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Bulletin d'information régional en Éducation et Promotion de la Santé N°8 - 04/2014

Comme promis dans le numéro précédent, nous sommes déjà de retour avec un huitième numéro de cette lettre d’information dédiée à l’éducation et la promotion de la santé de la Réunion. A quoi sert le sommeil ? Combien de temps devons-nous dormir ? Avons-nous les mêmes besoins entre l’enfance et l’âge adulte ? Que risquons-nous à ne pas dormir assez ? Vous l’avez compris, nous vous proposons dans ce numéro un dossier entièrement consacré à ce sujet où vous trouverez les éléments de réponse à ces interrogations. S’il ne fait pas l’objet d’actions spécifiques, le sommeil doit néanmoins être regardé de près, qu’il s’agisse de l’enfance de l’adolescence ou de l’âge adulte, le sommeil influence notre santé et son évolution. Nous revenons également dans la rubrique « actualité » de ce numéro sur le « Label Outil Péi » et les outils qui ont été labellisés en 2013. Toujours dans la même rubrique vous retrouverez les résultats de l’évaluation des « Journées de la prévention et de l’éducation pour la santé » qui ont eu lieu en novembre 2013 et un zoom sur la Protection judiciaire de la jeunesse qui comme son nom l’indique s’occupe des mineurs qui pour une raison ou pour une autre passent par la case « Justice ». Enfin vous retrouverez comme d’habitude une sélection de documents, d’outils et d’ouvrages dans la rubrique centre de ressources. N’oubliez pas de jeter un œil à l’Agenda pour être sûr de ne rien rater.

7ème édition

Tout savoir sur le sommeil.

p. 4 - 12

Dans ce numéro, découvrez le label outil péi, puis les résultats d'évaluation de la 7ème édition des journées de la prévention et de l'éducation pour la santé; ainsi qu'un zoom sur la PJJ (Protection Judiciaire de la jeunesse), acteur de la prise en charge des mineurs délinquants. p. 1 - 3

Retrouvez des ouvrages, brochures, outils et site internet sur les compétences psychosociales. p. 13 - 16

Bonne lecture

Le Chiffre

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outils pédagogiques d'éducation pour la santé dans la pédagothèque régionale

Retrouvez la programmation 2014 des actions du pôle de compétences.

p. 17


Actualité du pôle : Le label « outil péï » Le label outil péi a été créé en 2009 dans le cadre du pôle de compétences de la Réunion. On le retrouve sur des outils d’intervention en éducation pour la santé qui ont été créés spécifiquement pour le public réunionnais et qui ont été validés par une commission de professionnels. Depuis 2009, 13 outils locaux ont été labélisés. Un outil labélisé est un outil dont la validité et la fiabilité des messages ainsi que l’adaptation à la culture réunionnaise sont garantis. En 2013, la commission label outil péi s’est réunie et a labélisé 3 outils :

• « Tek tek la perd ler », un outil composé d’un conte, d’un CD audio et d’un livret d’accompagnement. Il a pour objectif de promouvoir le dépistage de l’asthme chez les 6-10 ans. Il a été créé par l’association «Asthme et Allergies» en collaboration avec le collège Plateau Goyave.

• « Savoir(s) pour lutter contre les IST à la Réunion », outil multimédia (CD-Rom et site internet) sur la prévention des IST (Infections Sexuellement Transmissibles), créé par l’association RIVE en partenariat avec les jeunes des Missions Locales Nord et Est. L’outil a pour objectif d’informer et sensibiliser le public jeune à une sexualité responsable afin de limiter les contaminations au VIH/SIDA et autres IST. Il est destiné à un public de jeunes, de 14 à 25 ans dans un cadre scolaire ou extra scolaire.

En 2014, d’autres commissions auront lieu, donc d’autres outils pourront être labélisés. Si vous souhaitez valoriser un outil que vous avez créé, n’hésitez pas à poser votre candidature dès maintenant auprès de Frédérique MADÉ 0262 71 10 88 ou frederique.irepsreunion@orange.fr

L’avis de la commission label outil péi de chacun de ces outils, ainsi que de tous les outils labélisés, est visible sur le site Internet du label :

• « Flore et ses fleurs », une mallette d’intervention créée par SAOME (Santé Addiction Outre-Mer, anciennement REUNISAF). Son objectif est de faire acquérir l’idée que la consommation d’alcool est nocive dans certains cas, n o t a m m e n t pendant la grossesse. Elle est destinée aux élèves des classes de CM1. http://www.polecompetencesante974.re/outilpei/

GLOBAL, Bulletin d’information régional en Education et Promotion de la Santé, numéro 8 - Avril 2014 Directeur de la publication : Comité de pilotage du Pôle de Compétences • Rédaction en chef : Cédric PEDRE • Comité de Rédaction : Comité de pilotage et Groupe Communication du pôle • Conception : François DUVARD • Coordonnées : IREPS Réunion - Animateur du pôle -13 rue Roland Garros -97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 - email: contact@polecompetencesante974.re

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Actualité du pôle : 7ème édition des journées de la prévention et de l’éducation pour la santé Cette année, les participants aux journées de la prévention ont joué le jeu de l’évaluation. Nous avons pu recueillir 131 questionnaires sur les 221 personnes présentes sur les deux journées. Ce questionnaire était constitué de plusieurs items afin de recueillir l’avis des participants, tant sur l’organisation, sur le contenu des tables rondes que sur les perspectives de ces journées. Nous vous proposons les principaux résultats de l’évaluation, qui nous serviront à la construction de la prochaine édition. Un accueil, une logistique et un site très satisfaisant L’hôtel le Récif à l’Ermitage les bains semble convenir parfaitement pour ces journées. L’accueil mis en place par l’équipe de l’IREPS a également été satisfaisant selon les participants. Malgré, les quelques soucis de sonorisation de la première matinée, soulignés dans les questionnaires, les modalités d’accueil, de logistique ont été appréciés par les participants. Des objectifs satisfaisants et la parole donnée aux jeunes A travers ces deux journées, nous souhaitons proposer un espace d’échange de pratiques grâce notamment à la valorisation de projets, d’expériences locales, afin de contribuer au développement d’une culture partagée. Les résultats de l’évaluation montrent que nous avons atteint les objectifs grâce aux différentes tables rondes proposées et aux multiples intervenants. La présence de jeunes durant ces deux journées a été vivement appréciée. Une plénière orientée sur les statistiques M. François Beck du Département « Enquêtes et analyses statistiques » de l’ Inpes a réalisé une intervention en plénière au cours de laquelle, il a présenté les comportements de santé des 15-30 ans issus des analyses du Baromètre santé de l’Inpes 2010. La présentation de ces données a permis de donner des éléments concrets sur les comportements des jeunes en France Métropolitaine. Un Baromètre santé DOM est en cours de réalisation. Il est attendu par les professionnels avec impatience. Les mots clés ou expressions à retenir de cette intervention selon les fiches d’évaluation sont :

- baromètres santé / inégalités sociales - la santé des jeunes / addictions - prévention / promotion de la santé

être a satisfait à 71 % et les présentations étaient conformes aux attentes pour 54% des répondants. Ce chiffre s’explique par l’absence de témoignage de jeunes à cette table ronde.

Des tables rondes intéressantes avec une participation des jeunes très ap- Les recommandations et les orientapréciée tions pour la 8ème édition Cette année , le programme des Pour l’édition 2014 des journées de journées de la prévention propo- la prévention, le recueil des données sait quatre tables rondes dont deux sur les questionnaires nous disent avaient lieu en même temps. Les d’une part que le contenu, les objecthèmes choisis étaient liés au thème tifs et l’organisation des journées central de la jeunesse réunionnaise. sont excellents. L’organisation et les présentations de la table ronde 1 « Connaître et 100 comprendre » ont 90 80 convenu à 68% 70 des participants 60 50 93 91 et 28% d’entre 40 eux sont plus ou 30 53 48 20 moins satisfaits, 10 ce qui s’explique 0 Table Ronde 1 : Table Ronde 2 : La Table Ronde 3 : Table Ronde 4 : notamment par Connaître et santé des jeunes : Information, Souffrance Comprendre un enjeu au coeur communication, psychologique et le nombre imporde leur avenir quelles stratégies ? mal être, comment accompagner les tant de données jeunes chiffrées présenLe nombre de personnes ayant répondu aux questions par table ronde tées. La table ronde 2 sur la santé des La présence de jeunes a été pertijeunes, « un enjeu au cœur de leur nente et appréciée, il serait intéresavenir », a satisfait 80 % des répon- sant de leur donner encore un peu dants, et 19% sont plus ou moins plus la parole et d’entendre égalesatisfaits. Les précisions sur les ques- ment les parents. tionnaires mettent en avant les inter- D’autre part, certains souhaiteventions / témoignages de qualité raient un peu plus d’interactivité, faites par les jeunes et l’interactivité d’échanges et de dynamisme. des interventions. Pour le thème de 2014 plusieurs Pour la table ronde 3 sur la commu- pistes sont proposées : nication, 90% des répondants ont - la parentalité, appréciés l’organisation de la table - la sexualité, ronde, et 75.5% déclarent que les - la prévention du suicide, présentations étaient conformes à - les violences, leurs attentes. - les nouvelles technologies. L’organisation de la table ronde 4 sur la souffrance psychologique et le mal

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Zoom : La PJJ, acteur de la prise en charge des mineurs délinquants La direction territoriale de la Protection judiciaire de la Jeunesse de La Réunion (DTPJJ) est un service déconcentré du Ministère de la justice qui assure le pilotage de la justice des mineurs sur le territoire. Elle exerce exclusivement les mesures judiciaires ordonnées par les magistrats de la jeunesse auprès des mineurs délinquants. structures associatives habilitées et contrôlées) ;

par les magistrats de la jeunesse (200 jeunes / an) ;

• assure le suivi éducatif des mineurs détenus ;

- 2 services du secteur associatif habilité conjointement (PJJ et Conseil général) chargés d’exercer les mesures d’assistance éducative en milieu ouvert, ordonnées par les juges pour enfants (1626 mesures/an).

• contrôle et évalue l’ensemble des structures publiques et associatives accueillant des mineurs sous mandat judiciaire.

La Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ), direction de la justice des mineurs, exerce une mission régalienne de l’Etat, et à ce titre, elle : • contribue à l’élaboration et à l’application des textes concernant les mineurs délinquants et les mineurs en danger : projets de lois, décrets et textes d’organisation ; • apporte aux magistrats une aide permanente à la décision, pour les mineurs délinquants comme pour les mineurs en danger, notamment par des mesures dites « d’investigation » permettant d’évaluer la personnalité et la situation des mineurs ; • met en œuvre les décisions des tribunaux pour enfants dans les 1 500 structures de placement et de milieu ouvert (300 structures d’Etat, 1 200

La direction inter régionale Ile de France Outre Mer est représentée par 8 directions territoriales en Ile de France et 6 en Outre Mer, La DTPJJ de La Réunion pilote et contrôle l’activité de : - 3 services éducatifs du secteur public, chargés d’exercer les mesures judiciaires d’investigation, de suivi en milieu ouvert, d’accompagnement vers l’insertion, de suivi éducatif auprès de jeunes détenus, et auprès des mineurs placés en hébergement collectif ou individuel (1200 jeunes confiés chaque année au Pénal) ; - 2 établissements du secteur associatif habilité ; un centre éducatif fermé (CEF) et un centre éducatif renforcé (CER) pour mineurs placés au pénal par les magistrats de la jeunesse.

Assure le suivi éducatif des mineurs détenus Au quotidien, les professionnels mènent, en équipe pluridisciplinaire (éducateurs, assistants sociaux, psychologues, professeurs techniques, infirmières) et en partenariat avec d’autres ministères (Education nationale, Santé…) des actions d’éducation, d’insertion sociale et professionnelle au bénéfice des jeunes sous mandat judiciaire pénal ou civil et de leur famille.

- 2 services d’investigation éducative du secteur associatif habilité, qui exercent des mesures judiciaires d’investigation éducative, ordonnées

Christiane TETU-WOLFF, directrice territoriale de la DTPJJ de La Réunion (Tél. std : 02 62 90 96 70) Eric SERENNE, responsable des politiques institutionnelles – Chargé de communication

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Le Sommeil À quoi sert le sommeil ? Le sommeil est un élément réparateur et régulateur. Pendant le sommeil, les défenses immunitaires se façonnent, la peau se régénère, l’enfant grandit en sécrétant des hormones. Il est donc déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement de notre cerveau. Le manque de sommeil ou une mauvaise qualité aura des répercutions sur notre santé. Il est donc nécessaire de prévenir ces risques, c’est pourquoi nous avons choisi de consacrer ce dossier au sommeil. Source : N°388 dossier « éduquer au sommeil », La santé de l’homme, Éric Mullens Médecin somnologue, chef de service du laboratoire de sommeil de la Fondation Bon-Sauveur-d’Alby, Albi.

Quelques définitions pour mieux comprendre ce sujet. Il existe deux types de sommeil : le

sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le sommeil lent Il se décompose en 2 phases : - le sommeil lent léger correspond aux stades 1 et 2. A l’endormissement, l’activité du cerveau se ralentit peu à peu. A l’endormissement, c’est à dire en stade 1, le dormeur est réveillé par le moindre bruit, il ne se perçoit pas alors comme ayant dormi ou vaguement somnolant. - le sommeil lent profond correspond au stade 3. Il voit le ralentissement de l’activité cérébrale s’amplifier. Plus l’activité cérébrale est ralentie,

Comment se déroule une nuit de sommeil ?

plus le dormeur descend dans un état d’où il est difficile de le réveiller, parce que son cerveau est de plus en plus insensible aux stimulations extérieures, comme de son propre corps. En sommeil profond, il sera difficile à réveiller et souvent, alors, un peu hébété. Le sommeil paradoxal C’est un état dans lequel le dormeur est difficile à réveiller, son tonus musculaire est aboli, alors que son cerveau est aussi actif qu’en stade 1. On reconnaît le sommeil paradoxal également à la présence de salves de mouvements des yeux, appelés mouvements oculaires rapides. L’hypnogramme représente le déroulement de la nuit de sommeil.

Source : Institut national du sommeil et de la vigilance.

Lorsque le sujet s’endort, il traverse un état de sommeil léger, intermédiaire entre l’éveil et le sommeil pendant quelques minutes : le stade 1, puis son sommeil s’approfondit en stade 2; le sujet est alors réellement endormi. Si on le réveille

Que se passe-t-il au niveau du corps ? En sommeil lent, on observe un ralentissement progressif des fonctions nerveuses avec l’approfondissement du sommeil et le ralentissement de l’activité cérébrale. En sommeil paradoxal, le tonus des muscles disparaît complètement; on observe cependant de très brèves contractions, voire de petits mouvements des extrémités. L’homme présente des érections péniennes et la femme des érections clitoridiennes et un afflux de sang au niveau vaginal. On observe aussi une grande instabilité du pouls, de la pression artérielle et de la respiration. au bout de quelques minutes, il aura conscience d’avoir dormi. Puis après quelques dizaines de minutes de stade 2 le sommeil s’approfondit encore : c’est le sommeil lent profond. Le dormeur est alors profondément endormi. Puis le sommeil profond s’interrompt, le sommeil léger réapparaît avant de faire place au premier épisode de sommeil paradoxal qui survient après 1h30 de sommeil environ. Ce premier épisode ne dure que quelques minutes. La nuit de sommeil sera composée de la succession de 3 à 5 cycles successifs.

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Le Sommeil Quelques définitions pour mieux comprendre ce sujet.

Au fur et à mesure que la nuit avance la composition des cycles va évoluer : le sommeil lent profond est très abondant en début de nuit et quand la nuit avance, il se fait plus rare et disparaît complètement au petit matin. A l’inverse, le sommeil paradoxal qui est bref en début de nuit va occuper une place croissante dans chaque cycle de sommeil au fil de la nuit. Quel que soit le stade de sommeil, le dormeur se réveillera plusieurs fois pour une brève durée, sans qu’il s’en souvienne au réveil. Ses éveils sont normaux.

pour se sentir reposés. Ces différences sont liées à des aspects génétiques comme le montrent des études récentes. Il est donc impossible d’édicter une norme, chacun doit déterminer ses besoins de sommeil en fonction de ses propres réactions à l’allongement ou à la réduction de son temps de sommeil.

Comment peut-on déterminer son besoin de sommeil individuel ? La durée idéale d’une nuit est celle qui permet de se sentir reposé et d’avoir un bon fonctionnement dans la journée. La période des vacances permet d’apprécier facilement ses besoins.

Quelle est la bonne durée d’une nuit de sommeil ? Sommes-nous tous en manque C’est une notion aussi individuelle de sommeil ? que la quantité de nourriture dont chacun a besoin. La durée moyenne de sommeil d’un adulte est de 8 heures, mais certains petits dormeurs se contentent de 6 heures de sommeil alors que les « gros dormeurs » ont besoin de 9 à 10 heures de sommeil

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Selon la dernière enquête INSV/BVA 2009 – Sommeil et rythme de vie, la première donnée cruciale qui ressort est la faible durée de sommeil. Cela confirme les enquêtes des années précédentes sur ce thème. La durée

moyenne de sommeil en semaine est de 6h58. Ce chiffre est comparable à celui de l’année précédente (enquête INPES/BVA, 2008) qui indiquait une durée moyenne de sommeil de 7h00 pour une population d’adultes de 2545 ans. 29% des Français dorment moins de 7 heures par jour. L’insuffisance de sommeil est donc bien installée chez les Français. A l’issue de cette enquête, on observe une hausse du temps de sommeil le week-end, qui passe à 7h50 en moyenne. Elle est destinée à « compenser » la dette de sommeil chronique de la semaine. Or, le manque de sommeil ne s’annule pas en 2 jours. Au fil des années, la population française est en dette de sommeil chronique, sans amélioration. Cette carence de sommeil affecte plus particulièrement les personnes de 35 à 55 ans qui dorment moins longtemps (6h à 7h en majorité) alors que les personnes de 25 à 35 ans dorment 7 à 8 heures par 24h.


Le sommeil des enfants Les essentiels à savoir De 6 mois à 1 an L’endormissement Pour qu’un bébé fasse ses nuits, il faut d’abord qu’il soit capable de s’endormir seul. Il faudra coucher le bébé encore éveillé afin qu’il apprenne à trouver son sommeil seul. Il est important de renforcer les signaux de sommeil avec un rituel de coucher et des horaires de lever, de coucher, de repas et de siestes réguliers. Dans la nuit Au moment des éveils nocturnes, il est important de laisser au bébé le temps de retrouver son sommeil. Ces éveils sont normaux : le bébé reste éveillé plusieurs minutes et se rendort souvent sans intervention des parents. Pendant cette période d’éveil, les bébés jouent, gazouillent et parfois pleurent. Si les parents interviennent au premier signe d’éveil, le bébé n’a pas le temps de se rendormir seul. Alimentation pendant la nuit En principe, à partir de 6 mois, le bébé n’a plus besoin de tétées pendant la nuit. S’il est encore alimenté pendant la nuit, essayer de supprimer les tétées, soit totalement, soit en diminuant progressivement la quantité de lait des biberons. Ne pas associer le biberon du soir à l’endormissement, il devra être pris en dehors de la chambre, en dehors du lit. Il faudra, enfin, diminuer progressivement sur 10 à 15 jours la quantité et la qualité de chaque biberon nocturne. Le bon sommeil pour les enfants - Garder un rituel de coucher et privilégier ce moment particulier avec l’enfant.

- Utiliser le même rituel de coucher en vacances, le week-end et en semaine. - Observer l’enfant et essayer de trouver l’heure de coucher qui lui convient. - Garder des horaires réguliers de coucher, de lever, de siestes et d’activités. - Trouver des activités stimulantes pendant la journée. (Surtout de l’exercice physique en plein air). - Diminuer l’intensité de la lumière le soir et ouvrez grand les volets le matin : L’alternance lumière/obscurité est importante pour synchroniser l’horloge biologique sur le rythme jour/nuit.

À éviter : - Pas de biberon pour aider l’enfant à s’endormir. - Le lit de l’enfant doit être réservé au sommeil – ne pas remplir son berceau de jouets. - Aller au lit ne doit pas être une punition. - Éviter les boissons contenant de la caféine (soda type cola). - Limiter le temps de télévision, surtout le soir. - Pas de télévision dans la chambre de votre enfant. Les difficultés de sommeil de l’enfant de 1 à 3 ans Deux cas de figure sont fréquents chez les enfants entre 1 et 3 ans : - Les enfants qui n’ont pas envie de s’endormir et les enfants qui réveillent leurs parents plusieurs fois par nuit. - Les terreurs nocturnes et les cauchemars sont aussi fréquents. Chez les enfants de 3/4 ans • 22 à 29 % des enfants ont des problèmes de sommeil, • 15 % ont des difficultés d’endormissement, • 23 % se réveillent régulièrement. Dans la plupart des cas, ces troubles sont dus au fait que l’enfant a oublié, ou n’a jamais appris, comment s’endormir seul. Dans des cas plus rares, les troubles du sommeil sont en relation avec des maladies comme un reflux gastro-oesophagien par exemple, ou de l’anxiété mais celle-ci est alors également présente dans la journée.

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Le sommeil chez l’adolescent Une évolution défavorable Une enquête a été menée en 2010 auprès de collégiens sur le sommeil, elle va nous permettre de mieux comprendre le sommeil à l’adolescence. Tout d’abord, il est important de rappeler que le sommeil chez l’adolescent est important car il joue un rôle sur sa santé et son développement. C’est un facteur d’équilibre énergétique. Ainsi, une privation de sommeil peut provoquer des conséquences métaboliques et psychologiques, comparables à celles des adultes. A l’adolescence, le sommeil est bouleversé entre les nuits blanches, les grasses matinées, les horaires décalés, les cours. Une privation du sommeil est en partie volontaire car liée à la présence d’activité de loisirs, à la maison, dans la chambre

(télévision, internet, jeux, lecteurs audio). Mais elle est également involontaires car en lien avec les horaires des cours, l’augmentation du temps de transport. Cette enquête nous précise qu’il a été montré que « un temps de sommeil inférieur à 6 heures par 24 heures était, chez l’adulte, significativement associé à une surmortalité et une surmorbidité par obésité, diabète de type 2, HTA, maladies cardiovasculaires et accident de la circulation. En outre, des premiers travaux de recherche font aussi supposer un risque d’obésité accru chez les petits dormeurs. » Les résultats de l’étude porte sur 8 393 élèves scolarisés du CM2 à la seconde, âgés entre 11 et 15 ans qui ont

répondu à l’ensemble des questions. - Les adolescents perdent en moyenne 20 à 30 minutes de sommeil quotidien par an les veilles de journées de classes. - Les jeunes de 15 ans dorment en moyenne 1h31 de moins que ceux de 11 ans. - Le pourcentage d’adolescents ayant un sommeil de courte durée augmentent aussi avec l’âge et concerne 24.6 % des 15 ans, soit prés d’un jeune sur 4. A ce sujet, les pédiatres et spécialistes recommandent un temps de sommeil d’au moins 9 heures au cours de l’adolescence.

Le sommeil chez l’adulte Études et repésentation Quelques chiffres Les données suivantes sont extraites d’une étude sur les représentations, les attitudes, les connaissances et les pratiques de sommeil des jeunes adultes en France. Elle concernent trois catégories de dormeurs : • les insomniaques, • les personnes en dette chronique de sommeil, • les personnes ayant un sommeil « suffisant ». La durée du sommeil Selon les déclarations de la population parmi les 25-45 ans interrogés,

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71 % auraient un sommeil suffisant, 17 % accumuleraient une dette importante de sommeil chaque nuit, 12 % seraient insomniaques. 25 % des personnes interrogées ne se sentent pas reposées lorsqu’elle se réveillent le matin. 17 % des 25-45 ans peuvent être considérés comme étant en dette de sommeil, car ils dorment 5h48 contre 7h en moyenne (les insomniaques dorment, eux, 6h41, et les sommeils « suffisants » 7h21). Les personnes interrogées estiment en moyenne, que 7h30 de sommeil suffisent pour être en forme le lendemain.

Trois catégories de dormeurs L’hygiène du sommeil 74 % des personnes de 25-45 ans ont des horaires de sommeil relativement réguliers en semaine qui se dérégulent le week-end et durant les vacances. De plus, un tiers des personnes interrogées calcule l’heure de son coucher en fonction de l’heure du lever, un autre tiers attend de finir ce


Le sommeil chez l’adulte Études et repésentation qu’il était en train de faire quelque soit l’heure et un autre tiers enfin attend d’être fatigué pour se coucher. Les personnes en dette de sommeil (et dans une moindre mesure les insomniaques) ont des habitudes de sommeil deux fois plus irrégulières que la moyenne et cela même durant la semaine. Les sorties en semaine ne semblent pourtant pas être à l’origine de la dérégulation du sommeil des personnes insomniaques ou en dette de sommeil puisqu’elles ne sortent pas plus que les autres. Près d’un tiers des 25-45 ans déclare faire une sieste en semaine. Cette sieste n’est pas régulière (2 fois par semaine en moyenne) et est d’une durée très variable : pour moitié moins d’une demi-heure, pour moitié plus d’une demi-heure. Les personnes en dette de sommeil semblent davantage adeptes des siestes en semaine.

Représentation du sommeil Parmi l’ensemble des personnes interrogées, sur le total des représentations spontanément associées au mot « dormir », 98 % sont positives. 30 % des interviewés déclarent que s’ils avaient une heure de plus dans la journée, ils la passeraient à dormir au même titre qu’à faire du sport ou s’occuper de leur famille. Les personnes en dette de sommeil associent plus souvent au mot dormir les termes « anti-stress, apaisant, bienfaisant, sérénité ». Les personnes en dette de sommeil y

Sommeil et consommation de stimulants Plus de 2 Français sur 3 âgés de 25-45 ans consomment des excitants après 17h, que ce soit du tabac (29 %), du café (27 %), de l’alcool (26 %) ou encore du coca-cola (22 %) ou du thé (21 %). Les insomniaques sont plus nombreux (73 %) à en consommer que les autres.

nes en dette de sommeil sont aussi nombreux à regarder la télévision que ceux qui dorment suffisamment mais ils la regardent plus longtemps (respectivement 17 % et 21 % qui la regardent plus de 2h, par rapport à 11 % pour les personnes dormant suffisamment).

Sommeil et télévision 56 % des personnes interrogées estime que regarder la télévision les aide plutôt à dormir. Près de 74 % ont l’habitude de la regarder avant d’aller se coucher et plus de la moitié le fait toujours ou très souvent. Un quart des personnes interrogées la regarde dans son lit et 14 % s’endorment devant la télévision allumée. Les insomniaques et les person-

associent plus que les autres des représentations liées aux activités de détente et de loisir alors que les personnes ayant un sommeil suffisant font plus référence, comparativement aux autres, aux aspects fonctionnels et physiologiques du sommeil (« récupérer/recharger/réparer »). Chez les personnes ayant un sommeil suffisant, dormir est davantage spontanément associé au fait de « récupérer, de réparer, de recharger les batteries » Les insomniaques évoquent plus fréquemment (13 % des citations) les difficultés et les appréhensions à s’endormir

Les insomniaques associent au fait de dormir bien sûr plus de représentations négatives que les autres. Qu’il ait un sommeil de courte ou de longue durée, un adulte a besoin de six à dix heures de sommeil par nuit. Les personnes interrogées semblent avoir intégré cette donnée. En effet, plus de la moitié des répondants (58,6 %) pense qu’il faut dormir de 8 h à 8 h 30 pour être en forme le lendemain et 44,6 %, au minimum 6 h à 7 h.

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Le sommeil chez l’adulte Études et repésentation Insomnies et temps de sommeil chez les adultes, selon l’enquête du Baromètre santé de 2010 de l’INPES - Temps de sommeil moyen chez les 15-85 ans est de 7h13, il serait plus élevé pour les femmes que pour les hommes. - 15.8 % des 15-85 ans présentent une insomnie chronique - Une majorité de français dort environ 7 heures par jour, mais cette durée ne peut être considérée comme une norme prophylactique, car certains ont besoin de 9 heures et d’autres parfois moins. Cette enquête met en avant qu’un manque ponctuel de sommeil se

rattrape aisément, mais un manque chronique est susceptible de favoriser, entre autres pathologies, l’hypertension artérielle, l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires ainsi que des troubles de l’humeur ou du comportement. - Les femmes sont plus souvent insomniaques que les hommes, quel que soit l’âge - L’insomnie chronique apparait très liée à la souffrance psychique, à des situations de précarité, ainsi qu’à certains événements de vie difficiles tels que les violences subies, le fait d’avoir, un événement grave dans l’enfance (pour les hommes uniquement) ou encore à la présence d’une

maladie chronique, tandis que les liens avec le tabagisme ou la consommation d’alcool à risque disparaissent une fois contrôlés. Le fait de vivre seul s’avère, pour sa part, sans lien avec l’insomnie chronique.

Le Sommeil Que se passe-t-il si on réduit son temps de sommeil par rapport à ses besoins ? Si cette restriction est ponctuelle et modérée, les conséquences sont limitées. En revanche réduire le temps de sommeil à 6h chez des sujets dont le besoin est de 6h30 à 8h30 de sommeil sur une durée de deux semaines provoque des altérations des performances dans la journée aussi importantes au bout de 5 jours qu’après une nuit blanche; ainsi que des excès de sommeil incontrôlables chez certains sujets en fin d’expérience. Ceci montre qu’une réduction même modérée du temps de sommeil peut avoir des conséquences sévères dès qu’elle se prolonge.

Les troubles du sommeil La classification internationale (ICSD, seconde édition, 2005, dont le détail figure ci après), distingue principalement six grandes familles de troubles : • les insomnies, • les troubles respiratoires au cours du sommeil, • les hypersomnies d’origine centrale non reliées à un trouble du rythme, • circadien, respiratoire ou autre

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cause de troubles du sommeil nocturne, • les troubles du rythme circadien, • les parasomnies (type somnambulisme par exemple), • les mouvements anormaux en relation avec le sommeil. Les troubles du sommeil représentent à la fois des pathologies spécifiques et des pathologies d’impact intéres-

sant diverses spécialités (neurologie, cardiologie, pneumologie, ORL, pédiatrie, psychiatrie, endocrinologie…), faisant de cette matière une discipline transversale dont la prise en charge complexe impose la multidisciplinarité.


Le Sommeil La somnolence La somnolence et la fatigue sont souvent confondues. Selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire, du 20 novembre 2012, n°44-45, "la somnolence correspond à des critères précis. La somnolence diurne excessive (SDE) est un symptôme et non une maladie comme la narco-

lepsie. Elle n’a pas de critère de diagnostic, elle est ressentie par le sujet comme une difficulté à maintenir un seuil d'éveil souhaité, se manifestant par une propension anormale au sommeil pendant la journée et se traduisant par des endormissements involontaires, inappropriés, plus ou

moins contrôlables. Ce symptôme ne motive une consultation que lorsque la somnolence est sévère, fréquente et chronique".

Trois français sur quatre souffrent d’insomnie selon la SOFRES (Société Française d’Enquêtes par Sondages). Cette insomnie est sévère dans 9 % des cas. Elle se traduit par un sommeil de mauvaise qualité avec des difficultés d’endormissement, des réveils multiples dans la nuit, ou un réveil trop précoce le matin. Elle entraîne toujours un retentissement sur la qualité de la journée : fatigue, irritabilité, troubles de l’humeur, de la mémoire ou de la concentration. Occasionnelle ou transitoire, elle est liée à un événement particulier ou à un environnement perturbant. Chro-

nique, évoluant sur des mois voire des années, ses causes sont alors le plus souvent psychologiques.

nuit avec l’impression de somnoler à partir de 4 ou 5 heures du matin. La dépression se traduit principalement par des éveils précoces en milieu et fin de nuit. L’insomnie est dans ce cas souvent le premier signe de la maladie dépressive.

L’insomnie peut-être secondaire à une maladie connue comme une hyperthyroïdie, un reflux gastro-œsophagien, un asthme nocturne, des rhumatismes… Certaines maladies exclusivement liées au sommeil provoquent une insomnie : - le syndrome des jambes sans repos avec au coucher des sensations très désagréables dans les jambes qui obligent à se lever et à bouger. Dans ces conditions l’endormissement est très laborieux. - les apnées du sommeil, pauses de la

respiration de plus de dix secondes avec luttes respiratoires au cours de la nuit qui morcellent le sommeil.

L’insomnie

L’insomnie symptôme ou maladie ? L’anxiété, le stress et la dépression sont à l’origine de plus de la moitié des insomnies. Chez l’anxieux, il s’agit le plus souvent de difficultés d’endormissement car la personne a du mal à se relaxer avec beaucoup de pensées et de préoccupations qui surviennent au moment du coucher. En cas de stress, les difficultés prédominantes touchent la seconde moitié de

D’autres insomnies sont secondaires à des erreurs d’hygiène de vie ou des causes environnementales. Par exemple, le café est un excitant qui provoque ou entretient un mauvais sommeil. De même, un rythme de vie irrégulier ou un environnement bruyant, déstructurent le sommeil. L’insomnie psychophysiologique apparaît généralement après une pé-

riode d’insomnie dont la cause est connue : période de stress, dépression, maladie grave… Alors que la cause a disparu, l’insomnie persiste par un mécanisme de conditionnement qui s’auto-entretient principalement par la peur de ne pas dormir. Elle évolue ensuite pour son propre compte. L’insomnie est un signal de votre corps qu’il faut expliquer et soigner avec l’aide du médecin traitant.

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Le Sommeil L’apnée du sommeil Le syndrome d’apnées du sommeil est une maladie fréquente (touchant environ 8% de la population). Les mécanismes Elle est due à des arrêts répétés de la respiration au cours du sommeil. Ces «apnées» sont liées à une obstruction de la gorge dans une région appelée pharynx. En effet, les parois du pharynx sont constituées de tissus mous. Au cours de la veille, le pharynx reste ouvert du fait de la tension des muscles qui écartent ses parois. Au cours du sommeil, ces muscles se relâchent; le pharynx se comporte alors comme un tuyau mou au travers duquel on cherche à aspirer de l’air. Cette aspiration entraîne un affaissement des parois du pharynx : l’air passe difficilement, entraînant des turbulences qui font vibrer les structures de la gorge, créant ainsi un bruit : c’est

Le syndrome d’apnées du sommeil comporte plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’apnées au cours d’une même nuit et souvent autant de micro-éveils. Cependant ces éveils sont habituellement brefs, non mémorisés. Le patient ne se plaint pas de son sommeil. La quantité d’apnée est exprimée par heure sous forme d’un index d’apnées hypopnées (IAH) par heure de sommeil. Les symptômes La maladie se manifeste le plus souvent par un ou plusieurs des symptômes suivants : • un ronflement qui est souvent particulièrement bruyant, qui se répète toutes les nuits et occupe toute la nuit ou presque toute la nuit.

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le ronflement. Lorsque les parois du pharynx s’affaissent totalement, l’air ne peut plus passer du tout : c’est une apnée. Le système respiratoire essaie de vaincre l’obstacle en aspirant plus fort, ce qui ne fait qu’aggraver les choses. La respiration ne peut recommencer qu’à la faveur d’un éveil, qui permet aux muscles du pharynx de se contracter, et à la gorge de se rouvrir.

Source : Institut national du sommeil et de la vigilance.

• une impression de ne pas être bien reposé, le matin dès le réveil, et une tendance à s’endormir dès que l’environnement n’est plus stimulant. En particulier des endormissements se produisent de façon presque systématique à la télévision, à la lecture,… • un excédent de poids ; la relation entre excédent de poids, ronflement et arrêts respiratoires au cours du sommeil est très forte. • une hypertension artérielle. • des troubles de la mémoire et de l’attention. • des troubles du caractère à type d’irritabilité. • une baisse de la libido, c’est-à-dire un désintérêt sexuel. • une augmentation de la production d’urine au cours du sommeil, avec le besoin d’aller aux toilettes une ou plusieurs fois par nuit.

L’ensemble de ces symptômes constitue un handicap important, pour l’activité professionnelle, mais aussi pour la vie sociale, en particulier conjugale et familiale. La somnolence expose à des risques d’accident, notamment de la circulation routière. A long terme, la maladie a des répercussions en particulier sur le système cardio-vasculaire, dues à la fois aux éveils répétés et au manque d’oxygène pendant le sommeil, entraînant une hypertension artérielle. Le risque d’infarctus et d’attaque cérébrale est plus élevé chez les personnes qui ont un syndrome d’apnées du sommeil. C’est sans doute ces complications qui expliquent que, non traitée, la maladie diminue l’espérance de vie.


Le Sommeil Quelques conseils pour mieux dormir • Évitez tous les excitants, café, thé, coca-cola… • Évitez de pratiquer un sport ainsi que toutes activités très stimulantes après 18-19 heures. • Favorisez les activités relaxantes le soir : lecture, musique, relaxation. • Ne faites pas de repas trop copieux le soir et évitez l’alcool au dîner. • Respectez votre rythme de sommeil. • Réservez la chambre au sommeil et à l’activité sexuelle en évitant de regarder la télé au lit, de travailler ou de manger au lit. • Un bain tiède au moins 2 heures avant le coucher aide à la détente

et augmente la profondeur du sommeil. • Ne vous couchez que lorsque vous ressentez des signaux de sommeil (bâillements, nuque lourde, yeux qui piquent…) • Suivez les signaux d’éveil que vous adresse votre corps : si vous n’arrivez pas à dormir ou si vous êtes réveillé depuis plus de 20 minutes, levez-vous et faites autre chose. • Si vous êtes réveillé le matin, ne cherchez pas à prolonger votre

sommeil à tout prix, mais au contraire, levez-vous et commencez votre journée. • N’utilisez pas de médicament tout seul, parlez-en à votre médecin.

Informations validées par le conseil scientifique de l’INSV avec l’aide du Dr Sylvie Royant-Parola et du Pr Pierre Escourrau

Pour aller plus loin Sources : • Les français et leur sommeil, dossier de presse, Mars 2008, INPES, 11p • RAPPORT SUR LE THEME DU SOMMEIL, Ministère de la Santé et des Solidarités, DECEMBRE 2006, • Rapport à Monsieur Xavier BERTRAND, http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-5.pdf • Bulletin d’épidémiologie hebdomadaire, 20 Novembre 2012, N°44-45 Site internet : • Réseau Morphée : http://www.reseau-morphee.fr/ • Institut sommeil vigilance : http://www.institut-sommeil-vigilance.org/category/actualites • Sommeil et Santé : Liste des centres pour la région DOM-TOM : http://www.sommeilsante.asso.fr/trouvez/annuaire_centres.php?region=10

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Ouvrages, brochures et outils Le Outil guide d’intervention de l’allaitement : Le maternel qu’en dit-on ? (Edition 2013) Public : Adulte Groupe de travail pluridisciplinaire dans le cadre du PNNS - Public : Parents et professionnels Le jeu « Le qu’en dit-on ? », version adulte 2013, explore le champ des représentations et des attitudes sur le thème du lien social, en tant que lien à l’autre et à la loi. Il s’utilise en groupe comme support d’expression et permet aux adultes qui présentent des conduites violentes de réfléchir à leur mode de relation aux autres. Il peut servir de médiation dans un travail thérapeutique autour du lien interpersonnel. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=325

Outil d’intervention : Le qu’en dit-on ?

Public : 12 à 18 ans

Le « Qu’en dit-on ? » dans sa version junior est la déclinaison d’un jeu portant le même nom, utilisé auprès d’un public adulte et qui sert de médiateur dans des groupes de paroles pour aborder le thème de la violence. Le jeu version junior explore le champ des représentations et des attitudes sur le thème du lien social, en tant que lien à l’autre et à la loi. Il s’utilise en groupe comme support d’expression et permet aux adolescents qui présentent des conduites violentes de réfléchir à leur mode de relation aux autres. Il peut servir de médiation dans un travail thérapeutique ou éducation pour la santé. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=218

Outil d’intervention : Papillagou et les enfants de Croque-Lune Public : 9 à 13 ans Ce jeu de piste, pour 6 à 30 participants, permet à des enfants de 9 à 13 ans de mettre œuvre leurs compétences psychosociales en exerçant leur sens critique. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=89

Outil d’intervention : Les amis de mon jardin

Public : 5 à 8 ans

Ce programme éducatif est basé sur une adaptation du conte canadien «The Hole in the Fence». Il a pour objectif de susciter l’acquisition précoce de la confiance en soi et des aptitudes pour les relations interpersonnelles et de préparer l’enfant, dès l’âge de 5 ans, à faire face aux sollicitations et pressions extérieures pouvant conduire à la consommation de toutes formes de drogues. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=329

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Outil d’intervention : Clever club

Public : 6 à 14 ans

Outil de promotion de la santé pour les enfants en âge scolaire du degré primaire. Cet outil pédagogique et préventif permet aux enfants de passer un moment agréable tout en s’amusant et en apprenant, au travers des histoires et de jeux, à développer des habiletés relationnelles et affectives. Il propose 8 histoires enregistrées ainsi que des suggestions d’animation qui permettent aux professionnels de les développer et de discuter avec les enfants des thèmes traités. Il contribue au développement du jeune enfant en lui permettant d’exercer son esprit d’analyse et en favorisant sa capacité à faire des choix positifs pour sa santé. Les histoires enregistrées permettent d’aborder avec les enfants des situations fictives en leur offrant la possibilité d’apprendre à mieux se connaître, à gérer des conflits, à rechercher des solutions acceptables pour les uns et les autres et, notamment, à favoriser l’estime de soi.

www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=330

Outil d’intervention : BELFEDAR... coopérer ou mourir de rire Public : À partir de 10 ans «Belfédar» est un jeu coopératif permettant de développer des habiletés sociales utiles pour prévenir la violence et gérer positivement les conflits, à travers des exercices ayant pour but de : mieux se connaître et mieux connaître les autres, développer l’estime de soi, favoriser l’expression créative, l’expression et la gestion des émotions, l’écoute, la coopération. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=295

Jeu : Kancèton

Public : À partir de 12 ans

Ce jeu est un outil qui s’inscrit dans une démarche d’éducation pour la santé. Il propose d’être acteur et auteur de ses apprentissages; les questions et les échanges qu’elles suscitent permettent de faire réfléchir à son positionnement face aux addictions avec ou sans produit. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=322

Cdrom : Les Jeunes savent pourquoi !

Public : Professionnels en relation avec les jeunes de 12 à 26 ans

Comment réagir face aux publicités souvent envahissantes ? C’est quoi pour moi une soirée réussie ? Qu’est-ce qui motive mes choix et influence ma consommation ? Lorsque je fais la fête, est-ce que je prends des risques ? Si oui, comment puis-je les réduire ?... Voilà déjà quelques questions qui peuvent être abordées grâce à cet outil ludique et léger, visant le développement de compétences et de l’esprit critique des jeunes. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=308

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14 à 20 ans Le BDguide : Manga de l’allaitement KUSA Public : maternel

Groupe de travail pluridisciplinaire dans le cadre du PNNS - Public : Parents et professionnels Le Manga Kusa est une bande dessinée qui peut être le support d’une démarche éducative visant à sensibiliser l’adolescent aux dangers du cannabis. Pour les professionnels de l’éducation, de la prévention et du travail social. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=283

Ouvrage : Graines de médiateurs

Public : 10 à 12 ans

Guide pratique pour toute personne (animateur, éducateur, enseignant,...) qui désire accompagner un groupe d’enfants dans l’apprentissage de la gestion positive des conflits. Plus de 60 fiches d’activités, fiches reproductibles. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=332

Outil d’intervention : Hopla, bien dans ta peau…

Public : 2 à 4 ans

Du matériel varié pour stimuler le développement émotionnel du petit enfant (planches à raconter, masques, petites figurines en carton, planches actives et de situation, un jeu de dominos, un jeu de bingo, une girouette). www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=274

Site Internet : Le cartable « Le Cartable » est né de la volonté de partager une expérience d’une dizaine d’années acquise au cours de la mise en œuvre d’un programme de renforcement des compétences psychosociales auprès des enfants de 7/12 ans en milieu scolaire. Initié dès 1998, dans le cadre d’une action de promotion de la santé et de prévention des conduites addictives, le programme a très vite rejoint des préoccupations grandissantes autour du « vivre ensemble » chez de nombreux acteurs du champ éducatif. C’est ainsi que des professionnels de l’éducation pour la santé ont co-construit des savoir -faire avec les enseignants et les enfants au cours d’un échange sans cesse renouvelé. www.cartablecps.org

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Outil d’intervention : Une valise pleine d'émotions Public : 2 à 7 ans « Une valise pleine d’émotions » permet aux enfants d’apprendre à connaître et à exprimer les 4 sentiments de base, mais aussi à les reconnaître chez les autres : tristesse, joie, colère, peur. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=207

Outil d’intervention : Mic Mac

Public : 8 à 12 ans

« Mic Mac » est un jeu de société coopératif et de stratégie abordant le concept des violences avec un focus sur les stéréotypes de genre dans un objectif de prévention. Il souhaite également promouvoir les relations égalitaires. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=223

Outil d’intervention : Pour apprendre à vivre ensemble Public : 8 à 12 ans Ces cartes pédagogiques de prévention des violences et d’éducation à la gestion des conflits suscitent l’échange sur les difficultés à vivre en groupe et facilitent l’élaboration de règles de vie commune. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=331

Outil d’intervention : 7 à toi

Public : 8 à 12 ans

Ce jeu de plateau permet d’engager un projet de prévention des conduites à risque auprès d’enfants de 9 à 11 ans. Il leur propose de prendre conscience de leurs ressources et compétences individuelles afin d’opérer des choix favorables à leur santé présente et future. A partir de différentes cartes qui se trouvent dans la pioche, les enfants s’expriment sur ce qu’ils aiment et pourquoi, sur des situations vécues par des personnages et sur différents moyens de répondre à ces situations. Le jeu permet également différentes animations : expression écrite, bande dessinée, création de nouvelles cartes de jeu, réalisation d’illustrations ou encore montage d’une pièce de théâtre... Ce jeu a été validé par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) en 2005. www.irepsreunion.org/pedagotheque/product_info.php?products_id=275

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Programmation 2014 des actions du Pôle Régional de Compétences Le Pôle Régional de Compétences organise différentes actions tout au long de l’année, celles-ci sont ouvertes aux acteurs de la santé publique à la Réunion. Nous travaillons actuellement sur la programmation de ces différentes actions, voici les premières informations pour vous donner quelques repères.

Formations

Kfé Communautaire SEPT. +

MAI Jeudi 15 La parentalité

d'infos prochainement

La santé communautaire

Évènements Un séminaire collectivité

!

Communiquer en promotion de la santé

Label Outil Péi

NOV.

OCT.

Journées de la prévention et de l'éducation pour la santé

Commission Label Péi

N'hésitez pas à solliciter les chargés de projets référents pour toutes questions : Label Frédérique Madé : 06 92 82 49 47 / frederique.irepsreunion@orange.fr Kfé communautaire Honorine Bernard : 06 92 85 31 22 / honorine.ireps@orange.fr Formations & Évènements : Nathalie Pageaux : 06 92 70 98 80 / nathalie.irepsreunion@orange.fr

Ce bulletin peut participer, en fonction de la place disponible, à la diffusion des actualités des acteurs du Pôle de Compétences (manifestations, forums, concours, conférences, …). Il suffit pour cela de faire parvenir vos documents (affiches, flyers, communiqués …), à l’adresse email suivante: contact@polecompetencesante974.re Vous souhaitez participer à cette plateforme de ressources, contactez l’IREPS de la Réunion pour obtenir la charte du pôle.

Pôle de Compétences IREPS Réunion Animateur du pôle 13 rue Roland Garros 97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 contact@polecompetencesante974.re

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Intervenir en milieu scolaire


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