Lead Hangar Fanzine #5 by Abdoulah SOULAMI

N5 째

Novembre 2011

Huit mois de rédaction et ça ne fait que commencer.

Ce cinquième numéro s’annonce assez varié, couvrant une partie assez importante de la culture Rock/Metal mondiale (et donc nationale, si, si, un de nos groupes vient de signer chez un label basé à Los Angeles). La vedette du Feel The Groove est une basse du moins, spéciale : « Manny ». Le Highlight fera rêver les rockers des années 70-80 avec du Rock Bluesy de 2007, c’est presque trop beau pour être vrai. Une interview spéciale nous a été accordé par Youssef Benseddik, qui a su nous éclairer sur la vie associative des Metalheads au Maroc. Cette interview est pour vous si vous hésitez à créer votre propre association. Du Death, du Power, et du Thrash, erm... du « Lou-Thrash », tels sont les ingrédients des chroniques pour ce mois, un plat que la majorité d’entre vous (Pas de Black, Rock Alternatif, ou de Nu Metal) trouveront succulent. Chady a décidé de ne vous poser que des questions sur son Metal Through a Lens, pourquoi ? Parce qu’il n’a, jusqu’à aujourd’hui, reçu aucune réaction à ses articles, et le moment est venu pour que ça change (Change, Yes We Can?). Et je tiens à féliciter les Idols Must Fall pour avoir signé chez Itchy Metal Entertainment, et leur souhaiter plein de courage. Les vacances sont finis pour vous, et le moment est venu de doubler d’efforts, satisfaire aux exigences d’un label n’est jamais facile, et vos fans s’attendent sûrement à un album de meilleure (bien meilleure ! ) qualité. Abdoulah S. Rédacteur en chef : Abdoulah S. (Huntex) Rédacteurs : O.T.Aly, Hamza B., Haytam El. Chady. Photographe : Chady Graphic Designer : G.Wail (Psychild)

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Feel The Groove ............................................. 7 Highlight .......................................................... 9 Interviews Decibel association................................ 17 Chroniques Megadeth - TH1RT3EN............................ 22 Iced Earth - Dystopia ............................. 24 Immolation - Providence ....................... 26 Metallica & Lou Reed - LuLu.................. 26 Metal through a lens..................................... 16 Albums Releases .......................................... 30 Annonces ...................................................... 32

Hamza B.

10 8/

Lutherie/finition:

Ma basse actuelle, le corps est en frêne veiné qui est un bois assez dense ( entre 350 et 540 kg/m3 pour les connaisseurs) , le manche en érable, et la touche en palissandre, le manche est vissé, la forme du corps se rapproche beaucoup d’une BC Rich Warlock, ce qui peut prêter à confusion quand on la voit, la tête est d’une forme classique contrairement à la Warlock, le bridge métallique ajouté au frêne qui constitue le corps, donne un bon sustain ainsi qu’un bon tone, le manche de deux octaves y est agréable, quoiqu’il faudrait un certain temps aux néophytes pour s’y adapter, une très jolie basse (à mon humble avis ) que j’aime particulièrement ( forcément, c’est la mienne ! ).

Sonorités :

Le frêne, utilisé pour le corps, lui confère agressivité et mordant ( comme son look laisse à supposer ) les aiguës sont bien mis en avant, les 200 heures de travail ont porté leur fruits et ont donné à cette basse un son assez unique, il y à deux micros Mansfield passifs, un à double bobinage, et un à simple bobinage, qu’on peut utiliser tous à la fois, ou un à la fois, en utilisant un switch conçu à cet effet, elle est assez polyvalente, quoique plus axée sur les fréquences aiguës, du au propriétés acoustiques du frêne, le slap y est facile, le tapping un peut moins du à la hauteur des cordes que je garde, on tripotant les potards et l’ampli, on peut faire sortir différents sons en allant d’un son crunchy, à un son mou et soft, c’est une basse typée medium/ aiguë.

Hamza B.

Ergonomie:

Les formes et les courbes de cette basse sont ce qui m’a attiré le plus au début, bestiale et sexy, sont les mots pour la définir. le fini manuel apporte beaucoup d’authenticité à son corps, assez légère ( 2.2kgs ) elle est bien balancée ( donc pas de douleur à l’épaule pendant le jeu debout ) mais la position assise n’est pas aussi confortable, la courbe inférieure tend à s’enfoncer dans la cuisse ce qui peut causer un désagrément au bout de quelques heures de jeux, mais rien d’insupportable, 3 potards ( Main volume, Bass, Tone) et un switch micros, je vous laisse contempler mes modestes photos ( je fais avec ce que j’ai, vous plaignez pas ! )

Avis générale : Achetée dans un petit atelier de luthier au Canada pour la modique somme de 300$ ( soit environs 2500 dhs, Hmiza, comme on dit) elle a (presque) tout pour vous ravir, on voit bien la différence entre une Handmade, et une basse de série, sur ce, je vous remercie d’avoir suivis et encouragé ce Fanzine and...

Feel the groove people ! Merci à moi même de m’avoir permis d’essayer cette basse :D

Huntex

J’ai beaucoup écouté StoneRider ce mois, du coup, j’ai pensé à leur réserver ce « Highlight ». Les quatre jeunots originaires d’Atlanta font du bon Hard Rock rétro noyé de Blues. Pas trop connus (ou pas connus du tout), ils font la victime idéale.

Neil Warren (Basse), Jason Krutzky (Batterie), et Matt Taner (Guitare et chant).

Formé en 2007, le groupe a déjà sorti un album de onze morceaux ( Three Legs of Trouble ), et travaillent actuellement sur leur second CD ( Fountains Left To Wake ) prévu pour printemps 2012 ; trois morceaux sont déjà disponible en écoute sur leur site web, mais allons y un album à la fois. Three Legs of Trouble, sorti en 2007 contient – comme cité précédemment – onze morceaux, dont une reprise de « Hair of the Dog » de Nazareth. Une petite chronique s’impose.

L’album fera ravir les plus nostalgiques, mais saura aussi surprendre ceux d’entre vous qui préfèrent le rock contemporain, à première écoute, et avec des titres comme « Rush, Baby », « Ramble Down », « Juice Man », « Wild Child », on jurerait que l’album est d’un ancien groupe (dont les membres sont sûrement déjà tous morts), mais non, aucun d’entre eux ne doit dépasser la trentaine (3ayni mizani). Revenons à nos moutons. Il faut dire que si Izzy Stradin avait quitté Guns N’ Roses directement après Appetite for Destruction, et qu’il avait formé son propre groupe, et sorti un album qui ressemblerait à Dust N’ Bones, ça aurait donné quelque chose de très proche à Three Legs of Trouble, et je vous le dis, vous y deviendrez accros très rapidement, et le gars au dreads se débrouille super bien à la guitare (le reste du groupe aussi bien sûr, chacun dans son instrument respectif). Vous voulez déjà écouter ? Je vous conseille de commencer par « Juice Man », morceau plein d’énergie, et de paroles séculaires « Hard Times, Fast Livin’, I got the Juice Man, Yeah I’m still livin’ ». Fans de Southern Blues Rock.. Vous êtes servis. Trois morceaux de Fountains Left To Wake sont disponibles à l’écoute sur le site du groupe, et donnent une petite idée du résultat possible. Encore (et toujours) du Rock Bluesy, avec quelques passages (ou morceaux) en acoustique. Oui, ça promet.

StoneRider ne sont pas à prendre à la légère, et si vous êtes fans de la « vieille musique », ne les ratez surtout pas, ils rentrent dans la même catégorie que The Parlor Mob (Voir LHF N°1).

Si vous n’avez pas encore arrêté votre lecture pour aller les écouter... Faites le ! Des liens sont disponibles en dessous. Site Web : http://www.stoneriderband.com Facebook : http://www.facebook.com/pages/StoneRider/22046445531 Twitter : http://twitter.com/stoneriderband

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Haytam El.

Youssef Benseddik, guitariste d’Atmosphear et membre (co)-fondateur de l’association Decibel de Rabat a pris le temps de répondre aux quelques questions de Haytam El. à propos de des débuts de l’association, et de son actualité. Lead Hangar : Comment avez-vous eu l’idée de créer l’Association Decibel ? Youssef Benseddik : Depuis 2007 nous avions le désir de créer une association, notamment avec les organisateurs d’OPEN EARS I et II, mais cela n’a jamais réellement abouti à cause des complexités administratives de la ville de Rabat. L’idée de base était de créer un dynamisme au niveau de la scène Rock/Metal à Rabat-Casa premièrement, puis progressivement dans tout le Maroc, et grâce au partenariat conclu entre L’Boulevart et l’institut français de Rabat-Kénitra l’ambition de relancer le projet de notre association c’est vue renaître. L.H. : Depuis quand l’Association existe ? Y.B. : Officieusement Decibel existe depuis début 2009, officiellement depuis quelques temps ! Grâce au partenariat avec l’IF de Rabat on a pu démarrer notre activité même avant de régler la paperasse administrative. L.H. : Quels sont les objectifs et les ambitions de l’association ? Y.B. : Il y en a tellement ! Mais le principal est celui de créer une continuité dans le mouvement de la scène Rock/Metal Marocaine, et ceci en organisant des événements de petites et moyennes envergures ; non pas seulement pour démontrer l’existence de cette scène mais aussi pour améliorer la qualité des groupes ! Dans notre pays les groupes on tendance à s’orienter plus vers les festivals car ils offrent 10

un cadre plus « ROCK-STAR » et plus susceptible d’attirer un plus grand publique, c’est normal ! Hors la majorité d’entre eux n’étant pas préparé à cette expérience ne peuvent y accéder, c’est en partie à cause de cette problématique « la quasi-inexistence de concerts METAL » qui a poussé les organisateurs de Génération Mawazine à écarter cette catégorie. Donc notre but premier est de permettre aux groupes qui ont du potentiel d’accéder régulièrement à des scènes locales tout en respectant les normes. Ceci leur permettra de s’attacher encore plus à leurs projets, de forger leurs réputations et aussi de s’autoéduquer en matière de professionnalisme. L.H. : Pour une association de Metal au Maroc, quelles sont les difficultés qui vous avez rencontrés ? Y.B. : Je ne souhaite pas décourager ceux qui ont le désir de créer une association ! Mais ce n’est vraiment pas une mince affaire ! ça commence au niveau de la wilaya de rabat où il y a une certaine difficulté, donc ça ne nous facilite pas la tâche qui est déjà assez complexe ! Il y a aussi l’inconvénient des salles dont la majorité d’entre elles ne conviennent pas au Rock/Metal et ne peuvent être obtenues aussi aisément ! Pour l’instant la plupart de nos concerts se font à la salle Gérard Philipe située à l’annexe de l’institut français de Rabat. L.H. : Est ce que l’association demande un grand budget pour ses activités? Y.B. : Pour les petits concerts non, pour autre chose oh oui ! Faire un bon concert ça demande beaucoup d’argent c’est pour cela qu’on organise qu’une ou deux fois par an un événement de taille moyenne histoire de bien faire les choses ! Ceux qui ont assistés aux concerts de la villa des arts en 2009 et de l’EMI (école Mohammedia des ingénieurs) en 2010 peuvent en témoigner ! L.H. : En quoi consiste votre partenariat avec CCF de Rabat et qu’est ce qu’elle apporte de bénéfique à l’association Decibel? Y.B. : Notre partenariat repose sur un échange culturel franco-marocain, qui vise en premier lieu la promotion des artistes marocains (pas spécialement les groupes Metal, car on ne fait pas que des concerts METAL), et aussi de faire jouer des groupes français au Maroc ! Tout est bénéfique ! Ceci nous permet d’exploiter une salle avec sa sonorisation et ça nous permet aussi d’acheminer vers notre but ! L.H. : Quels sont les critères de sélection des groupes à jouer sur scène? Et pourquoi certains ne sont jamais invités? Y.B. : Les groupes qui se reproduisent à l’institut français sont sélectionnés par DECIBEL et confirmés par l’institut français, des groupes sérieux et disciplinés qui ont de l’expérience ou du potentiel ! On ne peut faire passer des groupes qui font leurs premières scènes à l’if, ceci enverrait une image négative à notre partenaire, car il réclame des groupes de qualité ! Et jusqu’à présent tout s’est passé à merveille ! Rare sont les demandes de groupes qui ont été refusées ou mises en attente ! Nos portes seront toujours ouvertes pour tout musicien/groupe qui porte un intérêt et une contribution à notre scène locale. On est là pour ça ! L.H. : Enfin,quels sont les conseils que vous donneriez aux jeunes voulant créer des associations et promouvoir la scène Metal ? Y.B. : En un mot : PERSEVEREZ ! 11

O.T.Aly

Track-list : 1. Sudden Death 2. Public Enemy No. 1 3. Whose Life (Is It Anyways?) 4. We the People 5. Guns, Drugs & Money 6. Never Dead 7. New World Order 8. Fast Lane 9. Black Swan 10. Wrecker 11. Millennium of the Blind 12. Deadly Nightshade 13. 13 Retour tant attendu de la légende US Megadeth avec son maestro là à tout mettre en ordre, j’ai nommé le grand Dave Mustaine, l’homme qui n’est plus présentable sur la scène metal, l’homme qui aurait pu connaître un tout autre succès aux cotés de Hetfield et Lars à Metallica par exemple, mais être bourré de qualités dont machine à riffs, refrain à couper le souffle, arrangements : surtout pas en laisse. Il faudrait le redire à chaque fois qu’on est à l’écoute d’un album de Megadeth, Dave Mustaine a eu raison d’aller fonder son propre groupe, les preuves ne manquent vraiment pas, si les premières années de Metallica étaient très riches en musique bien Thrashée, ça n’a plus été le cas dans les années 90, Metallica étaient devenus autre chose que du Thrash, les fans assoiffés de feeling Thrashé allait donc se diriger vers ceux qui savaient encore le faire : Anthrax, Slayer, Testament et bien sûr Megadeth laissant de coté James et sa bande qui avaient malheureusement garder cette étiquette «Thrash» faisant partie du Big four, ou même étant le leader de cette scène; ça c’est en ce qui concerne la vision générale, allons voir du coté des biens connaisseurs et qui ont cet esprit thrash ce qu’ils pensent, et c’est raisonnable qu’ils trouvent que Megadeth reflète plus de metal que Metallica. Revenons en au fait, sortie de l’album TH1RT3EN (qui fait chié à taper sur le clavier), qu’attendent les fans de cet album ? Il fut un temps ou un extra-terrestre nommé Marty Friedman faisait les beaux jours du groupe, mais ce n’est pas pour autant que les beaux jours ne peuvent pas revenir, déjà Endgame était une grande surprise : le meilleur album depuis l’indétrônable Rust In Peace, aujourd’hui Dave revient avec le 13éme album à 13 morceaux nommé 13, sympa la combinaison.

Public Enemy No 1 est le premier single à paraître avec une intro plus qu’attirante avec ce deuxième riff extrêmement mélodique ou de croustillants solos s’en mêlent avant l’arrivée du chant, c’est officiellement du Thrash Mélodique. C’est en fait presque tout l’album qui va sur cette lignée et ce n’est pas ennuyeux vu toutes les qualités de compositions mises à l’œuvre; prenons exemple de «Sudden Death» et la nouvelle version de «Black Swan» qui débutent sur des solos accompagnés de riffs qui donnent envie de dire «Let’s drink whiskhy to this shit», vous aurez compris que le mot «shit» relève du positif dans ce cas; ceci n’exclut pas la diversité, l’un des meilleurs morcaux de cet album avec ces arpèges envoûtantes : 13, superbe avec un refrain très mélancolique et un solo bien à sa place, très belle composition pour conclure l’album en effet. En matière de refrains, vous êtes plus que servis, personnellement j’hésite toujours entre celui de «Sudden Death», «Black Swan», «Fast Lane», «Whose Life», «Never Dead» et «13» pour choisir mon préféré, c’est une mission impossible, beaucoup de feeling sur les refrains. «Never Dead» qui débute d’une façon DARK, pour ensuite revenir sur ces riffs traditionnels de Thrash, puis un riff presque dansant sur le refrain, parlons ici de la danse des morts dans leurs tombes, et cet air speed qu’à le morceau ne peut que l’embellir encore plus. Autre belle surprise «Fast Lane» et son intro à l’effet «Flanger» et puis ce riff mélodique encore avant de s’élancer dans un couplet peu ennuyeux, vite corrigé par le pre-chorus et le chorus, dans ce dernier Dave a eu l’intelligence de revenir au riff d’intro sans Flanger, et ça marche, il ne faudrait peut être plus douter de Dave là dessus. Une autre preuve? «Whose Life (is it anyways)», dans ce morceau, le topic traite des préjugés et des jugements tout court que portent certains gens sur autrui, un autre morceau comme presque l’intégralité de l’album malgré qu’il soit court emprunte la structure Intro, Couplet, Pre-refrain, Refrain, Couplet, Pre-refrain, Refrain, Solo, Refrain x2; et une outro où Dave continue à poser la question «Whose life is it anyways?», oui cher Dave, chacun doit se mêler de sa vie. Quelques déceptions peut être? des morceaux basés sur des messages politiques de haut calibre : We The People et New World Order, qui ont certes de messges très puissants mais une musique peu en dessous de la moyenne, mention quand même pour la fin instrumentale sur New World Order qui est à couper le souffle. Power Ballade encore «Millenium of the Blind», des solos intéressants à l’intro, un refrain peu mou. «Wrecker» est très concis avec son excellent riff répétitif, un bon refrain, des solos ou l’on s’ennuie pas une seule seconde et une fin sur ce riff accrocheur qui se répétera dans votre tête toute la journée. «Deadly Nightsade» est un autre morceau ordinaire, il y a toutefois des passages de basse très intéressants là dessus. 13 morceaux c’est un volume plutôt a booster malgré que les morceaux soient courts en général mais on se sent gonfler de Megadeth après l’écoute de l’album au complet, c’est très suffisant, très bonne dose de Megadeth, en tant que Fan, je suis personnellement satisfait : album à absolument se procurer pour les fans de Megadeth. Il est toutefois difficile à parler de morceaux préférés mais pour me torturer j’essaye: 13 / Black Swan / Sudden Death / Never Dead / Public Enemy No1

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O.T.Aly

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

Track-list :

Dystopia Anthem Boiling Point Anguish of Youth V Dark City Equilibrium Days of Rage End of Innocence Soylent Green (Bonus Track) Iron Will (Bonus Track) Tragedy and Triumph Anthem (string mix)

Changement de line-up : Ce n’est plus d’actualité, Jon Schaffer est Iced Earth, depuis les débuts en 1991 avec «Enter the Realm», le groupe n’a jamais connu de stabilité question line-up car en approximativement 20 ans, 5 chanteurs ont déjà côtoyer Jon dans le groupe; à savoir Greely et Gene Adam lors des premiers albums, Barlow de 1995 à 2003 et de 2008 à 2011, Owens de 2003 à 2008 et l’actuel chanteur à multiples voix - très surprenant, il faut le dire- Stu Block. C’est donc la nouveauté pour cette année, Troy Seele joue les solos, Brent Smedley à la batterie et Freddie Vidales à la basse comme dans Framming Armageddon (2007) ou The Crucible of Man (2008); toutefois les fans en général n’aimeraient pas avoir un produit similaire en matière de qualité, très critiqué pour son manque d’innovation dans ces Riffs, Jon a cette année la chance de se racheter et montrer qu’il en a encore pas mal à proposer avec à peu près le même line-up ce qui est rare entre deux productions d’Iced Earth.

Iced Earth version Stu? Il y’a en effet depuis la tombée de la nouvelle que Stu Block

(Into Eternity) remplacera le chanteur le plus aimé dans Iced Earth : Matt Barlow, des doutes de partout, les fans pas trop motivés seront surpris : Iced Earth ré-enregistre le morceau le plus épique de sa discographie (Dante’s Inferno) et la claque est là, c’est certainement pas Matt mais c’est un timbre vocal très diversifié qui colle parfaitement au Power Metal de la Floride. Et les fans ne sont pas encore au bout de leur surprise. Le retour de Set Abominae : Pour ceux qui ne connaissent pas «Set Abominae», c’est la mascotte du groupe, il a été présent sur toutes les couvertures d’albums mis à part celle de Glorius Burden (2004) qui prenait une tournure politique et dans un sujet éloigné de ce que propose le groupe généralement. L’histoire de Set a officiellement débuté

en 1998 avec la trilogie de fin d’album de «Something Wicked this Way Comes», l’ayant écrite lui même, Jon allait parler de la prophétie, la naissance du mal et la malédiction imminente - The Prophecy, Birth of the Wicked et The Coming Cursel’histoire de l’origine et des intentions de la race des Setians baptisés par Jon sera comptée 9 ans plus tard avec plus de détails dans Framming Armageddon (2007) puis une suite dans The Crucible of Man (2008), dans cet album -Dystopia- ou le topique se rapporte plutôt à la mauvaise gestion humaine et aux honteuses conséquences sur la société en gros inspirés par des films ou des romans du genre, connaîtra une nouvelle apparition parallèle de Set Abominae notamment sur les morceaux «Dystopia» et «Tragedy and Triumph», des apparitions qui prenaient suite à «Come What May» le magnifique final du dernier album avec Matt au chant. Dystopia : Concision et efficacité ! C’est sur une ambiance militaire que commence cet opus, quelques solis au feeling et un autre plus «sombre» avant le growl de Stu mettant dans le doute les choses, normalement on aurait eu droit à un High-Pitch, tout juste après le rouleau de batterie on découvre le main-riff qui est un classique-schaffer et qui accompagne le chant heavy de Stu - ce qui est une première pour le jeune chanteur très prometteur - ce Stu va régaler son public dès la première tune, arrivant au bridge c’est un riff démoniaque en arrière plan et un chant très aigu, un Rob Halford très puissant.. et c’est très mélodique, en arrivé là certains disent déjà qu’on a unifié du «Matt Barlow» et du «Tim Owens Ripper», Jon avait sûrement trouvé le bon gars cette fois. Toujours sur cette première piste «Dystopia» on allait avoir droit à ce refrain majestueux et mélodique, l’un des meilleurs de la discographie d’Iced Earth, malgré un solo trop mou mais le fait est que ce morceau est un vrai classique qui aurait paru sans problème dans n’importe quel ancien album, c’est même le morceau qui se jouera en premier lors de la prochaine tournée du groupe. «Anthem» est un morceau slow à la belle intro acoustique, c’est un bon «heavy metal pur» auquel on a droit là, et c’est sans dire qu’en matière de refrains c’est déjà 2/2, le sujet se rapporte à la vie de pauvres gens maltraités par le gouvernement et par les haut-placés, l’atmosphère du morceau montre beaucoup cet effet de tristesse et de colère, bien que les paroles du refrain soient un peu «faciles» et pas très dignes de paroles en glace et terre.Place à l’agressivité avec «Boiling Point», un riff ultra puissant et aussi classique que celui sur «Dystopia», un Stu Block qui donne l’impression de l’existence de plusieurs chanteurs sur ce morceau, avec des high-pitched partout et des montées heavy incroyables, Schaffer accompagne sur quelques chœurs très brefs, à la fin du morceau très court malheureusement, on a droit a un Stu qui crie le titre du morceau 3 fois en méga-aigu. Un très bon morceau décidément plein de rage. Il est temps de pleurer l’état spirituel d’une jeune fille sur la ballade «Anguish of Youth», les guitares sèches prennent place pour exploiter toute la beauté de la voix de Stu Block, un morceau du genre à écouter sous les étoiles allongé près de sa chérie, c’est le genre «Love-storyicedearth-style» comme dirait Barlow dans le registre «I Died For You» (Dark Saga 1996) ou «Dracula» (Horror Show 2001). Fini la pause acoustique, retour à la distortion, un riff très méchant ouvre «V», mais ce qu’il faut retenir, c’est que c’est une composition très courte par rapport à ce qu’elle offre : un très beau refrain qui a le don de vous pousser à croire en

«la victoire» : «Prepare for victory, our minds have been awakened», une ambiance très «Blind Guardian» sur ce morceau et un très beau solo de Troy, ensuite vers la fin il y’a ces cris encore très halfordiens «Victory calls, Tyranny Falls», un bon morceau, très court certes, mais n’est non plus pas mauvais. Le meilleur morceau de l’album est sans doute «Dark City» qui a tout pour plaire, des riffs à gogo et un instrumental maidenique à la fin, mais avant une entrée super douce avec des arpèges percés par des syncops où c’est sévère, des couplets trop iced-earthiques et un refrain super bref mais qui a ce don de plaire suivi par un riff shafferien pour marquer la pause, un solo très bizarre, et cette bizarrerie fait qu’il ait un mystère qui pousse à aimer malgré soi, et puis l’instrumental très inspiré Iron Maiden à la fin est excellente, ceci mesdames et messieurs est un pur produit Iced Earth. «Equilibrium» va dans le même registre que V en plus long et avec un petit riff répétitif qui vous monte au crâne, très normal comme morceau, facilement pu être remplacé par l’une des deux Bonus Tracks qui sont superbes en fait, j’y viens. Le refrain sur Equilibrium essaye de ressembler à celui sur «Damien» dans Horror Show en 2001 mais non, il est plutôt bizarre. «Days of Rage» est un morceau très court pour commencer, 2:17 ?! très thrashy d’accord, rapide, d’accord. Mais il y a un problème, ce morceau est inutile, il va dans le même style que «Boiling Point» sauf que ce dernier le dépasse de très loin. La composition la plus nulle de Schaffer dans sa carrière malgré un bridge avec des high-pitch en arrière voix, ça laisse à désirer. «End of Innocence» est une seconde ballade dans l’album, elle signifie plusieurs choses pour Stu qui a au fait aidé à la composition sur cet album, cette compo parle de la mère de Stu qui est en plein combat contre un cancer. Pour un fan c’est une ballade entre autres et puis voilà. Les Pro-ballades par ailleurs seront servis. La première Bonus Track, «Soylent Green» a facilement pu faire partie de l’album sans avoir la notion «Bonus» a coté, sachant que d’autres pays ont eu droit à d’autres bonus tracks, tel que le Japon qui a eu «The Trooper» la reprise de Maiden, l’édition de Itunes contient elle «Mob Rules» des Black Sabbath. Soylent Green est un morceau qui contient des riffs biens, surtout celui sur le refrain, Excellent, je préférerais personnellement l’écouter à la place d’Equilibrium ou V (ce dernier je pourrais certainement pas me passer du refrain quand même magistrale). «Iron Will» est l’un de mes préférés aussi bien que ce soit un Bonus. C’est le morceau le plus motivant avec des Riffs dotés de Happiness-Hope.. c’est rare qu’Iced Earth produise un morceau pareil, parmi les musts à écouter. «Tragedy and Triumph» est la fin de l’album, digne fin à vrai dire. Retour sur une intro militaire, un riff percutant et un refrain épique, plein de refrains parfaits sur cet album! L’album doit urgemment paraître dans la bibliothèque d’un fan d’Iced Earth, ce serait bête de ne pas l’écouter. Pour la population Metal en général il y a des morceaux qui pourraient plaire par contre pour découvrir Iced Earth et aimer le groupe il vaudrait mieux commencer avec un «Burnt Offerings» (1995). A ne pas rater : Dark City, Dystopia, Iron Will A absolument éviter : Days of Rage

Haytam El.

1. 2. 3. 4. 5.

Track-list :

What They Bring Illumination Still Lost Providence Swallow The Fear

mination », morceau obscure de par son intro et son rythme incluant violoncelle et violons au fond, ajoutant une atmosphère malsaine au morceau, double pédales sans limite, ce morceau prouve à quel point le jeu d’Immolation est agressif.

Immolation, groupe de Death Metal Américain formé en 1986, avec 8 albums à leur effectif, le groupe fais des ravages dans la scène Death, en adoptant un genre de jeu très lourd et obscure, un jeu brutal et déprimant, qui donnerait une envie de suicide à un hippie. Le mois d’Octobre 2011 est marqué par la sortie d’un EP du groupe intitulé PROVIDENCE comportant 5 morceaux répondant aux attentes de tous les fans de brutalité et de headbangs, un petit coup d’œil sur la pochette de l’album, des avions obscures dans un ciel dévasté et brûlant, personnellement, je trouve que la couverture représente le retour de la horde des NewYorkais, avec cet EP réincarnant le coté extrême du mal dans la musique. Passons aux morceaux : L’EP commence par « What They Bring », un morceau dévastateur, distorsion phénoménale, blast beats à gogo, et voix gutturale, un ensemble parfait de brutalité musicale, 3 :16 de pur plaisir. Le deuxième morceau de l’EP est « Illu-

« Still Lost », troisième morceau. Âmes assoiffées de sang, prenez vos haches, à l’écoute de ce morceau, vous aurez envie de massacrer tout les BUNCH OF PUSSIES que vous rencontrez devant vous, brutalité dès le début, un morceau époustouflant, blast beat et distorsion comme dans l’ensemble de l’EP, « Still Lost » donne une poussée d’adrénaline inimaginable, qui donne envie de se retrouver dans un mosh pit. « Providence », morceau le plus lent de l’EP, un rythme lourd, rappelant le death old school, un air de désolation règne sur l’ensemble du morceau, et un petit solo « TWISTED » tout juste avant l’outro, pas de changements de rythme. On peut qualifier ce morceau de maillon faible de tout l’EP, pas trop au goût des amateurs du bon Death aux milles Headbangs. Le dernier morceau est « Swallow The Fear », est le plus long, et par conséquent, le plus ennuyant. Un changement de rythme remarquable est à noter, et donne un certain charme au morceau, mais n’affecte en rien sa brutalité. Providence est un EP éblouissant, personnellement je n’ai pas aimé les deux derniers morceaux, je ne les trouve pas trop à mon goût, je vous laisse découvrir vousmême l’EP, et juger.

Chady

Metallica & Lou Reed – Lulu

Du vin et du whisky dans le même verre

Le travail sur le projet d’album Lulu a commencé ce Mai dernier aux HQ Studios en Californie Du Nord, et ce avec comme point de départ des paroles inédites que Lou Reed avait écrit durant sa carrière. Lou Reed est, pour ceux qui ne le connaissent pas, l’ancien chanteur des mythiques sous-estimés : The Velvet Underground. Il a percé en solo après la dissolution du groupe, et a été décrit comme un Shakespeare du Rock grâce aux paroles qu’il écrit. Lulu est à l’origine une compilation de deux pièces théâtrales du grand dramatique allemand Frank Wedekind : « Earth Spirit » (1895) et « Pandora’s Box » (1904). Wedekind avait écrit ses œuvres inspiré par le roman “Lulu” de l’écrivain français Félicien Champsaur, ainsi que de la fameuse histoire de “Jack The Ripper”. Depuis leur publication, les pièces ont été une source d’inspiration pour un film muet (Pandora’s Box de Pabst en 1929), un opéra [d’Alban Berg (1937)] et pour un grand nombre d’autres créations.

19 27

Ces pièces racontent l’histoire d’une jeune danseuse « Lulu », fille de famille pauvre, sauvagement belle, qui fut sauvée de la rue par un riche journaliste qui l’adopta. Elle se marie ensuite à un peintre qui voulait faire son portrait, mais elle le trompait avec à la fois le journaliste, et une riche dame lesbienne. Le peintre se suicide en apprenant l’histoire de la part du journaliste, ce dernier épouse Lulu mais la tromperie ne s’arrête pas là, la danseuse couche avec le fils de son mari, avec un artiste de cirque et toujours avec la riche dame lesbienne. Le journaliste, apprenant ça, donne un pistolet à Lulu lui demandant de se suicider pour toute la peine qu’elle fait, mais c’est avec cette arme qu’elle le tue. La belle diablesse se retrouve en prison, mais elle fut sauvée par la dame lesbienne qui, en lui rendant visite à la prison, se fait passer pour Lulu et purge la sentence à sa place. Lulu finit prostituée à Londres où elle fut assassinée par Jack (The Ripper). Histoire étrange et profonde… Mais revenons à l’album. Un album qui est sorti il y a quelques jours (le 31 octobre) et qui ne manquerait pas de profondeur non plus, à mon avis. La track-list a été dévoilée il y a un mois de cela :

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Brandenburg Gate (4:19) The View (5:17) Pumping Blood (7:24) Mistress Dread (6:52) Iced Honey (4:36) Cheat On Me (11:26) Frustration (8:33) Little Dog (8:01) Dragon (11:08) Junior Dad (19:28)

En générale les morceaux de l’album ont de nombreux points en commun (un peu plus qu’à la normale). Ils se caractérisent par le drone impassible, sans mélodie et sans émotion de Lou, qui donne un effet noir et blanc à l’album et qu’on ne peut facilement lier aux riffs, en plus que ceux derniers sont aussi standard que des riffs de demos. Le point fort de l’album est cette violence littéraire de Lou Reed. Je parle des paroles, qui méritent d’être écoutés. En voici quelques parties récoltés : I am a chorus of the voices that gather up the magnets set before me, I attract you and repel you […] I am the truth, the beauty that causes you to cross your sacred boundaries. [ The View ] We are mere mortal below, are meant to be peons, are meant to be servants, are meant to be dismissible objects. [ Dragon ] Ponny legs, little trot, Little dog has to wait a lot. The bigger dog has got his spot, and elbowed him away […] The little dog with one hundred dollar spot, can run his tongue over the hot in trot, a taste of what the big dog got. [ Little Dog ]

Et puis voici le guide track par track à Lulu :

Brandenburg Gate

L’intro et le plus court morceau de l’album, ça commence acoustique ce qui n’est pas très Metallica. Lou Reed interprète Lulu au chant, tandis que James l’accompagne « I’m just a small town girl ».

The View

En premier lieu en entend ce riffage de guitare lourd et raillé, doom sans l’être totalement, et donnant l’air d’une musique de générique. Le plus fort moment est sans doute le refrain chanté par Hetfield à deux reprises, et c’est peut être même le moment le plus fort de l’album. On aurait souhaité que cette férocité de James (férocité par rapport aux autres morceaux de l’album [qui n’égale en rien ceux de Ride The Lightning]) dure pendant tout l’album. On comprend mieux pourquoi ce fut le premier track à être mis en streaming.

Pumping Blood

Après une courte intro de violon, ça sent du Thrash. On entend un riff énergétique comme une version un peu lente et plus lourde d’un demo de Motorhead. Ce track pompe vraiment du sang si on s’y met, jusque là c’est mon favori dans Lulu.

Mistress Dread

En écoutant ce track, j’ai commencé à repérer des symptômes de schizophrénie chez moi. Une tête voulait headbanguer de toute force en écoutant le riff du morceau (parce qu’il n’y a qu’un seul), et une autre, en écoutant le chant de Lou, avait juste envie d’un vin de haute gamme près d’une cheminée (à savoir que je ne fais jamais d’ironie, c’était juste une envie, normalement je ne bois pas d’alcool. Jamais d’ironie, oui.)

Iced Honey

Ça a l’air d’être une suite à Brandenburg Gate, les riffs sont très proches et le ton de la voix de Reed aussi. Ah non, Le chant de Lou est presque le même durant tout l’album, tellement que j’ai pensé à barrer un mot de cette phrase. Là ce n’est plus du vin et du whisky, c’est du Guerrouane et de l’eau de vie.

Cheat On Me

Si on a dit que Lulu est du vin et du whisky dans le même verre, Cheat On Me est du vin et du whisky versés dans ce même verre, et en goûte à goûte. C’est le morceau le moins suspens de l’album (pour ne pas dire le plus ennuyeux). Long, lent et répétitif.

Frustration

Celui là est découpé en trois, une première partie différente mais aussi suspens que Cheat On Me. Une deuxième où les instruments s’arrêtent pour laisser place à un son de portes raillés qui s’ouvrent et se referment poussés par le vent et au drone de Lou qui donne impression d’une sorte de film d’épouvante pour enfants. La troisième partie est la meilleure, le riffage revient un peu aux normes du Thrash.

Little Dog

Voilà une belle intro de guitare, un peu country, on dirait que c’est du Johnny Cash … Ah, ce n’est pas une intro ? Tout le morceau suit donc ce même rythme. Dragon

Plus que 11 minutes, mais c’est loin d’être le plus long track de l’album. On attend le passage d’une intro ennuyante (des fois il faut le dire) de presque 3 minutes, puis on y est au meilleur riff de l’album, cette fois le chant de Lou va bien avec le riffage, et on a eu droit à une belle « khibra » de Mr Hammet, puis le danois finit le track d’une belle façon ralentissant la batterie. Ça aurait été meilleur si Lulu finissait ici, ce morceau est mon préféré de l’album. Junior Dad

Celui là est le plus long de tous, 19 minutes 29 secondes. La guitare sur ce morceau rappelle un peu à la fois l’intro de Fade To Black et celle de One. Mon ami et collègue Ali conseil parfois un titre d’un album qu’il chronique pour votre copine, ce Junior Dad, je le conseille aux mamans, elles devraient l’aimer. Lars disais qu’a la sortie de Lulu, …And justice For All sonnera comme le premier album des Ramones. Je crois en tout cas que ce dernier est bien meilleur que Lulu, surtout que celui là viens de me donner envie d’aller écouter St Anger. Heureusement que ce n’est pas le nouveau Metallica, selon Kirk. The ripper a aussi annoncé que le groupe a depuis quelques semaines commencé le travail sur leur nouvel album studio qui succédera à Death Magnetic. J’espère que ça sera sans connerie. Et j’espère aussi que Lou Reed n’aura aucune occasion de se montrer sur scène si jamais j’assiste à un concert de Metallica, juste pour être sûr que je vais assister à un maximum de chef-d’œuvres, parce que dans les archives du groupe, il y en a quand même un joli tas. James dit souvent : Keep the Metallica family alive. Je dis : Keep the Metallica spirit alive, dear James.

Chady

Artiste et musicien, où est la différence ? Pourquoi un musicien n’est pas forcément un artiste ? Est-ce qu’un musicien à besoin de plus de passion et d’amour envers ce qu’il fait ? Ou bien seulement de pratique et d’exercices ? Est-ce sa créativité ou alors sa technique, qui font du musicien un artiste ? Un artiste devrait forcément avoir le nez en l’air pour se faire respecter ? Ou bien c’est sa sympathie qui lui fait gagner des fans ? Perso, je crois que non. Le seul fait de jouer un instrument musical, même de le manier comme une partie du corps, ne dit pas qu’on soit artiste. Je pense que la première clé est la création, et qu’en plus de ça, il faudrait avoir la tête sur les épaules. Ce n’est pas une règle à suivre pour être artiste, mais pour gagner du respect d’autrui, et c’est le seul issu pour pouvoir lui transmettre un message. Ceci est la deuxième clé. Mais les avis différent d’une personne à autre, voilà pourquoi vos avis nous intéressent. Tél est le but de ce « Metal Through a Lens », vos mails recueillis seront publiés sur les prochains numéros pour faire vivre la discussion. L’adresse e-mail où vous pouvez envoyer vos opinions est :

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