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III.Le contraste Banlieue Nord/ Banlieue Sud

III. Le contraste Nord/Sud.

Le grand Tunis est un champ spatial bien borné par des éléments naturels qui marquent sa plus-value.

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Ainsi le développement urbain dans le Grand Tunis défait essentiellement sur la mer ou sur les lacs, La côte se divise sur deux grandes parties la côte Nord et la côte Sud, Dans la côte Nord les villes suivantes la Marsa, Sidi Bousaid, Carthage et la goulette. Le caractère paysager fort de la banlieue Nord a joué un rôle important leur de la mettre en valeur et la donne des spécificités socio-spatiales.

De l’autre Côté du golf de Tunis, nous trouvons la côte Sud de la banlieue sud, elle concentre des villes moyennes, tel que Rades, Ezzahra, Hammam chatt, Hammam lif et Borj cedria. Ces dernières aussi possèdent des potentialités paysagères, lies à la présence de la mer el le parc national de Boukornine.

Au cœur du Tunis nous trouvons le Lac de Tunis, divisé entre 2 le lac Nord désigné par les Projet de la SPLT tel que le lac1, lac2 et le nouveau projet de lac 0. Le contraste que nous constatons entre la partie Nord et la partie Sud du lac. Confirme le contraste entre la Côte Nord et la Côte Sud du grand Tunis.

Figure 27: coupe de contraste Nord/Sud

Source : Elaboration personnelle

Le Nord est toujours présente une Image attractive, justifier par l’emplacement des grands projets a la zone. Contrairement pour la partie sud qui désigne des espaces majoritairement délaissée et non attractive à plusieurs types des flux (les flux des personnes, les flux des marchandises et les flux des investisseurs.)

1. La Côte Nord Aujourd’hui

Au niveau de l’entrée du capital de Tunis de la côte Sud, a travers le pont de la république, commence ce qu’on appelle la partie Nord de la Grand Tunis,

Cette partie est délimitée géographiquement par la côte maritime du Golf de Tunis, connue par ces magnifiques villes qui donnent sur la mer. Et elles présentent la vitrine du capital de Tunis.

Les villes tel que « la Marsa, Sidi bousaid,Carthage, et la Goullette », possèdent des caractéristiques spatiaux liés principalement à la présence des éléments paysagères. Et ce

Figure 28:coupe représentative du Nord

Source : Elaboration personnelle

critère-là été la cause de la bonne mise en valeur de l’environnement immédiat lors de la configuration urbaine.

La réconciliation de l’élément ville avec la mer et le paysage vert été travaillé par la projection des grands projets sur la mer qui ont pour objectif d’attirer les flux des personnes de toute le grand Tunis. Pour cela ces villes la considéré comme des zones d’influence a divers axes « tourisme-travail-résidence… »

La nature des projets qui ont localisé à la partie nord ce sont des projets d’animation touristique : les Ports de plaisance tel que le port de Sidi Bousaid et la Marina de Gamarth, les zones touristiques tel que la zone de Gamarth, les parcs urbain, Parc Saada la Marsa et parc Sidi Bousaid, les corniches, et les zones balnéaires.

Même les catégories sociales de la zone se changent dans cette partie mais reste le caractère mer valorisé et chaque traitement spatiale du front de la mer est destiné pour une catégorie précise.

Pour cela la partie Nord absorbe tous les flux des personnes et des investissements Macro ou Micro, parce que tous les résidents du Grand Tunis définissent que cette partie est le seul lieu de refuge.

planche 2: les potentialités de la cote Nord

2. La côte Sud Aujourd’hui

Contrairement à la partie Nord, la banlieue Sud de Tunis elles possèdent aussi des villes tel que Rades, Ezzahra, Hammam lif, hammam chatt et Borj cedria.

A l’époque avec les hafsides et les husseinites la côte sud été considérée comme le paradis de Tunis, parce qu’elle a des potentialités énormes tel que les collines vertes les montagnes et la plage vierge. A l’exemple de Rades et Hammam lif et leur image touristique à l’époque jusqu'à les années 1980.

Figure 29: coupe representative du Sud

Source : Elaboration personnelle

La coupe montre l’image négative de la côte sud, même elle montre la dégradation de la qualité de la mer celui qui présente une source de développement principal pour toute la zone, les orientations urbaine et politique de l’Etat par rapport à gouvernorat de Ben Arous, était des orientations vers l’axe du développement de l’industrie et de l’économie au lieu de mettre en valeur le caractère paysager de cette cote.

La multiplication des zones industrielles au gouvernorat a induit des effets négatifs sur la qualité de l’environnement. Mentionnant aussi le choix de l’Etat au niveau des versements des canaux des oueds (Medjerda) et les rejets des oueds pollués quel que soit par les rejets industrielles et les rejets domestiques directement vers les plages de la côte sud sans traitement (il faut dire que 20% traité et le reste non traité).

De ce moment la mer de la côte sud à commencer de se dégrade et perdre son image et son attrait touristique et économique. Du coup les zones sont devenues des zones marécageuses, mortes parfois à l’exemple de la plage de Rades et Ezzahra.

La direction de l’hygiène du milieu et de protection de l’environnement, vient d’annoncer chaque année une liste noire des plages impropres à la baignade pour l’été. Le gouvernorat de ben Arous bat chaque année le record de la pollution puisque la majorité de ses plages sont interdites à la baignade.

planche 3: les disfonctionnements de la côte Sud

Synthèse :

Ce qu’on peut constater de ce qu’on a présenté précédemment, que l’aménagement en Tunisie est toujours contrasté et déséquilibré, du coup on trouve deux champs spatiales qui ont les mêmes caractéristiques paysagères et la même valeur in-situ, mais avec le temps et suivants des mauvaises orientation politiques l’un des champs commence àse dégrade même qu’il présente l’image de la capital de la Tunisie - évidement appelée Banlieue- ,aucune initiative pour sauvegarder proposé par l’Etat, et le résultat finalement c’est le perte d’une identité maritime pour toute une Cote.

L’écart s’agrandi à chaque par la densification des projets et des investissements quel que soit prié ou public a la banlieue Nord, on doit mentionner ici que l’initiative de revitaliser la côte sud par des projets touristiques a l’exemple de la zone touristiques de Borj Cedria, un projet figé ne présente aucune identité par rapport à l’espace une zone morte isolée, mal équipée ne peut être qu’une friche touristique. « Les projets de ce genre doivent être bien étudiés et doivent s’inscrire dans une logique d’aménagement globale qui touche plusieurs registres d’aménagement non seulement le touristique.)

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