Guide de l’action éducative 2009/2010
Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère a été inauguré le 1er juillet 1994, dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Libération. Conçu comme un lieu de mémoire, de connaissance et d’échanges autour de la Seconde Guerre mondiale en Isère, il a pour mission majeure d’intéresser les jeunes générations, de susciter leur curiosité et de provoquer leur réflexion. Durant l’année scolaire 2008-2009, il a reçu 21 755 visiteurs, dont 52 % de scolaires (11 232) réparti sur le 3e cycle de primaire, le collège et le lycée. Pour le collège et le lycée, la visite du musée constitue ainsi un complément au cours d’histoire sur la Seconde Guerre mondiale et à celui de l’ECJS. Elle peut également s’inscrire dans le cadre de la réflexion menée par les professeurs de français et de philosophie sur les rapports entre la mémoire et l’histoire. Pour les classes de primaire, la visite et l’utilisation des outils pédagogiques permettent d’aborder d’une façon différente et plus interactive la période 39-45. Afin de répondre à cette demande spécifique, le musée propose aux enseignants des interlocuteurs privilégiés et des outils dans la préparation et la conduite de leur visite.
Le Service éducatif
Les interlocuteurs Vous souhaitez préparer la visite du musée ou vous avez des questions concernant la Seconde Guerre mondiale ? Gil Emprin et Claude Héraudet, enseignants agrégés d’histoire-géographie, chargés de la relation musée-école sont à votre écoute sur simple demande. Des questions diverses sur l’organisation de votre venue, sur les ateliers ou les outils pédagogiques ? N’hésitez pas à contacter Alice Buffet, chargée de la médiation culturelle. Pour réserver votre visite ou obtenir des informations pratiques sur le musée ? L’équipe d’accueil se fera un plaisir de répondre à vos questions.
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Les visites-formations Chaque année, le service éducatif propose des visites commentées des présentations de longue durée du musée (début octobre) et des expositions temporaires. Les outils pédagogiques ◗ dossier pédagogique du musée - collège et lycée (édition réactualisée en 2002) ◗ Questionnaire 8-12 ans pour les élèves de 3e cycle. ◗ fiche - questionnaire de chaque exposition temporaire ◗ dossier sur le sujet du concours national de la Résistance et de la Déportation, téléchargeable sur le site internet du musée.
Sujet 2009-2010 : L’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle et son impact jusqu’en 1945.
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Le parcours musĂŠographique
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Le
parcours
muséographique
Le parcours du Musée retrace les événements marquants de l’histoire locale, replacés dans le contexte historique français et mondial. Sa collection d’objets, photographies, documents audiovisuels et témoignages est mise en valeur par une muséographie qui mise sur la restitution de lieux ou d’ambiances. Émotion et réflexion sont ainsi tour à tour sollicitées.
Six thèmes sont principalement développés L’entrée en Résistance, moment déterminant pour Grenoble. Peu de villes françaises font état d’un aussi large éventail des situations et groupes dans lesquels naît la Résistance. Les maquis et la place prépondérante qu’ils occupent dans l’Isère dès 1943. Tous communiquent par Grenoble baptisée à ce titre «capitale des maquis». La situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945. La répression qui frappe durement les responsables des principaux mouvements de la Résistance, notamment à la fin de l’année 1943 (lors de la « Saint Barthélemy grenobloise ») et la déportation bien sûr, qui révèle la monstruosité de la logique nazie. La Libération et le rôle du Comité Départemental de Libération Nationale qui naît de la réunion «Monaco», où les représentants de la Résistance décident d’unir leur action autour des valeurs républicaines. L’actualité de l’action de Résistance enfin, car aujourd’hui, les idées nazies n’ont toujours pas disparu. Totalitarismes, intégrisme antisémite et xénophobie nécessitent d’être vigilants, voire résistants.
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Chronologique, le parcours de la visite se décline selon les trois niveaux du Musée. Au rez-de-chaussée : une première séquence, consacrée à la naissance et au déroulement du conflit mondial vécus depuis Grenoble et l’Isère. Événement marquant de cette période : la visite du Maréchal Pétain à Grenoble, le 19 mars 1941, dont un film vidéo amateur retrace les moments importants. Au premier étage : Le visiteur se trouve transporté dans plusieurs milieux, différents et cloisonnés, où naît l’idée de la Résistance. Six univers sont reconstitués. Le visiteur traverse par exemple une rue de Grenoble, lieu de manifestations des étudiants et autres mouvements de jeunesse, la salle à manger de Marie Reynoard (responsable de la section iséroise “Combat”), le bureau de René Gosse, doyen de la Faculté des sciences de Grenoble (membre du Réseau “Marco Polo”) etc… Le parcours continue avec une présentation des maquis de l’Isère, sur une carte en relief où apparaissent, à la commande du visiteur, les maquis, les sabotages, les parachutages... Au deuxième étage : Le fil du temps reprend avec la présentation des événements tragiques qui marquent l’occupation allemande : collaboration, sabotages, répression et déportation. Un des moments forts du parcours: les trois portes des cellules aménagées par la Gestapo dans l’immeuble du 28 cours Berriat à Grenoble, chargées des inscriptions de ceux qui connurent ces cachots. Le parcours s’achève sur la Libération et la restauration des valeurs républicaines. Un espace évoque l’actualité des valeurs de la Résistance au nom desquelles des peuples continuent aujourd’hui encore à se battre.
NOUVEAU Résister aujourd’hui à partir d’avril 2010 En permanente évolution, pour attester que son histoire n’est pas à figer dans le passé, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère se renouvelle, s’enrichit et réactualise ses présentations. Après l’espace consacré à la Déportation, rénové en 2008, c’est au tour de la dernière partie du musée de connaître un réaménagement. Au début des années 1990, tandis que le programme muséographique du futur musée départemental est mis à l’étude, en étroite relation avec les anciens combattants, résistants et déportés fondateurs du premier Musée de la Résistance, une entente s’établit pour évoquer en fin de parcours l’actualité des valeurs de la Résistance. Inchangée depuis l’ouverture du musée, cette dernière partie doit être réaménagée d’autant que la vocation du musée s’est étendue aux Droits de l’Homme depuis 2001. Aussi est-il devenu nécessaire de rendre visible le lien qui les unissent à la Résistance. Grâce à une installation audiovisuelle interactive originale, conçue dans un esprit pédagogique et didactique, qui requerra la participation active des visiteurs, cette ultime partie du musée évoquera l’universalité et l’intemporalité des valeurs de la Résistance, de celles du programme du Conseil national de la Résistance à celles de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.
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Les
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Les expositions temporaires 2008-2009 Parallèlement aux présentations de longue durée, le Musée propose une à deux expositions temporaires par an. Elles permettent de développer les thématiques que l’exposition permanente, généraliste, n’a pu traiter ou aborder un thème en lien avec l’actualité et les droits de l’homme.
Le train s’est arrêté à Grenoble… La guerre d’Espagne et l’Isère – refuge et résistance À partir du 14 novembre 2009 En Isère aussi, la « loi sur la mémoire historique », votée par le Congrès espagnol en 2007, autorisant les enfants et petits enfants d’exilés républicains à recouvrer la nationalité espagnole, réveille des mémoires souvent douloureuses. Des archives et des photographies ont été rassemblées, enrichissant la connaissance de l’action de la trentaine d’Isérois qui s’engagent dans les Brigades internationales puis réapparaissent dans la Résistance (dont Marco Lipszyc, Georges Polotti, Gabriel Faure, Joseph Sisti…). Grâce au partenariat du Casal Català, à Grenoble, de nouvelles photographies et des témoignages apportent de précieuses informations sur l’arrivée en Isère de milliers de réfugiés espagnols qui, en dépit d’un accueil plutôt froid, se sont souvent fixés dans le département.
Spoliés ! L’ “aryanisation économique” en France, 1940-1944 (Sous réserve d’obtention des financements recherchés). Du 1er juin au 31 décembre 2010 Exposition présentée au Palais du Parlement (Ancien palais de justice) L’objectif est de présenter la politique d’ “aryanisation” menée en France sous le régime de Vichy et ses conséquences, en s’appuyant tout à la fois sur les nombreux travaux nationaux réalisés (à commencer par ceux de la mission Mattéoli) et le travail effectué depuis une décennie à Grenoble, par la commission municipale d’enquête sur la spoliation des “biens juifs”, dont les travaux se sont achevés en mars 2009. L’exposition s’articulera sur deux niveaux : un volet national (et international, l’ “aryanisation” n’étant pas propre à la France) permettra de mettre en lumière une politique d’Etat et ses multiples acteurs, tandis que le second volet en illustrera les conséquences, en les réinscrivant tout à la fois localement et dans un cadre plus large (celui de la “Solution finale”). La question des restitutions depuis la Libération jusqu’à la création de la CIVS sera également traitée. Rose Valland. Collection MRDI.
Rose Valland sur le front de l’art À partir de juin 2010 Version itinérante de l’exposition réalisée par le CHRD de Lyon Figure emblématique de l’histoire de la récupération des œuvres d’art spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale, Rose Valland est native de Saint-Etienne-de-SaintGeoirs (Isère). L’exposition présente le parcours de cette femme et cette résistante qui a consacré sa vie à l’art. En choisissant de lutter contre la mainmise des nazis sur les collections privées et publiques du patrimoine artistique national, Rose Valland offre la possibilité de s’intéresser à cette forme peu connue de résistance qu’est la résistance civile.
Des fiches pédagogiques accompagnent ces expositions.
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Les expositions itinérantes
Le Musée met à disposition des collectivités, des bibliothèques ou des établissements scolaires, des expositions itinérantes. Leur location est gratuite mais le transport et l’assurance sont à la charge de l’emprunteur.
NOUVEAU Des Droits pour les enfants À partir de novembre 2009 Réalisée à l’occasion du 20e anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant, cette exposition de 13 panneaux 100 x 80 cm, propose un retour sur l’histoire des droits de l’enfant, la place qui lui a été accordé au cours des siècles, sa prise en considération progressive à partir du 19e siècle, avant la signature de la CIDE en 1989, et pour la première fois sa reconnaissance en tant que sujet de droit. Grâce à un décryptage des droits que cette convention accorde aux enfants, l’exposition porte un éclairage sur son application plus ou moins aisée dans les pays qui l’ont ratifiée et les progrès qui restent à accomplir dans le domaine de la protection des enfants.
Rompre le silence. Mémoires de chômeurs et précaires en Isère, 1975 -2008 Cette exposition fait suite à celle qui a été présentée au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, en octobre 2007, et réalisée avec l’Association Gallo. Sous la forme de 12 panneaux 100 x 80 cm, l’exposition retrace en 5 grands thèmes le parcours que connaissent les chômeurs et les précaires : du licenciement, à la question de l’aide, de l’image de soi puis de la révolte, jusqu’à se demander comment créer une société sans chômage. A travers leurs témoignages, qui constituent les seuls textes de l’exposition, ils sollicitent la réflexion et l’attention autour de ces douloureuses questions de l’exclusion et de la précarité. Les réservations de l’exposition se font auprès de l’Association Gallo 06 15 68 37 95
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L’Isère libérée. 20 août – 2 septembre 1944 Mais que s’est-il passé en Isère du 20 août au 2 septembre 1944 ? Certes, l’occupant nazi, à l’issu de ces quatorze journées, aura définitivement quitté le sol du département, mais que sait-on de plus ? L’opportunité du soixantième anniversaire de la Libération a conduit le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère à revenir sur ces journées historiques pendant lesquelles l’Isère renoue enfin avec la vie républicaine. Elle est composée de 11 panneaux de 100 x 70 cm. Elle est accompagnée d’un film de 33 minutes sur support DVD, Comme un vent de liberté. La libération de l’Isère, et d’un dossier pédagogique.
Colombie, voyage pour la paix Cette exposition sur la Colombie marque une volonté de porter à la connaissance du public les actions internationales dans un pays qui connaît depuis plusieurs décennies une crise grave. L’engagement de plusieurs associations iséroises (Secours Catholique-Caritas France, Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD), Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), Centre d’Information Inter Peuples (CIIP), Amnesty International, Ecole de la Paix) se traduit par le soutien de populations grâce à un Comité de soutien aux Communautés de Paix d’Urabá. Ces regroupements refusent ainsi toute implication dans les luttes armées. Cette exposition s’organise autour de photographies prises par Fernand Meunier, ancien membre d’Amnesty International, lors de la mission du Comité de solidarité en 2003.
Comment en finir avec la colonisation ? Histoire des Isérois d’origine algérienne Cette exposition est composée de 12 panneaux 100 x 70 cm. Elle retrace l’histoire de ces Isérois d’origine algérienne, depuis les premières arrivées de travailleurs dans les années 20 jusqu’aux problèmes rencontrés par leurs descendants nés en France aujourd’hui. Chaque panneau qui la compose aborde un aspect particulier de leur histoire afin de comprendre leurs difficultés actuelles : Etre colonisé, Partir, Vivre, S’installer tout de même, Se faire aider, Lutter pour l’Indépendance… Mais à quel prix ? Naître en Isère, Défendre sa dignité, Etre reconnu. Lutter contre les idées reçues, donner à comprendre l’histoire de l’immigration et chercher des voies pour lutter contre le racisme et les discriminations telles sont les ambitions de l’exposition. Des fiches pédagogiques accompagnent cette exposition ainsi que le film documentaire Notre santé n’est pas à vendre, réalisé par l’ADCFA (Association dauphinoise de coopération franco-algérienne), 1975-1976, 52 min.
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Concevoir une séance au Musée Tous les outils et documents sont téléchargeables sur le site internet du musée,
www.resistance-en-isere.fr
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La visite du Musée est construite par l’enseignant lui-même avec l’aide, s’il le souhaite, du service éducatif. Plusieurs possibilités s’offrent à lui.
NOUVEAU
La visite en autonomie
Le questionnaire 8-12 ans
Les élèves sont actifs. La visite, préparée par l’enseignant, se fait par petits groupes autonomes ou individuellement à l’aide d’un questionnaire à renseigner. A cet effet, le Musée met gratuitement à disposition des enseignants, sur simple demande ou téléchargeables sur le site internet, des dossiers pédagogiques adaptés aux différents niveaux de classes.
Un questionnaire pour les 8 - 12 ans, sous la forme d’un parcours guidé, est nouvellement proposé au Musée. Sous la forme d’un livret en couleur et composé de 30 questions, il a pour objectif de proposer aux élèves des classes de 3e cycle, une approche pédagogique et ludique des présentations de longue durée. En suivant Arthur à travers les étages du musée, les enfants sont conduits à repérer les carrés jaunes et à chercher les objets présentés dans le livret afin de répondre aux questions et compléter une chronologie qui reprend les principales étapes de la Seconde Guerre mondiale, tant au niveau local que national et mondial. Chaque élève reçoit son livret en arrivant au musée et repart avec. L’enseignant peut ensuite faire un retour en classe. Conçu comme un véritable outil d’aide à la visite, ce questionnaire permet d’aborder différemment la question de la Seconde Guerre mondiale avec des élèves de primaire.
Le dossier pédagogique secondaire Il est composé de fiches détachables et photocopiables qui constituent autant d’itinéraires possibles dans le musée. Trois types de fiches sont proposés : ◗ des questionnaires globaux sur tout le musée ; ◗ des questionnaires thématiques qui suivent la muséographie ; ◗ des questionnaires thématiques qui traversent le musée ; ◗ enfin, une fiche «enseignant» recense les principaux thèmes évoqués dans le musée avec, en regard, les points de repères muséographiques correspondants et les questionnements qu’ils suscitent.
Pour plus de renseignement et obtenir un exemplaire du questionnaire, n’hésitez pas à contacter l’accueil du Musée : 04 76 42 38 53.
Des fiches pédagogiques gratuites permettent également aux classes de travailler sur les expositions temporaires du musée.
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Les « Carrés jaunes » Ponctuant le parcours du musée, ils ont été conçus comme une aide à la visite de jeunes enfants, collégiens ou écoliers. Ils servent de lexique et de lien entre les éléments muséographiques et les notions à assimiler dans le cadre des programmes scolaires de troisième, notamment. Les définitions des « Carrés jaunes » sont téléchargeables sur le site internet du musée www.resistance-en-isere.fr
Localisation
Thème général
Notions et termes expliqués
RDC descente
années 30, la guerre, Vichy
1 2 3 4 5
étage 1 plan-relief de l’Isère
résistances
6 résistants, armée secrète, presse clandestine, Forces Françaises Libres, Alliés 7 STO, maquis, radio clandestine, parachutages, conteneurs,
étage 2 vidéorama
résistances collaboration répression déportation
rails
8 9 10 11
la croix gammée, fascisme, nazisme mobilisation générale, Armistice zone libre, zone occupée pénurie, collaboration camp d’internement, communisme, franc-maçon, antisémitisme
guérilla urbaine Gestapo, milice, collaborateurs déportation, camps d’extermination débarquement, libération, épuration, République, ordre de la Libération
Les rencontres, les ateliers et les films
Les rencontres avec des témoins
Le Musée dispose d’un espace pédagogique, à la fois lieu de rencontres, d’échanges, de projection et d’animations. C’est également un centre de ressources où les classes peuvent effectuer des recherches grâce à 5 ordinateurs connectés à Internet et à une documentation importante (ouvrages, cédéroms, films). Le service éducatif se tient à la disposition des enseignants pour y programmer une activité. Réservation obligatoire 15 jours avant la visite.
Depuis la fin de la guerre, d’anciens résistants et déportés témoignent sans relâche auprès des classes, guidés par la volonté de «Plus jamais ça !» Ils sont aujourd’hui de moins en moins nombreux à pouvoir le faire, ce qui rend ces rencontres encore plus précieuses. Préparées avec l’enseignant et associées à la visite de l’exposition permanente, elles marquent durablement les élèves.
Les ateliers Ils se déroulent avant ou après la visite en classe entière ou en demi-classe et sont animés par un intervenant du Musée (prestation gratuite). Ils s’adressent à des groupes de 30 élèves maximum.
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NOUVEAU École primaire - cycle 3 La vie quotidienne sous l’occupation Durée : 1h Objectif : Aborder la période 1939-1945 grâce à un thème concret pour des élèves d’école primaire. L’accent est mis sur les conséquences de la guerre dans la vie des Isérois (les privations, le rationnement) ainsi que les solutions trouvées par la population pour améliorer son sort (l’entraide, la débrouillardise). L’atelier débute par la projection d’un film de 16 minutes, Une rentrée 40, qui présente le contexte historique et permet d’engager la discussion. Puis les élèves complètent individuellement un “poster” en couleur, en lien avec le film et avec l’aide de l’animateur. Le poster est composé de différents objectifs de travail : une chronologie à compléter, des mots-clés liés à la vie quotidienne sous l’occupation à replacer dans des phrases et un panier de course à compléter à l’aide de deux documents. Chaque élève repart avec son “poster” et le travail peut être réutilisé en classe.
Collège et Lycée Affiches des années noires. Analyse d’affiches de propagande. Durée : 1h Objectif : Faciliter l’appropriation des éléments historiques constituant le contexte de production des affiches. Faire réfléchir sur les formes verbales et non-verbales de la communication. Analyser le contenu explicite et implicite des messages.
Classe de Terminale Histoire et mémoire(s) de la Seconde Guerre mondiale
Les enfants cachés Durée : 1h Objectif : permettre aux élèves de cycle 3 de comprendre : ◗ la politique d’exclusion mise en place par le régime de Vichy à l’égard des Juifs puis leur déportation par les nazis. ◗ comment des enfants furent cachés, en Isère et partout en France, par des organisations ou de simples particuliers et purent ainsi échapper à l’extermination.
Durée : 1h Objectif :s’approprier la problématique histoire/mémoire, distinguer différents acteurs sociaux de l’expression de la mémoire, analyser à travers des exemples nationaux les enjeux ou polémiques de mémoire, analyser où et comment s’exprime la mémoire de la Résistance et de la Déportation dans la ville de Grenoble. Supports : images de monuments, affiches, plan de la ville. Activité préparatoire éventuelle : photographier les monuments de la ville d’origine des élèves pour les interpréter. Activité postérieure : faire étudier des exemples de mémoire et d’enjeux de mémoire dans d’autres pays (Allemagne, République tchèque, pays baltes…)
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Les films du Musée
NOUVEAU
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Pierre Fugain Un résistant dans le siècle
Terre de refuge. Récits de l’exil
(2009, 60 min). À partir d’octobre 2009 Plusieurs entretiens avec le Dr Pierre Fugain, entre 2006 et 2008, ont permis d’enregistrer huit heures de témoignages filmés, désormais conservées au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère. Ce film, qui n’en rassemble que des extraits, renseigne le parcours de ce résistant-militant, des années 1930 aux années 2000. Caractérisé par l’antifascisme, la défense des libertés et la fidélité aux valeurs de la France républicaine, ce parcours apparaît de bout en bout comme une ligne droite qu’aucun événement de ce siècle, pourtant mouvementé, n’aura infléchie.
(2009, 61 min). À partir de février 2010 Film documentaire réalisé par Hernan Belòn et Favio Fischer. Édité par l’association grenobloise de solidarité avec le peuple argentin, avec l’aide du Conseil général de l’Isère. Dans le courant des années soixante-dix, plusieurs dictatures militaires sont instaurées dans les pays latino-américains pour éradiquer l’action de mouvements politiques et sociaux jugés subversifs. Des arrestations entraînent l’exil d’un million et demi de Latino-Américains. Plusieurs milliers d’entre eux – Chiliens, Argentins et Uruguayens, surtout –, arrivent en France. Ceux qui viennent à Grenoble demeurent très reconnaissants de l’accueil qu’ils y reçoivent. C’est la raison pour laquelle les réalisateurs du documentaire Terre de refuge ont choisi cette ville pour tourner leur film. Ainsi vont-ils à la rencontre d’un groupe d’exilés qui racontent leur passé, leurs souffrances et témoignent du processus singulier de leur intégration progressive à la société française.
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Comme un vent de liberté. La libération de l’Isère. 20 août - 2 septembre 1944,
Ils ont survécu Les déportés rescapés 1945 - 2005 (2005, 39 min).
(2004, 33 min). Fait revivre, à partir des témoignages de celles et ceux qui les ont vécues, les 14 journées de libération de l’Isère, du 20 août, où le premier soldat américain franchit le col de La Croix Haute au 2 septembre 1944, où Décines, alors iséroise, est libérée.
Donnent la parole à vingt-trois anciens déportés, arrêtés en Isère pour la plupart et rescapés d’AuschwitzBirkenau, Buchenwald, Dora, Mauthausen, Dachau ou Flossenbürg, qui témoignent sur les conditions de leur retour de déportation.
Résister, militer Défendre les Droits de l’Homme en Isère de la Libéraion à aujourd’hui (2008, 66 min). S’appuyant sur les témoignages d’une trentaine de militant(e)s associatifs et syndicaux appartenant à toutes les générations, le film met en évidence la diversité des causes défendues en Isère pour les Droits de l’Homme comme il fait apparaître les liens qui existent entre les luttes et les engagements d’hier avec celles et ceux d’aujourd’hui autour d’une période charnière qu’est la Résistance.
Les films répondent à l’objectif de s’adresser à un large public tout en étant conçus comme des outils pédagogiques à destination des élèves, tant des collèges que des lycées. Ils peuvent être projetés gratuitement aux groupes scolaires sur simple demande.
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Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère 14, rue Hébert, 38000 GRENOBLE Tél : 04 76 42 38 53 / Fax : 04 76 42 55 89 Mél : infos@resistance-en isere.fr www.resistance-en-isere.fr
Accès Tramway ligne A / Bus : arrêt Verdun Parking place de Verdun ou rue Hébert Conditions d’entrée L’entrée du Musée est gratuite. Les visites guidées Assurées par les guides-conférenciers de l’Association «le Fil d’Ariane», elles sont gratuites pour les collèges de l’Isère, et payantes pour les autres groupes scolaires. Plusieurs formats de visites sont proposées : 1h : 46 € 1h30 : 51 € 2h : 56 € Réservation obligatoire 15 jours avant la visite. LES AIDES DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ISÈRE Le Département contribue à la formation culturelle des collégiens en leur permettant de découvrir la richesse du patrimoine local. Pour les collèges publics Les demandes au titre de l’éveil culturel et connaissance du patrimoine doivent s‘effectuer par l’intermédiaire du contrat éducatif isérois. Le choix des sites visités est exclusivement limité à ceux figurant sur la liste agréée par l’assemblée départementale. Une somme globale est affectée aux dépenses de transports en début d’année scolaire. Le montant de cette somme est figé, cependant, les sites visités peuvent varier, au cours de l’année, selon les circonstances ou intérêts des professeurs. Pour les collèges privés Les demandes au titre de l’éveil culturel et connaissance du patrimoine doivent s‘effectuer directement selon les modalités sur le site www.isere.fr.
conception pierre girardier, photos bruno moyen, CGI, collection MRDI
Informations pratiques
Ouverture Tous les jours, sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai : du 1er septembre au 30 juin : de 9h à 18h mardi de 13h30 à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h Ouverture dès 9h le samedi sur rendez-vous du 1er juillet au 31 août : de 10h à 19h (mardi de 13h30 à 19h) Accès aux personnes à mobilité réduite : ascenseur desservant les différents niveaux.