Journée Qualité 2021 - Session 2

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«Les extubations non planifiées aux Soins Intensifs» H. Lenoir, Prof.J.Pugin Service des soins intensifs adultes

Plus communément appelées «auto-extubations», ces évènements indésirables sont redoutés par les soignants car ils mettent en danger les patients et génèrent donc un stress majeur. Les patients se retrouvent exposés à un risque de broncho-aspiration, d’étouffement ou d’ une baisse de l’oxygénation.

Méthode

SECTEUR

GENRE

Recensement de toutes les auto-extubations

CHAMBRE

Résultats

Répartition égale selon les secteurs de soins Proportion identique à la population accueillie

Densité d'incidence pour 1000 jours de ventilation / an

Proportion égale entre les chambres seules ou communes 16

MESURES LIMITATIVES DE Plus de la moitié des patients LIBERTE (MLL) étaient porteurs de MLL

Développement de cet indicateur qualité et suivi

PRESCRIPTION Sous prescription des MLL DES MLL SAS (Score Agitation Sédation) DROGUES

La majorité des patients étaient en phase de réveil voire réveillés

55

Smarter Medicine 11.24

12

50

Smarter Medicine

40

34

10

30

25

7.19

8

18

20

6

3.27

4

La grande majorité des patients recevaient au moment de l’incident des psychotropes, sédatifs et/ou analgésiants.

60

15.57

14

Nombre

Etude individuelle de chaque cas

Nombre d'auto-extubations total / an

10

2 0

0

2017

2018

2019

2020

2017

2018

2019

2020

REINTUBATION Plus de 80% des patients ne sont pas réintubés

Les résultats ont confirmé l’importance de poursuivre la démarche de renforcement des mesures visant à diminuer les drogues sédatives et d’entreprendre une réflexion plus poussée sur l’adéquation dans notre service des mesures limitatives de liberté et leur prescription. Ce suivi fait désormais partie inhérente des indicateurs qualité du service des soins intensifs.

ème 22

Journée Qualité 3 décembre 2021

A11


«Améliorer la prise en charge du diabète au Mali, au travers d’approches innovantes: renforcer les capacités des professionnels de santé en Education Thérapeutique du Patient » M. Castellsague-Perolini (Infirmière Spécialisée Clinique, HUG) B. Lab (Infirmier Spécialisé, HUG), A. Togo (Médecin Endocrinologue-Diabétologue, Hôpital du Mali / Ministère de la Santé - Bamako), S. Besançon (Directeur général, ONG Santé Diabète) 1- Description: ce projet est le fruit d’une collaboration avec l’ONG Santé Diabète, le Ministère de la santé du Mali et les HUG. Une analyse des besoins sur le terrain a fait émerger l’utilité d’une formation en Education Thérapeutique du Patient (ETP). Nous avons mis en place un programme de renforcement des connaissances et des compétences en ETP destiné aux professionnels de santé (médecins et infirmières). 2- Programme d’enseignement: 27 professionnels de santé ont été formés, (13 médecins; 14 infirmiers.ères) provenant des différentes régions sanitaires du Mali: Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Bamako. Quatre jours de formation: 2 jours d’apport théorique suivis d’1 jour de mise en pratique de l’ETP par les professionnels de santé auprès de 20 adolescents diabétiques type 1, et 1 jour de mise en pratique de l’ETP par les adolescents (encadrés par les professionnels de santé) auprès de 20 enfants <15 ans et de leurs parents.

3- Evaluation des connaissances: tests pré et post formation (24 questions), 17 participants ont amélioré leur résultat lors du 2ème test, 8 participants ont eu des résultats stables et 2 participants ont eu des résultats moins bons. Evaluation de la formation par les participants: l’organisation générale (lieu, nourriture, logistique…) 7,7/10; le format de la formation et la méthodologie utilisée: 9,3/10; le contenu des 4 jours de formation: 9,3/10.

ème 22

Dès le 1er jour, les soignants ont été invités à suivre l’expérience « Vivre comme un diabétique » cela consiste à effectuer soit même 3 à 4 fois/ jour des glycémies et des injections de NaCl avec les seringues à insuline. Le but étant: de maîtriser les techniques de glycémie et injections ainsi que l’interprétation des résultats. Cela permet de mieux comprendre les exigences du traitement et du suivi du diabète.

Une vidéo relatant cette expérience peut être vue sur le lien suivant: https://www.youtube.com/watch?v=COHL6yzc5Z4

4- Conclusion: La formation en l’ETP a été marqué par l’engagement des professionnels expérimentés. Les professionnels ont apprécié l’expérience « Vivre comme un diabétique » leur permettant de mieux appréhender les contraintes quotidiennes pour les personnes vivant avec le diabète. La mise en pratique immédiate de la théorie et pratique a permis de renforcer la prise en charge globale du diabète et surtout de donner des conseils et des outils pratiques favorisant une meilleure autonomie des adolescents. Les parents des plus jeunes ont pu pratiquer des gestes simples qui améliore leur quotidien auprès de l’enfant diabétique devenant acteurs de la prise en charge de leur enfant.

Journée Qualité 3 décembre 2021

A14


Interfaces: Assurer la continuité du lien pour la prévention du suicide chez les adolescents et jeunes adultes Malatavie Unité de Crise, Département de la Femme, l’Enfant et l’Adolescent, HUG-Children Action, Suisse Auteurs: Cebe Yasmine; Bornand Ludovic; Edan Anne

Littérature

Introduction • Suicide:

1 re

cause décès 15-29 ans (Suisse)

• Atcd tentative suicide (TS): principal facteur risque suicidaire • Inscription dans parcours de soin et réseau santé-social : facteurs de protection de récidive suicidaire • Prise de nouvelles dans année post-TS prévient récidive1

Interfaces

Jardon et al., 2019 Dispositifs efficaces2 : intervention intensive et dispositifs de veille (courriers, carte avec numéro d’ urgence, rappels). Giraud et al., 2013 Réseau ASMA (France)3 : tout∙e adolescent∙e. avec TS et en contact avec urgences pédiatriques rencontré∙e par un∙e coordinateur∙rice. Un∙e référent∙e fait régulièrement un point tél. (avec jeune ou professionnels) pour ajuster protocole de soins. Nichols et al., 2016 aiRe d’ ados4 : rencontres réseau et/ou proches de jeunes à risque suicidaire. Créer des liens, soutenir les interactions, contenir l’ incertitude.

• Malatavie Unité de Crise, partenariat public-privé : • SPEA (HUG) • Fondation Children Action

Références

Permanences:

intérêt

setting

prenant

des

• aiRe d’ados: collectif professionnels genevois santé et social (w w w.airedados.ch)

T1: fin Malatavie Prévention • Jeune +/- parents: dernier entretien + proposition Interfaces • Réseau: contact +/- organisation séances Interfaces

Cible Patient∙e∙s 16-25 ans (Malatavie Prévention) avec • Comportements auto-dommageables sans intentionnalité suicidaire • Et conduites suicidaires

Axes de travail (psychologue en charge) 1. Prendre des nouvelles dans l’ année (appel 1x/3mois), pour s’ assurer de l’ engagement dans les soins. • Si non-réponse: SMS • Si mineur∙e: contact parents ou représ. légal∙e

• Pôle Prévention (Malatavie): liens entre acteurs santé et social (jeunes suicidant∙e∙s 12-25 ans) • Dispositif nouvelles

But Éviter les récidives suicidaires en assurant une continuité après Malatavie Prévention et en soutenant le réseau professionnel.

1 Notredame,

C. E., Medjkane, F., Porte, A., Desobry, O., et Ligier, F. (2019). Pertinence et expérience des dispositifs de veille et de recontact dans la prévention suicidaire auprès des enfants et des adolescents. L' Encéphale, 45, p.32-34. 2 Jardon, V., Debien, C., Duhem, S., Morgiève, M., Ducrocq, F., et Vaiva, G. (2019). Un exemple de système de veille post-hospitalière des suicidants: VigilanS. L' Encéphale, 45, S13-S21. 3 Giraud, P., Fortanier, C., Fabre, G., Ghariani, J., Guillermain, Y., Rouviere, N., ... et Simeoni, M. C. (2013). Tentatives de suicide: étude descriptive d’ une cohorte de 517 adolescents de moins de 15 ans et 3 mois. Archives de pédiatrie, 20(6), 608-615. 4 Nichols, N. S., Cebe, Y., Edan, A., et Baricault, X. (2016). aiRe d’ ados, un dispositif au service des jeunes en situation d’ impasse suicidaire et de leurs réseaux. Empan, (3), 54-60.

T2: 3 mois • Jeune: entretien téléphonique (+/- SMS et parents) • Réseau: +/- séance Interfaces

ème 22

2. Dès fin suivi Prévention, rester à disposition du réseau + /organiser des réunions (espace de réflexion pour renforcer la prise en charge)

T3: 6 mois • Jeune: entretien téléphonique (+/- SMS et parents) • Réseau: +/- séance Interfaces

Journée Qualité 3 décembre 2021

T4: 9 mois • Jeune: entretien téléphonique (+/- SMS et parents) • Réseau: +/- séance finale Interfaces

B11


« Unité de neuro rééducation post-COVID : une nouvelle mission pour l’équipe du 3DK au SMIR-BS » Mobilisation Interdisciplinaire et interprofessionnelle F.MAITRE, N.RAYNEAU, E.BOLOMEY, C.DEGREMONT, F.ALBERT, C.ROTH, F.FOUCHARD-CHAVATTE, C.COUDERC, C.LUTHY A. SCHNIDER, C.GRAF

CONTEXTE Début avril 2020, les patients les plus touchés par le COVID ont présenté à la fois des symptômes respiratoires et des troubles neurologiques aigus nécessitent une neuro-rééducation intensive. Grâce à un partenariat étroit des départements de Réadaptation et Gériatrie et des Neurosciences cliniques, et à l’implication de nombreux partenaires, une unité de 20 lits de neuro-rééducation post COVID a été constituée en une semaine au SMIR-Beau Séjour (unité 3DK). L’unité a accueilli 33 patients du 20 avril au 15 juillet 2020. RESULTATS  Durée moyenne de séjour : 30 jours  MIF moyenne à l’entrée : 78 et 120 à la sortie  17 patients dépendants d’un fauteuil roulant à l’entrée, 0 à la sortie

METHODE

CONCLUSION & PERSPECTIVES Fin août 2020, l’unité 3DK a repris une activité de médecine de réadaptation, mais avec un changement de culture en terme d’interdisciplinarité. Sont en cours de développement:  les colloques médico soignants avec objectif de réadaptation et préparation de la sortie  l’intervention des thérapeutes lors des visites médicales  une planification des examens et thérapies à travers Greco. « J’ai été émerveillé par l’organisation des soins, la qualité des soins, le programme de rééducation fonctionnelle, la disponibilité du personnel

soignant, paramédical et d’appui durant toute la durée de mon hospitalisation ». (Commentaire patient extrait de l’enquête satisfaction-juillet 2020)

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Journée Qualité 3 décembre 2021

B 12


Prévention du suicide chez les jeunes sur YouTube MALATAVIE Unité de crise, Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (SPEA) Département de la Femme, de l’Enfant et de l’Adolescent (DFEA) , HUG

Auteur·es : Radulescu Adriana ; Bornand Ludovic; Edan Anne

Introduction

Revue de littérature

• 1 ère cause de décès (CH) chez les 15-29 ans

• Recherche d’ aide en santé mentale est faible chez les jeunes1 , d’ autant plus chez les garçons2

• MALATAVIE Unité de crise (1996, HUG-Children

• Plusieurs idées reçues concernant le suicide

Action) • Plan de d’ action de prévention du suicide de l’ OFSP

relevées par l’ OMS (2014) 3 • Intérêt de YouTube : 8 jeunes sur 10, âgé·es de 12

(2016) : utilisation d’ internet à effet préventif 4 .

à 19 ans le consultent régulièrement 5

• Prévention universelle, sélective et indiquée

Méthodologie

Vidéos

Prévention

• Collaboration avec des youtubeurs et youtubeuses

• 08.09.2020 : Carmine, « LE SUICIDE - Chez les jeunes »

• Modération live puis régulièrement par MALATAVIE Prévention

• Numéros d’ aide avec chaque vidéo

• 12.11.2020 : Benjamin Friant, « LE SUICIDE CHEZ LES

• Modération des commentaires des internautes par l’ équipe de MALATAVIE Prévention

PRO RIDERS »

• Prévention universelle, sélective et indiquée

pensées suicidaires »

• Réponse à 63 commentaires :

o 1 évoquant un risque suicidaire chez un·e proche

10

o 11 de type «autre»

• 774 commentaires engendrés • 41% âgé·es de 13 à 24 ans

45-54 ans; 12%

35-44 ans; 26%

• Majorité de sexe masculin 82%

Suisse; 8%

• Dans différents pays Autre; 34%

25-34 ans; 19%

13-24 ans; 41%

KiwyZzonk; 13113

• Visibilité et accessibilité

Carmine; 34240

Benjamin Friant; 44990

France; 49% Russie; 1%

Masculin; 82%

NOMBRE DE COMMENTAIRES MC Roger; 23

11

7

6

4

4

3 2

2

1 0

0

0

0

0

0

0

Témoignages

Risque actuel soi Risque actuel autre

Autre

Perspectives • Une vidéo reste à co-construire • Favoriser l’ utilisation d’ internet et des moyens de communication numérique dans la prévention 4 • Transmettre largement les numéros d’ aide en touchant un public concerné (visibilité et accessibilité)

KiwyZzon k; 133 Benjamin Friant; 137

Féminin; 18%

15

4

MC Roger; 8908

MC Roger (n=0)

14

12

NOMBRE DE VUES

• 4 vidéos YouTube, totalisant 101’251 vues

KiwyZzonk (n=6)

16 16

o 16 évoquant un risque suicidaire chez l’ internaute

• Prévention universelle, sélective et indiquée 55-64 ans; 1%

BenJ (n=22)

8

• 07.09.2021 : MC Roger, chanson « Vers le haut »

Résultats intermédiaires

Carmine (n=35)

18

o 35 concernant une problématique suicidaire

• 01.04.2021 : KiwyZzonk, « Comment faire face aux

TYPES DE COMMENTAIRES QUI ONT NÉCESSITÉ UNE RÉPONSE (N=63)

• Réflexion autour de « w eb clinicien·ne »  plateforme entre le numérique et la rencontre Carmine; 481

 Prévention universelle, sélective et indiquée

Canada; 2% Brésil; 1% Etats-Unis; 2%

Belgique; 2%

Bibliographie : 1) Gulliver, A., Griffiths, K. M., & Christensen, H. (2010). Perceived barriers and facilitators to mental health help-seeking in young people: a systematic review ; 2) Marcell AV, Klein JD, Fischer I, et al. Male adolescent use of health car services : w here are the boys ? J Adolesc Health 2002 ;30 ;35-43. 3) Organisation mondiale de la Santé. (2014). Prévention du suicide : l' état d' urgence mondial. 4) Office fédéral de la santé publique. (2016). La prévention du suicide en Suisse : contexte, mesures à prendre et plan d’ action 5) Suter, L., Waller, G., Bernath, J., Külling, C., Willemse, I., & Süss, D. (2018). JAMES: Jeunes, activités, médias – enquête Suisse. Zürich: Zürcher Hochschule für Angew andte Wissenschaften.

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Journée Qualité 3 décembre 2021

B13

0


PROJET CAP’CITE Les étapes de transition dans le parcours de soins du patient souffrant d’atteintes du système nerveux central ou périphérique, une opportunité éducative pour accompagner le patient à co-construire un projet de soins personnalisé !

Sandrine Sonnerat Szczesniak, Infirmière Spécialisée ETP, Service de Neurorééducation Ambulatoire, Département des Neurosciences Cliniques, Hôpitaux Universitaires de Genève

1 - Contexte : Les maladies neurologiques peuvent générer des incapacités sévères et des complications graves, auxquelles le patient devra s’adapter et faire face chaque jour. Le principal défi des soins est de permettre à ces personnes d’être le plus autonome possible avec leur maladie, leur handicap, et de les aider à maintenir une qualité de vie, qui pour eux, sera satisfaisante le plus longtemps possible.

2 - Enquête : Explorer pour mieux comprendre !

49

Acteurs de la transition mobilisés par focus groups et entretiens individuels à différentes étapes du parcours de soins du patient

3 - Analyse transversale: L’accompagnement, tel qu’il est proposé, ne permet pas aux patients de se projeter des soins aigus vers la sortie et de co-construire un projet de soins personnalisés avec eux.

Continuité des pratiques

Partenariat de soins

Anticipation des processus

Opportunités de changement

Compétences transversales

4- Stratégie : Création d’un outil pédagogique transversal pour le Patient et les Equipes pluridisciplinaires  Intervenir auprès du Patient à des étapes clés de son parcours de soins pour qu’il s’exprime sur des thèmes prioritaires  Initier un processus d’apprentissage et d’accompagnement avec le patient dès la phase aiguë et co-construire un projet de soins personnalisé.

 Ouvrir un lien clinique et pédagogique auprès des équipes pluridisciplinaires

dans la transversalité,

 Intégrer progressivement l’ETP dans la pratique quotidienne des soins.

5- Résultats attendus : Des échanges coordonnés et spécifiques

6- Perspectives :

Une collaboration renforcée

Implémenter l’outil sur le terrain avec les référents ETP et la cellule ETP

ème 22

Un projet de soin ajusté aux besoins du patient

Intégrer un dispositif de formation continu sur le terrain

Sens et plaisir à pratiquer l’ETP

Evaluer les bénéfices auprès des équipes et du patient en fin de parcours

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B 14


carnet de vaccination

Patient.e transplanté.e Laboratoire de vaccinologie - Sérologie

Vaccinologie consultation

Médecin traitant - reçoit la consultation - effectue des rappels vaccinales

Equipe infirmière en transplantation Jul-21/23

Formation médico-infirmière

Soutenue par les médecins de l’étage, coordination, hépatologue, chirurgien, Infectiologue ….

- Consultation vaccinologique fait office de prescription - Suivi vaccinal (sérologie et vaccination) des patients coordonné et effectué par l’équipe soignante

Résultats de la phase pilote: 2019

2020

Juillet Août Sept.

250% 65

P

164

70 60 50 40 30 20 10 0

2019

2020

s s B e o e u n t i a q t o a ét c p T o é H m neu

11

12x

Vaccination COVID-19

nombre des patients

70 60 50 40 30 20 10 0

Vaccins administrés nombre des patients

nombre des patients

Sérologies effectuées

Formation des patients

Problème: Couverture vaccinale insuffisante des patients transplantés d’organes solides Intervention pluridisciplinaire dans le Service de Transplantation, basée sur 2 piliers : (1) Mise en place d’un programme de formation structurée en vaccinologie (« teach the teacher »). (2) Amélioration de la communication entre les différents intervenants (cf. schéma)

Concernant la prise en soins de patients suivis en transplantation, une approche pluridisciplinaire avec une équipe infirmière

= 155 = 149

135 ème 22

qui maitrise la vaccinologie est essentielle pour améliorer la couverture vaccinale.

Journée Qualité 3 décembre 2021

B15

Eberhardt CS1, Guerin V2, Ducrettet E2, Gagelin C3 , Wojtasikiewicz JY3, Lemaître B4, Magini G5, Van Delden C5,6, Berney T5 1Centre de Vaccinologie, 2Unités de soins JUL-21 et JUL-23, 3Coordination transplantation, 4Laboratoire de Vaccinologie, 5Service de Transplantation, 6Service des Maladies Infectieuses.


MENTORAT SPECIALISE AU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE Service de psychiatrie gériatrique Equipe de projet : EMERAS Anne, CURDY Fabrice, NOUAR Nadia, MOLLAT-DU-JOURDIN Ségolène, RICHARD Cécile, BOUDOUH Salem. Mandante: VAUCHER Myriam.

PERSPECTIVES CONTEXTE

- Informer les équipes en amont des principes et des modalités du mentorat. - Formaliser les points de situation IRES/Mentor à 1x/mois les 3 premiers mois, puis toutes les 6 semaines jusqu’à l’évaluation des 9 mois. - Maintenir les intervisions comme soutien des mentors (deux heures tous les mois). - Elaborer un guide pour les futurs mentors.

-Proportion élevée de primo emplois (70% Bsc) - Départs en retraite à la hausse - Nombre d’infirmiers certifiés bas -Complexité des situations cliniques

Déficit de compétences en santé mentale et psychiatrie

RESULTATS BUT ET OBJECTIFS Les nouveaux collaborateurs fourniront des prestations de soins de qualité 1. Favoriser l’intégration des nouveaux collaborateurs dans le département de psychiatrie. 2. Recruter un bassin de mentors. 3. Développer les compétences spécifiques en santé mentale et psychiatrie des nouveaux collaborateurs.. 4. Renforcer l’attractivité du DP auprès des jeunes Bachelors.

DEPLOIEMENT DU PROJET Des séances plénières Pour les mentorés : des moments de rencontres planifiés régulièrement avec le mentor + 3 Rdvs avec l’infirmier-ère spécialiste clinique. Pour les mentors : des rencontres entre les mentors et la cheffe de projet, programmées à raison de 2h/ mois (pour développer l’accompagnement pédagogique) + supervision (6 mois).

ème 22

Journée Qualité 3 décembre 2021

- Développement des connaissances et compétences spécifiques à la psychiatrie. - Renforcement de la posture professionnelle: confiance en soi et motivation, capacité à demander de l’aide, intégration à l’équipe, empowerment et gestion des émotions. - Adhésion à la mission et à la culture de l’institution, donner du sens à son travail.

B16 B 16


Dépistage des troubles cognitifs chez la personne âgée de ≥ 75 ans Sahra Ligozat¹, Thierry Chevalley², Aurélie Tahar², Giovanni Frisoni², Gabriel Gold¹ - ¹Centre de médecine de l’âge avancé, ²DRG

1. Dépister précocement les patients âgés hospitalisés présentant des troubles cognitifs. 2. Améliorer la qualité de la prise en charge des personnes souffrant de troubles cognitifs. Il s’agit d’un projet transversal s’articulant autour du patient avec différents intervenants. Un algorithme a été développé par le CMAA permettant la détection et le suivi des patients présentant une démence. Centre Mémoire 365 Combien:

Total TC IC PEC

4325 1845 1150 891

Où:

3C BS BRV-Loëx UGC CR

281 136 71 25 13

La filière de soins a permis la détection précoce, le diagnostic et le suivi de près de neuf cents patients de façon transversale

ème 22

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B19


Dépistage des risques de chute chez la personne âgée de ≥ 75 ans. Sahra Ligozat¹, Thierry Chevalley², Melany Hars2, Andrea Trombetti2, Gabriel Gold¹ - ¹Centre de médecine de l’âge avancé, ²DRG.

Si le dépistage est positif (questionnaire, SPPB, stratify), une prise en charge sur le plan de la mobilité est proposée au patient (physiothérapie, programme CHEOPS à l’Hôpital des Trois-Chêne, bilan à la consultation ambulatoire chutes et ostéoporose, hôpitaux de jour). Résultats:

IC RAD avec physiothérapie CHEOPS ambulatoire Réhabilitation avec suite de PEC mob

619 352 9 267

Il est nécessaire d’identifier les obstacles à l’adhésion à la prévention des chutes chez la personne âgée pour travailler en partenariat avec elle et son entourage afin de lui proposer un programme personnalisé qui répond à ses besoins et attentes.

ème 22

Journée Qualité 3 décembre 2021

B20


«Merci ! Tous contre Covid-19»

ACTION de mars à août 2020

«Culture-Loisirs» : Doris Abbyad (HUG) - Annielle Blanche - Vincent Cornec (HUG) - Dolores Innaurato (Hospice général) - Camille Georges - Emilie Langlois (imad) - Stéphanie Müller (EPI) - Myriam Vaucher (HUG) Partenaires : Patric Bernheim (Fondateur des guides pour familles JADOOORE).

La crise sanitaire met à mal les professionnels du réseau santé-social. Ils ont aussi été des patients. «Culture-Loisirs» les a soutenu grâce à ses partenaires et les enfants de la région transfrontalière.

200 dessins d’enfants 12’000 recueils de dessins 12’000 cupcakes artisanaux et rochers coco offerts aux : - Hôpitaux Universitaires de Genève - Cliniques privées de Genève - Permanences médicales - Ambulances de Genève - Pompes Funèbres privés et ville de Genève - Hospice général - imad - EPI - Crans Montana (HUG) - EMS Genevois (recueils de dessins) Affichage ‘Merci’ quai Wilson à Genève

Livraison

Atelier S. Labrosse

Presse

Affichage TPG

Distribution MERCI aux enfants

Une association qui soutient en grand !

ème 22

Journée Qualité 3 décembre 2021

B21


LE JARDIN COMME OUTIL DE RÉENTRAÎNEMENT PROFESSIONNEL Contexte

Population Les patients suivis en ergothérapie préprofessionnelle.

Lors d’une atteinte à la santé, le projet de reprise professionnelle est particulièrement important et contribue significativement à la qualité de vie des patients.

Organisation Seul ou en groupe

Les ergothérapeutes préprofessionnelles du service de neuro-rééducation analysent les exigences du poste de travail et évaluent les limitations fonctionnelles de la personne qui pourraient interférer avec les tâches professionnelles. Elles proposent ensuite un réentraînement adapté afin d’atteindre un meilleur équilibre entre les capacités de la personne et les exigences du poste, prédicteur positif du retour au travail.

Parmi les limitations les plus fréquentes, nous retenons la fatigue, les troubles cognitifs ainsi que le déconditionnement physique. Dans ce cadre, le jardin a vu le jour en 2020 comme un outil thérapeutique répondant aux besoins de réhabilitation. Son atout principal est la diversité des activités qui peuvent être créées autour et en lien avec les exigences des postes de travail des différents patients.

Objectifs du service d’ergothérapie préprofessionnelle Réaliser un projet entièrement construit avec et pour les patients Tendre vers des créations économiques et écologiques visant au maximum des possibilités l’autosuffisance

Encadré par l’ergothérapeute qui assure le suivi

Durée : de 15 min à plusieurs heures, en fonction des capacités et objectifs du patient

Localisation et autorisations Avec l’accord des parties concernées, le jardin a pu être développé dans le parc de l’Hôpital de Beau-Séjour.

Répondre aux objectifs thérapeutiques des patients

Perspectives et développement Objectifs thérapeutiques Liés aux exigences du poste de travail : porter des charges de 25kg, maintenir une position sur la durée, concevoir une jardinière, gérer un budget… Liés à l’activité : Développer l’Empowerment Retrouver une « normalité » et un sentiment d’utilité Retrouver un mieux être

ème 22

Journée Qualité 3 décembre 2021

Entretien/remplacement des installation Création de nouvelles structures Poursuite du développement des plantations selon un calendrier annuel Recherches d’évidence based Récolte de données statistiques Collaboration avec d’autres secteurs d’ergothérapie Pérenniser le budget du jardin

B23

Amandine Durand, Léa Gosselin, Noemi Troyon – Service d’Ergothérapie – Département des Neurosciences Cliniques


INFIRMIER SUPERVISEUR Emergence d’une nouvelle fonction Se réinventer face à la crise CONTEXTE

OBJECTIFS

Missions de l’infirmier superviseur

Mars 2020, service des soins intensifs adultes. Face à l’urgence de la crise sanitaire du COVID-19, nous avons du diligemment et stratégiquement ajuster nos méthodes de travail, garantissant une sécurité et une qualité de soins.

Assurer la prise en soins de patients réanimatoires, agir vite et viser une stratégie d’adaptation nous permettant d’être sécuritaire pour le personnel soignant tout en maintenant un haut niveau de sécurité pour les patients. Déployer cette fonction de supervision pour offrir une qualité de prise en charge nécéssaire à nos patients.

Le superviseur maintient le lien entre tous les collaborateurs, il garde le leadership central du box de soins. Il est certifié des soins intensifs adultes pour mettre à profit son expertise de terrain.

L’afflux massif de patients en détresse respiratoire, les nombreuses intubations, et l’arrivée de moyens humains peu ou pas exposés à des prises en charge de patients de réanimation nous ont conduit à une réflexion et une modification de notre organisation. Nous avons été assistés d’une équipe renfort composée d’infirmiers anesthésistes, d’infirmiers de bloc opératoire, d’infirmiers de soins intensifs pédiatriques et d’infirmiers spécialistes cliniques.

METHODE Le travail d’une équipe pluridisciplinaire a permis au fil des semaines d’affiner cette nouvelle fonction d’infirmier superviseur et de la rendre plus experte sur le terrain. Le partenariat de l’équipe d’encadrement, des médecins et des infirmiers certifiés a permis de façonner et remanier tout au long de la crise sanitaire ce nouveau rôle devenu indispensable au fonctionnement d’une cellule COVID dans notre réanimation.

• Lors de chaque changement d’équipe, il identifie les ressources humaines et matérielles pour optimiser l’organisation des soins : la mixité de nos équipes associée à une tenue de protection intégrale ne permet pas à tous de se reconnaître. • Il guide et aide à la planification des soins, assiste les professionnels sur le regroupement des tâches (mise en décubitus ventral, soins des patients intubés, bilans sanguins, soins de nursing, radios thorax…) • Il coordonne les différents acteurs de soins et régule le flux de passage des consultants en box de soins

NOTRE REFLEXION

• Il anticipe les soins et encadre les collaborateurs novices

• Utiliser nos ressources et en faire une force • Mutualiser les connaissances de chaque professionnel et optimiser nos prises en charge par l’intelligence collective • Mobiliser les capacités de chacun pour être plus performant en équipe • Création d’un cahier des charges servant de guidelines pour les infirmiers superviseurs • Formation par immersion sur le terrain • Réajustement permanent selon le retour des professionnels (points de situation interprofessionnel quotidien)

• Il est référent dans les soins techniques = Transmission de l’expertise (interprétation des valeurs gazométriques, analyses des mesures cardiaques, gestion des dialyses et assistances respiratoires…) • Le superviseur est garant du bon respect des procédures d’hygiène (assistance et contrôle lors de l’habillage/ déshabillage) et des procédures d’urgence • Il est une force et un appui dans la pédagogie par immersion, particulièrement dans les procédures à risques (mise en décubitus ventral, intubation, réanimation) • Il assure le lien avec les familles qui n’ont pas accès à leur proche (gestion/programmation des appels visio avec les familles)

Mesures

Primmaz S et al. Preparedness and Reorganization of Care for Coronavirus Disease 2019 Patients in a Swiss ICU: Characteristics and Outcomes of 129 Patients. Crit Care Explor. 2020 Jul 29;2(8):e0173

✓ Nous n’avons pas mesuré les effets de ce nouveau rôle. ✓ Cette nouvelle fonction a été implémentée dans un contexte d’urgence. ✓ Elle reste étroitement liée à la crise sanitaire. ✓ Nous souhaiterions concevoir à moyens termes un questionnaire nous permettant de mesurer les effets positifs de cette nouvelle organisation.

CONCLUSION Cette nouvelle fonction, innovante et performante nous a ouvert la perspective de travailler différemment. Elle a prouvé son efficacité et son intérêt dans la gestion de la crise sanitaire, mais également dans la coordination de nos journées de soins. Malgré une charge de travail accrue, un haut niveau de soin a été maintenu par les professionnels. Les retours d’expériences positifs et encourageants de la part des collaborateurs ont conforté nos choix. Soigner dans une sphère qualitative et sécuritaire est resté notre priorité tout au long de cette période difficile. Nous envisageons désormais d’implémenter cette fonction dans notre organisation quotidienne en réanimation.

B24 FRATY Emilie Soins Intensifs Adultes


Delcloy Antoine, De Lucia Sylvain, Glowacki Mélanie, Nouar Nadia & Servettaz David Département de psychiatrie

OBJECTIFS ET MOYENS

CONTEXTE

Accès facilité aux soins somatiques pour les patients hospitalisés à l’Unité Psychiatrique du Développement Mental (UPDM) Programme Handicap des HUG Partenaires (familles, lieux de vie, associations de patients)

CONSTAT

UPDM Unités intrahospitalières LISON & DOUBS

Programme Handicap de l’UPHA

OBJECTIFS

MOYENS Illustration de Baumgartner Alexandre, artiste en situation de polyhandicap

Perte de chance réelle mais évitable • Vulnérabilité des patients.tes : situation de handicap mental + comorbidités psychiatriques et somatiques • Organisation des soins complexes

• Faciliter l’accès aux soins somatiques pour les patients de l’UPDM • Prendre en considération leurs besoins spécifiques lors des consultations médicales

ème 22

• Visite médicale somatique hebdomadaire d’un médecin chef.fe de Clinique référent • Réflexion sur la mise en place de mesures complémentaires pour optimiser les soins et les examens somatiques (MEOPA, salle de consultation dédiée)

Journée Qualité 3 décembre 2021

APPROCHE INTÉGRATIVE DES SOINS SOMATIQUES À L’UPDM

B 30


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