Truphémus, A contre lumière

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Truphémus À contre-lumière



DE L’AUTRE CÔTÉ

Salles d’exposition temporaire du musée Hébert


25 juin | 6 novembre 2017

Truphémus À contre-lumière

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Le musée Hébert occupe une place originale dans le département de l’Isère. Aux portes de Grenoble, la résidence d’été où Ernest Hébert aimait peindre et retrouver les paysages de son enfance dauphinoise, constitue aujourd’hui un havre de paix ouvert à tous. En parallèle du musée dédié à l’œuvre et aux souvenirs de ce membre de l’Académie des beaux-arts, les salles d’exposition temporaire, de l’autre côté, accueillent sur leurs cimaises la création contemporaine. Truphémus, né à Grenoble, a formé son regard au contact de personnalités locales et des œuvres du musée de Grenoble. Installé à Lyon depuis 1941, il s’affirme comme un peintre du quotidien poétique, celui de la vie paisible des objets et des êtres. Dépourvue de tout artifice de séduction, sa peinture est une peinture de l'intime, de la solitude et de la lumière, qui dissout les formes et les volumes. Jacques Truphémus est un peintre singulier qui a cheminé à l’écart des modes parisiennes et chez qui Balthus avait reconnu un « grand peintre ». L’artiste a suscité les écrits d’auteurs comme Yves Bonnefoy, Charles Juliet, Philippe Jaccottet et de nombreux autres, qui ont célébré un art imprégné d’intériorité et de silence. L’exposition À contre-lumière propose au public isérois de redécouvrir plus de quarante ans de peinture de cet « enfant du pays », chantre de la lumière.

Jean-Pierre Barbier, Président du Département de l’Isère.

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« Pour peindre, il me faut toujours une émotion de départ.

Ensuite, je dialogue avec ma toile sans regarder autre chose que la peinture. C’est la toile qui me dit ce que je dois faire. » J.Truphémus

Jacques Truphémus reste mal connu du grand public, notamment des Isérois. Ayant quitté Grenoble, sa ville natale, en 1941 pour étudier aux Beaux-Arts de Lyon, il s’installe dans cette ville dont les cafés et les ponts constitueront les motifs de ses premières toiles. Peintre d’un quotidien poétisé, il se partagera entre son atelier lyonnais et la maison de vacances au Vigan, dans les Cévennes, exposant régulièrement à Lyon et à Paris, tout en restant à l’écart des excès médiatiques. Au fil du temps, l’artiste a su tisser une amitié solide avec Claude Bernard, son galeriste parisien, ainsi qu’avec des critiques et des collectionneurs passionnés de la région Rhône-Alpes, tous réunis par une commune affinité avec la peinture tant classique que moderne. En nous prêtant leurs tableaux pour cet hommage grenoblois alors que, en même temps, une grande rétrospective est organisée à Yerres, dans la région parisienne, ces derniers placent l’exposition sous le double signe de l’amitié et de la fidélité. Toute la jeunesse de Truphémus s’est passée à Grenoble, place Notre-Dame, où il a peint dès 1937, à travers la fenêtre de l’appartement familial, la façade de l’église sous la neige qui introduit l’exposition. La librairie qui occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble est une aubaine pour lui. Il s’y rend souvent pour acheter le livre offert par son père en échange d’un médicament qu’il doit prendre. Sur les quais de l’Isère, lors des promenades du dimanche, les peintres amateurs le fascinent déjà sans qu’il comprenne vraiment pourquoi. Par-dessus tout, la découverte des œuvres du musée de Grenoble, alors un des rares à exposer, aux côtés des anciens ( Champaigne, Vélasque, Zurbaran ), une collection moderne ( Bonnard, Matisse, Picasso, etc. ), est une révélation pour le jeune garçon. Il poursuit ses études au lycée Champollion quand le nouveau professeur de dessin, François Darnaud, l’invite, avec quatre autres élèves passionnés, à le retrouver le dimanche matin pour des séances de peinture à l’huile. Ses parents, confortés par les conseils du conservateur Andry-Farcy, le laissent entrer à l’École des beaux-arts de Lyon en 1941. Après une interruption due à la guerre et à la maladie, il retrouve la classe de peinture, et ses amis Paul Philibert-Charrin, André Cottavoz (autre Isérois) et Jean Fusaro. Le Grenoblois, dont la famille est originaire d’Aix-en-Provence, a adopté immédiatement Lyon, la ville où Baudelaire, son poète préféré, a grandi. Il en apprécie la lumière toute particulière et les brumes entre Rhône et Saône, ainsi que la vie chaleureuse du quartier de la Croix-Rousse et l’atmosphère enfumée des bistrots. Ouvrier pour vivre, il consacre tout son temps libre à la peinture. À trente-cinq ans il commence à se faire connaître en participant à des salons. En 1959, sa première exposition à Paris, rue du Cherche-Midi, à la galerie Montmorency située au rez-de-chaussée de l’immeuble du musée Hébert, sera remarquée par la critique et lancera sa carrière, lui permettant bientôt de peindre à temps complet.

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« La lumière révèle le sentiment d’espace mais surtout l’émotion » nous dit Truphémus. L’exposition, avec une quarantaine d’œuvres, toiles et dessins, met en évidence un parcours marqué par la recherche constante de celle-ci, qu’elle soit du nord ou du sud, selon les périodes. Présentés au rezde-chaussée des salles d’exposition, les premiers tableaux offrent au regard du visiteur leurs tonalités assourdies, rompues, leurs modulations de gris. Toiles des bords de la mer du Nord ou vues de Lyon dans lesquelles Truphémus affectionne particulièrement les éclairages diffus, le jeu en demi-teinte de lumière et d’ombre qui leur confèrent une qualité toute particulière: c’est ainsi que dans les intérieurs de cafés lyonnais, les personnages paraissent baigner dans une atmosphère feutrée enveloppant leur présence, leur solitude.

La couleur s’affirme plus tard avec les œuvres inspirées par les séjours d’été dans la maison familiale de sa femme Aimée, au pied des Cévennes. Il y peint dans cette lumière limpide propre à la région ; sa palette se réchauffe de jaunes, rouges et mauves, il l’éclaircit, allégeant les effets de matière. Dans la maison aux volets clos ou dans le jardin, sous la tonnelle, les scènes intimistes ( présentées à l’étage) se parent d’un éclat nouveau et disent un temps suspendu dans la course des heures ; au-dehors les frondaisons vibrent dans la gamme des verts sous un ciel bleu. Peu importe d’ailleurs le sujet s’il permet à l’artiste de prolonger sa quête de la lumière et d’atteindre la « peinture pure » : il n’est qu’un prétexte, c’est pourquoi Truphémus considère ne pas travailler par séries mais plutôt par suites. Avec quelques objets simples conservés dans l’atelier, des fruits ou des bouquets de fleurs, il compose des natures mortes, des « vies silencieuses » pour lui, aux accents de couleurs intenses. En plaçant parfois le sujet à contre-lumière dans la clarté tamisée d’une pièce, le peintre crée une ambiance immatérielle où le contour des objets paraît s’adoucir et se nimber de silence. Il s’affirme désormais dans une économie de formes et de matière: les variations de blanc suffisant à suggérer les divers éléments. Un travail presque elliptique que Truphémus dit avoir longtemps essayé d’atteindre et que le temps lui a enfin permis de réaliser, une liberté gagnée avec l’expérience. Dans le cabinet d’art graphique du musée, les dessins, exécutés à la mine de plomb, au crayon de couleur, à l’aquarelle ou au pastel, témoignent d’une notation sur le motif. Ces études, plus ou moins abouties, sont parfois accompagnées de précisions sur les couleurs mais ne sont pas pour autant des modèles à reprendre. Elles permettent à l’artiste de garder en mémoire l’impression première qu’il ressuscitera par la suite sur sa toile dans le calme de l’atelier où il peint. Truphémus s’inscrit dans la continuité d’une certaine tradition française qui relie Watteau à Corot, à Bonnard, à Matisse et, plus proche, aux peintres de la réalité poétique des années cinquante. Ses qualités de coloriste et sa vision originale de la réalité quotidienne nourrissent un univers quiet et silencieux où il s’épanouit. D’un sujet à l’autre, d’une période à l’autre, apparaissent un lien caché, une continuité discrète: cheminement intérieur, retenue méditative confèrent à tout l’œuvre son caractère intemporel. Laurence Huault-Nesme, directrice du musée Hébert

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L’exposition et le catalogue ont été réalisés sous la direction de Laurence Huault-Nesme Corentin Marais, stagiaire Administration-gestion, Françoise Scandela Communication, Catherine Sirel Relecture, Dominique Vulliamy Montage de l’exposition Véronique Barale, Jean-Louis Faure, Fréderic Gamblin, Dorian Jodin, Benoît Montessuit, Sébastien Tardy et toute l’équipe du musée


Remerciements Nous exprimons notre vive reconnaissance à Paul Dini, Brigitte et Jacques Gairard, à la Fondation Glénat, ainsi qu’à Sylvie Carlier, directrice du musée municipal Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône, sans le concours desquels cette exposition n’aurait pu avoir lieu. Toute notre gratitude va à Claude Bernard et aux collaboratrices de la galerie. Nous n’oublions pas Florence Bonnieux, réalisatrice du documentaire sur Truphémus.

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« Prends garde à la douceur des choses » Paul-Jean Toulet

La peinture de Jacques Truphémus n’est jamais agressive, elle est douce, calme, lumineuse et pourrait, au premier regard, sembler être celle d’un simple, lisse et serein bonheur de vivre. Cependant, comme elle ne nous interpelle jamais bruyamment, il faut, à son approche, ralentir le pas, s’arrêter longuement et se laisser happer. L’aventure est proustienne. Qu’il s’agisse des plages vides de la baie de Somme, des rues de Lyon, des salles de café ou des intérieurs de la maison du Vigan, on pénètre alors dans un monde de silence, de solitude et de nostalgie, qui peut même glisser vers la mélancolie et la difficulté d’être. Ainsi, dans ses cafés, les silhouettes qui se côtoient ne nous racontent pas leur vie, comme chez Degas ou chez Lautrec: enfermées dans leur solitude, elles s’ignorent les unes les autres et leurs profils s’enfoncent doucement dans la toile, comme chez Bonnard, pour devenir peinture dans la peinture, jusqu’à s’y dissoudre. Dans la rue, sur la passerelle Saint-Georges, cette passante, hagarde, se jette vers nous en criant son désespoir… Munch n’est pas loin ! Au Vigan, surtout depuis qu’Aimée n’est plus là, les enfilades de pièces vides, les embrasures de portes, les fenêtres entr’ouvertes sont habitées par la présence de l’absente aimée et les murs suintent de nostalgie. Alors, oui, quand on aborde l’œuvre de Jacques Truphémus, il faut prendre garde à la douceur des choses. Mais aujourd’hui, il y a le miracle de l’œuvre ultime : les fenêtres se sont ouvertes, la lumière inonde les nappes du salon, les rideaux de l’atelier et les arbres de Cauvalat. Fort d’une grande expérience, Jacques n’a plus trop à batailler : à mettre et enlever, poser et effacer, ôter et rajouter ; il sait maintenant exactement quand il doit s’arrêter, quitte à laisser les réserves enchanter la toile. Bonheur de peindre, sans plus rien s’interdire ! Comme tous les artistes, longtemps il a cherché et s’est battu. Aujourd’hui, ses œuvres récentes nous transportent immédiatement dans un état de grâce. À chaque fois, il nous donne le sentiment d’avoir trouvé. Et l’on a envie de citer ce que Paul Valéry disait à propos de La Fontaine : « Prenez garde qu’ici la facilité est le comble de l’art. » Jacques Gairard

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Solitude | 1976

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( Cat.6 )


UN CAFÉ

Cet homme et cette femme, Leur long silence inquiète la lumière, Elle vient sur leurs mains, qui sont immobiles. Peintre, anime leurs doigts D'un peu de couleur claire. Que ce soit Comme un reste de jour dans la nuit qui tombe. Et l'une, alors, Bougera, frémira. La table est d'angle, Juste sous le vitrage à travers quoi Sont visibles les hâtes du ciel du soir. Des vitres ? Non, un prisme. Et son rayon Qui cherche, dans la pénombre de la salle. Ici, rien que le monde. Là, dehors, L'espérance qui rentre, avec fatigue, De sa longue journée n'importe où en ville. Ah, mes amis, Passez, c'est tout un fleuve. Comment apprendre À vivre, c'est-à-dire à mourir ? Peu de temps Pour cela quand déjà le café ferme. Tant de malentendus ! Mais sur la toile Qui semble inachevée, ces verres vides Mais à briller, un peu. C'est peut-être l'anneau Unique de deux vies qui se confondent. Yves Bonnefoy

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La belle servante | 1980

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( Cat.7 )


La verrière de l’atelier | 1974

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( Cat.5 )


Papiers | 1980

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( Cat.8 )


La fin du jour | 1982

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( Cat.10 )


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Pont sur le RhĂ´ne | 2006

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( Cat.28 )


Vue d’un balcon sur la ville | 1993

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( Cat.16 )


Pour le rhône-alpin que je suis, avoir eu le plaisir et l’honneur de côtoyer l’artiste peintre Jacques Truphémus depuis la fin des années soixante-dix fait partie de ma vie d’amateur de peinture et de citoyen. Je retrouve dans son œuvre les atouts de notre région : sensibilité et variété dans la modération. Fréquenter l’homme est un plaisir : que des pensées positives ! C’est pour tout cela que j’ai voulu le saluer et l’honorer en donnant vingt-quatre de ses œuvres au musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône. Je me réjouis que le regard isérois et dauphinois que jette le musée Hébert de La Tronche sur l’œuvre de Jacques Truphémus, natif de Grenoble, vienne ponctuer son brillant parcours fait de fidélité à l’histoire de l’art et de singularité dans la création. Paul Dini, mai 2017

La porte de l'atelier | 1992

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( Cat.14 )



GÊranium et fauteuil provençal | 1993

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( Cat.40 )


La lecture dans le sous-bois | 1995

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( Cat.18 )


Peintures (1)

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Église Notre-Dame de Grenoble (sous la neige), 1937 Huile sur carton 33 x 24 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1937 » Lyon, collection particulière

Vue de l'intérieur d'un café, 1981 Huile sur toile 77 x 116 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1981 » Lyon, collection particulière

Aimée au corsage rose, 1993 Huile sur toile 46 x 46 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 93 » Collection Paul Dini

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La fin du jour, 1982 Huile sur toile 130 x 130 cm Signé b.d. : « J.Truphémus » Lyon, collection particulière

La lecture dans le sous-bois, 1995 Huile sur toile 88 x 116 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 95 » Lyon, collection particulière

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Café de gare la nuit, 1982 Huile sur toile 114 x 146 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1982 » Lyon, collection particulière

Porte ouverte sur intérieur bleu, nappe violet rouge, petit bouquet de roses, 1999 Huile sur toile 130 x 97 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1999 » Grenoble, collection Fondation Glénat

Port de Dunkerque, 1970 Huile sur toile 60 x 60 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 70 » Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard (3)

Scène de café à Saint-Jean, 1970 Huile sur toile 74 x 146 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1970 » Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard

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Osaka, 1971 Huile sur toile 116 x 89 cm Signé b.d.: « Truphémus » Lyon, collection particulière (5)

La verrière de l’atelier, 1974 Huile sur toile 60 x 60 cm Signé b.d.: « Truphémus » Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard (6)

Solitude, 1976 Huile sur toile 60 x 73 cm Signé et daté b.d.: « Truphémus, 1976 » Lyon, collection particulière ( 7)

La belle servante, 1980 Huile sur toile 130 x 130 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1980 » Lyon, collection particulière (8)

Papiers, 1980 Huile sur toile 60 x 60 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1980 » Lyon, collection particulière

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Café Bellecour, 1987 Huile sur toile 118 x 110 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 87 » Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard

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Canapé et coussins dans l'atelier, 1991 Huile sur toile 92,5 x 103 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1991 » Lyon, collection particulière

La chambre au couvre-lit orange, 2001 Huile sur toile 80 x 72 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2001 » Grenoble, collection Fondation Glénat

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La porte de l'atelier, 1992 Huile sur toile 130 x 97 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 92 » Villefranche-sur-Saône, musée municipal Paul-Dini, donation Muguette et Paul Dini

Intérieur au fauteuil vert, 2003 Huile sur toile 81 x 81 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2003 » Grenoble, collection Fondation Glénat

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Intérieur et coussins II, 1992 Huile sur toile 118 x 166 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1992 » Villefranche-sur-Saône, musée municipal Paul-Dini, donation Muguette et Paul Dini ( 16 )

Vue d’un balcon sur la ville, 1993 Huile sur toile 95 x 95 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1993 » Lyon, collection particulière

Intérieur rouge au Vigan, 2000 Huile sur toile 81 x 130 cm Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard

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Intérieur d'atelier Cévennes, 2004 Huile sur toile 130 x 97 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2004 » Collection Paul Dini ( 24 )

Bouquet de roses sur fond violet, 2005 Huile sur toile 80,5 x 65 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2005 » Grenoble, collection Fondation Glénat


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Les chrysanthèmes blancs, 2005 Huile sur toile 116 x 88 cm Signé et daté b.d.: « Truphémus, 2005 » Lyon, collection particulière ( 26 )

Nature morte aux mangues, 2005 Huile sur toile 100 x 80 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2005 » Lyon, collection particulière ( 27 )

Nature morte sur fond bleu, 2005 Huile sur toile 116 x 88 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2005 » Lyon, collection particulière ( 28)

Pont sur le Rhône, 2006 Huile sur toile 79 x 100 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2006 » Lyon, collection particulière ( 29 )

La terrasse en Cévennes, 2007 Huile sur toile 115 x 88 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2007 » Grenoble, collection Fondation Glénat ( 30 )

Nature morte sur fond bleu, 2007 Huile sur toile 90 x 72 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2007 » Grenoble, collection Fondation Glénat ( 31 )

La sieste sous la tonnelle, 2007 Huile sur toile 116 x 116 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2007 » Collection Paul Dini ( 32 )

Bouquet de roses, intérieur d’atelier, 2010 Huile sur toile 130 x 97 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2010 » Grenoble, collection Fondation Glénat ( 33 )

Œuvres sur papier ( 34 )

Intérieur de café sur les quais de Saône, 1981 Mine de plomb sur papier 31,5 x 23,5 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1981 » Lyon, collection particulière ( 35)

L’atelier, 1985 Fusain et mine de plomb sur papier 31 x 21 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1985 » Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard ( 36)

Autoportrait à l’atelier, 1986 Fusain et mine de plomb sur papier 31 x 24 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1986 » Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard ( 37)

Devant la porte de l'atelier, 1989 Aquarelle et gouache sur papier 32 x 24 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 1989 » Lyon, collection particulière ( 38)

Parc des châtaigniers en hiver, 1990 Pastel et fusain sur papier 22 x 24 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 90 » Lyon, collection particulière ( 39)

Aimée les mains derrière la tête, 1992 Mine de plomb sur papier 29,5 x 26 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 92 » Lyon, collection particulière ( 40)

Géranium et fauteuil provençal, 1993 Fusain et pastel sur papier 41 x 30 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 93 » Lyon, collection particulière

( 42 )

La lecture sous la lampe, 1997 Mine de plomb sur papier 31 x 22 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 97 » Lyon, collection particulière ( 43 )

Intérieur sous la lampe, 1997 Mine de plomb sur papier 28 x 19,5 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 97 » Lyon, collection particulière ( 44 )

Table avec livres, 1998 Pastel sur papier 31 x 21 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 98 » Lyon, collection particulière ( 45 )

Vue d'un balcon ( place Antoine Vollon, Lyon), 1998 Fusain sur papier 31 x 22,5 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 98 » Lyon, collection particulière ( 46 )

La terrasse le soir en Cévennes, 2000 Fusain sur papier 43 x 29,5 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2000 » Lyon, collection particulière ( 47 )

La chambre bleue, 2001 Aquarelle sur papier 32 x 24 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 2001 » Lyon, collection particulière ( 48 )

Vue d’un balcon, 2002 Pastel sur papier 76 x 55 cm Signé b.d.: « J.Truphémus » Grenoble, collection Fondation Glénat

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Le repos sous la lampe, 1995 Mine de plomb sur papier 31 x 23 cm Signé et daté b.d.: « J.Truphémus, 95 » Lyon, collection particulère

Nature morte aux fruits et au miroir, 2016 Huile sur toile 95 x 130 cm Lyon, collection Brigitte et Jacques Gairard

Catalogue des œuvres 23


Dans une vie silencieuse et intime, Jacques Truphémus retrouve chaque matin dans son atelier, où rien ne change, le bonheur de la lumière d’un nouveau jour. Un tissu, un miroir, une mangue, une fenêtre ou un bouquet suffisent à créer son émotion et à arrêter le temps, le sien et celui du spectateur. À la recherche d’un silence intérieur par la beauté et par le travail, à l’écoute des choses et des êtres, il est, à 95 ans, toujours debout devant son chevalet et maître de son unique passion, la peinture. Jacques Glénat

Nature morte sur fond bleu | 2007

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( Cat.30 )


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Nature morte aux mangues | 2005

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( Cat.26 )


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La sieste sous la tonnelle | 2007

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( Cat.31 )


Bouquet de roses, intérieur d’atelier | 2010

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( Cat.32 )


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Nature morte aux fruits et au miroir | 2016

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( Cat.33 )


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Jacques Truphémus vit et travaille à Lyon et dans les Cévennes. 1922

Naissance à Grenoble le 25 octobre.

1934-40

Études au lycée Champollion de Grenoble. Découvre la peinture au musée de Grenoble, devenu le premier musée d'art moderne en France. Se passionne parallèlement pour les textes de Baudelaire, le journal de Delacroix, du peintre Fromentin, les lettres de Cézanne et de Van Gogh.

1937

Premières peintures à l'huile sur le thème du paysage et de la nature morte.

1941

Installation à Lyon pour y suivre l'enseignement de l'École des beaux-arts.

Andry-Farcy, le conservateur du musée de Grenoble l'encourage. Réalise quelques copies au musée Saint-Pierre et ses premières toiles sur Lyon. 1943-45

La guerre et la maladie l'obligent à interrompre ses études.

1945-46

Termine ses études dans la classe du professeur Chartres où il retrouve ses amis André Cottavoz, Jean Fusaro, Paul Philibert-Charrin, Hélène Mouriquand et Pierre Coquet.

1947

Part à Paris. Veilleur de nuit, il dessine parallèlement à la Grande Chaumière.

1948

Est nommé sociétaire du salon sud-est à Lyon, il y exposera de 1946 à 2005.

1950

Mariage avec Aimée Laurens. Durant cette période, il travaille la semaine en usine et peint le dimanche.

1952-53

Séjour à Hauteville.

1955

Rencontre le critique lyonnais Marius Mermillon ( 1890-1958 ) ardent défenseur de la peinture à Lyon,

( Cat.1 )

et ses premiers amateurs. Prend possession de l'atelier du peintre Étienne Morillon décédé en 1949. Cet atelier avait été auparavant celui du peintre Servan ( 1811-1879 ). 1957

Obtient le prix de la Jeune peinture méditerranéenne à Nice. Séjourne à Nice, expose au palais de la Méditerranée et entame un travail sur le thème de Nice. Paris, achat de l'État de Personnages au bord de la mer.

1958

Paris, Prix Marianne Gilbert à la galerie Bernheim-Jeune Dauberville.

1959

Achat d'une peinture pour le musée d'Annecy Place Bellecour à Lyon, 1958 par le conservateur Jean-Pierre Laurent. Il rencontre le critique Claude Roger-Marx. Années 60 Multiplie les séjours à Venise, Collioure et Nice, ces dernières villes dans lesquelles il s'inspire de la lumière méditerranéenne. Parallèlement, se rend à Honfleur, en Bretagne et sur les côtes du nord. Il découvre la Belgique et la Hollande à travers Ostende. Urk et surtout l'importance de la lumière du Nord.

1961

Commande d'une peinture pour la Brasserie des Archers à Lyon, Coucher de soleil sur la Saône.

1962

Expose à la galerie Saint-Georges à Lyon ( Denise Mermillon ).

1966

Don du peintre au musée d'Annecy de Bord de Mer, Nice, promenade des anglais, 1962.

1970

Voyage au Japon : Tokyo, Kuyoto, Osaka. Ce séjour suscite un changement dans son travail avec un intérêt nouveau porté aux couleurs pastel, à la ligne et au dessin.

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Des années 70 aux années 80 S'inspire abondamment de la ville de Lyon et de ses cafés. Il oriente aussi son travail vers des thématiques plus intimistes comme les natures mortes et les intérieurs de son atelier. Cette période est marquée par la rencontre de l'écrivain Louis Calaferte. 1974

Parution en Suisse d'un carnet de voyage Croquis du Japon édité à l'Enseigne du verseau, par Roth et Sauter, Lausanne.

1979

Reçoit le prix de l'Association des critiques d'Art lyonnais et expose à cette occasion à l'ELAC. Illustre Croyance de Louis Bourgeois, Le verbe et l'empreinte, Atelier d'Art, Saint-Laurent-du-Pont, 50 ex.

1982

Réalise huit grandes huiles sur toile décorant le restaurant Henry à Lyon représentant des scènes urbaines lyonnaises. Ces toiles seront acquises ensuite par Paul Dini.

1985

Illustre Rurales de Jacques Chauviré, 6 illustrations en noir, Maison du Livre, Pré-Rouges, 200 ex. Illustre Vol irrévocable, poème de Pierre Étienne, édition de Taizé, Saône-et-Loire et

Londoniennes de Louis Calaferte, illustration en couverture, édition Le tout sur le Tout, Paris. 1986

Rencontre le peintre Balthus.

1989

Rencontre le photographe Cartier-Bresson. Années 90 Le galeriste parisien Claude Bernard le contacte et lui propose d'exposer dans sa galerie. Jacques Truphémus y est présent depuis 1990. Il travaille dans les Cévennes où il s'inspire de la nature environnante, des scènes d'intérieur, thématiques toujours développées aujourd'hui.

1991

Livres illustrés, musée de l'imprimerie, Lyon. À l'occasion de la sortie Silex, poèmes de Louis Calaferte illustrés par Truphémus, éditions Les Sillons du Temps.

1999

Première donation de Muguette et Paul Dini à Villefranche-sur-Saône. Le musée municipal Paul-Dini enrichit sa collection de dix-neuf toiles de Jacques Truphémus dont les Peintures du restaurant Henry. Années 2000

2000

En janvier, décès d'Aimée.

2003

Don de l'artiste au musée Paul-Dini d'une œuvre de son ami Henri Lachièze-Rey, Consommateurs dans un café.

2005

Rétrospective de l'œuvre de Jacques Truphémus au musée Paul-Dini, ViIlefranche-sur-Saône.

2006

Jacques Truphémus illustre la couverture de Massacre en Septembre de Jacques Chauviré, édition Le temps qu'il fait.

2009

Sixième donation de Muguette et Paul Dini à Villefranche-sur-Saône, musée municipal Paul-Dini. Cinq œuvres ( Osaka, Grand nu, Les Trois Grenades, L'Atelier du Vigan, La Fenêtre du Vigan ) viennent enrichir la collection municipale qui conserve ainsi 25 œuvres de l'artiste. Inauguration de la place Jacques Truphémus à Mornant. Jacques Truphémus est nommé chevalier des Arts et des Lettres.

2012

Remise de la médaille de la ville de Villefranche-sur-Saône à l'artiste en l'honneur de ses 90 ans et de sa donation sous réserve d'usufruit de l'œuvre Autoportrait, 2002.

2013

35

Truphémus est fait chevalier de la Légion d'honneur, à Mornant.


Expositions personnelles 1949

Galerie-librairie Repelin-Perriot, Grenoble ( Isère )

1954

Galerie Peuple et Culture, Annecy ( Haute-Savoie )

1955

Galerie des Jacobins, Lyon ( Rhône )

1956

Galerie des Jacobins, Lyon ( Rhône )

1957

Galerie Perrière, Annecy ( Haute-Savoie )

1958

Hôtel de la Poste, Douvaine ( Haute-Savoie )

1959

Galerie Perrière, Annecy ( Haute-Savoie ) ; Galerie Montmorency, Paris ( Seine)

1960

Palais de la Méditerranée, Nice ( Alpes-Maritimes)

1961

Galerie Saint-Georges, Lyon ( Rhône)

Galerie Romanet, préface du catalogue par Claude Roger-Marx, Paris ( Seine)

1962

Galerie Romanet, Truphémus (catalogue), Paris ( Seine) ; Galerie Saint-Georges, Lyon ( Rhône)

1964

Galerie Romanet, Paris ( Seine) ; Galerie Saint-Georges, Lyon ( Rhône)

1967

Galerie Romanet, Truphémus (catalogue), Paris ( Seine) ; Galerie Saint-Georges, Lyon ( Rhône)

1971

Galerie Bettie Thommen, Bâle ( Suisse) ; Granges de Servette, Douvaine ( Haute-Savoie) ;

1972

Musée-château, Du Nord en Orient, relation d'un voyage, Soixante-dix peintures du Japon (catalogue) Annecy ( Haute-Savoie)

1974

Galerie Kriegel, Truphémus (catalogue), Paris

1978

Maison de Lyon, Truphémus : peintures 1972-1977 (catalogue), Lyon ( Rhône)

Jacques Truphémus : dix ans de peinture, Galerie Saint-Georges, Lyon ( Rhône)

1979

Prix de l'Association des critiques d'art lyonnais et exposition à la salle Marius Mermillon, ELAC, Lyon ( Rhône)

1980

Galerie Saint-Georges, Truphémus. Dessins aquarelles, Lyon ( Rhône)

1986

Musée des Beaux-Arts, Jacques Truphémus (catalogue), Lyon ( Rhône) Galerie Bellefontaine, Lausanne ( Suisse) ; Galerie Kelten Keller, Zurich ( Suisse)

1988

Galerie Bellefontaine, Lausanne ( Suisse)

1990

Galerie Claude Bernard, Truphémus: peintures et pastels (catalogue), Paris ; L'Arsenal, Metz ( Moselle)

1991

Palais Carnolès, Menton ( Alpes-Maritimes) ; Galerie Fert, Yvoire ( Haute-Savoie)

1992

Cloître Saint-André-le-Bas, Truphémus (catalogue), Vienne ( Isère)

1993

Grand Palais, 3e salon du dessin de collection, stand galerie Claude Bernard (catalogue), Paris

Salon de mars, Peintures et pastels - œuvres récentes, stand galerie Claude Bernard (catalogue), Paris Galerie de la Cité, Truphémus (catalogue), conseil général de l'Aude, Carcassonne ( Aude) 1994

Galerie Claude Bernard, Truphémus : peintures récentes (catalogue), Paris Musée Hébert, J.Truphémus : peintures, aquarelles, pastels, dessins (catalogue), La Tronche ( Isère)

1995

Galerie Claude Bernard, peintures récentes, Paris

1996

69e salon du Sud-Est, Truphémus (catalogue), Lyon ( Rhône)

1998

Galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus. Œuvres sur papier : huile, pastel, aquarelle, fusain et crayon, Paris ; FIAC'98, stand galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus. Huiles sur toile, œuvres récentes (catalogue commun avec l'exposition à la galerie Claude Bernard), Paris

1999

36

Château communal, Jacques Truphémus (catalogue), Hauterives ( Drôme)


2000

Le Rectangle, Jacques Truphémus (catalogue), Lyon ( Rhône)

2002

Galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus. Peintures récentes (catalogue), Paris

2003

Maison de Pays de la région de Mornant, J.Truphémus : œuvres sur papier (catalogue), Mornant ( Rhône)

2005

Musée municipal Paul-Dini, Jacques Truphémus, un peintre de l'intime. Peintures et pastels 1951-2005 (catalogue), Villefranche-sur-Saône ( Rhône).

2006

Galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus (catalogue), Paris

2008

Couvent des Cordeliers, Jacques Truphémus, Châteauroux ( Indre) ; Château, Jacques Truphémus, Vogüé ( Ardèche)

2009

Galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus (catalogue), Paris.

2010

Musée, Jacques Truphémus (catalogue), Bourgoin-Jallieu ( Isère) ; Art Paris, stand de la galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus (catalogue), Paris ; Galerie Claude Bernard, Paris

2011

CIC Banque Lyon, Jacques Truphémus : œuvres récentes. À l'occasion de la parution de la monographie

2012

Le Plateau, Région Rhône-Alpes, Jacques Truphémus, les trois lumières ( 1951-2011 ), Lyon ( Rhône)

Jacques Truphémus, RH Éditions, textes d’Yves Bonnefoy et Denis Lafay, Lyon ( Rhône) Maison de Pays de la région de Mornant, Les Inconnus de Jacques Truphémus, Mornant ( Rhône) Espace Cornil, musée municipal Paul-Dini, Jacques Truphémus, Villefranche-sur-Saône ( Rhône) 2013 2014

Galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus (catalogue), Paris Musée de l'Abbaye / donations Guy Bardone - René Genis, Jacques Truphémus, tous les blancs possibles, Saint-Claude (Jura).

2015

Galerie Claude Bernard, Jacques Truphémus, Paris.

2016

Dedans-Dehors, 3e Biennale des Arts de Cuiseaux ( Saône-et-Loire)

2017

L’intimité révélée, Propriété Caillebotte, Yerres ( Essonne) ; À contre lumière, musée Hébert, La Tronche, ( Isère)

Expositions collectives De 1946 à 2005. Salon du Sud-Est, Lyon ( Rhône) 1947

Chapelle du lycée Ampère, salon du Sanzisme, Lyon ( Rhône)

1948

Salon des moins de trente ans, Paris ( Seine)

1er salon des moins de trente ans, expose avec Cottavoz, Bernard Buffet, etc., Paris ( Seine) 1949

Musée de l'Athénée, 11 peintres français indépendants, Genève ( Suisse)

1950

Exposition itinérante en Sarre sous le patronage du journal Arts, Allemagne

1951

Galerie de Troncy, expose avec Hélène Mouriquand, Lyon ( Rhône)

1957

Musée d'Art moderne, Artistes lyonnais contemporains, Paris ( Seine) ; Casino, Lyon et les arts, Vichy ( Allier) ; Musée du Viel-Yvoire, Jeune peintre de l'École lyonnaise, Yvoire ( Haute-Savoie) ; Maison des arts, Peintres lyonnais, Stuttgart ( Allemagne) ; Palais de la Méditerranée, Peintres méditerranéens, lauréat des prix de la jeune peinture méditerranéenne présenté par l'UMAM, Nice ( Alpes-Maritimes)

1958

Galerie Montmorency, Peintres lyonnais, Paris ( Seine) ; Galerie Art vivant, exposition des lauréats des prix de peinture, Paris ( Seine)

1959

Galerie Ferrero, Air de Paris, Genève ( Suisse)

37


1960

Galerie Romanet, Cinq peintres à Venise, Paris ( Seine) ; Galerie Romanet, Alger ( Algérie) ; La petite Galerie, Chambéry ( Savoie) ; Galerie Iris, Paris ( Seine) ; Kaplan Gallery, Poètes du figuratif, Londres ( Royaume-Uni) ; Galerie Saint-Georges, Les Lyonnais regardent Lyon, Lyon ( Rhône)

1961

Musée de Valence, expose avec Humblot, Baboulène, Yankel, Valence ( Drôme) ; Altonaer Museum, Das Schiff, Hambourg ( Allemagne) ; Galerie Anne de Francony, Nice ( Alpes-Maritimes) ; Galerie Duncan, salon du Midi, Paris ( Seine)

1962

Salon des terres latines, Paris ( Seine) ; Rencontres lyonnaises organisées par l'AGE, Lyon ( Rhône) ;

1963

Galerie Romanet, Deux cents aquarelles et dessins, de Renoir à Picasso, Paris ( Seine) ; La Cabro d'Or, Baumanière,

Galerie Decré, Nantes ( Loire-Atlantique) ; Musée Hébert, La Tronche ( Isère) Baux-de-Provence ( Bouches-du-Rhône) ; Galerie Saint-Georges, exposition avec Adilon, Aubert, Coquet, Cottavoz, Garbell, Lachièze-Rey, Philibert Charrin et Saint-Jean, Lyon ( Rhône) ; Granges de Servette, Douvaine ( Haute-Savoie) 1964

Galerie Romanet, Cent tableaux de maîtres d'hier et d'aujourd'hui, Paris ( Seine) ; Galerie Menuisement, Rouen ( Seine-Maritime)

1965

Galerie Saint-Georqes, exposition avec Micheline Colin, Cottavoz, Lachièze-Rey, Maly, Philibert-Charrin et Schmid, Lyon ( Rhône).

1966

Le Palais de la Méditerranée, Vingt années de jeune peinture, Nice ( Alpes-Maritimes) ; Galerie Gattlen, Lausanne ( Suisse) ; Musée-château, Cent ans de peinture lyonnaise, Annecy ( Haute-Savoie) ; 6e Biennale de peinture (catalogue), Menton ( Alpes-Maritimes)

1968

Galerie Tamenaga, École de Paris, Tokyo (Japon)

1969

Maison de la culture, Peintres de Lyon, Grenoble ( Isère)

1970

Galerie Saint-Georges, exposition avec Cottavoz, Fusaro, Lachièze-Rey, Maly et Veimberg, Lyon ( Rhône)

1971

Exposition internationale, foire de Francfort, Milan-Francfort-Lyon, Francfort ( Allemagne) ; Deux-cent cinquante estampes,

1972

Maison de la culture, Privas ( Ardèche)

1973

Galerie Vallotton, Aquarelles, Lausanne ( Suisse)

1974

Galerie Saint-Georges, Cottavoz, Philibert-Charrin, Truphémus, Lyon ( Rhône)

de Manet à Picasso, Lacenas-en-Beaujolais ( Rhône) ; Galerie Saint-Georqes, Lyon ( Rhône).

1975

Galerie Vendôme, Hommage à Georges Besson, Paris ; Maison des artistes, École de Lyon 1950-1960, Cagnes-sur-Mer ( Alpes-Maritimes) ; Galerie des Ursulines, Approches lyonnaises XX e- XX e : peinture-sculpture (catalogue), Mâcon ( Saône-et-Loire) ; Galerie Kriegel, Crédit commercial de France, Peintres et sculpteurs d'aujourd'hui, Bordeaux ( Gironde)

1976

Galerie Kriegel, Aspect de l'art contemporain, Paris ;

1977

Musée de Mâcon, Peintres lyonnais contemporains, Mâcon ( Saône-et-Loire) ;

Galerie Saint-Georges, Natures mortes et gastronomie lyonnaise, Lyon ( Rhône) Atrium de la Caisse d'épargne, La Lumière lyonnaise, Lyon ( Rhône) 1978

Centre Valéry Larbaud, Vichy ( Allier) ; Galerie Marc Lacruz, Dessins et aquarelles, Belleville-sur-Saône ( Rhône) ; Centre d'arts plastiques, Présence 78, Villefranche-sur-Saône ( Rhône)

1979

Musée d'Art moderne, Huit peintres de Lyon, Genève ( Suisse)

1980

Parc des expositions, 3e salon de la création artistique, Bourg-en-Bresse (Ain) ;

1982

Espace lyonnais d'art contemporain, Lyon au fil des fleuves, Lyon ( Rhône)

Galerie Saint-Georges, Les Lyonnais regardent Soufflot, Lyon ( Rhône) 1985

Galerie des Granges, Les peintres lyonnais des années cinquante, Lyon ( Rhône)

1987

Galerie Saint-Georges, Lachièze-Rey et quelques-uns de ses amis, avec Adilon, Coquet, Cottavoz, Fusaro, René Hamiot, Lachièze-Rey, Maly et Schmid, Lyon ( Rhône)

1988

Galerie Saint-Georges, Lyon vu par ses peintres, Lyon ( Rhône) ; Conservatoire, Les peintres ses amis... Hommage à Jacques Miguet, Annecy ( Haute-Savoie)

38


1990

Galerie Romanet, Autour de Truphémus, Paris.

1993

Centre culturel Valéry Larbaud, Étienne-Martin et Truphémus, 36e salon de la ville de Vichy, Vichy ( Allier)

1995

Fondation Léon et Napoléon Bullukian, Champagne-au-Mont-d'Or ( Rhône)

1999

Galerie du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Petites baies et grandes fenêtres (catalogue), Aix-en-Provence ( Bouches-du-Rhône)

2000

Fondation culturelle de la BBK, Bilbao ( Espagne)

2001

Galerie du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Ça c'est le bouquet ! (catalogue), Aix-en- Provence ( Bouches-du-Rhône) ; Musée Paul-Dini, exposition inaugurale Le choix d'un collectionneur. Une histoire de la peinture à Lyon et en Rhône-Alpes

depuis 1875 (catalogue), Villefranche-sur-Saône ( Rhône) ; Salon de Mars, Genève ( Suisse) 2002

Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie J. Déchelette, Fenêtre sur... Des post-impressionnistes aux contemporains,

le thème de la fenêtre dans la peinture française du XX e siècle (catalogue), Roanne ( Loire) 2008

Panorama Museum, La magie du pigment (catalogue), Bad Frankenhausen ( Allemagne)

Bibliographies et documentaires Bernard Clavel, Charles Juliet, Jean-Jacques Lerrant, René Déroudille,Truphémus, Paris, Édition du Verseau, Lausanne et la bibliothèque des Arts, 1985. Bernard Clavel et Charles Juliet, Truphémus, Maître d'hier et d'aujourd'hui, 2000. Jean-Jacques Lerrant, Jacques Truphémus. Peintre , mai 2003. Jean-Jacques Lerrant et Nelly Gabriel, Jacques Truphémus, un peintre de l'intime: peintures et pastels 1951-2005, musée Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône, octobre 2005. Yves Bonnefoy et Denis Lafay, Jacques Truphémus, RH Édition, Lyon, décembre 2011. Denis Lafay et Jean Clair, Jacques Truphémus en famille : l'homme, le peintre, l'œuvre à la lumière des trésors des XIX e et XX e siècles du musée de Grenoble et du Musée des Beaux-Arts de Lyon, décembre 2013.

Un entretien dans l'atelier du peintre, avec Louis Calaferte, film réalisé par André Bonnardel, FR3 (20’), 1974 Un entretien dans l'atelier du peintre avec Jean-Jacques Lerrant ( 1922-2011 ), film réalisé par Alain Vollerin, Lyon (38'30), 1988 Jacques Truphémus, film réalisé par M.Van Zele, pour France 3, Lyon, 1993 Les trois lumières de Truphémus, film réalisé par Georges Combe et Jean-Jacques Lerrant, CLC production (52’), 2005 Truphémus, film réalisé par Florence Bonnier, collection Heartisticom, (52’), 2015

Collections publiques Département de la Haute-Savoie, Annecy ( Haute-Savoie) ; Musée-château, Annecy ( Haute-Savoie) ; Musée d'Art et d'Histoire, Genève ( Suisse) ; Musée des Beaux-Arts, Lyon ( Rhône) ; Conseil régional Rhône-Alpes, Lyon ( Rhône) ; FNAC. 2 dépôts : consulat de France à Genève et ministère de l'Équipement et des Transports, Puteaux ( Hauts-de-Seine) ; Musée de l'Abbaye / donations Guy Bardone - René Genis, Saint-Claude (Jura) ; Musée municipal Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône ( Rhône)

39


Conception graphique et réalisation : Éric Fauchère Photographies : Gilles Galoyer © Patrimoine en Isère / musée Hébert p. 12 © DMKF ; p. 19 © Musée municipal Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône / photo Didier Michalet ; p. 25, 31 © Jean-Marc Blache pour la Fondation Glénat ; p. 28 © photo Didier Michalet, Lyon ; p. 33 © Jean-Louis Losi Achevé d’imprimer en juin 2017 par la Manufacture d’Histoires Deux-Ponts (38 ) Photogravure : C’Limage Dépôt légal : juin 2017 ISBN 978-2-35567-123-4

40



20 euros ( 5073 )


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