Bulletin d'information régional en Éducation et Promotion de la Santé N°7 - 03/2014
Comme chaque année, depuis 7 ans maintenant, l’IREPS Réunion et ses partenaires membres du pôle de compétences régional en éducation et promotion de la santé ont organisé « Les journées de la prévention et de l’éducation pour la santé » de la Réunion. Ce GLOBAL N°7 est l’occasion pour nous de revenir sur ces journées qui ont rassemblé plus de 170 acteurs de la prévention. Vous trouverez donc dans le « Dossier spécial de ce numéro » une synthèse des différentes tables rondes qui ont eu lieu ainsi qu’une interview de François BECK, Statisticien, Sociologue, Responsable du département Enquêtes et Analyses Statistiques à l’INPES. Ces journées dédiées à la promotion de la santé des jeunes se sont également inscrites dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé annoncée par la Ministre, Mme Marisol TOURAINE. Nous revenons également dans ce numéro, sur la 3ème édition de la journée « Vivre en santé à la Réunion » dédiée aux élus locaux et aux collectivités. En cohérence avec les Journées de la prévention et de l’éducation pour la santé, le sujet de cette 3ème édition a également concerné les jeunes réunionnais. Vous retrouverez les rubriques traditionnelles de notre lettre d’information, avec une revue des documents et outils disponibles sur le thème du tabac et un zoom sur l’évolution d’un acteur du champ de l’addictologie à la Réunion, REUNISAF qui s’intitule désormais SAOME. Enfin nous vous donnons rendez-vous très prochainement, pour un nouveau numéro qui est déjà dans les « starting blocks », avec un dossier sur un sujet dont on parle trop peu, le sommeil.
7ème édition des journées de la prévention et de l'éducation pour la santé. p. 3 - 12
Journées
de la prévention et de l'éducation
la santé
pour
7ème édition
Dans ce numéro, découvrez la présentation de la journée collectivités et santé , puis un zoom sur l'association SAOME (Santé Addictions Outre-Mer), ex-REUNISAF. p. 1 - 2
Retrouvez des ouvrages, brochures, outils et site internet sur le tabagisme. p. 13 - 14
Bonne lecture
Le Chiffre
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participants à la 7ème édition des journées de la prévention et de l'éducation pour la santé
Découvrez les dates et les thèmes des rencontres outils pédagogiques.
p. 15
Actualité du pôle Journée Collectivités et Santé : «Bien-être des jeunes, une préoccupation des élus locaux» 4 octobre 2013
Le pôle régional de compétences en éducation et promotion de la santé, porté par l’IREPS Réunion, a organisé la 3ème édition de la journée « Vivre en santé à La Réunion ». Cette journée destinée aux élus locaux, vise à faciliter l’implication des collectivités dans le développement de démarches de promotion de la santé, à valoriser les expériences menées sur les territoires, à créer un réseau et un espace d’échanges dédié aux élus et à leurs préoccupations en matière de santé publique. En 2013, le séminaire a été consacré au bien être de la jeunesse réunionnaise et aux préoccupations des élus locaux concernant la santé de leurs administrés. A travers des présentations théoriques et pratiques sur les actions et politiques menées sur différents territoires, les quelques 70 personnes dont 13 élus ont pu débattre et échanger sur les déterminants de la santé des jeunes. En effet, dans une île où la jeunesse représente 40 % de la population, cette problématique est devenue une priorité des collectivités. Si l’ensemble des jeunes est globa-
lement en bonne santé, la situation de la jeunesse réunionnaise est toutefois contrastée : exposition à des pratiques et consommations à risque, mal-être et souffrance psychique qui peuvent impacter leur état de santé immédiat ou à venir et compromettre leur insertion dans la société. Cette 3ème édition du projet « Vivre en santé à La Réunion » a permis de réfléchir au rôle des collectivités territoriales en matière de politique jeunesse. Les échanges ont été nombreux et variés traitant aussi bien du développement des compétences psychosociales que de la parentalité. Enfin, les acteurs ont pu valoriser et partager leurs expériences à travers les deux ateliers intitulés : «Lien social, parentalité, dynamique associative : comment créer les conditions favorables à l’épanouissement des jeunes réunionnais?» et «Actions, dispositifs et initiatives locales : comment rendre les jeunes, acteurs de leur santé ?». L’invité d’honneur de cette journée fut Laurent EL GHOZI, Maire adjoint
de Nanterre et Président de l’association Elus, Santé Publique et Territoires (ESPT) qui nous a fait partager son expérience et ses réflexions autour du lien associant les jeunes et la collectivité. Enfin, la table ronde « Les dynamiques communales locales au service de la santé des jeunes : Parole aux élus» en présence d’élus, a réuni autour de la table : - Mme HOARAU Michèle, adjointe aux affaires scolaires, Ville de Saint Leu; - M. MAMINDY PAJANY Bruno, Maire de Sainte-Rose et conseiller général. - M. YEBO Yanis, Conseiller municipal, Ville de Cilaos - Mme M’LAMALI Hélène, élue à la santé, Mairie de Saint-Paul Les avis des différents participants sur l’intérêt de ces journées semblent unanimes et nous confortent dans l’idée qu’il semble nécessaire de pérenniser le projet «Vivre en santé à La Réunion» pour les prochaines années.
Retrouvez plus d’informations sur le site du Pôle Régional de Compétences, dans la rubrique « Politique Régionale », onglet « séminaire collectivité » ou à cette adresse => www.polecompetencesante974.re/seminaire-collectivite-2013/
GLOBAL, Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé, numéro 7 - Mars 2014 Directeur de la publication : Comité de pilotage du Pôle de Compétences • Rédaction en chef : Cédric PEDRE • Comité de Rédaction : Comité de pilotage et Groupe Communication du pôle • Conception : Francois DUVARD • Coordonnées : IREPS Réunion - Animateur du pôle -13 rue Roland Garros -97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 - email: contact@polecompetencesante974.re
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Zoom : Un nouveau nom pour REUNISAF, une association aux missions élargies : SAOME (Santé Addictions Outre-Mer) L’association SAOME (ex. REUNISAF) porte à La Réunion le Réseau Régional d’Addictologie et s’attache à la prévention des conduites addictives. Elle anime également une plateforme d’échanges et d’information « Drogues et Dépendances » pour tous les départements d’Outre-mer.
SAOME a pour vision : - de permettre aux sociétés et aux individus d’Outre-mer de faire des choix favorables à leur propre santé, dans le champ des addictions. - de devenir un référent sur la thématique des drogues et conduites addictives.
depuis 2010 à La Réunion, son action s’est étendue courant 2013 aux Antilles et, depuis cette année, à la Guyane et Mayotte. La plateforme contribue à la mutualisation et au partage des compétences en matière de lutte contre la drogue et de prévention des conduites addictives, par la valorisation des initiatives dans les départements d’Outremer : agenda, initiatives en régions, annuaires… Elle rassemble et met à disposition des ressources fiables et disponibles grâce à une veille active : politique publique, données épidémiologiques, publications, outils, programmes de formations… La PEIDD contribue à l’homogénéisation des connaissances.
Pour assurer ses missions, l’association est organisée en 3 secteurs d’activités : • Une plateforme d’échanges et d’information « Drogues et Dépendances » (PEIDD) : Opérationnelle
• Le secteur prévention des conduites addictives dédié à la sensibilisation de la population aux risques des conduites addictives, notamment dans un contexte de maternité. En plus de ses campagnes grand public
Depuis sa création, REUNISAF a vu ses missions évoluer. Initialement dédiée à la problématique « alcool et grossesse », puis « femmes et alcool », l’association agit aujourd’hui sur la thématique plus large des drogues, addictions et champs connexes.
et actions en milieux (extra)scolaires, l’association a accentué, ces dernières années, la prévention auprès des adolescents. • Un réseau régional d’addictologie : en cours de construction en 2013, il sera opérationnel en 2014. Le réseau régional d’addictologie au regard des orientations régionales du SROMS vise à : - assurer la coordination des acteurs de l’addictologie pour garantir la pertinence des orientations et parcours de soins, et l’utilisation optimale de l’offre de santé. - venir en appui des médecins libéraux du premier recours et d’assurer un rôle de fédérateur de l’ensemble des acteurs et des professionnels de santé intervenant dans la prise en charge médicale et institutionnelle des patients en addictologie. L’association s’est dotée d’un conseil scientifique qui garantit la fiabilité et qualité scientifique de ses activités d’une part et s’est inscrite dans une démarche qualité avec l’appui du Pôle Régional de Compétences. L’association a donc ré-interrogé son identité et ses valeurs et élargi son organe dirigeant : fruit de la concertation des adhérents, des 27 salariés et des 18 membres de son nouveau Conseil d’Administration, SAOME (Santé Addictions Outre-Mer) remplace REUNISAF au 1er janvier 2014 avec des nouveaux statuts disponibles sur le site officiel !
Stéphanie BARONNE, Directrice de SAOME (Santé Addictions Outre-Mer)
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Les contenus des tables rondes sont téléchargeables sur le site des journéees : http://www.polecompetencesante974.re/jeps/
Sommaire du dossier special : 7ème édition des journées de la prévention et de l’éducation pour la santé «La promotion de la santé des jeunes réunionnais»
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Table ronde 1 : Connaître et comprendre
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Table ronde 2 : La santé des jeunes
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Table ronde 3 : Communication, information : quelles stratégies ?
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Table ronde 4 : La souffrance psychologique des jeunes, comment les accompagner ?
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Paroles de jeunes
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La mosaïque
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7ème édition des journées de la prévention et de l’éducation pour la santé Promotion de la santé et jeunesse : à votre santé les jeunes ! Organisées par l’IREPS Réunion et ses partenaires dans le cadre du Pôle de compétences en éducation et promotion de la santé, les journées de la prévention et de l’éducation pour la santé ont pour objectifs de : - contribuer au développement d’une culture partagée en promotion de la santé, - valoriser les projets locaux, - favoriser l’échange sur les pratiques. Ces journées qui se sont déroulées le 28 et 29 novembre 2013, ont été consacrées à la question de la promotion de la santé des jeunes réunionnais (12-25 ans). Après les allocutions d’ouverture réalisées par la vice-présidente de l’IREPS et la directrice de la délégation de l’île de la réunion (ARS OI), le micro-trottoir : A votre santé les jeunes ! réalisé pour la circonstance, a été projeté aux 170 acteurs locaux et jeunes réunis pour cette première journée. Monsieur François BECK, Statisticien, Sociologue, Responsable du département Enquêtes et Analyses Statistiques à l’INPES, a poursuivi en
présentant en plénière les principaux résultats de l’étude sur les comportements de santé des jeunes métropolitains à partir des données du Baromètre santé, avant de les mettre en regard de données européennes puis de données concernant les jeunes de la Réunion. Ont suivi deux tables rondes en plénière, celle du matin avait pour thème : Connaître et comprendre. Celle de l’après-midi : La santé des jeunes, un enjeu au cœur de leur avenir.
La 2ème journée, le matin, deux tables rondes, ont été proposées avec les thèmes suivants : Information, communication, quelles stratégies ? et Souffrance psychologique et mal être, comment accompagner les jeunes ? Elles ont réuni respectivement 79 et 78 acteurs locaux et jeunes. Dans les quatre tables rondes de ces deux journées ont été présentées différentes actions, services ou dispositifs en faveur des jeunes par des professionnels locaux avec interventions et témoignages de jeunes dans chacune d’elles. Ont suivi des échanges entre participants et intervenants. L’après-midi, après la synthèse de ces journées, réalisée par le directeur de l’IREPS et la responsable du service prévention de l’ARS OI, six étudiants de l’IFSI et de l’IRTS présents sur les deux journées ont clôturé cette 7ème édition en partageant avec les participants, leurs regards et leurs ressentis sur l’ensemble de cette manifestation.
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«La promotion de la santé des jeunes réunionnais»
INTERVIEW de François BECK, Statisticien, Sociologue, Responsable du département Enquêtes et Analyses Statistiques à l’INPES.
- Quel est votre sentiment à l’issue de ces deux journées et que retenezvous d’essentiel ? De ces deux journées très denses, je retiens avant tout l’importance de la rencontre entre les différents acteurs : se rencontrer pour échanger, mais aussi pour imaginer des partenariats. Il y a les rencontres entre professionnels du champ bien sûr, mais cette année, la présence de nombreux jeunes à cette journée qui leur était consacrée a été d’une très grande richesse. Je pense à tous ceux qui ont eu le courage de prendre le micro face à un parterre garni et assez impressionnant pour témoigner mais aussi parfois pour se mettre véritablement en scène, et en particulier à cette jeune fille très claire dans ses propos et pleine de maturité pour évoquer son parcours difficile et un aboutissement plein d’espoir grâce à l’école de la seconde chance, mais aussi grâce à elle. Un autre point plus technique : le désir d’évaluation qui revenait régulièrement dans les prises de parole : comment savoir si l’action engagée
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atteint son but ou parvient à changer les choses, et dans quelle mesure. Les acteurs de terrain rejoignent ici une préoccupation centrale que nous avons à l’Inpes. - Pouvez-vous nous donner les éléments principaux de votre intervention en plénière ? J’ai présenté les principaux résultats de notre étude sur les comportements de santé des jeunes métropolitains à partir des données du Baromètre santé, avant de les mettre en regard de données européennes puis de données concernant les jeunes de la Réunion. La santé des jeunes est au cœur du débat public ces dernières années. Elle est souvent étudiée au prisme de facteurs de risque et, moins souvent, de facteurs de protections, alors même que les logiques sociales sont plus complexes et plus nuancées. En quoi le fait d’être jeune change-t-il le rapport à la santé et le regard porté sur celle-ci ? Cette présentation cherchait à porter un regard quantitatif et comparatif sur les comportements de
santé des jeunes, à la fois une comparaison des jeunes (15-30 ans) avec les autres âges de la vie, mais aussi entre les jeunes eux-mêmes, par âge, genre, situation sociale... Quelques résultats : Globalement chez les jeunes de 15 à 30 ans, 96 % se déclarent en bonne santé. La moitié d’entre eux considère même que leur santé est très bonne ou excellente (47 %). Ces perceptions tendent à diminuer avec l’avancée dans les années : 59,5 % des 15-19 ans se disent en bonne santé, alors que les 20-25 ans ne sont plus que 45 % à avoir cette opinion et les 26-30 ans sont encore moins nombreux, soit 38 %. Si l’âge joue sur le sentiment d’être en bonne santé, le sexe aussi. Les jeunes femmes présentent toujours une appréciation plus négative de leur santé que les hommes du même âge. Elles obtiennent un score en matière de qualité de vie inférieur de plus de 10 points sur les indicateurs de santé physique : 70 pour les femmes et 80 pour les hommes. Elles s’avèrent aussi plus sujettes aux problèmes d’anxiété (36 vs 28) et de dépression (34 vs 24). Des différences sont également à noter en fonction de la catégorie socio-professionnelle de l’individu. Ce sont ainsi les jeunes chômeurs qui se considèrent le plus en mauvaise santé (9 %) parmi l’ensemble des groupes de jeunes. La quasi-totalité des 15-30 ans (93%) sont des internautes et 48% d’entre eux ont cherché au cours des douze derniers mois des informations ou des conseils sur la santé sur la toile. Les 15-30 ans sont parmi la population générale, les premiers utilisateurs d’internet pour des questions précises de santé : 45% des 15-30 ans, 43% des 31-45 ans et 34% des
46-60 ans. Parmi les 15-30 ans qui utilisent Internet pour des informations sur la santé : les trois quart déclarent l’avoir fait en lien avec une consultation dont 45% juste avant ou après. Près de 15% des 15-30 ans vs 10% en population générale déclarent un changement dans la façon de s’occuper de sa santé du fait de l’usage d’Internet. Sommeil, addictions, recours aux soins… la bonne santé des adultes de demain se joue aujourd’hui. Les 1530 ans se trouvent, en effet, dans une période charnière où les perceptions, les comportements, mais aussi les inégalités sociales de santé, apparaissent et s’ancrent durablement à l’âge adulte. - Et quelques informations du travail en cours sur la réalisation du Baromètre santé DOM ? Nous sommes également venus à la Réunion, avec mon collègue JeanBaptiste Richard, pour mettre en place un Baromètre santé DOM. La formation des enquêteurs s’est déroulée à partir du 28 novembre 2013 et le pilote de l’enquête qui s’est très bien passé grâce au talent des enquêtrices de SAGIS et Ipsos Réunion et de leur encadrement s’est achevé deux semaines plus tard. L’enquête qui démarrera en février 2014, reposera sur un échantillon représentatif de la population réunionnaise de 2000 personnes de 15 à 75 ans. Elle a été élaborée sur le modèle de l’enquête métropolitaine, en partenariat avec de nombreux acteurs locaux tels que l’ARS ou l’ORS, incluant à la fois un tronc commun de question qu’on retrouvera dans les autres DOM et qui permettra aussi des comparaisons avec la métropole. Les premiers résultats seront disponibles au troisième trimestre 2014.
- Pour finir, quel est votre regard sur la table ronde que vous avez animé avec Frédérique MADÉ (chargée de projets IREPS) sur : Information, communication, quelles stratégies ? J’ai beaucoup écouté et appris au cours de cette table ronde sur l’information et la communication qui invitait des professionnels présentant des approches très complémentaires mais aussi, encore une fois, des jeunes. Une table ronde très vivante, animée avec enthousiasme par Frédérique Made, et initiée par le micro trottoir réalisé par l’IREPS et au cours de laquelle le concours du court-métrage de prévention a été évoqué, donnant lieu à une nouvelle projection d’un film au sein desquels des jeunes mettent en scène leur quotidien et leur représentation de la santé. Encore une fois, on y a senti le rôle primordial du partage et de la rencontre : des associations engagées dans la prévention du suicide et qui se demandent comment toucher le
public jeune ont pu échanger avec des enseignants parfois désarmés face à la souffrance psychique de certains élèves qui peut aller jusqu’à la tentative de suicide : une belle occasion de construire des ponts !
source : www.inpes.sante.fr
Interview réalisée par Nathalie PAGEAUX, chargée de projets IREPS.
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Table ronde 1 : Connaître et comprendre Cette 1ère table ronde a réuni 170 acteurs locaux dont une trentaine de jeunes. Quatre interventions leur ont été proposées suivi d’un temps d’échanges et de débat. La 1ère intervention a été celle de Mme Ricquebourg, directrice des études de l’Observatoire Régional de la Santé. Elle a présenté des éléments de la santé des jeunes à la Réunion, issues de différentes sources (enquêtes ORS, Rectorat de la Réunion, ARML, Mutualité française, LMDE…..) et concernant des publics différents (élèves de 13 à 20 ans, jeunes de 16-25 ans en difficulté d’insertion, étudiants de 16 à 25 ans).. Des repères ont été donnés en terme de santé sexuelle, nutrition, accidents de la route, santé mentale et addictions, accès et recours aux soins. Des facteurs de vulnérabilités tels que difficultés scolaires et de formation, ainsi que socio-économiques et financières ont été identifiés. Des besoins de prise en charge, d’écoute, d’informations, révélés ou non par les jeunes et d’indicateurs en routine pour caractériser les différents publics ont clôt cette intervention, en terme de perspective et enjeux. M le Dr Paugam, Médecin Conseiller technique responsable départemental a, quant à lui, présenté la santé des collégiens et lycéens à la Réunion, à travers des indicateurs issus des tableaux statistiques d’activité des infirmier(e)s, médecins et assistant(e)s sociaux au cours de l’année scolaire 2012-2013. Ces éléments statistiques
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allant de l’accueil dans les infirmeries à la scolarisation des élèves handicapés, en passant par la contraception d’urgence, grossesses, tentatives de suicide, évolution du surpoids et obésité, et pour terminer les projets d’accueil individualisés et les modalités de scolarisation des élèves porteurs de troubles « Dys ». Concernant ces deux interventions, des réflexions ont été soulevées : - sur le décalage important qui existe entre le recueil et la diffusion des données qui nécessite l’analyse des actions ou phénomènes qui ont pu impacter certaines évolutions mais aussi de mettre en place des indicateurs de routine. - sur le peu de données autour de la polytoxicomanie des jeunes. Ce phénomène est une préoccupation importante des acteurs locaux. Une intégration de cet indicateur devrait être réalisée dans les futures études. Deux professionnelles de la Kaz’Ados de Saint Denis, Mme le Dr Berkenbaum et Mme Bénard-Hoarau, puéricultrice, ont poursuivi en présentant le fonctionnement de la Kaz’Ados, les modalités spécifiques d’approche de la santé avec les adolescents ainsi que l’approche corporelle de l’adolescent à travers la psychomotricité. Elles ont présenté ensuite, un travail réalisé avec des jeunes atteints de maladies chroniques dans le cadre du projet Kairos-Kazados qui a donné lieu à une exposition photos « des jeunes et dés-clics », illustrant une approche partenariale à la croisée des regards
art et soins. - Il a été souligné l’intérêt de la dimension artistique et culturelle dans les projets concernant les jeunes. - Un questionnement sur la place des parents, peu évoquée dans les données et les présentations, a été soulevé ainsi que la place laissée aux jeunes pour trouver des solutions. La dernière intervention était celle de M Lapra, professeur, président de la radio soleil du collège Jules Solesse de Saint Paul, accompagné de M Serveaux et de 3 jeunes collégiens, Julien Dubourg, Alison Hoarau et Anaëlle Louisse. Ils ont présenté l’émission radio « Koman i lé » émission autour de questions-réponses sur la santé, animée et préparée par des jeunes. De l’origine du projet aux deux premières émissions de septembre et d’octobre 2013, les différentes étapes ont été décrites et l’accent mis sur l’implication et la participation des jeunes dans cette action. - L’intérêt de donner la parole aux jeunes et de créer des actions dans lesquelles ils peuvent se positionner en tant qu’acteurs a été largement partagé par les participants avec toutefois une mise en garde quant à la modélisation de ces actions car elles dépendent du contexte de réalisation.
Nathalie PAGEAUX, chargée de projets IREPS.
Table ronde 2 : La santé des jeunes un enjeu au cœur de leur avenir La problématique de la santé des jeunes ne se limite pas qu’aux facteurs de risques directs et à court terme comme les conduites à risque, les comportements alimentaires, etc…, mais, intègre la dimension de la santé en tant que ressource sur laquelle s’appuyer pour construire son avenir aussi bien social que professionnel. Telle était l’idée principale de cette table ronde qui avait pour objectif de permettre les échanges entre des jeunes et des acteurs issus du domaine de la santé, du social, de l’insertion, de l’éducation. Près de 170 personnes ont participé à cette table ronde, dont les échanges se sont déroulés autour de 3 interventions : L’association ACSAI, qui œuvre dans le domaine de l’intervention de rue dans l’ouest du Département, évoluant au cœur des problématiques liées à la jeunesse, a livré ses constats de terrain concernant le rapport à la santé des jeunes dont ils ont la charge. Nous retiendrons en idée forte, l’existence d’une corrélation entre l’état de santé des jeunes et leur rapport à la société dans laquelle ils évoluent. A titre d’exemple, l’accès aux soins des jeunes est fortement lié à « l’ouverture de leurs droits », sachant que ces jeunes entretiennent des rapports compliqués avec les institutions. Les représentants de cette association ont pu également partager les fondements de leur intervention dans la rue en rappelant les principes comme la notion de temps nécessaire à l’établissement d’une relation de confiance et l’intérêt de travailler à la démystification des institutions. Cette intervention a également soulevé la problématique de l’intervention de rue jugée primordiale mais insuffisamment soutenue. Le Comité consultatif Jeune de SaintBenoît porté par la Mission locale Est, qui a pris le relai à la table des intervenants pour témoigner de leurs constats. Ces jeunes, investis dans ce comité, ont abordé les conséquences notamment psychologiques « des portes closes » qu’ils rencontrent dans leur recherche d’emploi, ils
parlent ainsi de « dépression », de « conflits familiaux » aboutissant à l’effondrement de toute motivation avec au bout du chemin « des problèmes de santé physique et psychologique ». S’agissant des comportements de santé, « les jeunes ne font pas attention à ce qu’ils mangent » mais des démarches comme le « Rallye sportif » leur permettent selon eux de bénéficier des bienfaits du sport et de la convivialité mais aussi de développer le goût de l’effort et de la discipline qui sont déterminant dans la recherche d’un emploi.
Ce témoignage a été suivi par la présentation de l’Ecole de la seconde chance, qui propose à des jeunes sortis du système de scolaire, de réintégrer le monde des apprentissages pour acquérir la maîtrise des savoirs fondamentaux : lecture, écriture, calcul, informatique, pratique d’une langue étrangère. Outre le témoignage des jeunes eux même sur cette démarche innovante et prometteuse, les responsables de cet organisme ont également abordé le volet santé de l’accompagnement qu’ils proposent. Ainsi, l’accueil du jeune comprend un repérage de ses difficultés qui donne lieu à une orientation spécifique vers
des professionnels ou services adéquats. L’E2C travaille également avec des partenaires associatifs qu’elle fait intervenir. Les débats ont ensuite concerné principalement : - l’intérêt que peut représenter le travail de rue à la Réunion au regard des problématiques actuelles ainsi que les freins existants aujourd’hui au renforcement de ce type de démarches - le décrochage scolaire, la recherche des causes de ce phénomène et la recherche de solutions pour le prévenir. Plusieurs facteurs favorisant le décrochage scolaire comme les méthodes d’apprentissages, le manque d’écoute, les problèmes d’orientation mais aussi le cadre social et familial parfois difficiles ont été abordés et discutés par les participants. Pour conclure et ouvrir le débat nous reprendrons une interrogation d’un participant qui s’interrogeait de la manière suivante : « Comment un jeune de moins de 18 ans qui ne choisit ni son éducation, ni la société dans laquelle il vit, ni sa situation économique, peut-il être responsable de sa santé ? ».
Cédric PEDRE, directeur IREPS.
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Table ronde 3 : Communication, information : quelles stratégies ? La table ronde 3 avait pour objectif de donner des éléments de réflexion et des pistes d’action pour communiquer avec les jeunes sur le thème de la santé. Cinq interventions ont eu lieu: - l’IREPS Mayotte, accompagnée d’une délégation de 3 jeunes mahorais et de 2 animateurs de quartier, a présenté le Plan Départemental Santé Jeunes. Les outils de communication créés par les jeunes dans le cadre de ce plan ont été présentés et les jeunes ont déclamé quelques textes de slam - les élèves du BTS Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social (SP3S) du lycée St-Paul IV ont présenté les résultats d’une enquête menée au sein de leur établissement. L’objectif était de connaître les moyens de communication et d’information des jeunes - M. Matthieu CLEMENT, webmaster du site Internet du lycée Evariste de Parny, a présenté l’Espace Numérique de Travail (ENT) et a proposé des pistes d’action pour communiquer sur la santé à travers cet espace, mais également à travers d’autres outils existants, notamment sur Internet - Mme Frédérique GONTHIER, directrice du Centre Régional Information Jeunesse de la Réunion (CRIJ), a présenté les activités menées par la
structure en lien avec la communication santé envers les jeunes. Elle a également proposé différentes pistes de communication envers les jeunes - Mme Joane ADAM, directrice de l’agence de communication Young&Rubicam, a présenté sa vision de la communication envers les jeunes et a donné quelques pistes d’action pour communiquer avec ce public. Elle a notamment montré son travail fait avec l’association RIVE. Suite à ces présentations, les intervenants ont été interrogés sur l’évaluation des actions de communication réalisées, la place des réseaux sociaux
dans la communication, mais aussi sur les difficultés à s’adapter aux jeunes : comment appréhender l’informatique et Internet et comment se tenir à jour des évolutions perpétuelles des moyens de communication. Des échanges ont également eu lieu au sujet de l’idée d’utiliser la culpabilisation pour toucher les jeunes.
Frédérique MADÉ, chargée de projets IREPS.
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Table ronde 4 : La souffrance psychologique des jeunes, comment les accompagner ? L’objectif de la table ronde était de présenter des dispositifs d’accompagnement des jeunes en souffrance psychologique. Il y a eu environ 80 participants. Pour débuter cette table ronde sur la souffrance psychologique des jeunes, le Dr Simon, Directeur du Centre d’Accueil Pour Adolescents en Souffrance (CAPAS) a commencé son intervention en décrivant la période de l’adolescence puis en expliquant la mission et le rôle du CAPAS. Bien sûr, l’adolescence est un passage difficile qui engendre des transformations mais il faut se questionner sur ce qui est normal et ce qui relève du soin. 75% des jeunes vont bien, les autres ont besoin de lieux d’accueil, d’écoute, et d’échanges pour le aider à aller mieux dans leur parcours vers la vie d’adulte. Le CAPAS est un lieu d’accueil, d’écoute, d’orientation et d’évaluation et de prise en charge des adolescents en souffrance. Situé à St Pierre il a pour objectif de proposer un projet de soins adaptés aux adolescents et à leurs familles. Puis, M Raingo (éducateur) M Raynier (psychologue) nous ont expliqué le rôle de la Protection Judicaire de la Jeunesse (PJJ) dans le cadre de l’ordonnance de 1945 et les différents
accompagnements possibles de jeunes auteurs de délit. La PJJ est constitué de plusieurs établissements répartis sur l’île de La Réunion avec des équipes pluridisciplinaires. Ils nous ont précisé que 75% des jeunes ne récidivent pas et la PJJ prend en charge les 25% autres. Ensuite, Mme Nadine Hoarau et Mme Dominique Hoarau, infirmières scolaires dans un collège et un lycée, nous ont fait partager leurs quotidiens dans les établissements scolaires et comment elles repèrent les jeunes en souffrance quand ils viennent pour un simple mal de tête. Elles sont les premières interlocutrices de jeunes en souffrance et elles travaillent avec de nombreux partenaires (service social, hôpital…). Puis, M le Dr Frédéric Lebot, Médecin conseiller technique de recteur a exposé le dispositif d’Equipe de
Ressource Interne de Crise (ERIC)et la cellule académique d’aide et de soutien (CASA) de l’Académie mis en place en cas de situation de crise. Comment aider les élèves, les familles et le personnel d’un établissement scolaire quand arrive un événement traumatique pouvant avoir des répercussions graves sur la vie de cet établissement. Puis Monsieur Claude Henry nous a présenté le Raid’Aventure. Un raid proposé à 80 jeunes chaque mois de Mai depuis 6 ans durant lequel ils vont expérimenter de nombreuses activités physiques (course à pied, tir à l’arc, VTT, canyoning…).Lors de ces challenges, les jeunes vont au bout d’eux même, vivent des situations qui peuvent les mettre en état de fragilité et par là même renforcent leur estime et image d’eux mêmes Les débats ont permis d’approfondir les rôles de chacun et de se questionner notamment sur l’obligation de soin, les prises en charges thérapeutiques ou non, le rôle des parents dans l’accompagnement de leurs adolescents et la nécessité de lieux ou d’espaces d’écoute pour eux. De nombreux échanges ont eu lieu aussi autour du Raid’Aventure.
Honorine BERNARD, chargée de projets IREPS.
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Paroles de jeunes Cinq étudiants de l’IFSI de Saint Pierre et deux étudiants de l’IRTS de la Réunion ont assisté aux deux journées de la prévention. Ces étudiants ont eu pour rôle de représenter « des jeunes de moins de 25 ans de la Réunion». Il leur a été demandé d’être présents et à l’écoute des différentes interventions et débats des deux jours et de pouvoir en ressortir des mots clés et des éléments de débat importants.
Voici les mots clés choisis et leur signification: - VALORISER : ces deux journées ont permis de valoriser des actions, des dispositifs, des structures et de valoriser les jeunes dans ces projets - ENGAGEMENT : les projets présentés montrent l’engagement des professionnels dans leurs actions et avec le public jeune - AMBITION : les projets et échanges de ces deux journées mettent en avant l’ambition de chacun à agir pour le bien être des jeunes - ADAPTABILITE : les présentations et les témoignages montrent que pour travailler avec les jeunes , il est nécessaire de s’adapter, et d’adapter les démarches pour plus de pertinence - PARTAGE : ces journées ont permis un partage important entre l’ensemble des personnes présentes: les jeu-
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nes, les intervenants, les professionnels - REALITE : les propos des jeunes, des professionnels représentent la réalité des faits à la Réunion, en effet, les comportements des jeunes décrits pendant ces journées (utilisation d’internet, consommation tabac, alcool, comportement social) correspondent aux comportements des jeunes réunionnais. Après échanges entre eux les jeunes ont souhaité mettre en avant quatre éléments de ces journées de la prévention. Le premier élément est la place donnée à «Facebook» car il peut être utilisé comme un moyen de communication mais il est aussi considéré comme un outil addictif chez le public jeune. Ce paradoxe doit donc être pris en compte par les professionnels lors du
choix de l’utilisation de Facebook comme moyen de communication à destination des jeunes. Le deuxième élément porte sur la place faite aux parents dans les actions de prévention et plus particulièrement aux espaces, lieux, dispositifs faits pour aider les parents dans leur rôle éducatif. Il est nécessaire selon les jeunes que des actions sur la parentalité soient proposées pour les parents, afin de les accompagner dans leur rôle. L’intégration des jeunes comme de réels «acteurs de leur santé» a été perçue comme le troisième élément fort de ces deux journées. Il est vraiment essentiel selon les jeunes présents, que leur intégration dans les démarches de projets, dans les actions soit effective. Et donc les considérer comme des acteurs, et pas seulement comme le public, est un atout. Enfin le quatrième élément abordé était lié à la méconnaissance des structures de prévention. En effet, ils ont souhaité témoigner que certaines structures de prévention ne sont pas ou peu connues des jeunes.
Honorine BERNARD, chargée de projets IREPS.
La mosa誰que
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Ouvrages, brochures et outils Le guide Outil d’intervention de l’allaitement : Attraction maternel – le manga
Groupe de travail pluridisciplinaire dans du le cadre du PNNS - Public Parents et Outil d’intervention et de prévention tabagisme auprès des: jeunes. professionnels Composé d’un DVD et d’un livret d’accompagnement, cet outil vise à prévenir la consommation de tabac chez les jeunes de 11 à 18 ans en donnant aux acteurs du secteur de la jeunesse la possibilité d’animer une session de prévention du tabagisme à partir du manga interactif Attraction. En leur qualité d’interlocuteurs privilégiés des adolescents, les acteurs de l’Education Nationale en sont des destinataires privilégiés et incontournables.
Outil d’intervention : Libre comme l'air (Actualisé en 2013)
Outil d'éducation pour la santé - Prévention du tabagisme au collège.
Destiné aux classes de collège, ce coffret cherche à développer une approche globale et positive de la santé des jeunes autour des questions liées au tabagisme, et plus largement aux dépendances. Il comprend 1 livret pédagogique, 7 fiches d’animation, 14 cartes de mise en situation, 1 CD-Rom PC-Mac, 2 affiches d’information et 30 brochures « Comment ça va » pour les élèves. Son contenu a été réactualisé en octobre 2013.
Affiche : Même bien habillée la cigarette reste un poison Affiche - conçue pour le 31 mai 2010 - qui s’adresse plus particulièrement aux fumeuses. Elle dénonce les pratiques marketings de l’industrie du tabac pour séduire les femmes (paquets tendance, cigarettes aromatisées) et occulter le fait que 6 000 femmes par an meurent en France de leur tabagisme. Elle mentionne le site et la ligne téléphonique de tabac-info-service.fr.
Affiche : On a tous une bonne raison d'arrêter de fumer Affiche du 31 mai 2013 qui donne des exemples de motivations à l’arrêt du tabac (pour la peau, pour le goût, pour mes doigts, pour l’argent, pour demain, pour mon cœur, pour mes trente ans, etc.) Elle renvoie vers la ligne et le site TIS pour obtenir de l’aide: Appelez le 39 89. tabac-infoservice.fr
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Dossier : Consultation de tabacologie (lot de 50 pochettes) Pochette (format A4) contenant un questionnaire à remplir par le consultant et le médecin, afin d’aider le fumeur à faire le point et de faciliter le dialogue avec le médecin. Il est complété par 2 petits carnets de suivi personnel destinés au consultant. (Dossier validé par la Société française de tabacologie).
Dépliant : Les 12 dépliants « Tabac » Tabac Info Service Arrêter de fumer sans prendre du poids
La composition de la fumée du tabac
Grossesse et tabac
Aider les adolescents à ne pas fumer Les risques du tabagisme et les bénéfices de l’arrêt
Le tabac et la loi
Site internet :
Le tabac en quelques chiffres
La dépendance au tabac
Les substituts nicotiniques
Les solutions pour arrêter de fumer
www.tabac-info-service.fr
Petite histoire du tabac
L’industrie du tabac
www.libre-ou pas.fr
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Les rencontres outils pédagogiques Dans le cadre du Pôle Régional de Compétences ( www.polecompetencesante974.re ), l’IREPS Réunion organise 4 rencontreséchanges autour d’outils pédagogiques sur des thématiques de santé publique. Elles s’adressent aux professionnels de terrain (animateurs, infirmiers, éducateurs…) qui mettent en œuvre des actions d’éducation pour la santé auprès de la population. Des concepteurs ou utilisateurs d’outils d’intervention viennent présenter et échanger sur les outils qu’ils utilisent au quotidien pour leurs actions de prévention. L’ objectif de ces rencontres est d’expliquer aux professionnels, le fonctionnement/l’utilisation de ces outils pédagogiques en éducation pour la santé et de communiquer sur leur existence.
AVRIL Vendredi 11
Addictions sans produits
JUIN Vendredi 20 Handicap Mental
!
SEPT. Vendredi 05 Discrimination
NOV. Mardi 04
Personnes Agées
Retrouvez sur le site du Pôle Régional de Compétences, les fiches repères des rencontres précédentes. Par ici => www.polecompetencesante974.re/category/centre-de-ressources/rop/
Ce bulletin peut participer, en fonction de la place disponible, à la diffusion des actualités des acteurs du Pôle de Compétences (manifestations, forums, concours, conférences, …). Il suffit pour cela de faire parvenir vos documents (affiches, flyers, communiqués …), à l’adresse email suivante: contact@polecompetencesante974.re. Vous souhaitez participer à cette plateforme de ressources, contactez l’IREPS de la Réunion pour obtenir la charte d’adhésion. Pôle de Compétences IREPS Réunion Animateur du pôle 13 rue Roland Garros 97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 contact@polecompetencesante974.re
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