Pulsations octobre-décembre 2024

Page 1


Pulsations

Mieux-vivre

Comprendre et gérer les crises des ados

OcobreDécembre2024

Santé cérébrale

Un concept prometteur

URGENCES TROIS-CHÊNE, UN ACCUEIL RAPIDE ET

EXCLUSIF AUX PERSONNES DE 75 ANS ET PLUS

Pour les urgences non vitales et non chirurgicales

Ouvert tous les jours de 8h à 19h

Hôpital des Trois-Chêne Chemin du Pont-Bochet 3 1226 Thônex

Accueil d’urgence:

Octobre - Décembre 2024

Sommaire

Patrick Nicollier : l’importance du lien humain dans les institutions

Médicaments

Du nouveau pour soigner l’hémophilie

Reportage Direction Cressy

Agir face à l’ampleur de la consommation

Dre

Qu’est-ce que le diabète ?

L’invitée

Evelyne Laszlo : vers un monde sans tabac

Mieux-vivre

Comprendre et gérer les crises des ados

Brèves Agenda

Livres & Web

Pour en savoir plus

IMPRESSUM Editeur Robert Mardini, Hôpitaux universitaires de Genève, Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, CH-1211 Genève 14, www.hug.ch Réalisation Bertrand Kiefer, Michael Balavoine, Planète Santé/Médecine et Hygiène, www.planetesante.ch Responsable de publication Frédérique Tissandier Rédactrice en chef Suzy Soumaille Edition Joanna Szymanski, Giuseppe Costa Maquette et mise en page Jennifer Freuler, Bogsch & Bacco Publicité Michaela Kirschner, pub@medhyg.ch Abonnements Version électronique: gratuit, www.hug.ch/pulsationsmagazine. Version papier: gratuit, Tél. 022 702 93 11, www.pulsations.swiss Fiche technique Tirage: 39000 exemplaires, 4 fois par an. Référence 441696, ISSN 2813-5385 — La reproduction totale ou partielle des articles contenus dans Pulsations est autorisée, libre de droits, avec mention obligatoire de la source. Crédits couverture:AdobeStock, Keystone, Bogsch & Bacco/Midjourney Crédits sommaire: Nicolas Righetti | Lundi 13, Alamy/Science History Images

Choisir, c’est agir.

DATES & HORAIRES

Du 16 au 17 novembre 2024

Samedi/Dimanche: 10h–19h

LIEU & ACCÈS

Centre de Congrès Beaulieu Avenue des Bergières 10, 1004 Lausanne

Arrêt «Beaulieu»–«Beaulieu-Jomini», lignes 3 et 21

Infos : FESTIVAL.PLANETESANTE.CH

DATES & HORAIRES

Du 16 au 17 novembre 2024

Samedi/Dimanche: 10h–19h

LIEU & ACCÈS

Centre de Congrès Beaulieu Avenue des Bergières 10, 1004 Lausanne

Arrêt «Beaulieu»–«Beaulieu-Jomini», lignes 3 et 21

Infos : FESTIVAL.PLANETESANTE.CH

Face au crack, soigner dans la rue

Comment encourager des personnes en situation de vulnérabilité à recevoir des soins? En sortant des murs pour aller à leur rencontre, là où elles se trouvent. Les HUG ont mis en place cette stratégie adaptée, véritable médecine de rue, dans le cadre du plan d’action du canton de Genève pour faire face à l’augmentation importante de la consommation de crack qui sévit depuis 2022 (lire l’article en pages 26-27).

L’addiction à cette drogue a des effets dévastateurs sur la santé physique, mentale, mais aussi sociale. Hébergement ou lieu de distribution alimentaire: les besoins des personnes concernées, dont un grand nombre est sans domicile fixe, débordent souvent le cadre médical.

Présente dans des lieux associatifs tels que Quai 9 ou Le Bateau, l’équipe

extra-muros crack de la Consultation ambulatoire d’addictologie psychiatrique (CAAP Arve) quadrille la ville plusieurs fois par semaine. Premier objectif: créer un lien de confiance avec les consommateurs et les consommatrices souvent en retrait social. Un sésame indispensable pour ensuite les orienter, leur apporter des soins sur place et organiser un accompagnement global au CAAP Arve.

Ce travail d’immersion sur le terrain repose sur une équipe médico-infirmière très investie complétée d’une médiation clé, assurée par les pairs aidants et aidantes en santé mentale. Grâce à leur expérience intime de l’addiction et leur formation, ces personnes mettent leur précieuses compétences au service de ceux et celles qui vivent les mêmes difficultés. En servant de modèles d’identification, ces «accélérateurs de rétablissement» redonnent de l’espoir et soutiennent le développement de ressources personnelles des usagers et usagères pour, à terme, se réapproprier leur pouvoir d’agir. 

Un atelier pour surmonter un deuil difficile

Les personnes qui ont perdu un ou une proche dans des circonstances éprouvantes sont conviées à un atelier d’accompagnement avec des infirmières et une psychologue.

Théraulaz
Crédit: Keith Negley

Le décès d’une personne aimée n’est jamais anodin et il est tout à fait normal d’avoir besoin de temps avant de parvenir à reprendre ses habitudes de vie. Cependant, lorsque la mort est survenue dans des circonstances particulièrement éprouvantes et brutales (après un accident de la route, par exemple), le processus de deuil peut être plus compliqué et les personnes endeu ll es r s uen d en sou r r psychologiquement et physiquement.

Mettre des mots sur son vécu

For es de e ons a deu n rm res spécialisées dans le don d’organes et une psychologue clinicienne ont mis sur pied des ateliers pour les familles et proches à r s ue de re un deu l omple e n processus de deuil habituel prend du temps, mais deux ans après le décès, les proches parviennent généralement à retrouver un uo d en permettan d a o r des n era ons sociales et professionnelles satisfaisantes. Dans le cas de deuils complexes – évalués par un s s me de s ore sp ue les personnes endeuillées développent des troubles qui durent et altèrent leur qualité de e e pl ue p an e rouso n rm re sp al s e la oord na on du don d or anes arm eu rou les du sommeil ou alimentaires, irritabilité, problèmes comportementaux, consommation problématique d’alcool, de tabac ou de médicaments, avec des conséquences potentiellement sérieuses comme l’hypertension artérielle ou encore des prol mes ard o as ula res Avec les ateliers proposés, les personnes concernées peuvent s au o aluer e mettre des mo s sur e qu’elles ont vécu. Notre but est de prévenir la survenue de pathologies physiques ou psychiques suite à la mort du ou de la proche. Nous invitons donc les familles à une séance dans le mois, voire dans les deux mo s u su en poursu l n rm re

Espace de partage en ue p an e rouso e sa oll ue andr ne la r s eloren so en ou es les deu n rm res sp al s es dans le don d’organes, leur atelier ne s’adresse pas uniquement aux proches de personnes donneuses es am lles des pa en s e

patientes décédées aux soins intensifs font auss par e de elles ue nous on a ons e pl ue p an e rouso n plus de pro er d un espa e de parole e de par a e avec d’autres personnes touchées par une telle épreuve, les participantes et participan s au a el ers re o en un er ndquant des ressources mobilisables pour o en r une a de plus lon erme ns utions, associations, thérapeutes, lectures, e n ou une pa en e u d eloppe un diabète obtient des informations pour apprendre à traiter sa maladie, alors qu’une personne qui perd un ou une proche aux soins intensifs ne recevait, jusqu’à la mise en place de nos ateliers, aucune aide pour em ner dans son deu l a s an e laquelle elle est conviée s’apparente à un r a le so n pr se andr ne la r s eloren

À noter que chaque séance a lieu en pr sen e des deu n rm res e de la pschologue clinicienne Catherine Vernay. 

e a el er m a permis de sentir que e n a s pas seul

Jacques a perdu son épouse en fin d’année dernière. «Elle a fait une terrible chute qui a causé une hémorragie cérébrale», explique l’octogénaire. Invité à l’atelier sur le deuil complexe un mois après la disparition de sa femme, il a tout de suite apprécié la démarche. «Nous n’étions que six personnes lors de la séance. Nous étions tous touchés par un drame similaire. J'ai pu échanger avec les autres et sentir que je n’étais pas seul. La psychologue nous a bien expliqué les phases du deuil tragique. Je me suis procuré un des livres qu’elle a suggérés et sa lecture m’a aidé. Je suis bien entouré par mes amis et mes filles, mais cet atelier était vraiment utile. Je serai même intéressé à participer à une nouvelle séance pour partager à nouveau ce que je ressens et voir comment nous avons évolué. »

Jeunes parents: formez-vous aux premiers secours

C’est une situation que personne ne souhaite affronter un jour. Pourtant, face à une perte de conscience, une fausse route ou une blessure grave chez un nouveau-né, le temps est compté. Les HUG proposent désormais à tous les parents et futurs parents une formation de premiers secours.

«Si vous ave appr s les ons es es ous saure a re o le prem er onse l ue lan e r s elle ou ron n rm re sp al s e orma r e en ur en es e en r an ma on p d a r ues e responsa le du pro ramme de s mula on p d a r ue des lle s adresse au p res e m res u se rou en a e elle dans la salle de formation par simulation m ds de l p al des en an s a ra n e la plus r pandue es de ne pas r uss r a r de se re rou er paral s s par la peur a e une s ua on r ue poursu l n rm re

Une à deux fois par mo s deu eures duran les es es u sau en asso s des onse ls de prévention, sont présentés aux futurs et eunes paren s d en an s s de mo s ma mum on u sp uemen par une u pe sp al s e en r an ma on p d a r ue le ours se onde sur les dern res re omman da ons de l mer c e r oc o

Un poupon en s l one rappan de r al sme dans les ras les par pan s e par pan es

sont invitées à pratiquer les manœuvres destinées à désobstruer les voies respiratoires, e e uer un massa e ard a ue e une en la on ou e ou e ou en ore u l ser un d r lla eur le so le de a ue s an e es le m me e m adap e auss au demandes e au eso ns sp ues des personnes pr sen es u ennen a e leur propre u e leurs peurs a ou e r s elle ou ron le andra par e emple en e n e de son prem er en an er e des onse ls pour rer ses mo ons e prendre les onnes d s ons e su s de na ure asse an euse e sa o r uelle ondu e en r en as de pro l me me rassure ous les paren s de ra en se ormer

Agir vite u ours de la orma on r s elle ou ron or e de plus de u n e ans d e p r en e en n ona alo e ns s e sur deu messa es l s ou d a ord respe er la ra lors des man u res en pos onnan l en an sa e ers le as pour d a er plus a lemen les o es a r ennes eu memen en as d arr de la resp ra on ne pas perdre de emps un massa e ard a ue do re réalisé dans les deux minutes pour éviter le r s ue de s uelles ra es ra uer es es es perme de les an rer pro ond men ls de endron ns n s en as de s ua on dans le r el es paren s do en se a re on an e sur leur apa a r dans l ur en e assure r s elle ou ron

À l ssue de la s an e un suppor omple rappelan les pr n pales re ommanda ons es en o par e ma l au paren s ette orma tion est essentielle pour nos propres enfants, ma s auss eu de no re en oura e a n e de 6 mois a fait un malaise et ses parents se

son re rou s o alemen d mun s n apa les de pra uer les prem ers es es a a un d l pour m ns r re soul ne na s maman de deu eunes en an s enue su re le pro ramme a an un d par l ran er

Un cours bientôt ouvert à l’entourage e ours de prem ers se ours propos au a m s en pla e ette ann e apr s le ons a la r d un or eso n e les eunes paren s e su s sou en appel e dans les ser es de p d a r e pour ormer des personnes u on u une s ua on d ur en e omme un mala se du nourr s son ou une ausse rou e e me su s d u l alla ser plus lar e e proposer es ense nemen s au plus rand nom re e pl ue r s elle ou ron Fa e au su s de la orma on les proposeron pro a nemen un ours des n sp uemen l en oura e pro e des en an s rands paren s e nounous par e emple don le r le en as d a den domes ue es auss ru al 

Tous les conseils de prévention et gestes de premier secours sont à retrouver sur le site www.monenfantestmalade.ch

n ours personnal s pour les besoins sp ues

Une formation aux gestes de premiers secours est également proposée aux parents d’enfants porteurs de handicap ou de maladies telles que la myopathie (à fort risque de fausse route). «Les gestes sont les mêmes, mais à adapter selon la situation particulière de l’enfant. Dans ces cas-là, un cours individuel personnalisé en fonction des facteurs de risque spécifiques de l’enfant et des craintes particulières des parents est plus pertinent qu’un cours collectif», explique Christelle Touvron, responsable du programme de simulation pédiatrique.

Pour en savoir plus Le cours de premiers secours pour futurs et jeunes parents a lieu à l’Hôpital des enfants. Tarif: 50 francs par personne ou par couple. Inscription et prochaines dates: https://www.hug.ch/enfants-ados/cours-secours-parents

Ne vous perdez plus dans les couloirs de l’hôpital

Depuis le mois de septembre, un nouveau module de navigation interne est disponible via la plateforme Concerto.

Qui n’a jamais demandé de l’aide pour trouver son chemin à l p al l au re onna re que s’y repérer n’est pas ou ours a s ons en s du pro l me les par l n erm d a re du en re de l’innovation, ont développé un module de navigation n erne d spon le dans l appl a on on er o la pla e orme d d e au pa en es e pa en s ous souhaitons réduire le stress lié à une visite à l’hôpital en permettan a un e a une de se rep rer a lement et de gagner en autonom e nd ue elena

Bornet dit Vorgeat, responsa le op ra onnelle du en re de l nno a on

Un système fondé sur les codes QR

Le module guide les personnes à travers les méandres de l’hôpital grâce à des codes QR situés aux entrées et aux points d’intérêt. ans le all pr n pal des d ren s men s de l’hôpital se trouvent des stickers géants au sol ou des panneaux avec un code QR. Vous les scannez et indiquez sur votre smartphone le num ro de am re ou l un où vous souhaitez vous rendre e plan s a e sur votre écran, montrant le chemin à suivre et vous guidant étape par étape jusqu’à o re des na on d r r an a e de pro e n orma ue au en re de l’innovation. Pour l’instant, l’application couvre les m2 du s e de luse osera e du men pr npal jusqu’à l’Hôpital des en an s ma s sera ensu e déployée sur tous les sites des HUG. 

Concerto, la télécommande des patients et patientes

Le module de navigation est l’une des nombreuses fonctionnalités en déploiement sur la plateforme Concerto , développée avec le soutien de la Fondation privée des HUG. En plus des outils déjà disponibles, tels que l’agenda des soins, la sélection des repas ou la carte des traitements, une vingtaine de nouvelles fonctionnalités ont été identifiées grâce aux retours des patients et patients, mais aussi des professionnels et professionnelles, et seront intégrées progressivement à la plateforme. L’application est gratuite et disponible au téléchargement sur App Store, Google Play Store ou directement sur concerto.hug.ch.

Crédit: HUG

Surveillance en continu lors d’un coma

Les HUG sont un des centres à l’avant-garde en Europe disposant de l’une des premières unités dédiées au monitorage par électroencéphalogramme 24h/24.

Depuis plus de deux ans, les personnes dans le coma hospitalisées aux so ns n ens s au peuvent être surveillées en continu grâce à la mise en place d’un électroencéphalogramme (EEG). e d spos enre s re leur a r rale sous orme d un ra d’ondes électriques pendant qu’elles son lm es par am ra n appareils sont actuellement à disposition dans le service.

Évaluer l’atteinte cérébrale ne sur e llan e pr euse our elles e eu u on a un arr ar d oresp ra o re e d spos perme d aluer leur atte n e r rale e d an per un en uel pronos ela nous donne une d e o e e des an es de r up ra on l es auss r s u le pour d eler les r ses d plepsie qui passent souvent inaperçues chez des personnes inconscientes. l es a ns poss le de les ra er e

d am l orer leur a e pl ue la re a e e ano e e de l n ue dans le er e de neurolo e e responsa le de ette a

L’EEG en continu sert également à visualiser les apports sanguins dans le cerveau et à détecter où et quand le san r ule mal n n une elle pro dure donne des n orma ons sur la pro ondeur de s da on des personnes plongées dans des comas indu s par des m d amen s ela l m e les risques de surdosage. Les moyens uma ns son la au eur de ette prestation encore rare, car coûteuse. n d assurer ette a ours sur l u pe es ompos e de deu techniciennes, d’un ingénieur et d’un médecin neurologue 

Un projet multidisciplinaire

Le monitoring EEG en continu réunit les équipes du Pr Karl Schaller, médecin-chef du Service de neurochirurgie, du Pr Andreas Kleinschimdt, médecin-chef du Service de neurologie, ainsi que du Pr Hervé Quintard, responsable de l’Unité de neuroréanimation du Service des soins intensifs. Genève est désormais le deuxième centre en Europe à faire partie du registre international d’EEG en continu, le Critical Care EEG Monitoring Research Consortium

Évaluer des symptômes et le degré d’urgence

Une nouvelle application d’aide à la décision, InfoMed, est désormais disponible gratuitement sur les plateformes de téléchargement (iOS et Android).

Financé par la Fondation privée des HUG, InfoMed est un nouvel outil numérique inspiré de l’application InfoKids (lire encadré) et déployé par l’équipe de la Direction des systèmes d’information. L’application permet de faire soi-même une première évaluation de ses symptômes, d’obtenir des conseils médicaux et de déterminer si une consultation aux urgences adultes, pédiatriques, gynécoobstétricales ou ophtalmiques, voire le recours au 144, est nécessaire. Elle n’est pas considérée comme un d spos m d al l s’agisse de palpitations, de douleurs dans la poitrine, de vertiges ou de contractions chez la femme enceinte, InfoMed est conçue de manière à savoir comment réagir. Des médecins ont d n une s r e de ues ons évaluant les symptômes et le problème de santé, l’urgence de la situation, ainsi que l’opportunité de se rendre aux urgences ambulatoires ou d’appeler le 144. Dans le cas où l’ambulance s’avère

nécessaire, l’application permet de prévenir les urgences de l’arrivée de la personne, sinon, elle rense ne sur l a uen e au ur en es e pl ue le Pr Arnaud Perrier, directeur médical des HUG.

Au service de la population n o ed o re une nou elle prestation à la population

pour l a der d n r le parcours de soins le plus ad ua poss le n l’absence de formation médicale, il n’est pas toujours facile de savoir comment agir et de déterminer le degré d’urgence d’une situation. L’application rassure aussi quand un symptôme requiert simplement une consultation et ne constitue pas une ur en e ale rel e le Pr Perrier. 

Pour en savoir plus www.hug.ch/applicationmobile/infomed

InfoKids rejoint InfoMed

Précurseur d’InfoMed, l’application InfoKids s’adresse aux parents d’enfants nécessitant une consultation médicale. Lancée en 2017 par les HUG, elle fournit également des conseils médicaux sur l’attitude à adopter face aux symptômes de l’enfant, de manière à évaluer la possibilité de le soigner à domicile, de consulter un ou une pédiatre ou les urgences pédiatriques. Elle renseigne également sur l’affluence de celles-ci et permet d’y annoncer l’arrivée de l’enfant. Désormais, elle est directement intégrée dans InfoMed, qui devient un point d’entrée unique tant pour les enfants que pour les adultes, seniors compris.

Chervaz

Cancer du sein: soigner aussi la qualité de vie

Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes, mais c’est aussi l’un de ceux qui se traitent le mieux, grâce à de récentes avancées majeures. Entretien avec la Dre Anita Wolfer, nouvelle responsable du Centre du sein des HUG.

Pulsations e es so es p i ipa es issio s u Ce e u sei

Dre Anita Wolfer Notre centre multidisciplinaire a pour mission d’apporter aux personnes touchées par le cancer du sein – des femmes principalement, mais aussi des hommes dans 1% des cas – la meilleure stratégie diagnostique et thérapeutique possible, tout au long du suivi. En tant que centre universitaire, nous n ons d une e per se m d ale (sénologie*, chirurgie plastique, oncologie, oncogénétique, imagerie, médecine nucléaire, etc.), d’un plateau technique de pointe et de programmes de recherche d’envergure. mpl a on de d ren es pro ess ons médicales dans le parcours thérapeutique est aussi primordiale.

e o e e pe so es ou es pa e a e u sei es i e au e a io e uisse ne ausse se on rme e les emmes avant la ménopause dans les pays occidentaux, dont la Suisse. Heureusement, la

mor al es nettemen la a sse pour ou es les classes d’âge. Par ailleurs, nous dépistons de mieux en mieux ce cancer, notamment grâce aux connaissances autour des facteurs de risque, dont les principaux sont la prédisposition génétique, l’âge, la densité des seins ou encore l’alcool et le tabac.

e es a a es apeu i ues o o i u au e u e a o a i l a eu ro s rands ournan s les ra ements ciblés anti-HER2 (un gène impliqué dans environ 15% des cancers du sein), l’arrivée des anticorps conjugués (une al erna e la m o rap e lan la tumeur) et le développement de l’immunorap e s ra e permettan au s s me mmun a re de re onna re e om attre les cellules cancéreuses). À noter que ces ra emen s son r s sp ues er a nes tumeurs et ne peuvent pas être utilisés dans tous les cas.

es p o a es a o au e pis a e o i s a e e ou u e posi i Oui, des études ont clairement montré un n e sur la sur e a s des d s uss ons sont toujours en cours autour de l’âge seuil pour ces campagnes. En Suisse romande, la re ommanda on s adresse au emmes par r de ans our ma par a e des antécédents familiaux de cancer du sein sur enu un eune e e apr s on er ation médicale, je propose des dépistages plus tôt, dès 40 ans.

e es i o a io s s u e ous e p s e m n resse eau oup l r ulan qui va prochainement faire l’objet d’une étude aux HUG. Il s’agit de rechercher, dans le san de l de ellules umorales pour détecter précocement les récidives, avant qu’elles n’apparaissent sur les scanners, mais auss de m eu ler les ra emen s ette nouvelle technologie pourrait également a der amor er une d ses alade rapeuue a sen e d r ulan dans le san semble indiquer que la tumeur est contrôlée et que la chimiothérapie n’est peut-être plus n essa re our l ns an ette e n ue reste expérimentale dans le cadre d’études cliniques, mais elle représente un axe de re er e r s prometteur en on olo e ous o ue a ses a a e apeu i ue es e u su e ui ous ie u Oui, beaucoup. Lorsque le diagnostic tombe, le prem er o e es la u r son ou pr e es normal a s ette malad e se so ne en au ourd u en ron des patientes avec un cancer du sein précoce son en e n ans du d a nos l es important de prendre du recul pour peser le pour et le contre de chaque traitement propos uel es le n e r el elles sont les toxicités, parfois lourdes et durables, a ep es ur re au an er es la pr or mais en conservant une bonne qualité de vie, c’est encore mieux. Pour cela, les discussions multidisciplinaires sont primordiales, a n d n rer ous les aspe s de la pr se en charge, comme l’accompagnement psychologique, le retour au travail, la reconstruction mammaire, la préservation de la fertilité, les soins pour faciliter la cicatrisation (thérapie hyperbare), etc. 

* Détection et traitement des pathologies du sein.

Prendre soin de sa santé cérébrale

En proie aux troubles, aux accidents ou encore aux effets du vieillissement, notre cerveau devient aujourd’hui l’objet de préoccupations et de soins inédits. Sous l’impulsion de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les initiatives en faveur de la santé cérébrale se multiplient. L’enjeu: allier les forces de la neurologie, de la psychiatrie ou encore des neurosciences afin de mieux comprendre la maladie et d’améliorer la prise en charge des personnes concernées, mais également de faire évoluer les mentalités. Un tournant majeur déjà bien perceptible aux HUG.

Laetitia Grimaldi

S’

n erro er sur la san de son er eau une d e sau renue o n de l au u de la pla e ons d ra le pr se au ourd u par les malad es menales e neurolo ues an en ermes de sou ran es nd duelles ue de o s pour la so n ons an e au men a on en ra son no ammen du e ll ssemen de la popula on les res parlen d eu m mes plus d une personne sur ro s es atte n e de rou les neurolo ues a den as ula re r ral p leps e mau de e d men e malad e de ar nson umeur r rale ou en ore rauma sme r n en an au malad es men ales parm lesuelles rou les an eu d press on polar e s op r n e elles rappen plus d une personne sur deu au ours sa e e ons uen la prem re ause de andap a e e ardeau mond al ro ssan le on ep de san r rale a mer en a d a lleurs a une pr or non e dans la s n se O m br e cro e e co r e p m ser la san du er eau ou au lon de la e en ao l re d n on on re e se l m an pas au ra emen de la malad e e lan sans pr den pr ne la san du er eau au sens lar e

Transformer les mentalités es a ns u en o l appel de l la u sse l ns ar de l llema ne ou de la or e par e emple a lan un plan pour la san r rale le r e a e pr s de sp al s es du monde m d al ou s enue don plus eurs e per s e e per es des u pro ramme une mul ude de pro e s all an sens l sa on orma on re er e san pu l ue mpl a on a rue des personnes on ern es e de leurs pro es e ou en a eur d un anemen de parad me ma eur en lo er dans e on ep a e ons men ales e neurolo ues pour rans ormer les pr ses en ar e e les men al s e mou emen omprend no ammen deu aspe s n d s s non mes d espo r e de r a

DÉFINITION

Ce qu'en dit l’OMS

«La santé cérébrale est l'état de fonctionnement du cerveau dans les domaines cognitif, sensoriel, socioémotionnel, comportemental et moteur, permettant à une personne de réaliser son plein potentiel au fil du temps, tout au long de la vie, indépendamment de la présence ou de l'absence de troubles.»

dans les so ns op m ser le po en el de la personne mener une e panou e m me lors u elle es en pr se a e la malad e e ons d rer l nd du omme a san par e d un s s me a e le uel l n era en permanen e ar l n a pas de san r rale sans san plan a re r sume la re ndr ue ps a re e sp al s e en neuro ma er e e s mula on r rale non n as e au par emen de ps ar e e mem re du de pr ser rendre so n de no re er eau passe par l ne de e en s r l re en pa e ma s no re san ne d pend pas ue de nous la malad e peu sur en r pour de nom reuses ra sons n ues raumaues ou en ore en ronnemen ales en l en a e e ue nous man eons l a r ue nous resp rons la e ue nous menons l appara au ourd u nd spensa le de prendre ou ela en omp e en mul pl an les n a es pour u un er le er ueu op re nos er eau d r en le monde e en re our elu par l ensem le de nos a es e des d s ons ue nous prenons peu nous o r r les ond ons pour aller m eu

Allier psychiatrie et neurosciences l en eu re une d mens on so ale e pol ue den e la sp re m d ale es en prem re l ne d les prem res a ons du lan su sse pour la san r rale o en le our un ou nou eau pro ramme de lutte on re la m ra ne nau ur par la o su sse des p al es l ou er ure

en no em re du prem er er a de orma on on nue europ en sur la san r rale l n ers de erne ou en ore au le lan emen des prem res onsul a ons au ampus o e pour des pro l ma ues ro san rou les neuroloues e men au ans le adre du en re a ul a re naps l re en pa e les s n es ssa en d dans des proe s n erd s pl na res de re er e all an ps a r e e neuros en es a d nam ue a uelle a plus lo n en ore en a or san le d lo sonnemen de es d s pl nes dans les so ns eu m mes ette nou elle onsula on on o n e des par emen s de psa r e e des neuros en es l n ues a par e emple se o al ser sur les rou les de la mo a on u peu en sur en r en as de s op r n e omme de rauma sme r n en la oren a ns des p s es de ompr ens on e de ra emen n d es u pourra en rans ormer les pr ses en ar e am l orer la ual de e des personnes on ern es e on r uer d s ma ser en ore les malad es ps a r ues r e es appro es rans ersales soul ne le r e an a ser m de n e du par emen de ps a r e

«L’espoir est de mise au regard des progrès spectaculaires de ces deux dernières décennies»
Pre Valentina GARIBOTTO

n en ous asme par a par le r aul ns uld m de n e du er e de ps a r e r a r ue u se r ou de la r or an sa on de plus eurs un s de son ser e dans e espr m san sur l n erd spl nar e la re er e d un en re a ru des personnes pr ses en ar e ma s alemen de leurs pro es es so ns all en de plus en plus les rap es m d amen euses e ompl men a res pour r pondre une mul ude de s mp mes ps a r ues e neurolo ues sou en ro emen l s ans la malad e d l e mer l re auss en pa e par e emple les rou les o n s

s a ompa nen sou en d an de d press on ou de rou les du somme l n au re a e en ple n d eloppemen ompr s au se n de la ps a r e r ar ue es la pr en on des d men es l re en pa e pour ause nous sa ons au ourd u ue la om na son d un ra emen appropr pr o e pour er a ns rou les ps a r ues sus ep les de a or ser la malad e d l e mer omme la d press on e d un mode de e sa n r du le r s ue de d elopper es malad es d en ron l re en pa e es un re ons d ra le u donne ou son sens au on ep de san r rale e au le ers a er nd duellemen omme dans le adre des so ns e de la so au sens lar e

Jusqu’au bloc opératoire e on ep ommen e d s la pr en on l n erd s pl nar u l a or se se d plo e us u au nno a ons l u re au lo op ra o re es prouesses a uelles e en r de la neuro rur e passen n ar alemen par un ra a l olle asso an des sp al s omme la neurolo e la p s orap e la neurops olo e la lo op d e ou en ore la ro o ue es dans e espr ue nous pr parons no ammen deu pro e s p ares e prem er une ude l n ue sur l usa e des le rodes sous u an es pour ra er les rou les neurolo ues aus s par les rauma smes r n ens e se ond l u l sa on d un appare l r olu onna re permettan le passa e de er a ns ra emen s m d amen eu au ra ers de la arr re ma oen p al ue d re emen dans le er eau a n d am l orer le ra emen de malad es omme la s op r n e llus re le r arl aller m de n e du er e de neuro rur e e e du par emen des neuros en es l n ues

ou ela prendra du emps demmen ar e ue le er eau es n n men omple e d le d a s e ue la man es aon de ses rou les es auss personnelle ue mul ple e mou an e es aspe s son nd n a les e prendre en omp e an ls peu en m me par o s rou ller les ron res en re e u es normal e e u es pa olo ue a s l espo r es de m se au re ard des pro r s spe a ula res de es

deu dern res d enn es an en ermes de ra emen s ue de d a nos ns pas pas des ones d om re s la ren r e au ou ls d a nos ues e ep onnels don nous d sposons au ourd u e au olla ora ons u se mul pl en de ou es par s au our de e or ane s as nan u es le er eau on lu la re alen na ar otto m de n e e du er e de m de ne nu l a re e ma er e mol ula re 

Six réflexes à adopter

De mieux en mieux connue, la «recette » pour prendre soin de notre cerveau, mais également prévenir le risque de démence, combine des ingrédients aux vertus puissantes et bénéfiques bien au-delà de nos seuls neurones. Tour d’horizon de six d’entre eux avec le Pr Paul G. Unschuld, médecin-chef du Service de psychiatrie gériatrique :

JEAN-JACQUES, 76 ans

«Chaque jour, me réjouir de quelque chose»

❶ Une activité physique régulière et suffisante (cinq séances de trente minutes par semaine par exemple)

❷ Des interactions sociales riches et épanouissantes

❸ Des loisirs entretenant la créativité et aidant à lutter contre les excès de stress

Un sommeil suffisant et de qualité

Une absence de tabagisme

Une consommation d’alcool limitée

« À l’approche de mes 70 ans, j’ai eu l’impression que ma mémoire commençait à défaillir. Ma mère ayant souffert de la maladie d’Alzheimer, je m’en suis un peu inquiété, alors j’ai consulté le Centre de la mémoire des HUG. Par chance, les tests se sont avérés rassurants: j’ai un trouble de l’attention compliquant la mémorisation de certaines choses, mais rien de plus. Sensibilisé à ces questions, j’ai toutefois accepté de participer à plusieurs études cliniques. Non seulement j’ai trouvé cela très intéressant, mais les médecins ont en plus, à cette occasion, découvert que j’avais certes un taux trop élevé de certains facteurs impliqués dans la maladie d’Alzheimer, mais pas du tout d'autres, cette configuration m’en protégeant a priori. Cette révélation a changé ma vie. Désormais, je ne pense plus à la maladie et je vis plus pleinement que jamais. Ayant croisé la route de la dépression, j’ai fait beaucoup de développement personnel et, aujourd’hui encore, je perfectionne ce qui me fait du bien. Parmi mes “remèdes miracles”: m’appliquer dans ce que j’entreprends, accepter les autres tels qu’ils sont et, chaque jour, me réjouir de quelque chose.»

Bienvenue au Centre Synapsy

Trois questions à la Pre Indrit Bègue, psychiatre et spécialiste en neuro-imagerie et stimulation cérébrale non invasive au Département de psychiatrie.

Pulsations Quelle est la mission du Centre Synapsy de recherche en neurosciences pour la santé mentale, créé avec le soutien de la Fondation privée des HUG?

Pre Indrit Bègue n an u r er du le de re er e na onal naps u a ou er la o e des olla ora ons n d es en re neuros en es e ps a r e l s n es pour m eu omprendre les m an smes sous a en s au malad es men ales ette am on a deu u s ma eurs on e o r des rap es adap es e mettre en a an des a es de pr en on e a es ns all sur le ampus o e sous la d re on de la re am lla ellone e du r e an a ser l rassem le au our de pro e s ommuns des l n ens l n ennes e neuros en ues de l n ers de en e

Quels sont les atouts majeurs de ce centre?

u del de a or ser les s ner es en re le monde de la re er e e elu des so ns en era s ro s la m se en pla e d udes sur les malad es men ales mpl uan la o s des mod les an mau e la par pa on de pa en s e pa en es la poss l de su sur le lon erme des personnes par pan des pro e s de re er e sur le er eau e les u pemen s e nolo ues de po n e d spos on arm eu les appro es rapeu ues ond es sur la s mula on r rale non n as e l re en pa e l esla permettan de sual ser des s ru ures us ue l n s les des appro es n ues par ul remen nno an es ou en ore des ou ls d n ell en e ar elle

Qu’en espérer dans les années

à venir ? nou elles rap es

e ra emen des malad es men ales passe e passera par une me lleure ompr ens on des m an smes u en son l or ne e nom reuses re er es se on en ren a ns sur les r u s des neurones don le on onnemen es sou en per ur en as de malad es men ales on emps nous ne pou ons u o ser er es r seau par la neuro ma er e sorma s r e la s mula on r rale non n as e nous pou ons les moduler e d elopper a ns de

«Nourrissons notre cerveau de stimulations multiples et nouvelles, chaque jour et sans attendre»
Pr Radek PTAK

DÉFINITION

Qu’est-ce que la stimulation cérébrale non invasive ?

Très prometteuse, la stimulation cérébrale non invasive modifie l'activité cérébrale sans nécessiter de chirurgie. Parmi les techniques les plus utilisées, la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) utilise un champ magnétique variable pour générer des impulsions qui stimulent les neurones. Il est aujourd’hui possible de cibler avec une grande précision les circuits cérébraux impliqués dans divers troubles. Depuis son lancement en 2008, la TMS a dynamisé le traitement des troubles psychiatriques résistants, tels que la dépression sévère, la schizophrénie, les addictions ou encore les douleurs chroniques. Elle est également utilisée pour la réhabilitation, après un accident vasculaire cérébral par exemple. Généralement bien tolérée, la TMS entraîne des effets secondaires légers et temporaires, tels que des maux de tête ou des picotements au niveau de la zone de stimulation. Elle s’apprête à être proposée à la consultation du Campus Biotech.

L’innovation (aussi) par la psychothérapie

psychiatriques

projet « respecter)

Outre les progrès technologiques fascinants qu’elle laisse espérer, l’alliance des neurosciences et de la psychiatrie lève aussi le voile sur des innovations inattendues, en apparence moins spectaculaires, mais majeures. Un fait dont se réjouit le Pr Christoph Nissen, médecin-chef du Service des spécialités psychiatriques, notamment dans le cadre d’un projet mené aux HUG sur le recours de la thérapie cognitivocomportementale (TCC) pour le traitement de l’insomnie chez les personnes présentant des troubles psychiatriques: «L’insomnie est très fréquente chez les personnes souffrant de dépression, de troubles anxieux ou encore de schizophrénie. Or, même si cela est peu connu, la TCC est actuellement la première recommandation pour la traiter. Parmi les originalités du projet: un concept global et innovant de promotion de cette technique, l’étroite participation des patients et patientes, la collaboration entre les diverses équipes soignantes concernées, le tout pour une démarche dont l’efficacité ne cesse de se confirmer. Il est en effet prouvé aujourd’hui que les psychothérapies, et la TCC en particulier, modifient certains aspects biologiques du cerveau. Son utilisation généralisée pour la prise en charge de l’insomnie se profile comme un vrai changement de paradigme. » Précisons que la TCC s’organise le plus souvent sur six à huit séances et vise à corriger les comportements délétères de la personne dans une situation donnée. «Dans le cadre du traitement de l’insomnie, plusieurs stratégies sont développées. Elles associent des aspects comportementaux (limiter le temps passé au lit par exemple), de relaxation (pour faciliter l’entrée dans le sommeil) et de compréhension (pour s’éloigner par exemple d’une sorte d’injonction quant au nombre d’heures à respecter)», détaille l’expert.

Inégalité face à l’AVC

a cet « après » : « Au-delà des réactions

En Suisse, 16000 personnes sont victimes chaque année d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Un chiffre qui cache une diversité de situations après, mais aussi avant la survenue de l’événement. «La vie menée en amont d’un AVC, en lien avec l’hygiène de vie ou des maladies sousjacentes comme l’hypertension artérielle, a un impact majeur sur l’état du cerveau et des artères. Mais c’est aussi dans l’“avant” que peuvent se trouver des alliés du rétablissement lorsque l’AVC survient. Ainsi, une personne habituée à gérer un grand nombre de tâches, à tenir un agenda, à cultiver sa mémoire et ses connaissances, fera plus facilement preuve de dextérité pour compenser les aptitudes mentales perdues. Mais il peut arriver que ces mêmes profils agiles soient également plus ébranlés par des symptômes se heurtant à l’exigence qu’ils ont toujours eue vis-à-vis d’eux-mêmes », constate Radek Ptak, professeur et responsable du secteur neuropsychologie-logopédie du Service de neurorééducation. Car il y a cet «après»: «Au-delà des réactions individuelles, l’AVC lui-même, selon l’endroit et la façon dont il se produit, donne lieu à des symptômes différents. Ainsi, les lésions de l’hémisphère gauche entraînent souvent des réactions d’effroi et d’intenses tristesses, quand celles touchant l’hémisphère droit engendrent davantage

apathie et retrait social», détaille l’expert. Se devine donc une équation complexe mêlant le cerveau de «départ», la capacité individuelle de compenser les failles et la localisation des lésions. «Nous prenons en compte tous ces facteurs dans le cadre d’une prise en charge qui se veut toujours plus interdisciplinaire et précise», poursuit le Pr Ptak. Avant de confier: «Si je ne devais donner qu’un conseil pour prendre soin de sa santé mentale? N’avoir de cesse s’exposer à des stimulations multiples et nouvelles, en gardant en tête que le cerveau conserve les compétences qui lui sont utiles et élimine celles qui ne sont pas activées. Alors nourrissons-le, chaque jour et sans attendre.»

CLAIRE*, 76 ans «Dans mon cas, tout est venu du cœur»

« En tant que podologue, j’ai souvent donné des conseils à mes patients et patientes pour rester en bonne santé, qu’il s’agisse de diététique ou d’activité physique. Une hygiène de vie que j’ai adoptée moi-même, y compris lorsque j’ai atteint l’âge de la retraite. Mais cela ne m’a pas empêché de faire un AVC il y a quelques mois… Dans mon cas, tout est venu du cœur: je souffrais sans le savoir de fibrillations auriculaires (trouble du rythme cardiaque, ndlr), ce qui a donné naissance à un caillot sanguin. Ce dernier a fini par migrer dans mon cerveau où il a bouché une artère. Aujourd’hui, je poursuis ma rééducation à l’Hôpital de Bellerive. Paralysée du côté gauche, je me sens comme une enfant qui doit apprendre à marcher, mais des progrès apparaissent. Je peux m’habiller seule de nouveau, me déplacer avec l’aide des physiothérapeutes. L’équipe soignante est formidable, professionnelle et rassurante. Même si le chemin est encore long, je poursuis mes efforts en étant fascinée par ce que le cerveau est capable de faire, notamment récréer des connexions neuronales pour contourner les zones lésées… »

Maladie d’Alzheimer: la prévention s’organise

Repérer les situations à risque avant même que la maladie ne survienne et activer des stratégies adaptées: cette logique bien connue pour prévenir les maladies cardiovasculaires par exemple se profile désormais aussi pour les démences et pour la maladie d’Alzheimer en particulier. Laissant présager une véritable révolution dans le domaine de la santé cérébrale, le Centre de la mémoire (lire aussi en page 45) vient ainsi de lancer un projet pilote en collaboration avec une dizaine de volontaires ne souffrant d’aucun symptôme neurologique. «Notre objectif est de passer au crible la vingtaine de facteurs de risque déjà connus – style de vie, marqueurs génétiques, données d’imagerie cérébrale ou encore analyses sanguines – afin de dresser une échelle de risque. Celle-ci ira de profils “à faible risque” de développer la maladie – pour ces personnes, aucune intervention particulière ne sera requise en dehors de l’hygiène de vie – à des profils dits “à haut risque”, pour qui des mesures précises seront proposées», présente le Pr Giovanni Frisoni, directeur du Centre de la mémoire. Et de préciser: «Nos équipes vont pour cela travailler sur quatre axes : l’évaluation du risque (avec des progrès incessants sur les biomarqueurs de la maladie), la communication du risque (car dans le domaine de la prévention, il ne s’agira pas d’indiquer à une personne qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer, mais qu’elle a une probabilité de la développer), la réduction du risque (par des mesures adaptées et personnalisées) et enfin, l’amélioration des fonctions cérébrales – la stimulation cérébrale non invasive (lire page 19) suscite pour cela de vifs espoirs, mais reste à investiguer en détail. »

THOMAS*, 34 ans

«Beaucoup reste à faire pour éviter les peurs infondées»

« Je suis atteint d’une schizophrénie diagnostiquée il y a près de dix ans. Aujourd’hui, après des années difficiles, je vais bien. Cela est dû à plusieurs choses: les médicaments que je prends tous les jours – il a fallu un moment pour trouver le bon “mélange” et les bons dosages –, le suivi par une équipe médicale des HUG, notamment le Pr Stefan Kaiser, qui m’aide beaucoup, mais également le fait d’avoir un jour pris la décision de ne pas rester passif face à la maladie. Je me suis alors efforcé de prendre le dessus sur ces pensées qui envahissaient mon esprit sans être réelles. Je pense que de nombreuses difficultés perdurent dans le domaine des maladies mentales, à commencer par la honte de parler, qui empêche de consulter. Cela est en partie dû à la stigmatisation de ces troubles souvent mis sur le devant de la scène, y compris au cinéma, mais rarement de la bonne manière. Il faut briser cette culture laissant par exemple penser qu’une personne schizophrène est quelqu’un qui veut tuer des gens ! Beaucoup reste à faire pour éviter les peurs infondées et favoriser les soins. La recherche avance, mais pourquoi ne pas aussi imaginer, par exemple, des séances de sensibilisation dès l’école pour combattre les tabous et les idées reçues sur ces maladies ?»

* Prénom d’emprunt

« Il faut avoir la capacité de se mettre dans les chaussures de l’autre »
portrait
Par Élodie
Lavigne
Photo Nicolas Righetti
lundi13

Patrick Nicollier a pris les rênes des ressources humaines des HUG en 2021, en pleine pandémie. Passionné par l’éthique des organisations, il a, dès son arrivée, pris le pouls de l’hôpital pour donner le meilleur à ses 12800 collaborateurs et collaboratrices.

Àseulement 40 ans, à la veille de la n u me a ue o d a r oll er es nommé directeur des ressources humaines (RH) des HUG. Avant cela, son premier contact avec l’institution est quelque peu foudroyant. À l e de ans l es osp al s en ra son d une m n n e e eune omme r al se ue la e es ra le e oula s re m den ma s om er ra emen malade a oule ers mes plans l s en a e dans un ursus un ers a re l ns u de au es études internationales et du développement de Genève, puis poursuit sa formation dans le b e m eme

L’altruisme comme ancrage

De père suisse et de mère iranienne, l rand dans un m l eu mul ul urel r s ou er on p re a ournal s e e r al sa eur l re ena la ma son a e ses su e s nourr ssan en permanen e ma ur os a m re es ssue d une m nor rel euse en ran l mesure le pr l e d re n en u sse o l es l re de ses mou emen s e de ses op n ons a d elopp une re pour la ompr ens on des en eu e des dro s uma ns on e l e l al ru sme omme an ra e am l al l s en a e dans sa eunesse d dans un parcours associatif qui sera riche, à commencer par l’association d’aide à l’enfance et à l’éducation dans les pays en développement créée par ses parents.

es o pro ess onnels auss son u d s par e n r pour l au re e r a re de commission à la Ville de Genève durant ses études, il met ensuite un premier pied dans les ressour es uma nes en an ue n ra-

1981

Naissance, à ChêneBougeries, Genève.

2005

Master en relations internationales et développement à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève.

2017

Rejoint le Conseil d’éthique clinique des HUG.

2019

MBA Essentials à la London School of Economics, Angleterre.

2021

Devient directeur des ressources humaines des HUG.

En cours

Master en éthique appliquée et professionnelle à l’University of Leeds, Angleterre.

liste RH dans une société de développement de m d amen s e r n a eu de la chance dans ma carrière, car on a cru en mo a r oll er ra a lle pendan d ans dans des mul na onales us u une r se de sens u le ondu re o ndre une or an sa on non ou ernemen ale ns pendan neu ans l d r e les du onds mond al de lutte on re le s da la tuberculose et le paludisme. Porté par l n r n ral e att r par le monde de la santé, il devient membre bénévole du Conseil d’éthique clinique des HUG en es une en re e raord na re sur l ns u on ses aleurs les d ul s des so ns le u du personnel so nan a ns ue ou l os s me u ra e au our des pa en s e pa en es

Un appel à aider sa communauté n en ple ne pand m e l sen omme un appel vis-à-vis de sa communauté locale, à Genève. Ce passionné par l’éthique des or an sa ons pose sa and da ure omme d re eur des ressour es uma nes au a e su s our a ner sa s ra e de mana emen l ommen e par prendre le pouls des équipes. Rendre les processus plus éthiques et plus responsables est sa mar ue de a r ue ma s pas seulemen n an ue d re eur e do s me mon rer fédérateur, savoir donner une ambition, re r s l ou e e a ompa ner les ens ou en prenan en omp e l ns u on e pl ue l our ela l n s e pas se rendre sur le erra n l au a o r la apa de se mettre dans les aussures de l’autre, sans forcément adopter son point de ue l ro en la ransparen e une aleur l de l ue or an sa onnelle ans un m l eu auss e ean ue l p al l um l es n essa re ous de ons apprendre de nos erreurs pour sans cesse nous am l orer poursu l e pr e a r oll er a le o de la p o o rap e e du o a e n l ass s e as n au d olla e de la na ette spatiale Endeavour à Cap Canaveral. À son bord, son oncle, l’astronaute Claude oll er don l adm re la pers ran e e l uman n sen men auss nsu par ses parents, envers qui il éprouve une norme ra ude 

1/2

La proportion de personnes concernées n’ayant pas reçu de diagnostic formel.

La maladie d’Alzheimer

Atteintes diffuses

Forme de démence la plus fréquente, la maladie d’Alzheimer concernerait plus de 150 000 personnes en Suisse*. Même si elle est aujourd’hui incurable, la perspective de nouveaux traitements suscite des espoirs inédits. Une prise en charge précoce demeure essentielle pour la personne concernée et ses proches.

Différentes zones du cerveau sont touchées et s’atrophient, notamment l’hippocampe (impliqué dans la mémorisation) et le cortex (récupération des souvenirs, langage, traitement des informations, orientation dans l’espace, organisation des tâches).

Signes à surveiller

atteint par la maladie

Plusieurs troubles cognitifs sont caractéristiques et doivent inciter à consulter s’ils sont fréquents et s’accentuent au fil des mois:

• Absence totale de souvenirs récents (jours précédents par ex.)

• Perte de repères dans des lieux connus

• Pertes ou oublis inhabituels d’objets utilisés au quotidien

• Difficulté nouvelle pour des tâches administratives ou de calcul

pe Pr Giovanni Frisoni, directeur du Centre de la mémoire des HUG

La proportion de femmes parmi les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer. 66%

Ce qui se passe dans le cerveau

Progressivement, deux types d’anomalies se manifestent dans le cerveau et perturbent son fonctionnement: le développement de plaques séniles (amas d’une molécule toxique appelée peptide béta-amyloïde) autour des neurones et, à l’intérieur de ces derniers, l’accumulation d’agrégats de molécules elles aussi toxiques (protéine tau hyperphosphorylée), entraînant la mort de neurones et la perte des synapses (dégénérescence neurofibrillaire).

Facteurs de risque

Dégénérescence neurofibrillaire

Plusieurs situations exposent à un risque accru de développer la maladie: facteurs génétiques, hypertension artérielle, diabète, obésité, dépression, perte de l’ouïe ou encore traumatismes crâniens.

Par Laetitia Grimaldi llu ra on Muti
Neurone
Plaque sénile
Hippocampe
Cortex
Cerveau sain
Cerveau

Propagation de protéine tau jusqu’au cortex pariétal et frontal

pariétal

Une évolution en trois temps

Zoom sur la progression d’amas de protéine tau hyperphosphorylée.

Troubles avec impact sur l’autonomie

3

Environ quinze ans. Les troubles cognitifs deviennent si sévères que des aides sont de plus en plus nécessaires au quotidien.

1 La progression de la maladie d’Alzheimer est lente, mais lorsque les oublis apparaissent, les lésions sont déjà nombreuses.

Troubles sans impact sur l’autonomie

2

Environ un à trois ans. De plus en plus de troubles cognitifs se manifestent, mais la vie quotidienne est maintenue sans besoin d’aide extérieure.

Propagation de protéine tau dans le cortex temporal

Traitements

temporal

Phase dite «de risque»

Environ quinze ans. Les molécules toxiques s’installent progressivement sans engendrer de symptômes perceptibles.

Protéine tau (ici en blanc) dans l’hippo- campe et dans ses régions proches

La prise en charge de la maladie d’Alzheimer en ralentit l’évolution et améliore la qualité de vie des personnes concernées et de leurs proches.

Non pharmacologiques

• Entraînement cognitif: il vise à soutenir le ou la patiente par le biais de stratégies personnalisées.

Pharmacologiques

• Psychoéducation des proches: elle permet d’apprendre aux proches à gérer leurs émotions et réactions, ainsi que celles, parfois extrêmes, de la personne malade.

• Actuels : donépézil, rivastigmine, mémantine. Ils retardent la progression de la maladie de six à douze mois.

• À venir: anticorps monoclonaux antiamyloïde. Déjà prescrits dans certains pays, ils freinent la maladie sur le long terme.

Diagnostic

En cas de doute, un bilan composé de plusieurs examens confirme, ou non, la présence de la maladie :

• Tests neuropsychologiques

• Imagerie par IRM

• Ponction lombaire

• Imagerie par PET-scan

• Tests sanguins (d’ici quelques années)

* En comptant les formes apparentées comme la maladie à corps de Lewy.

Prévention

Dès le plus jeune âge, les piliers de l’hygiène de vie bénéfiques au cerveau allient notamment :

• Alimentation saine et équilibrée de type méditerranéen

• Activité physique régulière et d’intensité modérée (marche, vélo, natation, etc.)

• Vie sociale et relationnelle épanouissante

• Arrêt des substances toxiques (alcool, tabac, drogues)

Cortex
Hippocampe
Cortex
Cortex frontal

«Projet crack»: amener l’hôpital dans la rue

Face à l’augmentation importante de la consommation de crack à Genève, les HUG ont mis en place une nouvelle approche: aller à la rencontre des consommateurs et consommatrices et les encourager à entrer dans les soins.

DDepuis novembre 2023, les responsa les du ro e ra de la onsul a on am ula o re d add olo e ps a r ue r e la re p a ne

o e m de n de rue e ul ana an os ru n rm re sp al s e dans les so ns d ur en e uadr llen la lle la ren on re des personnes on ern es sou en sans dom le e e ou au lon de la ourn e e ma n nous allons dans des l eu de d s r u on al men a re ar l e s e sou en un l en en re l add on au ra e la pr ar n re m d e nous enons une permanen e pr s du a u es un po n

epuis novembre 2023, les responsa les du ro e ra de la onsul a on am ula o re d add olo e ps a r ue r e la re p a ne o e m de n de rue e ul ana an os ru n rm re sp al s e dans les so ns d ur en e uadr llen la lle la ren on re des personnes on ern es sou en sans dom le e e ou au lon de la ourn e e ma n nous allons dans des l eu de d s r u on al men a re ar l e s e sou en un l en en re l add on au ra e la pr ar n re m d e nous enons une permanen e pr s du a u es un po n

Dre Tiphaine

Dre Tiphaine

Robet (à gauche) et Juliana

Robet (à gauche) et Juliana

Santos-Cruz devant le Quai 9

Santos-Cruz devant le Quai 9.

en ral du deal e de la onsomma on u s us u l a des emps de maraude dans les l eu onnus pour e pro l me e pl ue ul ana an os ru d e es d amener l p al dans la rue e de se d a re du mod le osp alo en r u on en peu ette pa en le peu en l ne en rer dans des so ns on en onnels a ou e la re o e

en ral du deal e de la onsomma on u s us u l a des emps de maraude dans les l eu onnus pour e pro l me e pl ue ul ana an os ru d e es d amener l p al dans la rue e de se d a re du mod le osp alo en r u on en peu ette pa en le peu en l ne en rer dans des so ns on en onnels a ou e la re o e

Un métier de terrain es ourn es de ra a l des deu sp al s es son n enses e la omposan e mmers e du m er nd sso a le l au d am uler dans la lle e ra erser les s ua ons d uren e u s en a nen a ue ll r la d resse e le d nuemen so ner dans la pr ar en re a san un pansemen sur un amp s r le m me le rotto r par e emple mo ne l e per e ans omp er u un au re d s a ou e ans a r l es d le d a o r d au res o e s ue de rou er un o s lors en endre parler de ra emen s ou de so ns es ompl u u pe du r e s es don eau oup rapproe des er emen s d ur en e permean une m se l a r mm d a e e pl ue ul ana an os ru

Un métier de terrain es ourn es de ra a l des deu sp al s es son n enses e la omposan e mmers e du m er nd sso a le l au d am uler dans la lle e ra erser les s ua ons d uren e u s en a nen a ue ll r la d resse e le d nuemen so ner dans la pr ar en re a san un pansemen sur un amp s r le m me le rotto r par e emple mo ne l e per e ans omp er u un au re d s a ou e ans a r l es d le d a o r d au res o e s ue de rou er un o s lors en endre parler de ra emen s ou de so ns es ompl u u pe du r e s es don eau oup rapproe des er emen s d ur en e permean une m se l a r mm d a e e pl ue ul ana an os ru

De la rue à l’hôpital

De la rue à l’hôpital

l n e s e pas en ore de ra emen de su s u on pour lutter on re l add on

l n e s e pas en ore de ra emen de su s u on pour lutter on re l add on

L’enjeu: se défaire du modèle hospitalo-centré pour s’adapter aux besoins.

Lors des maraudes, l’équipe recherche des consommateurs et consommatrices dans tous les espaces publics.

au ra e rem de se rou e sou en du des pa rs a dan s e a dan es ( re c -co re anmo ns la plupar des onsomma eurs e onsomma r es prsen en alemen une d pendan e au op a s u eu peu en re su s u s ela ne r pond pas d re emen la pro l ma ue du ra ma s pr sen er a ns une al erna e une personne en man ue am l ore d son a es un prem er pas mpor an pour la mettre en on an e e lu proposer de re e o r des so ns e pl ue la re o e ns depu s le er novembre pa en s e pa en es an dans la rue a e ou sans assuran e on en am un par ours de so ns au une elle o re pour les deu sp al s es 

encontre : les pairs aidants et aidantes

encontre : les pairs aidants et aidantes

Les pairs aidants et aidantes en santé mentale sont des personnes ayant l’expérience de la maladie ou de l’addiction et parcouru un chemin de rétablissement suffisant pour pouvoir transformer leur expérience en compétences pour celles et ceux qui rencontrent les mêmes difficultés. Carla Guglielmetti et Nicolas Christin se définissent ainsi comme des accélérateurs de rétablissement capables d’activer les justes leviers pour permettre à une personne de reprendre sa vie en main. Selon la pratique de Carla, «il faut souvent plusieurs discussions pour sentir l’envie de se laisser aider chez des personnes en retrait social qui ont comme seul point d’ancrage la drogue. Leur dire d’arrêter est brutal et nécessite du temps. Mais entendre ces mots de quelqu’un qui a vécu une situation compliquée et qui n’a pas un langage médical peut aider». Et Nicolas d’évoquer un exemple concret: «J’ai suivi pendant deux ans un usager atteint de troubles psychotiques qui souhaitait devenir coach sportif. Je lui ai proposé qu’il m’entraîne trois fois par semaine dans une salle de fitness. Il a fini par valider sa formation ainsi qu’un certificat d’instructeur de boxe qui lui a permis d’intégrer un projet de boxe de rue pour les usagers et usagères de crack.» «Il n’y a pas de plus beau cadeau que de voir ces personnes reprendre goût à la vie et se transformer», conclut Carla.

Les pairs aidants et aidantes en santé mentale sont des personnes ayant l’expérience de la maladie ou de l’addiction et parcouru un chemin de rétablissement suffisant pour pouvoir transformer leur expérience en compétences pour celles et ceux qui rencontrent les mêmes difficultés. Carla Guglielmetti et Nicolas Christin se définissent ainsi comme des accélérateurs de rétablissement capables d’activer les justes leviers pour permettre à une personne de reprendre sa vie en main. Selon la pratique de Carla, «il faut souvent plusieurs discussions pour sentir l’envie de se laisser aider chez des personnes en retrait social qui ont comme seul point d’ancrage la drogue. Leur dire d’arrêter est brutal et nécessite du temps. Mais entendre ces mots de quelqu’un qui a vécu une situation compliquée et qui n’a pas un langage médical peut aider». Et Nicolas d’évoquer un exemple concret: «J’ai suivi pendant deux ans un usager atteint de troubles psychotiques qui souhaitait devenir coach sportif. Je lui ai proposé qu’il m’entraîne trois fois par semaine dans une salle de fitness. Il a fini par valider sa formation ainsi qu’un certificat d’instructeur de boxe qui lui a permis d’intégrer un projet de boxe de rue pour les usagers et usagères de crack.» «Il n’y a pas de plus beau cadeau que de voir ces personnes reprendre goût à la vie et se transformer», conclut Carla.

* Médicament aidant au sevrage.

Par Clémence

«Souffrir d’obésité, c’est d’abord souffrir de solitude»

Suzanne* a suivi l’an dernier la demijournée «Mon projet, perdre du poids»** des HUG. Elle y a trouvé un soutien, une écoute, un groupe et, surtout, une équipe soignante l’aidant, aujourd’hui encore, à découvrir ses propres solutions pour maigrir.

* Prénom d’emprunt.

** « Mon projet, perdre du poids » : nouvelle prestation d’éducation thérapeutique des HUG. Proposée par une équipe interdisciplinaire, cette demi-journée introductive vise à favoriser l’engagement dans un projet de perte de poids. «L’obésité est une maladie chronique multifactorielle. Il ne suffit pas de manger moins et de bouger plus. La problématique principale est d’ailleurs souvent liée à l’émotionnel», souligne le Pr Zoltan Pataky, responsable de l’UETP. Ce programme présente les prestations de l’unité afin que les patientes et patients choisissent celle qui leur correspond le mieux.

** « Mon projet, perdre du poids » : nouvelle prestation d’éducation thérapeutique des HUG. Proposée par une équipe interdisciplinaire, cette demi-journée introductive vise à favoriser l’engagement dans un projet de perte de poids. «L’obésité est une maladie chronique multifactorielle. Il ne suffit pas de manger moins et de bouger plus. La problématique principale est d’ailleurs souvent liée à l’émotionnel», souligne le Pr Zoltan Pataky, responsable de l’UETP. Ce programme présente les prestations de l’unité afin que les patientes et patients choisissent celle qui leur correspond le mieux.

Crédit: Giulia Pintus

Su anne on e d em l e ronon er le mo o s es ou nou eau pour mo l a pe ne uel ues sema nes e n aura s pas pu l u l ser our an depu s son en an e elle sou re de surpo ds u d u rande e spor e elle ne ou efois pas si mal ses kilos en rop elon les au res e por a s en mes rondeurs e de mon e me uala s olon ers de ronde e n reuse d r elle

ou e o s a e les ann es les r mes s en a nen n re deu p r odes de pr a ons u anne man e ou ours plus es los s ns allen la ulpa l auss n our ma alan e a a un po ds ro s res mpensa le e na ep a le a eu un d l se sou en elle lle d de alors de se prendre en ma n e on a e les spa es de so ns pour rou les du ompor emen al men a re des u l or en en ers l n d du a on rapeu ue du pa en d r e par le r ol an a a

Un programme motivationnel… pr s un prem er on a le pro ramme on pro e perdre du po ds d d la lutte on re l o s lu es propos en aend elle e sou a a s

rou er de l a de pr s m lle r mes e ou es les onsula ons poss les e mana les a a s eso n d re sou enue par une u pe u n alla pas us e me d re e ue e de a s a re ma s u m a ompa nera pour rou er mes propres soluons e sou a a s re une e per e par en re de ma pr se en ar e ra on e la uadra na re

ette dem ourn e en r e sur la ompr ens on de l o s ns s e no ammen sur les pr n pau a es de le er ue son la d ue en s r ma s auss l a p s ue les m d amen s e les op ra ons a ns ue les ompor emen s al mena res lle rappelle l mporan e pour perdre du po ds de en se onna re e d a o r un r el d s r d atte n dre ses o e s u pe so nan e nous mo e ou en nous rappelan u l sera n essa re ue nous nous en a ons ple nemen sur la dur e lle soul ne ue les r sul a s seron n alemen la au eur de no re mpl a on se sou en u anne

n m san sur le olle on pro e perdre du po ds perme auss au par pan es e par pan s d an er au our de la malad e e de par a er leur u e leurs d ul s ou r r d o s es d a ord sou r r de solude rappelle u anne

… «redoutablement efficace »

la n de la dem ourn e elle s es sen e sa s a e lle a pr s ons en e de ses pro l mes e sou ra s de rou les du ompor emen al men a re ma s a s dans le d n es r e au pro ramme e a e un peu de emps ue e m en su s rendu omp e lle en reo d sorma s des soluons espo r de se sor r d un er le n ernal es l une por e sem le s re en rou er e ette dem ourn e es redou a lemen e a e pour rou er la mo a on de se lan er u pe u la por e es un ra par ena re de so n u pousse se prendre en ma n sur la dur e a ou e elle

n sor an de son solemen e en o enan du sou en u anne se sen au ourd u pr e en amer un ra a l de ond s r eu ns r dans le emps pour perdre du po ds e a ns pr ser er au m eu sa san p s ue omme men ale lle su d sorma s un au re proramme ou ours au sur deu ans e sa s pernemmen ue e n es pas en ro s onsul a ons ue les oses on an er ar l o s es le pro l me d une e on lu elle 

Vrai/Faux

La goutte

La goutte est une forme d’arthrite inflammatoire touchant 1 à 4% de la population. La Dre Kim Lauper, médecin adjointe au Service de rhumatologie, démystifie les idées reçues sur cette maladie.

La goutte n’atteint que le pied.

Faux. Maladie inflammatoire, la goutte se caractérise par des épisodes soudains de douleur sévère, le plus souvent au niveau des articulations. Elle affecte généralement d’abord le gros orteil, mais peut toucher toutes les articulations et même la peau à un stade avancé.

Hommes et femmes peuvent en souffrir.

Vrai. La goutte touche principalement les hommes, mais les femmes sont aussi concernées. Chez ces dernières, la maladie se déclare plus tard, le plus souvent après la ménopause.

Elle est causée par une consommation trop importante d’alcool.

Faux. L’acide urique, dont la présence en excès provoque la goutte, est produit lors de la dégradation des purines par l’organisme. Celles-ci se trouvent en grande quantité dans la bière et certains autres alcools, mais aussi dans la viande rouge, les fruits de mer et les boissons sucrées à base de fructose. Leur consommation excessive peut donc favoriser l’apparition de la maladie, mais ce n’est pas le seul facteur de risque. Largement influencée par des facteurs héréditaires, la goutte peut également être causée par l’obésité, un dysfonctionnement rénal ou la prise de diurétiques.

Modifier son mode de vie suffit à la faire disparaître.

Faux. La goutte est une maladie chronique, mais une gestion appropriée permet d’éviter les crises douloureuses. Celle-ci inclut un traitement de fond pour diminuer le taux d’acide urique dans le sang, un médicament spécifique pour les crises et l’adoption d’un mode de vie sain.

Il est possible de manger des aliments contenant des purines en souffrant de la goutte.

Vrai. Supprimer tous les aliments contenant de la purine est déconseillé en raison du risque de carences qui peut en découler. Il est plutôt conseillé d’adopter un régime sain et équilibré – en limitant la consommation d’aliments riches en purines – associé à un traitement médical adapté. 

Crédit: Science Photo Library

Aucun traitement n'est jusqu'à présent parvenu à guérir l’hémophilie.

Du nouveau pour soigner l’hémophilie

TAujourd’hui, de nouvelles thérapies innovantes font leur apparition et rebattent les cartes dans certaines situations.

ouchant près de 1 personne sur l mop l e es une malad e morra ue r da re aus e par une mu a on n ue sur les nes des a eurs ou de la oa ula on elle pro o ue d ers s mp mes arm eu des sa nemen s spon an s atte nan le plus sou en les ar ula ons e pou an ondu re leur des ru on des ma omes mus ula res e des morra es mpor an es lors de rauma smes m me l ers

L’évolution des traitements

En as d morra e ou pour er u elle ne sur enne la malad e a lonemps ra e a e des d r s du plasma de donneurs e donneuses de san a s le s andale du san on am n par le v rus de l mmunod en e u-

ma ne u a d m des personnes mop les dans les ann es a men

au d eloppemen de ra emen s a r u s en la ora o re e nd pendan s du plasma allon emen de leur dur e d a on dans les ann es a ensu e perm s de r du re le nom re d n e ons n ra e neuses e domada res n essa res us ue l e pl ue le r erre on ana responsa le de l un e du la ora o re d mos ase

Depu s uel ues ann es une nou elle s ra e rapeu ue appel e propla e sans a eurs r olu onne la pr se en ar e de l mop l e e la ual de e des malades lle ons s e adm n srer des an orps par o e sous u an e une deu o s par mo s ou r u l rer la oa ula on par des ra emen s spues alemen par o e sous u an e pr se le sp al s e

D’une injection à la guérison

Au ourd u un nou eau ournan s annon e en ore pu s ue u r r de l mo p l e es d sorma s poss le e une pa en le s le onn e no ammen des personnes e emp es de malad e pa ue sous a en e r e la rap e n ue ne seule n e on es n essa re pour permettre au ellules pa ues de a ruer le a eur man uan de la oa ula on e so ner o re u r r les personnesmop les es une a an e ma eure don les malades peu en n er depu s e en u sse se r ou le r on ana 

Le sport sous tous les angles

L’équipe du Centre de médecine de l’appareil locomoteur et du sport installé à Cressy Santé prend soin des personnes sportives, quel que soit leur niveau. Elle prend en charge les blessures, propose des suivis, de la prévention et mène des projets de recherche.

Cressy, ses bains… et son Centre de médecine de l’appareil locomoteur et du spor ratta l n d'orthopédie et de traumatoloe du spor des d len des sportives ou sportifs blessés, de haut n eau omme ama eurs ou es e ous on le m me o e reprendre leur activité physique dans les meilleures ond ons

Le centre, situé dans le bâtiment des Bains de Cressy, dispose au premier étage de trois box de consultations médicales et d’une vaste salle avec diverses machines e a les de ra emen es es s d e or des séances de physiothérapie et des examens d ap ude la pra ue spor e sont r al s s l a e du dessous une grande pièce peut accueillir des séances individuelles de rééducation et, juste derrière, un espace est réservé au travail en roupe ne p s ne peu ser r pour une rééducation dans l’eau, facilitant les mou emen s e l m an les douleurs e en re a eau oup olu au l des ann es l a d sorma s en au del de la lessure e de la rur e n rodu le r l ppe s oll rur en du enou dans le er e de rur e or op d ue et traumatologie de l'appareil moteur et directeur médical du O m c e c e er des

Témoignage #1

JULIEN DUPONT, préparateur physique «Une intensité trop importante»

«La ou le préparateur physique réalise des tests d’endurance, mais également de force, de vitesse et de puissance. Nous accompagnons les athlètes au cours de la partie la moins médicale de la prise en charge, à savoir la récupération de la force et de la puissance, juste avant le retour sur le terrain. Les sportifs et sportives d’endurance ont tendance à s’entraîner à une intensité trop importante, ce qui peut augmenter leur risque de blessure. Le “testing” leur permet de calibrer leurs séances et de s’entraîner au plus juste.»

Témoignage #2

ANNA STITELMANN, physiothérapeute «Le sport au féminin»

«Le thème du sport au féminin est l’une de mes priorités. Nous travaillons par exemple sur la disponibilité énergétique spécifique à la femme. Dans le cadre de mon doctorat, je me penche sur l’impact du cycle menstruel sur la performance neuromusculaire. Un cycle régulier, signe de bonne santé, pourrait, contrairement à ce qui est souvent dit, être un atout sur la performance. Deux études tenteront d’expliquer les différences des résultats sportifs en fonction de la présence ou non de symptômes liés au cycle menstruel.»

La multidisciplinarité, le maître-mot ns le en re a auss de la pr en on alimentation, fatigue, santé mentale ou encore préparation physique sont des thèmes abordés avec les patientes et les pa en s u pe ompos e de n physiothérapeutes, d’autant de médecins et d’un préparateur physique, met aussi au cœur de sa pratique la notion d’interdiscipl nar es onsul a ons s or an sen régulièrement en binôme, chacun et chacune apportant ses connaissances sp ues ompl men a res u pe du en re n s e pas a re appel d au res spécialités pour une prise en charge la plus lo ale e e en e poss le a l e peu en e e a o r eso n d une alua on cardiaque ou encore d’une imagerie spéciue llus re le r s oll

Gymnastique, basket, ski, natation… u del des onsul a ons n ren es une blessure, le centre suit de nombreuses équipes, certaines de niveau national –e m me n erna onal pour le er ette Rugby Club –, tout au long de l’année, sur le terrain, durant les entraînements et les ma s es mem res du en re s n estissent aussi lors de compétitions comme par exemple avec l’équipe suisse de football lors du dern er uro arm ses m ss ons or an ser des bilans, des tests d’avant-saison ou des formaons e son sou en les lu s u nous contactent, mais toute personne peut s'adresser l u pe du en re rappelle le rur en

À Cressy Santé, séances de physiothérapie, tests d’effort et examens d’aptitude à la pratique sportive.

Témoignage #3

DR MARC-ANTOINE DÉMARET, médecin du sport «Le risque de blessure augmente»

«Les personnes viennent nous voir pour un problème aigu ou chronique, mais elles se déplacent rarement pour de la prévention, ce qui est dommage. Nous œuvrons par exemple pour une prise en charge optimale des commotions cérébrales, notamment sur les signes devant amener à consulter. Invisible, cette blessure est souvent sous-estimée. Pourtant, eIle nécessite une consultation médicale. Après une commotion, le risque de blessure augmente, le système nerveux devenant en quelque sorte moins réactif.»

À la pointe de la recherche

Le centre mise également sur la recherche a n d am l orer les onna ssan es e les pr ses en ar e ns sur des problématiques liées au cartilage, sujet de pr d le on du r s oll ou un pro o ole a d m s en pla e a n de multiplier du cartilage de genou en laborao re uellemen pour la deu me phase de notre recherche, nous travaillons la r a on d une an ue de ellules u nous permettra de ne plus a o r pr le er e ar la e a an de le ransplan er dans le enou so ner d r le responsa le de e pro e

Les bienfaits de l’activité physique, les sp s m n nes dans la pra ue spor e ou en ore l n uen e de l al mentation ou de la variation du poids sur la récupération après une opération du genou son d au res su e s ud s ous a ons également un programme de recherche sur le thème de la peur de reprendre une a p s ue apr s une lessure o re o e es de m eu la omprendre et d’évaluer si elle peut avoir été induite par er a ns ra emen s propos s a ou e le rur en 

La rééducation en piscine diminue les contraintes exercées sur les articulations.

Cet organe, à la forme caractéristique de «J», malaxe et transforme les aliments. Fortement contrôlé par des hormones, il est, contre toute attente, davantage victime de certains médicaments et bactéries que du stress.

10%

Pourcentage de personnes infectées par la bactérie Helicobacter pylori qui développent un ulcère.

2 à 6 heures

Temps passé par les aliments dans l’estomac. Plus il y a de graisses, plus leur séjour y est long.

Expert

Pr Jean-Louis Frossard

m de n e du er e de as ro en rolo e e pa olo e

Un muscle puissant

L’estomac est le deuxième organe du système digestif à intervenir lors de la digeson n e e a an d re d ers e a l sop a e la nourr ure passe d a ord par la a u ale e son s s me sal a re es oma a deu on ons ses mus les pu ssan s permetten de mala er les almen s pendan ue l a de lor dr ue et les enzymes les transforment en pâte. elle es pro ress emen a u e dans l n es n r le

Des lésions qui peuvent être douloureuses es ul res as r ues son des l s ons de la paroi de l’estomac. Un petit ulcère peut re douloureu and s u un rand s a re par o s ndolore es d ren es de ressen ne son pas ou ours e pl u es on ra e pe de l s on peu a raser l es oma e en ra ner une morra e a e m ss on de san par la ou e ou l anus l s a alors d une ur en e m d ale

Le stress cause rarement des ulcères

a plupar des ul res ne son pas aus s par le stress. Les recherches actuelles monren u ls on deu or nes pr n pales a prem re es une u l sa on prolon e de m d amen s an n amma o res non s ro d ens a se onde es l e la a r e e cob c er or l re on re

1 à 3

Valeur du pH mesuré dans l’estomac.

1 litre

Capacité moyenne d’un estomac vide. Elle peut être doublée suite à un repas en raison de la grande élasticité de cet organe.

1,5 à 2,5 litres

Quantité d’acide gastrique produite quotidiennement par l’estomac.

Un cancer en baisse

a pr sen e d e cob c er or a r ress au se n de la popula on su sse es dern res ann es en ra son de me lleures ond ons d ne ela a en ra n une a sse de la pr alen e du an er de l es oma es au res a eurs de r s ue de aner as r ue son les n r es al men a res des add s r s pr sen s dans la ar uer e no ammen e le a a sme

Une bactérie tenace

e cob c er or es pr sen e dans l’estomac d’environ 15% de la population suisse. Elle se transmet de personne à personne sou en au se n d une m me am lle plus olon ers par la ou e ou par o e oro ale sal e ma ns selles l s a de l une des rares a r es apa les de sur re dans un en ronnemen a de e er a ns nd dus e cob c er or s atta ue au l des ann es la paro s oma ale lle peu a ns pro o uer des ul res o re des l s ons pou an mener un an er de l es oma la pr sen e de ette a r e es d e e un ra emen an o ue es pres r

Des reflux qui brûlent e re u as ro sop a en ons s e en des remon es d a de as r ue dans l sop a e u pro o uen des sensa ons de r lure e rou le es pr n palemen l une nsu san e du sp n er de l sop a e e au surpo ds l peu re alm par des m d amen s e une me lleure ne de e ans de rares as l peu erme pro o uer des l s ons an reuses

La modération comme alliée a mod ra on es l all e d un es oma en onne san au un al men n es pros r l es re ommand de man er sans e s l es auss onse ll de l m er l e pos on au pes des e d er le a a sme

Le diabète, la maladie du sucre

Très fréquent, le diabète, qui peut toucher les enfants et les adultes, a besoin d'une surveillance étroite. Cependant, il est tout à fait possible de mener une vie normale avec cette maladie.

Qu'est-ce

que le diabète?

Le diabète se caractérise par un taux de sucre trop élevé dans le sang (hyperglycémie). Le sucre, issu de l’alimentation, est ta principale source d’énergie. La nourriture que tu manges va dans l’estomac, puis dans les intestins, où elle est transformée en sucre. Ce dernier est ensuite transporté dans le sang, qui le distribue dans tout le corps. Quand tout va bien, un organe appelé pancréas produit de l’insuline. Cette hormone joue un rôle de << clé >> permettant au sucre d’entrer dans les cellules, par exemple celles des muscles. En cas de diabète, le pancréas ne fabrique pas assez d’insuline. Au lieu d’être absorbé par les cellules, le sucre reste alors dans le sang.

En partenariat avec

Experte

Pre Valérie Schwitzgebel Luscher, responsable de l’Unité d’endocrinologie et diabétologie pédiatriques

Quels sont les signes de la maladie ?

Le diabète peut se manifester par une très grande soif, des besoins très fréquents d’aller faire pipi, même la nuit, de la fatigue ou encore une perte de poids, malgré un bon appétit. Dans ce cas, il faut consulter ton ou ta pédiatre sans attendre.

Comment savoir que c'est bien ça ?

Le ou la médecin prélève une goutte de sang au bout de ton doigt avec un petit appareil qui ressemble à un stylo. En quelques secondes, celui-ci mesure ton taux de sucre dans le sang (glycémie). Parfois, d’autres examens, comme une prise de sang, sont nécessaires.

Quelles sont les différentes formes de diabète?

Le diabète de type 1 est le plus fréquent chez l’enfant. C’est une maladie qui dure toute la vie, où les cellules du pancréas cessent de produire de l’insuline. Or, sans cette hormone, l’organisme ne peut pas assimiler le sucre. Le diabète de type 2 se développe à l’adolescence ou à l’âge adulte, surtout en cas de surpoids et d’obésité. Ici, les cellules qui fabriquent l’insuline sont surchargées et soit elles n’en produisent pas assez, soit le corps n’arrive pas à l’utiliser (c’est la résistance à l’insuline). Il est important de faire la distinction entre ces deux types pour bien les soigner.

Comment vivre avec ?

Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent recevoir régulièrement de l’insuline, sous forme d’injection ou de pompe à insuline, pour maintenir un taux de sucre normal. Un capteur (sorte de patch collé sur le bras) permet une mesure en continu de la glycémie et peut communiquer avec la pompe à insuline pour la contrôler. Le capteur donne l’alarme en cas d’hyperglycémie (trop de sucre) ou d’hypoglycémie (manque de sucre). Cette dernière peut être dangereuse, les personnes atteintes de diabète de type 1 ont donc toujours du sucre sur elles pour la corriger. En cas de diabète de type 2, une alimentation saine (légumes, fruits, etc.) et plus d’activité physique pour perdre du poids aident à lutter contre la résistance à l’insuline. Parfois, un traitement à base de médicaments est également nécessaire.

«La consommation de produits nicotinés prend l’ascenseur»

Evelyne Laszlo est la nouvelle directrice du Centre d’information et de prévention du tabagisme (CIPRET) de Genève. La tabacologue relève la complexité du marché actuel et l’urgence de mettre des limites à l’industrie du tabac et ses lobbys.

Pulsations e ou eau sou e pou e C

Evelyne Laszlo Nous souhaitons apporter une information éclairée en matière de prévention du tabagisme et de consommation de nicotine, former un maximum de professionnels et professionnelles-relais, renforcer la prévention par des programmes ciblés en intégrant les technologies numériques et assurer un plaidoyer robuste auprès des politiques pour des décisions antitabac plus e a es e ren or ement des partenariats avec les institutions du canton

Lavigne
Photo Fred Merz | lundi13

ainsi que l’amélioration de l’engagement communaua re nous ennen ur Tout cela est essentiel pour créer un environnement sans a a n n o ne e s so es s a ue s a onsomma on de produits nicotinés en tout enre pu s snus a a au er e prend l as enseur l es r s d le de s re rou er a e l a u de ces nouveaux dispositifs et cela rend la prévention r s omple e a s l es crucial que nous nous adaptions à ce marché en constante évolution pour continuer à œuvrer pour un monde sans tabac, l’enjeu es de a lle o re o e est de nous appuyer sur les dernières connaissances s en ues en la ma re a n d adap er nos n er entions aux genres de produits u l s s pour ause en r un discours généralisant, du pe le a a es mau a s pour la san ne su plus au ourd u l es essen el de tenir compte des particularités des consommateurs et consommatrices ciblées par l’industrie du tabac, qui semble malheureusement avoir toujours un temps d’avance…

Mauvaise élève, la Suisse se classe à a a e i e p a e de l’indice mondial d’interférence de l’industrie du tabac a s a po i i ue us e e a a pu i ue dominicaine…

a alle es dans le amp de nos pol ues les personnes élues ne modien pas leur s on e n’accélèrent pas la cadence, le lobby de l’industrie du tabac va continuer d’en pro er e de plom er d n emen no re s stème socio-économique e san a re e son no re qualité de vie ainsi que notre système de santé u son en eu n l’ensemble des coûts directs de la santé dus au tabagisme dépasse les 3 milliards de francs, cela est beaucoup plus que ce que rapportent les taxes sur le tabac, qui sont d’un peu plus de m ll ards

e es a io s so essai es pou a ape e e a e a uisse l au lutter on re la normalisation de tous les produits du tabac et de la nicotine, notamment à travers l’interdiction totale de la publicité, la baisse de visibilité des produits pa ue neu re le ren or ement des lois ou encore une augmentation des taxes pour décourager l’achat par les eunes a s auss une exigence de transparence des activités de lobbying des entreprises du tabac, le soutien à la recherche indépendante, des campagnes de sensibilisation renforcées, un soutien accru aux programmes d’arrêt du tabagisme et une collaboration plus étroite avec les institutions de santé omme les

es ou eau p o ui s assimilés au tabac ciblant es eu es so e p ei e e pa sio uoi es e i ui a es ra sons son mul ples e snus e les pu s son des bombes à nicotine, avec un dan ereu e e passerelle ers la onsomma on de a a on re la les ces dernières représentent par ailleurs une catastrophe en ronnemen ale ne étude suisse récente y a mis en évidence la présence de métaux lourds à des taux eau oup rop le s e sont des produits également très préoccupants car très a ess les attra an s pour les jeunes et souvent bon mar ls son no ammen très en vogue sur les réseaux sociaux, où il n’y a au un mo en de on r le Pour avoir des chances de contrecarrer ce marketing puissant, nous devons passer par les mêmes canaux et aider les jeunes à développer leur espr r ue leur apprendre très tôt ommen den er la pu l anal ser e u lo e en u l san des exemples concrets et sournois trouvés sur la toile et leur expliquer pourquoi ils et elles en sont la principale le a s sur ou l es impératif de renforcer la surveillance sur les produits du tabac et du vapotage selon l’application des lois en ueur 

*Cigarettes électroniques jetables. **Tabac à priser qui se glisse entre la lèvre et la gencive.

Par Clémence

Comprendre les crises des ados pour mieux les gérer

À l’adolescence, les jeunes changent, dans leur corps comme dans leur tête. Ces modifications sont dictées par des paramètres physiologiques. Un point que les parents ne devraient pas perdre de vue pour mieux comprendre leur enfant et, peut-être, plus facilement accepter ses excès.

L’adolescence est un bouleversement, avec des moments de crise plus ou moins forts. Il y a une transformation du corps, visible, liée à des poussées d’hormones. Mais auss des mod a ons neuronales n e e une mma ur au n eau du er eau notamment dans une zone responsable de l’inhibition de certaines réactions, peut en endrer des d ul s dans la es on des mo ons ette mma ur du or e préfrontal, sorte de frein neurologique,

peut faciliter des comportements désinhibés us u a or ser d ers passa es l a e n rodu la re nne dan m de n ad o n e au e responsa le de un de r se

Tout un chantier à réorganiser

Émer en auss duran ette p r ode de vulnérabilité toutes les questions autour de la se ual elle rede en apr s un premier questionnement au cours de la petite enfance, un enjeu majeur pour les adoles en es e les adoles en s no e la re dan a s sur ennen alemen des interrogations autour de l’identité et de la place occupée par le ou la jeune, que ce soit au sein de sa famille ou plus largement de la so ous es param res son en chantier au moment de l’adolescence, ce qui peu n rer des d ul s e de l an n nou el u l re do re rou e l en oura e peu a der r sume la ps a re

Côté parents, tolérance et confiance Il est d’abord important, pour la spécialiste, de reconnaître que cet âge n’est pas simple

e ue les responsa les de es emp es mo onnelles r s ar a les d un ou une ado l au re son onnus e re ard des parents sur leur enfant qui grandit devrait re ol ran e ndul en ompr s a e er a ns ompor emen s e ess s ls se doivent de soutenir leur ado et de lui mon rer leur a e on e leur on an e en lu ou elle es me la re dan es paren s peu en prendre le emps de d s u er d re à l’écoute et de partager des moments de ompl l peu re u le de rappeler à son enfant que les émotions qu’il ou elle ressent ne vont pas forcément s’installer dans le emps propose la m de n

Les paren s on auss ou n r essa er d’instaurer le meilleur climat possible de on an e leur en an a an eso n de celle-ci dans ses relations familiales, ma s auss s s du s s me s ola re ou en ore de l a en r a on an e concerne aussi directement les parents. l es mpor an dans ette p r ode mouvementée, de croire en ses capacités paren ales a ou e la re dan

n n s la emp e mo onnelle de en rop or e ou le mal re rop rand l ne faut pas hésiter à chercher du soutien. upr s de pro es de la am lle ou de professionnels et professionnelles de santé. ette p r ode ne do en au un as re sous-estimée. Toutefois, personne ne grandit sans crise. L’important est d’essayer de la ra erser au m eu a e le mo ns de remous possibles et, si nécessaire, avec une a de e r eure on lu la re dan 

ne p r ode au po en el

À l’adolescence, le cerveau se modifie plus vite dans certaines zones que dans d’autres, ce qui rend quelques endroits particulièrement actifs, comme le système limbique, centre des émotions. «Le potentiel du cerveau à cette période de la vie est très important, sur le plan créatif comme intellectuel», décrit la Dre Anne Edan, médecin adjointe aux HUG et responsable de MALATAVIE unité de crise. Mais cette caractéristique neurologique rendrait dans le même temps les jeunes plus vulnérables. «Là est tout le paradoxe: les adolescentes et adolescents ont de nouvelles capacités physiques, intellectuelles et émotionnelles très élevées et une vivacité d’esprit unique, mais ils et elles peuvent en même temps rencontrer des difficultés dans la gestion de leurs émotions», souligne la psychiatre.

Un Espace de ressourcement pour toutes et tous

Certaines situations sont parfois vécues difficilement à l’hôpital et peuvent plonger les personnes dans une détresse ou un élan. Dans le parcours de soins, la dimension spirituelle peut être une ressource. Afin de mieux l’intégrer, un Espace de ressourcement unique a été

aménagé au cœur des HUG (Opéra). Il accueille la patientèle, les proches et le personnel qui souhaitent se recueillir ou recouvrer leurs forces intérieures dans l’intimité et le silence. Quatre cercles – chrétien, juif, musulman et humaniste –, repères symboliques et culturels, représentent la diversité de la population genevoise. Pluriel, ce lieu offre le calme nécessaire pour se recentrer sur soi, méditer ou prier. Il a été réalisé en 2019 avec le soutien des donateurs et donatrices de la Fondation privée des HUG et en collaboration avec les aumôneries. L’humanisation des lieux de soins a été au cœur de ce projet.

Symbiotopia, la chasse au trésor de la MEA

Spécialement conçue pour la Maison de l’enfance et de l’adolescence (MEA) par le groupe Dorier et Trip Trap en collaboration avec les équipes médico-soignantes, Symbiotopia est une aventure interactive prenant la forme d’une chasse au trésor. Celle-ci se décline en plusieurs formats (conte, aventure, mini-jeux, contemplation, etc.), s’ouvrant ainsi à la

diversité des visiteurs et visiteuses. Symbiotopia plonge les personnes dans un univers féérique peuplé de chimères –des créatures mi-végétales, mi-animales – qui symbolisent la pluralité et la diversité des usagers et usagères de la MEA. Au cœur de cette aventure, un conte captivant qui invite les participants et participantes à résoudre cinq énigmes en retrouvant les différentes chimères figées et disséminées dans le sol du bâtiment. Conçu pour stimuler l’imagination et désacraliser les troubles traités au sein de l’établissement, ce jeu de piste incarne l’esprit d’un hôpital ouvert sur la cité.

Vaincre la leucémie en ciblant ses cellules souches

n den an des m an smes propres au ellules responsa les de la leu m e une u pe ran o su sse a rou un nou eau mo en de la om attre a leu m e a u m lo de es l un des an ers les plus mor els n ause la rande r s s an e au ra emen s des ellules sou es leu m ues u en son l or ne ne u pe

de l n ers de en e des e de l ns u na onal de la san e de la re er e m d ale nserm a a une a an e ma eure en den an era nes des par ular s n ues e ner ues de es ellules e no ammen un pro essus sp ue d u l sa on du er e dern er a auss pu re lo u par les s en ues en ranan la mor ou l a a l ssemen des ellules sou es leu m ues sans atte ndre les ellules sa nes es r sula s pu l s dans Science Translational Medicine ou ren la o e de nouelles s ra es rapeu ues

Crédits: Louis Brisset, Dorier

Inégalités creusées après un cancer du sein

Centre de la mémoire des HUG

Année de création

6 000

patientes et patients suivis depuis l’ouverture.

18 000

personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer à Genève en 2050 (estimation).

Pour en sa oi p us www.hug.ch/ centre-memoire

ne u pe ran o su sse a m s en lum re l mpa lon erme des n al s so o onom ues sur la ual de e des emmes a an eu un an er du se n ans le doma ne de la san les n al s peu en appara re ous les n eau pr en on d p s a e d anos ra emen e sur e a s u en es l de leur

ual de e n su an pendan deu ans pr s de pa en es l u pe de l n ers de en e des de l nserm e de us a e ouss a mon r ue leur s a u so o onom ue a eu un mpa maeur e dura le en d p d une pr se en ar e m dale den ue es r sul a s parus dans le Journal of Clinical Oncology appellen une me lleure pr se en omp e des d erm nan s so o onom ues dans les pro rammes de sou en au emmes atte n es d un aner du se n lus d n ormaons u med as ommun ues presse

Comprendre l’apathie dans la schizophrénie

En décryptant la réponse neuronale de personnes atteintes de schizophrénie face à une possible récompense, une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) et des HUG, avec le soutien de la Fondation privée des HUG, explique l’origine du manque de motivation, l’un des symptômes de la maladie. La schizophrénie, qui affecte jusqu’à 1% de la population, est un trouble neuropsychiatrique aux symptômes

multiples, dont l’apathie. En comparant l’activation neuronale d’un groupe de patients et patientes à celle d’un groupe contrôle lors d’un jeu fondé sur la récompense, les chercheuses et chercheurs genevois, en collaboration avec la Charité Berlin, ont décrypté les bases neuronales de ce trouble. Le cerveau des personnes atteintes de schizophrénie ne parvient pas à discriminer de manière suffisamment subtile différents niveaux de récompense, freinant leur motivation pour entreprendre les tâches du quotidien. Ces résultats, parus dans Brain, permettent d’envisager des pistes thérapeutiques, notamment la stimulation cérébrale ou les psychothérapies ciblées. Plus d’informations : www.hug.ch/ medias/communiques-presse

En cours

Photographies

Dr Jack, héros malgré lui

Hôpital

Bâtiment Gustave Julliard, niveau 1

Rue Alcide-Jentzer 17

Le photographe Benoit Lange suit depuis ses débuts Jack Preger, médecin, dans les rues de Calcutta. Dr Jack est à l’origine d’un mouvement devenu mondial, la «Street Medicine». L’exposition se tient jusqu’au 5 janvier 2025.

09/10

Octobre rose

Bien dans son corps, bien dans sa tête

Les HUG et leurs partenaires proposent durant tout le mois d’octobre une série d’événements pour les professionnels et professionnelles de santé, les patientes et les personnes concernées par le cancer du sein. La conférence publique du 9 octobre est l’occasion de visiter dans le hall d’entrée une maquette de sein géante et un caisson hyperbare pour mieux comprendre la maladie et

ses traitements. Programme complet: https://octobrerose-geneve-nyon.ch/

11/10

Soins palliatifs

Journée mondiale

12h30-19h

Auditoire Marcel Jenny

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4 Entrée libre sur inscription

À l’occasion de la Journée mondiale des soins palliatifs, le réseau cantonal genevois organise, sous l’égide de Palliative Genève et de ses partenaires (dont le Service de médecine palliative des HUG), un événement qui comprend des stands d’information et plusieurs conférences. Informations et inscription: hug.plus/ soins-palliatifs-24

17/10

Transition écologique

Table ronde

18h-19h40

Auditoire Marcel-Jenny

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4 Entrée libre

Sous le titre «La responsabilité des institutions de santé dans la transition écologique», conférence suivie d’une table ronde en présence d’Anne Mahrer, coprésidente des Aînées pour le climat, de Bruno Jochum, The Climate Action Accelerator), de la Pre Johanna Sommer, Institut universitaire de médecine de famille et de l’enfance et de Sophie Meisser, respon-

sable du Pôle responsabilité sociale et environnementale des HUG. Plus d’info: hug. plus/riste-2024

30/10

AVC

Un risque pour toutes et tous 14h-18h30

Auditoire Marcel Jenny Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4 Entrée libre

À l’occasion de la Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux (AVC), les équipes médico-soignantes présentent les facteurs de risque et les mesures de prévention. L’AVC est un risque pour toutes et tous, quel que soit l’âge. Stands d’information et ateliers à l’accueil principal des HUG, conférences à l’auditoire Marcel-Jenny. En présence de Jean Troillet, alpiniste victime d’un AVC lors de l’ascension de l’Everest. Programme complet: hug.plus/AVC-2024

Mois sans tabac

Journée romande

«Ensemble, c’est possible!» Pendant un mois, l’équipe

Crédits: Istockphoto, Erwin Lichtenegger et Lore Kutschera

du Mois sans tabac accompagne toutes les personnes qui souhaitent arrêter de fumer en les motivant avec le soutien de professionnels et professionnelles de la santé, des échanges avec d’autres participantes, des conseils, des informations et messages d’encouragement quotidiens. Informations et inscription: www. mois-sans-tabac.ch

02/11

Diabète

Journée romande

8h30-16h30

Auditoire Marcel Jenny

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4

Entrée libre sur inscription

À l’occasion de la 27e Journée romande du diabète, les professionnels et professionnelles de santé des HUG font le point sur les avancées en matière de traitement du diabète de types 1 et 2. Au programme : conférences interactives et ateliers participatifs, stands d’exposition d’appareils et un déjeuner convivial avec échanges. Inscription et programme sur https:// www.hug.ch/evenement/ 27e-journee-romande-du-diabete

14/11

Journée de la prématurité

Sensibilisation

9h-13h

Hall d’entrée de la Maternité

Bd de la Cluse 30

Entrée libre

Dans le cadre de la Journée mondiale de la prématurité, l’Unité de néonatologie organise une matinée de sensibilisation et d’information sur ce sujet. Elle comprend notamment la présentation d’une couveuse équipée, la démonstration des soins aux nouveau-nés prématurés ainsi que des ateliers pour découvrir les compétences sensorielles de ces derniers.

Jusqu’au 17/11

Exposition

Racines. L’incroyable monde souterrain

Accueil et devant l’auditoire

Marcel Jenny

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4

Entrée libre

Cette exposition de dessins découle de la banque d’images de la bibliothèque de la Wageningen University and Research aux Pays-Bas. La collection résulte de la collaboration entre le Pr Erwin Lichtenegger (1928-2004) et le Pr Lore Kutschera (1917-2008), spécialistes de l’étude des plantes. Leur travail a abouti à la création du recueil de racines appelé «Racinier», regroupant une rare sélection de systèmes racinaires de végétaux européens.

Jusqu’au 17/11

Bébé en tête

Exposition immersive u e i Salle d’exposition de l’UNIGE

Bd Carl-Vogt 66

Entrée libre

Devenir parent est une grande aventure aux difficultés souvent méconnues. L’exposition «Bébé en tête» explore les multiples facettes de la transition à la parentalité, du projet d’enfant jusqu’à la fin du congé maternité. Installations, témoignages et recherches scientifiques invitent à briser les idées préconçues à propos de la santé mentale périnatale.

Jusqu’au 31/12

Exposition

Underground

Espace Opéra

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4

Entrée libre

Il y a le monde supérieur et il y a ici. Exposition de photographies des sous-sols des HUG, réalisées par Cyril Finelle, qui se tient jusqu’au 31 décembre.

En collaboration avec la Bibliothèque de l’Unige, site

Pour en savoir plus sur…

La crise d’adolescence

Le cerveau adolescent

Guide de survie à l’usage des parents r ce e e 20

La mémoire

La mémoire et ses troubles e r m e é 20

En connaissant mieux le fonctionnement de la mémoire, ce qui lui convient, la transcende ou l’abîme, nous pouvons en prendre soin, décupler ses performances et modérer les affres du vieillissement. Ce livre offre une plongée dans l’univers fascinant de la mémoire.

Le crack

Addiction Suisse

Cette fondation s’engage à prévenir et réduire les problèmes liés à la consommation de substances psychoactives et à d’autres comportements pouvant engendrer une addiction.

www.addictionsuisse.ch

L’addiction, comment s’en sortir?

En se fondant sur ses recherches et son expérience clinique, l’auteure ouvre une perspective révolutionnaire sur le cerveau adolescent. Sa remarquable acuité se traduit par de nombreux conseils pratiques pour les parents et les adolescentes et adolescents eux-mêmes.

Les pouvoirs insoupçonnés de votre mémoire

«On ne se comprend plus! »

Traverser sans dommage la période des portes qui claquent entre 12 et 17 ans be e o 20

L’adolescence, ce sont les grands travaux dans le cerveau. Grâce à ce livre, découvrons ce qui se passe dans la tête et le corps des ados et explorons les pouvoirs des parents.

CONTACT

Tous les livres référencés sont disponibles à la Bibliothèque de l’Université, site CMU. Ils peuvent être consultés et/ou empruntés gratuitement par tous. La collection « patients» de la bibliothèque de médecine s’adresse à tout un chacun qui souhaite s’informer sur une thématique en lien avec la santé.

Bibliothèque de l’Université de Genève

Centre médical universitaire Avenue de Champel 9 1206 Genève

Lu-ve: 8h-22h et sa-di: 9h-18h biblio-cmu@unige.ch

022 379 51 00

Pers. de contact: Annick Widmer www.unige.ch/biblio/patients/

Comprendre ses failles et ses atouts b e r 2022

Explorant les tréfonds de la mémoire, l’auteur propose des techniques et des conseils pour mieux s’en servir et l’entretenir au quotidien. Il permet de comprendre son fonctionnement, ses atouts, mais aussi sa relation avec les écrans et l’apprentissage.

L’art qui guérit la mémoire erre em r ré ce e or r

202

À la lumière des développements récents des neurosciences, l’auteur montre comment l’art stimule la mémoire et les fonctions essentielles du cerveau. Grâce aux émotions qu’elles suscitent, notre mémoire va se trouver stimulée et enrichie. Et plus encore lorsque la maladie nous touche: l’art soutient et soigne les mémoires défaillantes.

La goutte

Ligue suisse contre le rhumatisme

Association suisse qui encourage la lutte contre les maladies rhumatismales. www.ligues-rhumatisme.ch

Je (re)prends ma vie en main ro e ro e e b é e r e

De oec ér e r 202

Richement illustré, ce guide offre un cheminement vers le rétablissement en trois parties : Comprendre ce qu’est l’addiction, agir sur les émotions, les pensées, le comportement et traiter l’addiction grâce à l’aide de professionnels pour aller vers le mieux-être et éviter la rechute.

La santé cérébrale

La beauté cachée du cerveau c e eo ro e 2024

Au travers de dix leçons de neurosciences, ce livre nous emmène à la découverte des facultés formidables de notre cerveau et enseigne des stratégies qui permettent de le protéger continuellement, notamment face aux maladies neurodégénératives.

Deuil et don d’organe

Swisstransplant

Fondation nationale pour la sensibilisation ainsi que le soutien, le développement et la coordination au niveau national du don d’organes www.swisstransplant.org/fr/

SERVETTE

Le club de football féminin fait un doublé pour la première fois de son histoire en gagnant le championnat et la Coupe de Suisse en 2024. Créée d’une fusion en 2017, l’équipe accède au plus haut niveau suisse l’année suivante. Elle compte déjà deux titres nationaux et deux Coupes de Suisse.

Exemple de projet réalisé : favoriser la réhabilitation cardiaque par l’exercice physique encadré par des professionnels.

Infokids

Exemple de projet réalisé : création de l’application Infokids pour une assistance interactive lors d’urgences pédiatriques.

Exemple de projet réalisé : soutenir la recherche en immunothérapie pour lutter contre les tumeurs cérébrales.

Pour faire un don :

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.