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COSUMAR une entreprise RSE

Implanté dans les cinq régions du Royaume, le Groupe Cosumar a mis en place une stratégie RSE axée sur la création de valeurs durables et partagées. L’environnement et le respect de notre planète en constituent un élément clé.

Très tôt, le Groupe COSUMAR a pris conscience d’un devoir d’implication dans les questions sociales, éco nomiques et environnementales de notre pays. En effet, le Groupe a toujours eu à cœur de confirmer son rôle d’acteur socio-économique respecté, citoyen, créateur de valeurs et bien intégré dans le développement durable des régions où il est implanté. COSUMAR s’est engagé à tous les niveaux de la filière su crière et est reconnu comme modèle d’agrégateur. Cette initiative volontaire et responsable s’inscrit dans le cadre d’un partenariat solidaire avec l’ensemble des parties prenantes de son écosystème et notamment ses 80 000 agriculteurs. Implanté dans les cinq régions du Royaume, le Groupe a mis en place une stratégie RSE axée sur la création de va leurs durables et partagées. L’environnement et le respect de notre planète en constituent un élément clé. Face à un environnement en constante évolution, le Groupe COSUMAR fait de la préservation des ressources naturelles une réelle

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priorité. L’efficacité énergétique, la gestion raisonnable de l’eau et l’utilisation de l’énergie verte sont les composantes de son engagement durable pour minimiser l’impact de ses activités sur l’environnement. Le Groupe aujourd’hui certifié 14001 s’inscrit dans une démarche de progrès continu pour rester conforme à la réglementation internationale.

Un engagement pour agir avec toutes les parties pre nantes Naturellement engagé auprès de l’amont agricole, le Groupe COSUMAR adopte une approche globale et une organisa tion adaptée. Le Groupe a ainsi étendu ses responsabilités citoyennes à l’ensemble de la chaîne de valeur. La démarche RSE du Groupe s’est déployée dans toutes ses filiales et avec les outils nécessaires pour renforcer son engagement. La protection de l’environnement et des ressources naturelles est au cœur de toute stratégie de développement durable. L’ensemble de nos sites industriels prennent l’engagement d’appliquer les critères environnementaux dans leurs opéra tions quotidiennes.

Modernisation de l’outil et adoption de technologies propres En modernisant son outil industriel, COSUMAR a opté pour le choix de nouvelles technologies dites « propres » et écono miques en énergie. A titre d’exemple, un des projets consiste en la récupération de l’énergie de la vapeur issue du procédé de raffinage de sucre, pour être réutilisée, permettant ainsi une économie d’énergie conséquente de près de 16 000 tonnes de CO2 par an.

Économie d’eau et traitement intégral des rejets liquides L’autre priorité du Groupe COSUMAR est l’utilisation ration nelle de l’eau. En réduisant considérablement sa consommation d’eau dans l’ensemble de ses activités, notamment grâce au traitement des rejets liquides, ce sont plus de 4 millions de mètres cubes d’eau par an qui sont économisés. Ces résultats sont la conséquence de nouvelles technologies utilisées telles que l’installation de filtres à boues, le recours de la nano-filtration ou la décalcification à zéro rejet liquide.

M. Philippe Simonis , coordinateur du Secteur Energie à GIZ Maroc

«Plusieurs atouts feraient du Maroc une locomotive africaine pour le financement vert » Interviewé par Said Zinnid

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) est présente au Maroc depuis 1975. Quel regard portez-vous sur la coopération maroco-allemande à travers la GIZ ? En fait, la GIZ est présente au Maroc depuis la signature du premier accord cadre de coopéra tion entre les deux gouvernements marocain et allemand en 1964. Elle intervient sous forme de dons. Cette coopération très fructueuse a permis de mettre en place une trentaine de projets d’as sistance technique et de renforcement de capacités regroupés en pôles prioritaires (Energie, Environnement, Eau, Développement Economique Durable). Nous intervenons également dans les secteurs de la migration et gouvernance, de la santé et de la formation professionnelle. Nous travaillons également très étroitement avec la KfW, qui elle finance sous forme de crédits des projets d’investissements dans les mêmes sec teurs.

Vous avez quelques secteurs qui sont privilé giés en termes de financement: Environnement; changement climatique et énergies renouvelables... Pourquoi un tel intérêt pour ces secteurs ? Ces secteurs importants que nous appelons « Pôles prioritaires » ont été choisis d’un commun accord par les deux gouvernements en 2010. Suite à une requête des autorités marocaines, l’Allemagne a accepté d’élargir son appui à d’autres secteurs comme celui de la « migration et gouvernance ». Certains projets sont arrivés à terme. Quel bi lan en faites-vous ? Bilan très positif marqué par une continuité et

une appropriation de toutes les actions réalisées dans le cadre de cette coopération. Notre ap proche se focalise sur la durabilité et la réplicabilité des mesures depuis le démarrage jusqu’à la fin de nos projets communs.

La COP22 est pour bientôt. Quel est le programme de la GIZ lors de ce sommet historique ? La GIZ appuie le renforcement des capacités techniques des équipes de nos partenaires maro cains notamment en matière de négociation climatique et de finance climat. Elle contribuera à la préparation de plusieurs Side Events. De plus, la GIZ sera présente à travers un stand dédié à l’énergie au niveau de la zone verte. Elle présen tera les innovations de la GIZ en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique à travers le monde. Par ailleurs, l’Allemagne aura un stand au niveau de la zone bleue qui impli quera la GIZ comme cela a toujours été le cas lors des COP précédentes. La GIZ prendra égale ment activement part à d’autres panels en collaboration avec ses différents partenaires.

Lors de la conférence internationale organi sée par BMCE Bank of Africa, le gouverneur de Bank Al-Maghrib a déclaré à Industrie du Ma roc, que le royaume est en train de coopérer avec l’Allemagne pour la mise en place d’une plateforme dont la mission sera de savoir quels sont les conditions ; les montants et les sec teurs concernés par la finance climat. Pouvezvous nous donner assez d’explications si vous avez une idée ? Effectivement, suite au succès de la conférence de Paris, l’Allemagne et différents pays et insti tutions partenaires envisagent la mise en place d’un partenariat pour appuyer les pays qui le souhaitent dans la mise en œuvre de leur NDC.

Les pays africains comptent beaucoup sur les Fonds venus des pays développés. Ne pensezvous pas qu’il est temps de créer des fonds SudSud pour financer les projets à dimension éco logique qui serviront les intérêts de l’Afrique ? Il existe déjà des institutions africaines comme la BAD qui financent de tels projets. La mise en

place du Fonds Vert pour le Climat permet égale ment à certaines institutions d’être accréditées et ensuite de proposer des projets à ce fonds. L’ADA (Agence de Développement Agricole du Maroc) a été récemment accréditée au FVC et il est à espé rer que d’autres institutions le soient prochainement. Nous appuyons par ailleurs quelques institutions marocaines dans ce processus.

Quel rôle le Maroc et la GIZ pourraient jouer dans un tel projet ? Outre l’exemple du Fonds Vert, il existe aussi la coopération tripartite entre un pays donateur traditionnel, un pays nouveau donateur et un pays bénéficiaire avec des contributions spé cifiques des trois pays (complémentarité) qui apportent une valeur ajoutée mesurable au pays bénéficiaire. À partir de ce modèle, la GIZ dis tingue trois chemins menant à des coopérations tripartites : la coopération Sud-Sud ; la coopéra tion bilatérale entre le donateur traditionnel et le nouveau donateur et la coopération bilatérale entre un donateur traditionnel et un pays béné ficiaire.

Quels sont les atouts, selon vous, que possède le Maroc pour être une locomotive africaine dans le financement vert ? Le Maroc est très conscient de ce défi ; il a lancé d’ailleurs un certain nombre de programmes et d’activités que nous appuyons techniquement. Le projet DKTI (Initiative allemande pour les technologies favorables au climat) collabore par exemple étroitement avec le Ministère de l’Ener gie et des Mines pour renforcer les compétences des entreprises, et des institutions de formation et de recherche dans les filières Energies Renou velables et Efficacité Energétique au Maroc. Ce projet a notamment appuyé la mise en place de l’institut de formation professionnelle «IFME REE» à Oujda, le premier mis en place sur un total de trois prévus. Plusieurs atouts feraient du Maroc une loco motive africaine, notamment son engouement pour les Energies Renouvelables, la mobilisation générale pour la COP 22, et l’incitation d’un mar ché croissant à travers des Instruments financiers appropriés.

Outre l’exempl e du Fonds Vert, il existe aussi l a coopération tripartite entre un pays donateur traditionnel , un pays nouveau do nate ur et un pays bénéfi ciaire avec des co ntri butio ns spéci fi ques des trois pays ( com pléme ntarit é ) qui apporte nt une valeur ajoutée mes urab le au pays bénéfi ciaire .

Energies renouvelables Comment l’industrie locale fait sa place

Avec environ près de 13.000 MW à développer d’ici 2020, le Maroc table sur un potentiel industriel énorme parallèlement au développement des projets énergétiques. En plein contexte de la COP22, la dimension intégratrice est, en plus, sérieusement prise en compte dans l’exécution des projets énergétiques nationaux.

Les exigences d’une rapide ré-industrialisation du Royaume et d’atteindre des objectifs du Plan d’Accélération Industrielle (PAI). Ce qui se passe dans les projets à «large scale», développés par les filières éolienne et solaire, prouve bien que la leçon de l’expertise locale et du transfert de savoir-faire a été bien comprise par l’Etat qui sur un taux d’intégration industrielle locale minimum de 30% dans les cahiers des charges de réalisation des projets.

Solaire : Sur Noor Ouarzazate, rarement l’industrie locale a connu un tel niveau d’implication dans l’exécution du projet. Le pool d’industriels nationaux formé par le Marocain Delta Holding et l’espagnol Invertaresa, à travers leurs filiales et représentations respectives, permet à l’expertise locale d’être présente dans la concrétisation de ce grand projet. Après avoir été choisi sur la première phase portant sur la construction de la centrale Noor1, d’une puissance de 160MW, le duo a été reconduit pour les contrats de sous-traitances directes de fabrication des composants mécaniques et des structures sur les chantiers des centrales Noor2 et Noor3. Celles-ci constituent la seconde phase de Noor Ouarzazate. Sur le chantier de Noor2, le plus avancé, le consortium a décroché le contrat de production et de livraison de 100% des torques tubes (20.400 tubes de 13,75cm de longueur), soit plus de 250 Kms pris bout à bout, ainsi que 100% de l’ensemble des pylônes et drive pylônes. Il s’agit là des éléments devant constituer les structures en acier galvanisé qui soutiennent et assurent la motricité des miroirs cylindro-paraboliques sur le champ solaire de Noor2. Sur Noor3, qui sera d’une sous-technologie CS P Tour, le consortium d’industriels marocains réalise aussi, pour le compte du chinois Sepco3, plusieurs composantes des héliostats (100% des tubes de torsions et des treillis). A titre complémentaire, les interventions concernent aussi la réalisation des constructions métalliques pour les « power block » des différentes tranches de la centrale. Pour se conformer aux exigences des donneurs d’ordre, plusieurs expertises locales ont réussi à intégrer la chaine de valeur des produits. De manière résumé, la matrice mise en place est le suivant : Maghreb Steel fournit la bobine d’acier, Oxair approvisionne le gaz, RMO met disposition les RH, LPEE assure les contrôles techniques et le respect des normes, la SNTL assure le transport du produit fini sur les sites de montage à Ouarzazate (15 camions/jour). Dans la trans formation, le conditionnement de l’acier et la production des 83 Torquetubes/jour destinés aux centrales de Ouarzazate, interviennent AIC Métallurgie et Galvacier, des filiales spécialisées de Delta Holding, et Made industrielle Maroc, filiale locale d’Invertaresa sous le management de DPI Ingénierie, la représentation marocaine du groupe espagnol. Les entreprises industrielles impliquées dans ce projet ont traitées plus de 50.000, Tonnes d’aciers de production marocaine et intégrées pour ces projets spécifiques environ 450 emplois directs.

Eolien : C’est sur ce segment que l’intégration industrielle locale s’est le plus concrétisée. L’attribution définitive du méga-contrat de construction du Projet éolien Intégré de 850MW a abouti, cette année, au premier investissement industriel dans le secteur éolien. La branche éolienne de Siemens, partie intégrante du consortium qui a remporté le marché mené par Nareva Holding, est en train de réaliser à Tanger un important site de production de pales pour éoliennes terrestres, avec 700 emplois à la clé. L’investissement est de 100 millions d’euros, avec une entrée en exploitation prévue pour le printemps 2017. Le futur site de production devrait s'étendre sur une superficie de 37.500 m2 – l'équivalent de près de cinq terrains de football – sur la zone industrielle de Tanger Automotive City, à 35 kilomètres environ du port de Tanger-Med. La production du site industriel sera évidemment destinée à équiper les cinq parcs éoliens que constitue le programme. Une partie sera aussi orientée à l’export, vers d’autres marchés du continent, d’Europe et de Moyen Orient. Le géant allemand Siemens est déjà d’ailleurs présent sur le parc éolien de Tarfaya de 300 MW, mis en service en fin 2014. L’industriel opère aussi sur Al Haouma pour une capacité de 50 MW. Ce projet porte la puissance installée nationale éolienne à 780 MW, dont 200 MW, réalisées et exploitées par des exploitants privés.

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