Posters Journée qualité - Culture qualité sécurité

Page 1


RÉDUCTIONDESÉPISODESDESUROXYGÉNATIONAUXSOINSINTENSIFS(SI)

Auteurs:BennettC.,SanchezC.,DumoulinF.,DousseN.,NetoSilvaI.,BoroliF.,PaubelA-C.,Prestini,A.,MenoudJ-F.etlaSMARTeam

Affiliation:ServicedesSoinsintensifs,HôpitauxUniversitairesdeGenève,Genève,Suisse

CONTEXTE&OBJECTIFS

Effetsdélétèresdelasuroxygénation:atélectasies,hypercapnie,augmentationdesrécidives d’infarctusdumyocarde,augmentationdelamortalité(1)

Equipemédico-soignantepeusensibiliséeauxrisquesliésàlasuroxygénation

L’oxygénothérapienécessiteuneposologiepréciseetajustée(2)

laplupartdespatients:92%+/-2% lespatientsàrisqued’hypercapnie:90%+/-2%

OBJECTIF:REDUIRELESEPISODESDESUROXYGENATION SaO2>94%avecFiO2>21%(Fractioninspiréed’oxygène)

RESULTATS

Diminutionde22%desépisodesdesuroxygénationentreles2périodes

2019-2023

SMARTERMEDECNE

TOP-9-LISTE(SSM) + ACTON10:OXYGENE3) INTERVENTIONS

CONCLUSION

PRESCRIPTIONSpO2cible

REGLAGE:limitesupérieuredel’alarme SpO2surlescope/ADAPATIONdelaFiO2

SENSIBILISATION des soignants à la SmarterMedicineviadesentretiensONE TOONEaupieddulit

INTEGRATIONdel’ensembledesprofessionnelsautourdu patient(médecins,infirmiers,physiothérapeutes)pourlesuivide laposologied’oxygène

Premièreactionvisantl’oxygènedansnotreinstitution

Réductiondesépisodesdesuroxygénationafind’améliorerlapriseensoindespatients

Pérennisationduprojetdansleservicedessoinsintensifs

Analyserétrospectivedesépisodesdesuroxygénation mesuréspargazométriesartérielles

3000ENTRETIENSINDIVIDUELSaupieddulit

ALARMESDESSCOPESrégléesselonlaconsigne

*périodeCOVID

Rendrenotretravailplusefficientetdiminuernotreimpactenvironnemental

La Culture de la sécurité en Suisse: revue littérature des enquêtes et études

Morandini Neil, Koller Annette, Dr. Cullati Stéphane, Dr. Gehri Beatrice, Prof. Simon Michael, Prof. Dr. Haller Guy Service Qualité des soins (HUG) – Département de Santé publique (Universität Basel)

CONTEXTE

Le rapport de l’Institute of Medicine (2000) insiste à développer une culture de la sécurité, alignant processus de soin et personnel pour améliorer la fiabilité et la sécurité des soins

Le Conseil Fédéral désigne le terme « Culture » comme domaine stratégique dans la promotion de la qualité. Celui-ci permettrait une diminution des incidents, d’améliorer les conditions de travail et de réduire les coûts.

S’ensuit donc le lancement du projet « Culture de la sécurité : concept et étude de faisabilité », commandé par la Commission fédérale de la qualité (CFQ).

OBJECTIFS

• D’établir un état des lieux des études (enquêtes, observations) sur la culture de la sécurité dans les soins de santé en Suisse, menées dans différentes institutions, contextes et professions.

• De synthétiser les résultats selon 3 niveaux : micro (institutions de santé/unité) – meso (canton, région) – macro (national)

METHODE

Mise en place d’une revue systématique avec sélection d’études portant sur les sujets de safety culture, patient safety, safety checklist, etc. & Suisse

=> Corpus de 67 articles scientifiques sélectionnés.

Littérature grise : contacts auprès de différentes entités et acteurstrices

=> Corpus de 48 sources récoltées

RESULTATS

La culture de la sécurité d’une organisation comme le produit de valeurs, d’attitudes, de perceptions, de compétences et de modèles de comportement individuels et collectifs qui déterminent l’engagement, le style et la compétence de la gestion de la santé et de la sécurité d’une organisation

Différentes sous-dimensions essentielles pour favoriser une culture de la sécurité :

1. Leadership

2. Communication ouverte

3. Environnements d’apprentissage positifs

4 Culture juste (Just culture)

5. Travail d’équipe

6. Ressources et formations adéquates

7 Engagement des patient-tes

8. Satisfaction au travail

9. Evidence-based practice

Plusieurs points à relever :

• Articles scientifiques se concentrent principalement sur des études de cas selon une certaine institution, unité, profession

• Faible taux d’études portant sur la culture de la sécurité, mais plutôt sur certains sous-dimensions (leadership, communication ouverte, une culture juste, etc.) et à un niveau micro (hôpital, unité). Grande diversité de résultats et conclusions, difficilement généralisables

• HUG : état des lieux via l’évaluation par le personnel et le signalement des incidents => 47 4% (2013) – 49 5% (2023) Aucun aspect de sécurité considéré comme « développé » (x > 80%)

CONCLUSION

La culture de la sécurité se positionne comme un enjeu central pour améliorer la qualité des soins, de réduire les incidents et coûts et d’optimiser les conditions de travail. Les résultats démontrent que la communication ouverte et le travail en équipe sont relativement bien implantés, des défis subsistent notamment en matière de soutien hiérarchique, des ressources disponibles et des signalements d’incidents. Le manque de contenus sur les influences entre les niveaux macro – meso – micro laisse des pistes d’exploration. Néanmoins, la diversité des environnements et groupes étudiés met en lumière des perceptions variées. Cela implique d’adapter les stratégies d’amélioration à chaque contexte spécifique.

PERSPECTIVES

L’amélioration de la culture sécurité requiert une approche continue et intégrée, avec un investissement fort dans chaque sous-dimension identifiée. Le manque de coordination des initiatives reste toutefois un obstacle majeur à la diffusion des meilleures pratiques. Avec une approche nationale coordonnée, les établissements suisses pourraient capitaliser sur ces avancées et contribuer à des soins plus sûrs et plus efficaces.

Journée Qualité 2024

Projet d’amélioration de la conduite de la check-list opératoire

V. Bernhard, M. Carlotta, E. Daniel, E. Gaymard, R. Gentina, Pr G. Haller, M. Hoxha Shaqiri, B. Konrad, C.

Legain, M. Lopez, T.Péclard, F. Roch Barrena

DS - Blocs opératoires, chirurgie,anesthésie, DFEA, NEUCLI

Contexte

Blocs opératoires

Environnement complexe

Pluridisciplinaire

Observation des non-conformités des checklists en 2023

Pas de directive

Utilisation hétérogène

Objectifs

Améliorer la compliance à la checklist

Sécuriser la prise en charge des patients.

Évaluer et développer le leadership médico-soignant

Uniformiser les pratiques

Établir une directive

Méthode

Groupe travail

pluriprofessionnel

Analyse des résultats 2023

Identification des problématiques Proposition d’actions d’amélioration

Leadership

Actions de communication Création d’affiches

Récupération des checklists 2024 et analyse

Implémentation des gilets en phase test

Identification des points de conformité / non-conformité

Résultats

Semaine de référence: 148 check-lists

Semaine d’action : 335 check-lists

Conclusion

Augmentation de la conformité

Nécessité d’une directive

Perspectives

Pérenniser ce leadership (avec une identification particulière)

Digitaliser cette check-list

Utiliser Check Voice

Simplifier le processus

Journée Qualité 2024

Présenté par: Emmanuel Daniel, Romain Gentina, Maryline Lopez

Projet Pour un sondage vésical à demeure «Plus rare, plus sûr, plus court»

Dr Océana LACROIX1-2, Gelsomina LEPORE1-3 , Sophie SOURDOULAUD1-2, Fabienne MAITRE1, Nathalie FLEURY-WEIBEL 1-3, Aurélie HSISSOU1, Pr Dina Selma ZEKRY BERGER1, Henrique ALVES 4

1Département de Médecine Interne, de Réadaptation et Gériatrie, 2Service de Gériatrie, 3Service de médecine interne de l’âgé, 4Service prévention de l’infection

Notre constat est que la SUAD n’était le problème de personne; notre ambition, en faire la préoccupation de tous !

CONTEXTE

Entre 15 à 25 % des patients sont porteurs de sonde urinaire à demeure (SUAD) durant leur hospitalisation. Ce cathétérisme comporte des risques importants d’infection nosocomiale et de complications non infectieuses1

OBJECTIF

Diminuer le nombre de SUAD posées ainsi que leurs complications infectieuses et non infectieuses

METHODE

• Bibliographie basée sur différentes études1,²

• Etat des lieux aux Trois-Chêne : 18,58% des patients sont porteurs de SUAD, documentation DPI hétérogène.

Après 1 mois,63% de tentative de retrait avec 50% d’échec

• Développement d’un plan d’action en 4 axes :

Matériel / Formation / DPI / Indicateurs Qualité

PERSPECTIVES

Déploiement sur les autres sites du DRG et sur l’ensemble des Départements des HUG.

CONCLUSION

Matériel :

RESULTATS DU PLAN D’ACTION EN 4 AXES

Formation :

DPI :

Ateliers

Ateliers Simulation

e-Learning

Indicateurs Qualité :

Harmonisation du matériel

Amélioration de la connaissance du matériel utilisé pour un choix plus adapté

Développement d’une culture commune

Ateliers qui ont formé 296 soignants et médecins

Ateliers de simulation en interprofessionnalité élaborés avec le CIS et basés sur les outils TeamStepps®

e-Learning conçu avec le Centre de Formation et accessible prochainement pour l’ensemble des collaborateurs médico-soignants des HUG

Uniformisation et systématisation de la traçabilité de l’indication, du suivi et des complications grâce à l’évolution de DPI médical et infirmier

Visibilité du ressenti du patient

Intégration d’indicateurs Cliniques dans TBO en 2025 et suivi dans le cadre du programme DynamO

Un projet en qualité et sécurité construit en interprofessionnalité pour un sondage vésical à demeure «plus rare, plus sûr, plus court»

DéfinirunestratégiequalitécibléepouralignerlesattentesdesacteursdesantéauxprioritésdesHUG:

Versuneapprochecollaborativeet«evidence-based»

GuyHaller,GaëlleChoupay,MiguelFerreira,JustineDaverio,EmmaPerneger,StéphaneCullati,PascalBriot Servicequalitédessoins

CONTEXTE

Lescontratsdeprestationentreleshôpitauxetlescantonsdoivent indiquerladéfinitiondelapolitiquequalitédel’établissement.Celle-ci inclutàlafoislesrecommandationsdelaCommissionfédéralepourla qualitéausensdel’article58delaLAMALmaisaussileschoix stratégiquesquisontfaitsparlesinstitutionspourrépondreaux exigencesdeserviceauprèsdelapopulationetdesautoritéscantonales. Acejour,lesHUGdisposentd’undispositifqualitéeninterne,maisnotre stratégiequalitérestetrèsgénérique.

OBJECTIFS

Leprojetconsisteendeuxphases:(1)conduireuneétudequalitative auprèsdesreprésentantsdesacteursdusystèmedesanté.(2)surla basedesrésultatsdel’étudequalitative,conduireuneétudeDelphi auprèsdesresponsablesqualitésdesHUGpouridentifierlespriorités.

METHODE

Douzeentretiensnon-directifsconduitsentrenovembre2023etjanvier 2024(duréemoyenne53min)etétéstructurésautourdetroisthèmes: lavisiondecequedevraitêtrelaqualité,lesactionsàfairepourmettre enœuvrecettequalitéetlesattentesdel’interviewés’ildevaitêtre admisauxHUG.Lespersonnesinterviewéesétaientdesreprésentants (ci-après«stakeholders»)desusagers,desfournisseursdesoins,de l’Etat,desassurancesetdelaDirectiondesaffairesextérieuresdesHUG.

CONCLUSIONS

RESULTATS

C’estquoilaqualitédessoins?Définitionsetattentesdesstakeholders

Lesstakeholdersperçoiventlaqualitédessoinscommeunélémentessentielpourunhôpitaluniversitaire.Deleurpoint devue,laqualitédessoinsneseréduitpasàunaspect(uneactivité,dimension,etc.),aucontraireelleestperçue commeunconceptmultidimensionnelenglobantlasécurité,l’académiqueetlescollaborateurs(lesprestatairesde soins).Touscesaspectsgravitentautourd’uneidéecentrale,lepatient,aucentredelaqualité–cf.figureci-dessous–et sontdynamisésparunephilosophie:l’améliorationcontinue.

Moyensetoutilsatteindrelameilleurequalitédessoinsselonlesstakeholders

•Dispenserdessoinshumains,communiquerefficacement,etintégrerlesprochesaidants.

•Mieuxintégrerlespatientsetlesreprésentantsdespatientsdanslesystèmedesanté.

•Favoriserunegestionproactivedesrisques,pourpromouvoirunenvironnement sécuriséparlaculturedel'améliorationcontinue,ainsiqu’uneatténuation deserreurs.

•Améliorerlesconditionspourquelescollaborateurspuissentconsacrerdu tempsaupatient.

•Assureruneformationcomplète,incluantlesrèglesdel'art,lesbonnespratiques cliniques,etlesavancéesscientifiquesissuesdelarecherche.

Lepatientestaucœurdel’optimisationdesprocessusliésàlasécurité.Ilbénéficiedesavancéesdelarecherchecliniqueetfondamentale.Laqualitédesapriseenchargeestgarantieparla formationapprofondiedupersonnelhospitalieretpardesconditionsdetravailoptimales.L’information,lacommunication,l’écoute,ladécisionpartagée,l’autonomieetunepriseencharge intégrée(réductiondugapauxinterfacesstationnaireetambulatoire)sontlesmantrasd’unebonnequalitédessoins.

PERSPECTIVES

Cesrésultatsserontconfrontésauxrésultatsd’uneenquêteDelphiàvenir,dontlesrésultatsservirontdebaseàdéfinirlastratégiequalitédesHUG.

LA CHAMBRE DES ERREURS

Améliorer les attitudes dans la prévention des escarres

G. Burdet1; M. Pereira 2; F. Beaubis 2; B. Le Mené 2; O. Toth 2; M. Pignard- Larbre 2; S. Di Tommaso1 et S. Choutko1

1 Programme plaies et cicatrisation, Direction des soins, Hôpitaux Universitaires de Genève 2 Département Division privée, Hôpitaux Universitaires de Genève

CONTEXTE

La prévention des escarres représente un enjeu crucial dans les soins de santé, notamment face à leur prévalence croissante, comme le montre l'augmentation rapportée depuis 2019 (ANQ 2022) Aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), malgré des ressources matérielles adaptées, cette problématique demeure préoccupante Pour répondre à ce défi, la formation par le biais de la simulation a été choisi.

OBJECTIFS

Les Chambres des erreurs sont des espaces de formation par simulation mettant en scène des erreurs et dangers dissimulés autour d’un patient fictif et de son dossier informatisé (DPI) En combinant pédagogie active et pratique concrète, ces initiatives visent à améliorer les pratiques quotidiennes et à limiter l’incidence des escarres dans un contexte hospitalier. L’objectif est de modifier les comportements et les attitudes professionnelles des soignant-es à l’égard d’une problématique et de développer la culture de la sécurité des patients.

METHODE

Les erreurs sont des situations délétères observées dans les unités ; elles sont ainsi mises en scènes pour moitié dans l’installation du patient dans son environnement et l’autre moitié dans le DPI. Ces situations négatives au départ réelles deviennent ainsi des leviers pédagogiques. En fin de séance, une restitution des erreurs est faite aux participant-es avec des recommandations basées sur les guidelines.

Avant

RESULTATS

Après

«Je suis passée à côté de choses évidentes»

«Je pensais tout connaître»

(Crédit photo: Programme plaies et

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

Cette formation suscite beaucoup d’enthousiasme dans les populations cibles. Son aspect ludique et interactif la rend très attractive. A ce jour, 70 personnes ont bénéficié de la formation.

Cette approche a toute sa place dans l’ensemble des outils pédagogiques autour de cette problématique Elle permet de faire le lien entre les concepts théoriques basés sur les Evidence Based Practices sur la prévention des escarres et leur application concrète auprès des patients

L’objectif à venir est de réduire l’incidence des ulcères de pression des Hôpitaux Universitaires de Genève.

Journée Qualité 2024

(Tirés de Fondation Sécurité des patients suisse)

Présenté par: Burdet, Gilles

cicatrisation, HUG)

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.