GUSTAVMAG No 19 / FR by GUSTAV Magazine

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URBAN INFLUENCE MAG

Mick Fanning

ScaN me wIth yoUr mobIle

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IMPRESSUM PUBLISHER & EDITORIAL OFFICE GUSTAVmag Chemin du Couchant 4 1022 Chavanne-près-Renens – CH +41 21 652 20 11 www.gustavmag.ch FOUNDER / EDITOR CHIEF Anne-Laure Monnard info@gustavmag.ch ASSISTANT EDITOR Haya Kleiner office@gustavmag.ch ART DIRECTOR Fabienne Crot art_designer@gustavmag.ch CONTRIBUTING GRAPHIC DESIGNERS Diane Warpelin _ Onekon7_ Joël Koenig CONTRIBUTING WRITERS Anouk Schumacher _ Tatiana Tissot_ Joël Espi_ Ron Lahyani_ Eline Müller_ Laurent Clavel_ Christian Hamm CONTRIBUTING PHOTOGRAPHERS Rob Dolecki _ Erwin Polanc rutgerpauw.com _ Mariel Clayton Christophe Margot _ Noah Abrams Jimmangan.com GERMAN TRANSLATION Claudia Baur Laura Hubler ADVERTISING Gustavmag advertising@gustavmag.ch +41 21 652 20 11 RESPONSIBLE FESTIVALS François Moreillon francois@gustavmag.ch PRINTING Swissprinters Lausanne SA, Renens www.swissprinters.ch PUBLICATION Spring _ Summer _ Autumn _ Winter SUBSCRIPTION 1 year CHF 30. - (4 issues) other countries : 30 Euros www.gustavmag.ch/abo COVER / OneKon7

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Electron

Inferno

Caprices

Festival Guide

Zik - Bonaparte

Zik - Lemmy

Les Zigotos

Freeride atitude - Moped Army

Freeride atitude - Mini Drome Fixied

Freeride atitude - Skateistan

Freeride atitude - Ripcurl Mirage

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Staiiile - Jeremy Scott

Art - Tape

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Entract

PlumART

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CanulART

Do it yourself

Respect it Respect yourself

Design

Sneakers

Caddie

Fresh Meal

Edito

Gustav19 Art - Lui Bolin

Art - Kronk

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Socioculte - Harley Rdv

Socioculte - Custom Crew

Welcome to

Paléo

Roskilde

Eurockééennes

Openair St-Gall

Week-end au bord de l’eau

Trucker Country

Sonisphère

Greenfield

Caribana

FestiNeuch

Bad Bonn

Mapping

Impetus

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Oui, je m’abonne avec un plaisir non dissimulé à ce sympathique magazine pour 1 an (4 parutions / CHF. 30.-/ Euros 25.-) Oui, je m’abonne avec un plaisir non dissimulé à ce sympathique magazine pour 2 ans (8 parutions / CHF. 55.-/ Euros 48.-) J’adore vous lire, mais je participe uniquement au concours parce que la veste elle est trop belle! ADRESSE D’ENVOI Nom Prenom Adresse NPA / localité Email Date de naissance Signature

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ABO

Pour ce printemps, on vous a concocté un GUSTAV toujours aussi fringuant, mais on y a rajouté un rien d’interactivité, parce que si la technologie bouge, pourquoi ne pas jouer avec, que diable. Le QR code* a été inventé pour ça. C’est un outil génial qui permet, entre autres, de transformer un magazine papier en un dérivé du blog. Genre on vous raconte en version écrite une petite blagounette en y mettant les formes et tout mais vous l’imagineriez bien en live… QRcooooooode et c’est là, en version vidéo sur votre mobile. Magique non? Les dernières infos sur un des festivaux du guide en fin du magazine? QRcooooooode. Terrible. On adore ce jeu. Et comme ici en Helvétie ces Messieurs de la téléphonie sont tous des compétiteurs reconnus du NEINSAGEN, un sport qui consiste à dire NEIN

– non en allemand- au plus grand nombre de propositions à but pas assez lucratif, ce qui veut dire qu’ils ont dit NEIN à la configuration de l’application de téléchargement d’office sur nos mobiles… On vous invite à aller le faire sur notre site. *un petit carré qui ressemble à des jeux pour l’été et qui, photographié par un téléphone portable, renvoie directement à une adresse URL, puis de là à tous les contenus multimédias imaginables. C’est une invention japonaise qui conquiert le monde, mais s’enlise en Suisse. Il suffit juste d’avoir un lecteur de QR code dans son mobile, comme le Bluetooth par exemple. Bon nombre de pays configurent l’application de téléchargement d’office sur les téléphones portables mais pas chez nous.

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EDIT

GUSTAV = A LA MODE DE LA TECHNOLOGIE, SI SI!

FRESHMEAL FRESHMEAL

Text: Crew Layout: Fabienne Crot

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03. ZOOM 8X PAR EYE SCOPE POUR IPHONE Un zoom optique 8 X pour iPhone pour la très modique somme de 60 francs suissses ? Nooooon. De l’accessoire de la pomme pour par cher, pas vrai. Et bien si. Et c’est achetable avec le Eye Scope.  Le Eye Scope permet ainsi de transformer le iPhone 3G ou 3GS en un véritable appareil photo. Proposé sous la forme d’un boîtier dans lequel vient s’insérer l’iPhone, un zoom est intégré. Le kit Eye Scope comporte également un trépied évitant tout mouvement. gizmag.com/eye-scope-zoom-lens-for02. JOHN’S PHONE Alors que toutes les marques de smartphones iphones/17430/ se tirent la bourre à coup de performances tech., le John’s Phone, lui, travaille fort sur l’épurage. Toujours plus de minimal. Ce téléphone 04. ROBOT VACUUM minimaliste dépourvu d’écran mais doté d’un Vacuum on connaît déjà et on est très copain avec design graphique juste ce qu’il faut ne coûte que : c’est l’aspirateur qui fait le ménage tout seul. 80 francs suisses et il ne sert… qu’à téléphoner. Et bien à partir de ce moment là précisément on Farce ? Non stratagème marketing fort efficace est carrément très en amour avec Vacuum, qui pour les alterphoneux. Privé d’écran, le John’s vient de nous sortir des petits robots mangeurs Phone ne propose donc qu’un clavier numérique de vilaines miettes. Et pour ceux qui n’ont rien et va même encore plus loin en proposant, caché à se dire à table ça décore, ça travaille et ça dans sa tranche, un carnet et un stylo permettant anime. Tout ça pour pas cher du tout. Mieux serait indécent. de noter nos numéros de téléphone à l’ancienne. johnsphones.com/upload/.../2010-manuel-fr- usefulthings.com/shop/office/ .php john-s-phone.pdf 01. SAGEMCOM SIXTY Si ce téléphone rend un hommage appuyé au bon vieux téléphone à cadran, quelques détails trahissent son modernisme comme l’apparition d’un écran LCD rétro-éclairé de couleur bleue dot matrix, un combiné sans fil DECT (mais esthétiquement fidèle à l’original), un répondeur intégré et surtout un profil allégé. Uniquement disponible dans cette couleur orange glossy. Vintage oblige.

05. LA BOOMBOX TDK On se souvient de la marque TDK, la fameuse fabrique des cassettes dans les années 80 ? Elle n’a pas mouru et se positionne dans la mode du néoretro avec ce blaster d’inspiration très 1983ien. Réinterprétation moderne du vieux blaster à cassettes et à piles, cette boombox peut sonoriser tous nos lecteurs mp3, iPods, iPhones, mais aussi micros ou guitares électriques. Fonctionnant à piles ou sur prise, il est aussi équipé de prises USB. Il existe en deux versions : le modèle à deux haut-parleurs de 6 pouces de diamètre, livré avec sa lanière en cuir, ou le modèle à 3 haut-parleurs, comprenant les deux mêmes que le petit modèle plus un subwoofer central pour faire bouger les culs dans la téci. Envoie le son, bro. news.cnet.com/8301-17938_105-20024513-1. html

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Rauchen fügt Ihnen und den Menschen in Ihrer Umgebung erheblichen Schaden zu. Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage. Il fumo danneggia gravemente te e chi ti sta intorno.

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CADDIE 01.CAST OF VICE La marque s’est inspirée des cornets en plastique distribués par les marchands de souvenirs de New York pour lancer une ligne de sacs pour dame: une version luxe en cuir noir, magnifique pied de nez aux it-bags des fashion designers. Leur coût: entre € 210 et € 250. Be a plastic. 02.MIKE GIANT X TOYPUNKS FIGURE BY RECKLESS TOYS La légende de tattoo/graffiti/art a designé ce toy. Production par Reckless Toys. recklesstoys. com 03.RON ENGLISH POUR ANDY WARHOL Eh oui. Ce buste est un hommage rendu à Andy Warhol par Ron English, buste qui porte le doux nom de Figment. Edition limitée de 100 pces. 04.HUF X SKATE MENTAL CLOCK Génial. Et tellement injuste. 05. KLING, DU PRINTEMPS ET DU VINTAGE Ça respire la légèreté, le printemps et la simplicité… un vrai bonheur. kling.es 06.FRENCH MANUCURE ROCKS On approuve. Ni brillant gothique, ni mat ado. Manucure rocks quoi! 07.UMBRELLA WITH GOGGLES Pas con du tout. Imaginé par 25togo Design. 25togo.com/store/Product.aspx?pc_ kind=Brands&pc_id=0000100001&prod_id=0001469 08.CAILLES DE LUXE Mélange d’esprit vintage, d’humour et d’excentricité britannique, la jeune

Layout: Fabienne Crot

boutique parisienne Cailles de luxe, ouverte l’année dernière dans le 11ème arrondissement de Paris, est le résultat d’une créativité débordante du duo de choc : Marion et Morganne. Entourées d’une joyeuse troupe d’amis artistes, graphistes, illustrateurs, musiciens, stylistes et photographes, les cailles investissent allégrement leur espace de leurs curiosités mode en petites séries et de fabrication artisanale. Cailles de Luxe, 15 rue Keller - Paris 11 09.STEREOBAG DE FIDELITY Le concept du stéréobag est aussi simple qu’irrésistible: un dessin de boombox sur une besace équipée de haut-parleurs et d’un ampli. 10.LILI CERISE Dans son atelier, la pétillante Céline Ledoyen revisite les classiques de la maroquinerie en les teintant de motifs rockabilly. On est très très fan de Lili Cerise. lili-cerise. fr 11.M.A.C & WONDER WOMAN Super héroine dans l’âme, M.A.C. sauve votre look et votre teint (à défaut de sauver le monde). 12. NIVEA CALCIUM POWER & POWER GLOSS Nivea ose les couleurs avec sa nouvelle gamme et fait carton : c’est très juste, très frais. 13.COSTUME PAMELA Marre de devoir se scotcher le zizi chaque fois qu’on veut se déguiser en Pamela, parce que ces nom de Dieu

d’attribut génitaux n’arrêtent pas de se faire la malle du une pièce rouge? Ce costume est LA solution. prankplace.com/costumes.htm 14.ADIDAS ORIGINALS SL72 Alors que les Jeux Olympiques de Londres approche à grand pas, adidas nous propose un peu d’esprit olympique avec de nouvelles éditions de la LA Trainer II. Inspirée par les Jeux de Munich en 1972, cette sneaker à la silhouette très vintage est en suede-n-mesh et disponible en 4 coloris très flashy. 15.SAVONNETTE DENTIER Pour décorer. 16.COARSE OOP LOSER TOY SET coarsehkg.com 17.GRACE EBIKE Excellent EBike du fabricant allemand, un étonnant vélo électrique pouvant dépasser les 45 km/h qui a la particularité d’être équipé de nombreuses fonctionnalités dignes d’une petite moto, directement intégrées au cadre ou à la potence. On aime le fait que la batterie soit intégrée dans le cadre. Proposé à partir de 5 877 euros. 18.IRON FIST Elle a bien évolué, cette marque sur-californienne. Tellement bien que dans toute cette morosité présentée à Bread and Butter de Berlin, c’était récréatif, bon pour le moral. A suivre. ironfistcloting.com

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01.BILLABONG X BOB MARLEY Billabong lance la collection « Billabong x Bob Marley » imaginée en collaboration avec Marley & Co, la marque de la famille du chanteur. Respectueuse de l’environnement, cette nouvelle ligne de prêt-à-porter sportive – composée de shorts, de tee-shirts, de débardeurs et d’accessoires – est conçue à base de coton bio et de matières premières – tel que le polyester – recyclées. billabong.ch 02.AIR JORDAN 7 GS Jordan Brand réserve parfois des coloris pastels bien venus pour les petites tailles. Cette Air Jordan 7 est en la parfaite illustration avec un coloris très 90′s qui rappellera à certains le code couleur des Charlotte Hornets. 03.SKULL RING C’est de la joaillerie japonaise ça? Ils arrivent toujours à nous bluffer.holloow.jp 04.JEWEL HERITAGE La marque de bijoux créée par les deux soeurs Zorra et Amina Khan sort un nouveau modèle serti de têtes de morts et d’une pierre précieuse pour pas cher du tout. Le caillou, le caillou, le caillou! 05. INCOGNITO BY YAZBUKEY Petit aparthé sur cette marque turque créée par les deux sœurs Emel et Yaz. La collection se nomme Incognito. On l’aura compris. 06.MOXI IVY ROLLER SKATES Imprimé léopard rose ou marron. Très mode. Très indiscret mais c’est pas le but. 07.BIJOUX BARBIE Margaux Lange est une créatrice new-yorkaise qui recycle les poupées Barbie pour créer des bijoux atypiques. Mais drôles. 08.RICK ROSS EN TOC? Le label parisien Nous Sommes revient avec un nouveau personnage. Après Karl Lagerfeld, Lady Gaga, Michael Jackson, Terry Richardson, Grace Jones et Spike Lee, voici le rappeur américain Rick Ross ! noussommes.fr 09.BACON DENTIFRICE Ça ne peut être que ricain. Efficace ? Est ce que c’est le but ? 10.BOUTONS DE MANCHETTE LEGO Le site cufflinks détourne des objets et jouets en boutons de manchette, le résultat est sous votre entière responsabilité. Nous on assume totalement star wars. C’est trash chic. Très mode le trash chic. etsy. com/shop/Cufflinks 11.EYE STUDIO DUO BY MAYBELLINE Avec l’introduction de Color Explosion, le nouveau duo d’ombres à paupières basé sur la technologie WET, Maybelline New York présente une combinaison de couleurs intenses, lumineuses, et offrant un jeu de lumières plutôt bluffant. 12.VITAMIN Pour décorer. Et décapsuler accessoirement. 13.GSHOCK X KRINK La célèbre marque de peinture et feutre pour Graffeur KRINK vient d’annoncer un partenariat avec G-Shock pour une série limitée « KRINK NEW YORK CITY ». Basée sur une DW-6900KR-8JR, cette édition revêt la toute dernière tendance en matière de couleurs: l’effet miroir pour le cadran, l’effet métallisé pour le bracelet. 14.SAVONNETTE TURLUTE En y réfléchissant, une douche est un lieu qui se prête à la luxure. Dans le dernier no nous avons présentés les nénés ventouse qui distribue du gel de douche, là c’est une savonnette qui lave et fait du bien au zizi… On va essayer de vous trouver le gode savon anti-germe avec ventouse pour la prochaine édition. 15.AGI & SAM Des brouettes de couleurs, des imprimés déjantés et de la bonne humeur dans des vêtements, ça ne peut pas faire de mal. 16.STOCKEZ SES DONNÉES AVEC DOIGTÉ Une solution au problème qui rejoint stylo, chaussettes, et briquet: leur disparition. Petit coup d‘index donc, un peu glauque certes, qui devrait écarter définitivement les âmes sensibles de vos données personnelles. Il s’agit donc bien d’une clef USB qui reprend la forme d’un index coupé et sanguinolent. D’une capacité de 1GB, ces doigts fraîchement coupés proposent même des empreintes digitales… et ça, je dirais, c’est carrément beaucoup plus intéressant que la fonction première. etsy.com 17.HOUSSE DE IPHONE Pour décorer. Son job se résume a housse et c’est tout. 18.QUIKILVER Pourquoi avoir sélectionné ce surf trunk pour Quiksilver ? Parce que la coupe est parfaite, on aime ce retour au plus court. Et parce que le design et le choix des couleurs est en parfaite adéquation avec la coupe. Très réussi. quiksilver.com 19.SWATCH Du grrrrrrr, du sauvage et de la couleur fluo. Terrible. On arrive a ne plus trop quoi savoir choisir chez Swatch. Trop de choix. Et le danger, vu qu’elles sont abordable, c’est qu’on les choisisse toutes.

JAMAICAN SPIRIT.

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01.SCOTT JEAN MECHANICAL En dénim. Très bonne coupe, avec renforts strecth entre autre à l’entre jambe. Bien vu. scott-sports.com 02.BROOKS Brooks, également très connu dans la sacoche pour cycliste, vient de sortir ce sac nommé Islington, créé avec de la toile asphalte et du cuir noir. 03.BROOKS SELLE TEAM PRO VANS Cette édition limitée de la selle Brooks Team Pro est le très beau résultat d’une étroite collaboration avec Vans, la célèbre marque californienne de chaussures de skateboard. Brooks et Vans proposent 500 exemplaires numérotés de la selle Team Pro. 04.DVS LANCE LA COLORWAY FREESTYLE SIGNATURE DVS est fier de présenter la première signature colorway shoe conçue spécifiquement pour le fixie freestyle. Produit en collaboration avec le pionniers du fixie freestyke, Keo Curry, le KeoRock Milan CT-C Mid est construit avec des fonctions supplémentaires

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et des renforcements répondant aux besoins des coureurs urbains. 05.UNIK BIKES X BROTHER CYCLES X FIXERATI X LEVI’S FIXIE BIKE Levi’s Belgique vient de s’associer à trois grands noms du cycle afin de créer un fixie à son image. Les Belges de chez UNIK Bikes, les maitres de la restauration de vélos vintage, ont fait le choix de partir d’un cadre en acier de chez Brother Cycles qu’ils ont poncé intégralement, puis peint en indigo avec un rendu “tramé” qui rappelle le fameux denim. 06.MKS CASQUETTE FIXIE Casquette type Fixie de la marque MKS. Coloris Jaune et visière courte, cette casquette vélo est à porter avec ou sans casque. 07.YAKKAY Les casques Yakkay ont un concept simple, c’est d’adapter le couvre-chef de votre choix sur la coque de protection. C’est se protéger avec style, non !? yakkay.com/ 08.FYXATION Du pneu coloré pour urban riders. indiansummer.ch 09.CHARGE

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PLUG FREESTYLER Rahmen/cadre: Tange CroMo, 700c Single Speed or/and Fixed Gabel/fourche: Charge Freestyler Fork Bremsen/freins: Tektro R316/Tektro Shorty Steuersatz/jeu de direction: TH Industries Vorbau/ potence: Charge Urban Stem Lenker/cintre: Charge Spit Bar Griffe/poignées: Eclat Team Grip Kurbel/pédalier: Sugino Messenger RD2, 42T Kassette/cassette: FlipFlop - Dicta 16T and 16 Fixed Gear Pedalen/pédales: Eclat Surge PC Felgen/jantes: Charge Deepo Section Reifen/ pneus: Kenda Amber Wall 700x32C Vorderradnabe/ moyeu avant: Charge Fixed Hub Hinterradnabe/moyeu arrière: Charge Fixed Hub Sattel/selle: Charge Bucket, CroMo indiansummer.ch 10.PORTE PACK Un portepack c’est six fois moins sportif mais six fois mieux quand même qu’une gourde.

SNEAKERS SELECTION POMP IT UP

Layout: Fabienne Crot

Toto Morand, c’est du lourd. Sa petite entreprise se porte bien: 15 shops répartis entre la Suisse romande et la Suisse Allemande sous l’appellation Pomp It Up. La sneakers, il est tombé dedans depuis tout petit et les tendances, aussi diverses qu’éphémères, il les a toujours vues venir et repartir avant tout le monde. Sa position face à la sneakers –addict-mania-tendance-aubaine-pour-fairedu-pognon : le dernier shop qu’il a ouvert à Lausanne, très pro et très accessible. Surtout de par l’accueil: tu vas oser acheter des sneakers et même te donner le droit de poser des questions sur ton achat potentiel sans avoir l’impression de passer pour un looser. Sa sélection, Toto ne la fait pas au pedigree mais au feeling. Le conceptuelélitiste, il s’assoit dessus.

SNEAKERS

POMP IT UP rue Côtes-de-Montbenon 6 1003 Lausanne www.pompitup.com

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SNEAKERS

PUMA CORSICA LEDER BRAUN C’est un modèle pour femme en cuir effilé et très facile à porter. Belle qualité. Une identité qui dégage bien l’identité de Puma. ADIDAS RESPLIT MID BLUE Adidas marche fort en ce moment. J’aime ce modèle. Il a un petit air de pompe pour catcheurs. Très belle coupe / intérieur cuir. La diffusion de ce modèle est limitée. SUPRA VAIDER RED Supra est depuis deux saison dans mes shops et marche fort. C’est un plaisir de travailler avec une marque fresh qui joue la carte des magasins sélectifs. Montée sur une semelle vulcanisée, avec un renfort au niveau du talon avec de polyurethane à mémoire de forme, une semelle intermédiaire Suprafoam qui absorbe les chocs, et un renfort au niveau de la cheville notamment. VANS VULCANIZED CA PERF SUEDE NAVY Un classique de Vans revisité avec suède perforé, lacets cuirs, etc. Beau modèle épuré, beaucoup copié mais jamais égalé. La diffusion de ce modèle est limitée. CLAE ELLINGTON CONCRETE CANVAS Skate chic. Très belles finitions. Doublée cuir. Ce modèle est particulièrement réussi. Cette petite marque travaille bien et la distribution est également sélective. NIKE AIR ROYAL MID / WHITE J’aime ce modèle qui change des traditionnels de Nike. Esthétique, mode et sélectif.

RS1 – Faas500

Artwork : OneKon7

CE QUE C’ÉTAIT – CE QUE C’EST DEVENU 1985. PUMA lance la running shoe RS1. Légère, technique, racée, typée, elle a tout pour devenir une icône. 2011. PUMA reprend ce modèle icônique un rien rétro et en fait émerger une version au goût du jour, la Fass500. Comme pour la Fiat 500, ils ont su garder le côté authentiquement rétro, mais y ont rajouté toutes les options.

Les fonctions ? C’est là que ça nous parle : exit la performance, prouver, se surpasser, souffrir. Ce petit bijoux a été pensé et créé juste pour notre plaisir : courir, ou pas, faire des chorégraphie dans la rue parce qu’on en a envie, piquer un sprint pour en mettre une sévère au joggeur qui se la pète avec son total look d’athlète… Voici en gros le pourquoi de la Faas500. Se faire plaisir. Que dire de plus ? Merci

Les options ? Légèreté, légèreté et légèreté. Il faut la porter pour le croire. Rapidité (faas veut dire vite en jamaïcain), confort et couleurs juste ce qu’il faut insouciantes sont les autres principales options de ce modèle.

Text: Crew Layout: Fabienne Crot

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03. OCTOPUS CHAIR Chaise pour le moins surprenante réalisée par l’espagnol Maximo Riera qui mélange le principe du fauteuil avec la forme d’une créature animale 01. BAD DOG _ LE POUF À L’ALLURE CANINE Bad Dog est un pouf signé Alex Kozynets, un telle que la pieuvre noire. Baptisée Octopus Chair, designer ukrénien. D’un style totalement décalé, elle a été produite en 20 exemplaires seulement. ce pouf en forme de chien a la tête ouverte telle maximoriera.com une parabole. Pourquoi ? Pour y jeter des balles. 04. AQUARIUM BIORB C’est permis d’y jeter d’autres jouets. Au-delà de son design très réussi, cet aquarium behance.net/kozynets biOrb life portrait est également un produit technique abouti puisqu’il intègre notamment un 02. BABY GEEK Les bonnes manières, ça s’attaque dès le plus système d’éclairage à LED sophistiqué qui permet jeune âge. Vous voulez faire de votre progéniture de reproduire le cycle lumineux naturel d’une une geek victime ? Il vous faut ce siège rehausseur journée sur terre (lumière du jour, puis coucher pour l’acquisition duquel ces messieurs de chez du soleil et éclairage bleuté imitant le rayonnement lunaire). Vos poissons vont adorer. Star Trek seraient prêts à vendre leur corps. biorbaquariumshop.co.uk/biOrb_Life bloombaby.com

05. SEX-DESIGN-TOYS BY LELO Des sextoys pratiquement considérés comme des œuvres d’art, c’est le fantasme du fabriquant suédois Lelo qui vient de lever le voile sur sa dernière collection d’objets du plaisir Insignia. kisskiss.ch/LELO 06. HERETIC Créé par le studio de design américain Autum, Heretic est un luxueux canapé qui reprend les formes et l’identité d’un cercueil. Fabriqué à la main, Heretic est composé d’un véritable cuir noir italien et de bois d’arbre. Eh oui. Du luxe et du morbide pour la modique somme de 4500$. En série très limitée. autumshere.com/heretic

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Ethnies

Text : Tatiana Tissot Layout : Fabienne Crot

RESPECT IT_RESPECT YOURSELF

BUY A SHOE, PLANT A TREE LE CÔTÉ ÉCOLO D’ETNIES

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Pour reboiser le Costa Rica, y’a une nouvelle recette: acheter des pompes Etnies. Pour chaque paire du modèle Jameson 2 Eco vendue, un arbre sera planté à la grande joie des Malekus, une tribu indigène qui veille sur la forêt. Planter une forêt tropicale, c’est le projet écolo qu’Etnies offre au monde pour célébrer les 25 ans de la marque. Buy a shoe, plant a tree ! Non, en fait, c’est buy a paire of Jameson 2 Eco, et on plante a tree. L’objectif est d’implanter 35’000 arbres dans la réserve des Malekus, des indigènes établis au nord du Costa Rica. Alors, comme nos frères Malekus, dites “Kapi Kapi” en donnant un coup sur l’épaule du boss d’Etnies pour le féliciter de cette initiative (si vous le croisez). Ca veut dire «bienvenue » et « bonjour ». Considérés comme des gardiens de la forêt, la tribu des Malekus a un mode de vie entièrement dépendant de la nature, autant dire qu’ils ne portent probablement pas de basquettes fashion. Ils sont plutôt branchés pagnes. Depuis 150 ans, ils se battent farouchement contre la déforestation - due à l’élevage de bétail et à la guerre du caoutchouc autour des hévéas. Le conflit du caoutchouc a failli les voir disparaître dans un bain de sang. Aujourd’hui, les Malekus ont besoin d’aide pour repeupler d’arbres leurs terres, qui ont été officiellement

protégées par l’ONU. L’association à but non-lucratif La Reserva les aide en ce sens - c’est avec elle qu’Etnies mène sa B.A. Au-delà de la sauvegarde d’un peuple indigène qu’a rien demandé d’autre qu’on leur foute la paix, rappelons que les forêts tropicales contribuent à lutter contre le réchauffement climatique mondial et produisent plus d’un quart de l’oxygène terrestre. Les 35’000 arbres estampillés Etnies permettront d’absorber environ 7’000 tonnes de CO2 au cours de leurs vies végétales, dixit le communiqué. Et, comme Etnies fait bien les choses, les chaussures qui reboisent sont des savates écolo. La semelle de la Jameson 2 Eco est créée à partir de pneus de vélo et de gants en caoutchouc recyclés, et ses lacets donnent une seconde vie au PET. C’est pas beau ça ? En plus, le fondateur et directeur de la marque, Pierre-André Senizergues, ambitionne d’atteindre un bilan carbone neutre d’ici à 2020. Un objectif partagé avec le Costa Rica - qui espère devenir ainsi le premier pays au BC neutre. De quoi se sentir à l’aise dans ses baskets recyclées !

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Concept & pics: the crew

Do your siège télescopique yourself ÉPATER SES AMIS AVEC TROIS FRANCS SIX SOUS DE BUDGET, C’EST TRÈS FAISABLE. IL FAUT ÊTRE UN TANT SOIT PEU «MANOUEL», NOUS LE SOMMES… DOTÉS DE DÉMERDISE, NOUS LE SOMMES ENCORE… AVOIR UN SENS DE LA CRÉATIVITÉ QUI NE SOIT PAS DONNÉ À TOUT LE MONDE, NOUS L’AVONS TOUJOURS. PARTAGER SES SAVOIRS, MÊME LES SECRETS, FAISANT PARTIE DES NOBLES CAUSES… SOYONS NOBLES!

BRICOLAGE

Petite fiche «je bricole et je vous emmerde» no 19

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Pour cette édition, nous avons opté pour une approche éco-bio du bricolage: le bricocyclage, sous forme d’un siège télescopique portable pour festivals. Pourquoi télescopique ? Parce que position assise version chaise pour regarder les concerts, et surtout position tabouret de bar. Avec option stabilisateur-antiglisse des plus efficace, et porte-verre ou porte sac à main incorporé. Gros gros travail de recherche sur ce coup-là. Coût de l’opération: Tu auras besoin: CHF 0.00 si on part du principe que c’est de la récup. - un débouche waters – un tuyau d’aspirateur (la partie rigide on est bien d’accord) Difficulté de l’opération: – une selle de vélo très facile – mastic/colle Marche à suivre (et c’est le cas de le dire): Enfiler le manche du débouche waters dans la partie inférieure du tuyau, faire tenir avec du mastic-colle ou visser, puis faire pareil avec la selle de vélo dans la partie supérieure du tuyau, puis entraîner un chouillat le levé du coude en extension.Entraînez-vous loin des regards jusqu’à avoir une certaine aisance dans la démarche.

presents

路JULY 1-3, 2011路 Estavayer-le-Lac, Switzerland www.free4style.com - www.swatch.com - free entry all weekend

GOUMOENS-LE-JUX CanulART

Text: Crew

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IS ALIVE !

VOUS Y AVEZ PENSÉ ? ON L’A FAIT. Vous y avez pensé ? On l’a fait. On On a donc fait faire le fameux a recherché des villages aux noms paquet ‘Goumoens-le-Juxienne’ les plus improbables pour trouver ainsi que quelques objets souvenirs une parade rigolote à la campagne à l’effigie de ce village culte qui Parisienne, qui consiste à person- mériterait le statut d’emblème de naliser un paquet de clopes au nom nos contrées. de notre bourgade, et on a fait une découverte: GOUMOENS-LE- On invite donc tous les Broussaillus JUX EXISTE POUR DE VRAI. et ceux qui soutiennent l’idée de se manifester auprès de la rédaction, Goumens-le-Jux regroupe actuel- afin de recevoir leur kit Goumoenslement quelques 35 habitants que le-Jux. l’on surnomme les Broussaillus ou encore les Tartares. Terrible. goumoens-le-jux-is-not-dead@gustavmag.ch

partenaires mĂŠdias

partenaires

RecyclART

Text: anne laure m. Layout: Fabienne Crot

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SKATE IS NOT DEAD LE BRÉSIL, AU TRAVERS DE SES ARTISTES, NOUS BLUFFE DE SA CRÉATIVITÉ ET DE SA CONCEPTION RADICALEMENT EFFICACE DU STREET MARKETING. ECO QUI PLUS EST.

Magnifique exercice de style et d’efficacité que ce street marketint signé Beto Janz. Si le skate est en vitesse de croisière ici en Europe, le mouvement est en pleine effervescence en Amérique du sud, et tout particulièrement au Brésil. A Curitiba des têtes de mort faites de vieilles decks de skate fleurissent un peu partout dans la ville, dans les skate parcs mais pas que. Notre oeil s’arrête dessus. Obligé. Ce sont de véritables œuvres d’art. Elles sont disposées à des endroits accessibles et si l’on daigne s’y intéresser, on se rend compte qu’elles sont adoptables. Au dos, un sticker avec le logo et la nouvelle adresse d’un skate shop nommé Ultra Série nous situe quant au job de ces œuvres d’art recyclées : c’est une carte de visite ‘à la Janz’, du street marketing bondieusement efficace. Et beau. Tellement juste sur la cause à l’effet que le peuple l’a voulu dans son salon. http://www.betojanz.com/

BatRoom

Text : anne-laure M. Layout : Fabienne Crot

Voici la rubrique démangeuse de la fibre gentlemen-artiste-baroudeur qui est en vous. Aux quatre coins du globe, des architectes et designers du bon goût (quoique…) redoublent d’inspiration et de créativité pour donner une nouvelle dimension au concept d’hébergement hôtelier ordinaire. Ou quand l’art rime avec plumard…

PlumART

S’il vous arrive de visiter Taiwan et que vous disposez de 3 heures à tuer, peut-être devriez-vous tenter votre chance auprès de cet Hôtel de Kaohsiung . Le Motel Eden y propose en effet une chambre entièrement décorée à l’image du Super Héros Batman, une sorte de Batrepère sans les déconvenues liées à l’humidité d’une cave remplie de chauve-souris.

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Cette chambre a été réalisée pour 3 personnes et est louée 50$ … pour 3 heures seulement ( rappelez vous que Bruce Wayne Alias Batman est milliardaire, le prix fait donc partie de la mise en scène ). L’ensemble propose une décoration chargée de logos du super héros, et quelques projections de béton au mur pour reproduire la pierre taillée de la Bat-Cave et contraste quelque peu avec l’aspect industriel apporté par quelques plaques de métal rivetées . Le lit d’enfant est lui une reproduction de la dernière Batmobile en date, le Tumbler et il sera certainement difficile de faire comprendre à votre progéniture pourquoi il ne peut pas y dormir toute la nuit. Le meilleur pour la fin : en période de vacances, l’Hôtel propose d’offrir lubrifiants , lingerie sexy et autres avantages pour toute réservation . Impossible de dire cependant si les ” autres avantages ” incluent la livraison d’une vraie Catwoman ou non. eden-motel.com.tw

METS-NOUS EN PLEIN LA VUE ! ET GAGNE 2 BILLETS POUR LE 45ème MONTREUX JAZZ FESTIVAL

DIS MOI CE QUE TU VOIS, JE TE DIRAI QUI TU ES...

1) Dessine, coupe, colle, gribouille, assemble, bricole une oeuvre à partir de l'élément graphique de l'affiche 2011 dessiné ci-dessus. Cet élément graphique doit obligatoirement faire partie de ta composition. L'affiche est disponible sur le site du Festival 2) Scanne ou photographie ton oeuvre, poste-la dans les photos de la page Facebook du Montreux Jazz Festival et taggue-toi.

3) La meilleure composition sera récompensée par 2 x 1 billet pour une soirée à choix (sous réserve de disponibilité) Règlement du concours et conditions générales disponibles sur: http://www.facebook.com/montreuxjazzfestival

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ENTRACT

ENTRACT Athlete: Augie Simoncini Photocredit: (c)Rob Dolecki/Red Bull Content Pool Location: Newtown Barge Park, Brooklyn NY, USA

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Athlete: Philipp Schuster Photocredit: (c) Erwin Polanc/Red Bull Content Pool Location: Spain

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Athlete: Senad Grosic Photocredit: (c)rutgerpauw.com/Red Bull Content Pool Location: Austria

ENTRACT THE END

SOCIO CULTE

HOT ROD 044

& CUSTOM

Natif de Californie, ce mouvement a pour but d’épurer un maximum de très anciennes voitures Quand trois passionnés d’automobiles et de glisse se rencontrent lors d’un délicieux BBQ estival il se produit parfois des étincelles… Non pas à cause du fait que leurs voitures respectives touchent parfois le sol du bitume, mais l’assemblage et l’interaction d’esprits entrepreneurs et surmotivés donnent la création d’un Custom crew, à savoir une fine équipe capable de mobiliser des réalisations mécaniques étonnantes et de faire graviter autours d’eux bon nombre d’activistes de renoms. Rares sont les possesseurs de Volkswagen personnalisées en Suisse à ne pas connaître la communauté VWspirit mise en place il y a plusieurs année sous le lead de Thierry et son crew. Communauté rassembleuse francophone de la plupart des meilleurs projets «dans l’esprit» refroidit par air ou par eau. Une tendance marquée s’est confirmée quand plusieurs dizaines de personnes ont commencés à se rencontrer périodiquement sur le parking de l’EPFL afin de montrer les subtiles mais sobres modifications apportées à leurs ancêtres VW. Inutile de parler des célèbres meeting VWspirit de Cudrefin, premiers du genre à mettre en avant la plupart des meilleurs projets helvétiques. Il est impossible de parler de Stéphane, autodidacte accompli, sans s’étendre. Très connu dans le milieu des américaines qui ont du souffle mais également très respecté dans le milieu VW avec des réalisations folles de projets qui font régulièrement parler de lui, il a une autre carte dans sa manche: un petit peu de «monster garage» dans son entourage, qui sont capables de refaire une voiture customisée démontée depuis 30 ans de A à Z en 48 heures.

Text : Crew Layout : daïan

Ford Sedan De Luxe 1939, 4 portes ( rouille ...) propriétaire Momo, membre des Crazy Cruisers, transformée en cabriolet 2 portes Roadster, mécanique et tableau de bord d une Chevrolet Impala 1959, suspension pneumatique.

Enfin Steve, issu de la mécanique pure et dure. Brillant mécanicien automobile qui greffe des moteurs surpuissants sur des voitures à propulsion de préférence pour le plus grand plaisir des spectateurs à le voir glisser avec élégance lors de la plupart des rassemblements sportifs à 4 roues. Ne sous-estimez pas sa passion pour le monde VW: plusieurs projets sont régulièrement mis en place dans ses ateliers. Toutes ces activités et la multiplication des projets, clubs et meetings ont avec le temps dilué cet enthousiasme. Il était alors temps qu’ils se retrouvent autour d’un milieu un peu différent, le «hot rod & Custom». HOT ROD Pour les non-initiés, un projet hot rod débute avec une base de marque américaine d’avant guerre, mais essentiellement de très anciennes voitures US comme des Ford des années 30 avec si possible des savoureux moteurs 8 cylindres re-

vus et corrigés afin de faire parler la poudre sur piste ou dans la rue.. Ici, pas de Néons, d’ailerons et de bling bling. Toutes les parties non essentielles au bon fonctionnement de la caisse sont en règle générale supprimées. Dans le cadre des courses d’accélérations, appelées runs, ces modifications sont fréquentes pour diminuer la masse du véhicule et, par conséquent, gagner quelques secondes sur un 400 d/a. Le fameux flaming et les peintures poussées avec des finitions extrêmes proviennent sans aucun doute de ce mouvement. Dès lors, l’attitude Rock à Billy, les pinups, les tatouages malabars sont en quelque sorte le résumé rebelle de cette culture. CUSTOM VILLAGE AU STS Une bien belle preuve d’ouverture d’esprit cette année au STS – Palexpo de Genève, puisque la manifestation ouvre près de 4’000 m2 à des voitures qui n’ont rien à voir avec le tuning grand public. Plusieurs centaines de voitures

issues de la culture américaine et VWspirit seront présentes sur le site afin de démontrer la différence de culture et le niveau de préparation. Avec un peu de chance, vous pourrez aussi voir des «runs», à savoir le lancé «à l’ancienne» de deux bolides l’un contre l’autre selon des règles simplissimes mais qui ne laissent aucun doute sur les techniques de préparations et les réflexes des pilotes. Bref, si vous voulez voir autre chose que des voitures «bling bling» le STS 2011 est l’endroit de prédilection où vont se rencontrer la plupart des passionnés du genre et des réalisations qui valent le détour! Stay underground…

VW t3 notchback 1962, suspension pneumatique, moteur chevrolet, peinture flammée noir mat et brillant.

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VW bus split, droppage avec train avant rétréci réglable, fusée décalées, peinture mate.

Chevrolet Bel Air 4 portes 1954 (grise mate) propriétaire Fred, Toit rabaissé (top chop), transformée en 2 portes, suspension pneumatique et V8 Chevrolet.

HARLEY

SOCIOCULTE

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vous Text : anne-laure M. Layout : Fabienne Crot

A environ 200 acres dans l’Ouest du comté de Schenectady, État de New York, et à une vingtaine de miles à l’ouest d’Albany, il est une contrée remplie de paisibles vaches, de vertes prairies, de collines, de ruisseaux, d’étangs ou canards et castors tapent les cartes en toute quiétude… Ça pourrait être le pays des Télétubies, mais non. Un festival y est organisé chaque année, festival dédié à la grâce et l’élégance, une sorte de réunion de famille Hogan produit par Jerry Springer en encore mieux: le désormais cultissime Harley Rendez Vous. Terrible.

Dès l’entrée dudit festival, on comprend de suite que les gens ne sont pas venu ici pour jouer au golf. Et si ce n’est pas le cas, un panneau informe que cet événement est interdit aux mineurs et au culs cousus de golfeurs. Ça a le mérite d’être clair. Ce festival est organisé par les bikers pour les bikers. Une fois l’entrée passée, donc, place au décor : chacun a amené sa bécane du dimanche et les accessoires qui vont avec : maisons ambulantes au style plus improbables les unes que les autres, ça va d’une énorme caisse sur roue transformée en foufoune géante au ex-bus scolaire tunné en une espèce de machine de guerre qui laisserait Mad Max pantois. L’accessoire le plus incontournable reste la dame, élément décoratif qui fait la différence. Alors dame la plus ‘énervante’ n’est pas le mot. Dénudée, peut-être. En européen pas mis en condition, la première réflexion que l’on se fait est : « diantre, mais on est à festimoche ». C’est la foire au plump pouding, pour ne pas dire cellulite et nénés pas fermes du tout. Mais tout le monde s’en fout. Tout le monde exhibe ses jouets à caractère sexuels sur la vieille table de camping trônant devant son étrange habitation roulante, entre le six pack de bière et le vieux transistor qui passe du rock éraillé, tout le monde se promène dans des tenues très, comment dire…. équivoques, et tout le monde s’adonne à des activités encore plus équivoques. Le long d’une des allées, deux papis au regard coquin se sont installés sur des fauteuils en velours côtelés très très élimés et exhibent un gros panneau ‘concours de nichons’. On comprend pas trop le but de l’opération vu qu’on n’est pas vraiment dans une concession TuperWare, mais ces dames jouent le jeux et leur laissent même toucher leurs ‘attributs’. La plupart sont de véritables coupe faim mais les papis, ravis applaudissent et mettent des notes.

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Au niveau du planning c’est boire des bières, manger, faire la sieste, boire des bières, aller au concours de tuning, boire des bières, aller au concours de tatoos, boire des bières, sieste, apéro, manger, aller au concours de tits (des dames exhibent leur seins -en-core !!!- et doivent les faire shaker. La meilleure shakeuse de nénés gagne une médaille), boire des bières, concert de rock et cheveux gras, bières, coma, et on recommence. Au milieu de toute cette joyeuse communauté, un type en chemisette et pantalon blancs, suivi de son caméraman, tente de faire un documentaire, d’entrer dans la vie de ces bikers. Lui, sa verve et son égo de super reporter s’approche d’une fille à la cuisse forte et rouge qui se fait fesser à coup d’une espèce de grosse spatule en bois (c’est une des disciplines officielles du Harley Rendez Vous) et lui tend son micro. Elle lui dit «laisse moi une minute », s’en va dans sa tente, revient armée de ciseaux, lui taille un magnifique marcel ainsi qu’un mini short et poursuit : «bon, maintenant on va peut être pouvoir s’entendre. Tu veux savoir quoi?». Le pauvre gars, qui a juste envie de pleurer mais qui n’ose pas, parce que si on n’ose pas être un cul cousu de golfeur on ne peut pas pleurer non plus, s’en va tenter sa chance plus loin, mais délesté de sa verve et son égo de super reporter, il repart très vite, bredouille. Les choses se passent comme ça, ici. Les critères de beauté, la décence et la courtoisie, on s’assoit dessus. Le faux cuillisme, l’apparence et la crétinerie aussi. Et franchement, c’est que du bonheur. Réflexion faite, on dira que le Harley Rendez Vous est un festival dédié à un art qui se comprend par ceux qui le méritent. Si vous êtes dans la région les 24, 25 et 26 juin… harleyrendezvous.com

ART

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EXPLOSION ART Alexandre Farto, aka Vhils, maître de l’artifice Le mur explose et un visage apparaît, gravé dans le béton. Un jeune artiste portugais a mis cette technique volcanique au point. Il s’improvise artificier pour faire parler les façades. De la dynamite !

« L’acte de destruction est finalement un acte de création,» énonce Alexandre Farto. L’artiste portugais utilise une pyrotechnique particulière pour dessiner sur les murs… à coup d’explosifs ! Alors que les débris sont projetés dans les airs, un sourire, un regard sont dévoilés. Le résultat est magistral et saisissant, les portraits semblent apparaître par magie dans un nuage de fumée. Alex Farto, aka Vhils, y voit un acte d’« archéologie symbolique » : peler un mur, c’est creuser dans l’humain. « La profusion de couches qui composent les structures des objets de nos univers culturels urbains sont comme une représentation allégorique de l’accumulation d’expériences individuelles et collectives. » Philosophe avec ça !

Text : Tatiana Tissot Layout : OneKon7

Technique secrète L’artiste touche-à-tout a passé 8 mois à élaborer sa nouvelle technique d’expression, avec l’aide d’amis et d’une entreprise spécialisée en pyrotechnique. Don’t try this at home, même si la méthode marche sur n’importe quel mur. La scène est enregistrée en vidéo, l’explosion devient un happening, passé au ralenti. L’œil est surpris, croit que c’est le savant positionnement des explosifs qui crée la fresque - un exploit de minutie, pensé impossible, mais c’est un leurre. Le secret de Vhils, c’est qu’il commence par graver les visages - avant de remplir les surfaces creuses avec du plâtre pour cacher les fresques à l’objectif. Le plâtre est lié à de l’explosif, pour qu’il éclate lors de la détonation, et révèle les dessins muraux. Le reste du mur est intact. Il faut à Alexandre une semaine pour préparer le mur, quelques jours pour calculer la dose explosive nécessaire et une autre journée pour l’appliquer. Ensuite, ça fait « BOUM ! » , on laisse sécher 24 heures, et voilà le travail.

La fragilité du béton Alex Farto aime les métaphores. Il voit dans l’explosion d’un mur une façon d’exposer la fragilité de ce que nous considérons indestructible. « Dans ce travail, j’utilise un processus brutal pour explorer la fragilité des constructions culturelles de la civilisation. Les pressions économiques et sociales peuvent facilement craqueler le vernis qui cache la surface, faisant ressortir les sentiments primaires et bruts.» Il évoque la montée de la xénophobie, du protectionnisme économique et des conflits sociaux. Autant de messages silencieux qui émanent de ses personnages. Ce qui marque dans les œuvres explosives de Farto, ce sont les yeux des géants creusés dans le béton de nos villes: les regards sont prenants, humains, ils nous fixent de plein fouet, pan, dans la gueule.

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Text: Tatiana Tissot Layout: Joël Koenig

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Sexe, bondage et meurtres par la poupée aux nibards gonflés AVEC SON SOURIRE PLASTIQUE, SES YEUX BLEUS INEXPRESSIFS ET SA MANIE DU SHOPPING, QUI AURAIT SOUPÇONNÉ BARBIE D’ÊTRE UNE TUEUSE PSYCHOPATHE AUX PENCHANTS SM ? UNE FEMME LE SAVAIT : LA PHOTOGRAPHE MARIEL CLAYTON. Elle hait les poupées Barbie. Mariel Clayton, photographe de l’Ontario, s’amuse à illustrer le côté obscur et gore de la blonde peroxydée. Ken doit lui en vouloir : il finit décapité, cramé, les membres arrachés... «Je ne fais pas de la promo pour la violence contre les hommes ! Je ne suis pas féministe. Je veux juste créer des images marrantes.» Les clichés jouent sur le contraste entre l’univers rose bonbon de Barbie et les scènes de violence dégueulasses. «Derrière son sourire vide, son regard sans âme et ses lèvres toujours parfaitement maquillées, la mignonne petite poupée a le profil d’une sociopathe.» Barbie garde son sourire dentifrice alors que le sang de Ken coule lentement sur sa pantoufle blanche… Mariel arrache des têtes de plastique et les badigeonne de faux sang. Elle crée des accessoires miniatures, comme la collection de gods que la poupée parfaite déballe à Noël. Un fil de fer devient un «DERRIÈRE SON SOURIRE splendide cordon ombilical : le bébé de Barbie est éjecté dans VIDE, SON REGARD SANS ÂME les airs directement depuis son vagin. ET SES LÈVRES TOUJOURS Ce qui inquiète, c’est que certaines idées lui viennent en rêve, PARFAITEMENT MAQUILcomme celle du robot de Barbie tuant Ken d’un coup de vibro LÉES, LA MIGNONNE PETITE dans le dos. Le pauvre homme gît contre un mur, le sexe en POUPÉE A LE PROFIL D’UNE métal planté comme un poignard.

SOCIOPATHE.»

NI VIOLÉE, NI FOLLE La photographe insiste : elle n’a pas eu d’enfance difficile ! «Je n’ai jamais été violée et je ne suis pas une personne sombre et psychologiquement dérangée.» C’est purement pour l’humour qu’elle prend des clichés g rotesques, n’y cherchez aucun message. Pourtant, elle avoue que Barbie, femme idéale, la rend dingue. «Elle ne correspond à aucune réalité. Pour être comme Barbie, il faut un océan de peroxyde, 27 opérations de chirurgie esthétique et… un manque complet d’intelligence. Du coup, ça m’énerve que ce soit le jouet que les femmes

remettent à leurs filles…». Pauvres mères ! Esclaves du marketing de Mattel et de son indémodable poupée, elles offrent ce stéréotype contre-nature à leurs petites filles innocentes… Qui adorent. «C’est vrai que, enfant, j’avais beaucoup de poupées Barbie et je ne les détestais pas encore. Un jour j’ai réalisé que je n’étais pas «jolie» comme elles, et que je ne le serais jamais. Là, j’ai compris le rôle de l’esthétique dans la société. J’ai commencé à être déçue par Barbie».

COQUILLE VIDE À GROS SEINS Mariel jalouse les jouets pour garçons, tels Gi Joe ou Action Man, supermecs qui ont «une personnalité et un but». Alors que Barbie n’existe qu’à travers ses vêtements et le fait d’ «être une fille». «C’est quoi être une fille ? Une coquille vide avec des seins jusqu’au menton ? Jouer à la cuisine et se changer pour être belle pour Ken ?» C’est vrai que, vu sous cet angle, c’est consternant. Les Barbies de Mariel passent au moins à l’action !

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Mais, cela ne plaît pas à tous… ou toutes : «J’ai reçu quelques méchants messages, de bonnes femmes uniquement, me conseillant de voir un thérapeute – c’est intéressant…». www.thephotographymarielclayton.com

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KRONK

The devil, the boob and the monkey

ART

Text : Tatiana Tissot Layout : OneKon7

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Explosion de couleurs et formes tout en rondeurs - ou design sobre en quelques teintes, Kronk griffouille et vectorise une variété d’univers. « J’adore la trash culture, les couleurs vives et les choses bizarres, » confie Kronk. Tiens, ça ne nous étonne pas ! Derrière le pseudo Kronk se cache un illustrateur et designer sudafricain multitalent de 28 ans: Kris Hewitt. Il dessine à la main ou directement en vecteurs, selon son inspiration du moment. « Généralement, je crée des happy images, avec plein de couleurs. » Happy ? En apparence : comme ces deux oiseaux amoureux au design old school qui se font un bec. Hé mais ils sont carrément flippants ! Peut-être à cause de leurs chaussettes montantes rayées, leurs Converse, la clope et le cache-œil de Monsieur oiseau… Parmi ses influences, le Sud-africain cite la scène française « les jeunes artistes sont incroyables. J’aime aussi le LowBrow art, l’African Art et les street artists comme 123 Klan, Koralie, Supakitch ou Invader. » Outre ses visuels, qui finissent souvent sur des T-shirts ou des affiches, Kronk crée des art toys pour le diffuseur de figu-

rines et de vêtements KidRobot. Du coup, des créations sortis de son imagination sont dispo en série limitée : un monstre de pain d’épice avec le sourire qui bave ou un écureuil casqué, Nutter. Kronk développe aussi des typos, vient de terminer une (première) bédé pour présenter la boîte d’un client… car les artistes doivent aussi manger. « Je travaille sur tout ce qui tient de la créativité. »

Coup de gueule contre la scientologie Dans la collec’ du Sieur Kronk, on trouve quelques images coups de gueule, comme celle intitulée Scientology. « J’ai dessiné le gourou dans une position qui évoque Jésus, sauf qu’à la main il tient une liasse de billets. Dans la scientologie, pas besoin d’être pieux, c’est celui qui a le plus gros porte-monnaie qui monte le plus haut. C’est un peu de la merde, je voulais faire un commentaire visuel… Les religions causent beaucoup de problèmes. »

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L’homme caméléon Liu Bolin a la mimetic attitude L’HOMME INVISIBLE EST CHINOIS : IL S’APPELLE LIU BOLIN. PATIENT, IL PEUT PASSER DIX HEURES À SE FAIRE PEINTURLURER DE LA TÊTE AUX PIEDS POUR ÉPOUSER AU DÉTAIL PRÈS LE DÉCOR URBAIN. L’ARTISTE CHINOIS NE RIT PAS DE SES ŒUVRES : IL Y EXPOSE LE MANQUE DE CONSIDÉRATION DONNÉ À L’HUMAIN QUI, PEU À PEU, DISPARAÎT BROYÉ, DILUÉ, EFFACÉ PAR LE SYSTÈME.

Text: Tatiana Tissot Layout: Fabienne Crot

Ses œuvres entre performance et photo sont insensées et amusantes. On se surprend à cligner des yeux pour découvrir où se cache l’humain dans les milieux urbains mis en scène par Liu Bolin. On repère une forme presque invisible devant une locomotive, un drapeau américain ou une fresque avec des dragons en relief. Un être transparent semble se matérialiser dans un étalage de boîtes de conserves colorées - ou un prisonnier, sur une chaise, disparaît dans l’uniforme de son gardien. Souvent, c’est Liu Bolin lui-même qui figure dans l’image, savamment transformé en trompe-l’œil par ses assistants. Un processus qui peut durer 10 heures : c’est ce qu’il faut pour devenir un fantôme.

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SOMBRE ET SUBVERSIF On sourit devant ses photos géniales, mais le Maître du mimétisme, lui, reste sérieux. L’envers du décor est sombre : subversif, l’artiste chinois veut illustrer la disparition de l’individu. Car le citoyen est insignifiant, en Chine. Il est dissimulé derrière l’image que veut donner le gouvernement d’une société moderne et industrielle. L’homme n’a plus qu’à se fondre dans le décor – il existe à peine, car au lieu d’adopter une rebel attitude, il s’adapte et tente de passer inaperçu… Il se dégonfle comme un ballon et pshit, disparaît de la vue. Voilà pourquoi l’être humain passe au second plan dans ses tableaux urbains : il n’est qu’un léger accroc dans la continuité du paysage.

EN GONDOLE ET À LONDON Aujourd’hui, figure de la scène artistique chinoise, Liu Bolin est exposé internationalement. Il a pris des clichés sur la Place Saint-Marc, devant des canaux vénitiens. Clin d’œil au peuple British : un camouflage organisé mettant en scène un des symboles de Londres, les fameuses cabines téléphoniques. Un individu quadrillé de rouge se cache devant la Phone box.

ATELIER EN MIETTES

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Tout n’a pas toujours été rose pour l’artiste chinois. Sculpteur de formation, il vit et travaille (actuellement encore) à Pékin. Après son intégration au Parti communiste en tant qu’ « excellent artiste », suivie de près par son exclusion en tant que « mauvais élève », plus moyen de trouver du travail. C’est la déprime - il a l’impression d’être un surplus inutile. Un autre drame survient, en 2006 : l’atelier où il avait trouvé refuge, dans le quartier des artistes de Pékin, est détruit. C’est là que le concept de « disparition de l’individu » naît. Depuis cet événement, Liu Bolin poursuit sa série de camouflages pour dénoncer, les yeux clos et le corps multicolore, la disparition de l’intégrité du citoyen. En juin 2011, ses images de la série « Hiding in the City » seront exposées à la galerie new-yorkaise Eli Klein Fine Art.

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ANTHONY Pixelleur fou ANTHONY MICHAEL SNEED

LA PERFECTION NE CONNAÎT PAS DE COURBES SELON ANTHONY M. SNEED - SON OBSESSION DES LIGNES DROITES LE POUSSE À CRÉER PIXEL PAR PIXEL DES PEINTURES INSPIRÉES DES JEUX VIDÉOS EN 8 BITS. CELA NE NOUS RAJEUNIT PAS !

ART

Text: Tatiana Tissot Layout: Fabienne Crot

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ANTHONY Sneed a deux côtés : pile il compose des images inspirées de vieux jeux vidéos en pixels, face il peint des lignes et leurs ombres, un projet intitulé « Shadows ». « C’est le côté plus clean et plus mature de mon travail, » annonce l’artiste de Brooklyn. Aux couleurs d’une mire ou en formes d’étoile de David multipliées, ses œuvres gardent la même ligne directrice: stay geometric. Sa série autour des games transforme en jeu l’assassinat de JFK, l’attaque des tours jumelles du 11 Septembre, le KKK ou un célèbre film de cow-boys gays. Le 8-bit est un souvenir de l’enfance : il a grandi avec ces jeux vidéos. « Je crois que pour ma génération, c’est quelque chose de très plaisant au niveau visuel, nous sommes attachés à cette esthétique. C’est comme un monde dans un monde, où tout est parfait, carré, droit. » OBSESSION DES LIGNES DROITES Obsédé par la perfection, Sneed veut des lignes droites. « J’adorais les cours d’architecture, de géométrie, même la calligraphie. Rien de ce qu’on crée n’est parfait, mais je tente de m’en approcher au maximum. » Car pour lui, la perfection exclue toute courbe. Chaque pixel de ses images d’esthétique 8-bit, il les peint à l’acrylique, à la main, en s’aidant de tape pour être archi-droit et carré. D’abord, il recouvre l’ensemble de son support de travail avec des petits morceaux de Frog Tape vert - environ deux rouleaux par œuvre. « J’enlève ensuite chaque pixel à l’aide d’une grille - et je les peins à la main. Le tape me permet de faire des lignes

propres et parfaites - un peu névrosées.» «Si tu regardes une peinture de Kazimir Malevich or Kandinsky, c’est évident que les lignes ont été tracées à la main - je veux éviter cela. Je recherche l’inverse. » Pour créer ses œuvres qui font presque 3 mètres pixel par pixel, Anthony Sneed met environ deux semaines. Les lambeaux de scotch finissent à terre, s’accrochent aux habits de l’artiste. À force de coller et d’arracher tant de Frog Tape, l’idée saugrenue de s’en recouvrir le corps lui a traversé l’esprit : « Je n’ai scotché que ma main jusqu’ici, mais j’aime cette idée… » NEUROTIC « Je suis un peu neurotic, » avoue Sneed. « Peut-être les jeux vidéos m’ont rendu ainsi - à force de jouer et de perdre et d’être frustré, frustré, frustré parce que c’était trop difficile… » Maintenant, il continue de voir le monde en 8-bit et incarne des films comme Le Secret de Brokeback Mountain dans cet univers. Les fringants cow-boys deviennent héros d’un jeu vidéo utopique. « Cette œuvre est un vrai gag - je trouve amusant de transformer un film en jeu. Attention, rien à voir avec les gays, je ne m’en moque absolument pas. » KKKOKAINE Sous ce titre imprononçable, l’artiste brooklynien invente une juxtaposition originale entre le Ku Klux Klan et la coke. « Cette peinture se veut ridicule : je mets en scène un parallèle, entre le KKK, qui est un groupe de personnes qui se revendique publiquement comme destruc-

teur et qui bastonne des gens - et la cocaïne. Je vois des hippies qui militent pour un retour à la nature, mangent des choses saines et des vitamines mais… de l’autre côté ils foutent leur corps en l’air en prenant de la drogue, ça n’a aucun sens ! » D’ailleurs sur l’image, la batterie indique « Low Life » - le joueur est près de perdre la partie. STREETS VS GALLERIES Le pixelleur fou aime les contrastes. Il ne veut pas mettre ses images échappées d’une vieille Nintendo dans les rues - on croirait à un simple gag. Des images légères sur les murs de la ville, bof, il préfère l’antithèse provoquée par l’accrochage des beaux-arts dans les rues - et d’art moins sophistiqué dans des galeries. « Cela rend l’œuvre plus intéressante. » À propos, l’artiste prépare une expo à la Shooting Gallery de San Fran en juin prochain, avec sa série plus mature, « Shadows ».

ANTHONY

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ANTHONY

T T O C S Y M E JER Génie de la provocation

STAIIIILE

T T O C S Y M E JER COMMENT DEVIENT-ON JEREMY SCOTT? IL N’Y A PAS D’ÉCOLE POUR ÇA. LE MOULE EST UNIQUE. Text: anne laure M. Layout: Fabienne Crot

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S Mon modèle de prédilection signé JS: un costume de toréador version gay, summum de l’insolence, généreusement saupoudré de paillettes noires (modèle créé pour Adidas). Ce modèle est à l’image du portrait que j’ai envie de présenter de Monsieur Jeremy Scott: du politiquement incorrect, certes, mais avec classe. Ce garçon est un génie de la provocation, mais à juste titre, la provocation: il se ri de toutes les couleuvres que l’on nous fait avaler, qu’elles soient politiques, économiques ou pas, sur-médiatiques, sous forme d’un art vestimentaire très gai, coloré, un rien naïf et, disons-le, un peu fou fou. Chaque modèle à sa propre identité, pas seulement au niveau du paraître mais aussi de par sa coupe et sa texture. C’est comme un très bon film ou une très belle oeuvre d’art: chacun peut l’interpréter comme il l’entend. C’est à tout juste 21 printemps qu’il crée l’anticonformisme sous forme d’objet de mode, ce qui est déjà une performance en soit mais, encore

plus fort, c’est grâce à une bourse de l’Association Nationale pour le Développement des Arts de la Mode qu’il y parvient. Bourse carrément cossue de 1 million de Francs. Natif des Etats Unis d’Amérique, il s’installe à Paris dès ses débuts. La base. Il ose, il nargue en y mettant les formes. Très vite on le considère comme un artiste majeur de la nouvelle scène Pop Art; il est fréquemment sollicité par des grosses légumes de la chanson pour qui il crée des tels que Björk, Madonna, Kylie Minogue, Robbie Williams ou encore Christina Aguilera.  En 2004, le magazine The Face le classe parmi les 30 personnes les plus influentes de la mode… En 2006 il explore, au travers de son défilé présenté à New York, la question du patriotisme américain et du port d’armes dans un style très controversé. Il met en scène la statue de la liberté version tête de mort, des Bisounours portant des fusils, des casques militaires à oreilles de Mickey et des écharpes en forme de munitions. Génial.

Son génie, il le fait aussi parler depuis quelques années au travers de sa collaboration avec Adidas. Au départ, l’idée nous a parue floue. Difficile de mettre une image sur cette relation. Le résultat nous a tous bluffé. Sublimer dans la démesure scottienne une marque à fort caractère sportif, c’est chaud mais génial. Il y a tout juste un mois, Monsieur Jeremy Scott nous a présenté sa dernière collaboration chez Madame Colette, qui tient une échoppe (que les gens du milieux considèrent comme l’antre du street) sur Paris. Il y a tout juste un mois c’était fashion week. De la paillette, de la groupie et du snaker de cocktail il y avait a fusion. C’est donc devant un parterre de fashion victimes, de faiseurs de tendances et de rédacteurs dictateurs de succès ou pas (!!) qui se congratulaient à coup de «comment smack ça smack vaaaaaa smack beurkk» que le génie de la provocation nous a présenté une série de trois montres qu’il a imaginé et dessiné pour Swatch. La Winged, la Lighting Flash et l’Opulence reflètent parfaitement l’excentricité pop et élégante de l’artiste. Du tout grand Scott. A notre question «pourquoi?» il a répondu «je me sentais des envies Cartoons et Swatch m’a donné la possibilité de les exprimer». swatch.com/zz_en/watches/jeremyscott.html

FREERIDE WORLD TOUR les révélations

Text: anne-laure M. Layout: Fabienne Crot

CETTE CUVÉE FWT 2010-11 FUT RICHE EN RÉVÉLATIONS. TROIS ROOKIES, TROIS PODIUM. DU SANG NEUF QUI S’IMPOSE DANS LA SPHÈRE FREERIDE QU’ON DIT VIEILLOTTE, ÇA INTERPELLE, FORCÉMENT.

FREERIDE ATTITUDE

En toute sincérité on s’y intéressait de loin, à ce FWT. Un sujet dédié aux puristes que nous ne sommes pas. Pas assez. Chemin expérimental faisant, notre route a croisé le sien. Nous avons été bluffés et de surcroît séduits par cette scène regorgeant de maîtrises et d’approches différentes de l’élément. Autant de diversité de relation, de style et d’expression sur une même face, ça laisse perplexe. Parmi eux, trois nouveaux venus sur le tour, trois sur-doués, trois ‘caractères de ride’ radicalement différents qui ont investi les classements de ce FWT que sont

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SAMUEL ANTHAMATTEN / SKI / 2ÈME DU FWT Guide de montage natif de Zermatt, il a la force de ce métier qui lui permet de prendre des lignes qui nous paraissent très ambitieuses mais qu’il gère avec un sang froid et une confiance déconcertants. Son ski : fou mais contrôlé – classique mais puissant et fluide. Il a l’intelligence de la ligne et des cuisses sacrément solides. JEREMY PREVOST / SKI / 3ÈME DU FWT Jeremy et sa moustache d’adolescent… Tu le vois au départ et tu commences à penser que c’est encore un de ces gamins qui ne sait pas skier entre les kicks… t’as même pas le temps d’arriver à la fin de ta pensée que le gamin te scotche les fesses parterre. Son ski est festif à souhait (le terme n’est certes pas technique mais parlant). Sa technique est assez bonne pour lui permettre de jouer avec les ‘big lines’, les modules naturels sur les faces et le terrain en général. Ce garçon est un créatif qui s’assume et qui fait plaisir. ANNE-FLORE MARXER / SNOWBOARD / 1ÈRE DU FWT Très féminine, elle semble super fragile mais ride comme un mec. Même ses choix de lignes sont masculins: du fat. Elle ne va pas chercher la ligne la plus technique mais la plus directe, fluide, homogène… La ligne sur laquelle elle peut être vite et esthétique. Son ride: elle envoie du gros avec finesse. D’avis général, on connaît peu ou pas de rideuses comme Anne-Flore Marxer. On s’est concentré sur Anne-Flore qu’on ne présente plus (nommée rookie of the year par transworld en 2006, elle ne s’est faite connaître qu’au travers de shoots dans les films, dont le prestigieux Community Project de Travis Rice, et parutions, ce qui est plus qu’estimable pour une rideuse). Son parcours, freestyle – backcountry - FWT est intéressant parce que pas conventionnel. Elle nous raconte. «Je suis arrivée sur le tour à Chamonix (1ère

étape du tour) par pure curiosité et parce que j’avais reçu une Wild Card. Je n’ai fait que du filming en back country ces dernières années et je voulais voir ce que c’est un contest de freeride. Je venais de participer au King of the Hill _ Valdez, un contest de freeride qui renaît de ses cendres, et j’avais adoré l’ambiance, l’adrénaline. A Chamonix, par contre, je me suis retrouvée dans un contexte très différent : quand on filme, on repère et on y va. Là on a parlé de la face pendant 4 jours, on l’a scrutée, étudiée … Que faire pour s’octroyer les bonnes notes des juges…. Ça m’a mis une grosse pression. Pas dormi pendant trois nuits. Au départ de mon run, j’ai posé mon petit vomis de stress et je me suis lancée. J’avais tout préparé, j’avais ma ligne parfaitement en tête mais oublié un détail: les traces des concurrents partis avant moi. Je me suis retrouvée dans mon couloir truffé de sharks déneigés avec des traces de partout, j’ai failli me mettre une boîte et là c’est mon instinct qui a pris le dessus. J’ai laissé tombé les deux airs que j’avais imaginés au préalable et j’ai ridé vite.» En bas, à l’arrivée, tout le monde est bluffé, même ceux qui attendaient au tournant cette rideuse qui vient du freestyle et qui croit pouvoir débarquer comme ça dans le milieu du freeride. Anne Flore, elle, n’est pas satisfaite : elle n’a pas réussi à trouver son ride. Pas à l’aise. Trop de pression. Elle sait que c’est son point faible. C’est une autre raison pour laquelle elle voulait participer à ce contest: apprendre à gérer la compétition. Et après ? «Après je décide de continuer le tour. Il y a un autre point qui pêche chez moi et que je dois améliorer. Je suis une sprinteuse : je donne tout d’un coup. La constance c’est pas trop mon truc et ce tour va me pousser à y travailler.» Pour résumer, s’en suivent l’étape de Hochfungen (board bag jamais arrivée, ridé avec planche – fix et boots empruntés sans avoir vu la face plus de 15 minutes et fini deuxième) et trois autres, puis finale à Verbier. «A Verbier l’optique a changé : je suis en position de leader. Ce qui ne veut pas dire que je suis moins stressée. Au contraire. Je ne connais pas cette fameuse face du Bec des Rosses mais par contre j’ai appris au fils des six qualifs quelle genre de ligne me correspond le mieux et la lecture de la face est plus abordable. Cette face est de loin la meilleure de tout le tour. La plus enneigée aussi. Par

contre je dois me concentrer fort pour gérer mes pulsions, ne pas charger trop pour éviter au max la chute. Le matin de la finale, ils bombent la face par mesure de sécurité et manque de bol, 2 sur 3 de mes landings sont partis. Plus de neige en réception. Je décide de garder la même ligne mais avec beaucoup moins de vitesse et ça me sauve la mise parce qu’il y a des sharks au départ des cliffs. Run assuré, donc.» Debriefing ? - Je ne dors toujours pas les trois nuits avant les contests et à Verbier, j’ai même réussi à vomir à l’arrivée de ma ligne. Pour le stress donc, c’est pas réglé. - J’ai réussi à contenir mon ride et le traduire en résultat sur tout le tour. A être constante. C’était mon objectif. Par contre je ne retrouve pas le ride que j’ai quand je fais du filming. Le stress me coupe les jambes. J’arrive pas à l’exprimer, pas encore. C’est frustrant. - Que c’est difficile en tant que participante femme de faire le Tour parce qu’on ne s’y retrouve pas financièrement, Verbier excepté. On doit tout payer : pour participer - les voyages – la nourriture – l’hôtel – les ski pass même parfois. Tout. Même l’assurance qu’on nous oblige à prendre. J’aime pas l’idée que les hommes aient cinq fois plus de price money que nous les femmes et que pour eux tout est payé. J’aime pas non plus le fait que nous ne soyons pas sur les mêmes contests, à part Cham et Verbier: j’ai eu l’impression de faire la plus grande partie des qualifs dans l’indifférence générale parce que pas de presse, pas de comm., et c’est pas bon pour le moral, pour les sponsors et pour notre place sur le Tour. - Je remercie le FWT de m’avoir donné cette Wild Card pour Cham. Et vue ma grande gueule et mon caractère très bien trempé, de ne pas m’avoir jeté avant la finale: très bien trempé en ce qui concerne notre statut de rideuse dans le FWT. La saison prochaine ? - Je vais continuer à me battre avec mes petits poings et ma grande gueule pour que les femmes réintègrent le Tour, mais surtout rider. Je veux rider plus de poudreuse, ça m’a beaucoup manqué. Et shooter. Cette année j’en ai peu fait, parce que blessures et compétitions, mais c’est décidément là que je me retrouve, que je retrouve mon ride. C’est le plus légitime pour moi. C’est ma vie.

Rider: Anne-Flore Marxer Photographe: Christophe Margaux Location: Verbier

FREERIDE ATTITUDE

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C’est Matrix? Non c’est Mirage Text: anne-laure M. Pics: By Rip Curl Layout: Fabienne Crot

PROJET AMBITIEUX QUE CE SPOT NOMMÉ MIRAGE DE RIP CURL: CHANGER NOTRE REGARD SUR LES TRICKS DE SURF. Comment ? En utilisant principalement l’effet visuel bullet-time. Le procédé semble avoir été inventé par l’artiste Emmanuel Carlier avec son œuvre Temps Mort, présentée dans le cadre de la troisième biennale de Lyon en 1995. On a d’ailleurs parlé d’un effet temps mort avant de parler de bullet time : une même scène est photographiée simultanément par un certain nombre d’appareils disposés régulièrement autour du sujet. Les photographies, une fois montée en film, transforment le déplacement spatial en temps. Dans certains cas, les photographies ne sont pas prises simultanément mais à un intervalle régulier plus ou moins rapide (généralement extrèmement rapide) qui permet de faire se déplacer la prise de vue autour d’une action ralentie à l’extrême plutôt que figée.

Ils se sont donc rendus en Malaisie avec Mick Fanning, Stephanie Gilmore, Owen Wright dans leur valises, pas pour ses surf spots incroyables mais pour le Sunway Lagoon wavepool, une espèce de piscine à vague avec un décor aussi gargantuesque que kitsch qui ferait pâlir James Bond de jalousie. Terrible.

Oui, absolument, le bullet time est très à la mode, très ‘à la Matrix’

http://www.youtube.com/watch?v=ZlZPmABrLu8&fe ature=relmfu

Là où l’exercice se corse, c’est que ces messieurs de chez Rip Curl, en collaboration avec le studio Timeslice Films, on décidé de tenter l’effet bullet time pour un clip de surf, du jamais vu jusqu’à ce jour. Et pour cause. Les 52 appareil reflex numériques Canon 5D Mark II prévus pour ce spot et disposés les uns à côté des autres doivent être absolument fixes. Pas de bateau donc. Et pas d’océan ouvert non plus. Pas possible.

http://www.youtube.com/watch?v=lyDVmIDv_4c&fe ature=player

Bref, le team de prod n’avait que 24 heures pour mettre tout ça dans la boîte, donc autant vous dire qu’ils en ont bavé sévère. Orages, difficultés techniques, tâtonnements et erreurs de réglage (les tricks additionnés au mouvement de l’eau, du jamais fait. Il fallait trouver les boutons)… Ils sont passés par tous les états d’âme mais le résultat et carrément bluffant. A voir le clip ET le making of

FREERIDE ATTITUDE

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skateistan Ou quand le skate et son état d’esprit permettent de survivre dans une réalité que l’on n’a pas choisie. Débarquée à Kaboul en 2007 avec son petit ami Olivier Percovich, Sharna y officie pour une OGN. Tous deux skateurs, ils ont, comme toujour, embarqué leurs decks dans leur bagages. Kaboul, c’est pas des plus gai comme endroit et Olivier sort vite fait son échappatoire : son skate. Il part à la recherche très hypothétique de spots, parcours cette ville de Kaboul blessée et triste. Les gosses le regardent. Un regard différent de ceux qu’il croise quand il n’est pas sur son skate: il y a de la lueur dans ces yeux. De l’intérêt et de la lueur. Ils veulent essayer , poser leurs pieds sur cet objet instable qui s’envole en défiant les lois de la gravité. Ils ne comprennent pas comment tiennent ses pieds, pensent qu’ils sont attachés grâce à une sorte de champ magnétique. Au milieu d’une place trône une fontaine désaffectée et pleine de gravas. Olivier et les gosses la vident, la dépoussièrent et la nomment bowl de Kaboul. Il

Text : Tatiana Tissot & anne laure M. Photographer: Noah Abrams Layout : Fabienne Crot

ramène les deux autres skates emmenés dans ces valises et voilà. Une des plus importante assoc du pays à ce jour en Afghanistan vient de naître : Skateistan. Qui l’eu cru? Les gosses sont surmotivés et progressent à une vitesse indécente. Ils ont trouvé leur échappatoire et ne sont pas près de le lâcher. Avec ses trois skates, Olivier monte une mini école. L’engouement est tel qu’en quelques mois, tous les gosses des environs veulent aussi toucher du rêve de liberté. Des decks sont envoyées à Kaboul et un complexe plus classieux et construit grâce à un don de terrain du Comité olympique national d’Afghanistan. Le skate a battu les armes, les préjugés et l’intolérance due au choc des cultures . Abusé. Encore plus fort : les filles ne sont pas en reste. « Quand je skate, je sens dans le regard des gens qu’ils remettent en question mon droit à

pratiquer cette activité, » confie Fazila, 12 ans, sous son voile. « Cela ne fait rien - je n’arrêterai pas. » Il suffit d’un oly pour réveiller l’esprit rebelle et le besoin d’égalité qui était bien caché dans cette petite qui , cela dit, envoie du gros dans le park et en met des sévères aux garçons plus âgés. De jour elle est vendeuse de gommes à macher dans la rue. Sa famille et pauvre et parfois ils ne gagnent pas assez pour manger. « A Skateistan, je me sens dans un endroit rassurant - j’oublie ce qu’il y a dehors». Aujourd’hui Kaboul compte 300 skaters accompli. Mais pas que. Skateistan ne s’est pas arrêté là. L’assoc propose de nombreuses autres activités comme peindre des decks, apprendre des langues, monter sur les planches d’un théâtre, utiliser un

ordi. Des cours élémentaires permettent aussi de rattraper les heures d’école perdues - et de retourner sur les bancs officiels. Tout est enseigné gratuitement à des garçons et des filles de différentes origines ou niveaux sociaux. Ou la belle aventure du skate, outil de développement. Lorsqu’il a découvert ce projet, l’ancien pro du skate Orlando Von Einsiedel a foncé en Afghanistan pour graver ce phénomène socioculturel sur pellicule. Le résultat, c’est un docu de 9 minutes qu’il est possible de visionner. http://www.skateistanthemovie.com/ http://www.youtube.com/watch?v=h8dYtWXCYE8

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freeride attitude

Mini Drome by Red Bull

Y donne pas envie de defourailler du pedalier ce ptit module ? Le 15 janvier dernier, le York Hall -dans l’Est de Londresa accueilli la toute première course sur le plus petit vélodrome au monde. Une course où ça envoyait de la vitesse et de la galipette, parce qu‘encore faut il être capable de rester sur la piste’. Terrible. Et en fixie exclusivement siouplait. En fixie ? Tu m’étonnes. On prend le dernier jouet à la mode, on le met dans un event et tous les médias victimes de ladite mode vont en parler. Facile. Et bien nonnnnnnn. Red Bull vient encore une fois de nous en mettre une sévère, parce qu’on parle du fixie mais sait-on ce que c’est? D’où ça vient ? Popopop, pas vraiment pris le temps hein? Le Taureau Rouge si. Avant d’être à la mode, le fixie était un vélo à pignon fixe utilisé sur vélodromes pour les courses de vitesse. Les coursiers de New York s’y sont intéressés et la tendance s’est étendue à la planète, puis le mouvement s’est imposé dans le milieu bobo arty. Alors plutôt que de tomber dans le prétexte mode, la marque énergisante a renoué avec la base: le vélodrome. En version mini. Le concept est simple: 100 riders (le concept était ouvert à qui que ce soit chevauchant un fixie) avaient 10 tours pour effectuer le meilleur temps sur un vélodrome pas plus grand que ma baignoire. Les 32 plus rapides se sont retrouvés en finale pour un format de poursuite en one to one. http://www.redbull.co.uk/cs/Satellite/en_UK/Video/red-bull-mini-dromevideo-021242951738180

Text : anne laure M. Layout : Fabienne Crot

Swarmand

Freeride atitude

Moped Army

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La course sauvage, oui mais en boguet. Oui oui, le cyclomoteur, la mobylette, la meule, la pétrolette ou le boguet bien de chez nous. Décidément, aucun terme pour le rendre sexy. Et pourtant ils l’ont fait ! Text : Anouk Schumacher & anne-laure M. Photographer: Jimmangan.com Layout : Fabienne Crot

Je vous plante le décor : un désert tout ce qu’il y a de plus ricain, un circuit, le bitume fumant sous le soleil, des gradins, gradounets plutôt, plantés au milieu de nulle part... Avant la course, on donne un dernier tour de vis, on enfile son blouson customisé, on boit des bières et on rote un coup. Depuis les tribunes, on assiste à un drôle de spectacle: un essaim de mobilettes au tuning improbable mais néamoins rutilantes se presse sur la ligne. Le drapeau à damier noir et blanc claque dans le vent. C’est une course organisée par les Latebirds, un moped gang de LA.

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Les moped gangs, c’est la version 2011 des Hell Angels, un peu moins rebelle mais beaucoup plus hipster-fashion-trendy-etc. Ils répondent aux doux noms de Landsquids, Treats ou autres Creatures of the Loin, et la tendance débarque évidemment des States. A la fin des 90’s, alors que vous jouiez peut-être comme moi avec votre Tamagotchi (qui finissait toujours mort

sous un tas de crottes par manque de soins), une bande de jeunes têtes brûlées du Michigan ressortent les bécanes de papi et décident de semer la terreur sur le bitume sous le nom de Decepticons. Ces bikers d’un nouveau genre font vite des émules aux quatre coins du pays, différents gangs se ralliant sous l’égide de la Moped Army. Après Coca-Cola ou le hip hop, la tendance s’exporte évidemment dans le reste du monde. Affolant de constater le nombre de sites consacrés par des fans à Madame la Mobylette. Inventée en 1949 par deux français pour la marque Motobécane (si ça c’est pas du nom qui déchire ça), elle connut son pic de succès dans les années 60. On a le sourire aux lèvres en pensant à pépé moulinant des pédales pour démarrer son bolide et emballer les minettes. Force est de constater que l’objet est plutôt beau, et qu’après avoir ressorti les Game Boy, vinyles et autres lunettes de geek, il fallait s’attendre au retour du boguet, has-been juste comme il faut pour devenir un must-have.

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Les plus citadins d’entre vous ont certainement déjà opté pour la version Vespa, mais si on est plus perfecto que mocassin, on est boguet. Les routes sans fins, les courses dans le désert, la liberté par la vitesse quoi, si si ! Parce que si on pourrait avoir tendance à rire en douce de ces armées plutôt bon enfant et de leur devise gentiment menaçante «Swarm and Destroy», ce serait oublier leur deuxième degré et le travail assez fou que réalisent ces vrais tarés de motocyclette.

nécessaires à booster l’engin. On n’économise pas sur le chrome et on pousse par la même occasion les performance de la petite tueuse, ce qui ne la fait pas atteindre des record de vitesse mais rend les courses assez techniques. Et puis on cultive aussi son look : écussons brodé sur les blousons en cuir (bien cintrés), voire tatoués pour les plus fanatiques, une belle paire de lunettes de geek trouvée aux puces et une petite moustache bien taillée (madame s’abstenir). Le port du mocassin est interdit.

Comme pour les fans de Hot road, le do it yourself est la règle dans ces bandes, et c’est aussi la course à qui pimpera la plus jolie bécane, avec des idées originales à la clef. A l’instar d’Orphanage à Greenpoint (BKN), les magasins spécialisés fleurissent, proposant des réparations mais aussi tous les accessoires

Qu’on se le dise, cette activité des plus viriles reste évidemment du domaine du mâle. La révolution de la pilule ne fait pas tout. Ça va pas plaire au féministo-écolo-bobo ? C’est ça qui est beau. Link : http://www.mopedarmy.com/

The Zigoto show Present

R A A A K S O Y Y E R F DownloaD for free !! http://www.youtube.com/watch?v=_ MXxonSLvf4&feature=related

Parodie de oskar freysinger sur le thème de david crocket par toto et rion

R E E E GE

N I S Y Y Y

«Ce clip fait partie d’une série de 4 épisodes parodiant des personnages politiques suisses à l’occasion de cette année électorale. Le but étant d’étant d’intéresser les gens à la politique, de les inciter à aller voter et, de manière plus générale, de se battre contre la montée de l’UDC en suisse dans le cadre de l’association STOP UDC». Toto morand

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LEMMY Le père fouettard de Motörhead a enfin son film Text : Joël Espi (Arthur Cabot) Layout & illustration : OneKon7

49% motherfucker, 51% son of a bitch, C’est le titre du documentaire sorti en DVD en janvier dernier, qui suit le rocker des rockers sur trois ans. Lemmy Kilmister est l’une des icones les plus iconiques du rock’n’roll, dans le style cheveux longs et pantalons moule-burnes. Et ce n’est pas tout à fait un asshole.

Les fans le traitent de Jésus, l’appellent Dieu. « Si on lance un bombe nucléaire, Lemmy et les cafards, c’est tout ce qui survivra! ». La foule hystérique de fans cinq étoiles qui interviennent durant tout le film : Lars Ulrich ou James Hetfiled de Metallica, Ozzy Ozborne, Alice Cooper, Henry Rollins, Steve Vai, Slash… parmi beaucoup d’autres. Tous sont venus vénérer leur idole. Mais

en guise d’intro de ce DVD intitulé « Lemmy, 49% Motherfucker, 51% Son of a bitch », on voit un type scotché à un écran, en train de tirer sur des vaisseaux spatiaux. Les télés, les machines à sous, les écrans de portables, il s’y perd à longueur de journée. Et quand il émerge, c’est uniquement pour parler de musique ou de sa vie de rock star.

(c)Tim McKenna/Red Bull Illume

Lemmy le fan Ce type à l’allure d’un biker démodé vogue paisiblement dans un magasin de disques. Il claque ses bottes faites à la main sur le sol, scrute les rayons pour trouver le dernier coffret des Beatles enregistré en mono. Durant une session d’enregistrement, il entraîne l’électrique Dave Grohl, ancien batteur de Nirvana, dans un plaidoyer sur les icones du rock’n’roll. Les vraies. Elvis, Jerry Lee Lewis, et surtout Little Richard. Le « meilleur chanteur de rock’n’roll ever » ! « Il était noir, gay, né dans l’état de Géorgie, qu’est-ce qu’il aurait pu faire d’autre que du rock’n’roll ?! », clame le leader des Foo Fighters. « Il allait pas devenir boxeur hein ! », enquille Lemmy.

Lemmy l’ado

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Lemmy comme quoi d’ailleurs? Comme « Lemmy a quid till Friday ! », « Prête-moi un balle jusqu’à vendredi ». L’argent de poche du petit Ian Fraser Kilmister est avalé par les machines à sous depuis qu’il est ado. En 1962 il a 16 ans, il est anglais, vit au Pays de Galle, et découvre les Beatles. Il va voir à quoi ressemblent ces mecs qui font hurler les nanas. Il n’attendra pas longtemps avant de s’équiper d’une guitare. Il a aussi eu son rock band coupe au bol et habits repassés. The Rockin’ Vickers. Lemmy est encore une fillette pleine de rêves, il prend le large après quelques années, car les tournées deviennent trop routinières, ses projets trop ambitieux. Tellement ambitieux qu’il finit larbin de Jimmy Hendrix. Roadie sur scène, fournisseur de dope dans la vie. « Il est était sympa, je lui ramenait dix acides, il en prenait sept et m’en laissait trois ».

Lemmy le rocker défoncé Après Jimmy, les Hawkwind. Il fait alors dans le space rock, pose sa voix sur le tube « Silver Machine », le plus gros hit du groupe. Après deux ans, l’affaire part en vrille. Trop de drogues différentes. Les autres sont dans un mood plutôt cool, ils tapent dans les champignons et autres hallucinogènes. Lemmy, constamment sous speed, les leurs brise menu avec ses sautes d’humeurs et ses retards constants. Le sale gosse se fait coincer à la frontière canadienne avec de la dope. Il sortira de taule pour mieux se faire jeter par le groupe après son dernier concert. En 1975, il fonde Motörhead d’abord poétiquement nommé « Bastard ». L’idée est simple, faire le son le plus dégueulasse possible, mélanger metal et punk-rock, faire hurler Lemmy de sa voix rocailleuse, pousser les distos comme des salauds. Etre

« le groupe le plus mauvais de l’histoire du rock ». Lemmy leur choisit le nom de « Motörhead », le titre du dernier morceau qu’il a composé pour les Hawkwind…

Lemmy le play’b En rock star des rocks stars, Lemmy est un symbole du gogo qui baise à foison. Il n’a pas chopé deux milles meufs comme le veut la légende. Seulement un millier. Et il a eu seulement deux gosses. L’un d’eux est « un putain d’informaticien », renié par « Lemmy Daddy ». L’autre est rocker, plutôt un putain de guitariste, fusionnel avec papounet au point d’échanger avec lui ses girlfriends. « Les Chicks aiment ça, se taper le père et le fils », explique le vieux. A son fils, il n’a jamais caché son goût immodéré pour la dope et l’alcool. « Un jour, je devais avoir 17 ans, il m’a dit « Ne prends jamais de coke. Prends du speed, c’est beaucoup mieux pour toi ! » », raconte le blond boy en se poilant. Difficile de savoir si Lemmy est toujours un aspirateur à « coke du pauvre ». Pareil pour l’alcool. Sa conso de Jack Daniel’s est légendairement portée de une à trois bouteilles par jour. Il en sirote à longueur de journée, avec du coca, au Rainbow, le bar mythique des rockers de Los Angeles. C’est là qu’il vit désormais.

Lemmy le son of a bitch Mine satisfaite, Lemmy montre sa collection de joujoux du troisième Reisch. Couteaux, flingues, uniformes, figurines. Croix gammées sur des drapeaux qui recouvrent la moitié du mur. Des croix de fer, symbole allemand durant des décennies, sur ses chapeaux, en collier, en déco. Ce type est passionné, un vrai historien de guerre. « Ben, tout le monde collectionne quelque chose », explique-t-il. Calmement, sans changer de tempérament, il réfute être un nazillon. « J’ai eu trois copines noires. A Nuremberg, devant le Führer, ça l’aurait pas fait. Si l’armée israélienne avait de beaux uniformes je les aurais collectionné ». Lemmy est-il réellement un fils de pute ? Où est le trou du cul ? Entre le père affectueux, le type réputé gentleman, la douceur, l’humilité…. Le dieu de la musique rocailleuse est juste un gosse qui a grandit sans papa, peut-être toujours un môme, qui s’est construit une carapace tellement solide qu’elle pourrait bien lui permettre de survivre à cette foutue attaque nucléaire. Ou, comme il le dit dans le docu qui porte son nom, à la foudre qui le frapperait, sur une montagne, pour le faire disparaître à jamais. Du moins c’est comme cela qu’il aimerait mourir.

BON

aparte

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Text : Joël Espi (Arthur Cabot) Photographer: GeorgeDubose Layout : Fabienne Crot

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Si tu as déjà vu le collectif Bonaparte, ne le dit surtout pas à ta maman. Tu te ferais engueuler d’aimer l’électropunk sanguinolente et hédoniste. Mais si tu veux un argument pour te défendre, Tobias Jundt, le leader du groupe, est un Suisse bien de chez nous parti foutre le bordèle à Berlin. Il sera de retour dans nos montagnes les 9 et 10 avril prochains. 21 juin 2010. La fête de la Musique à Berlin. Arrivés au mythique Bar 25, un lieu alternatif baroque sorti de la terre et de l’effort d’une poignée de marginaux, nous voyons une foule massive bloquée devant l’entrée. Des centaines de personnes débordent sur la route, tandis que les murs grondent comme si l’enfer y avait élu domicile. Qu’est-ce qui fait ainsi vrombir l’atmosphère ? C’est Bonaparte, groupe electro-punk du moment, tenu par un dictateur tout droit issu de nos contrées : Tobias Jundt. Beaucoup de légendes circulent à son sujet, la plus vraisemblable étant celle qui raconte que le Suisse a appris les arts martiaux avec le grand maître Wan Hung Lo. Un beau jour de printemps brumeux et sombre, il subit la fameuse « Attaque du Toblerone », un coup de pied retourné majestueux qui vient à bout de ces testicules. Depuis, sa

L’empereur underground voix est ce qu’elle est. C’était en 2005, au moment où l’artiste se nommait encore Signorino TJ‘s et officiait à Berne. Des investigations web sur son précédent nom d’artiste donnent à peu près ceci : ciao a tutti. ciao ciao ciao a tutti. ti voglio bene. ciao a tutti. ciao ciao ciao a tutti. ti voglio bene. ciao a tutti. ciao ciao ciao a tutti. ciao a tutti. ciao ciao ciao a tutti. ti voglio bene. ciao a tutti. ciao ciao ciao a tutti. ti voglio bene. ciao a tutti. ciao ciao ciao a tutti. Tandis que la page tobiasjundt.com termine en double cul de sac sur des « clap clap clap » vidéo. Ce dont on est sûr, c’est que le gugusse traverse l’Europe entre Barcelone et Berlin en 2006, sans destinations précises. Il conduit une monture de feu : une voiture de rallye pourrie qui ne dépasse pas les 60 chevaux. C’est là qu’il commence à recruter des musiciens ainsi que des barrés fous de scène et de déguisements, pour mettre en place un circus show. Sur la route, il écrit également son premier album, « Too much », composé justement dans sa poubelle. Le premier concert de Bonaparte aura lieu au Bar 25. Où d’autre ? Au moment de trouver un nom pour son premier gig il se décide pour « Bonaparte », un surnom de gosse donné à cause de son côté dictateur. C’est que le gamin a un fort tempérament. Il compose tout seul ces morceaux et préfère prendre une troupe entière à son service. « C’est comme la cuisine, il faut une seule personne qui mélange les ingrédients », explique l’empereur. Ce premier concert sensé être unique devient un show burlesque mélangeant cirque, performances, électro-punk et beaucoup de trucs qui foutent les jetons. Bonaparte devient un collectif à géométrie variable d’une vingtaine de membres. Il sort «My horse likes you » en 2010 ainsi que des remix de « Too much ». Le Bar 25 est démoli en automne 2010, mais le groupe continue de tourner comme

le fantôme de l’esprit berlinois déjanté. On veut le dictateur partout dans le monde, et le collectif enchaîne une centaine de dates par année. Le petit Tobias recrute ses soldats au fil des tournées. Genre rencontre avec un type sympa qui fera « je sais pas, le lapin ». Et sur scène, « Wir sind keine Menschen, wir sind Tiere », prend tout son sens. Tobias porte son éternelle coiffe d’ours, et son œil de panda peint en noir. Les meufs portent des têtes de cheval ou de tigre. L’une d’elle sort des objets de son sexe tandis que l’autre bouffe un énorme cœur sanguinolent. L’imperator est dans ses paroles, il commente peu et laisse la trouve

se dévergonder. Ces chansons sont faites de mélodies agressives en enivrantes, ses phrases sont absurdes ou militantes. Trop de consommation, trop d’ordinateurs, trop de superficialité. Alors on se dénude, on prône l’hédonisme en écartant les jambes. Le public en redemande. Les tournées continuent avec un groupe stable, 4 musicos, 2 ou 3 « bassistes sans batterie ». Le show est rôdé, mais les surprises toujours possibles. Tiens, si vas le 9 avril au Docks de Lausanne ou le 10 avril au Palais Xtra de Zürich, essaie de choper Bonaparte avant, tu feras peut-être le lapin et la religieuse le soir sur scène. 9 AVRIL AUX DOCKS _ LAUSANNE

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Festival guide 2011 FESTIVAL: Manifestation à caractère festif - musique – soleil – bucolique – de quoi pécho – camping – vacances – stars – ceux qui voudraient l’être – groupies – les tommes poêlées de Josianne - rock- t-shirt mouillé – schlarpettes - spectacles – forte concentration de testostérone - alcoooooool – pass – érection du poil - encore perdu ma culotte – backstage – tactique d’approche - bottines Louboutin décomposées – stands bonbons beaucoup trop chers – culs cousus – électro - faire pipi tout nu dans les bois – boue –crêpage de chignon- bruit – le cheveux gras – métâââl – encore perdu mon mec – panta-court interdit - cueillette des champignons – boulets – râteaux – ivre cuit – gros cheveux et mous du genou – complexés de la chorégraphie – fouette du bec – encore plus bourré – t’as pas une feuille? hystérique – vomitos – bredouille – encore perdu ma voiture… Nous déclarons les summer festivals 2011 officiellement ouverts! Text : Ron Lahyani, Eline Müller, Laurent Clavel, Christian Hamm, anne-laure M. Layout : daïan

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Le Caprices festival aura lieu, pour ceux qui ne le savent pas encore, à Crans Montana. Ouh là, mais c’est un parc à bourgeois, cette station de ski. On va tout de même pas monter nos cheveux gras et notre perfecto à l’odeur improbable au milieu de tous ces encravatés qui te mettent des « très chèèèèèèère » dans toutes leurs phrases… On vous rassure. Ils sont tous partis à Verbier. Non, Crans Montana s’est démocratisé. Pour preuve, elle accueille pour la 8ème année le Caprices Festival, un event fort sympathique qui pourrait ressembler à un très imposant après ski. Et ça, ça nous parle carrément plus. Une mise en bouche du festival se trouve chaque jour en fin d’après midi au milieu du village, histoire de se chauffer le gosier. Une fois chose faite, le peuple se rend un chouillat plus bas, dans un imposant chapiteau avec ses tentacules qui t’emmènent dans les salles de ton choix. Au milieu de toutes ces tentacules trône la barakasik, avec une scènounette où des jeunes gens viennent s’essayer à la chanson, et plein de bars très attrayants. C’est là que l’ambiance après ski est la plus prononcée. Chacun y va de sa choré préférée, les plus intéressantes étant bien évidemment en toute fin de soirée. Le grand chapiteau accueille les grosses légumes de la chanson, et les autres scène sont des espaces clubbing dédiés à l’électro, dont le fameux Rock the block, qui ne ferme ses portes qu’à 5h du matin. Et ça c’est un autre gros point positif de Caprices: les portes ne ferme quasi jamais en 4 jours de festivités.

Un autre atout dans la manche du festival: une monstre scène est installée tout en haut de la montage, le Modernity, scène également dédiée au clubbing. Les clubbers s’en vont donc prendre le télécabine en fin d’après midi en habit de trapéziste. Terrible.

& Paolo Nutini (2009); Yodelice, Birdy Nam Nam & Carl Cox (2010).

Pour votre survie - Pas de talon aiguille - Stick anti gerçures pour les lèvres - L’écharpounette décorative mais pas efficace dite «accessoire» vivement recommandé si vous voulez sympatiser avec les clubbers VIPchhh - Des crampons pour remonter la colline, si neige il y a et si très abreuvé vous êtes.

À VOIR Jeudi 7 avril Scorpions (Rockallnight) 30 ans de carrière, plus de 150 millions d’albums vendus… Qui n’a pas entendu parler des Scorps, fidèles à eux-mêmes et systématiquement dans tous les rendez-vous historiques. Rock You Like a Hurricane en passant par un Still Loving You ou Wind of Change voilà une soirée dédiée à ce groupe de Hard Rock qui nous fait le plaisir de revenir sur sol Helvète pour leur Farewell Tour. Musiciens accomplis, ils vous prouveront qu’un bon concert ne peut être vécu assis, même après une journée à la montagne. Les hits s’enchaîneront et vous les connaîtrez tous sans exceptions.

4 questions pour le boss du festival, Sam Bonvin: SIGNE PARTICULIER DU FESTIVAL? Plus qu’un festival, ce sont de reelles vacances musicales, en hiver, dans un environnement totalement depaysant. l’importance portee a la musique electronique et l’organisation d’un club a plus de 2’200m d’alt. pourraient être 2 autres signes distincifs. GROUPE QUE TU RÊVES D’AVOIR? À choix: Radiohead, Noir Désir, Pearl Jam et R.E.M. MEILLEUR LIVE? Keziah Jones (2004), Gad Elmaleh & Deep Purple (2005), John Butler trio (2006), The Roots et Erikah Badu (2007), Dyonisos (2008), Thomas Dutronc

PLUS GROS FLOP? Pas flop mais déçu: Lou Reed, Joss Stone, Duffy, Smaïn pour le live act

PAR CURIOSITÉ Jeudi 7 avril King Charles (UK Knight Rider) Humour décalé et musique dissonante, la royauté n’a pas dit son dernier mot. Altérant les moments doux et discret avec du tourne-touffe endiablé, on se croirait en pleine Tea Party avec les cousins oubliés de la Queen Mother venant du fin fond de la Jamaique ou de l’Alabama. Pourquoi ne pas se laisser aller au contrecoup de la musique précise et formatée par une improvisation contrôlée (ou pas) avant de se retrouver avec un virage a 180 pour la fin du morceau. Surpernant.

POUR LE SPOT MODERNITY Pour la 3e année consécutive, ces deux scènes électro présentes au Caprices Festival vont vous faire danser, gigoter, moonwalker, sauter et hurler de plaisir. Démonstration. La Modernity @ 2200 mètres présentée par KENT revient le samedi 9 avril sur le haut des pistes de Cry d’Er à Crans-Montana. Si si, vous avez bien lu: le haut des pistes! En deux mots: qualité et exception par sa décoration soignée, son atmosphère premium et ses DJs mondialement connus et reconnus. Exception par ce lieu hors du commun et son concept, soit une daylife party (14H – 21H), motivant plus

de 1’000 VIP à chaque édition (et déprimant presque autant de monde n’ayant pas eu de billet). Cette année encore, le lineup proposé est digne des plus grands clubs européens: Stacey Pullen (USA) Guy Gerber (Israel) Guillaume & The coutu Dumont (Live) (Canada) Mathew Jonson (Live) (Canada) Margaret Dygas (Poland) VS Special Guest À NE PAS RATER le live de Guillaume & the Coutu Dumont. Cet événement rencontre un tel succès qu’il a été sold out 2 jours seulement après l’annonce du lineup!

Program WEDNESDAY 6 CALI - ARNO - STROMAE - BEN L’ONCLE SOUL - WILLIAM WHITE - BROTHER TUNES -JOACHIM GARRAUD - MARGARET DYGAS MIRKO LOKO - KEZIAH JONES - CINDY Transportation_ TCS / 021 620 04 10 / bus@caprices.ch Co voituring / www.e-covoiturage.ch Free parking & shuttles Accommodation Flavien Rappo flavien.rappo@crans-montana.ch Tél: +41 (0)27 485 04 44 www.crans-montana.ch

Thursday 7 SCORPIONS - NAS & DAMIAN «JR GONG» MARLEY -KING CHARLES - MILLION STYLEZ - HERBALIST CREW - DAVID RODIGAN - SOLDIA SOUND - LEE JONES - GREGORYTHME (LIVE)-AJELE - MATT KAY - VKEE - DJ MIKE Friday 8 AaRON - ALOAN - BASTIAN BAKER ALICIA CHERY - PLANET E 20th B-DAY with DUBFIRE - MAD MIKE BANKS LIVE

Mais - car il y a toujours un mais! - nous avons la joie et l’honneur de vous annoncer qu’il y a non pas une seule modernity @ 2200m, mais deux! Le vendredi 8 avril, de 14H à 21H aura lieu la journée supplémentaire au line-up charmeur: Kenny Larkin (USA) Radio Slave (UK) Carl Craig (USA) Ricardo Villalobos (CL) Mirko Loko (Live) (CH)

www.caprices.ch

SATURDAY 9 ZAZ -COCOON -MARTINA TOPLEY-BIRD - LILLY WOOD & THE PRICK - ANNE-SOUL - PAUL KALKBRENNER - DERRICK MAY Schedule Le Chapiteau 20h00 - 01h00 / Le Réservoir 20h00 - 00h30 / Le Club 01h à 05h mercredi - jeudi - 01h à 06h vendredi - samedi / La Barakazik 18h00 - 04h00 - Rock the Block 18h00 - 4h00 (interdit aux moins de 18 ans) - modernity@ caprices: restaurant de Cry d’Err 14h00 - 22h00 - L’Après-ski 15h00 - 20h00 (entrée gratuite) PriCe dès chf. 69.- / Modernity chf. 89.-

sions durant ces quatre nuits d’enfer s’inscrivent du côté obscur de la force metal en pratiquant les sous-genres de la tendance extrême : grind, crust, black, death, doom, math et toute une flopée de trucs qui font un vacarme du diable.

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www.infernofestival.net

La Norvège, contrée scandinave peuplée de trolls hirsutes, de sympathiques lapons qui forniquent au nord du cercle arctique pour se tenir chaud et de rennes aux nez rougis par l’aquavit, a toujours marqué l’histoire de sa délicate empreinte. Après ses vikings qui s’en allèrent égorger du chrétien à bords de leurs drakkars, ses pêcheurs qui sillonnèrent les océans pour occire des baleines et ses metalleux qui firent des feux de joie avec les temples monothéistes, ces sacrés comiques nous proposent depuis une décade le festival Inferno. L’édition deux-mille onze du ‘Metal Festival Norway’ prendra ses quartiers en avril prochain à Oslo et comme on le dit au bords des fjords: en avril ne te découvre pas d’un pins et ramènetoi avec ta veste à patchs de gros méchant pour aller guincher avec des vrais vilains. Parce que dans le rayon du lourd, l’Inferno assure plutôt. Quarante-cinq formations d’olibrius de tous poils vont se succéder du mercredi vingt au samedi vingt-trois dans la capitale nordique et quand on parle de metal à l’Inferno on s’adresse pas à des midinettes ! Les groupes qui déchaineront les pas-

Ces joyeuses festivités prendront d’abords place dans sept clubs du Centre-ville pour une première soirée où il s’avérera impossible de se taper l’intégralité des concerts. Dommage car il n’y a pas que des trucs pourris : Rotten Sound et Gaza par-ci, Rikest Crust et Hideous Divinity par-là, puis Einherjer un peu plus loin et Okkultokrati (qui rapporte une chiée de points au Scrabble) au fond à gauche. Ensuite, c’est dans deux salles que Voivod, Exhumed, Soilent Green, Atheist, Napalm Death, Pentagram, Malevolent Creation, Immortal, Meshuggah et une tripotée d’amis du bon goût vont foutre un joyeux bordel tour à tour grotesque et brutal.

LINKIN PARK

QUEENS OF THE STONE AGE

THE NATIONAL

DIE FANTASTISCHEN VIER

BEATSTEAKS * HURTS * ELBOW DIZZEE RASCAL * DIGITALISM JOHN BUTLER TRIO * BOYS NOIZE MOGWAI * TV ON THE RADIO JANELLE MONAE

WIR SIND HELDEN * CULCHA CANDELA * JOHNOSSI * BEIRUT FRIENDLY FIRES * WARPAINT * FM BELFAST * JAMAICA * THE VACCINES LISSIE * BLUMENTOPF * THE YOUNG GODS * BASCHI ROBERT RANDOLPH & THE FAMILY BAND * STEFF LA CHEFFE * BAZE * MONA TURBOSTAAT * SOLANGE LA FRANGE * GUSTAV * MOSS * ALVIN ZEALOT * STAHLBERGER SHEILA SHE LOVES YOU * COOKIE THE HERBALIST & SPITFIRE BAND * BABY GENIUS SMITH & SMART * BOY * DAS PFERD * MONOPHON * THOMATEN UND BEEREN & DUMMES HUHN AND HER NAME IS VIOLET * PALKOMUSKI

WWW.OPENAIRSG.CH

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F K Boum boum boum fera Genève en cette fin de mois d’avril. Parce qu’autant le dire franco, lorsqu’Electron Festival prend ses quartiers chez les calvinistes, ça avoine sec, et surtout, de plus en plus sec à mesure que les années passent et que le festival phagocyte des lieux de culture et de fête. Histoire de s’imposer définitivement comme un événement électro majeur en Europe, en plus de l’Usine dans sa quasi totalité, du Palladium et de l’Alhambra, cette année, le petit bijou de prog électro du bout du lac se dote de la patinoire des Vernets, soit d’un nouveau pit de 2000 personnes. En somme, Electron 2011, comme chaque année, ça va être encore mieux que l’année précédente. House, Hardtech, Expérimental, Drum’n’Bass, Dubstep, Goa, etc etc etc. De l’électro qui sali, de la basse qui barrit, en veux tu en voilà. Boum boum boum, certes mais pas que. Car comme si de l’a muse du meilleur cru n’était pas un argument suffisant, l’Electron 2011 se propose également d’être une plateforme de conférence, d’ateliers ainsi que de d’exposition de tous type d’art touchant de prêt ou de loin à la culture électronique : perfos, danse, films et même, cette année, une exhibition-hommage au skate 90’s. Alors fonce, dude ! Annule tes projets écotouristiques et fonce danser et te culturer.

Les questions à André Joye, l’un des deux programmateurs de l’événement Quel artiste rêverais-tu de programmer? En tant que fan de Drum’n’Bass, je dirais Pendulum, malgré le tournant assez commercial de leur dernier album. Ces mecs restent la référence ultime en la matière. Quel est le meilleur live act selon toi à Electron ? Japanese Popstar, au Paladium, pour l’incroyable ambiance dans la salle. Sinon, Skream VS Benga au Kab ou Kode9 et Space Ape, les barons de la Dubstep. Quel a été le pire flop de l’histoire du festival? Data, un type extrêmement prétentieux et désagréable. Incapable d’accepter que son set soit retardé de 45min. Qu’est-ce qui différencie ton festival d’un autre? Electron n’est pas une rave de plus. C’est un festival des cultures électroniques au sens large. Il accueille autant de dj set que d’expos, conférences ou encore d’ateliers de création.

Sélection des crus 2011 Modeselektor VS Miss Kittin Modeselektor, c’est ce légendaire duo de producteurs et djs officiant depuis bientôt 15 ans dans l’électro au sens large. Signé chez Bpitch Control pour leurs deux albums (oui, seulement deux), les deux Berlinois savent réellement toucher à tout, du Hip Hop à la Techno en passant par toutes les déclinaisons de la House. Miss Kittin, elle aussi, aime repousser les limites des genres, mêlant depuis 20 ans tout ce qui entre de gré ou de force dans un mix : EBM, électroclash, minimal, etc. Française d’origine, Berlinoise d’adoption, l’égérie de l’électro underground européenne semble depuis les 90’s tellement au goût du jour qu’on se demande qui, de la mode ou elle, suit l’autre. Avec de telles pointures réunies, on peut sans risque s’attendre à un festival de sonorités des plus foufous. Notez enfin que non seulement les susmentionnés héros de l’électro mixent, mais en plus, ils programment tels les curateurs le reste de la soirée qui leur est dédiée. Reso (Dubstep-Drum’n’Bass) En une petite (toute petite) dizaine d’année d’existence, la Dubstep a incroyablement évolué. Issue des milieux Dub, Abstract Hiphop et Drum’n’Bass

anglais, le genre se veut premièrement être la croisée de tous ces styles alors très en vogue. Ca c’est la Dubstep telle qu’on l’a découverte il y a quelques années: méditative, grosses basses ondulantes et cuicui en reverb de temps à autre. Depuis lors, le genre a largement évolué – de manière plus ou moins heureuse, du reste. Reso compte parmi les nouveaux fils prodigues de ce genre en métamorphose. Ainsi, en très peu de temps, il est devenu l’ambassadeur himself d’une Dubstep très électro et digne descendante de la Drum’n’Bass. Autant vous dire que pour qui veut du tranquille, du mystique et du défoncé, faudra passer son chemin. Reso, lui, il aime ce qui cogne, ce qui agresse et qui déclenchera chez l’auditeur un peu plus qu’un léger lancinement de tête.

Beardy Man (one man électro beat box show) Darren Foreman aurait pu se restreindre à n’être qu’un des meilleurs human beat boxer du monde. Mais l’homme n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Estimant que sa bouche seule ne suffisait plus à satisfaire ses perspectives créatrices, le natif de Brighton décide d’y joindre tout un matériel électronique élargissant ses possibilités métabolique déjà incroyablement larges. Et puis comme si ça ne suffisait pas à en faire l’une des figures les plus novatrices de l’électro, Beardy Man ornent ses show d’un sens de l’humour à

toute épreuve. Au final, c’est donc un festival de rire, de beat box et de grosse électro que nous offre tout seul, comme un grand, ce virtuose de l’entertainment.

www.electronfestival.ch

PriCe and places (CHF préloc / sur place) PASS 4 JOURS 135.- / 150.PASS JOURNALIER JEUDI-VENDREDI-SAMEDI 52.- / 59.(PATINOIRE-PALLADIUM-USINE*)

PASS PALLADIUM / USINE* - / 45.PASS DIMANCHE (USINE*) 27.- / 30.PASS USINE JEUDI-VENDREDI-SAMEDI: - / 35.ALHAMBRA 22.- / 25.- (nombre limité) ALHAMBRA (AVEC PASS 4 JOURS OU PASS JOURNALIER) 5.- / 5.GRUTLI - WHITE BOX (SPECTACLE DE DANSE) 15.- / 15.GRUTLI - WHITE BOX (AVEC PASS 4 JOURS OU PASS JOURNALIER) 5.- / 5.-

ADC 15.- / 15.(nombre limité et informations au 022.320.06.06) ADC (AVEC PASS 4 JOURS OU PASS JOURNALIER) 5.- / 5.(nombre limité et informations au 022.320.06.06) BAC entrée libre GRUTLI - SKATE RESURRECTION ET CONCERTS BLACK BOX entrée libre FONDERIE entrée libre

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F K Impetus, 2ème édition seulement est en passe de devenir l’événement de rock extrême de ce côtéci de la Sarine. Pas de prétention, de stands de bouffe, ni de grand tapage pour le petit festival lausannois qui se déroule sur 3 jours et 3 clubs et mobilise à peu près tout ce que la capitale vaudoise compte de passionnés de hard. Sa seule ambition ; une programmation pointue et exigeante. L’odeur du poil mâle en bonus. Quelques questions à Renaud Meichtry instigateur infatigable de projets distordus. Quel est le meilleur live que tu as vu lors de la première édition d’Impetus? Eyehategod, c’était sur-furieux, et le public, très crusty, était à bloc! Un signe particulier du festival? C’est un festival organisé dans et par des clubs - c’est pas le seul, bien sûr, mais c’est à mon avis un net avantage sur les open air (son dégueu, public à saucisses) et sur les festivals construits de toutes pièces, où ça manque de sève. Le groupe que tu rêves d’avoir une fois? Goatsnake, mais ils font 3 dates par an ou Old Man Gloom, mais il en font zéro. Mais surtout Clutch, qui ont inspiré le nom du festival.

Le pire flop d’Impetus? My Private Alaska, pas tellement au niveau du monde (c’était le dimanche à l’heure du goûter!), mais au niveau de la performance: rien que de la pose et du look, sans substance... Liturgy Allons bon, j’imagine qu’on les attend au tournant les Liturgy… Comment ça ! Des mecs qui font du black alors qu’ils ne sont pas nés dans la forêt norvégienne, qu’ils n’ont pas brûlé leur quota d’églises et qui – ô sacrilège – viennent de signer sur Thrill Jockey. Hé oui, eux aussi font les frais du débat «true black versus black de hipsters» qui consiste généralement à savoir si Xasthur est effectivement chercheur à la Nasa, si Watain sont bien les derniers gardiens du temple ou si Varg est tombé amoureux de sa matonne. Passionnant. Moi tout ce que j’ai retenu c’est que le black ça s’écoute dans le noir, seul de préférence. Et quand j’écoute Liturgy comme on m’a appris, et bien des fois je hais les gens, j’ai peur et j’ai envie de m’ouvrir les veines. D’autres fois je trouve que les grattes sont vraiment super, que le batteur blaste sa mère, que Renihilation sonne de la mort et que ces voix qui s’arrêtent de hurler un instant pour réciter leur messe sont du tonnerre. Et c’est exactement ce que j’attends d’un bon groupe de black.

Master Musicians Of Bukkake D’abord il y a ce nom, qui en dit déjà pas mal sur ce qui nous attend au Bourg tard le vendredi. Sachez déjà qu’un Bukkake est un classique de la pornographie; la fameuse scène où Madame se fait éjaculer dans les cheveux ou les yeux par ces nombreux Messieurs. Nombreux, les Musiciens le sont, mais il est difficile de les chiffrer et surtout de les nommer, bien que la légende veuille qu’il s’agisse d’un super groupe de stars du rock. Et puis, oui ils maîtrisent leur affaire et le savent bien; l’arrogance de ce blase n’est pas due au hasard. Leur affaire est celle de la World Music prise par derrière. Maintenant tous les rockeurs bien-pensants, les anti-flutiaux, les punks purssangs et les hipsters qui placent leur idée de la musique avant la musique ont fuit et qu’il ne reste sur la brèche que quelques nerds prêts à subir les outrages d’un live inconvenant, je peux bien vous annoncer la couleur. MMOB en live c’est tous les percussionnistes indonésiens qui viennent fiche leur raclée aux Tambours du Bronx, un orgasme simultané de magnitude 8.2 ou Rabelais qui sort enfin de sa tombe pour expliquer à tous les petits musiciens occidentaux, que non – c’est pas si important tout ça et que oui – on peut bien déconner des fois, même quand on échange des tweets passionnants avec Stephen O’Malley tous les dimanches à l’heure du thé.

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Coroner Entre le comeback de Celtic Frost, la ténacité de Knut et les tournées mondiales de Samael il ne manquait plus qu’une pierre pour replacer l’église suisse au milieu du village du hard international. Cette clé de voute-là est enfin en place avec le retour de Coroner. Elle est taillée dans du marbre millénaire, a des arrêtes tranchantes et garde une température de cave été comme hiver. Comme ses compatriotes, Coroner est exemplaire de la musique de nos contrées, non par son style ou son jeu mais bien par sa capacité à transcender ceux-ci. En l’espace de 6 ans et 5 albums,

l2 avri

www.impetusfestival.com Coroner s’est imposé au début des nineties comme un groupe phare du métal extrême mondial. Signé sur Noise, étable allemande de Voivod ou Kreator, Coroner s’est rapidement éloigné du carcan trash et speed pour pousser le bouchon un peu plus loin, du côté du prog, ou – à l’image de Tom Grand frère Warrior – du black malin et salissant. On n’est pas mécontent que ces alémaniques-là aient accepté les millions du Hellfest pour se reformer et surtout qu’ils s’arrêtent à Lausanne avant, parce que le camping en campagne française, ça va un moment.

Program HIPBONE SLIM & THE KNEE TREMBLERS... 22 avril / 20h / Le Bourg

DEERHOOF + DISCO DOOM + EXTRA LIFE 23 avril/ 20h30 / Le Romandie

MONKEY 3 + LITURGY + NADJA 22 avril / 20h30/ Le Romandie

EARTH + SABBATH ASSEMBLY 24 avril/ 20h / Le Bourg

MASTER MUSICIANS OF BUKKAKE 22 avril / minuit / Le Bourg

Price Chf. 12.- and more

CORONER + HACRIDE 23 avril/ 20h / Les Docks

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Le Mapping 2010 fut une réussite totale. De ce que l’événement proposait comme de ce que j’en ai vu. Le set de Hijack, la perfo musicale et théâtrale du collectif NA ou encore les images de Kolgen continuent de me hanter comme autant de highlights artistiques que ma tronche a pu prendre en la faste cuvée 2010. Petit rappel de ce qu’est le mapping fest. Tout d’abord, le mapping, c’est au sens le plus large possible l’art de projeter une image sur un volume. Le festival genevois ne se limite néanmoins pas à présenter une collection de projecteurs ronronnant, toute loupiotte marchante. Il prend plutôt la projection pour prétexte pour réunir tout performance artistique incluant de la vidéo: de l’installation halogène tourbillonnants au gros vjing techno-porno sur Breakcore en passant par tout type de perfos possibles et imaginables. Autant dire que, pour qui aime s’en prendre plein les mirettes autrement que devant un film muet comorien tourné en super 8, du haut de ses 8 éditions, 6 scènes réparties dans plusieurs des plus haut lieus de la culture genevoise et près de 70 performances diverses et variées, le mapping festival est un événement à ne manquer sous aucun prétexte.

Questions aux programmateurs Quel artiste rêveriez-vous de programmer? Peter Greenaway, non pas en tant que réalisateur, mais en tant que performer av. «Encyclopedia», c’et le doux nom de la chose, c’est au moins 6 écrans géants sur lesquels, à l’aide d’une méga Ipad, l’artiste projette des milliards d’images et vidéos. Malheureusement, il n’y a aucun lieu assez grand pour l’accueillir à Genève. Et c’est beaucoup trop cher… Quel est le meilleur live act selon toi au Mapping? Nosaj Thing, un producteur de hip hop expérimental qui a joué au Spoutnik pendant qu’un duo projetait des vidéos sur lui. Herman Kolgen et sa perfo «Inject». Images incroyablement belles et précises d’hommes évoluant dans l’eau. Le tout sur musique bruitiste. Immersion totale. Quel a été le pire flop de l’histoire du festival? Beat Torrent: tout était prêt, mais il manquait 30cm d’écran pour leurs projections. Du coup, ils ont annulé. Sinon, Dead Politics, qui n’ont pas compris que c’était un festival de mapping et qui ont donc refusé les projections.

Qu’est-ce qui différencie ton festival d’un autre? Le Mapping est un Laboratoire. Le public n’est pas que simple festivalier. Il peut prendre part à énormément de performance. C’est également un événement assez long, ce qui a pour effet de créer une communauté constituée d’artistes et de public. Transforma et Yro (Des mains, des objets, une caméra) (Fonderie 28 21-23) Réunis sur des projets depuis maintenant plusieurs années, ces surdoués de l’AV, propose une performance improvisée. Sur scène, une table pleine d’objets hétéroclite et un immense écran. Masqués, les transformas manipulent ces formes alors qu’Yro les filment en close up, fait évoluer des boucles ambiantes et projette en direct ce qu’il film. Immersion totale au pays de l’évolution subtile des sons et des formes. Legoman et Madrill (Vertiges) (BAC 19-29 mais) Chouchou du festival, l’helvético belge Legoman impressionne régulièrement les publics européens avec ses performances de mapping boulversifiantes. L’année précédente, il avait mappé l’intérieur d’un église genevoise, mettant en valeur les contours et les reliefs des ogives, clés et alcôves.

Cette année, il revient avec Madrill, graphiste génial qui reproduit les centaines d’immeuble composant le centre de New York. La perfo des deux lascars consistera à donner l’impression d’être à la fenêtre de l’un des bâtiments et d’observer les autres tours en mouvement. Vertiges garantis. Simian Mobil Disco (Du gros qui tâche) (Zoo 21 mai) Ben oui, il fallait bien quelques gros dj bien bourrins pour cette joyeuse bande de hipster. Depuis

2005, le duo anglais évolue dans la grosse french électro qui tâche. Témoin leur label, qui n’est autre que Kitsuné Music. Rendus célèbres par leur collaboration avec Justice sur le titre « We are Your Friend », les Simian Mobil disco écument depuis les clubs les plus branchouilles de la planète. Pour le Mapping, ils seront accompagnés par Néogolden sculpteur et mappeur de génie que transformera la mythique salle du zoo en galerie de volumes touts d’imagée

Zan lyons (ambiant et beau) (Spoutnik vendredi 21) Question subtilité, on ne la fait pas à Zan Lyon, sous un blaze très reggae se cache en fait un virtuose du son de l’image. Violoniste et producteur électro, l’anglais aime envelopper son auditeur d’une musique ambiante et progressive. En plus, seront projetés par ses soins des visuels toute en sensualité. Du bonheur pure pour mirettes et esgourdes.

www.mappingfestival.ch www.mappingfestival.ch

Places Bâtiment d’art contemporain (BAC) Ground floor and 1st floor 28 rue des Bains, 1205 Geneva

Zoo / Usine 4 place des Volontaires, 1204 Geneva www.lezoo.ch

Fonderie/Kugler 19, av. de la Jonction, 1205 Genève www.usinekugler.ch

MÀD 20 bis rue du Stand, 1204 Geneva www.mad-geneve.ch

Théâtre du Galpon Route des Péniches, 1205 Genève www.galpon.ch

Prices chf. 8.- before 24h00 chf. 12.- before 02h00 chf. 15.- after 02h00

Cinéma Spoutnik / Usine 4 place des Volontaires, 1204 Geneva www.spoutnik.info

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Le festival le plus cool de Suisse est organisé par le club le plus cool de Suisse. Il s’agit du Bad Bonn Kilbi de Düdingen. Pas la peine de couper les cheveux en quatre il a l’affiche de rock indépendant – au sens très large du terme – la plus cool de Suisse. Le seul festival du monde d’une capacité de 3000 personnes bien tassées qui arrive à choper Queens Of The Stone Age. Et, pour couronner le tout, c’est le programmateur le plus cool de Suisse – Daniel – qui a répondu à nos 4 questions d’usage. Cool. Quel est le meilleur live que tu aies eu au Kilbi? Cat Power. Elle est tellement déroutante, incalculable, tout en ayant un grand cœur. Elle fait vivre des émotions intenses. Quel est le signe particulier du festival? Le sourire! Ou la foi. Il y a 3 ans Pierre Omer m’a dit que le Kilbi lui avait rendu la foi dans la musique. Quel groupe rêves-tu d’avoir une fois? Robert Wyatt, après Fugazi et avant Terry Riley. Quel a été le pire flop du festival? Un mec qui voulait vendre des soft ices. Le premier jour, comme il avait pas mal bu, il n’arrivait plus à arrêter sa machine et il y avait un Matterhorn de glace devant.

Anika Elle est pas mal, Anika. Elle apparaît et tout le monde pense à Nico. Ou à une Jarboe coupée dans ses trop nombreux élans. Ou, plus proche de nous, à un James Blake qui aurait enregistré un disque dans le but de ne surtout pas passer à la radio. A coup de ritournelles dub noirâtres et minimalistes, la demoiselle se taille une place de choix quelque part dans un de ces endroits chauds mais repoussant de notre cerveau, d’où il est impossible de la déloger. Des paroles sombres et cinglantes sur un fond cold wave ou électro, mais toujours gluant et hypnotique, le tout produit par Geoff Barrow, de Beak> et Portishead. Si ses concerts sont aussi prenants et exigeants que ses enregistrements, la performance d’Anika au Kilbi risque bien d’être l’un des très bons souvenirs de la saison. Battles C’est bien simple, Battles est le premier meilleur groupe live de ce millénaire. Lorsque leur premier LP Mirrored vit le jour en 2007 – révélant enfin ce super groupe au monde entier – tous les fans d’indie rock se firent dessus en voyant tant le line-up (dont un Helmet et un Don Cabal-

lero rien que ça) que la pochette. Celle-ci, figurant tout le matos du groupe bien en place dans un cube de verre, constitue à la fois une sorte d’hommage à tout ce que le rock peut compter de nerditude technique et l’un des contenant les plus représentatifs de l’Histoire du Disque. Battles est exactement à son image, aussi carré que ses pédales sont alignées, aussi ludique que la couleur de son kick Lego, aussi infini que ses miroirs, aussi punk que sa ride à huit mètres de haut, aussi funky que ses pieds de claviers, aussi précis que l’électronique de ses effets, aussi sauvage que son mur d’amplis. Battles maîtrise à la perfection son image comme son son. Et, je vais vous sortir un scoop, c’est exactement cela qui fait un bon concert, un grand concert, un concert inratable. The Ex Cite-moi un groupe hollandais... Non? Vraiment? Allé, un effort! T’as jamais entendu parler de The Ex? Ah oui ça me dit quelque chose, ils sont hollandais, vraiment?

Voilà à peu près le genre de conversation que doit susciter une évocation sur deux de The Ex. Mais les curieux qui ont l’habitude d’ouvrir un dictionnaire quand ils entendent un nouveau terme connaissent The Ex, car c’est eux qui sont donnés comme exemple à la définition « Underground » du Petit Robert. Vous me croyez pas ? Bien, je vous la recopie. Underground n.m., anglicisme, se dit d’un artiste ou d’un groupe émergeant ou se développant dans des circuits commerciaux et promotionnels confidentiels, faisant appel à des réseaux restreints de connaisseurs, et n’attirant pas l’attention du grand public ni de la Warner. Ex. The Ex est un groupe punk underground. Ant. Mainstream.

Je vous l’avais bien dit. Et maintenant qu’on est entre nous on va pouvoir faire ce qui est défendu quand Robert écoute, soit un peu de name-dropping, vu qu’entre nous on sait qu’underground ne veut presque rien dire, et surtout ne donne aucune idée de la musique qui se cache sous le patronyme des hollandais. Donc je vous cite, en vrac ; Hold Steady, NoMeansNo, Hot Snakes, Crass, les Vaselines.

www.kilbi.badbonn.ch

Transportation Shuttles for Bern and Fribourg not for free Parking not for free Accommodation Camping not for free Schedule Thursday & Friday 15h00 Saturday 14h00

PriCes Thursday chf. 78.Friday chf. 68.Saturday chf. 68.Program Thursday 26 queens of the stonage – animal collective – swans – matthew dear – nisennenmonda – disappears feat – karma to burn – duffstep – yokonoe – labrador city…

Friday 27 caribou – the tallest man on earth – akron – kalabrese & rumpelorchester – luky dragons – crystal fighters – gonjasufi – darkstar – the legendary lightness – julianna barwick… Saturday 28 battles – apparat band – the walkmen – suuns – shackleton – broken.heart.collector – anna aaron – screaming females – the ex – feldermelder – buvette…

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Il devient conséquent ce plus du tout petit festival. Avec plus de 35’000 personnes l’année dernière contre 3000 en 2001, on ne peut dire que respect. Le cadre est pas mal non plus : plageounette devant le lounge Chesterfield avec vrai lac, qui longe d’ailleurs tout le festival, il y a un choix de guinguettes très intéressantes, le roi du canard en tête (Les cinq sens sauf erreur), et des activités annexes bien décalées, comme le Silent Disco (on te met des écouteurs et tu te mets sur une des deux fréquences. Certains beuglent du AC DC et d’autres du Cypress Hill à l’unisson, c’est une spectalce assez intéressant). Et puis il y a cette petite brise, ce petit fond de l’air cru propre au pied du Jura qui, début juin, provoque à coup sur l’érection du poil MAIS, et ça c’est un super point positif, fait que le peuple transpire moins. Un concert d’Heury Dès sans l’odeur des dessous de bras, c’est que du bonheur. La programmation, elle, est depuis trois ans carrément bluffante. Et variée. Moby ou encore Gotan Project, c’est de la grosse légume ça. Sans parler de Wu-Tang-Clan.

Pour votre survie - une petite laine - un gosier entraîné parce que le neuchatelois ne boit pas comme une lopette et que si tu veux sympatiser, il faut suivre - une combi néoprène avec cagoule et moufle si tu veux aller faire tes ablutions dans le lac - un petit dico dialecte neuchatelois parce qu’on comprend pas toujours tout, surtout en fin de soirée. Si pas de dico et pas compris la question, répondre non 4 questions au boss, Antonin Rousseau Quel artiste rêverais-tu de programmer et que tu n’as jamais eu? Daft Punk, Radio Head et dans un autre registre, Manu Chao .. Mais il a de la peine à ouvrir son agenda pour plus de 3 mois. Quel est le meilleur live act selon toi à Festineuch? Un tout grand moment avec PRODIGY en 2006, une performance incroyable dans un chapiteau surchauffé. A notre grande surprise, Grand Corps Malade qui est arrivé à faire magnétiser 8,000 personnes - on se croyait dans une église ..

Quel a été le pire flop de l’histoire du festival .. Pourquoi? En 2008, un très gros orage s’est déclaré 15 minutes avant l’ouverture des portes et notre scène du lac à été inondée de telle manière qu’on a été forcé d’annuler tous les concerts sur cette scène. Signe particulier du festival? Un site exceptionnel - pour un festival urbain - au bord du lac et dans un cadre de verdure avec tous les lieux couverts. Un gros festival de taille humaine et une prise de risques concernant la programmation à côté des têtes d’affiches. On offre des slots pour les groupes régionaux et les projets spéciaux. POUR LE LIVE ACT Wu Tan Clan (Hop Hop Hoora) C’est du lourd, la Crème de la Crème (avec l’accent de NYC) pour tout fan du style. Largement reconnu dans l’industrie et adeptes de produits dérivés, c’est sans limite que toutes ces stars de la East Coast redoublent d’effort pour faire perdurer la vague déferlante sur les rives du lac de Neuchatel. Argent, Sex et Drogues, les sujets préférés des jeunes des quartiers difficiles vont se succéder sans faille. A Beez for a Buzz.

A DECOUVRIR Syd Matters (So does Waters) Groupe français toujours reconnaissant à l’empreinte des Floyd, Syd Matters nous emmène dans un voyage féérique. Multi-instrumentiste, Jonathan Morali mène son aventure où bon lui semble et c’est volontiers que nous l’accompagnons. Une musique enivrante qui permet l’évasion aux quatre coins du monde. Idéale pour des séances de relaxation ou de méditation, c’est un détour à ne pas manquer pour se poser les questions essentielles quand à la fin du monde. Inca ou pas, là n’est pas la question.

Archive Selon l’adage, qu’il faut toujours partir pour mieux revenir, Archive en est la preuve vivante. Adopté dans nos contrées et chez nos voisins, Archive peine à convaincre sa Mère Patrie qu’est la Grand Bretagne. Qu’à cela ne tienne, nous on adore et c’est même avec plaisir que l’on se retrouve à revendiquer leur musique. Alternant des voix subtiles, c’est un doux mélange pour la Bande-son idéale. Archive c’est vachement bien. Un Point c’est tout.

Transportation_ Oiseau de nuit shuttle for free Free bicycle Co-voituring www.e-covoiturage.ch Accommodation_ Camping / camping@festineuch.ch

www.festineuch.ch

Program_ Thuesday 2 ayo-catherine ringer – archive – bonaparte – carrousel Friday 3 wu-tang clan- the do – dj shadow – shadolin – temple defenders – trip in Saturday 4 moby – syd matters – bb brunes- metronomy – 7 dollars taxi – the national fanfare of kadebostany Sunday 5 groundation – gotan project – jehro - henry des PriCes_ 1 day chf. 57.- and more 2 days chf. 99.- and more 4 days chf. 196.- and more

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F K Encore un festival au bord de l’eau? Oui mais attention, là on est sur les plate-bandes de la bourgeoisie de la Côte. On est juste une semaine plus tard que Festineuch mais l’air est presque doux. Et parfumé. Voir débarquer ces hordes de vilains festivaliers au milieu des cossues bâtissent aux haies parfaitement taillées, c’est un régal de l’œil. Dès qu’on passe l’entrée, on est de suite happé par le cadre très chaleureux, cosy. On est vraiment les pieds dans l’eau et le terrain, en pente, devient super ludique quand il pleut. L’ambiance est si festive qu’elle gagne même les plus inexpressifs des vaudois, et c’est pas peut dire. On a même vu la bourgeoisie se trémousser sur Deep Purple. Magnifique. Les tavernes, plus locales les unes que les autres, ne ferment que bien après la fin des concerts. Caribana, c’est plus qu’un festival, c’est une grosse fête festivalière pleine de rigolade. Pour votre survie - Un détecteur de voiture à longue distance, parce qu’on ne les retrouve jamais. dress code à choix: sandales waterproofs ou bottines Louboutin. Ça dépend si l’on veut ressembler à un festivalier expérimenté ou à un voisin.

4 questions posées au boss Tony LERCH

POUR LE LIVE ACT

Quel artiste rêverais-tu de programmer et que tu n’as jamais eu? Police - on avait d’ailleurs signé un accord pour leur venue, mais ca ne c’est malheureusement pas fait On se consolera avec I Blame Coco, fille dSting cette année ..

Wolfmother (Hairy Rock) Jeudi 09 .06.2011 Des guitares hurlantes et des grooves qui balancent, Wolfmother c’est un groupe qui revisite les classiques avec un bon côté bluesy. Souvent décrié mais conscients des comparaisons, Wolfmother reste un solide groupe live avec de très bons morceaux bien ficelés. Ca va vous clouer tellement ça déménage, Gibson en avant avec un stack Marshall jusqu’à ce que vos oreilles saignent et implore le retour des Dieux du Rock. Puissant et efficace.

Quel est le meilleur live act selon toi à Caribana? Le groupeThirty Seconds to Mars en 2010 et bien sûr Faithless qui sont venus avec une production un peu trop grosse pour Caribana.

Quel a été le pire flop de l’histoire du festival? Alors là, c’est assurément Sean Paul, - la honte - on a tous été très décus - ils nous ont annoncé la veille de leur venue qu’il venait sans son band.

Signe particulier du festival? Un cadre idyllique au bord du lac, une programmation unique en Suisse, pour faire profiter la région avant tout. Tous les groupes qui sont venus s’inspirer de notre cadre ont donné d’excellent concerts, contrairement à ceux qui ne font qu’un «stop over».

Interpol (Idresswell Brit pop) Jeudi 09 .06.2011 Toujours dans les parages depuis 1997, Interpol surf sur la vague Brit-Pop, Post punk avec une section rythmique qui tient la route sous les mélodies charmeuses de son chanteur. Les New Yorkais vous prouveront que tout est dans l’attitude et que s’ils sont toujours là, c’est que le talent est également au rendez-vous. Poum Poum Tchak serait réducteur, mais c’est la base même de la BritPop, du coup ils le font vraiment bien…

A DECOUVRIR I Blame Coco (Electro Pop-Arms in the Air) Samedi 11 juin 2011 Alors voici un groupe qui ne cache pas du tout ses influences Euro-Electro Pop. C’est fun et ça nous rappelle ces soirées passées à se demander combien de bracelets en plastique noir nous pourrions ajouter à nos avant-bras. Entraînant à souhait, sa

voix improbable qui ne correspond pas à son physique est totalement déroutante. On se retrouve même à se demander si une guêpe ne nous a pas piqué sur certains morceaux tellement la voix du géniteur est sous-jacente.

Transportation free TPN and shuttles free bike co-voituring www.e-covoiturage.ch Accommodation Camping municipal de Tannay 1295 Tannay Tél.: +41 (0)22 755 24 65

www.caribana-festival.ch

Artists Abd Al Malik - Azazelblue’s Earthworms - Ben Howard - Favez Guess What - Guillaume Grand - Hurts - I Blame Coco - Interpol - Jaïlyna - Julian Marley - Justin Nozuka - Kassidy - Kirsty - Kool & The Gang - Lissie - Little Dragon - Marc Sway - Medi - Misty Miller - Morcheeba - Ndidi O - OMD - Plain White T’s - Plan B Saint-André - Solange la Frange - Texas - Wolfmother PriCe Dès chf. 68.-

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F K Allez cours! Cours pour le Hard!, se crient les habitués du Grennfield, rompu à l’exercice du sprint sur piste d’atterrissage, histoire d’être au premiers rang des deux scènes de l’événement « stratégiquement » disposées l’une en face de l’autre à uune centaine de mètre. Alors il faut la voir, cette vague de cheveux gras, de cloutés, de dockeux, de bandaniesques et de tatoués taper leur sprint annuel Lager dans une main, bannière Slayer dans l’autre. Mais ils ont raison, en même temps, de frôler l’infarctus dix fois par soir pendant trois jours. Parce que ce qu’il se passe sur scènes, c’est plutôt du lourd. Du Hard dans ses déclinaisons les plus diverses, mais du hard toujours. Et pour sa huitième édition (et ouais, t’es vieux), l’aéroport militaire d’Interlaken vous a concocté un sacré arsenal musical. Et tout ça, toujours dans la mythique ambiance pouêt-bière-chasseurcueilleur qui vaut au festival la réputation d’être un véritable bol d’air frais, si tu as d’habitude usage de tes neurones. Rôôô la mauvaise langue…

Questions à Aviva Gottheil, chargée de communication pour le Greenfield Quel artiste rêverais-tu de programmer? Nous n’avons pas de rêve. Nous sommes extrêmement attentifs aux désirs de notre publique et tâchons chaque année de réaliser les rêves de ceux-ci. Quel est le meilleur live act selon toi au Greenfield? Chaque année à sa highlight. L’année passée, c’était clairement Rammstein! Quel a été le pire flop de l’histoire du festival? Aucune réponse… Ah diplomatie, quand tu nous tiens… Qu’est-ce qui différencie ton festival d’un autre? L’adéquation entre la programmation et le lieu. Du Rock pur et dur au milieu des montagnes.

The Ocean (prog berlino-suisse) Drôle d’histoire, pour ce groupe dont l’envie, le line up comme la musique a largement évolué depuis sa création, en 2000. Tout commence à Berlin avec un certain Robin Staps, qui monte un collectif de Doom expérimental sous le nom « The Ocean ». Collectif et non groupe dans la mesure où les musiciens ne sont jamais que de passage pour un album ou une tournée. Jusqu’au jour ou de jeunes zicos suisses issus de la scène postrock et posthardcore s’invitent à la fête et que le dit Staps décide de les engager. Depuis lors, ce qui fut un collectif ambiant doom berlinois est devenu un groupe de Metal prog à majorité suisse et qui fonctionne à mort, notamment depuis la sortie très remarquée d’Heliocentric sur Metal Blade.

System of a Down Beaux morts les SOAD ? Tu parles ! Perdu dans les limbes de leurs projets solos ? Tu parles encore! System est là et bien là. Toujours aussi atypique, provocateur, engagé, taré et tout et tout. Après cinq ans d’un silence radio plutôt angoissant, Takian et sa bande reviennent des morts pour une série de concerts européens. Et bim ! Ils passent en Suisse, au Greenfield ! Quelle veine tu as, cher lecteur. Besoin de les présenter, les lascars ? Pas tellement, je pense. Après cinq albums et plus 20 millions de ventes d’iceux, je crois qu’on peut sans peine affirmer que c’est un groupe majeur de la scène Hardrock et qu’il serait tout à fait dommage de les louper.

Flogging Molly Qu’est-ce qu’on a ri, au bureau, de voir au milieu de l’ouragan de hard que propose cette année le Greenfield les américains de Flogging Molly. Alors que tout sera méchant, acéré, rugissant, voilà qu’est annoncé ce groupe de punk celtique des plus dansant et joyeux. Certes, il y a de la guitare et de la disto, mais folklore païen oblige, le tout est enrobé d’accordéons, violons, flûtes et banjos. La minute positive dans un ouragan de méchanceté ? Un peu oui, mais n’oublions pas qu’imbibés, la foule d’apostasiés qui compose le public Greenfield raffole également de mélopées gauloises et dansantes.

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Foo Fighters Dave Grohl n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Depuis la mort de Nirvana pour lesquels il officiait en tant que batteur, le multi instrumentiste cumule les groupes et les collaborations. On l’aura ainsi vu officier avec les Queens of The Stone Age, Them Crooked Vultures, Probot ou encore jouer Satan dans Pic of Destiny, une comédie déjantée musicale avec Jack Back. Mais surtout, Dave Grohl officie depuis plus de quinze ans en tant que guitariste, chanteur et leader du groupe de Rock’n’Roll Foo Fighters. Après six albums adulés par les fans du genre et des prestations scéniques magistrales, la réputation du quintet n’est plus à faire. Le printemps 2011 verra naître leur septième rejeton : Wasting Lights. Pour l’occasion, la bande à Grohl viendra faire une petite tournée des festochs européens. Une occasion de plus de confirmer leur statuts de Rock’n’Roll heros.

www.greenfieldfestival.ch

Transportation Train www.sbb.ch and shuttle for free with the pass Parking free with the pass Program The all program is not ready actually Foo fighters- system of a down – disturbed – volbeat – social distortion – apocalyptica – lacuna coil – bullet for my valentine – floggin molly – wolfmother – the gaslight anthem – boysetsfire – anti flag sick of it all – parkway drive – dredg – madsen – broilers – caliban – the young gods – favez – comeback kid – suicide silence – frank turner – converge – silverstein – navel the dreadnoughts – alesana – adept – che sudaka – kvelertak – framing hanley – the ocean – the rambling wheels

Accommodation Camping for free with the pass Prices 3 days pass chf. 188.-

FOO FIGHTERS SYSTEM OF A DOWN DISTURBED VOLBEAT SOCIAL DISTORTION APOCALYPTICA LACUNA COIL BULLET FOR MY VALENTINE FLOGGING MOLLY WOLFMOTHER THE GASLIGHT ANTHEM BOYSETSFIRE ANTI-FLAG SICK OF IT ALL PARKWAY DRIVE DREDG MADSEN BROILERS CALIBAN THE YOUNG GODS FAVEZ COMEBACK KID SUICIDE SILENCE FRANK TURNER CONVERGE SILVERSTEIN NAVEL THE DREADNOUGHTS ALESANA ADEPT CHE SUDAKA KVELERTAK FRAMING HANLEY THE OCEAN THE RAMBLING WHEELS WE BUTTER THE BREAD WITH BUTTER ALL SHALL PERISH ESCAPADO

9. - 11. JUNI 路 INTERLAKEN WWW.GREENFIELDFESTIVAL.CH

KARTEN AN ALLEN BEKANNTEN VORVERKAUFSSTELLEN. TICKETCORNER-HOTLINE: 0900 800 800 (CHF 1.19/MIN., FESTNETZTARIF)

Presenting-Sponsor:

Hauptsponsoren:

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Medienpartner:

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Le Wheels Fest est un projet ambitieux. Très ambitieux même. A parcourir le site web, encore en construction à l’heure où j’écris, on pourrait croire à un événement sympatoch avec 2-3 bécanes exposées, une petite tente concert et une rampe de skate pour les kids. En revanche, à écouter Nadia Boudjenane, coordinatrice générale du projet, il apparaît que les perspectives du projet sont toutes autres ; et sont, n’ayons pas peur des mots, monstrueuses. En gestation depuis 2 ans dans la tête d’une petite équipe de passionnés de tout ce qui touche de près ou de loin à la roue comme moyen de locomotion, le Wheels Fest se veux devenir l’événement majeur de l’été en matière d’exhibition de l’univers de la conduite. Et pour ce, la fine équipe voit les choses en très grand. C’est qu’outre présenter le monde qui les passionne à un publique résolument demandeur de tels manifestation, le WF se donne également pour but de stimuler le tissu Suisse ; de faire, autrement dit, de l’Helvétie une plaque tournante du monde professionnel de la roue.

Tout se passera sur et aux abords du circuit de Lignières, entre Neuchâtel et Bienne. Le circuit accueillera divers concours et exhibitions, parmi lesquels, en exclu suisse, s’affronteront des pilotes de Drift professionnels. Ca va chauffer du bitume… Aux côtés du circuit sera installé un immense skatepark, en partenariat avec Doo Dah. BMX, skate, roller, trottinette, tout ce qui roule et qui n’est pas motorisé s’y affrontera et y sera à disposition. En association avec fièvre, crew de skate lausannois, le public aura effectivement l’occas’ de s’initier à toutes ces pratiques de têtes brûlées. Jouxtant le skate parc, il y aura en outre une piste de dirt flambant neuve. Profitant d’immenses tas de terre avoisinants, à la demande du TCS, propriétaire des lieux, et compte tenu de la frustration des riders qui voient leurs pistes régulièrement massacrées au gré des intempéries et des patrons de gravières, le Wheels Fest a entrepris

la construction d’une authentique piste de dirt. Le but : l’inaugurer lors du festival, puis la laisser en libre accès pour les riders de la région. Et comme si ce n’était pas suffisant pour en faire un événement majeur, le WF profite d’un immense champ limitrophe pour créer une série de petits villages qui tous seront dédiés à une activité particulière liée à roue. Ainsi y aura-t-il un village de bikers, un village tuning, un village mécanique auto-moto, un village VW vintage, un village vintage cars et un village US Custom. Yeah ! Ca en fait des villages ! Parmi les activités les plus glam que vous trouverez dans cette petite ville, vous noterez la présence des Fuel Girls, bande de femmes fatales anglaises danseuses, cracheuses de feu et

drifteuses de génie; des démos de buggy-rollin, nouveau sport de roue totalement déjanté (huhu); expo de stunt ; rampe de 8 mètres et atterrissage en bag jump histoire de tenter le triple impossible nosebone flip en tricycle et démo de FMX par Sir Edgar Torroteras himself. Côté musique, histoire de vous mettre l’eau à la bouche, notez qu’en plus de pleins de groupes de Rock locaux, des headliners tels que Will.I.Am passeront donner de la voix au WF. Quant on vous disait que ces gens voient les choses en grand! Le but de l’opération, précise Nadia, est que tout ce petit monde propose ses spécialités respectives au public et expose un univers propre et différent des autres tant que soleil il y aura, puis, au cré-

puscule, que tout ce petit monde – public comme invités – migre dans la joie et la bonne humeur sous la méga tente centrale où seront programmé pléthore de concerts et d’activités diverses.

www.wheelsfest.com

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Après l’affiche de l’année passée, qui réunissait quatre des plus gros groupes de metôle au monde : Metallica, Slayer, Megadeth et Anthrax, il paraissait difficile pour le Sonisphere d’à nouveau contenter les blondes et candides metalhead suisses. Tu parles, pour qui aime le heavy, le trash le death et toutes ces mouvances de rock bien agressives et masculines, le Sonisphere suisse 2011 en remet un couche propre en ordre. Alors ressortez les Krampfstiffe, les ceintures à balles et le marcel Canibal Corpse. Cet été, le parc de St Jakob va à nouveau trembler sous les barrissements de certains des plus gros pachydermes de la frange lourde du Rock. Et puis si vraiment, vous voulez profiter de votre été et de vos économies pour vous affirmer en tant que metalleux delux, offrez vous le billetcombo-excelsior-666 et partez aux 12 éditions européennes du Sonisphere 2011. Ah oui, le Sonisphere a cette particularité de se déplacer de ville en ville pendant tout le début de l’été, proposant à chaque fois les (quasi) même têtes d’affiches. Bref, si vous avez envie de voir 12 fois Iron Maiden – et dieu sait si malgré moi, je vous comprendrais – grâce au Sonisphere, cette année, vous pouvez!

Questions à Cyril Montaphon, responsable de la promotion de l’événement Quel artiste rêverais-tu de programmer? En deux éditions, nous aurons déjà eu les groupes que nous rêvions d’avoir! Quel est le meilleur live act selon toi à Sonisphere? Volbeat. Présence scénique hors du commun et contact permanent avec le public. Quel a été le pire flop de l’histoire du festival? Nous n’en avons pas eu pour le moment. Tous les shows se sont parfaitement bien déroulés. Qu’est-ce qui différencie ton festival d’un autre? La programmation. C’est du pur métal ! Nulle part ailleurs en Suisse, tu peux trouver une affiche pareille! Iron Maiden (Dieux) Maiden ! Maiden ! Maiden ! Trop bien ! Les increvables, indémodables et incorruptibles Maiden sont de retour dans nos contrées ! Joie ! Bonheur ! 30 ans de Carrière, 25 cds, des titres tellement légendaires qu’ils ont inspirés les titres légendaires des années suivantes, et sans doute, des années à venir aussi. C’est que la bande à Bruce Dickinson, si peu médiatisée soit-elle – qu’on se le dise, certes tout le monde connaît le symbole, mais pas

leur raie du cul, à l’instar de Gaga ou autre – a tout de même su s’imposer comme les maîtres incontestés et indétrônables du heavy métal. Mais alors attention, du heavy, du pure et du vrai. Avec des solos, des voix aigues, des collants zebrés et des grands écarts. Autant vous dire qu’un show de Maiden, malgré les passées 50 berges des six lascars, Ca va être une monstre fête ! Slipknot (Carnaval qui fait peur) On l’a cru beau mort ce groupe, il y a quelques mois, à l’annonce du décès de Paul Gram leur bassiste, en mai 2010. Aux dires de Taylor, continuer sans lui était impossible. Enfin, c’était en matière de composition. Niveau live, les huit restants entendent bien continuer à épouvanter la terre entière avec leurs masques et leur musique de Satan. Alors bon, relativisons. Les cocos, ce ne sont pas non plus les fils de Bélzébuth, mais plutôt, allez, on va le dire, de sympathiques épouvantails juste bon à faire frissonner nos amis puritains outre atlantique. Il n’en reste que malgré quelques titres calibrés médias et un peu stériles, la discographie de Slipknot est un festival de titres plus monstrueux les uns que les autres. Les récalcitrants de base, cramponnés à leur position de

metal head réactionnaire ont bien tort d’envoyer paître Slipknot sans même tendre une oreille. Parce que malgré tout, Dieu que ça avoine, cette histoire ! Gwar (Punk-Grind-Gore-Grotesque) Hahahahahaha ! J’en ris d’avance ! Gwar en live, c’est tellement bien ! Tellement drôle ! Tellement gras, aussi ! Faut dire que la joyeuse bande de cinglés qui compose le groupe semble aduler le cradingue au sens large. Outre leur trash-punk crado, depuis 25 ans et 15 albums, la bande du bien nommé Oderus Ungurus enjolive ses live d’une mise en scène à mi-chemin entre un Rocky Horror Show qui tournerait mal et une série Z de Peter Jackson en moins poétique. Du gore grotesque, en veux tu en voilà, donc. Le tout saupoudré en plus d’une grosse couche de tout ce qui se fait de politiquement incorrect, de la nonne en rut à la faciale sur Mr Président. Bref, Gwar en live, c’est Sodome pour tes yeux et Gomorrhe pour tes oreilles. Raz le bol de tous ces mecs virils qui décochent pas un sourire pendant leur live ? Viens t’amuser au Sonisphere avec des dinosaures tout en membre et des prêtres décapités qui te

maculent de ketchup ! Gojira (Bête noire) Gojira, ça veut dire Godzilla en japonais. Et autant l’avouer, le quatuor bayonnais porte extrêmement bien son non. Dans la série « je te foehn la tronche », ces virtuose du brutal sont plutôt terrifiants. Des riffs acérés, une batterie dinosauresque, des hurlements de Golbarg, tout chez eux évoque la monstruosité. Si bien qu’en 4 albums et quelques milliards de live, les Gojira se sont imposés comme les pontes d’une nouvelle génération de death ; moins rustre, plus fine (oui, du death fin, c’est un peu l’oxymore) et du coup, d’autant plus apeurant. GRRAOOOUAAA, fera la bestiole !

www.wheelsfest.com

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S’il y a bien un événement authentique pendant l’été helvétique, c’est bien le Trucker And Country Festival. Alors non, ce n’est pas un «Coup de cœur d’Alain Morisod» format open air dont on vous parle ; même si, on vous l’accorde, un truc pareil aurait effectivement témoigné d’une certaine authenticité d’esprit… Par authentique, ici, on entend que les sympathiques organisateurs de l’événement, depuis 18 ans, s’affairent à coller le plus parfaitement possible à l’univers qui les fascine : le far West moderne (et non pas la vallée de la Broie). Le Trucker and Country, c’est du far West en barre: son folklore, son visuel, sa bouffe et surtout, son amour des bécanes de la mort. Car ne vous y trompez pas, en ce long week end du 25 au 26 juin, sur l’aéroport d’Interlaken, certes, musique il y aura. Et comme l’on peut s’y attendre, ce sera de la pure country-variété amerloque: quatre headlines toutes droit venues de leurs contrées sudistes natale: Lorrie Morgan (Nashville), Carlene

Carter (Nashville), Raul Malo (Miami) et Heidi (oui, vous lisez bien) Newfield (Healdsburg). Petite indication: les quatre susnommés artistes n’évoluent en rien dans l’écume roublarde de l’ami Cash, attention. Vous avez notez le terme variété plus haut, prenez-le comme un euphémisme! De le pure rock-country tout public! Nonobstant, les vraies stars de l’événement, ce pourquoi une foule de joyeux cowboys alémaniques se déplacent depuis des années à sur l’aéroport militaire d’Interlaken ne s’appellent ni Johnny, ni Hank, mais plutôt MAC (pas les ordis, hein) ou Harley Davinson. Et ouais, le TACF, c’est avant tout un meeting de trucks et de bikes tunés à l’excès. Imaginez-vous que Pimp my Ride s’invite dans des custom shop de Hell’s Angels de Dallas et customise camions et bécanes de ces gentlemen.

40 tonnes gentes 666 pouces avec écran en diamant incrustés dans le passage de roues, chopper à la fourche en vraie peau de serpent et qui crache du vrai venin, voilà qui seront acclamés le temps d’un long weekend dans l’Oberland bernois. Imaginez vous ensuite que cette débauche de rétroviseurs chromés, de freins en platine et de pare-boue à corne soit exposée aux abords de la reconstitution d’un village far West digne d’un bon western spaghetti. Village qui vous offrira de gouter aux plaisirs simples de l’Amérique profonde: linedance, concours de bouffe, échoppes

de babioles comanches, concours des plus belles santiags et culte (chrétien) du trucker le dimanche matin. Là vous êtes dans la réalité du Trucker and Country festival. Une monstre exhibition de l’existence des bouffeurs de bitume tel que les baffons des déserts de l’oncle Sam les conçoivent. Bref, vous voulez du V8, du T-bone et du Smith et Wesson (en plastique), c’est au Trucker and Country festival que ça se passe!

Transportation It’s AT the same place AS the Greenfield fest. Free shuttle from the railstation Parking not for free Accommodation Camping for free with the pass

www.trucker-festival.ch

Program LORRIE MORGAN / USA CARLENE CARTER / USA RAUL MALO (MAVERICKS) / USA HEIDI NEWFIELD (TRICK PONY) / USA MEG PFEIFFER / D COUNTRY SISTERS / CZ

PriCes 1 day chf. 56.- and more 3 day chf. 105.-

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Pourquoi s’intéresser à ce petit festival? Il y en a tellement. Et bien parce qu’il a un signe particulier qui nous parle: c’est un camp de vacance version festival. Et ça, ça se mérite : il faut déjà trouver le spot, parce que pour tous les pas sierrois que nous sommes, un lac à Sierre, ça ne tombe pas sous le sens. Une fois le lac, lacounet serait plus adéquat, trouvé, planqué derrière de grosses et impressionnantes collines, tu n’y crois pas mais t’es en vacances. Tout est bucolique, la lumière et douce et le soleil généreux. À l’entrée du festival on te propose des schlarpettes. Le dress code est placé : plage. Palmiers, sable, pétanque, pastis, Caipirinha, paréo et transats. Mieux serait indécent. Eh bien soyons indécents : tu peux te faire promener par un tuk tuk taxi pédalo agrémenté d’un fort beau et bronzé driver, avec du tout bon son comme musique de fond. Ehhh ouais.

Pour votre survie du pain pour les canards et les nageurs plein de sous pour faire du shopping chez Goodies boire un bon coup de rouge si vous êtes tendus de l’anus parce qu’on n’y survit pas dans un tel environnement 4 question au patron Laurent SIGNE PARTICULIER DU FESTIVAL Sa programmation groove et visuelle unique en Suisse! GROUPE QUE TU RÊVES D’AVOIR MAIS JAMAIS EU Guru Jazzmatazz MEILLEUR LIVE Les Australiens de The Bamboos en 2010 ! 10 australiens en Valais avec saxo, trombonne, percu, clavier et la super voix de Kylie Audilst ! Franchement c’était musicalement très fort! PLUS GROS FLOP Un DJ local lors de la 1ère édition du Festival en 2007 ! C’était pour faire participer les artistes locaux… mal m’en a pris c’était hors sujet!

A NE PAS LOUPER Quantic (ex Quantic Soul Orchestra) Will Holland est un homme aux nombreux projets: sous le nom Quantic ou en compagnie de Flowering Inferno, du Quantic Soul Orchestra, du Combo Barbaro, de la chanteuse Spanky Wilson ou des Limp Twins, le Britannique plonge dans le soul, la cumbia, le funk, l’électro, le hip-hop, l’afrobeat, le pacifico, le downtempo, le rare groove, le drum’n’bass, le breakbeat, le dub, le reggae, la salsa, la bossa-nova, le jazz ou le folk, toujours en exploitant le côté cru de ces musiques. Sa dernière apparition en Suisse Romande datait de l’été 2004 au Montreux Jazz Festival ! A coup sûr un moment fort du festival!

Kid Koala (Maestro des platines) Kid Koala est né à Montréal. Il bricole avec des crayons, du papier, de la pâte à modeler, de la colle, des moustiques, des disques et des consoles de mixage. Avec tout cet attirail, il tente de rendre le monde qui l’entoure plus joyeux, plus ludique». Le talentueux DJ Kid Koala sait aussi manier les platines comme personne pour nous sortir des petites perles musicales drôles et rafraîchissantes... Ca va tellement vite que, lorsqu’il change de disque, il jette le précédent par-dessus son épaule !

tous les deux surfeurs assidus font « slider » leur musique sur un groove et un univers qu’ils ont créé de toute pièce : l’univers de Goldfish ! Pour la première fois dans un pays francophone, le groupe sud-africain risque que bien de marquer les esprits avec leur performance scénique décapante!

www.aubordeleau.ch

LES DECOUVERTES Goldfish (La bombe jazzy house sud-africaine) Duo originaire de Cape Town en Afrique du Sud, Goldfish envahit peu à peu les dancefloors de la planète grâce à son savant mélange des sonorités jazz, soul et house. Dominic Peters et David Poole

transportation luna shuttle Train www.sbb.ch Co - voituring www.e-covoiturage.ch Accommodation Camping not for free Camping Swiss Plage **** Route de la Gemmi 3960 Sierre +41 27 455 66 08 www.swissplage.ch info@swissplage.ch

Program Friday 1 taz – el azra – joe90 – imperial tiger orch. – beééeruche – quantic Saturday 2 tal stef – dj joh – prommer & barck – tortured soul – mcde vs rainer truby Sungay 3 funkyamind – who’s next – nemoy live – oy PriCes 1 day chf. 25.- and more 3 days pass chf. 35.- and more

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Un printemps de plus pour l’un des poids lourds des festochs estivaux helvétiques. Et pas une ride ! Niveau situation, y a pas à gindre, c’est toujours aussi bojet: logé dans sa clairière au fond d’un vallon, l’Open Air St Gall réjouit par ses multiples espaces organisés par niveau, terrain escarpé oblige, ses scènes bien visibles et sa butte à camping toujours aussi bucolique. Niveau prog, fidèle à sa réputation, le susdit poids lourd nous réserve un panel d’artistes des plus panachés et sexys. Niveau ambiance – et votre serviteur en a été témoin – plus friendly, tu meurs de syphilis. Sympatoches, les St Gallois et autres heureux festivaliers. Sympatoche, le staff qui te guident, toi le pauvre romand esseulé dans cette grande messe bourbine. Bref, l’Open air St Gall confirme l’hypothèse controversée selon laquelle en outre-Sarine, ils sont plutôt bonnards, somme toute ! Seul hic peut-être, le parking à 40 brouzoufs, sous prétexte que l’armée loue le terrain à prix d’or. Mais outre cette vieille arnaque aisément contournable, la campagne St Galloise semble toujours abriter l’un des meilleurs Open Airs tout public de Suisse.

Questions à Michaela Tanner, assistante de prog pour l’Openair St Gall Quel artiste rêverais-tu de programmer? On a déjà programmé énormément d’artistes qu’on rêvait d’avoir. Après 35 ans, c’est difficile de sélectionner un artiste qu’on fantasme. Quel est le meilleur live act selon toi à St Gall? Là encore, difficile de répondre. Il y a eu plein de show extraordinaires. Level42 en 86, Rage Against The Machine en 94 ou encore Arcade Fire en 07, pour n’en citer que quelques uns. Quel a été le pire flop de l’histoire du festival ? Herbert Grönemeyer en 89. Sa venue a été très polémique et a mis une ambiance assez glauque. Mais son retour en 96 lui a permis de se réconcilier avec le festival et le public. Qu’est-ce qui différencie ton festival d’un autre ? Je pense que c’est le fait que le camping est dans le site du festival. Le public vit en permanence ensemble sur le site.

QUEENs OF THE STONE AGE (Rock qui tache) Les champs de psilocybes qui jouxtent la ville des Brodeurs verront se pointer les Queens Of The Stone Age le trois juillet. La bande de ricains qui a abandonné son côté classieux depuis que Nick s’est barré ne nous proposera pas une prestation déchirée avec un bassiste sous acides à poil sur scène, mais un truc nettement plus conventionnel. Qu’importe, comme c’est le dimanche et qu’y a rien à la télé autant aller se mettre minable à Saint-Gall ! Warpaint (Demoiselles du Rock) On les avait vu l’année passée en ouverture des XX, cette année les quatre terreurs de Warpaint reviennent seules défendre – du moins on l’espère – les titres qui constitueront le remplaçant de l’excellent premier album du groupe : The Fool. Et oui, malgré leur renommée internationale les demoiselles n’ont qu’un seul album sous le bras. Les mauvaises langues diront que c’est l’aspect atypique du genre de la formation qui séduit et le fait fonctionner. Pas totalement faux sans doute. Reste néanmoins que sur album, le mélange

d’Indie et de New Wave des Warpaint est plutôt réussi. Curieux de voir ce que donne le live! Digitalism (Electro-Boum-Boum) Avec un nom pareil, on pourrait croire que le duo Allemand est un pionnier de l’électro. On fantasme volontiers des geek de l’analogique qui, après 20 ans de kraut et d’indus dans leur garage, fin 80’s, avant-gardistes qu’ils sont, achètent un ordi de la taille d’une maison et font de la tech 8bit. Et bien il n’en est rien. Les Digitalism, c’est certes un duo électro allemande, mais formé en 2004, signé chez Kitsuné et évoluant dans la grosse French Touch qui tabasse. Bref, du jeune méchu en tight pants, et non des vieux potes de Kraftwerk. Mais rassurez-vous, c’est hyper cool quand même ! Sinon on n’en parlerait pas !

Lorsqu’on essaie d’écrire les noms des quatre musiciens qui composent FM Belfast, le reste de l’existence nous paraît d’une simplicité absolue. Jugez plutôt : Lóa Hlín Hjálmtýsdóttir, Árni Rúnar Hlöðversson, Árni Vilhjálmsson et Örvar Þóreyjarson Smárason. Hey! J’ai réussi! En tout cas, avec des noms pareils, ils ont intérêt à se trouver des diminutifs faciles, s’ils ne veulent pas que la réalisation de l’intitulé pour le peu didactique de leur premier album se solde par un échec: How to Make Friends… Vas-y pour noter des noms pareils dans ton portable. Huhuhu… Ok j’arrête. FM Belfast donc! C’est cool! Projet Electro-pop originaire Reykjavík (décidément…) repéré au Ice-

land Airwaves Festival 08 et qui, un album sous le bras depuis lors, tourne dans le monde entier. Ou comment, pour avoir dit trop de conneries en intro, contracter en une phrase tout ce qui doit apparaître dans un article…

www.openairsg.ch

FM Belfast (Geyser Electropop)

Program Thursday 30 CULCHA CANDELA JOHNOSSI SOLANGE LA FRANGE AND HER NAME IS VIOLET SMITH & SMART PALKOMUSKI Transportation Train www.sbb.ch Free shuttle from the railstation Parking far away and not for free Accommodation Camping for free with the pass. PriCes 1 day chf. 78.2 days chf. 94.3 days chf. 177.abo 4 days chf. 192.-

Friday 01 DIE FANTASTISCHEN VIER - DIGITALISM - ELBOW - BOYS NOIZE - TV ON THE RADIO - JANELLE MONAE - JAMAICA - THE YOUNG GODS - THE VACCINES- FRISKA VILJOR - BLUMENTOPF - SHEILA SHE LOVES YOU – MONOPHON - DAS PFERD Saturday 02 LINKIN PARK - MOGWAI - WIR SIND HELDEN - LISSIE - FRIENDLY FIRES - FM BELFAST – MONA - ROBERT RANDOLPH – BAZE – TURBOSTAAT - COOKIE THE HERBALIST - BABY GENIUS- HURTS - DIZZEE RASCAL - JOHN BUTLER TRIO Sunday 03 QUEENS OF THE STONE AGE - THE NATIONAL- BEATSTEAKSBEIRUT- WARPAINT- BASCHI - STEFF LA CHEFFE- GUSTAV- STAHLBERGER

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Difficile d’être original, lorsqu’on essaie de présenter ce festival, tant il est mythique et surtout, tant on sait qu’il l’est. On sait que c’est trop cool, trop beau, que la prog est trop super. Dire «allez aux Eurocks, vous verrez, c’est cool», aujourd’hui, ça tient de la tautologie. Blague à part, fort est de constater qu’en matière de prog les Eurocks restent une référence absolue en matière d’Open air en Europe. En matière de conditions, pareil, la presque île de Malsaucy remporte tous les prix. C’est vert, mignon, entouré d’eau, bucolique à souhait. Elles nous énerveraient presque un peu en fait ces eurockéennes. Comme on a tous été énervés par la première de classe qui en plus d’être super forte, est plutôt jolie. Du coup on a beau dire que toute façon, on s’en fou d’être comme elle, on n’arrive pas à ne pas la jalouser un peu. Enfin bref, je crois que le message est passé, Les Eurocks 2011 sera certainement fidèle aux années précédentes : un des meilleurs festoch de l’année. Jugez plutôt la prog.

Questions à Kem, programmateur des Eurock Si tu avais carte blanche, qui décideraistu de programmer? J’attends toujours d’avoir l’opportunité de faire The Beastie Boys. J’essaye tous les ans. Quel est selon toi le meilleur live act des Eurocks jusqu’à maintenant? Très difficile d’en sortir un... J’en dirais 2: DAFT PUNK en 2006: Un show phénoménal, une ferveur du public incroyable!!! - NINE INCH NAILS en 2000: Trent Reznor au sommet de son art accompagné du meilleur backing band qu’il ait eu à ce jour. Quel a été le pire flop des Eurocks (pourquoi)? Sans hésiter, Missy Elliott en 2010... une véritable arnaque... Il faut savoir qu’elle avait viré son dj, ses danseuses une semaine avant... Le show n’était pas prêt... Qu’est-ce qui fait la particularité des Eurocks, par rapport à d’autres Open airs estivaux? Je pense que c’est son magnifique site. Une base de loisirs en forme de péninsule entourée de lac.

Beth Ditto Voilà quelques années que l’incontournable leadeuse des Gossip occupe son temps libre à voler de ses propres ailes. Beth Ditto, on la connaissait pour être la front woman géniale et provocatrice de son groupe de pop-rock, on la connaissait aussi pour ses positions revendicatrices dans des manifs féministes et ses poses déstabilisantes sur la couverture de magazines de mode. Et bien mainte-

nant, au palmarès d’exposition de l’américaine, il va falloir rajouter un début de carrière solo plutôt bien entamé. Bien que partie dans une frange plus électro-pop, ses sets live sont toujours aussi époustouflants, dans la performance comme dans la voix. Honey for Petzi Grands vainqueurs du tremplin suisse pour les Eurocks, les Honey for Petzi auront l’insigne honneur de se produire parmi les plus grands sur la presque île de Malsaucy. Et ben j’ai envie de dire Mazel Tov ! C’est qu’ils ne l’auront pas volé leur billet pour l’Openair. En dix ans d’existence et cinq albums, le trio lausannois enivre les foules à

grands coups de Post et de Mathrock. Avec General Thoughs and Tastes, leur dernier album, on observe néanmoins vers des sonorités plus pop et plus délicates. Et là est tout l’art du groupe. Alors que certains édulcorent maladroitement leur musique afin de la rendre plus digeste, les Honey for Petzi, eux, s’ils évoluent effectivement vers des espaces moins escarpés, n’en font pas pour autant pâtir l’intelligence et la beauté qui a toujours caractérisé leur musique. Ca fait plaisir !

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House of Pain Et la palme de la grande reformation revient cette année à…. House Of Pain ! (Désolé les Take That… Bien essayé.) Vouèèèè ! Everlast lâche sa plume d’intello du hip hop et renoue avec ses vieux démons début 90’s ! Dj Lethal laisse enfin Fred Durst piailler tout seul dans son coin. Vouèèè ! Des reformations à but lucratif, on en a vu par dizaines, ces dernières années. Qu’on se le dise, celle-ci ne l’est sans doute pas moins. Mais au moins, elle aura le mérite de ramener à la vie un trio qui, en 6 ans et trois albums, a pondu de véritables tubes. C’est qu’avoue-le, chaque fois que Jump Around parvient à tes oreilles, le hip hop oldschool, et son lot de baggys et d’horloges autour du coup, tu le regrettes, hein ? Alors va aux Eurocks et assume ton 90’s gangsta style une dernière fois. Boyz Noise (Ich bine in Berliner) Tu veux de la grosse électro boum boum berlinoise dans ta face? Alors va voir Boyz Noise, ce jeune homme qui sous ses airs candides cache une capacité de production et de mix hors du commun. Adepte du Do It Yoursellf, ce cher Alexander Rhida – ainsi se nomme-t-il – plutôt que de laisser une grosse major profiter de son succès, a préféré monter son propre label, s’autoproduire et produire ses potes. Enfin, vous noterez que Boys Noize n’est qu’un des nombreux pseudos de l’artiste qui, selon ce qu’il mix ou produit, aime également à changer de visage. Intègre, multifonctionnel et terriblement dansant, le garçon!

www.eurockeennes.fr

Accommodation Camping with shuttles Camping cars places Tipis to rent, Régis PFLEGER 03 84 22 46 r.pfleger[at]eurockeennes.fr

Program (not ready actually)

Schedules

Friday 1er Beth DiTo, Tryo, Paul Kalkbrenner, Tiken Jah Fakoly

Friday 17 H - 3 H saturday 16 H - 3 H Sunday 15 H - 1h30

Saturday 2 MotÖrhead, Hosue of Pain, Birdy Nam Nam, Kyuss Live, Boys Noize, Anna Calvi Sunday 3 Arcade Fire, Arctic Monkeys, Beade Eye, Katerine, Plasticiens Volants

PriCe 1 day 42 euros week end 74 euros 3 days 95 euros

ARCADE FIRE | BEADY EYE | ARCTIC MONKEYS

GRAPHIC DESIGN BY SCHLEP

BETH DITTO | BOYS NOIZE | PAUL KALKBRENNER | ANNA CALVI

PHOTO BY D.F. BARRY

FUNERAL PARTY | QUEENS OF THE STONE AGE

faites avec des batteries de voitures. Pourquoi ? Pour écouter radio Roskilde, qui ne dure que le temps du festival.

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Roskilde c’est ou? A quelques encablures de Copenhague. Près de la mer mais pas la même. C’est une gentille bourgade danoise qui, une fois l’an, accueille entre 380 et 400’000 personnes durant 4 jours. Pour le festival du même nom. C’est un arrêt impératif dans la tournée internationale de tous chanteurs et groupes qui se respectent, et plus qu’un rite, c’est un pèlerinage pour tous danois, autres scandinaves et même ceux qui ne le sont pas. Le 95% des festivaliers y habitent pendant les 4 jours –on imagine la taille du camping-, ça fait partie des traditions. On ne va pas voir tel ou tel concert à Roskilde, on va en vacances à Roskilde. Avec les palettes de bières. Le terrain, on l’aura bien deviné, est gigantissime : c’est une ville montée pour 4 jours avec ses petits quartiers… le quartier des gens de l’église

avec sa cathédrale de silence, le quartier core avec un skate park , le quartier métaleux, etc etc… Tout ce beau monde se retrouve, en parallèle des concerts, au bord du lac pour nager, au bord du lac pour pêcher (pas le même lac. On mélange pas les nageurs et la nourriture), au cinéma, à la zone ‘Eco-freeks’ (ça c’est une nouveauté) avec du bio de partout et des douches communes nudistes (eh oui, le scandinave n’est pas très expressif de la face mais pas prude non plus) … On peut aussi faire du vélo d’appartement pour transpirer toutes les vilaines toxines alcooleuses et en même temps faire de l’électricité, quoi encore, ah oui, une course est organisée avec, pour seule règle : a-poil… C’est comme au club med ou chez Mickey, mais eux ils invitent Iron Maiden, King of Leon et leurs amis, pas moins de 130 groupes, pour la petite zique de fond. Terrible on vous dit. Que dire encore… que tout le monde se promène avec son Ghetto-blasteur qui fonctionne 24h/24 durant tout le festival grâce à d’ingénieuses installations

Au niveau des scènes, il y en a six dont la plus grande, ‘the place where everything happens’, peut contenir 60’000 personnes, deux écrans géants de 50m2 et une scène faisant 1200m2... De quoi faire un ptit pipi d’émotion. Croyez-nous, Roskilde, c’est un concentré de bonheur, alors pourquoi aller le chercher ailleurs. AFAIRE!

www.roskilde-festival.dk/uk/

Quelques noms pour titiller l’envie (la progra n’est pas complète à ce jour): Iron Maiden, King of Leon, M.I.A, Beatsteaks, Mastodon, PJ Harvey etc etc

N I NOW

REAL3D

S Y E K N O M C I E T I C Y E A R A IROQU BEADYORLD JAMSABIAWNER*S*UNLDIVEERW O S J L A S F D F Y E K N I N O H A D M*2M C N R A E S R I B ER B G A N U N A L K L U U P H L* D S E * PEN NATIONATHE STREEETELS* SOPRHEIPUBLIC THETSTEAKTSH*E SCRIAPTS*H* ROYA7L7 REW BEA LLUM* ATE N É

U NGS* K H C PHE MA C T E I A E M I D JA TING T TS HRISTO ALE O O R E T TH ODY BEE R LIVE* C THE WH NJAMMER BLO TEMØLLE NOAH &O* KATZE TRENVACCINESL*AME COCGUSTAV Y BAND THE OMEO* I B CALLE13* HE FAMIL CHRMENTOPF* OLPH & T BLU ERT RAND ROB

H C . L A V I T S E F N E T R U G . W W W

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F K Paléo… que dire qui ne l’aie été fait? Que c’est beau (déjà dit mais on a envie de le souligner). Tout est beau à Paléo. Brillant. Impeccable. Et grand. Tellement grand et tellement peuplé qu’on perd toujours tous les potes, mais on en trouve d’autres, qu’on n’a pas vu depuis tellement longtemps. On sait avec qui on vient à Paléo, mais on ne sait jamais avec qui on fini. C’est ça qui est beau. Paléo, c’est valonné, aussi. A l’ouverture du festival, on pourrait facilement se projeter dans le jardin des Télétubies, tant c’est joliment valonné, vert, propre, décoré avec des couleurs gaies… Cette année, le village du monde est dédié aux Caraibes, donc coloré ce sera à nouveau, et festif aussi. On-veut-la-bande-a-ba-zile. Et puis Paléo c’est l’été, le stand thaïlandais, les concours, le lait frappé, un peu de pluie mais beaucoup de soleil, les vilains bars qui te happent, et quand tu arrives enfin à en ressortir, les concerts sont finis et t’es bon pour revenir le soir suivant,

c’est la découverte de bon nombre de newcomers qui feront parler d’eux dans peu de temps, c’est aussi ‘pain fromage’ mais tant mieux: on n’a que faire des élitistes. Depuis plus de 25 ans, le festival va son grand bonhomme d’autoroute, envers et contre les crises et autres programmations pas toujours comprises par les critiques. C’est LE festival populaire le plus incontournable de Suisse et Navare. C’est le rite calendaire. Pour votre survie - pistolet de détresse pour se faire repérer par les potes perdus, parce que personne n’est jamais joignable à Paléo - pour ces dames, apprendre à faire pipi debout - Même les plus fermes des vessies souffrent à Paléo - de la crème solaire sur laquelle la poussière ne tienne pas (fille + moustache = coupe faim) 4 questions à Jacques Monnier, chef de programmation du Paléo Quel artiste rêverais-tu de programmer et que tu n’as jamais eu? Serge Gainsbourg… mais cela semble difficile…

Quel est le meilleur live act selon toi à Paléo? (anecdote ou explication) Neil Young en 1993, un concert inoubliable sous des trombes d’eau. Neil Young accompagné de Booker T & the MG’s a donné un des concerts les plus intenses en 35 ans de festival. « Rock’n’Roll Will Never Die»!

Notre sélection est, à part the Strokes desquels on attend un liveshow sensé nous refaire le broshing, surtout basée sur les découverte à faire à Paléo, parce que c’est la force de ce festival : ils ont le nez pour nous dénicher des artiste juste incroyables qui viennent très souvent sur le devant de la scène une ou deux saisons plus tard.

Quel a été le pire flop de l’histoire du festival .. Pourquoi? (anecdote) Le concert avorté d’Oasis en 2000. Le groupe est sorti de scène après 20 minutes de concert, prétextant des risques liés à des jets d’objets. Une attitude irresponsable envers les 30’000 spectateurs. Une situation difficile à gérer et une page marquante de l’histoire du Festival.

L’incontournable

Signe particulier du festival? L’ouverture musicale: on passe du rock au hip hop, de la chanson aux musiques du monde, des musiques électroniques à la musique classique. On y fait plein de découvertes musicales, de rencontres, on y mange bien et l’ambiance est des plus décontractées.

The Strokes (xoxo, NYC) Jeudi 21.07.2011 C’est bien, c’est propre et c’est efficace. Sans réinventer la roue, les mélodies sont catchy et notre fine équipe cosmopolite issue de la jeunesse dorée des beaux quartiers new yorkais vous ferons partager leur côté rebelle. Un brin répétitif, on s’amusera à se prendre au jeu sans pour autant révolutionner le monde avec une mode 70’s. Leur nouvel album Angles sous le bras, c’est sur scène qu’ils restent les plus convainquant. Préparez vos lunettes, un blaser et des jeans tout serrés. La douche sera pour demain.

A DECOUVRIR Tame Impala (Chasseurs de gazelles) Mardi 19.07.2011 Trio australien, c’est une influence psychédélique rappelant Supertramp qui vous sera proposé en cette journée bénie. Avec une bonne dose de batterie droite et régulière, telle une route sans fin de leur contrée d’origine, on se réjouit de pouvoir trouver leur sobriquet sur notre route afin de lui réserver de plein droit le destin qui lui est dû. Beirut (Tziganerie avec un vibrato) Mercredi 20.07.2011 Ils sont une cargaison, mélangeant les instruments et divers objets du quotidien pour égailler vos soirées sur fonds d’accordéon. Ils ont voyagé partout, maîtrisant la langue de Molière à la perfection… Beirut, c’est une bonne dose de gens déjantés et de yukulele. Ça part dans tous les sens

mais ça reste frais et agréable. Sans prise de tête, c’est une dose de folie déconcertante.

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Anna Calvi (Musique de film sans film) Jeudi 21.07.2011 Fermez les yeux et hop c’est partit pour la découverte de vos sens aiguisés. Idéale et subtile, la musique de votre vie va défiler selon votre imagination sans limite. Bref, ce serait tout de même dommage de ne pas l’observer un peu quand même, alors pensez à ouvrir un oeil de temps en temps. Comédie tragico-romantique, c’est vous qui décidez, mais les plaintes ne seront pas acceptées. Avi Buffalo (Breakfast in a trailer) Des musiciens qui en veulent et qui sont conscients de la dure réalité de la vie sur les routes. Sans conteste une fine équipe de joyeux lurons. Leur musique est vraie, tout comme leurs intentions. Sans cesse en tournée, ils avalent les kilomètres comme on avale des Oreo Cookies. Ils y a des groupes qui méritent le soutien du public, celui-ci pourrait bien remporter la palme. Moi j’y serais.

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Transportation Train direct to the festival Shuttles for free Parking for free near the festival Co - voituring www.e-covoiturage.ch and for France http://agenda.covoiturage.fr/evenement/festival/24-paleo-festival

Accommodation Camping for free with the pass Place for camping cars Schedules Door opening 16h30 Program Sorry no program yet - http://yeah.paleo.ch/ fr/page/programme-2011

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