre places supplémentaires. Enfin, deux pilotes wild card viendront compléter la liste des participants.
www.redbullxfighters.com
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XFIGHTERS 2010 16.04.10 - Mexique - Mexico City - Plaza de Toros Monumental 14.05.10 - Egypte - Le Caire Pyramides 26.0610 - Russie - Moscou Place Rouge 22/23.07.10 - Espagne Madrid - Plaza de Toros de Las Ventas 14.08.10 – Angleterre Londres - Battersea Powerstation 01.10.10 - Italie - Rome
ROBERT TRUJILLO Artiste Surfer
FREERIDE ATTITUDE RUBRIQUE
Text: Anne-Laure M. Intro: Ron L. Source: juice magazine
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On le connaît couillu et puissant sur scène, on le découvre couillu, puissant, additionné de chirurgical dans son style de surf qu’il maîtrise méchemment bien.
Formé en 1981 par un fils de trucker californien et un joueur de tennis danois, Metallica est, de l’histoire du Rock, l’un des groupes les plus dinosauresques. Panachée, la longue discographie du quartet aura toujours été matière à rixe entre cheveux gras bièreux de toutes contrées. C’est qu’avant d’être le groupe de rock couillu mais quand même un peu mimi qu’on voit à la télé, la bande à Hetfield fut la référence ultime du heavy-trash. Indeed, leurs 4 premiers albums, véritables bijoux tout en disto et en cris, comportent certains titres qui, à jamais, resteront des hymnes à usage des stades. Puis vient 1991 et la sortie du Black Album. La donne change. Les compos sont plus accessibles, moins guerroyantes, bien que toujours orientées poils et transpi. Si les chevelus crient à la trahison, la cote globale du groupe, elle, file droit vers les cieux. Metallica est dès alors DA heavy-rock band. L’histoire qui lie Robert Trujillo, l’un des meilleurs bassistes que la planète ait enfanté à ce jour, à Metallica est certes sa dextérité des doigts et sa conception du métal, mais ce n’est pas par ce biais qu’il a été introduit au groupe. C’est dans le West Side qu’il grandit (LA), là où les gens se tuent entre eux ‘parce que n’ont pas le bon zip code’. Sa vie, il la partage entre zique, surf et
famille. Il ne conçoit pas l’un sans l’autre. Quand il voyage à travers le monde avec son groupe de jadis, Suicidal, il ne perd jamais une occasion d’investir les spots aux alentours de leurs concerts. «Surfer me rend plus créatif musicalement parlant. C’est mon fuel, ma ressource. Mon expérience avec Suicidal était juste le plus grand luxe dont je pouvais rêver : mon job de bassiste me permettait de surfer sur les spots les plus légendaires, les plus secrets et les plus improbables de la terre. Encore mieux, mon partenaire sur les tournées, Mike Clark, tout bon surfer, partageait ces moments privilégiés avec moi. » Metallica, il connait. Suicidal fait régulièrment leur première partie en 1993-94. Mais les contacts ne vont pas au-delà. Un jour, un pote surfeur demande à Robert de l’accompagner: son ami Kirk est descendu sur LA avec son mobile home et ses camarades de jeux. Ils veulent droper du break local. Kirk de Metallica ? On est en l’an 2001. Robert est, à ce moment-là, le bassiste d’Ozzy Osbourne. «Ils ont élu domicile quelques jours sur le par-
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king de Dockweiler, puis on les a emmené sur El Porto, County Line et Malibu. Petit trip local sur des spots plutôt connus. On n’a pas parlé musique, trop excité de partager des cessions juste incroyables. Huit mois plus tard, de passage à Tahiti, je check ma boîte vocale et j’entend «Metallica calling, viens nous voir, on veux un peu tester ce que tu vaux.» L’audition était sur deux jours. Le premier jour, on a participé à une partie de leur enregistrement de St.Anger : non stop de 11h00 à 23h00. Du temps qu’on sorte du studio il était vraiment tard. Lars a dit qu’il était temps de boire et ce que dit le boss… J’ai fini à 05h00 du mat très bourré, et je me suis présenté à mon audition pas bien du tout. Pour moi, quelque forme de communication que ce soit était impossible. J’ai cherché un coin discret du studio pour y planquer mon incapacité à entreprende quoi que ce soit, et lutter contre l’envie pressante de hurler «hé les gars, j’ai une monstrueuse gueule de bois, je ne suis juste pas capable de faire quoi que ce soit. Désolé. Et je vous jure que là-maintenant si vous me dites que vous ne voulez pas de moi dans votre groupe, qu’importe, je …bip… »... et de me casser. Ce qui rendait le scénario encore plus pénible, c’est que tout le monde sait à quel point James est clean et sobre, et que tout le monde autour de lui se doit d’être clean et sobre. Mon jamm c’est plutôt carrément bien passé. La raison: ma gueule de bois ne me donnait pas la possibilité de stresser. Je m’en suis rendu compte quand j’ai vu les autres qui auditionnaient aussi comme bassistes: ils avaient tous l’air de se faire caca dans leurs futs. Après le jam, James a essayé de communiquer avec moi:“qu’est ce que tu fais là, mantenant?“ Je me suis entendu lui répondre que je pensais juste rentrer chez moi et mourir. „Oui mais musicalement, tu fais quoi? Qu’est ce que tu as comme projets?“ Je me suis
à nouveau entendu lui répéter que je n’en savais rien, que je voulais juste rentrer chez moi et mourir. Ça c’est la définition de la pire vente de toi même que tu puisse faire. Qui plus est face à Metallica, l’objectif suprême. Ils m’ont rappelé quelques mois plus tard pour une nouvelle audition et là, je peux vous dire que j’étais clean et que je me faisais dans les futs comme les autres. Quelques jours plus tard, début février 2003, j’étais en train de manger avec des amis quand j’ai reçu un appel de Lars: „tu es dans le groupe. Tu peux prendre un avion pour San Fransisco cette nuit? On a un shooting demain“. C’est à partir de ce moment précis que ma vie a basculé: je vivais, je respirais et j’existais dans le monde de Metallica.“ Depuis lors, Robert promène sa faussement nonchalente et insolente beauté sur tous les spots de surfs où le mène les diverses tournées de Metallica, accompagné de Kirk, le guitariste, son désormais partenaire de surf. Ensemble, ils se font des sessions en Australie du côté de Kirra, session auxquelles ils n’auraient pu avoir accès sans Mick Fanning, Dean Morrison et Jay Phillips. En Afrique du Sud, ce sont des surfers locaux qui leur ont fait visiter leurs spots. Le surf, comme il le dit, lui apporte l’inspiration dont il a besoin pour sa musique, mais aussi des amis dans le monde entier. Des amis que sont les Slaters, les Fletcher, Tim Curren, Jay Adams et tellement d’autres et qui, même s’il ne les voit pas souvent, sont précieux parce que leur amitié et de la sincérité de ceux qui partagent cette passion qu’est le surf. «Rester en phase avec l’océan et utiliser la voie de la musique pour se le permettre, c’est comme habiter dans un magazin de bonbons.»
Photographer: Sylvain Cazenave Location: Hossegor / France
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SOCIOKULTE
QUAND LES ABORIGENES
SE METTENT AU
HEAVY
METAL
Si vous deviez vous imaginer à quoi un aborigène, quelle ressemble description lui correspondrait le mieux selon vous? UN homme de couleur, bariolé, DE petite taille, tenant une lance à sa main et arborant une multitude de bijoux traditionnels? et si l’on vous disait que ces tribus d’hier sont aujourd’hui de redoutables gangs metalleux... Vous n’y comprenez plus rien? C’est parfait. Parce que nous non plus.
Text: DIMO Source: VBS.TV
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Bon, si vous êtes d’accord, il nous faut remettre les pendules à l’heure. Parce que la pensée que vous avez eu à l’instant date d’il y a 100 ans! Mais l’on reconnaît que la chose est difficilement imaginable et le choc pourrait s’apparenter à une poule vous montrant ses dents… Ne paniquez donc pas, le processus d’adaptation à cette image insolite que nous vous offrons se fera dans la douceur et dans le calme.
Chapitre I : La colonisation en 1900 C’est au début du siècle que les colons envahissent l’Australie, venant de toutes parts et selon un mouvement en étau. Les seules chances de survie pour ces groupes de nomades résident dans la sédentarisation sous forme de campements établis à proximité des exploitations. Chaque « groupe » porte le nom de l’exploitation sur laquelle il s’est constitué et dont les membres ont partagé le même mode de vie pendant plusieurs générations. Heureusement pour eux, la colonisation n’a pas entraîné de modifications dans la répartition des ensembles culturels. Mais les villages communautaires créés par les missionnaires sont très vite surpeuplés.
Probablement parce qu’ils ont été pensés et réalisés par des non-Aborigènes, ils ne répondent pas aux souhaits de leurs résidents Aborigènes qui n’ont cependant pas d’autres choix que d’y habiter. Très rapidement, les maux qui caractérisent une sédentarisation forcée font leur apparition (violence domestique, alcoolisme, oisiveté, érosion du pouvoir traditionnel, etc…). Afin de renforcer la notion d’unité au niveau de la communauté, un nouveau sentiment d’appartenance se développe au sein de ces villages. Au fil des années, le discours identitaire se modifie et évolue principalement sous la pression des jeunes générations nées loin de leur territoire d’origine. En somme, des générations pour qui les identités traditionnelles n’ont guère de sens et qui de ce fait en créent automatiquement de nouvelles.
Chapitre II : Back to the 80’s Les premiers gangs aborigènes se sont développés au cours des années 80 dans la région du Nord-Ouest de l’Australie occidentale. On peut facilement affirmer que ce développement est directement lié à l’intrusion du phénomène vidéo dans la vie de ces populations. D’où aussi la forte probabilité que ce media aie pu influencer la création de nouvelles identités évoquées plus haut. Les vidéos (films pour la majeure partie d’entre eux violents) influencèrent donc énormément le comportement, le langage, la tenue vestimentaire et l’utilisation du graffiti par les gangs qui existaient déjà, ou contribuèrent à en créer de nouveaux. En résumé, l’image véhiculée par les cassettes devient rapidement une nouvelle perception du monde. Une seule chose à souligner toutefois : le fossé de 20 ans perceptible entre le quotidien des Aborigènes et celui qui leur était transmis par la vidéo et les gangs, les graffitis et la délinquance qui étaient en train d’apparaître à partir de 1985 étaient des phénomènes totalement incompréhensibles et étrangers aux Aborigènes plus âgés dont le mode de vie et la perception du monde extérieur étaient resté figés aux années 60.
Chapitre III Mode de vie et raison d’être d’un gang
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Une cohésion de communauté se fait selon plusieurs processus formels ou informels. Les gangs sont des associations informelles et se développent généralement chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 16 ans. Les plus grands se regroupent également dans des groupes mais ayant l’âge légal pour consommer de l’alcool, leur principale activité consiste tout bonement à boire ensemble. Un gang est considéré comme tel s’il possède un leader, un nom et un ou plusieurs lieux de rassemblement qu’il revendique comme étant son territoire, délimité par des graffitis. Les gangs ne sont pas mixtes, il existe donc des gangs masculins et féminins. À mesure que les membres des gangs grandissent, leurs activités s’en trouvent modifiées et se « redirigent » facilement vers la consommation d’alcool, l’organisation de petits larcins voire de cambriolages. Il y existe également des conflits entre les différents gangs et ces confrontations physiques organisées sont souvent consécutives à un conflit entre deux membres de gangs différents. Parfois même, ces conflits peuvent s’étendre à la communauté aborigène adulte de la bourgade si les blessures deviennent plus graves que d’habitude ou lorsque les adolescents qui s’affrontent possèdent des aînés qui sont soit des consanguins, des alliés ou qui appartiennent au même groupe cérémoniel.
Chapitre IV : and now ? Et le heavy metal dans tout ça ? C’est là que ça croche parce que nous ne sommes pas sûrs de savoir exactement comment ce type de musique est arrivée là-bas et pourquoi elle les a tant séduits. Rassurez-vous (ou pas !) nous restons tout autant stupéfaits que vous, parce qu’il faut le reconnaître : c’est une histoire à dormir debout ! Si la une des journaux montre des photos plutôt angoissantes (les Aborigènes armés de piques et faisant fièrement le signe des cornes pour montrer leur appartenance aux différents groupes de musique), il en va tout autrement en réalité. Sur place, les gangs existent toujours. Mais les quartiers et les maisons ne revendiquent par leur affiliation à un leader mais bel et bien a Metallica, aux Judas Priest, aux Slayer. Baissez les yeux sur les routes, levez-les sur les murs, partout les innombrables graffitis le témoignent. Mais à aucun moment les membres de ces gangs « reconvertis » au groupes de rock mettent en pratique cette image faussement diffusée par les médias. Si l’on veut bien creuser le débat, c’est d’ailleurs et précisément la musique qui a mis fin aux conflits entre les gangs quitte à un jour espérer les voir à nouveau réunis. Elle n’est pas belle la vie ? Qui l’eut cru : du heavy metal en guise de paix ! Ne faites pas cette tête, c’est pourtant si simple : dans les années 80, les gangs se réunissaient pour se taper dessus, en 2010, ils se retrouvent pour danser au son pur d’un bon heavy metal ! Ainsi, chaque gang, l’un après l’autre, parade en cercle et devant tous les autres. La première note de gratte les plonge dans une extase encore et toujours incomprise poussant même certains à entamer un invraisemblable démo de guitare air. La morale de l’histoire ? Ne pas croire tout ce que vendent les journaux
Sophie Hunger entre répit et frénésie
Text: Olivier Horner Layout: pimpact.ch
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Dans 1983, son troisième album en quatre ans, la Zurichoise à l’aura désormais européenne joue du calme et de la tempête pop. Musicalement comme textuellement, l’eau et le feu révèlent de fragiles beautés
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Sur la pochette de Monday’s Ghost il y a deux ans à peine, des doigts lui ajustaient quelques mèches, façon shooting de mode. A présent, Sophie Hunger pointe deux mains revolver. Prête à dégainer ses coups de sang et de blues. Et surtout à décliner plus frontalement une identité qui soignait jusqu’ici habilement ses charmes flous, entre pop, folk ou jazz, climats feutrés et rythmiques en levées. Tout en perforant au passage sa carapace intime, afin que la nature de ses intentions soit bien claire, la Zurichoise a même choisi son année de naissance en guise de passeport discographique: 1983. Pour oser une si précieuse et précise référence, c’est assurément une étape prépondérante dans l’esprit effronté de Sophie Hunger. Au-delà de l’imagerie ambiguë choisie, inspirée d’un inquiétant autoportrait nu de la peintre autrichienne Maria Lassnig intitulé Du oder Ich (You or Me), les nouvelles tribulations de Sophie s’apparentent davantage à une révolution de velours, en forme de lente et fine maturation de Monday’s Ghost. Si Sophie Hunger avoue pourtant plutôt percevoir 1983 comme une « libération » plus en phase avec ses humeurs musicales et ses états d’âme récents, on y retrouve l’aisance et les embrasements esthétiques qui ont imposé son talent loin à la ronde depuis les premières confessions de l’autoproduit Sketches on Sea (2006). Avec plus de fluidité mais aussi d’urgence, sans que cela n’empêche les raffinements sonores. Tant dans leurs classieux atours instrumentaux que dans leurs propos textuels, les quatorze chansons de 1983 oscillent ainsi à nouveau entre eau et feu. Passant par les filtres de l’anglais, de l’allemand, du français et du dialecte suisse allemand, le répertoire exprime au plus juste la palette des sentiments qu’expose Sophie Hunger. 1983 incarne un captivant dosage - à l’image de la personnalité trouble de Sophie Hunger - de douceur et d’âpreté, de rondeur caressante et de sauvage lâcher prise. De douceurs folk en intimisme pianovoix, de détours jazz au trombone en élans pop et saillies rock, 1983 juxtapose habilement répit et frénésie. L’électricité et l’électronique ne servant ici qu’à jouer les trouble-fêtes acoustiques ou à étoffer un climat en suspension. A califourchon encore entre brumes harmoniques et clarté mélodique, ce répertoire inédit déploie aisément ses sortilèges. Et se paie le luxe d’ajouter à sa folle liberté formelle une relecture équilibriste de « Le vent nous portera » de Noir Désir que la chanteuse avait déjà rôdé sur scène.
La voix de Sophie Hunger, quant à elle, accentue et atténue les moindres changements de cap. Les inflexions du coeur comme de la raison, les crimes et les châtiments de la passion amoureuse (les splendeurs chagrines de « Headlights »), les réflexions comme l’ironie et la gravité sont charsiés avec une identique ardeur. Timbre de braise pour chansons jamais niaises. D’où pointe encore l’autodérision via le désarçonnant «Invisible ». Un titre ramenant le flux d’actualités, de l’Irak à son interprète via Jésus ou le sexe sur un même plan: à l’état de showbiz! Une manière d’illustrer sans en avoir l’air le nivellement des valeurs d’une société dont la clairvoyance semble tous les jours plus aveuglée. Dans cette confusion des sentiments, Sophie Hunger se montre donc plus que jamais en quête de beautés, de luminosité atmosphérique, de repères cinétiques. A l’image de l’envoûtant crescendo de ce «Citylight Forever » fasciné par Berlin, des mélancolies poétiques de « Train People » et « Travelogue », deux types de mouvements, deux pouls rythmiques qui incarnent à merveille le tempérament et la fragilité de 1983. Un troisième album plein de grâce et qui touche profondément tant il semble par moment aspirer à redevenir poussière, à s’évanouir tels les souvenirs hantant «Le Vent nous portera » ou tel le désarroi existentiel de « Leave me with the Monkeys ». CD: Sophie Hunger, 1983 (Two Gentlemen/ Irascible) Sophie Hunger en tournée suisse: 02-04-2010 Helsinki Zürich 03-04-2010 Moods Zürich 07-04-2010 Volkshaus Zürich 08-04-2010 Pfauen (Schauspielhaus) Zürich 10-04-2010 Dachstock Bern (CH) 11-04-2010 Dampfzentrale Bern 14-04-2010 Südpol Luzern 15-04-2010 Schüür Luzern 16-04-2010 Volkshaus Basel 17-04-2010 Kaserne Basel 30-04-2010 Casino Herisau 14-05-2010 Stadttheater Chur 14-07-2010 Montreux Jazz Festival (MDH) Montreux x
Itinéraire de deux programmateurs chanceux. Ou pas.
Text: Lionel M. Illustration: Mélanie Carrera
FESTIVAL SHOPPING
Derrière chaque salle de concert, derrière chaque festival officient des professionnels de la programmation et c’est cette réalité-là que nous avons décidé d’investir. Deux acteurs illustres du music businness européen nous ont fait l’honneur de nous livrer un récit de leurs tribulations à la recherche des groupes qui feront l’actualité des festivals à venir. L’un et l’autre nous plongent dans la dernière édition du festival hollandais Eurosonic, un festival hivernal où se produisent tous les groupes en ébullition. Sébastien Vuignier et Kem Lalot ont cette recherche du Saint Graal en commun. Le premier est suisse. On lui doit une grande partie de la programmation des dernières éditions du Paléo. Aujourd’hui, il œuvre de manière indépendante pour Takk, l’entreprise à travers laquelle il organise des concerts et fait tourner des artistes en Suisse. Le deuxième quant à lui est français. Il assure la fonction de programmateur des Eurockéennes de Belfort, l’un des plus importants festivals européens, une référence internationale depuis de nombreuses années.
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On les a suivis lors de leur shopping aux festivals supérettes Eurosonics (Hollande) et Transmusicales de Rennes.
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Eurosonic, Noordeslag-Groningen (NL), du 14 au 16 janvier 2010 Eurosonic by Kem Lalot, programmateur des Eurockéennes Le concept Eurosonic se rapproche du SXSW de Austin: beaucoup de groupes présentés par les agents, les maisons de disques ou les bureaux «export». Le festival investit tous les clubs de la ville mais aussi des lieux singuliers. Cette année, le pays invité est la Norvège. Toute la scène est représentée, du black metal primaire jusqu’à la folk la plus minimaliste. J’étais en vacances à Oslo cet été et j’ai pu me rendre compte lors du festival OYA à Oslo de la bonne vitalité de la scène nationale.
Jeudi The XX Le groupe le plus attendu… Une queue incroyable et jamais vue jusqu’alors pour rentrer dans le club… Le groupe semble crispé sur scène… Les morceaux sont fidèles à l’album, quoique pas très bien joués… Néanmoins je me laisse envoûter… Bon concert au final.
Three Trapped Tigers Je chope un taxi avec mon pote Jeff du festival les 3 Eléphants pour nous rendre au Simplon. Ce trio d’électro math noise dans l’esprit de Battles mais en beaucoup moins dansant m’interpelle. Je reste tout le concert. Intéressant. Jamaica Nouveau buzz en France pour ce groupe produit par Xavier de Justice. J’avais écouté 2 super titres de ce groupe chez leur agent avant de venir et j’étais plutôt intrigué à l’idée de les voir sur scène. Mouais… pétard mouillé… Ya du boulot les gars… Meneo Electro dejanté from Spain. Projections débiles, électro efficace pour ces joyeux trublions qui finissent souvent à poil. Piano Club Impossible de voir la scène. Je m’assois donc au fond de la salle et j’écoute. Je ne suis vraiment pas séduit… Trop de passages qui me font penser à un YES version 70’s… Horreur, malheur !
Marina & the Diamonds Encore un groupe monté en épingle par le NME. Sa voix me fatigue… La musique aussi… Je me sauve…
The Megaphonic Thrift Les Sonic Youth norvégiens que je revois avec beaucoup de plaisir ! Ça joue grave mais ça manque d’originalité.
Turzi On n’a pas idée d’aller voir un groupe français à l’étranger. Eh ben je ne les avais jamais vus… Et j’ai pris une bonne petite claque… À suivre !
Joensuu 1685 Belle découverte pour finir la journée avec ces finlandais. Un mur du son ! Une sorte de My Bloody mais beaucoup plus pop et minimaliste !
Imelda May La nouvelle égérie rockab en provenance d’Irlande… Bof bof bof… Ca swing pas mal mais c’est trop smooth pour moi… Je pars au bar en attendant le groupe suivant. The Chapman Family Et dire que c’était le groupe qui m’avait vraiment séduit à l’écoute ! Quelle déception… On sent qu’il se passe quelque chose sur scène mais le son est une telle bouillie que je décroche rapidement… Monolithic J’arrive pour voir la fin du set… Un duo batterie-guitare de doom metal bien lourd… Je verrai juste un morceau… Frustration car ça avait l’air d’être du sévère…
On enchaîne les rendez-vous avec les agents anglais présents. On croise les représentants de plein d’autres festivals. On rate (volontairement?) des panels où souvent on n’y comprend rien… Où on se fait chier à mourir…
Vendredi Clara Clara J’aime beaucoup François Virot mais je ne suis pas convaincu par ce projet. Pourtant, j’aime beaucoup la musique déstructurée mais là…
Radio Barkas Une radio qui passe des vieux titres rocksteady 50’s dans une petite voiture à 3 roues digne de Mr Bean Un bon délire que j’ai retrouvé à différents endroits de la ville. Creature with the Atom Brain Des membres du groupe Millionaire : on est dans le très bon desert rock ! Jolie découverte ! Choir of the Young Believers Beaucoup d’instruments classiques pour ce groupe danois - C’est joli mais je me demande si c’est adapté pour les Eurocks… Passons à autre chose… The Hickey Underworld Groupe power pop rock belge vraiment puissant ! Je passe un bon moment à les écouter! Je sors convaincu. Crystal Fighters Trio Electro Clash espagnol. J’en attendais beaucoup et finalement, ça m’a bien déçu… J’ai pas trop vu le côté clash dans l’électro… Un petit stage avec Caroline de Kap Bambino les gars ? Everything Everything Groupe UK NME blablabla... J’arrive au milieu et je tombe sur mon collègue Sèb de Suisse. Pas mal, la voix est intéressante… Bof bof bof… MVSC Nouveau groupe d’un membre de Montevidéo et Ghinzu. Electro rock poisseux qui sent le stupre. À suivre. Ungdomskulen Des gueules et des looks pas possible. Je revois rapidement ce groupe norvégien déjà vu à Oya. Je suis fan, cette fois c’est sur ! Next ! Young Guns Oula… J’ai vraiment du mal… Une horreur d’émo rock core metal… The Low Frequency in Stereo Et encore une fois, je finis la journée en beauté ! La grosse claque du festival ! Impressionnant de puissance pour ce groupe norvégien qui mélange le post rock, le stoner le psyché et le shoegaze! Brillant !
BILAN Année assez moyenne. D’habitude je reviens avec 5 ou 7 groupes intéréssants, là plutôt 3 ou 4…
Transmusicales,Rennes, du 25 au 26 mars 2010 Les Transmusicales de Rennes, by Kem Lalot, programmateur des Eurockéennes Arrivée à Rennes le jeudi en début d’après-midi, on enchaîne direct les rendez-vous. Rennes ça sert aussi à ça vu qu’il y a pas mal de pros qui sont là. Je suis ravi de retrouver le Liberté pour cette première soirée ! Une salle mythique ou j’ai vécu mes premières Transmusicales en 97 et des concerts incroyables comme At The Drive In, Bérurier Noir, Saul Williams, Public Enemy…
Cercueil
Vendredi
Samedi
C’est très difficile d’avoir un avis car il faisait tellement chaud dans la salle que je me suis barré assez rapidement. Mais j’aime beaucoup le disque.
69 Duo formé par Virginie et Armand (Ex Sloy), de vieilles connaissances que j’ai d’ailleurs croisées à l’espace pro l’après midi. Ca ressemble à la folie de Sloy avec une touche d’électro. À suivre mais ça promet.
The Agitator J’arrive au milieu du set… Un duo curieux avec un batteur et un chanteur qui mélange le hip hop, le doo wop, le garage… Surprenant ! À revoir en club !
The Whitest Boy Alive J’en attendais beaucoup car j’aime beaucoup ce que fait le leader Erlend Oye. Finalement je me suis fait chier assez vite. Je n’ai pas trop aimé l’attitude «Vous ne comprenez pas, vous êtes des ploucs»… VV Brown Annoncé comme la nouvelle Amy Winehouse… Mouais… Ca manque grave de charisme et c’est surtout hyper trop asseptisé.
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Beast C’était très difficile de rentrer dans la salle…Je suis resté un peu au fond. De toute manière, j’ai déjà vu le groupe deux fois auparavant (M Pour Montreal & SXSW) et je suis convaincu par la puissance de la musique et par la voix phénoménale de la chanteuse Betty. 78RPM Selector Duo de platinistes tatoués qui ont la particularité de mixer avec des 78 tours et des gramophones ! C’est plutôt intéressant comme concept mais je ne suis pas sûr que la salle était vraiment adaptée pour eux… J’aurais sans doute préféré dans une salle plus petite comme l’Ubu ou la cité. J’ai raté Hook & the Twin… Il parait que c’était très bien… merde…
Slow & the Ginger Accident Un mélange de blues et de soul rythm’n blues emmené par le phénoménal Slow Joe qui à 66 ans a un charisme et une voix de crooner incroyable. Une découverte. Major Lazer Diplo est dans la place ! Show super efficace, très sexuel (la chauffe !!!) même si les rythmes «soukouss» me gavent un peu… FM Belfast Les trublions Islandais ! Une machine à groover infernal! À chaque fois que je les vois, je ne peux m’empêcher de remuer du popotin sur leur electro pop qui redonne le sourire ! The Phantom Band Mon coup de cœur du festival ! Un putain de songwriting, des morceaux qui montent en puissance au fur et à mesure ! Terrible! The Field Electro minimale d’excellente facture ! Superbe set pour ce Suédois signé chez Kompakt. Fever Ray Une des grosses attentes de la plupart des festivaliers. C’est toujours pareil avec ce groupe. Ça me fascine pendant 20mns et ensuite leur electro goth planant me fatigue assez vite… Terry Lynn Oula ça m’a saoulé… Pas ma came ça ! Solillaquists of sound Excellent quatuor hip hop US avec un fou furieux aux 3 MPC! Quelle maîtrise incroyable de l’instrument… J’adore ! Bon j’ai raté Gablé… Deja vu 3 fois… Je suis fan, donc pas trop grave… Même si c’était un projet particulier avec une chorale.
Naomi Shelton & the Gospel Queens Ça groove tranquille - Une mama de 70 ans sur scène, c’est très charismatique. Mais ça me fatigue vite… Trop de prechi precha et trop mou pour moi… The Narcicyst Groupe de hip hop muti ethnique - Bof bof bof The Politics Trio danois mélangeant rock et hip hop esprit Beastie Boys. Ca n’a pas inventé la poudre mais ça tient la route. Je reste un bon moment. Push Up Mélange groovy funky soul rock avec beaucoup de personnes sur scène. L’intention de faire quelque chose d’original est la mais ça ne me fait ni chaud ni froid… Rodriguez C’était le retour du messie ! Les gens étaient en admiration devant le gourou ! Sacré songwriting pour ce rescapé des années 70 ! BLK JKS Groupe Sud Africain sorte de Mars Volta en beaucoup plus trad’ et transe. Je me laisse emporter mais rapidement ça retombe et je m’ennuie… The Carps Toujours la même chose avec ce groupe… Il ferait mieux de fermer sa gueule entre les morceaux… Ca casse le rythme et ça devient pénible... Mr Oizo Le rouleau compresseur ! D’une efficacité redoutable le père Quentin Dupieux ! The Japanese Popstars Pareil… L’autoroute ! Efficace au possible mais pas très original !
Eurosonic by Sébastien Vuignier, Takk Production Ça fait 5 ou 6 ans que je vais chaque année à Eurosonic à Groningen. C’est le meilleur plan pour découvrir les nouveaux bons groupes européens. Je suis aussi très fan de Great Escape qui a lieu à Brighton chaque année au mois de mai. Le principe est un peu le même, mais c’est surtout axé sur les groupes anglais. À Groningen, c’est toute l’Europe que l’on retrouve ! Il y a des dizaines de concerts par soir. Format court, max 40 min. : c’est excellent. On peut voir jusqu’à 10 ou 15 groupes par soir. La qualité de la programmation est excellente, sachant que c’est presque exclusivement des nouveaux groupes. Donc foison de concerts, énormément de musique = le paradis. Jusqu’ici, j’allais à Groningen en tant que programmateur de Paleo, pour repérer les groupes à programmer pour le mois de juillet suivant. Paléo est dans le programme d’échange ETEP. Là, pour la première fois, j’y suis allé avec une autre casquette. Je suis désormais indépendant. J’organise des concerts et je fais tourner des artistes en Suisse. Eurosonic a été l’occasion de repérer des nouveaux groupes pour essayer de commencer à travailler avec la Suisse. Mais surtout, c’est d’aller voir les groupes que des agents m’avaient déjà proposés que je n’avais pas encore vus et de faire des contacts, et du networking. A Groningen, je retrouve nombre de mes interlocuteurs. D’un côté, les agents anglais, qui représentent les groupes et me les confient pour la Suisse -surtout la jeune génération d’agents, ceux
qui s’intéressent à développer de nouveaux groupes-. De l’autre, les programmateurs de festivals et de clubs suisses à qui je propose les groupes avec lesquels je travaille. C’est donc l’occasion de passer du temps avec ces partenaires, de les attirer vers les concerts des groupes que j’essaye de placer chez eux et de passer de bons moments en buvant des bières ! Petite sélection subjective du programme de cette année: Chapel Club Excellent groupe rock de Londres. Suite à Eurosonic, je vais les faire jouer à Zurich au mois d’avril. Piano Club Groupe belge, du chanteur de Hollywood Porn Stars. Superbement pop. Leur passage à Eurosonic leur a ouvert les portes de Couleur 3, puisque leur single est désormais en Repérage. Et nous allons les voir en Suisse sur au moins un festival cet été. The Hickey Underworld Rock assez puissant. Belges eux aussi. La Belgique est un incroyable vivier de groupes. Il y a une scène tellement intéressante. Par rapport à la taille du pays, c’est impressionnant. Depuis, je les ai fait venir en Suisse pour une première partie d’un concert de Ian Brown à Zürich. Everything Everything Superbe groupe pop. Voix incroyables. Ça sent le buzz, vu les gens présents à ce concert: programmateurs des Eurockeennes, du Printemps de Bourges, de Montreux, de Paleo, etc...
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FESTIVAL GUIDE
FESTIVAL: Manifestation à caractère festif - musique – soleil – bucolique – de quoi pécho – camping – vacance – stars – ceux qui voudraient l’être – groupies – les tommes poêlées de Josianne - rockt-shirt mouillé – schlarpettes - spectacles – forte concentration de testostérone - alcoooooool – pass – érection du poil - encore perdu ma culotte – backstage – tactique d’approche - bottines Louboutin décomposées – stands bonbons beaucoup trop chers – culs cousus – électro - faire pipi tout nu dans les bois – boue –crêpage de chignonbruit – le cheveux gras – métâââl – encore perdu mon mec – pantacourt interdit - cueillette des champignons – boulets – râteaux – ivre cuit – gros cheveux et mous du genou – complexés de la chorégraphie – fouette du bec – encore plus bourré – t’as pas une feuille? hystérique – vomitos – bredouille – encore perdu ma voiture… Nous déclarons les summer festivals 2010 officiellement ouverts
ARTWORK _ badaboum.ch WRITERS_ RON L / CYRIL HUGUET / ELINE MULLER / LIONEL MICHELLOD
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De Crans Montana on connaît surtout les clichés: Station huppée, touristes friqués et surtout une vie nocturne très fournie en bars et boîtes branchées évidemment inaccessibles pour la bourse de monsieur et madame « lambda » . Étape numéro une, oubliez vos préjugés! Cette année encore, et ce depuis 7 ans, le Caprices Festival investit 4 jours durant la magnifique commune valaisanne. Un énorme chapiteau, avec des tentacules chauffantes en guise de tunnel entre les divers spots du festival, le tout au milieu d’un paysage enneigé, le décor est planté. Coté fréquentation, pas d’inquiétude à avoir, aucun manteaux de fourrures à l’horizon! L’ambiance se veut relax, et on a plutôt l’impression d’être dans une after-ski géante. Les organisateurs ( Mais oui vous savez, ceux qui au départ de l’aventure ont entendu 1 million de fois «un festival à la montagne? En Avril ? Tu rigoles j‘espère?») réussissent année après année à faire prendre de l’altitude à 30’000 personnes sur 4 soirées. Tout cela, d’une part grâce à une programmation digne des plus grands poids lourds de l’été, et d’autre part à une organisation qui à chaque édition gagne en efficacité. 3 scènes, et des espaces clubbing dédiés à l’electro dont le fameux « Rock the block » sorte de grande tente maquillée d’une bâche style vieil immeuble où les soirées se poursuivent jusqu’à 5h du matin au son des meilleurs dj-set minimal et deep-house (accès réservé au plus de 18 ans). En plus, toutes les réjouissances se passant en indoor, même les frileux n’ont plus d’excuses! Une chose est sûre, avec le Caprices « la montagne ça vous gagne ».
CAPRICES FESTIVAL APRIL 07-11 CRANS MONTANA
A voir absolument: 2 guitares classiques, des riffs empruntés au Heavy-metal de leur jeunesse, et une dextérité affolante, voilà en quelques mots comment résumer la recette Rodrigo Y Gabriela. Le duo mexicain de nouveau de passage en Suisse après avoir retourné le chapiteau du Jeudi toujours, dans le genre «je ne paie pas Paléo l’année dernière. Avec leur concert le de mine» on vous présente Missill. Avec un set mercredi soir, le festival démarrera à coup electro-clash qui fera saigner les enceintes du sur en trombe. club, cette jeune parisienne se transforme en une véritable tuerie des dancefloors une fois Formation mythique, The Gladiators feront escale au Caprices cette année. Véritable derrière ses platines. légende du Reggae, la formation fondée en Vendredi, place à un autre grand espoir de la 1967 dans un ghetto de Kingston gratifiera scène romande. C’est avec leurs rimes et leur Crans-Montana de ses plus grands tubes dans groove que les Nyonnais de Trip In envoûteront une atmosphère...sans fumée, nouvelle loi les festivaliers. A l’opposé de la scène Hip-hop oblige. actuelle, Nadir leur rimeur en chef, se pose en rêveur et en adepte de la pensée positive. Pas Vendredi, place aux stakhanovistes de la platine étonnant dès lors qu’ils se soient chargés des Birdy Nam Nam. Champions du monde des Dj’s premières parties du grand Oxmo Puccino sur par équipe en 2002, leurs sets ont la réputation d’être incendiaires et contagieux. On vous aura une partie de sa dernière tournée. prévenu… www.myspace.com/theramblingwheels www.myspace.com/djmissill www.myspace.com/rodrigoygabriela www.myspace.com/tripinproject www.thegladiatorsband.com www.myspace.com/birdynamnam A découvrir: Le jeudi, Neuchâtel débarque en force au Caprices avec le Garage-rock des excellents Rambling Wheels. Mélodique et ultra-énergisant, leurs concerts ne sont pas sans rappeler les mythiques suédois de The Hives.
Programme 07.04.10 Gotan Projet, Rod rigo Y, Gabriela, Clara Mor gane, Andrea Oliva, Martin Disciplines,Amy MacDonald Solveig 08.04.10 The , Junior Tshaka, Ziggi, The Gladiators, DJ Food&DK, Mis Morcheeba, Trip In, Yoav, sill 09.04.10 Grand Corps Birdy Nam Nam, Derrick Wa Malade, y, Carl Cox 10.04.10 Yod Narodniki, + Modernity Sur elice, Milow, Eiffel, Luke, prise line up by Ricardo Villa Ghinzu, lobos Prix Par jour Assis 2 jours semaine ou weekend Abo 3 jours Abo 4 jours Festival
CHF 120.- /Debout CHF 69. CHF 133.CHF 189.CHF 249.-
Camping Pas de camping, possibilité de rése
rver un forfait logement
Transport Association avec le bus TCS depuis le canton de Genève, Valais et Vaud jusqu’à Cra bus@caprices.ch. Pour les ns Montana pour un prix voitures, les parkings sont spécial! gratuits….
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IMPETUS APRIL 15-18
RUBRIQUE
Lausanne
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«Un nouveau festival à Lausanne? Avec un nom latin qui veut rien dire? Avec un intitulé outrecuidant? Avec un jumeau français inutile et simultané? Et avec aucun des groupes à l’affiche qui passe à la radio ? Pourquoi faire? » Voilà les premières lignes d’information disponibles sur ce festival aussi jeune que mystérieux. Essayons donc d’être moins elliptiques qu’eux. Impetus Festival de musique divergentes n’est même pas vraiment un festival, c’est plutôt une jolie série de concerts alignés comme des noix sur un bâton par deux exprogrammateurs languissants, qui en profitent pour réunir quatre clubs du centre de Lausanne soit le D!, le Romandie, le Bourg et la Cave du Bleu Lézard pour quelques jours de boucan salvateur. Du 15 au 18 avril ceux-ci résonneront au son des musiques les plus extrêmes plus ou moins issues du rock. De la noise expérimentale de Karkowski au postrock majestueux de Silver Mt. Zion, du nouveau punk barré et abrasif de Kong au doom anthologique d’Eyehategod, de la voix à réveiller les morts de Jarboe aux guitares et machines saturées de Next Life en passant par
des collaborations étranges comme les bien nommés lausannois Sludge avec Oktopus, dj et producteur du groupe rap Dälek ou encore une projection encore plus étrange d’un documentaire sur la scène expérimentale chinoise… Tout un programme qui s’adresse aux plus dégourdis, aguerris et curieux d’entre vous. Car si Impetus se veut très clairement fédérateur s’est avec une pédanterie non dissimulée qu’il tourne le dos à tous les aspects mainstream des festivals habituels, pas de stands de nourriture, des prix d’entrée ridiculement bas et, comme il s’en vante sans vergogne, pas de têtes d’affiches qui passent à la radio. Impetus c’est des jeunes groupes et des vieillards sur le retour, du local et de l’exotique, des trucs qui font siffler les oreilles à vie et des trucs qui font lever les bras au ciel, des lunettes carrées et des cheveux longs et gras. Tricks Impetus a une billetterie centralisée pour touts les clubs. Il s’agit donc pour tous les heureux détenteurs de prélocs de faire un tour au bar « bu » (voyez vous ça) afin de les échanger contre des tampons et autres bracelets fort décoratifs, et en profiter pour s’en jeter un petite derrière la cravate. Les rockeurs divergents ne proposent pas de stand de nourritures mais bon, on est au centre de Lausanne, vous n’allez pas mourir de faim, hein! Par ailleurs pour les plus tenaces et les plus sages il y aura des brownies le dimanche après-midi au Bourg, en même temps qu’un concert de clôture pas piqué des hannetons. Impetus , qui ne crache pas dans la soupe, en profite pour accueillir tous ses aînés derrières
et qu’Earthless ont enregistré un live supercalifragilisticexpialidocious au Roadburn, le festival le plus lourd de l’histoire des festivals heavy. Un live qui promet d’être chaud bouillant, en plus Impetus ont pensé à Earthless tout en mettant Silver Mt. Zion pour la descente. Que peut demander de plus un peuple Earthless, trio californien chevelu, n’a certaine- en manque ? ment pas inventé la poudre à faire disparaître des lapins blancs dans des taupinières. Mais Earth- Kylesa less, sorcier s’il en est, a su remonter le temps, sans doute avec l’aide d’une quelconque machine Rhhhhaaaa Kylesa. Kylesa un jour, Kylesa huilée au speed, jusqu’à l’époque bénie du Rock toujours. Kylesa champion du monde toutes avec un grand R. L’époque de Led Zeppelin. L’ère catégories confondues. Kylesa prince parmi des solos de guitare qui foutaient des frissons. les princes. Comment ça j’exagère ? Mais Les vrais frissons, ceux de l’extase amoureuse non! On vous a sûrement déjà cassé les et pas ces tremblements ridicules de la bran- pieds avec la technique de Converge, avec la lette professionnelle des toucheurs de manche lourdeur de Black Sabbath, avec la vélocité kitschs. L’époque des instrumentaux mirobolants de Slayer, avec la crasse fun de Municipal de sept minutes, et qui passaient à la radio, Waste, avec le lyrisme de Mastodon, avec même que. Le temps des descentes de toms in- l’intégrité infaillible de Clutch, avec la clasterminables, des roulements et des concours de se ultime des rares vraies femmes rockeur tournicotis de baguettes. L’époque bénie où des comme PJ Harvey, avec la puissance des riffs bateaux faisaient se lever des milliers de deux batteries de la nouvelle mouture des bras sous un soleil de plomb et l’instant d’après Melvins, avec les 300 dates/année qui ont des riffs psychés qui faisaient baisser le regard valu leur succès à At The Drive In, hein ? des mêmes milliers tandis qu’ils cherchaient la Je pourrais continuer longtemps, la liste souris verte infiltrée dans leur hypothalamuse. des superlatifs n’a heureusement pas de fin L’époque divine où le punk n’avait pas encore quand il s’agit de rock’n’roll. Alors vous réeu besoin d’être inventé, parce que toutes les pondez quoi à propos du cassage de pieds? énergies étaient là, dans une seule musique, Dans tous les cas ne passez pas votre chedans un seul morceau, dans une seule ligne de min car Kylesa (Ô Kylesa) c’est exactement basse plus répétitive que des cours de latin et tout ça. C’est le groupe qui va au-delà. Le plus lourde que des cours de statistique. On ne groupe qui détruit tout sur son passage. La sera ainsi pas étonnés de savoir que le batteur conviction et la perfection. Le hard et le d’Earthless jouait au siècle passé dans Rocket punk. La crasse et la classe. Les tubes et la From The Crypt le groupe punk californien le finesse. Trois albums magistraux et les lives plus divergent de l’histoire du punk californien les plus inoubliables. Kylesa c’est ceux que j’ai envie d’écouter quand je me dis que le rock est mort. Et c’est encore eux que j’ai envie d’écouter quand je me dis que le rock est la meilleure chose qui me soit arrivée. Et j’exagère toujours pas. les platines à des fins aftershows plus brûlant les uns que les autres avec des Dj’s venus tout droit du Kilbi, des Urbaines, du LUFF ou encore du For Noise.
IMPETUS ( 15 au 18 avril 2010) Programme , DJS Noice, Kill the Guitar, Sludge Feat, Oktopus, Nachtmystium, Lost Sphere Project t Altamon of Lords , DJ Bikoflex es Party, Generic, Kong, Karkowski&Ottavi, Francisco Meirino, Lary Pec, Les Unrbain Jarboe, After Show for Noise, Dead Brothers, DJ Thee Silver MT Zion Memorial Ochestra,Eyehategod, the Obsession… Prix Pass par soirée = CHF 33.Par concert = CHF 18.- Camping région. Pas de camping, possibilité de réserver un hôtel dans la Transport Train et navettes sur Lausanne ion Pour les voitures, différents parkings seront à disposit
.com www.impetusfestival
Astucee: Mets ton tricorne et boit ton lait-fraise. Ce serait dommage de rater Grizzly Bear à cause d’une insolation. Signe particulier: Législation américaine oblige, le coin binouzes est séparé des scènes. Au Coachella, boire ou groupire (être une groupie), il faut choisir.
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COACHELLA FESTIVAL MAY 16-18 Indio (Californie) Kit de survie: Une scie pour se couper en morceaux et pouvoir être partout au même endroit pour ne rien louper de la centaine de concerts prévus sur trois jours. Sinon, ben le barda open air standard, les bottes de pluie en moins. Place to Be: Si vous êtes VIP, ben le coin VIP avec le Tout-Hollywood. Sinon, la 2ème scène open air, dont le format réduit rend les shows très cosys.
Me voilà bien emmerdé. J’ai le Coachella à présenter, ce mégalosaure, et j’ai déjà grillé tout mon stock de superlatifs pour des festivals suisses. Que dis-je, comparés à l’open air californien, pour ces tout petits bébés festivals suisses du type Greenfield ou Open Air St Gall. La honte. Bon, ben pour vous figurer l’ampleur dingue de l’événement, il ne me reste plus qu’à utiliser le comparatif. C’est parti. Côté terrain, le Coachella est à un festoch suisse ce que le lac Michigan est au Moléson : vachement plus vaste et plus plat (ça se passe sur des terrains de polo). Côté fréquentation, le Coachella et ses 80 mille personnes par soir est à un festoch suisse ce que Time square est à la place du marché de Moudon un jour de jeune fédéral. Côté météo le Coachella est à un festoch suisse ce qu’est tout bêtement le soleil du country side californien à notre plateau verdoyant certes, mais dramatiquement humide. Enfin, côté prog, le Coachella est à un festoch suisse ce que le Hummer est à une Mini. Alors nous on est la Mini : c’est chouette, c’est la classe et c’est sûr. Le Coachella, lui, c’est le Hummer, ça veut dire que malgré l’indéniable qualité de nos progs, si l’on devait jouer du pare-choc contre lui, on serait juste dégommé. Rock, électro, hip-hop et toute autre courant « in » sont copieusement représentés sur les 5 méga-scènes du festival. Jugez plutôt de qui culmine au sommet de la quasi centaine d’artistes attendus : Muse, Jay-Z, Faith No More, Gorillaz ou encore Thom Yorke et Them Crooked Vultures. Vertigineux hein ? Et en plus de faire dans la crème du mainstream actuel, le Coachella s’offre un plateau d’artistes opérants un inespéré revival. Parmi eux : Echo and the Bunnymen, Sly Stone et même Pavement. Ajoutez à cette fine équipe quelques découvertes très intéressantes (the XX, Baroness ou The Raveonettes) et une pincée d’artistes francophones : cette chère Charlotte Gainsbourg et Yann Tiersen, et vous aurez une image assez éloquente de la démesure de ce qui fera trembler l’Empire Polo Club d’Indio du 16 au 18 avril prochain. C’est que ne l’oublions pas : au pays du gendre Jack (l’oncle Tom s’est tiré, sa femme l’a quitté, il en profité pour prendre le large), le raisonnable, c’est pour les fiottes. Si vous avez la chance de passer par là bas, côté petits-mais-incontournables, ne manquez pas Rusko et son savant mélange de Hip-Hop et de Dubstep. Ne loupez pas non plus Les Claypool (ex-Primus), légende vivante de la guitare basse. Enfin, passez voir l’électro-rock minimale de Talvin Singh. COACHELLA FESTIVAL - USA ( 16 au 18 avril 2010) Programme 16.04.10 = Jay-Z, LCD Soundsystem, Them Crooked Vultures, Vampire Weekend, deadmau5, Public Image Limited, the Specia ls, Grizzly Bear, Passion Pit, Echo and the Bunnymen, Benny Benassi, Fever Ray 17.04 .10 = Muse, Faith No More, Tiësto, MGMT, David Guetta, the Dead Weather, Not Chip, Devo, Coheed and Cambria, Kaskade, 2ManyDJ’s, Major Lazer, Dirty Projectors, Gossip, Z-Trip 18.04.10 = Gorillaz, Pavement, Thom Yorke, Phoenix, Orbital, Spoon, Sly Stone, De la Soul, Infected Mushroom, Julian Casablancas , Plastikman, Gary Numan, Charlotte Gainsbourg, Club 75 Prix Festival Pass = $285.Camping Prix = $57.-
Hôtel package à réserver sur le site Transport Navettes de bus depuis toute la Californie. A voir sur le site
WWW.coachella.com
GRAPHISME: ZAYA.CH
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MAPPING FESTIVAL MAY 06-16 Genève
Kit de survie : Une bonne dose d’endurance et de curiosité, tes mirettes bien ouvertes. Dress code : Les fringues Solo-Mâtine spécialement désignées pour l’événement, sinon, de la rayure. Bagnards : laisser son boulet au vestiaire. Place to be : Le goûter chelou du mercredi après-midi à la Parfumerie ; la White Night au Zoo (Usine), le 12 mai. Viens tout de blanc vêtu car l’écran, ce sera toi. L’astuce du chef: Repérer le passage menant directement du Zoo au Spoutnik et à son bar à cocktails. Signe particulier : Un festival autant pour tes yeux que pour tes oreilles. Ce n’est peut être pas inutile de le réitérer : le mapping, c’est le fait de projeter une image sur un volume dans le but d’en faire un artefact. Alors que diantre pourrait être un festival de mapping ? Euh… Une expo de masses protéiformes sur lequel un machin projette des trucs ? Non, bien sûr. Pour sa 6ème édition, le Mapping Festival propose pléthores de perfos hétéroclytes mais toutes rattachées de près où de très près à la projection d’images. Décliné sur 10 jours et 8 lieux genevois, le Mapping et la centaine d’artistes invités proposent mises en
mai 2010) - GE ( 6 au 16 FESTIVAL MAPPING Bleubird…… e n Sharpa, R ;Zatz, Programm = K-the- ???, Be ur To sh Ru a gin Soirée Va Prix t 8 CHF avant minui 12 CHF avant 2h 15 CHF après 2h Camping ngs en ville. mais divers parki Pas de camping Transport voir sur le site ville de Genève. A Navettes de bus en
ppingfestival www.ma
.ch
scènes, lives électros bourrés de VJing (accompagnements vidéos pilotés en live et projetés dans la salle), expos, workshop ou encore colloques à propos de cette nouvelle génération d’art très visuel. Autant le dire, tu vas en prendre pleins les quinquets. Qui dit art contemporain dit souvent dépassement de la norme. Conséquemment, force perfos s’annoncent des plus chimériques. Alors range tes appréhensions au débarras et viens prospecter dans un espace eurythmique néophyte et méritant à être révélé (oui, j’ai pris un malin plaisir à utiliser des mots compliqués pour faire genre). A ne pas manquer : D-Fuse (paradigme du show AV) C’est de manière assez logique que le collectif D-Fuse a su s’imposer entant que papes du show électro audio-visuel. Grosse tech, images abstraites et épileptiques, avec ces Londoniens, tout est calibré pour faire dans l’efficacité. De passage au Zoo, les gugus profiteront de l’installation multi-écrans et du gros son des lieux pour conquérir prunelles et esgourdes. Voilà un show dont vos sens s’en souviendront. 06.05.10 – Bâtiment d’Art contemporain – 19h-24h Monster of Tech (folie du beau sexe) Monster of Tech est la réunion de trois Londoniennes complètement folles : Crazy Girl, HK119 et Anat Ben David (toutes trois du collectif Chicks on Speed). A l’occasion du Mapping Festival, les demoiselles présenteront une perfo totalement inédite. Vidéos psychées de Crazy Girl, électro-rock-hip-hop et chant respectivement étrange et bizare de ses deux acolytes. Bref, de l’anormal au féminin pour une soirée audio-visuelle unique. Et en plus, c’est dans le cadre so cosy de la Parfumerie. 08.05.10 – La Parfumerie – 20h-01h
çais : Al-i-ce la VJette et Mectoob le DJ. Le duo propose des happenings aussi étranges que tout publics. Avec leur goûter-chelou, spectacle qu’ils présenteront au Mapping, c’est les jeunes et les moins jeunes qui sont invités à détourner la symbolique fleur bleue des petits quatre-heures d’après l’école. Chip-tune (vous savez, l’infernale musique de votre vieux Game Boy), vidéos arti-naïves et légions de sucreries seront de la partie. Orgie burlesque dans tous les sens et pour tous vos sens. 12.05.10 – La Parfumerie – 14h-17h Otto Von Schirac (fou) Ah ! En voilà, du bon gros Breakcore salissant ! Yumie ! Décidément, Otto Von Schirach aime quand ça laisse des traces sur les habits. Chez lui, tout est dérision cradingue. Rythmiques kitsch, samples débiles, 8-bit en veux-tu en voilà et nombre d’autres joyeusetés rocambolesques sont de la partie. En gage de son originalité délirante, sa signature chez Ipecac Rec., le label du très conceptuel Mike Patton (Faith No More, Mr. Buggle, Fantomas). De passage au Zoo dans le cadre du Mapping, on a en plus le droit d’espérer un VJ-set parfaitement calibré à l’indéfinissable folie sonore du New-Yorkais. 13.05.10 – Zoo – 23h-05h
The Erasers (perfo totale) The Erasers est un collectif de performers grecs multi artistiques. Images filmées en direct, musique bruitiste live et théâtre en roue libre : à chaque fois, un show de ces hurluberlus tourne en expérimentation nouvelle de ce que les arts, ébouillantés et confrontés, ont d’inattendu à offrir. Afin de laisser libre cours au truculent potentiel des Hellènes, le Mapping leur laisse 3 jours et autant de volontaires qu’il en faut pour monter une performance inédite. Au terme de cet atelier-laboratoire, deux représentations seront effectuées à la Les découvertes : White Box du Grütli. Quand on vous disait qu’il NÄ : (quatre heures destroy) était faux et dommage de réduire l’art grec NÄ est la collaboration de deux artistes fran- contemporain au générique de Zorba. Workshop : 10 au 12.05.10 / Perfos : 14 et 15.05.10 – Whithe-box, Grütli
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THE GREAT ESCAPE FESTIVAL MAY 13-15 Brighton (Grande-Bretagne) Kit de survie : Beaucoup de curiosité et de bonnes chaussures. La great escape, elle se fait avant tout d’une salle à l’autre dans Brighton. Place to Be : Les 4 clubs donnant directement sur la plage. Idéal pour l’apéro ! Astuce : Consulter régulièrement le site pour être mis au courant des « secret gigs ». Signe particulier : Véritable marché aux artistes de demain. 200, le groupe de post-punk écossais ! 200 ! Le Great Escape Festival n’a ni la prétention, ni vraiment le but d’un festival open air normal, dirais-je… mais peut-on réellement parler de norme ou de but, dans toute cette histoire ? Quoi qu’il en soit, après avoir fait le tour des progs des gros
festivals européens, en allant du côté du Great Escape Festival une différence de taille frappe. Maman ? Elle est où, la headline ? Où qu’ils sont passés les méga-dinos ? Où qu’ils sont partis, les groupes de jeunes rockers branchés que x magazine aura jugé « révélateur », mais dont le succès ne fera pas plus long qu’un tube et une tournée (oui, c’était une petite pique)? Eh ben ils ne sont pas là. Très peu de star adulée, ou de cachets démesurés au point qu’il éradiquerait la fin dans le monde, pour le festival anglais. Attention : s’il n’est pas squatté par les brontosaures en migration estivale, c’est parce que le Indoor n’en a aucunement la vocation. Au Great Escape, ce qu’on tient à proposer, ce sont des groupes à potentiel plutôt qu’à groupies. Alors bien sûr, un tel événement est avant tout au service des amateurs de discrètes nouveautés. Mais pas uniquement. Et là est la grande particularité de ce festival. Imaginez une affiche typique de gros open air. En haut, il y a des groupes marqués en énorme et que tout le monde connaît. Et bien si vous vous rapprochez un peu et vous plissez les mirettes, vous verrez qu’en-dessous, il y en a d’autres écrits en vachement plus petit. Ceuxlà, y’a que le pote qui veut se la jouer mélomane qui s’extasie de les voir notés. Pour les autres, ben ces groupes, on ne sait pas trop ce qu’ils sont. N’empêche qu’il a bien fallu que quelqu’un les repère, pour qu’ils figurent si orgueilleusement à quelques centimètres de vos popstars préférées. Et bien ce quelqu’un, pour choisir ces artistes, il se rend dans des festivals dont la programmation se veut justement axée sur de nouveaux artistes. Heeein… C’est là qu’il voulait en venir, machin ? Tout ça pour nous dire que le Great Escape est un festival de découverte prisé des programmateurs de gros événements musicaux dans le but d’y faire leur « shopping ». The Great Escape Festival, c’est 30 salles plus ou moins improvisées et 3 jours qu’on imagine forcément pluvieux, vu que ça se passe un peu partout dans Brighton, au sud de l’Angleterre, pour découvrir pas moins de 350 artistes majoritairement anglais et tous plus nouveaux venus les uns que les autres. Alors prenez un parapluie pour les trajets, laissez votre soif de people au vestiaire et c’est parti pour la découverte ! Sur le coup, vous n’aurez qu’à imaginer que le type qui prend des notes à côté de vous, c’est le programmateur du Wembley Stadium. Comme ça, vous aurez l’impression d’avoir quand même vu des gens stylés.
THE GREAT ESCAPE- BRIGHTON (UK) - ( 13 AU 15 MAI 2010)
Programme Groove Armada, Chase&Status, Broken Social Scene, Ellie Goulding, Marina&the Diamonds, Wild Beasts, Delphic, The Slits, The Fiercy Furnaces, Blood Red Shoes, Hurts, General Fiasco, Band of Skulls, The Eighties Matchbox B-Line Disaster, Slow Club, Stornow ay, Eskimo Joe, Crystal Fighters, Chew Lips, Peggy Sue, Jim Jones Revue, Esben and the Witch, Darwin Deez, Daisy Dares you, Young Guns, Gold Panda, Egyptian Hip Hop, Surfer Bloob, Japandroids, Cold Cave, Real Estate, Best Coast, Ganglians, The Pack A.D., The Ruby Suns, Warpaint, The Cheek, ….. Prix De £22.50 à £150.- (selon les concerts) Camping Pas de camping mais possibilité de réserver l’hébergement via le site. Transport Une heure de train depuis Londres, 30mn en avion et accès facile en voiture (voir site)
wWw.escapegreat.com
EUROCK ÉENNES DE BELFORT
2010 2/3/4 JUILLET
JAY Z MIKA THE XX CHARLOTTE GAINSBOURG THE HIVES LCD SOUNDSYSTEM ROX TWO DOOR CINEMA CLUB HINDI ZAHRA & EL TANBURA SOPHIE HUNGER, PIERS FACCINI, PATRICK WATSON & ORCHESTRE THE SPECIALS EMPIRE OF THE SUN BARONESS THE BLOODY BEETROOTS DEATH CREW 77 GALLOWS BB BRUNES CONVERGE WE ARE ENFANT TERRIBLE…
80 ARTISTES / 3 JOURS / 5 SCÈNES / WWW.EUROCKEENNES.FR
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LONGIROC KProgramm LONGIROD ( 13 AU 15 MAI 2010) e 13.05.10 = Gues t, Ska-P, Skunk Anansie, Eluveitie 14.05.10 = Arch , The Young Gods Enemy, Down, Tr , The Toy Dolls,… ust, Fatal Smile 15.05.10 = K’s , Katatonia, Ensif Choice, Juliette erum, Soulfly,… Lewis, Scorpions Club, Gogol Bord , Café Bertrand, ello,… Nada Surf, Black Rebel Motorcycle Prix 1 jour = de CHF Transport 59.- à CHF 79.Pass 3 jours = En voiture depuis de CHF 170.- à Lausanne ou Genè 200.Camping ve Covoiturage avec www.klaxonne.c Camping gratuit om Des navettes gr réservé aux déten atu ite s teurs sont organisées de billet gare de Gland po depuis la ur les détenteu rs de billet Parkings gratuits sont autour du fe stival
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Kit de survie: Le canif avec coupe-sauciflard intégré et la sauce Barbecue Jack Daniels (si si, ça existe). Dress code: Le T-Shirt avec un pack de bière imprimé au devant avec la mention « six pack ». La Table: Les superbes Malakoffs de tante Josianne. Signe particulier: parking privilégiant les voitures pleines, expo-concours d’art plastique, démo de tunning sur choppers et de l’authentique Ricard pour l’apéro ! Longirod, dans nos esprits urbains, c’est ce patelin tout mimi planté au pied du Jura vaudois et autour duquel, le temps de la balade familiale annuelle, on renoue avec le bon vieux terroir de nos régions. Naïveté, mes amis ! Troquez au plus vite les bottes de pluie des marmots contre une paire de converses trouées et mettez des franges en cuir à la poussette: cette année, vous et votre marmaille n’irez pas nourrir les chèvres mais écouter du rock’n’roll au Long’I’Rock Open Air ! Attention, événement unique! Ce festival, n’aura lieu qu’une fois, et c’est cette année. Pour l’occasion, la commune fait dans l’artillerie lourde : 3 jours, 3 scènes, 4 hectares de terrain, 70 stands, une capacité de 50’000 personnes, et surtout, une programmation sans concession. Scorpion, Julliett Lewis, Down, Skunk Anansie, Toy Dolls, pour ne citer qu’une partie des headliners de l’événement. Le Long’I’Rock, en somme, c’est un peu le générique de la petite maison dans la prairie avec de la disto
sur le banjo. Autant vous dire que Margueritte et ses copines bovines risquent de se souvenir encore longtemps d’un printemps qui, pour le coup, s’annonce aussi bucolique qu’électrique. Et vous ? A ne pas manquer: Toy Dolls (punk à usages multiples) Il y a de ces groupes qui, pour n’avoir jamais ressemblé à autre chose qu’à eux même, continueront à jamais de fasciner. Après 30 ans de carrière et une ribambelle de galettes dont la dernière pointera du nez courant 2010, Toy Dolls, sous la houlette d’Olga, charismatique frontman du trio, continue de jongler comme personne entre l’authentique punk londonien cradoque et le rock festif utile à toute quête de bonheur tantrique. Un festival en soi ! 13.05.10 Trust (« Antisocial, tu perds ton sang froid… Ta Daaaa! ») Vous pensiez le heavy francophone éteint (disons l’authentique heavy)? Mais pas du tout ! Bien que 30 ans de carrière se soient écoulés, les monuments du genre sont encore bien vivants. Crêpez vous les cheveux, ressortez le cuir et votre esprit marginal : les Trust débarquent dans vos étables présenter leur nouvelle galette. Attention attention, exclusivité ! Les Trust sont au Long’I’Rock, et uniquement au Long’I’Rock. Pas d’autres dates prévues dans les parages, d’un côté de la frontière comme de l’autre. Interdiction formelle de ne pas y aller. 14.05.10 Découverte S: Julliet Lewis (blues de saloon hollywoodien)
LONG’I’ROCK FESTIVAL MAY 13-15 Longirod (VD) Mais si, vous voyez qui c’est ! C’est la petite ado prise en otage par Clooney et Tarantino dans le cultissime Une nuit en enfer. « Aaaah… Ouêêêêê…», vous entens-je dire, bande d’amateurs de série Z. Et ben figurez-vous qu’elle a bien grandi et qu’à côté de sa carrière d’actrice, mademoiselle chante le blues (huhu). Après quelques prods plutôt rock’n’roll en compagnie des Licks, l’Américaine revient défendre un nouvel opus – Terra Incognita – plus lent, plus terreux et plus produit par O. Lopez de Mars Volta. Résolument plus blues, en somme. A voir la pochette de cet album (elle tirant un taureau), on sent Julliet faite pour le Long’I’Rock ! 15.05.10 Down (rock viril saveur barbecue) C’est à très juste titre qu’on considère Down comme un All Star Band. En effet – et excusez du peu – le quintet se compose des guitaristes des très couillus Néo Orléanais de Crowbar, du batteur des très transpirants et également Néo Orléanais de Eye Hate God, mais aussi et surtout, des ex-bassiste et chanteur des très légendaires Texans de Pantera. Oui madame, Down, c’est un rock moustachu, ventru, velu et génial mené depuis presque 10 ans et trois albums par la voix gutturale de monseigneur Phil Anselmo en personne. Imaginez cela dans nos belles campagnes ! 14.05.10
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KILBI FESTIVAL MAY 27-29 Düdingen
Le petit festival dans la prairie Difficile de croire que l’on se rend à un festival rock quand on s’approche du site du Kilbi. Niché entre une rivière, une forêt et une ferme, on peine à imaginer que cet endroit d’ordinaire si bucolique va faire la part belle, 3 jours durant, à certains des meilleurs artistes indie du moment. Passé l’entrée et sa drôlissime pancarte «veuillez laisser vos armes à l’extérieur», on découvre alors une foule trendy, entre bobo-branchouille, quadras amateurs de sons nouveaux et autres rockeurs purs et durs. Avertissement néanmoins: Si votre profil ressemble à «J’vais au festival pour manger des rouleaux de printemps et accessoirement voir des concerts» passez votre chemin. Ici, on se nourrit de la richesse de l’affiche. Car côté musique, le «petit» Kilbi devient grand: 2 scènes, une grande sous chapiteau et une petite à l’intérieur du fameux BadBonn, verront défiler pour les 20 ans du festival une trentaine d’artistes. De Geoff Barrow (tête pensante de Portishead) avec son nouveau groupe Beak, en passant par les très hype Hot
Chip et Yeasayer, il faudrait être sourd (à cause Hot Chip du concert de Sunn O))) l’année passée?) pour Adulés par les critiques, remixeurs de talent, ne pas saliver devant le menu proposé. le quintet anglais croule sous les éloges depuis maintenant plusieurs années. Peut-être seule A ne pas manquer : véritable «tête d’affiche» du festival, l’occasion vous est donnée de pouvoir vous faire votre Pour servir au mieux vos fins de soirées, les propre opinion de ce groupe qui divise la bloorganisateurs ont convié 2 des meilleures for- gosphère , car Hot Chip on aime ou on déteste. mations électro-helvétiques à la fête. Jeudi www.myspace.com/hotchip d’abord, les bien nommés Round Table Knights, duo en provenance de la capitale mettra Düdingen à feu et à sang. Leurs remixes ravageurs Kassette ont déjà mis à genou bon nombre de clubbers Ex-membre du groupe Skirt, (les bientôt trenà travers l’Europe, nuls doutes que vous serez tenaire s’en rappèleront peut-être) Laure Beles prochains. Samedi c’est les très tendance tris alias Kassette a depuis pas mal de temps Solange la Frange qui viendront présenter leur maintenant, troqué sa pédale fuzz contre une premier album dispo depuis peu dans les bacs, bonne vieille guitare folk. Son nouveau disque avec un set electro-rock tendu et furieux dont «neighborhood» propose un songwriting racé, la eux seuls sont capables. fribourgeoise rappelant à certains moments le www.myspace.com/roundtableknights meilleur de l’univers sombre et brumeux de la www.myspace.com/solangelafrange grande Pj Harvey. www.myspace.com/kassettemusic A découvrir : Tamikrest Rappelez-vous, le panneau à l’entrée nous demande de bien vouloir «laisser vos armes à l’extérieur». Les membres de Tamikrest eux y laisseront peut-être leur bus à défaut d’être venus en dromadaire. Jeudi, le vent du désert soufflera sur la région fribourgeoise avec ces Maliens touaregs maniant la fender stratocaster avec autant voir plus d’aisance que bons nombres de leurs homologues occidentaux. Certainement une des plus belles surprises de cette édition 2010. www.myspace.com/tamikrest
BAD BON N - DUED INGEN ( 27 Programme AU 29 MAI 20 10) 27.05.10 = To cotronic, Healt h, The Antlers, Table Knights, Dum Dum Girls, Overdrive Amp Tamikrest & Dir Explosion…. 28 Mullan, A Plce tmusic, Atlas So .05.10 = Hot Ch to Bury Strang und, Round ip, Sun Ra Arke ers, Peelander 29.05.10 = Ye stra, Rother/S -Z , Electric Eel Sh asayer, Beak, helley/ ock, Ben Frost, Wolf Parade, Se & The Young Go Polvo, Bit-Tuner cret Chiefs 3, ds, Lee Ranaldo …. Fat 32, Koch-S , Kode9, Maja chütz-Studer Ratkje & Stephe n O’Malley, Solan Prix ge La France … . Jeudi = CHF 69 .Transpor Vendredi = CHF t 79.Accès 10mn à Samedi = CHF pied depuis la Ga 79.re de Düdingen Des navettes gr Pass 3 jours = atuites sont or CHF 160.ganisées sur Bern et Fribour Camping g Parkings gratuit Par tente pour s autour du fest 1 jour = CHF 10 ival. Accès à vo ir sur le site. .Par tente pour 2-3 jours = CH F 20.-
www.bad
bonn.ch
connues qui ne l’étaient pas toujours lorsqu’elle s’y sont produites pour la première fois. Lors de la première édition, Richie Hawtin vidait la salle principale d’un public littéralement désarçonné par le minimalisme radical proposé par le Canadien. Sónar de Día, dans les alentours du MACBA, et Sónar de Noche, dans la Zona Franca, offrent un point de vue à 360 degrés sur tout ce qui touche de près ou de loin à l’électronique. De la musique évidemment, mais aussi des visuels, du matériel, des conférences, des workshops. Au delà du festival, c’est toute la ville qui se transforme en capitale mondiale de l’électronique. La Terrrazza, le Nitza, le Moog ou les soirées Raum sont quelques-uns des clubs qui pourraient vous faire décider d’abandonner le festival pour une soirée clubbing. Reste la rue, les bars, les terrasses ! Et bien sûr la plage qui est le théâtre de fêtes hallucinantes dès les premières heures du jour, avec des line up constitués des meilleurs djs de la planète. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur www.clubbingspain.com.
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SONAR MAY 17-19 BARCELONA En dix ans, Sónar et ses créateurs ont réussi à faire de leur festival un véritable pôle d’attraction, plaçant l’Espagne au centre du monde technophile et Barcelone dans tous les esprits. Profitant et participant à l’engouement provoqué par leur ville, les organisateurs ont attiré un public exigeant de toute l’Europe. Depuis 1997, le festival accueille la crème de l’électronique mondiale. Des stars internationales re-
Dans le cadre du festival, le line up est évidemment à la hauteur de l’événement. Difficile de faire une sélection. Dans les rangs de ceux que l’on ne voudrait manquer sous aucun prétexte, on citera Roxy Music, Plastikman, LCD Soundsystem, The Chemical Brothers, Hot Chip, Matthew Herbert…
SONAR - BARCELONA ( 17AU 19 MAI 2010) Programme The Chemical Brothers, Roxy Music, Air, LCD Soundsystem, Plastikman, Jónsi, Dizzee Rascal, 2manydjs, Booka Shade, Hot Chip, Fuck Buttons, Aeroplane, King Midas Sound, Broadcast, The Sugarhill Gang, Matthew Herber t’s One Club, Flying Lotus, Pete Tong, Joy Orbison, Zomby, New Young Pony Club, Roska , Necro Deathmort, Mary Anne Hobbs, David M, John Talabot, Bradien, Speech Debelle, Emilio José, Uffie, Jimi Tenor & Kabu Kabu, Hudson Mohawke, Carte Blanche (DJ Mehdi & Riton) Prix Pass 3 jours = CHF 251.Camping Pas de camping. Possibilité de réserver un hôtel via le site. Transport Easy jet sur Barcelone – vols journaliers Navettes et metro en ville pour accéder au festiva l
2010.sónar.es
presents: 44th Montreux Jazz Festival July 02-17, 2010
ramme: Annonce du prog 29 avril, 10h
CONCOURSACE F SLEEVEFACE
Choisis ton artiste préféré, mets en scène sa cover, prends-la en photo et gagne deux billets pour le 44ème Montreux Jazz Festival !
1) Mets en scène la cover d'un artiste que tu espères voir jouer au Festival et prends-la en photo. 2) Poste-la dans les photos de la page Facebook du Montreux Jazz Festival et taggue-toi. 3) La meilleure photo sera récompensée par 2 x 1 billet pour une soirée à choix (sous réserve de disponibilité) et une visite des coulisses. Règlement du concours et conditions générales disponibles sur: http://www.facebook.com/montreuxjazzfestival
www.montreuxjazz.com
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FESTINEUCH JUNE 03-06 Neuchâtel
A chaque fois c’est pareil, depuis 2001 et la création du festival, on se demande quels lapins les organisateurs vont sortir de leur chapeau. La première édition avait réuni 3000 personnes pour 5 concerts, ils étaient 32’000 l’année dernière à se presser sur les jeunes rives pour acclamer des noms tels que Limp Bizkit ou encore Peter Doherty. Classe non? Une évolution en version express donc, qui se comprend aisément à la vue du site qui abrite le festival. Les rives du lac de Neuchâtel, y a pire pour organiser une petite sauterie. Le cadre est certes une chose plutôt primordiale quand on ambitionne de monter un projet du genre, mais un festival sans artistes, c’est un peu comme des tripes à la Neuchâteloise sans tripe. L’équipe de la programmation l’a bien compris, et concocte avec talent et pour le bonheur de toutes et tous une affiche variée entre artistes dit « Mainstream » et formations plus pointues. Des folies colorées de Mika, en passant par l’ennemi numéro un des politiciens de droite Stress, l’éclectisme sera de mise. Un éclec-
tisme à l’affiche qui se reflète évidemment sur le nombreux public où rockeurs, rastas-babos et autres amateurs de hip-hop se côtoient dans la bonne humeur, et flânent entre 2 concerts parmi les nombreux stands et animations qu’offre le site, le tout sur fond de «petite sauterie au bord du lac». PERFORMANCES Stress Stress on aime ou on n’aime pas, mais une chose est sûre, en live ça déboîte méchamment. Entouré par Nega, son vieux pote de Double Pact et d’un groupe ultra efficace, il égrainera ses nombreux tubes avec une mission en tête : Faire transpirer le public du Festineuch. www.stressmusic.com Cypress Hill Hourah! Cypress Hill les latinos les plus high du hip-hop sont de retour avec un nouveau disque et une nouvelle tournée. Voix nasillarde, beats funky à souhait et ambiance fumante seront de mise avec ses maestros des rimes. www.myspace.com/cypresshill Bloody Beetroots death crew 77 Alternative transalpine à Justice, Bloody beetroots death crew 77 est la nouvelle sensation de l’électro italienne. Cet été, ils terroriseront nombres de festivals avec leurs basses apocalyptiques. Chouette, une halte guerrière est prévue sur les jeunes rives neuchâteloises. www.myspace.com/thebloodybeetroots
TEL ( 3 AU 6 JUIN 2010) FESTINEUCH - NEUCHA e mm Progra My Heart Belongs to Cecilia Winter 03.06.2010 = Mika, Stress, Stevans, Deep Kick, Beat Assailant Hocus Pocus, Cypress Hill, La Dixion, 04.06.2010 = The Rambling Wheels, loody Beet um,B Platin Miss , Elkee , Seaz, Yann B, 05.06.2010 = Danakil, Caravan Place r, Aldebert, Mark Berude, Bonobo N’Dou ou Youss , Brujo De Ojos de, 06.06.2010 = The Rocky Jo Altitu Prix Prix par soir = de CHF 60.- à 70.Pass 2 jours = de CHF 99.- à 108.Pass 3 jours = de CHF 145.- à 196.Camping Camping ouvert aux détenteurs de billet (CHF 5.- par nuit et par personne)
Transport et TRN sur www.trn.ch Horaires TN sur www.tnneuchatel.ch tineuch h/fes way.c .raila www Horaires CFF sur ch Pour rentrer tard www.noctambus-ne. ville de Neuchâtel. Parkings et stationnement possible en
www.festineuch.ch
REVELATIONS My heart belongs to Cecilia Winter La Suisse tiendrait-elle son nouveau joyeau pop? A l’écoute de My heart belongs to Cecilia Winter on serait tenté de répondre par la positive. Fort d’un premier album acclamé par les critiques, ces Zurichois du cru séduiront sans doute les férus de pop à l’Arcade Fire le jeudi soir. www.myspace.com/ceciliawinter Miss Platnum Considérée comme une farce par certains, ou comme un génie par d’autres, cette berlinoise d’origine roumaine ne laisse personne indifférent. Fermez les yeux, imaginez une Missy Elliott en mode balkan et vous obtiendrez le mélange explosif d’un concert de Miss Platnum. Énorme! www.myspace.com/missplatnum
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CARIBANA FESTIVAL JUNE 11-13 Crans-Sur-Nyon
kit de survie : du pain pour les canards et de l’anti-moustique. Dress code : à choix : sandales waterproofs ou bottines Louboutin. Ca dépend de si l’on veut ressembler à un hydrofestivalier ou à un voisin. La Table : le lounge bar Parisienne au bord de l’eau. Signe particulier : un Open Air les pieds plantés dans la très aristo eau de la riviera vaudoise. Un soir, dans un hôtel particulier de la Côte : « Allons, Gontran, vous n’allez pas me faire croire qu’il a à nouveau été convenu de laisser 4 jours par an une horde d’affreux mélomanes joncher le sol verdoyant de notre port de Crans-Sur-Nyon ? » « Si si, ma mie, je vous somme de vous le figurer. » « Mais enfin, voilà 20 ans que cela dure : des milliers de plébéiens attirés par des abonnements à prix réduits, des représentations musicales indignes du canon classique, des tavernes à toutes heures en folie… Ah ! Le Caribana Festival s’invite une fois de plus dans nos contrées privilégiées ; à l’instant où j’y pense, je sens que je me pâme. » « Ma chère Clotilde, si vous saviez… Deep Purple, Sean Paul, Madness, Hells Kitchen,
et bien d’autres encore… Mon dieu, ces noms… A coup sûr, les masses reviendront au bord de nos eaux si limpides s’y abreuver et s’y mouvoir de manière décadente ; et ce, jusqu’au bout de la nuit…» A ne pas louper : Deep Purple (inventeurs du solo de guitare et d’orgue) Depuis un certain mois de décembre 1971, Deep Purple entretient un rapport particulier avec la riviera lémanique. Vous ne connaissez pas l’histoire ? Sérieux ? Allez, je vous la fais rapide ! Un soir que Franck Zappa psychadélise les planches du casino de Montreux, toute la salle prend feu (oui, vive les 70’s, je sais). Les Deep Purple, eux-même au bout du lac et en train de suer sur leur prochaine galette, immortalisent l’événement en pondant sur le tas un morceau désormais plus que légendaire : Smoke on the Water (la water du Léman). Quelle aubaine, donc, de pouvoir voir ces vieux briscards et non moins fondateurs légendaires de certains préceptes du hard-rock 80’s se produire au bord de cette mare aux canards qui leur est si chère. 09.06.10 Madness (Two-tone de légende) Décidément, entre la tournée de The Specials et celle Madness, cet été, l’Europe s’offre un revival du two-tone en bonne et due forme. Le twotone, rappelez-vous, c’est ce courant musicale 80’s majoritairement britannique et caractérisé par une résurrection du ska et un engagement pour la mixité ethnique, notamment de part des line-up bigarrés et des fringues rayées ou quadrillées noires et blanches (oui, ton écharpe à damier, elle vient de là, jeune skater). Tout ça pour vous dire qu’un show de Madness, ce n’est pas qu’une heure de ska old school. C’est un univers culturel dans sa totalité qui investit
les planches, avec sa musique, mais aussi ses idéaux et ses revendications – celles du reste, dont s’imprègnera largement le mouvement ska ds 90’s et 2000’s. 12.06.10 La découverte : Hells Kitchen (blues dans sa déclinaison la plus crasseuse et la plus moderne) Attention, retour aux sources. Depuis trois albums, les Genevois de Hells Kitchen plongent le plus loin possible dans les tréfonds du blues. A force de creuser vers les racines du genre, d’en enlever artifices et autres fioritures, le trio est parvenu à ses fins : réinventer un blues originel, soit déclaptonisé, comme eux-mêmes le disent. C’est donc un son tellurique, crouteux, fœtal et parfaitement achevé à la fois, que nous livrent Monney, B., Taillefert C. et Ryser C. En pleine défense de leur dernier effort, Mr. Fresh, les trois explorateurs entendent bien faire bouillonner un Léman sans doute encore un peu trop frais à leur goût, en ce
début d’été. 09.06.10 CARIBANA FESTIVAL – CRANS/CELIGNY ( 9 AU 13 JUIN 2010) Programme 09.06.2010 = Deep Purple, Hell’s Kitschen, The Baseballs…. 10.06.2010 = Sum 41, Stevans, Charlie, Thirty Seconds to Mars, Polar, One Republic…. 11.06.2010 = Micky green, The Asteroids Galaxy Tour, Ralph Hartmann, Faithless, Yodelice, Thomas Dybdahl…. 12.06.2010 = Moonraisers, Luke Bloom, Lea Lu, Madness, Mama Rosin, Neil Halstead, Sean Paul… 13.06.2010 = CaribaKids animation Prix Prix par soir = de CHF 56.- à 74.Pass 3jours = CHF 160.Pass 4 jours = de CHF 215.Week-end = CHF 115.Camping Camping ouvert aux détenteurs de billet (CHF 5.- par nuit et par personne)
Transport Horaires CFF sur www.sbb.ch/fr Par la route sur www.mappy.com Par bateau www.clubnautiquecrans.ch Public www.cgn.ch Parkings près du festival
www.CARIBANA-FESTIVAL.ch
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The Dillinger Escape Plan (épilepsie) Vous pensiez que Metallica était le groupe le plus violent de l’histoire ? Vous êtes mimis ! Depuis plus de dix ans, les Newyorkais de The Dillinger Escape Plan et leur hardcore chaotique ultra nerveux prennent un malin plaisir à relayer les pseudo méchants du heavy 80’s au rang d’hippopotames mollement nerveux. Dillinger, ça va à 1000 à l’heure, ça hurle et ça saute dans tous les sens (et dans le publique). Face à des compos aussi complexes que maîtrisées et à une attitude si déchainée qu’elle en serait presque incommodante, le publique – même mat’, te forcent à rejoindre l’after au camping. averti – n’aura qu’à bien se tenir.
GREENFIELD JUNE 11-13
A ne pas louper : C’est bon, les avions de chasse sont rangés, Rammstein (rock-tank) on peut monter les scènes et lancer du gros Heaven Shall Burn (inventeurs du pas-contentcore) S’il y en a qui n’ont pas volé l’aura mythique de Avec un nom pareil, on attend forcement de ces dudes hard ! qu’ils Heavenles Alpes suisses et leurs aérodromes mi- leur live, c’est bien les Rammstein. Y’a pas à fassent dans le méchant. Et bien on n’a pas tort ! Les «Ah, épiloguer, sur scène, les Berlinois dégomment. Shall Burn ne sont pas contents du tout. Je ne sais paslitaires. quel Quel dommage de ne pas les utiliser Méga ange les a mis en pétard, mais en tout cas, en matière de muGREENFIELD FESTIVAL leur 6ème album studio ist fürdoute alle da), la décors, méga son, méga effets pyrotechpour envoyer du décibel », se (Liebe sont sans sique, on /sent le combo allemand très remonté. Metal-hardcore bande à Till Lidemann entend bien ne pas décevoir niques, bref, méga show. Pour la sortie de leur 11.06-13.06 Interlaken les fondateurs du Greenfield FesOld School, beuglements, wall of death, etc., vraiment,dits tout un jour 6ème album studio (Liebe ist für alle da), la les fans et continuer de tout brûler sur leur pastival. Aussitôt dit, aussitôt fait : voilà que detient de l’aversion dans ce groupe. Au point qu’on les pourrait Kit de survie : Boules Quies, tente imperméable et petite sage. Lance-flammes, explosions, feux d’artifice, bande à Till Lidemann entend bien ne pas dé2005, l’aérodrome d’Interlaken accueille 3 Ah oui, élire fondateurs d’un style nouveau : le pas-contentcore.puis laine. vêtements incandescents et autres joyeusetés cevoir les fans et continuer de tout brûler sur pour savoir ce qu’est un T-Shirt wall of àdeath, venez au Grennfield. jours parabrasives an l’openseront air ledeplus metôleLedetout Suisse. Kit de survie : Boules Quies, tente imperméaDress code : Cheveux longs, tête de morts et la partie. accompagné leur passage. Lance-flammes, explosions, feux 13.06.10 cette année la cu-efficable et petite laine. chaussures montantes (vieilles KS du cours de répét’, si Et une fois parencore, un métalenindustriel d’une2010, ahurissante d’artifice, vêtements incandescents et autres possible). cité. Les neiges éternelles n’ont qu’à bien se Dress code : Cheveux longs, T-Shirt à tête de vée s’annonce des plus heavyesque : Rammstein, tenir. joyeusetés abrasives seront de la partie. Le tout La Table : Baccardimontantes et sa légendaire ambiance. morts La et tente chaussures (vieilles KS du The Prodigy, Him, Heaven Shall Burn, etc. Bref, accompagné par un métal industriel d’une ahuSigne particulier : Nécessite une bonne condition physique : Porcupine Tree (progession ésotérique) une belle tripotée de pointures toutes plus éleccours de répét’, si possible). Pour sprinter d’un bout à l’autre de la piste de décollage et Porcupine Tree, c’est un énorme délire qui estrissante deefficacité. Les neiges éternelles n’ont unes les réalité. autres.AAjoutez cela Steven La louper Table : tente Baccardi et sa légendaire triques les ne rien desLashows. venu une que énorme la fin desà 80’s, qu’à bien se tenir. virilsinstrumentiste des dizainesoriginaire de milliers Pourambiance. fuir les camions poubelles qui, à 2h du mat’, te for- les beuglements Wilson, multi de Hemel en (UK) faceinvente des deux scènes, particulier : centSigne à rejoindre l’after au Nécessite camping. une bonne condi- de spectateurs Hempstead de toute pièce puis l’existence Porcupine Tree (progession ésotérique) d’un band psychédélique Afind’un d’entretenir leurs ronflements rauques sousdes les70’s. tentes tion physique : Porcupine Tree, c’est un énorme délire qui est l’illusion, iletvavous jusqu’à en créer la biographie devenu et aurez un retentissant Pour sprinter d’un bout à l’autre de la piste de camping survolté, une énorme réalité. A la fin des 80’s, C’est bon, les avions de chasses sont rangés, on peut mon-tableau de la fausse actualité. Or, comme pris à son propre ce rendez-vous incontournable pour Steven Wilson, multi instrumentiste originaire de décollage et ne rien louper des shows. ter les scènes et lancer du gros hard ! piège, Wilson commence même à composer pour qui aime ce le faux gros groupe. son. Bizarre hein ? Fort d’une rapide Pour fuir les camions poubelles qui, à 2h du Hemel Hempstead (UK) invente de toute pièce « Ah, les Alpes suisses et leurs aérodromes militaires. Quel
Interlaken
dommage de ne pas les utiliser pour envoyer du décibel », reconnaissance, Porcupine Tree (ainsi se nomme le se sont sans doute dits un jour les fondateurs du Greendélire) subit alors une seconde naissance – réelle, field Festival. Aussi tôt dit, aussi tôt fait : voilà que depuis celle-ci – et devient un véritable quatuor. La vraie 2005, l’aérodrome d’Interlaken accueille 3 jours par an machine est lancée et depuis, 11 vrais albums sont l’open air le plus metôle de Suisse. Et une fois encore, en sortis et le rock-métal-progressivo-psychédélique cette année 2010, la cuvée s’annonce des plus heavyesque : du vrai groupe rencontre un énorme vrai succès. Rammstein, The Prodigy, Him, Heaven Shall Burn, etc. Bref, C’est subtil et jamais kitsh, ce qui est rare dans une belle tripotée de pointures toutes plus électriques les ce milieu musical. unes que les autres. Ajoutez à cela les beuglements virils des dizaines de milliers de spectateurs en face des deux The Prodigy (electro-metal legend) scènes, puis leurs ronflements rauques sous les tentes d’un GREENFIE Afin de compléter l’affiche du très électrique LDGreenfield - INTERL2010, c’est le plus métallique des camping survolté, et vous aurez un retentissant tableau P derogr AKEN ( 11 amme 13 JUinvite : IN 2010) The Prodigy. La ce rendez-vous incontournable pour qui aime le gros son.Ramm Destein, groupes d’électro quiAUs’y The Prodigy, HI M, Beatsteades quoi faire rentrer la Jungfrau en éruption et narguer les réputation Anglais n’est plus à faire. Leurs 5 Juliette Lewis, ks , Th e Hives, Unheilig Subway To Sally , les Porcupmatières , Eluprimés rugissements des FA/18. ine Tree, Dankonobles posveitie, HeavendeSh toutes Rococó, Hot Wate disques Jones, WIZO, all r Mussibles, Bu rn, Hascéniques ic, The Usedleurs tebreed, Coheedmenées main , The Dilprestations Turbostaat, Calle & Cambria, de lin ge r Escape Plan, Do Panteon jon, Naera, The no ts, Maux A ne pas louper : de maître par deux zigotos micros, leurs Beauty of ad Hert….. Sin , Gemiles Ble eding Through, na, Love Hate He ro,mais Grannysm clips tout à fait malsains, surtout, ith, Blessed Breathe, By a Broken P ri x Rammstein (rock-tank) Spitfire, Out of Space et les dizaines d’autres T ra Pa ss ns 3j po ou rt les uns que les autres parlent S’il y en a qui n’ont pas volé l’aura mythique de leur live, rs = CHF 198.- tubes tous plus cools Navettes gratuite Camping s depuis la gare du big-beat. Bonheur c’est bien les Rammstein. Y’a pas à épiloguer, sur scène, pour les barons incontestés d’Interlaken Po ur les tickets ac Camping gratuit hetésles les Berlinois dégomment. Méga décors, méga son, méga à rsnous, il semble que soient aux détenteu en Suélectro-papas isse, le billet de réseau national de billet train supuisqu’un est inclus dade r le effets pyrotechniques, bref, méga show. Pour la sortie de tombés sous le charme ns lenos prix durégions, Parking gratuit bil let près du remarqué an après un passage (remarquable ?) au festival Paléo, ils reviennent affronter l’humidité locale au Greenfield. 11.06.10
www.greenfieldfestival .ch Découverte:
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l’existence d’un band psychédélique des 70’s. Afin d’entretenir l’illusion, il va jusqu’à en créer la biographie et la fausse actualité. Or, comme pris à son propre piège, Wilson commence même à composer pour ce faux groupe. Bizarre hein ? Fort d’une rapide reconnaissance, Porcupine Tree (ainsi se nomme le délire) subit alors une seconde naissance – réelle, celle-ci – et devient un véritable quatuor. La vraie machine est lancée et depuis, 11 vrais albums sont sortis et le rock-métal-progressivo-psychédélique du vrai groupe rencontre un énorme vrai succès. C’est subtil et jamais kitsh, ce qui est rare dans ce milieu musical. The Prodigy (electro-metal legend) Afin de compléter l’affiche du très électrique Greenfield 2010, c’est le plus métallique des groupes d’électro qui s’y invite : The Prodigy. La réputation des Anglais n’est plus à faire. Leurs 5 disques primés de toutes les matières nobles possibles, leurs prestations scéniques
menées de main de maître par les deux zigotos aux micros, leurs clips tout à fait malsains, mais surtout, Breathe, Spitfire, Out of Space et les dizaines d’autres tubes tous plus cools les uns que les autres parlent pour les barons incontestés du big-beat. Bonheur à nous, il semble que les électro-papas soient tombés sous le charme de nos régions, puisqu’un an après un passage remarqué (remarquable ?) au Paléo, ils reviennent affronter l’humidité locale au Greenfield. 11.06.10 Découverte: The Dillinger Escape Plan (épilepsie) Vous pensiez que Metallica était le groupe le plus violent de l’histoire ? Vous êtes mimis ! Depuis plus de dix ans, les Newyorkais de The Dillinger Escape Plan et leur hardcore chaotique ultra nerveux prennent un malin plaisir à relayer les pseudo méchants du heavy 80’s au rang d’hippopotames mollement nerveux. Dil-
linger, ça va à 1000 à l’heure, ça hurle et ça saute dans tous les sens (et dans le publique). Face à des compos aussi complexes que maîtrisées et à une attitude si déchainée qu’elle en serait presque incommodante, le publique – même averti – n’aura qu’à bien se tenir. Heaven Shall Burn (inventeurs du pas-contentcore) Avec un nom pareil, on attend forcement de ces dudes qu’ils fassent dans le méchant. Et bien on n’a pas tort ! Les Heaven Shall Burn ne sont pas contents du tout. Je ne sais pas quel ange les a mis en pétard, mais en tout cas, en matière de musique, on sent le combo allemand très remonté. Metal-hardcore Old School, beuglements, wall of death, etc., vraiment, tout tient de l’aversion dans ce groupe. Au point qu’on les pourrait élire fondateurs d’un style nouveau : le pas-contentcore. Ah oui, pour savoir ce qu’est un wall of death, venez au Grennfield. 13.06.10
FESTIVAL
2010
RAMMSTEIN THE PRODIGY HIM BEATSTEAKS THE HIVES PORCUPINE TREE DANKO JONES WIZO
SUBWAY TO SALLY HEAVEN SHALL BURN COHEED&CAMBRIA HOT WATER MUSIC
THE DILLINGER ESCAPE PLAN TURBOSTAAT BLEEDING THROUGH CALLEJON U.V.M.
11.-13. JUNI 路 INTERLAKEN TICKET-HOTLINE: 0900 552 225 (SFr.1.-/Min.) TICKETS AN ALLEN VVK-STELLEN DER CTS EVENTIM, DER SCHWEIZERISCHEN POST, MANOR UND DER SBB.
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