Échauffement - Former l’équipe - Soutien de la hiérarchie - Informer
Parcours 5S 3CH
Local commun Étage
Tous ensemble
Étirements Supprimer l’inutile
Objectifs - Améliorer l’aménagement des locaux de façon à le rendre plus fonctionnel pour l’équipe
Suivre et progresser
Situer les choses
Faire scintiller Standardiser
- Diminuer le «vol» du matériel
L’équipe propreté-hygiène des 3CH adopte le 5S ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
Halil Eminovic, Frédéric Mériguet, Gaëtan Meier, toute l’équipe SPH des 3CH
A3
Anti-vampirisme
K. Blondon, L. Metral-Boffod, S. Ageron-Blanc, N. Vuilleumier DM, D-Diag et DS
Les prises de sang à répétition effectuées à l’hôpital sont à l’origine de l’anémie acquise à l’hôpital, définie par une nouvelle anémie survenant durant un séjour hospitalier. Ce «vampirisme hospitalier» est fréquent et touche 1/3 patients hospitalisés,1 voir même 50% patients admis pour un infarctus du myocarde2! Le 7 février 2020, nous avons remplacé les tubes de chimie (-2 ml) et d’hématologie (-1 ml)*: pour la chimie, cela limite le nb max d’analyses à 10 analyses/tube
Vingt mois plus tard, nous avons pu éviter le prélèvement de
sang (soit 963l de sang /année) pour nos patients adultes, soit 1132l pour les analyses de chimie et 473l pour l’hématologie!
Les vampires des HUG: Services SRV-SU SRV-MIG SRV-SMIA SRV-SI SRV-CHVISC SRV-ONCO
3ml
2ml
Tous les tubes de chimie ont été remplacés après 1 mois, alors qu’il a fallu >6 mois pour les tubes d’hématologie *La pédiatrie et les soins intensifs avaient déjà effectué ce changement de tubes.
Note: malgré une épargne potentielle de 0.9 ml/tube pour l’hémostase, nous avons renoncé à ce changement car il ne permet pas de rajouter l’analyse des D-dimères
1605 l de
Volume de sang épargné (ml) 217 015 145 157 106 265 84 355 81 918 80 237
(l/année) 130.2 87 63.6 50.4 49.2 48
Pour un patient, cela peut signifier >1 l épargné durant un séjour, soit 20% du volume sanguin!
Next steps: Prise de conscience des prescripteurs avec plusieurs approches: • Formation (Smarter Medicine) • Aide à la prescription pour éviter les analyses trop rapprochées • Afficher les valeurs récentes pour éviter les contrôles superflus • Compteur du volume de sang total prélevé pour chaque patient
Conclusion: s’inspirer d’avantage de projets existants pour améliorer les processus dans toute l’institution. Une collaboration étroite entre DM, DS et D-Diag a permis de changer ces tubes avec un benefice clair pour le patient, sans répercussion sur la qualité de soins ou la charge de travail des collaborateurs.
1605 l sang
20 mois 1. Makam AN et al. Incidence, Predictors, and Outcomes of Hospital-Acquired Anemia. J Hosp Med 2017; 12: 317-322 2. Salisbury AC et al. Diagnostic blood loss from phlebotomy and hospital-acquired anemia during acute myocardial infarction. Arch Intern Med 2011 Oct 10;171(18):1646-53
ème 22
Remerciements à F. Boroli et le reste de l’équipe de Smarter Medicine des soins intensifs.
Journée Qualité 3 décembre 2021
A4
Coronavirus - Renfort en soins palliatifs : Impact d’une collaboration interdisciplinaire de l’équipe mobile de soins palliatifs dans les unités COVID gériatriques C. Matis, P. Vayne-Bossert, A. Ougier, V. Amatobene, D. Ducloux, E. Genoud, N. Wernli, S. Pautex Service de médecine palliative – Département de Réadaptation et Gériatrie
S COVID I N S P A L L I A T I F S
CONTEXTE
IMPACT
Equipe mobile interdisciplinaire spécialisée en soins palliatifs (CoSPa) Consultations au lit du patient dès son admission (13.03.2020-30.04.2020)
Débriefing interdisciplinaire Gestion des symptômes : évaluation, conseils Psychologue CoSPa : soutien des proches Discussion éthique Sédation palliative en urgence Supervision des équipes de soins
COORDINATION DES SOINS / COLLABORATION BIEN-ETRE DU PATIENT
258 patients : M = 112 - F = 146 (n) 97 Prises en charge palliative conjointe
SONDAGE Utilité du partenariat (Fig1) , satisfaction de l’implication (Fig2), Impact sur la prise en charge des patients, points positifs, améliorations, suggestions. 88/ 285 Professionnels : 6 unités COVID Infirmiers : 46 (52.2%) Médecins: 15 (17.1%) ASSC: 9 (10.2%) Aides soignants : 10 (11.4%) PPS (Ergo, physio, Diet, AS, psycho) : 8 (9.1%)
RÉSULTATS C SOINS PALLI ATIFS Fig1 Fig2 L Extrêmement utile 38 % Très satisfait 55 % 51 % Plutôt satisfait 37 % L très utile assez utile 11 % Ni satisfait ni insatisfait 6 % A pas très utile 0,00% Plutôt insatisfait 1% B pas du tout utile 0,00% Très insatisfait 1% O Points positifs Suggestions ► Réunions interdisciplinaires R ► Respect de ► Implication dans les l’autonomie décisions A ► Complémentarité ► Renforcer la collaboration ► Disponibilité T ► Ressources ► Améliorer la communication Ecoute I ► ► Développer des formations ► Soutien ... ► Plus de soutien O INTERDISCIPLINAIRE
CONCLUSIONS Les soins palliatifs dans les unités accueillant des patients avec une maladie évolutive et/ou terminale ne devraient pas être une exception. Poursuite du développement des projets en collaboration avec le centre de soins palliatifs et soins de support - OBJECTIFS 2021 / 2022 ANTICIPATION - DÉPISTAGE PRECOCE - IDENTIFICATION
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
A6
PHYSIOTHÉRAPIE ET COVID-19 : RETOUR D’EXPÉRIENCE
SUR LE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DURANT LA CRISE DU PRINTEMPS 2020 Organisation basée sur les profils de compétences (5 secteurs aux HUG)
Organisation basée sur les besoins spécifiques des patients atteints de la COVID-19 et des patients non-COVID sur tous les sites des HUG
Réorganisation de la structure inter-secteurs, inter-sites Equipe Urgences-Soins intensifs 24/7 Equipe Soins intermédiaires 24/7 Equipe hospit. COVID Equipe hospit. non-COVID
VERMEULEN F, BIASON E, DE CHASSEY J, GUYEN E, GALLICE, JP, HOUDART S, MEYNET-GAUTHIER R, LEISRAMELLO P, BOLOMEY E, VASSANT M, DOUSSE N.
Formation 1 physiothérapeute expert en support cliniques aux équipes 64 heures cumulées de formation ont été données à un total de 340 collaborateur.trice.s, sur l’ensemble des sites des HUG
MANAGEMENT DE CRISE
Ressources humaines 51 physiothérapeutes ont changé d’équipe 130 physiothérapeutes externes aux HUG ont proposé leur aide 30 physiothérapeutes externes aux HUG ont été engagés 6 ergothérapeutes sont venus en renfort 1 maître de sport est venue en renfort 3 étudiants HES ont prolongé leur stage au soins intensifs 5 membres de la protection civile sont venus en renfort
GROUPE RESTREINT Gestion agile et rapide des questions cliniques, organisationnelles et logistiques
COLLÈGE DES CADRES Gestion des questions non-urgentes inter-secteurs. Coordination des ressources humaines et matérielles Cadre de garde 7/7 j.
Réactivité L’équipe du DMA a triplé de taille en trois semaines L’équipe Soins intermédiaires est passée de 0 à 20 physiothérapeutes en 2 semaines L’équipe des Trois-Chêne est passée de 18 à 28 physiothérapeutes en 3 semaines
Evidence-based practices Suivi continu des publications Recommandations de bonnes pratiques
AGILITÉ | COORDINATION | FORMATION | ENCADREMENT | COMMUNICATION ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
A10
«Les extubations non planifiées aux Soins Intensifs» H. Lenoir, Prof.J.Pugin Service des soins intensifs adultes
Plus communément appelées «auto-extubations», ces évènements indésirables sont redoutés par les soignants car ils mettent en danger les patients et génèrent donc un stress majeur. Les patients se retrouvent exposés à un risque de broncho-aspiration, d’étouffement ou d’ une baisse de l’oxygénation.
Méthode
SECTEUR
GENRE
Recensement de toutes les auto-extubations
CHAMBRE
Résultats
Répartition égale selon les secteurs de soins Proportion identique à la population accueillie
Densité d'incidence pour 1000 jours de ventilation / an
Proportion égale entre les chambres seules ou communes 16
MESURES LIMITATIVES DE Plus de la moitié des patients LIBERTE (MLL) étaient porteurs de MLL
Développement de cet indicateur qualité et suivi
PRESCRIPTION Sous prescription des MLL DES MLL SAS (Score Agitation Sédation) DROGUES
La majorité des patients étaient en phase de réveil voire réveillés
55
Smarter Medicine 11.24
12
50
Smarter Medicine
40
34
10
30
25
7.19
8
18
20
6
3.27
4
La grande majorité des patients recevaient au moment de l’incident des psychotropes, sédatifs et/ou analgésiants.
60
15.57
14
Nombre
Etude individuelle de chaque cas
Nombre d'auto-extubations total / an
10
2 0
0
2017
2018
2019
2020
2017
2018
2019
2020
REINTUBATION Plus de 80% des patients ne sont pas réintubés
Les résultats ont confirmé l’importance de poursuivre la démarche de renforcement des mesures visant à diminuer les drogues sédatives et d’entreprendre une réflexion plus poussée sur l’adéquation dans notre service des mesures limitatives de liberté et leur prescription. Ce suivi fait désormais partie inhérente des indicateurs qualité du service des soins intensifs.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
A11
Mise en place du premier programme de réadaptation cardiaque stationnaire dans le canton de Genève, à l’unité 3 DK du SMIR Beau-Séjour. E. Hanna Deschamps, E. Tessitore, C. Luthy, C. Graf, C. Ventose, P. Chopard, M.Kossovsky, P. Boyer, E. Bolomey, N. Rayneau, R. Dias Poço, A. Ourahmoune
Contexte :
Objectif :
L’absence d’une prestation de réadaptation cardiaque stationnaire avec un centre réunissant les compétences interprofessionnelles nécessaires nous a incités à développer et mettre en œuvre le premier programme Cantonal de réadaptation cardiaque stationnaire, en collaboration avec le service de cardiologie et de chirurgie cardio-vasculaire des HUG. Ce programme est intégré dans une unité de soins de réadaptation du SMIR-BS. Il s’insère dans une dynamique interdisciplinaire qui comprend des collaborations intra-hospitalières et ambulatoires où l’accent est mis sur le partenariat avec un patient acteur de sa prise en charge. La volonté est d’établir des complémentarités et des synergies avec le programme ambulatoire de cardiologie des HUG et offrir une prestation cantonale unique, adaptée aux besoins des patients. Cela permettrait en plus de désengorger les soins aigues en amont.
Au vu des recommandations de la SCPRS (Swiss working Group for Cardiovascular Prevention, Rehabilitation and Sports cardiology), l’objectif est de développer et de mettre en œuvre un premier programme cantonal de réadaptation cardiaque stationnaire au SMIR Beau-Séjour de 18 lits, à l’unité 3DK, dans une dynamique interprofessionnelle et en partenariat avec le patient. La demande d’accréditation du programme à la SCPRS sera déposée en novembre 2022.
Méthodologie : 1. Suivre les critères nécessaires de qualité et de sécurité des soins pour la réadaptation cardiaque stationnaire dictés par SCPRS . 2. Benchmarking avec d’autres cliniques de réadaptation Suisses. 3. Etablir le budget & le financement . 4. Formation de l’équipe médico-soignante et des physiothérapeutes. 5. Promouvoir l’interdisciplinarité et intégrer le patient dans sa prise en charge, également via l’expérience de patients partenaires. 6. Mettre en place des indicateurs de processus et de résultats . 7. Etablir les critères d’inclusion et d’exclusion des patients . 8. Création d’un itinéraire – processus clinique. 9. Promotion du projet . 10.Déroulement du projet en 4 phases, avec augmentation progressive du nombre de lits.
Indicateurs de Résultats : - Moyenne questionnaire Mac New Heart à l’entrée (quationnaire sur la qualité de vie perçue par les patients avec maladies cardiaques) /Moyenne questionnaire Mac New Heart à la sortie. - Résultat test d’effort ou /test de 6 mn à l’entrée/sortie. - Taux d’occupation >80%. - Taux de survenue de complications< 10 %. - Taux de survenue de décès inattendu <2%. - Pourcentage d’adhésion au programme complet >75 %.
Indicateurs de processus : - Durée moyenne de séjour. - Durée moyenne d’attente pour intégrer le programme. - Questionnaire satisfaction patient à l’issue du séjour. - Questionnaire satisfaction soignants .
Résultats de la phase 1: Infarctus du myocarde
-Age moyen 65 ans (35 à 88 ans). -Durée moyenne de séjour 18.2 jours.
Insuff cardiaque
-Taux de complications 5.8%.. -Moyenne Mac New Heart entrée 4.47/ moyenne Mac New Heart de sortie 5.54.
maison
Pontage aorto-coronarien
-Identification de 2 patients partenaires des HUG. 68 patients
3%
transfer direct
20%
15%
45% Chirurgie CV
femmes
Autre chir cardiaque ( valve, dissection, myxome) Endocardite
1%
37%
25%
hommes
1%
63%
13% 17%
85%
Embolie pulmonaire
Cardiologie
75% IAMI Provenance du patient
motif Service de provenance
Conclusion : Cette 1e phase déployée avec 6 lits a confirmé la nécessité et le bénéfice potentiel d’une réadaptation cardiaque stationnaire et a validé le lancement de la phase 2 avec 12 lits dédiés. ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
A 12
DURABILITÉ DANS LES ACHATS DE PRESTATIONS
CAIB
CAIB
RSE
INTER
SPH
SPH
PROFESSIONNALITÉ
2021
100%
des entreprises sont engagées dans une démarche de durabilité
75%
NOUVEAUX CRITÈRES
des entreprises ont mis en place des mesures environnementales
92%
des entreprises ont mis en place des politiques et mesures de responsabilité sociale
GAINS POUR LES HUG
100%
• Alignement des prestataires aux pratiques internes • Gain de temps (20%) • Maîtrise des coûts • 13'000 l de produits chimiques économisés
des entreprises qui ont répondu à l’appel d’offres s'engagent pour des achats responsables
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
P. Albrecht, G. Riotton, P. Battier, S. Meisser
A13
«Améliorer la prise en charge du diabète au Mali, au travers d’approches innovantes: renforcer les capacités des professionnels de santé en Education Thérapeutique du Patient » M. Castellsague-Perolini (Infirmière Spécialisée Clinique, HUG) B. Lab (Infirmier Spécialisé, HUG), A. Togo (Médecin Endocrinologue-Diabétologue, Hôpital du Mali / Ministère de la Santé - Bamako), S. Besançon (Directeur général, ONG Santé Diabète) 1- Description: ce projet est le fruit d’une collaboration avec l’ONG Santé Diabète, le Ministère de la santé du Mali et les HUG. Une analyse des besoins sur le terrain a fait émerger l’utilité d’une formation en Education Thérapeutique du Patient (ETP). Nous avons mis en place un programme de renforcement des connaissances et des compétences en ETP destiné aux professionnels de santé (médecins et infirmières). 2- Programme d’enseignement: 27 professionnels de santé ont été formés, (13 médecins; 14 infirmiers.ères) provenant des différentes régions sanitaires du Mali: Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Bamako. Quatre jours de formation: 2 jours d’apport théorique suivis d’1 jour de mise en pratique de l’ETP par les professionnels de santé auprès de 20 adolescents diabétiques type 1, et 1 jour de mise en pratique de l’ETP par les adolescents (encadrés par les professionnels de santé) auprès de 20 enfants <15 ans et de leurs parents.
3- Evaluation des connaissances: tests pré et post formation (24 questions), 17 participants ont amélioré leur résultat lors du 2ème test, 8 participants ont eu des résultats stables et 2 participants ont eu des résultats moins bons. Evaluation de la formation par les participants: l’organisation générale (lieu, nourriture, logistique…) 7,7/10; le format de la formation et la méthodologie utilisée: 9,3/10; le contenu des 4 jours de formation: 9,3/10.
ème 22
Dès le 1er jour, les soignants ont été invités à suivre l’expérience « Vivre comme un diabétique » cela consiste à effectuer soit même 3 à 4 fois/ jour des glycémies et des injections de NaCl avec les seringues à insuline. Le but étant: de maîtriser les techniques de glycémie et injections ainsi que l’interprétation des résultats. Cela permet de mieux comprendre les exigences du traitement et du suivi du diabète.
Une vidéo relatant cette expérience peut être vue sur le lien suivant: https://www.youtube.com/watch?v=COHL6yzc5Z4
4- Conclusion: La formation en l’ETP a été marqué par l’engagement des professionnels expérimentés. Les professionnels ont apprécié l’expérience « Vivre comme un diabétique » leur permettant de mieux appréhender les contraintes quotidiennes pour les personnes vivant avec le diabète. La mise en pratique immédiate de la théorie et pratique a permis de renforcer la prise en charge globale du diabète et surtout de donner des conseils et des outils pratiques favorisant une meilleure autonomie des adolescents. Les parents des plus jeunes ont pu pratiquer des gestes simples qui améliore leur quotidien auprès de l’enfant diabétique devenant acteurs de la prise en charge de leur enfant.
Journée Qualité 3 décembre 2021
A14
Patient Boarding Status «quand tous les feux sont au vert» Indicateur visuel de la préparation au départ du patient du service des urgences adultes Mise en place d’une checklist qualité conditionnant le départ
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B1
CONSULTATION SAGE-FEMME D’AIDE A L’ARRET DU TABAC POUR LES FEMMES ENCEINTES A LA MATERNITE I. Domine, I. Gaudin-Loriot, C. Godard , C. Nunno-Paillard , Dr J-P Humair, C.Wahl, Prof. B. Martinez De Tejada, I. Golard, B. Pierret
Un projet du DFEA en collaboration avec le CIPRET et la Fondation Privée des HUG PAR QUI ? 2 SAGES-FEMMES formées en Entretien Motivationnel pour : • Créer un lien de confiance • Se focaliser sur le tabac • Evoquer le changement • Planifier le changement LES OUTILS : • C.R.E.A. : Changer, Remplacer, Eviter, Anticiper • Substituts nicotiniques : Patch, pastille gomme, inhalateur • Mesure du CO
OBJECTIFS : • Favoriser l’arrêt du tabac • Améliorer la prise en charge
LE SUIVI : • Régulier pendant la grossesse • Prise de contact téléphonique à 1, 3 et 6 mois après l’accouchement
LES PLUS DE CETTE CONSULTATION : • Assurance de ne pas être jugée • Ecoute personnalisée • Valorisation de la démarche
POURQUOI cette consultation ?
Selon une étude des HUG réalisée en 2016 sur 213 femmes enceintes interrogées, 14 % d’entre elles fument à terme
SI STOP TABAC : • Réduction de 11% des bébés mort-nés • Réduction de 5% de la mortalité néonatale
Fumer durant la grossesse augmente les risques de complications Mère/grossesse
Foetus
Grossesse extra-utérine Avortements spontanés
Anomalies congénitales Mort subite du nourrisson Retard de croissance intra-utérin Mortalité néonatale
Menace accouchement prématuré
Mortalité in utéro
Placenta prævia Décollement placentaire
Problèmes allaitement Asthme Trouble du développement cognitif Tabagisme adolescent Obésité/Diabète type2
Diabète gestationnel
ème 22
BILAN après 1 année :
Enfant
Analyse sur un échantillon de 54 patientes ayant accouché : • 43 % ne fument plus à l’accouchement • 35% ne fument pas à 1 mois post-partum • 33 % ne fument pas à 3 mois post-partum • 44 % ne fument pas à 6 mois post-partum
Journée Qualité 3 décembre 2021 B2
https://www.hug.ch/obstetrique/consultation-grossesse-tabac
COURS DE PREPARATION A LA NAISSANCE ET A LA PARENTALITE EN VISIO CONFERENCE A LA MATERNITE C. Godard , B. Rousselle, B.Pierret, I. Golard, Pr B. Martinez De Tejada
En tant que promotrices de la santé, les sages-femmes s’appuient sur leur expertise et leur influence de façon responsable pour promouvoir la santé et la qualité de vie des femmes et des collectivités. Elles participent à des programmes de promotion de la santé et de prévention. Les cours des préparation à la naissance et à la parentalité sont un moyen pour les sages-femmes d’enseigner, d’éduquer , d’ajuster les messages inhérents à la maternité. A la maternité des HUG, entre juin 2020 et avril 2021 , les cours de préparation à la naissance et à la parentalité ont été dispensés en Visio conférence ( sauf les cours de préparation à la naissance et à la parentalité dispensés en piscine, l’auto hypnose et le cours de portage du nouveau né en écharpe )
COURS DISPENSÉS PAR ZOOM - Ma grossesse - Grossesse en mouvement - Accouchement (français et anglais) - Après la naissance, une nouvelle vie commence - Découvrir son futur bébé - Sa préparer à allaiter - Yoga prénatal - Grossesse multiple - Devenir et être papa
OBJECTIFS DE LA PRÉPARATION À LA NAISSANCE: - Accompagner le couple durant la grossesse - Informations au sujet du déroulement de l’accouchement - Soutien à la fonction parentale - Donner les connaissances essentielles à l’alimentation du nouveau-né et encourager l’allaitement maternel - Participer à la promotion de la santé
PROCÉDURE Utilisation de la plate forme Zoom La patiente s’inscrit à son cours PAN via internet: www.pan.hug Le jour du cours la patiente reçoit un lien pour la réunion Zoom quelques minutes avant le cours
-
BILAN : Informations essentielles sur la grossesse et le PP données Espace de parole permettant l’interaction des participants entre eux Participation des futurs pères Réponse à un besoin des patientes et couples Maintien du lien avec les patientes
POURSUITE DES COURS EN VISIO MALGRÉ L’ASSOUPLISSEMENT DES MESURES LIÉES AU COVID
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
https://www.hug.ch/obstetrique/cours-preparation-naissance
« Au cœur de la profession ASSC » Département de réadaptation et gériatrie (D-RG) L. Brouillard, C.Couderc , F. Maitre
Favoriser l’intégration de 66 ASSC et uniformiser les pratiques sur les 5 sites du D-RG
CONTEXTE
METHODE ET RESULTATS
66 ASSC issus de formations différentes : 58% de la formation VAE ( formation modulaire) 28% de formation duale 14% de formation plein temps. Les résultats des entretiens individuels réalisés en 2019 auprès de 80% des ASSC du département ont mis en évidence des difficultés d’intégration: Non reconnaissance de leurs qualifications par leurs collègues expliquée par une méconnaissance de la fonction Variabilité des connaissances professionnelles et pratiques des ASSC en lien avec leur formation Variabilité de leurs prérogatives dans le département: 65% effectuent la visite médicale et 59% relèvent les ordres médicaux de leur champ de compétence. 50% ont reçu une formation complémentaire permettant d’augmenter leurs prérogatives (formation ECG-VAC-DPI).
OBJECTIFS Renforcer leurs compétences Uniformiser leurs pratiques Améliorer l’accueil des nouveaux collaborateurs ASSC au sein des équipes.
CONCLUSION Un questionnaire de satisfaction réalisé en avril 2021 auprès des ASSC (43/66 retours questionnaires) et des IRES (27/31 retours questionnaires) souligne une plus value des actions mises en place: le développement de compétences des ASSC a facilité leur positionnement et a permis de clarifier leur rôle au sein des équipes. PERSPECTIVES
Poursuite du soutien des ASSC au sein du département: matinées cliniques et formations spécifiques dédiées à leur profession Création d’un groupe formateur (FPP) au D-RG Diffusion du guide des responsabilités sur l’ensemble des HUG avec des spécificités selon les départements après validation de la DS. Programme en cours de déploiement au sein du département de chirurgie.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B4
La psychologie de proximité au bénéfice des collaborateurs hospitaliers Sylvie Rombaldi, psychologue clinicienne - Service de Santé du Personnel Complications possibles
Crise sanitaire liée au COVID-19
• Anxiété
Facteurs de détresse psychologiques pour les collaborateurs • Peur de la contamination (conflit entre devoir professionnel et sécurité pour soi et ses proches)
• Symptômes dépressifs
• Incertitude quant à la durée de la crise et les efforts à fournir pour tenir au long cours
• Réactions de stress aigu
• Haut niveau de stress perçu
• Fatigue de compassion
• Épuisement physique
• Stress post-traumatique
• Vécu d’impuissance et d’inefficacité; altération du sentiment de maîtrise et de sécurité
• Traumatisme vicariant
• Restructuration inédite des systèmes de soins demandant une adaptabilité constante
• Décompensation de troubles anxieux
face aux évolutions rapides de prise en soins, de l’organisation et des conditions de travail
• Décompensation psychotique aiguë
• Nombre élevé de décès (décompte quotidien de la mortalité, sentiment d’échec thérapeutique)
• Épisode dépressif caractérisé
• Questionnement éthique
• Addictions…
• Diminution des mesures habituelles de coping et de ressources
En permettant au personnel hospitalier de pouvoir exprimer ses difficultés sur l’instant et de normaliser
Mise en place par les HUG d’un soutien psychologique pour les collaborateurs
les vécus, la psychologie de proximité a pour dessein de prévenir la survenue de troubles
(formation et déploiement d’une vingtaine de psychologues dans les unités de soins )
psychosomatiques : détresse, fatigue de compassion, insomnie, angoisse,…
Prenant appui sur la psychologie d’urgence, un nouveau dispositif a été développé : la psychologie de proximité qui repose sur 5 principes de bases
compétences propres et ressources intra et interpersonnelles pour faire face à la situation, ainsi que ses
•
la proximité
•
la rapidité
•
la simplicité
•
la normalisation
•
la confidentialité
L’intervenant veille à offrir présence et disponibilité à la personne tout en stimulant et renforçant ses capacités d’adaptation et de résilience. Les soutiens individuels ou groupaux, formels ou informels, l’écoute active et empathique, la réassurance ont permis de diminuer la confusion, les débordements émotionnels, les sentiments d’impuissance et d’insécurité, de renforcer les capacités d’action, de valoriser et reconnaître l’engagement des professionnels et leur mobilisation exceptionnelle lors de cette crise sanitaire. Les Hôpitaux Universitaires de Genève ont été les hôpitaux les plus touchés en Suisse par l’épidémie.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
Remerciements au plus des 30 psychologues sans lesquels ce projet n’aurait pu se réaliser
B5
L'ESPACE FITNESS = UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE DE SOINS "DÉS...HALTÉRANTE" HOSPITALIÈRE EN PSYCHIATRIE L'hospitalisation est parfois une nécessité lorsqu'intervient un déséquilibre ou une décompensation. Les soins s'engagent alors…
Dynamique groupale
Hôpital
Expérience personnelle ou collective de mobilisation
Guidance thérapeutique: APA, ergo, inf.
Espace fitness
Hospitalisation: Altération de l’autonomie, du libre-arbitre, de la pensée,…
Hospitalisation
Espace fitness
- Contenance - Réduction des symptômes - Entretiens et groupes thérapeutiques
ème 22
- Mobilisation rapide - Activation de la partie saine - Expérience de réorganisation et de centration
Journée Qualité 3 décembre 2021
Chemin vers l’autonomie - Présence régulière - Mobilisation sur l’extérieur - Mise en place de projets
B6
L. Tertag, Y. Plantadis, A.-S. Leroy, G. Zosso, L. Vandenhelsken, M. Fernandes Franco, C. Bardon, J. Biltgen, A. Martin
Comme À La Maison CALM Equipe de projet : FAVRE Jérémy, EMERAS Anne, VALENTE PEDROZO Kiara, RUSTENHOLZ Manon HUGONIE Gautier & NOUAR Nadia
1. Genèse du projet
2. Le petit-déjeuner devient un soin : Groupe CALM
Troubles du comportement sévères associés à des troubles cognitifs
3. Résultats et perspectives
Contraintes organisationnelles et environnementales Nouvelle philosophie de soins basée sur
Découverte d’autres approches
différents concepts dont celui de Montessori : Historique des expériences et succès précédents
« Aide-moi à faire seul » Résultats Stimulations multi-sensorielles : - Visuelle : buffet attractif, vaisselle, Patients
pictogrammes - Gout/odorat : café moulu, pain grillé,
Agitation due à l’attente et à la frustration
bacon, œufs au plat et confiture maison - Auditive : «bruits», musique légère
Groupe CALM
Création d’un espace convivial d’échanges
(Projet APUM)
permettant d’aborder des thématiques en lien avec les projets de soins
estime de soi empowerment
santé physique
Soignants Gestion des soins plus aisée
Perspectives • Pérennisation du projet 7j/7 • Réalisation d’une étude
Janvier 2020 : logistique et démarrage du groupe
ème 22
Etapes du projet
Mars 2021 : bilan budgétaire
enquête de satisfaction auprès Janvier 2021 : reprise après des soignants COVID 19 sous forme de buffet
Journée Qualité 3 décembre 2021
comparative • Création d’un partenariat Unité – EMS - Proches
B7
Entretien d’Accueil Parents au service de l’alliance thérapeutique Unité d’hospitalisation Médecine A2, Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent Département Femme, Enfant et Adolescent, Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). BOUCHET Jérôme¹, BROTONS DIAZ Jimena², CHAMOT Nicolas³, DELACQUIS Bénédicte ⁴, MANGET-NEANT Joanna⁵, MARTINEZ Christiana⁶ . ² ⁴ ⁶ Infirmières spécialisées en Santé Mentale et Psychiatrie- Unité d’hospitalisation Médecine A2-DFEA/SPEA. ¹ ⁵ Infirmier(ère) responsable d’équipe de soins- Unité d’hospitalisation Médecine A2-DFEA/SPEA, ³Médecin chef de clinique, Unité d’hospitalisation Médecine A2-DFEA/SPEA.
1. Constat : Stress important des parents Angoisse de séparation Culpabilité Jugement
Cadre des 48h de séparation à l’arrivée dans l’unité
Déséquilibre système familial
Nécessité d’améliorer l’accueil des parents
Rencontre des professionnels menaçant/ persécutant Risque de clivage parents/soignants
HOSPITALISATION DE L’ENFANT / ADOLESCENT EN PEDOPSYCHIATRIE
3. Création d'outils au sein de l’unité : Entretien Accueil Parents (EAP) durant les 48 h de séparation Systématisation du génogramme pendant l’EAP Création d’une brochure accueil à l’attention des parents
ème 22
2. Objectifs EAP : - Favoriser l’alliance thérapeutique (renforcer les compétences parentales par l’empowerment). - Améliorer le recueil de données sur les habitudes du patient (parents détenteurs du savoir, création d’un lien de confiance). - Documenter DPI (cockpit, données partagées). - Donner un espace de parole formel aux parents dans les 48 h de séparation. - Renforcer le rôle infirmier. - Préparer l’entretien de famille. 4. Evaluation qualitative de l’EAP après 1 année: Population : parents d’enfants hospitalisés Variables évaluées : - Avis des parents ./. hospitalisation. dans l’unité d’hospitalisation de Médecine A2 - Emotions ressenties ./. 48 h de séparation.
Début de la récolte de données : 01/09/2020
- Satisfaction ./. informations orales Outils : reçues. Questionnaires de satisfaction à destination - Satisfaction ./. brochure d’accueil. des parents. Remis en main propre par le soignant après la - Satisfaction ./. utilité de l’EAP. réalisation de l’EAP. L’accueil est un axe prioritaire aux HUG . Il est le premier geste au service de la qualité des soins. Le rôle soignant est primordial lors de cet accueil car les premières impressions imprègnent la mémoire affective et sont essentielles dans l’élaboration d’une relation thérapeutique.
Journée Qualité 3 décembre 2021
B8
Prise en charge du deuil périnatal à la Maternité En perdant ses parents on devient orphelin-e, et en perdant son/sa conjoint-e on devient veuf-ve. Lorsque c’est un-e enfant ou un-e future-e enfant qui s’en va, il n’y a pas de mot. Que leur bébé ait vécu quelques jours ou quelques heures, ou que sa vie se soit arrêtée avant d’avoir vu le jour, ils sont des parents en deuil. Contexte Supports et outils proposés • • • • • • •
Accompagnement • • • • • •
Déroulement de la prise en charge Aspects légaux et financiers Entretien avec les différents professionnels selon les besoins Remise de la brochure «A vous qui vivez la perte de votre bébé» Evaluation de leurs ressources Proposition de plusieurs rituels
Temps et écoute Un papillon sur la porte indique à l’équipe la situation de deuil Réalisation de souvenirs : empreintes, photos, bracelet. Livre d’or, ouvrages, brochures d’associations Aide aux démarches administratives Carte de soutien Collaboration avec l’association Stäernechind qui fournit gratuitement des habits, couffins et boîtes souvenirs
La famille
Collaboration multidisciplinaire
• Prise en compte des besoins du ou de la partenaire • Soutien à la fratrie • Participation possible du reste de la famille aux rituels
Groupe deuil périnatal multidisciplinaire: • Soutien et prise en charge coordonnée des parents • Soutien et références auprès des équipes 2019
2020
Accouchements Situations de deuil périnatal: Mort in utero >22 semaines Fausse couche tardive <22 semaines Interruption thérapeutique de grossesse
4247 105 20 33 47
4019 145 13 48 75
Décès néonatal <5 jours
5
9
Perspectives Futures
Soutien spirituel • Accompagnant spirituel selon religion • Salle de recueillement pour cérémonie laïque ou religieuse
« La perte d’un enfant ne peut être que tragique, mais l’humanité que vous avez montré a permis d’y apporter un peu de dignité.»
ème 22
• Entretien médico-sage-femme lors d’une demande d’interruption thérapeutique de grossesse • Collaboration avec la néonatologie • Consultation médico sage-femme spécialisée 2 mois post partum • Groupe de parole autour du deuil • Gynécologue, généticien, pédiatre, anesthésiste, psychiatre, périnatal dès décembre 2021 pédopsychiatre, psychologue, sage-femme, infirmière, • Projet de collaboration avec accompagnant spirituel une association de photographes • Service de pathologie, la morgue et le cimetière Saint-Georges professionnels bénévoles • Suivi à domicile par une sage-femme • Cérémonie du souvenir organisée par les HUG depuis 2011 https://www.hug.ch/ceremonie-du-souvenir
«Il me semble important de vous raconter, la suite de notre histoire, afin que votre quotidien ne soit pas fait que de pleurs, vous méritez de savoir que les parents que vous avez accompagné vont bien.»
Journée Qualité 3 décembre 2021
Laura Ducrot / Fabienne Guenin Sages-femmes référentes deuil périnatal Obstétrique Bérangère Pierret Sage-femme Adjointe responsable des soins Obstétrique Pr Manuella Epiney Médecin adjointe agrégée responsable d'unité / Dr Gianmaria Pellegrinelli Médecin adjoint Obstétrique
B9 DFEA Département de la femme, de l’enfant et de l’adolescent
Consultation infirmière dans le suivi des patients atteints de Sclérose En Plaque Progressive
Rôle infirmier dans le suivi de la maladie
Contexte Lien: entre le patient et le médecin Réactivité dans la détection précoce des difficultés et la gestion des symptômes Analyse et retranscription des résultats obtenus, comparaison avec les résultats ultérieurs Disponibilité: adaptation des rendez-vous en fonction des besoins du patient Soutien: comprendre l’impact de la maladie et apporter des pistes de réflexion
La sclérose en plaque se manifeste sous différentes formes (récurrentesrémittentes, progressives, atypiques…). Ces 20 dernières années, de nombreux traitements se sont développés, permettant de ralentir son évolution. Cependant peu concernent les formes progressives, moins fréquentes, plus sournoisement invalidantes.
Paroles de patients « C'est confidentiel et c'est vraiment personnalisé » « Nos rencontres m’aident à mieux comprendre mon état réel » « Faire le lien entre nous et le médecin entre deux consultations »
« Les bilans que nous faisons régulièrement, depuis le début de la maladie me permettent concrètement de voir où j’en suis avec la SEP »
Bilan effectué Test de marche: T25FWT Evaluation du risque de chute: TUG Dextérité: 9HPT Evaluation des fonctions cognitives: SDMT Qualité de vie: MSIS-29 Impact de la fatigue: FSMC Douleur: DN4
« Je peux toujours parler avec quelqu'un qui
je connais et qui connait mon histoire et qui me suit dans mon traitement et mes défis ». « une personne de référence comme vous
qui nous permets de répondre à nos éventuels questionnements »
En avril 2018 ouvrait la consultation infirmière sep permettant le suivi de 150 patients. 25 d’entre eux souffrent d’une forme progressive de la maladie. Ils bénéficient d’un suivi SPECIFIQUE PERSONNALISE UNIQUE en Suisse Romande. Depuis juin 2019 70 consultations ont eu lieu dans le cadre de ce suivi.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B10 Auteurs: Bastard Sandrine, Brigitte Victor Ires 3AL, Pr Lalive Département des neurosciences cliniques
Interfaces: Assurer la continuité du lien pour la prévention du suicide chez les adolescents et jeunes adultes Malatavie Unité de Crise, Département de la Femme, l’Enfant et l’Adolescent, HUG-Children Action, Suisse Auteurs: Cebe Yasmine; Bornand Ludovic; Edan Anne
Littérature
Introduction • Suicide:
1 re
cause décès 15-29 ans (Suisse)
• Atcd tentative suicide (TS): principal facteur risque suicidaire • Inscription dans parcours de soin et réseau santé-social : facteurs de protection de récidive suicidaire • Prise de nouvelles dans année post-TS prévient récidive1
Interfaces
Jardon et al., 2019 Dispositifs efficaces2 : intervention intensive et dispositifs de veille (courriers, carte avec numéro d’ urgence, rappels). Giraud et al., 2013 Réseau ASMA (France)3 : tout∙e adolescent∙e. avec TS et en contact avec urgences pédiatriques rencontré∙e par un∙e coordinateur∙rice. Un∙e référent∙e fait régulièrement un point tél. (avec jeune ou professionnels) pour ajuster protocole de soins. Nichols et al., 2016 aiRe d’ ados4 : rencontres réseau et/ou proches de jeunes à risque suicidaire. Créer des liens, soutenir les interactions, contenir l’ incertitude.
• Malatavie Unité de Crise, partenariat public-privé : • SPEA (HUG) • Fondation Children Action
Références
Permanences:
intérêt
setting
prenant
des
• aiRe d’ados: collectif professionnels genevois santé et social (w w w.airedados.ch)
T1: fin Malatavie Prévention • Jeune +/- parents: dernier entretien + proposition Interfaces • Réseau: contact +/- organisation séances Interfaces
Cible Patient∙e∙s 16-25 ans (Malatavie Prévention) avec • Comportements auto-dommageables sans intentionnalité suicidaire • Et conduites suicidaires
Axes de travail (psychologue en charge) 1. Prendre des nouvelles dans l’ année (appel 1x/3mois), pour s’ assurer de l’ engagement dans les soins. • Si non-réponse: SMS • Si mineur∙e: contact parents ou représ. légal∙e
• Pôle Prévention (Malatavie): liens entre acteurs santé et social (jeunes suicidant∙e∙s 12-25 ans) • Dispositif nouvelles
But Éviter les récidives suicidaires en assurant une continuité après Malatavie Prévention et en soutenant le réseau professionnel.
1 Notredame,
C. E., Medjkane, F., Porte, A., Desobry, O., et Ligier, F. (2019). Pertinence et expérience des dispositifs de veille et de recontact dans la prévention suicidaire auprès des enfants et des adolescents. L' Encéphale, 45, p.32-34. 2 Jardon, V., Debien, C., Duhem, S., Morgiève, M., Ducrocq, F., et Vaiva, G. (2019). Un exemple de système de veille post-hospitalière des suicidants: VigilanS. L' Encéphale, 45, S13-S21. 3 Giraud, P., Fortanier, C., Fabre, G., Ghariani, J., Guillermain, Y., Rouviere, N., ... et Simeoni, M. C. (2013). Tentatives de suicide: étude descriptive d’ une cohorte de 517 adolescents de moins de 15 ans et 3 mois. Archives de pédiatrie, 20(6), 608-615. 4 Nichols, N. S., Cebe, Y., Edan, A., et Baricault, X. (2016). aiRe d’ ados, un dispositif au service des jeunes en situation d’ impasse suicidaire et de leurs réseaux. Empan, (3), 54-60.
T2: 3 mois • Jeune: entretien téléphonique (+/- SMS et parents) • Réseau: +/- séance Interfaces
ème 22
2. Dès fin suivi Prévention, rester à disposition du réseau + /organiser des réunions (espace de réflexion pour renforcer la prise en charge)
T3: 6 mois • Jeune: entretien téléphonique (+/- SMS et parents) • Réseau: +/- séance Interfaces
Journée Qualité 3 décembre 2021
T4: 9 mois • Jeune: entretien téléphonique (+/- SMS et parents) • Réseau: +/- séance finale Interfaces
B11
« Unité de neuro rééducation post-COVID : une nouvelle mission pour l’équipe du 3DK au SMIR-BS » Mobilisation Interdisciplinaire et interprofessionnelle F.MAITRE, N.RAYNEAU, E.BOLOMEY, C.DEGREMONT, F.ALBERT, C.ROTH, F.FOUCHARD-CHAVATTE, C.COUDERC, C.LUTHY A. SCHNIDER, C.GRAF
CONTEXTE Début avril 2020, les patients les plus touchés par le COVID ont présenté à la fois des symptômes respiratoires et des troubles neurologiques aigus nécessitent une neuro-rééducation intensive. Grâce à un partenariat étroit des départements de Réadaptation et Gériatrie et des Neurosciences cliniques, et à l’implication de nombreux partenaires, une unité de 20 lits de neuro-rééducation post COVID a été constituée en une semaine au SMIR-Beau Séjour (unité 3DK). L’unité a accueilli 33 patients du 20 avril au 15 juillet 2020. RESULTATS Durée moyenne de séjour : 30 jours MIF moyenne à l’entrée : 78 et 120 à la sortie 17 patients dépendants d’un fauteuil roulant à l’entrée, 0 à la sortie
METHODE
CONCLUSION & PERSPECTIVES Fin août 2020, l’unité 3DK a repris une activité de médecine de réadaptation, mais avec un changement de culture en terme d’interdisciplinarité. Sont en cours de développement: les colloques médico soignants avec objectif de réadaptation et préparation de la sortie l’intervention des thérapeutes lors des visites médicales une planification des examens et thérapies à travers Greco. « J’ai été émerveillé par l’organisation des soins, la qualité des soins, le programme de rééducation fonctionnelle, la disponibilité du personnel
soignant, paramédical et d’appui durant toute la durée de mon hospitalisation ». (Commentaire patient extrait de l’enquête satisfaction-juillet 2020)
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 12
Prévention du suicide chez les jeunes sur YouTube MALATAVIE Unité de crise, Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (SPEA) Département de la Femme, de l’Enfant et de l’Adolescent (DFEA) , HUG
Auteur·es : Radulescu Adriana ; Bornand Ludovic; Edan Anne
Introduction
Revue de littérature
• 1 ère cause de décès (CH) chez les 15-29 ans
• Recherche d’ aide en santé mentale est faible chez les jeunes1 , d’ autant plus chez les garçons2
• MALATAVIE Unité de crise (1996, HUG-Children
• Plusieurs idées reçues concernant le suicide
Action) • Plan de d’ action de prévention du suicide de l’ OFSP
relevées par l’ OMS (2014) 3 • Intérêt de YouTube : 8 jeunes sur 10, âgé·es de 12
(2016) : utilisation d’ internet à effet préventif 4 .
à 19 ans le consultent régulièrement 5
• Prévention universelle, sélective et indiquée
Méthodologie
Vidéos
Prévention
• Collaboration avec des youtubeurs et youtubeuses
• 08.09.2020 : Carmine, « LE SUICIDE - Chez les jeunes »
• Modération live puis régulièrement par MALATAVIE Prévention
• Numéros d’ aide avec chaque vidéo
• 12.11.2020 : Benjamin Friant, « LE SUICIDE CHEZ LES
• Modération des commentaires des internautes par l’ équipe de MALATAVIE Prévention
PRO RIDERS »
• Prévention universelle, sélective et indiquée
pensées suicidaires »
• Réponse à 63 commentaires :
o 1 évoquant un risque suicidaire chez un·e proche
10
o 11 de type «autre»
• 774 commentaires engendrés • 41% âgé·es de 13 à 24 ans
45-54 ans; 12%
35-44 ans; 26%
• Majorité de sexe masculin 82%
Suisse; 8%
• Dans différents pays Autre; 34%
25-34 ans; 19%
13-24 ans; 41%
KiwyZzonk; 13113
• Visibilité et accessibilité
Carmine; 34240
Benjamin Friant; 44990
France; 49% Russie; 1%
Masculin; 82%
NOMBRE DE COMMENTAIRES MC Roger; 23
11
7
6
4
4
3 2
2
1 0
0
0
0
0
0
0
Témoignages
Risque actuel soi Risque actuel autre
Autre
Perspectives • Une vidéo reste à co-construire • Favoriser l’ utilisation d’ internet et des moyens de communication numérique dans la prévention 4 • Transmettre largement les numéros d’ aide en touchant un public concerné (visibilité et accessibilité)
KiwyZzon k; 133 Benjamin Friant; 137
Féminin; 18%
15
4
MC Roger; 8908
MC Roger (n=0)
14
12
NOMBRE DE VUES
• 4 vidéos YouTube, totalisant 101’251 vues
KiwyZzonk (n=6)
16 16
o 16 évoquant un risque suicidaire chez l’ internaute
• Prévention universelle, sélective et indiquée 55-64 ans; 1%
BenJ (n=22)
8
• 07.09.2021 : MC Roger, chanson « Vers le haut »
Résultats intermédiaires
Carmine (n=35)
18
o 35 concernant une problématique suicidaire
• 01.04.2021 : KiwyZzonk, « Comment faire face aux
TYPES DE COMMENTAIRES QUI ONT NÉCESSITÉ UNE RÉPONSE (N=63)
• Réflexion autour de « w eb clinicien·ne » plateforme entre le numérique et la rencontre Carmine; 481
Prévention universelle, sélective et indiquée
Canada; 2% Brésil; 1% Etats-Unis; 2%
Belgique; 2%
Bibliographie : 1) Gulliver, A., Griffiths, K. M., & Christensen, H. (2010). Perceived barriers and facilitators to mental health help-seeking in young people: a systematic review ; 2) Marcell AV, Klein JD, Fischer I, et al. Male adolescent use of health car services : w here are the boys ? J Adolesc Health 2002 ;30 ;35-43. 3) Organisation mondiale de la Santé. (2014). Prévention du suicide : l' état d' urgence mondial. 4) Office fédéral de la santé publique. (2016). La prévention du suicide en Suisse : contexte, mesures à prendre et plan d’ action 5) Suter, L., Waller, G., Bernath, J., Külling, C., Willemse, I., & Süss, D. (2018). JAMES: Jeunes, activités, médias – enquête Suisse. Zürich: Zürcher Hochschule für Angew andte Wissenschaften.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B13
0
PROJET CAP’CITE Les étapes de transition dans le parcours de soins du patient souffrant d’atteintes du système nerveux central ou périphérique, une opportunité éducative pour accompagner le patient à co-construire un projet de soins personnalisé !
Sandrine Sonnerat Szczesniak, Infirmière Spécialisée ETP, Service de Neurorééducation Ambulatoire, Département des Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève
1 - Contexte : Les maladies neurologiques peuvent générer des incapacités sévères et des complications graves, auxquelles le patient devra s’adapter et faire face chaque jour. Le principal défi des soins est de permettre à ces personnes d’être le plus autonome possible avec leur maladie, leur handicap, et de les aider à maintenir une qualité de vie, qui pour eux, sera satisfaisante le plus longtemps possible.
2 - Enquête : Explorer pour mieux comprendre !
49
Acteurs de la transition mobilisés par focus groups et entretiens individuels à différentes étapes du parcours de soins du patient
3 - Analyse transversale: L’accompagnement, tel qu’il est proposé, ne permet pas aux patients de se projeter des soins aigus vers la sortie et de co-construire un projet de soins personnalisés avec eux.
Continuité des pratiques
Partenariat de soins
Anticipation des processus
Opportunités de changement
Compétences transversales
4- Stratégie : Création d’un outil pédagogique transversal pour le Patient et les Equipes pluridisciplinaires Intervenir auprès du Patient à des étapes clés de son parcours de soins pour qu’il s’exprime sur des thèmes prioritaires Initier un processus d’apprentissage et d’accompagnement avec le patient dès la phase aiguë et co-construire un projet de soins personnalisé.
Ouvrir un lien clinique et pédagogique auprès des équipes pluridisciplinaires
dans la transversalité,
Intégrer progressivement l’ETP dans la pratique quotidienne des soins.
5- Résultats attendus : Des échanges coordonnés et spécifiques
6- Perspectives :
Une collaboration renforcée
Implémenter l’outil sur le terrain avec les référents ETP et la cellule ETP
ème 22
Un projet de soin ajusté aux besoins du patient
Intégrer un dispositif de formation continu sur le terrain
Sens et plaisir à pratiquer l’ETP
Evaluer les bénéfices auprès des équipes et du patient en fin de parcours
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 14
carnet de vaccination
Patient.e transplanté.e Laboratoire de vaccinologie - Sérologie
Vaccinologie consultation
Médecin traitant - reçoit la consultation - effectue des rappels vaccinales
Equipe infirmière en transplantation Jul-21/23
Formation médico-infirmière
Soutenue par les médecins de l’étage, coordination, hépatologue, chirurgien, Infectiologue ….
- Consultation vaccinologique fait office de prescription - Suivi vaccinal (sérologie et vaccination) des patients coordonné et effectué par l’équipe soignante
Résultats de la phase pilote: 2019
2020
Juillet Août Sept.
250% 65
P
164
70 60 50 40 30 20 10 0
2019
2020
s s B e o e u n t i a q t o a ét c p T o é H m neu
11
12x
Vaccination COVID-19
nombre des patients
70 60 50 40 30 20 10 0
Vaccins administrés nombre des patients
nombre des patients
Sérologies effectuées
Formation des patients
Problème: Couverture vaccinale insuffisante des patients transplantés d’organes solides Intervention pluridisciplinaire dans le Service de Transplantation, basée sur 2 piliers : (1) Mise en place d’un programme de formation structurée en vaccinologie (« teach the teacher »). (2) Amélioration de la communication entre les différents intervenants (cf. schéma)
Concernant la prise en soins de patients suivis en transplantation, une approche pluridisciplinaire avec une équipe infirmière
= 155 = 149
135 ème 22
qui maitrise la vaccinologie est essentielle pour améliorer la couverture vaccinale.
Journée Qualité 3 décembre 2021
B15
Eberhardt CS1, Guerin V2, Ducrettet E2, Gagelin C3 , Wojtasikiewicz JY3, Lemaître B4, Magini G5, Van Delden C5,6, Berney T5 1Centre de Vaccinologie, 2Unités de soins JUL-21 et JUL-23, 3Coordination transplantation, 4Laboratoire de Vaccinologie, 5Service de Transplantation, 6Service des Maladies Infectieuses.
MENTORAT SPECIALISE AU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE Service de psychiatrie gériatrique Equipe de projet : EMERAS Anne, CURDY Fabrice, NOUAR Nadia, MOLLAT-DU-JOURDIN Ségolène, RICHARD Cécile, BOUDOUH Salem. Mandante: VAUCHER Myriam.
PERSPECTIVES CONTEXTE
- Informer les équipes en amont des principes et des modalités du mentorat. - Formaliser les points de situation IRES/Mentor à 1x/mois les 3 premiers mois, puis toutes les 6 semaines jusqu’à l’évaluation des 9 mois. - Maintenir les intervisions comme soutien des mentors (deux heures tous les mois). - Elaborer un guide pour les futurs mentors.
-Proportion élevée de primo emplois (70% Bsc) - Départs en retraite à la hausse - Nombre d’infirmiers certifiés bas -Complexité des situations cliniques
Déficit de compétences en santé mentale et psychiatrie
RESULTATS BUT ET OBJECTIFS Les nouveaux collaborateurs fourniront des prestations de soins de qualité 1. Favoriser l’intégration des nouveaux collaborateurs dans le département de psychiatrie. 2. Recruter un bassin de mentors. 3. Développer les compétences spécifiques en santé mentale et psychiatrie des nouveaux collaborateurs.. 4. Renforcer l’attractivité du DP auprès des jeunes Bachelors.
DEPLOIEMENT DU PROJET Des séances plénières Pour les mentorés : des moments de rencontres planifiés régulièrement avec le mentor + 3 Rdvs avec l’infirmier-ère spécialiste clinique. Pour les mentors : des rencontres entre les mentors et la cheffe de projet, programmées à raison de 2h/ mois (pour développer l’accompagnement pédagogique) + supervision (6 mois).
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
- Développement des connaissances et compétences spécifiques à la psychiatrie. - Renforcement de la posture professionnelle: confiance en soi et motivation, capacité à demander de l’aide, intégration à l’équipe, empowerment et gestion des émotions. - Adhésion à la mission et à la culture de l’institution, donner du sens à son travail.
B16 B 16
Autour de la sédation palliative P. Vayne-Bossert, N. Dieudonné, B. Lasne, C. Antonakios, Y. Philippin, E. Malidin, H. Guisado, S. Pautex Service de médecine palliative – Département de Réadaptation et Gériatrie Projet qualité du Service de Médecine Palliative sur l’initiative de l’équipe interdisciplinaire 1. Séance de Debriefing : questions - manque de connaissances- incertitudes 2. Trois axes de travail : Famille – Soignants - Pratique 3. Travail en sous-groupes : 4-7 personnes - organisation individuelle - libre choix du support/actions
Famille Développement d’une brochure à l’intention des proches (et soignants)
Soignants
Pratique
Développement d’une Foire Aux Questions à l’intention des soignants (et des proches) accessible sur intranet
Nouveau protocole de sédation palliative – accessibles à tous (HUG) Protocole de préparation matériel Documentation standardisée
CONCLUSIONS
Partant d’une problématique courante et rencontrée en clinique en impliquant tous les professionnels du terrain permet d’améliorer la qualité de la prise en charge du patient et de son entourage tout en donnant du sens au professionnel dans l’application des mesures prises et des nouveaux outils développés. ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 18
Dépistage des troubles cognitifs chez la personne âgée de ≥ 75 ans Sahra Ligozat¹, Thierry Chevalley², Aurélie Tahar², Giovanni Frisoni², Gabriel Gold¹ - ¹Centre de médecine de l’âge avancé, ²DRG
1. Dépister précocement les patients âgés hospitalisés présentant des troubles cognitifs. 2. Améliorer la qualité de la prise en charge des personnes souffrant de troubles cognitifs. Il s’agit d’un projet transversal s’articulant autour du patient avec différents intervenants. Un algorithme a été développé par le CMAA permettant la détection et le suivi des patients présentant une démence. Centre Mémoire 365 Combien:
Total TC IC PEC
4325 1845 1150 891
Où:
3C BS BRV-Loëx UGC CR
281 136 71 25 13
La filière de soins a permis la détection précoce, le diagnostic et le suivi de près de neuf cents patients de façon transversale
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B19
Dépistage des risques de chute chez la personne âgée de ≥ 75 ans. Sahra Ligozat¹, Thierry Chevalley², Melany Hars2, Andrea Trombetti2, Gabriel Gold¹ - ¹Centre de médecine de l’âge avancé, ²DRG.
Si le dépistage est positif (questionnaire, SPPB, stratify), une prise en charge sur le plan de la mobilité est proposée au patient (physiothérapie, programme CHEOPS à l’Hôpital des Trois-Chêne, bilan à la consultation ambulatoire chutes et ostéoporose, hôpitaux de jour). Résultats:
IC RAD avec physiothérapie CHEOPS ambulatoire Réhabilitation avec suite de PEC mob
619 352 9 267
Il est nécessaire d’identifier les obstacles à l’adhésion à la prévention des chutes chez la personne âgée pour travailler en partenariat avec elle et son entourage afin de lui proposer un programme personnalisé qui répond à ses besoins et attentes.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B20
«Merci ! Tous contre Covid-19»
ACTION de mars à août 2020
«Culture-Loisirs» : Doris Abbyad (HUG) - Annielle Blanche - Vincent Cornec (HUG) - Dolores Innaurato (Hospice général) - Camille Georges - Emilie Langlois (imad) - Stéphanie Müller (EPI) - Myriam Vaucher (HUG) Partenaires : Patric Bernheim (Fondateur des guides pour familles JADOOORE).
La crise sanitaire met à mal les professionnels du réseau santé-social. Ils ont aussi été des patients. «Culture-Loisirs» les a soutenu grâce à ses partenaires et les enfants de la région transfrontalière.
200 dessins d’enfants 12’000 recueils de dessins 12’000 cupcakes artisanaux et rochers coco offerts aux : - Hôpitaux Universitaires de Genève - Cliniques privées de Genève - Permanences médicales - Ambulances de Genève - Pompes Funèbres privés et ville de Genève - Hospice général - imad - EPI - Crans Montana (HUG) - EMS Genevois (recueils de dessins) Affichage ‘Merci’ quai Wilson à Genève
Livraison
Atelier S. Labrosse
Presse
Affichage TPG
Distribution MERCI aux enfants
Une association qui soutient en grand !
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B21
LE JARDIN COMME OUTIL DE RÉENTRAÎNEMENT PROFESSIONNEL Contexte
Population Les patients suivis en ergothérapie préprofessionnelle.
Lors d’une atteinte à la santé, le projet de reprise professionnelle est particulièrement important et contribue significativement à la qualité de vie des patients.
Organisation Seul ou en groupe
Les ergothérapeutes préprofessionnelles du service de neuro-rééducation analysent les exigences du poste de travail et évaluent les limitations fonctionnelles de la personne qui pourraient interférer avec les tâches professionnelles. Elles proposent ensuite un réentraînement adapté afin d’atteindre un meilleur équilibre entre les capacités de la personne et les exigences du poste, prédicteur positif du retour au travail.
Parmi les limitations les plus fréquentes, nous retenons la fatigue, les troubles cognitifs ainsi que le déconditionnement physique. Dans ce cadre, le jardin a vu le jour en 2020 comme un outil thérapeutique répondant aux besoins de réhabilitation. Son atout principal est la diversité des activités qui peuvent être créées autour et en lien avec les exigences des postes de travail des différents patients.
Objectifs du service d’ergothérapie préprofessionnelle Réaliser un projet entièrement construit avec et pour les patients Tendre vers des créations économiques et écologiques visant au maximum des possibilités l’autosuffisance
Encadré par l’ergothérapeute qui assure le suivi
Durée : de 15 min à plusieurs heures, en fonction des capacités et objectifs du patient
Localisation et autorisations Avec l’accord des parties concernées, le jardin a pu être développé dans le parc de l’Hôpital de Beau-Séjour.
Répondre aux objectifs thérapeutiques des patients
Perspectives et développement Objectifs thérapeutiques Liés aux exigences du poste de travail : porter des charges de 25kg, maintenir une position sur la durée, concevoir une jardinière, gérer un budget… Liés à l’activité : Développer l’Empowerment Retrouver une « normalité » et un sentiment d’utilité Retrouver un mieux être
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
Entretien/remplacement des installation Création de nouvelles structures Poursuite du développement des plantations selon un calendrier annuel Recherches d’évidence based Récolte de données statistiques Collaboration avec d’autres secteurs d’ergothérapie Pérenniser le budget du jardin
B23
Amandine Durand, Léa Gosselin, Noemi Troyon – Service d’Ergothérapie – Département des Neurosciences Cliniques
INFIRMIER SUPERVISEUR Emergence d’une nouvelle fonction Se réinventer face à la crise CONTEXTE
OBJECTIFS
Missions de l’infirmier superviseur
Mars 2020, service des soins intensifs adultes. Face à l’urgence de la crise sanitaire du COVID-19, nous avons du diligemment et stratégiquement ajuster nos méthodes de travail, garantissant une sécurité et une qualité de soins.
Assurer la prise en soins de patients réanimatoires, agir vite et viser une stratégie d’adaptation nous permettant d’être sécuritaire pour le personnel soignant tout en maintenant un haut niveau de sécurité pour les patients. Déployer cette fonction de supervision pour offrir une qualité de prise en charge nécéssaire à nos patients.
Le superviseur maintient le lien entre tous les collaborateurs, il garde le leadership central du box de soins. Il est certifié des soins intensifs adultes pour mettre à profit son expertise de terrain.
L’afflux massif de patients en détresse respiratoire, les nombreuses intubations, et l’arrivée de moyens humains peu ou pas exposés à des prises en charge de patients de réanimation nous ont conduit à une réflexion et une modification de notre organisation. Nous avons été assistés d’une équipe renfort composée d’infirmiers anesthésistes, d’infirmiers de bloc opératoire, d’infirmiers de soins intensifs pédiatriques et d’infirmiers spécialistes cliniques.
METHODE Le travail d’une équipe pluridisciplinaire a permis au fil des semaines d’affiner cette nouvelle fonction d’infirmier superviseur et de la rendre plus experte sur le terrain. Le partenariat de l’équipe d’encadrement, des médecins et des infirmiers certifiés a permis de façonner et remanier tout au long de la crise sanitaire ce nouveau rôle devenu indispensable au fonctionnement d’une cellule COVID dans notre réanimation.
• Lors de chaque changement d’équipe, il identifie les ressources humaines et matérielles pour optimiser l’organisation des soins : la mixité de nos équipes associée à une tenue de protection intégrale ne permet pas à tous de se reconnaître. • Il guide et aide à la planification des soins, assiste les professionnels sur le regroupement des tâches (mise en décubitus ventral, soins des patients intubés, bilans sanguins, soins de nursing, radios thorax…) • Il coordonne les différents acteurs de soins et régule le flux de passage des consultants en box de soins
NOTRE REFLEXION
• Il anticipe les soins et encadre les collaborateurs novices
• Utiliser nos ressources et en faire une force • Mutualiser les connaissances de chaque professionnel et optimiser nos prises en charge par l’intelligence collective • Mobiliser les capacités de chacun pour être plus performant en équipe • Création d’un cahier des charges servant de guidelines pour les infirmiers superviseurs • Formation par immersion sur le terrain • Réajustement permanent selon le retour des professionnels (points de situation interprofessionnel quotidien)
• Il est référent dans les soins techniques = Transmission de l’expertise (interprétation des valeurs gazométriques, analyses des mesures cardiaques, gestion des dialyses et assistances respiratoires…) • Le superviseur est garant du bon respect des procédures d’hygiène (assistance et contrôle lors de l’habillage/ déshabillage) et des procédures d’urgence • Il est une force et un appui dans la pédagogie par immersion, particulièrement dans les procédures à risques (mise en décubitus ventral, intubation, réanimation) • Il assure le lien avec les familles qui n’ont pas accès à leur proche (gestion/programmation des appels visio avec les familles)
Mesures
Primmaz S et al. Preparedness and Reorganization of Care for Coronavirus Disease 2019 Patients in a Swiss ICU: Characteristics and Outcomes of 129 Patients. Crit Care Explor. 2020 Jul 29;2(8):e0173
✓ Nous n’avons pas mesuré les effets de ce nouveau rôle. ✓ Cette nouvelle fonction a été implémentée dans un contexte d’urgence. ✓ Elle reste étroitement liée à la crise sanitaire. ✓ Nous souhaiterions concevoir à moyens termes un questionnaire nous permettant de mesurer les effets positifs de cette nouvelle organisation.
CONCLUSION Cette nouvelle fonction, innovante et performante nous a ouvert la perspective de travailler différemment. Elle a prouvé son efficacité et son intérêt dans la gestion de la crise sanitaire, mais également dans la coordination de nos journées de soins. Malgré une charge de travail accrue, un haut niveau de soin a été maintenu par les professionnels. Les retours d’expériences positifs et encourageants de la part des collaborateurs ont conforté nos choix. Soigner dans une sphère qualitative et sécuritaire est resté notre priorité tout au long de cette période difficile. Nous envisageons désormais d’implémenter cette fonction dans notre organisation quotidienne en réanimation.
B24 FRATY Emilie Soins Intensifs Adultes
Faire le buzz avec BUZZY® Introduction d’une nouvelle méthode antidouleur à l’unité BB-A1 - DFEA Innovation au sein de l’unité BB-A1
PLAN
« Plus l’enfant est jeune, plus causes et conséquences lui échappent, plus les mécanismes cognitifs de défense contre la douleur sont immatures ou défaillants, plus la douleur l’envahit et génère de la détresse ». Pédiadol, Guide de poche, Douleur de l’enfant : L’essentiel
Problématique De nombreux gestes douloureux chez des patients en bas âge (0 à 3 ans) avec des moyens antidouleurs limités.
Photo: Unité BB-A1
Ce qu’il reste à faire…. Continuer les ateliers (infirmiers, infirmières, médecins)
Maximiser l’efficacité de nos actions de lutte contre la douleur induite (injections d’antibiotiques en intramusculaire, Clexane® souscutané, vaccins...)
Informer et former le nouveau personnel Photo: Unité BB-A1
Une équipe de professionnel.l.e.s engagée pour la qualité des soins et le bien-être de nos jeunes patientes et patients.
Faire une vidéo tutoriel pour faciliter l’utilisation -> vidéo en anglais déjà disponible: https://www.buzzy4shots.co.uk/BuzzyVideos.html
« Une douleur niée ou non prise en charge est mémorisée par l’enfant quel que soit son âge. L’expérience douloureuse peut avoir des conséquences sur sa perception ultérieure de la douleur » .
Introduire une nouvelle méthode, déjà utilisée dans d’autres hôpitaux et d’autres pays: le dispositif BUZZY®.
Diffuser la méthode dans les autres unités -> avec cellule confort pédiatrique
Merci à Amy Baxter, créatrice de BUZZY® pour sa vidéo d’encouragement! https://www.youtube.com/watch?v=jj3owGtaWSQ
Même quand BUZZY® ne prévient pas complétement la douleur, des parents expriment leur satisfaction qu’un moyen supplémentaire soit utilisé pour la réduire.
Évaluation en avril 2021
Pédiadol, Guide de poche, Douleur de l’enfant : L’essentiel
BUZZY® est un dispositif ludique et analgésique. Le but de son utilisation consiste à envoyer des signaux non douloureux (le froid et les vibrations) afin que le cerveau « oublie » la douleur. L’influx nerveux détournant le message envoyé au cerveau. (-> Gate control)
Le dispositif BUZZY® a été inventé il y a une dizaine d’années par une pédiatre américaine, Amy Baxter.
Introduction de BUZZY® dans l’unité BB-A1 en septembre 2020
53 réponses pour 18 IM, 18 s/c, 14 prises de sang, 3 vaccins
Formation de l’équipe soignante (atelier, tutoriels écris)
BUZZY® est presque constamment utilisé en association avec un ou plusieurs autres moyens de prévention (49 sur 53 utilisation: Emla®, saccharose, distraction)
Utilisation pour les soins comme les IM, s/c, vaccins, prise de sang en association avec un ou plusieurs moyens antalgiques (distraction, Emla®, saccharose, Dafalgan®)
Réduction de l’intensité de la douleur: score FLACC moyen à 3.6/10 (évaluée 47/53)
Lors des soins, BUZZY® est placé 1 minute sur le point d’effraction, puis déplacé pour être situé entre le cerveau et le site douloureux. Il est maintenu pendant toute la procédure.
Satisfaction des parents: moyenne 7,3/10 (évaluée 18/53, parents pas toujours présents)
Le parent ou l’enfant peuvent participer.
Satisfaction des soignant.e.s: moyenne 7,3/10 (évaluée 42/53)
https://www.google.com/search
Le principe est simple : en forme d’abeille, l’appareil associe le froid (ailettes réfrigérées) et la vibration (corps de l’abeille). Le but de son utilisation consiste à envoyer des signaux non douloureux (le froid, les vibrations) afin que le cerveau «oublie» les signaux douloureux.
Acta Biomedica 2018
Moins d’efficacité pour certaines situations: Geste trop douloureux? Expérience de douleurs répétée? Niveau de formation ou d’implication moindre du soignant?
Positionnement de BUZZY® Acta Biomedica, 2018
Photo: Unité BB-A1
Photo: Unité BB-A1
Diminution du stress chez l’enfant et ses parents ainsi qu’une diminution de l’intensité et de la durée des pleurs quand ils sont présents.
Schéma du Gate Control
CHECK
22ème Journée Qualité 3 décembre 2021
B 25 Infirmières membres de la cellule confort pédiatrique Suzanne ERHART Léa BARTHELEMI Sophie TZANETAKOS
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
Sébastien Delannoy Ip manager du SMIG (Service de Médecine Interne Générale) Remerciements: - Professeur Jean-Luc Reny Chef de service du SMIG - Docteur Jérôme Stirnemann Médecin adjoint agrégé du SMIG - Gaëlle Ruchaud Responsable de secteur des Ip managers du SMIG - Viviane Mallet Cheffe de service à la direction des finances - Secrétariat de pré-hospitalisation du SMIG
B 26
REAtouch:
un écran tactile pour la rééducation fonctionnelle et intensive des membres supérieurs de l’enfant Conçu pour les enfants paralysés cérébraux. La paralysie cérébrale est la première cause de handicap moteur chez l’enfant. Elle affecte durablement les fonctions motrices et cognitives Réglable en hauteur et en inclinaison
Table interactive
Entraine les activités bimanuelles Ergothérapie intensive Jusqu’à 1000 mouvements en 30 min Offre une combinaison infinie d’activités S’adapte aux capacités de chaque enfant
Objets variés à manipuler
97 cm
Notre retour d’expérience: Augmente le nombre de mouvements Utilisation plus spontanée de la main plégique En 6 semaines, 189’748 mouvements effectués soit 7,56 km parcourus Dévoile des capacités jusque là peu explorées
De nombreux jeux et interfaces
Madame Maelenn Häring et Madame Sophie Louis Ergothérapie pédiatrique Département des neurosciences cliniques
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 27
Accompagnement des soignants et des parents face aux pleurs des bébés de moins d’ 1 an Par Emma FURTADO et Virginie LACOFFRETTE
Département de la Femme, de l’Enfant et de l’Adolescent
Infirmières spécialisées en Santé de l’Enfant, de l’Adolescent et de la Famille
Les pleurs du bébé sont une réalité difficile pour chaque parent. L’impuissance et le désarroi vécus lors des pleurs peuvent 1. Résumé mener à des réactions délétères pour l’enfant et conduisent parfois à des hospitalisations. Comment accompagner les parents démunis face aux pleurs de leur bébé de moins de 1 an ? Explorer les besoins parentaux est le point de départ d’un apport théorique suffisant sur la compréhension des pleurs et leurs impacts chez l’adulte, afin de pouvoir les accepter au mieux. L’utilisation d’un outil existant en lien avec une approche systémique (programme ParenForce©) permet d’informer et d’accompagner les familles en entretien individuel ou en groupe. La formation réflexive des soignants, ainsi que l’implantation au sein du DFEA d’un espace de parole pour les parents en difficulté, devraient aider à une homogénéisation des pratiques du soutien à la parentalité. La mesure du bien-être subjectif et de la satisfaction des parties prenantes pourrait permettre d’évaluer l’effet des interventions.
2. Contexte
Je pleure donc je suis (Le Glanic, 2017)
5. Interventions
3. Problématique
4. Situation souhaitée 6. Evaluation des résultats
Tous les intervenants en contact avec le petit enfant se doivent de se former pour mieux comprendre les pleurs et prévenir le SBS en accompagnant les parents (HAS, 2011, 2017)
ème 22
Comparatifs avant et après interventions, tant auprès des professionnels de la Santé que des parents : Des données probantes De l’échelle du bien-être subjectif de Warwick-Edinburgh Du pouvoir d’agir / Empowerment Des valeurs ajoutées De la satisfaction personnelle et/ou professionnelle De la confiance en soi et de l’estime de soi Nombre de : Formations réflexives réalisées auprès des professionnels de la Santé Consultations effectuées auprès des parents / familles
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 28
Mise en place du counseling infirmier centré sur le désir d’enfant et l’infertilité à l’unité de médecine de la reproduction Fonteneau L., Constantino S., Streuli I. Département de la Femme, de l’Enfant et de l’Adolescent, Service de gynécologie, Unité de médecine de la reproduction endocrinologie gynécologique
Pourquoi ? Un parcours éprouvant et difficile pour les couples Obtenir une meilleure adhésion aux traitements • Fonctionnement de l’unité avec un concept de prise en charge globale
Perspectives ? Adapter notre offre selon les attentes des patients • Un projet de groupes de paroles • Formation des infirmières à la pratique avancée
Quoi et qui ? • Counseling infirmier centré sur l’infertilité • Infirmières formées en PMA et spécialisées en santé sexuelle. (DAS/CAS en santé sexuelle) • Allier expertise dans les traitements, éducation du patient et counseling
Résultat ?
Comment ? Entretien en couple ou en individuel : • Ecouter, soutenir • Expliquer, conseiller • Préparer, aider aux décisions
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
Une demande croissante des patients et des médecins : • Les médecins = un suivi facilité • Les patients = un questionnaire satisfaction en cours d’évaluation
B29
Delcloy Antoine, De Lucia Sylvain, Glowacki Mélanie, Nouar Nadia & Servettaz David Département de psychiatrie
OBJECTIFS ET MOYENS
CONTEXTE
Accès facilité aux soins somatiques pour les patients hospitalisés à l’Unité Psychiatrique du Développement Mental (UPDM) Programme Handicap des HUG Partenaires (familles, lieux de vie, associations de patients)
CONSTAT
UPDM Unités intrahospitalières LISON & DOUBS
Programme Handicap de l’UPHA
OBJECTIFS
MOYENS Illustration de Baumgartner Alexandre, artiste en situation de polyhandicap
Perte de chance réelle mais évitable • Vulnérabilité des patients.tes : situation de handicap mental + comorbidités psychiatriques et somatiques • Organisation des soins complexes
• Faciliter l’accès aux soins somatiques pour les patients de l’UPDM • Prendre en considération leurs besoins spécifiques lors des consultations médicales
ème 22
• Visite médicale somatique hebdomadaire d’un médecin chef.fe de Clinique référent • Réflexion sur la mise en place de mesures complémentaires pour optimiser les soins et les examens somatiques (MEOPA, salle de consultation dédiée)
Journée Qualité 3 décembre 2021
APPROCHE INTÉGRATIVE DES SOINS SOMATIQUES À L’UPDM
B 30
L’Hypnose Clinique en Physiothérapie Un moyen de Neurorééducation à part entière Contexte •
Tous les physiothérapeutes de neurorééducation formés en Communication Thérapeutique
•
Quatre d’entre eux formés en Hypnose Clinique
•
Séances d’hypnose seules ou intégrées à la séance de physiothérapie
•
•
Objectifs de séance indirects (anxiété, stress, douleurs…) ou en lien direct avec les objectifs physiothérapeutiques (équilibre, transferts, marche…) Rôle clé dans la remise en mouvement, dans le travail des sensations physiques et de l’équilibre travail de base en Neurorééducation
Projet Objectiver les résultats
Développer la pratique
• Documentation du formulaire • Tutorat et intervisions d’hypnose : évaluation de la • Mise en place d’une satisfaction formation en Physiothérapie • Prises vidéos pour développer la Communication • Échelles spécifiques et nonThérapeutique en pratique spécifiques à la quotidienne Physiothérapie en Neurorééducation
• Études scientifiques plus approfondies à l’avenir
• Augmentation du nombre de physiothérapeutes formés à l’Hypnose Clinique
Créer de la transversalité • Pluri-professionnalité du tutorat et des intervisions • Ouverture aux six secteurs de Physiothérapie de la formation visant à appliquer la Communication Thérapeutique • Interactions au niveau des différents domaines de soin
Résultats à ce jour
ème 22
•
Depuis janvier 2018, 544 évaluations de satisfaction ont été réalisées chez les patients de Neurorééducation ayant bénéficié d’Hypnose Clinique en Physiothérapie
•
98% des évaluations montrent que les patients sont très satisfaits ou satisfaits de leur séance sur la gêne à traiter
•
Les résultats indiqueraient une augmentation du confort, une diminution de l’anxiété et de la douleur, une amélioration des mouvements, de l’équilibre et des sensations physiques
•
Les séances d’Hypnose Clinique en Physiothérapie semblent avoir un impact positif sur les performances physiques et fonctionnelles à objectiver grâce aux échelles cliniques utilisées en Neurorééducation
Journée Qualité 3 décembre 2021
B31 Marie Girard, Physiothérapeute en Neurorééducation Département des Neurosciences Cliniques
Continuité des soins à la sortie de l’hôpital chez les patients polymorbides avec un diabète de type 2 Léa
1,2 Boden ,
Giacomo
3 Gastaldi ,
Marie Paule
1,2 Schneider
•
Le retour à domicile après une hospitalisation est une période de transition caractérisée par un risque de discontinuités des soins et des difficultés de gestion de la maladie et des médicaments
•
But: décrire: • L’itinéraire du patient à la sortie de l’hôpital • L’évolution des médicaments prescrits à la sortie de l’hôpital • Les difficultés et besoins concernant les médicaments Design de l’étude: Recherche qualitative et longitudinale basée sur 4 entretiens semi-structurés par patient Jour 0 Recrutement à l’hôpital
J3 J10
J30
Conclusion
Population: • patients avec un diabète de type 2 • avec au moins 2 autres co-morbidités • rentrant à domicile suite à l’hospitalisation
J60
Entretiens Durée: ~40 min
La prévalence des patients hospitalisés avec un diabète de type 2 peut dépasser 40% des cas. Ces patients sont à risque de réhospitalisations en cas de complication du diabète ou d’antécédents d’hospitalisations
Résultats préliminaires
Méthode
Contexte
1: Institut des Sciences Pharmaceutiques de Suisse Occidentale (ISPSO), Université de Genève 2: Pharma24, 38 Boulevard de la Cluse, 1205 Genève 3: Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique du patient, Département de médecine, HUG
•
Durée : octobre 2020- septembre 2021 Nombre de participants: 21 participants • 12 hommes et 9 femmes • entre 45 et 86 ans Nombre d’entretiens: 75 entretiens
Visualisez notre article dans la Revue Médicale Suisse
Cette étude cherche à mieux comprendre le contexte post-hospitalier et à cerner les difficultés et les besoins des patients avec un diabète de type 2 et polymorbides durant cette phase de transition afin d’implémenter une intervention post-hospitalière interdisciplinaire
Difficultés de gestion : « Avant je le gérais très bien mon diabète. Maintenant avec les médicaments pour le cœur et tout, ça fait beaucoup… » P22.2
Aide à la gestion: « J’ai fait mon semainier. Le matin, je me pose pas de question. » P10.3
Problématique des génériques: « J'étais à la pharmacie, j'ai dit: "Ecoutez, ça c'est quoi ? " Lyrica® par exemple, ils m'ont donné un autre nom ! » P13.2
Difficultés d’adhésion: « J'oublie très régulièrement de le prendre le soir. » P6.4
Exemple d’un « Patient Journey Mapping » Patient hospitalisé pour un infarctus du myocarde pendant 4 jours Co-morbiditiés: diabète de type 2, hypertension artérielle, obésité, apnée du sommeil, coxarthrose bilatérale
Orthopédiste: rendez-vous Médecin généraliste: Hospitalisation: douleurs thoraciques pour une radio de la hanche rendez-vous de suivi
Hospitalisation
Jour 0
J4
J10-12
J17
Pharmacie: la pharmacie a avancé les médicaments car l’ordonnance n’était pas renouvelable J31
Neurologue: tests et examen de la hanche
Pharmacie: sa femme est allée chercher les médicaments
Les analyses préliminaires montrent que les patients polymorbides avec un diabète de type 2 sont vus à leur sortie par plusieurs soignants différents. La préparation à la sortie, la prise en charge ambulatoire, la gestion des médicaments et de la maladie sont hétérogènes chez les patients.
Permanence médicale: rendez-vous urgent en raison d'une inflammation des ganglions lymphatiques J52
J45
Physiothérapeute: suivi et exercices
ème 22
Diététicien: mise en place d’un régime alimentaire associé à un suivi par un physiothérapeute
J33 Neurologue: rendez-vous suivi
J42 J35 Vaccination COVID
Journée Qualité 3 décembre 2021
Médecin généraliste: consultation de suivi, prescription d’une ordonnance renouvelable.
B32
Méthode GAPA Pourquoi GAPA ?
Gestes et Activation pour Personnes Agées
À Loëx, Les Unités de Maintien (Arve et Allondon) accueillent principalement des patients âgés avec une perte d’autonomie et qui présentent un risque de chute avéré. Une partie provient des unités de Réadaptation avec une reprise d’un potentiel d’indépendance fonctionnelle initié. Or, les soignants avaient tendance à apporter une suppléance totale notamment lors des mobilisations, et n’utilisaient pas les moyens auxiliaires à disposition avec efficience. Aussi, des répercussions sur la santé des collaborateurs avait été relevées. «Une envie de remobiliser les capacités des patients et de créer un partenariat de soins»
Comment GAPA ?
Repérer et transmettre les ressources de la personne soignée
Maitrise des 4 postures
Développer un comportement et une communication en partenariat soignant/soigné
Donner l’occasion au patient âgé d’utiliser et/ou de développer son potentiel.
Acquérir pour le soignant, une habileté dans les gestes qui soit un facteur d’économie d’effort et donc de sécurité
Une méthode positive, sécuritaire et respectueuse des ressources et des limites du patient
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B33
Franck Attar RES DRG Loëx, Nadia Solier Infirmière clinicienne DRG Loëx, Loann Breton infirmier DRG Loëx, Advie Hasani ASSC DRG Loëx, Jazmin Loyola ASA DRG Loëx, Magali Mercier ASA DRG Loëx, Franco Spennato ASA DRG Loëx, Cristina Teixeira Ochoa Morais ASA DRG Loëx, Marcelle Teliet infirmière DRG Loëx.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B34
Accueillir aux urgences des personnes ayant un handicap : un moment clé du parcours de soins OBEJI Nathalie, BOUHALLOUFA Idir, FOTI Chantal, ROMAGNOLI Katia, SOLIGNAC Nadine, WEBER Diane, DUBATH Marine, STENDARDO Barbara, LETIENNE Nadéra, DOS SANTOS Gaëlle, GUIGMA Marianne & DECAILLET Patricia
Unité d’Urgences Ambulatoire
Les principales difficultés qui ont été identifiées sont : Barrière du langage et de communication Expression de la douleur ? Plainte ? Troubles du comportement, agressivité potentielle Polyhandicap : difficultés de mobilisation et douleur Nécessité de mobilisation de personnel supplémentaire ? Manque de formation des personnels de l’urgence Manque d’outils de communication et de données médicales Manque d’implication des accompagnants
Processus: Création du groupe Benchmarking (USA, Allemagne, CHUV) Partage des expériences et vécus.
Unité d’Accueil et d’Urgences Psychiatriques
Urgences GynécoObstétrique
pp
Proche aidant: Famille Educateur Proche
Service d’Urgences
Les valeurs institutionnelles guidant notre réflexion, le groupe souhaite: Défendre l’égalité et l’inclusion de cette population, Réaliser un protocole de prise en charge des patients ayant un handicap, Offrir le plus juste accueil dans nos différents services des urgences.
Bohbot Sandrine & Klimczak Florence Ergothérapie pédiatrique Département des Neurosciences Cliniques
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B36
Pour une communication multi-langue lors du choix des menus par le patient Un projet ASA à l’unité 11 / SMIA / 3 Chêne ROMAN Vicky, ASA , MEYNET-GAUTHIER FALVO, RES
1
WIW.
WINREST (MENUS A CHOIX)
Francais
Anglais
Espagnol
Allemand
Petit Déjeuner Pain complet Pain blanc Pain fendu Café Chocolat Lait / Crème Thé /eau Confiture/ miel Beurre/ margarine
Breakfast. Whole wheat bread White Bread Split bread Coffee/ Chocolate Milk/ cream Tea/ water Jam/ Honey Butter/margarine
Desayuno Pan integral Pan blanco Pan con leche Café Chocolate Leche/ cream El té/ agua Mermelada/ miel Mantequilla/margarina
Fruhstuck. Weizenvollkornbrot Weissbrot Geteiltes brot Kaffee/ Schokolade Milch/ creme Tee/ wasser Marmelade/ honig Butter/margarine
Repas de midi Bœuf/veau Poulet/volaille Lapin/ porc Riz / Blé Pâtes/spaghettis Pomme nature Pomme fondante Purée de pomme Polenta
Lunch Beef/ veal Chicken/ poultry Rabbit/ pork Rice/ Wheat Spaghetti Plain potato Melting potato Mashed potatoes Polenta
Almuerzo Carne res/ternera Pollo/aves de corral Conejo/ Cerdo Arroz/ el trigo Pasta/ espagueti Papa simple Papa derretida Puré de patatas Polenta
Mittagessen. Rindfleisch/Kalb Hähnchen/geflügel Hase/ schwein Reis/ weizen Pasta/spaghetti Einfache kartoffel Schmelzende kartof Kartoffelpüree Polenta
Souper. Café complet Thé complet
Dinner Full coffee Full tea
Cena Café completo Té completo
Abendessen Kaffeegedech Teegedeck
Pourquoi
Quoi:
Autonomie et satisfaction STOP à la dénutrition et au gaspillage
Support multi langues
Qui: Les patients avec l'aide des AS, ASA, ASSC
Comment Où:
Quand:
Dans les unités de soins
Chaque jour
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
Version papier/numérique
B37
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 38
Pascale Déroche-Dorsaz & Maud Gendronneau: Centre de formation et compétences Anne-Chantal Héritier-Barras, Isabelle Royannez et Fabienne Gerber: Programme Handicap
La#référence#de#l’évaluation#clinique#infirmière#(ECI)#à#l’unité#11#! Hôpital(des(3(Chêne(– Service' de#Médecine#Interne#de#l’âgé#(SMIA)#! Département*de*réadaptation*et*gériatrie*(DRG)*! Auteures:(Sonia&Da&Costa&Arroja&et&Louise&Tido&Kazé II.Méthodologie I.Contexte: L’unité 11 « prend en charge des patients qui requièrent des 1.Plannifier: Améliorer la qualité des prestations soins subaigus de médecine interne générale ou qui présentent des de l’équipe soignante en termes d’ECI standard et comorbidités complexes intermédiaires entre la forme aigue et la forme spécifique (2) après avoir procéder à un état des chronique nécessitant une approche gériatrique en milieu hospitalier »(1). Elle lieux en termes de besoins et d’attentes. appartient au SMIR-3 Chêne. Hypothèse:Avec l’ECI, les infirmi(ères) peuvent 2.Faire / Réaliser: Nous avons fait la mesure en trois anticiper, détecter rapidement l’apparition d’une décompensation et péjoration temps. : T0 mois, T3 mos et T6 mois. de l’état de santé d’un patient afin de le prendre en soin le plus vite possible. III.Perspectives: Après deux séances de présentations aux collègues soignants T3mois et T6mois, continuer de présenter nos mesures et discuter des résultats. Continuer la mesure à T12 mois, T18 mois et T24 mois. Enrichir la référence en s’appuyant sur les questionnements des collègues et en incluant la participation des autres soignants AS/ASA et ASSC qui solliciteront les infirmi(ères) lors d’un signe d’appel pour réaliser une ECI, afin que chaque infirmi(ère) de l’unité 11 exprime être à l’aise avec l’ECI d’ici 2 ans.
Le modèle PDCA ou roue de Deming (4-5)
Références: 1.Service de médecine interne de l’âgé | Intranet [Internet]. [cité 19 oct 2021]. Disponible sur: https://mydesk.hug.ch//services/service-de-medecineinterne-de-lage 2. Voyer P. L’examen clinique de l’aîné: guide d’évaluation et de surveillance clinique. SaintLaurent: ERPI; 2011. 3. Table: Méthode d’évaluation de la confusion (CAM, Confusion Assessment Method) pour le diagnostic de la confusion* [Internet]. Édition professionnelle du Manuel MSD. [cité 19 oct 2021] 4. Langley GJ, éditeur. The improvement guide: a practical approach to enhancing organizational performance. 2nd ed. San Francisco: Jossey-Bass; 2009. 490 p. 5 . Shewhart WA. Economic control of quality of manufactured product. Milwaukee, Wis: American Society for Quality Control; 1980. 501 p.
ème 22
3.Vérifier: répertorier les infirmier(ère)s ayant réalisés l’ECI en allant dans le DPI de chaque patient pour identifier à quelle fréquence les ECI sont accomplis, déterminer s’ils sont standards et/ou spécifiques, à quel moment ils sont effectués dans le cadre (d’une admission, d’un suivi, d’un signe d’appel) et si la Confusion Assessment Method (CAM)(3) est réalisée. 4.Agir / Assurer: Nous avons présenté nos mesures à l’équipe de l’U11, les points d’attention sont les suivants : signer les ECI, réaliser la CAM et la lier, effectuer des ECI spécifiques sur des points d’appels avec l’aide des ASA et ASSC, faire appel au super mentor ECI, encourager à réaliser des auscultations cardio-pulmonaires et les renseigner sur le DPI. Et le cycle de l’amélioration continue PDCA basé sur les résultats recommence…
Journée(Qualité(3(décembre(2021(
B"39
Prévention primaire des toxicités liées aux chimiothérapies par 5-FU : dépistage du déficit en dihydropyrimidine déhydrogénase (DPD) Dans le service, 2 patients sont décédés en 3 mois à cause de toxicités d’une chimiothérapie par 5-FU…
Comment est-ce possible ?
1ère méthode possible : le génotypage
Les effets indésirables suite à l’administration de 5-FU peuvent être importants et sévères, en particulier en cas de déficit enzymatique en DPD, codée par le gène DPYD
5-FU
Un dépistage systématique du déficit en DPD avant administration du 5-FU est depuis peu recommandé par de nombreuses sociétés savantes. Les déficits complets en DPD sont rares (≤ 0,5 %) mais les déficits partiels sont retrouvés chez 3 à 15 % des patients
2ème méthode possible : le phénotypage
Entre juillet et octobre 2021, 31 patients ont bénéficié d’un phénotypage. Aucun des résultats n’attestaient d’un déficit total mais 27% (8) d’un déficit partiel ; alors que 5 d’entre eux avaient un génotypage décrit comme « normal » et 3 étaient considérés comme « indéterminé ». Cette différence est en partie expliquée par des régulations intracellulaires et des facteurs environnementaux
2 - 5 jours 80 CHF facturés au service d’oncologie des HUG
Le problème réside dans le type de test à réaliser - génotypage ou phénotypage -, sa sensibilité et ses délais.
Génotypage Phénotypage Recherche des principaux Mesure directe de l’activité polymorphismes fonctionnels du enzymatique de la DPD gène DPYD Prise de sang dans les 2 cas Pris en charge par l’assurance Non pris en charge par maladie l’assurance maladie Séquençage total du gène par Nécessité de faire intervenir un NGS disponible aux HUG laboratoire privé via l’ECA Coût élevé Faible coût Résultats sujets à interprétation Résultats fiables et indéterminés possibles Au moins 12 jours d’attente des Résultats rapides résultats et interprétation Nécessité d’un accord signé du Conditions strictes de patient (analyse génétique prélèvement constitutionnelle)
≥ 12 jours ≃ 500 CHF remboursés par l’assurance maladie
Ces résultats nous incitent à privilégier le phénotypage pour dépister un déficit en DPD avant administration de 5-FU per os ou intraveineux Ce test est, de ce fait, effectué en pratique courante dans notre service d’oncologie
Depuis la mise en place de cette technique, l’adaptation des doses de chimiothérapie par 5-FU a permis de ne recenser aucune complication grave en 4 mois !
Drs Nita Usdin et Mathieu Chevallier – Chefs de Clinique en Oncologie Remerciements : Dre Rougemont, Pre Samer, Dre Lin-Marq, Dre Ing Lorenzini, Mme Bouchardy, Me Coehlo, Dre Zimmermann, Dr Genoud, Dr Kössler, Pr Dietrich
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B40
Amélioration du processus de prise en charge des patients sourds au sein des HUG BORRERO Patricia, WELKER Sylvie, MEYLAN Raphaël, RUBIO Marianne, SEBAI Tanya, LE ROY Christine
Engagement d’une infirmière sourde (janvier 2022)
Limites de la lecture labiale
• Mme Tanya Sebaï est sourde et porteuse d’un implant cochléaire : elle pratique la langue des signes, oralise et lit sur les lèvres. • Rattachement à la consultation infirmière au Service de médecine de premier recours - SMPR / DMPR • Ses missions: o o o o o
Téléconsultation infirmière (Hug@Home) Coordination des soins Accompagnement des patients sourds Personne de référence pour les équipes Enseignement aux équipes médico-soignantes et administratives o Interventions en binôme avec les interprètes en LSF
Accès à l’écrit difficile
Compréhension des langues orales difficiles
Non prise en compte linguistique et culturelle de la surdité
Droit au consentement libre et éclaire peu respecté
Outils de communication
Manque de confidentialité
Vulnérabilité du patient sourd
Niveau socioéconomique
modeste
Inadaptation de la communication
Faible littératie en santé Représentation erronées des besoins
Difficultés d’accès aux soins
• Portail d’entrée via le site WEB des HUG • Lien pour prise de RDV et téléconsultation avec l’infirmière référente • Fiche d’informations pour faciliter les démarches d’entrée aux HUG • Masques avec fenêtre transparente • A l’accueil, prêt d’ un IPad qui permet d’appeler l’infirmière référente en mode visuel • Logiciel de pictogrammes sur l’Ipad • Amélioration de la documentation de la LSF dans DPA • Intégration et sélection de la langue préférée dans Greco2 • Accès facilité aux interprètes • Vidéos d’information en LSF et soustitrées.
Perspectives d’avenir : déploiement du projet pour les patients malentendants et aux autres sites des HUG. Sous-titrage systématique des vidéos réalisées par les HUG. Intégration des outils de communication dans l’application Concerto. Engagement d’un interprète et ouverture d’une consultation médicale en LSF.
Avec le soutien d'une Fondation privée genevoise et la ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B41
LA CREP DU D-ONCO Concocté par Valérie Bernhard et Clémentine Debisschop
Coordination des Retours d’Expérience Patient
Flyer distribué aux collaborateurs du D-ONCO
Les patients peuvent transmettre leur mécontentement ou leur reconnaissance de différentes manières. Oralement, par écrit, en s’adressant directement aux collaborateurs, en prenant contact avec la Médiation, en remplissant le questionnaire de satisfaction, en écrivant à la hiérarchie du service, au Service juridique ou à la Direction générale. Ces informations précieuses sont souvent traitées directement par la personne qui les reçoit, sans que cela permette une vue d’ensemble des problématiques et des points positifs relevés par les patients. Une adresse mail : CREP.Donco@hcuge.ch Composée du Quality Officer et de l’assistante du chef de département
Interaction avec la Médiation, la Direction générale, le Service juridique via le chef de service concerné
Rôle : • Classe par catégories et archive les Retours d’Expérience Patients • S’assure du traitement des plaintes dans les délais et du retour fait au patient • Coordonne avec les autres retours transmis par les patients • Prépare un bilan semestriel présenté au Comité de gestion afin de définir des priorités de démarches d’amélioration et aux collaborateurs Perspectives : Evaluation prévue à 3 mois / 6 mois et réajustement Intégration d’un patient partenaire ? Déploiement dans d’autres secteurs ? ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B42
La Transition Un levier pour la qualité des soins et la qualité de vie du patient en situation de handicap LEPRODHOMME Cindy1, APETREI Diana1, SCARIATI JAUSSI Elisa1; CARVAJAL Juan Antonio2, GRAU Jean-Marie2, DA CRUZ MARTINS Jorge1, SERVETTAZ David1, KOSEL Markus1 1
HUG, Département de psychiatrie, Service des spécialités psychiatriques, Unité de psychiatrie du développement mental (UPDM), Genève, Suisse 2 EPI, Etablissements publics pour l'intégration, République et canton de Genève, Suisse
Introduction Les patients souffrant de déficience intellectuelle (DI) et/ou d’un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) montrent des difficultés dans les capacités d’autonomie, de régulation émotionnelle et de communication donnant lieu parfois à des comportements défis. Les comportements défis sont toute attitude inadaptée en communauté, dangereuse pour soi-même ou les autres (1) avec des causes multidimensionnelles : somatiques, développementales, environnementales et psychiques. Une réponse à ces comportements défis c’est d’aboutir à un plan de soins conjoint, incluant des mesures comportementales (2) qui doivent se poursuivre à la sortie de l’hôpital. Une mauvaise adaptation des mesures comportementales proposées ainsi qu’un manque de continuité de l’information entre les équipes en charge du patient peuvent contribuer à la recrudescence des troubles du comportement et/ou des ré-hospitalisations.
L’Holoptisme comme modèle d’architecture collaborative de l’organisation du soin de transition Comportement défi = Déliance du réseau primaire + épuisement du système
Cadre du Travail Unité intrahospitalière Doubs UPDM. L’équipe multidisciplinaire et interinstitutionnelle soignants et socioéducateurs (HUG/EPI) 24h/7j
Problématique
Objectifs . Analyse conceptuelle + Intervention structurée autour de la transition interinstitutionnelle
Méthode
Proposer des outils individualisés et transposables dans le contexte Identifier le du lieu de vie comportement défi et fixer un objectif commun réalisable durant l’hospitalisation
Proposer des séances de travail communes entre l’intra-hospitalier et le réseau, au travers de rencontres structurées
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 43
Bibliography 1. Annick Cudré-Mauroux, Personnel éducatif et comportements-défis de personnes présentant une incapacité intellectuelle, l’Université de Fribourg, 2009 2. Fiard, D., & Degenne, C. (2018). The environmental approach in the care management of Autism Spectrum Disorder in adulthood. L'information psychiatrique, 94(8), 643-650 3. De Bal, M. B. (2003). Reliance, déliance, liance: émergence de trois notions sociologiques. Sociétés, (2), 99-131. 4. https://www.hug.ch/psychiatrie-adulte/case-management-transition-cm
Aller vers les patients réfugiés
Ouafae Barhdadi, Angeliki Zeri, Flore Moulin, Leila Tertag, Philippe Reynaud, Omar Al-Abaechy, Christophe Pouvreau, Natacha Premand-Parisien, Service de psychiatrie adulte SPA, Département de psychiatrie (D-PSY)
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B44
L’équipe d’infirmières spécialisées en accès vasculaires : regard sur 4 ans d’activité Pourquoi une IV team HUG ?
Tendance évolution et répartition des interventions par type de cathéter entre 2018 et sept. 2021 (4 ans d'activité)
Constats DS 2016 : •
2500
Forte demande des unités pour soutien pose CVP + complications DAVI/PICC
DAVI 2026
1947
2000
PICC Line
Transferts des sites externes vers SU CR pour problématiques DAVI/PICC
1601 1035 957
1000
CVC
764 CVP
Etude HUG : mise en évidence difficultés à l’insertion des CVP liée à l’évolution du profil de la patientèle et des thérapeutiques iv (*)
Temps moyen 32min par intervention (de 5 à 240min)
1017
500
•
Moyenne de 10 interventions par jour
1773
1500
•
Le quotidien des IS AV
CVP >50%, PICC 23%, DAVI 18%, CVC 3%
total Soins directs au patient quotidien minimum 5h
0 2018
2019 (+26,6%)
2020 (-4%)
2021 (+40%)
Nouvelles stratégies à développer pour garantir une réponse qualitative aux besoins et augmenter l’autonomie des soignants dans la gestion des difficultés liées aux accès vasculaires
Comment répondre à ce défi ? Continuer le soutien aux bonnes pratiques, au maintien et au développement des compétences (formation, coaching, ateliers) Orienter les équipes médico-soignantes dans le choix du cathéter approprié selon l’arbre décisionnel
Promouvoir auprès des équipes soignantes l’échelle A-DIVA et algorithme des principes d’entraide à la pose d’un CVP chez l’adulte
Isabelle Crousaz Patricia Vulliamy-Staehli
ème 22
(*)
Journée Qualité 3 décembre 2021
Massebiaux C., Roulin M-J. Enjeux émergents liés aux accès vasculaires, quelle stratégie face à l’évolution du profil des patients hospitalisés. Soins 838. Septembre 2019
Patricia Chaix
B45
Améliorer l’accessibilité des
Structure du rapport
bâtiments HUG aux personnes en situation de handicap
« Le handicap résulte de l’interaction entre des personnes présentant des incapacités et les barrières comportementales et environnementales qui font obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. »
Couverture
Convention pour les Droits des Personnes Handicapées, 2006
Démarche Les personnes en situation de handicap connaissent des difficultés de différents niveaux pour accéder à l’hôpital et se déplacer à l’intérieur des bâtiments. Ces difficultés varient en fonction de la nature du handicap, et des facilités mises en place sur leur parcours.
Présentation du périmètre
Fiches d’analyse par secteurs et par tronçons
Périmètre d’étude : cartographie principale, déclinée, dans le cadre de l’analyse, en sous-secteurs ainsi qu’en tronçons Sur chacune des fiches, la problématique est localisée sur le plan du tronçon et illustrée à l’aide d’une photo
Objectifs
L’étude s’inscrit dans le programme Handicap et le plan de mobilité des HUG. Elle vise à promouvoir l’accessibilité universelle à l’hôpital et à éliminer les obstacles architecturaux qui font barrière à l’inclusion des personnes en situation de handicap. L’association HAU (Handicap Architecture Urbanisme) est mandatée pour réaliser cette étude.
Lois et normes
Expériences usagers
Méthodologie
• rendre l’hôpital plus accueillant et accessible • se doter d’une stratégie pour améliorer l’accessibilité des bâtiments aux personnes en situation de handicap • se mettre en conformité aux normes et principes d’accessibilité universelle • proposer un concept de signalétique lisible par tous
Références légales et normatives
• Convention pour les Droits des Personnes Handicapées (CDPH), adoptée le 13 décembre 2006 et ratifiée par la Suisse le 15 avril 2014 • Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand), entrée en vigueur le 1er janvier 2004 • Constitution Fédérale Suisse • Constitution Genevoise
Chaque fiche propose des explications des problématiques rencontrées et des recommandations
Méthodologie • • • •
• Norme SIA 500 : relative à l’architecture des bâtiments • Norme SN 640 075 et son annexe : relative à l’espace public Ces deux recueils sont nécessaires à la lecture et compréhension des fiches techniques de ce rapport.
22
ème
journée Qualité 3 décembre 2021
Observation : identifier les problématiques d’accessibilité aux abords des HUG Ecoute et retour d’expérience terrain : rencontres avec les usagers (patients partenaires) et les responsables internes Vérification : comparaison entre les observations et les exigences légales et normatives Diagnostic et recommandations : production de fiches thématiques et par secteurs
B46
Coordination : M. Asal, responsable mobilité et accessibilité, Département d’exploitation, I. Royannez, case manager programme handicap adulte; A-C. Héritier Barras, médecin adjoint référent Handicap, Direction Médicale; P. Adnet, chef du service études et constructions, Département d’exploitation; Réalisé par l’association HAU : Namira Benfriha-Raki, architecte-conseil et coordinatrice HAU et Angèle Canelli, urbaniste-conseil
Antalgie Postopératoire au temps du COVID
« IN MY POCKET» Surveillance Péridurale Produit : correspondant à la prescription ? Circuit de montage (tubulure, filtre) : fuite? Cathéter : coude, déconnection ? Pansement : propre, sec, occlusif ? Point de ponction : signe d’infection ? Boitier : batterie chargée ? En marche ? Réglages : correspondants à la Prescription ? Patient : EVA repos et mouvement (toux) Mobilité des membres inférieurs Tension artérielle, Pouls Fréquence respiratoire, Score sédation Sat O2 Diurèse, Transit, Nausées
ème 22
B 47
Journée Qualité 3 décembre 2021 Antalgie Postopératoire Adulte – DMA Service d’Anesthésiologie A. PASQUIER, I. ISELIN-CHAVEZ, L. BARNET, B. TRBIC
Création d’une Task Force afin d’optimiser la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) Chiara Fedeli1, Vera Portillo1 , Pilar Ustero Alonso1, Naciye Polat Aktas2, Ellen Mereles Costa1,Clarisse Gaude1, Lydie Tuccio1, Audrey Coutenot1, Caroline Gilbert De Vautibault 1, Verene Maeder1, Alexandra Calmy1 1 Unité
Introduction
VIH, Service des Maladies Infectieuses, Hopitaux Universitaires de Genève 2 Département d’exploitation Les Bains de Cressy
Risque de 30% plus élevé de développement d’une forme sévère du COVID-19
Résultats
8% ne sont pas intéressés
Infection VIH
Unité VIH HUG Vaccination COVID
Méthode
1
Contact de l’ensemble de patients VIH: -vaccination -étude COVAC
2
Inscription à la vaccination dans l’unité ou à l’exterieur
Personnel Administratif Médecins Etudiants en médecine Identification des patients nécessitant une dose de rappel
Pharmaciens
Infirmières
Équipe multidisciplinaire de ~15 personnes
4
Suivi médical rapproché (réponse sérologique, charge virale VIH, effets secondaires)
ème 22
3
66% de PVA vaccinés (65% de la population de Genève vaccinée au 30 novembre)
20% ne donnent aucune réponse 6% n’ont pas pu être atteints
Vaccination dans l’unité au cours de l’année
284 de PVVIH vaccinés dans l’unité VIH
Coordinateurs de Recherche
5
839 patients ont été contactés
Mise en place des journées de vaccination (JanvierSeptembre)
131 inclus dans l’étude COVAC
Conclusions Notre task force multidisciplinaire a facilité l’accès à la vaccination à tous les PVVIH, en offrant une approche personnalisée ainsi qu’un suivi médical à long terme pour cette population à risque de développer un COVID-19 sévère. Notre défi actuel est de proposer rapidement la dose de rappel, ou la troisième dose, à l’intention de cette population fragile.
Journée Qualité 3 décembre 2021
B48
ISOLEMENT MÉDICAL : GÉRER LA DÉTENTION, COMPRENDRE LA PRÉVENTION M. Burtin, C. Cassard, J. Kessler, N. Peigné – Unité carcérale hospitalière (UCH), D-MPR, Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1205 Genève
Introduction En milieu carcéral hospitalier deux professions se côtoient : les soignants et les agents de détention ; deux logiques se rencontrent : le soin et la sécurité périmétrique. Chacune à ses codes, son langage et ses priorités. La prévention de la transmission des agents infectieux, aujourd’hui plus que jamais, s’inscrit dans une démarche de qualité des soins au sein des Hôpitaux universitaires de Genève. Nous constatons dans notre pratique quotidienne que les pictogrammes institutionnels, utilisés lors des mesures de protection, ne sont pas ou peu suivis par les agents de détention.
Résultat
Propositions Mise en place d’un support écrit facilement consultable par les agents de détention
< 1m.
J’ai déjà vu les pictogrammes institutionnels
100%
Formation interactive par l’équipe soignante de tous les agents de détention Mise en place de la formation dès l’entrée en fonction d’un agent en secteur médical
Pourquoi ? Quelles sont les raisons de cette non-observance ? Notre travail de réflexion s’est alors construit en deux temps. La première partie s’est orientée sur l’identification des barrières et des moyens à mettre en œuvre pour répondre aux exigences institutionnelles en matière de prévention des infections et aux attentes des gardiens. Dans un second temps, après avoir mis en place les outils nécessaires à la formation des agents de détention nous en avons évalué leur plus-value au travers d’un questionnaire.
Je ressens : Pré-formation
Post-formation
Peur
Peur
Oui 47%
Oui 28% Non 53%
Méthode Analyse descriptive de deux questionnaires soumis à un mois d’intervalle aux agents de détention. Un premier pour identifier les barrières et les attentes des agents de détention puis un second pour analyser les bénéfices d’une formation en matière d’isolement sanitaire.
Évaluation de la pratique par un questionnaire de satisfaction
Non 72%
Stress
Stress
Oui 27%
Facteur risque diminué pour les patients, agents de détention et leur famille. Prise de conscience par les agents de l’importance du respect des protocoles institutionnels.
Oui 23% Non 73%
Pour le premier, 15 agents sur 24 ont répondu.
Bilan
Non 77%
Etablissement d’une relation de confiance agents de détention/soignants.
Pour le second, 18 agents sur 24 ont répondu après avoir bénéficié de la formation.
Élaboration et mise à disposition du support écrit sur les mesures d’isolement facilement consultable et en lien direct avec la pratique professionnelle des agents de détention.
Discussion
Mise en place systématique de la formation dès l’entrée en fonction d’un agent de détention en secteur hospitalier.
Je connais les mesures à appliquer : Méconnaissance des procédures hospitalières Formation des agents de détention inexistante Aucune formation préalable à leur entrée en fonction en milieu hospitalier Manque d’intérêt Peur de la contamination pour leur famille Inquiétudes lors des contacts patients
Risque de mise en danger du patient Risque de la mise en danger des agents de détention et de leur famille Mise en danger des protocoles institutionnels Rupture de la confiance agents de détention /soignants
Pré-formation Oui 40%
Post-formation Non 5% Non 60%
Oui 95%
Conclusion Agents de détention et soignants, deux professions aux missions différentes pourtant notre collaboration est essentielle. La dimension sécuritaire ne doit à aucun moment devenir un frein dans l’équité ou la qualité de la prise en charge des patients.
Formation de 18 agents de détention sur 24 en postes La formation a répondu aux attentes de tous les agents. 100% émettent la volonté qu’elle soit obligatoire à l’entrée en fonction à l’Unité carcérale hospitalière.
En mettant à disposition les bases théoriques et les outils nécessaires au respect des règles en vigueur en lien avec les mesures d’isolement institutionnelles. Nous favorisons ainsi l’esprit collaboratif avec les agents de détention, l’utilisation adaptée des ressources mises à disposition, le tout au bénéfice du patient. Les retombées positives de notre travail nous encouragent vivement à poursuivre notre démarche en vue de futurs projets dans l’intérêt de nos patients privés de liberté. 3 décembre 2021, n° B49
SNOEZELEN® : l’apaisement par les sens pour permettre des soins somatiques aux LMP. 1. UNE POPULATION VULNÉRABLE AUX BESOINS PARTICULIERS
2. PRÉSENTATION
Les patient.e.s en situations de handicap mental, comme la déficience intellectuelle (DI) ou le trouble du spectre de l’autisme (TSA) peuvent présenter d’importantes difficultés: • De communication • De comportements (auto ou hétéro agressivité) • De régulation émotionnelle et affective • De santé physique Douleurs ou maladie somatique peuvent être à l’origine de troubles du comportement.
DIAGNOSTIC HANDICAP AUX LMP (2021)
BUT Diminuer la péjoration des troubles du comportement (gestes auto et/ou hétéro-agressifs, agitation, refus de soins)
OBJECTIFS
OBJECTIFS
- Favoriser un moment privilégié avec le soignant - Permettre la régulation émotionnelle du patient
MOYENS
ADAPTATION DE LA PRISE EN SOINS AUX HABITUDES DE VIES
CRÉATION DE L’ESPACE MULTI SENSORIEL
- Fiche de synthèse d’entrée pour personnes en situation de handicap (LMP).
DI 58%
- Offrir un cadre confortable, contenant et rassurant
MOYENS
- Fiche d’admission pour personne en situation de handicap (HUG). TSA 42%
- Créer un environnement familier
- Sollicitation d’un financement par la Fondation des HUG en 2020. - Aménagement chambre : chariot multi sensoriel faisant appel aux sens. - Achat d’un fauteuil à balancement avec musique intégrée.
- Formation du personnel soignant des LMP.
3.RESULTATS ATENDUS ET
Trouble du spectre autistique Déficience intellectuelle
PERSPECTIVES
Cette population mérite un environnement spécialement adapté à ses besoins et une équipe pluridisciplinaire formée. Un programme spécialisé est développé dans notre unité de soins pour permettre leur prise en charge.
ème 22
RESULTATS ATTENDUS
PERSPECTIVES
- Amélioration de la qualité de l’accueil. - Diminution des troubles du comportement et des gestes auto et/ou hétéro-agressifs. - Diminution du recours à la pharmacothérapie ou aux moyens de contentions.
- Proposition d’une formation snoezelen® conjointe (LMP, UPDM, structure intermédiaire des EPI ). - Développement du partenariat au sein du programme handicap HUG. - Retour d’expériences à 6 mois.
Journée Qualité 3 décembre 2021
DELEAN Sabrina, LINARES MOREIRA Emma, LOCATELLI Loïc, MOITA SANHA Rafaela, NGUYEN Danny, NOUAR Nadia, PRADA Paco, STANKIEWICZ Marion, VIGNA Laurence.
DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE- LMP ( LITS MEDICO-PSYCHIATRIQUES)- ANCIENNEMENT UPHA (Unité de Psychiatrie Hospitalière).
B 50
Du bilan pré-transplantation au groupe de parole : témoignage d’une expérience de 20 ans Marie-Claude Kempf1, Florence Roch Barrena1 , Nicole Pottu2 , Professeur Thierry Berney2 , Dre Vasiliki Galani3 1 Coordination de transplantation, 2 Service de Transplantation, 3 Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise
Bilan pré-transplantation
Transplantation
Décision mise en liste d’ ATTENTE
GROUPE DE PAROLE Pour qui ? Les patients en attente de transplantation et leurs proches
Quand ? 4-6x/an
Comment ? Expression libre Solidarité Consolidation des connaissances Partage d’expérience
Où ? Aux HUG
Résultats Intervenants • Professionnels de la transplantation • Patients partenaires (témoignages, expériences)
ème 22
• Meilleure compréhension de la maladie, de la transplantation et de ses suites • Appréhension plus paisible de l’attente • Adaptation et appropriation au projet thérapeutique • Meilleure adhésion, compliance et évolution observées
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 51
Projet pilote visant à améliorer la qualité des transmission ciblées orales (TCO).
M. Choura. Infirmier, mandant du projet; C. Hudry. IRES; S. Adamastor Dos Santos; C. Montembault; E. Silvestre. Infirmières coachs. Unité 41, hôpital des Trois -Chêne, DRG, HUG.
Objectifs de ce travail Quoi?
Améliorer la qualité des TCO en développant une nouvelle méthode de transmissions orales et écrites. Transversalité avec le projet de réadaptation précoce dans une unité de soins aigus de gériatrie.
Bénéfices
Réalisation
Constat concernant les TCO
Seul 36% des soignants de l’unité utilisent une trame pour les TCO.
Enfin, 89% des collaborateurs souhaitent utiliser une trame commune.
Comment?
d’observations des TCO avant et après la mise en place de la nouvelle méthode.
Perte d’informations, manque de structure et manque de leadership.
Seul 29% d’entre eux connaissent les problèmes prioritaires à la fin du rapport.
Sécurité: assurer la continuité des soins. Qualité: promouvoir une prise en charge globale du patient. Communication: développer cette compétence et le leadership au sein de l’équipe.
Conclusion: Jusqu’à 35% d’amélioration de la qualité des TCO avec la nouvelle méthode. Une majorité de collaborateurs satisfaits.
Déploiement d’une formation sous forme d’ateliers de coaching.
ème 22
Perspective d’un déploiement sur l’ensemble du site des Trois-Chêne.
Journée Qualité 3 décembre 2021
Conception des outils: Une procédure, un standard et des affiches.
B52
Mesures de prévention pour les personnes adultes avec une déficience intellectuelle à Genève. Travail de Master en Médecine. M. Dersoir, étudiante 3ème année de Master en Médecine Humaine, Université de Genève A.-C. Héritier Barras, Directrice de mémoire, médecin référente handicap HUG
Qu’est ce que la prévention? 3 types : Prévention primaire Mesures avant la maladie
Prévention secondaire Dépistage d’une maladie
Prévention tertiaire Mesures pour diminuer la survenue de complications et de rechutes une fois que la maladie est présente
Et à Genève ? Sur un échantillon de 43 personnes adultes avec déficience intellectuelle ayant répondu à un questionnaire établi selon les recommandations HUG 2017 et EVIPREV 2019 2/3 ont eu un dépistage concernant le surpoids, l’hypercholestérolémie, le diabète et l’hypertension artérielle. 97.37% n’ont pas été dépistés pour les violences domestiques 75.68% n’ont pas été dépistés pour une dépression Le dépistage des cancers à partir de 50 ans est très faible (1 femme/4 a eu accès à la mammographie, 1 homme/4 a eu accès au dosage de la PSA et 2 personnes/9 ont été dépistées pour le cancer du côlon). 46.15% des répondants indiquent ne pas avoir bénéficié d’informations ou de soutien dans les domaines indiqués dans le graphique ci-dessus.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B53
Certificat COV ID Interprofessionnalité
Contexte: Crise sanitaire COVID Mission:
Mise en place d’un Centre de vaccination multidisciplinaire ! 11 professions !
Solution:
Leadership participatif
Type:
Huddle quotidien
Nom: Centre de vaccination du CMU
Produit:
Accès population spécifique QR code informatif Livre d’Or
Date d’ouverture: 20.01.2020
Fabricant: CIS, Infimier.e.s, Chargés d’accueil, Gilets bleus, médecins, ASSC, ASA, Etudiants Pharmacie, PC, CR,
Nombre de vaccins: 78’000
Date:
3.12.2021
Pays:
Genève, Suisse
Le succès de cette mission n’a été possible qu’avec l’aide et l’implication de toute l’équipe et nous tenons à les remercier chaleureusement Benard Fanny, Allgöwer Andrea, Rebelo David, Jacquerioz Frédérique
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 54
Interprofessionnalité Centre de vaccination COVID 19, CMU
Gestion intelligente des files d’attente ambulatoire
Comme levier d’amélioration de la qualité des soins au sein de la policlinique du Service d’ORL
ORL : CAVUSCENS Samuel, ISCHER Matthieu PEREZ FORNOS Angelica, RANIERI Maurizio SENN Pascal, VALENTINI Gregory, VANDE ROSIEREN Ludovic Neucli : MISSILLIER PERUZZO Nathalie, POPESCU George
Situation actuelle
DSI : EHRLER Frédéric, FACHINOTTI Diego
Contexte : Forte augmentation de l’activité du service ORL Les infrastructures ORL ne répondent plus aux besoins de nos patients
Longues attentes générant une confusion des patients et du personnel soignant
Besoins : Modernisation des espaces de consultation programmée et en urgence Création de salles d’attente dédiées Informations visuelles aux patients en temps réel
Situation visée
Nouvelle solution informatique et organisationnelle pour : Optimiser les flux Gérer les files d’attente programmées et spontanées Informer visuellement les patients et les intervenants médico-soignants sur l’avancement des files d’attente et des parcours patients Afficher les données sous formes agrégées (tableaux de bords et indicateurs d’activité)
Une fois validée, la solution pourra être transposable dans d’autres unités ambulatoires des HUG
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 55
LA DOCUMENTATION DE L’EVALUATION CLINIQUE INFIRMIERE (ECI) A L’ADMISSION DES PATIENTS AU SMIR-BS Mariana Neves Pereira (Infirmière au 2BK), G.Opprecht (Infirmière chargée de mandat ECI au DRG, C.Ventose (IARS SMIR-BS), Dresse. U.Ahrendts Cheffe de clinique SMIR-BS), E.Desgaches (IRES 2BK), Dresse. E.Hanna Deschamps (Médecin adjoint SMIR-BS) 1.Résumé L’évaluation clinique représente l’évolution de la profession infirmière et fait partie intégrante de l’expertise clinique. Présente dans la formation Suisse depuis 2012, elle fait partie du quotidien de l’infirmière et lui permet de détecter précocement les anomalies ou les décompensations. Les infirmières (ers) des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont formés à l’évaluation clinique depuis 2014. Tout patient à son admission bénéficie d’une Evaluation clinique infirmière selon des standards institutionnels définis
Objectif : Améliorer la documentation à l’ECI à l’admission de manière plus exhaustive au SMIR-BS, avec un taux de compliance de 70% en janvier 2022 2. Méthode
3.Résultats
4.Conclusion
• Etude quantitative sur l’évaluation clinique à l’admission selon le formulaire.
• L’enquête a permis de contextualiser le mandat de super mentor et de mener une réflexion sur la pratique infirmière, de déterminer des objectifs et un plan d’action précis et mesurable dans le temps. Prochaine enquête prévue en janvier 2022.
Evolution de la compliance à L'ECI dans tout le SMIR BS
• Etude de dossier de chaque patient /unité du SMIR/BS 64
• L’examen standard doit être réalisé minimum dans les 24 et 48h après l’admission du patient.
62
Pourcentage de documentation de l’ECI
• On a pris en compte les différents items : Les signes vitaux, Neurocognition : L’état mental (CAM) /orientation, Déshydratation/ Malnutrition, Respiratoire, Cardiorespiratoire, Abdomen/ Elimination, Peau et téguments Motricité et Risque de Chute, équipements, dispositifs médicaux.
• Améliorer l’aisance dans l’évaluation clinique par les collaborateurs.
60
58
73 pa tients et 46 ECI rempl ies = 63%
• Renforcer la collaboration entre les soignants et les médecins, ainsi que la documentation clinique.
56
75 pa tients et 42 ECI remplies = 56 %
54
• Une première enquête a été réalisée en août 2020 sur Beau-séjour (2bk, 3ak, 3ck, 3dk) qui a mis en évidence un pourcentage de 63% d’ECI renseignées au sein du service (G.Opprecht, Tableau relevé des indicateurs Excel, 2020).
52
Années
Enquête
2020
2021
Les items les moins renseignés
• Recensement des chiffres selon le même tableau utilisé en 2020 et comparaison des chiffres selon un calcul de pourcentage (nombre de patients/ nombre de formulaires renseignés) , mis en évidence sous forme de graphique.
• • • • •
Echelles Cliniques ECI Spécifique Elimination Liaison des transmissions ciblées L’attitude
Discussion • En 2021 on compte 56% d’ECI renseignées à l’admission soit moins de 7% par rapport à 2020. • Les facteurs potentiels sont: l’inégalité du nombre de patients, l’enquête menée à une période différente, inclusion du 2AK, la crise sanitaire, la formation à l’ECI mis en suspend, nouveaux collaborateurs non formés, personnel intérimaire non formé, entrées tardives, la charge de travail et l’évolution formulaire
Stratégie • Formation ECI
• L’enquête et les objectifs visés vont au-delà de la documentation du formulaire, mais elle renforce le reflet de notre jugement clinique, la pratique réflexive et la valorisation du rôle propre infirmier et vise la qualité et la sécurité dans les soins.
• Actualisation des connaissances et transfert de la pratique avec le mentor et le Super Mentor • Groupe de travaille avec les mentors • Questionnaire auprès des collaborateurs • Ateliers cliniques auscultatoires avec G.Opprecht et U.Ahrendts (cheffe de clinique) • Intervention sur le formulaire dans les unités de soins • Nouvelle Enquête en janvier 2022 • Collaboration avec les IRES pour les inscriptions aux formations et des suivis • Tableau de suivi des formations et des journées de transfert de pratique
5.Références Aiken LH, Slorane DM, Bruyneel L, Van den Heede K, Griffiths P, Busse R, et al. Nurse staffing and education and hospital mortalité in nine European countries: a retrospective observational study. Lancet. 2014. Geneviève Opprecht, HUG, Genève, support de cours Evaluation clinique, Département de réhabilitation et Gériatrie, document non publié, 2019 HUG, L’évaluation clinique infirmière, Direction des soins, s.d.https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/direction_des_soins/documents/evaluation_clinique_infirmiere.pdf Massebiaux C. Projet Evaluation Clinique infirmière. Document de travail. 20.08.2015Le Temps, (2021). https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/original/public/media/2018/09/20/file6waqj4hryhl10g8zr1u0.jpg?itok=a37nargh Département de Réhabilitation Gériatrique (DRG), Service de médecine et réadaptation SMIR-BS Mariana Neves Infirmière 2BK SMIR-BS, Mariana.nevespereira@hcuge.ch
22ème Journée Qualité 3 décembre 2021 Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-NC
B56
Table de lecture des tests antigéniques Pour faire face à la crise sanitaire, les HUG ont mis en place un secteur de test, le Secteur E, ouvert à la population et permettant de répondre aux besoins de la situation. Le nombre de tests antigéniques du COVID réalisés ayant atteint au maximum 700 par jour, avec parfois 70 tests en même temps, il arrivait parfois de perdre ou confondre les résultats. Divisée en 12 parties égales de 5min •l’heure de dépose de l’échantillon est en orange •l’heure de lecture du résultat correspondante est en vert (+15 minutes)
Pour limiter le risque d’erreur et le mélange des résultats, le Secteur E a mis en place une table de lecture.
• le collaborateur qui lit le résultat n’est pas nécessairement celui qui a fait et déposé le test • le délai de réactivité du test est garanti • les collaborateurs sont moins stressés et rassurés lors de la lecture des résultats • le risque d’erreur est diminué • les patients reçoivent les résultats sur leur portable au plus tard dans l’heure.
Equipe de l’UUA Etienne Satin, Sylvie Welker
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B57
PROJET PILOTE DE CRÉATION D’UNE UNITÉ DE SOINS AIGUS DE GÉRIATRIE DE RÉADAPTATION PRÉCOCE )ADAMASTOR Savannah (ID ) , HUDRY Christine (IRES ), Dr PÉRIVIER Samuel (médecin adjoint), SILVESTRE Elodie (ID) / Unité 41, site Trois Chêne, DRG
O B J EC T I FS / B É N É F I C ES AT T E N D U S
P RO B L É M AT I Q U E S La perte d’autonomie concernerait jusqu’à 60 % des personnes âgées hospitalisés RISQUES LIÉS AUX SYNDROMES GÉRIATRIQUES
RISQUES LIÉS À L’HOSPITALISATION
• Démence
• • • • •
Chutes Dénutrition Poly-médication Dépression Troubles sensoriels
• Perte d’autonomie • Durée de séjour augmenté • Qualité de vie diminuée
P L A N D ’A C T I O N S UN GROUPE PROJET
Favoriser la récupération du statut fonctionnel pré-hospitalisation du sujet âgé admis en unité de soins aigus, grâce à l’intervention précoce intra hospitalière basée sur l’Évaluation Gériatrique Globale (EGG) et la coordination interdisciplinaire
- Préservation des capacités
- Meilleur taux de maintien à domicile
fonctionnelles
des patients-es à 6 mois
- Diminution de la durée
- Baisse des séjours de réadaptation
moyenne de séjour (DSM)
non justifiés, du taux de réadmission
- Meilleure orientation en fin
- Valorisation par le biais des codes
d’hospitalisation
complexes de réadaptation
gériatrique aiguë
Conceptualisation d’un modèle interventionnel et organisationnel de prise en soins s’appuyant sur 2 concepts Evaluation Gériatrique Globale
R ÉS U LTATS
Interdisciplinarité Colloque Interdisciplinaire de Gériatrie Aïgue (CIGA)
À long terme :
À court terme :
Formation Approfondie Multidisciplinaire (FAM)
INDICATEURS DU PROCESSUS Chaque patient bénéficie d’une EGG à son admission Le CIGA est réalisé systématiquement La MIF est réalisé de façon hebdomadaire et à la sortie
1ers INDICATEURS DE RÉSULTATS Durée moyenne de séjour plus faible : 13.3j VS 15.8j sur les autres unités de soins aigus des Trois-Chêne
PERSPECTIVES Pérennisation du processus en place avec la poursuite des formations Amélioration de la documentation clinique L’intégration d’un patient partenaire Révisions des indicateurs
Codes complexes validés : 74 % VS 57% sur les autres unités.
Élaboration de protocoles médicosoignants pour la mise en place des soins d’activation
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B58
Coordinateurs.trices de Bonnes Pratiques Equipe projet : Isabelle Girod Amoros, Francisco Gonzalez, Amina K’Choua, Nadia Nouar, Sandrine Petitteville, Ana Maria Pettmann, Dr Alexandre Wullschleger Mandant.es : Pr Stefan Kaiser, Myriam Vaucher
Les coordinateurs.trices de bonnes pratiques, pour une diminution du recours aux chambres fermées dans les unités hospitalières de psychiatrie adulte Comment interviennent-ils.elles dans l’unité? Plan de traitement
Respect du cadre légal
Chambre Fermée : Oui ou non?
Soins Intensifs en psychiatrie
Formation équipe soignante
Résistance aux changements
Aménagement de l’espace
Alternatives moins restrictives
Evaluation Médicoinfirmière
Mise en Chambre fermée
Vétusté des Infrastructures
Mobilisation des pluriprofessionnels de santé
C’est un.une…. o infirmier.e intégré.e dans l’équipe de soins
Espaces de réflexion
o expert.e clinique, Surcharge de travail
Sentiment d’insécurité de l’équipe
Fin de la chambre fermée
Coordination des soins
o Personne-ressource, avec de très bonnes connaissances du département,
Adaptation du plan de traitement
o pédagogue, Suivi des indicateurs
Programme de soins Obstacles Activités du CBP
Qui est le.la coordinateur.trice de bonnes pratiques?
Entretien de vécu post contrainte
Code couleur
o personne problèmes,
orientée
résolution
de
o accompagnateur.trice de changement,
o personne créatif.tive, …faisant preuve d’un leadership.
Quels résultats observons-nous?
Quelles sont les perspectives?
o Réduction du nombre de recours à la chambre fermée
o Implémentation dans d’autres services du département de psychiatrie,
o Passage de la durée médiane en chambre fermée de 48h à 30h o Meilleur respect du droit du patient et renforcement de l’alliance thérapeutique o Meilleure application des recommandations de bonnes pratiques
o Création d’une communauté de pratiques de CBP, o Renforcement de l’application des recommandations de bonnes pratiques soignantes en psychiatrie.
o Amélioration de la collaboration pluridisciplinaire
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B 59
VigiDMA «Améliorer l’observance à l’hygiène des mains dans le département de médecine aiguë » Z. Koyluk Tomsuk¹; A-C Paubel¹, H. Lenoir¹, A-S Hans², N. Fleury Weibel², M. Ferreira ¹Service des soins intensifs adultes ²Service d’anesthésie
INTRODUCTION L’hygiène des mains constitue le pilier des mesures de base. Il représente à lui seul l’un des indicateurs institutionnels clefs qui jouent un rôle essentiel dans la prévention des infections associées aux soins et des infections nosocomiales. Au centre de toutes les pratiques de soins, pour tous les soignants, dans toutes les situations, ce geste essentiel non maitrisé peut entrainer un risque infectieux pour le patient à chacune des étapes de sa prise en charge.
OBJECTIFS Améliorer l’observance à l’hygiène des mains (HDM)
STRATÉGIES D’IMPLÉMENTATION
RÉSULTATS ET MESURES DES PARAMETRES DE L’IMPLEMENTATION 1. Mesure de l’implémentation du socle de formation et de l’axe uniformisation des connaissances et référentiels
Réduire le risque de contamination et d’infection par les mains des soignants.
PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION • Un observateur qualifié • Un jour /semaine /service • Un quota d’opportunités par catégories professionnelles • Une analyse des données et production de l’indicateur HDM en collaboration IRES / Quality Officer Des distributeurs de désinfectants pour les mains • Accessibles • Bien placés • Bien entretenus
ECHEANCIER
2. Mesure de l’efficacité
3. Mesures des tendances
du « teaching one to one »
moyennes du département
• Un outil de mesure en direct électronique permettant de réduire l’intervalle observations et traitements des données avec une analyse restituée à la personne observée en direct = CCM-CleanHands de Swissnoso
Des outils de formations • Accessibles pour tous • Attractifs • Ludiques type Vigibox™, lunettes VR, ou GameCleanhands- Swissnoso
Ressources humaines et mesure
Ressources matérielles et accès
Nouveautés – digitalisation et mesure
Formations virtuellessimulation
CONCLUSIONS Les situations de pandémie et épidémie aussi pénibles qu’elles soient ont été des moteurs pour réactiver le sens donné à l’hygiène hospitalière et la perception de l’hygiène des mains. Dans cet intervalle, le professionnalisme des collaborateurs a mis en avant le sens dans nos pratiques qui évoluent tout autant que les outils d’apprentissage et de mesure des bonnes pratiques de soins.
ème 22
Journée Qualité 3 décembre 2021
B60