Emballages magazine

n° 1031 mars 2022

www.usinenouvelle.com/emballage

LES INDUSTRIELS

du carton ondulé

CONCEPTION GULLIVER, La communication heureuse !

NOUS FABRIQUONS LES EMBALLAGES QUI CONTRIBUENT À PRÉSERVER NOTRE PLANÈTE.

Il y a du génie dans le Carton ondulé.

Pour en savoir plus

LES INDUSTRIELS

du carton ondulé

Depuis plus de 30 ans, les fabricants d’emballages en carton ondulé sont engagés dans l’économie circulaire : 89% de la matière utilisée dans leurs fabrications est issue du recyclage, et 92% des emballages en carton sont recyclés pour donner naissance à de nouveaux emballages en carton, permettant ainsi de réutiliser une ressource biosourcée et renouvelable.

La boucle est ainsi bouclée !

Proches des lieux de conditionnement de leurs clients, les fabricants d’emballages en carton ondulé ont également mis l’éco-conception au cœur de leur stratégie (réduction de la matière utilisée sans impact sur la qualité des emballages, prise en compte de la fin de vie de l’emballage).

En partenaires responsables, les fabricants d’emballages en carton ondulé agissent chaque jour pour faire de l’emballage en carton ondulé un produit plus respectueux de l’environnement.

POUR EN SAVOIR PLUS, DÉCOUVREZ NOTRE TRIBUNE D’EXPERT DANS CE NUMÉRO.

Carton Ondulé de France 4/6 rue Borromée - 75015 Paris Tél. 01 45 63 13 30 contact@cartononduledefrance.org www.cartononduledefrance.org

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Il y a du génie dans le Carton ondulé.

CONCEPTION GULLIVER, La communication heureuse !

L’EMBALLAGE EN CARTON ONDULÉ : UN EXEMPLE D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE.

n° 1031 mars 2022

à la une un riche vivier pour le packaging

technologie la transformation de texen est en marche

produire le marquage et le codage

www.usinenouvelle.com/emballage

emballages magazine - mars 2022

tion c u d pro

du aîne h c la ent tenir Man n r i e a p M éfi ire. un d enta t m s i e l re roa prop l’ag s n da

Emballages réutilisables et neutres en émission de CO2

100 % COLORÉS ET RECYCLÉS !

AU SERVICE DE L‘ÉCONOMIE CIRCULAIRE DEPUIS PLUS DE 70 ANS !

La durabilité est une tradition chez Utz. Monsieur Georg Utz le fondateur avait conscience depuis le début que les pilliers Economie et Ecologie devaient s’accorder. Depuis les année 60, nous accompagnons nos clients dans une démarche d’économie circulaire au sein de leurs processus logistiques. Nous garantissons à tous nos clients la reprise et le recyclage quasiment complet de nos produits réutilisables. Nous utilisons déjà plus de 30% de matières recyclées UIC® pour nos productions et allons continuer d‘accroître ce chiffre dans les années à venir.

Reprise pour recyclage

Fabrication des plastiques

Fin du cycle Produits endommagés

Pour plus d’information, nous contacter: info.fr@utzgroup.com

Ressources naturelles

LE CYCLE DE VIE DE NOS PRODUITS

Utilisation client Transport

Production Utz France

la rédaction...

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se fait sans doute la vodka du diable.

cette « installation » pourrait figurer dans un musée d’art contemporain. pour le recyclage, ce n’est pas gagné !

se propulse à l’ère de l’intelligence artificielle (ia) triomphante mais menaçante. dans BigBug, un film de sciencefiction diffusé sur netflix, Jean-pierre Jeunet imagine un système d’ouverture intégré dans un doigt. conclusion : la conserve est l’emballage du « turfu »…

est curieuse de voir

le résultat de l’appel à la collecte de bouteilles plastique – des grandes de préférence – lancé par le centre commercial Beaugrenelle, à paris. elles seront transformées en gigantesques fleurs par l’artiste William amor. l’objectif ? incarner l’espoir d’un monde débarrassé de la pollution et inviter le public à une réflexion sur l’impact du plastique et de son recyclage. si cela peut aboutir…

ne se prononce pas sur la couleur

des masques chirurgicaux. Blancs, roses, noirs ou bleus : tous les goûts sont dans la nature ! encore faut-il pouvoir choisir… chez sissel France, dont les masques unir de tellus group sont distribués par monoprix, il faut dénicher l’étiquette pour trouver, par déduction, une allusion au coloris. une explication ? les codes de la grande consommation ne sont pas encore arrivés chez ce fournisseur du secteur médical.

persiste dans ses divagations littéraires.

après michel houellebecq dans le précédent numéro, voici Frédéric Beigbeder. l’auteur d’un barrage contre l’atlantique, paru en janvier 2022, ose cette image : « phrase après phrase après phrase, j’ai essayé d’extirper des bribes de ma vie, de les arracher au néant pour les imprimer ici, comme les vagues de l’atlantique déposent sur la grève des bouchons de plastique, minuscules et cependant indestructibles. »

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photos dr

en 2045

parole d’expert

La tribune de carton ondulé de france

L

Le principe de l’économie circulaire peut se définir comme un système économique qui, à tous les stades du cycle de vie des produits, vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus.

Une Utilisation efficace de la

ressoUrce par la réUtilisation…

L’utilisation efficace de la ressource implique tout d’abord sa gestion durable : il faut de préférence qu’elle soit renouvelable et il est essentiel d’être vigilant à son épuisement. il faut ensuite veiller à allonger la durée de cette utilisation au maximum, en allongeant la durée d’usage des produits ou en réutilisant la ressource dans de nouveaux produits.

Le secteur du papier carton est à ce

pallier au manque de vitesse de circulation (constitution de stocks outils), des pertes importantes impliquant une baisse du taux de réutilisation, une hausse des besoins en transports du fait d’une faible structuration du maillage industriel permettant la

impact environnemental et efficacité d’usage

Kareen desbouis, déléguée générale

titre un exemple d’économie circulaire, puisqu’il utilise une ressource naturelle, renouvelable, sans conflit d’usage alimentaire et que les produits qu’il fabrique sont recyclés à 92%. La fibre de cellulose, issue du bois, peut être réutilisée au moins jusqu’à 25 fois, et les emballages papier carton intègrent 80% de fibres recyclées.

… qUi doit être challengée par Une efficacité de gestion de la boUcle permettant toUjoUrs moins d’impacts sUr l’environnement

mais l’efficacité d’une utilisation ne doit pas s’arrêter à une question de durée d’usage. pour minimiser les impacts environnementaux nécessairement générés, il est important également de prendre en compte la vitesse de circulation de la ressource, l’opérationnalité et les performances des structures de mise en œuvre et son adaptabilité aux besoins des utilisateurs.

La non optimisation de ces paramètres peut entrainer une augmentation des quantités de ressources utilisées pour

réutilisation, une inadaptation aux fonctions attendues avec un risque de surconsommation ou de gaspillages, des difficultés d’adaptation aux évolutions des besoins.

La filière papier carton présente là aussi de nombreux atouts pour permettre la mise en œuvre d’une boucle de réutilisation efficace : elle dispose d’un maillage industriel diffus et mondial permettant de remettre la matière en circulation en restant au plus proche de son lieu d’utilisation, minimisant ainsi les besoins de transports. sa capacité de réadaptation au juste besoin à chaque nouvelle transformation lui permet d’orienter efficacement la matière dans le temps et l’espace, en utilisant la juste quantité et en évitant des stocks outils importants. avec un taux de recyclage de 92%, voire même de 98% pour les emballages industriels et commerciaux, elle démontre d’une organisation particulièrement efficace pour capter la matière à réutiliser et la réinjecter dans le système : plus de 9 emballages sur 10 sont ainsi collectés et recyclés pour fabriquer de nouveaux emballages.!

PHoTo PAScAL guITTeT

édito

Henri Saporta Directeur de la rédaction

l’hygiène contre la malbouffe

p

as d’interdiction progressive en recommande toujours l’usage des sels nitri2025, mais une trajectoire de baisse tés en France. attaquée par la Fict, l’applidont les modalités restent à défi- cation de notation des aliments Yuka, qui nir : sur une proposition de loi de richard dénonce le danger de ces intrants, a perdu ramos, les débats parlementaires sur les plusieurs procès. comment s’en passer? sels nitrités ont débouché, en février 2022, en développant les mesures d’hygiène et sur un étrange compromis. arc-boutée de nouvelles méthodes de transformation. sur sa position, la Fédération française les outils ? des emballages performants des industriels charcutiers traiteurs (Fict) au service du sous-vide et de l’atmosphère a salué un vote qui protectrice (map), remet «la science au des durées de conserLe «cLean LabeL» cœur des décisions vation adaptées, des de santé publique» équipements soigneuest une tandis que le député sement nettoyés, des centriste du loiret environnements de tendance a apprécié cette production irréproLourde. « réponse concrète chables et des profesà la malbouffe, qui sionnels bien formés. touche surtout les plus pauvres». à quoi si la route est longue, comme le montre servent ces sels? outre la fameuse couleur notre dossier concocté pour le carrefour rose conférée à un jambon naturellement des fournisseurs de l’industrie agroalimengrisâtre, ils contribuent à la conservation taire (cFia), elle est bien balisée. le «clean des aliments en bloquant la prolifération label», autrement dit la capacité à garantir bactérienne. ancienne, la controverse scien- un étiquetage «sans» conservateurs, colotifique fait rage : en 2015, le centre inter- rants ou additifs, est une tendance lourde. national de recherche sur le cancer (circ), or, à terme, les députés ont aussi prévu au sein de l’organisation mondiale de une information spécifique pour les sels la santé (oms), a classé la charcuterie nitrités. Quant au «sans nitrites», il est déjà comme cancérogène, alors que l’agence en rayon et se porte très bien. il y a des nationale de sécurité sanitaire (anses) batailles qu’il faut savoir perdre. l

des pictogrammes pour identiFier les marchés

Alimentaire

Boissons

Hygiène-Beauté

Pharmacie

Luxe

Tous secteurs

Industrie

emballages e magazine sur twitter : @emballagesmag

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les jumeaux numériques accompagnent les machines tout au long de leur durée de vie

L

es machines embarquent aujourd’hui des fonctionnalités et des technologies dont la mise au point nécessite un savoir-faire pointu et de nombreux tests. or tester et adapter une machine avec un système physique mobilise beaucoup de moyens, prend du temps et comporte des risques. la simulation et les jumeaux numériques permettent d’améliorer la conception d’une machine avant même qu’un prototype réel ne soit construit. les coûts inhérents au développement et à la mise en service de nouvelles machines sont ainsi optimisés. en phase d’exploitation, un jumeau numérique intègre les données de son jumeau physique, ce qui facilite la recherche ou l’anticipation d’éventuels dysfonctionnements (maintenance prédictive). un jumeau numérique fournit aussi une base pour le développement de fonctions ou d’améliorations futures, couvrant ainsi plusieurs générations de machines.

plusieurs niveaux de simulation les outils que propose b&r offrent des possibilités de simulation très vastes. l’environnement de développement b&r automation studio intègre des outils système qui permettent de tester l’exécution du programme machine avec le matériel

B&R Automation, Parc Technologique de Lyon, 6 allée Irène Joliot-Curie, 69800 Saint-Priest marketing.fr@br-automation.com www.br-automation.com

d’automatisation (automate, variateurs, etc.) et sans charge physique. l’outil b&r acopostrak designer crée un jumeau numérique permettant de configurer et simuler un convoyeur magnétique intelligent acopostrak sur un plan fonctionnel (modèle 3d), dynamique (forces, contraintes mécaniques, etc.) et thermique. grâce à ses partenariats avec de nombreux éditeurs de logiciels de simulation, b&r intègre de nombreux connecteurs dans son environnement de développement. ceci permet non seulement l’intégration d’un convoyeur intelligent b&r dans un jumeau numérique répliquant l’intégralité d’une machine ou d’une ligne, mais aussi la mise en place de cycles de développement avec plusieurs niveaux de simulation (process, machine, matériel d’automatisation). b&r propose un accompagnement sur mesure pour le dimensionnement de systèmes d’entraînement, la configuration et la simulation de convoyeurs intelligents en phase d’avant-projet, ou encore la validation de concepts de machine. appuyez-vous sur les solutions et les services d’un leader de l’innovation en automatisation de machines !

photo Dr

P. 34 / dÉcRYptER /

P. 39

13 à la une

un riche vivier pour le packaging

12 l’essentiel

22 la métropole de rouen préempte

chapelle-darblay 24 un label pour les emballages de l’e-commerce 26 la tranformation de texen

est en marche 28 ds smith déploie son Éco-score

31 hygiène - beauté

sensation

32 machine

siat rend ses fermeuses de caisses plus intelligentes

les pâtes à tartiner

60 design

« Faire le lien entre le packaging et le marketing »

62 Point de vue

26 technologie

dynamisation

romantisme ou lumières? l’écologie demain

maintenir la chaîne du propre est un défi permanent dans l’agroalimentaire.

64 exPert

64 le Produit

la barquette Berny

66 indicateurs

66 prix des matières premières 67 indices de production 68 indices de chiffre d’affaires 71 Focus sur l’emballage métallique

34 à la rencontre de… philippe Berthe

/ pRoduiRE /

36 agenda

72 l’art de conditionner

sitl et labelexpo

hygiène, faire de la nécessité un atout

59 décryPtage

22 stratégie

30 alimentation

production

/ ANALYSER /

Biosourcé et biodégradable, le nautilium prend le large

30 consommation

7

illustration vinCent motron

P. 26

photo patriCk laziC

sommaire

pour faciliter le nettoyage de leurs machines, les constructeurs adoptent des matériaux nobles, plus résistants aux détergents, et font le choix d’un design optimisé. les séries plus courtes et diversifiées, la mode des produits «sans» et le vrac renforcent le besoin d’hygiène.

le marquage-codage

84 zoom

Quand le cognac renoue avec la porcelaine Ce numéro Comporte une surCouverture « Carton onDulé De franCe » www.emballagesmagazine.com

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Origine du papier : Italie Pas de fibres recyclées Certification : PEFC Impact sur l’eau (P tot) : 0,008 kg/tonne

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décrypter i à la une

formation

un riche vivier pour le packaging Avec le bachelor universitaire de technologie (But) lancé en septembre 2021, les entreprises vont accueillir beaucoup plus de jeunes dans leurs murs. c’est là le début d’une nouvelle ère. c’est un nouveau sigle qui marque une étape pour certains et un aboutissement pour d’autres : le But correspond désormais au titre de bachelor universitaire de technologie, soit un bac +3 dans la terminologie française traditionnelle ou l’équivalent de 180 unités dans le système européen de transfert de crédits (ects). au terme d’un parcours amorcé en septembre 2021, les premiers titulaires d’un But arriveront donc sur le marché en 2024. au sein d’un institut universitaire de technologie (iut), la transition du diplôme universitaire de technologie (dut) – échelon de l’enseignement supérieur français créé en 1966 – vers le But s’inscrit dans la réforme globale attachée à la nouvelle architecture organisant le cursus autour de la licence, du master et du doctorat (lmd) pour harmoniser les diplômes supérieurs en europe. cette évolution implique un changement majeur, avec un glissement de deux ans pour le dut à trois ans pour le But. il subsiste, au cas par cas, un brevet de technicien supérieur (Bts) en deux ans, auquel s’ajoute un diplôme national des métiers d’art et du design (dn made) en trois ans. mais si l’allongement du cycle suppose des adaptations très importantes en matière de coordination et d’organisation des spécialités, de programme pédagogique et de disponibilité des enseignants – le tout dans une enveloppe budgétaire forcément contrainte –, c’est bien le monde du travail qui est au cœur du dispositif. Former des professionnels immédiatement opérationnels : telle est l’idée. en revanche, il n’y a pas de changement dans les établissements : la réforme concerne directement les cinq formations en packaging, emballage et conditionnement (pec) dispensées par les iut d’avignon (vaucluse), de castres (tarn), de chambéry (savoie), d’Évreux (eure) et de reims (marne). les titulaires d’un But seront des techniciens supérieurs aptes à gérer l’ensemble des activités liées au cycle de l’emballage et du conditionnement. chez les fabricants

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d’emballage comme les conditionneurs, et naturellement les équipementiers, les spécialités sont très nombreuses, de la conception au marketing en passant par la production, la qualité, la sécurité sanitaire, la traçabilité, la réglementation, l’environnement, la logistique ou encore le commercial. les étudiants sont plus que jamais en prise directe avec le domaine professionnel dans la mesure où stagiaires et apprentis le découvrent dès la deuxième année et logiquement en troisième année. sur le principe des référents, les enseignants et les tuteurs issus du monde de l’entreprise équilibrent les savoirs opérationnels avec la méthodologie universitaire. deux chiffres traduisent cette nouvelle dynamique : 22 à 26 semaines de stage – contre dix pour le dut ! – sont au programme tandis que les projets tutorés exigent quelque 600 heures de travail – contre 300 pour le dut ! – sous la supervision conjointe de l’établissement et de l’entreprise.

projets d’innovation

exprimé à l’unanimité par toutes les formations, le message devient dès lors très clair : en six semestres avec une alternance classique de cours magistraux (cm), travaux dirigés (td), travaux pratiques (tp) et autres devoirs à la maison (dm), les étudiants peuvent dorénavant, en s’inscrivant dans la durée, accompagner des programmes de recherche et développement (r & d), concevoir des prototypes, participer à des projets d’innovation, défricher la littérature pour un brevet, voire animer des cellules de veille sur les tendances. pour un tarif très attractif…

à retenir u la mise en place des bachelors universitaires de technologie (But) entraîne une profonde évolution des relations entre les étudiants et les entreprises. u Cette réforme coïncide avec les anniversaires de l’esireims et de l’esepac. u la transition écologique génère un grand nombre de besoins dans la conception des emballages.

à la à la une i décrypter BAC

+1

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apprentissage Ingénieur avec stage = ESIReims et Pagora.

Ingénieur avec apprentissage = Isip et Pagora.

Lic. générale et lic. pro = Esepac/ UCA. Lic. pro = IUT Avignon, Castres, Chambéry, Évreux, Reims.

Titre = FS Pack Cognac.

IUT Avignon, Castres, Chambéry, Évreux, Reims..

stage

CPGE

CPGE

CPGE intégré

CPGE intégré

Ingénieur Licence générale

Licence générale

Licence générale

BUT

BUT

BTS

BTS

Licence pro

apprentissage

Ingénieur

Ingénieur DOCTORAT

apprentissage stage

Master

Master

EMPLOI

BUT

apprentissage stage

stage t

Enseignement du packaging en supérieur l’un des objectifs affichés de la réforme étant que les diplômés puissent rejoindre le marché de l’emploi au terme des trois années, la création des But induit néanmoins de nouveaux équilibres, sachant que 80 % des titulaires d’un dut poursuivaient auparavant leurs études. sont donc touchés tous les cursus s’effectuant en trois ans avec des variations. la formation supérieure du packaging (Fs pack) de cognac (charente) recrute en bac +2 pour un an tandis que le centre européen du packaging et de l’emballage (cepe), une école de l’institut d’administration des entreprises (iae) de l’université de poitiers (vienne), recrute en bac +3 pour deux ans.

spécialisations en ingénierie

à ce panorama, se greffent des spécialisations en ingénierie – soit le master correspondant à bac +5 – avec l’École nationale supérieure d’ingénieurs de reims (esireims) qui, dans l’université de reims champagne-ardenne (urca), a absorbé l’historique École supérieure en emballage et conditionnement (esiec) et créé, en partenariat avec le conservatoire national des arts et métiers (cnam), l’institut supérieur d’ingénierie packaging (isip) à l’isle-d’espagnac (charente). il faut y ajouter l’École

40 bougies Pour l’esireims… nous sommes en avril 1979, à reims (marne). « loufoque » pour les uns, « visionnaire » pour les autres, l’idée de concevoir une formation dans l’emballage et le conditionnement est le fruit de l’aventure collective de plusieurs enseignants, chercheurs et professeurs d’université s’efforçant d’établir un domaine concret d’application pour séduire à nouveau les étudiants en chimie, physique et microbiologie. notamment constituée de françoise Bourelle, Gilbert Bureau, Jacqueline Dervin, rené hugel, Bernard pascat et Jean-Claude prudhomme, l’équipe obtient la création d’une maîtrise de sciences et techniques (mst) en emballage et conditionnement en 1981, rapidement suivie par l’institut supérieur d’ingénierie packaging (isip). Du fait de l’avis favorable de la Commission des titres d’ingénieur (Cti), l’arrêté du 7 septembre 1987 porte ensuite « création d’un diplôme d’ingénieur en emballage et conditionnement ». alors que la première promotion sort en 1991, l’école supérieure d’ingénieurs en emballage et conditionnement (esiec) se fond dans l’esireims en 2011. Cette histoire était évoquée le 9 octobre lors d’une remise de diplômes placée sous le signe de la commémoration des 40 ans de la formation et des dix ans de l’esireims.

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INFOGRAPHIE VINCENT MOTRON

BTS design.

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décrypter i à la une

… et 30 bougies Pour l’esePac rebelote à la fin du même mois d’octobre… «vous êtes jeune, vous commencez votre vie professionnelle après votre diplôme, vous avez beaucoup de boulot devant vous avec la transition écologique » : tels sont les mots prononcés par fabrice peltier devant un amphithéâtre rempli d’étudiants le vendredi 22 octobre, à l’occasion des 30 ans de l’école supérieure européenne de packaging (esepac) installée à saint-Germain-laprade (haute-loire). invité pour une conférence, l’auteur de la révolution de l’emballage a placé cet anniversaire sous le signe des défis pour la nouvelle génération. et des défis, l’école altiligérienne en a relevé beaucoup tout au long de son histoire. l’aventure démarre en 1988 quand la chambre de commerce et d’industrie (CCi) du puy-en-velay-Yssingeaux imagine possible la création d’une école spécialisée dans l’emballage et le conditionnement en haute-loire. le tissu industriel – les films en polyéthylène (pe) de saintesigolène ou encore le papier, avec papeteries d’espaly – en explique en partie l’origine. Définie comme une « école-entreprise » depuis de longues années, les promotions pierre fabre, mondelez, Christian Dior et Decathlon en témoignent, l’esepac ne peut que souscrire à cette redéfinition des frontières entre formation initiale (fi), formation continue (fC), stage, apprentissage, alternance et prestations de service aux entreprises autour de la « formation professionnelle qualifiante ».

supérieure européenne de packaging (esepac) de saint-germain-laprade (haute-loire) intégrée à l’université clermont auvergne (uca). les But mènent à l’emploi au terme d’une licence professionnelle en trois ans, quand le parcours général ouvre la porte des masters. les écoles d’ingénieurs peuvent aussi accueillir les étudiants plus tôt pour les conduire de la licence au master ou recruter via les classes préparatoires aux grandes écoles (cpge). alors que la transition écologique entraîne une profonde remise en cause des « chasses gardées » des matériaux, inppagora (uga), l’école papetière de grenoble (isère), joue une carte à part entière, comme le démontre la création de la chaire cellulose valley en janvier 2022.

26

C’est le nombre de semaines qu’un étudiant en BUT peut passer en entreprise.

diversité des profils

le titulaire d’un master ou l’ingénieur est à même de piloter des projets complexes et des démarches transversales de développement de nouveaux produits et services. à noter la voie du doctorat, soit un bac +8, toujours ouverte, mais peu empruntée dans les métiers de l’emballage et du conditionnement. s’il convient de signaler que les nouveaux critères d’embauche imposent 50 % de bacheliers issus des filières technologiques, la réforme des But et la multiplication des passerelles entre les parcours provoquent un appel d’air sans précédent en termes de diversité des profils. et les emplois sont garantis : quelque 200 diplômés par an pour un secteur qui affiche au bas mot 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires et compte plus de 100 000 salariés. portée par l’économie circulaire, la préservation des ressources et la lutte contre le gaspillage, l’emballage est une filière d’avenir. l

henri saporta

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du boulot dans l’agro Dix ans de Work in agro sur un Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (Cfia) qui fête ses 25 ans à rennes (ille-et-vilaine) en mars : un double anniversaire pour un sujet majeur dans l’agroalimentaire, c’est-à-dire l’emploi. le 26 janvier, le webinaire intitulé « Quelles sont les attentes de la génération z et comment les considérer dans ses recrutements ? » réunissait l’association bretonne des entreprises agroalimentaires (abea), l’organisme de formation ifria ouest et l’agence vague de sens. avec un sentiment partagé : des métiers en « manque de reconnaissance » dans une filière qui, en déficit d’image, peine à recruter et à fidéliser. une solution pour séduire les jeunes ? « la transparence » sur les ingrédients et les techniques de transformation. les salariés sont aussi des consommateurs.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Collaboration Homme-machine avec une solution de palettisation CFIA 2022 Hall 10 Stand E28

L’innovation s’introduit dans les opérations à travers une collaboration harmonieuse entre Hommes et machines.

Les robots collaboratifs peuvent être déployés pour un large éventail d’applications, telles que la production, le contrôle qualité, l’emballage, la palettisation et l’intralogistique. Par exemple, une solution de palettisation peut assister le personnel où la précision et la répétabilité sont essentielles. Un palettiseur collaboratif est conçu pour empiler des palettes des boîtes ou d’autres produits standardisés pour l’expédition. Le robot collaboratif OMRON TM peut travailler en toute sécurité aux côtés des travailleurs humains.

Les robots collaboratifs permettent une production flexible, dans laquelle le redéploiement des machines, et les changements de ligne sont nécessaires, tout en augmentant la productivité.

OMRON et FlexLink conçoivent un palettiseur collaboratif pour les applications industrielles

FlexLink propose des convoyeurs flexibles et modulaires et des équipements d’automatisation industrielle, dont des solutions de palettisation, à des centaines de clients à travers le monde. Les solutions FlexLink sont utilisées sur les chaînes de production de grandes marques de l’industrie agroalimentaire et des soins personnels. Suite à une demande d’un grand fabricant, les deux sociétés se sont associées pour créer un palettiseur collaboratif, utilisant des cobots OMRON. Ce cobot peu encombrant et équipé de dispositifs de sécurité active permet de traiter jusqu’à huit cartons par minute sans avoir besoin de clôtures ni de scanners laser.

Cette solution répond au besoin d’automatisation de la palettisation, qui libère les opérateurs de cette tâche répétitive pour qu’ils puissent se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée et plus intéressantes.

Les cobots peuvent être livrés assez rapidement et l’installation ne prend qu’un ou deux jours. Le système de palettisation automatique aide les opérateurs à éviter les risques de troubles musculosquelettiques ou les blessures causées par le levage de charges lourdes. Le fabricant qui a demandé le cobot au départ a estimé qu’il fallait environ un an et demi à deux ans pour rentabiliser ce nouveau système.

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innovation

biosourcé et biodégradable, le nautilium prend le large

et aussi… emballages Magazine vous propose une synthèse de l’actualité des dernières semaines en ligne sur usinenouvelle.com

Elixance, Europlastiques, polymaris Biotechnology, Séché environnement et

triballat Noyal pilotent un GiE pour promouvoir ce nouveau plastique issu de la mer.

multivac sera présent en inde avec sa propre usine Le constructeur de machines de conditionnement allemand investit 6,8 millions d’euros à ghiloth, au sud de Delhi, dans un complexe de bâtiments de 10000 m². Il assemblera des thermoformeuses et des operculeuses pour le marché local et le sud de l’Asie.

le 8 février 2022 par henri saporta comme un écho au nautilus du mystérieux capitaine nemo cher à Jules verne! cinq entreprises – elixance, europlastiques, polymaris Biotechnology, séché environnement et triballat noyal en coordination avec innovons à 360° – se sont associées dans un groupement d’intérêt économique (gie) pour concevoir le nautilium. tout commence en 2008 avec les premiers travaux de recherche et développement (r&d) pour mettre au point un polymère biosourcé et biodégradable qui se transforme comme un plastique conventionnel. le nautilium est, in fine, « un matériau naturel respectueux de l’environnement, biodégradable dans des conditions réelles en milieu terrestre et aqueux». la recherche fondamentale menée par l’université de Bretagne sud

promach se renForce dans le process pour les boissons Le constructeur de machines d’emballage américain a acquis TechniBlend, un spécialiste du traitement des produits liquides.

Son objectif est de fournir les lignes clés en main dans les boissons, la chimie, les détergents.

20 février 2022

le producteur de champagne telmont s’est engagé à produire mieux. de l’emballage à la logistique, la pme veut réduire son impact carbone et prépare sa conversion au bio.

serac lance la linea Xs, une remplisseuse pour les moyennes cadences Le constructeur sarthois a développé cette machine pour les entreprises qui ont des budgets et des besoins modérés, mais qui ne veulent pas renoncer à l’hygiène, à la souplesse et à l’ergonomie. La Linea XS conditionne des produits alimentaires à l’intérieur de pots préformés à des vitesses comprises entre 5000 et 12000 unités par heure. des rayons X au rayon snacking Mettler-Toledo dévoile le X34c, un système permettant de détecter des contaminants de petite taille à l’intérieur des produits défilant à une vitesse de 120 mètres par minute sur le convoyeur.

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(uBs), l’École nationale supérieure de chimie de rennes (ille-et-vilaine) et le laboratoire en génie des procédés environnement-agroalimentaire (gepea) de saint-nazaire (loireatlantique) se coordonne rapidement (…) lire la suite sur usinenouvelle.com/emballage

le champagne telmont se met au vert

8 février 2022

fedrigoni, un acteur qui compte toujours plus dans les matériaux pour étiquettes le papetier italien a bouclé l’acquisition de son concurrent espagnol divipa. après un cycle de cinq rachats, il revendique la troisième place sur le marché mondial des matériaux pour étiquettes adhésives et la première dans le vin.

17 février 2022

17 février 2022

l’interprofession des fruits et légumes frais attend un soutien financier pour développ e r l e s a l t e r n a t ive s a u plastique.

un jury du Festival international de la bande dessinée (FiBd) conteste à raja le droit de donner son nom à un prix.

interfel interpelle les pouvoirs publics

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i mars 2022

sponsoring : tempête dans une bulle à angoulême

18 février 2022

des collégiens sensibilisés à l’économie circulaire ds smith, le cartonnier britannique s’adresse aux jeunes générations.

Découvrez le X34C METTLER TOLEDO, seul système à rayons X compact et précis sur des très hautes cadences Le système X34C combine encombrement réduit et distance focale optimisée, pour offrir une solution unique sur le marché de l'inspection des produits alimentaires et pharmaceutiques sous emballage individuel à des cadences pouvant atteindre 120 m/min.

D'une longueur de 700 mm seulement, comprenant le dispositif de rejet intégré, le système X34C peut être installé au sein des lignes de production dans lesquelles un encombrement réduit constitue un facteur déterminant.

L'association d'un détecteur à diode de 0,4 mm et d'un générateur puissant de 100 W permet d'optimiser la détection des contaminants de petite taille et de réduire le taux de faux rejets.Les niveaux de puissance et de contraste de ces composants étant automatiquement optimisés pour chaque application, le système n'a pas toujours besoin de fonctionner à pleine puissance, ce qui permet de réaliser des économies d'énergie.

« Les entreprises peuvent avoir l'assurance que leurs marques sont protégées grâce au système X34C qui effectue des contrôles qualité complets et simultanés des produits et des emballages ». affirme Mike Pipe, Responsable des ventes et de la gestion des produits au sein de la division Product Inspection de METTLER TOLEDO. En outre, le système X34C peut être connecté au logiciel ProdX™ de METTLER TOLEDO Product Inspection, qui permet d'assurer la gestion de la conformité et des données de traçabilité.

Le système X34C bénéficie également de la simplicité d'utilisation, la robustesse et la fiabilité éprouvées qui font la réputation des systèmes à rayons X Safeline de METTLER TOLEDO.

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stratégie

des nouvelles perspectives pour livingpackets

Le showroom est situé rue d’Aboukir, dans le deuxième arrondissement de Paris. Il accueille les bureaux de l’entreprise à l’étage.

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Le temps d’une année, la start-up à l’origine de la Box délaisse l’e-commerce pour cibler les « envois critiques ». En ouvrant un showroom en plein paris, l’entreprise veut aussi mieux se faire connaître du grand public. le 21 janvier 2022 par tiziano polito l’année 2022 sera celle de la montée en puissance de la Box ! denis mourrain, directeur général de livingpackets, la start-up française qui a conçu cet emballage réutilisable et connecté, en est convaincu. il est vrai qu’après les nombreuses présentations à la presse, les tests (réussis) avec orange, Boulanger ou autres sFr, et, bien sûr, l’étape industrielle qui a contribué à valider le processus de fabrication dans une usine ultra-automatisée à nantes (loireatlantique), il était opportun d’amorcer la commercialisation. la Box n’a vraiment rien d’un emballage ordinaire. emballages magazine s’est fait plusieurs fois l’écho de cette boîte pliable en polypropylène (pp) avec calage intégré. dédiée à l’e-com-

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merce, et plus particulièrement aux objets d’une certaine valeur comme les téléphones portables, les montres, les ordinateurs ou les textiles, elle apporte une multiplicité de fonctions, du positionnement gps à l’enregistrement des chocs en passant par le suivi de la température et de l’hygrométrie.

expérience utilisateur

unique dans son genre, son écran à cristaux liquides est capable d’afficher des informations logistiques, d’adresser un message sonore ou vidéo au destinataire et même de lui permettre d’effectuer une transaction financière. difficile de faire mieux en termes d’expérience utilisateur… mais les temps sont durs et, entre la crise sanitaire et celle des composants, l’entreprise a

souhaité réorienter ses choix stratégiques. une première décision consiste à se détourner pendant un an de l’e-commerce pour ne cibler que les «envois critiques», à savoir les applications où les questions de traçabilité et de sécurité sont cruciales. la société vise les logisticiens, les assureurs de transport, mais aussi les laboratoires pharmaceutiques, les électroniciens ou les négociants en vin. elle leur propose une traçabilité sans faille, un système de verrouillage à distance et une caméra pour contrôler le produit. «on l’oublie souvent, mais des millions de colis sont perdus chaque jour et d’autres sont endommagés, explique denis mourrain. or, dans beaucoup de domaines d’activité, il est essentiel que le produit arrive à l’heure et en bon état. » confronté, comme toutes

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les entreprises du secteur technologique, à des difficultés d’approvisionnement en puces et semi-conducteurs, livingpackets fait le pari de la qualité plutôt que celui de la quantité. la start-up ne fabriquera que 20 000 Box pour l’année, qu’elle louera à un prix légèrement plus élevé que celui établi auparavant qui était basé sur les volumes de l’e-commerce, soit 200 euros par envoi. sachant qu’une Box doit accomplir, en théorie, trois rotations mensuelles, cela devrait permettre de générer 144 millions d’euros de chiffre d’affaires par an et d’assurer ainsi la pérennité de l’entreprise, au moins sur cette période «compliquée», avant de reprendre le chemin des plus gros volumes et de l’e-commerce. constatant que sa Box est renommée parmi les initiés, mais assez peu au sein du grand public, livingpackets a également décidé d’installer un showroom en plein paris, rue d’aboukir (iie arrondisse-

l’essentiel i décrypter 15

ment), pour mieux se faire connaître. les locaux, d’environ 60 m² sur deux niveaux, accueilleront les bureaux de l’entreprise au premier étage. au rez-de-chaussée, place aux démonstrations et aux expériences virtuelles : « il n’est pas simple de mettre en évidence tout ce que notre boîte sait faire, avec la réalité immersive nous montrons comment emballer un objet et comment on peut le suivre tout le long de la supply chain », argumente denis mourrain. et d’ajouter : « ce sera un espace de travail et d’échanges, car l’idée est aussi de comprendre comment notre emballage est perçu par les utilisateurs afin de l’améliorer. » les visiteurs pourront voir, toucher, ouvrir les Box présentées sur des tables, dans l’écrin cosy d’une belle boutique parisienne faisant réellement la différence avec les étagères des magasins où l’on a l’habitude d’acheter les emballages de transport.

Une réponse adaptée à vos besoins en matière de durabilité

les entreprises, quant à elles, pourront évaluer les possibilités liées à l’emploi de la Box pour leurs activités ou même – comme l’envisage livingpackets – étudier le moyen d’exporter la tablette servant d’écran pour l’utiliser sur des contenants de plus grande dimension. cet espace sera également un outil pour promouvoir les ventes. « le réemploi des emballages suscite beaucoup d’intérêt dans le grand public, souligne denis mourrain, et certains sont prêts à s’engager pour soutenir notre projet. nous croyons énormément à ce modèle de développement basé sur le partage. » Fort de ce constat, livingpackets propose désormais ses Box à la vente aux particuliers, au prix de 399 euros, en offrant, en contrepartie, 30% des bénéfices inhérents à la location. gagner de l’argent en faisant un geste pour l’environnement : l’offre a de quoi séduire… ils sont déjà quelques centaines à avoir franchi le pas. l

C Compatible i avec les processus de recyclage mécanique et chimique Peut être recyclé dans le flux de LDPE, filière en cours de consolidation en France

Testé conformément aux directives APR et PRE

Films barrières rétractables adaptés au recyclage CRYOVAC® Eco BDF* Nouvelle gamme de matériaux ultra-fins et légers qui ne transigent pas sur la durée de conservation. Un système répondant parfaitement à vos exigences en matière de durabilité, de performance et de recyclage.

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Pour en savoir plus https://sealedair.fr/cryovac-bdf *Ce film contenant de l’EVOH peut être recyclé dans les flux de polyéthylène basse densité (LDPE). Le degré de recyclabilité de l’emballage final dépend de l’étendue et de la disponibilité des installations de recyclage locales appropriées. ©2022 Sealed Air

mars 2022 i emballages magazine

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le 16 février 2022 par pierre monnier prolonger l’accompagnement des clients en proposant non seulement le contenant, mais également le contenu. la démarche séduit de plus en plus d’entreprises et répond aux problématiques des marques voulant déléguer leur production. s’inscrivant dans cette tendance, arcade Beauty a créé en fin d’année 2021 une division entièrement tournée vers le « full service » : arcade Beauty retail. grâce à cette entité, le fabricant d’emballages

Le spécialiste des échantillons lance une division dédiée aux produits clés en main. L’activité Arcade Beauty Retail devrait représenter la moitié du chiffre d’affaires de l’entreprise d’ici à 2025.

ront constituer une gamme complète. au-delà du conditionnement, un travail important a été mené sur la formulation. l’entreprise a construit un réseau de partenaires pour couvrir les besoins de ses clients avec des fabrications en France, en europe et en corée. cet éventail permettra de fournir un savoir-faire local et de suivre au plus près les tendances du marché, notamment en asie. Quoique réalisées via des partenariats, les formules pourront être effectuées en propre au Brésil. il en sera de même pour les

stratégie

un projet de « full service » ambitieux pour arcade beauty souhaite renforcer cette activité. pour l’heure, le spécialiste des échantillons affiche d’ores et déjà 20 % de son chiffre d’affaires dans ce domaine, essentiellement sur des petits formats. au Brésil, cette part atteint même 80 % des ventes avec une offre de fabrication de formules et de remplissage pour les acteurs de l’amérique latine.

s’implanter en chine

l’annonce du lancement de cette nouvelle entité devait intervenir lors des salons adF, pcd et pld – initialement prévus les 19 et 20 janvier. le report de l’événement consacré aux aérosols, à la cosmétiqueparfumerie et aux boissons premium à l’été – les 29 et 30 juin 2022 – n’a pas entamé l’envie d’arcade Beauty. après l’officialisation de la création d’arcade Beauty retail fin 2021, l’entreprise est revenue sur le sujet en exposant ses

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fortes ambitions début 2022. nommé pdg en octobre, carl allain a indiqué vouloir réaliser 50 % du chiffre d’affaires d’arcade Beauty avec la division retail pour l’horizon 2025. afin de parvenir à cet objectif, le fabricant compte sur de la croissance organique, mais se prépare aussi dès maintenant à une acquisition. l’idée de carl allain serait de s’implanter en chine à travers une acquisition ou la création d’un joint-venture. arcade Beauty serait ainsi en mesure d’assurer son développement tout en apportant un argument de poids : une empreinte environnementale réduite pour l’ensemble des clients du marché asiatique. arcade Beauty a profité du début d’année pour présenter sa première collection. avec une trentaine de références, la société sera en mesure de satisfaire toutes les demandes d’une marque. surtout, les solutions clé en main pour-

parfums aux États-unis. outre son offre clé en main, arcade Beauty reste ouvert à toute demande spécifique et pourra aussi bien suivre les « briefs » des marques qu’imaginer un produit avec elles à partir d’une page blanche. sans surprise, le sachet 3d pouch du fabricant est omniprésent. parmi les solutions phare d’arcade Beauty, l’emballage de type doypack convient aux gels douche, aux shampoings (y compris sans rinçage), aux crèmes et aux poudres. certaines références pour la douche seront à reconstituer à domicile par l’ajout d’eau au sein du packaging. cette pratique sera également valable sur des produits nettoyants pour le visage. ainsi, il suffira d’humidifier ses mains lors de l’application. c’est donc à travers le service et l’innovation qu’arcade Beauty cherchera à faire sa place dans le « full service » au cours des années à venir. l

COVERIS SOUTIENT IRISH DOG FOODS DANS SA TRANSITION VERS DES EMBALLAGES RECYCLABLES Irish Dog Foods, entreprise leader dans la fabrication d’aliments pour animaux en Irlande et au Royaume-Uni, s’est associée à son fournisseur d’emballages, Coveris, pour concevoir ses premiers sacs recyclables de grande taille. En faisant le choix de la marque MonoFlex reconnue de Coveris, Irish Dog Foods soigne son attractivité en rayon et mise sur une meilleure recyclabilité des emballages pour sa gamme d’aliments pour animaux Earls développée pour Aldi.

Depuis le début de la crise sanitaire mondiale, 3,2 millions de foyers ont accueilli un animal rien qu’au Royaume-Uni. Cette tendance est largement portée par les générations Z et Y (59 % des propriétaires) qui sont bien sensibilisés à l‘impact environnemental des déchets d‘emballage et préfèrent ainsi acheter de la nourriture destinée aux animaux de compagnie conditionnée dans des matériaux durables. Pour satisfaire les nouvelles demandes du secteur et le nombre croissant d’animaux sur le marché, Irish Dog Foods s’est associé à Coveris pour devenir l’un des premiers producteurs d’aliments pour animaux du Royaume-Uni à proposer des emballages recyclables et haut de gamme en grand format.

Grand format et performances optimisées L’objectif du projet était de passer de la gamme de sacs existante en structure PET/PE, qui n’est pas recyclable, à une structure monomatériau en PE, entièrement recyclable. La gamme comprenait deux tailles de sacs de 10 et 12 kg. « Nous avons pu proposer des sacs grand format avec les mêmes avantages que nos modèles standard en finition matte, tout en réduisant l’empreinte carbone et en préservant l’environnement, ce qui représentait l’un des principaux défis de notre client », explique Philippe Poudens, Responsable grands comptes alimentation animale chez Coveris. La finition matte du sac offre une communication et une attractivité en rayon exceptionnelles pour répondre à la fois aux demandes du client et du marché.

Monomatériau pour un recyclage plus facile Les nouveaux sacs d’aliments pour animaux sont disponibles dans les magasins Aldi britanniques depuis leur lancement à l’été 2021. Mais la coopération de Coveris avec cette chaîne de supermarchés va plus loin que le lancement de ce produit.

Les deux entreprises ont signé le « UK Plastics Pact », qui regroupe des entreprises de la chaîne de valeur du plastique afin de modifier la façon dont nous concevons, produisons, utilisons, réutilisons et éliminons les déchets d’emballage plastique. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mission NO WASTE de Coveris qui vise à fournir les solutions d’emballage les plus performantes et éco-efficaces

du possibles du point de vue v produit mais aussi des opérations. au pour Cette solution monomatéria un des Irish Dog Foods satisfait l’u quatre objectifs du UK Plastics P Pact, qui consiste à transformer ques en 100% des emballages plastiq yclables versions réutilisables, recy ou compostables d’ici 2025. un des « Nous voulions être l’u premiers à proposer des sacs ais sans recyclables sur le marché, ma ocessus que cela impacte nos pro achines. de production ni nos ma Coveris a su nous proposer un e doté nouveau matériau recyclable, de toutes les caractéristiques de nos anciens sacs fabriqués avec la structure PET/PE », souligne Jamie Queally, Responsable des achats chez Irish Dog Foods.

RENCONTREZ-NOUS AU CFIA RENNES HALL 9, STAND C2 Du 8 au 10 Mars 2022

Contactt : Marion Schmitt Responsable marketing et communication marion.schmitt@coveris.com +33 6 26 83 89 42

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environnement

verescence débutera son électrification à mers-les-bains Le verrier français met en œuvre sa feuille de route en faveur de la décarbonation.

Le four 1 de l’usine de Mers-les-Bains (Somme) sera le premier à devenir électrique en 2025.

le 8 février 2022 par pierre monnier du fait de son important besoin en énergie, l’industrie verrière tente de limiter son impact environnemental. verescence a annoncé un projet en ce sens le 8 février. ainsi, le numéro un mondial du flaconnage compte passer à des modèles de fours électriques. cette transition s’inscrit dans les objectifs pris par l’entreprise auprès de l’initiative science Based targets (sBti). début 2020, le fabricant d’emballages en verre pour la parfumerie-cosmétique s’était engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en s’alignant sur le scénario « well-below 2 °c » (en français, « bien en dessous de 2 °c ») de la sBti.

« zéro carbone » pour 2050

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l’électrification des fours de verescence commencera à mers-les-Bains (somme) en 2025. lors de la reconstruction du four 1 de l’usine, un modèle tout électrique sera installé, faisant de celui-ci le premier du groupe à utiliser cette technologie. s’ensuivra une mise en œuvre progressive de l’ensemble des outils de production du verrier – sept au total, répartis en France, en espagne, aux États-unis et en corée du sud. avec cette stratégie, le verrier attend une baisse de 40 % de ses émissions de co2 (scopes 1 et 2) pour 2040.

emballages magazine

i mars 2022

« Je suis très heureuse d’annoncer cette évolution majeure qui nous permettra de diviser par deux nos émissions de co2 en moins de dix ans en France, et de nous rapprocher encore davantage de notre ambition "zéro carbone" à l’horizon 2050, a indiqué hélène marchand, la directrice générale France de verescence, dans un communiqué. notre nouveau four 1 électrique sur lequel nous travaillons depuis plus d’un an sera le four pilote du groupe. » l’électrification des fours s’ajoute à l’emploi de verre recyclé dans la perspective d’une diminution de l’impact environnemental de verescence. en novembre, l’entreprise a officialisé sa recette infini 20, une pâte de verre comportant 20 % de matière recyclée. désormais toutes ses usines fabriqueront les flacons et les pots à partir de ce verre, en faisant une norme pour l’ensemble de ses clients. pour les marques qui le souhaitent, il existe une seconde version, infini 40, permettant de monter à 40 % la part de recyclé dans leurs produits. en réintégrant du calcin (verre issu de la collecte) dans les fours, la production de contenants en verre affiche une émission de co2 réduite. dès cette année, un emballage verescence sur quatre dans le monde aura recours à ce verre recyclé. l

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écoresponsabilité

pepsico incorpore des matières végétales dans ses sachets de chips Le groupe agroalimentaire américain a choisi la France comme marché pilote pour lancer des chips Lay’s dans un emballage intégrant 30 % de p plastiques biosourcés g q certifiés iScc, conçu avec Amcor. les sachets de chips lay’s sont habituellement façonnés avec un film complexe associant le polyéthylène (pe) et le polypropylène (pp). à compter d’avril prochain, en France, les pochons des recettes « à l’ancienne » et « paysanne » – soit près de 45 millions d’unités et 40 % des volumes de chips lay’s vendus dans l’hexagone, d’après pepsico – intégreront 30 % de matières végétales certifiées international sustainability and carbon certification (iscc). la France a été choisie pour être le marché pilote de cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement de pepsico europe de cesser d’utiliser du plastique vierge dans ses emballages de chips et de snacking – marques lay’s, doritos, cheetos, Walkers… – à l’horizon 2030.

huile résiduelle

la matière végétale est issue de l’huile résiduelle qui, provenant de l’industrie forestière, était jusqu’à présent considérée comme un déchet et brûlée. la

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le 27 janvier 2022 par arnaud Jadoul

quantité incorporée est calculée selon le principe de l’équilibre des masses : « concrètement, pepsico procède à l’achat d’une quantité de matériaux d’origine végétale certifiés iscc équivalente à 30 % des matériaux des emballages vendus annuellement », explique le groupe agroalimentaire américain, qui a collaboré à ce projet aux côtés du géant australien de l’emballage souple amcor. « une manière de lancer une dynamique pour atteindre 100 % de matière d’origine

végétale sur l’ensemble du portefeuille lay’s d’ici à 2030 », ajoute-t-il. à terme, il entend n’exploiter que du plastique recyclé ou résultant de ressources telles que des sous-produits de plantes, de l’huile de cuisson usagée ou des résidus de pâte à papier. propriétaire de 23 marques, dont Fritolay, gatorade, pepsi-cola, Quaker, tropicana et sodastream, pepsico a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards de dollars en 2020. l

mars 2022 i emballages magazine

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stratégie

sig se diversifie dans les caisses-outres et les gourdes En acquérant l’américain Scholle IPN pour 1,36 milliard d’euros, le groupe suisse va pouvoir se renforcer sur des segments tels que le vin et l’eau, mais aussi s’affirmer aux États-unis. le 2 février 2022 par arnaud Jadoul à l’occasion de la présentation de ses résultats préliminaires, sig, le spécialiste suisse du conditionnement aseptique de liquides en brique carton, annonce un accord pour la reprise intégrale du capital de l’américain scholle ipn. la transaction s’élèvera à 1,36 milliard d’euros ; elle sera financée par l’émission de 33,75 millions d’actions, en numéraire à hauteur de 370 millions d’euros et par refinancement de la dette de scholle ipn. sig espère achever ce rachat avant la fin du troisième trimestre. à l’issue, laurens last, le propriétaire de l’entreprise américaine, sera le plus important actionnaire individuel de sig, avec 9,1 % du capital.

beaucoup de complémentarités

en acquérant scholle ipn, le groupe suisse, en deuxième position sur le

marché international des briques, avec des ventes de 2,05 milliards d’euros en 2021, en hausse de 6,6 %, devient le numéro un mondial des caisses-outres – dont scholle a été l’inventeur en 1945 – et le numéro deux des poches souples préformées. dans ces deux activités, le fabricant américain a enregistré des chiffres d’affaires respectifs de 345 millions d’euros et 129 millions, pour un total de 474 millions, avec un effectif de 2 100 personnes. l’opération ne présente pas de recouvrement : si elles ont en commun d’être destinées prioritairement aux marchés de l’alimentaire et des boissons, les deux offres sont presque entièrement dissociées. seuls les formats de 125 ml – le plus petit dans les briques – à 500 ml – le plus grand dans les gourdes – peuvent être concurrents. sig va ainsi pouvoir arriver ou se renforcer sur des segments tels que le vin et l’eau et bénéficier du savoirfaire de scholle ipn dans le film barrière

monomatière. la complémentarité est également géographique : scholle ipn est majoritairement présent aux Étatsunis (55 % de l’activité), tandis que sig est bien établi en asie – où il vient de reprendre evergreen asia –, en amérique latine, en afrique et au moyen-orient. sig évalue les synergies, notamment dans les domaines de l’approvisionnement et de la production, à 17 millions d’euros par an.

Basé à neuhausen (suisse), le groupe sig a réalisé un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2021, produit quelque 42 milliards d’emballages et emploie 5 900 personnes dans près de 70 pays. dans sa nouvelle configuration, il affichera un chiffre d’affaires pro forma de 2,7 milliards d’euros – en incluant evergreen asia –, généré par les briques à 82 %, les caisses-outres à 13 % et les gourdes à 5 %. il comptera 8 000 salariés et 25 usines dans le monde. l

Scholle IPN est majoritairement présent aux États-Unis, quand SIG est bien établi en Asie, en Amérique latine, en Afrique et au Moyen-Orient.

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Tray ray Tra Avec son programme kp Tray2Tray®, kp récupère les barquettes alimentaires PET triées par les consommateurs et les utilise pour fabriquer de nouvelles barquettes alimentaires.

Pour développer cette circularité, kp travaille avec l’ensemble de la chaîne de valeur en vue de générer une demande soutenue et un approvisionnement croissant en PET recyclé post-consommation provenant de barquettes, destiné à la fabrication de nouvelles barquettes.

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Sustainable protection of everyday needs

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Le site est créé en 1927 sous le nom de Société nouvelle de papeterie (Sonopa) à Grand-Couronne (Seine-Maritime).

économie circulaire

la métropole de rouen préempte chapelle-darblay Le 11 février 2022, Nicolas Mayer-Rossignol confirme une piste évoquée le 15 octobre 2021 afin de relancer l’entreprise dans les papiers pour ondulé (ppo) issus du recyclage.

le projet avait été évoqué le 15 octobre 2021, au terme d’une journée mémorable… la métropole de rouen a effectivement lancé, le vendredi 11 février, la préemption de la papeterie chapelle-darblay située à grand-couronne (seine-maritime). la décision, qui a bien été notifiée au propriétaire finlandais upm, a été annoncée lors d’une conférence de presse tenue par nicolas mayer-rossignol. l’objectif est de « revendre derrière » pour « préserver un savoir-faire et orienter l’avenir de

les fibres PaPetières Peuvent se recycler 25 fois C’est un chiffre qui rompt avec les assertions habituelles : d’après une étude de l’université de technologie de Graz, en autriche, les fibres papetières peuvent être revalorisées jusqu’à 25 fois sans perte d’intégrité majeure. le chiffre admis jusqu’à présent était bien moins élevé : « les résultats mettent résolument fin à l’idée reçue selon laquelle les emballages à base de fibres ne peuvent être recyclés que quatre à sept fois avant de perdre leur intégrité. ils soulignent que les fibres de papier et de carton sont beaucoup plus durables qu’on ne le pensait auparavant », commente Winfried muehling, directeur général de pro Carton, l’association européenne des fabricants de carton et de cartonnage. À l’heure de la transition écologique, qui plaide notamment pour le remplacement du plastique par la cellulose, l’étude démontre que « plus le même article d’emballage peut être recyclé, plus son impact sur l’environnement est positif ». pour développer l’économie circulaire des emballages en papier, carton plat et ondulé, sans oublier la cellulose moulée, la filière européenne doit augmenter son taux de collecte – soit, aujourd’hui, 84,2%, pour un objectif de 90 % d’ici à 2030 – et veiller au tri des différentes sortes afin de parvenir à une pâte valorisée de qualité. lors de la conception des emballages, le choix entre fibres vierges et recyclées dépend essentiellement des usages : le contact alimentaire direct ou l’aspect de surface dans le luxe conduisent ainsi à privilégier des fibres vierges. hs

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ce site vers l’économie circulaire, le recyclage papier-emballage », a précisé le président ps de la métropole de rouen. une nouvelle phase de négociations s’ouvre jusqu’en mai en raison des délais de recours, tandis qu’upm a indiqué vouloir étudier les éventuelles suites à donner. la préemption notifiée ne concerne que le foncier à hauteur de 5 millions d’euros. une deuxième opération doit porter sur les machines, soit un montant de 3 millions hors taxes, selon la métropole. « nous allons maintenant passer à l’étape suivante et voir officiellement avec tel ou tel industriel solide et crédible la faisabilité d’un projet industriel tourné vers l’économie circulaire et la réindustrialisation », a souligné nicolas mayer-rossignol.

reconversion

dans le cadre d’une reconversion vers l’emballage, l’entreprise pourrait ainsi produire des papiers pour ondulé (ppo) à partir de papiers et cartons à recycler (pcr). cette initiative était défendue par le binôme veolia et Fibre excellence, avec une capacité évaluée à 400 000 tonnes. le jeudi 14 octobre, antoine Frérot, le patron de veolia, présentait dans un communiqué son projet mené avec son partenaire canadien. dans ce dispositif, veolia doit assurer l’approvisionnement en pcr quand Fibre excellence prend en charge le ppo. l’énergie doit provenir d’une chaudière

PHoTo MéTroPoLe De rouen

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stratÉgie i décrypter 23

de cogénération biomasse alimentée par des déchets organiques collectés en normandie, en Bretagne et dans les hauts-de-France. l’investissement complet s’élève à 120 millions d’euros et 250 emplois sont maintenus. dévoilé dans la dernière ligne droite, ce projet avait été recalé par upm au profit d’une offre conjointe déposée par samfi invest, spécialisé dans l’hydrogène, et paprec, dans le traitement des déchets, mais dénoncée par les pouvoirs publics et les syndicats.

transition

dans l’après-midi du 15 octobre, paprec confirmait que les deux acteurs allaient bâtir sur chapelle-darblay « un écopôle industriel permettant d’inscrire le territoire dans la transition écologique en créant de nouveaux emplois locaux. » montant total de l’investissement : 450 millions d’euros à terme. reste que la production d’hydrogène est jugée hypothétique par les détracteurs de cette solution. dans un communiqué en date du 15 octobre, Bruno le maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la relance, et agnès pannier-runacher, ministre déléguée chargée de l’industrie, regrettent le choix d’upm en faveur de samfi et paprec. les deux ministres estiment que « l’offre alternative de veolia mérite d’être examinée dans le détail. » construit sous le nom de société nouvelle de papeterie (sonopa) à grandcouronne (seine-maritime) en 1927, le site devient chapelle-darblay en 1968 et passe sous le contrôle de Kymmene en 1990 qui fusionne dans upm. la papeterie faisait partie d’un ensemble industriel qui en comprenait une autre à saintÉtienne-du-rouvray. si cette dernière, alors spécialisée dans le magazine, est actuellement exploitée par le britannique ds smith pour le papier pour ondulé (ppo), chapelle-darblay, équipé en désencrage, fabriquait du papier journal entièrement recyclé. avec une capacité de traitement de 40 % des pcr récoltés en France, l’usine, jusqu’à l’annonce de la mise en vente en septembre 2019 suivie de la fermeture en mai 2020, constituait le premier débouché de la collecte française à hauteur de 480 000 tonnes hier et 350 000 à la fermeture. les deux machines à papier affichent 130 000 et 250 000 tonnes de capacité. l

henri saporta

mars 2022 i emballages magazine

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décrypter i stratÉgie

économie circulaire

un label pour les emballages de l’e-commerce Face à l’explosion de la vente en ligne, l’agence photosynthèse estime nécessaire de s’intéresser à l’origine des palettes jetables, des sacs et autres calages qui remplissent les poubelles. c’est un fait : l’arrivée du covid-19 a provoqué une hausse massive des achats sur internet. en France, la Fédération de la vente à distance (Fevad) a calculé une progression de 15,1 % en 2021. « cette augmentation n’est pas sans conséquences, car des centaines de milliers d’emballages et de calages utilisés pour transporter les produits se retrouvent ensuite dans nos poubelles et nous ne savons pas toujours de quoi il retourne exactement », observe gilles detiège. le fondateur de photosynthèse, une petite entreprise de conseil située à oloron-sainte-marie (pyrénéesatlantiques), se réfère plus particulièrement à certaines palettes jetables, aux sachets et aux multiples articles de protection – mousses, coussinets, cornières, particulaires – que l’on rencontre dans les caisses en carton. il connaît bien le sujet, puisqu’il est lui-même concepteur d’un calage issu de déchets de textiles, le Blocbox. « on trouve de tout. des articles portent parfois une mention sur leur origine, un logo, une référence à une norme, explique le dirigeant. et cela participe à la confusion, le consommateur s’y perd, alors qu’il aimerait probablement apprendre comment sont fabriqués ces produits, d’où ils viennent et, surtout, s’ils sont durables ou non.»

matières recyclées

Fort de ce constat, photosynthèse lance son propre label. Baptisé sustainable sourcing, il est censé apporter un éclairage sur la nature de l’emballage, notamment afin de savoir si celui-ci résulte réellement de matières recyclées et en quelle mesure, s’il s’agit de matières premières renouvelables ou de plastiques biosourcés, mais il ne s’interdit pas de s’intéresser à la fin de vie. photosynthèse se focalise sur l’emballage d’expédition,

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plus spécifiquement sur l’e-commerce. un label de plus ? « notre ambition n’est pas de remplacer les allégations existantes, mais de les compléter au moyen d’un marquage indépendant, obtenu selon un cahier des charges clair et transparent. trop de labels sont aujourd’hui ambigus, car ils sont le prolongement des cahiers des charges de grands groupes en quête de protectionnisme », se défend gilles detiège. et de préciser : «notre démarche n’est pas mercantile. il sera demandé une contribution financière aux sociétés en fonction de leur chiffre d’affaires afin de permettre à tous, y compris aux petites et moyennes entreprises et aux start-up, d’accéder à cette labellisation.»

réseau de relations

« ce LabeL ne sera crédibLe que s’iL est pertinent et accepté par La communauté des fabricants. » GiLLes detièGe, fondateur de photosynthèse

pour effectuer ses analyses et déterminer l’origine durable des articles d’emballage, photosynthèse s’appuiera sur le réseau de relations qu’il a tissé avec des universités et des centres de recherche tels que l’université de lorient (morbihan), l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (inrae) de montpellier (hérault) ou encore l’École des mines. un docteur en physique est en phase de recrutement. il sera secondé par deux autres personnes, un profil juridique et un webmaster. « ce label ne sera crédible que s’il est pertinent et accepté par la communauté des fabricants », souligne gilles detiège. pour le moment, le processus suit son cours. la marque a été déposée à l’institut national de la propriété industrielle (inpi). un industriel a déjà manifesté son intérêt : une coopérative agricole qui totalise un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros. elle souhaite s’en servir pour développer sa filière chanvre, précisément dans le but de produire des articles de calage pour l’e-commerce. l

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synergie

la transformation de texen est en marche Entre rachat et production repensée, le fabricant d’emballages en plastique affiche une nouvelle stratégie sous l’impulsion de son propriétaire pSB industries. pour bien commencer l’année, texen a ouvert le bal des acquisitions sur le marché de l’emballage cosmétique. le 1 er février, le fabricant de solutions packaging en plastique a repris l’activité « emballages souples » d’un autre plasturgiste : prp creation. sous cette appellation, l’entreprise a mis la main sur un savoirfaire dans le domaine des sachets de type doypack – le principal format des écorecharges –, mais aussi sur la niche très recherchée des poches pour la fabrication de produits airless – des conditionnements qui empêchent tout contact avec l’air. cette reprise s’inscrit dans une stratégie énoncée dès le début 2021 par psB industries, le propriétaire de texen. passé par un recentrage autour de son pôle luxe, l’industriel avait dans un premier temps cédé son entité agroalimentaire cgl pack à Faerch plast en mai 2018, puis son pôle santé plastibell à clayens en janvier 2021. composé uniquement de texen depuis, psB industries a souhaité sortir des marchés boursiers par le rachat de ses dernières actions et un retrait obligatoire obtenu en juin 2021.

ce sont tous ces aspects qui ont mené à l’acquisition d’une partie de prp creation. avec les poches et sachets de type doypack de la société d’oyonnax, texen peut désormais augmenter son portefeuille de solutions. mais surtout, l’entreprise bénéficiera des essais, des

dans la philosophie de texen en faveur des produits de beauté plus durables. d’ailleurs, rémi Weidenmann, le pdg de texen, ne s’y trompe pas : « l’alliance de nos différents savoir-faire, ainsi que notre implantation mondiale, représente un facteur d’accélération important Avec son concept de lignes Smart, Texen souhaite en finir avec la configuration de machines spécifiques à un produit.

Désormais, des modules sont associés pour réaliser à la suite les différentes étapes nécessaires à la fabrication.

transition écologique

derrière ces manœuvres, l’objectif de François-Xavier entremont, pdg du groupe, était de présenter son pôle luxe tel un étendard de la transition écologique. « la transition écologique ne fait plus débat, expliquait-il début 2021. après une revue stratégique globale, nous avons repositionné l’entreprise afin de relever les enjeux autour d’une mission : transformer la matière en expérience, de manière vertueuse. nous saurons investir et saisir les opportunités pour que texen pousse l’expérience produit et consommateur dans une logique d’économie circulaire. »

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réflexions et des premiers produits mis en œuvre par prp creation. auparavant, les poches pour isoler les formules au sein d’une solution packaging étaient composées d’un complexe de plastique et d’aluminium. or, c’est maintenant avec des films tout en plastique et monomatériau que ces contenants peuvent être élaborés. et ce en conservant les mêmes propriétés, y compris les indispensables effets barrière. cette innovation s’intègre

pour cette proposition de valeur et ses nombreux enjeux d’écoconception », indiquait-il lors de l’officialisation de l’acquisition de prp creation. cependant, les changements au sein de texen sont beaucoup plus profonds. dès l’année dernière, le plasturgiste a développé une nouvelle approche de sa production. avec la volonté de s’extraire d’un schéma vieillissant dans lequel chaque ligne était construite autour d’un

technologie i décrypter 27

bue à économiser ressources et matières premières. en choisissant de n’employer que des lignes standard, texen sera en mesure de tenir la promesse de son concept smart (speed, modularity, agility, reliability by texen, soit en français « vitesse, modularité, agilité, fiabilité par texen »). tous les ans, une nouvelle feuille de route est mise en place. en 2021, texen avait consacré ses efforts aux mascaras et à la tampographie. ce dispositif d’amélioration spécifique permet d’accompagner des projets de clients, tout en conservant et construisant une expertise sur un module. c’est ce qui s’est produit pour les mascaras lash idôle de lancôme. en adaptant son système, le plasturgiste a fabriqué, assemblé, puis laqué les cinq pièces de l’objet sur

photos dr

article spécifique, l’entreprise a imaginé un concept de ligne baptisé smart. dorénavant, le but est de standardiser les moyens de production et de les rendre modulaires. chaque module dispose de ce fait d’une tâche précise à accomplir : sérigraphie, tampographie, vernissage, assemblage, etc. pour fonctionner, ils sont connectés à des îlots principaux, mais peuvent servir pour plusieurs campagnes et des produits différents. l’avantage des lignes smart est de limiter les coûts de développement par la réutilisation, mais aussi de réduire le temps de préparation grâce à leur modularité. en outre, en harmonie avec la démarche de texen, des bienfaits écologiques sont apportés puisqu’une pièce peut être réalisée dans un seul lieu. Finis les transports entre usines pour diverses étapes :

Le mascara Lash Idôle de Lancôme a été élaboré sur une seule ligne de production. Les cinq pièces de l’emballage ont été fabriquées, assemblées, puis décorées grâce à une suite de modules Smart de Texen.

phénomène récurrent dans le domaine de la décoration. ainsi, le procédé, de bout en bout sur une même ligne, permet d’éviter une détection trop tardive des défauts. ici, il est question de quelques minutes pour obtenir une pièce : d’anciennes productions représentaient des délais de huit semaines de l’injection à la décoration du produit. avec un repérage de défaut et une correction rapides, le taux de rebuts est diminué, ce qui contri-

une seule et même ligne. ce mascara a aidé la société à pérenniser l’étape de laquage aluminium, jusqu’alors inédite dans la configuration des lignes smart. avec ces procédés axés sur la flexibilité, texen pourrait gagner jusqu’à deux mois sur des projets qui, d’ordinaire, prennent de huit à dix mois. un délai qui ne sera pas compressible à l’envi, puisqu’il reste un chemin critique dans le processus. il y a quelques années, l’entreprise a tra-

vaillé à la réduction des temps de mise à disposition de ses moules, les pièces les plus longues à acquérir. c’est ensuite la décoration qui a révélé de nouvelles problématiques dans le temps de développement des produits. mais aujourd’hui, les améliorations apportées par les modules smart ont fait rejaillir les difficultés de création des moules, redevenus la pièce critique.

polycondensation

enfin, après le positionnement et la production, la matière demeure un point important. à l’image de l’un de ses derniers projets, texen porte une attention particulière à ses fournisseurs. pour les capots de la crème le lift et du masque réparateur hydra Beauty de chanel, le fabricant a veillé à recourir à du polyéthylène téréphtalate (pet) issu du recyclage des bouteilles en plastique. cette matière passe par un stade de polycondensation : une réaction chimique qui intervient lors de la polymérisation du plastique. avec cette étape supplémentaire réalisée à l’état liquide aux alentours de 200 °c, le fournisseur garantit l’alimentarité du polymère recyclé. durant la production, ce procédé permet également d’obtenir une viscosité et une température de fusion plus proches des caractéristiques de la matière d’origine. deux points cruciaux pour texen. en cosmétique, les normes sont similaires à celles des secteurs alimentaire et médical. c’est cet entre-deux qui a fait pencher la balance du plasturgiste. désormais, la certification alimentaire est un prérequis indispensable dans le choix d’une matière. aussi, pour les rendus esthétiques exigés par les clients de la beauté et du luxe, la polycondensation procure une fluidité qui est la bienvenue lors de la mise en forme. cette qualité est d’ailleurs systématiquement testée avant la production afin d’éviter toute mésaventure, telle que de la cristallisation ou des difficultés de transformation. avec un portefeuille de solutions renforcé par l’acquisition de prp creation, la production modulaire de ses lignes smart et la rigueur de ses approvisionnements, texen a réuni toutes les cartes pour devenir un acteur majeur de l’emballage cosmétique. Quant à être un porteétendard sur le plan environnemental, seul psB industries pourra en juger. l

pierre monnier

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décrypter i technologie

conception

ds smith déploie son éco-score Le cartonnier a mis au point un outil pratique et opérationnel pour favoriser le développement de l’emballage circulaire. avec le déploiement progressif de son Éco-score circulaire, ds smith concrétise sa démarche de conception qui doit permettre d’aboutir « au juste emballage ». afin d’encourager une approche collaborative et d’éviter les effets de silo qui apparaissent quand le marketing et la production – un grand classique ! - ne se concertent pas, le cartonnier britannique entend fournir un outil pratique et visuel dont les indicateurs chiffrés délivrent une information immédiate sur les impacts de l’emballage en fonction des choix retenus. c’est pourquoi cet indicateur est imprimé directement sur le contenant et offre une présentation à la fois synthétique et détaillée de huit critères : l’aptitude au recyclage, la préservation de la planète, l’optimisation de la matière et son origine renouvelable, la proportion de fibres recyclées sont évaluées en pourcentage ; l’empreinte carbone est indiquée en grammes, tandis que la réutilisation se traduit par oui ou par non. enfin, l’efficience globale de la supply chain est aussi exprimée en pourcentage. vert, orange ou gris : de l’excellent au « peut

50 c’est, en millions, le nombre d’éléments en plastique remplacés par du carton entre 2020 et 2021 chez DS Smith.

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PHoTo Dr

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mieux faire », trois couleurs distinguent les axes de progrès ou les compromis nécessaires. associé à une base de données, l’Éco-score circulaire se met à jour selon les options.

limiter et optimiser

entre bon sens, réflexion poussée et remise en cause des habitudes, les conséquences opérationnelles sont infinies. à fonctionnalités égales et volumes identiques, le bureau d’études (Be) peut ainsi redessiner entièrement une découpe afin de limiter les pertes de matière et d’optimiser l’utilisation d’une plaque, quand l’ajout d’une fermeture ou d’un verrouillage dispense du recours à une bande adhésive. grâce à une table de découpe, les prototypes sont montés et testés au fil des itérations. pour éviter le polystyrène expansé (pse) et autres plastiques thermoformés, la cellulose devient le matériau de prédilection du calage et des systèmes de protection. avec pour ligne directrice de construire une alternative évidente aux plastiques à usage unique… entre 2020 et 2021, le cartonnier a remplacé 50 millions

d’éléments en plastique par du carton. les acteurs du commerce en ligne peuvent rationaliser leurs gammes pour faire face à la diversité des commandes, mais aussi pour simplifier les retours. résistances à la compression verticale (rcv) et sur chant (ect) ainsi que plan de palettisation relèvent des fondamentaux. des produits de grande consommation à forte rotation (Fmcg) aux applications industrielles, la polyvalence de l’outil est de mise.

impératifs industriels

engagé dans une stratégie durable baptisée « pour aujourd’hui. et pour demain », ds smith s’est appuyé sur les grands principes de conception circulaire édictés par la Fondation ellen macarthur pour arrêter les modalités de ce nouvel outil. il reste à former tous les concepteurs du cartonnier et à inciter les clients à appréhender une méthode de développement intégrant les impératifs industriels et commerciaux de la marque et la nécessaire protection de l’environnement. l

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décrypter i consommation

alimentation

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dynamisation

photos dr

Pour marquer son indépendance retrouvée et dynamiser ses ventes, notamment aux états-unis et en russie, Prince Hubert de Polignac a voulu rajeunir la bouteille de ses cognacs VS, VSoP et Xo. Le nouveau flacon, créé avec l’agence megusta et produit par saverglass, reprend une section ronde et un col plus long, afin de faciliter la manipulation par les barmans.

La gravure du logo, également redessiné, remonte au sommet du corps, au-dessus de l’étiquette – imprimée par inessens – qui, elle aussi, a été modernisée. Le bouchon est fourni par amorim et l’étui, par smurfit kappa.

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association

Le petit ourson en guimauve de cémoi a 60 ans. Il les célèbre à Pâques en s’associant au petit hérisson. Les deux confiseries, emballées individuellement dans des sachets flowpack, sont réunies dans une boîte en carton spécialement créée – avec iki activation – pour l’occasion. Ses particularités : elle se transforme en panier pour partir à la traditionnelle chasse aux œufs et abrite un minijeu pour s’amuser en famille.

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transgression

une étiquette percée à jour, imprimée par gaufrage, imaginée par cp création et fournie par michel lata, une coiffe 100% papier – de billerudkorsnäs –, fabriquée par vipalux et posée par simple pression, une capsule ajourée de géraudel, sur laquelle l’encre est réduite de 99% : Pierre Trichet a voulu casser les codes pour son rosé de saignée. Le coffret, à 70% en anas de lin et 30% en ceps compressés, est monté manuellement.

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originalité

Le groupe coopératif Bordeaux Families ne résiste pas à la tendance des «wine seltzers». Le sien, évidemment proposé en canette, le standard de la catégorie, se démarque cependant par son nom, inspiré de l’emballage : can. La boisson pétillante est à base d’eau, de vin et d’infusions de fruits tropicaux. elle est conditionnée dans des boîtes en aluminium très colorées de 25 cl par le négociant pyrénéen les petits clos.

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eXtension

capri-Sun, la marque de boissons plates aux fruits distribuée par coca-cola europacific Partners (cceP), étend son offre en s’invitant sur le segment des sirops. La gamme, qui comprend trois recettes enrichies en vitamines, est présentée dans des bouteilles de 60 cl «100% recyclables», entièrement en polyéthylène téréphtalate recyclé (rPeT), hors bouchon et étiquette.

La marque suisse met ainsi en avant la poursuite de ses démarches en matière environnementale.

consommation i décrypter 31

hygiène - beauté

sensation 3 1

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déclinaisons

en lien avec la démarche responsable de Fiilit, coverpla a développé un flacon en version rechargeable à partir de celui issu de son catalogue.

Afin de constituer une collection complète, ce sont quatorze déclinaisons qui ont été réalisées pour habiller autant de jus. Le distributeur a sélectionné son modèle cara et une bague à vis apporte les fonctions de rechargeabilité recherchées par la marque tandis qu’une sérigraphie distingue les différentes références.

2

applicateur

Le tube Tense de cosmogen a séduit caudalie. La marque a retenu ce packaging pour conditionner sa crème pour les yeux Premier cru.

L’atout de cet emballage est de proposer une application sans contact avec les mains pour garder la formule intacte. La solution brevetée du fabricant dispose également d’un applicateur massant métallique frais pour décongestionner, lisser et réduire les poches. cet embout peut être retiré et réutilisé sur un nouveau tube.

4

3

Fleur de lys

Le Zamak est un matériau très malléable. La marque Michel germain a jeté son dévolu sur tnt global manufacturing, dont l’expertise est reconnue par de nombreux acteurs du luxe, pour réaliser les capots de sa collection de parfums royale. Dans un style délicat, le fabricant s’est inspiré des fleurs de lys pour créer un bouchage rond, évidé et aéré. comme toujours avec cette matière, le démoulage a demandé une attention particulière.

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Joie de vivre

Pour accompagner la sortie de la deuxième saison d’emily in Paris, Lancôme a décliné son eau de parfum Idôle. La marque a fait le choix d’un nouveau packaging dans une collection exclusive inspirée de la série de netflix. réalisé par pochet du courval, le très fin flacon se pare de rouge et de motifs à l’effigie de la tour eiffel ou du sac de l’héroïne appliqués par sérigraphie.

Avec cette ligne, Lancôme souhaite célébrer la joie de vivre parisienne de cette série.

aptar soutient la sortie de l’Huile prodigieuse or. nuxe a choisi de se fournir auprès du fabricant en optant pour la pompe oil’Mist.

L’élément d’emballage est particulièrement adapté aux huiles sèches comme celle de nuxe qui est infusée de paillettes. ce système de diffusion permet de délivrer la formule à travers un nuage léger, généreux et uniforme pour une expérience sensorielle optimale. La pompe d’Aptar est disponible dans une version vissée ou sertie et présente des finitions en plastique ou en métal. nuxe l’utilise pour ses formats 50 ml et 100 ml de l’Huile prodigieuse et l’habille d’une anodisation aux couleurs or et or rosé.

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décrypter i machine

fin de ligne

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siat rend ses fermeuses de caisses plus intelligentes Conçue selon les principes de l’industrie 4.0, la Nastro-SB R5 est une machine connectée adaptée au multiformat. la renommée d’un leader se mesure par sa capacité à toujours disposer d’une longueur d’avance technologique sur la concurrence. avec la nastro-sB r5 connect, siat marque encore une fois sa différence. le constructeur italien, sans doute « la » référence sur le marché des fermeuses de caisses en carton, sort des sentiers battus en injectant de la connectivité et de la souplesse dans ses machines. en ce qui concerne le premier point, la nouveauté se situe dans le fait de « connecter » une fermeuse, soit un équipement somme toute assez basique dont le principe de fonctionnement se résume à appliquer du ruban adhésif sur les rabats d’une caisse. dans quel objectif ? « le développement est issu d’une demande d’un géant de l’e-commerce qui voulait avoir davantage d’informations sur la productivité de ses lignes d’emballage », indique philippe taty, responsable produits chez Bulteau systems, le distributeur du matériel de siat en France. Qu’il soit à côté de la machine ou à l’autre bout du monde, l’utilisateur a ainsi en temps

les avantages • la connectivité ; • la productivité ; • les économies d’énergie.

l’inconvénient • l’alimentation manuelle des caisses en carton ; • l’impossibilité d’utiliser un ruban en kraft .

La fermeuse applique un ruban adhésif sur les rabats des parties inférieure et supérieure de la caisse en carton, une fois que celle-ci a été formée et remplie. Sa vitesse culmine à 900 boîtes par heure.

réel les données relatives à son fonctionnement : la longueur de ruban déposée par carton, le nombre et le type de boîtes conditionnées, les arrêts, les pannes, etc.

un procédé breveté

« on peut rapidement comprendre si les problèmes dépendent du personnel, des cartons ou du consommable, si une ligne tourne ou non, si elle est moins productive qu’une autre », com-

une tête eXtractible

Afin de simplifier les opérations de maintenance de la machine, la tête de la nastro-SB r5 connect peut être facilement dégagée de son logement.

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mente romain girard, directeur technique et qualité de Bulteau systems. second point, la gestion des vitesses de production. dès l’entrée du carton, la machine reconnaît ses dimensions, de manière à attribuer, à chaque emballage, un cycle spécifique avec démarrage progressif, accélération, puis arrêt en douceur. le procédé, breveté, permet d’augmenter la productivité de 70 %, tout en améliorant la qualité de dépose du ruban. il facilite aussi la gestion de plusieurs formats de caisse, comme cela est souhaité dans l’e-commerce, l’alimentaire, le textile et la logistique, qui constituent les cibles prioritaires de siat. enfin, la gamme nastro préfigure une nouvelle approche économique pour Bulteau systems, avec une facturation « au carton fermé » et non plus « au rouleau et à la machine vendus ». « grâce à la connectivité, nous savons combien de cartons sont fermés. de plus, nous pouvons anticiper les pannes et prévoir les consommables. les clients sont demandeurs », explique romain girard. sortir les machines des dépenses d’investissement (« capex ») pour les intégrer aux dépenses opérationnelles (« opex ») : l’idée fait son chemin ! l

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décrypter i le carnet

mouvements

à la rencontre de...

aiguille olivier langlois prend la direction générale de la nouvelle filiale du groupe sC pack, spécialisée dans les fûts et bidons en plastique. ancien responsable commercial de semaq et de promens, il était chargé des comptes clés de plastikpack, autre filiale de sC pack, depuis 2017.

crown sandrine duquerroy-delesalle, 49 ans, devient directrice du développement durable et des affaires externes pour la zone emea du groupe américain d’emballage métallique. elle était directrice commerciale de Crown Bevcan europe pour la france, l’allemagne et le Benelux depuis 2014. elle a présidé le Gie la Boîte boisson de 2018 à 2020.

iFco systems david vandersnickt est nommé directeur général de la filiale française du leader de la location-gestion de bacs réutilisables en plastique pour les aliments frais. après onze ans chez Chep dans des fonctions financières et commerciales, il était consultant stratégique sur les questions de finances, commerce et prix chez ifco depuis un an.

photo patriCk laziC

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PHILIPPE BERTHE

innoveco conseil virginie recoura, 44 ans, crée son cabinet de conseil en innovation et stratégie environnementale. elle était directrice de la recherche et développement (r & D) produit et emballage de la marque Dodie (laboratoires polivé, h & h Group) après avoir occupé des fonctions de responsable packaging chez lesieur et Juva santé.

koehler paper christoph Wachter, 58 ans, est promu à la direction de la division des papiers d’emballage souples du papetier allemand. il était directeur des ventes du département flextech depuis un an. il possède 30 ans d’expérience dans les papiers spéciaux.

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itinéraire 2005-2007 : diplômé de l’ichec, école de management de Bruxelles, et de l’université catholique de louvain (Belgique).

2007 : contrôleur de gestion chez nutripack.

2010 : directeur de l’usine.

2014 : directeur général.

2017 : pdg de proplast, rebaptisé impact Group en 2021.

depuis quelques mois, le réemploi des emballages est constamment sous le feu des projecteurs, tant les initiatives se multiplient. tout sourire, philippe Berthe y prend sa part : lancement de la marque re-uz, le groupe – proplast – étant rebaptisé impact en parallèle, rapprochement avec l’opérateur bordelais Boxeaty… en industriel avisé, le jeune pdg – il fêtera ses 38 ans juste après le carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (cFia) – avait devancé assez tôt cette évolution et sait aujourd’hui profiter de l’actualité pour coordonner ses actions. par conviction, mais aussi sens commercial, le ressortissant belge pressent rapidement l’importance de l’économie circulaire, quand on parle à peine de développement durable. d’ailleurs, durant ses études, il consacre un mémoire à la création d’une filière de recyclage des barquettes alimentaires en polypropylène. le sujet, inspiré par son père, pierre Berthe, le fondateur du groupe en 1990, sera mis en œuvre en 2009 chez nutripack et dans la restauration collec-

le carnet i décrypter 35

tive, l’entreprise faisant alors office de précurseur.

Jusque-là, pourtant, philippe Berthe n’avait pas manifesté d’intérêt particulier pour les activités paternelles. dernier d’une fratrie de quatre enfants, c’est tout juste s’il se souvient avoir coupé le ruban lors d’une inauguration. très sportif, il s’investit beaucoup dans le tennis. ainsi, après ses « humanités », il part un an dans une académie à Barcelone (espagne) pour se perfectionner… et apprendre la langue. il représente même son pays aux universiades de 2005. « ce que j’ai appris alors explique peut-être mon côté entrepreneurial : le goût de l’effort, des objectifs successifs, des changements de méthode, les relations avec un coach… », confie-t-il. mais il préfère privilégier les études. comme ses deux frères et sa sœur, il choisit les sciences économiques.

optimiser toujours plus

en 2007, diplômé, il rejoint l’entreprise familiale en qualité de contrôleur de gestion. « sans que mon père m’ait poussé, indique-t-il. mais il ne m’a pas dissuadé non plus ! » la fonction est centrale, « car le process du recyclage développé à ce moment-là aurait pu déraper en termes de coût ». le groupe d’injection plastique continue alors son intégration, avec la reprise des thermoformeuses et operculeuses mecapack. philippe Berthe expérimente ensuite les ventes, et, en 2010, devient responsable des opérations, avec la direction de l’usine principale de Flineslez-raches (nord), entre lille et valenciennes. avec plusieurs projets à mener : l’agrandissement du site, le rachat du néerlandais Wiezoplast, puis d’une partie des actifs de paccor… « l’extension m’a permis d’aller défier les autres unités du groupe, tandis que je tiens ma volonté d’optimiser toujours plus de la croissance externe, qui apporte une ouverture d’esprit », juge-t-il avec le recul. il a beaucoup aimé ces deux fonctions où l’on « transforme et résout des problématiques opérationnelles » : « c’est sur le terrain que cela se passe, pas derrière un écran ! » ce qui le conduit aujourd’hui à s’impliquer davantage dans la production. à 30 ans, en 2014, l’entrepreneur aux allures de dilettante accède à la direction générale de nutripack, son père conservant la présidence de proplast jusque début 2017 et s’effaçant progressivement. le groupe pèse alors une centaine de millions d’euros de chiffre d’affaires. tout en poursuivant les acquisitions, rg plastique en France, es plastic en allemagne…, philippe Berthe s’emploie à restructurer l’actionnariat en raison de « divergences stratégiques et managériales » avec ses frères. Finalement, fin 2015, sa

sœur charlotte, directrice des ressources humaines, et lui s’adossent à un fonds d’investissement. l’épisode, conflictuel, l’a profondément marqué. peut-être n’est-il pas étranger à l’ouverture du capital aux salariés depuis quelques semaines. en tout cas, il en a tiré les leçons en modifiant la gouvernance et la communication au sein de la famille. aux commandes de l’entreprise, ce père de quatre garçons veut insuffler une nouvelle dynamique tout en anticipant les enjeux environnementaux et sociétaux. « ces préoccupations ont toujours été dans mon adn, souligne-t-il. nous travaillons sur l’écoconception de nos produits depuis longtemps. ce qui nous a valu parfois bien des critiques. » dans ce domaine, l’un des prochains objectifs est la certification B corp, en 2023-2024, « pour concrétiser ce qui est réalisé au quotidien ». mais, en 2015, c’est la reprise de germay plast’ic qui est décisive. l’entreprise bretonne collabore avec greencup dans les gobelets réemployables. « pourquoi ne pas aller au-delà ? », s’interroget-il. tant pis si ce questionnement remet en cause une croissance bâtie sur l’usage unique ! dès lors, il faut devenir un leader, estime celui qui, s’il a délaissé le tennis pour le triathlon, reste un compétiteur dans l’âme. d’où le rachat d’ecocup et la consolidation de ce nouveau métier en France et en europe, sur l’ensemble des problématiques de lavage, logistique, traçabilité…, matérialisés par la marque re-uz. entre-temps, en 2019, il cède mecapack à son directeur général : « l’entreprise avait plus d’avenir en volant de ses propres ailes ».

«nous travaiLLons sur L’écoconception de nos produits depuis LonGtemps, ce qui nous a vaLu parfois des critiques.»

cellulose moulée

pragmatique, philippe Berthe affirme néanmoins croire encore à l’usage unique et au plastique, « vertueux s’il est trié, collecté et recyclé ». nutripack se développe ainsi dans les monomatériaux, tout en investissant massivement dans la cellulose moulée et les matières compostables et/ou biosourcées. « parce que le marché européen va continuer de croître », pronostique-t-il. malgré la réglementation ? « les clients sont plus fortement contraints que nous, et la tendance est là, observe-t-il. c’est plus le covid-19 qui me gêne, avec le dérèglement de la chaîne logistique qu’il provoque et le manque de visibilité. » cela ne l’empêche pas de se projeter : il s’intéresse au vrac dans la grande distribution, pense aux jeux olympiques de 2024, «événement tourné à 100% vers le réemploi », et ambitionne de porter le chiffre d’affaires d’impact de 165 millions d’euros en 2021 à 300 millions en 2026. l

arnaud Jadoul

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36 décrypter i agenda

avril

5-8 avril lyon Fip le salon de la plasturgie, des composites et des caoutchoucs en France organisateur infopro digital Site Internet www.f-i-p.com

5-8 avril paris sitl la semaine de l’innovation du transport et de la logistique organisateur rX Site Internet www.sitl.eu

26-29 avril bruXelles labeleXpo europe la quête de l’impression parfaite organisateur tarsus Site Internet www.labelexpo-europe. com/fr

mai

salon

sitl paris-nord villepinte 5 au 8 avril 2022 depuis sa création en 1983, la semaine de l’innovation du transport et de la logistique (sitl) est devenue «le» rendez-vous français des professionnels de la gestion des flux physiques et d’informations. organisé par rX sous la direction de michel vilair, le salon de la supply chain et du transport routier, maritime, ferroviaire et aérien se tient du 5 au 8 avril 2022 à paris-nord villepinte avec quelque 500 exposants répartis en huit secteurs. au total, la sitl fédère 30000 participants. pas de logistique sans technologies de préparations de commande ni solutions de conditionnement : ce domaine rassemble les films, palettes, bacs, caisses et autres conteneurs en carton ondulé, en plastique ou en métal, mais aussi les machines de transformation et de fabrication d’emballages à la demande ou encore les équipements de marquage et de codage. mutualisation des flux, explosion du commerce en ligne, dernier kilomètre, température dirigée, marchandises dangereuses : la sitl intègre des spécialités pointues et d’une actualité immédiate. notamment dans le cadre d’un cycle de conférences riche de 200 interventions et dans des «villages» dédiés. la pandémie a ainsi mis en lumière la chaîne du froid indispen-

sable à l’acheminement des vaccins. des entreprises comme Koovea, rKcom ou Jri sont réunies dans un «village froid» de 160 m². l’innovation et les start-up étant naturellement au cœur de la manifestation, les drones font leur entrée. «Que ce soit dans un entrepôt afin d’y effectuer l’inventaire, pour faire de la surveillance sur site ou bien en tant que moyen de livraison de certaines petites marchandises, le drone est un petit bijou de technologie dont vous pourrez bientôt ne plus vous passer!», résume l’organisateur qui compte bien «prendre de la hauteur» dans la «drone valley» de 60 m². pas de doute : ces robots volants symbolisent l’avenir, tout comme l’intelligence artificielle (ia), les objets connectés (iot), l’exploitation des données, les entrepôts connectés et intelligents. autant de technologies de demain présentes dans l’espace «smart supply village by sprintproject». il est à noter le partenariat avec l’association française du gaz naturel véhicule (aFgnv) qui donne naissance à un «village» de 375 m² regroupant une dizaine de participants. décliné en sitl tv, stories et daily, le salon physique se double enfin d’une plate-forme numérique baptisée mystil.com. l www.sitl.eu

salon

toutes les facettes de la filière sont exposées. labelexpo europe, créé en 1980 à londres, au royaume-uni, ressort comme la plus grande manifestation mondiale dédiée à l’étiquette. selon l’organisateur, qui décline son rendez-vous en asie et aux amériques avec labelexpo global series, l’europe représente plus d’un tiers des achats d’étiquettes dans le monde et compte l’un des plus forts taux d’utilisation par habitant – soit jusqu’à 17 m² par personne – dans les marchés développés. d’autant plus que la relève est assurée à l’est, dont le secteur de l’étiquette affiche un taux de croissance près de trois fois plus élevé que celui de l’ouest. la dernière édition – qui remonte à 2019 – avait rassemblé quelque 700 exposants et 38 000 visiteurs venus de 140 pays. les étiquettes demeurent le premier centre d’intérêt, devant l’emballage souple et les étuis pliants. Qr codes, intégration des données variables, différenciation retardée, flexibilité des tirages et très grande réactivité : les tendances sont désormais bien connues. www.labelexpo-europe.com/fr

31 mai - 1er Juin paris edition spéciale by luXe pack le salon du packaging durable organisateur infopro digital Site Internet www.editionspeciale-luxepack.com

Juin 29-30 Juin paris paris packaging week au cœur de l’innovation packaging organisateur easyfairs Site Internet www.parispackagingweek. com/fr

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labelexpo europe bruXelles 26 au 29 avril 2022 après un calendrier sérieusement chahuté par la pandémie, labelexpo europe 2022 se déroule finalement du 26 au 29 avril à Bruxelles, en Belgique. placé sous le signe de « la quête de l’impression parfaite », le salon organisé par tarsus se veut « une plateforme réunissant les plus grands spécialistes de l’industrie de l’impression d’étiquettes et d’emballages ». logiciels de conception, prépresse, matériaux et substrats, presses numériques et traditionnelles avec un attachement historique à la flexographie, solutions de finition et de parachèvement, encres et vernis, nouvelles technologies de communication et économie circulaire :

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photo martin Balme

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approfondir 39

n maintenir la chaîne du propre est un défi permanent dans l’agroalimentaire.

n pour faciliter le nettoyage de leurs machines, les constructeurs adoptent des matériaux nobles, plus résistants aux détergents, et font le choix d’un design optimisé.

n les séries plus courtes et diversifiées, la mode des produits «sans» et le vrac renforcent le besoin d’hygiène.

hygiène, FAIRE DE LA NÉCESSITÉ un atout sommaire contexte un défi permanent

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matériaux entre concurrence et complémentarité

entretien «la pme a les mêmes exigences que la multinationale» p. 48

stratégie Cavanna élargit sa cible grâce au «wash down»

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équiPements Des composants sous pression

rePortage l’essor du vrac passera par la rigueur sanitaire

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concePtion réduire les temps morts

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hYgiène

contexte

un défi permanent La performance hygiénique des machines de conditionnement n’a pas cessé de s’améliorer.

Le raccourcissement des séries, les «clean labels» et le vrac replacent le sujet dans les priorités. tiziano Polito

à lire sur internet u promach élargit son offre dans les machines fs

u « notre objectif est d’apporter des solutions, pas uniquement de vendre des machines », assure Guillaume Beaunée, nouveau pdg de Beaurain ms

u flexlink lance une gamme de convoyeurs hygiéniques

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se laver les mains, ne plus se les serrer, utiliser des masques : ces routines, impensables il y a seulement deux ans et demi, s’enracinent déjà dans nos habitudes. elles ont le mérite de faire prendre conscience au plus grand nombre de l’importance de l’hygiène au quotidien. dans les usines agroalimentaires, elles existent depuis des lustres. les menaces ne s’appellent pas sars-cov2, mais plutôt salmonelle, e. coli, listeria. on en parle moins dans les journaux, mais leurs effets sont tout aussi dévastateurs sur la santé humaine. les machines de conditionnement participent depuis toujours à la lutte contre ces micro-organismes, au même titre que les bonnes pratiques de fabrication, la démarche haccp ou la traçabilité des matières premières. or, tous les experts sont d’accord sur ce point, il n’y a que deux façons de limiter les proliférations bactériennes sur les équipements : en évitant qu’ils ne se salissent et en facilitant leur nettoyage. cela passe tout d’abord par l’emploi de matériaux qui résistent mieux et plus longtemps aux lavages et aux agressions des détergents, comme les aciers inoxydables 304 et 316l en remplacement de l’aluminium ou des tôles peintes. le design « hygiénique » constitue le deuxième étage de la fusée. il consiste à favoriser les écoulements d’eau sur les surfaces, à réduire les gorges et les anfractuosités, tous les éléments pouvant retenir les saletés. pour parvenir à ces objectifs, les projeteurs se servent de leur expérience et des référentiels comme ceux produits par l’european hygienic engineering and design group (ehedg) ou le 3-a sanitary standards américain. les grands groupes alimentaires, et maintenant les petites et moyennes entreprises (pme), sont toujours plus attentifs à la conception hygiénique d’un équipement. ils vérifient si les machines respectent ces guides. ils s’intéressent également au nettoyage, afin de savoir si le matériel peut être démonté facilement, lavé rapidement et redémarré tout aussi promptement. il y va de leur productivité !

des résultats perceptibles tous les jours

les constructeurs ont largement relevé le défi. désormais, quelques secondes suffisent pour démonter un tapis sur un convoyeur, et quelques minutes pour un outillage complet. leur tâche est d’autant plus remarquable que la qualification de la main-d’œuvre baisse continuellement dans les usines alimentaires et qu’il faut rendre ces procédures simples, accessibles à tous. ce travail de longue haleine, souvent invisible, donne des résultats perceptibles tous les jours : les accidents liés à la sécurité alimentaire sont rares et ceux imputables aux machines de conditionnement encore plus. mais on aurait tort de croire que « le match » de l’hygiène est gagné, car les défis vont s’accroître à l’avenir, et ce pour au moins trois raisons. le marché évolue en effet vers une segmentation toujours plus accentuée de l’offre, se traduisant par des séries de plus en plus courtes. et qui dit multiplication des séries dit nettoyages de machines plus fréquents. deuxième raison : l’avènement des « clean labels », ces produits bio, sans conservateurs, sans additifs, sans sucres qui nécessitent forcément des procédés plus propres pour les emballer dans les meilleures conditions. enfin, d’ici à 2030, la réglementation va obliger les enseignes de supermarchés à consacrer 20 % de leurs surfaces de vente au vrac. et le vrac, on l’oublie souvent, ce sont aussi de nombreuses opérations pour déconditionner, peser, reconditionner les produits en trémie. aujourd’hui, ces activités sont effectuées à la main. mais demain, c’est une mécanisation massive qui permettra de faire face aux volumes. et celle-ci passera inévitablement par des machines plus faciles à nettoyer pour tenir à distance non seulement les menaces bactériennes, mais aussi celles constituées par les fruits à coque, le lactose ou le gluten. ces allergènes représentent des dangers aux conséquences redoutables. à tel point qu’ils pourraient tuer dans l’œuf cette filière naissante si jamais un scandale éclatait. l

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hYgiène

photo dr

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matériaux

entre concurrence et complémentarité Si l’Inox est privilégié pour assurer la nettoyabilité des machines, les plastiques techniques s’imposent par leurs propriétés. ils peuvent cependant être associés. Éviter et éliminer les salissures et les contaminations : tel est le principal objectif de la conception hygiénique des équipements, particulièrement essentielle dans la politique de sécurité sanitaire des industriels de l’agroalimentaire. dans cette démarche, où les enjeux portent sur les zones de rétention, la corrosion, l’étanchéité, mais aussi sur la productivité, si le design constitue le premier aspect, le choix des matériaux en constitue le second. avec des approches plus ou moins poussées suivant les constructeurs de machines et de composants. « tous les clients n’ont pas besoin de nettoyabilité, ou cette exigence est différenciée selon les process et les environnements de travail », observe olivier michel, technico-commercial chez guelt, spécialisé dans les lignes de conditionnement. la position est autre chez le fabricant de capsuleuses Zalkin : « historiquement, nous avons opté pour la surqualité, par précaution, et nous mettons de l’inox partout, ou, à défaut, des plastiques homo-

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logués, même si, et c’est plus récent, nos pièces ne sont pas en contact avec les produits », expose Julien de ridder, responsable des achats. il est vrai que le domaine est relativement peu réglementé. il est davantage soumis à des normes et aux recommandations d’organismes comme l’european hygienic engineering and design group (ehedg) et 3-a sanitary standards aux États-unis, « en l’espèce le chapitre sur les exigences en matière d’hygiène de la norme en 1672-2 sur les machines de transformation des aliments et celui sur les prescriptions d’hygiène pour la conception des machines de la norme iso 14159 sur la sécurité des machines, ainsi que le document 8 "principes de conception hygiénique" des lignes directrices ehedg», précise olivier rondouin, expert en sécurité des aliments et formateur ehedg. en substance, selon ces textes, les matériaux utilisés doivent être inertes à l’égard du produit, des détergents et des désinfectants, non adsorbants et homologués pour le contact

hYgiène i approfondir

alimentaire ; ils doivent également être résistants à la corrosion et aux différents agents chimiques qui seront employés dans les procédures de nettoyage, non toxiques et stables mécaniquement. les surfaces et points d’assemblage (soudures, boulonnages) sont par ailleurs tenus d’être lisses et continus. dans ce cadre, et sans surprise, les principaux matériaux exploités sont des aciers inoxydables et des plastiques techniques. mais leur usage dépend d’une exigence prioritaire, que Benoît Keravec, directeur commercial de Fillpack, filiale de guelt dédiée au dosage, résume ainsi : « plus c’est simple, mieux c’est ! » parce que les choix doivent répondre aux mêmes contraintes que la conception générale des machines : savoir compenser l’absence croissante de qualification des opérateurs affectés au nettoyage, permettre une réduction de la fréquence et de la durée des interventions de maintenance et d’assainissement, pour limiter les délais d’immobilisation entre deux campagnes, diminuer les consommations d’énergie et d’eau, etc.

milieux agressifs et salins

ensuite, les environnements de travail et la nature des articles conditionnés induisent la plupart des options. par exemple, l’aluminium est proscrit, sauf pour les produits secs, « à condition de bien sélectionner l’alliage », avertit olivier rondouin. dans les inox, la nuance austénitique 304l, particulièrement résistante à la corrosion et facile à assainir, est la plus courante, mais le 316l, enrichi en molybdène et au taux de nickel supérieur, s’adapte mieux à des milieux très agressifs ou très salins. le panel des alliages et des traitements ouvre donc un large champ d’applications. tous ne conviennent pas cependant : « chlore et couche de passivation des inox ne font pas bon ménage », rappelle l’expert. « cela peut aussi dépendre du fournisseur ainsi que, pour la qualité, du pays d’origine », note vincent capron, le directeur général du constructeur de machines pour l’agroalimentaire BFr systems. olivier michel signale également que, « sur des operculeuses, une mécanique tout inox peut vieillir plus rapidement qu’un acier bien traité anticorrosion, et le tout-inox peut être très coûteux ». les polymères techniques sont-ils plus satisfaisants ? ils ont l’avantage de présenter de meilleures propriétés tribologiques et de s’affranchir des graissages, toujours susceptibles de provoquer des contaminations sur le contenu ou le produit final. igus, spécialiste des composants en plastique, qui a développé l’iglidur, association de lubrifiant solide, de fibre et d’une base du marché – polyamide (pa), polyoxyméthylène (pom), polysulfure de phénylène (pps), polyétheréthercétone (peeK) –, ne peut qu’adhérer. pour Julien villard,

responsable des projets emballage en France, « ces pièces, d’usure pour la plupart, résistent à des hautes températures, aux produits chimiques et agents de nettoyage, absorbent peu l’humidité et affichent un faible coefficient de frottement. nous pouvons en outre calculer précisément leur durée de vie et parvenir à du "zéro maintenance". » il évoque aussi la facilité de montage et de démontage ainsi que la possibilité de recycler ces composants. « leur limite, c’est, généralement, une vitesse et une charge embarquée très importantes », reconnaît-il. sur les convoyeurs, vincent capron fait valoir l’intérêt mécanique des bandes en polyuréthane « qui permettent de simplifier l’entraînement et de limiter les tensions ». Julien de ridder, lui, tient à souligner des gains de poids : des cames en peeK ou en pps peuvent être dix fois moins lourdes, « ce qui impacte fortement le coût de possession de la machine pour le client, de l’usinage et de l’assemblage au démantèlement ». toutefois, olivier rondouin prévient : « attention tout de même, certains types de peeK ou de polytétrafluoroéthylène (ptFe) peuvent être poreux et, par conséquent, difficiles à nettoyer. » c’est pourquoi, selon les performances requises, les process, les conditions de travail et les contraintes économiques, les caractéristiques de ces matériaux justifient également des associations. vincent capron le confirme, d’autant plus que BFr systems commence à utiliser du titane, pour des pièces de forme spécifique, allégées, fabriquées par impression 3d : « comme toutes les poudres ne sont pas aptes au contact alimentaire, un apport en plastique peut être nécessaire ». indépendamment de ces propriétés, olivier rondouin conseille de réaliser une analyse de risque préalable et « de faire preuve de beaucoup de bon sens, sans avoir peur des enjeux, car la conception hygiénique peut se valoriser par les gains de temps générés et les performances obtenues ». l

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la difficile tenue des délais inox ou plastique ? les cours des matériaux affichant des hausses sans précédent, les choix des constructeurs et de leurs clients pourraient s’en ressentir. « pas encore », observent les industriels. « le défi, c’est de tenir les délais à cause des pénuries de composants électroniques, cela dicte les plannings », confie Benoît keravec, directeur commercial de fillpack. Cela freine également des développements lorsque l’ajout de fonctionnalités, l’intégration de données, l’automatisation plus poussée du nettoyage en place (Cip en anglais) et de la maintenance dépendent justement de ces éléments. en revanche, les fabricants commencent à répercuter ces augmentations. « nous ne pouvons pas jouer sur la qualité. pour le moment, les clients le comprennent », assure vincent Capron, le directeur général de Bfr systems.

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hYgiène

Les outillages des operculeuses sont parmi les pièces les plus lourdes des machines de conditionnement.

Ceux de la gamme TX de Multivac pèsent entre 100 et 300 kg. Pour aider l’opérateur à les extraire facilement et sans risques, le constructeur a mis au point un chariot doté de glissières. Ces outillages sont ensuite nettoyés au compresseur et lavés sur le chariot.

conception

réduire les temps morts Confrontés au manque de qualification de la main-d’œuvre, les constructeurs multiplient les initiatives pour écourter les opérations de nettoyage des machines. la tendance est là. et elle se confirme : la qualification de la main-d’œuvre diminue dans l’industrie alimentaire. la pénibilité d’un travail effectué dans le froid et l’humidité, les horaires contraignants et les salaires peu attractifs n’incitent pas les jeunes à postuler et ceux qui sont engagés ne restent pas… en parallèle, les « baby-boomers » qui ont participé aux grandes heures de ce fleuron de l’industrie française partent progressivement en retraite, désorganisant le transfert de compétences… « les difficultés à trouver du personnel en production ou en maintenance sont prégnantes chez la plupart de nos clients, y compris dans des zones jusque-là relativement épar-

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gnées », constate Yannick le denmat, directeur commercial de multivac, spécialisé dans les équipements de conditionnement pour le domaine alimentaire. et de poursuivre : « pour pallier ce déficit, nous agissons sur les trois leviers que sont le renforcement de la formation, la simplification des procédures de conduite et la conception d’équipements visant à faciliter le nettoyage… » si du côté hygiène beaucoup d’efforts ont été accomplis dans la conception des machines (matériaux nobles, design optimisé, élimination des gorges…), la recherche se déplace toujours davantage sur le terrain de l’ergonomie afin de rendre les étapes de nettoyage plus intuitives et, par ricochet, plus rapides.

thème dossier hYgiène i approfondir

« l’objectif est de réduire les temps morts, par définition improductifs, explique Éric Bertrand, chef de produits chez mettler-toledo. tous nos clients savent que le nettoyage est indispensable, mais, en même temps, ils regardent de près toutes les améliorations que l’on peut leur apporter pour aller plus vite. » sachant que dans les secteurs les plus exigeants comme la viande, la volaille ou les produits traiteur, un protocole sanitaire prévoit toujours les mêmes phases, soit démontage de l’équipement, aspersion des surfaces avec canon à mousse, rinçage, séchage, puis remontage, les constructeurs balaient large en intervenant sur chacune d’entre elles.

pièces très complexes

pour le démontage, le « sans outil » est désormais la norme. « toutes nos trieuses pondérales sont dotées d’un système de déclipsage rapide permettant de détendre la bande de transport, en un tour de main. il faut dix secondes pour l’enlever et six secondes pour ôter le rouleau », précise Éric Bertrand. ishida fait lui aussi abstraction des clés allen pour retirer les 20 à 96 bennes présentes sur ses peseuses associatives. « il est possible de démonter la machine en quinze minutes, c’est comme un jeu d’enfant », souligne mathieu granier, directeur commercial chez ishida, avant d’ajouter : « c’est justement en montrant à l’un de nos prospects comment il était facile de tout retirer que nous l’avons convaincu d’acheter l’une de nos peseuses ». le « quick dismantling » concerne même des pièces très complexes telles que les outillages d’operculeuse, où s’entremêlent circuits d’air, de gaz, couteaux de découpe et autres cordons de soudure. sur la gamme tX, en cours de lancement, multivac a revu l’outillage inférieur – démontable en quatre parties, sans outil, en quinze secondes – et l’outillage supérieur. ce dernier prend légèrement plus de temps pour être extrait, en raison de la présence de neuf boulons.

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«La pandémie a permis à tous de prendre conscience des risques sanitaires. Les pratiques hyGiéniques iront en s’ampLifiant.» mathieu Granier,

directeur commerciaL chez ishida.

cependant, une fois la trappe enlevée, les circuits de vide et de gaz sont à portée de main. il suffit d’ôter un intercalaire pour accéder à l’un et à l’autre et les nettoyer. « cette conception en strates permet d’inspecter et d’intervenir aisément sur ces canalisations, quand auparavant, on procédait à l’aveugle en envoyant de l’air et de l’eau à haute pression par les orifices», rappelle patrick caussel, responsable de la gamme operculage. aussi faciles à déloger soient-ils, ces composants – outillages, bennes, rouleaux, tapis… – doivent pouvoir être rangés de façon organisée afin d’être lavés correctement. ishida utilise des racks sur lesquels les éléments sont posés à des emplacements prédéfinis. il est ainsi plus simple de passer le jet d’eau. multivac privilégie pour sa part les chariots. leur fonction est également ergonomique. « usinés dans le métal, nos outillages peuvent peser plusieurs centaines de kilos. grâce au chariot, l’opérateur les extrait de l’operculeuse sans danger et les fait ensuite pivoter pour les nettoyer », relève patrick caussel. d’autres constructeurs préfèrent laisser les composants à même la machine, sur laquelle ils sont accrochés au moyen de supports afin d’être repérés aisé-

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Terminées, les clés Allen. La plupart des éléments qui ont besoin d’être démontés pour être lavés s’enlèvent à la main, sans outil. Il suffit de remonter une molette pour desserrer les rouleaux des tapis de cette trieuse pondérale Mettler-Toledo (1) pour les retirer (2). L’opération dure quelques secondes. Le même mécanisme permet de retendre la bande de textile pour la remonter (3).

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ment. « tout dépend de la taille et de la forme des éléments, indique valerio alotto, responsable projets spéciaux chez cavanna, toute stratégie visant à réduire les déplacements des pièces est la bienvenue, car elle limite les risques quand il faut les remonter. » le remontage, en l’occurrence, fait l’objet de multiples initiatives. si certains, comme ishida, numérotent les pièces pour les retrouver plus facilement, d’autres favorisent les codes couleur. mettler-toledo et multivac, eux, ont opté pour un système de détrompage pour les bandes et les rouleaux de tapis transporteur. des pièces interchangeables peuvent prendre position n’importe où, alors que celles à fonction spécifique, ne peuvent, de par leur taille et leur couleur, se loger que dans les emplacements prévus à cet effet. « le but est de rendre le remontage intuitif, d’éviter les doutes lorsqu’on doit choisir entre deux pièces qui se ressemblent », note patrick caussel. et quand l’opérateur ne sait vraiment plus quoi faire, des vidéos ou des schémas explicatifs accessibles sur l’interface homme-machine (ihm) de l’équipement lui indiquent la démarche à suivre.

capteurs sensibles

rapides à démonter et à remonter, ces machines sont aussi conçues pour vite redémarrer. la question se pose tout particulièrement pour celles qui, comme les applications de contrôle, déploient des capteurs sensibles pouvant se mettre hors tension si la température de consigne n’est pas respectée. « les trieuses sont toujours très chaudes après avoir été nettoyées avec de l’eau bouillante. pour permettre à l’opérateur de redémarrer, nous avons pris le parti d’installer sur certains modèles un système de remise à zéro automatique, même si les 5 °c ne sont pas atteints », expose Éric Bertrand. « le dispositif a tellement plu aux industriels que nous avons décidé de le généraliser à l’ensemble de notre offre », complète-t-il. ce florilège d’améliorations est en phase avec le marché. en effet, tous les intervenants s’accordent à penser que les procédures de nettoyage seront encore plus fréquentes à l’avenir, y compris dans des secteurs jusque-là peu intéressés. « la pandémie a permis à tous de prendre conscience des risques sanitaires, donc on ne changera pas de paradigme. les pratiques hygiéniques iront en s’amplifiant », argue mathieu granier. « on peut juste espérer une plus grosse contribution de la robotique. » des robots ? ils remplacent déjà le personnel dans des tâches pénibles et répétitives comme la palettisation ou le pick-and-place. demain, ils pourraient représenter une aide dans la sanitation, alors que la main-d’œuvre se raréfie, en évitant, de surcroît, les risques de contamination qui, bien souvent, sont d’origine humaine. l

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Une peseuse associative d’Ishida dispose de 20 à 92 bennes selon les modèles. Ces outillages peuvent être nettoyés plusieurs fois par jour. Le constructeur a prévu un «mur» pour les accrocher (1).

Il est ainsi plus simple de les soumettre au jet à haute pression et de les sécher. La numérotation des pièces (2) facilite le remontage.

L’opérateur passe ensuite le jet d’eau sur le reste de la machine (3).

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Parmi les leaders mondiaux de la fabrication de machines pour le conditionnement de produits laitiers, Synerlink est devenu membre de l’EHEdG en janvier dernier.

Fabien Gavet et Jean-pierre orenge nous expliquent pourquoi.

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la pme a les mêmes exigences que la multinationale

Fabien Gavet, responsable du bureau d’études dosage et hygiène chez Synerlink.

Jean-Pierre Orenge, responsable ligne bouteilles chez Synerlink.

vous venez d’adhérer à l’european hygienic engineering and design group (ehedg) alors que vos machines sont depuis toujours conçues selon des critères hygiéniques. quelles sont les raisons de cette démarche ? fabien gavet : l’objectif est de se rapprocher des standards européens en accédant à des outils en ligne, à une base de données, à des documents et des référentiels. nos dessinateurs pourront également participer à des formations générales ou taillées sur mesure. enfin, nous aurons aussi la possibilité d’estampiller sur nos équipements un logo qui fait foi dans la profession.

Jean-pierre orenge : cette adhésion formalise notre appar tenance à une communauté reconnue dans le métier. en outre, cela nous permet d’accéder à des laboratoires et à des experts, des « pointures » dans leur domaine, afin de leur demander conseil sur des applications très spécifiques ou en matière de microbiologie. comment faisiez-vous jusque-là ? fabien gavet : l’expérience nous a beaucoup aidés. nous avons capitalisé sur notre historique et les centaines de machines installées. en travaillant à l’international, nous nous sommes inspirés des recommandations du 3-a sanitary standards, à la suite des requêtes de certains clients américains. aujourd’hui, on se sert encore de ces normes qui sont d’ailleurs très complémentaires de celles de l’ehedg. le marché a beaucoup changé. en quoi une meilleure connaissance de l’hygiène peut vous aider aujourd’hui ?

Jean-pierre orenge : l’hygiène n’est pas un concept qui évolue en soi. par contre, c’est le curseur des entreprises qui change. dans le passé, seuls les grands groupes comme danone ou nestlé en faisaient un prérequis. les autres plaçaient le curseur différemment,

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en fonction de leurs besoins. aujourd’hui, tout a été tiré vers le haut. la pme indienne a les mêmes exigences que la multinationale américaine, car elle sait parfaitement ce qui se passe sur le marché, grâce à internet et aux salons. elle veut donc des équipements de niveau équivalent, voire plus performants. fabien gavet : les besoins des industriels en matière d’hygiène augmentent pour de multiples raisons qui vont de la réduction de la taille des lots de production au développement du marché des produits naturels. il y a quinze ans, on s’intéressait quasi exclusivement à des produits acides à base de lait, maintenant, on nous demande de conditionner de l’aloe vera bio sans conservateurs ni stérilisation. cela implique de proposer des machines plus propres qu’auparavant, sur pratiquement tous les marchés. comment évoluera l’hygiène des machines dans les prochaines années ? fabien gavet : l’environnement constitue une tendance de fond. on se dirige vers des machines qui utiliseront moins d’eau et de produits chimiques pour limiter les effluents lors des étapes de nettoyage. il existe même des solutions parfaitement propres, comme la lumière pulsée. en adhérant à l’ehedg, il nous sera possible d’en savoir plus sur ces innovations, de partager les expériences.

Jean-pierre orenge : en matière d’hygiène, les ruptures sont rares. on parle plutôt d ’ a m é l i o r a t i o n c o n t i n u e. l e s v r a i s changements se situent au niveau des matériaux de conditionnement, par exemple dans les alternatives au polystyrène, dans l’emploi de résines recyclées, voire de carton. cela rejaillira forcément sur l’hygiène des machines. Jusqu’à présent, nous avons raisonné en silos compartimentés. désormais, il nous faudra adopter une démarche plus systémique pour prendre en compte tous ces facteurs. l

Propos recueillis par tiziano Polito

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équipements

des composants sous pression Projections d’eau, détergents, usure, corrosion : les automatismes installés sur les machines d’emballage sont soumis à rude épreuve.

Développé par Abiotec, le module BD2022 UV Pro prend place sous un convoyeur à bande, juste après le rouleau de retour. Ses lampes à ultraviolets (UV) éliminent 99,9 % des virus, moisissures et bactéries, tels que Listeria et salmonelles, de la surface du tapis. Conforme aux normes de protection IP69K, l’appareil peut être extrait de la machine et tourné pour être nettoyé. Le module a été nommé lors des Trophées de l’innovation du Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA) 2022..

les composants sont les bras, les muscles, les yeux, le cerveau des machines. ils génèrent les mouvements, garantissent la sécurité de l’opérateur et le contrôle de la qualité des produits. sans eux, il serait impossible de piloter une machine ou d’effectuer un changement rapide de format. autant de raisons qui conduisent les équipementiers à les préserver au maximum des agressions extérieures, surtout lorsqu’ils sont employés sur des lignes nécessitant d’être nettoyées plusieurs fois par jour dans les métiers très exposés de la viande, de la volaille, des plats préparés ou du poisson. Qu’il s’agisse de moteurs, de variateurs, de panels, d’actionneurs, de capteurs à l’intérieur de la machine, de robots au-dessus ou à côté de cette dernière, ou encore de tapis acheminant les articles d’un point à un autre, tous ces composants sont désormais à même d’opérer dans des environnements de travail sévères. pour leur

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Constitués d’un boîtier en Inox de type 4.4301 résistant à la corrosion, les Automation Panel de B & R Automation sont recouverts d’un film en polyester.

Ils affichent une protection IP69K à l’avant et IP66 à l’arrière. Les surfaces sont lisses et sans fente, ce qui facilite leur nettoyage. Dédiés au paramétrage et à la conduite de la machine d’emballage, ils sont montés sur un bras porteur en acier inoxydable ou dans une découpe d’armoire. Un lecteur de radio-identification (RFID) permet un accès sans contact pour éviter les contaminations colportées par les clés.

permettre de faire face aux chocs, poussières, détergents plus ou moins acides et autres projections (voir encadré page 51) qui menacent leur intégrité, les équipementiers n’ont guère le choix. ils créent une enveloppe en inox et la dessinent selon certains critères en s’inspirant des recommandations de l’european hygienic engineering and design group (ehedg) ou du 3-a sanitary standards américain qui privilégient les surfaces planes, l’absence d’aspérités ou de gorges et favorisent l’écoulement des liquides. Quelques-uns de ces matériels sont même pressurisés pour éviter les intrusions. Quant à la communication vers l’extérieur, elle est assurée par des câbles et des connexions sécurisées qui répondent elles aussi aux nomenclatures ip. mais peut-être plus pour longtemps, car le Wi-Fi et le Bluetooth arrivent à grands pas. l

tiziano Polito

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Les rideaux optiques de la gamme MLG-2 ont été développés par Sick pour répondre à des applications de détection simple, comme surveiller un flux de produits sur un tapis ou vérifier l’arrivée des bouteilles sur un convoyeur. Ils déterminent de manière fiable la longueur, la hauteur et la largeur des articles afin de les éliminer s’ils ne sont pas conformes.

Disponibles en plusieurs tailles et versions, ils sont proposés à l’intérieur d’un tube de protection IP67 ou IP69K résistant aux agressions du milieu industriel.

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la guerre des iP ip56, ip58, ip69k… Ces abréviations absconses ont l’habitude d’accompagner les notices techniques des composants employés sur les machines d’emballage. ils désignent l’indice de protection (ip) dudit matériel aux corps étrangers, le premier chiffre faisant référence aux solides, sur une échelle allant de 0 à 6, tandis que le second se rapporte à l’eau (0 à 9). plus ce chiffre est élevé, plus l’équipement est préservé de ces intrusions et peut être nettoyé avec vigueur. ainsi, un capteur ip56 sera à l’abri des poussières et des projections d’eau importantes – un jet de 100 litres par minute provenant de toutes directions – quand un autre affichant un ip69 ira bien au-delà, puisqu’il sera totalement hermétique à la poussière et pourra être immergé de façon prolongée dans l’eau, à plus de 1 mètre de profondeur. Dans ce dernier cas, la possibilité de le laver, aussi, à haute pression, permettra d’arborer le célèbre ip69k, qui représente le nec plus ultra en matière de protection. Courants dans les secteurs alimentaire et pharmaceutique, les composants aux ip les plus élevés sont également 20 à 30 % plus chers en raison des matériaux qui les constituent et des dispositifs d’étanchéité mis en œuvre : presse-étoupe, joints, garnitures.

Utilisés pour générer du mouvement là où c’est nécessaire, les servomoteurs ont pris une place prépondérante sur les machines d’emballage.

Pour simplifier leur nettoyage, Rockwell Automation propose la série Allen-Bradley Kinetix VPH. Conçue d’après les normes de l’European Hygienic Engineering and Design Group (EHEDG) et du 3-A Sanitary Standards, elle affiche un indice de protection IP69K. Le boîtier est en Inox.

Les moteurs sont dotés d’une technologie monocâble qui facilite l’intégration et diminue les risques hygiéniques.

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Dédiés à des applications de dosage de boissons ou de formage de sachets, les vérins électromécaniques EMC de Bosch Rexroth utilisent un lubrifiant de catégorie NSF H1 approuvé par l’Agence américaine de l’alimentation et des médicaments (FDA) pour le contact alimentaire accidentel. Construits selon les principes de la conception hygiénique, ils présentent des surfaces lisses, sans espaces morts, pour un nettoyage rapide et efficace. Dans la variante IP65+R, l’actionneur résiste à la corrosion et aux produits chimiques.

Conforme aux recommandations de l’EHEDG, le robot à six axes TX2-90 H de Stäubli a été développé pour satisfaire aux exigences de nettoyage de l’industrie alimentaire. Étanche, il affiche un indice de protection IP67 grâce à une enveloppe robuste et des joints en acier inoxydable. En outre, il est pressurisé pour rejeter toute intrusion. La partie électrique et pneumatique et les connexions présentes dans son embase sont ainsi préservées.

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stratégie

cavanna élargit sa cible grâce au « wash down » Le constructeur de machines flowpack pour biscuits a renforcé l’hygiène sur ses équipements afin de satisfaire aux demandes de ses clients. il capitalise maintenant sur cet atout pour conquérir de nouveaux marchés. Être un spécialiste, ou être considéré comme tel, n’a pas que des avantages. les étiquettes, aussi flatteuses soientelles, sont parfois difficiles à décoller. cavanna a construit sa réputation sur le flowpack en développant, à partir des années 1960, une gamme de machines horizontales capables de conditionner biscuits, cookies et autres goûters à l’intérieur de ce sachet étanche, léger et pratique. sa maîtrise de la traction et de la soudure du film plastique, liée à son savoir-faire dans la manipulation et le positionnement du produit, lui a permis de porter très loin cette technologie en termes de productivité et d’efficience. à tel point que ses ensacheuses Zéro, avec leurs cadences de quelque 600 coups à la minute, se sont vendues

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comme des petits pains. aujourd’hui, on en dénombre près de 6 000 installées dans le monde entier : dans des grands groupes, à l’image de nestlé, Barilla et united Biscuits, ou des petites et moyennes entreprises (pme), à l’exemple de crich et Filet Bleu. cependant, ce processus a inévitablement contribué à associer les « cavanna » à l’univers des produits de la confiserie et de la boulangerie industrielles. un univers dans lequel les aspects sanitaires sont importants, comme sur tout équipement d’emballage, mais pas cruciaux. la donne a commencé à changer en 2016, quand plusieurs clients américains ont demandé au constructeur de créer une machine répondant aux principes de la conception hygiénique – « sanitary

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design » dans la langue de shakespeare – afin de faciliter leur nettoyage. l’un de ses clients l’avait notamment consulté pour l’emploi d’un ingrédient périssable dans le fourrage des biscuits qu’il conditionnait, le beurre d’arachide, celui-ci pouvant être à l’origine de la salmonellose. les premières machines hygiéniques de cavanna naissent à la suite de cette requête. si leur fonctionnement n’a pas été modifié, leur structure et leur apparence ont évolué. au menu, des matériaux plus « nobles », à l’instar de l’inox, pour remplacer l’aluminium dans les châssis et les carters, mais également une revue critique de toute la conception afin de réduire les zones de rétention, éliminer les interstices et supprimer les cavités comme celles présentes dans les pieds ou les extrémités des rouleaux à bandes, soit de véritables « pièges à saleté ». pour y remédier ? des profils ouverts ou des tubes pleins. « il faut imaginer une machine qui va être aspergée d’eau, lavée et rincée plusieurs fois par jour avec des produits corrosifs. il faut simplifier ce processus, c’est ce qu’on appelle le "wash down" », commente valerio alotto, responsable projets spéciaux, avant de poursuivre : « aussi submersible soit-elle, cette machine ne doit pas pour autant devenir un sousmarin, car cela prendrait ensuite trop de temps de la démonter pour effectuer les opérations de maintenance ou la sanitation. il faut donc procéder avec intelligence, protéger sans tout fermer. » s’inspirant parfois des principes édités par le 3-a sanitary standard américain et, bien sûr, de son savoir-faire, cavanna a livré plusieurs lignes hygiéniques en quelques mois, comprenant des flowpacks pour le conditionnement du produit,

des racks intégrés

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Démonter, asperger, attendre, rincer, sécher, remonter… les séquences de nettoyage des machines sont toujours les mêmes. mais comment remettre les pièces correctement si celles-ci ont été déposées – comme souvent – dans le désordre sur un chariot ? afin d’éviter cet inconvénient, Cavanna a opté pour des racks de rangement installés directement sur la machine pour certaines d’entre elles. une fois démontés – comme sur cette illustration – les rouleaux des bandes de transfert sont placés sur le flanc de l’équipement flowpack, puis soumis au canon à mousse pour nettoyage.

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et des machines de regroupement. « concevoir une machine hygiénique ne se limite pas à suivre les recommandations du 3-a américain ou de l’ehedg. il faut tenir compte des problématiques, qui varient d’un client à l’autre, et proposer des solutions pratiques, au cas par cas. c’est là que se situe notre valeur ajoutée », observe gianluigi Ferri, responsable commercial pour la France. et de citer en exemple le remplacement de la chaîne à taquets, traditionnellement utilisée sur les flowpacks pour pousser les produits, par un tapis à aspiration, tout aussi efficace, mais moins salissant et beaucoup plus simple à démonter et à nettoyer. « nous avons emprunté cette technologie aux croissants pour l’appliquer aux biscuits fourrés au beurre d’arachide et à la confiture », précise-t-il.

bilan satisfaisant

Fort de cette première expérience, cavanna a commencé à prospecter ailleurs. d’autres lignes ont ainsi été vendues dans l’industrie des glaces, toujours aux États-unis. le producteur de steaks hachés surgelés Quaker maid meats lui a également fait confiance. Biscuits fourrés, crèmes glacées, viande… le bilan est satisfaisant. au cours des deux dernières années, ce ne sont pas moins de dix lignes « hygiéniques » qui ont été livrées dans le monde, avec une trentaine de flowpacks, dont une en France, dans le domaine des plats préparés. le constructeur italien va-t-il s’attaquer au marché du frais et à son énorme potentiel ? c’est possible, mais à certaines conditions. « nous sommes allés sur le segment des produits sensibles un peu par opportunité, un peu parce qu’on nous le demandait, analyse gianluigi Ferri. la plupart de ces clients avaient besoin de solutions certes hygiéniques, mais surtout très performantes en termes de cadences et d’efficience. » massimo pietra, responsable commercial groupe ajoute : « nous avons sûrement une carte à jouer dans des secteurs où les vitesses de production sont considérables, comme les crèmes glacées ou les plats surgelés, mais nous ne nous interdisons pas d’aller voir ailleurs, comme dans le fromage ou la charcuterie. » cavanna espère aussi surfer sur la vague environnementale. les industriels qui délaissent la barquette plastique au profit du flowpack en complexe à base de papier sont de plus en plus nombreux. mais sur ce point, son succès ne dépendra pas de son savoir-faire, mais de la capacité des fournisseurs de matériaux à concevoir un substrat qui, majoritairement composé de papier, puisse se souder à haute vitesse. la recherche et développement (r & d) a fait de grands progrès dans ce domaine ces derniers mois. les premiers produits arriveront sans doute très rapidement sur le marché. l

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l’essor du vrac passera par la rigueur sanitaire Dans son entrepôt de Dreux, My Retail Box a instauré un processus de remplissage de ses bacs et trémies pour l’ensemble de ses magasins d’Île-de-France. une petite salle pour deux postes de travail clés. chez my retail Box, le conditionnement s’effectue dans un souci élevé de l’hygiène. afin de remplir ses bacs et trémies de vente, le spécialiste du vrac a misé sur la sécurité sanitaire. au sein de la centrale d’achat de dreux (eure-et-loir), une salle a été intégralement aménagée pour suivre un procédé réfléchi de longue date : un sol en polychlorure de vinyle (pvc) remontant légèrement sur les murs pour permettre le nettoyage à grande eau ; de l’inox pour les bureaux et les balances pour faciliter l’entretien ; sans oublier le port de la blouse, de la charlotte et de surchaussures pour pénétrer dans la pièce. « ce n’est pas une salle blanche, mais c’est notre salle grise », plaisante didier onraita. la décontraction du président et cofondateur de my retail Box – et de l’enseigne day by day qui va de pair – tranche avec la rigueur des procédures mises en place. « nos exigences sont un peu plus fortes, mais lorsqu’on s’en tient

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au minimum, la moindre dérive devient un problème, explique-t-il. ici, tout reste sécurisé. » installée dans cet entrepôt drouais depuis juillet 2017, l’entreprise y prépare l’ensemble des livraisons à destination de ses magasins franchisés. cependant, il s’agit également d’un lieu crucial de la boucle logistique réservée aux boutiques d’Île-de-France. c’est ici que les pâtes, le café, les fruits secs et plusieurs centaines d’autres références sont directement conditionnés dans les bacs de vrac que les consommateurs retrouvent en magasin. après livraison, les bacs vides de l’enseigne sont transportés jusqu’au centre de lavage de Buc (Yvelines) dans un service d’aide par le travail (esat). ensuite, ils retournent à dreux, dans la fameuse « salle grise », conçue par des spécialistes des laboratoires alimentaires pour un budget total de 60 000 euros. à l’intérieur, deux salariés sont chargés de transvaser les produits achetés en gros dans les dispositifs de vente. didier onraita a imaginé une méthode de

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photo pierre monnier

My Retail Box a sécurisé ses opérations de conditionnement grâce à une salle dédiée. Les bacs de vrac sont ainsi remplis dans un souci accru des risques allergènes et des contaminations entre produits bio et non bio.

conditionnement stricte pour rassurer les clients. posés sur une balance, cinq bacs sont remplis successivement par l’opérateur. pour chaque contenant plein, le poids est enregistré et reporté sur une étiquette qui intègre aussi le numéro de lot, la date de durabilité minimale (ddm). toutes ces informations sont réunies dans un Qr code dédié au « picking »

logistique. «c’est la logique du préemballé, confie dider onraita. mais cela permet de retirer un produit de la vente en l’espace de deux heures.»

lavage systématique

outre les règles de bon sens comme le non-mélange des lots ou l’utilisation de bacs propres, un soin particulier est apporté aux risques liés aux allergènes. un lavage systématique des sols est accompli après le traitement de certaines références. un extracteur d’air assainit la pièce quand les articles sont susceptibles de dégager des allergènes volatils dans le lieu de conditionnement. un lave-vaisselle professionnel à cycle court est également mis à disposition afin de désinfecter les outils employés, tels que les pelles. ce nettoyage sert après la manipulation de produits contenant des allergènes ou celle de produits non bio, pour éliminer la présence de toute substance. ces mesures sont aujourd’hui indispensables pour didier onraita, car «la sécurité sanitaire est devenue une préoccupation». or, «on ne peut pas développer une activité si on n’a pas la pleine confiance du consommateur », assure le dirigeant. néanmoins, pour l’heure, les volumes du vrac empêchent de passer à une échelle industrielle. mais la loi climat et résilience prévoit l’obligation à tous les magasins de plus de 400 m² de proposer 20% de vrac d’ici à 2030. avec une surface de vente revue à la hausse, l’industrialisation des procédés sera une nécessité. my retail Box disposera alors d’un atout indéniable dans la course au vrac. l

Pierre monnier

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TOUS ACTEURS DE LA RELANCE INDUSTRIELLE

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NOUVEAU

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Et toujours • Les obsessions de l’industrie, dont Biosourcé et Cybersécurité • Les RDV incontournables de l’industrie : webinars de la rédaction, invitations aux événements majeurs de l’industrie, clubs abonnés...

• Les formats multipliés et repensés : études, cas pratiques, vidéos, podcasts, newsletters...

• Le magazine et sa version digitale

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dÉcrYptage i analyser 59

le cas

les pâtes à tartiner le contexte

nestlé dessert, michel&augustin – au rayon frais –, Bonne maman, carambar… depuis deux ans, des marques de l’agroalimentaire, des noms du chocolat, mais aussi des start-up, se ruent sur le segment des pâtes à tartiner. chacune y va de sa recette, tendance «clean label», forcément plus saine, bio, végane, sans huile de palme, moins sucrée, plus riche en noisettes ou en cacao, sans lait…, pour se démarquer et venir chatouiller l’indétrônable nutella de Ferrero, dont les Français sont les plus gros consommateurs au monde. le retour en grâce du petit déjeuner et du goûter lors des confinements provoqués par la crise sanitaire – le marché a augmenté de près de 9% en 2020, à plus de 550 millions d’euros – explique cette déferlante. cependant, pas de quoi troubler la sérénité du leader : s’il a perdu près de

vingt points de part de marché en dix ans, le nombre d’intervenants ayant triplé dans le même temps, il draine encore les deux tiers des ventes en valeur. en revanche, il n’est pas question de remettre en cause les codes de l’emballage, surtout en cette période de critique du plastique : un pot en verre, plus ou moins galbé, à large ouverture. même mondelez s’y est soumis en proposant milka à la place de patamilka, qui était conditionné dans des contenants en polyéthylène téréphtalate (pet). ainsi, le challenger, nocciolata, de rigoni di asiago, apparaîtrait presque original avec ses bocaux octogonaux. seuls régilait et novi se distinguent vraiment, l’un avec un tube en plastique, l’autre avec un pot en carton. mais le verre est recyclable, arguent tous les acteurs. l

arnaud Jadoul

les Plus

les moins

• plaisir gourmand, la pâte à tartiner a profité des confinements pour devenir un incontournable des petits déjeuners et des goûters ainsi qu’un produit d’appel souvent utilisé dans des campagnes de promotion de la grande distribution.

• le segment est en mal d’inspiration : à deux ou trois exceptions près, la différenciation s’opère par le couvercle, métallique ou en polypropylène, l’étiquette, le format et le prix.

• À l’exemple des confitures, le pot en verre, galbé, à large ouverture pour en faciliter l’accès, choisi par le leader nutella, s’est imposé comme le standard du segment.

• la recyclabilité du matériau est l’argument plébiscité par les marques. Ces dernières pourraient aussi faire valoir la transparence et l’adaptation au remplissage à chaud.

• hormis la présence – ou l’absence – de quelques ingrédients, tels que noisette, huile de palme…, mentionnée en face avant, la composition nutritionnelle est difficile à lire, ce qui complique le choix.

• les opercules de certains pots, à commencer par ceux de nutella, sont si bien scellés qu’il faut parfois les percer pour les ouvrir.

• selon la forme des contenants, les vider complètement peut relever du défi.

synonyme de plaisir gourmand et coupable, la pâte à tartiner au chocolat et aux noisettes ne cesse d’attirer des acteurs. Pour tirer leur épingle du jeu, tous jouent la carte des ingrédients, sous le signe du « mieux manger », même si le nutri-score ne passe que du « e » au « d ». les rayons se transforment donc en véritable parcours du combattant pour qui veut comparer les étiquettes derrière les allégations de naturalité et la tentation de la gourmandise, sans céder à la facilité des marques leaders. si cette abondance de l’offre et cette pauvreté des différences visuelles ne risquent pas encore de tuer le segment, elles favorisent les meilleurs communicants. en attendant, ferrero, en rejoignant l’initiative de loop et carrefour, reprend une longueur d’avance dans le contexte de l’économie circulaire : nutella propose une version consignée de son pot et met en évidence son aptitude au réemploi.

mars 2022 i emballages magazine

photo dr

en conclusion

analyser i design

Depuis 2021, Eva Lagarde propose des formations à travers sa plate-forme Re-Sources afin de fournir les clés de compréhension des enjeux liés à l’emballage cosmétique.

faire le lien entre le packaging et le marketing pour qui a été créée la plateforme re-sources ?

Je m’adresse avant tout aux équipes marketing, pas aux experts packaging. l’idée est de faire comprendre les enjeux de développement durable. Bien qu’elles soient en charge de leur vente, ces personnes manquent souvent d’informations techniques sur les produits. avec les formations de re-sources, je vulgarise le discours packaging afin de donner les clés de compréhension nécessaires pour lever les barrières avec les services de développement ou de recherche. et ce dans un contexte de fortes innovations pour répondre aux contraintes et besoins environnementaux. comment cela se traduit-il dans la formation ? ma volonté est d’apporter une vision à 360 degrés de l’emballage. Je reviens sur son histoire, sur ses matériaux, mais aussi sur les thématiques et problématiques actuelles. il est donc question des attentes consommateur, du recyclage, du cycle de vie. pour ce faire, des experts – tels que des ingénieurs packaging ou des spécialistes de la formulation – interviennent sur différents sujets. durant les huit semaines de formation (trois heures de cours par semaine), je souhaite montrer les enjeux du packaging face à la transition écologique, mais surtout alerter sur les questions à se poser pour avoir sa propre réflexion. pourtant, les marques prennent d’ores et déjà des engagements forts en faveur de l’environnement. elles paraissent informées et attentives à ces problématiques. dans les directions ou les services développement durable, ces questions sont intégrées. mais pas au niveau des équipes marketing. or, c’est à elles que revient la tâche de porter le message auprès du

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Passée par Cosmoprof, MakeUp In et Premium Beauty News, Eva Lagarde met son expérience au service de la beauté en donnant des formations autour du packaging durable.

photo dr

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consommateur. chaque service travaille en silo avec ses propres connaissances et compétences. le marketing est pris dans un étau entre les attentes des consommateurs et la volonté des dirigeants d’entreprise. Je suis convaincue que re-sources peut faire le lien entre les spécialistes du packaging et ceux du marketing. avez-vous déjà identifié des améliora tions à apporter à la plate-forme ? cela fait un an que je me consacre à temps plein à re-sources, les premières formations ont commencé en juin 2021. désormais, j’aimerais proposer une formation similaire sur la formulation. par la suite, je voudrais mettre en place des formats plus courts autour de certains points cruciaux, comme les labels ou les certifications. cela permettrait de fournir la juste information sur une problématique spécifique tout en renvoyant vers des sujets connexes pour conserver l’approche globale de la démarche. le choix de dispenser des cours en anglais permet de toucher le monde

entier. la france est-elle plutôt en avance ou en retard dans le domaine de l’emballage durable ? des américains et des asiatiques se sont effectivement abonnés à re-sources, car il n’y a pas de frontière de langue. cela contribue à démocratiser le contenu et à le rendre accessible à tous. il y a des approches et des intérêts différents, selon les régions du monde. aux Étatsunis et en asie, il y a une volonté de faire des tests rapidement. en France, et plus généralement en europe, la démarche consiste à aller plus loin dans le détail d’une solution, ce qui peut demander plus de temps pour la mettre en œuvre. bon nombre de solutions packaging et deproduitsvoientlejour.quelestvotreavis sur l’innovation actuelle ? dans l’ensemble, les marques prennent des bonnes décisions, mais il y a encore beaucoup à faire sur la communication. Qu’un acteur sorte une innovation de rupture ou non, si la gestuelle ou la façon de consommer le produit change, cela prend du temps à mettre en place. surtout dans la beauté. Je pense qu’il faut arrêter de voir tout en noir ou tout en blanc et entrer dans la nuance. aujourd’hui, il n’y a pas assez de détails, c’est un manque. néanmoins, le développement durable est particulièrement bien adapté au luxe, qui s’inscrit dans la durée. les initiatives dans le domaine du réutilisable ont beaucoup de sens. toutefois, cela implique un changement de paradigme. auparavant, la recherche et développement (r & d) était menée pour générer des ventes par la nouveauté. mais avec des produits rechargeables, il faudra être capable de garder l’intérêt du consommateur. il faudra donc également innover dans la communication. l

propos recueillis par pierre monnier

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analyser i point de vue

philosophie

romantisme ou lumières ? l’écologie demain Président du Conseil national de l’emballage (CNE), Michel Fontaine s’inspire de Luc Ferry pour évoquer les décroissants et les écomodernistes. « Écolo » de cœur depuis toujours, j’ai souvent eu du mal à comprendre, tout au long de ces dernières années, ce que souhaitaient réellement les partis politiques dont les écologistes, les organisations non gouvernementales (ong) de défense de l’environnement et les pouvoirs publics dédiés à ce domaine. ceci au niveau français, mais également au niveau de l’europe des vingt-sept, voire au niveau mondial. même avec une boussole dotée des dernières techniques, je n’ai jamais réussi à lire un chemin bien défini, une logique évidente, un horizon clair. pour ne donner qu’un seul exemple d’actualité, comment peut-on aujourd’hui, en europe, faire une chasse effrénée au co2 avec un objectif « zéro carbone » en 2050 et ne pas utiliser encore plus largement l’énergie provenant du nucléaire ?

deux acceptions

J’ai eu récemment le privilège d’écouter le philosophe luc Ferry parler de l’écologie et « boum ! », je crois avoir compris certaines choses. enfin. avec des mots simples, luc Ferry a expliqué ce que je ressentais sans savoir l’exprimer. Je ne résiste pas à l’envie de partager ses vues et ses explications sur l’écologie pour mieux tenter de les appliquer ensuite à l’emballage. pour lui, le mot « écologie » recouvre aujourd’hui deux acceptions, deux courants assez contraires qui portent le même nom et qui ne s’affrontent jamais au grand jour. cette situation entretient ainsi une confusion que la dialectique des partis politiques n’améliore en rien. le premier courant est appelé « décroissantiste ». en résumé, pour moins impacter l’environnement, il faudrait revenir en arrière, consommer moins, faire tout « moins ». l’utilisation d’éoliennes, qui

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ne sont, in fine, que les moulins à vent d’avant la révolution industrielle, est une des images fortes de ce mouvement. greta, la « star », en est une autre. c’est une écologie souvent punitive qui voit dans le développement toujours plus grand de la consommation une perversion absolue. il faut moins de ceci, moins de cela, etc. c’est une vue à court terme qui surfe sur le « c’était mieux avant ». le second courant est appelé « écomoderniste ». là encore, pour résumer ce que j’ai compris, il place toute sa confiance dans le génie humain pour corriger les dommages collatéraux éventuels sur l’environnement. il raisonne à long terme et prend les bonnes décisions pour autant qu’il soit irrigué de besoins bien définis. si le premier courant s’inspire du romantisme, le deuxième découle directement des lumières. il assume l’idée que demain nous saurons faire plus avec moins, l’énergie nucléaire en étant le bon exemple des années 1960. certains seraient tentés, avec raison, de vouloir associer les deux : freinage d’un côté et progrès technologique de l’autre. en toute honnêteté, j’étais jusqu’alors dans cette mouvance. mais luc Ferry démontre que, sur le long terme, ce n’est pas possible, que la décroissance ne donnerait plus les moyens de chercher et de progresser. Qu’une société tournée vers le passé, qui renonce au développement n’aura plus de ressources, n’innovera plus. c’est le développement, même agaçant dans ses excès, qui tire l’innovation. c’est au prix d’une vraie réflexion sociétale non idéologique, conclut le philosophe, que nous devrions nous mettre d’accord sur des objectifs clairs et bien définis pour une écologie moderne, en accord avec le capitalisme libéral qui forge nos économies d’aujourd’hui.

nom fontaine michel

Texte présentation michel fontaine est président du Conseil national de l’emballage (Cne) et ancien directeur du packaging chez l’oréal.

aussi, comment appliquer ces raisonnements et ces concepts aux emballages ?

Quels sont les gestes que nous pourrions « ranger » dans la logique décroissante pour nos métiers ? à l’inverse, que pourrions-nous espérer de l’écomodernisme ?

Je laisse chacun méditer et établir sa propre classification.

petit joueur

dans l’histoire de l’humanité, les emballages ont rarement été à l’origine de grandes révolutions. l’invention de la conservation des aliments par nicolas appert (1749-1841) étant sans doute l’exception… les emballages, dans le grand concert des industries et services, restent un « petit joueur » et ses impacts sur l’environnement sont faibles. pour ce qui concerne le co2, son poids se situe, selon les sources, entre 1 et 2 %, loin derrière les mobilités, le logement, l’alimentation, le numérique. c’est ce qui explique qu’ils ont tout simplement toujours utilisé les matériaux et technologies du moment, celles facilement disponibles. les terres cuites et le bois il y a 2 000 ans, le papier-carton et les plastiques en majorité aujourd’hui au niveau mondial. nul doute que dans 30 ans, l’évolution des sciences et techniques amènera d’autres solutions. ces quelques lignes paraîtront probablement très simplistes et bien naïves. paul valéry disait pourtant : « tout ce qui est simple est faux, mais tout ce qui ne l’est pas est inutilisable. » le juste emballage de demain sera-t-il « décroissantiste » ou « écomoderniste » ? vous avez quatre heures. l

AUTOMATISER VOS EMBALLAGES Investir dans un processus d’automatisation de vos emballages peut être un défi. Dans le même temps, les entreprises doivent se concentrer sur ce qui compte le plus pour elles : leurs produits.

Un partenaire fiable peut faire toute la différence.

Pattyn, fabricant de machines d’emballage haute performance et de lignes complètes, aide les entreprises à réussir ce défi d’ampleur.

Un processus sans souci Depuis 1952, Pattyn développe et installe des solutions bag-in-box pour emballer, peser, remplir ou compter des produits à usage industriel.

En tant qu’entreprise familiale qui compte près de 400 employés à travers le monde dont 110 en France, Pattyn est toujours à la recherche de la meilleure solution d’emballage pour chacun de ses clients.

Qu’il s’agisse d’améliorer l’efficacité et la capacité de la production, de minimiser les pertes de produits et d’en augmenter la durée de conservation, ou encore de réduire les coûts d’emballage, Pattyn y parvient.

Chaque membre de l’équipe Pattyn s’engage à accompagner les clients dans un projet efficace où tout est pris en charge, de l’étude de votre projet au démarrage de l’installation. Après le démarrage, les clients peuvent compter sur une équipe de service globale pour toutes leurs demandes et leurs besoins.

Des équipements d’emballage innovants Pattyn est capable d’adapter ses technologies en fonction des commentaires de ses clients et de développer des machines d’ emballage innovantes qui répondent aux besoins de l’industrie.

THE PLACE TO BE

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Notre Ceflex-41, une machine combinée formeuse de caisses / dépose de saches a été développée pour répondre à la nécessité de gagner de l’espace au sol.

Les clients bénéficient d’un confort maximal et d’un coût de consommables minimal grâce à la conception sur mesure à partir d’une bobine de film de 12 ou 60 kg.

Nous vous attendons sur notre stand E50.F51 dans le hall 10 du CFIA pour assister à une démonstration de notre CEFLEX-41.

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analyser i eXperts

le produit

la barquette berny La mise en place du réemploi sera une étape majeure de la révolution de l’emballage. Nous pouvons nous attendre à des innovations en rupture totale avec ce qui se fait actuellement pour l’usage unique.

expert du design, Fabrice Peltier livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.fabrice-peltier.fr

1. cheZ l’industriel

si aux yeux des metteurs en marché et des consommateurs, le verre apparaît comme un matériau évident pour réaliser des emballages réemployables, l’acier ne jouit pas du même statut. alors que personne ne conteste les fonctions protectrices des emballages à usage unique en acier, boîte de conserve en tête, cela ne les empêche pas de se cabosser et de s’oxyder. ces deux inconvénients sont inhérents au fer-blanc, une tôle d’acier doux d’une faible épaisseur recouverte d’étain sur les deux faces servant à élaborer les emballages, et en font un matériau difficile à envisager pour le réemploi. est-ce à dire qu’il est éliminé du jeu? absolument pas. c’est ce que nous démontre Berny avec sa barquette consignée. celle-ci est en acier inoxydable, un alliage composé de fer recyclé à plus de 60%, de carbone et de chrome qui provoque la formation d’une couche dont la propriété est d’être peu sensible à la corrosion et de ne pas rouiller. l’inox est un matériau tout aussi pertinent que le verre pour la fabrication d’emballages réemployables aptes au contact alimentaire, comme l’est cette barquette. elle est plus lourde qu’une barquette en plastique, mais elle est incassable et conçue pour être réutilisée plus d’une centaine de fois… enfin, elle est 100% recyclable. lors de son conditionnement, pour la refermer, elle est filmée et étiquetée. le commentaire de Fabrice peltier un emballage en acier qui permet une grande quantité de réutilisations.

2. cheZ le distributeur

avec cette barquette en inox qui présente de façon qualitative ce qu’elle contient, il est proposé un nouveau parcours au consommateur. à l’achat, le client paie une consigne. avant de rendre la barquette, après l’avoir rincée, il doit scanner le Qr code gravé en son centre pour être orienté vers son lieu de dépôt, généralement le lieu d’achat, et choisir son mode de remboursement qui sera déclenché après la restitution. le commentaire de Fabrice peltier un emballage muni d’un dispositif de traçabilité qui permet de le déconsigner automatiquement.

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Fabrice peltier

3. cheZ l’utilisateur

en plus d’être réemployable, cette barquette en inox offre des fonctionnalités d’usage intéressantes. elle passe au four traditionnel et peut servir de plat de présentation. auquel cas il convient de privilégier des ustensiles en bois pour ne pas la dégrader. par ailleurs, elle peut être utilisée au four à micro-ondes. le commentaire de Fabrice peltier un emballage qui permet de réchauffer son contenu et de servir de plat de présentation.

4. À la poubelle

cette barquette n’est pas destinée à finir à la poubelle. une fois celle-ci retournée par le consommateur, il revient à son centre de lavage certifié haccp de la contrôler pour la remettre dans le circuit si elle répond aux exigences en termes de sécurité alimentaire et d’aspect. dans le cas contraire, elle sera orientée vers la filière de recyclage de l’acier. a-t-elle un impact environnemental moindre qu’une barquette ultralégère à usage unique, malgré son poids et la transformation énergivore de son matériau? seule une analyse du cycle de vie permet de le déterminer. une chose est néanmoins certaine, ce n’est qu’une question de nombre de réutilisations… le commentaire de Fabrice peltier un emballage qui ouvre la route vers le réemploi…

21-24 NOV 2022

paris nord villepinte - france

Le e-commerce fait sa révolution de l’emballage

Ces deux marchés enregistrent respectivement, selon Nielsen, des croissances de +52% et +42% ! À l’échelle mondiale, l’essor du e-commerce est encore plus impressionnant, puisque ce sont plus de 20% des ventes au détail qui passent désormais par ce canal. À ce rythme, il ne fait aucun doute que les achats en ligne représenteront bientôt la façon la plus courante de s’approvisionner.

Alors comment ne pas imaginer un seul instant que cette nouvelle manière d’acheter n’ait pas une influence majeure sur le packaging et la façon d’emballer les produits ?

De fait, alors que les producteurs de produits pré-emballés sont sommés de réduire drastiquement la quantité d’emballages qu’ils mettent sur le marché et de supprimer toutes les formes de suremballage, les opérateurs du commerce en ligne et de la vente à distance sont eux, contraints de rajouter des couches, pour assurer la protection des marchandises déjà emballées qu’ils expédient commande après commande. photo photomiX Company / peXels

A

lors qu’il n’en était qu’à ses balbutiements fin 2000 en France, avec un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros, vingt ans plus tard, le e-commerce pèse plus de 112 milliards d’euros tous secteurs confondus et représente déjà 13,4% des transactions du commerce de détail. Dans le top des ventes, en 2020, les produits de beauté-santé et les produits de grande consommation se placent sur la première place du podium.

En juillet 2021, a été signé entre les principaux acteurs du e-commerce une charte d’engagements afin de réduire l’empreinte environnementale du e-commerce.

Fabrice Peltier, Expert en packaging, Caroline Bordet-Le Lann, Directrice adjointe RSE de Cdiscount et Guillaume Schaeffer, Directeur salon ALL4PACK ont échangé lors d’un webinar autour de l’essor des achats en ligne, les contraintes en matière de packaging et l’engagement pris par les principaux acteurs du commerce en ligne pour une réduction des emballages.

Le replay de ce webinar est disponible sur la chaine Youtube de all4pack.fr

66 analyser i indicateurs

matières Plastique

prix des matières premières les styréniques s’envolent

la première livraison de l’année 2022 des mercuriales des matières plastique ne révèle pas de gros changements, exception faite des styréniques. en effet, en janvier, les deux résines appartenant à cette catégorie présentes dans notre classement – le polystyrène (ps) cristal et le polystyrène expansé (pse) – progressent respectivement de 3 et 9 centimes. la première, qui est utilisée dans la fabrication de corps creux, notamment des barquettes, s’échange à 2,41 euros/kg, soit 1 % sur décembre, alors que la seconde, employée dans la réalisation de calages, de boîtes de transport pour la marée et autres conditionnements alimentaires, s’élève de 3 %, à 2,72 euros/kg. un peu à contre-courant, quand les cours des plastiques semblent se stabiliser après les soubresauts de 2021, le pse tend ainsi à s’apprécier, ce qui démontre pour le moins des tensions sur le marché des approvisionnements. le cours de cette résine n’avait jamais été aussi élevé depuis au moins dix ans ! ailleurs les variations sont minimes. le polyéthylène basse densité (pebd) et sa variété linéaire baissent de 2 centimes (1 %).

Ces deux commodités cotent désormais 2,20 euros et 1,93 euro/kg. pour sa part, le polyéthylène haute densité (pehd) soufflage, perd 1 centime, à 1,90 euro/kg. et parce que le mois de janvier est également l’occasion de faire des bilans, notons que, sur un an, tous les plastiques ont considérablement augmenté. les hausses s’échelonnent de 40 % à 60 % pour les polyoléfines et atteignent 70 % pour le polystyrène expansé (pse) et le polyéthylène téréphtalate (pet). le Covid-19 est passé par là…

VALEURS MOYENNES MENSUELLES, EN EUROS PAR KG Polypropylène (PP) copolymère injection Polyéthylène téréphtalate (PET)

Polystyrène cristal (PS) Polypropylène (PP) homopolymère injection

Polychlorure de vinyle (PVC) Polystyrène expansé (PSE)

2,70

2,32

1,94

2,72

PSE

2,41

PS

2,17

PP cop.

2,04 1,97

PP homo.

1,67

PET

PVC

1,56

1,18

0,80

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

2020

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

2021

Polyéthylène basse densité (PEbd)

J

SOURCE : ELIPSO

2022

Polyéthylène haute densité (PEhd) soufflage Polyéthylène haute densité (PEhd) injection

Polyéthylène haute densité (PEhd) film

D

Polyéthylène haute densité (PEhd) linéaire

2,35

2,08

1,81

2,20

PEbd

2,00 1,97 1,93 1,90

PEhd film PEhd inj.

PEbd linéaire PEhd souf.

1,54

1,27

1,00

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

F

2020 touJours Plus haut

emballages magazine rend compte de l’évolution du prix des bois à palette, censée donner une idée des tendances sur ce marché. au troisième trimestre 2021, l’indice s’établissait à 173 points, soit une progression de 12% par rapport à la période précédente.

M

A

M

J

J

A

S

O

2021

N

D

J

SOURCE : ELIPSO

2022

VALEURS MOYENNES TRIMESTRIELLES, EN EUROS PAR M3, HORS TVA, CAMION DÉPART 175

173

161 147

bois à Palette

133 120 DÉC.

2019

MARS

JUIN

SEPT.

2020

DÉC.

MARS

JUIN

SEPT.

2021 SOURCE : Centre d'études de l'économie du bois (CEEB)

emballages magazine

i mars 2022

indicateurs i analyser 67

indices de production mouvements contraires

150

l’indice de production de l’industrie de l’emballage est resté stable en décembre dernier, à 107 points. la production a légèrement baissé dans le papier-carton (– 0,9 %) et de façon un peu plus marquée dans les plastiques et le bois (– 3,3 % et 3,7 %). elle s’est réduite encore plus drastiquement dans le secteur des fûts métalliques, avec une régression de 6,8 %. parmi les hausses, mentionnons la belle performance du verre, qui progresse de 1,5 % et, surtout, celle de l’emballage métallique léger qui croît de plus de 15 %. sur un an, l’indice augmente de 4,7 %.

dernier mois

141

sur 1 an

0,0%

132

4,7 %

123 115

107

106 97 88 80 J F M A M J

filière

125

110

120

105

102

100 95 90

dernier mois

85

–0,9%

80

sur 1 an

– 3,7 %

75 J F M A M J

J A S O N

D J

2019

F M A M J J

2020

A S O N D

2021

emballage Plastique

emballage PaPier-carton

115

F M A M J J

A S O N D

2021

dernier mois

– 0,5 %

110 105

100

100 95 90 85

J F M A M J

J A S O N

2019

– 3,7%

132

D J

F M A M J J

A S O N D

2020

dernier mois

141

103

sur 1 an

–3,3%

115

150

114

109

2021

sur 1 an

– 4,1 %

123

98

115 dernier mois

86

1,5%

81 75

emballage bois

92 sur 1 an

24,4 %

70 J F M A M J

J A S O N

2019

D J

F M A M J J

2020

A S O N D

2021

143

145 138

dernier mois

131

sur 1 an

15,5%

124

36,6 %

117 110 103 96 90 J F M A M J

2019

J A S O N

D J

2020

F M A M J J

A S O N D

2021

Indices CVS-CJO (données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables) de la production industrielle (base 100 en 2015), source INSEE.

102

106 97 88 80 J F M A M J

2019

J A S O N

D J

F M A M J J

A S O N D

2020

2021

110

fûts et bidons en métal

emballage verre

D J

2020

Élaboration Emballages Magazine, sur données INSEE Indice base 2015

115

boîtes métalliques

J A S O N

2019

105 100 95 90 85

dernier mois

80

– 6,8%

75 70

J F M A M J

2019

J A S O N

D J

2020

85

sur 1 an

– 12,3 %

F M A M J J

A S O N D

2021

mars 2022 i emballages magazine

68 analyser i indicateurs indices de chiffre d'affaires une fin d’année sur les chaPeaux de roue

115

filière

Depuis juillet, l’indice de chiffre d’affaires de l’industrie de l’emballage augmente à un rythme soutenu. en novembre, la tendance s’est confirmée. L’indice gagne presque trois unités de mesure, à 112,5 points. Si la filière cellulosique n’a pas particulièrement brillé, à l’exemple du carton ondulé et de l’emballage papier (–2,2 %), du carton plat (– 1,3 %) et du bois (– 0,9 %), tous les autres segments s’accroissent. notons ainsi les belles performances de l’emballage plastique, en hausse de 4 %, ou encore celles du verre creux, avec + 3,3 %. L’évolution la plus spectaculaire vient néanmoins des machines d’emballage, de conditionnement et de pesage qui passent de 93 à 111 points, soit un bond de 19 %. Sur un an, à l’exception des machines, tous les indices sont en progression, ce qui signifie que les recettes des entreprises de l’emballage sont supérieures – en moyenne de 14 % – à celles qu’elles avaient enregistrées en novembre 2021. et cela, c’est une bonne nouvelle.

dernier mois

2,7%

14,5 % 101

90 D

J

F

M

– 0,9 %

J

F

M

A

M

J

J

A

S

2020

O

N

A

S

O

N

Indice CA Industrie manufacturière

emballages en carton Plat dernier mois

sur 1 an

sur 1 an

– 1,3 %

17,6 %

11,9 %

115

117 J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

2020

2021

J

Source : élaboration AS Études sur données INSEE - base 2019 = 100

– 2,2 %

85

J

2021

125

112

M

Indice CA Emballages

17,8 %

115

A

2020

dernier mois

sur 1 an

112

sur 1 an

emballages en carton ondulé

emballages en bois

90

dernier mois

N

70

2021

111 J

F

M

A

M

J

J

A

S

Source : AS Études/INSEE, code NAF 1721A.

Source : AS Études/INSEE, code NAF 1721B.

emballages en PaPier

emballages en Plastique

emballages en verre

–2,2%

N

2021

Source : AS Études/INSEE, code NAF 1624Z.

dernier mois

O

2020

sur 1 an

dernier mois

sur 1 an

dernier mois

sur 1 an

19,2 %

4,0%

13,0 %

3,3%

15,4 %

125

110

120

118 95

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

75

2021

2020

114 J

F

M

A

M

J

J

A

S

2020

O

65 N

102 J

F

M

A

M

J

J

A

S

2020

2021

O

N

2021

Source : AS Études/INSEE, code NAF 1721C.

Source : AS Études/INSEE, code NAF 2222Z.

Source : AS Études/INSEE, code NAF 2313Z

fûts en métal

emballages en métal léger

équiPements d'emballage, de conditionnement et de Pesage

dernier mois

dernier mois

sur 1 an

0,1%

0,1%

43,9 %

145

J

F

M

A

M

J

J

A

S

2020

O

N

2021

Source : AS Études/INSEE, code NAF 2591Z.

90

i mars 2022

– 4,3 %

140

119 J

F

M

A

M

J

J

A

S

2020 Source : AS Études/INSEE, code NAF 2592Z.

Les données publiées ci-dessus, élaborées par notre consultant AS Études, se réfèrent aux chiffres d’affaires France des entreprises de l’emballage répertoriées par l’INSEE dans leurs codes NAF respectifs. Les séries de l’INSEE en base 100 en 2015 ont été converties en base 100 en 2019.

emballages magazine

sur 1 an

19,1%

20,9 %

120

140 95

dernier mois

sur 1 an

O

N

2021

75

111

J

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A

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S

2020 Source : AS Études/INSEE, code NAF 2829A.

O

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2021

Tous acteurs de l’emballage et du conditionnement

Emballages magazine s’enrichit

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indicateurs i analyser 71 focus sur l’emballage métallique EFFEctIFs EmPlOyés

EmballaGE métallIquE Total emballage

1553

5 523

86 670

1 353

7 543

7 175

en % sur le total

5,9 %

6,4 %

4,3 %

7,7 %

sous-secteurs de l’emballage métallique 25 %

58

Boîtes métalliques

129 8,3 %

7%

Fûts et emballages similaires

47 %

Boissons

SOURCE: EMBALLAGES MAGAZINE - DONNÉES 2020

les entrePrises selon leur taille 68 67

moyennes : 20 M€ < CA < 100 M€

10

11

données en %

Moyennes

Petites

SOURCE : SNFBM

647

c’est, en millions, le nombre d’unités de générateurs d’aérosols produites en france en 2020.

méthodologie

6,6 %

285 18,3 % 119 7,7 % 137 8,8 % 61 3,9 %

26 1,7 % 8

Grandes

5,8 %

23 309

542 34,9 %

25 24 22

Petites : CA < 20 M€

1 541

57 3,3 %

57

> 100 M€

415

12 0,7 %

51 3,5 %

unités ca Emploi Grandes : CA

actIF dE bIlan En m€

135 8,7 %

10 %

Bouchage et surbouchage

ValEuR aJOutéE En m€

581

l’imPlantation régionale

11 %

Autres

ExPORtatIOns En m€

emballages magazine a retenu 1 353 entreprises en france rattachées au secteur de l’emballage et dont les comptes ont été déposés au greffe des tribunaux de commerce. leurs bilans ont été analysés par notre spécialiste as études. l’emballage métallique rassemble 58 sociétés. les chiffres publiés sur cette page donnent un aperçu économique et financier de cette filière dans son ensemble et par rapport à l’industrie de l’emballage.

SOURCE: EMBALLAGES MAGAZINE - DONNÉES 2020

26 288

nOmbRE d'EntREPRIsEs

SOURCE: EMBALLAGES MAGAZINE - DONNÉES 2020

chIFFRE d'aFFaIREs En m€

les chiffres clés

CA < 10 M€ CA 10 M€ < CA < 100 M€ CA en M€ CA > 100 M€ En % du ca total

les PrinciPaux ratios financiers 2018

EmballaGEs métallIquEs

2019

2020

INDUSTRIE DE L'EMBALLAGE

2018

2019

2020

Chiffre d'affaires/effectifs (en K€)

283,7

276,2

287,7

321,7

321,2

288,6

Valeur ajoutée/effectifs (en K€)

74,5

70,4

74,7

82,7

84,1

82,8

Coût du travail/effectifs (en K€)

51,1

48,9

53,7

56,2

56,3

55,5

Chiffre d'affaires (var. %)

3,0%

–1,3%

–3,4%

3,0%

0,6%

–6,3%

Valeur ajoutée (var. %)

3,7%

–1,7%

–1,3%

3,7%

2,9%

–2,3%

Actif du bilan (var. %)

4,2%

–0,2%

–2,0%

4,2%

1,9%

1,8%

2018

2019

2020

2018

2019

2020

Taux de valeur ajoutée (VAHT/CAHT)

26,2%

26,2%

26,7%

25,8%

26,6%

27,3%

Taux d'exportation (EXP/CAHT)

29,9%

27,5%

37,4%

26,7%

27,5%

28,7%

Taux de marge (EBE/VAHT)

23,5%

23,7%

22,7%

26,5%

27,9%

27,8%

Taux d'endettement (Charges fin./VAHT)

2,0%

2,0%

2,2%

2,5%

2,7%

2,9%

Retour sur investissement (RE/actif)

4,2%

3,7%

2,9%

5,1%

5,4%

4,3%

Taux d'investissement (inv./VAHT)

8,7%

20,8%

28,2%

8,7%

10,0%

4,7%

Taux d'autofinancement (CAF/inv.)

132,8% 42,9%

29,2% 132,5% 118,0% 229,6%

mars 2022 i emballages magazine

produire i l’art de conditionner

le marquage-codage

Pour ces étapes indispensables à la traçabilité que sont le marquage et le codage des produits, les industriels recherchent des machines faciles à intégrer et à utiliser, rapides, flexibles et connectées Par nadia daki, avec tiziano Polito

L’imprimante à jet d’encre thermique TJ50 de Linx peut atteindre une vitesse de 90 m/min.

photo dr

photo Dr

72

les technologies en présence

1.

emballages magazine

de nombreuses données sont indiquées sur les produits, les conditionnements ou les cartons d’emballage. il peut s’agir de numéros de lot, de dates limites de consommation, du lieu d’origine de production, de codes-barres et de Qr codes. ces informations les identifient et les tracent. elles sont apposées au moyen de plusieurs technologies. l’impression jet d’encre repose sur un procédé sans contact. elle permet d’imprimer sur des surfaces planes, concaves, convexes ou rugueuses. très répandues, les machines jet d’encre sont à la fois rapides et flexibles. l’autre technique prépondérante est le laser. depuis quelques années, ce dernier talonne l’impression jet d’encre, la détrônant sur certaines applications. ne nécessitant aucun consommable et peu de maintenance, il offre l’avantage d’un marquage indélébile. particulièrement adapté aux secteurs où la lutte contre la contrefaçon

i mars 2022

est importante, il est capable de fortes cadences. parmi les lasers, on distingue le laser co2 du laser fibré. le premier s’avère efficace sur le plastique, de type polyéthylène téréphtalate (pet), ou le verre. en revanche, pour tout support métallique, le laser fibré est préconisé, car il a une bonne interaction sur les matériaux à haute densité. mais l’installation d’un laser, contrairement à une imprimante à jet d’encre, répond à une réglementation. l’industriel doit mettre en place un système de protection vis-àvis de l’opérateur, mais aussi un dispositif d’extraction de fumées. dans le marquage et le codage, il y a également une autre technologie : le transfert thermique. une fois le ruban encreur chauffé, l’encre contenue devient liquide. approprié à l’impression sur emballages souples ou sur étiquettes, il offre, comme les autres technologies, une impression résistante à l’eau, au grattage ou à l’abrasion.

l’art de conditionner i produire

les évolutions techniques

2.

le marquage et le codage doivent satisfaire aux mêmes exigences en termes de vitesse, d’efficience et de fiabilité que les autres postes de la ligne de conditionnement. les industriels sont vigilants sur deux aspects : il leur faut des machines qui nécessitent le moins de consommables et d’entretien possible; et qui offrent le moins de temps d’arrêt. ils privilégient aussi les machines capables de s’intégrer facilement et de se connecter à l’erp existant.

d’encres appropriées au codage sur les boîtes, les pochettes et les matériaux d’emballage en plastique. le séchage rapide et la bonne adhérence des encres contribuent à obtenir des codes lisibles à des vitesses de ligne pouvant atteindre 90 m/min. sa nouvelle technologie basée sur le chevauchement des buses élimine le problème des pixels manquants et fournit des codes uniformes, de qualité.

u garantir flexibilité et polyvalence

photos dr

Sur l’Odyssée 4 (Zetes), les changements de consommables s’effectuent sans l’arrêt de la machine grâce à la fonction Tandem.

marquer différents types de supports sans que cela nécessite d’importantes opérations de paramétrage est, pour les industriels, une preuve d’efficacité. surtout, cela leur permet de gérer facilement plusieurs types de produits à partir d’une machine unique. c’est dans cette optique que Zetes a mis au point sa nouvelle machine odyssée 4. sortie en 2022, elle intègre des systèmes de convoyage et d’impression. elle assure, entre autres, l’application d’étiquettes décoratives préimprimées sur plusieurs faces d’un carton. grâce à sa fonction tandem (relais automatique maître-esclave), les changements de consommables se font en continu. Également une nouveauté sur le marché, la hrp de tiflex est, elle aussi, destinée au marquage jet d’encre des emballages secondaires. avec une vitesse de 100 m/min à 200 dpi, elle est particulièrement adaptée aux produits de grande consommation. avec son marquage indélébile des cartons, elle garantit une traçabilité tout au long du cycle de vie du produit. chez linx, l’imprimante à jet d’encre thermique tJ50 utilise une large gamme

La HRP R4 700 S (Tiflex), sortie en début d’année, est particulièrement bien adaptée aux produits de grande consommation.

autre nouveauté sur le marché, prévue pour le printemps, l’imprimante 9750 de markem-imaje est en mesure d’imprimer sur tout type de support et pour des applications allant des plus simples aux plus complexes (alimentaire, stérilisation, séchage uv, codage d’œuf, etc.). dédiée aux moyennes et hautes cadences, elle parvient à une vitesse de 345 m/min. avec une résolution pouvant atteindre 115 dpi, elle est capable de traiter jusqu’à cinq lignes de texte, logos, codes 1d et 2d. toujours pour répondre à cette problématique de la flexibilité, sitetic propose sa série d’imprimantes Xt4.0t à transfert thermique. à l’aide de son système breveté de montage du ruban, ce dernier est facilement et rapidement remplacé. il existe plusieurs tailles de mandrin en fonction de l’application. chez eyetrust, la polyvalence s’apprécie par la multitude d’options de personnalisation. en effet, la ribbon printer est une imprimante de transfert thermique qui assure une personnalisation instantanée de rubans de satin, directement sur le point de vente. des centaines de rubans sont proposées. plusieurs combinaisons d’encres pour la dorure sont également possibles. pour sa part, traçamatrix joue la carte de la polyvalence et de la flexibilité avec son laser tmX-co2. ce système de marquage est doté d’une tête galvanométrique émettant à une longueur d’onde de 10600 nm. il est ainsi possible de marquer quasi tous les matériaux en statique ou en dynamique. avec son étiqueteuse industrielle legi-air 4050 Be electric, Weber marking systems mise sur la précision et la rapidité. capable d’atteindre 240 coups

mars 2022 i emballages magazine

73

produire i l’art de conditionner

La série XT4.0T d’imprimantes à transfert thermique (Sitetic) dispose d’un système breveté de montage du ruban afin de le changer rapidement et facilement..

La Ribbon Printer (EyeTrust) est une imprimante de transfert thermique qui assure une personnalisation instantanée de rubans de satin..

L’étiqueteuse industrielle Legi-Air 4050 Be Electric (Weber Marking Systems) peut atteindre 240 coups par minute..

L’imprimante 9750 (Markem-Imaje) est capable d’imprimer sur tout type de support, pour des applications allant des plus simples aux plus complexes.

L’ES Code (ES Laser) ne nécessite pas de refroidissement par eau ou par air assisté.

Équipée d’un servomoteur, la RF-1 de Rotech Machines Limited (distribuée par Allen France) affiche des cadences de 120 coups par minute..

Le laser TMX-CO2 (Traçamatrix) est capable de marquer quasi tous les matériaux en statique ou en dynamique..

La nouvelle génération de codeurs à transfert thermique de Multivac peut fonctionner en intermittence ou en continu..

La Cx350i (Domino) est alimentée avec une encre noire durable qui améliore la recyclabilité des cartons.

par minute, elle dispose d’une conception modulaire. sa compacité est aussi appréciée par les industriels.

u s’intégrer et se connecter facilement

Le codeur XTO (fabriqué par Eidos et distribué par Novexx Solutions) imprime des données variables sur des films plastique, du papier ou des étiquettes.

emballages magazine

soucieux de répondre aux attentes de leurs clients, les fabricants simplifient l’installation des systèmes de marquage-codage de leurs lignes de production. ainsi, es laser facilite l’intégration de son laser es code grâce à un design industriel compact, mais, surtout, la machine ne nécessite pas de refroidissement par eau ou par air assisté. peu encombrante, mobile et polyvalente, la rF-1 de rotech machines limited (distribuée par allen France) satisfait à une forte demande de sérialisation. elle peut être dotée de trois systèmes de préhension. Équipée d’un servomoteur, elle affiche des cadences de 120 coups par minute. à l’aide de sa caméra embarquée, elle permet un contrôle qualité des

i mars 2022

Catalyst (fabriqué par Primera Technology et distribué par DTM Print) permet la production rapide et facile d’étiquettes.

impressions et rejette ainsi les étuis non conformes. spécialement conçue pour le codage des cartons, la cx350i de domino est une imprimante jet d’encre qui n’a pas besoin d’entretien préventif. apte à reproduire une étiquette logistique avec une parfaite relecture des codes-barres, elle est dotée d’une interface simplifiée avec des fonctionnalités logicielles étendues et une importante autonomie en encre pour réduire les fréquences de changement. son encre végétale, adaptée aux emballages alimentaires, apporte un excellent contraste au marquage et simplifie le recyclage des cartons ondulés. Également pensé pour coder les films d’emballage de produits alimentaires (frais ou surgelés, boulangerie, snacking, confiserie, etc.), le codeur Xto (fabriqué par eidos et distribué par novexx solutions) s’intègre facilement à toute ligne de production existante ou nouvelle. sa conception modulaire et son ergonomie le rendent particulièrement performant et flexible. il peut imprimer des données

photos dr

74

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mars 2022 i emballages magazine

76

produire i l’art de conditionner

variables sur du film plastique, sur du papier ou des étiquettes, avec une résolution de 300 dpi. chez multivac, les codeurs à transfert thermique nouvelle génération (modèles 26, 30 et 40) s’intègrent aux machines de conditionnement et d’étiquetage. ils fonctionnent en intermittence ou en continu et impriment aussi bien des données fixes que des données variables. la sélection et la modification des masques d’impression s’accomplissent directement dans l’interface homme-machine (ihm) des équipements et ne nécessitent pas d’écran supplémentaire.

u permettre une utilisation intuitive

L’alphaJet5 X (Koenig & Bauer) peut être dotée d’une caméra de contrôle pour vérifier en temps réel la qualité de l’impression.

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La Master Easy (fabriquée par Ale et distribuée par Encore) ne nécessite aucune maintenance et ne contient pas de pièce d’usure.

en plus d’être rapides, flexibles et facilement intégrables, ces machines de marquage-codage doivent répondre à un autre impératif : une prise en main simple et intuitive pour être opérationnelles le plus tôt possible et éviter les arrêts de ligne. c’est le cas du système de marquage d’étiquettes catalyst (fabriqué par primera technology et distribué par dtm print). ce laser permet la production rapide et facile d’étiquettes synthétiques durables pour une large gamme d’applications de gros œuvre. contrairement aux autres dispositifs de marquage au laser, il est doté d’une lame de couteau au lieu du faisceau laser pour découper les étiquettes. cette caractéristique élimine le besoin d’un système d’extraction de fumées et d’émanations, une économie de coût non négligeable. autre avantage, catalyst s’installe sur un pc comme une imprimante standard. tout logiciel populaire de création d’étiquettes sous Windows peut être employé pour envoyer des fichiers d’images. aucune formation ou certification spécifique de l’opérateur n’est requise. chez atlantic Zeiser, l’utilisation de la digiline versa pro est facilitée grâce à un écran tactile convivial et un terminal de commande ergonomique. le logiciel permet de créer aisément des mises en page de l’impression. développée comme une unité déportée, ou ajoutée à une ligne conventionnelle existante,

cette imprimante jet d’encre assure la réalisation de tous les styles de sérialisation communs et émergents pour l’industrie cosmétique par exemple. grâce à un design compact et modulaire, l’alphaJet5 X de Koenig& Bauer s’intègre sans difficulté aux lignes de production, même dans des espaces réduits. son écran tactile de 10,4 pouces offre une excellente ihm. en outre, un contrôle caméra contribue à marquer et à vérifier la qualité de l’impression en temps réel, même avec des données variables. la nouvelle gamme d’imprimante jet d’encre haute définition master easy (fabriquée par ale et distribuée par encore) s’adapte aussi facilement sur toutes les lignes. capable de marquer jusqu’à 144 mm de hauteur et à une vitesse pouvant atteindre 42 m/min, elle ne nécessite aucune maintenance et ne contient pas de pièce d’usure. Également sans entretien, l’imprimante X1 (fabriquée par anser coding et distribuée par robelmark) peut piloter deux lignes de production simultanément et indépendamment pour plus de flexibilité et d’efficacité. elle imprime directement les données par un simple scan, rapide et sécurisé, évitant ainsi toute erreur de saisie de l’opérateur. conçue pour le marquage, le codage et la sérialisation des feuilles de blister, la vdp 827 (hapa ag) imprime, grâce à des encres sans solvant et durcissant aux ultraviolets (uv), des codes et des données variables en une seule couleur sur des matériaux en bande tels que la feuille d’aluminium, le papier, le polychlorure de vinyle (pvc) et le tyvek. la netteté de l’impression optimise la lisibilité par les caméras de contrôle et aide à réduire la gâche. le système peut être facilement intégré à n’importe quelle blistéreuse continue ou intermittente, ce qui le destine plus particulièrement au secteur pharmaceutique. mise sur le marché en début d’année, la série one34 (fabriquée par ale et distribuée par mc-solutions) présente un écran tactile de 7 pouces qui simplifie son utilisation. capable de marquer sur toutes les surfaces poreuses ou semi-poreuses, elle détecte le produit et imprime les données au passage de celui-ci.

La série One34 (fabriquée par Ale et distribuée par MC-Solutions) est capable de marquer sur toutes les surfaces poreuses ou semi-poreuses.

La Digiline Versa Pro (Atlantic Seizer) dispose d’un large écran tactile facilitant la création de mises en page avant impression.

emballages magazine

L’imprimante X1 (fabriquée par Anser Coding et distribuée par Robelmark) peut piloter deux lignes de production simultanément et indépendamment.

La VDP 827 (Hapa AG) contient des encres sans solvant et durcissant aux UV.

i mars 2022

Tous acteurs de la plasturgie et du caoutchouc

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> 50 indices et indicateurs clés de l’industrie

produire i l’art de conditionner

La BPS (fabriquée par IN2 et distribuée par ADMC) imprime un code Datamatrix unique sur chaque alvéole des produits destinés aux hôpitaux.

photo dr

78

les spécialistes et spécialités

3.

emballages magazine

u la personnalisation en plus les fournisseurs de solutions d’impression développent des outils permettant de marquer ou de coder des produits et des emballages, mais aussi capables de les personnaliser visuellement. c’est le cas d’admc avec sa machine d’impression de blisters Bps (fabriquée par in2) qui imprime en temps réel des données variable sur des blisters vierges en aluminium. grâce à la personnalisation de ces derniers, elle contribue à lutter contre les contrefaçons. pour les produits destinés aux hôpitaux, elle imprime un code datamatrix unique sur chaque alvéole. chez

i mars 2022

marquage, la di 500-26 permet un repérage visuel immédiat des produits grâce à un codage couleur pour la propriété du produit, un autre codage couleur pour la qualité produit, et un marquage technique d’anneaux d’enfoncement. la machine réalise des anneaux ou des traits de couleurs différentes. la quantité d’encre est calibrée, prédéfinie, sans réglage et sans dérive. le report d’encrage par rouleau souple permet la dépose sur des surfaces non lisses, concaves ou convexes. autre avantage : pas besoin de douchette de relecture.

La DI 500-26 (Marquage) permet un repérage visuel des produits grâce à la réalisation d’anneaux de couleur.

l’art de conditionner i produire

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organisation du marché

4.

sur le marché du marquage et du codage, les trois acteurs incontournables sont domino, videojet et markem-imaje. ces généralistes proposent des solutions complètes. considérés jusqu’à peu comme appartenant à un marché de niche, ces dispositifs de marquage et de codage sont désormais de plus en plus déployés sur les lignes de production, notamment dans les secteurs de la boisson, de l’alimentaire ou encore dans les domaines pharmaceutique et cosmétique. les

acteurs sur le marché sont nombreux, à l’instar des technologies qui existent. parmi ceux qui comptent, linx, encore, Koenig & Bauer ou encore tiflex. d’autres sont positionnés comme distributeurs. c’est le cas d’allen France (qui distribue rotech machines limited), de novexx solutions (qui distribue eidos) ou encore de dtm print (qui distribue primera technology). des fabricants de machines d’emballage prennent également part au marché, comme multivac.

+5,90%

c’est le taux de croissance du marché du marquage et du codage prévu d’ici à 2027.

Source : DATA BrIDge MArkeT reSeArcH

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produire i l’art de conditionner

le marquage Par microPercussion, Pour un usage nomade technomark a mis au point une solution de marquage permanent par micropercussion électromagnétique. destinée à tous les types d’industries qui nécessitent une traçabilité des pièces en métal ou en plastique acceptant une déformation de matière, easy est dotée d’une connexion sans fil entre la tête de marquage et le contrôleur. c’est une solution idéale pour un usage nomade qui permet à l’opérateur de marquer des pièces moyennes ou grosses, ou difficiles d’accès dans un îlot de production. de plus, sa technologie favorise une traçabilité sans impact sur l’environnement (pas d’addition de papier, de jet d’encre, de consommables importants ou de copeaux de matière). grâce à son design, elle peut réaliser des marquages à 360 degrés. elle trouve son application dans les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, du ferroviaire, de l’électronique ou encore de la mécanique.

Easy (Technomark) est une solution de marquage permanent par micropercussion électromagnétique, à usage nomade.

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l’art de conditionner i produire

avis d’exPert

imPression Jet d’encre ou laser, comment choisir ?

Dans quels types d’applications retrouve-t-on ces solutions ?

Le jet d’encre existe depuis une quarantaine d’années. Le laser est arrivé plus tard. Le laser permet un marquage indélébile, car il retire de la matière pour marquer. Il existe le laser co2, le laser fibré et le laser uV. Dès lors qu’un client souhaite un marquage indélébile, la solution qui s’impose est le laser. Il y a également des applications où seul le laser est possible, par exemple dans le cadre du codage des instruments médicaux en métal ou lorsqu’on souhaite obtenir un marquage de couleur. Dans le domaine de la boisson, le laser est de plus en plus présent pour le marquage des boîtes en aluminium, parce qu’il permet de répondre aux fortes cadences, jusqu’à 90 000 canettes par heure, avec la garantie de réduire fortement les coûts d’exploitation existants.

Quels sont les avantages et les inconvénients de ces technologies ?

Avec le laser, la notion de consommables est bien moindre par rapport au jet d’encre. Les industriels veulent pouvoir comparer ces deux technologies. un laser est plus cher à l’achat, mais il demande moins d’entretien et moins de consommables. Le retour sur investissement est rapide avec des cadences élevées. cela dit, sa lentille peut s’encrasser avec la fumée nécessitant un rapide nettoyage. un extracteur de fumées est nécessaire pour aspirer les fumées générées au moment du marquage. un changement de filtre est à prévoir en moyenne tous les ans. Mais en termes de coût d’entretien, cela reste très en deçà d’un jet d’encre. Sur le plan des inconvénients, un laser est moins souple qu’un jet d’encre qui

photo dr

dans le marquage-codage, deux technologies occupent majoritairement le marché : l’impression jet d’encre et le laser. pour tenter d’identifier quelques critères déterminants dans le choix de l’un ou de l’autre des procédés, philippe grall, directeur commercial chez domino, apporte quelques explications.

reste plus mobile. Son intégration est moins facile, car il doit respecter une distance focale pour que le codage soit de qualité. De plus, sur le plan de la réglementation, le laser doit disposer d’un carter de protection pour sécuriser l’environnement des opérateurs… Le laser est considéré comme une technologie propre et sans déchet. À ses débuts, le jet d’encre a marqué les esprits en étant présentée comme une technologie un peu salissante, mais ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui puisqu’il dispose d’un nettoyage automatique et que l’entretien préventif n’est plus nécessaire. De plus, les encres ont beaucoup évolué, garantissant une excellente qualité de marquage tout en restant conformes à la législation euPia. chez Domino, nous avons beaucoup travaillé autour de cet aspect et nous avons réduit de manière considérable la consommation des imprimantes en termes de consommables.

Quelles tendances avez-vous observées ?

Aujourd’hui, beaucoup de clients s’orientent vers le laser, car son prix d’achat est devenu accessible. Il offre un coût d’exploitation très bas et répond aux fortes cadences. La technologie jet d’encre reste toutefois la plus attractive par son tarif et la souplesse de son utilisation, avec une forte tendance pour l’usage d’encres non cMr (cancérogène, mutagène et reprotoxique). Autre tendance importante : la nécessité de pouvoir intégrer les systèmes de marquage dans une architecture informatique existante. L’objectif est clairement de réduire les erreurs. L’industrie 4.0 est aujourd’hui au cœur des préoccupations des industriels.

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Ha ll 5 – St an d D4

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index des sociétés citées société

Page a/b/c/e/f/g

Abiotec ADF, PCD et PLD ADMC Aiguille Ale Allen France Amcor Amorim Anser Coding Aptar Arcade Beauty Association bretonne des entreprises agroalimentaires (Abea) Association française du gaz naturel véhicule (AFGNV) Atlantic Seizer B & R Automation Barilla Bernardaud Berny BFR Systems BillerudKorsnäs Bonne Maman Bordeaux Families Bosch Rexroth Boulanger BoxEaty Bulteau Systems Capri-Sun Carambar Carrefour Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA) Caudalie Cavanna Cémoi Centre européen du packaging et de l’emballage (Cepe) Centre international de recherche sur le cancer (Circ) CGL Pack Chanel Chapelle-Darblay Christian Dior Clayens Coca-Cola Europacific Partners Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) Cosmogen Coverpla CP Création Crich Crown Danone Day by Day Decathlon Divipa Domino DS Smith DTM Print École des mines École nationale supérieure d’ingénieurs de Reims (ESIReims) École nationale supérieure de chimie de Rennes École supérieure européenne de packaging (Esepac) Édition spéciale by Luxe Pack Eidos Elixance Encore ES Laser European Hygienic Engineering and Design Group (EHEDG) Europlastiques emballages magazine

50 16 78 34 76 79 19 30 76 30 16 10 36 76 50 52 84 64 43 30 59 30 51 14 34 32 30 59 59 5, 10, 34, 50 30 46, 52, 54 30 9 5 26 27 22, 23 10 26 30 9 30 30 30 52 34 48 56 10 12 74, 79, 81 12, 23, 28 74, 76, 79 24 8, 9 12 8, 10 36 74, 79 12 76, 79 74 42, 48, 50, 51, 54 12

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Evergreen Asia EyeTrust Faerch Plast Fedrigoni Ferrero Fibre Excellence Fiilit Filet Bleu Fillpack FIP Fondation Ellen MacArthur Food and Drug Administration (FDA) Formation supérieure du packaging (FS Pack) Génie des Procédés environnementagroalimentaire (Gepea) de Saint-Nazaire Géraudel Germay Plast’IC Guelt h/i/J/k/l/m/n Hapa AG Hennessy Ifco Systems Ifria Ouest Iki activation Impact Group IN2 Inessens Innoveco conseil Innovons à 360° INP-Pagora Institut national de la propriété industrielle (Inpi) Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) Institut supérieur d’ingénierie packaging (Isip) Institut universitaire de technologie d’Avignon Institut universitaire de technologie d’Évreux Institut universitaire de technologie de Castres Institut universitaire de technologie de Chambéry Institut universitaire de technologie de Reims Interfel Ishida JRI Koehler Paper Koenig & Bauer Koovea Labelexpo Lancôme Les Petits Clos Linx LivingPackets Loop Luxe Pack Monaco Markem-Imaje Marquage MC-Solutions Mecapack Megusta Mettler-Toledo Michel et Augustin Michel Germain Michel Lata

20 73, 74 26 12 59 22 30 52 43 36 28 51 9

Mondelez Multivac My Retail Box Nestlé Netflix Novexx Solutions Novi Nutripack Nuxe

12 30 35 42, 43 76 84 34 10 30 34 78 30 34 12 10 24 24 9 8 8 8 8 8 12 45, 46 36 34 76, 79 36 36 27, 30 30 72, 73, 79 14, 15 59 36 73, 74, 79 78 76 35 30 12, 45, 46 59 30 30 10, 52, 54, 59 12, 44, 45, 46, 74, 76, 79 56, 57 48, 52, 59 3, 30 74, 79 59 34, 35 30

société

Page o/P/q/r/s

Orange Organisation mondiale de la santé (OMS) Paccor Papeteries d’Espaly Paprec Paris Packaging Week PepsiCo Photosynthèse Pierre Fabre Pierre Trichet Plastibell Plastikpack Pochet du Courval Polymaris Biotechnology Primera Technology Prince Hubert de Polignac Pro Carton Promach Proplast PRP Creation PSB industries Quaker Maid Meats Raja Re-Sources Re-uz Régilait Rigoni di Asiago RKcom Robelmark Rockwell Automation Rotech Machines Limited Samfi Invest Saverglass SC’Pack Scholle IPN Séché environnement Semaine de l’innovation du transport et de la logistique (SITL) Serac Siat Sick SIG Sissel France Sitetic Smurfit Kappa Stäubli Synerlink t/u/v/W/x/y/z Technomark Tellus Group Telmont Texen Tiflex TNT Global Manufacturing Traçamatrix Triballat Noyal Tropicana United Biscuits Université Clermont Auvergne (UCA) Université de Bretagne Sud Université de Lorient Université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) UPM Vague de sens Veolia Verescence Videojet Vipalux Weber Marking Systems Yuka Zalkin Zetes

14 5 35 10 23 36 19 24 10 30 26 34 30 12 74, 76, 79 30 22 12 34, 35 26, 27 26, 27 54 12 60 34, 35 59 59 36 76 51 74, 79 23 30 34 20 12 36 12 32 51 20 3 73, 74 30 51 48 80 3 12 26, 27 73, 79 30 73, 74 12 19 52 10 12 24 9 22, 23 10 22 18 79 30 73, 74 5 42 72, 73

TOUS ACTEURS DE LA RELANCE INDUSTRIELLE

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zoom

quand le cognac renoue avec la porcelaine un flacon de cognac en porcelaine ? cette tradition des années 1970 et 1980 était tombée en désuétude. pour sa première édition limitée de 2022, hennessy la relance. la collaboration avec l’artiste chinois Zhang enli en apportait l’opportunité. réputé s’inspirer d’objets du quotidien, le peintre a ramené de sa visite de la maison cognaçaise des impressions colorées qui ont été transposées sur cette création en porcelaine blanche : le jaune et l’or évoquent les reflets de l’eau-de-vie tandis que le bleu des gerbes d’eau renvoie au fleuve charente. la manufacture Bernardaud a sublimé ce travail sur une pièce fabriquée à 555 exemplaires – numérotés – et décorée à la main. le flacon, qui abrite un litre de paradis, un assemblage imaginé en 1979 et nec plus ultra du négociant, est logé dans un écrin en bois précieux. vendu au prix de 8 800 euros l’unité, la cible est principalement le marché asiatique, même si ce collector est disponible à la boutique du producteur à cognac. seule concession à la modernité : afin d’assurer la traçabilité de chaque coffret, hennessy fournit un certificat d’authenticité unique auquel l’acquéreur a accès sur la « blockchain » via l’application Wechat. l

arnaud Jadoul

PHOTO MATHIAS GUILLIN / HADRIEN PICARD/

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