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lA PrOfeSSiON l’actualité
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orGanisations ProfEssionnELLEs P G E , u n m u r d e l a d e t t e i n f r a n c h i s s a b l e
Si le gNi et la Confédération des acteurs du tourisme (CAt), s’accordent sur deux points – les Pge ont été une bouffée d’air pour les CHr, les échéances de leur remboursement ne peuvent pas démarrer en mars comme prévu, ce serait créer un mur de dette infranchissable –, c’est sur la suite à donner qu’ils diffèrent. la CAt demande que les échéances soient reportées d’un an et le remboursement échelonné sur sept. le gNi, lui, préconise la mise en place de deux prêts : un Covid+, qui regrouperait les emprunts antérieurs et le Pge avec remboursement étalé sur quinze ans et garantie de l’état, et un Pge+ étalé sur dix ans pour rembourser le Pge initial. évidemment sans que les entreprises soient classées en défaut ou voient leur note dégradée, soulignent le gNi et la CAt. tous deux attendent une réponse de l’état. À défaut, « toutes les mesures d’accompagnement que nous avons obtenues [depuis le début de la Covid], n’auront servi qu’à arroser le sable », conclut roland Héguy, président de la CAt. S. D.
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GrouPEMEnt P e s e r d a n s l a t r a n s i t i o n v e r s l e r é e m p l o y a b l e
luCAS ANS P H Weber NtONiN © A Plus que jamais les contenants réemployables sont d’actualité en collective. dans l’activité de portage de repas depuis le 1er janvier et à l’horizon 2025 pour la restauration scolaire. Mais les solutions disponibles sur le marché sont loin d’être optimales. Six grandes cuisines centrales* (trois communes et trois syndicats) ont créé tremplin (transition vers le réemployable et innovation), un groupement de commandes pour peser dans la r & d des fabricants afin d’améliorer les matériels nécessaires. représentant au total 150 000 repas par jour et 22 millions de repas par an avec un périmètre de 1,87 million d’habitants. « Nous allons travailler en deux temps, précise Nathalie beugnot, cheffe de projet de tremplin. D’abord dans une approche R & D, nous réalisons des tests grandeur nature avec de l’inox et du verre. Je suis là pour faire le lien, récupérer les bonnes pratiques et avancer en parallèle avec les industriels pour les contenants, mais aussi pour l’automatisation des chaînes de lavage et de conditionnement. Puis nous lancerons, courant 2022, des marchés communs aux six adhérents dès que les solutions auront une vraie pertinence et seront en adéquation avec nos besoins. » Avec comme objectif de peser sur les prix. Isabel Soubelet
*Siresco, Syrec, Sivu bordeaux-Mérignac, et les villes de Nantes, rennes et toulouse.

uzaJE U n d e u x i è m e c e n t r e d e l a v a g e à Av i g n o n
un an après Neuilly-sur-Marne en région parisienne, l’expert des solutions industrielles pour la réutilisation des emballages ouvre un deuxième centre de lavage industriel des contenants alimentaires au MiN d’Avignon (84), moyennant un investissement de 1 M€. Ce dernier est destiné pour partie au site et à ses lignes de lavage, pour partie à l’amorçage industriel, « le point mort intervenant dans les deux ans après l’ouverture », explique le président-fondateur, emmanuel Auberger. qui table sur six autres ouvertures pour mailler le territoire français et continuer de servir à 90 % la restauration (notamment scolaire et rapide), à 10 % la distribution et l’industrie agroalimentaire, le tout, grâce à une levée de fonds de 4 M€ réalisée en janvier 2022. Pour un objectif de 300 millions d’unités d’emballages traitées à terme chaque année. S. D.

