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12-13 02 2011

quotidien du master de journalisme de l’ institut français de presse - promo 2012

L’essentiel Politique

Nicolas et les Français

Expresso

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n Sur TF1 face à des

Français ordinaires, le président de la République a justifié son bilan. Un exercice plutôt réussi pour les uns, ennuyeux pour les autres.

éco/conso

P.4

Nokia et Microsoft se pacsent

n Les deux géants de

l’électronique ont établi un partenariat stratégique. Ils concevront ensemble un Smartphone équipé de Windows phone 7.

éco/enquête

P.5

La montagne, c’est parti et ça rapporte

n Touristes et professionnels se préparent pour des vacances d’hiver bien que la neige ne soit pas au rendez-vous.

International

P.6

L’année du Mexique débute mal

n L’appel au boycott

après la condamnation définitive de Florence Cassez menace les festivités.

Sortir

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Occupez vos petits vacanciers

n Ciné, littérature, expos,

les idées ne manquent pas pour sortir les petits et les grands enfants.

Dégagé n « Moubarak dégage ! », c’est le rak a dû céder à la colère du peuple.

cri qui résonnait dans toute l’Egypte depuis dix-sept jours. Après avoir vainement tenté de se maintenir au pouvoir, le président Hosni Mouba-

Il a présenté sa démission hier en fin d’après-midi, remettant le pouvoir à l’armée. Un grand espoir, et des incertitudes… Page 6


FRANCE POLITIQUE Face aux Français, le président a défendu son bilan sans convaincre

Nicolas Sarkozy, la preuve par neuf

«C

’ é t a i t une sorte d’émission à la Chavez. » Arnaud Montebourg n’a pas mâché ses mots, hier matin, au micro de France Info, pour réagir à la prestation de Nicolas Sarkozy dans l’émission « Paroles de Français » jeudi soir sur TF1. Pas plus d’ailleurs que ne l’a fait François Bayrou, sur Europe 1. Pour le président du MoDem, « c’était mortellement ennuyeux ».

Le président disposait de 90 minutes pour répondre aux questions de neuf « Français ordinaires ». Il a finalement monopolisé la parole pendant deux heures et demie. Une émission plus longue que prévue, symbole de l’aisance avec laquelle Nicolas Sarkozy affronte ce type d’exercice. Avocat de formation – comme il a pris soin de le rappeler en abordant la fronde des magistrats – le président semblait particulièrement à l’aise. Plus calme qu’à l’accoutumée, tout en retenue, le chef de l’État a même concédé quelques erreurs, notamment à propos de la polémique sur les vacances ministérielles.

Dialogue de sourds entre le président et les juges n Il n’a pas su apaiser les ten-

sions. Sur TF1, Nicolas Sarkozy a joué la carte de l’émotion en rappelant les circonstances macabres du meurtre de Laëtitia. Avant de rappeler que « s’il y a eu des fautes, il faudra qu’il y ait des responsables ». Une déclaration qui n’a pas apaisé les magistrats. « Quelles sont les réponses apportées par le président de la République? Aucune. On n’a vu qu’une seule chose, le mépris qu’il a pour la justice » déclare Maria Appruzzese, déléguée du Syndicat de la magistrature. Le président de la République a par ailleurs annoncé « une concertation pour voir ce qu’il faut changer (…) tout n’est pas une question de moyens.» Une réponse qui n’est pas au goût des magistrats qui appellent de leurs vœux des états généraux de la justice. o Anne-Claire Huet

(Image TF1)

Neuf « Français ordinaires »

Nicolas Sarkozy, lorsqu’il a découvert les neuf « journalistes »

Face à lui, les neuf journalistes d’un soir ont souvent manqué de répondant. Moins pugnace que le panel de l’an dernier, cet

échantillon « représentatif » a permis au chef de l’État de dérouler son discours. Triés sur le volet, l’étudiant, la retraitée,

Mieux que France-Brésil Avec 8,3 millions de téléspectateurs, l’intervention du président a fait moins bien que l’année dernière (8,6). C’est mieux que France-Brésil, programmé la veille, même heure même chaîne. Et comme les Bleus, si Nicolas Sarkozy a rassuré son camp, pas sûr qu’il est convaincu les Français.

la pharmacienne cambriolée ont fait office de faire-valoir à la rhétorique présidentielle. « Il n’essayait pas vraiment de comprendre ce qu’il se passait tout en nous faisant croire qu’il comprenait bien notre métier », regrette Lisa Budrey, professeur des écoles. Même constat pour Lionel Dauguet, ouvrier aux chantiers navals de Saint-Nazaire : « Je n’ai pas eu de réponses concrètes aux questions que j’ai posées. » Impressionnés par le dispositif mis en place, peu d’entre eux ont eu l’audace de contredire le président. « Il les a salué avant l’émission en leur disant de lui demander ce qu’ils voulaient », raconte le très consensuel JeanPierre Pernaut qui assure que jamais l’Élysée n’a exigé la liste des questions. Pourtant, de l’insécurité à son attachement à la France rurale en passant par une demi-annonce sur l’emploi, Nicolas Sarkozy semblait déjà en campagne. « Une co-production publicitaire TF1-Elysée qui organise l’autopromotion du président de la République », dénonce le candidat Montebourg. Du coup, il exige aujourd’hui un programme équivalent autour des propositions de Martine Aubry. o Benjamin Damade

EMPLOI Aspirant apprenti, un combat solitaire

Le chef de l’Etat fixe le chiffre d’un million de contrat en alternance

n « Si vous commencez dans la vie avec une formation en alternance ou en apprentissage , vous avez deux fois plus de chances de trouver un travail que si vous commencez avec une formation théorique. » C’est ce constat qui a poussé Nicolas Sarkozy à exprimer jeudi soir sur TF1, son souhait de voir le nombre d’apprentis passer de 550 000 à un million. Pour y parvenir, le chef de l’Etat propose la mise en place d’un système de bonus/ malus en fonction du nombre de contrats en alternance dans l’entreprise de plus de 250 salariés. « En réalité, ce système existe déjà », précise Nadège Labadie, chargée de mission au Centre de formation des apprentis de la chambre du commerce et de l’industrie de Paris. « Le quota est aujourd’hui de 3 %, il devrait passer à 4 ou 5 %. » Si

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Le quota d’apprentis va passer de 3 à 5 %

elle se réjouit du volontarisme affiché au sommet de l’Etat, elle tempère néanmoins ces déclarations : « Il faut garder à l’esprit qu’une formation en apprentissage n’a de sens que si elle est gage d’insertion professionnelle. » Autrement dit, il faut qu’il

y ait une réelle demande de la part l’entreprise pour assurer au futur apprenti d’être accueilli et formé dans de bonnes conditions. Un point pourtant essentiel n’a pas non plus été évoqué par Nicolas Sarkozy : celui de l’orientation. « L’apprentissage garde l’image d’une voie de garage », déplore Nadège Labadie. Conséquence, les élèves y sont trop souvent orientés par défaut alors que l’alternance demande au contraire une plus grande motivation pour réussir. Par ailleurs, les jeunes sont censés trouver par eux-mêmes une entreprise pour les accueillir avant de pouvoir rejoindre un centre de formation. Pas facile quand on a 16 ans et qu’on n’a jamais rédigé un CV ou une lettre de motivation de sa vie. o Nathanaël Vittrant


FRANCE société Hortefeux s’attaque à l’insécurité routière

en bref

Toujours plus de radars

Le père des jumelles les auraient tuées

ace aux mauvais chiffres de la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur a convoqué les grands moyens. En déplacement dans les Yvelines, Brice ­Hortefeux révélait hier les mesures visant à passer en 2012 sous la barre des trois mille personnes tuées. Représentant une hausse de 20% sur un an, les trois cent trente-et-un décès de janvier dernier mettent en lumière l’attitude des Français sur la route. Philippe était un « chauffeur sportif », mais un accident et la multiplication des radars ont fait de lui un usager tranquille des transports en commun. Alors

n Matthias Schepp, le père des

F

c’est sûr, « les années au volant de ma Honda Civic 16S, ça fait de beaux souvenirs. Aujourd’hui, explique-t-il, je me sens bridé par les radars, limité dans ma liberté. Tellement frustré que je n’ai plus envie de conduire. » Philippe n’est pas prêt à reprendre la route. Des radars dernier cri, « capables, selon le ministre, de contrôler la vitesse dans le flux de circulation », seront répartis dans des véhicules banalisés. La généralisation du PV électronique et le renfort en éthylomètres complètent un dispositif essentiellement répressif. Le ministre de l’Intérieur a souhaité « renforcer l’incertitude sur la possibilité d’être contrô-

Une affaire d’Etat Préoccupations de taille des Français, la sécurité routière est devenu hier l’affaire exclusive du ministre de l’Intérieur. Le président a confié à M. Hortefeux l’épineux dossier, reléguant le secrétaire d’Etat aux Transports. Lieutenant de la campagne de 2012, M. Hortefeux confirme un peu plus son statut de fidèle parmi les fidèles.

lé ». Place Beauvau, la peur du gendarme reste une arme de choix. Dans des Renault ­Megane RS flambants neuves, la police pourra désormais intercepter les bolides. Unique mesure préventive : la sensibilisation des jeunes dès le lycée. Si l’association Prévention ­Routière a bien accueilli ce énième plan, d’autres critiquent le tout-répressif. « Ce n’est pas ça qui va modifier les comportements sur la route », avertit Chantal Perrichon de la Ligue contre la violence routière. Les échappatoires aux amendes demeurent. Flashé cinq cents fois depuis 2006, un conducteur de l’Essonne illustre les limites du système. Immatriculé au Luxemboug, il profitait des défauts dans la coordination européenne. Sans politique commune contre la violence routière, les chauffards français ont encore un boulevard devant eux. o Jules Brelaz

jumelles suisses disparues, a déclaré avoir tué ses filles peu avant de se suicider dans une lettre rédigée le 3 février destinée à sa femme. « Les filles reposent en paix. Elles n’ont pas souffert. Tu ne les reverras plus », écrit-il. Séparé de la mère italienne des fillettes, il les aurait enlevées le 30 janvier alors qu’il en avait la garde pour un week-end. Les recherches se poursuivent en Corse.

Mediator : le procès en septembre n L’annonce est tombée hier :

les laboratoires Servier et son fondateur âgé de 88 ans comparaîtront le 26 septembre devant le tribunal correctionnel de ­Nanterre. Ils sont accusés de « tromperie aggravée » par six patients ayant pris du ­Mediator. Cet antidiabétique prescrit comme coupe-faim a causé 500 à 2 000 décès, selon les estimations de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.

Tendance La slow life sonne le glas du vite fait bien fait

Vers une société des escargots

D.R.

Eric Woerth perquisitionné

Contre le diktat de la performance, certains préconisent un retour à la lenteur. n Speed-dating pour les céliba-

taires, speed-meeting pour les hommes d’affaires, fast-food pour les gloutons : la vitesse, voire la précipitation, tend à s’emparer de toutes les sphères de notre quotidien. Heureusement, la tendance inverse prend de l’ampleur et les révolutionnaires de demain pourraient bien être ceux qui proposent de lever le pied. À l’heure où la performance s’impose comme un diktat, ce mouvement est-il crédible ? Le point de départ date du milieu des années 1980. Le journaliste et gastronome italien Carlo Petrini lance le Slow Food en réaction à l’émergence de la restauration rapide et remet au goût du jour le plaisir de savourer les cuisines régionales. On parle

aujourd’hui de slow cities, de slow managing, de slow travel ou encore de slow sex. L’idée n’est pas de faire de la lenteur la solution de tous les malaises sociaux mais plutôt de prendre conscience de nos limites et de repenser nos habitudes pour un quotidien plus serein. En septembre 2009, le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz rendait à Nicolas Sarkozy un rapport dans lequel il préconisait de remettre l’individu au centre des préoccupations et de s’attacher à mesurer la qualité de vie plutôt que la croissance économique. L’urgence de la lenteur

Côté politique aussi, la lenteur fait son chemin. Pour Gilles ­Finchelstein, auteur de La Dictature de l’urgence (Fayard),

ces problématiques seront au coeur de la campagne 2012. Aujourd’hui directeur des études d’Euro RSCG et conseiller de DSK, l’urgence empêche selon lui les sociétés de tracer des perspectives pour se réapproprier leur avenir. « Ce serait un beau débat que d’avoir un candidat de gauche qui repense le temps long », confie-t-il. Le patron du FMI semble déjà expert dans l’art de se faire désirer. La Foire de Paris s’est engouffrée dans la brèche : la 107e édition, qui aura lieu du 28 avril au 8 mai, se fera sous le signe du « Slow Time ». C’est Carl Honoré, l’auteur du best-seller L’éloge de la lenteur, paru en 2005 (éditions Marabout), qui en sera le parrain. o Chloé Devez

n Une perquisition aurait été menée il y a une dizaine de jours au domicile de l’ancien ministre du travail Eric Woerth, suspecté de trafic d’influence dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Son avocat Me Jean-Yves Le Borgne a déclaré qu’il « ne voyait que des avantages à ce que l’enquête avance pour qu’on en finisse avec les soupçons injustifiés pesant sur Eric Woerth ».

Claude Chirac convole en secondes noces n La fille de l’ex-Président de la

République a épousé vendredi Frédéric Salat-Baroux, ancien secrétaire général de l’Elysée proche de son père Jacques Chirac. Les deux époux ont échangé leurs consentements sous le regard de Bertrand ­Delanoë à la mairie du VIe arrondissement de Paris. Du beau monde assistait à la cérémonie qui s’est tenu dans l’intimité : Line Renaud, Michèle Laroque, Jean-Pierre Elkabbach…

Samedi 12 et dimanche 13 février- Expresso - 03


ÉCO/CONSO

TEXTILES Ils rêvent de Poil (Nièvre) en capitale du caleçon

Des entrepreneurs culottés

n « Tout a commencé à Poil. »

Communication audacieuse

« Nous avons plein d’idées comme créer des maillots de bain pour l’été, mais on réfléchit bien car on veut vraiment faire connaître notre histoire. »

« A Poil, tous les hommes portent nos caleçons », confie Ladislas.

Les deux amis sont actuellement inscrits à l’incubateur de leur école de commerce lyonnaise où ils sont encadrés par des professionnels pour développer leur projet. Aujourd’hui auto-entrepreneurs, ils envisagent de créer une société par actions simplifiée. Pour l’instant, ils réinvestissent l’argent gagné grâce à la vente de leurs modèles pour développer leur produit et disposent donc d’un budget communication très limité. « Nous préférons faire une promotion qui ne nous coûte rien, en y allant au culot. » Concrètement, ils n’hésitent pas à interpeller les hommes politiques à la sortie de

l’Assemblée nationale, « Hervé Morin nous a commandé dix caleçons », sourit Ladislas ; à faire du porte à porte, sponsoriser des événements ou dévaler les pistes de ski vêtus de leurs créations. Ils organisent également des ventes privées et disposent d’une boutique en ligne via leur page Facebook. Ladislas livre lui-même les commandes. « Le contact est au centre de notre projet », confie-t-il avant de conclure « l’histoire de notre création, c’est l’histoire de notre village ». o Angélique Mangon

Sur Facebook : http://www.facebook.com/aupoilaupoil

Pacs de raison entre Nokia et Microsoft

L

n Le président du groupe,

Michelin prépare la succession de son patron

TÉLÉPHONIE Les deux géants accouchent d’un smartphone a rumeur courait déjà depuis quelques semaines. Mais depuis hier, c’est confirmé : Nokia se pacsera avec Microsoft. « Un vaste partenariat stratégique », peut-on lire sur leur communiqué de presse, dans le but de « créer un nouvel écosystème mobile mondial ». C’est donc Windows phone 7 qui servira de ­plate-forme mobile pour les Smartphones de Nokia. L’entremetteur des deux géants est le directeur général de Nokia, Stephen Elop. Arrivé à la tête de l’entreprise en septembre 2010, il est l’ancien direc-

Jean-Paul Agon prend les rênes de L’Oréal ­ indsay Owen-Jones, ayant L confirmé son départ, c’est en tant que nouveau PDG du groupe que Jean-Paul Agon a présenté hier les résultats du groupe. Après avoir annoncé une forte reprise de ses résultats jeudi, le groupe a dévoilé une augmentation de ses ventes, qui représentent 19,5 milliards d’euros en 2010. Celles-ci sont portées par le dynamisme des nouveaux marchés d’Asie et d’Amérique latine. Les résultats ont pourtant déçu les investisseurs et ont entraîné une forte chute de L’Oréal à la Bourse de Paris.

Photographie Angélique Mangon

Ladislas Roche et Jean-Baptiste Coudriou, tous deux originaires de ce petit village de la Nièvre et étudiants en école de commerce ont lancé en décembre une marque de caleçons chics et colorés : Au Poil. « Nous voulions créer un produit ensemble », explique Ladislas, 23 ans. « On a regardé l’homme de haut en bas et on a choisi de créer une gamme de caleçons. » En juin, les deux amis se lancent dans leur projet : ils investissent leurs économies de stage, recherchent un fournisseur, réfléchissent au design et lancent en décembre leur premier modèle, au prix de 20 euros. Un caleçon à la coupe américaine, présenté dans une petite pochette dont les couleurs rappellent celles du modèle qu’elle contient. « On a conçu un modèle agréable, proche du maillot de bain avec lequel on peut se balader partout. » Leurs clients : des jeunes actifs et des étudiants. « On vise également les mères de famille qui en achètent pour leur mari et leurs fils et apprécient la qualité de nos modèles. » Au delà d’un simple sous-vêtement, ils souhaitent créer une marque qui raconte une histoire, celle de Poil dont ils espèrent qu’il deviendra la capitale du caleçon.

en bref

teur du département Business de Microsoft. Dernièrement, Stephen Elop a fait l’actualité à travers ses paroles à l’emporte-pièce dans un mémo interne. Il a critiqué l’attitude passive de Nokia face à des rivaux innovants et compétitifs, comme Apple et Google. « Nokia est une plate-forme pétrolière en feu », avait-il écrit. Symbian au second plan

De fait, le constructeur finlandais divorce de Symbian, son système d’exploitation historique. Plus assez adapté pour la technologie des Smartphones, il passe ainsi au second plan.

Samedi 12 et dimanche 13 Février - Expresso - 04

Symbian continuera à faire fonctionner les téléphones mobiles de Nokia pour encore quelques années, en attendant une transition complète vers les applications de Microsoft. « Nokia et Microsoft combineront leurs forces pour proposer un écosystème d’une taille sans rival. C’est maintenant une course à trois chevaux », indique le communiqué, faisant allusion à Apple (iOS) et Google (Android). Pourtant, ce pacs bien que prometteur reste très mal vu par les investisseurs. Hier, l’action a perdu 9,93 % après l’annonce. o Yann Nguyen Van

n Michel Rollier (photo), actuel

gérant commandité du fabricant de pneumatiques, a fait part de sa volonté de préparer sa succession à la tête du groupe, en présentant des résultats très positifs pour l’année 2010. Le bénéfice net de Michelin a été décuplé et les ventes s’élèvent à 17,89 milliards d’euros. ­ Jean-Dominique Senard, gérant non commandité, a été proposé pour succéder à Michel Rollier. Si la décision se confirme, ce sera la première fois que le groupe sera dirigé par une personne n’appartenant pas à la famille de ses fondateurs.

Total profite de la hausse des cours du pétrole n Total a annoncé hier des ré-

sultats très positifs pour l’année 2010. Le groupe affiche un bénéfice net de 10,3 milliards d’euros, en hausse de 32 % par rapport à l’année dernière, et un chiffre d’affaires de 153,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 21 %. Ces chiffres s’expliquent par le renchérissement du pétrole et une croissance des productions du groupe, qui augmentent de 4 %.

Espresso quotidien

« Expresso » est le quotidien école des étudiants en master de journalisme de l’Institut Français de Presse. 4, rue Blaise-Desgoffe, 75006 Paris Diffusion restreinte. Certaines photos ne sont pas libres de droit.


Éco / ENQUÊTE TOURISME Les skieurs au rendez-vous mais les flocons se font désirer

Les professionnels de la neige suspendus aux conditions météo (Vosges), les Belges ont ainsi pris les hôtels d’assaut. De manière générale, les pistes françaises sont fort appréciées par les touristes européens car le rapport qualité prix des vacances sur la neige tricolore défie toute concurrence. La neige, grande inconnue

Si les canons permettent d’alimenter les pistes, les paysages manquent un peu de la blancheur attendue. « Il n’a pas neigé depuis un bon moment », explique-t-on à l’hôtel Les Aiglons de ­Chamonix, dans les Alpes. Pour l’heure, cela ne semble pas affecter le nombre de réservations. A SaintLary, dans les Pyrénées, on est moins optimiste. « C’est la cata à cause du manque de neige et de la crise. Le pouvoir d’achat

En attendant le blanc manteau La neige n’est pas tombée sur les massifs depuis fin janvier. La hauteur d’enneigement ne dépasse pas 80 cm dans les Vosges. Le soleil est au rendez-vous partout, et selon les prévisions météorologiques, on attend des chutes de neige pour le début de la semaine prochaine. Les professionnels des sports d’hiver assurent que la neige artificielle suffit à maintenir un maximum de pistes ouvertes.

DDM, P. N.

G

rand départ aujourd’hui pour les vacanciers de la zone C. Selon les chiffres de l’Association nationale des maires des stations de montagne, le taux de réservation atteint environ 70 % pendant la première semaine des vacances de février et monte à 80 % puis 90 % pour les semaines suivantes. « La fréquentation est dans l’ensemble identique à l’an dernier », explique Jacques Guillot, président de l’association. Certaines stations affichent déjà complet et les différents dispositifs d’hébergement sont fortement sollicités, en particulier les hôtels deux étoiles. Outre la clientèle française, les professionnels du tourisme d’hiver peuvent compter sur les skieurs étrangers. A Gérardmer

Les skieurs manquent de neige dans les Pyrénées.

des Français n’est toujours pas au rendez-vous », explique le standardiste de l’hôtel La Sapinière. La grande crainte, c’est que les touristes déçus de ne pas pouvoir profiter complètement des pistes, décident de faire demi-tour. « Ce n’est pas si rare. Quand il n’y a pas de neige, il n’y a pas grand chose à faire », affirme Appoline Voisin, saisonnière en Savoie. Dans le département,

seulement 82 % des pistes sont ouvertes, contre 95 %, l’année dernière. Les professionnels sont donc suspendus aux prévisions météorologiques tandis que les premiers chanceux à dévaler les pistes ont déjà lancé une nouvelle mode : le yummer, sorte de petite luge qui permet d’emprunter les remontées mécaniques. o Jonathan Klein et Marion Perrier

Tout schuss l’esprit léger et les poches remplies

Une réglementation tatillonne

n « Le ski c’est cher, mais les

n « Tout est fait pour nous dé-

Conseils futés pour petits budgets familiaux gens viennent quand même. Du coup, ils sont parfois plus exigeants », assure Appoline ­Voisin, animatrice dans un village vacances. Demander un service à la hauteur de ses dépenses est légitime mais il est aussi possible de réaliser des économies avec un peu d’organisation et quelques astuces. Pour l’hébergement, mieux vaut choisir de séjourner dans une petite station proche d’un grand domaine skiable. Agnès ­Guillerot, chef d’entreprise, a choisi une solution plus originale pour partir avec ses enfants. « Avec des amis, nous avons loué des chambres dans un centre d’hébergement pour classe de neige. » La location comprend une chambre au mobilier sommaire et les repas à la cantine. « Ce n’est pas glamour

mais le rapport qualité prix est très intéressant. » Et pour le trajet, Agnès Guillerot a aussi un tuyau. « On a loué un car couchettes, après calcul, ça revient moins cher. » Et en bonus, on est en forme à l’arrivée. Pour le matériel, acheter n’est pas rentable pour les skieurs occasionnels : un équipement bas de gamme coûte environ 420 euros. Des sites tels ­Jelouemonbonnet.com se sont spécialisés dans la location de matériel, à des tarifs souvent avantageux. Enfin, gardez en tête que tout est plus cher dans les grandes stations. Préférez donc faire vos courses dans des supermarchés en vallée et non dans les commerces d’altitude. Le ski moins cher, c’est donc possible, à condition de s’organiser. o M. P.

Les moniteurs britanniques se font une place au soleil courager de nous installer ! », s’insurge Andrew Parker. Pour ce moniteur britannique à La ­Tania, une station chic du domaine des Trois Vallées (Savoie), il a fallu six ans et une vingtaine de tentatives pour obtenir le droit d’exercer. Une barrière qui risque de tomber avec la probable instauration d’une carte professionnelle européenne, au grand dam des professionnels français. Ce diplôme européen, actuellement en discussion, permettrait aux moniteurs étrangers de ne pas avoir à subir l’Eurotest, un test technique difficile. « Alors qu’on est surdiplômés, les moniteurs étrangers viennent trois-quatre ans comme stagiaires, sans passer le test technique », déplore Pierick Queffeuleu, moniteurs français.

Avec cinq années de formation, les moniteurs français craignent une baisse du niveau de qualification et une concurrence déloyale de la part de leurs homologues européens. Deuxième au monde pour le ski

Du haut de ses 56 millions de journées skieurs (nombre de skieurs multiplié par le nombre de jours skiés) et sa deuxième place mondiale pour le ski, la France attire toutes les convoitises. Après le plombier polonais, la peur du moniteur de ski britannique excite les tensions. Les étrangers représentent déjà la moitié des touristes de la neige, avec une majorité d’Anglo-saxons. La demande de moniteurs bilingues pourrait jouer en faveur de la carte professionnelle européenne. o J. K.

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INTERNATIONAL

éGYPTE Jour après jour, la diplomatie américaine aura bafouillé

Obama soulagé du départ de Moubarak

L

fois, si en 1979 la politique américaine avait favorisé l’arrivée au pouvoir du leader islamiste en renonçant à soutenir le Shah, l’opposition égyptienne manque d’un chef charismatique capable de s’imposer aux militaires. o Laureen Bouyssou

Le film des événements Vendredi 10 heures Rassemblements devant le palais présidentiel et la télévision d’Etat en réaction au discours de la veille.

(Reuters)

e raïs a quitté ses fonctions et remis le pouvoir à l’armée. Barack Obama ne peut que s’en féliciter. Déjà jeudi soir, l’ambassadeur d’Egypte aux EtatsUnis présentait Omar Souleimane comme le président « de facto ». Il n’y avait guère plus que Moubarak pour penser qu’il détenait encore le pouvoir. Jeudi soir à la télévision, il avait adressé une fin de non-recevoir aux exhortations récurrentes de la Maison-Blanche en faveur d’une transition « prompte, pacifique et légitime », selon les termes du vice-président américain Joe Biden. Seul à peu près à emboîter le pas à Moubarak, le ministre des affaires étrangères égyptien, Ahmed Aboul Gheit, avait qualifié cette prise de position comme une ingérence abusive de Washington. « Je ne me suis jamais soumis aux injonctions de l’étranger », avait martelé jeudi le raïs, même si, officiellement, il n’y a jamais eu de friction entre les deux Etats, traditionnellement alliés. L’appel de Moubarak à l’arrêt des manifestations avait été jugé insuffisant à Washington. Le sénateur républicain John McCain avait qualifié de « profondément regrettable » le discours

Les manifestants de la place Tahrir célèbrent vendredi soir le départ d’Hosni Moubarak après dix-huit jours de mobilisation.

du président égyptien. En estimant jeudi « probable » une démission du président Moubarak, quelques heures avant d’être démenti par les faits, le patron de la CIA Leon Panetta a illustré la difficulté des Etats-Unis à maîtriser la situation, se basant sur des informations divulguées… par les médias ! L’Iran enfonce le clou

Constamment, Washington a hésité sur la vraie nature de l’armée, qualifiée d’« obsolète » par certaines dépêches diplomatiques américaines. En même temps, le porte-parole du dépar-

tement d’Etat, Philip Crowley, l’encourageait à poursuivre sur la voie de la modération et en faisait du même coup un acteur majeur de la crise. Les errements de la diplomatie américaine en Egypte et les événements de Tunisie ont incité le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à appeler de ses vœux un Proche-Orient « débarrassé » des Etats-Unis et d’Israël, à l’occasion du trente-deuxième anniversaire de la révolution islamique célébré à Téhéran. Des centaines de milliers de manifestants y brandissaient des portraits de l’ayatollah Khomeyni. Toute-

11 heures L’armée apporte son soutien à Moubarak, et se porte garante de ses réformes. Les rassemblements grossissent dans les toutes les grandes villes. 12 heures Plus d’un million de manifestants au Caire. Mouvement de foule vers le palais présidentiel. 14 heures Moubarak quitte le Caire pour Charm-el-Cheikh. 17 heures Souleiman annonce que Moubarak remet le pouvoir à l’armée. Scènes de liesse dans tout le pays.

DIPLOMATIE Appel au boycott de l’Année du Mexique en France

L’affaire Cassez compromet la fête mexicaine n « Je veux qu’on demande l’annulation de l’Année du Mexique en France », a déclaré vendredi Charlotte Cassez, mère de Florence. Plusieurs personnalités politiques, dont la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie et la première secrétaire du Parti Socialiste Martine Aubry ont relayé l’appel au boycott. Selon Maître Berton, avocat de la Française, la Ville de Paris aurait même décidé d’annuler une manifestation prévue la semaine prochaine. Décidée lors du voyage de Nicolas Sarkozy au Mexique en 2009, l’Année du Mexique vise à « faire mieux connaître le Mexique aux français », explique Dolores Beistegui, Commissaire générale adjointe de l’événement pour le Mexique. Le pays entend surtout augmenter ses relations commerciales

avec la France et les investissements en provenance de l’hexagone. Objectif ? Moins dépendre du voisin américain. La France, elle, a tout intérêt à soutenir ses entreprises au Mexique, telle Safran, premier groupe d’aéronautique du territoire mexicain, et fournisseur régulier du gouvernement. Les présidents d’honneur de l’événement sont d’ailleurs Jean-Paul Herteman, président de Safran, et Miguel Alemán Velasco d’Interjet, client de Safran. L’Année du Mexique reste pour-

tant l’occasion pour les Français de découvrir la richesse de la culture mexicaine grâce à plusieurs manifestations : concert de musique électronique, projections de films, exposition des œuvres du peintre Diego Rivera, festival gastronomique, et autres douceurs. Ce qui va bien au Mexique

Un événement culturel très loin, donc, de l’affaire Cassez. Aaron, étudiant mexicain en France, est énervé contre ceux qui appellent au boycott : « Ces évène-

Florence Cassez reste en prison La ministre des Affaires étrangères Michèle-Alliot-Marie a dénoncé un « déni de justice » alors que le recours en cassation de la Française a été rejeté jeudi par un tribunal mexicain. La condamnation à 60 ans d’emprisonnement est donc confirmée. Incarcérée depuis plus de cinq ans, Florence Cassez avait été jugée pour complicité d’enlèvements, accusation qu’elle a toujours nié.

06 - Expresso - SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 février

ments culturels sont l’occasion de changer l’image du Mexique en France, et ça n’a rien à voir avec l’affaire Cassez, qui est un problème de Justice ». Fêter le Mexique pourrait donc permettre de montrer que les Français ne réduisent pas le Mexique à sa face sombre. Dommage, en effet, d’annuler un événement mettant à l’honneur « ce qui va bien au Mexique ». Entre articles de presse sur la progression du narcotrafic et reportages télé sur la violence quotidienne, le pays doit redorer son blason. D’autant qu’au pays du maïs, le tourisme est un secteur clé. Il représente 8% du PIB, un chiffre orienté à la baisse : « 208.396 touristes en 2008 contre 170.000 en 2010 », estime Patrice Laure, du Conseil de promotion touristique du Mexique. o Léonor Lumineau-Marsaudon


SPORTS CYCLISME Contrôlé positif pendant le Tour de France

en bref

Contador contre-attaque

L’Autriche glane l’or une deuxième fois

L

n Aux Mondiaux de Garmisch

(Allemagne), le super combiné féminin a été remporté par l’Autrichienne Anna Fenninger. Elle devance la Slovaque Tina Maze et la Suédoise Anja Pärson qui complète le podium. L’Américaine Lindsey Vonn a pour sa part annoncé qu’elle ne participerait ni au géant ni au slalom et qu’elle quittera dimanche après la descente simple.

Sport week-end Samedi

(Panoramic)

e 21 juillet, après une étape du Tour, Alberto Contador est contrôlé positif au clenbutérol, un produit qui stimule la fonction pulmonaire. Le héros national, triple vaiqueur de la Grande boucle (2007, 2009 et 2010), vient d’être suspendu un an par sa fédération. Décidé à ne pas se laisser faire, le coureur a fait appel de la décision. Il se déclare « propre » et se pose même en victime. D’abord, il nie s’être dopé. Contador affirme en effet que le clenbutérol détecté provient d’une viande mangée la veille de l’étape. Les résultats n’ont révélé qu’une quantité infime de la substance dans l’organisme, rendant plausible la défense du cycliste. La fédération espagnole, dès lors, a minimisé la faute : « La négligence (…) n’a pas été significative (...). La simple présence de la substance (clenbutérol) dans l’organisme n’implique pas de violation du «fair play» de la compétition. » Pour cette raison, elle n’a demandé qu’une année de suspension au lieu des deux années prévues par le règlement dans ce type d’affaire. Avant-hier, Contador n’a pas hésité à durcir sa ligne de défense, passant même à l’offensive. Ainsi, dans une interview à l’agence

Rugby - Six Nations (FR2) 15 h 30 : Angleterre - Italie 18 heures : Ecosse - Pays de Galle

Alberto Contador pourrait perdre sa victoire sur le Tour 2010.

EFE, il a évoqué des « pressions » de la part de l’Union cycliste internationale (UCI) et de l’Agence mondiale antidopage (AMA) sur la fédération espagnole. Le Madrilène estime ainsi que son affaire est « politisée depuis longtemps ». Règles «obsolètes»

Concernant l’AMA, Contador a qualifié les règles antidopage d’ « obsolètes » par rapport aux progrès scientifiques : « Si les avancées de la science l’ont amenée en 2011, la réglementation, elle, est restée coincée aux années 60, d’où mon «délit» et ma possible sanction. »

A 28 ans, l’Espagnol joue gros. Si sa suspension était confirmée il pourrait perdre son titre sur le Tour 2010. Un recours devant le Tribunal administratif du sport (TAS) serait néanmoins possible. L’UCI et l’AMA pourraient en faire de même si elles jugeaient la sanction trop clémente. En attendant, le madrilène peut compter sur un soutien de poids : José Luis Zapatero. Sur Twitter, le chef de gouvernement espagnol l’a assuré de son soutien, indiquant qu’il ne voyait « aucune raison juridique » de sanctionner le coureur. o Hugo Moissonnier

Mondiaux de ski (FR2) 10 h 50 : Descente homme Foot - Ligue 1 - 23e journée 21 heures : Saint-Etienne Lyon (Orange Sport)

Dimanche Mondiaux de ski (FR2) 10 h 50 : Descente femme Tournoi des Six Nations 16 h 00 : Irlande – France (F2) Ligue 1 – 23e journée 21 h 00 : Lille – Toulouse (C+)

FOOTBALL Les Parisiens vont disputer sept matchs en trois semaines

La série de tous les dangers pour le PSG (Reuters/Benoit Tessier)

là rondement menée. Pour les Parisiens, cette période intense est à double tranchant. Ils risquent une élimination en coupe de France et en Europa League. Pire, ils pourraient laisser le titre de champion s’envoler. Mais s’ils enchaînent les bons résultats, le capital confiance de l’équipe sera plus que jamais au beau fixe. Au point d’être un prétendant légitime avant la dernière ligne droite. Le PSG compte sur sa star Nêne pour continuer sur sa lancée. n Pour le moment, tout roule au Camp des Loges. Second de Ligue 1, encore en lice en coupe de France et en Europa League, le Paris Saint-Germain (PSG) suit son petit bonhomme de chemin. Un bon début de saison comme le club de la capitale n’en a pas connu depuis longtemps.

Pourtant, la belle mécanique parisienne pourrait s’enrayer avec un calendrier surchargé. Le PSG va disputer sept matchs en trois semaines. Soit un match tous les trois jours. Une série délicate qu’il faudra bien négocier sous peine de compromettre une saison jusque

Capables de relever le défi

Cependant, l’effectif peu étoffé du PSG ne semble pas taillé pour enchaîner les matchs. Organisée autour de joueurs cadres tels le Brésilien Nêne ou Sakho, l’équipe-type est une des plus performantes du championnat de Ligue 1. Mais Kombouaré ne pourra pas aligner le même onze pendant trois semaines. Selon lui, il n’y

a pas d’inquiétudes à avoir. « Le groupe va se responsabiliser. Il y a un centre de formation qui marche très fort. On a largement ce qu’il faut pour faire une bonne deuxième partie de saison. » Malgré tout, le départ du Béninois Sessegnon et le fauxbond de Dimitri Payet restent sûrement en travers de la gorge du technicien parisien. Avec ce qu’ils ont montré depuis le début de saison, les Parisiens sont a priori capables de relever le défi. Après la défaite à Rennes (1-0) le week-end dernier, ils devront cependant retrouver leur efficacité offensive s’ils veulent réussir leur folle série. Elle commence dès ce soir contre Lens au Parc des Princes. L’occasion de se rassurer à domicile avant trois semaines décisives pour Nêne et ses coéquipiers. o Benjamin Roger

Samedi 12 et dimanche 13 Février - Expresso - 07


CULTURE

TENDANCES La féminité à l’honneur de la mode printemps-été 2011

Légèreté et discrétion prennent le pli

L

avec les classiques des années 1970. Blouses en liberty, pantalons pattes d’eph’ et sabots sont au programme. Les Seventies féminisées

Du vu et revu, mais Julie précise que « cette année, le look est plus féminin ». Florence, 38 ans, est de celles qui « laissent la mode flashy ou princesse à sa fille ». Elle « trouve (son) bonheur avec les jupes longues et les vestes en jean, un côté baba cool raffiné qui revient à la mode ». L’accessoire indispensable qui va avec ce style est la plume. Les franges et les tresses version squaw peuvent rentrer dans cette catégorie qui a quelque chose de très nature. Le cuir et le kaki ont encore la cote, si on y ajoute l’aspect savane et animal des imprimés. Alors que les magazines de mode annonçaient le retour des couleurs pétard et des tee-shirts monochromes, les grandes boutiques de vêtements préfèrent parier sur des tons plus discrets. Les coupes classiques, voire traditionnelles comme le trench, sont dans l’air du temps. Peutêtre qu’à l’approche de l’été et en perspective d’un bronzage parfait, les fluos seront à nou-

Naf-Naf

a couleur star de l’année, qui s’expose sous les néons des catwalks et sur les tringles des magasins est le rose chair. Un rose un peu « romantique, féminin, discret » pour Julie, vendeuse dans une grande enseigne, « qui se décline dans des tons camel, ocre ou terracota ». Bref, quelque chose de vraiment girly, qui plaît à celles qui font déjà leur shopping printanier. Sheherazade, 22 ans, aime « ces couleurs beiges, qui sont discrètes, ou le rose corail, plus gai et à la mode ». Un rose qu’elle associe au noir ou aux imprimés léopard, « eux aussi très tendance ». Le romantique est décidément de mise cette année. On le retrouve également dans les tissus légers, les frous-frous, les petits nœuds et la dentelle qui ornent quasiment tous les vêtements féminins. ­Julie explique que « les matières sont fluides, on retrouve de la mousseline de soie par exemple ». Les filles un peu moins sages pourront aussi jouer avec « l’effet de transparence, qu’on retrouve beaucoup dans les petits hauts ». Celles qui ne sont pas adeptes de la mode façon princesse trouveront de quoi se satisfaire

La robe de soirée couleur corail et tout en volants est la pièce vedette de la marque Naf-Naf

veau sur le devant de la scène. Pour les demoiselles qui ont envie de briller, mais qui sont réticentes à porter des couleurs trop criardes, l’argenté et le clinquant sont encore largement à la mode. Quoi qu’il en soit, le noir est à remiser aux oubliettes, les spécialistes de la mode lui préfèrent le bleu marine. Talons compensés ou très plats

Côté chaussures, rien de très nouveau. Les derbys se déclinent sur tous les tons, des fleurettes au scintillant, il y en a pour tous les goûts. Les se-

TéLéVISION TF1 innove samedi avec « Danse avec les Stars »

People et chorégraphes s’affrontent sur le dancefloor TF1 sort l’artillerie lourde samedi soir. Le très attendu « Danse avec les Stars » sera diffusé en première partie de soirée. Huit personnalités (­Sofia Essaïdi, Adriana Karembeu, M. ­Pokora, Jean-Marie Bigard, ­André ­Manoukian, Rossy ­de Palma, David Ginola, ­Marthe Mercadier)­ accompagnées chacune d’un danseur professionnel, vont s’affronter pour gagner le titre de meilleur danseur. Durant six émissions, les couples exécuteront leurs pas de danse en direct et devant un jury de trois experts, Chris Marques (trois fois champion du monde de salsa), Alessandra Martines (danseuse étoile) et Jean-Marc Généreux (danseur de salon et chorégraphe). Les célébrités conviées à la danse répètent d’arrache-pied depuis plusieurs semaines. Il faut être à la hauteur du niveau de leur partenaire professionnel et

éviter de se faire éliminer dès le premier soir. Le public et le jury jugeront de la qualité des chorégraphies exécutées. A l’issue de chaque émission, le couple le plus mal noté devra quitter l’aventure. Un succès phénoménal

Sorte de « Star Academy » pour people, ce concept vient du Royaume-Uni. « Strictly Come Dancing » est apparu sur les écrans anglais en 2004 et son succès fut tel qu’il s’est exporté dans une trentaine de pays. En 2009, les audiences calculées par Eurodata TV Worldwide faisaient de « Strictly Come Dancing » le programme télévisuel le plus populaire du monde. Sur la BBC, le programme rassemble dix millions de téléspectateurs. Sur la chaîne américaine ABC, on dépasse les vingt millions. M6 était intéressé, mais c’est finalement TF1 qui a rem-

08 - Expresso - SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 février

porté les droits d’exploitation et peut-être le jackpot qui va avec. Souvent battue par France 2 le samedi soir, la chaîne privée aimerait redevenir numéro un sur ce créneau. o Elodie Corvée

Caprices et bobos de star L’émission n’a toujours pas commencé qu’elle a déjà fait parler d’elle. M. Pokora, lauréat de deux NRJ Music Awards, s’est plaint de n’être pas « assez payé ». Il a nuancé ses propos en affirmant qu’il ne participait pour l’argent. Adriana Karembeu s’est « cassé un orteil lors d’une répétition ». Elle se sent tout de même en confiance pour samedi. Si elle a peur, « c’est pour son dos ». Sofia Essaïdi n’a pas eu plus de chance. Elle est tombée lors d’une séance de portée et s’est brisé deux côtes.

melles compensées, à la mode l’année dernière, sont toujours d’actualité. En forme de sandalettes ou avec des lacets, elles vont systématiquement de pair avec les robes longues et les pantalons larges. Les hommes un peu in pourront quant à eux acheter des Pataugas originales remises au goût du jour, qui iront avec le look « homme du désert ». Pour les autres à l’âme de minets, l’English boy et ses mocassins à gland sont tendance. A assortir avec une girly romantique. oAriane Lecointre

en bref La force d’une image

n La photographe sud-africaine Jodi Bieber a remporté le prix World Press Photo 2010. pour son portrait d’une jeune Afghane mutilée par les Talibans pour Time Magazine, (voir ci-dessus). Deux Français se sont également illustrés : Olivier Laban-Mattei (tremblement de terre en Haïti) et Corentin Fohlen (Bangkok).

Les « nègres » du rap n Ils écrivent les textes des rappeurs à grand succès, et sont payés au noir par les maisons de disques pour le faire. Ce tabou du hip-hop est dévoilé dans une trilogie qui sera diffusée en prime time sur Canal+ au printemps : « De l’encre ».


Livres C’est les vacances, le temps des nouveautés

Si vous ne partez pas au ski, lisez jeunesse ! Julien Neel, Editions Glénat

Les héroïnes de la série Lou ont du chien

beaucoup de filles de leur âge, mais tout se finit bien, et en rires. ­Thomas nous explique le succès de ces bandes dessinées réalistes : « C’est une question de politique d’édition. Comme nous, les jeunes lecteurs aiment qu’on leur parle de leur quotidien. » « Mais souvent l’idée c’est qu’il faut les éduquer, leur faire la leçon », se désole-t-il. Valeurs sûres

Côté bouquins, le constat est un peu le même. Peu de nouvelles séries, mais la petite rentrée littéraire de janvier a amené son lot de suites. L’Apprentiépouvanteur (Joseph Delanay), les aventures d’un jeune sorcier, vient de sortir son septième tome. Tout comme Les ­Haut-conteurs (tome 2), une chasse au démon dans l’Eu-

CINéMA

Premières émotions pour les enfants sur grand écran

L

e festival de la BD d’Angoulême récompensait le troisième tome de Chrono Kids, en début de semaine dernière. Une histoire imaginée par Zep, le scénariste de Titeuf et autres fictions jeunesse à succès. Deux gamins se retrouvent en possession d’un portable qui leur permet de remonter dans le temps. Autant de situations loufoques, et d’antisèches pour les rédactions en histoire, de ­Vercingétorix à Napoléon. Un vendeur de la Fnac Montparnasse, Thomas, nous confie : « Chrono Kids, ça ne marchait pas vraiment. Peut-être que le prix va relancer la série. » Lui nous avoue préférer Les Légendaires, déjà à leur treizième aventure. « On se l’arrache. C’est le seul album récent qui fonctionne vraiment. La BD jeunesse c’est un marché très difficile ». La série relate l’histoire de deux mondes qui se font face et se ressemblent : celui des humains, et celui des elfes. Alliances, trahisons, combats, rigolades : un grand récit de fantasy. Côté filles, la tendance est au renouvellement depuis plusieurs années. Lou, Les Sisters, Marie Lune : autant d’histoires d’ados confrontées aux affres du changement. Non, elles ne sont pas « totally spies » et graciles, ces nouvelles héroïnes de la bulle. Leur quotidien est souvent frustrant et ingrat, comme

SORTIR

rope du XIIe siècle. Quand les nouveautés tardent à venir, les valeurs sûres de la littérature jeunesse reprennent du service. Depuis un an, le roman de JeanClaude Mourlevat, La Rivière à l’envers (paru en 2000, réédité en 2009), affole les ventes. Tomek a treize ans et tient une épicerie dans un petit village.

Assoiffé d’inconnu, il se lance à la recherche de la rivière qui coule à l’envers et fait la rencontre du peuple des parfumeurs, se frotte aux ours aveugles, traverse la forêt de l’oubli. Un internaute se souvient de l’œuvre fantastique en deux tomes de Mourvelat : « Ce fut mon premier roman. Je l’ai adoré. L’histoire est magique, tout comme les personnages. Tant d’années plus tard ce bouquin me fait encore rêver. » o Benjamin Vincent

n Pour la quatrième année consécutive, le Forum des images à Paris permet aux enfants de 18 mois à 4 ans de découvrir en douceur les joies des salles obscures. Le festival Tout-Petits Cinéma propose des créations cinématographiques adaptées pour les jeunes enfants. Les films projetés ont été choisis pour leur originalité, leur intérêt pédagogique, leur qualité esthétique et leur format court. Musiciens, conteurs, chanteurs, marionnettistes se succèdent à la fin des projections pour aider les cinéphiles en herbe à faire la distinction entre fiction et réalité. Les séances alternent entre ateliers et installations interactives pour illustrer le processus de création cinématographique. Les plus grands qui n’en sont plus à leur premier film, pourront quant à eux profiter des vacances scolaires pour envahir les salles de cinéma. Celles-ci proposent depuis mercredi une belle brochette de films d’animation : Animaux et Cie, de Reinhard Klooss et Holger Tappe (en 3D), Yogi l’Ours, de Eric Brevig, Le Marchand de Sable, de ­Sinem Sakaoğlu et Jesper Møller, Le Mulot menteur, de Andrea Kiss, Marina Rosset, Rebecca Akoun et Sophie Roze, Aladin et la lampe merveilleuse, de Jean Image. Du conte de fée à l’humour, il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts. o Elodie Corvée Festival Tout-Petits Cinéma, du 12 au 20 février, entre 10 h 30 et 16 heures. De 2,50 à 10 €.

expresso weekend « Le premier jour du reste de ta vie »

Les Survivants de l’extrême

« Diplomatie » à la Madeleine

Les Victoires classiques à Nantes n La Cité des congrès de Nantes

n Comment les marmottes survi-

n Alors que les Alliés se pressent aux portes de Paris, le gouverneur nazi Dietrich von Choltitz (Niels Arestrup), peaufine les derniers préparatifs avant de faire sauter la capitale sur ordre d’Hitler. Pourtant, Paris ne brûlera pas. Qu’est-ce qui a fait changer d’avis ce fidèle du Führer ? Cyril Gély a imaginé dans Diplomatie une négociation angoissante entre le Consul général de Suède (André Dussolier) et von Choltitz. Pour la première fois réunis sur les planches, les deux acteurs livrent un spectacle brillant.

Les Survivants de l’extrême au Palais de la découverte. Du mardi au dimanche. 4,50 à 7 € (jusqu’au 21/08).

Théâtre de la Madeleine (tlj à 21h, sauf dimanche et lundi), avec André Dussolier et Niels Arestrup. De 15 à 40 €.

Victoires de la Musique Classique, en direct sur France 3 et sur France Musique, à partir de 20 h 35 ( le 14 /02).

n À travers cinq journées décisi-

ves dans l’histoire d’une famille presque parfaite, les Duval, le réalisateur Rémi Bezançon parvient à ficeler une saga familiale courant sur douze ans. Avec Jacques Gamblin et ­Zabou Breitman pour mener la danse, énergie et émotion sont au rendez-vous. Le Premier jour du reste de ta vie a décroché plusieurs nominations aux Césars (2008), et les récompenses des meilleurs espoirs (Déborah François et MarcAndré Grondin). Ce petit bijou du cinéma français passe pour la première fois à la télévision.

« Le premier jour du reste de ta vie », dimanche à 20 h 35 sur France 2.

vent-elles au froid de l’hiver ? Pour y répondre, le Palais de la découverte propose une exposition didactique destinée à un public jeune. Au gré d’expériences et de petits films, l’exposition explique comment les animaux et les plantes se sont adaptés aux milieux inhospitaliers.

accueille lundi la dix-huitième édition des Victoires de la musique classique. La soirée sera animée par Marie Drucker et Frédéric Lodéon, qui recevront sur scène les personnalités du classique qui ont marqué l’année. L’humoriste Michel Leeb sera invité, aux côtés de la soprano française Véronique Gens (artiste lyrique 1999). En guest star également le pianiste français Franck Braley, partenaire musical des frères Renaud et Gauthier Capuçon.

Samedi 12 et dimanche 13 Février - Expresso - 09


Expresso

12 / 13 02 2011

# 08

portrait Succès mérité pour la réalisatrice d’« Angèle et Tony »

Premier clap pour Alix

L

a discrète Alix Delaporte est la réalisatrice d’Angèle et Tony, sorti en salles en janvier. Une love story normande, avec Clotilde Hesme et Grégory Gadebois, qui a remporté à Deauville le prix Michel-d’Omano pour le meilleur premier film français.

BioExpress 1970 Naissance à Paris 1998 Entre à la FEMIS 2000 Naissance de son fils Mattéo 2006 Le Lion d’Or du Meilleur court-métrage à la Mostra de Venise 2011 « Angèle et Tony » sort en salle

Du reportage à la fiction

aux manières un peu brusques. La belle rencontre la bête. En deux semaines, le film a totalisé plus de 72 000 entrées. Paris gagnants

DR

C’est par le biais du journalisme de télévision qu’Alix s’est formée à la réalisation. Après une licence d’histoire à la Sorbonne, elle débute sa carrière professionnelle en tant que journaliste à l’agence Capa, où naît son goût pour le cinéma. « J’ai très vite voulu apprendre à filmer, à me servir des caméras pour pouvoir partir en reportage », confie-t-elle. Elle travaille alors pour France 2, chez Michel Drucker, où elle dresse des portraits de personnalités pour « Vivement Dimanche ». Contactée par Canal+, Alix collabore à « Nulle Part Ailleurs » en écrivant les chroniques d’Ariane Massenet et en dressant les portraits des invités. En 1998, la chaîne lui propose de continuer ces biopics, mais cette fois-ci pour la Coupe du monde de football. Une mission qui lui permet de rencontrer Zinedine Zidane. Plus tard, elle réalisera un DVD retraçant en images la carrière sportive de la légende du foot français (Zidane, Un destin d’exception, 2007). La même année, elle entre à la FEMIS,

Alix Delaporte s’est inspirée de la relation avec son fils pour son film

où elle intègre pendant deux ans l’atelier de scénario, où elle vit une véritable « révélation ». Elle part vers la fiction et réalise coup sur coup deux courtsmétrages hauts en couleurs : Le Piège et Comment on freine en descente. Ce dernier lui vaudra le Lion d’Or du Meilleur courtmétrage à la Mostra de Venise.

expresso CLINS D’OEIL

Pour son premier long-métrage, Angèle et Tony, c’est une histoire plus sombre qu’elle raconte. Tony, un garçon bourru et timide, est marin pêcheur dans un port de Normandie. Son père vient de mourir, et il se retrouve seul avec sa mère et son frère. C’est alors qu’Angèle débarque dans sa vie, mystérieuse beauté

Un premier film, et une myriade de premières fois dans l’équipe, comme s’en amuse Alix : « Premier premier rôle pour Clotilde, première composition musicale pour le cinéma, et première fois que ma monteuse montait un film comme chef. Ça crée une adrénaline. C’est très fort comme sensation, très riche, parce qu’il y a beaucoup de désir de la part de l’équipe, mais beaucoup de pression aussi. » Sans sa famille, la réalisatrice, mère d’un garçon de dix ans, avoue qu’elle « plane un peu. » Les liens familiaux sont d’ailleurs un thème central de son film, comme elle l’explique : « Je voulais filmer le mouvement d’une femme vers son fils. J’avais en tête l’image de fin où Angèle prend son fils dans ses bras. C’est à ça que je voulais arriver. » o Jing Tian

Sciences naturelles

Saint-Valentin

Football

n Des pénis, il en existe de toutes les sor-

n Les fonc-

n Andy Johnson, 40 ans, entraîneur d’une

Au Musée Phallologique vous saurez tout sur le zizi tes et de toutes les tailles au Musée Phallologique islandais. Des gargantuesques verges de cétacés jusqu’aux imperceptibles phallus des rongeurs. Mais la pièce maîtresse manque à l’appel : le spécimen humain. Un volontaire s’est bien proposé il y a quatorze ans pour exposer, après sa mort, son organe aux yeux de tous. Il avait même signé un acte devant notaire à l’époque. Seulement, le grand âge venu, son membre a perdu un peu de sa superbe d’antan. Voilà qui aurait laissé une bien triste image à la postérité de cet auto-proclamé « Dom Juan » islandais.

10 - Expresso - SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 FEVRIER

Fonctionnaire mon amour déclarez leur votre flamme tionnaires sont soumis à « des tensions brutales », s’alarme la FSU. Le syndicat appelle « tout un chacun » à donner « un peu d’amour » aux représentants de la fonction publique pour la Saint-Valentin. Selon un sondage IFOP réalisé en décembre, les trois quarts des fonctionnaires pensent que les Français ne les aiment pas. Comment l’ont-ils deviné ?

Aux Seychelles, un entraîneur peut en cacher un autre équipe de foot à Londres, pensait passer des vacances sans histoire aux Seychelles. C’était sans compter sur sa bonne étoile. Le confondant avec un autre Andy Johnson, ancien joueur pro à Manchester City, la Fédération seychelloise lui propose d’entraîner l’équipe nationale. Persuadée d’avoir réalisé un bon coup, elle s’aperçoit vite de son erreur. Trop tard. Le contrat est signé et seul un licenciement peut le rompre. Peu encline à payer, la fédération décide de le laisser faire ses preuves. Résultat pour Mr Johnson : une sélection nationale et un cadre de vie idyllique. What else ?


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