part.1
004
E F
FESTIVAL GUIDE Exemple
Festival guide 2011 FESTIVAL: Manifestation à caractère festif - musique – soleil – bucolique – de quoi pécho – camping – vacances – stars – ceux qui voudraient l’être – groupies – les tommes poêlées de Josianne - rock - t-shirt mouillé – schlarpettes - spectacles – forte concentration de testostérone - alcoooooool – pass – érection du poil - encore perdu ma culotte – backstage – tactique d’approche - bottines Louboutin décomposées – stands bonbons beaucoup trop chers – culs cousus – électro - faire pipi tout nu dans les bois – boue – crêpage de chignon - bruit – le cheveux gras – métâââl – encore perdu mon mec – panta-court interdit - cueillette des champignons – boulets – râteaux – ivre cuit – gros cheveux et mous du genou – complexés de la chorégraphie – fouette du bec – encore plus bourré – t’as pas une feuille? hystérique – vomitos – bredouille – encore perdu ma voiture… Nous déclarons la deuxième partie du summer festivals 2011 officiellement ouverte! Text: Joël Espi, Ron Lahyani Layout: daïan
006
F Plus besoin de présenter le Montreux Jazz Festival. Mais souvent on dit «plus besoin de le pré– senter» et on le présente quand-même. C’est même ce que je vais faire là. Alors pourquoi DIABLE écris-je «plus besoin de le présenter»? Peut-être pour introduire ce qui est «inintroduisible». Un concept de journaliste qui se répète chaque année, qui cherche un détail original à mettre en avant pour ne pas se répéter. Dur dur. 16 jours de festival, 12 lieux dont 10 gratuits, ouvert 18 heures par jour, tout cela vous le savez. 1000 musiciens, 1000 heures de musiques, 230’000 visiteurs, 1’400 staffs, qui n’est pas au courant? 4’000 places au Stravinski, 2500 au Miles Davis Hall… Non, vraiment plus besoin de le présenter.
Live act
Quelques questions à Claude Nobs (que l’on n’a plus besoin de présenter) Le signe particulier de votre festival? Son histoire unique et son programme éclectique Reste-t-il un artiste que vous auriez aimé inviter? John Coltrane, il est décédé tôt, beaucoup trop tôt. Le meilleur live du MJF? Il y en a eu beaucoup! Un live exceptionnel était sans doute Aretha Franklin en 1971. Quelle énergie, quelle présence sur scène! Votre plus grosse déception? Missy Elliott en 2010. Un concert pas digne de sa carrière artistique si géniale. Plus que chanter, elle présentait les produits de son sponsor...
Tommy Boy 30th Anniversery (rap (de) trentenaire) Tommy Boy, c’est un label de Hip Hop créé en 1981 par Tom Silverman, avec juste 5’000 dollars empruntés à ses parents et pas mal de culot. C’est ensuite devenu un énorme business, possédé à 50% par Warner, finalement récupéré par Tom en 2002. Pour fêter ces trente printemps, le MJF a convié des monstres comme House of Pain, Africa Bambaataa ou encore Coolio. Histoire de garder le spirit old school du Hip Hop, on retrouvera les «4 piliers» du genre musical avec sur scène du graff, de la danse, et surtout beaucoup de MC’s et de scratchs.
Arcade fire (Des cœurs dans les yeux) Arcade fire, c’est la figure de proue du rockfolk canadien (après Brian Adams of course). Ces sept Montréalais cartonnent partout où ils passent depuis 2003, enlevant même le pain de la bouche des Ricains en raflant en 2011 le Grammy Award de l’album de l’année. Sur scène, c’est un déluge de mélodies et d’instruments inhabituels comme le cor, la harpe, l’accordéon, le violoncelle, le xylophone… qui s’ajoutent aux guitares et à la batterie. Et nous, on a des petits cœur dans les yeux en s’imprégnant de leur énergie communicative…
Les bons plans (gratos) du Montreux Jazz Café Crystal Fighters (world wide music) C’est un groupe hors du temps, qui flirte avec la world music comme le feraient Animal Collective. En ajoutant du folk et de la musique basque, ils ont produit un mélange harmonieux et troublant, des morceaux qui voyagent entre les tapas et les hamburgers. Le groupe a ce petit quelque chose de néo-hippie que l’on peut sentir dans les rues de Brooklyn, et quelques passages dubstep dans leur premier album, sorti en 2011, qui rappellent qu’ils séjournent bel et bien à Londres. Et lorsqu’ils basculent dans l’électro presque transe, impossible de rester immobile.
Wu Lyf (Rock mystérieux) Les «World Unite Lucifer Youth Foundation» ont créé un énorme buzz en à peine deux ans et un album. Ces gosses originaires du pays de sa Majesté la Reine disséminent d’énigmatiques vidéos aux quatre coins du web, remplies de symboles religieux et d’images de révoltes qui flashent dans tous les sens. Qui plus est, ils n’accordent quasiment aucune interview, surtout pas à la presse british. Rock psyché et hurlant, flirtant avec le courant le plus underground et le plus poétique d’outre-Manche, les Wu Lyf promettent un moment hors de toute dimension.
008
F
Anna Calvi (Epouse-moi) Anna Calvi a tout pour plaire: une gueule d’amour aussi bien en blonde qu’en brune, une voix qui flirte avec l’opéra et dont les basses rappellent le timbre caractéristique de PJ Harvey, 28 printemps, un rouge à lèvre sang ma foi diablement sexy, une guitare entre les mains… Pour peu, avec son rock-folk spatial et mélancolique, on la croirait sortie tout droit d’un cabaret glauque filmé par David Lynch. Découverte seulement en 2010, elle a à peine eu le temps de sortir un album que déjà le MJF se jette dessus. Et nous aussi.
Funeral Party (Rock pas du tout macabre) Dans la lignée de Franz Ferdinand ou des Strokes, les sales gosses de Funeral Party distillent un rock terriblement dansant, genre qui s’écoute à fond en passant l’aspirateur. Ou en faisant du skate dans une piscine désaffectée de L.A, là d’où il sont originaires. Du son qui chie, avec la voix androgyne du chanteur Chad Elliot, qui assume ses aigus et ses hurlements aussi bien que ses slims et ses pulls rayés. Tellement bien que, pour peu, on se croirait chez Her Majesty the Queen.
www.montreuxjazz.com
Accommodation No Campsite Transportation Free parking with free shuttle Train 10% off during de festival www.sbb.ch Prices Free for the OFF festival Tickets begin at CHF 65.- for the ON festival
Program FESTIVAL ON Jimmy Cliff - Carlos Santana - Santana - Charles Bradley-B.B. King - Lee Ritenour Rumer - Ricky Martin - Paolo Nutini - Ziggy Marley - Milow- Maria Rita - Sting - Asa - Seal - Black dub - Paul Simon - Liza Minnelli - Deep Purple, And Many others…
FESTIVAL OFF Crocodiles - Crystal Fighters - Selah Sue - Make it Pink - Sassy J - Katy B - Voupie - Pantha du Prince - Brigitte - Jamie Woon - Edx - Pascal Tokar - Nicolas Jaar, and many others…
TO DOWNLOAD THE QR CODE READER ON YOUR PHONE INSTALL ONE FOR FREE AT WWW.GUSTAVMAG.CH
Rauchen fügt Ihnen und den Menschen in Ihrer Umgebung erheblichen Schaden zu. Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage. Il fumo danneggia gravemente te e chi ti sta intorno.
010
F
Dans le camp des femmes cette année… pas de femme. Que des rappeurs de toutes les couleurs, de tous les âges, de tous les styles, qui rappent dans toutes les langues. Enfin, chacun dans la sienne. Le festival qui a accueilli David Bowie, Lenny Kravitz ou Brian Adams, un temps, a resserré sa prog’ sur la musique de taulards. Fini donc la ziq’ de gonzesse. Maintenant c’est Snoop Dog, Cypress Hill, Public Enemy ou WuTang Clan qui viendront faire jumper la crowd du 08 au 10 juillet prochains. De quoi en faire le plus grand open air hip hop d’Europe avec ses 142’000 spectateurs et le deuxième Open Air de Suisse après un certain… Paléo Festival.
Particularité dU festival? C’est le plus grand open air hip hop d’Europe, avec un public très jeune et surexcité. Quels artistes aimerIEZ-VOUS voir à l’affiche du Frauenfeld? Il y a en plein. Certains qu’on a déjà programmés comme Eminem ou Jay-Z, ou Dr Dre et Snoop Dogg avec sa formation «Doggy Style». C’était des artistes de rêve pour cette année.
Votre meilleur live-act et votre pire flop? Ce n’est pas évident de dire quel est le meilleur live ou le pire flop, parce que c’est très personnel. Ce qui est le cas pour moi ne le sera pas forcément pour un autre. Personnellement, c’était Jay-Z en 2010 et Deichkind en 2008. Live-act Public Enemy (Hip hop légendaire) On trouve difficilement plus old school que les légendaires Public Enemy. En plus du groupe engagé politiquement, à la musique légendairement agressive, ce sont des bêtes de scènes qui composent ce collectif légendaire. Leur légendaire drapeau flotte sur les platines de DJ’s qui les précèdent, et les respectent comme des grands frères. Avant que le légendaire Flavour Flav ne débarque avec sa légendaire pendule accrochée autour du cou. Et après, on jumpe tous comme des dingues.
OFWGKTA (Prononcez comme ça s’écrit) Les «Odd Future Wolfgang Kill Them All» sont un collectif de gamins allant de 17 à 24 ans, dont Tyler, the Creator et Hodgy Beats sont les leaders. Les deux gosses, à peine vingt ans et des voix d’outre-tombe, portent volontiers des cagoules surmontées de croix sur scène et mettent le feu sur des beats inspirés de films d’horreur. Parfois appuyés par les Roots, fanatiques des nains de jardin et des trucs macabres, leur show promet d’être sanglant. M.O.P. (Hip hop légendaire, bis) Deux gaillards immenses à la voix de catcheurs, Billy Danze et Lil’ Fame, agressifs comme des Néandertaliens en période de rut. Une histoire qui dure depuis 1992, et qui a pris naissance à Brooklyn. «How about some hardcore?» (dans lequel ils insultaient ta mère) est l’un de leur premier single. Tout un programme. En 2000, le crew explose avec le single «Ante Up», en featuring avec Busta Rhymes. Le monde est alors fin prêt pour le déferlement de violence. On le sera aussi, le samedi.
Atmosphere (Hip hop… légendaire) 1993, Minesotta. Slug fonde Atmosphere avec Spawn et Stress. Non non, pas Stress de chez nous, Stress alias Siddiq Ali. Spawn quitte assez vite le groupe, tandis que de nombreuses collaborations se mettent en place sous le label indépendant Rhymsayers (rien à voir avec le jus de pomme de chez nous). Ensuite, tout ce petit monde a la bonne idée de faire de la musique super bien. Du vrai bon hip hop indépendant un peu chill, qui cause pas mal et fait même réfléchir. Entre deux sticks. Découvertes LDDC (rap anglais/espagnol de chez nous) «Los Diablos Del Cielo» est un crew suisse ma foi fort sympathique, fondé en 2004. Third Eye, qui rape en anglais, et Loco Escrito qui a ses lyrics
en espagnol, ont été les membres fondateurs, avant que Tunicolo ne les rejoigne. Malheureusement, le gosse qui rapiat en français meurt 5 ans plus tard dans un accident de voiture. Mais les featuring continuent et leur musique est maintenant arrivée à maturité. Du bon hip hop qui coule, en trois langues, s’il-vous-plaît. Marteria (rap de beau gosse) Autant le dire tout de suite, le gars possède toute une série de qualités qui peuvent vite (m’)énerver. Une voix caverneuse sur un flow très sexe, une gueule de Mister Deutschland,
Friday 8 Snoop Dogg - With special guests performing Doggystyle, Ice Cube, Taio Cruz, Bushido, Kool Savas, Far East Movement, OFWGKTA, Jay Electronica, Atmosphere, Ryan Leslie, F.R. Accommodation No Campsite
Train 10% off during de festival www.sbb.ch
Saturday 9 Cypress Hill, Wu-Tang Clan, The Roots, Lupe Fiasco, Blackstar feat Talib Kweli & Mos Def, Deichkind, Big Boi, M.O.P., Soprano, Yelawolf, Snowgoons feat Outerspace & AG, Cunninlynguists, Tommy Vercetti & Band, LDDC
Prices Free for the OFF festival Tickets begin at CHF 65.- for the ON festival
Sunday 10 Pitbull, Public Enemy, Sens Unik, Ziggy Marley, Samy Deluxe, Marteria, Curren$y, AZAD
Transportation Free parking with free shuttle
un dernier clip tourné en Chine avec un million de vues sur Youtube… Pour couronner le tout, il a été joueur de foot dans la Mannschaft des M17. Avec cela, même pas capable de faire de la daube. Non. Il pose sur un hip hop un peu chill, qui vire agréablement parfois sur de lélectro.
www.openair-frauenfeld.ch
Prices 3 Days CHF 179.-, Sa/Su CHF 129.-, CHF Sunday 89.Accommodation Share your Tent (Facebook page), Camping for Free with the Ticket Transportation: Train www.sbb.ch and shuttle bus for free Share your car on the Facebook page Parking not for Free 3days CHF 25.- 2 Days CHF 20.- 1 Day CHF 10.-
012
F
Le Gurten a tout d’un festival sympathique. Dans le désordre: des saucisses, trois scènes dont une consacrée aux groupes suisses, des filles en short (quand il fait beau) ou avec des bottes de pluie (lorsqu’il pleut), de la boue (quand il pleut) et de l’herbe (tant qu’il fait beau), une programmation éclectique qui va de la chanson au rock, en passant par l’électro. En plus, la colline du Gurten, du 14 au 17 juillet, sera pleine de Bernois (et de Bernoises). Bien qu’un peu lents, ils (elles) sont très sympathiques ces Bernois (voir les critères ci-dessus).
Quelques questions à Philippe Cornuz boss du Gurten Signe particulier du festival? Se plonger, au-dessus de Berne et durant 4 jours et 3 nuits, dans un autre monde, déconnecté de la frénésie et du stress quotidiens. En plein milieu de la nature, avec une vue imprenable sur la ville et les Alpes bernoises… «Le paradis musical»… Quel artiste rêverais-tu d’inviter? Muse, Foo Fighters, Red Hot Chili Peppers, Radiohead Le meilleur live-act du festival? Kings of Leon Le pire flop? «No Flop on the Top» (of the hill)
Live act Kasabian (Brit de chez Brit) Ce sont 4 beaux gosses originaires de Leicester, avec des barbes, des slims et des franges. British de chez british quoi, et qui balancent des riffs lourds, obsédants et réguliers, pour un rock qui pompe volontiers dans l’électro ou le vintage. Avec trois albums et 12 ans d’existence, ceux qu’on positionne volontiers à côté de Blur ou d’Oasis ont tourné, l’année dernière, en première partie du groupe Muse. De quoi faire leurs armes pour envoyer la purée lors de leur live du vendredi. Kaiser Chiefs (God save the Queen) Les raisons d’aller voir Kaiser Chiefs en concert: 3 Brit Awards 2006, dont celui du meilleur concert, sa Majesté la Reine, Ruby Ruby Ruby Ruby !, un nouvel album sorti en juin, dont on peut choisir les 10 morceaux sur 20 proposés en se rendant sur leur site internet, l’honorable 7e place de Leeds United après leur retour en ligue Championship, leur unique concert en Suisse au Gurten, I-pre-dict-a-riot !, le costard et la chemise jaune poussin de Ricky Wilson sur scène, parce qu’on aime de plus en plus I love you less and less.
Bloody Beatroots Death Crew 77 (Betteraves sanglantes) Le style musical des italiens de Bloody Beatroots Death Crew 77 est d’une désarmante simplicité: Électro acide-punk à tendance progressive (un soupçon de house), voguant sporadiquement dans les remix french touch, déviant parfois sur l’electroclash (on peut d’ailleurs se demander, comme sur Wikipédia, l’électroclash est «éphémère ou syncrétique»). Accessoirement, ça tabasse dans ta face, guitare-batterie-basse, samples agressifs et masques de Venom (il serait d’ailleurs judicieux de se demander si l’utilisation de masques par les DJ’s est «éphémère ou syncrétique»). Trentemoeller (Minimal qui vient du froid) Le DJ danois Trentemoller fait partie de ceux qui peuvent se maintenir sur la durée, tout en se renouvelant avec des projets frais. Depuis 1997, le DJ tape dans l’electronica, la techno ou la progressive. En 2006, il sort sont premier album, «The Last Resort», chez le label electro Poker Flat Recordings. Ceci après toute une série d’EP’s qui font le tour des remix et des radios, et un son qui flirte tant avec la transe que le new wave. Depuis lors, il est l’une des références de la minimal dansante et inclassable.
Découvertes 77 Bombay Street (Folk « up in the sky ») Les 77 Bombay Street ce sont quatre frangins originaires de Bâle, fan de Sergent Pepper au point de porter des costumes inspirés de la mythique pochette. Et comme les Beatles ne suffisent pas aux jeunes de nos jours, ils revendiquent aussi l’influence des Beach Boys. Agés de 20 à 28 ans, tous ont vécu à Adélaïde durant deux ans, à l’adresse… 77 Bombay Street. A leur retour, fini la ville: direction Scharans, dans le canton des Grisons. Le groupe de folk-rock ne sera pas dépaysé le vendredi sur la colline du Gurten, sur la Waldbühne. 7 dollar taxi (Brit, pas de chez Brit) Tous les ingrédients sont là. Des petites gueules de college students, la nonchalence presque tête à claques du chanteur, des pantalons trop serrés, des chemises à lignes ou à carreaux et un léger accent UK. On est comme chez sa Majesté la Reine. Sauf que les gosses viennent de Lucerne, ils ne savent pas que «dollar» prend un «s» au pluriel. Les 4 gamins écument tout de même les scènes helvétiques pour tourner leurs trois albums, dont le dernier, «Well, it’s about time», est sorti cette année.
ROCK THE BLOCK AT GURTEN FESTIVAL!!
014
F
Connaissez-vous Bümpliz? Non? Et son immeuble aux stores jaunes? Non plus?? Mais oui, certainement, mais d’une manières plus inattendue. En effet, si vous - party people - êtes déjà venus au Caprices ou au Rock Oz’Arènes, vous avez certainement déjà tapé la mesure de vos pieds dans ce bâtiment. Ok ce n’est qu’un trompe l’œil mais quand même! Vous pourrez dorénavant prétendre que le bâtiment aux stores jaunes de Bümpliz, vous le connaissez. Et même qu’on y danse. Et même qu’on l’appelle chez nous: THE ROCK THE BLOCK (et non rock ON the block, un point c’est tout). Son arrivée soudaine en terres bernoises est annoncée. Oyé, oyé. Il nous dévoile ici sa programmation, avec un brin de prétention. Il a raison: le Block il ROCK! JEUDI 14:00 18:45 22:00 00:45 03:00 -
VENDREDI 14:00 - 15:45 17:00 - 19:00 20:30 - 21:45 23:15 - 00:30 02:00 - 05:00
EMELY JIMI JULES VANGELINI MERCURY (Gomma Rec.) TILL VON SEIN (Suol Rec.)
SAMEDI 14:00 - 15:45 EMELY 17:00 - 19:00 TRINIDAD 20:30 - 21:45 MICKEY MORRIS & FAMILY 23:15 - 00:30 ROUND TABLE KNIGHTS (Made To Play) 02:00 - 05:00 CLAUDE VONSTROKE (dirtybird Rec.) DIMANCHE 13:30 - 14:45 16:00 - 17:15 18:15 - 19:30 21:00 - 22:15
suivent, parce qu’au Block, on y danse, on y danse, mais on y gagne aussi. En effet, pour les férus d’accessoires jaunes, c’est là-bas qu’il faudra tenter sa chance pour un look estival totalement en accord avec le soleil (qui est lui aussi jaune pour ceux qui n’auraient pas suivi). On compte sur vous!
www.gurtenfestival.ch
EMELY KENJIRO ULTRAMAGNETIC BABA-G BABA-G & CHOLON
Si en ce moment vous êtes contents, vous le serez sans doute encore plus avec les infos qui 17:30 20:45 23:15 03:00 05:00
EMELY SASSY J RADIORIFLE PEARSON SOUND (London, UK) WILDLIFE!
The all 4 days also a program under the Bacardi Dome, the Bamboo Bar and Rock the Block Gurten Open Air- Bern Program Thursday 14 Kate Nash-Brandon Flowers- 2Manydjs-The Vaccines-Noah& the whale-Eels-Trentemoller7dollar taxi- Flat Noise Bag-Daliah-Das Pferd
Saturday 16 The Script-Jamie Cullum-Kaiser Chiefs- Jamiroquai- Pendulum- Christophe MaéThe Ting Tings-Plan B-Chromeo- Dead Bunny- Pamela Mendez- Junes-Tommy Vercetti-Bubble Beatz
Friday 15 Royal Republic-Glasvegas-BeatsteaksKasabian-Underworld-I Blame Coco-BlumentopfSophie Hunger-The Streets-Bloody Beetroots Death crew 77-The Bianca Story-Baze
Sunday 17 The National-Beady Eye-Artic Monkeys- Calle 13- Angus & Julia Stone- Aloe BlaccKatzenjammer- Hot running Blood-HalunkeCaroline Chevin-Destilacija
Prices Per day 80.- / 2 days 120.3 days 160.- / 4 days 200.Accommodation Sleeping-Zone Ticket 20.Transportation www.sbb.ch/gurtenfestival Gurtenbahn, Bus, Tram & Shuttle-Bus between the festival parking area in Wabern and the Gurten funicular are inclueded with your ticket. Car parking 30. - Valid 4 days
0, à 9 h0 NTE R U O VE UE J CHAQ ETS MIS EN ME L ê IL M 1500 B UR LE SOIR o.ch e l O a P w.p ente sur ww points de v s les er et dan Ticketcorn Rock / Pop / Folk
THE STROKES - THE CHEMICAL BROTHERS - AMY WINEHOUSE - JACK JOHNSON JAMES BLUNT - PORTISHEAD - ROBERT PLANT - PJ HARVEY - THE NATIONAL AaRON - BEIRUT - THE DØ - YAEL NAIM
COCOON - ANGUS & JULIA STONE - ANNA CALVI - THE BELLRAYS - MORIARTY - NOISETTES - BEAK> LILLY WOOD & THE PRICK - TAME IMPALA - ANIKA - AVI BUFFALO - WILLIAM WHITE - PULLED APART BY HORSES NASSER - BONOBO LIVE - THE BEWITCHED HANDS - SHAKA PONK - JUNE & LULA - MADJO "CONGOTRONICS vs ROCKERS" feat. Konono N°1 - Kasai Allstars - Deerhoof - Girls In Hawaii Juana Molina - Wildbirds & Peacedrums - Skeletons CONCRETE KNIVES - KING CHARLES - MAMA ROSIN & HIPBONE SLIM - OH! TIGER MOUNTAIN - FIONA DANIEL SHEILA SHE LOVES YOU - PIERRE OMER - DANS LA TENTE - CAPTAIN MOUSTACHE & FREDO IGNAZIO - VENTURA THE HILLBILLY MOON EXPLOSION - WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR - YOKONOE - GREAT BLACK WATERS ÜBERREEL - LA FANFARE EN PÉTARD
Humour
JAMEL DEBBOUZE "Tout sur Jamel" Groove / Hip Hop / Reggae
PATRICE & THE SUPOWERS - SOPRANO - TARRUS RILEY - STROMAE QUEEN IFRICA & TONY REBEL - DANAKIL SELAH SUE - SOLILLAQUISTS OF SOUND - TRIP IN - IRMA - PIGEON JOHN BINARY AUDIO MISFITS - KARA SYLLA KA - PROFESSOR WOUASSA - MOSQUITO
Electro / Dancefloor
BLOODY BEETROOTS DEATH CREW 77 - METRONOMY - MISSILL DJ SET BEATAUCUE - OY - ROUND TABLE KNIGHTS - WE LOVE MACHINES - THE NATIONAL FANFARE OF KADEBOSTANY
Chanson
EDDY MITCHELL - JEAN-LOUIS AUBERT - CALI - KATERINE - ZAZ - LES COWBOYS FRINGANTS FLORENT MARCHET - CAMÉLIA JORDANA - KARIMOUCHE ALIOSE - MR DAME
Caraïbes!
AFROCUBISM - LOS VAN VAN - CHUCHO VALDÉS - RAUL PAZ - ADMIRAL T BOUKMAN EKSPERYANS - CALLE 13
RENEGADES STEEL ORCHESTRA - THE CREOLE CHOIR OF CUBA - BOMBA ESTÉREO - SYSTEMA SOLAR AURELIO - CALYPSO ROSE - LOS DE ABAJO - YUMURI Y SUS HERMANOS - JOAQUIN DIAZ
Musique classique
REQUIEM DE FAURÉ EVL dirigé par www.paleo.ch Programme sous réserve de modifications
Michel Corboz
016
F
À plusieurs égards on pourrait prendre le Blueballs pour l’avatar suisse allemand de notre Montreux Jazz (appréciez le possessif). Certes, c’est au bord du lac. Ben oui, le lac des Quatre Cantons est bien trop joli pour qu’un festoche lucernois ne se déroule pas à proximité. Certes, c’est indoor pour les riches et outdoor pour les pauvres. Point de chapiteau, de grande scène sous la pluie ou d’autres bablocheries. Le Blueballs squatte les multiples salles et clubs de la ville pour y produire ses artistes. Le bord du lac sera néanmoins au couleurs de l’événement pendant ses huit jours de vie avec les incontournables stands-saucisses, concerts de locaux et night life publics. Certes, ce n’est pas tellement pour les hippies. Moins que le Champs du Gros en tout cas. Certes, c’était un événement de Jazz qui s’est récemment ouvert à de plus larges horizons musicaux. Cocorosie, Rodrigo et Gabriella, Macy Gray, autant d’artistes qui effectivement – et désolé pour la tautologie – ne font pas de jazz. Mainstream l’affiche? Oui, assez. Avec même deux trois écueils du type Justin Nozuka. Enfin, il faut bien vendre des billets. Alors? Pendant alémanique du Montreux, le Blueballs? Pas seulement en fait. A constater que Carlos Santana n’y est pas résident! Ouais! À constater que Claude n’y est pour rien! Ouais aussi! À constater en outre qu’il n’est pas nécessaire de loger dans le palace d’à côté pour espérer croiser le bout d’un artiste: les fins
Le meilleur live-act du festival? The great gig in the sky! Le pire flop? Pas de show! Live act d’après-midi blueballsiennes sont consacrées à la rencontre entre public et musiciens. À constater que l’événement s’est ouvert à d’autres types d’arts, notamment picturaux. Une expo de peintures et photos prendra ses quartiers dans diverses galeries de la ville pendant la grosse semaine du festival. Special guest 2011: le so glamourous photographe Ben Watts. Bref, un festoche très high class, mais très sexy aussi. En même temps, qui a dit que musique devait forcément rimer avec pieds dans la boue et canette tiède? Quelques questions à Urs Leierer, directeur du BLUE BALLS Signe particulier du festival? Nous sommes comestibles! Quel artiste rêverais-tu d’inviter? Pink Floyd.
Agnes Obel – projet solo non clichesque A l’heure où se cumulent les projets solos des artistes rock, le risque du cliché ne manque pas: le méchant chevelu qui pleure sur sa guitare sèche dans des clubs intimistes, la frontwoman mainstream qui vomit un projet expérimental et j’en passe, c’est comme s’il fallait que tout le monde puisse avoir son propre patronyme sur la pochette d’un album. En musique, l’époque est véritablement à la recentralisation du sujet sur l’individu lui-même. So romantique, me direzvous. Au milieu de ce large mouvement égocentrique, Agnes Obel fait figure d’exception en ce que son projet solo ne se pose pas en confrontation directe avec son passé de rockeuse. Délicate chanteuse et pianiste magnifique, l’ex-musicienne de Sohio, semble plus simplement avoir tourné la page après un début de carrière en groupe parfaitement assumé. Aucune revendication narcissique dans sa démarche. L’univers mélancolique et simple qu’elle développe sur philharmonics, son premier album, ne semble pas avoir comme autre prétention que d’exprimer une nouvelle facette des nombreux talents
de la Danoise. Agnes Obel, sur disque comme en live, c’est simplement beau, ou joliment simple, à vous de voir. Coccoon – Folk/panda/gentil/bonbon/gentil Retour de nos folkeux français préférés après un silence d’environ un an. Souvenez-vous, le duo mixte faisait la tournée des festivals européens en 2009, un premier album en poche. Le bien nommé All my friends died in a plan crash, sorti en 2007, avait rapidement projeté le groupe tout en haut des circuits pop-folk français puis mondiaux. Il faut dire qu’il était plutôt sympathique ce disque, avec ses refrains candides, c’est voix fluettes et ses petits arrangements bicolets. En live, c’était un univers de nuages, de barbes à papa et de pandas que les deux Français développaient face à un public retrouvant les bonheurs naïfs de leur enfance pourrie gâtée. Bref, Peter Pan que nous sommes, on a pu que se réjouir de la sortie de leur seconde
KKL Konzertsaal 22.07 Sophie Hunger 23.07 Cocoon 24.07 CocoRosie 25.07 Robert Francis 26.07 Joanna Newsom 27.07 Heather Nova 28.07 Sophie Zelmani, Ólafur Arnalds 29.07 Agnes Obel, Ólafur Arnalds 30.07 Justin Nozuka, Yodelice
rondelle: Where the Oceans Ends. Outre le fait que les nounours sont remplacés par des gentilles baleines, la joyeuse simplicité des Cocoon y est toute à fait conservée. Et on se réjouit de retourner dans leur bulle. Cocorosie – Duo différent À ceux qui préfèrent les choses convenues, à ceux qui veulent de la musique cloisonnée dans des déclinaisons routinières, à ceux que l’étrangeté des mélanges ne touche pas, passez votre chemin. Rien de cela ici, mais plutôt l’annonce du retour d’une des formations les plus atypiques de la scène internationale. Tant dans la prestance que dans la musique, un live de ce band réserve forcement son lot de surprises. Si vous n’êtes pas du genre à aimer être déstabilisés, restez donc au bar!
KKL Luzerner Saal 22.07 Macy Gray, Lenka 23.07 Beverley Knight, Raphael Saadiq 24.07 Erykah Badu, Andreya Triana 25.07 KT Tunstall, The Secret Sisters 26.07 Jonny Lang, The Robert Cray Band 27.07 Rodrigo y Gabriela, Keziah Jones 28.07 Ben Harper, Tom Freund 29.07 Beth Ditto, Marina & The Diamonds 30.07 Jamie Lidell, Kelis
Pour les autres, réjouissez vous de la venue des inclassables sista en Europe! Ouiii! Les CocoRosie are back avec un cinquième album: Infinite Vertigo Near the End of the World. Toujours aussi ovniesque, cet opus mélange avec toujours autant de brio les berceuses, les voix cassées et tristounes, les beat trip-hop et techno. Sur scène, rien n’a regressé non plus. Les deux frangines sont toujours aussi barrées: mi-ultrahype, mi-clochardes; mi-arty, mi-guignols. Bref, comme toujours, aucune raison de louper un live des CocoRosie, sinon un désir profond de conventionnel.
www.blueballs.ch
Prices CHF 50.- And more on Ticket Corner, Festival-Pin CHF 20.- Valid for KKL Plaza- Konzerte, Video-Lounge, Foto-Expo, Musikfilm, Pavillon-Konzerte, Schweizerhof-Konzerte and Boatshuttle. Accommodation No Campsite Transportation It’s better with train, with car parking at the railway station
018
F
Du pain et des jeux! C’est ce que le peuple réclamait du temps des romains. Maintenant on trouve son mangersur internet et la télé se charge du reste. Alors, dans les arènes d’Avenches, on lance des groupes de musique à la merci des spectateurs. Avec ses 8’000 places, l’amphithéâtre est donc un lieu de choix pour tous les nostalgiques de cette boucherie populaire qu’étaient les jeux romains. Sur 4 jours de festival, avec une programmation par thème afin de satisfaire tous les appétits, le festival propose un tour musical allant du rock à l’électro, en passant par le folk. Et depuis 1992, aucun artiste n’a (encore) fini écartelé.
Quelques questions à Charlotte Carrel, directrice boss de Rock’Oz Arènes Signe particulier Site unique (amphithéâtre romain, confort et qualité d’écoute incomparable). Programmation éclectique avec un programme Rock avant tout ou dans la mesure du possible! Groupe de Reve Red hot chili peppers / Queen of the stone Age / Bruce Springsteen Meilleur Live Radiohead, the Cure et Marylin Manson Plus gros Flop Sinead O’Connor (horrrrrrible show, ambiance dépressive... les arènes se sont vidées!!!) Terence Trend d’Arby (encore pire, plus du tout capable de faire une scène autant vocalement que musicalement !
Motörhead (Rock de chez rock) «We’re Motörhead and we play rock’n’roll!» Chaque concert du mythique groupe britannique débute avec les mots de Lemmy Kilmister, le chanteur à la voix de rockaille. Tellement un pilier qu’il est en fait le seul membre du band à être resté depuis 1975. Mais rien que pour lui et sa mythique basse, qu’il joue avec des accords et une disto de tous les diables, aller à leur concert est un devoir. Lords of Altamont (Rock bière à la main) Il y a des gens, lorsqu’ils ont une musique dans le sang, on ne peut plus la leur enlever. C’est le cas des membres de ce band dont les membres proviennent d’autres groupes de punkgarage inspirés des 60’s, et qui ont brillé durant les années 80 ou 90. Après les Cramps ou les Bomboras, les musiciens réunis dans Lords of Altamonts continuent la tradition d’un rock sale, violent, dépressif, magnifique.
Du bien de chez nous Bernie Constantin (Motel Edelweiss) Après 2006, celui qu’on surnomme l’iguane valaisan sera de retour avec sa voix de velours sur la scène de Rock Oz’. Il présentera son nouvel album coproduit par ses fans internet. Moderne Bernie. Même s’il reste tourné vers le passé, en véritable encyclopédie du rock’n’roll, en vieux loup de mer qui a écumé toutes les scènes du pays, à passé 60 piges.
Heidi happy (Folk, ça fait pas de mal) Heidi happy, c’est la petite Suissesse qui monte. La Lucernoise qui navigue dans un univers popfolk a sorti cette année son troisième album. Après un séjour de plusieurs mois, isolée dans une maison au bord d’un lac, elle s’est fendue d’un disque plus emprunt à la mélancolie, «Hiding with the wolves», accompagné d’un orchestre symphonique. Assurément la petite touche de douceur dans ce festival de brutes.
www.rockozarenes.com
Friday 5 Stephen Marley - Rodrigo y Gabriela Ben Harper - Disagony- Solange La Frange - The Lords Of Altamont - Pee Wirz - Lesley Meguid Lady NooN - Special Guest : Tom Tyger Wednesday 3 Bernie Constantin - Arno - Scorpions Prisma - Karelia - Hyperpotamus - Igor Blaska Thursday 4 Shakra- Clawfinger - Motörhead - Ass of Spades - Sideburn - Katmandü - EyokaTony Big - Marco Smacchia - Marco Giorgianni
Saturday 6 William White - Ben l’Oncle Soul - Olivia Ruiz - Stephan Eicher - Herbalist Crew - Christian Tschanz - Heidi Happy - La Fouine - Repris de Justesse - Caroline Chevin - Monney B - Fred Lilla - Special guest: John de Sohn
Prices 1 Day from CHF 80.-, 1 Day with public Transport between CHF 105.- and 200.-, Fr/Sa CHF 130.-, Th/Fr/Sa CHF 190.-, We/Th/Fr/Sa CHF 260.Accommodation Campsite in Avenches only with ticket. CHF 10.- Per person and per day Reservation info@rockozarenes.com Others campsite and Youth hostel in the region. Transportation Free parking but you have to walk about 5 min. from the parking to the Festival. With Train www.sbb.ch With the Festival Bus more Info on the web site Car sharing www.e-covoiturage.ch for Switzerland www.123envoiture.com» for France and Europe
020
F Zofingue est une charmante petite bourgade médiévale du canton d’Argovie. On y trouve notamment le célébrissime Eric von Däniken, spécialiste helvétique incontournable des OVNI, créateur du Mystery Park d’Interlaken. La Migros de Zofingen est également très populaire, et ne compte pas moins de 38 amis sur Facebook. Pas étonnant alors que 35’000 personnes se massent chaque année devant l’une des trois scènes du Heitere Open Air. Avec une programmation ma foi fort décalée et festive comme LaBrassBanda, Dizzee Raskal ou Bonaparte. Nul doute que les spectateurs y vivront des moments extraterrestres, du 12 au 14 août.
Live-act The Hives (Garage venu du froid) S’ils n’était pas formé depuis 1993, on aurait pu penser à un groupe opportuniste surfant sur les vagues britpop et garage de ce début de siècle. Mais les Suédois de The Hives on bel et bien leur propre style. Du rock dansant et des costumes noir et blanc inspirés de 50’s, une classe naturelle, la désinvolture inspirée de Mick Jagger du chanteur Pelm Amqvist, et surtout la réputation de tout faire péter en concert. Friska Viljor (Music therapy) Autres Suédois, autre trip. Premier album des Friska Viljor en 2006, de la folk-pop à fleur de peau, avec les tripes des deux fondateurs Daniel Johansson et Joakim Sveningsson balancées sur scène. La légende raconte qu’ils décidèrent de faire de la musique ensemble après avoir
vécu simultanément une peine de cœur. Après quelques années de «musique comme thérapeute bon marché», les compères avouent mettre désormais un peu plus de joie et d’espoir dans leur son. Les OVNI Hayseed Dixie (AC/DC pour bouseux) Un groupe terriblement efficace, et pourtant ce n’était pas gagné. Quatre gros types qui font de la musique de Red Neck façon Iowa, spécialement des reprises comme «Highway to Hell» ou «Bohemian Rapsody» version banjo. Ces Vikings débarqués tout droit de Norvège additionnent les centaines de milliers de vues sur Youtube, grâce à leur swing de tous les diables, leur violon, leurs grosses barbes et leurs salopettes.
Dieter Thomas Kuhn (Strasses et Schlager) Il porte des costumes de lumière, son brushing et ses boucles dorées sont impeccables. Ses clips et son attitude vintage n’ont rien à envier à Derrick. Depuis 1994, il porte fièrement sur ses épaules la responsabilité d’un nouveau souffle imprimé au style musical allemand par excellence: le Schlager. Au Heitere il fera peut-être aussi fort que lors du Mondial de foot d’Allemagne en 2006, où 80’000 spectateurs l’avaient alors ovationné.
www.heitere.ch
Friday 12 Nils Burri, Paramount Greyhound, Stahlberger, Ayo, Cluesco and Discostress, Bligg, The Soundtrack Of Our lives, Cypress Hill, LaBrassBanda Saturday 13 AiB & Schpöugroppe, Standed Heroes, Pueblo Criminal, Kellerkommando, Luxuslärm, Friska Viljor, Kid Cudi, The Souds, Culcha Candela, Dizzee Rascal, The Hives, Kool Savas Sunday 14 Tommy Vercetti & Band, Moonraisers, Hayseed Dixie, Irie Révoltés, Dieter Thomas Kuhn, Within Temptation, Bonaparte, Amy Macdonald
Prices Friday or Sunday CHF 70.Saturday CHF 80.-, 2 Days Fr-Sa or Sa-Su 120.3 Days 155.Accommodation Camping Voucher before 30.On the spot CHF 35.Transportation Parking 10.- at arrival www.sbb.ch, Shuttle for free from the rail station Zofingen to the festival
022
F
La semaine musicale de Winterthur, c’est un peu la fête de la musique tous les jours, durant 12 jours. Sur trois scènes, les groupes s’enchaînent tout en laissant le porte-monnaie des spectateurs à l’abri des intempéries. La grande majorité des gigs est gratuite, ce qui est loin d’être négligeable au vu de la qualité d’artistes présents comme Anna Calvi, Da Cruz ou les inénarrables romands de Solange la Frange. Et si tu tiens vraiment à soulager ton porte-monnaie, tu peux également te faire plaisir aux concerts payants qui, comme les autres, ont lieu en plein dans les rues de la ville.
férents. 9 des 12 jours sont gratuits, ce qui permet aux amoureux de la musique de découvrir des concerts géniaux de groupe suisses ou de partout dans le monde.
Questions à Jane Wakefield – programmatrice du festival
Meilleur live? En 2009 les Kooks ont joué un concert remarquable, avec beaucoup de caractère, ce qui m’a vraiment positivement surprise. Il y a aussi eu Madruga en 2008, qui a l’époque ont joué leur dernier live en Suisse avant leur séparation – impressionnant! Sans oublier les perles peu connue que nous avons découvertes: des groupes comme 65daysofstatic, qui ont joué un concert hallucinant où tout le public a été soufflé par l’énergie de leur set. Il y a également beaucoup de gens qui nous parlent encore des incroyables concerts de Muse (2001), et de Radiohead, Beck et Foo Fighters en 1995.
Particularité du festival ? Le Winterthurer Musikfestwochen, avec ses 36 ans d’existence, est la «vielle dame» des festivals en Suisse. On y trouve une atmosphère unique en pleine ville de Winterthur, là ou se trouvent 3 scènes et beaucoup de stands dif-
L’artiste que vous rêvez d’inviter ? Il y a de nouveaux rêves chaque année… Mais un de ceux que j’essaie à chaque nouveau festival d’avoir c’est Calexico. Malheureusement leurs dates de tour ne correspondent jamais aux nôtres. J’adorerais avoir leur beau son dans notre atmosphere magique sur la Steinberggasse un jour!
Pire flop? En 2004, dEUS ont annulé leur concert, ce qui a déçu énormément de gens car c’était l’une des têtes d’affiche. Après 7 ans ils reviennent aux Musikfestwochen pour rattraper tout ça. Live act dEUS (Rock qui a la frite) La légende raconte qu’à Anvers, chaque musicien qui en croise un autre forme un groupe avec lui après une heure passée ensemble. Cette scène musicale florissante a accouché de dEUS, groupe anglophone, qui sévit depuis le début des années ’90. Le band est entièrement dévoué à la cause musicale et chasse autant dans le rock, la pop, le jazz que dans les musiques mélancoliques comme celle des Velvet Underground. The Darkness (Rock dans les aigus) The Darkness, c’est un peu ce qui ce serait passé si Mika et ses aigus avaient décidé de faire du hard rock. Le groupe possède une sacrée dose d’autodérision en flirtant avec le glam rock de
kiss ou de Queen, ainsi qu’une arme fatale : son chanteur. Justin Hawkins, qui malgré une cure de désintox et d’autres tentatives musicales, a retrouvé ses compères pour un album et une tournée en 2011. Ca va chier des paillettes! Edward Sharpe & The Magnetic Zeros (folk et lait de chèvre) Ca sent bon les fleurs et la liberté, les belles années de San Francisco, les cheveux longs et l’amour libre. Ca sent aussi les 9 millions de vues sur youtube avec leur premier single « Home », dont la mélodie embaume la tête des jours durant. Avec 10 membres et autant de musiciens pour collaborer épisodiquement, ce sont autant de raison de rejoindre cette communauté de jeunes flokeux hippies.
Karnivool (rock tête en bas) Le groupe australien, deux albums à son actif, a plus d’un tour dans son sac. Karnivool est un band de rock-métal flirtant avec la pop, et qui surfe volontiers sur le rock progressif depuis son second opus. Les performances du groupe, menées par le charismatique Adrew Goddard, cumulent les envolées lyriques et les morceaux de presque 10 minutes.
www.musikfestwochen.ch
Prices 17-25.08 Concerts are Free 26-27.08 per concert CHF 64.-
Program Free concerts Iron and Wine - Panteón Rococó Karnivool - Hot Water Music - Professor Wouassa - Solange la frange - Mama Rosin - 77 Bomay Street - Alvin Zealot - Anna Calvi - Pamela Méndez & Anna Kaenzig - Swiss Jazz Orchestra & friends
- Edward Sharpe & The Magnetic zeros - Young Rebel set- Pullup orchestra - Bubble Beatz - Da Cruz - Schtärneföifi - Marius & die Jagdkapelle Olli Banjo - PVP - Phumaso & Smack 26.08 Apocalyptica - The Darkness
Accommodation No Campsite, Information www.winterthur-tourismus.ch Transportation: The parking is rare and not for free
27.08 Archive mit Sinfonieorchester Camerata Schweiz - Deus - Absynthe Minded
Train discount www.sbb.ch/musikfestwochen www.sbb.ch/musikfestwochen
024
F
Qu’il est sympa le Fornoise! Alors que les festoches estivaux qui firent de la Suisse l’une des maîtresses européennes de la pratique sont désormais des événements aux proportions pantagruéliques, à Pully, bien que l’on souffle déjà sa quinzième bougie, on a su rester à taille humaine. Trois jours, trois scènes, une trentaine d’artistes, quelques milliers de personnes: vraiment, le tout reste accessible. Situé dans une clairière à deux pas du centre de Lausanne la véhémente, le bucolique du site n’a d’égal que son accessibilité. Niveau prog, rien à dire. Malgré les proportions réduites de l’événement, c’est chaque année une jolie brochette de pointures qui s’y invitent. D’ailleurs, à le comparer aux autres openairs – toutes tailles confondues – le Fornoise 2011 n’est pas loin de décrocher la palme de la meilleure prog de l’été. Éclectique sans sombrer dans le panaché insipide, sexy sans ne proposer qu’un concentré de médiatique, les trois jours de festival proposent année après année ce que l’on peut bien appeler la crème de la musique amplifiée. Jugez par vous même. Death In Vegas – Rock-électro VS Electro-rock Après sept ans d’absence, les Death in Vegas brandissent enfin une nouvelle rondelle: TransLove Energies. Signé comme les deux dernières
chez Drone Record, label personnel du band, cet album confirme l’ascendant que prend chez le groupe l’électronique sur le rock noisy de ses débuts. Depuis le sublime Satan’s Circus, effectivement, l’aspect très lo-fi des premières productions du duo Fearless et Holmes s’est peu à peu évanoui au profit d’ambiances planantes et voluptueuses qui ne sont pas sans rappeler des Massive Attack, Air ou autres M83. Si convenu qu’il soit, le revirement des Anglais reste heureux. Doués en acoustique, ils s’avèrent excellents en électronique, qui ne semble jamais avoir pour but de supplanter les fondements encore profondément rock de leur musique. On augmente le rock, on ne l’annule pas, vous diraientils peut-être. Métamorphose très classe donc, pour un groupe qui a su rester d’une discrétion quasi mystérieuse alors qu’on sait le succès que rencontre leur musique, devenu entre autre un classique de la BO. Trentemøller – Electro Viking Histoire d’éviter les mauvaises surprises et les confusions, peut-être n’est-il pas inutile de rappeler le caractère multiple de la musique de Trentemøller. Autant The Last Resort – voyage sublime au pays de l’électro ambiante pleine de petits bruits qui virevoltent dans nos tête – on l’aime dans son bain, autant le tapageur Chronicles – enchaînement de tubes housy à usage des clubs branchés – on l’aime justement en club branché. Et ce n’est pas tout. Fort de son amour pour le live, le producteur danois propose depuis quelques années des prestations scéniques où son seul laptop est augmenté de myriades d’instruments et d’une mise en scène à couper le souffle: danseurs contemporains, light show
hollywoodien et on en passe. Bref, que sera Trentemøller au Fornoise? Un djset minimaliste pour perchés? Le festival du gros tube électro? Le monstre show électro-rock de la mort ? Seule certitude, vu le talent du viking, ça ne pourra pas être mauvais. Blond Redhead – Indy-Rock!!! Nouvelle tournée Européenne pour le trio Newyorkais et une place de headliner au Fornoise. Après la sortie en 2010 de Peny Sparkle, leur huitième LP, les Blond Redhead obtiennent allègrement le statut de champion de la planète indy-rock. Car oui, voilà un groupe que la critique a allègrement jeté dans le susnommé fourre-tout typologique. Désavantage? Pas forcement. Bocal plein de choses totalement hétérogènes, l’indy-rock a l’avantage paradoxal de ne plus vraiment définir les groupes qu’il contient. Autrement dit, il est si peu évocateur qu’il interdit à l’auditeur de coller une étiquette sur un groupe sans même l’avoir écouté. Du coup, qu’est-ce que Blond Redhead, puisque qu’ils font de l’indie-rock? Et bien, c’est un peu drama, un peu pop, un peu Sonic Youth.. C’est hyper bien hein! Mais je ne saurais pas trop comment les décrire… C’est du indy quoi. A vous de juger. Chapter – anti hard romanesque C’est un peu contre la vague noisy et cracra qui caractérise nombre de formations rocks romandes que semble s’être formé Chapter en 2004 à Genève. Loin de l’image clichesque du
groupe de hard qui chie que l’on connaît à nos régions, le trio pourtant issu de formations à caractère relativement musclé aime évoluer dans les mouvances folk, blues et autre pop. Chapter, en outre, aime jouer avec les concepts, et ce n’est pas pour rien que leur nom évoque le livre. Ainsi, leurs deux albums nommés Prologue et Biographer présentent une somme de morceaux dont les thèmes sont autant de récits de vie et d’aventures que l’on aurait pu lire. Mais plutôt que de page en page, c’est de piste en piste que Chapter décide de nous raconter leurs histoires. Sur disque comme en scène, le groupe parvient donc à vous faire voyager aussi bien que votre roman de chevet préféré. Allez, on sait que c’est Musso, vous n’allez pas nous la faire.
produisent. Enfin, jeter une oreille, façon de parler puisque leur immense succès fait qu’aujourd’hui, c’est plutôt eux qui immanquablement nous fondent sur les esgourdes. On ne peut plus ne pas les entendre. Radio, pubs, jeux vidéos, l’électro-house boum boum du duo est de toutes les plateformes médiatiques, notamment depuis la sortie de leur remix de Day’n Nite de Kid Cudi. Bref, les Crookers, ce sont un peu les Justice italiens, des types hissés tout en haut de la hype, des types que tout le monde intègre à son Dj set, des types qui font des featurings
avec des groupes qui sonnent trop stylés mais que tu n’es pas sûr d’avoir vraiment entendu un jour, du type Soulwax ou Spank Rock. Crookers, c’est donc assez la classe, d’abord parce que leur musique est bien, mais aussi parce que par les temps qui courent, c’est plutôt classe d’être les Crookers.
www.fornoise.ch
Crookers – Electro hypisante Avec leurs potes de Bloody Beat Roots, les Crookers forment pour le reste du monde la façade de l’électro italienne. Et plutôt à juste titre, lorsqu’on jette une oreille au son énorme qu’ils
18.08.11 Elbow- The Raveonettes - Suuns Überreel - We Loyal - Meril Wubslin - Kitsuné club Night and Bauchamp
19.08.11 Trentemøller Live Show - Blonde Redhead - Wild Beasts - Twin Shadow - Festival all strars Djs - Peter Kernel - Oy - The Golden - Spezialmaterial 20.08.11 Crookers - death in Vegas - Saul Williams - Honey for Petzi - The Antlers - Leclerc - Mars Red Sky - Piano Chat - Chapter - Poor records night
Prices Thursday CHF 47.-/Student CHF 41.Friday or Saturday CHF 52.-/45.3 days CHF 130.-/110.Accommodation No Campsite, Hotels and Youth hostel in Lausanne Transportation Free Parking with shuttle. Bus, Terminus of n°7 www.t-l.ch
026
F
L’Open Air Gampel a tout du bucolique festival suisse. Situé en plein cœur du Valais, à côté du Rhône, dans un lieu entouré de montagnes et de verdure. Bon, il est vrai que les haut-valaisans parlent un idiome étrange. Il paraîtrait même qu’ils mangent des bébés chien, qu’ils n’utilisent jamais de toilettes et qu’ils ne fêtent pas Noël… Mais quand il s’agit d’aller profiter de cette région ensoleillée, d’écouter Tricky, Offspring ou les Chemical Brothers, on peut bien prendre des risques. Surtout si on est accompagné de 80’000 autres personnes attendues pour cette 26e édition…
Groupes rassurants en terre hostile Skunk Anansie (Rock de scène) Après une pause entre 2001 et 2008, Skin est de retour avec ses compères de Skunk Anansie. Un best of, un quatrième album studio fin 2010, une tournée en première partie de Rammstein, une participation à la bande originale du film «Sucker Punch »… de quoi se relancer sur les scènes du monde entier, et de balancer au public les tubes qui ont fait leur succès, avec l’incroyable énergie qui ont fait leur réputation sur scène.
NoFX (Punk de dinosaure) Tout comme Greenday, Offspring ou Bad Religion les NoFX sont des dinosaures du skate punk californien. C’est d’ailleurs avec le compositeur du troisième groupe qu’ils composeront leur premier vrai album en 1988. Désigné comme «groupe de rock’n’roll le plus drôle» par la presse alternative, appuyés depuis 1991 par Hefe, célèbre sur toute la planète rock pour ses imitations, NoFX promet de décoiffer.
Guano Apes (Rock de festival) Pas de festival digne de ce nom sans son groupe de hardcore. Là, c’est la blonde Sandra Nasic et son groupe Guano Apes qui s’y collent. Je ne me risquerai pas à faire une remarque sur son physique, car vu le son qu’elle envoie dans le mic, j’aurais peur de me faire fracasser la tête. Toujours est-il que le groupe fondé en 1990 est taillé pour les festivals, avec son grunge-fusion toujours aussi radical.
Du bien de chez nous
Gampel Open Air-Gampel Program
21.08.10 Limp Bizkit, Sido, We are Scientists, King Charles, Lesley Meguid
19.08.10 Stanfour, wir sind Helden, Queens of the Stone Age 20.08.10 Die Toten Hosen, Eternal Tango, Turbostaat, Shantel & Bucovina Club Orkestrar, Blumentopf
Steffe la Cheffe (Hip pop) Steffe la Cheffe, c’est d’abord le swing incarné. Cette Bernoise de 23 ans est championne suisse et vice-championne du monde de human beatbox. C’est ensuite, ma foi, une fort mignonne chanteuse de «Hip pop», fraîche comme le printemps, qui manifeste à ses heures perdues pour
sortir du nucléaire. Elle apportera pour sûr avec elle des cageots entiers de pâquerettes et de marguerites qui pleuvront sur le public comme un songe d’été.
www.openairgampel.ch
22.08.10 Gustav, Dada ante Portas, Gotthard Prices 1 day between 59.- et 79.Sa/Su CHF 129.Fr/Sa/Su CHF 159.Th/Fr/Sa/Su CHF 199.-
Accommodation: Camping Free with Ticket Transportation Discount with Train www.sbb.ch/gampel Car Parking 1 day 25.-, 2 days 30.-, 3 days 35.-, 4 days 40.- (with shuttle) Car sharing www.mitfahrgelegenheit.ch
028
F
Hip-hop is Dead? Vous voulez rire? Malgré qu’en tranquillement 40 ans de vie, les carcans du genre ont eu le temps d’être surexploités et bouffés à toutes les sauces, le genre semble loin, mais alors très loin de se tarir. Témoin depuis quelques années le développement en Suisse de festivals spécialisés dans la matière. On pense bien sûr au mythique Frauenfeld Openair ou au Touch the Air de Wohlen. Mais ce n’est pas tout. Depuis peu, un événement du genre s’invite chaque été à l’orée du Rösti Graben: le Royal Arena de Orpund, aux alentours de Bienne. Cinquième édition seulement pour ce jeune festival dédié au hip-hop. Un rookie certes, mais attention: malgré les culottes courtes, l’événement propose chaque année une programmation très haut de gamme et au moins aussi alléchante que celle de ses grands frères. Relativisons tout de même un tant soit peu: festival hip-hop de bonne facture, mais sans avoir la prétention d’être particulièrement pointu, le Royal Arena comporte son lot de Headline bien MTViesques et dont les véritables amoureux de hip-hop se passeraient sans doute bien. Il faudra donc se faufiler entre quelques écueils bien cheesy pour trouver le bon. Enfin question de goût bien sûr. Néanmoins, l’écrémage fait, à vous le pur son! Visez plutôt le programme. LIVE ACT METHOD MAN ET REDMAN – Dope song and kind people On ne présente plus les deux lascars touche-àtout de New York. Connus par l’anthologique How High par les jeunes ou, par les moins jeunes,
pour être des membres du Wu Tang et du Def Squad, les deux princes du hip-hop version gros pétards et dérision continuent d’être des figures de proue de la frange oldschool et somme toute assez bon enfant du rap US. Loin de la grosse frime chapeaux-en-diamant, jantes-en-croco et autre attributs de l’armada gangsta rap, chez Method Man et Redman, on préfère le hip-hop sauce gros beat traditionnel, THC et – osons le terme – bonne humeur. Ensemble, ils sortent deux albums d’excellente facture: Blackout ! (1999) et Blackout ! 2 (2009). Vu les dix ans qu’il y a entre les deux galettes, il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de neuf pour cet été, mais qu’importe. Ce que les deux Newyorkais ont jusqu’alors proposé, augmenté sans doute de certaines plaques faites en solo et de leur légendaire capital sympathie, suffira amplement à garantir un show incontournable. KID CUDI – écueil Bon, Kid Cudi. Compte tenu de la place faramineuse qu’il prend depuis quelques années dans les médias musicaux, il fallait bien mentionner sa venue au Royal Arena. En plus, il est sans doute un bon exemple de la part de cheesy que comporte un peu tristement la prog du festival. Surfant sur la vague «hip-hop meets électro» qui fait le succès d’artistes à l’intérêt discutable tels que The Black Eyed Peas, le jeune NewYorkais s’est récemment fait connaître avec les méga tubes radio Day’n Nite remixé par the Croocked ou Poursuit of Happiness feat MGMT. Signé chez GOOD music, il sort un album par an depuis 2009; je vous laisse faire le compte. On
y trouve une tripotée de collaborations avec des Kanye West, Jay-Z et autre Lady Gaga. Ouahou. Excusez le manque de motivation mais lorsqu’on voit la facture du reste de la prog, on peine à croire que les raisons de la venue de Kid Cudi au Royal Arena répondent à des critères artistiques. Si on était un magazine économique, peut-être aurait-on pu encenser la stratégie commerciale, mais ce n’est pas le cas. Lorsqu’on vous parlait d’écueils à éviter. PHARCYDE – West coast hip-hop malgré eux Très honnêtement, je le croyais plus ou moins enterré, ce groupe mythique de Los Angeles. Que nenni! Pour notre plus grand bonheur, les Pharcyde sont bien vivants. Fondé au début des années nonante par quatre vieux potes de galère du sud de la cité des anges, ce crew de hip-hop nous a depuis offert quatre albums et quelques tubes légendaires ayant posé les jalons de ce qu’on appelle désormais du hip-hop oldschool. Mis rapidement à l’écart de la bouillonnante scène West coast des années nonante pour avoir préféré à la mouvance gangsta un hip-hop jazzy et pour le coup très newyorkais, c’est contre vents et marées que les Pharcyde semblent avoir réussi à laisser leur trace. En même temps, des tubes tels que Drop ou Passing me by, groovys et plombant à l’extrême, ne pouvaient pas passer inaperçus. Alors à bas les conventions et oui à Pharcyde, malgré les écarts géopolitiques de leur style.
PHAROAEH MONCH Encore un vieux de la vieille invité sur les planches du Royal Arena! Ça tombe bien, dans le hip-hop, on aime aussi les vieux! En 1999, après presque 10 ans de collaboration avec Prince Po dans le collectif Organized Konfusion, Pharoaeh Monch sort son premier album solo et pond un des plus gros tubes du hip-hop US toutes périodes et toutes régions confondues: Simon Says (mais oui, immense beat avec le thème de Godzilla au début). Suit pour l’américain une carrière artistique de très haut de gamme lors de laquelle il sort deux albums et participe à d’innombrables collaborations. Médiatiquement, par contre, le
rappeur est toujours resté discret. Acclamé par la critique, reconnu par ses pairs comme l’un des rappeurs les plus techniques de sa génération, Pharoaeh Monch reste pourtant une figure très underground, peu exposée dans les mass médias et dont le succès commercial est à des kilomètres de ceux d’artistes avec qui il travaille pourtant régulièrement : Xzibit ou Eminem par exemple. Du coup, peut-être ne savez-vous pas à quoi vous attendre, au quel cas vous risquez de vous prendre une sacrée claque!
www.royalarena.ch
Prices 2 days CHF 106.1 Day CHF 68.-
19.08.11 Cee-Roo in “The Flashback”- Redman & Mathod Man- Q-Tip- Wiz Khalifa- The PharcydeRandom Axe- Tommy Vercetti-Qc- Phat Cat & Ckc- Dj Ruck P
20.08.11 Beat Torrent- Xzibit- Kid Cudi- Bun BMarteria- Pharoahe Monch- Hocus Pocus- PMD & Sean Strange- Geiler as du- Evidenzia & ShinsSelladoor- D’iva & Etobasi- Phumaso & Smack
Accommodation Campsite with Festival pass CHF 10.Transportation With Festival Ticket free shuttle from the train station to the Festival.
030
F
Petit Poucet des festivals avec ses 550 places, le Jval Rock Festival prend ses quartiers dans l’une des régions de Suisse les plus prolifiques en matière de champs de blé et d’Open Air: les environs de Nyon. Le but de cette manifestation qui a démarré en 2005: investir les vignobles de Serraux-dessus Begnins pour en faire, l’espace de trois jours, un lieu de fête à la vue imprenable sur la région. Mais même si c’est sympa comme panorama, ne perdez pas de vue la scène, avec sa prog’ principalement axée sur les cadors du rock helvétique! Questions à Valérie Meusy responsable Communication du JVAL SIGNE PARTICULIER DU FESTIVAL Le festival se déroule dans les jardins d’un domaine viticole dominant le lac Léman avec une vue à couper le souffle sur l’arc lémanique et les alpes. Cette garden party géante offre un confort sans pareil aux spectateurs. Outre ce cadre unique, le festival suit véritablement une ligne artistique avec sa programmation pointue faisant la part belle à la scène artistique suisse.
GROUPE QUE RÊVE D’AVOIR MAIS JAMAIS EU PJ Harvey!!! Mais nous avons trouvé son héritière spirituelle, en la personne de Verena von Horsten, artiste zurichoise à la fois sauvage et débordante d’émotion, qui ouvrira la soirée de vendredi. MEILLEUR LIVE Depuis 7 ans, le festival a vu se produire quelques artistes. Difficile de faire un véritable choix, mais se sont les prestations d’Eric Truffaz accompagné de Sly Johnson, Hell’s kitchen, Thomas More Project, KOLO, Polar, Anna Aaron, Evelinn trouble, Pamela Hute qui nous reviennent volontiers à l’esprit. PLUS GROS FLOP Notre plus grand ennemi jusqu’à aujourd’hui: La pluie qui s’est invitée lors des premières éditions. Voilà, je reste à ta disposition si tu as des questions!
EN LIVE Syd Matters (Folk pour câlins) Les Français ont décidement une touche particulière pour la musique tripante, la folk suave qui donne envie de faire des câlins. Syd Matters n’échappe pas à la règle et navigue dans des mélodies aériennes, à mi-chemin entre l’instrumental et le trip hop. Leurs dernières chansons les rapprochent même d’un Sébastien Tellier, avec un brin de nostalgie pour les 70’s. Navel (Rock métaphysique) La Navel est une variété d’orange. C’est également le nom du nombril, en anglais. Alors, doiton y voir une référence métaphysique à l’essence du monde? Probablement. Le rock de film des Bâlois de Navel, qui flirte avec le blues, les basses des Kills, a ceci de fort qu’il transporte dans des territoires infinis. Peut-être l’ouest sauvage des States. Peut-être un paysage de rêve que seuls les shakras peuvent ressentir.
The Deadline Experience (Un loop en air de fond) Un loop en air de fond. Les Deadline Experience utilisent les nouvelles technologies pour magnifier leur rock un peu sale et tripant. Un loop en air de fond. Et parfois qui s’accélère, et donne du Black Rebel Motorcycle Club ou même de la Brit’ Pop un peu psyché. Un loop en air de fond. Un voyage initiatique à travers ce que le rock fait de plus intime. Un loop en air de fond.
Honey for Petzi (Post-rock welsch) Les Honey for Petzi sont les dignes représentants de la prolifique scène rock lausannoise, et peut-être parmi les plus doués de ses représentants. Après une longue traversée post-rock totalement instrumentale, le groupe est revenu en janvier 2011 avec un septième album qui intègre désormais des voix tirant sur la pop, et qui magnifient ce style qui a fait leur nom depuis une quinzaine d’année.
www.jvalfestival.com
Prices Presales 25.- On the Spot 32.3 days 65.25.08.11 The Deadline Experience - Navel - Favez 26.08.11 Verena von Horsten - Honey for Petzi - Syd Matters - DJ Moule
Accommodation No camping Transportation Free Shuttle from Gland and Nyon to the JVAL
27.08.11 Trip In - Wayne Paul - Professor Wouassa - DJ: Tudansesmonchou
Car sharing http://e-covoiturage.ch
032
F Pluridisciplinarité! Entends-je encore scander Sarah Margot, attachée de presse du festival de la Bâtie. Pluridisciplinarité et accessibilité! renchérît-elle avec véhémence. Véhémence légitime lorsqu’on sait que bien malgré lui, l’ainé des événements culturels genevois prend annuellement la forme d’une vitrine de la hype romande. Or qu’il est triste d’abaisser ce festival multiforme au rang de pâle concentré de frasques artistico-élitistes à usage de jeunes frimeurs autoproclamés gardiens du seul bon goût possible. Si la Bâtie se veut effectivement être un assemblage de trois univers artistiques proposés dans leurs déclinaisons les plus contemporaines, elle reste avant tout une occasion pour tous de se frotter à ce que la musique, la danse et le théâtre ont à offrir de nos jours. Aucune frime donc. Juste l’envie de faire découvrir ce qui se fait aujourd’hui à échelle locale et internationale. Nomade, deux semaines durant, le festival s’invite chez qui peut l’accueillir, au gré des lieux qui, à Genève, poussent et meurent à grande vitesse et des infrastructures dont a besoin la programmation pour être accueillie. Au total, seront investis plus de quarante lieux et seront proposés plus de cinquante concerts, spectacles et autres pièces.
Thématique, la Bâtie aime à focaliser chaque édition sur une mouvance et un acteur particuliers. 2011 se met aux couleurs de l’Espagne, se proposant d’être le porte-parole de la création contemporaine ibérique, particulièrement florissante bien que discrète depuis bientôt 10 ans. En revanche, rien de bien méditerranéen pour l’artiste invité cette année: le très multitâche Boris Charmatz. Populaire enfin, le festival de la Bâtie se veut accessible à toutes les bourses, à tous les degrés de curiosité et à tous les âges puisqu’une partie de la prog est même consacrée aux plus jeunes. En espérant avoir fait voler les aprioris en éclats et vous donner l’envie de (re)découvrir un festival qui ne souffle sans doute pas sa trente cinquième bougie pour rien. Boris Charmatz Invité officiel de la Bâtie, Boris Charmatz est un danseur et chorégraphe originaire de Chambéry connu pour être une des figures de proue de ce que les pros du genre nomment la non-danse. Fort d’un CV sans fautes et très fourni, en 2008, il est nommé directeur du musée de la danse de Rennes. 2011 signe une nouvelle consécration pour le Français qui est choisi comme artiste associé
au festival d’Avignon. En Juillet, il y propose sa nouvelle pièce: «Enfant». Petite sœur du légendaire événement provençal, la Bâtie fait également du savoyard l’invité d’honneur de son cru 2011. Outre la représentation – en proportion réduite – d’ «Enfant», Charmatz sera le sujet d’un cercle de conférences. À voir en spectacle d’ouverture du festival, of course. Thindesticks VS Claire Denis En headliner musical 2011, la Bâtie s’offre les Thindersticks, mythique groupe de rock de Nottingham. Mais comme ce serait bien trop facile de juste parachuter une des formations les plus mélancoliques de sa génération, le festival les invite à réaliser en live un péché mignon qu’elle entretient depuis près de quinze ans: la composition des bandes originales des films de Claire Denis. Voilà des années qu’un amour artistique uni les Thinderstciks à la réalisatrice française. Six de ses longs métrages ont été accompagnés de l’atrabilaire musique des Anglais, c’est pour dire! Ce que vous propose la Bâtie, c’est donc un film de Claire Denis projeté derrière le trio qui en assurera la bande son. Le tout dans le très baroque Victoria Hall. Bref, à vos billets les cocos.
Kornél Mundruczo S’il est surtout connu pour être un acteur et un cinéaste prometteur – primé à Cannes en 2005 et 2008, le jeune Hongrois s’avère également être un redoutable metteur en scène. La Bâtie tenant à être une plateforme d’évocations artistiques de la réalité, si violente soit-elle, la nouvelle mise en scène de Mundruzco semblait comme destinée à y être présentée. Hard To Be God se veut être une dénonciation crue du trafic de femme officiant en Europe de l’Est. Montée dans un hangar, l’intrigue a entièrement lieu dans la remorque d’un camion, la même qui pourrait servir des lupanars itinérants qu’on peut trouver sur les routes hongroises. Une sacrée gueulante déconseillée aux âmes sensibles.
Angélica Liddell Elle avait sommé la zizanie à Avignon l’année passée avec son adaptation de Richard III. Revisité en une fable d’une violence suggérée autant que représentée, l’œuvre de Shakespeare y avait fait l’effet d’un C’est arrivé près de chez vous ou autre Baise-Moi lors de leur présentation. Auteure, comédienne et véritable performeuse, l’Espagnole Angélica Liddell joue volontiers de ses propres limites physiques autant que celles des autres pour évoquer la brutalité du quotidien. A la Bâtie, elle présentera deux pièces: le fameux La casa de la fuerza qui, s’il reprend la trame de Richard III, devient sous la plume de l’Espagnole une vaste dénonciation de l’abus de pouvoir, et El año de Ricardo, pièce au combien plus légère, puisqu’il s’agira d’évoquer le féminicide au Mexique… en cinq heures (avec entracte).
Amancio Prada & Paco Ibanes - Andrès Garcia & the Ghost - Anna Aaron - Brice Catherin, Justine Bernachon & Corina Pia- Carl Barât - Cascadeur/ Raphelson - Christian Garcia - Hark! - Imperial Tiger Orchestra & Hamelmal Abaté - Jack is dead & son orchestra iranien- Jerrycan - Juliana Snapper - Lynn Pook & Julien Clauss - Mami Chan - Martin Matalon & l’ensemble Contrechamps - Miles Kane - Tindersticks - Veto - Whomadewho/ The amplifetes...
www.batie.ch
Prices look on the web site for each event Accommodation no Camping
Exemple
034
F Ah Lausanne! Qu’est-ce qu’elle devient sexy cette ville avec ses super salles de concert, ses clubs quasi abordables et sa politique culturelle presque cool! Déjà parée des Luff et autre Impetus, la capitale vaudoise tend d’ailleurs à s’élever parmi les championnes helvétiques du festoche urbain. Insatiable malgré tout, il y a six ans, la ville pondait encore un nouveau venu: l’Electrovanne. Petit aperçu de cet événement et des déclinaisons qu’il prendra pour l’édition 2011. Au risque de d’enfoncer des portes ouvertes, commençons par dire qu’Electrovanne se veut être un festival des cultures électroniques et non pas bêtement une énorme rave. Traduction: le but n’est pas de transformer la ville en une monstre full moon party (bien que le défi soit alléchant), mais plutôt de proposer un accès à ce qu’on appelle musique électronique au sens large. Gros son au programme donc, mais pas seulement. Soucieux de ne pas proposer que de la grosse basse, sensible qui plus est à l’aspect interactif qu’attend un public moderne d’un tel événement, outre du clubbing, Électrosanne proposera donc diverses activités ayant rapport à la musique électronique: initiations à l’utilisation d’interfaces de production, stage de mix, etc.
Toujours dans une optique d’ouverture, Électrosanne 2011 travaille en partenariat avec un lointain cousin genevois: le Mapping festival, lui-même nouveau sanctuaire des cultures électroniques en Suisse. Cette année, le lausannois invitera son parent et voisin à exposer dans une galerie certaines pièces mappées, c’est à dire des objets sur lesquels seront projetées des images. C’est très très sympa, vous verrez. En plus d’offrir un sacré panel d’événements très sexy, Électrosanne entend rester accessible à tous. L’événement sera mi-gratuit, mi-payant, et divisé en un pendant by day et un pendant by night. Ainsi, les branchés rompus à l’exercice du clubbing comme la petite famille en sortie du dimanche pourront profiter de l’événement. By day, vous et votre marmaille pourrez venir gratuitement flâner dans un centre-ville alors tout de soudsystems ornementé et participer aux divers ateliers, puis, by night, les baveurs bordés, vous pourrez jouer les oiseaux de nuits dans un des cinq night clubs dédiés à l’événement. Du Suisse et de l’international s’y partageront les platines. Attendez-vous à voir venir de grosses pointures! Abordable n’a jamais rimé avec bas de gamme. À noter que la pro. est disponible dès le 29 juin.
En bref, Electrosanne, ce sera 4 jours et 3 nuits lors desquels le chef-lieu vaudois vivra au rythme des arts électroniques. De quoi donner envie d’aller y faire un tour. Même aux pires des Genevois campés depuis toujours dans les limites de leur canton et ne jurant que par le Mapping et lÉlectron. Plutôt alléchant tant il est complet, Électrosanne risque en outre de bien vite se remplir. Pour qui veut le vivre by night, ne ratez pas l’ouverture de la billetterie! Questions à Bautista Dahl Rocha - programmateur d’Électrosanne SIGNE PARTICULIER DU FESTIVAL Festival de musiques électroniques qui s’insère au coeur de la ville et permet à chacun de découvrir cette culture. GROUPE QUE RÊVE D’AVOIR MAIS JAMAIS EU Evidemment il y a de gros noms de la musique électroniques qu’il serait bien de faire venir mais comme nous essayons toujours de suivre l’actualité du milieu plutôt que d’essayer chaque année de faire venir les mêmes... typiquement cette année nous aurions beaucoup aimé faire
Nicolas Jaar mais malheureusement il reprend ses études début septembre et il ne sera pas disponible à ces dates... haha MEILLEUR LIVE Des lives... à Electrosanne on a beaucoup plus de djs sets quand même ... dans ce cas je dirai en 2007 Mathias Kaden, en 2008 c’est A-Trak et le live Streed Lord, en 2009 la combinaison entre Zombie Nation et Housmeister et en 2010 Aka Aka et L-Vis 1990 qui ont vraiment enflammer la place de l’Europe. PLUS GROS FLOP Marek Hemmann en 2009, c’était pas vraiment un flop car son set était quand même hallucinant mais on l’a fait mixer beaucoup trop tôt à la
place de l’Europe et il n’y avait qu’une centaine de personne pour apprécier cela et c’était un peu dommage.
www.electrosanne.ch
036
F
Ils deviennent tous grands, les petits festivals nationaux. Le Chant du Gros fête cette année ses vingt automnes. Situé sur une jurassienne et verdoyante colline du Noirmont, le festival jeune adulte culmine à 1000m d’altitude et promet quelques franches parties de claquage de dents et de séjours dans la boue. Mais peu importe, en festivaliers avertis, rôdés durant l’été à la pratique du confort spartiate, vous serez fin prêts pour profiter de trois jours de pop, rock, chanson et autres spécialités locales, comme les succulents pieds de chèvre. Et si vous préférez l’hôtel au camping pour être bien au chaud, tant pis pour vous.
Questions à Gilles Pierre… boss du CHANT DU GROS SIGNE PARTICULIER DU FESTIVAL Un Site improbable - un champ situé à 1,000 mètres d’altitude en septembre. Une ambiance d’une autre planète avec plein de feux sur le terrain. Une réception par staff de bénévoles qui vous accueillent comme à la maison.. au trou du cul du monde. GROUPE QUE RÊVE D’AVOIR MAIS JAMAIS EU Pink Floyd avec «The Wall» et Bruce Springsteen MEILLEUR LIVE Des moments magiques avec The Doe, Un excellent concert avec Keziah Jones, un Cali survolté se jettant dans le public (lors ee son premier show). Deep Purple - le sgens n’y croyaient pas, le concert sold out fut magnifique. Jacques Dutronc superbe… (très sympathique et d’une gentillesse extrême) un rêve de gosse qui se réalisait PLUS GROS FLOP Artisitique - Renaud, un show sans voix qui fut extrêmement décevant. Météo - de la neige la deuxième année, de forts vents qui ont emporté 2 de nos bars... et on n’a jamais retrouvé les tentes. Des pluies battantes qui nous ont obligé à trouver des pirogues afin de ne pas nous enfoncer dans la boue.
Live act AUSTRALIAN PINK FLOYD (Euh… les Pink Floyd australiens) Tout le monde connaît de près ou de loin les majestueux concerts des Pink Floyd, le groupe britannique aux centaines de millions d’albums vendus. Après les bisbilles internes et les séparations du groupe mythique, un groupe d’Australiens culottés a décidé de reprendre intégralement l’esthétique du band pour le tourner en concert. Projections vidéo, ambiances surréalistes, light show géant, tout y est. Assurément un énorme défi technique pour le festival. URIAH HEEP (Rock de grands) Les dinosaures british d’Uriah Heep, virtuoses de la guitare et du chant, n’ont sûrement pas eu le succès qu’ils auraient mérité. Durant plus de 40 ans, ils ont secoué leurs longues chevelures de Hippies à travers le Monde. Leur band a changé moult fois de musiciens, flirtant avec des groupes comme King Krimson et AC/DC, pour balancer un son proche de celui de Yes et de Deep Purple. Du tout bon rock progressif, l’acide en option.
Ceux qui montent LILLY WOOD & THE PRICK (Pop/folk et conte de fées) Comme leur nom l’indique, les Lilly Wood & The Prick sont un jeune groupe français créé en 2006, qui vit depuis leur rencontre un vrai conte de fée, avec des étoiles et des marguerites dans les yeux. Après un succès naissant grâce à Myspace, ils signent chez un label indépendant leur premier album pop/folk et électro. Ils finissent par niquer Ben l’Oncle soul et Camélia Jordana aux Victoires de la musique 2010, et fêtent leur 1er juin 2011 avec un concert à L’Olympia…
STUPEFLIP (Rap de malades) «Stupeflip Stupeflip, c’est l’truc stupéfiant. Beaucoup d’travail comme pour un album d’Astérix», dit la chanson. Ces rappeurs inclassables ont un style qui fout un peu les jetons. Complètement insubordonnés, avec des morceaux comme «À bas la hiérarchie», le «C.R.O.U.» est ouvertement punk et sa mission est de terroriser le Monde. Le vengeur masqué et sa bande de tarés, c’est samedi sur la scène Déménage, of course.
www.chantdugros.ch
08.09.11 Melissmell - Louis Bertignac - Brigitte - Ben l’Oncle Soul - Lilly Wood & The PrickJimmy Cliff 09.09.11 Tweek - Tiken Jah Fakoly - Akhenaton & Faf Larage - Uriah Heep - Shaka Ponk - The Australian Pink Floyd Show - Kiki Crétin 10.09.11 Les Talus - Asa - Piano Club - Dub Incorporation - Stupeflip - Yannick Noah - Fou
Prices One Day CHF 57.- 3 Days CHF 145.Accommodation Free Campsite and don’t forget your sleeping bag Transportation With car or Train
038
F
Alors que certains festoches cherchent à plaire à de jeunes branchouilles rendus alcooliques par deux mois de léthargie estivale, d’autres visent plutôt un public de bonnes âmes. Amen. Pour financer un openair, certains sollicitent des multinationales de boissons énergisantes ou des banques, d’autres vont jouer au juste prix et vendent aux enchères des cuissettes de Roger Federer. Si certains festoches n’ont pour autre but que celui de continuer à exister d’année en année, d’autres se veulent être l’occasion de récolter des fonds pour des organisations humanitaires. Alors: les taureaux rouges à l’aide de gosses défavorisés et le slip de Roger pour rentrer dans ses frais? Le jeune saoulard philanthrope et l’humaniste sous la table? Depuis cinq ans un événement un peu farfelu tente de produire l’exact contraire.
À Gustavmag, stylés que nous sommes, on avait pris l’habitude de vous causer d’événements très hypisants, d’événements qui font figure de place to be au point qu’en société, de relever qu’on y a participé provoque l’ascension hiérarchique. Bernadette: «Ouais, j’étais au Sonar. Aphex Twin? Énorme, comme d’hab…» Gonzague: «Ouahoww» (Bernadette gagne un niveau). Or, une fois n’est pas coutume, on a décidé de vous causer d’un festoche moins glamour, mais un peu humaniste et sacrément DIY: l’openair Bottmingen. Situé à quelques kilomètres de Bâle, cet événement compris sur un week-end de la fin septembre a pour but de récolter des fonds pour des organisations humanitaires dédiées à la protection des marmots et des animaux (lâchez-vous, on vous tend une perche). Cette année, le OAB se mobilise pour les problèmes cardiaux chez les mioches et pour… la maltraitance des chiens à Majorque. Corrélation? Euh, passons…
Alors comment au juste une équipe de cinq excentriques prétend parvenir à non seulement organiser un festoche, mais en plus, à le rendre suffisamment rentable pour qu’il ait une fin philanthropique? Premièrement, il y a l’histoire du slip et de la roue de la fortune. Bon, si afin de donner le tour au festival, la vente d’un short du meilleur tennisman de l’histoire du sport est un peu anecdotique, le coup de la roue de la fortune, à laquelle nos cinq farfelus se sont invités, a elle été significative, puisqu’elle a permis à l’équipe de financer l’événement et en plus de faire un premier don aux organisations vedettes de l’année 2011. Ensuite, un système de parrainage en ligne existe. Dès à présent, vous pouvez devenir cybermécène du OAB. Mais le mieux reste de venir faire un tour à Bottmingen, de profiter de la tranquillité de la campagne bâloise, de l’authenticité du
petit village de Bottmingen et de la qualité – du moins espérons-le – de sa prog très locale. Il y a un groupe de reprise de ZZ Top qui s’appelle Fuzzbox, ça peut que être cool! Bon. Certes, vous ne croiserez pas de monstre tête d’affiche à Bottmingen. Pire encore, les moins humanistes de vos potes riront de vous entendre dire avoir passé un week-end à Perpèteles-moules pour écouter des groupes locaux et pour sauver des clébards sur une île. Mais qu’importe puisque pour une fois, vous serez allés à un open air dans un but autre que celui de satisfaire votre petite personne. Alors, fatigués de picoler devant des headlines au nom de votre propre
alcoolisme? Soucieux de ne plus jamais ressentir cette culpabilité et ce mal de foi qui caractérise votre fin d’été? Passez prendre un verre de sirop bio à Bottmingen! En septembre, c’est à dire à l’heure des comptes, un peu de bonne conscience ne peut pas faire de mal; avouez-le!
www.openairbottmingen.ch
040
F
Qu’est-ce que j’ai ri en lisant le descriptif de ce festival. On ne peut pas tomber à une meilleure période pour en parler. Un festival de musique en Islande sponsorisé par… je vous le donne dans le mille: la compagnie d’aviation nationale! À l’heure où toute la clique mainstream-music est en tournée estivale, on pourrait presque croire que les turpitudes tectoniques islandaises qui brouillent les radars sont un coup monté; qu’elles sont un stratagème mis sur pied par une équipe d’insulaires mélomanes psychotiques pour rendre le trafic aéro-musical dépendant de l’Islande. On les voit bien crier un vieux «Við erum að gefa upp!» et envoyer un petit coup de nébulogène dans le cratère histoire de bien montrer que l’Islande aussi à son festival, ses artistes et un intérêt certain pour ce qui swinge. Le Icelandic Airwaves, donc. Festival de découvertes internationales rock-pop. Découverte car l’événement ne se destine pas aux headlines mondiales en migration, mais bien à de nouveaux venus. Les petits djeuns qui peut-être un jour auront leur nom en aussi gros que vos
popstars préférées sur l’affiche du Paléo. Une fois sur les planches d’une des scènes du festoche, il s’agit donc de montrer de quoi on est capable parce qu’au même titre que le Great Escape Festival, le Icelandic Airwaves est un lieu prisé par programmateurs et autre music-businessmen en tout genre. Autrement dit, si tu fais tout péter à Reykjavík, tu as de fortes chances de pouvoir aller conquérir le monde. La preuve en est l’inspiration dont a joué le volcanique événement jusqu’ici, ayant jusqu’alors repéré la verve de perles telles que Crystal Castel, Klaxons, Sigùr Ross ou encore Fatboy Slim. International car contrairement à des festival du type Spot, conçus chez, par et pour les Scandinaves, l’Iceland Airwaves, lui, ouvre son caldera à tout le monde. Du reste rien n’est plus simple que de s’y inscrire: une petite fiche à mailer via le site, et hop, vous voilà en compète pour joncher une des scènes réparties dans Reykjavík. Certes, un petit accent est mis sur les artistes locaux, néanmoins, l’ascendance Viking n’est pas exigée pour obtenir un sésame. Bon, si tu viens de monter un groupe de Schellenschütteln, cet été, malheureusement, pas de geyser pour toi. Le IA préconise des mouvances musicales disons actuelles. Désolé donc, tu risques fort de devoir te contenter de la tente des pompiers volontaires à la kermesse de ton mayen.
Enfin, notez que pour sa 12ème édition, le Icelandic Airwaves attend un magma de plus de cinquante groupes sur 5 jours, parmi lesquels certains noms déjà ouïs dans certaines tavernes de bonne facture: les black-popeux de Deathcrush, les électrorockeux de Suuns, ou encore nos jeunes méchus britanniques préférés de Vaccines. Bref, rockers intimistes, folkers curieux, agoraphobes popeux et autistes électroniques, le Icelandic Airwaves est fait pour vous! Espérons juste que l’ami cracheur de feu nous laissera nous y rendre autrement qu’à la nage.
www.icelandairwaves.is
ICELANDIC 042
F
La Suisse n’est pas en reste en matière de manifestations électro. C’est par cette affirmation bien chauvine que j’avais envie de commencer cet article, même si on n’y parlera pas de la Suisse du tout. Vous allez comprendre. Electron, Électrosanne, Mapping, Love Parade et j’en passe: ce n’est pas comme si on ne savait pas comment faire. Reste que de l’autre côté de la frontière, ils ne sont pas mal non plus. Qui n’a jamais entendu parler du Sonar, du I Love Techno et autre Outlook. Décidément, même les plus ethnocentristes seront forcés de constater que c’est l’Europe toute entière qui semble s’être mise à l’heure de l’électro – ce qui est plutôt cool, me direzvous. Alors si la Boum Boum République avait une capitale, laquelle serait-ce? Londres, trop underground? Paris, trop hype? Berlin, trop berlinois? Et pourquoi pas Amsterdam? Lorsque vous verrez ce qui s’y trame chaque année depuis quinze ans, ce choix ne vous paraîtra plus si absurde. Amsterdam Dance Event. Sous cette appellation qui sonne un peu comme un rendez-vous de guinguette contemporaine se cache en fait le plus grand événement électro au monde. On va l’appeler événement car depuis quelques temps, un festoche qui se respecte ne saurait être qu’une suite de concerts avec des inconnus locaux au début et les mêmes têtes d’affiche internationales à la fin. Non, ça c’est so 2000. Maintenant, il faut que ça devienne une plateforme de communication, un laboratoire de recherche, une communion entre l’artiste et son public. Bref, ça doit répondre à tout une armada de nouveaux concepts qui, plus
que de créer un nouvel idiome à usage des responsables de comm’ (du moins on l’espère), tâche d’évoquer le caractère interactif du festival sauce 2011. Maître mondial des événements électro, l’ADE ne déroge pas à cette nouvelle règle et propose, en plus d’une foire au gros set électro qui tue, divers ateliers et conférences à propos du genre auquel il se dédie. Seizième édition de l’ADE qui a eu le temps de passer d’une manifestation strictement Dance music (ben ouais, 2011 – 16 = 1995) à un événement où tout ce qui s’apparente de près ou de loin à de l’électro est convié. En tout, on compte plus de 700 artistes – pointures internationales comme jeune talents – qui se partageront la vedette des nuits amstellodamoises 4 jours durant dans pas moins de 44 clubs! Oui, vous lisez bien: 700 et 44. Ca en fait du monde. Et ça en fait des clubs… Autant dire que niveau boum boum, il y aura largement de quoi faire. Pas de noms déjà disponibles pour cette année malheureusement. Le premier teaser est rendu public le premier juillet et comme dit le proverbe: difficile de soudoyer un hollandais, même une tulipe à la main. Seizième édition du ADE qui en outre, avec le temps, est devenu une véritable plaque tournante de la musique électro au sens non seulement artistique mais également économique du terme. Ainsi votre gueule de bois, plutôt que de la subir dans le caniveau, vous pourrez la passer dans un des centres de conférences squattés par l’événement et dans lesquels près de 1500 intervenants
(artistes, producteurs, labels, etc.) tailleront une bavette à propos de divers sujets touchant à l’électro. L’influence de ce qui s’y trame est telle au niveau mondial qu’en extrapolant à peine, on pourrait dire que l’ADE 2011 est l’indicateur de ce que sera l’électro en 2012. On pourrait encore vous parler des ateliers où vous pourrez apprendre à faire de la jungle avec des londoniens ou vous faire une mèche avec des djs parisiens (allez, on rigole). On pourrait vanter l’ambiance fantastique développée dans les rues d’une des villes les plus chouettes d’Europe tout au long de l’événement. On pourrait sans doute trouver encore plein d’autres raisons de vous faire aimer l’ADE et de vous donner envie d’y aller, ne serait-ce que pour pouvoir dire à vos potes que comme 112’000 autres chanceux, vous y étiez. Alors, l’ADE est une excellente raison de dresser Amsterdam comme capitale électro européenne, n’est-ce pas?
www.amsterdam-dance-event.nl